Elections US : les Américains craignent davantage l'interférence des médias que les hackers russes
4 nov. 2016, 18:46
Alors que Wikileaks révèle quotidiennement la proximité entre les médias et le monde politique aux Etats-Unis, USA Today a publié le 4 novembre un sondage mettant en évidence la méfiance des électeurs américains à l'égard de leurs médias.
46% – voilà la proportion d'Américains qui voient les médias comme étant «la principale menace qui pourrait tenter de changer le résultat des élections» selon une étude de la Suffolk University en partenariat avec USA Today. L'establishment politique est en seconde position avec 21% alors que 13% des personnes interrogées ne se prononcent pas sur cette question. L'interférence par un acteur étranger, y compris des «hackers russes», n'est qu'en quatrième place avec 10%.
Réalisé sur un échantillon de 1 000 personnes entre le 20 et le 24 octobre – soit au même moment où Wikileaks révélait que Donna Brazile, commentatrice sur CNN, avait fourni les questions du débat à l'avance à Hillary Clinton – le sondage montre également que 39% des personnes interrogées pensent que les médias coordonnent leur couverture médiatique avec l'aide des partis politique alors que 48% estiment qu'ils le font en toute indépendance.
Lire aussi Les liens troubles entre les médias et l'équipe de campagne d'Hillary Clinton épinglés
Une enquête de Gallup datant de septembre indiquait déjà que la confiance dans les médias outre-atlantique est à des niveaux historiquement bas : 32% seulement des adultes américains déclarent avoir une «grande confiance» ou «confiance» en eux, une chute de huit points par rapport à l'année dernière.
Le public semble plus inquiet du rôle et de l'influence de la presse dans cette élection que de celui d'hypothétiques hackers russes. La position de l'équipe de campagne d'Hillary Clinton jusqu'à présent était inverse : «Je noterai, si tant est que nous ayons besoin de plus de preuves, que c'est un effort dirigé par les Russes, qu'à plus d'une occasion Russia Today a posté des emails venant de WikiLeaks avant WikiLeaks», a déclaré Jennifer Palmieri, la directrice de la communication d'Hillary Clinton, ajoutant : «C'est très clair qu'ils les aident.»
Pourtant, à ce jour, aucune preuve n'a encore été avancée par qui que ce soit pour étayer ces accusations, Julian Assange les ayant par ailleurs formellement démenties.
A lire aussi : Entre caricatures et simplifications : la désinformation des médias occidentaux
Guet-apens des policiers : l’augmentation des effectifs ne règlera pas le problème
4 nov. 2016
Une nouvelle attaque contre des CRS s'est produite le 31 octobre dans l'Essonne. Tombés dans un guet-apens tendu par une vingtaine d'assaillants, les forces de l’ordre ont été visées par des jets de projectiles. RT France se penche sur le phénomène.
«Cette technique des délinquants n’est plus une nouveauté, cela s’est déjà passé au cours de plusieurs événements», explique le secrétaire général du syndicat Alternative Police nationale, Denis Jacob. Pour lui il s’agit d’une augmentation réelle d’attaques contre les forces de l’ordre : il y a la volonté délibérée de la part des délinquants de s’en prendre à la sécurité, à la vie des policiers.
Pour le commissaire divisionnaire honoraire de la police nationale, délégué national à la sécurité de Debout la France, Eric Stemmelen, le phénomène des guet-apens est surtout lié aux bandes des banlieues qui créent un incident pour attirer les pompiers ou les policiers pour ensuite les attaquer. Il explique la recrudescence de ces attaques par la sentiment d’impunité chez les délinquants : «Les jeunes des banlieues sont en réaction avec tout ce qui représente les autorités et l’Etat», souligne Eric Stemmelen.
Lire aussi Un policier français participe dans une descente policière à Boussy-Saint-Antoine, près de Paris. Agression des policiers : les assaillants ont un sentiment d’impunité
On ne répond pas à la violence par un surarmement et une surprotection des policiers
Les délinquants savent pertinemment que les policiers ne riposteront pas, parce que les textes relatifs à la légitime défense ne permettent pas aux fonctionnaires de police de faire usage de leurs armes, déplore Denis Jacob : «Les policiers préfèrent s’abstenir plutôt qu’utiliser leurs armes, et ensuite être placés en garde à vue et qu’on les considère non plus comme des victimes mais comme des auteurs», regrette-t-il.
Les annonces qui ont été faites par le ministre de l’Intérieur n’apportent que partiellement une réponse, estime Denis Jacob : «On ne répond pas à la violence par un surarmement et une surprotection des policiers. Le problème de fait, c’est la problématique des zones de non-droit, de la désertion des services publics dans des zones difficiles», martèle-t-il. Augmenter le nombre d’effectifs n’apportera pas non plus la solution au problème : «En 2008, on avait 500 000 agents, et le problème n’était pas réglé. On a eu des violences urbaines en 2005 et en 2007».
Lire aussi La presse étrangère analyse la mobilisation inédite des policiers français contre les violences dont ils font l'objet «Chaos» , «révolte» , la manifestation des policiers français vue de l’étranger
«Ce n’est pas l’augmentation des effectifs des forces de l’ordre qui va résoudre le problème», ajoute également Eric Stemmelen. Il faudrait selon lui surtout augmenter le personnel administratif et remettre les policiers et gendarmes sur la voie publique car il y a des milliers de policiers employés à d’autres fonctions que celle de la sécurité des citoyens sur la loi publique.
Ce qui est également important c’est la réponse judiciaire : «Il faut que les peines soient appliquées», souligne Eric Stemmelen qui déplore la non-exécution des peines de prison faute de surpopulation carcérale.
«C’est un simple fait : la justice est laxiste», déplore Denis Jacob. Et pas forcément du côté des policiers, qui ont parfois peur d’intervenir parce qu’ensuite il y a la question de la culpabilité, le placement en garde à vue, la mise en examen éventuelle et des répercussions morales, déjà sur les fonctionnaires mais aussi sur leur vie de famille.
«C’est pourquoi il y a des policiers qui protestent aujourd’hui dans la rue», conclut Denis Jacob.
Lire aussi : Le directeur sportif de l'OM retrouve sa voiture... entre les mains d'un dealer
Cahuzac, Montebourg, Sarkozy : les très mystérieuses notes de l'ex-patron des renseignements
4 nov. 2016, 18:09
Plusieurs notes intrigantes ont été retrouvées dans un coffre-fort de Bernard Squarcini. L'une d'elles affirme notamment que François Hollande connaissait l'existence du compte en Suisse de Jérôme Cahuzac... et évoque un financement occulte du PS.
Bernard Squarcini, ancien chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) n'a décidément pas fini d'agiter la politique française, alors qu'il fait l'objet d'une mise en examen : les enquêteurs ayant saisi les cartons de l'ancien chef des renseignements en avril dernier ont découvert des notes «blanches» (secrètes et officieuses) pour le moins étonnantes, dont la signification et le lien entre elles reste incertains.
Lire aussi Trafic d'influence : l'ex-patron du renseignement Bernard Squarcini mis en examen
La plus troublante des notes retrouvées concerne l'affaire Cahuzac. Elle évoque un «financement de campagne du PS et/ou de DSK» et affirme que François Hollande était parfaitement au courant de l'existence du compte en Suisse de son ministre du budget, bien avant les aveux de celui-ci et les accusations qu'il avait portées contre Michel Rocard, l'ancien Premier ministre dont il disait avoir voulu financer la campagne. Sont également mentionnées huit autres «personnalités de haut rang détenant des comptes en Suisse, et plus spécifiquement à la banque Reyl».
Dans ce qui ressemble à une accumulation de pièces à charge contre différentes personnalités politiques, on retrouve ainsi une note confidentielle évoquant une liste de comptes en Suisse ouverts par des hommes politiques de haut rang, dont Arnaud Montebourg, alors candidat à la primaire socialiste, aurait été en possession. Sur une carte de visite que Bernard Squarcini a épinglée à cette note, on peut lire un petit mot griffonné par Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, en 2011 : «Cher Bernard, avez-vous quelque chose à ce propos ?» On ignore cependant ce qu'Arnaud Montebourg comptait faire de cette liste et la raison pour laquelle Claude Guéant s'y intéressait.
Autre trouvaille étrange : des papiers concernant la sécurisation de l'appartement de Ségolène Royal, après un cambriolage dont elle a été victime en 2008. Celle-ci avait demandé aux renseignements une intervention à ce sujet... dont Bernard Squarcini a visiblement tenu à conserver le détail par écrit.
Une autre note rapporte que Dominique de Villepin, alors Premier ministre, aurait adressé un rappel à l'ordre à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, au sujet d'écoutes téléphoniques abusives. Matignon aurait également prévenu les opérateurs téléphoniques que, sans aval du Premier ministre, ils ne devaient pas obtempérer aux demandes de mise sur écoute du ministère de l'Intérieur.
Interrogé sur la provenance et la crédibilité de ces documents, Bernard Squarcini, ancien chef de la DCRI a affirmé qu'elles provenaient... de rumeurs échangées par des journalistes dans un restaurant du 8e arrondissement. Il a ajouté en avoir découvert le contenu «lors de la perquisition».
«Hélas pour elle Julie n’est pas migrante» : la nouvelle affiche du FN qui fait polémique sur le net
4 nov. 2016, 17:23
"Hélas pour elle, Julie n'est pas migrante" : la nouvelle affiche du FN a fait beaucoup parler d'elle sur Twitter
Le groupe «Les Jeunes avec Marine» a publié une nouvelle affiche controversée qui met en scène une jeune étudiante française rencontrant des difficultés à se loger, afin de dénoncer l’accueil de 80 migrants sur un campus universitaire à Lille.
«Julie attend un logement en résidence étudiante depuis deux ans. Hélas pour elle, Julie n’est pas migrante», peut-on lire sur la dernière affiche choc des jeunes militants du Front national, qui met en scène une jeune fille blanche, de dos.
En bas de l’image, on peut lire dans un encadré : «A Lille, 80 migrants ont été accueillis sur le campus universitaire et logés en centre d’accueil.»
Les membres du FN partagent…
L'affiche a été relayée sur la toile par de nombreux cadres du Front national, dont sa présidente Marine Le Pen, qui l'a publiée sur Facebook.
Sur Twitter également, l'infographie a rencontré son petit succès parmi les membres et les militants du FN. Le député de Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen l'a relayée, de même que David Rachline, maire frontiste de Fréjus.
«Nos étudiants d'abord !», a-t-on pu lire parmi les commentaires de sympathisants du parti présidé par Marine Le Pen, ou encore : «3,8 millions de mal-logés en France qui ne sont pas la priorité du gouvernement socialiste.»
Le 18 octobre, alors que le démantèlement imminent de la «Jungle» de Calais avait été annoncé, le ministère français de l’Intérieur avait fait savoir que 80 migrants du camp de réfugiés avaient été relogés dans un centre d’accueil sur le campus de l’Université Lille 3, à Villeneuve-d’Ascq. Ceux-ci pourront avoir accès à «un parcours-type universitaire, qui débutera par un apprentissage intensif de la langue française», avait indiqué Bernard Cazeneuve.
Lire aussi : 80 migrants ont quitté la «Jungle» de Calais pour rejoindre l'université
Démantèlement de la «Jungle» de Calais : plus de 7 000 migrants pris en charge selon Cazeneuve
4 nov. 2016, 16:08 - Avec AFP
Des migrants jouent à des jeux vidéos dans un CAO à Nantes Un peu plus de 7 000 migrants ont été pris en charge par les pouvoirs publics lors du démantèlement de la «Jungle» de Calais, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, tirant un bilan définitif de l'opération.
Dans le détail, 5 132 adultes ont été envoyés dans des centres d'accueil et d'orientation (CAO) en régions et 1 932 mineurs ont été pris en charge à l'issue de l'opération menée fin octobre sur le campement de la «Jungle» de Calais, a indiqué le ministre de l'Intérieur lors d'un colloque organisé par l'association à but humanitaire France terre d'asile, à Paris.
Lire aussi : Avec l'évacuation des mineurs du camp, la «Jungle» de Calais touche vraiment à sa fin
Le camp de migrants de Calais a été évacué par les autorités dans la semaine du 21 novembre, avant d'être complètement rasé. Néanmoins, si des milliers de migrants ont été placés dans des centres, la situation s'était fortement aggravée à Paris où plus de 3 800 personnes avaient établi un camp de fortune aux alentours du métro Stalingrad. Le 4 novembre, ce camp a lui aussi été démantelé.
Lire aussi : Les autorités évacuent le campement de Stalingrad à Paris (VIDEO)
Elections US : les Américains craignent davantage l'interférence des médias que les hackers russes
RépondreSupprimer4 nov. 2016, 18:46
Alors que Wikileaks révèle quotidiennement la proximité entre les médias et le monde politique aux Etats-Unis, USA Today a publié le 4 novembre un sondage mettant en évidence la méfiance des électeurs américains à l'égard de leurs médias.
46% – voilà la proportion d'Américains qui voient les médias comme étant «la principale menace qui pourrait tenter de changer le résultat des élections» selon une étude de la Suffolk University en partenariat avec USA Today. L'establishment politique est en seconde position avec 21% alors que 13% des personnes interrogées ne se prononcent pas sur cette question. L'interférence par un acteur étranger, y compris des «hackers russes», n'est qu'en quatrième place avec 10%.
Réalisé sur un échantillon de 1 000 personnes entre le 20 et le 24 octobre – soit au même moment où Wikileaks révélait que Donna Brazile, commentatrice sur CNN, avait fourni les questions du débat à l'avance à Hillary Clinton – le sondage montre également que 39% des personnes interrogées pensent que les médias coordonnent leur couverture médiatique avec l'aide des partis politique alors que 48% estiment qu'ils le font en toute indépendance.
Lire aussi
Les liens troubles entre les médias et l'équipe de campagne d'Hillary Clinton épinglés
Une enquête de Gallup datant de septembre indiquait déjà que la confiance dans les médias outre-atlantique est à des niveaux historiquement bas : 32% seulement des adultes américains déclarent avoir une «grande confiance» ou «confiance» en eux, une chute de huit points par rapport à l'année dernière.
Le public semble plus inquiet du rôle et de l'influence de la presse dans cette élection que de celui d'hypothétiques hackers russes. La position de l'équipe de campagne d'Hillary Clinton jusqu'à présent était inverse : «Je noterai, si tant est que nous ayons besoin de plus de preuves, que c'est un effort dirigé par les Russes, qu'à plus d'une occasion Russia Today a posté des emails venant de WikiLeaks avant WikiLeaks», a déclaré Jennifer Palmieri, la directrice de la communication d'Hillary Clinton, ajoutant : «C'est très clair qu'ils les aident.»
Pourtant, à ce jour, aucune preuve n'a encore été avancée par qui que ce soit pour étayer ces accusations, Julian Assange les ayant par ailleurs formellement démenties.
A lire aussi : Entre caricatures et simplifications : la désinformation des médias occidentaux
https://francais.rt.com/international/28475-americains-craignent-davantage-medias-que-hackeurs-russes
Guet-apens des policiers : l’augmentation des effectifs ne règlera pas le problème
RépondreSupprimer4 nov. 2016
Une nouvelle attaque contre des CRS s'est produite le 31 octobre dans l'Essonne. Tombés dans un guet-apens tendu par une vingtaine d'assaillants, les forces de l’ordre ont été visées par des jets de projectiles. RT France se penche sur le phénomène.
«Cette technique des délinquants n’est plus une nouveauté, cela s’est déjà passé au cours de plusieurs événements», explique le secrétaire général du syndicat Alternative Police nationale, Denis Jacob. Pour lui il s’agit d’une augmentation réelle d’attaques contre les forces de l’ordre : il y a la volonté délibérée de la part des délinquants de s’en prendre à la sécurité, à la vie des policiers.
Pour le commissaire divisionnaire honoraire de la police nationale, délégué national à la sécurité de Debout la France, Eric Stemmelen, le phénomène des guet-apens est surtout lié aux bandes des banlieues qui créent un incident pour attirer les pompiers ou les policiers pour ensuite les attaquer. Il explique la recrudescence de ces attaques par la sentiment d’impunité chez les délinquants : «Les jeunes des banlieues sont en réaction avec tout ce qui représente les autorités et l’Etat», souligne Eric Stemmelen.
Lire aussi
Un policier français participe dans une descente policière à Boussy-Saint-Antoine, près de Paris. Agression des policiers : les assaillants ont un sentiment d’impunité
On ne répond pas à la violence par un surarmement et une surprotection des policiers
Les délinquants savent pertinemment que les policiers ne riposteront pas, parce que les textes relatifs à la légitime défense ne permettent pas aux fonctionnaires de police de faire usage de leurs armes, déplore Denis Jacob : «Les policiers préfèrent s’abstenir plutôt qu’utiliser leurs armes, et ensuite être placés en garde à vue et qu’on les considère non plus comme des victimes mais comme des auteurs», regrette-t-il.
Les annonces qui ont été faites par le ministre de l’Intérieur n’apportent que partiellement une réponse, estime Denis Jacob : «On ne répond pas à la violence par un surarmement et une surprotection des policiers. Le problème de fait, c’est la problématique des zones de non-droit, de la désertion des services publics dans des zones difficiles», martèle-t-il. Augmenter le nombre d’effectifs n’apportera pas non plus la solution au problème : «En 2008, on avait 500 000 agents, et le problème n’était pas réglé. On a eu des violences urbaines en 2005 et en 2007».
Lire aussi
La presse étrangère analyse la mobilisation inédite des policiers français contre les violences dont ils font l'objet «Chaos» , «révolte» , la manifestation des policiers français vue de l’étranger
C’est un simple fait : la justice est laxiste
(suite en dessous:)
«Ce n’est pas l’augmentation des effectifs des forces de l’ordre qui va résoudre le problème», ajoute également Eric Stemmelen. Il faudrait selon lui surtout augmenter le personnel administratif et remettre les policiers et gendarmes sur la voie publique car il y a des milliers de policiers employés à d’autres fonctions que celle de la sécurité des citoyens sur la loi publique.
RépondreSupprimerCe qui est également important c’est la réponse judiciaire : «Il faut que les peines soient appliquées», souligne Eric Stemmelen qui déplore la non-exécution des peines de prison faute de surpopulation carcérale.
«C’est un simple fait : la justice est laxiste», déplore Denis Jacob. Et pas forcément du côté des policiers, qui ont parfois peur d’intervenir parce qu’ensuite il y a la question de la culpabilité, le placement en garde à vue, la mise en examen éventuelle et des répercussions morales, déjà sur les fonctionnaires mais aussi sur leur vie de famille.
«C’est pourquoi il y a des policiers qui protestent aujourd’hui dans la rue», conclut Denis Jacob.
Lire aussi : Le directeur sportif de l'OM retrouve sa voiture... entre les mains d'un dealer
https://francais.rt.com/opinions/28474-guet-apens-policiers-augmentation-effectifs
Cahuzac, Montebourg, Sarkozy : les très mystérieuses notes de l'ex-patron des renseignements
RépondreSupprimer4 nov. 2016, 18:09
Plusieurs notes intrigantes ont été retrouvées dans un coffre-fort de Bernard Squarcini. L'une d'elles affirme notamment que François Hollande connaissait l'existence du compte en Suisse de Jérôme Cahuzac... et évoque un financement occulte du PS.
Bernard Squarcini, ancien chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) n'a décidément pas fini d'agiter la politique française, alors qu'il fait l'objet d'une mise en examen : les enquêteurs ayant saisi les cartons de l'ancien chef des renseignements en avril dernier ont découvert des notes «blanches» (secrètes et officieuses) pour le moins étonnantes, dont la signification et le lien entre elles reste incertains.
Lire aussi
Trafic d'influence : l'ex-patron du renseignement Bernard Squarcini mis en examen
La plus troublante des notes retrouvées concerne l'affaire Cahuzac. Elle évoque un «financement de campagne du PS et/ou de DSK» et affirme que François Hollande était parfaitement au courant de l'existence du compte en Suisse de son ministre du budget, bien avant les aveux de celui-ci et les accusations qu'il avait portées contre Michel Rocard, l'ancien Premier ministre dont il disait avoir voulu financer la campagne. Sont également mentionnées huit autres «personnalités de haut rang détenant des comptes en Suisse, et plus spécifiquement à la banque Reyl».
Dans ce qui ressemble à une accumulation de pièces à charge contre différentes personnalités politiques, on retrouve ainsi une note confidentielle évoquant une liste de comptes en Suisse ouverts par des hommes politiques de haut rang, dont Arnaud Montebourg, alors candidat à la primaire socialiste, aurait été en possession. Sur une carte de visite que Bernard Squarcini a épinglée à cette note, on peut lire un petit mot griffonné par Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, en 2011 : «Cher Bernard, avez-vous quelque chose à ce propos ?» On ignore cependant ce qu'Arnaud Montebourg comptait faire de cette liste et la raison pour laquelle Claude Guéant s'y intéressait.
Autre trouvaille étrange : des papiers concernant la sécurisation de l'appartement de Ségolène Royal, après un cambriolage dont elle a été victime en 2008. Celle-ci avait demandé aux renseignements une intervention à ce sujet... dont Bernard Squarcini a visiblement tenu à conserver le détail par écrit.
Une autre note rapporte que Dominique de Villepin, alors Premier ministre, aurait adressé un rappel à l'ordre à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, au sujet d'écoutes téléphoniques abusives. Matignon aurait également prévenu les opérateurs téléphoniques que, sans aval du Premier ministre, ils ne devaient pas obtempérer aux demandes de mise sur écoute du ministère de l'Intérieur.
Interrogé sur la provenance et la crédibilité de ces documents, Bernard Squarcini, ancien chef de la DCRI a affirmé qu'elles provenaient... de rumeurs échangées par des journalistes dans un restaurant du 8e arrondissement. Il a ajouté en avoir découvert le contenu «lors de la perquisition».
https://francais.rt.com/france/28472-cahuzac-montebourg-sarkozy-tres-mysterieuses-notes-squarcini
«Hélas pour elle Julie n’est pas migrante» : la nouvelle affiche du FN qui fait polémique sur le net
RépondreSupprimer4 nov. 2016, 17:23
"Hélas pour elle, Julie n'est pas migrante" : la nouvelle affiche du FN a fait beaucoup parler d'elle sur Twitter
Le groupe «Les Jeunes avec Marine» a publié une nouvelle affiche controversée qui met en scène une jeune étudiante française rencontrant des difficultés à se loger, afin de dénoncer l’accueil de 80 migrants sur un campus universitaire à Lille.
«Julie attend un logement en résidence étudiante depuis deux ans. Hélas pour elle, Julie n’est pas migrante», peut-on lire sur la dernière affiche choc des jeunes militants du Front national, qui met en scène une jeune fille blanche, de dos.
En bas de l’image, on peut lire dans un encadré : «A Lille, 80 migrants ont été accueillis sur le campus universitaire et logés en centre d’accueil.»
Les membres du FN partagent…
L'affiche a été relayée sur la toile par de nombreux cadres du Front national, dont sa présidente Marine Le Pen, qui l'a publiée sur Facebook.
Sur Twitter également, l'infographie a rencontré son petit succès parmi les membres et les militants du FN. Le député de Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen l'a relayée, de même que David Rachline, maire frontiste de Fréjus.
«Nos étudiants d'abord !», a-t-on pu lire parmi les commentaires de sympathisants du parti présidé par Marine Le Pen, ou encore : «3,8 millions de mal-logés en France qui ne sont pas la priorité du gouvernement socialiste.»
Le 18 octobre, alors que le démantèlement imminent de la «Jungle» de Calais avait été annoncé, le ministère français de l’Intérieur avait fait savoir que 80 migrants du camp de réfugiés avaient été relogés dans un centre d’accueil sur le campus de l’Université Lille 3, à Villeneuve-d’Ascq. Ceux-ci pourront avoir accès à «un parcours-type universitaire, qui débutera par un apprentissage intensif de la langue française», avait indiqué Bernard Cazeneuve.
Lire aussi : 80 migrants ont quitté la «Jungle» de Calais pour rejoindre l'université
https://francais.rt.com/france/28471-julie-pas-migrante-affiche-front-national-polemique
Démantèlement de la «Jungle» de Calais : plus de 7 000 migrants pris en charge selon Cazeneuve
RépondreSupprimer4 nov. 2016, 16:08 - Avec AFP
Des migrants jouent à des jeux vidéos dans un CAO à Nantes
Un peu plus de 7 000 migrants ont été pris en charge par les pouvoirs publics lors du démantèlement de la «Jungle» de Calais, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, tirant un bilan définitif de l'opération.
Dans le détail, 5 132 adultes ont été envoyés dans des centres d'accueil et d'orientation (CAO) en régions et 1 932 mineurs ont été pris en charge à l'issue de l'opération menée fin octobre sur le campement de la «Jungle» de Calais, a indiqué le ministre de l'Intérieur lors d'un colloque organisé par l'association à but humanitaire France terre d'asile, à Paris.
Lire aussi : Avec l'évacuation des mineurs du camp, la «Jungle» de Calais touche vraiment à sa fin
Le camp de migrants de Calais a été évacué par les autorités dans la semaine du 21 novembre, avant d'être complètement rasé. Néanmoins, si des milliers de migrants ont été placés dans des centres, la situation s'était fortement aggravée à Paris où plus de 3 800 personnes avaient établi un camp de fortune aux alentours du métro Stalingrad. Le 4 novembre, ce camp a lui aussi été démantelé.
Lire aussi : Les autorités évacuent le campement de Stalingrad à Paris (VIDEO)
https://francais.rt.com/france/28469-calais-migrants-cazeneuve
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