Destitution de François Hollande : «Il se trompe sur tous les sujets qu’il aborde»
14 nov. 2016
La politique du gouvernement français à l'extérieur comme à l'intérieur est vivement critiquée par le peuple français qui ne manquera pas de l'exprimer lors des prochaines élections, estime le député du Rhône Michel Terrot.
Michel Terrot est député de la 12e circonscription du Rhône (Les Républicains), secrétaire de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
RT France : François Hollande a annoncé la création de la grande coalition avec la Russie, mais aujourd’hui un an après les attentats, la coalition n’est toujours pas créée et il y a beaucoup de divergences entre la Russie et la France pour ce qui est la lutte contre le terrorisme. Comment expliquez-vous ce revirement de la politique française ?
Michel Terrot (M. T.) : Je fais partie de ceux qui déplorent l’action internationale de la France, notamment dans la direction de la Russie. On a vraiment le sentiment que la guerre froide n’ait pas cessé. Et je suis de ceux qui pensent qu’il faut à tout prix retrouver une diplomatie qui permette de dialoguer avec la Russie beaucoup plus qu’aujourd’hui, parce que la Russie a un rôle éminent à jouer dans de nombreuses questions internationales, notamment sur le conflit au Moyen-Orient. La France doit avoir des relations apaisées avec la Russie, ce qui n’est pas le cas actuellement. Le régime des sanctions est d’une imbécillité absolue, la France s’est tirée une balle dans le pied, c’est elle qui s’est surtout pénalisée, on ne sait plus aujourd’hui comment en sortir, alors que tout le monde sait bien qu’on ne reviendra pas sur l’affaire de Crimée au statu quo ante, pour la simple et évidente raison que la Crimée est russe. Je pense qu’il faut revenir sur une meilleure compréhension avec la Russie. Ce sujet devrait alimenter nos débats politiques en France, y compris à l’occasion des primaires.
La France est dans une démarche d’alignement sur une certaine forme de volonté américaine qui s’est trouvée démentie par les résultats des élections américaines elles-mêmes
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RT France : A l’annonce de la victoire de Donald Trump à la présidence américaine, l’Elysée n’a préparé qu’un seul communiqué félicitant Hillary Clinton. Est-ce un manque de vision ?
M. T. : Je trouve cela ridicule. L’Elysée et le Quai d’Orsay étaient absolument convaincus que la victoire d’Hillary Clinton était assurée, ce qui s’est évidemment révélé complètement faux. La France est dans une démarche d’alignement sur une certaine forme de volonté américaine qui s’est trouvée démentie par les résultats des élections américaines elles-mêmes. Aujourd’hui on essaie de se rattraper aux branches. Le président de la République a quand même pris contact avec le président élu pour le féliciter. Il vaut mieux cela que rien du tout. Cela aurait été mieux qu’il ait une attitude un peu plus compréhensible et qu'il ait compris que l’élection américaine est d’abord et avant tout l’affaire des Américains. Les Américains ont tranché, j’espère que ce président va continuer à faire changer la vision qu’a l’Occident de la Russie. Je considère qu’il pourra modifier notre point de vue. Une fois de plus, la France n’est pas sortie grandie de cette épisode.
RT France : Avant l’élection de Donald Trump François Hollande et Manuel Valls se sont clairement positionnés en faveur d’Hillary Clinton…
M. T. : C’est vrai que les Français ont entendu à plusieurs reprises le président annoncer comme une vérité et évidence que la victoire d’Hillary Clinton était assurée. Pour la première fois il y aurait une femme élue à la présidence des Etats-Unis d’Amérique. Le peuple a fait un choix différent, et le président de la République Française s’est prononcée de façon anticipée.
Il y aura bientôt des élections présidentielles législatives qui permettront de montrer que le peuple français n’est pas sur cette ligne-là
RT France : Le gouvernement a dû revenir sur plusieurs choses : la coalition avec la Russie, sur la personnalité de Donald Trump. Est-ce le manque de pragmatisme de la part de la diplomatie française et du gouvernement ?
M. T. : Sans faire preuve d’une charité excessive, la politique internationale de la France est un peu identique à la politique intérieure que le président et le gouvernement mènent actuellement. Cette politique est décriée à l’intérieur du pays. Il y aura bientôt des élections présidentielles législatives qui permettront de montrer que le peuple français n’est pas sur cette ligne-là. Notre président se trompe à peu près régulièrement sur tous les sujets qu’il aborde, c’est vrai aussi de la part du gouvernement, c’est à nous de compter les jours maintenant et d’espérer qu’en tout cas sur le plan de la politique étrangère de la France nous pourrons revenir à des fondamentaux très différents de ceux que nous connaissons aujourd’hui.
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On assiste à ce qui est presque de l’exhibitionnisme de la part du président de la République
RT France : Le député Pierre Lellouche a récemment lancé un appel à la destitution de François Hollande dont vous êtes signataire. Pensez-vous que cela va aboutir à quelque chose ?
M. T. : Cela n’a aucune chance d’aboutir, parce que le parti socialiste qui est majoritaire à l’Assemblée nationale l’a bloqué au niveau de la recevabilité-même de cette procédure. On n’a aucun espoir que cette procédure aille jusqu’au bout, mais nous voulions la déposer pour bien montrer que le président ne pouvait pas tout se permettre. C’est la première fois qu’on voit divulguer des secrets d’Etat et assiste à ce qui est presque de l’exhibitionnisme de la part du président de la République. Il y a des choses que la raison d’Etat implique de ne pas divulguer, et que le président divulgue à des journalistes, ce n’est pas glorieux.
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Quand la presse britannique se donne pour mission de «stopper» Marine Le Pen
14 nov. 2016, 13:17
La presse au Royaume-Uni est très rétive aux opinions qui sortent du cadre traditionnel britannique... et donc aux idées Front national. Dernier scandale en date : un journaliste de la BBC a osé interviewer la «fasciste» Marine Le Pen.
Les aventures de Marine Le Pen outre-Manche sont jalonnées d'épisodes médiatiques symptomatiques des rapports qu'entretient la presse du Royaume-Uni avec les idées politiques qui sortent du cadre traditionnel auquel elle est habituée.
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Découverte par la majorité des journalistes anglais après l'élection présidentielle de 2012, la présidente du Front national semble incarner pour eux un condensé de ce qui leur est le plus étranger, voire le plus insupportable... et à plus forte raison depuis la victoire du Brexit et celle de Donald Trump, qu'ils avaient dans leur écrasante majorité combattus - et qu'elle avait soutenus.
C'est au tour d'Andrew Marr, journaliste à la BBC, de découvrir le consensus qui existe dans la presse britannique autour de Marine Le Pen. Le journaliste vedette de la BBC fait face à un vent de critiques pour avoir reçu celle-ci dimanche 13 novembre dans son émission politique. Pour défendre son choix, le rédacteur en chef de l'émission a été contraint de publier pas moins de sept tweets dans lesquels il énumère les raisons objectives qui font de Marine Le Pen une personnalité politique de premier plan, et qui justifient son invitation (scores électoraux conséquents, couverture médiatique en France...) «Que vous soyez mécontents des succès électoraux de Marine Le Pen est justifié, mais ce succès, comme la victoire choc de Trump, justifie cette interview», écrit-il prudemment.
Parmi ses confrères, notamment chez The Independent, on reproche à Andrew Marr de ne pas avoir «confronté Marine Le Pen à ses dérives xénophobes» pour combattre son «fascisme» et d'avoir préféré aborder des sujets tels que l'OTAN ou la Russie, jugés secondaires. «Si Andrew Marr veut stopper Marine Le Pen, il doit revoir son style d'interview», annonce le journal, qui semble prendre son parti d'une conception extrêmement militante du journalisme.
Au printemps dernier, Marine Le Pen avait déjà fait l'objet d'une campagne d'opinion relayée par plusieurs journaux et réseaux sociaux, visant à faire interdire sa venue sur le territoire britannique, en pleine campagne sur la question du Brexit. Y compris dans le camp des pro-Brexit, on se méfiait d'ailleurs de la présidente du Front national, dont les opinions économiques étaient mal perçues.
Les réactions que suscite Marine Le Pen au Royaume-Uni peuvent sembler paradoxales : des libéraux décidés à la censurer, la gauche pro-européenne réclamant qu'on ferme la frontière spécialement pour elle... En réalité, elles révèlent le consensus hégémonique autour duquel se retrouvent la plus grande partie des acteurs médiatiques et politiques de Grande-Bretagne : celui de la vieille tradition du libéralisme avant tout contre le péril du nationalisme occidental.
De nombreuses voix ont estimé que recevoir la «fasciste» Marine Le Pen le 13 novembre, jour de commémoration des morts de la Grande guerre en Angleterre, insultait la mémoire des vétérans. Un rassemblement transpartisan était d'ailleurs organisé devant les studios de la BBC à Londres pendant l'entretien de Marine Le Pen, auquel s'est joint Jeremy Corbyn, chef du parti Labour. Les manifestants arboraient des pancartes portant les inscriptions «Non aux nazis !» ou «Plus jamais ça !».
De son côté, Andrew Marr a tenu à se défendre de toute complaisance vis à vis du Front national. «Certains sont offensés et choqués. Je le comprends... Le Pen pourrait, sous certaines conditions, devenir la prochaine présidente de la France et je ne pense pas que le meilleur hommage qu'on puisse rendre aux soldats tombés soit de ne pas analyser le prochain grand défi qui attend la sécurité du monde occidental» a-t-il déclaré, comme pour s'excuser en montrant discrètement patte blanche à ses confrères.
Les merdias (anglais ou autres) sont gouvernementaux et non représentatif de l'opinion du Peuple. C'est pourquoi ils inventent ou font réaliser des sondages par leur équipe et non par des indépendants du Peuple !!
Le fils d'une victime du 13 novembre se plaint de voir sa parole «contrôlée par l'Elysée»
14 nov. 2016, 09:37
Le fils de la victime du Stade de France le 13 novembre 2015 a prononcé le seul discours de commémoration dimanche dernier. Déplorant que les victimes ne puissent s'exprimer librement, il a confié que son texte avait été relu et corrigé par l'Elysée.
Michaël Dias a perdu son père Manuel lors des attentats du 13 novembre 2015 à Saint-Denis, aux abords du Stade de France. Autorisé à lire le seul discours de commémoration prononcé dimanche 13 novembre 2016, il s'est plaint de la place donnée aux victimes et à leurs proches dans un entretien accordé au journal L'Equipe.
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«On nous donne rarement la parole et elle est contrôlée. On nous empêche de pointer du doigt les responsabilités politiques et, comme à Nice, on tombe dans les discours bien-pensants. Mon discours pour le dévoilement de la plaque commémorative a été, par exemple, relu et corrigé par l’Elysée», s'indigne-t-il.
Michaël Dias s'est également plaint de l'absence de suivi psychologique efficace, évoquant des «aides anecdotiques» ou inappropriées : «On devait appeler un numéro, le psychologue de banlieue nous a dit qu’il n’avait pas le temps et il a fallu se battre pour qu’il voie ma mère quinze minutes», a-t-il déclaré.
D'autres membres de familles des victimes avaient déjà manifesté leur colère contre l'attitude du gouvernement en boycottant l'hommage national qui avait eu lieu quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015.
«Sexe par surprise» : Julian Assange livre enfin sa version à la police suédoise
14 nov. 2016, 16:25
Après quatre années, les enquêteurs suédois et Julian Assange sont tombés d'accord. Le lanceur d'alerte, qui craint d'être extradé vers les Etats-Unis, a été interrogé sans quitter l'ambassade de l'Equateur à Londres, où il est retranché depuis 2012.
Le procureur en chef suédois Ingrid Isgren a pu entrer dans l'ambassade de l'Equateur à Londres pour recueillir les éclaircissements de Julian Assange concernant des accusations d'agression sexuelle, qui datent désormais de 2010. Alors qu'Ingrid Isgren arrivait un peu avant 11h pour procéder à l'interrogatoire, les médias faisaient le siège devant le bâtiment diplomatique équatorien mais ont dû se contenter d'une brève apparition du chat de Julian Assange.
C'est la fin d'un bras de fer entre la justice suédoise et le lanceur d'alerte, qui, depuis que Julian Assange a trouvé asile en juin 2012 à l'ambassade de l'Equateur, ne parvenaient pas à s'entendre sur les conditions dans lesquelles celui-ci répondrait aux enquêteurs suédois.
«Nous avons constamment sollicité cet interrogatoire depuis 2010», a indiqué Per Samuelsson l'avocat du fondateur de Wikileaks, «Julian Assange a toujours souhaité donner sa version à la police suédoise. C'est une opportunité pour lui de laver son nom. Nous espérons que l'enquête sera ensuite close».
En août 2010, la police suédoise ouvre une enquête pour délits sexuels à l'encontre de deux femmes suédoises. Julian Assange nie les faits et évoque des relations sexuelles consenties. Les deux victimes présumées ne nient pas pour leur part que la relation était initialement consentie mais affirment que Julian Assange aurait retiré son préservatif, ce qui constituerait selon le droit suédois non pas un viol mais un délit de «sexe par surprise».
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Une procédure banale refusée pendant plus de quatre ans
Le ministre des Affaires étrangères de l'Equateur, Guillaume Long, a fait part de sa satisfaction. «C'est une chose que l'Equateur a voulu faire depuis que nous avons accordé l'asile à Monsieur Assange en 2012», a-t-il indiqué, rappelant que depuis lors, l'Equateur a également demandé à la Suède comme au Royaume-Uni de garantir que Julian Assange ne serait pas extradé vers un «pays tiers». En clair, aux Etats-Unis où Julian Assange reste accusé d'espionnage.
«C'est une pratique bien répandue : on signe un traité d'assistance mutuelle juridique et on peut ensuite mener un interrogatoire, a rappelé le ministre équatorien interrogé par RT, regrettant avoir dû attendre pendant plusieurs années pour que la «Suède soit finalement d'accord» pour interroger Julian Assange dans les murs de l'ambassade de l'Equateur : «Depuis quatre ans que Julian Assange a passé [reclus] dans la mission diplomatique», la Suède a eu recours à ce type de procédure «plus de 40 fois», a ainsi indiqué Guillaume Long.
«C'est dommage que nous ayons été obligés d'attendre pendant plus de mille jours. Pour Julian Assange, c'était mille jours dans des conditions atroces dans notre mission diplomatique. C'est une petite ambassade, et il s'agit de droits de l'homme», a-t-il déploré.
Peu de temps après la publication de Wikileaks de 77 000 documents confidentiels de l'armée américaine concernant la guerre en Afghanistan, la police suédoise, qui avait abandonné dans un premier temps les poursuites contre Julian Assange, est revenue sur sa décision en émettant un mandat d'arrêt contre le lanceur d'alerte.
Le fondateur de Wikileaks a toujours clamé son innocence et dénonce une manœuvre qui a pour but de le faire extrader vers les Etats-Unis, qui veulent le juger pour la diffusion de plus de 250 000 documents secrets. Par ailleurs, une pétition a été lancée exhortant le président élu Donald Trump à accorder sa «grâce présidentielle».
Après l’élection de Donald Trump les Démocrates avec Hillary et Barack en tête et George Soros en sous-main ont repris leur stratégie de déstabilisation qui a fait ses preuves à Kiev avec le coup d’Etat organisé par la CIA pour mettre en place dans ce pays un fantoche pro-américain. À Hong-Kong, même chose. Après des mois de protestations dans les rues des inconnus, financés par la CIA, ont été élus dans ce que l’on peut appeler le parlement local bien que Pékin contrôle très étroitement ce qui s’y passe. Au Brésil, la campagne incessante contre Dilma Roussef a finalement payé comme au Honduras quelques mois plus tôt.
Depuis 5 jours, pas une grande ville américaine n’est épargnée par la propagande mensongère organisée par Hillary avec l’appui tacite du Président sortant. La « Purple Revolution » est en marche. Les Américains de la rue, emmenés par des agitateurs et des casseurs rémunérés, sont-ils aussi malléables que les Ukrainiens et les habitants du Honduras ? Vont-il tenter de destituer Donald Trump ? Personnellement j’ai comme l’impression que le clan Clinton tente le tout pour le tout afin d’affaiblir Donald Trump. Lorsque l' »attorney general » sera nommé par la nouvelle administration, début janvier prochain, la procédure judiciaire à l’encontre de la Fondation Clinton sera mise en place et les Américains découvriront qu’ils ont été floués par le clan Clinton et aussi et surtout par le Président sortant.
Les analystes européens semblent toujours rangés au côté des Clinton. Les Suisses viennent d’apprendre que le gouvernement de la Confédération a fait un don de 500000 francs à la Fondation Clinton pour mettre en place des oeuvres humanitaires en Afrique. Ils n’on rien vu se concrétiser et ils ne sont pas contents … Ils se demandent s’ils n’ont pas tout simplement collaboré à la corruption généralisée qui a été la règle de vie à Washington depuis des décennies. Triste Amérique …
Les démocrates appellent maintenant à une «révolution dans les rues», et je crois qu'ils sont tout à fait sérieux
Par Michael Snyder, le 13 novembre 2016
La victoire surprise de Donald Trump le 8 novembre a engendré une série de violentes manifestations et émeutes partout dans le pays, alors que les gauchistes étourdis continuent à lancer la plus grande colère post-électorale de l'histoire américaine . Manifestants dans les grandes villes à travers l'Amérique ont perturbé les transports publics, les magasins de pillage, jetant des objets à la police et brûler Trump dans l'effigie. Il y a même eu des tirs aux rassemblements anti-Trump à Seattle et à Portland. Des centaines de manifestants ont été arrêtés à ce jour, et les organisateurs promettent que ce n'est que le début. Pendant ce temps, un grand nombre de gauchistes enragés menacent physiquement Trump sur Twitter, et certains appellent même à une révolution violente. Malheureusement, je crois qu'ils sont sérieux à ce sujet.
Même certains grands noms de célébrités commencent à utiliser le mot «révolution» dans les messages à leurs adeptes. Sur Twitter, Katy Perry a mis en garde menaçante que «la révolution est à venir», et la comédienne Sarah Silverman a audacieusement déclaré que «Trump a une chance de nous entendre (ou bien nous R) S'il échoue REVOLUTION DANS LES RUES».
Bien sûr, d'autres gauchistes cherchent des moyens moins violents de s'opposer à Trump. Il ya une grande poussée à utiliser le collège électoral pour bloquer une présidence Trump, si cela échoue il ya beaucoup d'espoir d'imiter immédiatement Trump une fois qu'il prend le pouvoir, et d'autres activistes tels que l'ancien secrétaire du Travail Robert Reich demandent un nouveau tiers si Leur prise de contrôle post-électorale du parti démocrate n'a pas abouti.
Mais pour beaucoup sur la gauche radicale le temps pour la patience est fini. Le mouvement «Not My President» est en train de décoller comme une fusée, et un sondage a révélé que seulement 58 pour cent de tous les partisans de Clinton considèrent la victoire d'Trump comme légitime. Une manifestation près de Trump Tower à New York a attiré samedi environ 25 000 personnes, et USA Today a rapporté que la manifestation anti-Trump à Portland, dans l'Oregon, samedi soir, a rapidement "dévolu à une émeute".
Il est devenu évident que ces manifestations ne disparaîtront pas bientôt, et certains commencent même à se référer à ce mouvement comme «la révolution pourpre» ...
A peine Trump a-t-il été déclaré le 45e président des États-Unis, les opérations politiques financées par Soros ont lancé leurs activités pour perturber Trump pendant la période lame-canard d'Obama et par la suite. La rapidité de la Révolution pourpre rappelle la vitesse à laquelle les manifestants ont frappé les rues de Kiev, la capitale ukrainienne, dans deux Orange Revolutions parrainé par Soros, l'un en 2004 et l'autre, dix ans plus tard, en 2014.
Alors que les Clintons embrassaient le violet à New York, des manifestations de rue, certaines violentes, toutes coordonnées par Moveon.org et Black Lives Matter financées par Soros, éclatèrent à New York, Los Angeles, Chicago, Oakland, Nashville, Cleveland, Washington, Austin, Seattle, Philadelphie, Richmond, St. Paul, Kansas City, Omaha, San Francisco et quelque 200 autres villes à travers les États-Unis.
Pouvons-nous donc voir une révolution violente dans les rues de l'Amérique ?
Est-ce que la gauche radicale est vraiment si horrifiée par la perspective d'une présidence Trump qu'ils seraient réellement disposés à s'engager dans une campagne prolongée de chaos, de violence et d'intimidation physique ?
Eh bien, les Gardiens de Serment sont tellement préoccupés par ce que ce mouvement pourrait devenir qu'ils ont initié une opération de renseignement qu'ils appellent "Opération HYPO" ...
De toute évidence, en tant que Gardiens de Serment, nous ne pouvons pas simplement nous asseoir et regarder pendant que les ennemis de la liberté travaillent à utiliser la violence pour initier une révolution communiste dans notre pays. Grâce aux renseignements fournis par nos opérations Opération Sabot, nous avons lancé l'opération HYPO. Nous avons permis à notre personnel de creuser profondément dans ces organisations de protestation pour recueillir des informations sur les tactiques, les motivations, les horaires et la logistique.
Nous avions des agents aux réunions de planification pour les manifestations qui se sont déroulées hier soir à Baltimore, MD et à Philadelphie, en Pennsylvanie. Nos agents ont également pénétré de nombreuses autres organisations de planification dans les villes à travers le pays. Pour des raisons OPSEC, la liste précise des villes dans lesquelles nous opérons ne sera pas publiée.
Et une chose que nous savons déjà est que la gauche radicale espère organiser la plus grande manifestation politique de l'histoire des États-Unis à Washington DC le jour de l'inauguration. Je vais écrire à ce sujet plus tard aujourd'hui sur Les Nouvelles les plus importantes.
L'élection de Donald Trump a été l'événement le plus galvanisant pour la gauche radicale que nous avons vu depuis des décennies. Un des premiers dirigeants du mouvement "Not My President" est le cinéaste Michael Moore, et voici trois de ses principaux points d'action qui, selon lui, doivent être mis en œuvre immédiatement ...
1. Doit rapidement et de façon décisive former un mouvement d'opposition, dont on n'a pas vu d'exemple depuis les années 1960. Je vais faire ma part pour aider à diriger ce que je suis sûr que beaucoup d'autres (Bernie, Elizabeth Warren, MoveOn, la communauté de hip-hop, DFA, etc.). Le noyau de cette force d'opposition sera alimenté par des jeunes qui, comme avec Occupy Wall Street et Black Lives Matter, ne tolèrent pas b.s. Et sont implacables dans leur résistance à l'autorité. Ils n'ont aucun intérêt à compromettre les racistes et les misogynes.
2. Préparez-vous à intercepter Trump. Tout comme les républicains avaient déjà l'intention de faire avec le président Hillary dès le premier jour, nous devons organiser l'appareil qui va porter des accusations contre lui quand il viole son serment et enfreint la loi - et nous devons le retirer de son poste.
3. Doit s'engager dès maintenant à une lutte vigoureuse (y compris la désobéissance civile, si nécessaire) qui bloquera tous les candidats à la Cour suprême de Donald Trump qui ne sont pas satisfaits. Nous exigeons que les démocrates au Sénat agressivement filibuster tous les candidats qui soutiennent les citoyens Unis ou qui s'opposent aux droits des femmes, les immigrants et les pauvres. C'est non négociable.
Mais bien sûr, d'autres libéraux sont encore dans la phase de «choc et d'incrédulité». Comme je l'ai dit plus tôt, les Américains ont été plus émotionnellement investis dans cette élection qu'ils ne l'avaient été dans des élections de plusieurs décennies, et les conséquences ne sont pas très belles.
Cela a été particulièrement vrai sur les campus universitaires partout dans la nation. Selon le New York Post, les administrateurs des collèges ont fait des efforts extraordinaires pour apaiser la douleur émotionnelle profonde que beaucoup de leurs étudiants connaissent ...
- L'université du Michigan a offert à ses étudiants traumatisés des livres de coloriage et Play-Doh pour les calmer. (Ses élèves sont-ils au collège ou à la maternelle ?) - L'Université du Kansas a rappelé à ses enfants stressés que les chiens de thérapie, une caractéristique du campus régulière, étaient disponibles. - L'Université Cornell, une école de la Ligue Ivy, a organisé un «pleurer» au niveau du campus, avec des officiels distribuant des mouchoirs et du chocolat chaud. - L'Université Tufts a offert à ses élèves dévastés des ateliers artistiques et artisanaux. (OK, pas de la maternelle - plus comme camp d'été.) - «Dans les campus de l'élite de Yale au Connecticut à l'Iowa et au-delà, les professeurs ont annulé des cours et / ou des examens - soit parce que les étudiants ont demandé ou parce que les instructeurs étaient trop désemparés pour enseigner.
Et il est également rapporté que les lignes téléphoniques de suicide sonnent hors du crochet partout dans la nation.
Nous n'avons jamais rien vu de pareil auparavant et j'ai l'impression que ce mouvement «Not My President» va absolument affaiblir les mouvements «Occupy Wall Street» et «Black Lives Matter». Et vu les niveaux très élevés de colère, de frustration et de douleur que ressentent ces gauchistes radicaux, il est facile de voir comment ce mouvement pourrait devenir très violent.
Beaucoup de patriotes, de conservateurs et de chrétiens espéraient que Donald Trump pourrait réunir l'Amérique et nous conduire vers une nouvelle ère de paix et de prospérité, mais la gauche radicale déteste déjà Trump plus que n'importe quel président qui lui est jamais venu.
Il ne faudra pas beaucoup pour pousser la gauche radicale sur le bord, et si cela arrive, nous pourrions voir le chaos sans fin, la violence et les troubles civils pour les quatre prochaines années
Pareil que les politique déplacent en bus des milliers de personnes (toujours les mêmes !) pour aller applaudir le candidat dans telle ou telle ville, cette fois ils appellent le nano-groupuscule de partisans de Clinton à s'unir pour aller défiler dans telle ou telle ville ! Hahahaha ! Ce sont encore là des personnes (généralement immigrées) payées pour faire des centaines de kilomètres ! (ou des milliers comme ils l'ont réussi en Europe !).
Ainsi, même si celle qui s'est faite enculée reverse par tonnes des billets vers ses maquereaux pour qu'ils fassent eux-mêmes le trottoir, le clientélisme tant à disparaître !!
Valls : «L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié»
14 nov. 2016, 22:32
A l'occasion de la visite d'un centre d'accueil de migrants dans le Pas-de-Calais, le Premier ministre a fait savoir que la plupart des anciens occupants de la «Jungle» avaient vocation à rester en France – voire, pour certains, à devenir français.
«A travers vous c’est un message que j’adresse à mes compatriotes : il ne faut pas avoir peur. Un grand pays comme la France est capable d’intégrer ceux qui étaient à Calais et à Paris, avec fermeté et des règles parce qu’il en faut, mais aussi avec bienveillance». Deux semaines après le démantèlement de la «Jungle» de Calais, le Premier ministre Manuel Valls s'exprimait, lundi 14 novembre, à l'occasion de l'ouverture d'un centre d'accueil pour migrants à Croisilles, une petite commune du Pas-de-Calais.
Là, face à 36 anciens habitants du camp sauvage de Calais – 35 Soudanais et un Nigérian, selon la Voix du Nord –, le chef du gouvernement a esquissé la perspective d'une installation durable de la plupart des migrants issus de l'ancien site illégal : «L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié», a-t-il annoncé, avant de préciser à l'adresse des exilés africains : «Demain vous appartiendrez peut-être à la communauté nationale. Moi, Premier ministre, je suis né en Espagne. La préfète [du département] Fabienne Buccio a des origines italiennes. C’est ça, la France.»
Un plan de répartition des migrants en France qui échappe quelque peu au gouvernement
Les autorités françaises se sont engagées à répartir les quelque 10 000 anciens occupants de la «Jungle» calaisienne – où les conditions de vie étaient désastreuses – dans des centres d'accueil officiels répartis sur le territoire, tels que celui de Croisilles. Néanmoins, de premières limites à ce plan sont apparues, début novembre, avec l'installation de quelque 3 000 migrants (selon les associations) dans des campements de fortune à Paris, depuis dispersés par les forces de l'ordre. En outre, la moitié des jeunes migrants qui avaient été transférés dans un centre d'hébergement de Charente-Maritime se sont enfuis de celui-ci, disparaissant dans la nature.
Enfin, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a évoqué, mardi 8 novembre, la possibilité d'un retour de certains anciens habitants de la «Jungle» dans le Calaisis... alors même que l'évacuation du site avait été présentée par le gouvernement comme l'acte d'abolition définitif des camps illégaux de migrants dans le pays.
Lire aussi : Migrants : la mairie de Paris a publié un guide destiné aux travailleurs humanitaires
Ce ne sont pas les robots qui détruisent nos emplois mais l’État et les mauvaises politiques.
Par Nicolas Lecaussin. Un article de l’Iref-Europe
Certains veulent nous faire croire que les robots sont les ennemis des employés. Ce sont surtout ceux qui ne veulent pas faire des réformes. Car les statistiques sont claires. Selon Eurostat, dans un pays industrialisé comme l’Allemagne, il existe 6 fois plus de robots qu’en France (180 000 contre 30 000). Et le taux de chômage y est plus de 2 fois moins élevé (4.2 % contre 9.9 %).
Très intéressant, le nombre élevé de robots n’a pas contribué à la baisse du nombre d’emplois dans l’industrie : entre 2000 et 2015, l’Allemagne a perdu 4.5 % d’emplois dans l’industrie, tandis que la France en a perdu 20.8 %.
En 2015, le Royaume-Uni a créé 500 000 emplois nets dont plus de 25 % dans des secteurs industriels. Toujours en 2015, l’Espagne a créé 102 000 emplois nets dans le secteur industriel. En Suisse, l’industrie emploie plus de 20 % de la population active et le pourcentage a tendance à augmenter. Ce ne sont pas les robots qui détruisent nos emplois mais l’État et les mauvaises politiques.
Pareillement que le nombre exponentiel de cafetières électrique et de machines à laver n'a jamais supprimé des emplois mais a créé des réparateurs et récupérateurs en décharges.
Après la jungle de Calais, la comédie de l’ « habitat durable »
le 15 novembre 2016
Répondant à l’appel de sa profession dans le démantèlement de la Jungle de Calais, Pierre Farge, avocat, revient sur la mise en danger des migrants, et la situation critique des mineurs isolés. Son témoignage jusqu’à Lampedusa convainc qu’un nouveau camp remplacera bientôt celui de Calais.
Par Pierre Farge.
« Le démantèlement commencera quand toutes les conditions de sa réussite seront réunies. Nous y sommes presque et nous irons jusqu’au bout », assurait le ministre du Logement… et de l’Habitat durable. Voici donc l’Habitat durable que notre gouvernement propose dans son démantèlement de Calais.
Le gouvernement assure que toutes les personnes installées dans le camp de Calais se verront proposer une solution d’hébergement.
En réalité, les autorités détruisent les infrastructures qu’elles ont laborieusement mises en place, à savoir le centre d’accueil de jour avec ses douches, le foyer pour femmes et enfants et le centre d’accueil provisoire constitué de conteneurs ; et ce sans mesure de substitutions aux réfugiés, autre que temporaire ou d’urgence.
Le gouvernement assure en effet que des centres d’accueil et d’orientation, les fameux CAO, sont à la disposition des migrants en vue d’effectuer une demande d’asile afin de faire leur vie en France, ou bénéficier des voies légales d’accès à la Grande-Bretagne.
Pas de chances d’aboutir
En réalité, aucune assurance n’existe que ces demandes aient des chances raisonnables d’aboutir ; aucun élément ne permet d’affirmer qu’une fois le camp de Calais rasé, tous les migrants se retrouveront dans ces structures d’accueil où un suivi réel des droits leur sera assuré ; et absolument aucun logement de substitution n’est proposé à la moitié des migrants refusant ces centres parce qu’ils préfèrent rester dans le Calaisis à tenter inlassablement de rejoindre l’Angleterre.
En réalité, les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque sur les 6000 migrants déjà orientés en CAO depuis leur création il y a un an, seul un tiers a rejoint un centre pour demandeur d’asile, un autre tiers y loge toujours, et le reliquat a disparu. Où, me direz-vous ? Sans doute dans les camps voisins, à Grande-Synthe ou Norrent-Fontes pour ne citer que les plus importants. Car en l’absence de solution apportée à tous les réfugiés, et en l’absence de plan clair pour que le camp ne soit pas reconstitué, soit sur le site actuel, soit à côté, il semble évident que les migrants continueront d’arriver sans qu’un renforcement des contrôles aux frontières, et un démantèlement à grand frais ne changent quoi que ce soit.
Le gouvernement assure qu’il est « hors de question de laisser encore plus longtemps ces personnes dans la boue et la détresse » car « un hiver de plus dans la jungle n’est pas possible ».
En réalité, c’est dans une boue et une détresse encore plus profondes dans lesquelles sont plongés les migrants, comme cette centaine d’adolescents expulsés de leurs abris et contraints de passer la nuit dans l’école et la mosquée de la jungle à défaut d’avoir été conduits en centre d’hébergement et en raison d’un centre de transit déjà plein.
En empêchant les avocats d’accéder au camp pour exercer leurs missions de conseil et d’assistance, le gouvernement méprise les droits de centaines de migrants. Pourquoi, me direz-vous, puisque ce gouvernement souhaite si fort mettre à l’abri les migrants ? Hé bien parce que les avocats ont pour mission de les munir d’un formulaire à remettre aux autorités en cas d’interpellation, précisant leur identité, ainsi que leur volonté de bénéficier d’un avocat, d’un interprète et d’un examen médical, et que s’ils sont trop nombreux à présenter ce formulaire, la gestion devient impossible aux policiers préférant l’arrestation de masse pour remplir les centres de rétention administrative.
Un calcul électoraliste
En réalité, ce démantèlement tombant du ciel à quelques mois d’une échéance présidentielle semble moins le fruit d’une préoccupation humanitaire que d’un calcul électoraliste. Le gouvernement profite simplement de l’accalmie de « la saison » pour évacuer un camp devenu trop visible, confiant ainsi courageusement le fond du problème à la prochaine législature, au printemps, lorsque les conditions en Méditerranée seront à nouveau favorables.
De tous ces témoignages de l’écart mesurable entre la proclamation des droits et leur effectivité, je comprends que le plus grave reste la situation des mineurs non accompagnés.
Déjà en situation critique au sein même du camp, faute d’hébergement approprié et de système d’enregistrement, ils sont encore 1300 dans le démantèlement. Un nombre alarmant qui fait écho aux 100 disparus depuis la démolition de la zone sud en mars dernier et aux 10 000 autres disparus en Europe depuis le début de la crise.
Ces chiffres vous sont indifférents, vous qui à présent me lisez ? C’est normal, j’y étais également insensible avant d’arriver sur le camp, autant que ceux entendus dans le concert d’égoïsme et la compétition de victimes quotidiennes de ma télévision. Quelle relativité opère notre conscience entre les quelques dizaines de disparus d’un crash en avion, les millions de morts au Proche-Orient, l’éclatement d’une guerre ou la proclamation d’une nouvelle dictature ? Seule l’épaisseur du réel m’a permis de prendre conscience du drame, le drame, de chaque miette de vie humaine. Comme Sayed m’ayant invité un après-midi à rejoindre sa tente pour me raconter le sien après avoir cheminé dans un dédale de tentes et d’abris, de sable humide et de boue merdeuse. À la lueur d’une bougie, au crépitement de la pluie sur le nylon du baraquement, il commençait par pleurer. Son père assassiné sous ses yeux par les talibans dans la province de Baghlân, sa fuite avec son frère perdu en route, la faim, la guerre, la prison puis les milliers de kilomètres à pied pour parvenir jusqu’à Calais. Cela fait trois mois qu’il est là et prend des forces pour rejoindre l’Angleterre par tout moyen. Il a 16 ans. Il a tout vu. Et il n’a pas peur.
Parce que je n’arrive pas encore à croire que ce camp ait existé à deux heures de Paris et quinze minutes d’une gare SNCF, et qu’il va bientôt complètement disparaître dans les incendies prenant de toute part, mêlant l’odeur du bois brûlé au sable des dunes.
Parce que j’y ai vécu de longues semaines à sentir l’impuissance, l’injustice et par-dessus tout, la honte de voir s’immobiliser des mois entiers l’ombre de corps bouleversés, de regards vaincus, de destins transis.
Parce que j’y ai été habillé en réfugié, j’y ai mangé en réfugié, j’y ai été insulté en réfugié ; et parce que j’y ai finalement été du fond du cœur convaincu de l’égalité des hommes, de l’absence de hiérarchie malgré tout ce que la logique dominante pousse à croire des diplômes, des revenus et des grandes écoles.
Parce que je ne supporte plus le visage d’une France pleine du mot Progrès qui enterre les tentes de ces migrants au bulldozer dans ce refrain d’appel d’air ; cette théorie selon laquelle une politique trop généreuse de régularisation pousserait les migrants à venir en masse quémander notre hospitalité, en sachant que le risque de mourir en mer dans l’enfer de la traversée leur paraît moins terrible que de retourner chez eux.
Maintenant à Lampedusa
Parce qu’après cet engagement à Calais, me voilà à Lampedusa ; ce morceau de terre de 20 km2 à 70 milles des côtes d’Afrique et 120 milles des côtes de Sicile où 400 000 migrants ont atterri en 20 ans ; ce morceau d’Italie d’en bas où le pays se repose mais où continue d’échouer quotidiennement un peu par hasard et de nulle part des suppliciés kurdes, nigériens, somaliens, soudanais, libyens et érythréens ; et le drame est à peu près le même qu’à Calais sous un soleil d’Afrique.
Parce qu’à l’heure où l’Occident court après les Pokémon Go et leur « Professeur Saul qui a passé sa vie à s’intéresser à leur migration », des migrants bien réels continuent de s’échouer d’Orient.
Parce que cet antagonisme entre le virtuel et le réel s’illustre, à quelques encablures de bateau, dans la misère libyenne contemplant la richesse de Pantelleria ; de Carole Bouquet dans l’eau turquoise sicilienne (sifflant le vin à 12 degrés qu’elle vient de vous vendre), aux côtes pouilleuses libyennes que submerge le flot de réfugiés (sifflant à l’aide de leur gilet de sauvetage dans une eau à peu près à la même température).
Parce que l’arrivée massive des derniers jours à Lampedusa a fini de me convaincre que ce flux de migrants n’est pas prêt de tarir le nouveau camp qui remplacera bientôt celui en train d’être démantelé à Calais.
Drame quotidien
Parce que je ne supporte plus de voir ces bateaux nous immerger dans le drame quotidien des migrants, entassés jusqu’à 250 alors que nous ne monterions pas à plus de 20 ; échappés du désert et de l’ISIS par les rives libyennes, le visage émacié, le corps chétif, déshydraté, à bout de force, aux vêtements puant l’essence et aux gilets de sauvetage cisaillant la peau.
Parce que l’UNHCR estime qu’au moins 275 000 personnes attendent d’embarquer de l’autre côté, en proie au nouveau trafic d’esclaves et aux mafias de passeurs à Sabratha, port du Nord libyen, aussi familier des milices que des salafistes.
Parce que ces bateaux à la dérive symbolisent la dérive même de l’Europe qui a abandonné la Grèce en 2015, puis l’Italie en 2016 face à la crise migratoire.
Parce que cette Italie que l’on appelait la Grande Grèce, la Magna Grecia, plus grecque qu’italienne, est aussi aujourd’hui l’Italie perdue de Matteo Renzi, l’actuel président du Conseil italien, du comique Beppe Grillo, et de ses amis du M5S.
Délitement des fondements européens
Parce que je ne supporte plus de voir l’Europe se déliter de ses fondements ; d’Athènes et de Rome, ces deux berceaux d’une humanité première à l’origine de l’expression idéale de justice et de liberté entraînant le respect des lois, le civisme et le sens du courage.
Parce que dans ces conditions, la perspective d’une solution politique en France à Calais, ou en Italie à Lampedusa, forgée dans cette Union européenne ou autour de cette Méditerranée est plus éloignée que jamais.
Cette Méditerranée par laquelle notre histoire a commencé ;
Cette Méditerranée où les Anciens ne voyaient qu’une civilisation des deux côtés de la rive et des trois continents ;
Cette Méditerranée appelée par les Grecs et les Romains « Notre Mer », cette mer de proximité, avec ses côtes rassurantes et ses morceaux d’îles illuminées de promontoires en promontoires, de l’Égée à la mer Ionienne ;
Cette Méditerranée, qui revient en force de la pire façon : en quelques années, Mare nostrum s’est transformée en mer monstrueuse, charriant les cadavres et la haine religieuse ;
Cette Méditerranée, tombeau oublié, où les passeurs des deux rives ont plus de contacts que nos intellectuels engagés, et pas forcément de gauche.
Ce soir, après cette semaine de démantèlement à Calais, et sur cette île entre les bords de l’Orient et de l’Occident, tout semble irréel, presque beau malgré le drame qui entoure. La nuit n’est pas encore close, mais l’obscurité l’emporte, de minute en minute, sur les rivages bleus et roses de cette fin d’été, et de ce thé vert au goût sucré d’éternité. Dans cette ambiance de camp de réfugiés, je m’allonge et cherche le sommeil à même le sol. Ce sol que des milliers de migrants ont piétiné toute la journée à la recherche d’un nouveau départ ; où maintenant ils fument et jouent aux cartes non loin de moi ; où une partie de football improvisée se tient à quelques pas entre la Somalie et la Libye ; et où dès demain ils reprendront la folle course vers un nouveau départ pour un « Habitat durable ».
Après la saisie des 'club Med' dans toute la France (sorte de scandale prêts hypotécaires européen) pour y loger ces invités de marques (terroristes), voici qu'arrive 'Le confort durable' ! Avec carte d'électeur pour savoir si vous voulez rester dans l'Eldorado ou en être expulsé du palace.
Restez en Alerte, Amérique: Le pire est encore à venir
Par Tyler Durden 14 nov 2016 23h05 Présenté par John Whitehead via The Rutherford Institute,
«Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter.» - Philosophe George Santayana Restez en alerte, l'Amérique.
Ce n'est pas le moment de laisser tomber nos gardes, même pour un moment.
Rien n'a changé depuis l'élection pour changer les dangers immédiats et très réels des fouilles sur la route, la surveillance gouvernementale, les bases de données biométriques, les citoyens traités comme des terroristes, les prisons pour critiquer le gouvernement, les cartes d'identité nationales, les raids en équipe SWAT, la censure, les prélèvements sanguins forcés, les prélèvements d'ADN, les prisons privées, les drones armés, les caméras à lumière rouge, les tasers, les exercices de tir actifs, la mauvaise conduite de la police et la corruption du gouvernement.
Le temps seul dira si ceux qui mettent leurs espoirs dans un sauveur politique trouveront que la confiance récompensée ou trahie.
Personnellement, je ne retiens pas mon souffle.
Je suis dans cette voie.
J'ai étudié l'histoire.
Je sais ce qui vient ensuite.
Il est encore tôt, mais le président élu Trump - comme ses prédécesseurs - a déjà commencé à renvoyer beaucoup de promesses de campagne qui ont promis de réformer un système de gouvernement cassé.
Le candidat qui a critiqué le grand gouvernement et qui a juré de «drainer le marais» des lobbyistes et des donateurs d'intérêts spéciaux a déjà donné des lobbyistes, des donateurs d'entreprise et des membres de l'élite gouvernementale jouant des rôles dans sa nouvelle administration.
Amérique, vous avez joué.
C'est ce qui arrive quand vous jouez à la politique avec des questions de vie, de mort et de liberté.
Vous perdez chaque fois.
Malheureusement, dans ce cas, nous perdons tous à cause de l'hypocrisie trompeuse de la gauche et de la droite, qui ont tous deux sanctionné l'expansion de l'état policier aussi longtemps que c'était leur parti à la barre.
Pendant les huit dernières années, la gauche stridtement ouvertement et contradictoire alors que George W. Bush était président - a été exceptionnellement silencieux au sujet de choses comme la torture, les guerres sans fin, les grèves drones, les ordres exécutifs, l'excès de gouvernement et le fascisme.
Comme le souligne Glenn Greenwald pour The Washington Post:
À partir de son premier mois de mandat et de son mandat, Obama a non seulement continué à appliquer les politiques les plus extrêmes qu'il a condamnées, mais les a souvent renforcées et élargies. Son administration a arrêté des suspects de terrorisme sans procédure régulière, proposé de nouveaux cadres pour les garder enfermés sans procès, ciblé des milliers d'individus (y compris un citoyen américain) pour exécution par le drone, a invoqué des doctrines de secret pour protéger la torture et les programmes d'espionnage du contrôle judiciaire, A étendu la surveillance électronique de masse du pays ...
Les libéraux ont dénoncé avec véhémence ces abus pendant la présidence de Bush ... Mais après l'arrivée d'Obama, de nombreux libéraux ont souvent toléré - et même loué - ses affirmations agressives de l'autorité exécutive. Il est difficile de surestimer à quel point les démocrates ont terminé de parler de ces questions une fois que leur propre chef a contrôlé les leviers du pouvoir ... Après seulement trois ans de la présidence d'Obama, les libéraux ont sanctionné un système qui a permis au président d'emprisonner des gens sans procès Ou une once de procédure régulière.
Soudain, avec Trump à la Maison Blanche pour les quatre prochaines années, c'est tout nouveau jeu.
Comme le fédéraliste déclare avec une langue dans la joue approche, «dissidence, la contrainte de l'exécutif, l'impasse, vous le nom. Maintenant que Donald Trump sera président, ce qui était autrefois la trahison est soudainement cool à nouveau. "
Pourtant, comme Greenwald le montre clairement, si Trump est sur le point d'hériter de vastes pouvoirs présidentiels, il a les démocrates à remercier pour eux.
Un empire militaire qui contrôle le monde. Courts secrets, guerres secrètes et budgets secrets. Surveillance de masse inconstitutionnelle. Puissance présidentielle non contrôlée. Détention indéfinie. Déclarations de signature de la direction.
Ce ne sont là qu'un petit échantillon des pouvoirs abusifs qui ont été utilisés libéralement par Obama et seront utilisés maintes et maintes fois par les futurs présidents.
Après tout, les présidents sont juste des marionnettes sur une corde, fait pour danser à la mélodie des puissants-à-être. Et les puissants qui veulent la guerre. Ils veulent le totalitarisme. Ils veulent une oligarchie monégie pour diriger le spectacle. Ils veulent la bureaucratie et l'étalement et les dirigeants gouvernementaux qui marchent à la trappe avec leurs dictats. Surtout, ils veulent une population crédulée, distrait, facilement menée qui peut être manipulé, manoeuvré et fait craindre toute menace fantôme que le gouvernement choisit de faire le bogeyman du mois.
Sauf si Trump fait un autre sur-face, soyez assuré que les politiques d'un Trump Administration ne sera pas différente d'une administration Obama ou une administration Bush, du moins pas où elle compte vraiment.
D'ailleurs, une administration Clinton n'aurait pas été différente.
En d'autres termes, les démocrates par tout autre nom seraient républicains, et vice versa.
C'est le pouvoir terrible du gouvernement de l'ombre: maintenir le statu quo, quel que soit le candidat élu.
La guerre continuera. La surveillance se poursuivra. Les tueries de drones se poursuivront. Les tirs de police continueront. Le vol à main armée commis par des représentants du gouvernement se poursuivra. Le gouvernement corrompu continuera. Les prisons à but lucratif se poursuivront. La censure et la persécution de quiconque critiquera le gouvernement se poursuivront. La militarisation de la police se poursuivra. Les efforts du gouvernement pour qualifier les dissidents d'extrémistes et de terroristes se poursuivront.
Plus les choses changent, plus elles resteront les mêmes.
Nous avons été coincés dans cette journée politique de la marmotte pendant si longtemps que les déviations mineures semblent être des développements majeurs tout en obscurcissant le fait que nous sommes coincés sur la répétition, incapable de voir la forêt pour les arbres.
C'est ce qu'on appelle la normalité rampante, ou une mort par mille coupes.
C'est un concept invoqué par le scientifique gagnant du prix Pulitzer, Jared Diamond, pour décrire comment des changements majeurs, s'ils sont mis en œuvre lentement dans de petits stades avec le temps, peuvent être acceptés comme normal sans le choc et la résistance qui pourraient accueillir un bouleversement soudain.
Les préoccupations de Diamond sont de nature environnementale, mais elles ne sont pas moins pertinentes pour notre compréhension de la façon dont une nation autrefois libre pourrait se lier volontairement avec les chaînes de la dictature.
«En quelques siècles, les habitants de l'île de Pâques ont détruit leur forêt, mené à l'extinction de leurs plantes et de leurs animaux et vu Leur société complexe en spirale dans le chaos et le cannibalisme ... Pourquoi n'ont-ils pas regarder autour de soi, se rendre compte ce qu'ils faisaient et s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard ? Que pensaient-ils quand ils ont coupé le dernier palmier ?
Sa réponse: "Je soupçonne que la catastrophe ne s'est pas produite avec un bang, mais avec un gémissement."
Tout comme les colons des États-Unis, les premiers colons de l'île de Pâques ont découvert un nouveau monde - «un paradis vierge» - en fonction de la vie. Presque 2000 ans après l'arrivée de ses premiers colons, l'île de Pâques a été réduite à un cimetière stérile par une population si concentrée sur leurs besoins immédiats qu'ils ont échoué à préserver le paradis pour les générations futures.
Pour citer Joni Mitchell, ils ont pavé au-dessus du paradis pour mettre en place un stationnement.
Dans le cas de l'île de Pâques, Diamond spécule:
La forêt ... a disparu lentement, au fil des décennies. Peut-être la guerre a-t-elle interrompu les équipes mobiles; Peut-être au moment où les sculpteurs avaient terminé leur travail, la dernière corde cassé. En attendant, tout insulte qui a tenté d'avertir des dangers de la déforestation progressive aurait été anéanti par les intérêts des sculpteurs, des bureaucrates et des chefs dont les emplois dépendaient de la déforestation continue ... Les changements de la couverture forestière d'une année à l'autre auraient été Difficile à détecter ... Seules les personnes âgées, se souvenant de leur enfance des décennies plus tôt, auraient pu reconnaître une différence.
Substituez les arbres de l'île de Pâques à la république de l'Amérique et les arbres décimés pour nos libertés, et la flèche frappe la marque.
Diamond observe: «Progressivement, les arbres sont devenus moins nombreux, plus petits et moins importants. Au moment où le dernier palmier adulte fruitier a été coupé, les palmiers avaient depuis longtemps cessé d'avoir une importance économique. Il ne restait plus que de petits et petits arbres à feuilles de palmier à nettoyer chaque année, ainsi que d'autres arbustes et arbrisseaux. Personne n'aurait remarqué l'abattage de la dernière petite palme.
Nous avons déjà déchiré la riche forêt de libertés établie par nos fondateurs. Ils n'enseignent pas la liberté dans les écoles. Peu d'Américains connaissent leur histoire. Et encore moins semblent s'inquiéter que leurs compatriotes américains sont emprisonnés, muselés, tirés, tasered, et traités comme s'ils n'ont aucun droit du tout. Ils ne se soucient pas, c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'il leur arrive, à quel point il est presque trop tard.
C'est ainsi que l'état de police gagne. C'est ainsi que s'élève la tyrannie. C'est ainsi que la liberté tombe.
Mille morceaux, chacun justifié ou ignoré ou haussé les épaules, aussi inconséquent que suffisant pour lui-même. Mais ils s'ajoutent.
Comme je le dis clairement dans mon livre Battlefield America: The War on the American People, chaque coup, chaque tentative de saper nos libertés, chaque perte d'un certain droit critique - penser librement, se rassembler, parler sans crainte d'être honte ou censuré, d'élever nos enfants comme nous le voulons, d'adorer ou de ne pas adorer comme notre conscience le dicte, de manger ce que nous voulons et aimons qui nous voulons, de vivre comme nous voulons - ils ajoutent à un échec incommensurable de la part de chacun et chacun d'entre nous pour arrêter la descente sur cette pente glissante.
Il nous a fallu 200 courtes années pour détruire les libertés que nos fondateurs ont travaillé si dur pour assurer, et c'est arrivé avec à peine un gémissement de protestation de «nous le peuple.
Donc, quand j'ai lu que des manifestations éclatent dans des villes à travers le pays et que des milliers de personnes prennent la rue pour protester contre la menace du fascisme d'une présidence de Trump, je me demande où sont les préoccupations Donateurs disposés et en mesure de payer le prix des admissions ?
Quand je vois des célébrités menacer de quitter le pays en masse, je dois me demander où a été le tollé quand les efforts du gouvernement pour transformer la police locale en extensions de l'armée est allé en surmultipliée sous l'administration Obama ?
Lorsque mon flux de nouvelles est débordant de gens souhaitant qu'ils pourraient garder les Obamas en fonction parce qu'ils sont si cool, je secoue la tête dans le dégoût de l'utilisation de ce président «cool» de grèves ciblées drone pour assassiner les citoyens américains sans aucun processus.
Quand les groupes de réflexion juridiques menacent des poursuites judiciaires sur la possibilité de Trump muselant la liberté d'expression, je ne peux pas m'empêcher de me demander où l'outrage était sur la diabolisation de l'administration Obama et la criminalisation de ceux qui ont critiqué le gouvernement.
Et quand les commentateurs qui ont précédemment rejeté comme craintif et odieux toute comparaison de la tactique du gouvernement à l'Allemagne nazie sont soudainement comparer Trump à Hitler, je me demande si peut-être nous avons vécu dans différents pays tout le long, car rien de tout cela n'est Nouveau.
En effet, si nous répétons l'histoire, le pire est encore à venir.
Après la propagande merdiatique destinée à menacer puis à éliminer celles & ceux qui voteraient 'Brexit' en Angleterre, les lobbyistes ne s'en sont pas arrêtés là et s'attaquent désormais à la honte des élections démocratique étatsuniennes en demandant rien de moins que la destitution de... la Constitution !!
Notons que ces manifestants payés par des pays peu ou pas recommandables ne sont qu'un avant-goût aux élections 2017 en France et en Allemagne ! Càd qu'elles ne sont pas prêtes de s'arrêter ni même de s'étioler au fil des jours mais de se renforcer avec l'aide de 'La Force des Migrants Terroristes'.
La tension est à son comble et demeurera jusqu'au 21 Janvier et... même après car, si les immigrants illégaux sont expulsés (vers l'Europe ?), il pourrait y avoir des alignements de têtes coupées sur les routes comme au Mexique !
Regarder pour Trump-The-Monster pour sauver quelques chatons
Par Tyler Durden Nov 14, 2016 3:55 PM Auteur de Dilbert Créateur Scott Adams,
Comment briser une illusion
Les manifestants anti-Trump croient qu'ils combattent le bon combat pour arrêter un monstre raciste, homophobe, sexiste. Mais environ la moitié du pays - la moitié dans laquelle je suis - est dans un film différent. Dans notre film, nous avons sélectionné un nouveau président et la moitié du pays est en dissonance cognitive. En supposant que les manifestants sont ceux qui éprouvent l'illusion, et pas nous, comment pouvons-nous les libérer de leur existence de type zombie afin qu'ils cessent de bloquer la circulation ?
Je vais vous dire l'approche générale.
La principale chose que vous devez faire est de violer le cadre. Clinton a classé Trump comme un monstre, et maintenant les manifestants sont enfermés dans cette illusion. Si Trump fait des choses qui peuvent être interprétées comme un monstre-like, l'illusion est renforcée. Mais chaque fois qu'il viole ce cadrage, l'illusion obtient une fissure. Si elle craque assez, elle se casse.
Par exemple, la moitié du pays pensait que Trump allait éliminer toutes les bonnes choses à propos d'Obamacare. Mais récemment, le public a appris que Trump veut garder les dispositions les plus populaires et juste «fixer» le reste de celui-ci. Cela viole le monstre. Mais ce n'est pas suffisant en soi. Vous avez besoin de plus de violations.
Picking Reince Priebus pour le chef d'état-major a été une bonne étape parce qu'il rend Trump semble présidentiel et flexible. C'est une autre violation du monstre. Mais un petit.
Malheureusement, la sélection de Steve Bannon en tant que stratège en chef ajoute un biais de confirmation à l'illusion monstre parce que l'équipe de Clinton a pollué la marque de Bannon lors de l'élection. Bannon ajoute un biais de confirmation à l'illusion monstre. Je suppose que Bannon est un grand stratège ou bien Trump ne risquerait pas de le garder.
Hier à soixante minutes Trump a déclaré que le mariage gay était déjà réglé par la Cour suprême, et Trump est d'accord avec cela. C'est une faille dans l'illusion que Trump est anti-LGBTQ. Mais pas assez. Et la sélection de Trump de Pence pour diriger l'équipe de transition soutient la théorie des monstres parce que Pence a une histoire anti-gay qui a besoin d'être corrigée.
Le mouvement évident suivant pour le Maître persuasif consiste à demander à Pence de «faire évoluer» les positions de Trump sur toutes les questions LGBTQ. Tout le monde s'attend à ce qu'un VP fasse semblant de soutenir pleinement les politiques du président. Cela donne la couverture pour Pence de mettre à jour ses vues LGBTQ parce que ...
- Les conservateurs religieux le rejettent comme une simple politique, croyant que Pence a privé des vues qui correspondent à leurs propres.
- Anti-Trumpers verra une violation majeure de la monture de monstre.
- Je vais expliquer tout cela plus tard que Trump faisant «le rythme et la direction» pour amener le Parti républicain vers le centre où il est le plus fort. Parce que c'est ce qui se passe. Trump a beaucoup d'autres façons de briser l'encadrement monstre dans les prochains mois. Il peut en dire plus sur ses idées de «New Deal» pour aider les Afro-Américains. Il pourrait renverser un leader étranger d'un critique à un ami. Il pourrait proposer quelques idées sur la réduction des coûts collégiaux. Il pourrait en dire plus sur son plan de ne pas expulser les citoyens sans papiers qui ont obéi à la loi depuis leur arrivée dans ce pays.
Il a beaucoup de leviers. Attendez-vous à pousser un levier après l'autre jusqu'à ce que le monstre cadre fissures. D'ici l'été, l'histoire sera qu'il est le président le plus flexible et le plus centré de notre histoire.
Il est intéressant de noter que Trump et Clinton avaient des défis non-encadrants très différents. Si Clinton avait gagné, son travail aurait été de convaincre le public qu'elle n'est pas tortueux. Mais vous ne pouvez pas faire cela simplement en faisant des choses honnêtes en public. Nous nous attendons à ce que même les gens tordus faire des choses honnêtes quand regardé. Clinton n'avait littéralement aucun chemin pour enlever son étiquette "tordue".
Mais Trump a un problème d'encadrement plus résolu. L'équipe de Clinton l'a qualifié de raciste, homophobe, sexiste. Trump peut violer ce cadre assez de fois pour le casser au fil du temps. Mais il faudra beaucoup de fissures. Vous en avez déjà vu plusieurs. Attendez-vous à plus de venir.
Si j'étais à la place de Trump, je chercherais une violation énorme de cadre et bientôt. Le public est déjà préparé à «modérer» ses promesses de campagne. C'est le moment de le faire.
En résumé, vous ne pouvez pas prouver que vous êtes honnête en ne volant pas quelque chose en public. Mais vous pouvez prouver que vous n'êtes pas un monstre en sauvant un chaton d'un arbre en public. Les monstres ne font jamais ce genre de choses. Cette idée est si vraie qu'elle est devenue le titre du meilleur livre jamais écrit sur l'écriture de scénario de film: Save the Cat.
Surveillez Trump pour sauver quelques chatons - autant que nécessaire - jusqu'à ce que vous ne pouvez pas tenir dans votre esprit le cadre qu'il est un monstre. Profite du spectacle. Le Master Persuader vient de commencer.
Cet appel à carrément voter 'Pour contre la guerre civile' prend des tournures qui se cherchent mais qui grandissent ! L'appel prochain sera plutôt "J'encultamèreetlamienneaussi" pour tester sa validité.
Changement climatique : 21 jeunes poursuivent les Etats-Unis en justice
Arnaud Lefebvre 14 novembre 2016
21 jeunes Américains, âgés de 9 à 20 ans, ayant décidé de poursuivre l’administration Obama en justice car ils estiment que celle-ci lutte trop peu contre le changement climatique, viennent de remporter une victoire importante la semaine dernière. En effet, une cour fédérale des Etats-Unis a rejeté la demande du gouvernement de déclarer l’affaire irrecevable, rapporte The Time.
« Nous sommes ici pour lutter et protéger tout ce que nous aimons, notre terre, notre eau, nos montagnes, nos rivières et nos forêts », a déclaré Xiuhtezcatl Martinez, l’un des 21 plaignants, âgé de 16 ans. « Nous sommes à un moment où nous décidons quel héritage nous allons léguer aux générations futures ».
Selon les jeunes, les mesures actuelles du gouvernement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sont insuffisantes.
Le gouvernement met délibérément en danger la vie des générations futures
« Le gouvernement a connaissance de la menace que représente le changement climatique depuis des décennies et met délibérément en danger la vie des générations futures », a déclaré Julia Olson, avocate des plaignants, directrice de Our Children’s Trust.
Le juge a décidé que la question n’était pas de savoir si un changement climatique se produisait ou s’il était causé par l’homme, mais si les enfants pouvaient mettre en cause la politique du gouvernement ou si un tribunal pouvait obliger les autorités à changer de politique sans outrepasser la portée de la constitution.
On s’attend à ce qu’une victoire des enfants soit contestée par la Cour suprême des Etats-Unis qui se montrera plus conservatrice sous Donald Trump.
Destitution de François Hollande : «Il se trompe sur tous les sujets qu’il aborde»
RépondreSupprimer14 nov. 2016
La politique du gouvernement français à l'extérieur comme à l'intérieur est vivement critiquée par le peuple français qui ne manquera pas de l'exprimer lors des prochaines élections, estime le député du Rhône Michel Terrot.
Michel Terrot est député de la 12e circonscription du Rhône (Les Républicains), secrétaire de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
RT France : François Hollande a annoncé la création de la grande coalition avec la Russie, mais aujourd’hui un an après les attentats, la coalition n’est toujours pas créée et il y a beaucoup de divergences entre la Russie et la France pour ce qui est la lutte contre le terrorisme. Comment expliquez-vous ce revirement de la politique française ?
Michel Terrot (M. T.) : Je fais partie de ceux qui déplorent l’action internationale de la France, notamment dans la direction de la Russie. On a vraiment le sentiment que la guerre froide n’ait pas cessé. Et je suis de ceux qui pensent qu’il faut à tout prix retrouver une diplomatie qui permette de dialoguer avec la Russie beaucoup plus qu’aujourd’hui, parce que la Russie a un rôle éminent à jouer dans de nombreuses questions internationales, notamment sur le conflit au Moyen-Orient. La France doit avoir des relations apaisées avec la Russie, ce qui n’est pas le cas actuellement. Le régime des sanctions est d’une imbécillité absolue, la France s’est tirée une balle dans le pied, c’est elle qui s’est surtout pénalisée, on ne sait plus aujourd’hui comment en sortir, alors que tout le monde sait bien qu’on ne reviendra pas sur l’affaire de Crimée au statu quo ante, pour la simple et évidente raison que la Crimée est russe. Je pense qu’il faut revenir sur une meilleure compréhension avec la Russie. Ce sujet devrait alimenter nos débats politiques en France, y compris à l’occasion des primaires.
La France est dans une démarche d’alignement sur une certaine forme de volonté américaine qui s’est trouvée démentie par les résultats des élections américaines elles-mêmes
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François Hollande Destitution de François Hollande : pourquoi Pierre Lellouche la propose au parlement
RT France : A l’annonce de la victoire de Donald Trump à la présidence américaine, l’Elysée n’a préparé qu’un seul communiqué félicitant Hillary Clinton. Est-ce un manque de vision ?
M. T. : Je trouve cela ridicule. L’Elysée et le Quai d’Orsay étaient absolument convaincus que la victoire d’Hillary Clinton était assurée, ce qui s’est évidemment révélé complètement faux. La France est dans une démarche d’alignement sur une certaine forme de volonté américaine qui s’est trouvée démentie par les résultats des élections américaines elles-mêmes. Aujourd’hui on essaie de se rattraper aux branches. Le président de la République a quand même pris contact avec le président élu pour le féliciter. Il vaut mieux cela que rien du tout. Cela aurait été mieux qu’il ait une attitude un peu plus compréhensible et qu'il ait compris que l’élection américaine est d’abord et avant tout l’affaire des Américains. Les Américains ont tranché, j’espère que ce président va continuer à faire changer la vision qu’a l’Occident de la Russie. Je considère qu’il pourra modifier notre point de vue. Une fois de plus, la France n’est pas sortie grandie de cette épisode.
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RT France : Avant l’élection de Donald Trump François Hollande et Manuel Valls se sont clairement positionnés en faveur d’Hillary Clinton…
RépondreSupprimerM. T. : C’est vrai que les Français ont entendu à plusieurs reprises le président annoncer comme une vérité et évidence que la victoire d’Hillary Clinton était assurée. Pour la première fois il y aurait une femme élue à la présidence des Etats-Unis d’Amérique. Le peuple a fait un choix différent, et le président de la République Française s’est prononcée de façon anticipée.
Il y aura bientôt des élections présidentielles législatives qui permettront de montrer que le peuple français n’est pas sur cette ligne-là
RT France : Le gouvernement a dû revenir sur plusieurs choses : la coalition avec la Russie, sur la personnalité de Donald Trump. Est-ce le manque de pragmatisme de la part de la diplomatie française et du gouvernement ?
M. T. : Sans faire preuve d’une charité excessive, la politique internationale de la France est un peu identique à la politique intérieure que le président et le gouvernement mènent actuellement. Cette politique est décriée à l’intérieur du pays. Il y aura bientôt des élections présidentielles législatives qui permettront de montrer que le peuple français n’est pas sur cette ligne-là. Notre président se trompe à peu près régulièrement sur tous les sujets qu’il aborde, c’est vrai aussi de la part du gouvernement, c’est à nous de compter les jours maintenant et d’espérer qu’en tout cas sur le plan de la politique étrangère de la France nous pourrons revenir à des fondamentaux très différents de ceux que nous connaissons aujourd’hui.
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On assiste à ce qui est presque de l’exhibitionnisme de la part du président de la République
RT France : Le député Pierre Lellouche a récemment lancé un appel à la destitution de François Hollande dont vous êtes signataire. Pensez-vous que cela va aboutir à quelque chose ?
M. T. : Cela n’a aucune chance d’aboutir, parce que le parti socialiste qui est majoritaire à l’Assemblée nationale l’a bloqué au niveau de la recevabilité-même de cette procédure. On n’a aucun espoir que cette procédure aille jusqu’au bout, mais nous voulions la déposer pour bien montrer que le président ne pouvait pas tout se permettre. C’est la première fois qu’on voit divulguer des secrets d’Etat et assiste à ce qui est presque de l’exhibitionnisme de la part du président de la République. Il y a des choses que la raison d’Etat implique de ne pas divulguer, et que le président divulgue à des journalistes, ce n’est pas glorieux.
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https://francais.rt.com/opinions/28926-destitution-francois-hollande-il-se-trompe
Quand la presse britannique se donne pour mission de «stopper» Marine Le Pen
RépondreSupprimer14 nov. 2016, 13:17
La presse au Royaume-Uni est très rétive aux opinions qui sortent du cadre traditionnel britannique... et donc aux idées Front national. Dernier scandale en date : un journaliste de la BBC a osé interviewer la «fasciste» Marine Le Pen.
Les aventures de Marine Le Pen outre-Manche sont jalonnées d'épisodes médiatiques symptomatiques des rapports qu'entretient la presse du Royaume-Uni avec les idées politiques qui sortent du cadre traditionnel auquel elle est habituée.
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Découverte par la majorité des journalistes anglais après l'élection présidentielle de 2012, la présidente du Front national semble incarner pour eux un condensé de ce qui leur est le plus étranger, voire le plus insupportable... et à plus forte raison depuis la victoire du Brexit et celle de Donald Trump, qu'ils avaient dans leur écrasante majorité combattus - et qu'elle avait soutenus.
C'est au tour d'Andrew Marr, journaliste à la BBC, de découvrir le consensus qui existe dans la presse britannique autour de Marine Le Pen. Le journaliste vedette de la BBC fait face à un vent de critiques pour avoir reçu celle-ci dimanche 13 novembre dans son émission politique. Pour défendre son choix, le rédacteur en chef de l'émission a été contraint de publier pas moins de sept tweets dans lesquels il énumère les raisons objectives qui font de Marine Le Pen une personnalité politique de premier plan, et qui justifient son invitation (scores électoraux conséquents, couverture médiatique en France...) «Que vous soyez mécontents des succès électoraux de Marine Le Pen est justifié, mais ce succès, comme la victoire choc de Trump, justifie cette interview», écrit-il prudemment.
Parmi ses confrères, notamment chez The Independent, on reproche à Andrew Marr de ne pas avoir «confronté Marine Le Pen à ses dérives xénophobes» pour combattre son «fascisme» et d'avoir préféré aborder des sujets tels que l'OTAN ou la Russie, jugés secondaires. «Si Andrew Marr veut stopper Marine Le Pen, il doit revoir son style d'interview», annonce le journal, qui semble prendre son parti d'une conception extrêmement militante du journalisme.
Au printemps dernier, Marine Le Pen avait déjà fait l'objet d'une campagne d'opinion relayée par plusieurs journaux et réseaux sociaux, visant à faire interdire sa venue sur le territoire britannique, en pleine campagne sur la question du Brexit. Y compris dans le camp des pro-Brexit, on se méfiait d'ailleurs de la présidente du Front national, dont les opinions économiques étaient mal perçues.
Les réactions que suscite Marine Le Pen au Royaume-Uni peuvent sembler paradoxales : des libéraux décidés à la censurer, la gauche pro-européenne réclamant qu'on ferme la frontière spécialement pour elle... En réalité, elles révèlent le consensus hégémonique autour duquel se retrouvent la plus grande partie des acteurs médiatiques et politiques de Grande-Bretagne : celui de la vieille tradition du libéralisme avant tout contre le péril du nationalisme occidental.
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De nombreuses voix ont estimé que recevoir la «fasciste» Marine Le Pen le 13 novembre, jour de commémoration des morts de la Grande guerre en Angleterre, insultait la mémoire des vétérans. Un rassemblement transpartisan était d'ailleurs organisé devant les studios de la BBC à Londres pendant l'entretien de Marine Le Pen, auquel s'est joint Jeremy Corbyn, chef du parti Labour. Les manifestants arboraient des pancartes portant les inscriptions «Non aux nazis !» ou «Plus jamais ça !».
RépondreSupprimerDe son côté, Andrew Marr a tenu à se défendre de toute complaisance vis à vis du Front national. «Certains sont offensés et choqués. Je le comprends... Le Pen pourrait, sous certaines conditions, devenir la prochaine présidente de la France et je ne pense pas que le meilleur hommage qu'on puisse rendre aux soldats tombés soit de ne pas analyser le prochain grand défi qui attend la sécurité du monde occidental» a-t-il déclaré, comme pour s'excuser en montrant discrètement patte blanche à ses confrères.
https://francais.rt.com/international/28919-journaliste-bbc-critique-pour-son-interview-marine-le-pen
Les merdias (anglais ou autres) sont gouvernementaux et non représentatif de l'opinion du Peuple. C'est pourquoi ils inventent ou font réaliser des sondages par leur équipe et non par des indépendants du Peuple !!
SupprimerLe fils d'une victime du 13 novembre se plaint de voir sa parole «contrôlée par l'Elysée»
RépondreSupprimer14 nov. 2016, 09:37
Le fils de la victime du Stade de France le 13 novembre 2015 a prononcé le seul discours de commémoration dimanche dernier. Déplorant que les victimes ne puissent s'exprimer librement, il a confié que son texte avait été relu et corrigé par l'Elysée.
Michaël Dias a perdu son père Manuel lors des attentats du 13 novembre 2015 à Saint-Denis, aux abords du Stade de France. Autorisé à lire le seul discours de commémoration prononcé dimanche 13 novembre 2016, il s'est plaint de la place donnée aux victimes et à leurs proches dans un entretien accordé au journal L'Equipe.
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«On nous donne rarement la parole et elle est contrôlée. On nous empêche de pointer du doigt les responsabilités politiques et, comme à Nice, on tombe dans les discours bien-pensants. Mon discours pour le dévoilement de la plaque commémorative a été, par exemple, relu et corrigé par l’Elysée», s'indigne-t-il.
Michaël Dias s'est également plaint de l'absence de suivi psychologique efficace, évoquant des «aides anecdotiques» ou inappropriées : «On devait appeler un numéro, le psychologue de banlieue nous a dit qu’il n’avait pas le temps et il a fallu se battre pour qu’il voie ma mère quinze minutes», a-t-il déclaré.
D'autres membres de familles des victimes avaient déjà manifesté leur colère contre l'attitude du gouvernement en boycottant l'hommage national qui avait eu lieu quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015.
https://francais.rt.com/france/28913-fils-victime-13-novembre-plaint-parole-controlee-elysee
SupprimerC'est un 'Boston' ou un 'Sandy Hook' n°2 !
«Sexe par surprise» : Julian Assange livre enfin sa version à la police suédoise
RépondreSupprimer14 nov. 2016, 16:25
Après quatre années, les enquêteurs suédois et Julian Assange sont tombés d'accord. Le lanceur d'alerte, qui craint d'être extradé vers les Etats-Unis, a été interrogé sans quitter l'ambassade de l'Equateur à Londres, où il est retranché depuis 2012.
Le procureur en chef suédois Ingrid Isgren a pu entrer dans l'ambassade de l'Equateur à Londres pour recueillir les éclaircissements de Julian Assange concernant des accusations d'agression sexuelle, qui datent désormais de 2010. Alors qu'Ingrid Isgren arrivait un peu avant 11h pour procéder à l'interrogatoire, les médias faisaient le siège devant le bâtiment diplomatique équatorien mais ont dû se contenter d'une brève apparition du chat de Julian Assange.
C'est la fin d'un bras de fer entre la justice suédoise et le lanceur d'alerte, qui, depuis que Julian Assange a trouvé asile en juin 2012 à l'ambassade de l'Equateur, ne parvenaient pas à s'entendre sur les conditions dans lesquelles celui-ci répondrait aux enquêteurs suédois.
«Nous avons constamment sollicité cet interrogatoire depuis 2010», a indiqué Per Samuelsson l'avocat du fondateur de Wikileaks, «Julian Assange a toujours souhaité donner sa version à la police suédoise. C'est une opportunité pour lui de laver son nom. Nous espérons que l'enquête sera ensuite close».
En août 2010, la police suédoise ouvre une enquête pour délits sexuels à l'encontre de deux femmes suédoises. Julian Assange nie les faits et évoque des relations sexuelles consenties. Les deux victimes présumées ne nient pas pour leur part que la relation était initialement consentie mais affirment que Julian Assange aurait retiré son préservatif, ce qui constituerait selon le droit suédois non pas un viol mais un délit de «sexe par surprise».
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Le ministre des Affaires étrangères de l'Equateur, Guillaume Long, a fait part de sa satisfaction. «C'est une chose que l'Equateur a voulu faire depuis que nous avons accordé l'asile à Monsieur Assange en 2012», a-t-il indiqué, rappelant que depuis lors, l'Equateur a également demandé à la Suède comme au Royaume-Uni de garantir que Julian Assange ne serait pas extradé vers un «pays tiers». En clair, aux Etats-Unis où Julian Assange reste accusé d'espionnage.
«C'est une pratique bien répandue : on signe un traité d'assistance mutuelle juridique et on peut ensuite mener un interrogatoire, a rappelé le ministre équatorien interrogé par RT, regrettant avoir dû attendre pendant plusieurs années pour que la «Suède soit finalement d'accord» pour interroger Julian Assange dans les murs de l'ambassade de l'Equateur : «Depuis quatre ans que Julian Assange a passé [reclus] dans la mission diplomatique», la Suède a eu recours à ce type de procédure «plus de 40 fois», a ainsi indiqué Guillaume Long.
«C'est dommage que nous ayons été obligés d'attendre pendant plus de mille jours. Pour Julian Assange, c'était mille jours dans des conditions atroces dans notre mission diplomatique. C'est une petite ambassade, et il s'agit de droits de l'homme», a-t-il déploré.
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Peu de temps après la publication de Wikileaks de 77 000 documents confidentiels de l'armée américaine concernant la guerre en Afghanistan, la police suédoise, qui avait abandonné dans un premier temps les poursuites contre Julian Assange, est revenue sur sa décision en émettant un mandat d'arrêt contre le lanceur d'alerte.
RépondreSupprimerLe fondateur de Wikileaks a toujours clamé son innocence et dénonce une manœuvre qui a pour but de le faire extrader vers les Etats-Unis, qui veulent le juger pour la diffusion de plus de 250 000 documents secrets. Par ailleurs, une pétition a été lancée exhortant le président élu Donald Trump à accorder sa «grâce présidentielle».
https://francais.rt.com/international/28931-sexe-par-surprise-julian-assange
USA : La révolution violette
RépondreSupprimerle 14 novembre 2016
Après l’élection de Donald Trump les Démocrates avec Hillary et Barack en tête et George Soros en sous-main ont repris leur stratégie de déstabilisation qui a fait ses preuves à Kiev avec le coup d’Etat organisé par la CIA pour mettre en place dans ce pays un fantoche pro-américain. À Hong-Kong, même chose. Après des mois de protestations dans les rues des inconnus, financés par la CIA, ont été élus dans ce que l’on peut appeler le parlement local bien que Pékin contrôle très étroitement ce qui s’y passe. Au Brésil, la campagne incessante contre Dilma Roussef a finalement payé comme au Honduras quelques mois plus tôt.
Depuis 5 jours, pas une grande ville américaine n’est épargnée par la propagande mensongère organisée par Hillary avec l’appui tacite du Président sortant. La « Purple Revolution » est en marche. Les Américains de la rue, emmenés par des agitateurs et des casseurs rémunérés, sont-ils aussi malléables que les Ukrainiens et les habitants du Honduras ? Vont-il tenter de destituer Donald Trump ? Personnellement j’ai comme l’impression que le clan Clinton tente le tout pour le tout afin d’affaiblir Donald Trump. Lorsque l' »attorney general » sera nommé par la nouvelle administration, début janvier prochain, la procédure judiciaire à l’encontre de la Fondation Clinton sera mise en place et les Américains découvriront qu’ils ont été floués par le clan Clinton et aussi et surtout par le Président sortant.
Les analystes européens semblent toujours rangés au côté des Clinton. Les Suisses viennent d’apprendre que le gouvernement de la Confédération a fait un don de 500000 francs à la Fondation Clinton pour mettre en place des oeuvres humanitaires en Afrique. Ils n’on rien vu se concrétiser et ils ne sont pas contents … Ils se demandent s’ils n’ont pas tout simplement collaboré à la corruption généralisée qui a été la règle de vie à Washington depuis des décennies. Triste Amérique …
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/11/14/usa-la-revolution-violette/
Les démocrates appellent maintenant à une «révolution dans les rues», et je crois qu'ils sont tout à fait sérieux
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 13 novembre 2016
La victoire surprise de Donald Trump le 8 novembre a engendré une série de violentes manifestations et émeutes partout dans le pays, alors que les gauchistes étourdis continuent à lancer la plus grande colère post-électorale de l'histoire américaine . Manifestants dans les grandes villes à travers l'Amérique ont perturbé les transports publics, les magasins de pillage, jetant des objets à la police et brûler Trump dans l'effigie. Il y a même eu des tirs aux rassemblements anti-Trump à Seattle et à Portland. Des centaines de manifestants ont été arrêtés à ce jour, et les organisateurs promettent que ce n'est que le début. Pendant ce temps, un grand nombre de gauchistes enragés menacent physiquement Trump sur Twitter, et certains appellent même à une révolution violente. Malheureusement, je crois qu'ils sont sérieux à ce sujet.
Même certains grands noms de célébrités commencent à utiliser le mot «révolution» dans les messages à leurs adeptes. Sur Twitter, Katy Perry a mis en garde menaçante que «la révolution est à venir», et la comédienne Sarah Silverman a audacieusement déclaré que «Trump a une chance de nous entendre (ou bien nous R) S'il échoue REVOLUTION DANS LES RUES».
Bien sûr, d'autres gauchistes cherchent des moyens moins violents de s'opposer à Trump. Il ya une grande poussée à utiliser le collège électoral pour bloquer une présidence Trump, si cela échoue il ya beaucoup d'espoir d'imiter immédiatement Trump une fois qu'il prend le pouvoir, et d'autres activistes tels que l'ancien secrétaire du Travail Robert Reich demandent un nouveau tiers si Leur prise de contrôle post-électorale du parti démocrate n'a pas abouti.
Mais pour beaucoup sur la gauche radicale le temps pour la patience est fini. Le mouvement «Not My President» est en train de décoller comme une fusée, et un sondage a révélé que seulement 58 pour cent de tous les partisans de Clinton considèrent la victoire d'Trump comme légitime. Une manifestation près de Trump Tower à New York a attiré samedi environ 25 000 personnes, et USA Today a rapporté que la manifestation anti-Trump à Portland, dans l'Oregon, samedi soir, a rapidement "dévolu à une émeute".
Il est devenu évident que ces manifestations ne disparaîtront pas bientôt, et certains commencent même à se référer à ce mouvement comme «la révolution pourpre» ...
A peine Trump a-t-il été déclaré le 45e président des États-Unis, les opérations politiques financées par Soros ont lancé leurs activités pour perturber Trump pendant la période lame-canard d'Obama et par la suite. La rapidité de la Révolution pourpre rappelle la vitesse à laquelle les manifestants ont frappé les rues de Kiev, la capitale ukrainienne, dans deux Orange Revolutions parrainé par Soros, l'un en 2004 et l'autre, dix ans plus tard, en 2014.
Alors que les Clintons embrassaient le violet à New York, des manifestations de rue, certaines violentes, toutes coordonnées par Moveon.org et Black Lives Matter financées par Soros, éclatèrent à New York, Los Angeles, Chicago, Oakland, Nashville, Cleveland, Washington, Austin, Seattle, Philadelphie, Richmond, St. Paul, Kansas City, Omaha, San Francisco et quelque 200 autres villes à travers les États-Unis.
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Pouvons-nous donc voir une révolution violente dans les rues de l'Amérique ?
RépondreSupprimerEst-ce que la gauche radicale est vraiment si horrifiée par la perspective d'une présidence Trump qu'ils seraient réellement disposés à s'engager dans une campagne prolongée de chaos, de violence et d'intimidation physique ?
Eh bien, les Gardiens de Serment sont tellement préoccupés par ce que ce mouvement pourrait devenir qu'ils ont initié une opération de renseignement qu'ils appellent "Opération HYPO" ...
De toute évidence, en tant que Gardiens de Serment, nous ne pouvons pas simplement nous asseoir et regarder pendant que les ennemis de la liberté travaillent à utiliser la violence pour initier une révolution communiste dans notre pays. Grâce aux renseignements fournis par nos opérations Opération Sabot, nous avons lancé l'opération HYPO. Nous avons permis à notre personnel de creuser profondément dans ces organisations de protestation pour recueillir des informations sur les tactiques, les motivations, les horaires et la logistique.
Nous avions des agents aux réunions de planification pour les manifestations qui se sont déroulées hier soir à Baltimore, MD et à Philadelphie, en Pennsylvanie. Nos agents ont également pénétré de nombreuses autres organisations de planification dans les villes à travers le pays. Pour des raisons OPSEC, la liste précise des villes dans lesquelles nous opérons ne sera pas publiée.
Et une chose que nous savons déjà est que la gauche radicale espère organiser la plus grande manifestation politique de l'histoire des États-Unis à Washington DC le jour de l'inauguration. Je vais écrire à ce sujet plus tard aujourd'hui sur Les Nouvelles les plus importantes.
L'élection de Donald Trump a été l'événement le plus galvanisant pour la gauche radicale que nous avons vu depuis des décennies. Un des premiers dirigeants du mouvement "Not My President" est le cinéaste Michael Moore, et voici trois de ses principaux points d'action qui, selon lui, doivent être mis en œuvre immédiatement ...
1. Doit rapidement et de façon décisive former un mouvement d'opposition, dont on n'a pas vu d'exemple depuis les années 1960. Je vais faire ma part pour aider à diriger ce que je suis sûr que beaucoup d'autres (Bernie, Elizabeth Warren, MoveOn, la communauté de hip-hop, DFA, etc.). Le noyau de cette force d'opposition sera alimenté par des jeunes qui, comme avec Occupy Wall Street et Black Lives Matter, ne tolèrent pas b.s. Et sont implacables dans leur résistance à l'autorité. Ils n'ont aucun intérêt à compromettre les racistes et les misogynes.
2. Préparez-vous à intercepter Trump. Tout comme les républicains avaient déjà l'intention de faire avec le président Hillary dès le premier jour, nous devons organiser l'appareil qui va porter des accusations contre lui quand il viole son serment et enfreint la loi - et nous devons le retirer de son poste.
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3. Doit s'engager dès maintenant à une lutte vigoureuse (y compris la désobéissance civile, si nécessaire) qui bloquera tous les candidats à la Cour suprême de Donald Trump qui ne sont pas satisfaits. Nous exigeons que les démocrates au Sénat agressivement filibuster tous les candidats qui soutiennent les citoyens Unis ou qui s'opposent aux droits des femmes, les immigrants et les pauvres. C'est non négociable.
RépondreSupprimerMais bien sûr, d'autres libéraux sont encore dans la phase de «choc et d'incrédulité». Comme je l'ai dit plus tôt, les Américains ont été plus émotionnellement investis dans cette élection qu'ils ne l'avaient été dans des élections de plusieurs décennies, et les conséquences ne sont pas très belles.
Cela a été particulièrement vrai sur les campus universitaires partout dans la nation. Selon le New York Post, les administrateurs des collèges ont fait des efforts extraordinaires pour apaiser la douleur émotionnelle profonde que beaucoup de leurs étudiants connaissent ...
- L'université du Michigan a offert à ses étudiants traumatisés des livres de coloriage et Play-Doh pour les calmer. (Ses élèves sont-ils au collège ou à la maternelle ?)
- L'Université du Kansas a rappelé à ses enfants stressés que les chiens de thérapie, une caractéristique du campus régulière, étaient disponibles.
- L'Université Cornell, une école de la Ligue Ivy, a organisé un «pleurer» au niveau du campus, avec des officiels distribuant des mouchoirs et du chocolat chaud.
- L'Université Tufts a offert à ses élèves dévastés des ateliers artistiques et artisanaux. (OK, pas de la maternelle - plus comme camp d'été.)
- «Dans les campus de l'élite de Yale au Connecticut à l'Iowa et au-delà, les professeurs ont annulé des cours et / ou des examens - soit parce que les étudiants ont demandé ou parce que les instructeurs étaient trop désemparés pour enseigner.
Et il est également rapporté que les lignes téléphoniques de suicide sonnent hors du crochet partout dans la nation.
Nous n'avons jamais rien vu de pareil auparavant et j'ai l'impression que ce mouvement «Not My President» va absolument affaiblir les mouvements «Occupy Wall Street» et «Black Lives Matter». Et vu les niveaux très élevés de colère, de frustration et de douleur que ressentent ces gauchistes radicaux, il est facile de voir comment ce mouvement pourrait devenir très violent.
Beaucoup de patriotes, de conservateurs et de chrétiens espéraient que Donald Trump pourrait réunir l'Amérique et nous conduire vers une nouvelle ère de paix et de prospérité, mais la gauche radicale déteste déjà Trump plus que n'importe quel président qui lui est jamais venu.
Il ne faudra pas beaucoup pour pousser la gauche radicale sur le bord, et si cela arrive, nous pourrions voir le chaos sans fin, la violence et les troubles civils pour les quatre prochaines années
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/democrats-are-now-calling-for-a-revolution-in-the-streets-and-i-believe-that-they-are-quite-serious
Pareil que les politique déplacent en bus des milliers de personnes (toujours les mêmes !) pour aller applaudir le candidat dans telle ou telle ville, cette fois ils appellent le nano-groupuscule de partisans de Clinton à s'unir pour aller défiler dans telle ou telle ville ! Hahahaha !
SupprimerCe sont encore là des personnes (généralement immigrées) payées pour faire des centaines de kilomètres ! (ou des milliers comme ils l'ont réussi en Europe !).
Ainsi, même si celle qui s'est faite enculée reverse par tonnes des billets vers ses maquereaux pour qu'ils fassent eux-mêmes le trottoir, le clientélisme tant à disparaître !!
Valls : «L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié»
RépondreSupprimer14 nov. 2016, 22:32
A l'occasion de la visite d'un centre d'accueil de migrants dans le Pas-de-Calais, le Premier ministre a fait savoir que la plupart des anciens occupants de la «Jungle» avaient vocation à rester en France – voire, pour certains, à devenir français.
«A travers vous c’est un message que j’adresse à mes compatriotes : il ne faut pas avoir peur. Un grand pays comme la France est capable d’intégrer ceux qui étaient à Calais et à Paris, avec fermeté et des règles parce qu’il en faut, mais aussi avec bienveillance». Deux semaines après le démantèlement de la «Jungle» de Calais, le Premier ministre Manuel Valls s'exprimait, lundi 14 novembre, à l'occasion de l'ouverture d'un centre d'accueil pour migrants à Croisilles, une petite commune du Pas-de-Calais.
Là, face à 36 anciens habitants du camp sauvage de Calais – 35 Soudanais et un Nigérian, selon la Voix du Nord –, le chef du gouvernement a esquissé la perspective d'une installation durable de la plupart des migrants issus de l'ancien site illégal : «L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié», a-t-il annoncé, avant de préciser à l'adresse des exilés africains : «Demain vous appartiendrez peut-être à la communauté nationale. Moi, Premier ministre, je suis né en Espagne. La préfète [du département] Fabienne Buccio a des origines italiennes. C’est ça, la France.»
Un plan de répartition des migrants en France qui échappe quelque peu au gouvernement
Les autorités françaises se sont engagées à répartir les quelque 10 000 anciens occupants de la «Jungle» calaisienne – où les conditions de vie étaient désastreuses – dans des centres d'accueil officiels répartis sur le territoire, tels que celui de Croisilles. Néanmoins, de premières limites à ce plan sont apparues, début novembre, avec l'installation de quelque 3 000 migrants (selon les associations) dans des campements de fortune à Paris, depuis dispersés par les forces de l'ordre. En outre, la moitié des jeunes migrants qui avaient été transférés dans un centre d'hébergement de Charente-Maritime se sont enfuis de celui-ci, disparaissant dans la nature.
Enfin, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a évoqué, mardi 8 novembre, la possibilité d'un retour de certains anciens habitants de la «Jungle» dans le Calaisis... alors même que l'évacuation du site avait été présentée par le gouvernement comme l'acte d'abolition définitif des camps illégaux de migrants dans le pays.
Lire aussi : Migrants : la mairie de Paris a publié un guide destiné aux travailleurs humanitaires
https://francais.rt.com/france/28953-valls-immense-majorite-personnes-qui
SupprimerAvec carte d'électeur !
Plus de robots ne signifie pas moins d’emplois
RépondreSupprimerle 15 novembre 2016
Ce ne sont pas les robots qui détruisent nos emplois mais l’État et les mauvaises politiques.
Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe
Certains veulent nous faire croire que les robots sont les ennemis des employés. Ce sont surtout ceux qui ne veulent pas faire des réformes. Car les statistiques sont claires. Selon Eurostat, dans un pays industrialisé comme l’Allemagne, il existe 6 fois plus de robots qu’en France (180 000 contre 30 000). Et le taux de chômage y est plus de 2 fois moins élevé (4.2 % contre 9.9 %).
Très intéressant, le nombre élevé de robots n’a pas contribué à la baisse du nombre d’emplois dans l’industrie : entre 2000 et 2015, l’Allemagne a perdu 4.5 % d’emplois dans l’industrie, tandis que la France en a perdu 20.8 %.
En 2015, le Royaume-Uni a créé 500 000 emplois nets dont plus de 25 % dans des secteurs industriels. Toujours en 2015, l’Espagne a créé 102 000 emplois nets dans le secteur industriel. En Suisse, l’industrie emploie plus de 20 % de la population active et le pourcentage a tendance à augmenter. Ce ne sont pas les robots qui détruisent nos emplois mais l’État et les mauvaises politiques.
http://www.contrepoints.org/2016/11/15/271688-plus-de-robots-ne-signifie-demplois
Pareillement que le nombre exponentiel de cafetières électrique et de machines à laver n'a jamais supprimé des emplois mais a créé des réparateurs et récupérateurs en décharges.
SupprimerAprès la jungle de Calais, la comédie de l’ « habitat durable »
RépondreSupprimerle 15 novembre 2016
Répondant à l’appel de sa profession dans le démantèlement de la Jungle de Calais, Pierre Farge, avocat, revient sur la mise en danger des migrants, et la situation critique des mineurs isolés. Son témoignage jusqu’à Lampedusa convainc qu’un nouveau camp remplacera bientôt celui de Calais.
Par Pierre Farge.
« Le démantèlement commencera quand toutes les conditions de sa réussite seront réunies. Nous y sommes presque et nous irons jusqu’au bout », assurait le ministre du Logement… et de l’Habitat durable. Voici donc l’Habitat durable que notre gouvernement propose dans son démantèlement de Calais.
Le gouvernement assure que toutes les personnes installées dans le camp de Calais se verront proposer une solution d’hébergement.
En réalité, les autorités détruisent les infrastructures qu’elles ont laborieusement mises en place, à savoir le centre d’accueil de jour avec ses douches, le foyer pour femmes et enfants et le centre d’accueil provisoire constitué de conteneurs ; et ce sans mesure de substitutions aux réfugiés, autre que temporaire ou d’urgence.
Le gouvernement assure en effet que des centres d’accueil et d’orientation, les fameux CAO, sont à la disposition des migrants en vue d’effectuer une demande d’asile afin de faire leur vie en France, ou bénéficier des voies légales d’accès à la Grande-Bretagne.
Pas de chances d’aboutir
En réalité, aucune assurance n’existe que ces demandes aient des chances raisonnables d’aboutir ; aucun élément ne permet d’affirmer qu’une fois le camp de Calais rasé, tous les migrants se retrouveront dans ces structures d’accueil où un suivi réel des droits leur sera assuré ; et absolument aucun logement de substitution n’est proposé à la moitié des migrants refusant ces centres parce qu’ils préfèrent rester dans le Calaisis à tenter inlassablement de rejoindre l’Angleterre.
En réalité, les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque sur les 6000 migrants déjà orientés en CAO depuis leur création il y a un an, seul un tiers a rejoint un centre pour demandeur d’asile, un autre tiers y loge toujours, et le reliquat a disparu. Où, me direz-vous ? Sans doute dans les camps voisins, à Grande-Synthe ou Norrent-Fontes pour ne citer que les plus importants. Car en l’absence de solution apportée à tous les réfugiés, et en l’absence de plan clair pour que le camp ne soit pas reconstitué, soit sur le site actuel, soit à côté, il semble évident que les migrants continueront d’arriver sans qu’un renforcement des contrôles aux frontières, et un démantèlement à grand frais ne changent quoi que ce soit.
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La profonde détresse des migrants
RépondreSupprimerLe gouvernement assure qu’il est « hors de question de laisser encore plus longtemps ces personnes dans la boue et la détresse » car « un hiver de plus dans la jungle n’est pas possible ».
En réalité, c’est dans une boue et une détresse encore plus profondes dans lesquelles sont plongés les migrants, comme cette centaine d’adolescents expulsés de leurs abris et contraints de passer la nuit dans l’école et la mosquée de la jungle à défaut d’avoir été conduits en centre d’hébergement et en raison d’un centre de transit déjà plein.
En empêchant les avocats d’accéder au camp pour exercer leurs missions de conseil et d’assistance, le gouvernement méprise les droits de centaines de migrants. Pourquoi, me direz-vous, puisque ce gouvernement souhaite si fort mettre à l’abri les migrants ? Hé bien parce que les avocats ont pour mission de les munir d’un formulaire à remettre aux autorités en cas d’interpellation, précisant leur identité, ainsi que leur volonté de bénéficier d’un avocat, d’un interprète et d’un examen médical, et que s’ils sont trop nombreux à présenter ce formulaire, la gestion devient impossible aux policiers préférant l’arrestation de masse pour remplir les centres de rétention administrative.
Un calcul électoraliste
En réalité, ce démantèlement tombant du ciel à quelques mois d’une échéance présidentielle semble moins le fruit d’une préoccupation humanitaire que d’un calcul électoraliste. Le gouvernement profite simplement de l’accalmie de « la saison » pour évacuer un camp devenu trop visible, confiant ainsi courageusement le fond du problème à la prochaine législature, au printemps, lorsque les conditions en Méditerranée seront à nouveau favorables.
De tous ces témoignages de l’écart mesurable entre la proclamation des droits et leur effectivité, je comprends que le plus grave reste la situation des mineurs non accompagnés.
Déjà en situation critique au sein même du camp, faute d’hébergement approprié et de système d’enregistrement, ils sont encore 1300 dans le démantèlement. Un nombre alarmant qui fait écho aux 100 disparus depuis la démolition de la zone sud en mars dernier et aux 10 000 autres disparus en Europe depuis le début de la crise.
Ces chiffres vous sont indifférents, vous qui à présent me lisez ? C’est normal, j’y étais également insensible avant d’arriver sur le camp, autant que ceux entendus dans le concert d’égoïsme et la compétition de victimes quotidiennes de ma télévision. Quelle relativité opère notre conscience entre les quelques dizaines de disparus d’un crash en avion, les millions de morts au Proche-Orient, l’éclatement d’une guerre ou la proclamation d’une nouvelle dictature ? Seule l’épaisseur du réel m’a permis de prendre conscience du drame, le drame, de chaque miette de vie humaine. Comme Sayed m’ayant invité un après-midi à rejoindre sa tente pour me raconter le sien après avoir cheminé dans un dédale de tentes et d’abris, de sable humide et de boue merdeuse. À la lueur d’une bougie, au crépitement de la pluie sur le nylon du baraquement, il commençait par pleurer. Son père assassiné sous ses yeux par les talibans dans la province de Baghlân, sa fuite avec son frère perdu en route, la faim, la guerre, la prison puis les milliers de kilomètres à pied pour parvenir jusqu’à Calais. Cela fait trois mois qu’il est là et prend des forces pour rejoindre l’Angleterre par tout moyen. Il a 16 ans. Il a tout vu. Et il n’a pas peur.
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Disparition du camp
RépondreSupprimerParce que je n’arrive pas encore à croire que ce camp ait existé à deux heures de Paris et quinze minutes d’une gare SNCF, et qu’il va bientôt complètement disparaître dans les incendies prenant de toute part, mêlant l’odeur du bois brûlé au sable des dunes.
Parce que j’y ai vécu de longues semaines à sentir l’impuissance, l’injustice et par-dessus tout, la honte de voir s’immobiliser des mois entiers l’ombre de corps bouleversés, de regards vaincus, de destins transis.
Parce que j’y ai été habillé en réfugié, j’y ai mangé en réfugié, j’y ai été insulté en réfugié ; et parce que j’y ai finalement été du fond du cœur convaincu de l’égalité des hommes, de l’absence de hiérarchie malgré tout ce que la logique dominante pousse à croire des diplômes, des revenus et des grandes écoles.
Parce que je ne supporte plus le visage d’une France pleine du mot Progrès qui enterre les tentes de ces migrants au bulldozer dans ce refrain d’appel d’air ; cette théorie selon laquelle une politique trop généreuse de régularisation pousserait les migrants à venir en masse quémander notre hospitalité, en sachant que le risque de mourir en mer dans l’enfer de la traversée leur paraît moins terrible que de retourner chez eux.
Maintenant à Lampedusa
Parce qu’après cet engagement à Calais, me voilà à Lampedusa ; ce morceau de terre de 20 km2 à 70 milles des côtes d’Afrique et 120 milles des côtes de Sicile où 400 000 migrants ont atterri en 20 ans ; ce morceau d’Italie d’en bas où le pays se repose mais où continue d’échouer quotidiennement un peu par hasard et de nulle part des suppliciés kurdes, nigériens, somaliens, soudanais, libyens et érythréens ; et le drame est à peu près le même qu’à Calais sous un soleil d’Afrique.
Parce qu’à l’heure où l’Occident court après les Pokémon Go et leur « Professeur Saul qui a passé sa vie à s’intéresser à leur migration », des migrants bien réels continuent de s’échouer d’Orient.
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Parce que cet antagonisme entre le virtuel et le réel s’illustre, à quelques encablures de bateau, dans la misère libyenne contemplant la richesse de Pantelleria ; de Carole Bouquet dans l’eau turquoise sicilienne (sifflant le vin à 12 degrés qu’elle vient de vous vendre), aux côtes pouilleuses libyennes que submerge le flot de réfugiés (sifflant à l’aide de leur gilet de sauvetage dans une eau à peu près à la même température).
RépondreSupprimerParce que l’arrivée massive des derniers jours à Lampedusa a fini de me convaincre que ce flux de migrants n’est pas prêt de tarir le nouveau camp qui remplacera bientôt celui en train d’être démantelé à Calais.
Drame quotidien
Parce que je ne supporte plus de voir ces bateaux nous immerger dans le drame quotidien des migrants, entassés jusqu’à 250 alors que nous ne monterions pas à plus de 20 ; échappés du désert et de l’ISIS par les rives libyennes, le visage émacié, le corps chétif, déshydraté, à bout de force, aux vêtements puant l’essence et aux gilets de sauvetage cisaillant la peau.
Parce que l’UNHCR estime qu’au moins 275 000 personnes attendent d’embarquer de l’autre côté, en proie au nouveau trafic d’esclaves et aux mafias de passeurs à Sabratha, port du Nord libyen, aussi familier des milices que des salafistes.
Parce que ces bateaux à la dérive symbolisent la dérive même de l’Europe qui a abandonné la Grèce en 2015, puis l’Italie en 2016 face à la crise migratoire.
Parce que cette Italie que l’on appelait la Grande Grèce, la Magna Grecia, plus grecque qu’italienne, est aussi aujourd’hui l’Italie perdue de Matteo Renzi, l’actuel président du Conseil italien, du comique Beppe Grillo, et de ses amis du M5S.
Délitement des fondements européens
Parce que je ne supporte plus de voir l’Europe se déliter de ses fondements ; d’Athènes et de Rome, ces deux berceaux d’une humanité première à l’origine de l’expression idéale de justice et de liberté entraînant le respect des lois, le civisme et le sens du courage.
Parce que dans ces conditions, la perspective d’une solution politique en France à Calais, ou en Italie à Lampedusa, forgée dans cette Union européenne ou autour de cette Méditerranée est plus éloignée que jamais.
Cette Méditerranée par laquelle notre histoire a commencé ;
Cette Méditerranée où les Anciens ne voyaient qu’une civilisation des deux côtés de la rive et des trois continents ;
Cette Méditerranée appelée par les Grecs et les Romains « Notre Mer », cette mer de proximité, avec ses côtes rassurantes et ses morceaux d’îles illuminées de promontoires en promontoires, de l’Égée à la mer Ionienne ;
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Mer monstrueuse
RépondreSupprimerCette Méditerranée, qui revient en force de la pire façon : en quelques années, Mare nostrum s’est transformée en mer monstrueuse, charriant les cadavres et la haine religieuse ;
Cette Méditerranée, tombeau oublié, où les passeurs des deux rives ont plus de contacts que nos intellectuels engagés, et pas forcément de gauche.
Ce soir, après cette semaine de démantèlement à Calais, et sur cette île entre les bords de l’Orient et de l’Occident, tout semble irréel, presque beau malgré le drame qui entoure. La nuit n’est pas encore close, mais l’obscurité l’emporte, de minute en minute, sur les rivages bleus et roses de cette fin d’été, et de ce thé vert au goût sucré d’éternité. Dans cette ambiance de camp de réfugiés, je m’allonge et cherche le sommeil à même le sol. Ce sol que des milliers de migrants ont piétiné toute la journée à la recherche d’un nouveau départ ; où maintenant ils fument et jouent aux cartes non loin de moi ; où une partie de football improvisée se tient à quelques pas entre la Somalie et la Libye ; et où dès demain ils reprendront la folle course vers un nouveau départ pour un « Habitat durable ».
http://www.contrepoints.org/2016/11/15/271679-apres-jungle-de-calais-comedie-de-lhabitat-durable
SupprimerAprès la saisie des 'club Med' dans toute la France (sorte de scandale prêts hypotécaires européen) pour y loger ces invités de marques (terroristes), voici qu'arrive 'Le confort durable' ! Avec carte d'électeur pour savoir si vous voulez rester dans l'Eldorado ou en être expulsé du palace.
Restez en Alerte, Amérique: Le pire est encore à venir
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
14 nov 2016 23h05
Présenté par John Whitehead via The Rutherford Institute,
«Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter.» - Philosophe George Santayana
Restez en alerte, l'Amérique.
Ce n'est pas le moment de laisser tomber nos gardes, même pour un moment.
Rien n'a changé depuis l'élection pour changer les dangers immédiats et très réels des fouilles sur la route, la surveillance gouvernementale, les bases de données biométriques, les citoyens traités comme des terroristes, les prisons pour critiquer le gouvernement, les cartes d'identité nationales, les raids en équipe SWAT, la censure, les prélèvements sanguins forcés, les prélèvements d'ADN, les prisons privées, les drones armés, les caméras à lumière rouge, les tasers, les exercices de tir actifs, la mauvaise conduite de la police et la corruption du gouvernement.
Le temps seul dira si ceux qui mettent leurs espoirs dans un sauveur politique trouveront que la confiance récompensée ou trahie.
Personnellement, je ne retiens pas mon souffle.
Je suis dans cette voie.
J'ai étudié l'histoire.
Je sais ce qui vient ensuite.
Il est encore tôt, mais le président élu Trump - comme ses prédécesseurs - a déjà commencé à renvoyer beaucoup de promesses de campagne qui ont promis de réformer un système de gouvernement cassé.
Le candidat qui a critiqué le grand gouvernement et qui a juré de «drainer le marais» des lobbyistes et des donateurs d'intérêts spéciaux a déjà donné des lobbyistes, des donateurs d'entreprise et des membres de l'élite gouvernementale jouant des rôles dans sa nouvelle administration.
Amérique, vous avez joué.
C'est ce qui arrive quand vous jouez à la politique avec des questions de vie, de mort et de liberté.
Vous perdez chaque fois.
Malheureusement, dans ce cas, nous perdons tous à cause de l'hypocrisie trompeuse de la gauche et de la droite, qui ont tous deux sanctionné l'expansion de l'état policier aussi longtemps que c'était leur parti à la barre.
Pendant les huit dernières années, la gauche stridtement ouvertement et contradictoire alors que George W. Bush était président - a été exceptionnellement silencieux au sujet de choses comme la torture, les guerres sans fin, les grèves drones, les ordres exécutifs, l'excès de gouvernement et le fascisme.
Comme le souligne Glenn Greenwald pour The Washington Post:
À partir de son premier mois de mandat et de son mandat, Obama a non seulement continué à appliquer les politiques les plus extrêmes qu'il a condamnées, mais les a souvent renforcées et élargies. Son administration a arrêté des suspects de terrorisme sans procédure régulière, proposé de nouveaux cadres pour les garder enfermés sans procès, ciblé des milliers d'individus (y compris un citoyen américain) pour exécution par le drone, a invoqué des doctrines de secret pour protéger la torture et les programmes d'espionnage du contrôle judiciaire, A étendu la surveillance électronique de masse du pays ...
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Les libéraux ont dénoncé avec véhémence ces abus pendant la présidence de Bush ... Mais après l'arrivée d'Obama, de nombreux libéraux ont souvent toléré - et même loué - ses affirmations agressives de l'autorité exécutive. Il est difficile de surestimer à quel point les démocrates ont terminé de parler de ces questions une fois que leur propre chef a contrôlé les leviers du pouvoir ... Après seulement trois ans de la présidence d'Obama, les libéraux ont sanctionné un système qui a permis au président d'emprisonner des gens sans procès Ou une once de procédure régulière.
RépondreSupprimerSoudain, avec Trump à la Maison Blanche pour les quatre prochaines années, c'est tout nouveau jeu.
Comme le fédéraliste déclare avec une langue dans la joue approche, «dissidence, la contrainte de l'exécutif, l'impasse, vous le nom. Maintenant que Donald Trump sera président, ce qui était autrefois la trahison est soudainement cool à nouveau. "
Pourtant, comme Greenwald le montre clairement, si Trump est sur le point d'hériter de vastes pouvoirs présidentiels, il a les démocrates à remercier pour eux.
Un empire militaire qui contrôle le monde. Courts secrets, guerres secrètes et budgets secrets. Surveillance de masse inconstitutionnelle. Puissance présidentielle non contrôlée. Détention indéfinie. Déclarations de signature de la direction.
Ce ne sont là qu'un petit échantillon des pouvoirs abusifs qui ont été utilisés libéralement par Obama et seront utilisés maintes et maintes fois par les futurs présidents.
Après tout, les présidents sont juste des marionnettes sur une corde, fait pour danser à la mélodie des puissants-à-être. Et les puissants qui veulent la guerre. Ils veulent le totalitarisme. Ils veulent une oligarchie monégie pour diriger le spectacle. Ils veulent la bureaucratie et l'étalement et les dirigeants gouvernementaux qui marchent à la trappe avec leurs dictats. Surtout, ils veulent une population crédulée, distrait, facilement menée qui peut être manipulé, manoeuvré et fait craindre toute menace fantôme que le gouvernement choisit de faire le bogeyman du mois.
Sauf si Trump fait un autre sur-face, soyez assuré que les politiques d'un Trump Administration ne sera pas différente d'une administration Obama ou une administration Bush, du moins pas où elle compte vraiment.
D'ailleurs, une administration Clinton n'aurait pas été différente.
En d'autres termes, les démocrates par tout autre nom seraient républicains, et vice versa.
C'est le pouvoir terrible du gouvernement de l'ombre: maintenir le statu quo, quel que soit le candidat élu.
La guerre continuera. La surveillance se poursuivra. Les tueries de drones se poursuivront. Les tirs de police continueront. Le vol à main armée commis par des représentants du gouvernement se poursuivra. Le gouvernement corrompu continuera. Les prisons à but lucratif se poursuivront. La censure et la persécution de quiconque critiquera le gouvernement se poursuivront. La militarisation de la police se poursuivra. Les efforts du gouvernement pour qualifier les dissidents d'extrémistes et de terroristes se poursuivront.
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Dans un tel climat, l'état policier prospérera.
RépondreSupprimerPlus les choses changent, plus elles resteront les mêmes.
Nous avons été coincés dans cette journée politique de la marmotte pendant si longtemps que les déviations mineures semblent être des développements majeurs tout en obscurcissant le fait que nous sommes coincés sur la répétition, incapable de voir la forêt pour les arbres.
C'est ce qu'on appelle la normalité rampante, ou une mort par mille coupes.
C'est un concept invoqué par le scientifique gagnant du prix Pulitzer, Jared Diamond, pour décrire comment des changements majeurs, s'ils sont mis en œuvre lentement dans de petits stades avec le temps, peuvent être acceptés comme normal sans le choc et la résistance qui pourraient accueillir un bouleversement soudain.
Les préoccupations de Diamond sont de nature environnementale, mais elles ne sont pas moins pertinentes pour notre compréhension de la façon dont une nation autrefois libre pourrait se lier volontairement avec les chaînes de la dictature.
«En quelques siècles, les habitants de l'île de Pâques ont détruit leur forêt, mené à l'extinction de leurs plantes et de leurs animaux et vu Leur société complexe en spirale dans le chaos et le cannibalisme ... Pourquoi n'ont-ils pas regarder autour de soi, se rendre compte ce qu'ils faisaient et s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard ? Que pensaient-ils quand ils ont coupé le dernier palmier ?
Sa réponse: "Je soupçonne que la catastrophe ne s'est pas produite avec un bang, mais avec un gémissement."
Tout comme les colons des États-Unis, les premiers colons de l'île de Pâques ont découvert un nouveau monde - «un paradis vierge» - en fonction de la vie. Presque 2000 ans après l'arrivée de ses premiers colons, l'île de Pâques a été réduite à un cimetière stérile par une population si concentrée sur leurs besoins immédiats qu'ils ont échoué à préserver le paradis pour les générations futures.
Pour citer Joni Mitchell, ils ont pavé au-dessus du paradis pour mettre en place un stationnement.
Dans le cas de l'île de Pâques, Diamond spécule:
La forêt ... a disparu lentement, au fil des décennies. Peut-être la guerre a-t-elle interrompu les équipes mobiles; Peut-être au moment où les sculpteurs avaient terminé leur travail, la dernière corde cassé. En attendant, tout insulte qui a tenté d'avertir des dangers de la déforestation progressive aurait été anéanti par les intérêts des sculpteurs, des bureaucrates et des chefs dont les emplois dépendaient de la déforestation continue ... Les changements de la couverture forestière d'une année à l'autre auraient été Difficile à détecter ... Seules les personnes âgées, se souvenant de leur enfance des décennies plus tôt, auraient pu reconnaître une différence.
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Du son douloureusement familier encore ?
RépondreSupprimerSubstituez les arbres de l'île de Pâques à la république de l'Amérique et les arbres décimés pour nos libertés, et la flèche frappe la marque.
Diamond observe: «Progressivement, les arbres sont devenus moins nombreux, plus petits et moins importants. Au moment où le dernier palmier adulte fruitier a été coupé, les palmiers avaient depuis longtemps cessé d'avoir une importance économique. Il ne restait plus que de petits et petits arbres à feuilles de palmier à nettoyer chaque année, ainsi que d'autres arbustes et arbrisseaux. Personne n'aurait remarqué l'abattage de la dernière petite palme.
Nous avons déjà déchiré la riche forêt de libertés établie par nos fondateurs. Ils n'enseignent pas la liberté dans les écoles. Peu d'Américains connaissent leur histoire. Et encore moins semblent s'inquiéter que leurs compatriotes américains sont emprisonnés, muselés, tirés, tasered, et traités comme s'ils n'ont aucun droit du tout. Ils ne se soucient pas, c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'il leur arrive, à quel point il est presque trop tard.
C'est ainsi que l'état de police gagne. C'est ainsi que s'élève la tyrannie. C'est ainsi que la liberté tombe.
Mille morceaux, chacun justifié ou ignoré ou haussé les épaules, aussi inconséquent que suffisant pour lui-même. Mais ils s'ajoutent.
Comme je le dis clairement dans mon livre Battlefield America: The War on the American People, chaque coup, chaque tentative de saper nos libertés, chaque perte d'un certain droit critique - penser librement, se rassembler, parler sans crainte d'être honte ou censuré, d'élever nos enfants comme nous le voulons, d'adorer ou de ne pas adorer comme notre conscience le dicte, de manger ce que nous voulons et aimons qui nous voulons, de vivre comme nous voulons - ils ajoutent à un échec incommensurable de la part de chacun et chacun d'entre nous pour arrêter la descente sur cette pente glissante.
Il nous a fallu 200 courtes années pour détruire les libertés que nos fondateurs ont travaillé si dur pour assurer, et c'est arrivé avec à peine un gémissement de protestation de «nous le peuple.
Donc, quand j'ai lu que des manifestations éclatent dans des villes à travers le pays et que des milliers de personnes prennent la rue pour protester contre la menace du fascisme d'une présidence de Trump, je me demande où sont les préoccupations Donateurs disposés et en mesure de payer le prix des admissions ?
Quand je vois des célébrités menacer de quitter le pays en masse, je dois me demander où a été le tollé quand les efforts du gouvernement pour transformer la police locale en extensions de l'armée est allé en surmultipliée sous l'administration Obama ?
Lorsque mon flux de nouvelles est débordant de gens souhaitant qu'ils pourraient garder les Obamas en fonction parce qu'ils sont si cool, je secoue la tête dans le dégoût de l'utilisation de ce président «cool» de grèves ciblées drone pour assassiner les citoyens américains sans aucun processus.
Quand les groupes de réflexion juridiques menacent des poursuites judiciaires sur la possibilité de Trump muselant la liberté d'expression, je ne peux pas m'empêcher de me demander où l'outrage était sur la diabolisation de l'administration Obama et la criminalisation de ceux qui ont critiqué le gouvernement.
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Et quand les commentateurs qui ont précédemment rejeté comme craintif et odieux toute comparaison de la tactique du gouvernement à l'Allemagne nazie sont soudainement comparer Trump à Hitler, je me demande si peut-être nous avons vécu dans différents pays tout le long, car rien de tout cela n'est Nouveau.
RépondreSupprimerEn effet, si nous répétons l'histoire, le pire est encore à venir.
http://www.zerohedge.com/news/2016-11-14/stay-alert-america-worst-yet-come
SupprimerAprès la propagande merdiatique destinée à menacer puis à éliminer celles & ceux qui voteraient 'Brexit' en Angleterre, les lobbyistes ne s'en sont pas arrêtés là et s'attaquent désormais à la honte des élections démocratique étatsuniennes en demandant rien de moins que la destitution de... la Constitution !!
Notons que ces manifestants payés par des pays peu ou pas recommandables ne sont qu'un avant-goût aux élections 2017 en France et en Allemagne ! Càd qu'elles ne sont pas prêtes de s'arrêter ni même de s'étioler au fil des jours mais de se renforcer avec l'aide de 'La Force des Migrants Terroristes'.
La tension est à son comble et demeurera jusqu'au 21 Janvier et... même après car, si les immigrants illégaux sont expulsés (vers l'Europe ?), il pourrait y avoir des alignements de têtes coupées sur les routes comme au Mexique !
Regarder pour Trump-The-Monster pour sauver quelques chatons
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
Nov 14, 2016 3:55 PM
Auteur de Dilbert Créateur Scott Adams,
Comment briser une illusion
Les manifestants anti-Trump croient qu'ils combattent le bon combat pour arrêter un monstre raciste, homophobe, sexiste. Mais environ la moitié du pays - la moitié dans laquelle je suis - est dans un film différent. Dans notre film, nous avons sélectionné un nouveau président et la moitié du pays est en dissonance cognitive. En supposant que les manifestants sont ceux qui éprouvent l'illusion, et pas nous, comment pouvons-nous les libérer de leur existence de type zombie afin qu'ils cessent de bloquer la circulation ?
Je vais vous dire l'approche générale.
La principale chose que vous devez faire est de violer le cadre. Clinton a classé Trump comme un monstre, et maintenant les manifestants sont enfermés dans cette illusion. Si Trump fait des choses qui peuvent être interprétées comme un monstre-like, l'illusion est renforcée. Mais chaque fois qu'il viole ce cadrage, l'illusion obtient une fissure. Si elle craque assez, elle se casse.
Par exemple, la moitié du pays pensait que Trump allait éliminer toutes les bonnes choses à propos d'Obamacare. Mais récemment, le public a appris que Trump veut garder les dispositions les plus populaires et juste «fixer» le reste de celui-ci. Cela viole le monstre. Mais ce n'est pas suffisant en soi. Vous avez besoin de plus de violations.
Picking Reince Priebus pour le chef d'état-major a été une bonne étape parce qu'il rend Trump semble présidentiel et flexible. C'est une autre violation du monstre. Mais un petit.
Malheureusement, la sélection de Steve Bannon en tant que stratège en chef ajoute un biais de confirmation à l'illusion monstre parce que l'équipe de Clinton a pollué la marque de Bannon lors de l'élection. Bannon ajoute un biais de confirmation à l'illusion monstre. Je suppose que Bannon est un grand stratège ou bien Trump ne risquerait pas de le garder.
Hier à soixante minutes Trump a déclaré que le mariage gay était déjà réglé par la Cour suprême, et Trump est d'accord avec cela. C'est une faille dans l'illusion que Trump est anti-LGBTQ. Mais pas assez. Et la sélection de Trump de Pence pour diriger l'équipe de transition soutient la théorie des monstres parce que Pence a une histoire anti-gay qui a besoin d'être corrigée.
Le mouvement évident suivant pour le Maître persuasif consiste à demander à Pence de «faire évoluer» les positions de Trump sur toutes les questions LGBTQ. Tout le monde s'attend à ce qu'un VP fasse semblant de soutenir pleinement les politiques du président. Cela donne la couverture pour Pence de mettre à jour ses vues LGBTQ parce que ...
- Les conservateurs religieux le rejettent comme une simple politique, croyant que Pence a privé des vues qui correspondent à leurs propres.
- Anti-Trumpers verra une violation majeure de la monture de monstre.
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RépondreSupprimer- Je vais expliquer tout cela plus tard que Trump faisant «le rythme et la direction» pour amener le Parti républicain vers le centre où il est le plus fort. Parce que c'est ce qui se passe.
Trump a beaucoup d'autres façons de briser l'encadrement monstre dans les prochains mois. Il peut en dire plus sur ses idées de «New Deal» pour aider les Afro-Américains. Il pourrait renverser un leader étranger d'un critique à un ami. Il pourrait proposer quelques idées sur la réduction des coûts collégiaux. Il pourrait en dire plus sur son plan de ne pas expulser les citoyens sans papiers qui ont obéi à la loi depuis leur arrivée dans ce pays.
Il a beaucoup de leviers. Attendez-vous à pousser un levier après l'autre jusqu'à ce que le monstre cadre fissures. D'ici l'été, l'histoire sera qu'il est le président le plus flexible et le plus centré de notre histoire.
Il est intéressant de noter que Trump et Clinton avaient des défis non-encadrants très différents. Si Clinton avait gagné, son travail aurait été de convaincre le public qu'elle n'est pas tortueux. Mais vous ne pouvez pas faire cela simplement en faisant des choses honnêtes en public. Nous nous attendons à ce que même les gens tordus faire des choses honnêtes quand regardé. Clinton n'avait littéralement aucun chemin pour enlever son étiquette "tordue".
Mais Trump a un problème d'encadrement plus résolu. L'équipe de Clinton l'a qualifié de raciste, homophobe, sexiste. Trump peut violer ce cadre assez de fois pour le casser au fil du temps. Mais il faudra beaucoup de fissures. Vous en avez déjà vu plusieurs. Attendez-vous à plus de venir.
Si j'étais à la place de Trump, je chercherais une violation énorme de cadre et bientôt. Le public est déjà préparé à «modérer» ses promesses de campagne. C'est le moment de le faire.
En résumé, vous ne pouvez pas prouver que vous êtes honnête en ne volant pas quelque chose en public. Mais vous pouvez prouver que vous n'êtes pas un monstre en sauvant un chaton d'un arbre en public. Les monstres ne font jamais ce genre de choses. Cette idée est si vraie qu'elle est devenue le titre du meilleur livre jamais écrit sur l'écriture de scénario de film: Save the Cat.
Surveillez Trump pour sauver quelques chatons - autant que nécessaire - jusqu'à ce que vous ne pouvez pas tenir dans votre esprit le cadre qu'il est un monstre. Profite du spectacle. Le Master Persuader vient de commencer.
http://www.zerohedge.com/news/2016-11-14/watch-trump-monster-save-some-kittens
SupprimerCet appel à carrément voter 'Pour contre la guerre civile' prend des tournures qui se cherchent mais qui grandissent !
L'appel prochain sera plutôt "J'encultamèreetlamienneaussi" pour tester sa validité.
Changement climatique : 21 jeunes poursuivent les Etats-Unis en justice
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
14 novembre 2016
21 jeunes Américains, âgés de 9 à 20 ans, ayant décidé de poursuivre l’administration Obama en justice car ils estiment que celle-ci lutte trop peu contre le changement climatique, viennent de remporter une victoire importante la semaine dernière. En effet, une cour fédérale des Etats-Unis a rejeté la demande du gouvernement de déclarer l’affaire irrecevable, rapporte The Time.
« Nous sommes ici pour lutter et protéger tout ce que nous aimons, notre terre, notre eau, nos montagnes, nos rivières et nos forêts », a déclaré Xiuhtezcatl Martinez, l’un des 21 plaignants, âgé de 16 ans. « Nous sommes à un moment où nous décidons quel héritage nous allons léguer aux générations futures ».
Selon les jeunes, les mesures actuelles du gouvernement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sont insuffisantes.
Le gouvernement met délibérément en danger la vie des générations futures
« Le gouvernement a connaissance de la menace que représente le changement climatique depuis des décennies et met délibérément en danger la vie des générations futures », a déclaré Julia Olson, avocate des plaignants, directrice de Our Children’s Trust.
Le juge a décidé que la question n’était pas de savoir si un changement climatique se produisait ou s’il était causé par l’homme, mais si les enfants pouvaient mettre en cause la politique du gouvernement ou si un tribunal pouvait obliger les autorités à changer de politique sans outrepasser la portée de la constitution.
On s’attend à ce qu’une victoire des enfants soit contestée par la Cour suprême des Etats-Unis qui se montrera plus conservatrice sous Donald Trump.
https://fr.express.live/2016/11/14/changement-climatique-21-jeunes-poursuivent-etats-unis-justice/
Supprimer(...) Changement climatique : 21 jeunes poursuivent les États-Unis en justice (...)
21 personnes sur... 7 milliards !!! protestent contre la nécessité de s'acheter un maillot de bain pour noel !