il faut revaloriser l’enrichissement qui récompense la prise de risque et être fiers si demain le nombre de milliardaires français se remet à croître et pas seulement en Suisse, à Londres, ou aux États-Unis, mais en France.
Par Bernard Zimmern. Un article d’Emploi 2017
Il est fascinant de lire comment un prix Nobel, Joseph Stiglitz, a réagi à l’événement qu’a été l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis :
« Une approche globale est également nécessaire pour améliorer la répartition des revenus en Amérique, qui est l’une des pires des économies avancées. Tandis que Trump a promis d’augmenter le salaire minimum, il est peu probable qu’il entreprenne d’autres changements critiques, tels que le renforcement des droits de négociation collective des travailleurs et leur pouvoir de négociation, et de contenir la rémunération des PDG et la financiarisation. »
Stiglitz n’a apparemment rien compris aux événements récents. Il n’a pas compris que les recettes consistant à réclamer plus d’interventions des syndicats, une augmentation du SMIC et un plafonnement des traitements des dirigeants, étaient des recettes parfaites pour l’agonie de la croissance.
Créateurs d’entreprises et d’emplois
Comme la plupart des idéologues économistes, il ignore ce que disent les enquêtes les plus solides comme celle du Survey of Consumer Finances de la Banque Fédérale américaine : elles montrent que la quasi-totalité des riches le sont devenus, non par des enrichissements sans causes, mais parce qu’ils ont créé des entreprises et des emplois.
L’IRDEME est très fier d’avoir débuté il y a un an une grosse étude à partir de cette enquête1 et d’avoir déjà démontré que pour le 1% des plus riches, le 1% honni par Stiglitz et les égalitaristes, deux tiers sont des entrepreneurs actifs et sont les responsables de la création des entreprises de long terme, les grandes entreprises qui forment l’ossature de l’économie américaine. [3]
On rappelle que le gouvernement Obama et les démocrates s’étaient fortement associés à ces égalitaristes, reçus en grande pompe à la Maison-Blanche. Eux et tous les partis politiques de gauche dans le monde avaient et ont continué à faire de la lutte contre les inégalités un thème majeur.
Il faut faire savoir que les inégalités sont un mythe inventé par des économistes d’idéologie marxiste pour un objectif politique. Un mythe qui aboutit à paralyser ceux qui osent prendre des risques pour créer des entreprises et des emplois. Un mythe destructeur de nos sociétés occidentales.
Il faut faire savoir que, loin d’être un désastre, la croissance des inégalités aux États-Unis a été le résultat de l’émergence de centaines de milliers d’entrepreneurs qui ont réussi en créant des dizaines de millions d’emplois supplémentaires et en donnant du travail aux 30 millions d’immigrés entrés aux États-Unis entre 1970 et 2010, dont la moitié était ultra pauvre et pas éduquée.
C’est le modèle qu’il faut suivre en France en supprimant les obstacles accumulés devant ceux qui veulent entreprendre, par des idéologues dont l’objectif politique est de casser du riche : leur seul résultat est d’aggraver les inégalités car, quand l’économie va mal et qu’il n’y a plus de croissance, ce ne sont pas les riches qui souffrent mais les pauvres.
Avec la présidentielle française et l’élection d’une nouvelle chambre des députés, il faut revaloriser l’enrichissement qui récompense la prise de risque et être fiers si demain le nombre de milliardaires se remet à croître. Pas seulement en Suisse, à Londres, ou aux États-Unis, mais en France.
(...) Les riches sont ceux qui créent des emplois (...)
Déjà, rien qu'au titre, l'on sait déjà que par 'riche' il englobe les politiques des 'Dirigeants' au pouvoir du pays qu'ils défend et, fièrement, cherche à créer une disparité entre les escrocs et... les syndicats !!!
L'intelligence suffit pour être riche; c'est pourquoi des pays cherchent des emplois et, des pays trouvent des riches !
(...) Trump a promis d’augmenter le salaire minimum (...)
Ne pas confondre taux horaire et pouvoir d'achat !
(...) Il faut faire savoir que les inégalités sont un mythe inventé par des économistes d’idéologie marxiste (...)
!!! HAHAHAHA ! Faut commencer par mesurer la tare des immigrés pour savoir à quels points les élèves perdront donc des connaissances de les avoir à leurs côtés !! C'est aussi pourquoi le Q.I des français est en baisse abyssale depuis 1981 ! Grosso-modo il y a les maquereaux d'un côté et les putes de l'autre. Personnellement, j'ai fais poisson en 1ère année.
75.000 USD de gains de change ce mois ci en latent - grâce à la folie des politiciens - une valeur sûre !
mercredi, 23 novembre 2016 14:58
Ce n'est pas pour tout de suite, mais on sait comment l'histoire se finira avec l'euro !
Chaque année, à chaque crise, pour chaque pays, on peut faire le même constat : le USD finit par grimper contre les autres devises !
Je ne parle pas de trading dans cet article mais d'investissement en cash dans des actifs pour conserver la valeur qu'on possède. C'est la fonction première d'une monnaie, qui est un outil d'évaluation et d'échange.
Crise russe avec le rouble ?
- voir graphique sur site -
Pound anglais avec le Brexit ?
- voir graphique sur site -
Donald Trump avec le Mexique ? Il ne fait que finir le boulot en cours des marchés, mouvement qui a démarré il y a 2 ans !
- voir graphique sur site -
L'Euro est une aberration qui ne devrait même pas exister. Pour rappel, cette aberration a été créée par François Mitterand qui a cru du haut de son incompétence économique légendaire, berner les Allemands sur un plan monétaire alors que les Allemands avaient une longue tradition de bonne gestion monétaire doublée par la décision calamiteuse de l'intégration de l'Allemagne de l'Est à 1 Deutschmark de l'Est = 1 Deutschmark de l'Ouest, car chaque allemand était supposé avoir la même valeur, ce qui est d'une débilité absolue dans le monde économique. L'Allemagne a payé cher son choix de parité de Deutschmark entre l'Ouest et l'Est pendant une décennie, mais quel retournement de situation derrière quand ils sont parvenus à mettre l'euro sur des rails... Quel coup de maître ils ont joué !
La mise en place de l'euro a signé l'arrêt de mort de la France, de l'Espagne, de l'Italie ou de la Grèce, car non, définitivement, un français ne vaut pas un italien ou un allemand. La monnaie est l'agrégat principal des économies avec l'inflation et les taux d'intérêt. La politique n'a pas son mot à dire la dedans sous peine d'introduire des distorsions ultra destructrices. On ne s'oppose pas aux forces naturelles sans risquer la punition maximale. N'en déplaise aux hommes et à leurs idées sur la valeur qu'ils ont...
L'Europe s'oppose donc aux forces naturelles économiques. Et le résultat commence à ne plus sentir la rose...
Aujourd'hui, la France survit tandis que l'Italie s'effondre déjà, que l'Espagne a lâché 30% de son pouvoir d'achat du travail et que la Grèce, nous le savons tous, a fini au fond du trou avec une récession massive de 8 ans et d'une chute de 50% du pouvoir d'achat.
C'est un carnage.
Oui, l'euro est condamné. Regardez le contre USD !
- voir graphique sur site -
Oui, le dollar américain survivra et finira au plus haut, inévitablement. Bien plus haut qu'il ne l'est aujourd'hui.
Et oui, en tant que français avec de l'épargne, il faut prendre ses jambes à son cou et quitter le navire avant qu'il coule.
Au moment où je vous écris, en ayant mis en oeuvre tous ces principes fondamentaux de bon sens que j'ai expliqué ici, je fais ce mois 75.000$ de gains de change qui s'accumule aux 300.000$ déjà accumulés depuis 2009 (et encore, suite à un emploi du temps chargé, j'ai repoussé la modification de la devise de base d'un compte de 50.000€ chez FXCM en USD alors que le chargé de compte m'a relancé à plusieurs reprises techniquement). J'ai fait de nombreuses erreurs dans ma vie qui m'ont couté ma réussite. J'ai du apprendre et corriger chaque année dans de nombreux domaines. Mais il y a un secteur où j'ai cartonné, c'est la compréhension de la macro économie appliquée aux devises.
J'ai été fasciné dans ma jeunesse il y a 25 ans par Georges Soros quand en 1992, il a fait sauter la Banque d'Angleterre et a ramassé 1 milliards$ de gains.
- voir graphique sur site -
Il a fait cela le premier mois où je suis arrivé sur les marchés financiers. J'avais 19 ans. J'ai trouvé cela dingue. Je ne comprenais rien aux devises. J'avais acheté des livres de cambistes, mais la vérité est que j'étais largué. Les taux d'intérêt me paraissaient hermétiques dans leur fonctionnement.... Le même Georges Soros qui a expliqué en 1997 et 1998 aux politiciens européens leurs futures erreurs avec l'euro.
Le même Soros qui en France est considéré comme l'aboutissement du mal incarné... qui ose démontrer par A + B que les Etats se trompent en s'enrichissant par milliards avec ces erreurs !
C'est assez prétentieux que de parier contre les Etats et la connerie des politiciens et des peuples qui les élisent. On se sent bien seul. J'ai souvent douté à mon petit niveau car les mouvements se font sur 5 à 10 ans avec du bruit à court et moyen terme.
Mais voilà, il s'avère que l'histoire est jonchée de grossières erreurs de la part de la sphère publique. C'est une valeur sûre, permanente en laquelle il faut avoir confiance.
En tant qu'individu, nous avons le choix.
Soit nous exploitons ces erreurs. Soit nous les subissons. De quoi avez vous envie ?
De subir comme les Grecs ?.
De subir comme les Espagnols ?
Je n'ai pas peur d'affirmer que l'euro est une grossière erreur (une de plus). Elle ne pourra jamais survivre le long terme. C'est impossible techniquement.
Je ne vois pas ce qui pourrait faire remonter très fortement l'Euro contre l'USD. Un évènement chaotique est toujours possible, mais sa probabilité à mon avis ne dépasse pas les 1% !
J'affirme en outre que l'Allemagne sait exactement ce qu'elle fait. Ce pays manipule l'Europe socialiste aveugle à son profit depuis 16 ans. Tant mieux pour eux. C'est toujours dans l'histoire le plus malin qui gagne !
Je n'ai qu'un conseil à vous donner.
Si vous êtes épargnant français, expatriez votre argent légalement dans la zone dollar !
Et formez vous aux devises. Car la prochaine décennie va connaître de sérieux ajustements structurels, les déséquilibres ayant atteints des niveaux trop élevés.
La devise est l'outil de conservation de la valeur (exprimée en pouvoir d'achat) que vous possédez sur le long terme. Si vous ne comprenez pas exactement comment cela marche et que vous avez peur de vous faire plumer votre argent, je vous redonne le lien vers ma formation. En utilisant le code promo FIN-DE-L-EURO, vous bénéficiez d'une remise de 20% sur le prix de vente, valable pendant 10 jours.
Charles Dereeper
PS : cet article fait suite à un premier volet sur le gros problème de l'euro ici :
L'industrie de l'incarcération américaine dopée par Trump
PAR AFP
La victoire de Donald Trump a aussitôt redonné des couleurs à un secteur méconnu aux Etats-Unis: l'industrie privée des prisons et des centres de détention pour migrants.
La victoire de Donald Trump a pris par surprise les milieux économiques mais a aussitôt redonné des couleurs à un secteur méconnu aux Etats-Unis: l'industrie privée des prisons et des centres de détention pour migrants.
Au lendemain de l'élection du magnat de l'immobilier, les actions des deux principales entreprises du secteur, Corecivic (ex-Corrections Corporations of America) et GEO Group, ont vu leurs actions flamber respectivement de 43% et 21% après avoir été moribondes pendant de longs mois.
A la mi-août, l'administration Obama leur avait de fait porté un sérieux coup d'arrêt en annonçant qu'elle cesserait d'avoir recours aux prisons privées, qui constituent le gros de leurs activités.
La candidate démocrate Hillary Clinton promettait de s'engager dans la même voie et affirmait qu'il ne devrait pas y avoir de "motivations financières pour remplir les prisons avec de jeunes Américains", même si les maisons d'arrêt privées accueillent une infime portion (environ 0,5%) des 2,2 millions de personnes incarcérées aux Etats-Unis.
L'élection du 8 novembre a toutefois changé la donne et le sentiment des investisseurs. M. Trump a ainsi conquis la Maison Blanche en promettant une politique répressive fondée sur la "loi et l'ordre", qui devrait faire gonfler les incarcérations, et en s'engageant à expulser 11 millions d'immigrés clandestins.
Or aux Etats-Unis, les centres de détention pour migrants sont, à une écrasante majorité, gérés par ces mêmes entreprises privées, notamment Corecivic et GEO Group, sous la supervision de l'agence fédérale de l'immigration et des douanes (Immigration and Customs Enforcement, ICE).
Résultat: la promesse du candidat Trump d'expulser deux à trois millions de clandestins délinquants dans les premiers jours de son mandat devraient provoquer un surplus d'activité pour le secteur.
"Cela va se traduire par une très forte augmentation du nombre d'immigrants en détention parce qu'il ne sera pas possible d'expulser ces gens sans passer par une procédure judiciaire et donc par une détention", affirme à l'AFP Bethany Carson, de l'ONG de lutte contre l'incarcération de masse GrassRoots leadership.
A l'heure actuelle, quelque 400.000 migrants sont détenus chaque année aux Etats-Unis, selon différentes estimations, avec un coût pour le contribuable et des sources de revenus pour les entreprises: un lit d'adulte dans un centre de rétention revient ainsi à 123 dollars par jour et les unités familiales à 342 dollars, selon des chiffres officiels.
Selon le cabinet d'études IBISWorld, cette industrie de la détention de personnes en attente d'expulsion représente aujourd'hui 21% d'un marché global de l'incarcération privée évalué à 5,3 milliards de dollars aux Etats-Unis.
"Ce chiffre devrait croître dans les cinq prochaines années au moment où les principaux acteurs du secteur (...) étendent les capacités d'accueil des immigrants illégaux", affirmait le rapport d'IBISWorld publié juste avant la victoire de Donald Trump.
Contactés par l'AFP, les deux géants du secteur se gardent de tout triomphalisme et se contentent de défendre leur partenariat avec le secteur public, au nom d'une rationalisation des coûts.
"Nous nous tenons prêts à continuer notre partenariat de longue date avec le gouvernement fédéral pour fournir des services correctionnels, de détention et réinsertion de haute qualité", a répondu par email Pablo Paez, vice-président de GEO Group.
Quelle que soit l'orientation future de l'administration Trump, les entreprises du secteur pourront en tout cas compter sur une sorte de rente de situation qui a de beaux jours devant elle.
Depuis 2009, le Congrès oblige ainsi l'administration à maintenir occupés chaque jour 34.000 lits dans les centres de rétention afin de maintenir les efforts de lutte contre l'immigration clandestine, une mesure qui a largement profité au secteur privé.
Critiquant le manque de supervision des autorités et les conditions de détention des migrants, l'association de défense des droits civiques ACLU appelait récemment les autorités à se "défaire de leur dépendance" au secteur privé.
Pas sûr toutefois que le président Trump suive cette voie. "Je pense qu'on peut faire beaucoup de privatisations et de prisons privées. Ca a l'air de marcher bien mieux", déclarait-il en mars.
La Suisse a déjà décidé il y a cinq ans d'abandonner le nucléaire, mais dimanche, ses électeurs devront se prononcer sur un calendrier accéléré.
Toutes les centrales nucléaires suisses opèrent sous des licences qui leur permettent de continuer à produire tant qu'elles répondent aux critères de sécurité.
La Suisse a déjà décidé il y a cinq ans d'abandonner le nucléaire, mais dimanche, ses électeurs devront se prononcer sur un calendrier accéléré prévoyant la fermeture de 3 de ses 5 réacteurs dès l'an prochain.
Quelques mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, provoquée en mars 2011 par un tsunami meurtrier, les autorités suisses avaient décidé de fermer progressivement les centrales nucléaires, sans toutefois fournir de calendrier précis.
L'idée du gouvernement est de décommissionner les 5 réacteurs qui produisent environ un tiers de l'électricité en Suisse, au fur et à mesure qu'ils approchent de leur fin de vie, et de ne pas les remplacer.
Mais toutes les centrales nucléaires suisses opèrent sous des licences qui leur permettent de continuer à produire tant qu'elles répondent aux critères de sécurité.
C'est pourquoi les Verts ont lancé il y a 5 ans une initiative pour demander au peuple de se prononcer sur la limitation à 45 ans de la durée de vie d'un réacteur.
C'est sur cette proposition que les électeurs devront se prononcer dimanche lors d'une "votation" au niveau fédéral, comme le prévoit le système de démocratie directe en vigueur dans le pays.
Sans une date limite, "il faudra attendre d'avoir une panne ou un incident avant de pouvoir fermer les centrales nucléaires", a expliqué à l'AFP dans un courriel Mathias Schlegel, porte-parole de l'initiative des Verts.
"En fixant à 45 ans la durée maximale de fonctionnement des réacteurs suisses, on évite de les exploiter au delà du raisonnable", a-t-il souligné.
Si le oui l'emporte, la centrale de Beznau, en service depuis 47 ans dans le canton d'Aargau (nord), près de la frontière allemande, devrait fermer ses portes en 2017. Ses deux réacteurs sont actuellement en réparation.
Il s'agit de la plus vieille centrale nucléaire au monde, depuis la fermeture du réacteur d'Oldsbury en Grande-Bretagne en 2012.
La centrale de Muhlberg, lancée en 1972 dans le canton de Berne, devrait aussi interrompre ses opérations l'an prochain si les Verts gagnent leur pari. Les centrales de Gosgen à Soleure et Leibstadt à Aargau devront elles fermer leurs portes en 2024 et 2029.
Menace sur la sécurité énergétique ?
Alors que le gouvernement suisse soutient le décommissionnement graduel de ses installations nucléaires, il est catégoriquement opposé à l'initiative qui déboucherait, selon lui, sur des fermetures prématurées.
"Il serait en effet impossible de compenser à temps l’abandon de l’électricité nucléaire au moyen d’une électricité issue d’énergies renouvelables et produite en Suisse", a-t-il averti dans un document officiel.
"Nous serions donc contraints d’importer de grandes quantités d’électricité au cours des prochaines années, ce qui non seulement affaiblirait la sécurité de notre approvisionnement, mais constituerait en outre un non-sens écologique, puisque l’électricité produite à l’étranger provient souvent de centrales à charbon", a-t-il souligné.
Le parlement suisse est également opposé à l'initiative, tout comme les partis de droite, alors que les Verts ont reçu le soutien des partis de gauche.
Les électeurs, eux, oscillent entre le oui et le non.
Selon le dernier sondage effectué par l'institut gfs.bern la semaine dernière, 48% des personnes interrogées se prononcent en faveur de l'initiative, contre 57% le mois dernier.
Les opposants représentent eux 46%, en hausse de 10 points.
Les défenseurs du projet soulignent qu'avec trois réacteurs à l'arrêt pour réparation -- les deux de Beznau et celui de Leibstadt -- jusqu'au début de l'an prochain, les Suisses vont devoir passer l'hiver avec des centrales nucléaires à 50% de leur capacité.
Et ils affirment que l'expansion rapide des énergies renouvelables en Suisse et en Europe pourrait rapidement compenser la perte de production d'origine nucléaire.
La Suisse produit environ 33% de son électricité à partir du nucléaire, près de 60% grâce aux centrales hydrauliques et un peu plus de 4% avec des sources renouvelables, comme le solaire et l'éolien, selon des statistiques officielles.
Les opposants répliquent qu'une sortie prématurée du nucléaire mettrait en danger la sécurité énergétique de la Suisse.
Selon la télévision publique RTS, quelque 40.000 projets d'énergie verte sont actuellement en attente d'autorisation, avec un potentiel capable de doubler, voire de tripler la production actuelle d'énergie renouvelable.
(...) Quelques mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, provoquée en mars 2011 par un tsunami meurtrier (...)
Primo, en ce '11 Mars 2011', Fukushima a été touchée par un tremblement de terre (M9) suivi d'un raz-de-marée. TOUTES les centrales électrique du monde sont construites pour résister à de tels chocs. Or, l'origine réelle de la catastrophe ne se situe ni dans la secousse ni dans l'inondation ! mais seulement dans la défaillance dans l'approvisionnement en eau des réacteurs !
Ce qui s'ensuivit est une hausse des températures intérieures aux réacteurs (passant de 300 °C à 3000 °C !!) qui a fait fondre les tubes verticaux (crayons de 1 cm x 4 m env.) qui renferment des pastilles d'Uranium. Addition du zirconium (tubes) et du carburant (Uranium) = corium qui a chauffé, brûlé, fondu le cuvier et provoqué la fuite sous terre de cette 'confiture brûlante' + explosion des réacteurs (déchapeautage) dû à la présence d'hydrogène surchauffé.
Donc, l'anomalie vient seulement des tuyaux (fer & PVC) qui serpentaient au sol (entre l'océan et les réacteurs) qui n'étaient même pas montés sur vérins pour en atténuer l'effet sismique !!
«Tous dans le même panier» : une commune hongroise interdit burqas, mosquées ... et propagande gay
25 nov. 2016, 23:35
Le maire d'extrême droite d'une commune du sud de la Hongrie s'est mis en tête de défendre son pays contre tout ce qui ne reflète pas ses valeurs. Ainsi, tout ce qui fait allusion à l'Islam, mais également à l'homosexualité sera interdit.
Dans un message posté sur Facebook, Laszlo Toroczkai, maire d'Asotthalom, un village situé près de la frontière serbe, a souligné les propositions adoptées par son conseil après une séance tenue le 23 novembre.
Tous les membres du conseil ont voté pour le nouveau règlement, deux membres seulement s'étant abstenus.
«Au lieu de passer son temps à chercher des boucs émissaires, je propose une solution immédiate, à savoir une défense réelle contre la réinstallation massive et forcée de migrants dictée par Bruxelles», a écrit le maire dans son post.
«Aujourd'hui, le conseil du village d'Asotthalom a adopté ma proposition : un ensemble d'actions visant à défendre notre communauté et nos traditions contre tout plan de réinstallation de réfugiés étrangers. Tout ce qu'il faut faire, c'est que les autres municipalités hongroises adoptent notre plan d'action préventive et que tous ensemble nous défendions notre patrie».
Les mesures mises en place par Laszlo Toroczkai incluent l'interdiction de la construction de mosquées et de tout autre lieu de culte qui «affaiblit l'Église catholique», l'interdiction de l'appel traditionnel à la prière du muezzin et l'interdiction de se couvrir le corps, la tête et le visage avec le hijab, le niqab, la burqa, ainsi que le burkini.
Protéger la Hongrie des deux instrus païens : l'invasion migratoire venue du sud et le libéralisme extrême venant de l'ouest
De plus, l'ordonnance interdit toute forme de «propagande publique» mettant en avant l'union de deux personnes de même sexe. Cette interdiction inclut «toute activité publique, performances, démonstrations, panneaux d'affichage, dépliants ou annonces audio».
Selon le maire, ces mesures sont censées protéger la Hongrie des «deux intrus païens», à savoir, les migrants venant du sud et le «libéralisme extrême» venant de l'ouest.
Laszlo Toroczkai appartient au parti populiste Jobbik, qui se revendique comme étant un protecteur des «valeurs et des intérêts hongrois». Le parti a souvent été accusé de racisme d'antisémitisme et d'homophobie.
«Je veux être un exemple pour d'autres autorités locales pionnières sur la façon de se protéger de l'invasion extérieure ou de toute autre intention subversive», a-t-il déclaré à la réunion du conseil, cité par le média delmagyar.hu.
Lire aussi Capture d'écran de la vidéo de HVIM1920 sur YouTube Un maire hongrois se met en scène dans une vidéo pour effrayer les réfugiés
Le maire d'Asotthalom est également le leader du «Mouvement des Jeunes des Soixante-Quatre Pays», un groupe nationaliste qui cherche à récupérer des terres qui auraient historiquement appartenu à la Hongrie dans le passé. Il est également connu pour sa rhétorique anti-réfugiés. En septembre 2015, il avait tourné une vidéo dans laquelle il était entouré de gros bras menaçants et montrant des hommes en treillis poursuivre des migrants illégaux à moto, en hélicoptère et même à cheval.
La Hongrie est l'un des pays européens les plus hostiles à la vague migratoire venue d'Afrique et du Moyen-Orient, ainsi qu'aux demandeurs d'asile. Lors d'un référendum tenu en octobre et proposé par le président Viktor Orban, 98,3% des électeurs hongrois ont rejeté la politique de quotas obligatoires d'accueil de demandeurs d'asile mis en place par l'Union européenne.
Cependant, le référendum n'a pas réussi à atteindre le taux de participation requis de 50%, en partie à cause d'un boycott de l'opposition.
Orban lui-même a fait un certain nombre de remarques sur le sujet, suggérant notamment que tous les réfugiés arrivés illégalement en Hongrie soient déportés dans des camps sur une île ou au large des côtes de l'Afrique.
Les riches sont ceux qui créent des emplois
RépondreSupprimerle 25 novembre 2016
il faut revaloriser l’enrichissement qui récompense la prise de risque et être fiers si demain le nombre de milliardaires français se remet à croître et pas seulement en Suisse, à Londres, ou aux États-Unis, mais en France.
Par Bernard Zimmern.
Un article d’Emploi 2017
Il est fascinant de lire comment un prix Nobel, Joseph Stiglitz, a réagi à l’événement qu’a été l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis :
« Une approche globale est également nécessaire pour améliorer la répartition des revenus en Amérique, qui est l’une des pires des économies avancées. Tandis que Trump a promis d’augmenter le salaire minimum, il est peu probable qu’il entreprenne d’autres changements critiques, tels que le renforcement des droits de négociation collective des travailleurs et leur pouvoir de négociation, et de contenir la rémunération des PDG et la financiarisation. »
Stiglitz n’a apparemment rien compris aux événements récents. Il n’a pas compris que les recettes consistant à réclamer plus d’interventions des syndicats, une augmentation du SMIC et un plafonnement des traitements des dirigeants, étaient des recettes parfaites pour l’agonie de la croissance.
Créateurs d’entreprises et d’emplois
Comme la plupart des idéologues économistes, il ignore ce que disent les enquêtes les plus solides comme celle du Survey of Consumer Finances de la Banque Fédérale américaine : elles montrent que la quasi-totalité des riches le sont devenus, non par des enrichissements sans causes, mais parce qu’ils ont créé des entreprises et des emplois.
L’IRDEME est très fier d’avoir débuté il y a un an une grosse étude à partir de cette enquête1 et d’avoir déjà démontré que pour le 1% des plus riches, le 1% honni par Stiglitz et les égalitaristes, deux tiers sont des entrepreneurs actifs et sont les responsables de la création des entreprises de long terme, les grandes entreprises qui forment l’ossature de l’économie américaine. [3]
On rappelle que le gouvernement Obama et les démocrates s’étaient fortement associés à ces égalitaristes, reçus en grande pompe à la Maison-Blanche. Eux et tous les partis politiques de gauche dans le monde avaient et ont continué à faire de la lutte contre les inégalités un thème majeur.
Il faut faire savoir que les inégalités sont un mythe inventé par des économistes d’idéologie marxiste pour un objectif politique. Un mythe qui aboutit à paralyser ceux qui osent prendre des risques pour créer des entreprises et des emplois. Un mythe destructeur de nos sociétés occidentales.
(suite en dessous:)
Il faut faire savoir que, loin d’être un désastre, la croissance des inégalités aux États-Unis a été le résultat de l’émergence de centaines de milliers d’entrepreneurs qui ont réussi en créant des dizaines de millions d’emplois supplémentaires et en donnant du travail aux 30 millions d’immigrés entrés aux États-Unis entre 1970 et 2010, dont la moitié était ultra pauvre et pas éduquée.
RépondreSupprimerC’est le modèle qu’il faut suivre en France en supprimant les obstacles accumulés devant ceux qui veulent entreprendre, par des idéologues dont l’objectif politique est de casser du riche : leur seul résultat est d’aggraver les inégalités car, quand l’économie va mal et qu’il n’y a plus de croissance, ce ne sont pas les riches qui souffrent mais les pauvres.
Avec la présidentielle française et l’élection d’une nouvelle chambre des députés, il faut revaloriser l’enrichissement qui récompense la prise de risque et être fiers si demain le nombre de milliardaires se remet à croître. Pas seulement en Suisse, à Londres, ou aux États-Unis, mais en France.
http://www.contrepoints.org/2016/11/25/272790-riches-creent-emplois
(...) Les riches sont ceux qui créent des emplois (...)
SupprimerDéjà, rien qu'au titre, l'on sait déjà que par 'riche' il englobe les politiques des 'Dirigeants' au pouvoir du pays qu'ils défend et, fièrement, cherche à créer une disparité entre les escrocs et... les syndicats !!!
L'intelligence suffit pour être riche; c'est pourquoi des pays cherchent des emplois et, des pays trouvent des riches !
(...) Trump a promis d’augmenter le salaire minimum (...)
Ne pas confondre taux horaire et pouvoir d'achat !
(...) Il faut faire savoir que les inégalités sont un mythe inventé par des économistes d’idéologie marxiste (...)
!!! HAHAHAHA ! Faut commencer par mesurer la tare des immigrés pour savoir à quels points les élèves perdront donc des connaissances de les avoir à leurs côtés !! C'est aussi pourquoi le Q.I des français est en baisse abyssale depuis 1981 !
Grosso-modo il y a les maquereaux d'un côté et les putes de l'autre. Personnellement, j'ai fais poisson en 1ère année.
75.000 USD de gains de change ce mois ci en latent - grâce à la folie des politiciens - une valeur sûre !
RépondreSupprimermercredi, 23 novembre 2016 14:58
Ce n'est pas pour tout de suite, mais on sait comment l'histoire se finira avec l'euro !
Chaque année, à chaque crise, pour chaque pays, on peut faire le même constat : le USD finit par grimper contre les autres devises !
Je ne parle pas de trading dans cet article mais d'investissement en cash dans des actifs pour conserver la valeur qu'on possède. C'est la fonction première d'une monnaie, qui est un outil d'évaluation et d'échange.
Crise russe avec le rouble ?
- voir graphique sur site -
Pound anglais avec le Brexit ?
- voir graphique sur site -
Donald Trump avec le Mexique ? Il ne fait que finir le boulot en cours des marchés, mouvement qui a démarré il y a 2 ans !
- voir graphique sur site -
L'Euro est une aberration qui ne devrait même pas exister. Pour rappel, cette aberration a été créée par François Mitterand qui a cru du haut de son incompétence économique légendaire, berner les Allemands sur un plan monétaire alors que les Allemands avaient une longue tradition de bonne gestion monétaire doublée par la décision calamiteuse de l'intégration de l'Allemagne de l'Est à 1 Deutschmark de l'Est = 1 Deutschmark de l'Ouest, car chaque allemand était supposé avoir la même valeur, ce qui est d'une débilité absolue dans le monde économique. L'Allemagne a payé cher son choix de parité de Deutschmark entre l'Ouest et l'Est pendant une décennie, mais quel retournement de situation derrière quand ils sont parvenus à mettre l'euro sur des rails... Quel coup de maître ils ont joué !
La mise en place de l'euro a signé l'arrêt de mort de la France, de l'Espagne, de l'Italie ou de la Grèce, car non, définitivement, un français ne vaut pas un italien ou un allemand. La monnaie est l'agrégat principal des économies avec l'inflation et les taux d'intérêt. La politique n'a pas son mot à dire la dedans sous peine d'introduire des distorsions ultra destructrices. On ne s'oppose pas aux forces naturelles sans risquer la punition maximale. N'en déplaise aux hommes et à leurs idées sur la valeur qu'ils ont...
L'Europe s'oppose donc aux forces naturelles économiques. Et le résultat commence à ne plus sentir la rose...
Aujourd'hui, la France survit tandis que l'Italie s'effondre déjà, que l'Espagne a lâché 30% de son pouvoir d'achat du travail et que la Grèce, nous le savons tous, a fini au fond du trou avec une récession massive de 8 ans et d'une chute de 50% du pouvoir d'achat.
C'est un carnage.
Oui, l'euro est condamné. Regardez le contre USD !
- voir graphique sur site -
Oui, le dollar américain survivra et finira au plus haut, inévitablement. Bien plus haut qu'il ne l'est aujourd'hui.
Et oui, en tant que français avec de l'épargne, il faut prendre ses jambes à son cou et quitter le navire avant qu'il coule.
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Au moment où je vous écris, en ayant mis en oeuvre tous ces principes fondamentaux de bon sens que j'ai expliqué ici, je fais ce mois 75.000$ de gains de change qui s'accumule aux 300.000$ déjà accumulés depuis 2009 (et encore, suite à un emploi du temps chargé, j'ai repoussé la modification de la devise de base d'un compte de 50.000€ chez FXCM en USD alors que le chargé de compte m'a relancé à plusieurs reprises techniquement). J'ai fait de nombreuses erreurs dans ma vie qui m'ont couté ma réussite. J'ai du apprendre et corriger chaque année dans de nombreux domaines. Mais il y a un secteur où j'ai cartonné, c'est la compréhension de la macro économie appliquée aux devises.
RépondreSupprimerJ'ai été fasciné dans ma jeunesse il y a 25 ans par Georges Soros quand en 1992, il a fait sauter la Banque d'Angleterre et a ramassé 1 milliards$ de gains.
- voir graphique sur site -
Il a fait cela le premier mois où je suis arrivé sur les marchés financiers. J'avais 19 ans. J'ai trouvé cela dingue. Je ne comprenais rien aux devises. J'avais acheté des livres de cambistes, mais la vérité est que j'étais largué. Les taux d'intérêt me paraissaient hermétiques dans leur fonctionnement.... Le même Georges Soros qui a expliqué en 1997 et 1998 aux politiciens européens leurs futures erreurs avec l'euro.
Le même Soros qui en France est considéré comme l'aboutissement du mal incarné... qui ose démontrer par A + B que les Etats se trompent en s'enrichissant par milliards avec ces erreurs !
C'est assez prétentieux que de parier contre les Etats et la connerie des politiciens et des peuples qui les élisent. On se sent bien seul. J'ai souvent douté à mon petit niveau car les mouvements se font sur 5 à 10 ans avec du bruit à court et moyen terme.
Mais voilà, il s'avère que l'histoire est jonchée de grossières erreurs de la part de la sphère publique. C'est une valeur sûre, permanente en laquelle il faut avoir confiance.
En tant qu'individu, nous avons le choix.
Soit nous exploitons ces erreurs. Soit nous les subissons. De quoi avez vous envie ?
De subir comme les Grecs ?.
De subir comme les Espagnols ?
Je n'ai pas peur d'affirmer que l'euro est une grossière erreur (une de plus). Elle ne pourra jamais survivre le long terme. C'est impossible techniquement.
Je ne vois pas ce qui pourrait faire remonter très fortement l'Euro contre l'USD. Un évènement chaotique est toujours possible, mais sa probabilité à mon avis ne dépasse pas les 1% !
J'affirme en outre que l'Allemagne sait exactement ce qu'elle fait. Ce pays manipule l'Europe socialiste aveugle à son profit depuis 16 ans. Tant mieux pour eux. C'est toujours dans l'histoire le plus malin qui gagne !
Je n'ai qu'un conseil à vous donner.
Si vous êtes épargnant français, expatriez votre argent légalement dans la zone dollar !
Et formez vous aux devises. Car la prochaine décennie va connaître de sérieux ajustements structurels, les déséquilibres ayant atteints des niveaux trop élevés.
La devise est l'outil de conservation de la valeur (exprimée en pouvoir d'achat) que vous possédez sur le long terme. Si vous ne comprenez pas exactement comment cela marche et que vous avez peur de vous faire plumer votre argent, je vous redonne le lien vers ma formation. En utilisant le code promo FIN-DE-L-EURO, vous bénéficiez d'une remise de 20% sur le prix de vente, valable pendant 10 jours.
Charles Dereeper
PS : cet article fait suite à un premier volet sur le gros problème de l'euro ici :
http://www.objectifeco.com/riche-rentier/argent/senrichir/oui-l-euro-va-disparaitre-preparez-vous-en-tant-que-francais.html
http://www.objectifeco.com/riche-rentier/argent/investir/75-000-usd-de-dollars-de-gains-de-change-ce-mois-ci-en-latent-grace-a-la-folie-des-politiciens-une-valeur-sure.html
L'industrie de l'incarcération américaine dopée par Trump
RépondreSupprimerPAR AFP
La victoire de Donald Trump a aussitôt redonné des couleurs à un secteur méconnu aux Etats-Unis: l'industrie privée des prisons et des centres de détention pour migrants.
La victoire de Donald Trump a pris par surprise les milieux économiques mais a aussitôt redonné des couleurs à un secteur méconnu aux Etats-Unis: l'industrie privée des prisons et des centres de détention pour migrants.
Au lendemain de l'élection du magnat de l'immobilier, les actions des deux principales entreprises du secteur, Corecivic (ex-Corrections Corporations of America) et GEO Group, ont vu leurs actions flamber respectivement de 43% et 21% après avoir été moribondes pendant de longs mois.
A la mi-août, l'administration Obama leur avait de fait porté un sérieux coup d'arrêt en annonçant qu'elle cesserait d'avoir recours aux prisons privées, qui constituent le gros de leurs activités.
La candidate démocrate Hillary Clinton promettait de s'engager dans la même voie et affirmait qu'il ne devrait pas y avoir de "motivations financières pour remplir les prisons avec de jeunes Américains", même si les maisons d'arrêt privées accueillent une infime portion (environ 0,5%) des 2,2 millions de personnes incarcérées aux Etats-Unis.
L'élection du 8 novembre a toutefois changé la donne et le sentiment des investisseurs. M. Trump a ainsi conquis la Maison Blanche en promettant une politique répressive fondée sur la "loi et l'ordre", qui devrait faire gonfler les incarcérations, et en s'engageant à expulser 11 millions d'immigrés clandestins.
Or aux Etats-Unis, les centres de détention pour migrants sont, à une écrasante majorité, gérés par ces mêmes entreprises privées, notamment Corecivic et GEO Group, sous la supervision de l'agence fédérale de l'immigration et des douanes (Immigration and Customs Enforcement, ICE).
Résultat: la promesse du candidat Trump d'expulser deux à trois millions de clandestins délinquants dans les premiers jours de son mandat devraient provoquer un surplus d'activité pour le secteur.
"Cela va se traduire par une très forte augmentation du nombre d'immigrants en détention parce qu'il ne sera pas possible d'expulser ces gens sans passer par une procédure judiciaire et donc par une détention", affirme à l'AFP Bethany Carson, de l'ONG de lutte contre l'incarcération de masse GrassRoots leadership.
A l'heure actuelle, quelque 400.000 migrants sont détenus chaque année aux Etats-Unis, selon différentes estimations, avec un coût pour le contribuable et des sources de revenus pour les entreprises: un lit d'adulte dans un centre de rétention revient ainsi à 123 dollars par jour et les unités familiales à 342 dollars, selon des chiffres officiels.
Selon le cabinet d'études IBISWorld, cette industrie de la détention de personnes en attente d'expulsion représente aujourd'hui 21% d'un marché global de l'incarcération privée évalué à 5,3 milliards de dollars aux Etats-Unis.
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Rationalisation des coûts
RépondreSupprimer"Ce chiffre devrait croître dans les cinq prochaines années au moment où les principaux acteurs du secteur (...) étendent les capacités d'accueil des immigrants illégaux", affirmait le rapport d'IBISWorld publié juste avant la victoire de Donald Trump.
Contactés par l'AFP, les deux géants du secteur se gardent de tout triomphalisme et se contentent de défendre leur partenariat avec le secteur public, au nom d'une rationalisation des coûts.
"Nous nous tenons prêts à continuer notre partenariat de longue date avec le gouvernement fédéral pour fournir des services correctionnels, de détention et réinsertion de haute qualité", a répondu par email Pablo Paez, vice-président de GEO Group.
Quelle que soit l'orientation future de l'administration Trump, les entreprises du secteur pourront en tout cas compter sur une sorte de rente de situation qui a de beaux jours devant elle.
Depuis 2009, le Congrès oblige ainsi l'administration à maintenir occupés chaque jour 34.000 lits dans les centres de rétention afin de maintenir les efforts de lutte contre l'immigration clandestine, une mesure qui a largement profité au secteur privé.
Critiquant le manque de supervision des autorités et les conditions de détention des migrants, l'association de défense des droits civiques ACLU appelait récemment les autorités à se "défaire de leur dépendance" au secteur privé.
Pas sûr toutefois que le président Trump suive cette voie. "Je pense qu'on peut faire beaucoup de privatisations et de prisons privées. Ca a l'air de marcher bien mieux", déclarait-il en mars.
http://www.bilan.ch/economie/lindustrie-de-lincarceration-americaine-dopee-trump
La votation sur le nucléaire s'annonce serrée
RépondreSupprimerPAR AWP
La Suisse a déjà décidé il y a cinq ans d'abandonner le nucléaire, mais dimanche, ses électeurs devront se prononcer sur un calendrier accéléré.
Toutes les centrales nucléaires suisses opèrent sous des licences qui leur permettent de continuer à produire tant qu'elles répondent aux critères de sécurité.
La Suisse a déjà décidé il y a cinq ans d'abandonner le nucléaire, mais dimanche, ses électeurs devront se prononcer sur un calendrier accéléré prévoyant la fermeture de 3 de ses 5 réacteurs dès l'an prochain.
Quelques mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, provoquée en mars 2011 par un tsunami meurtrier, les autorités suisses avaient décidé de fermer progressivement les centrales nucléaires, sans toutefois fournir de calendrier précis.
L'idée du gouvernement est de décommissionner les 5 réacteurs qui produisent environ un tiers de l'électricité en Suisse, au fur et à mesure qu'ils approchent de leur fin de vie, et de ne pas les remplacer.
Mais toutes les centrales nucléaires suisses opèrent sous des licences qui leur permettent de continuer à produire tant qu'elles répondent aux critères de sécurité.
C'est pourquoi les Verts ont lancé il y a 5 ans une initiative pour demander au peuple de se prononcer sur la limitation à 45 ans de la durée de vie d'un réacteur.
C'est sur cette proposition que les électeurs devront se prononcer dimanche lors d'une "votation" au niveau fédéral, comme le prévoit le système de démocratie directe en vigueur dans le pays.
Sans une date limite, "il faudra attendre d'avoir une panne ou un incident avant de pouvoir fermer les centrales nucléaires", a expliqué à l'AFP dans un courriel Mathias Schlegel, porte-parole de l'initiative des Verts.
"En fixant à 45 ans la durée maximale de fonctionnement des réacteurs suisses, on évite de les exploiter au delà du raisonnable", a-t-il souligné.
Si le oui l'emporte, la centrale de Beznau, en service depuis 47 ans dans le canton d'Aargau (nord), près de la frontière allemande, devrait fermer ses portes en 2017. Ses deux réacteurs sont actuellement en réparation.
Il s'agit de la plus vieille centrale nucléaire au monde, depuis la fermeture du réacteur d'Oldsbury en Grande-Bretagne en 2012.
La centrale de Muhlberg, lancée en 1972 dans le canton de Berne, devrait aussi interrompre ses opérations l'an prochain si les Verts gagnent leur pari. Les centrales de Gosgen à Soleure et Leibstadt à Aargau devront elles fermer leurs portes en 2024 et 2029.
Menace sur la sécurité énergétique ?
Alors que le gouvernement suisse soutient le décommissionnement graduel de ses installations nucléaires, il est catégoriquement opposé à l'initiative qui déboucherait, selon lui, sur des fermetures prématurées.
"Il serait en effet impossible de compenser à temps l’abandon de l’électricité nucléaire au moyen d’une électricité issue d’énergies renouvelables et produite en Suisse", a-t-il averti dans un document officiel.
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"Nous serions donc contraints d’importer de grandes quantités d’électricité au cours des prochaines années, ce qui non seulement affaiblirait la sécurité de notre approvisionnement, mais constituerait en outre un non-sens écologique, puisque l’électricité produite à l’étranger provient souvent de centrales à charbon", a-t-il souligné.
RépondreSupprimerLe parlement suisse est également opposé à l'initiative, tout comme les partis de droite, alors que les Verts ont reçu le soutien des partis de gauche.
Les électeurs, eux, oscillent entre le oui et le non.
Selon le dernier sondage effectué par l'institut gfs.bern la semaine dernière, 48% des personnes interrogées se prononcent en faveur de l'initiative, contre 57% le mois dernier.
Les opposants représentent eux 46%, en hausse de 10 points.
Les défenseurs du projet soulignent qu'avec trois réacteurs à l'arrêt pour réparation -- les deux de Beznau et celui de Leibstadt -- jusqu'au début de l'an prochain, les Suisses vont devoir passer l'hiver avec des centrales nucléaires à 50% de leur capacité.
Et ils affirment que l'expansion rapide des énergies renouvelables en Suisse et en Europe pourrait rapidement compenser la perte de production d'origine nucléaire.
La Suisse produit environ 33% de son électricité à partir du nucléaire, près de 60% grâce aux centrales hydrauliques et un peu plus de 4% avec des sources renouvelables, comme le solaire et l'éolien, selon des statistiques officielles.
Les opposants répliquent qu'une sortie prématurée du nucléaire mettrait en danger la sécurité énergétique de la Suisse.
Selon la télévision publique RTS, quelque 40.000 projets d'énergie verte sont actuellement en attente d'autorisation, avec un potentiel capable de doubler, voire de tripler la production actuelle d'énergie renouvelable.
http://www.bilan.ch/economie/suisses-votent-dimanche-une-sortie-acceleree-nucleaire
(...) Quelques mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, provoquée en mars 2011 par un tsunami meurtrier (...)
SupprimerPrimo, en ce '11 Mars 2011', Fukushima a été touchée par un tremblement de terre (M9) suivi d'un raz-de-marée. TOUTES les centrales électrique du monde sont construites pour résister à de tels chocs. Or, l'origine réelle de la catastrophe ne se situe ni dans la secousse ni dans l'inondation ! mais seulement dans la défaillance dans l'approvisionnement en eau des réacteurs !
Ce qui s'ensuivit est une hausse des températures intérieures aux réacteurs (passant de 300 °C à 3000 °C !!) qui a fait fondre les tubes verticaux (crayons de 1 cm x 4 m env.) qui renferment des pastilles d'Uranium. Addition du zirconium (tubes) et du carburant (Uranium) = corium qui a chauffé, brûlé, fondu le cuvier et provoqué la fuite sous terre de cette 'confiture brûlante' + explosion des réacteurs (déchapeautage) dû à la présence d'hydrogène surchauffé.
Donc, l'anomalie vient seulement des tuyaux (fer & PVC) qui serpentaient au sol (entre l'océan et les réacteurs) qui n'étaient même pas montés sur vérins pour en atténuer l'effet sismique !!
«Tous dans le même panier» : une commune hongroise interdit burqas, mosquées ... et propagande gay
RépondreSupprimer25 nov. 2016, 23:35
Le maire d'extrême droite d'une commune du sud de la Hongrie s'est mis en tête de défendre son pays contre tout ce qui ne reflète pas ses valeurs. Ainsi, tout ce qui fait allusion à l'Islam, mais également à l'homosexualité sera interdit.
Dans un message posté sur Facebook, Laszlo Toroczkai, maire d'Asotthalom, un village situé près de la frontière serbe, a souligné les propositions adoptées par son conseil après une séance tenue le 23 novembre.
Tous les membres du conseil ont voté pour le nouveau règlement, deux membres seulement s'étant abstenus.
«Au lieu de passer son temps à chercher des boucs émissaires, je propose une solution immédiate, à savoir une défense réelle contre la réinstallation massive et forcée de migrants dictée par Bruxelles», a écrit le maire dans son post.
«Aujourd'hui, le conseil du village d'Asotthalom a adopté ma proposition : un ensemble d'actions visant à défendre notre communauté et nos traditions contre tout plan de réinstallation de réfugiés étrangers. Tout ce qu'il faut faire, c'est que les autres municipalités hongroises adoptent notre plan d'action préventive et que tous ensemble nous défendions notre patrie».
Les mesures mises en place par Laszlo Toroczkai incluent l'interdiction de la construction de mosquées et de tout autre lieu de culte qui «affaiblit l'Église catholique», l'interdiction de l'appel traditionnel à la prière du muezzin et l'interdiction de se couvrir le corps, la tête et le visage avec le hijab, le niqab, la burqa, ainsi que le burkini.
Protéger la Hongrie des deux instrus païens : l'invasion migratoire venue du sud et le libéralisme extrême venant de l'ouest
De plus, l'ordonnance interdit toute forme de «propagande publique» mettant en avant l'union de deux personnes de même sexe. Cette interdiction inclut «toute activité publique, performances, démonstrations, panneaux d'affichage, dépliants ou annonces audio».
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Selon le maire, ces mesures sont censées protéger la Hongrie des «deux intrus païens», à savoir, les migrants venant du sud et le «libéralisme extrême» venant de l'ouest.
RépondreSupprimerLaszlo Toroczkai appartient au parti populiste Jobbik, qui se revendique comme étant un protecteur des «valeurs et des intérêts hongrois». Le parti a souvent été accusé de racisme d'antisémitisme et d'homophobie.
«Je veux être un exemple pour d'autres autorités locales pionnières sur la façon de se protéger de l'invasion extérieure ou de toute autre intention subversive», a-t-il déclaré à la réunion du conseil, cité par le média delmagyar.hu.
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Capture d'écran de la vidéo de HVIM1920 sur YouTube Un maire hongrois se met en scène dans une vidéo pour effrayer les réfugiés
Le maire d'Asotthalom est également le leader du «Mouvement des Jeunes des Soixante-Quatre Pays», un groupe nationaliste qui cherche à récupérer des terres qui auraient historiquement appartenu à la Hongrie dans le passé. Il est également connu pour sa rhétorique anti-réfugiés. En septembre 2015, il avait tourné une vidéo dans laquelle il était entouré de gros bras menaçants et montrant des hommes en treillis poursuivre des migrants illégaux à moto, en hélicoptère et même à cheval.
La Hongrie est l'un des pays européens les plus hostiles à la vague migratoire venue d'Afrique et du Moyen-Orient, ainsi qu'aux demandeurs d'asile. Lors d'un référendum tenu en octobre et proposé par le président Viktor Orban, 98,3% des électeurs hongrois ont rejeté la politique de quotas obligatoires d'accueil de demandeurs d'asile mis en place par l'Union européenne.
Cependant, le référendum n'a pas réussi à atteindre le taux de participation requis de 50%, en partie à cause d'un boycott de l'opposition.
Orban lui-même a fait un certain nombre de remarques sur le sujet, suggérant notamment que tous les réfugiés arrivés illégalement en Hongrie soient déportés dans des camps sur une île ou au large des côtes de l'Afrique.
https://francais.rt.com/international/29609-hongrie-maire-interdit-islam-et-homosexualité
Asotthalom élue Capitale du monde !
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