La science a été au cours de l’histoire une source incroyable de découvertes fascinantes et d’inventions stupéfiantes. Il arrive cependant que la science s’égare dans un labyrinthe où elle est déroutée par des considérations politiques, des égos trop imposants et des personnalités trop influentes. Quand on place quelques exemples de ces errances en perspective, on se rend compte qu’il est malsain de faire aveuglément confiance en la science et d’adopter les politiques qu’elle nous suggère sans poser de questions.
La physique…une science exacte ?
En 1859, le mathématicien Urain Le Verrier avait décelé une anomalie dans l’orbite de Mercure, laquelle ne semblait pas obéir à la loi de la gravité de Newton. Que fit-il alors? Plutôt que de remettre en question la loi de Newton, il conclua qu’il devait exister une autre planète entre le soleil et Mercure, laquelle il nomma Vulcain. Ce n’est qu’en 1915, bien après la mort de Le Verrier, grâce à la théorie générale de la relativité d’Einstein, que l’on pu finalement conclure que Vulcain n’existait pas! Autrement dit, une connaissance « démontrée scientifiquement » a pu persister pendant plus d’un demi-siècle avant que l’on ne réussisse à l’invalider. On a préféré inventer une planète imaginaire plutôt que remettre Newton en question!
De nos jours, plusieurs observations du comportement de l’univers ne correspondent pas aux théories considérées comme « scientifiquement valides ». Par exemple, l’expansion de l’univers est en accélération. Quelle solution a-t-on adopté? On a supposé l’existence de la matière sombre et de l’énergie sombre, lesquelles n’ont jamais été observées. Est-ce que le consensus des astrophysiciens est en train de répéter la même erreur que Le Verrier ?
Tous les chercheurs qui travaillent présentement à tenter de prouver ces concepts gaspillent peut-être leur temps. Selon le chercheur Mordehai Milgrom, de l’Institut Weizmann en Israël, « les gens qui travaillent sur la matière sombre n’arrêteront pas par eux-mêmes, ils vont arrêter quand on arrêtera de les financer ». Évidemment, il faudra une personnalité solide pour ébranler la théorie d’Einstein. Mais est-ce que l’écosystème actuel de la science favorise l’émergence de cette théorie révolutionnaire? En fait, même la théorie du Big Bang est présentement sérieusement remise en question (voir ceci entre autres). Pour une excellente lecture sur le sujet, je vous recommande « Hidden in Plain Sight » 1 et 2, par Andrew Thomas.
En 1946, le Dr Benjamin Spock écrivait dans son livre Baby and Child Care que selon lui, les nouveaux-nés devraient dormir sur le ventre. Cette affirmation non-vérifiée scientifiquement, mais qui faisait tout de même « consensus », a malheureusement causé des milliers de décès par la mort subite du nourrisson et ce pendant des décennies.
Au début du 20e siècle, la seule méthode connue pour éradiquer un cancer était la chirurgie. Celui qui est passé maître en la matière est un dénommé William Halsted, qui a mis en branle un processus d’augmentation extrême de l’ampleur de la chirurgie. Il avait observé que si le cancer revenait après la chirurgie, c’était généralement aux abords de l’endroit où il se situait au préalable. Son raisonnement fut donc qu’il fallait enlever encore et encore plus de chair pour s’assurer que le cancer ne revienne pas. Halsted a perfectionné sa technique concernant le cancer du sein jusqu’à en arriver à ce qu’il appelait la « mastectomie radicale », qui consistait à retirer le sein en entier, le muscle pectoral, les glandes lymphatiques, le cartilage et même les os environnant (côtes et clavicule). C’était une opération très morbide et déshumanisante.
Halsted n’avait pas compris que si le cancer revenait, c’est parce qu’il y avait des métastases qu’aucune chirurgie ne pouvait éradiquer. Aucune expérimentation valide n’avait pu confirmer que la chirurgie radicale était le traitement le plus efficace pour le cancer du sein car Halster choisissait bien ses patients, rejettant les cas plus complexes. L’influence d’Halsted suffisait à éradiquer toutes les critiques, à un point tel que les chercheurs qui ont tenté de tester des méthodes alternatives, comme la chimiothérapie, n’arrivaient pas à recruter des médecins et des patients. Ceci dit, dans les années 1920s, un médecin de Londres (où Halsted était moins influent) nommé Geoffrey Keynes avait publié des résultats démontrant qu’une combinaison de chirurgie locale légère et de chimiothérapie accomplissait le même résultat que la mastectomie radicale. Le chirurgien américain George Crile Jr avait corroboré les résultats obtenus par Keynes, mais il n’arriva pas à mettre sur pieds une étude pour le démontrer scientifiquement, faute de collaboration par les chirurgiens sous l’influence d’Halsted.
Ce n’est que beaucoup plus tard que l’oncologue Paul Carbone, du National Cancer Institute, arriva à démontrer que la chirurgie radicale n’était pas plus efficace qu’une chirurgie locale en combinaison avec la chimio. Entre 1891 et 1981, environ 500,000 femmes ont dû subir l’horrible procédure d’Halsted, voyant leur corps complètement déformé.
Dans les années 1970s, un pathologiste australien nommé Robin Warren écrivait ceci :
« Depuis la naissance de la bactériologie médicale il y a plus d’un siècle, on enseigne qu’aucune bactérie ne peut croître dans l’estomac (en raison de l’acidité trop élevée). Quand j’étais étudiant, c’était un ‘fait connu’, comme ‘tout le monde sait que la terre est plate’ ».
Cette boutade illustrait que Warren était sceptique à l’égard d’une ‘vérité’ considérée comme scientifiquement valide depuis plus d’un siècle. Warren croyait que des colonies de bactéries vivaient dans le halo bleuté entourant les ulcères d’estomac, mais il n’arrivait pas à les isoler in vitro. De son côté, le médecin Barry Marshall y arriva. Les deux hommes nommèrent cette bactérie Helicobacter pylori, en raison de sa forme (helico) et de son emplacement à l’embouchure de l’estomac (le latin pylorus signifie « gardien de la porte »). Une autre « certitude scientifique » venait de s’écrouler!
Fait intéressant, pour prouver que cette bactérie causait les gastrites, Marshall a lui-même ingéré un bouillon contaminé, ce qui résultat en une sévère gastrite. Il fut alors établit que cette bactérie causait les ulcères d’estomac (non, ce n’est pas le stress, comme on le croyait auparavant), qui eux-mêmes pouvaient mener au cancer.
En 1995, un chercheur Sud-Africain du nom de Werner Bezwoda présenta des résultats de recherche stupéfiant. Il avait réussi à démontrer que l’utilisation de la chimiothérapie à dose élevée (HDC) combinée avec une transplantation autologue de moelle épinière (ABMT) permettait d’obtenir de meilleurs résultats contre le cancer du sein métastasé. Des 45 patientes ayant reçu la combinaison HDC/ABMT, 23 ont atteint la rémission. Sur la base de ces résultats, environ 40,000 femmes partout dans le monde ont subi ce traitement. Il était impossible de compléter d’autres études cliniques puisque toutes les femmes voulaient le traitement plutôt que de possiblement être assigné au groupe de contrôle. Bezwoda avait atteint la célébrité et son article de 1995 a été cité plus de 350 fois en à peine plus de 5 ans.
Puis, en 1999, des chercheurs américains sont partis en Afrique du Sud pour vérifier l’étude menée par Bezwoda et la robustesse de ses résultats. C’est avec horreur qu’ils découvrirent que les résultats de Bezwoda avait été falsifiés. Il ne disposait que de 61 des 90 dossiers de patients. Seulement 27 des dossiers comportaient une évaluation d’éligibilité à l’étude, dont 18 n’auraient pas dû être éligibles. Seulement 25 patients ont reçu un traitement, donc 22 ont reçu le traitement expérimental. Aucun formulaire de consentement n’avait été signé et les patients n’avaient évidemment pas été assignés de manière aléatoire. L’article désormais célèbre du Journal of Clinical Oncology fut rétracté en avril 2001. Ce traitement n’est désormais plus utilisé.
Pour davantage de détails sur l’histoire fascinante du cancer et des traitements visant à l’éradiquer, je vous recommande fortement le superbe ouvrage de Siddhartha Mukherjee, The Emperor of All Maladies, A Biography of Cancer.
Ceci dit, le cancer est loin d’être le seul sujet sur lequel la science s’est trompée. Considérez la répartition des papilles gustatives sur la langue. On a longtemps pensé que le salé pouvait être goûté sur les côtés à l’avant de la langue, alors que le sûr sur les côtés arrières, le sucré au centre-avant et l’amer au centre-arrière. Cette théorie date de 1901, alors qu’un scientifique Allemand nommé D.P. Hanig a publié les résultats de son expérience basée sur les « impressions » des participants quant à l’intensité des goûts. Cette théorie fut consolidée par Edwin Boring, de l’Université Harvard, en 1942. Ce n’est qu’en 1974 qu’une chercheure du nom de Virginia Collings a découvert qu’en fait, les quatre saveurs peuvent être perçues partout sur la langue. On sait maintenant aussi qu’il existe une cinquième saveur détectée par la langue, le « umami », et qu’il y en aurait peut-être une sixième pour le gras. Plusieurs ouvrages de référence continuent tout de même de véhiculer ce mythe de la « carte des saveurs »… (voir ceci)
Les études pharmaceutiques
J’avais publié un article en 2013 sur le livre Bad Pharma de Ben Goldacre (ici) décrivant les abus scientifiques de l’industrie pharmaceutique. Il y a seulement la moitié des résultats d’essais cliniques qui sont publiés, et celles dont les résultats sont négatifs ont deux fois plus de chances de ne pas être publiées. Une étude a recensé des essais cliniques pour 12 médicaments produits par différents manufacturiers et a découvert que des 75 études faîtes sur ces 12 médicaments, seulement 51 ont été publiées dans la littérature académique. Des 75 non-publiées, le taux de résultats positifs était de 51%, alors que pour les 51 études publiées il était de 94%!
Souvent, les études cliniques mesurent l’impact d’un médicament sur une mesure auxiliaire (proxy). Par exemple, un médicament supposé réduire le risque d’attaques cardiaques pourrait être évalué par rapport à sa capacité à faire baisser la pression sanguine. Le problème est que parfois l’amélioration du proxy n’améliore pas l’objectif principal. C’est notamment le cas du doxazosin, qui est un médicament très dispendieux ayant remplacé le chlorthalidone une fois son brevet expiré. Le gouvernement a financé une étude qui a démontré que doxazosin faisait bien pire que chlorthalidone quant au risque d’attaque cardiaque (tellement que l’étude a dû être arrêtée prématurément car on nuisait trop aux patients). Pourtant, ce médicament continue d’être prescrit allègrement grâce au marketing efficace de Pfizer.
Souvent, le choix des patients participant à une étude permet d’obtenir un résultat plus favorable. En 2007, une étude a été faîte sur 179 véritables asthmatiques en vérifiant s’ils auraient été admissibles à des essais sur des médicaments contre l’asthme : seulement 5% à 6% d’entre eux auraient été acceptés pour ces essais cliniques par les pharmas! Donc les patients choisis pour ces essais ne sont pas représentatifs de la population visée par le traitement. Le choix des patients vise à faire mieux paraître l’efficacité du médicament. Aussi, une bonne façon de mettre en valeur un médicament dont l’efficacité est faible consiste à découper l’échantillon de patients en sous-groupes pour voir si, par chance, un des sous-groupes affiche de meilleurs résultats. Par exemple, un médicament pourrait n’avoir montré aucun bienfait pour l’ensemble de l’échantillon, mais avoir semblé montrer une certaine efficacité chez les asiatiques de 45 à 55 ans.
Les pharmas peuvent aussi jouer sur les doses pour faire valoir leur nouveau produit comparativement à un concurrent établi. Lorsque le brevet du médicament antipsychotique risperidone a expiré, les concurrents ont tenté de démontrer que leur nouvel antipsychotique était supérieur à risperidone pour s’accaparer une part de marché. Cependant, leurs essais utilisaient une dose de 8 mg de risperidone, ce qui est beaucoup trop élevé et susceptible de causer des effets secondaires, faisant bien paraître le médicament du concurrent.
Les biais de publication
Si on élargit le spectre à la science en général, et non seulement aux médicaments, les choses sont encore pires. Daniele Fanelli de l’Université d’Édinbourg a analysé 4,600 articles publiés dans des journaux scientifiques. Il a découvert que la proportion de résultats négatifs publiés a diminué de 30% en 1990 à seulement 14% en 2007. En revanche, le nombre de rétractions a été décuplé au cours des 10 dernières années, mais ne représente toujours que 0.2% des 1.4 millions d’articles scientifiques publiés dans des journaux scientifiques chaque année.
En 1998, l’éditrice du prestigieux British Medical Journal, Fiona Godlee, a envoyé un article contenant 8 erreurs délibérées concernant l’élaboration de l’étude, l’analyse des données et l’interprétation des résultats, à 200 scientifiques qui révisent les articles du BMJ avant publication. Aucun d’entre eux n’a identifié les 8 erreurs, alors qu’en moyenne ils n’en ont rapporté que 2.
Par ailleurs, bien moins de la moitié des études publiées dans les journaux scientifiques peuvent être répliquées avec succès (certains parlent même de moins du quart). Les résultats de ces études sont carrément invalides, mais demeurent toutefois dans le savoir collectif et influence le consensus scientifique sur une question donnée. On réalise donc que bien des chercheurs obtiennent un Ph.D et un lucratif titre de professeur, alors que leurs résultats n’ont pas été vérifiés. Ces chercheurs arrivent aussi parfois à influencer les politiques publiques…
Le graphique suivant est fort intéressant. Imaginez 1,000 hypothèses dont 100 sont véridiques. La puissance du test est de 80%, donc il produit 20 faux‑négatifs (en vert foncé), mais il produit aussi 45 faux-positifs. On se retrouve donc avec un test qui nous montre 125 hypothèses comme vérifiées, dont 45 sont de faux-positifs, soit 36%. Maintenant, considérez que des études ont démontré que les tests utilisées dans les articles publiés ont une puissance de 21% en moyenne! Dans notre exemple, si on abaisse la puissance de 80% à 40%, on obtient que plus de la moitié des résultats sont de faux –positifs… On constate donc que plus de la moitié des résultats positifs publiés dans les journaux scientifiques sont des faux-positifs. (voir ceci et ceci)
Les erreurs statistiques commises par les médias dans l’interprétation de résultats scientifiques sont souvent immense, mais les articles publiés n’y échappent pas non plus. Prenons une erreur simple mais fréquente : la signification statistique des différences. Par exemple, vous découvrez que la substance XYZ a un effet de 30%, statistiquement différente de zéro. Vous concluez donc avoir découvert quelque chose d’intéressant. Par contre, le placebo démontre un effet de 15%, non-significatif. Le test qu’il faut alors effectuer avant de conclure quoi que ce soit est de tester si la différence entre le placebo et XYZ est significativement différente de zéro (il est probable dans cet exemple qu’elle ne le soit pas).
Une étude de Sander Nieuwenhuis a vérifié 157 articles publiés dans 5 prestigieux journaux scientifiques de neuroscience pendant 2 ans pour lesquels cette erreur aurait pu être commise. Ce fut le cas pour la moitié d’entre eux (voir ceci). C’est d’ailleurs cette erreur que commettent les réchauffistes quand ils affirment que 2014 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée (nous le verrons plus loin)…
Les antioxydants
Dans son ouvrage « Bad Science », le scientifique Ben Goldacre démonte plusieurs mythes, dont celui des suppléments d’antioxydants. Manger des baies ou des carottes plutôt que des frites et du gâteau au chocolat sera certainement bon pour vous, mais n’allez pas croire que c’est parce que les antioxydants qu’elles contiennent viendront vous protéger des radicaux libres qui cause le cancer! Cette théorie ne fut qu’une fausse-bonne-idée.
En 1981, l’épidémiologiste Richard Peto a publié une étude dans Nature démontrant que les gens ayant un niveau élevé de bêta-carotène (un antioxidant) dans le sang diminuait le risque de cancer. Par la suite, en Finlande, une étude portant sur 30,000 personnes à risque pour le cancer du poumon a démontré que le groupe recevant des suppléments de bêta-carotène et de vitamine E a eu une incidence plus élevée de cancer que le placébo. Puis, l’étude CARET visait à administrer des suppléments de bêta-carotène et de Vitamine A à un groupe expérimental contre un placebo pour le groupe de contrôle à 18,000 personnes fumeuses ou exposées à l’amiante au travail pendant 6 ans. L’étude fut arrêtée avant la fin car le groupe expérimental comportait 46% plus de décès du cancer du poumon que le groupe de contrôle.
Il est vrai que les antioxydants jouent un rôle important dans la prévention du cancer en réagissant avec les radicaux libres susceptibles d’endommager les cellules. Mais ce que ces expériences ont démontré est que l’absorption anormalement élevée d’antioxydants par l’alimentation ne permet pas de prévenir le cancer. C’est ce qu’a récemment confirmé la méta-analyse de la Cochrane Collaboration : les suppléments d’antioxydants augmentent le risque de décès. Pourtant, une industrie entière est née de cette théorie invalidée par l’expérimentation, et elle n’est pas près d’être éradiquée.
L’effet placébo
L’effet placebo en lui-même est fascinant. Il existe de nombreux exemples de chirurgies pratiquées sans anesthésie, en utilisant l’effet placebo. On sait aussi suite à des expérimentations, que deux pilules de sucre font mieux qu’une seule pour guérir les ulcères d’estomac. Les pilules roses sont plus efficaces que les bleues. Pour contrer certains maux, une injection d’eau saline fait mieux qu’une pilule de sucre, car la méthode est plus « dramatique » et suggère donc une efficacité accrue. Plus le rituel de traitement est élaboré, plus le placébo sera efficace.
Par ailleurs, le placebo sera plus efficace si on dit au patient qu’il coûte $10 par pilule, que si on lui dit qu’il coûte $2.50. Certaines opérations bidon pratiquées aux genoux et pour soulager les angines fonctionnent aussi. Le chirurgien pratique une petite incision et fait semblant de faire quelque chose d’utile, alors qu’en réalité, rien n’est fait, mais le patient se sent mieux quand même par la suite! Les grosses machines qui ont l’air sophistiqué provoquent aussi l’effet placébo. Il existe aussi le phénomène du diagnostic-placébo. Si un docteur ne sait pas pourquoi son patient a mal et qu’il le lui dit, le patient se sentira mieux deux semaines plus tard dans 39% des cas, mais s’il lui dit (faussement) qu’il se sentira mieux d’ici quelques jours, le patient se sentira mieux dans 64% des cas après deux semaines.
Ceci dit, l’exemple le plus extrême d’effet placébo est une expérience menée par le Dr Stewart Wolf. Deux femmes souffraient de nausées et vomissements chroniques. Il leur mentionna avoir un traitement qui amélioreraient leur situation. Il leur administra du ipecac par tube gastrique et les deux patientes virent leur état s’améliorer. À noter : ipecac est un médicament servant à faire vomir!
Le problème avec l’effet placebo est qu’il permet aux vendeurs de thérapies bidon de faire croire que leurs produits fonctionnent vraiment, comme par exemple les produits homéopathiques. L’inventeur de l’homéopathie est un Allemand nommé Samuel Hahnemann. Sa théorie était que si on pouvait trouver une substance qui engendre des symptômes similaires à une maladie, cette substance pourrait guérir cette maladie. Par exemple, il jugea qu’après avoir ingéré une grosse dose de cinchona bark, il ressentait des symptômes qu’il croyait ressembler à la malaria. Le deuxième volet de la théorie qui est encore aujourd’hui au coeur de l’homéopathie est qu’en diluant cette substance, ses effets seront décuplés. Pour accomplir la dilution parfaite il faut frapper la fiole de verre contenant ladite substance sur une surface dure, mais élastique (comme une planche de bois recouverte d’un coussin de cuir rembourrés de poils de chevaux).
La dilution typique des produits homéopathiques est de 30°C, ce qui signifie que le produit final ne contient qu’une partie par 10^60 (1 suivi de 60 zéros). Imaginez une sphère d’eau dont le diamètre est la distance entre la terre et le soleil contenant une particule : c’est ça une partie par 10^60! Tout ce qu’il reste est essentiellement une petite pilule de sucre. Certains diront que l’homéopathie fonctionne car ils se sont sentis mieux après un tel traitement. En fait, les deux explications à ce résultats sont l’effet placebo (que les homéopathes exploitent magistralement) et le retour à la moyenne (le moment où vous aboutirez chez l’homéopathe est possiblement celui où votre mal sera à son apogée, et ne pourra que diminuer par la suite).
Aucune étude méthodologiquement viable n’a pu démontrer l’efficacité de l’homéopathie comparé à un placebo (voir la méta-analyse Shang et al dans The Lancet). Et notez que l’acuponcture entre dans cette catégorie. Pourtant cette industrie continue de perdurer…
Les médias et le MMR
Les médias peuvent aussi causer d’énormes dérapages scientifiques. Ce fut dramatiquement le cas en ce qui concerne le vaccin MMR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole).
En 1998, un groupe de chercheurs menés par le chirurgien britannique Andrew Wakefield a publié un article dans The Lancet, lequel décrivait une étude menée sur 12 enfants qui avait des problèmes intestinaux et comportementaux (souffrant surtout d’autisme). Il mentionnait que les parents de 8 des 12 enfants avaient noté que les symptômes avaient débuté quelques jours après l’injection du vaccin MMR. Wakefield participa ensuite à une conférence de presse au Royal Free Hospital recommandant de réduire les doses de MMR. Il n’en fallait pas moins pour que les médias s’emballent, encouragés par les militants anti-vaccins.
Quelques années plus tard, il fut découvert que Wakefield avait reçu des pot-de-vins de $800,000 de la part d’avocats pour publier son article. Ces avocats prévoyait utiliser l’étude trafiquée pour poursuivre les fabricants du vaccin en recours collectif. L’étude fut par la suite retirée par le prestigieux journal The Lancet. En 2010, Wakefield fut rayé du registre des médecins, lui retirant son droit de pratiquer la médecine en Angleterre.
Pendant 9 ans les journaux britanniques ont été placardés d’articles sur les dangers du MMR. Au sommet de la crise, en 2002, environ 10% de tous les articles portant sur la science dans les journaux britanniques concernait le MMR ! Et ces articles sortaient souvent de la plume de généralistes n’ayant pas les connaissances requises pour analyser des questions scientifiques et recherchant par-dessus tout le sensationnalisme. La journaliste Lorraine Fraser a rédigé une douzaine d’articles en 2002 supportant la thèse de Wakefield et a par la suite reçu le British Press Awards Health Writer of the Year! En fait, les médias publiaient systématiquement d’effrayants articles concernant des études souvent peu fiables, souvent non-publiées et souvent menées par des collaborateurs du Dr Wakefield, tout en ignorant les études subséquentes, beaucoup plus robustes, démontrant que le MMR était inoffensif.
Des centaines d’études montrent que le MMR est sécuritaire, incluant une méta-analyse de la Cochrane Collaboration publiée en 2005. Pour n’en nommer qu’une seule, une étude faîtes au Danemark portant sur 440,655 enfants vaccinés et 96,648 non-vaccinés n’a trouvé aucune différence entre les deux groupes concernant l’incidence d’autisme.
Néanmoins, le taux de vaccination pour le MMR a chuté de 92% en 1996 à 73% en 2012. Évidemment, l’incidence de ces maladies du passé s’est mise à augmenter significativement, et pas juste en Angleterre. En 2009, un garçon de 11 ans s’est rendu en Angleterre et y a attrapé les oreillons. À son retour, ce garçon a participé à un camp d’été pour juifs hassidiques, où il a déclenché une sévère épidémie qui 6 mois plus tard avait infecté 179 enfants. Plusieurs ont connu de graves complications (pancréatite, méningite, surdité, paralysie faciale, inflammation des ovaires) et ont dû être hospitalisés. Cette épidémie aura au final infecté environ 3,500 enfants, dont 97% faisaient partie de la communauté juive. (détails et ici)
Les gaffes découlant du principe de précaution.
Le principe de précaution implique que l’on doive interdire un produit ou une activité tant que nous n’avons pas la certitude que ce produit ou cette activité est sans risque. Comme je l’expliquais dans mon article sur le livre Risk de Dan Gardner, le principe de précaution découle d’un aversion au risque irrationnelle et peut avoir des conséquences inattendues très négatives. Une étude menée par les psychologues Michael Siegrist et George Cvetkovich a démontré que les gens accordent généralement plus de crédibilité aux études scientifiques qui démontrent un danger ou un risque, qu’à celles qui démontrent qu’il n’y en a pas (voir ceci). C’est pourquoi les activistes environnementaux, avec la complicité des médias, peuvent souvent monter des histoires en épingle au point d’amener les gouvernements à légiférer.
Il y a quelques temps, l’émission La Facture, diffusée à Radio-Canada, faisait état d’un produit qui cause présentement de graves problèmes dermatologiques chez certaines personnes qui y sont allergiques. Le méthylisothiazolinone, un agent de conservation utilisé dans les cosmétiques, peut causer de graves brûlures, qui peuvent mettre jusqu’à 6 mois à guérir, voire même ne jamais s’estomper. Santé Canada l’autorise, mais révise présentement sa position.
Pourquoi les fabricants utilisent-ils un tel produit? Auparavant, on utilisait les parabens comme agent de conservation. Cependant, certains chercheurs ont émis des théories voulant qu’il s’agissait de perturbateurs endocriniens pouvant causer le cancer du sein. Il n’en fallu pas moins pour que les écolos s’en mêle et catégorisent les parabens comme une substance à éviter par « principe de précaution ». La Fondation David Suzuki les a même ajouté à leur liste « Dirty Dozen » de produits chimiques à éviter.
Devant une telle opposition, les fabricants de cosmétiques se sont empressé de trouver une alternative, et ce même si il n’y a aucune restriction concernant les parabens en Amérique du Nord. C’est comme cela que le méthylisothiazolinone a été introduit sur le marché comme remplacement des parabens. Les fabricants de cosmétiques sont maintenant fiers de mentionner sur leurs étiquettes que leurs produits ne contiennent pas de parabens.
Pourtant, aucune étude scientifique solide n’a pu démontrer de lien entre les parabens et le cancer. Une méta-analyse de 2005 a conclu que :
« it is biologically implausible that parabens could increase the risk of any estrogen-mediated endpoint, including effects on the male reproductive tract or breast cancer » and that « worst-case daily exposure to parabens would present substantially less risk relative to exposure to naturally occurring endocrine active chemicals in the diet such as the phytoestrogen daidzein. »
L’American Cancer Society quant à elle concluait qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves scientifiques pour supporter la théorie voulant que les parabens ajoutés aux cosmétiques causent le cancer du sein.
Le Docteur Denis Sasseville, dermatologue de renommée mondiale au Centre Universitaire de Santé McGill, s’insurge contre le délaissement des parabens comme agent de conservation sous l’égide du principe de précaution. Voici ce qu’il déclarait à La Facture:
« Ils se sont fourré le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. On a affaire maintenant à une épidémie qui est totale et à la grandeur du monde. Les parabens sont des agents de conservation qui sont probablement parmi les plus sécuritaires sur le marché à l’heure actuelle. Quand je vois un produit qui s’affiche ‘sans parabens’, ce n’est pas un produit que j’aurais envie d’acheter. C’est plutôt le contraire, je vais plutôt prendre un produit qui contient des parabens plutôt qu’un produit qui contient du méthylisothiazolinone.La communauté scientifique est d’accord pour dire que les parabens sont des agents qui sont assez anodins, mais malheureusement à cause de ces travaux-là qui ont montré des activités oestrogéniques et un lien potentiel, mais non-prouvé avec le cancer, les médias sociaux se sont emparés de ces nouvelles-là et les ont monté en épingle de sorte qu’ils ont réussi à convaincre les non-scientifiques de la nocivité de ces produits-là (les parabens). »
Les parabens ne sont pas les premières substances utiles à succomber au principe de précaution. Les vernis renfermant du bisphénol A (BPA) recouvrant de nombreux contenants alimentaires sont indispensables pour nous protéger contre des intoxications alimentaires, liées à des bactéries comme l’E. Coli ou le botulisme, une maladie paralytique grave pouvant causer la mort.
Les résines à base de BPA se sont imposées comme la solution optimale par rapport aux autres types de résines face à ces risques sanitaires, grâce notamment à ses qualités uniques. Elles résistent notamment bien à la corrosion, augmentant ainsi la durée de vie des aliments conservés. Elles peuvent aussi être utilisées pour tous les types d’aliments et elles n’altèrent pas le goût des aliments.
Même si Santé Canada a récemment confirmé l’innocuité des BPA, le produit est tout de même interdit
dans les biberons pour bébé au Canada. La France a cependant banni les BPA tout azimuts le 1er janvier 2014. Ces interdictions nous force à utiliser des produits dont la sécurité est moins bien établie et potentiellement inférieurs dans leur capacité à conserver les aliments, et ce même si les preuves scientifiques les soutenant sont quasi-inexistantes (voir ceci).
En janvier 1991, une épidémie de choléra éclata au nord de Lima, au Pérou. Les autorités locales avaient décidé de chlorer l’eau par crainte que le chlore ne cause le cancer. À l’époque, Greenpeace considérait le chlore comme non-sécuritaire pour la santé. L’organisme militait à l’époque pour que ce produit, pourtant essentiel dans la nature, soit banni. Joe Thornton, de Greenpeace, déclarait :
« There are no uses of chlorine which we regard as safe. People should be considered innocent until proven guilty; chemicals should not. »
Cette crainte était basée sur des études de l’EPA publiées dans les années 1980s montrant un risque hypothétique de cancer concernant un sous-produit du chlore, les trihalométhanes. Ces études consistaient à octroyer des doses extrêmes de chlore à des rats, ce qui n’est pas réaliste. On parle de doses de 70 à 275 ppm, alors que le seuil maximal permis par l’EPA dans l’eau potable était de 1.5 ppm. Seules les femelles avaient démontré un résultat positif, pas les mâles. Pourtant, l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer concluait que les études épidémiologiques reliant le cancer à consommation d’eau chlorée étaient inadéquates.
À la fin de 1993, l’OMS estimait le nombre de morts de cette épidémie de choléra à 10,000 et le nombre de cas à près d’un million. Merci Greenpeace et votre principe de précaution! (source)
Le gras saturé et les maladies cardiaques.
Dans ma série d’articles sur le livre « The Big Fat Surprise » (ici, ici et ici), j’ai expliqué à quel point l’influence démesurée du nutritionniste Ancel Keys avait envoyé la communauté scientifiques sur une mauvaise tangente en ce qui concerne le gras saturé. En plus d’Ancel Keys, l’autre figure influente du milieu fut certainement Paul Dudley White, le médecin personnel du Président Eisenhower, qui eut une attaque cardiaque fort publicisée en 1955. White était un grand supporteur des idées de Keys et ne manqua pas de les répandre au gré des conférences de presse et des interviews. Il y avait aussi le nutritionniste Jean Mayer et sa chronique régulière dans le New York Times, qu’il utilisa pour vanter la diète faible en gras saturé.
Cette influence a fait en sorte de biaiser les études scientifiques sur la question. Appuyés sur quatre études dont la robustesse est pour le moins douteuse (Anti-Coronary Club, Los Angeles Veterans Center, Hôpitaux Psychiatriques de Finlande, Expérience d’Oslo), les autorités gouvernementales ont alors fait des recommandations nutritionnelles plutôt questionnables.
En 1961, l’American Heart Association (AHA) a été la première agence nationale à officiellement recommander une diète faible en gras saturé pour réduire le risque de maladies cardiaques (ici). Ces recommandations ont propulsé la consommation d’huiles végétales et, par le fait même, l’émergence du gras trans. Une fois que les théories contre le gras et le cholestérol eurent été adoptées par les institutions gouvernementales, elles devinrent intouchables, peu importe quel expert ou quelle étude amenait une preuve scientifique que ces idées sont erronées.
Tous les scientifiques ayant tenté de faire des recherches et de publier des études contredisant le consensus établi ont vu leur financement être coupé, les journaux scientifiques les bouder, leur université les renvoyer, les conférences ne pas les inviter à présenter et leurs collègues les rejeter, voire même les insulter publiquement. Ce climat malsain a eu comme résultat de faire miroiter une sorte de consensus quasi-unanime contre le gras saturé, alors que cela n’a jamais été le cas.
En nutrition (et bien d’autres domaines…), la méthode scientifique a été inversée: au lieu d’émettre une hypothèse et de tenter de l’invalider par l’expérimentation, on a tenté de trouver des données qui corroborent l’hypothèse souhaitée. Pourtant, plusieurs méta-analyses publiées en 2010 et 2014 notamment (ici et ici) concluaient qu’une diète élevée en acides gras polyinsaturés et faible en gras saturé ne permettait pas de réduire l’incidence des maladies cardiaques. Heureusement, il semble que les choses soient présentement en train de changer…(voir ceci par exemple).
L’évolution humaine
Selon le paléontologue et biologiste américain Stephen Jay Gould, il n’y aurait eu aucun changement biologique évolutif chez l’humain au cours des 40,000 à 50,000 dernières années. Autrement dit, toutes les races humaines actuelles sont biologiquement équivalentes. Voici la citation exacte :
“there’s been no biological change in humans in 40,000 or 50,000 years. Everything we call culture and civilization we’ve built with the same body and brain.”
Malheureusement, cette affirmation est davantage politique que scientifique. Les preuves scientifiques démontrant le contraire sont de plus en plus nombreuses. Elles sont cependant ignorées par plusieurs, ne serait-ce que pour rester dans le « politiquement correct » et éviter les accusations de racisme. Pourtant, ces connaissances constituent un savoir crucial à propos de la nature humaine et ne devraient pas être balayées sous le tapis. C’est ce que plaide le livre de Gregory Cochran et Henry Harpending The 10,000 Year Explosion (voir ceci).
L’humain a évolué à partir du singe durant des millions d’années, mais le rythme de cette évolution s’est grandement accéléré au cours des quelques dernières centaines de milliers d’années. L’évolution significative de notre espèce depuis la venue de l’agriculture a été une « explosion de 10,000 ans ». L’évolution humaine n’a pas cessé quand les humains modernes sont apparus, ni quand ils ont quitté l’Afrique, ni suite à ce qu’ils aient copulé avec des Néanderthaliens au paléolithique, dont les gènes bénéfiques sont encore présents chez la plupart d’entre nous.
Les changements génétiques comme la tolérance au lactose ont découlé de mutations fructueuses et de changements culturels (comme le développement de l’agriculture) et ont, à leur tour, engendré des changements génétiques et culturels comme l’expansion des langages Indo-Européens (parlés par les deux tiers des habitants de la planète de nos jours), la composition ethnique de l’Amérique et de l’Afrique et l’épanouissement des Juifs Ashkénazes.
Il serait grand temps que les chercheurs en sciences humaines laissent certains dogmes de côté tels que le statu quo évolutionnaire et l’unité psychique, de manière à ce que l’avancement de la connaissance de l’humain puisse continuer de progresser.
Le réchauffement climatique
Peut-on comparer les climato-sceptiques d’aujourd’hui à ceux qui défendaient que le tabagisme ne causait pas le cancer du poumon dans les années 1950s ? À l’époque, un dénommé Austin Bradford Hill, qui a joué un rôle clé dans la découverte que le tabagisme cause le cancer, a établi une liste de 9 critères qui permettent d’évaluer s’il existe une relation de cause-à-effet entre deux choses (ici).
1. Force (une relation plus forte renforce la causalité).
– L’incidence de cancer était de 5 à 10 fois plus élevée chez les fumeurs.
– La force de la relation entre le gazcarbonique et son impact sur le climat (tel que modélisé par les scientifiques) semble faible.
2. Constance (une relation observées sur des échantillons différents sera plus solide)
– Le lien entre cigarette et cancer était valide pour différentes populations et dans différents contextes.
– Le réchauffement climatique semble inégal et variable, par exemple si on considère différentes régions du globe, différents océans, différents pôles, etc.
3. Spécificité (une relation spécifique n’est pas influencée par beaucoup d’autres facteurs que les deux variables étudiées).
– Le cancer du poumon survient à un endroit où la fumée entre en contact avec l’intérieur du corps.
– Le lien entre climat et gazcarbonique n’est pas spécifique car une très grandes quantité de variables influencent le climat (comme l’activité solaire et volcanique) et ces variables sont elles-mêmes volatiles, les rendant difficiles à modéliser.
4. Temporalité (l’effet survient après la cause, dans un délai plausible).
– Plus une personne fume pendant longtemps, plus son risque de cancer sera élevé.
– L’augmentation du gazcarbonique ne semble pas nécessairement mener à l’augmentation subséquente du réchauffement.
5. Gradient (une plus grande exposition mène à un effet plus grand)
– Plus une personne fume de cigarettes par jour ou par semaine, plus son incidence de cancer sera élevée.
– On observe que pour certaines périodes, une augmentation du gazcarbonique dans l’atmosphère ne cause pas d’accélération du réchauffement.
6. Plausibilité (un mécanisme permet d’expliquer la nature de la relation de cause-à-effet).
– L’inhalation d’une substance carcinogène semble une cause plausible de l’apparition d’un cancer, en endommageant les cellules et en les amenant à se reproduire de manière incontrôlée.
– Il est plausible que le gazcarbonique émis par les humains augmente l’effet de serre, faisant réchauffer le climat davantage. Il est aussi plausible que le réchauffement engendre une hausse du niveau des océans et une augmentation du nombre de catastrophes naturelles.
7. Cohérence (est-ce que la relation est cohérente avec d’autre faits scientifiquement établis).
– La relation entre cigarette n’était incohérente avec aucune connaissance scientifique établie, mais contredisait l’hypothèse voulant que le cancer était causé par des virus ou qu’il était d’origine génétiques (en quelque sorte, ces trois hypothèses sont véridiques).
– Je ne suis pas au courant d’une quelconque théorie scientifiques établie qui aurait été invalidée par les modèles du GIEC.
8. Expérimentation (est-ce que l’expérimentation valide la relation).
– Des études épidémiologiques et des expériences sur des souris corroboraient l’hypothèse.
– Aucune expérimentation viable ne peut démontrer que le gazcarbonique humain est responsable du réchauffement climatique.
9. Analogie (est-ce que l’effet est observé dans des situations analogues).
– La cigarette était aussi associée au cancer des lèvres, de la gorge, de la langue et de l’eosophage.
– L’effet de serre est un phénomène connu dans des situations analogues.
Il ne faut pas que tous les 9 critères soient respectés pour que la relation de cause-à-effet soient considérée valide. Il faut juste un nombre suffisamment grand, ce qui est passablement arbitraire.
Néanmoins, quand on observe l’exactitude des prévisions faîtes par les scientifiques impliqués dans le GIEC, on peut douter sérieusement de la relation cause/effet qu’ils tentent de nous démontrer. On tente de nous faire croire que l’on a correctement modélisé le climat, mais il semble que le calibrage de ces modèles soit nettement déficient et surestime grandement l’impact du gazcarbonique. On constate aussi que la qualité des données utilisées est questionnable.
L’échantillon de température le plus cité est le Goddard Institute for Space Studies de la Nasa (le GISS). Un dénommé Paul Homewood s’est intéressé à un sous-échantillon démontrant l’une des plus grandes augmentations de température au monde, une région située entre le Brésil et le Paraguay. Entre 1950 et 2014, les trois stations étudiées ont montré une augmentation de 1.5°C selon les données « ajustées », soit nettement plus que la moyenne globale. Cependant, quand Homewood a obtenu l’échantillon brut, il réalisa que les températures avaient plutôt diminué de 1°C.
La NASA n’offre aucune explication plausible pour cet « ajustement » à la hausse. Ces stations sont en milieu rural, donc le « urban island effect » ne peut se manifester, et cet effet résulte normalement en un ajustement à la baisse, pas à la hausse. Les stations n’ont pas été déplacées et la méthodologie de collecte des données n’a pas changé (par exemple le matin plutôt que l’après-midi). Et cet exemple est loin d’être isolé… (Pour plus de détails, ici, ici et ici)
Ce que montrent les graphiques ci-haut, c’est Vulcain, l’énergie noire, la mastectomie radicale d’Halsted, la transplantation de moelle épinière de Bezwoda, c’est la carte linguale de Hanig/Boring, le doxazosin, les antioxydants, la théorie voulant que le MMR cause l’autisme, la croyance voulant que le gras saturé soit un poison à éviter, les théories du statu quo évolutionnaire et de l’unité psychique.
On nous dit aussi que 2014 serait l’année la plus chaude jamais enregistrée. Vraiment ? Ce qu’on ne dit pas est que, selon les données de la NASA, le record n’a été battu que de 0.04°C, ce qui n’est pas une différence statistiquement significative par rapport aux précédentes années chaudes. Le graphique ci-bas présente les températures avec la marge d’erreur. On constate que 2014 pourrait très bien avoir été plus froide que 2010, 2005 ou 1998. On constate par ailleurs, que les données satellitaires montrent qu’il n’y a toujours pas de réchauffement anormal à signaler depuis 18 ans et 3 mois (219 mois), et que l’écart avec les prévisions des modèles du GIEC continuent de s’accentuer. (voir ceci)
Malheureusement, comme le dit si bien Pierre-Guy Veer: « le débat scientifique est monopolisé par des pseudo-scientifiques politisés : un bachelier en politique et en théologie, un politicien dont le film a été débusqué, un zoologiste qui n’est pas foutu de savoir de quoi il parle, un écofasciste sans compétences apparentes en science qui minimise les dons qu’il reçoit de « grosses compagnies » et un bédéiste australien qui a créé le consensus de 97% de toutes pièces – plusieurs scientifiques ont dénoncé sa malhonnêteté. »
Pour constater à quel point les scientifiques peuvent se tromper en ce qui concerne la climatologie, vous n’avez qu’à consulter la section « Une Autre Erreur des Réchauffistes » sur le site Antagoniste.net (ici), vous y trouverez des choses vraiment incroyables !
Conclusion
Mon argument ici n’est pas dire que parce que la science s’est trompée sur certaines choses dans le passé, qu’elle se trompe forcément sur le climat ou autre. Mon point est plutôt que parce que la science s’est souvent trompée dans le passé, il faut être exigeant envers elle lorsqu’elle nous présente quelque chose comme étant une vérité démontrée.
Entretenir des doutes face au consensus scientifique est loin d’être une attitude réactionnaire ou obscurantiste. Au contraire, c’est une attitude saine à avoir, car c’est par la contestation et le renversement du consensus établi que la science a progressé au cours de l’histoire. Comme le dit Siddhartha Mukherjee dans son livre sur le cancer:
« When truly radical discoveries appear, their impact is often not incremental but cataclysmic and paradigm-shifting. Technology dissolves its own past. »
Par ailleurs, cela implique qu’il ne faille pas accepter le consensus scientifique comme une vérité absolue. Car la science est loin d’être parfaite. Elle est menée par des humains faillibles et corruptibles, ainsi que par des carriéristes dont l’influence peut être écrasante. Ces humains oeuvrent souvent au sein d’institutions hyper-politisées au sein desquelles la vérité n’est pas toujours bonne à dire et où la critique est rarement bienvenue. Ajoutons à cela le sensationnalisme médiatique et le corporatisme et nous avons tous les ingrédients pour que la science fasse souvent fausse route et s’égare dans un nuage d’éther…
.
Notez que depuis la publication de cet article - 19 mars 2015 - il a coulé beaucoup d'eau sous les ponts et, il faut maintenant tenir compte de ces révélations:
RépondreSupprimerhttp://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/abeilles-atteintes-dalzheimer-la.html
.
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/pas-plus-loin-que-le-bout-de-leur-nez.html
.
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/analyses-deau-de-pluie-tres.html
Il y a 70 ans Hiroshima et Nagasaki
RépondreSupprimerPublié le 18 juillet 2015
par jacqueshenry
- voir photo sur site -
Il y a 70 ans presque jour pour jour Harold Agnew sortait en souriant d’un baraquement du projet Manhattan à Los Alamos avec une petite valise spéciale contenant le cœur de plutonium de la bombe « Fatman » qui allait être larguée le 9 août 1945 sur la ville de Nagasaki provoquant la mort instantanée d’environ 80000 personnes. Triste anniversaire que de voir cet homme souriant, un simple ingénieur et employé de haut rang de l’armée américaine, alors qu’il savait que ce joujou allait être utilisé contre le Japon pour détruire une ville, tuer des civils et mettre fin à la guerre tout en assurant par la suite l’emprise hégémonique des USA sur le Japon et quelques autres pays de la région qui perdurera jusqu’à nos jours. La charge de plutonium d’environ 7 kilos – la taille d’une balle de tennis – conduisit à la fission effective de moins de un kilo en raison de la configuration loin d’être optimale des explosifs entourant cette charge. La puissance de l’explosion fut néanmoins près de deux fois plus élevée que celle d’Hiroshima, trois jours plus tôt.
- voir photo sur site -
Agnew fut récompensé pour ses bons et loyaux services ayant permis de mettre fin à la guerre et fut pour cette raison nommé directeur des laboratoires de Los Alamos, contribuant au développement de l’arsenal nucléaire américain. La bombe arriva sur l’ile de Tinian dans la partie nord de l’archipel des Marianes et ses composants y furent assemblés sous la direction d’Agnew.
- voir photo sur site -
Tinian et Saipan furent prises aux Japonais en juin 1944 après ce que l’on peut appeler une extermination systématique de tous les Japonais présents sur ces îles, militaires et civils, et Tinian en particulier devint en quelques mois la plus grande base aérienne du monde : pas moins de 1500 bombardiers B29 décollaient et atterrissaient jour et nuit pour répandre le feu et la mort sur les grandes villes japonaises dont en particulier Tokyo situé à 1500 miles de cette île d’une grande importance stratégique.
Il y a donc 70 ans on s’affairait dans l’archipel des Marianes pour mettre le Japon définitivement à genoux. Les Américains avaient provoqué l’attaque de Pearl Harbor en harcelant les navires commerciaux japonais dans le Pacifique nord-ouest. Ils ne voulaient déjà pas entendre parler d’une domination japonaise sur cette région. Leur stratégie n’a pas changé depuis, l’armée américaine est toujours à Guam (Marianes du sud) et à Okinawa (Japon) ainsi que dans de nombreuses bases sur les principales îles japonaises, en Corée, aux Philippines ou encore en Thaïlande.
Mais revenons aux bombes. Il est intéressant de noter que J. Robert Oppenheimer, considéré comme le père de l’arsenal nucléaire américain, pensait en 1944 qu’il faudrait au moins 50 bombes nucléaires pour venir à bout du Japon, ça donne rétrospectivement une bonne image de la mentalité du complexe militaro-industriel américain qui depuis la fin de la seconde guerre mondiale entretient l’attitude militariste et impérialiste des USA. L’Etat Major américain considérait que ces bombes atomiques d’un nouveau genre ne présentaient aucune différence sinon en termes d’échelle de puissance destructrice avec les armements conventionnels de l’époque tels que les bombes Torpex dopées à la poudre d’aluminium et à la trinitro-perhydro-triazine, un explosif deux fois plus puissant que le TNT classique. Le Programme Manhattan avait donc doté l’armée américaine de ces super-bombes, la radioactivité n’étant qu’une conséquence mineure et négligeable.
(suite en dessous:)
Aujourd’hui, à la veille du 70e anniversaire de la première utilisation de bombes nucléaires au cours d’un conflit armé qui ne fit que des victimes civiles, il était opportun de rappeler ces faits car même si les Américains sortirent vainqueurs de ce conflit, ce n’est pas une raison pour ne pas les considérer comme des criminels de guerre. La mémoire ne doit pas oublier non plus qu’après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, la ville de Koromo, alors fief de la firme Toyota – aujourd’hui renommée Toyota – fut entièrement détruite par des bombardements incessants et ce dernier fait de guerre conduisit à la capitulation sans conditions du Japon le 15 août 1945. De nombreux généraux japonais furent pas la suite déclarés criminels de guerre par les USA … drôle de confusion de termes : les vainqueurs ont toujours raison.
RépondreSupprimerhttps://jacqueshenry.wordpress.com/2015/07/18/il-y-a-70-ans-hiroshima-et-nagasaki/
Qu'est-ce que les pays qui voulaient voir la Grèce quitter la zone euro ont en commun ?
RépondreSupprimerSoumis par investisseur laïque le 19/07/2015 08:06-0400
Toutes les parties sont finalement arrivés à un accord qui était censé être une solution pour la crise en Grèce. Autrement dit, si vous croyez que pomper plus d'argent dans un puits peut être décrit comme une solution « durable ». Plus d'argent va être fourchue sur à la Grèce, et la Banque centrale européenne a annoncé, qu'il passerait à l'aide de prêts d'urgence aux banques grecques de presque 1 b EUR pour la semaine prochaine. Ce n'est pas beaucoup d'argent dans le grand ordre des choses, mais c'est un signal important envers la Grèce, que la BCE a refusé à plusieurs reprises d'augmenter le plafond de ELA
Cela devrait permettre les banques grecques ouvrir à nouveau l'après avoir été fermée pendant des semaines dans le but d'établir des contrôles de capitaux.
Les négociations finales ont pris un certain temps avant qu'elles aboutissent à une proposition, mais il y a un côté de l'histoire qui n'a pas été mis en évidence à tous par les médias traditionnels.
Tout le monde sait que l'allemagne a inséré un paragraphe dans la proposition qui pourrait permettre à la Grèce à un congé temporaire de la zone euro depuis plusieurs années pour récupérer ses canards dans une rangée et nettoyer son gâchis. Cependant, peu de gens savent que l'allemagne a été soutenu par d'autres pays comme la Finlande ou les pays-bas.
Et oui, il existe un lien entre ces deux pays ! L'Allemagne a commencé à rapatrier sa médaille d'or des voûtes de la Fed de New York où il avait stocké plus de 1 400 tonnes d'or. Une fois que les Allemands avaient mis un discute (temporaire) sur la table, elle immédiatement bénéficié du soutien de la palmes, parmi les partenaires de la coalition du gouvernement menacé d'abattre le gouvernement finlandais si le point de vue officiel finlandais ne comprendrait pas une approche plus stricte envers les Grecs.
Et vous pouvez déjà le deviner, en effet, la Finlande est l'un des pays qui a étudié à rapatrier une partie de son or que seulement 4 % de ses réserves étaient situés en Finlande. Même si la Banque nationale finlandaise n'a pas publié de mises à jour officielles sur où exactement combien de sa médaille d'or se trouve, nous ne serions pas surpris de voir la Finlande annoncer qu'elle a rapatrié certains de ses àfter or il l'a fait.
La majorité de l'or finlandais fut entreposée dans la Banque d'Angleterre et devinez quoi ? La Banque d'Angleterre a annoncé le mois dernier ses clients ont retiré plus de 350 tonnes d'or de ses voûtes. Qui a retiré l'or ? Personne ne sait, mais ces 11 millions d'onces viendront sans aucun doute à la surface un jour.
(suite en dessous:)
Tout comme le numéro trois dans la liste des pays soutenant la perspective de l'Allemagne. Même si le Président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, est néerlandais et appartient à un parti politique de gauche (PVDA, qui signifie fondamentalement le « Parti des ouvriers »), il fut l'un des plus ardents défenseurs d'une approche stricte envers la Grèce et s'oppose fermement à toutes les approches plus « douces ».
RépondreSupprimerEt devinez quoi ?
Les Pays-Bas ont annoncé l'an dernier il a 120 tonnes or maison de la Fed de New York à « accroître la confiance du peuple dans la Banque centrale néerlandaise ».
Les trois pays qui étaient en tête du peloton d'imposer des mesures encore plus strictes sur la Grèce étaient donc tous les pays, qui ont fait rapatrier une grande partie de leur or, ou ont envisagé sérieusement de le faire.
Ce qu'ils savent que nous ne savons pas ? Quoi d'autre les pays de Pro-Or vont essayer d'accomplir dans le futur (proche) ?
http://www.zerohedge.com/news/2015-07-19/what-do-countries-wanted-greece-leave-eurozone-have-common
(...) L'Allemagne a commencé à rapatrier sa médaille d'or des voûtes de la Fed de New York où il avait stocké plus de 1 400 tonnes d'or. (...) ???! Faux, pas avant 2020.
SupprimerDis Papa, ça naît où l’argent ?
RépondreSupprimerQuel est le problème avec notre système monétaire et comment y remédier ?
Par Dmitri Orlov
Le 14 juillet – Source Cluborlov
Aujourd'hui Dmitri Orlov laisse la parole à Adrian Kuzminski qui nous parle de la création monétaire. Si vous ne connaissez pas le sujet, si vous pensez que les banques distribuent le crédit à partir des dépôts bancaires, laissez tomber tout le reste, il est temps d'investir en priorité sur le sujet. Si on parle de complots, c'est le complot des élites contre les peuples. La mise en esclavage par la dette [le péonage] avec la participation volontaire de nous tous. Il est donc très intéressant et significatif de voir que Dmitri Orlov a une très bonne connaissance de ce sujet ultra sensible, la pierre angulaire du Système. A la fin de l'article, je vous propose de découvrir quelques liens complémentaires et un artiste atypique de la vulgarisation de la chose monétaire. Le Saker Francophone.
Quelque chose est profondément mauvais dans notre système financier mondial. Le pape François est seulement le dernier à sonner l'alarme :
« Les êtres humains et la nature ne doivent pas être au service de l'argent. Disons non à une économie de l'exclusion et des inégalités, où l'argent règne, plutôt que de rendre service. Cette économie tue. Cette économie exclut. Cette économie détruit la Terre-Mère. » Pape François
Ce que le pape appelle « une économie de l'exclusion et des inégalités, où l'argent règne » est largement évident. Ce qui est moins clair est de savoir comment nous en sommes arrivés à cette situation, et ce qu'il faut faire à ce sujet.
La plupart des gens prennent notre système monétaire pour acquis, et sont choqués d'apprendre que ce n'est pas le gouvernement qui crée l'argent. Il est presque entièrement créé par des prêts, sortis du néant sous forme d'écritures comptables par les banques privées. Pour ce tour de passe-passe, les banques facturent des intérêts, et se font un joli profit sans pratiquement rien faire. La monnaie imprimée par le gouvernement - pièces et billets - est quantité négligeable en comparaison [Rapport de 1 à 10, NdT].
L'idée de donner aux banques privées un monopole sur la création monétaire remonte au XVIIe siècle en Angleterre. Le gouvernement britannique, dans un marché faustien, a accepté de permettre à un groupe de banquiers privés d'assumer la dette nationale comme garantie pour l'octroi de prêts, confiants que l'État serait en mesure de payer les intérêts de la dette sur le dos des contribuables. Et rien n'a changé depuis. Alexander Hamilton admirait beaucoup ce régime, qu'il a appelé le système anglais, lui et ses successeurs ont finalement été en mesure de l'établir aux États-Unis, et par la suite dans la plupart des pays du monde.
Mais l'argent est trop important pour être laissé aux banquiers. Il n'y a aucune bonne raison de donner à un groupe privé le monopole lucratif de la création de l'argent. La création monétaire devrait être le service public que la plupart des gens croient à tort qu'il est. En outre, la création monétaire privatisée permet à un petit nombre de grandes banques et d'institutions financières non seulement d'en profiter en faisant simplement des écritures comptables, mais de diriger l'investissement global dans l'économie vers les entreprises de leurs copains du Big Business, et non pas vers le grand public.
(suite en dessous:)
Les gens ordinaires peuvent obtenir le financement dont ils ont besoin seulement en échange de conditions écrasantes, sinon ruineuses, les rendant esclaves de leur dette, alourdie par des prêts hypothécaires, des prêts étudiants, des prêts automobiles, des soldes de carte de crédit, etc. Les intérêts extraits de ces prêts alimentent la machine de l'investissement privé de la finance à Wall Street, représentée par l'ultime catégorie de créanciers : le fameux 1%.
RépondreSupprimerLes principales critiques à faire au système financier privatisé émanent de deux sources : les goldbugs [voir ici, NdT] et les défenseurs d'un système bancaire public. Les goldbugs voudraient nous faire revenir à l'étalon-or, faire de l'or notre monnaie. Le problème est que cela deviendrait presque impossible d'emprunter de l'argent, car la quantité d'or qui pourrait être mise en circulation est relativement minuscule et inélastique. Il n'y a aucun moyen facile d'élargir l'offre d'or dans le monde.
Le crédit - la capacité d'emprunter de l'argent - est vitale pour toute économie. Si nous ne pouvons pas emprunter pour investir - routes et infrastructures, logement, entreprises, hôpitaux, éducation, etc. - alors nous ne pouvons pas financer les services essentiels. À cette fin, nous avons besoin d'une masse monétaire élastique.
Les défenseurs d'un système bancaire public comme Stephen Zarlenga et Ellen Brown apprécient le besoin de crédit. Leur objectif est de transférer le monopole de la création de celui-ci du secteur privé au mains des pouvoirs publics. Malheureusement, il n'y a aucune garantie que cette forme progressiste de financement de l'État serait mieux que le financement privé.
Si nous avions un gouvernement véritablement démocratique et redevable de comptes au public, un tel système pourrait fonctionner. Mais, de fait, les gouvernements aux États-Unis et dans les pays les plus développés sont des oligarchies contrôlées par des intérêts particuliers. Une banque centrale publique, sans une révolution politique, serait susceptible de favoriser les entrepreneurs liés au gouvernement et continuerait à pressurer les emprunteurs avec le paiement des intérêts, maintenant censément dirigés vers le bien public.
Si nous avions un gouvernement véritablement démocratique et redevable de comptes au public, un tel système pourrait fonctionner. Mais, de fait, les gouvernements aux États-Unis et dans les pays les plus développés sont des oligarchies contrôlées par des intérêts particuliers. Une banque centrale publique, sans une révolution politique, serait susceptible de favoriser les entrepreneurs liés au gouvernement et continuerait à pressurer les emprunteurs avec le paiement des intérêts, maintenant censément dirigés vers le bien public.
(suite en dessous:)
Ceci n'est curieusement pas sans rappeler le système de l'ancienne Union soviétique et de la Chine d'aujourd'hui, où une nomenklatura politique finit par prendre les commandes pour s'enrichir elle-même. Notre système actuel de financement privé centralisé, ainsi que la proposition progressiste de finances publiques centralisées, ne sont que des versions jumelles d'un contrôle financier du haut vers le bas par une élite.
RépondreSupprimerHeureusement, il y a un autre modèle disponible. Il y a une longue tradition en Amérique, en commençant par la résistance coloniale au système anglais, et passant par les anti-fédéralistes, les jeffersoniens, les jacksoniens, et les populistes de l'après-guerre civile. Cette tradition est opposée à toute sorte de banque centralisée en faveur d'un système de délivrance décentralisée de l'argent.
L'idée qu'ils ont développée est d'interdire toute espèce de banque centrale, publique ou privée et, à la place, d'avoir de la monnaie émise exclusivement localement sur la base d'une bonne garantie pour les particuliers et les entreprises. C'est une approche du bas vers le haut. La priorité est donnée aux citoyens et aux entreprises locales, qui peuvent obtenir des prêts sans intérêts auprès de banques publiques de crédit locales pour financer ce qu'ils doivent faire.
Un tel système devrait être réglementé publiquement pour garantir des normes justes et uniformes de prêts au niveau local. Ce serait, en ce sens, un système bancaire public. L'absence d'une autorité de délivrance centralisée, cependant, devrait prévenir de toute concentration du pouvoir financier, public ou privé.
Tout système de contrôle financier privé ou public, du haut vers le bas, présuppose une sorte de contrôle par les élites, qui peut être qualifiée de planification centrale, que ce soit dans les salles de conseil d'administration d'entreprises ou dans les bureaux des agences gouvernementales, ou dans une combinaison des deux. Une lecture de l'histoire suggère que cette prise de décision de haut en bas est inévitablement égoïste, déformée, et contre-productive socialement.
En effet, qu'il soit public ou privé, c'est l'amour de l'argent, surpondéré par la finance centralisée qui crée l'économie de l'exclusion et des inégalités que dénonce le pape François.
Le système décentralisé populiste de financement fonctionnerait sans planification centrale. Au lieu de cela, d'innombrables décisions locales sur les prêts et la solvabilité fonctionnerait comme une véritable main invisible de la finance, qui serait auto-régulée. L'amour de l'argent ne trouverait plus aucun moyen de décupler sa puissance. Au lieu de cela, il serait dispersé parmi toute la population, comme il se doit, sans frais d'intérêts écrasants, pour le bénéfice de tous.
(suite en dessous:)
Note du Saker Francophone :
RépondreSupprimerEt comme le dirait mon ami Gérard Foucher, le pouvoir de création monétaire, c'est le pouvoir de préempter l'avenir, le pouvoir de Dieu. C'est également donner à une matière inanimée, l'or, la capacité propre à la vie de se reproduire, encore un attribut divin. Retrouvez Gérard Foucher sur sa chaine Youtube https://www.youtube.com/user/GerardFoucher75018 ou il vulgarise la création monétaire avec des mini-shows plein d'humour.
- Le secret de la monnaie en une minute chrono ! https://www.youtube.com/watch?v=JD4BlM9G-nQ
- La destruction de la monnaie
http://youtu.be/8ZQsWb-Jm3s
- La relation monnaie / or
http://youtu.be/LyNTg83kmTk?list=UUQd75ZLzUNxB5-nkbKmxvmA - 31'24
- Enfin voici un dessin animé sur l'argent dette de Paul Grigon
https://www.youtube.com/watch?v=mM9WbKkaePQ
http://lesakerfrancophone.net/dis-papa-ca-nait-ou-largent/
L'Etat islamique établit un bastion dans un village situé au cœur de l'Europe'
RépondreSupprimerpar Mylène Vandecasteele
19 juil. 2015
L’Etat Islamique vient d’établir un premier bastion sur le sol européen, affirme le tabloïd britannique Mirror, qui précise que des terroristes du groupe sont en train d’acquérir secrètement des propriétés dans un village bosniaque isolé situé à près de 100 km de Sarajevo. Les services de sécurité du pays pensent que le groupe terroriste veut utiliser cette région pour y installer des camps d’entraînement de djihadistes, et qu’elle pourrait devenir une base pour la programmation d’attaques terroristes en Europe occidentale.
Le village d’Osve est distant de 9 km de la petite ville de Maglaj, ce qui donnerait un avantage stratégique aux terroristes en raison de sa proximité avec la côte dalmate, et donc la Méditerranée. Selon l’équipe d’investigation du journal, qui est allée enquêter sur place, ce village n’est pas répertorié sur les cartes GPS, et il n’est accessible qu’en empruntant de petites routes sinueuses à peine assez larges pour autoriser le passage d’une voiture. Perché sur une colline, il offre une bonne vision des alentours à ses résidents.
Au cours des derniers mois, 12 combattants de l’EI qui avaient été entraînés à Osve, sont partis pour la Syrie, et 5 d’entre eux auraient été tués.
Harun Mehicevic, un sympathisant de l’EI qui aurait fui la Bosnie dans les années nonante pour l’Australie, où il est devenu l’un des hommes les plus dangereux du pays, serait l’un de ces individus qui se sont portés acquéreurs de propriétés à Osve. Jasin Rizvic et Osman Kekic, deux hommes qui combattent en Syrie dans les rangs de l’EI, compteraient également parmi ces acheteurs, de même qu’Izet Hadzic, un leader musulman qui a été arrêté par les services de sécurité de la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine.
« Nous entendons régulièrement des coups de feu provenant des bois, à chaque fois pendant des périodes prolongées. Cela arrive chaque semaine », a déclaré un villageois aux journalistes du Mirror.
La Bosnie est idéalement située pour les djihadistes qui voyagent clandestinement de la Syrie en passant par la Turquie, puis la Macédoine et la Serbie. Suite au conflit qui a déchiré cette région dans les années nonante, de nombreuses personnes détiennent toujours des armes illégalement, ce qui implique qu’il est très facile de s’en procurer.
Au cours de la dernière décennie, la police anti-terroriste locale a mené plusieurs raids dans divers villages bosniaques, soupçonnés de radicalisation islamiste.
Selon un rapport sur le djihadisme en Bosnie intitulé « The Lure of the Syrian War: The Foreign Fighters », 156 hommes et 36 femmes bosniaques se seraient rendus en Syrie entre 2013 et 2014. 48 d’entre eux étaient retournés chez eux au mois de janvier dernier. Le rapport affirme que ces djihadistes endurcis par les combats, et entraînés à l’utilisation d’armes et d’explosifs, « posent une menace directe, non seulement pour la sécurité de la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine, mais aussi pour la région et au-delà ». Selon les auteurs, la Bosnie est mal préparée pour y faire face.
http://www.express.be/joker/fr/platdujour/letat-islamique-etablit-un-bastion-dans-un-village-situe-au-coeur-de-leurope/214646.htm
Un astéroïde avec un noyau de platine approche la Terre
RépondreSupprimer19.07.2015
L'astéroïde UW-158 avec un noyau de 90 millions de tonnes de platine passe très près de la planète Terre dimanche 19 juillet.
Cet astéroïde qui vaut 5.400 milliards de dollars, avec l'importante quantité de platine qui forme son noyau, sera à une distance estimée à environ 2,4 millions de kilomètres.
Les premières images de l'astéroïde ont été publiées par l'observatoire d'Arecibo situé sur la côte nord de l'île de Porto-Rico.
Le passage de l'astéroïde sera diffusé en direct grâce au projet Slooh qui relie des télescopes à Internet pour l'usage public. Les images du spectacle astronomique seront retransmises à partir de l'observatoire des îles Canaries.
La société américaine Planetary Resources a auparavant annoncé son intention de lancer dans l'avenir l'extraction de platine de l'astéroïde UW-158.
http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150719/1017108755.html#ixzz3gMXMjQGc
SupprimerHahahaha ! Cà c'est 'pas de chance !' Cela me rappelle l'idiotie d'un kenyan qui voulait vendre une pièce de platine à un prix tel qui aurait été de ... renflouer l'Amérique ! Hahahaha !
Ainsi, la venu de cet astéroïde aurait certainement renfloué toute la planète du déficit d'intelligence des Dirigeants !
Concentré de richesses + bêtise généralisée = fin de la démocratie
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 19/07/2015 22:45-0400
par Eric Zuesse,
L'Amérique d'aujourd'hui n'est pas une démocratie :
« Argent foncé groupes sont financés par groupes d'argent foncé qui financent des groupes argent foncé qui financent... »
Cette formidable d'enquête reportage par Paul Blumenthal au Huffington Post, le 9 novembre 2013, pénétré au-delà de ce que l'oligarchie US — ou plus traditionnellement appelé aristocratie — exige que ses groupes de noir-argent de communiquer à la Commission électorale fédérale ; et donc Blumenthal recherché également dans quels groupes noir-argent sont tenus de déclarer à l'administration fiscale (de l'Amérique-FISC).
De cette façon, Blumenthal a pu découvrir, par exemple, qu'un "sombre-argent shell game permis Wisconsin Club for Growth influencer les élections avec ses propres annonces et ceux des groupes conservateurs apparemment sans rapport avec les différent ordres du jour public. … Le sentier d'argent passant d'argent foncé sans but lucratif à argent foncé sans but lucratif peut être retracé, en partie, par le biais de documents publics, des groupes qui contribuent,"mais seulement en accédant à des documents publics les FEC et IRS. Et, même alors, l'image était incomplète, car la plupart nue 5-républicain, sur la tristement célèbre aristocratie favorable aux États-Unis Cour suprême Citizens United décision 2010, par cinq traîtres à la Constitution des États-Unis (dont tous les juges sont jurés de protéger), interdit l'accès du public à une image complète de la façon (comme dans cette élection Wisconsin) quelques milliardaires psychopathes, ainsi que des millions d'imbéciles axée sur la foi ont meunié avec des mensonges affirmant au mythe, peut détruire le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple et qu'il devienne au contraire de gouvernement du peuple, par l'aristocratie, pour l'aristocratie. Blumenthal a également montré les mêmes milliardaires + système de ventouses remplace la démocratie dans d'autres États. (La Grèce d'aujourd'hui est un cas plus extrême de la même chose. Ce qui est aujourd'hui en Grèce sera peut-être demain en Amérique.)
Le 27 août 2012, le commentateur républicain, Mike Lofgren, mettant en vedette dans The American Conservative, "la révolte de the Rich," et il a déversé sur ses collègues conservateurs pour être maintenant traîtres à la démocratie en Amérique. Ceux qui pensent que l'Amérique est toujours une démocratie, et que les Etats-Unis n'a pas descendu en étant gouverné par l'argent des psychopathes milliardaire en deux Parties, a besoin de voir que le témoignage de ce passionné (minuscule "d") démocrate, qui « a servi 16 ans dans l'équipe républicaine de la chambre et des comités du Budget du Sénat. » Ce même mois, son livre stellaire a été publié : la fête est finie : comment les républicains ont disparu Crazy, démocrates sont devenus inutiles et la classe moyenne a obtenu manche. Comme une Amazone il décrit avec précision lecteur-test de cette œuvre: « tout au long du livre, il raconte de certains de ses interactions avec les représentants élus sans nom, mais surtout il se concentre sur des personnes spécifiques au sein du gouvernement... — républicains comme Bush, Cheney, Abramoff, Gingrich, Bachmann, les frères Koch ; et des démocrates comme Obama, Rubin et Geithner. (Remarque : vous ne voulez pas être mentionné dans ce livre.) " Lofgren est rafraîchissante, parfois choquant, honnête.
(suite en dessous:)
Lofgren avait tout d'abord été rendu public plus tôt, le 3 septembre 2010, de son abandon du parti républicain. Il titrait alors à truthout, « au revoir à tous que : réflexions d'une coopérative de GOP ayant quitté la secte. » C'est comment il a expliqué pourquoi il avait quitté le parti :
RépondreSupprimerJ'ai quitté parce que j'ai été consterné par la fuite en avant des républicains... à adopter des politiques qui sont profondément préjudiciables à l'avenir de ce pays ; et méprisante de l'incompétence ineptes, craven des démocrates dans leurs tentatives timides pour les arrêter. Et, en vérité, je suis parti comme un acte d'égoïsme rationnel. Le GOP ayant vidé privés pensions et les prestations de santé à la suite de leur étreinte de l'externalisation, antisyndicale et "shareholder value", pense maintenant que c'est juste que les travailleurs du secteur public abandonnent leurs pensions et avantages, trop. C'est pourquoi l'intensification de la GOP de décennies campagne de mépris contre les travailleurs de l'Etat. Dans ces conditions, il est simplement plus sûr d'être un retraité actuel plutôt qu'un éventuel.
Si vous pensez que Paul Ryan et ses collègues de l'adoration du Ayn Rand ne sont pas après votre sécurité sociale et mutuelle, je suis ici pour détromper vous de votre naïveté. [5] ils vont Remuer ciel et terre pour forcer par le biais de réductions d'impôts qui vont mourir de faim si le gouvernement des revenus qu'ils seront « obligés de » faire des « choix difficiles » - et cela ne signifie pas abrogeant ces mêmes réductions d'impôts, cela signifie couper les prestations pour lesquelles vous avez travaillé. …
Ils préfèrent insurger contre ces programmes gouvernementaux qui aident réellement les gens. Et quand un programme est trop populaire pour attaquer directement, comme l'assurance-maladie ou de la sécurité sociale, ils préfèrent à l'affaiblir par feignant une préoccupation angoissée au sujet du déficit. Cette préoccupation, comme nous le verrons, est en grande partie fictive. Saper la foi des américains dans leurs propres institutions d'autoadministration reste un premier stratégie électorale GOP. …
Quant à ce qu'ils croient vraiment, le parti républicain de 2011 croit en trois principes principaux, que j'ai énoncé ci-dessous. Le reste de leur plate-forme on peut rejeter en toute sécurité comme mise en scène :
1. le GOP se soucie uniquement et exclusivement sur ses riches donateurs. Le groupe a construit un Catéchisme ensemble sur la protection et le nouvel enrichissement de ploutocratie de l'Amérique. Leurs caterwauling sur le déficit et la dette est tellement oculaire d'escroquer le public. …
2. ils adorent à l'autel de Mars. Tandis que les démocrates me-too ont mis un exemple horrible de garder le contact avec les voisins pour ce qui est de mener des guerres, ils peuvent jamais correspondre à piliers de GOP tels que John McCain ou Lindsey Graham dans leur enthousiasme embardée, libidineux pour envahir d'autres pays. …
3. donne-moi cette vieille religion du temps. Se pliant à l'intégrisme est une vocation à plein temps dans le GOP. Commençant dans les années 1970, manivelles religieux a cessé tout simplement d'être une nuisance publique mineure dans ce pays et est devenu le principal élément de la républicaine subalterne.
(suite en dessous:)
Il fustige le Parti démocratique d'aujourd'hui pour sa constante moi-tooism. Il suffit de considérer que les factures plus républicaines, pro-aristocratique, commerce international sont jamais, les trois, PPT, faite et la TISA, qui le « démocrate », Barack Obama, est éperonnage par en droit américain, avec républicain presque solide soutien à la chambre et le Sénat et seulement une minorité mais juste assez démocrates pour les amener sur la ligne. Ils seront les pires actes législatifs dans l'histoire mondiale, et ils sont profondément antidémocratique et pro-aristocratique (et sont étant percuté par sous une aristocratique et a poussé le républicain démocrate-passé 1974 loi inconstitutionnelle. Mais il n'y a aucune nouvelle révolution américaine, de jeter ces traîtres, à la fin de la contre-révolution américaine qui a commencé avec Richard Nixon (son Trade Act de 1974) et qui est actuellement a culminé par le couple Clinton et maintenant Obama. Rien de tout cela se passerait-il si des millions d'américains n'ont pas été très stupide, très plein de foi, pas de science — ils sont accepter un gouvernement qui produira en réalité l'enfer pour leurs propres enfants et pour toutes les générations futures. Tout cela se fait pour enrichir des milliardaires aujourd'hui. Et, pour la mettre en règle par les milliardaires dans le futur. Oubliez l'égalité des chances — ce n'est pas une aristocratie volonté ; C'est ce qu'il bloque.
RépondreSupprimerNon seulement les milliardaires sont derrière tout cela, cependant. Ils ne pouvait pas le faire si il n'était pas des millions des drageons qui votent pour leurs candidats corrompus, en deux Parties — les candidats sur la prise, tels que Bill Clinton, Hillary Clinton, Barack Obama et tous les politiciens républicains — candidats qui disent la vérité seulement en privé à leurs auteurs, comme Obama a fait le 27 mars 2009 quand il dit mur Streeters cloîtrée à la maison blanche , "Je ne suis pas là-bas à courir après vous. Je suis qui vous protège. … Je vais vous protéger de la colère publique et du Congrès. … Mon administration est la seule chose entre vous et les fourches. » Il dit cela pour les dirigeants financiers qui avaient supervisé les fraudes qui s'étaient effondré d'entre les économies du monde et de l'Amérique. Et il a rempli cette promesse pour les tout-temps-plus grands escrocs de l'Amérique. Mais le manifeste républicain, McCain, était tout autant dans la poche de l'aristocratie comme Obama. C'est ce que cela signifie de vivre dans une aristocratie, pas de démocratie du tout : c'est un type de dictature, une dictature non seulement par les plus riches, mais par la tromperie. Dans cette course présidentielle (2008), il n'y n'avait aucun candidat anti-aristocratie dans l'élection générale, et presque tous les gens intelligents ont voté pour Obama en raison de ses mensonges au public ; ils ne pouvaient pas être blâmés pour croire à ses mensonges, parce que (contrairement à Hillary Clinton), il n'avait pas assez d'un registre public des personnes même intelligent pour savoir qu'il est en réalité un fasciste. Et, donc, presque tous des imbéciles ont voté dans cette élection au lieu de cela pour l'homme qui a dit: "Bomb, bomb, bomb, Iran." (Ils sont fous dangereux ; mais, dans une démocratie, même les fous dangereux ont le droit de vote.)
(suite en dessous:)
C'est comment il est mort la démocratie en Amérique. La formule est simple : milliardaires + leurs (et de leur clergé nombreux) ventouses = aristocratie. Le "Royaume de Dieu sur la terre' est juste une façade pour les milliardaires derrière l'écran, qui reçoivent leur acceptabilité morale de prédicateurs de certains cinglé Ecriture, peu importe que ce soit la Bible ou Ayn Rand, mais les prédicateurs ont acheté-et-payé-pour autant, ceux qui disent"C'est la volonté de Dieu", ou"Ils on gagnent." Le résultat est, en tout cas, une dictature aristocratique, aucune sorte de démocratie authentique que ce soit. Et, quand même le candidat démocrate a obtenu là qu'une série de mensonges et ne fond enregistrer sur lequel les électeurs peuvent savoir que ses affirmations ne correspondent pas à ses convictions réelles ou les engagements, les électeurs sont pris au piège par l'aristocratie : ils ont rien d'autre à aller, mais les mensonges de l'aristocratie, sténographie transmissions des médias aristocratiquement appartenant « nouvelles » et de mensonges de leurs responsables politiques, au public.
RépondreSupprimerVoilà comment la contre-révolution américain (depuis 1974) a été faite. C'est comment la démocratie s'est terminée en Amérique.
La révolution américaine (1765-83) a renversé l'aristocratie britannique ici. Mais maintenant, les américains ont besoin renverser l'aristocratie de l'Amérique, ou bien tout simplement accepter le fascisme (règle par une aristocratie). Si l'Amérique sous cette condition, sera paisible, il ne peut être que la paix du cimetière, cimetière de la démocratie.
Même chose en Europe.
L'aristocratie s'efforce de le verrouiller en. La situation des démocrates est maintenant désespérée.
Imbéciles pensent que parce que les aristocrates concurrenceraient les uns les autres, ils ne sont pas essentiellement Unis contre le public. La propagande par les aristocrates croit comme si regarder derrière le rideau étaient affligés d'un non-non.
Quelqu'un intentionnellement amener des enfants dans un monde comme ça doit être un aristocrate ou un fou — ou callous. (Après tout, enfant d'un aristocrate peut être en mesure d'être en grande partie isolé de l' enfer qui est maintenant pratiquement inévitable à venir.)
http://www.zerohedge.com/news/2015-07-19/concentrated-wealth-widespread-stupidity-end-democracy
Les racines britanniques du terrorisme international
RépondreSupprimerjacques cheminade
lun., 20 juil. 2015 03:55 UTC
Il est aujourd'hui fondamental de comprendre que les racines du terrorisme international (la violence infligée par principe à l'autre pour ce qu'il est) sont britanniques, pour éviter de commettre des erreurs d'évaluation désastreuses au sein des tempêtes politiques et stratégiques de notre temps. Il ne s'agit pas de la responsabilité du Royaume Uni proprement dite mais de la matrice impériale britannique qui a pris différentes formes dans son histoire. Aujourd'hui, on se trouve le plus près de la réalité en se souvenant de la formule utilisée par John Maynard Keynes : American money and British brains , l'argent américain et le cerveau britannique.
Cette matrice de domination impériale repose sur une combinaison d'influence économique, de guerre irrégulière, de désorganisation des structures étatiques et de guerre globale, le terrorisme étant le levier permettant à la combinaison de fonctionner au plus haut niveau d'efficacité destructrice. Le terrorisme n'est donc pas un accident ou une arme isolée, mais une pièce maîtresse sur un échiquier complet. Il ne faut pas le penser d'abord comme un terrorisme d'Etat, bien qu'il puisse prendre cette forme, mais comme arme d'un Empire qui hier était maritime et colonial et qui est devenu aujourd'hui offshore ou hors sol, à partir de la City de Londres, de Wall Street et de leurs paradis fiscaux. Cet Empire récupère toutes les arriérations, tous les fondamentalismes religieux soi-disant régénérateurs et tous les archaïsmes, y compris l'outrage fait aux femmes, et en joue systématiquement.
Guy Debord, dans sa Préface à la 4ème édition italienne de sa Société du spectacle, nous parle, en 1979, « d'une couche périphérique de petit terrorisme sincère mais toléré maintenant comme un vivier dans lequel on peut toujours pêcher à la commande quelques coupables à mettre sur un plateau ». C'est une juste description mais encore faut-il examiner les localisations géographiques et la matrice de ces faits pour en comprendre la logique criminelle et y faire face. En France, Olivier Blanc, dans un livre intitulé Les Hommes de Londres , a bien exposé ceux qui fomentent et exploitent les colères d'autrui, les portant à détruire et à s'autodétruire. C'était au moment de la Révolution française, mais la méthode reste de jeter des fourmis rouges humaines contre des fourmis noires humaines et de contrôler leurs conflits. C'est de cette méthode dont je veux vous parler ici, par delà la description de tel ou tel monstre de Frankenstein qu'elle engendre.
Les Britanniques ont opéré en conjonction avec le terrorisme en Asie du Sud Ouest, en manipulant à la fois les réseaux wahhabites et sionistes, dans les révolutions de couleur d'Europe orientale, dans les manipulations ayant créé les conditions du 11 septembre et jusqu'en Chine. Ils ont laissé des traces, le plus souvent sous la forme opérationnelle de réseaux américains héritiers de leurs méthodes dans la période récente.
(suite en dessous:)
Au proche et moyen orients, on trouve les réseaux de Cecil Rhodes et de deux de ses opérateurs principaux, Lord Alfred Milner et Lord Leo Stennet Amery. Ils ont à la fois financé les réseaux nationalistes arabes, particulièrement dans la mouvance wahhabite, et les réseaux du révisionnisme sioniste de Vladimir Ze'ev Jabotinski et de Chaim Weizmann. A partir des émeutes de Nebi Musa, en 1920, ils ont ainsi créé un environnement contrôlé promouvant une instabilité permanente au profit de leurs intérêts financiers. L'antisémitisme terroriste arabe se trouve ainsi opposé à un racisme anti-arabe, visant à éliminer tous les mouvements raisonnables dans tous les camps et à promouvoir une guerre de tous contre tous.
RépondreSupprimerC'est après les émeutes de Nebi Musa que Jabotinski et Husseini furent promus en héros de leurs communautés respectives lancées l'une contre l'autre. A noter que le père de Benjamin Netanyahou, Ben Zion Netanyahou, était le secrétaire personnel de Jabotinski.
Le New York Times du 11 juin 1916 proclamait : « Lord Milner veut l'Union anglo-américaine » . Il est essentiel de comprendre que cette « Union » vise à détruire les fondements de tout état-nation, y compris des États-Unis et de la Grande Bretagne, pour les situer sous la tutelle permanente d'un mondialisme financier et de services de renseignement échappant à tout contrôle judiciaire de leurs activités. Amery, par exemple, réservait ses plus virulentes critiques à Sumner Welles, le sous-secrétaire d'État de Franklin Delano Roosevelt, qui partageait avec son président le rejet des méthodes de l'Empire britannique. Dans son journal il note, le 26 juillet 1928 :
« Notre objectif ultime est clairement de faire de la Palestine un centre d'influence occidental, en utilisant les Juifs comme nous l'avons fait auparavant avec les Écossais, pour promouvoir l'idéal britannique à travers tout le Moyen Orient et non pour établir une enclave orientale artificielle des Hébreux dans une région orientale » .
Ainsi Amery et Weizmann créèrent la Légion juive, dont Jabotinski fut le porte-parole et l'organisateur. Quant au colonel John Henry Patterson, opérant davantage sur le terrain, il participa à l'organisation des camps du Betar en Palestine et dans l'état de New York. Ce sont ces milieux qui engendrèrent l'Irgoun et ses activités terroristes. Jabotinski, au cours la troisième Conférence révisionniste internationale, qui se tint à Vienne en 1928, soutint la résolution déclarant qu'il « n'y avait aucune contradiction entre une Palestine juive et un éventuel statut de dominion du Commonwealth britannique ». Cela ne se fit pas, mais l'influence demeura.
(suite en dessous:)
Il faut ici bien comprendre que cette politique ne découlait et ne découle pas d'un attachement au peuple juif ou même à l'État d'Israël, mais à la volonté de diviser pour régner en créant une situation d'affrontement permanent. Preuve en est que ces mêmes intérêts impériaux alimentèrent les monarchies saoudienne et du Golfe Persique, ainsi que leurs émanations terroristes parrainées et financées par les institutions dites charitables du monde musulman. On connaît aujourd'hui l'implication du prince Bandar dans le financement de certains des opérateurs du 11 septembre, et l'utilisation qui a été faite des énormes revenus procurés par le contrat anglo-saoudien Al-Yamamah, armes contre pétrole, pour financer des « opérations parallèles ». Le contrat a été signé en 1985, mais ces effets se prolongent depuis. Les fonds ont été placés hors de tout contrôle sur les marchés des hedge funds des îles Caïman, dont les billets sont à l'effigie de la reine d'Angleterre est l'hymne national God save the Queen... William Simpson, dans son ouvrage intitulé Le Prince - Histoire secrète du membre d'une famille royale le plus intrigant du monde , rapporte que Bandar « pouvait se présenter avec un panache sans pareil au 10 Dowing Street, ayant également accès à Margaret Thatcher, John Major et Tony Blair ». On parle bien ici du manipulateur du terrorisme dit « islamique ». Aujourd'hui, certaines banques turques servent de centres financiers à l'État islamique, ces établissements procédant à des transferts de fonds de « donateurs privés » du Golfe en utilisant les services de banques britanniques. L'argent passe par exemple d'une banque saoudienne qui le transfère sur un compte commun « insoupçonnable » en Grande Bretagne, puis versé au profit d'une société commerciale fictive en Turquie et enfin livré en liquide aux terroristes à la frontière entre la Turquie et la Syrie.
RépondreSupprimerLes révolutions de couleur dégénérant en violences fascistes, comme en Ukraine, ont été organisées à partir des conceptions de Gene Sharp, reprises et appliquées par Adam Roberts et Timothy Garton. Tous associés à l'Université d'Oxford, comme l'était Amery, au Balliol College. Le National Endowment for Democracy et l'USAID n'ont fait qu'appliquer ces recettes, en mettant la violence terroriste au bout de la « désobéissance civile » . Victoria Nuland, finançant et promouvant les extrémistes de Maïdan et les terroristes des bataillons de Pravy Sector, n'est qu'une héritière de vieilles méthodes. L'Ambassadeur américain à Moscou, McFaul, a ainsi ouvertement déclaré que :
« ceux qui défendent la souveraineté des États le font avant tout pour préserver l'autocratie, tandis que ceux qui défendent la souveraineté des peuples sont les nouveaux progressistes » .
McFaul et Susan Rice, ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, sont tous deux des Rhodes scholars qui ont bien appris leur leçon. Au cœur de cette supposée « défense des peuples » se trouvent les thèses sur la « défiance civile » de Gene Sharp, qui est un Américain mais diplômé d'Oxford. Ces thèses contiennent 198 tactiques pour fabriquer une révolution, parmi lesquelles le recours à l'usage de couleurs symboliques pour chacune d'entre elles. Sir Adams Roberts et Timothy Garton ont appliqué la démarche de Sharp en lançant leur projet de « Civil Resistance and Power Politics ». Au départ on démarre avec la résistance non violente, reprenant le mode d'opérer de Ghandi et de Martin Luther King en le dévoyant, mais à l'arrivée on trouve les mouvements fascistes dont on feint de déplorer, du moins en public, les manifestations extrêmes.
(suite en dessous:)
Christine Bierre vous a montré le recours à ces méthodes pour déstabiliser la Russie avec le terrorisme dit « tchétchène » mais provenant en fait d'une matrice wahabite. Tant ces terroristes-là que ceux de l'Etat islamique ont trouvé pendant longtemps leur asile et leur plateforme dans le « Londonistan », avec ses mosquées, ses institutions charitables, ses chaînes de télévision et ses centres culturels islamiques. Le cas du tchétchène Abou Omar al-Chichani, commandant de l'armée de l'Etat islamique, est un exemple de cette interpénétration. Notons qu'Ed Balls, lorsqu'il était secrétaire d'Etat à l'Education, avait promu les subventions publiques, qui selon Andrew Gilligan du Telegraph n'ont pas été supprimées jusqu'à aujourd'hui, en faveur des écoles racistes et ultra-communautaristes du groupe Hizb ut-Tahrir, qui a toujours appelé à la création d'un Etat islamique... Nos services français ont longtemps protesté contre cette curieuse « tolérance » manifestée dans le Londonistan.
RépondreSupprimerEnfin, c'est au Tavistock Institute de Londres que se situe le centre des opérations de contrôle et de manipulation psychologique permettant d'étudier et au besoin de promouvoir le comportement de « terroristes ». Il faut ici éviter de tomber dans deux écueils, le Charybde de l'angélisme et le Scylla du conspirationnisme. Le premier Institut du Tavistock, du nom du Tavistock Square à Londres, a été créé en 1921. Son premier objectif était d'étudier les traumatismes de guerre (shell shocks) soufferts par les soldats britanniques ayant survécu à la Première guerre mondiale. Il s'agissait d'identifier, avec des critère scientifiques, le « seuil de rupture » de la résistance d'un être humain à des sollicitations extrêmes. Le projet était parrainé par le Bureau pour la guerre psychologique de l'armée britannique, sous l'autorité du psychiatre John Rawling Rees. L'arrivée en 1932 de Kurt Lewin, qui fut aussi le fondateur de la clinique psychologique de Harvard, marqua l'introduction des méthodes de la « dynamique de groupe » , c'est-à-dire les techniques de manipulation de l'individu inséré dans un groupe visant à lui faire acquérir certains comportements. Lewin, avec Rees, étudièrent les effets des bombardements sur la population civile en Allemagne. Lewin se spécialisa dans les études de « programmation » et de « déprogrammation » avant de passer aux travaux pratiques. Selon lui, il est possible d'imposer à une population ou à des individus adultes « un état émotionnel comparable à celui d'enfants névrosés » . La tentation fut grande, à partir de là, de franchir le seuil et de créer l'environnement qui brise les résistances psychologiques des individus pour les amener à des tâches qu'autrement ils auraient rejetées.
(suite en dessous:)
Ce freudisme dévoyé par les conditions barbares de la guerre s'étendit à l'occasion de la Guerre froide. La deuxième version du Tavistock Institute fut lancée en 1947 sous le nom de Tavistock Institute for Human Relations, avec l'assistance financière de la Fondation Rockefeller et l'échange d'experts anglais et américains. John Rawling Rees, soutenu par Allen Dulles, y joua - fort de son expérience précédente - un rôle moteur. Les méthodes de bourrage de crâne à des fins politiques s'y développèrent avec l'étude des changements comportementaux subis par les prisonniers de guerre américains en Corée du Nord. A partir de là, ce freudisme dévoyé s'est étendu à toutes les agences anglaises et américaines de renseignement pour y former les idiots utiles d'opérations terroristes. Le moyen était de jouer sur les terreurs identitaires, le but de diviser pour régner. Ainsi, on a étudié à la Harvard Psychology Clinic comment créer les conditions pour faire apparaître un chef et créer un effet d'accoutumance pour le suivre. Le refus d'aller au bout des enquêtes sur divers assassinats ou tentatives d'assassinat aux États-Unis même s'explique ainsi par la volonté de protéger les sources.
RépondreSupprimerBeaucoup voient ainsi le côté émergé de l'iceberg américain, sans discerner en fin de comptes la matrice impériale britannique. Ainsi, la Rand Research and Development Corporation est une des émanations des « conceptions » du Tavistock, tout comme la Sloan School au MIT ou le Centre pour les études stratégiques et intellectuelles à Georgetown. Cela ne signifie pas, bien entendu, un contrôle mécanique, mais un partage des mêmes conceptions de guerre psychologique. On pourra dire que le maoïsme en Chine, le KGB, le Mossad ou l'activité de notre propre Bureau d'action psychologique pendant la guerre d'Algérie jouèrent ou jouent un rôle analogue. Cependant, pour comprendre le fait même du terrorisme, il faut en voir sa forme « moderne » la plus accomplie. Si l'on ne veut pas faire trop d'efforts, la lecture de L'agent secret de Joseph Conrad constituera une initiation utile.
Tant que nous n'aurons pas mis fin à cette conception de l'être humain considéré comme étant défini par ses perceptions et soumis à des expériences manipulatrices, nous n'aurons pas mis fin au terrorisme. Et les fourmis rouges continueront à se précipiter contre les fourmis noires, sans qu'on puisse retrouver un vouloir vivre en commun dans la détente, l'entente et la coopération. Espérons que les pays des BRICS aient aujourd'hui ouvert la voie vers ce vouloir vivre et que nous serons capables de devenir leurs partenaires. La clé est, je pense, celle d'états nations voués aux intérêts communs de l'humanité, contre toutes les oligarchies impériales. Nos pays européens, trop soumis, doivent en être libérés, y compris la Grande Bretagne. Laissez-moi finir sur cette espérance, cette ardente et urgente espérance.
http://fr.sott.net/article/26029-Les-racines-britanniques-du-terrorisme-international
Monsanto sait depuis plus de 30 ans que le Roundup est cancérigène
RépondreSupprimerSud-Ouest
jeu., 16 juil. 2015 03:22 UTC
Monsanto pourrait être au courant depuis des années des risques du glyphosate, composant du RoundUp
De nouvelles révélations pourraient venir écorner l'image du géant Monsanto, déjà aux prises avec de nombreux scandales.
En mars dernier, l'OMS a établi que le glyphosate, composant principal du désherbant RoundUp, était possiblement cancérigène. Cette décision avait rapidement été contestée par Monsanto, qui estime que les preuves étaient "insuffisantes". Quelques mois plus tard, en juin, la ministre de l'Écologie Ségolène Royal a annoncé son intention d'interdire la vente du glyphosate en libre service. Là encore, Monsanto s'est indigné, se plaignant qu'aucune "raison légitime ne vienne justifier cette décision".
Pourtant, l'entreprise pourrait connaître depuis de nombreuses années du risque de cancer lié à son désherbant. Anthony Samsel, un chercheur américain issu du prestigieux Massachussets Institute of Technology de Cambridge, affirme avoir trouvé la preuve que la société Monsanto connaissait depuis 1981 les risques cancérigènes du glyphosate et en aurait caché l'existence.
Quelles sont les éléments de preuve ?
Le chercheur se serait procuré l'ensemble des travaux scientifiques réalisés par Monsanto entre 1970 et 1983 pour faire homologuer le RoundUp au près des autorités sanitaires. Toutes les recherches ont été commandées par l'entreprise à des laboratoires indépendants. Parmi les milliers de pages, une étude constate que l'exposition prolongée de rats au glyphosate provoque des cancers (adénomes et carcinomes) de l'hypophyse (une glande du cerveau) des seins des femelles et des testicules des mâles. D'après Anthony Samsel, Monsanto n'aurait jamais publié ces résultats mais les aurait remplacé par d'autres, antérieurs et sans lien direct. Par ailleurs, ces recherches n'ont jamais été publiées dans quelque revue scientifique que ce soit, ni transmises à l'EPA (l'agence américaine de protection de l'environnement).
Dans les recherches initiales, le risque de cancer aurait été clairement établi chez des rats exposés au glyphosate pendant 26 mois. Or, l'entreprise n'aurait publié que les résultats obtenus sur des rats exposés au glyphosate seulement 3 mois. Enfin, l'ensemble des travaux aurait été classé "secret de fabrication", ce qui en garantissait la confidentialité.
Le glyphosate mis en cause à de nombreuses reprises
Anthony Samsel n'en est pas à ses premières recherches sur le glyphosate. Au mois de mars, avec sa consoeur Stephanie Seneff, il avait déjà publié dans la revue scientifique Entropy un article détaillant le résultat de leurs recherches sur les effets secondaires du glyphosate.
(suite en dessous:)
Les deux chercheurs affirment que la substance chimique pourrait être la cause de l'augmentation des cas d'autisme, de stérilité, d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et de la maladie d'Alzheimer dans le monde. Son absorption par l'organisme entraînerait en effet un dérèglement de nombreuses molécules et hormones, empêchant le corps de fonctionner normalement.
RépondreSupprimerPar ailleurs, une étude publiée en mars 2015 dans le journal de la société états-unienne de microbiologie affirme que le glyphosate causerait une résistance aux antibiotiques. Son absorption pourrait diminuer l'efficacité des traitements prescrits aux patients souffrant de maladies parfois graves. En novembre 2013, une étude publiée dans la revue interdisciplinaire de toxicologie établissait quant à elle le lien entre le glyphosate et l'intolérance au gluten, dont souffrent plus de 500 000 personnes en France aujourd'hui.
Malgré ces multiples études, Monsanto campe sur ses positions : "Tous les usages désignés du glyphosate sont sans danger pour la santé humaine et cela est confirmé par une des bases de données les plus importantes jamais compilée au monde sur la santé humaine pour un produit agricole", indique l'entreprise sur son site internet.
http://fr.sott.net/article/26028-Monsanto-sait-depuis-plus-de-30-ans-que-le-Roundup-est-cancerigene
SupprimerCà, c'est parler pour ne rien dire ! Tous les produits sur Terre sont mortels ! Cela vous étonne ? Mortels a forte dose, mortels pour qui ne suit les indications portées sur l'étiquette.
(...) Parmi les milliers de pages, une étude constate que l'exposition prolongée de rats au glyphosate provoque des cancers (...) Hahahaha !
Voici des rats (de laboratoire) exposés/enfermés dans des cages à proximité immédiate du Round'up ! Or, il faut savoir que les rats (de maison comme des champs) évitent, contournent, s'éloignent des produits qu'ils jugent nocifs. Ainsi, de l'herbe verte traitée lors d'un épandages pour protéger les feuillages d'arbres fruitiers de la maladie ou d'une attaque de bestioles, éloigne t-elle les lapins qui avaient élu domicile dans le champs fruitiers pour aller manger de l'herbe hors champs ! Comme quoi le goût çà trompe pas !
Lies, Damned Lies, & statistiques de l'Inflation
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 19/07/2015 20:55-0400
Soumis par Jim Quinn via la plate-forme Burning blog,
Cette semaine, le gouvernement a publié son rapport mensuel de la CPI. Même si on en est venu un taux annualisé de 3,6 %, elles et leurs porte-parole dans les grands médias corporatifs consciencieusement minimisé la tendance haussière. Ils ne peut pas laisser la plèbe de connaître la vérité. Qui pourraient renverser leur scénario de reprise économique et mettre un sertissage en leur argent gratuit artificiel, zéro taux d'intérêt, la bourse rallye. S'ils devaient admettre que l'inflation est en hausse, la Fed serait obligée de relever les taux. C'est inacceptable dans notre truquées. 01 % économie. Il y a des bonus de banquier, stock-options de CEO, entreprise de rachat d'actions le bénéfice par action objectifs et politicien capturé élections en jeu.
L'entreprise MSM immédiatement la réorienté à la figure de CPI annuelle de 0,1 %. C'est vrai. Les gardiens de votre gouvernement s'attendre de vous faire croire que les prix que vous payez à vivre votre vie quotidienne ont été essentiellement plat dans la dernière année. Celui qui vit dans le monde réel, pas le monde de Bizarro BLS des modèles, des ajustements saisonniers, ajustements hédonistes et ajustements de substitution, sait que c'est un mensonge. Le concept original de l'IPC était de mesurer le coût réel du maintien d'un niveau de vie constante. Elle doit refléter votre vraie inflation de hors frais de poche pour vivre une existence quotidienne dans ce pays.
Au lieu de cela, il est devenu une statistique manipulée à l'aide de théories académiques comme couverture à sous-estimer systématiquement le niveau réel de l'inflation. Le but a été de couper des rajustements annuels du coût de la vie à la sécurité sociale et autres prestations du gouvernement, tout en surestimer le niveau réel du PIB. Chiffres de l'inflation artificiellement bas permettent les mega-sociétés qui contrôlent le pays pour maintenir les augmentations de salaire aux travailleurs faible. Sous-déclaration le niveau réel de l'inflation permet également de la réserve fédérale de maintenir leur taux d'escompte beaucoup plus bas qu'il serait dans un marché libre honnête. Les banques de Wall Street, qui possèdent et contrôlent la réserve fédérale, sont libres de facturer 18 % sur les soldes de carte de crédit tout en payant. 25 % aux épargnants. La manipulation de l'IPC bénéficie des intérêts acquis, appauvrit les masses et lentement mais sûrement, contribue à la destruction de notre système économique.
Une plongée profonde dans le tableau 2 de la BLS révèle quelque chose de vrai et dévoile les mensonges plus. Leur pondération des dépenses de la vie quotidienne est déformé et délibérément trompeuses. Regardons les augmentations annuelles dans certains aliments que nous pourrions consommer au cours d'un mois, vivant dans cet empire du mensonge :
• Boeuf haché – 10,1 %
• Rôti de boeuf – 11,8 %
• Bifteck-11,1 %
• Œufs – 21,8 %
• Poulet – 3,7 %
• Café – 3,4 %
• Sucre – 4,2 %
• Candy-4,6 %
• Collations-3,5 %
• Sel & assaisonnements – 5,3 %
• Restauration hors domicile – 3,0 %
(suite en dessous:)
Malgré ces augmentations documentées, le BLS dit inflation alimentaire seulement couru à 1,8 % l'an dernier. Ils montrent une diminution importante dans le porc, les fruits de mer, les prix laitiers et légumes. J'ai épicerie chaque semaine. J'ai acheter le lait, le poisson et légumes, et les prix ne sont pas tombés. Le prix des produits de porc est passé de sommets, mais il est encore bien au-dessus des prix d'il y a quelques années. Le BLS conserve frauduleusement la hausse des prix alimentaires plus bas en supposant que vous basculez du boeuf porc quand le prix de la viande bovine. Cette hypothèse n'abaisse pas le prix des aliments. L'hypothèse est essentiellement construit à un niveau de vie inférieur pour vous dans leur modèle du monde. L'autre hypothèse ridicule est la pondération pour les aliments consommés à l'étranger. Cela donne une pondération de 5,8 % est scandaleux quand tout le monde sait que les américains obèses sont ingurgitant à Taco Bell et les millions d'autres pourvoyeurs de boues toxiques de nourriture plusieurs fois par jour.
RépondreSupprimerSi vous êtes comme moi, vous devrez probablement vivre quelque part. Nourriture et le logement sont les plus élémentaires des besoins dans une société. Mais selon le BLS, elles représentent moins de 50 % de vos dépenses. Nous allons examiner un abri frais de voir à quel point le BLS est couché dans ce domaine :
• Location-3,5 %
• Équivalent loyer du propriétaire – 3,0 %
• Assurance – 3,1 %
• Eau, égout, poubelles – 4,7 %
• Opérations de ménage – 3,6 %
Il y a tellement de mal avec les données du BLS, je ne sais pas par où commencer. Le marché locatif est en feu depuis 2012. Constructeurs sont ériger des appartements à un rythme effréné. Indépendant, neutre, non saisies immobilières organisations montrent les loyers en pleine progression à tous les niveaux sans précédent, une croissance de 5,1 % sur une base annuelle. Réel dans le monde réel, les loyers ont augmenté de 14 % depuis 2012. Le BLS dit qu'ils ont augmenté de 9 %. Qui croyez-vous ?
- voir graphique sur site -
C'est drôle comment équivalent du mystérieux propriétaire louer le calcul crache une augmentation de 3 % l'an dernier. Prix des maisons nationales, basés sur les données de Case Shiller et NAR apparaît prix entre 5 % et 10 % l'an dernier et plus de 25 % depuis 2012. Taux hypothécaires ont augmenté de 4 % de la gamme basse de 3 %. L'impôt foncier s'envolent à travers le pays comme localités endettées violent aux contribuables de payer pour les prestations gouvernementales plaqué or et les retraites. Évidemment le BLS juste ignore les prix, les versements hypothécaires et l'impôt foncier lors du calcul de leurs mensonges.
L'indignation finale est la pondération appliquée par le BLS aux propriétaires équivalents location. Elle représente 24 % du calcul de l'IPC, pratiquement le même comme il l'a fait en 2007. Dans le cas où vous n'auriez pas remarqué, le taux d'accession à la propriété a plongé à des niveaux de 22 ans depuis 2007, comme des millions de saisies démarré personnes chez eux et des millions de génération y sont tellement chargées avec la dette étudiante et coincé avec les emplois de Obama faiblement rémunérés que l'accession à la propriété est un rêve lointain. Comment le BLS peut continuer d'accession à la propriété au même niveau poids lorsque le pourcentage de logements locatifs a grimpé en flèche ?
(suite en dessous:)
- voir graphique sur site -
RépondreSupprimerIl n'y a aucun doute, le BLS ne devrait ont considérablement augmenté la pondération de logements locatifs. En réalité, les fortes augmentations des loyers et l'essor des ménages reflète un taux d'inflation beaucoup plus élevé que signalée par le gouvernement. Figure la BLS est un mensonge flagrant. Le récent rapport du Center for Housing Studies révèle la fausseté du gouvernement rapporté de propagande. Ménages locataires plus 20,7 millions (49,0 %) payer plus de 30 % de leur revenu au logement. Plus d'un quart de tous les ménages locataires, soit 11,2 millions, consacrent plus de 50 % de leur revenu au logement. Le ménage médian de locataire américain a obtenu $ 32 700 en 2013 et dépensé 900 $ par mois sur les coûts du logement. Les coûts de logement locataire sont les loyers bruts, qui comprennent les loyers de marché et des services publics. Si le ménage médian locataire passe de 33 % de leurs revenus sur les coûts du logement Comment pouvez le BLS lui donner seulement une pondération de 7,2 % dans le calcul de l'IPC ?
- voir graphique sur site -
Centre d'études logement rapport entraîne un pieu dans le cœur de la manipulé, politiquement Massé, fausses données mis par le BLS pour garder les masses sous sédatifs et leur graisse de patrons, riche et heureux:
En l'espace de seulement 10 ans, la part des locataires âgés de 25 à 34 avec le coût des charges (payer plus de 30 pour cent de leurs revenus au logement) a augmenté de 40 % à 46 %, tandis que la part avec contraintes sévères (payer plus de 50 % du revenu) est passée de 19 % à 23 %. À peu près la même période, la part des locataires âgés de 25 à 34 avec la dette étudiante a bondi de 30 % en 2004 à 41 % en 2013, avec le montant moyen de la dette jusqu'à 50 pour cent, à 30 700 $.
Les faux journalistes dans les médias anciens mourants agissent déroutés par le déclin continu de réel détail vente lorsque la réponse est fixement leur droit dans le visage. Inflation réelle dans les frais de subsistance essentielle combinée à la baisse des salaires réels et l'augmentation des charges de la dette a laissé le ménage moyen avec peu ou pas d'argent à dépenser.
Les prochaines données fausses manifestement manipulées sont liées aux soins de santé. Nous allons parcourir certains ces données détaillées de l'inflation :
• Médicaments sur ordonnance – 4,8 %
• Les médicaments – négatif 1,6 %
• Matériel médical – 0,0 %
• Services de soins médicaux – 2,3 %
• Services hospitaliers – 3,5 %
• Assurance maladie – 0,7 %
Toute personne vivant dans le monde réel sait Qu'obamacare a entraîné une formidable augmentation de la demande de médicaments, services médicaux et matériel médical. Compagnies d'assurance santé, les entreprises pharmaceutiques, grossistes en médicaments, corporations hospitalières et les pharmacies sont des rapports bénéfices records que leurs prix stock hit sommets. Quelle a été la dernière fois que vous avez vu les prix tomber ou rester plate dans le domaine des soins de santé ?
(suite en dessous:)
Il est manifestement scandaleux pour le BLS au rapport annuel d'assurance-maladie des coûts augmentation de seulement 0,7 %. Le coût annuel de l'assurance maladie employé parrainé est 6,3 % de plus que l'an dernier, avec la part de l'employé en flèche de 8,0 %, basée sur des données réelles dans le monde réel. Je travaille pour le plus grand employeur à Philadelphie, avec le pouvoir de négociation plus contre les assureurs, et ma part a augmenté de 10 % à 20 % par an pour les cinq dernières années. Tous ceux qui travaillent pour une entreprise a connu la même ou plue une augmentation.
RépondreSupprimerMême l'Obamacare échanges voient augmente la prime à deux chiffres dans de nombreux États. Etudes de Price Waterhouse Coopers et McKinsey a constaté des augmentations de primes moyennes entre 6 % et 10 % dans tout le pays. Il faut cajones majeur pour le BLS signaler l'inflation de 0,7 % d'assurance-maladie, mais leur emploi n'est pas de communiquer l'information factuelle. Leur travail consiste à garder les masses ignorantes ignorants de leur sort. Plus le mensonge est le plus grand, plus il doit être cru. L'aspect encore plus ridicule pour les données du BLS est que l'assurance santé est pondéré à. 75 % dans le calcul de l'IPC. Le revenu médian des ménages dans ce pays est de $ 52 000. Les employés paient environ $ 4 000 en assurance santé par an en moyenne. C'est 7,7 % de leur revenu. BLS la pondération est absurde. En utilisant un taux d'inflation réel et vraie pondération ajouterait au moins de 2 % à la figure de la CPI.
- voir graphique sur site -
Un autre secteur ayant un impact sur chaque américain tous les jours est transport. Les gens doivent en voiture ou avec les transports publics afin de vivre leur vie. Voici quelques inflation plus cruciale de points de données de la BLS :
• Voitures neuves – 1,2 %
• Voitures d'occasion – négatif 0,7 %
• Essence – négatif 23,3 %
• Location de véhicules – négative de 1,1 %
• Assurance automobile – 5,1 %
• Stationnement et péages – 2,4 %
• Transport en commun – négatif 3,2 %
Donc nous avons près de niveaux record de nouvelles ventes d'automobiles, conduit par dette subprimes auto et financement à 0 % 7 ans, avec des prix de véhicule moyen à sommets, et le prix de rapports de BLS monta seulement 1,2 % l'an dernier. Edmunds, l'autorité de données automatique, dit le prix ont augmenté de 2,6 % l'an dernier. Vous croyez le modèle BLS ou des données réelles dans le monde réel, ventilée par constructeur automobile et véhicule ? La prétention encore plus ridicule est qu'utilisé car les prix ont chuté. J'ai acheté deux voitures l'an dernier et je peux attester que les prix ne baissent pas. Edmunds a signalé cette occasion prix ont augmenté de 7,1 % l'an dernier. Baux en pourcentage des ventes d'automobiles total est également à des niveaux records. Est-ce vraiment jive avec une diminution des frais de location ? Je ne le crois pas.
(suite en dessous:)
Il y a 254 millions véhicules à passagers immatriculés aux États-Unis. Nous avons un niveau record de dette de prêt auto pour un total de $ 1 billion et un niveau record de contrats de location auto. Selon Edmunds, le paiement mensuel moyen de voiture est 479 $. C'est $ 5 748 par an. Qui est égale à 11 % du revenu médian des ménages. Pourquoi le BLS donnerait seulement cette catégorie une pondération de 5,7 %? États de faillite à travers le pays ont été levage jusqu'à péages. Le BLS affirme qu'ils ont progressé de 2,4 %. Mon bien-aimé de l'état de Pennsylvanie a eux augmenté de 10 % par an pendant les trois dernières années. Le BLS dit que le coût du transport en commun est en chute libre. A un Amtrak ou n'importe quel système de transport en commun municipal jamais réduit les tarifs ? Pas une chance. Ils ont besoin de plus de revenus pour financer les pensions de l'état de leur syndicat de la fonction.
RépondreSupprimerIl y a quelques autres catégories qui pourraient vous intéresser :
• Frais bancaires – 5,9 %
• Frais de scolarité – 3,4 %
• Garde d'enfants – 4,3 %
• Événements – 8,8 % sportifs
• Soins pour animaux de compagnie – 3,5 %
• Cigarettes – 2,5 %
• Alcool a servi à l'étranger – 4,0 %
N'est-il pas merveilleux que votre sympathique quartier Wall Street bank obtient de l'argent de la Fed, vous facture 18 % sur le solde de votre carte de crédit, vous paie rien pour vos dépôts et prises puis vers le haut de vos frais bancaires? L'inflation sans relâche dans les frais de scolarité est alimentée par l'implacable à distribuer des prêts étudiants par le gouvernement fédéral aux personnes qui ne sont pas en état intellectuel d'achever le matériel niveau Collège. Le $ 1,4 billions de prêts aux étudiants sera jamais remboursé. Le contribuable sera sur le crochet pour des centaines de milliards de radiations.
Pour célébrer le près de zéro inflation signalée par votre gouvernement ami de drones au prendre BLS votre famille de quatre personnes pour un match de baseball, dépenses 160 $ pour les billets, 25 $ pour garer votre voiture, 20 $ pour deux bières chaudes, 10 $ pour les deux sodas, 24 $ pour quatre des hot-dogs et 10 $ pour une commande de fromage frites. S'assurer vous griller Greenspan et Bernanke, Yellen, le reste du gouverneurs de la réserve fédérale qui ont délibérément réduit le pouvoir d'achat de chaque dollar de 96 % au cours du siècle dernier.
Vous connaissez votre vrai niveau d'inflation. Vous savez que ce n'est pas 0,1 %. Vous savez que c'est quelque part entre 4 % et 10 %. Vous savez que votre gouvernement est couché à vous. Vous savez que la presse corporative capturée perpétue les mensonges. Vous savez ceux au contrôle du gouvernement doivent mentir pour entretenir leur schéma de Ponzi. Vous savez qu'ils sont juste après le playbook Edward Bernays. Ils veulent vous faire croire que c'est pour ton bien. Ne pensez-vous pas que c'est pour ton bien?
(suite en dessous:)
« La manipulation consciente et intelligente des habitudes organisées et des opinions des masses est un élément important dans la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est le vrai pouvoir de notre pays. … Nous sommes gouvernés, nos esprits sont moulés, formé de nos goûts, nos idées suggérées, en grande partie par les hommes, nous n'avons jamais entendu parler de. Il s'agit d'une suite logique de la façon dont notre société démocratique est organisée. Un grand nombre d'êtres humains doit coopérer de cette manière qu'elles puissent vivre ensemble dans une société fonctionnant sans à-coup. … Dans presque tous les actes de notre vie quotidienne, que ce soit dans le domaine de la politique ou les affaires, dans notre comportement social ou notre réflexion éthique, nous sommes dominés par le nombre relativement petit de personnes... qui comprennent les processus mentaux et des modèles sociaux des masses. Ce sont eux qui tirent les fils qui contrôlent l'esprit public."– Edward Bernays – propagande – 1928
RépondreSupprimerhttp://www.zerohedge.com/news/2015-07-19/lies-damned-lies-inflation-statistics
SupprimerPourquoi serait-ce là une inflation dite invisible ? Parce que les prélèvement gouvernementaux font que chaque jour le pouvoir d'achat s'évapore un peu plus, donc la distance entre ce que vous avez en poche et le prix marqué sur l'étiquette qui n'a pas bougé depuis x temps est plus grande que jamais et grandit chaque jour !
Donc, même si certains prix de Matière Première baissent, ils ne représentent que quelques centimes par mois comparés à la hausse de telle ou telle facture !
Prenons l'exemple de la farine, prix en baisse de 3 cts ! HOURRA ! Huile prix en baisse de 2 cts ! HOURRA ! Essence...
Le carburant devrait être à un prix proche de 50 cts et, il est à 1,50 € ! Soit: 40 € de PERDU sur un plein ! Combien de pleins par mois ?...
Le Président Français appelle à la création d'États-Unis d'Europe
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 19/07/2015 19:35-0400
Le vendredi, Albert Edwards était confuse de SocGen: pour décrire les événements du week-end dernier, quand la Grèce semblait sur le point d'être exilé "temporairement" de l'Europe, ce qui confirme une fois pour toutes que l'Euro est en effet tout à fait réversible, ce ne était pas l'Allemagne contre la France, une France dont le passif total de gouvernement assure que son compte à rebours à l'insolvabilité souveraine est seulement quelques années derrière celle de la Grèce...
- voir graphique sur site -
... mais la France aux côtés de l'Allemagne, jouant le bon flic à désormais traditionnel « Dr Evil » de routine du Schauble. À savoir :
[ce qui] m'a surpris ce week-end a été la position de la France. Je n'étais pas en quelque sorte surpris que l'Allemagne était en mesure de réunir un grand nombre d'alliés à son camp, avec ses traditionnels fiscalement conservatrice d'esprit des alliés tels que la Finlande, Hollande et Autriche, ainsi que de nombreux gouvernements d'Europe centrale. Je n'étais pas encore surpris que les autres pays déjà écrasés par l'austérité, Espagne, Irlande etc., étaient fermement dans le camp de l'Allemagne trop. Mais j'ai été vraiment surpris de voir que les autorités Français ne résistent pas à dire ce qui s'est qui se passe est inacceptable, insoutenable et en effet injuste, et qu'ils n'auraient aucune partie de celui-ci.
- voir graphique sur site -
La raison pourquoi je suis surpris que la France s'y rattachait cette extrême et humiliants programme d'austérité et la libération effective de souveraineté forcée sur la Grèce, est tout simplement son propre intérêt, pour la France pourrait se retrouver dans la ligne de mire. Le problème que France trouveront plus loin sur la route, c'est que sa propre dynamique de la dette et le développement durable est aussi highlyquestionable. Estime que nous avons utilisé avant avec les calculs de la valeur actualisée du passif non capitalisé (en % du PIB) montrent qu'en fait il n'est pas Espagne ou l'Italie qui ont les problèmes de durabilité de dette à plus long terme ; C'est aux États-Unis et France et ensuite sur suivant dans la ligne, étonnamment, Allemagne.
Nous avons dit que nous avons trouvé la capitulation de la France "beaucoup moins surprenant : en fin de compte de Hollande seul visait à préserver la stabilité à court terme (et son travail) à tout prix, si seulement jusqu'aux élections 2017 Français, dont il est garanti à perdre. Même si la situation financière et la solvabilité française se dégrade considérablement au cours des deux prochaines années (et ce sera parce que comme nous l'a montré en juin, la France a maintenant un autre échec économique socialiste à 80 mois consécutifs de chômage record, à la suite encore), au moment où le monde se réveille il sera quelqu'un d'autre problème, probablement celui de Marine Le Pen à quel point la seule façon de résoudre le « problème » des français est par le biais de l'impression des Francs Français. »
(suite en dessous:)
Aujourd'hui Bloomberg confirme juste que, quand il a signalé que, au lieu de chercher une résolution mathématique au mur de briques la responsabilité du gouvernement insoutenable de la France, Hollande est maintenant également prêt à suivre les traces des Tsipras et de confier à la souveraineté Français un européen allemand dirigé par « gouvernement » s'il faut étendre l'insoutenable Français statu quo le plus longtemps possible. À savoir :
RépondreSupprimerLe Président Français Francois Hollande a déclaré que les 19 pays utilisant l'euro ont besoin leur propre gouvernement complète avec un budget et le Parlement à coopérer mieux et à surmonter la crise grecque.
- voir graphique sur site -
« Circonstances nous mènent à accélérer, » Hollande a déclaré dans un article d'opinion publié par le Journal du Dimanche, dimanche. «Ce qui nous menace n'est pas trop d'Europe, mais un manque de celui-ci. "
En d'autres termes, France vient d'appeler à la création d'États-Unis d'Europe, où la puissance dominante (Allemagne) est en charge, et où les gens de tous les plus petits, plus faibles pays, pardon proforma Etats européens, sont simplement des esclaves. Voir la Grèce.
Et en parlant de la Grèce, en quelque sorte nous doutons la nation insolvable, lequel justt la semaine dernière juste remis sa souveraineté à l'Allemagne et de Bruxelles, estime qu'il est un "manque d'Europe."
Tandis que la zone euro est une monnaie commune, les politiques fiscales et économiques restent pour la plupart dans les mains de chaque État membre. Président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, a lancé un appel cette semaine pour une coopération plus approfondie entre les membres de l'euro après des querelles politiques contre la Grèce a presque conduit à une rupture dans la monnaie unique.
Pays en faveur de l'intégration plus doivent aller de l'avant, formant une "avant-garde", Hollande dit.
- voir graphique sur site -
« L'Europe a laissé ses institutions affaiblissent et les 28 pays membres de l'Union européenne ont du mal à s'entendre pour faire avancer » Hollande a déclaré dimanche dans un texte qui était également un hommage à son mentor, Jacques Delors, un ancien président de la Commission européenne qui a proposé des idées similaires. Draghi a réclamé la création d'un Trésor partagé au sein de 10 ans dans une proposition conjointe avec les politiciens.
Eh bien, évidemment Draghi appellerait pour cela : après tout, sont les marchés finaux plus « mondialisées », et plus le stock de dette monétisable garanti par un supergovernment, plu les bénéfices pour Goldman (suivie peu après par un gouvernement mondial contrôlé par le parti interne ; appelez-le « Oceania » faute d'un meilleur composé du mot).
Sans oublier que ce qui se passerait dans le monde de « l'avant-garde » de Hollande est que l'Allemagne aura atteint son objectif de la seconde guerre mondiale de prise en charge Europe sans tirer un seul coup, avec tous les autres pays, la Grèce première maintenant France et tout le monde inbetween, remettant sa souveraineté au Bundestag (sans oublier de mentionner aux exportateurs allemands) pour exécuter le spectacle.
(suite en dessous:)
Quant à Hollande, et sa cote d'approbation bas temps tous, sa préoccupation immédiate n'est pas comment faire pour remettre de Paris à Berlin, mais comment empêcher Marine Le Pen alias "Madame Frexit" de prendre son siège à deux ans, parce que comme nous l'écrivions avant le référendum grec a même annoncé, "discute de Forget, "Madame Frexit" dit France est suivante : Français présidentielle Frontrunner veut de "Failed"Euro."
RépondreSupprimerLa Grèce est maintenant un sideshow, alors même que son économie implose complètement et le pays quitte finalement l'Euro - la vraie question est transformables en Allemagne sur la dynamique de la Hollande pour enfin mettre en place un « gouvernement » financé par Francfort, Berlin-contrôlée avant Le Pen écrase le rêve européen, ou cauchemar telle qu'elle est mieux connue en Grèce et pour la moitié des jeunes de périphériques de l'Europe qui sont en permanence au chômage , une fois pour toutes.
http://www.zerohedge.com/news/2015-07-19/french-president-calls-creation-united-states-europe
Calqué" sur la dictature de Bruxelles qui n'a tenu compte du référendum en France qui disait NON A L'EUROPE, voici que quelqu'un qui n'est même pas capable de gérer une épicerie se mèle de vouloir gérer un supermarché !!!
SupprimerChez lui, le manque de quelque chose veut dire le manque de neurones !
Comment l’Occident est tombé dans le Piège de l’Or [3/3]
RépondreSupprimerRussie-Chine : une alliance en or
Par Dmitry Kalinichenko
Le 7 juillet 2015 –
1. Les cours du pétrole ont baissé de moitié
La Russie a vu fondre ses revenus tirés de l’exportation de pétrole et de gaz. Résultat, le budget russe, d’excédentaire, est devenu déficitaire. L’Occident, mené par les États-Unis, a donc privé la Russie de la possibilité de continuer à augmenter ses réserves d’or, comme c’était le cas grâce aux exportations d’hydrocarbures à bon prix. L’afflux de devises étrangères en Russie a été stoppé. Et le rouble a chuté, entraînant le doublement des prix des importations russes de biens manufacturés. Ce plat de sanctions aux mille ingrédients a été minutieusement concocté par les chefs de Washington, pour la Russie, coupable d’avoir osé défier la domination du dollar. La Russie a refusé de continuer à emprunter aux États-Unis, en rachetant des Bons du Trésor, ce qui a été considéré à Washington comme un acte de guerre.
Washington sait mieux que quiconque que le fait de remplacer systématiquement les actifs libellés en dollars américains par de l’or, dans la structure des réserves russes, va miner le monopole de facto que les Américains exercent sur la finance mondiale.
2. Seule une poignée d’observateurs avertis l’a noté, la baisse des cours du pétrole et celle du rouble ont masqué le fait que le ratio des prix pétroliers et de l’or, exprimés en dollars, a baissé de plus de 50%.
Si au début de 2014, 13 barils de pétrole correspondaient, en dollars, à une once d’or, aujourd’hui il faut 29 barils de pétrole pour une once d’or. Autrement dit, avant, la Russie devait exporter 13 barils de pétrole pour pouvoir acheter une once d’or. Aujourd’hui, il lui faut exporter 29 barils de pétrole pour se procurer la même quantité d’or. Ce que l’on voit clairement sur ce schéma :
Comme vous le savez, les prix du gaz baissent en même temps que les prix du pétrole, puisque le cours du gaz est basé sur celui du pétrole.
En divisant les cours du pétrole par deux, Washington bloque les capacités de la Russie d’acheter de l’or en échange de ses ressources énergétiques, bradées grâce aux efforts des Occidentaux. Bien sûr, cette tentative de l’Ouest n’a pas atteint son but. La chute des cours du pétrole et la dépréciation du rouble n’ont pas ralenti les achats d’or sur le marché intérieur par la Banque de Russie. En plus, la Chine a aussitôt profité de l’occasion pour reprendre la première place mondiale des achats d’or à l’Inde.
3. Réalisant soudain qu’on décrit Poutine comme le grand maître des échecs qui met l’Occident mat, la Maison Blanche a tenu à réfuter cette information publiquement.
Lors d’un entretien donné à CNN, le Président Barack Obama a déclaré : «Je ne pense pas que Poutine soit un maître qui puisse me battre.» Pour appuyer ses dires, Obama a souligné la chute du rouble et les problèmes causés à l’économie russe par les sanctions occidentales
(suite en dessous:)
Avec cette affirmation, Obama a reconnu publiquement que tout ce qui affecte l’économie mondiale et celle de la Russie, loin d’être un hasard, est l’œuvre des manipulations décidées par les hommes du pouvoir financier de Washington. Dans la langue utilisée par nous autres humbles mortels, cette déclaration d’Obama signifie qu’il va faire rentrer le dissident Poutine dans le droit chemin, et que la Russie va à nouveau frapper à la porte de l’Église washingtonienne des Témoins du Dollar. La mesure ultime que devrait prendre Poutine quand il se repentira sera de vendre son or, selon les docteurs de la loi de l’Église washingtonienne des Témoins du Dollar. De nombreux organes de presse influents en Occident ont déjà signalé que la Russie avait commencé à le vendre. Une fausse information, dans la plus pure tradition démocratique des médias de masse occidentaux.
RépondreSupprimer4. En dépit des sanctions occidentales et de cette baisse du cours du pétrole par rapport à celui de l’or, la Russie a continué à augmenter ses réserves d’or jusqu’à la fin de 2014.
En décembre 2014, la Banque de Russie a ajouté 19 tonnes d’or à ses réserves. Et 2014 fut une année record pour les achats d’or, si on prend les 25 dernières années. Autant dire, un record dans toute l’histoire de la Fédération de Russie. Durant l’année 2014, la Banque de Russie a acheté 171 tonnes d’or. En 2014, les achats d’or par la Russie ont représenté un tiers des achats des banques centrales du monde, c’est le Financial Times qui le dit, citant une étude de Thomson Reuters GFMS.
5. Fin 2014, encore une révélation désagréable pour l’Église washingtonienne des Témoins du Dollar : la Russie est devenue le deuxième producteur mondial d’or, seulement dépassée par la Chine – aïe! un membre des BRICS et de l’Organisation de sécurité de Shangaï.
Une vérité qui donne des sueurs froides aux Américains, parce que l’axe Russie-Chine pourrait bien créer sa propre monnaie de référence sur des fondations solides – l’or, devise internationale – devise qui serait utilisée par les BRICS comme une devise de paiement universelle et un véritable étalon de mesure.
6. Et il y a les députés russes !
Les grands-prêtres du dollar hégémonique n’en peuvent plus : depuis le début de 2015 les députés de la Douma de la Fédération de Russie ont à plusieurs reprises et lors de débats très animés discuté de l’introduction de l’or comme nouvelle devise de paiement international. Nouvelle devise, ou plutôt devise temporairement oubliée, sous la forme du Rouble d’Or de Russie.
Tout ces préparatifs forment une véritable menace contre le dollar, en tant qu’instrument du monopole financier global américain. Cette évolution oblige Washington à adopter des mesures urgentes et extraordinaires contre la Russie rebelle de Poutine.
7. Washington a toujours voulu éliminer par la guerre tous ceux qui ont tenté d’arrêter d’utiliser le dollar américain comme moyen de paiement et, plus grave (que Dieu leur pardonne !), comme mesure-étalon.
Les vraies raisons de l’agression militaire occidentale, cornaquée par les États-Unis, contre l’Irak et la Libye sont à chercher dans le souhait de leurs leaders d’abandonner le dollar. Toutes les autres raisons : manque de démocratie en dépit des richesses générées par les hydrocarbures, manque d’empressement à suivre les sacro-saintes valeurs de l’Occident, etc. sont uniquement des prétextes de propagande nécessaires pour cacher les vraies raisons de la guerre et justifier l’agression militaire.
(suite en dessous:)
La vraie raison pour la guerre contre l’Irak et la Libye fut le souhait légitime de leurs leaders d’abandonner le dollar pour l’or. Les événements d’Ukraine sont la manifestation de la guerre américaine non déclarée contre la Russie, par Ukrainiens interposés. Ou, comme on le dit maintenant, les événements d’Ukraine sont une guerre de vassaux contre la Russie. Et tout le monde l’a bien compris. Que ce soit aux États-Unis, en Russie ou en Europe.
RépondreSupprimerNous sommes donc devant la panoplie complète des mesures punitives traditionnelles contre un pays qui a osé défier la domination financière américaine sur le monde. Si nous laissons de côté les habituels propos moralisateurs sur les valeurs démocratiques, toutes ces mesures font partie de l’opération obliger la Russie à vendre son or. Mais l’appui chinois à la Russie annule tous les efforts de Washington à ce sujet. Donc, Washington a besoin d’améliorer ses relations de toute urgence avec la Chine, et c’est devenu la priorité n°1 pour l’Amérique. Mais même si la Russie est obligée de vendre son or, elle le vendra à la Chine, ou il restera au sein de l’Alliance de l’Or sino-russe. Obama a invité plusieurs fois, et de manière pressante, Xi Jinping à se rendre en visite officielle à Washington : ce sont des tentatives pour briser l’alliance sino-russe. Si Washington réussit, l’Occident doublera ses chances transformer la Russie en colonie minière et d’étrangler la Chine via ses approvisionnements énergétiques.
La première chose que la Russie ferait, une fois assujettie à l’Ouest, serait d’arrêter tout approvisionnement énergétique et en matières premières à la Chine, sur commande de Washington. Coloniser la Russie est le premier pas pour coloniser la Chine. Xi Jinping, si on observe ses discours et ses actes, comprend cela mieux que quiconque. Les espoirs de la Maison Blanche de persuader le leader chinois d’abandonner l’alliance avec la Russie ne valent pas plus que ceux de le voir acquiescer à la colonisation de la Chine.
Cette fois, pas de solution militaire habituelle américaine. La Russie n’est pas l’Irak, ni la Libye ni même le Vietnam.
Un acte de guerre direct contre un pays comme la Russie pourrait signifier la fin des États-Unis. Aussi Washington essaie-t-il de faire des Européens de la chair à canon, les poussant fermement à la guerre contre la Russie. La dernière fois, les États-Unis avaient réussi leur coup, via leur protégé Hitler, littéralement installé au pouvoir par les représentants de Wall Street.
La Seconde Guerre mondiale a permis aux États-Unis de sortir de la Grande Dépression, mais aussi de devenir la nation la plus riche du monde, vendant des équipements militaires aux deux camps.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis avaient augmenté leurs réserves d’or de 60%, ce qui a permis au dollar de devenir la monnaie mondiale de référence, en 1944.
Aujourd’hui les États-Unis ont épuisé toutes les richesses qu’ils avaient gagnées lors de ce conflit. L’Amérique est à nouveau en dépression et a besoin d’une grande guerre à ses confins – en Europe.
L’Europe résiste encore et refuse de lancer une guerre contre la Russie, au nom des intérêts américains. Vous comprenez que lorsque nous disons Europe, nous ne parlons pas des Européens. Nous parlons d’un petit groupe de personnes qui détiennent le pouvoir en Europe.
(suite en dessous:)
Ce qui veut dire que la possibilité d’une nouvelle guerre dépend de la résistance individuelle et de la volonté politique d’une très petit nombre de responsables, que l’on peut compter sur les doigts de la main. Des millions de gens, en Europe et en Russie, peuvent seulement espérer que ces personnalités sont sans peur, immortelles, incorruptibles et ne se jettent pas sur les femmes de ménage entre deux âges, dans les hôtels américains. Le souhait de voir la Russie réduite à l’état de colonie minière est l’intérêt commun des États-Unis et de l’Europe. Mais le souhait des États-Unis de voir l’Europe se lancer dans une guerre contre la Russie pour réaliser ce but divise les deux compères : ce n’est certes pas l’intérêt de l’Europe de risquer d’être complètement détruite !
RépondreSupprimerEn Occident, comme avant le début de l’opération pour forcer la Russie à vendre son or, personne ne comprend ce que Poutine fait maintenant ni ce qu’il fera demain. Pour un non-grand maître touché par les sanctions, Poutine semble bien sûr de lui et sourit un peu trop souvent.
Il sourit, comme s’il pouvait détruire l’Otan et tout le système financier occidental n’importe quand. Ce dont Paul Craig Roberts ne doute pas, alertant l’Administration américaine : «Les ruines, c’est notre futur».
Beaucoup se demandent : «Peut-être Poutine bluffe-t-il seulement et fait-il contre mauvaise fortune bon cœur?» Peut-être. Mais rappelez-vous le nombre de fois où l’on a cru que Poutine bluffait. Et combien dure, à chaque fois, a été la désillusion. Donc, si ce n’est pas du bluff, quel sera le prochain coup du grand maître Poutine et de son homologue Xi Jinping ?
Traduit du russe par Kristina Rus
Traduit de l’anglais par Ludovic, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone
Fin (provisoire ?) de la série.
http://lesakerfrancophone.net/comment-loccident-est-tombe-dans-le-piege-de-lor-33/
Dictature européenne : l'accord de la capitulation grecque commenté par Yanis Varoufakis
RépondreSupprimerMediapart
jeu., 16 juil. 2015 08:17 UTC
Yannis Varoufakis a posté hier sur son blog des remarques critiques sur la Déclaration du Sommet Européen du 12 juillet 2015. Pour lui, cette Déclaration devrait entrer dans l'histoire sous l'appellation « Les Termes de la Capitulation Grecque ».
Dans le texte qui suit, les remarques de Yanis Varoufakis sont mises en italiques gras et entre crochets. Dans son court texte d'introduction, Y.V. nous invite à « lire » et à « pleurer ». Ce texte souligne s'il en était besoin la gravité tragique de la Capitulation grecque, entérinée hier soir par le vote du Parlement Grec.
DÉCLARATION DU SOMMET EUROPÉEN, 12 JUILLET 2015
Le Sommet Européen souligne le besoin crucial de rétablir la confiance avec les Autorités Grecques [le gouvernement grec doit instaurer une nouvelle austérité encore plus drastique frappant les Grecs les plus vulnérables, qui ont déjà énormément souffert], condition préalable à un éventuel futur accord sur un nouveau programme du MES [pour le prolongement d'un prêt non viable]. À cet égard, il est essentiel que la maîtrise du processus revienne aux autorités grecques [le gouvernement Syriza doit reconnaître dans une déclaration qu'il a enfreint la "logique" de la troïka], et que les engagements politiques pris dans ce contexte soient suivis d'une mise en oeuvre effective.
On attend d'un membre de la zone euro demandant l'assistance financière du MES qu'il adresse, dans la mesure du possible, une requête similaire au FMI. Il s'agit d'une condition préalable pour que l'Eurogroupe accepte un nouveau programme du MES. La Grèce devra donc demander au FMI la poursuite de son soutien (contrôle et financement) à partir de mars 2016 [Berlin continue à croire que la Commission n'est pas digne de confiance pour "faire la police" de ses propres programmes de "sauvetage"].
Vu la nécessité de rétablir la confiance avec la Grèce, le Sommet de la zone Euro se félicite que les autorités grecques aient pris l'engagement de légiférer sans délai sur un premier ensemble de mesures [la Grèce doit se soumettre elle-même à une "torture par l'eau" (waterboarding) fiscale, avant même toute proposition de financement]. Ces mesures, prises en accord total et préalable avec les institutions, porteront sur:
Pour le 15 juillet
la rationalisation du régime de la TVA [la rendant plus régressive par l'augmentation des taux de TVA qui vont encourager la multiplication des fraudes] et l'élargissement de l'assiette fiscale pour augmenter les recettes [qui va asséner un coup majeur à la seule industrie grecque en croissance - le tourisme].
(suite en dessous:)
des mesures immédiates pour améliorer la viabilité à long-terme du système des retraites dans le cadre d'un programme global de réforme des retraites [c'est à dire réduire les plus petites des petites retraites, en prétendant ignorer que la déplétion du capital des fonds de pension est due au PSI forgé par la troïka en 2012, et aux effets délétères du chômage et du travail payé non déclaré].
RépondreSupprimerla garantie de la pleine indépendance juridique de ESTAT [la troïka exige le contrôle total de la façon dont l'équilibre du budget de la Grèce est calculé, dans l'idée de contrôler pleinement la magnitude de l'austérité qu'elle impose au gouvernement].
la pleine mise en oeuvre des dispositions pertinentes du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance au sein de l'Union Economique et Monétaire, en particulier en rendant le Conseil budgétaire opérationnel avant la finalisation du protocole d'accord et en introduisant des coupures de dépenses quasi-automatiques en cas de dérapages par rapport à des objectifs ambitieux d'excédents primaires, après avoir sollicité l'avis du Conseil budgétaire et sous réserve de l'accord préalable des Institutions [le Gouvernement Grec, qui sait que les objectifs fiscaux imposés ne seront jamais atteints sous le régime d'austérité imposé, doit automatiquement augmenter l'austérité qui est en fait due aux plus récents échecs de la troïka].
Pour le 22 juillet
L'adoption du Code de Procédure Civile, qui est une révision majeure des procédures et modalités propres au système de justice civile et peut significativement accélérer le procédures judiciaires et réduire les coûts dans ce domaine [en clair, des saisies, des expulsions et la liquidation de milliers de maisons et de lieux d'activités dont les propriétaires ne sont pas en mesure de rembourser les emprunts et hypothèques].
La transposition de la directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances, avec le soutien de la Commission Européenne.
Ce n'est qu'après - et immédiatement après - que les quatre premières mesures susmentionnées auront fait l'objet d'une mise en oeuvre au plan juridique et que le Parlement grec aura approuvé tous les engagements figurant dans le présent document, avec vérification par les institutions et l'Eurogroupe, qu'une décision pourra être prise donnant mandat aux institutions de négocier un protocole d'accord [le gouvernement Syriza doit être de plus en plus humilié au point qu'il est obligé, avant de demander un nouveau prêt de sauvetage toxique, s'imposer une austérité drastique, alors qu'on sait dans le monde entier que Syriza y est opposé]. Cette décision devrait être prise après l'achèvement des procédures nationales et si les conditions préalables de l'Article 13 du Traité ESM ont été respectées sur la base de l'évaluation mentionnée dans l'Article 13.1.
(suite en dessous:)
Afin de pouvoir servir de base à la conclusion positive du protocole d'accord, les mesures de réforme proposées par la Grèce doivent être sérieusement renforcées compte tenu de la dégradation économique et budgétaire du pays au cours de l'année précédente [le gouvernement Syriza doit accepter de mentir en disant que c'est lui, et non la tactique d'asphyxie des créanciers, qui a causé la détérioration économique aiguë des six derniers mois - on demande à la victime d'endosser la faute du bandit]. Le gouvernement grec doit formellement s'engager à renforcer ses propositions [en fait, les rendre plus régressives et plus inhumaines] dans un certain nombre de domaines identifiés par les Institutions, en les accompagnant d'un calendrier suffisamment précis pour ce qui concerne la législation et la mise en oeuvre, y compris des critères de référence structurels, des échéances et des critères de référence quantitatifs, montrant clairement l'orientation des politiques à moyen terme. Le gouvernement doit notamment, en accord avec les Institutions:
RépondreSupprimerRéaliser une réforme ambitieuse des retraites [en fait, des coupes] et engager des mesures pour compenser l'impact fiscal de la Décision de la Cour Constitutionnelle relative à la réforme des retraites 2012 [annuler la décision de la Cour en faveur des retraités] et mettre en œuvre la clause de déficit zéro [réduire de 85 % les retraites complémentaires que le gouvernement Syriza s'est battu bec et ongles pour préserver pendant les cinq derniers mois] ou prendre des mesures alternatives mutuelles acceptables [trouver des victimes 'équivalentes'] d'ici octobre 2015;
Adopter des réformes plus ambitieuses du marché des produits assorties d'un calendrier clair pour la mise en œuvre des recommandations de l »OCDE I pour l'évaluation de la concurrence [les recommandations auxquelles l'OCDE a maintenant renoncé après avoir reconçu ces réformes en collaboration avec le gouvernement Syriza], y compris pour l'ouverture des magasins le dimanche, les périodes des soldes, la propriété des pharmacies, des laiteries et des boulangeries, à l'exception des produits pharmaceutiques en vente libre, qui seront mis en œuvre dans une prochaine étape, ainsi que l'ouverture de professions fermées essentielles au niveau macro-économique (par exemple les transports par ferry). Selon les recommandations de l'OCDE II, l'industrie manufacturière doit être incluse dans les actions préalables.
Sur les marchés de l'énergie, continuer la privatisation de l'opérateur du réseau de distribution d'électricité (ADMIE), à moins que l'on puisse trouver des mesures de remplacement permettant la mise en concurrence, comme convenu par les Institutions [l'ADMIE sera liquidé sur l'ordre des Institutions au profit d'intérêts étrangers spécifiques].
(suite en dessous:)
Sur le marché du travail, examiner rigoureusement et moderniser les conventions collectives du travail [s'assurer que l'on ne permet aucune négociation collective], l'action syndicale [l'interdire] et, conformément à la directive appropriée et aux bonnes pratiques de l'Union européenne, des procédures de licenciement collectif [laissées au gré des employeurs], en suivant le calendrier et et l'approche convenus avec les Institutions [la Troïka décide]. Sur la base de ces réexamens, la politique du marché du travail devrait être alignée sur les meilleures pratiques internationales et européennes, sans retour aux politiques antérieures qui sont incompatibles avec des objectifs de croissance durable et inclusive [il ne devrait y avoir aucun mécanisme qui permette aux salariés de demander aux employeurs de meilleures conditions de travail].
RépondreSupprimerAdopter les mesures nécessaires pour renforcer le secteur financier, y compris des mesures radicales concernant les prêts non performants [un tsunami de saisies est en vue] et des mesures pour renforcer la gouvernance du Fonds Hellénique de stabilité financière (HFSF) et des banques [les personnes grecques qui gèrent le HFSF et les banques auront précisément un contrôle zéro sur le HFSF et les banques], en particulier en éliminant toute possibilité d'interférence politique dans processus de nomination [sauf l'interférence politique de la Troïka].
Par ailleurs, les autorités grecques prendront les mesures suivantes:
Elaborer un programme de privatisation nettement plus étoffé avec une meilleure gouvernance; des actifs grecs de valeur seront transférés dans un fonds indépendant qui monétisera les actifs par des privatisations et d'autres moyens [un Treuhand, semblable à celui de l'Allemagne de l'est, est prévu pour liquider toute la propriété publique grecque, mais sans que soient envisagés les grands investissements que l'Allemagne de ouest a faits en Allemagne de l'est pour compenser le désastre Treuhand]. La monétisation des actifs constituera une source de remboursement du nouveau prêt de MES et produira sur la durée un total fixé à 50 milliards d'€, dont 25 milliards seront utilisés pour le remboursement de recapitalisation de banques et d'autres actifs, et 50 % de chaque euro restant (c'est-à-dire 50 % des 25 milliards d'€) seront utilisés pour diminuer le ratio d'endettement, et les 50 % restants seront utilisés pour des investissements [la propriété publique sera liquidée et des sommes pitoyables iront vers l'entretien d'une dette insoutenable - il ne restera plus rien pour des investissements publics ou privés]. Ce fonds serait établi en Grèce et géré par les autorités grecques sous la surveillance des Institutions européennes concernées [il sera nominalement en Grèce, mais en fait, comme le HFSF ou la Banque de Grèce, il sera contrôlé entièrement par les créanciers]. En accord avec les Institutions et sur la base des bonnes pratiques internationales, un cadre législatif devrait être adopté pour garantir des procédures transparentes et une valorisation adéquate des ventes d'actifs, conformément aux principes et normes de l'OCDE sur la gestion des Entreprises publiques [la Troïka fera ce qu'elle veut).
(suite en dessous:)
Conformément aux ambitions gouvernementales grecques, moderniser et renforcer l'administration publique grecque, et mettre en place, sous les auspices de la Commission européenne, un programme pour renforcer et dépolitiser les capacités de l'administration grecque [transformer la Grèce en une zone de non-démocratie modelée sur Bruxelles, une forme de gouvernement censément technocratique, politiquement toxique et macro-économiquement inepte]. Une première proposition devrait être présentée d'ici le 20 juillet après des discussions avec les Institutions. Le gouvernement grec s'engage à réduire encore plus les coûts de l'administration publique [réduire les plus bas salaires et augmenter un peu les salaires de certains des apparatchiks favorables à la Troïka]conformément à un calendrier établi convenu avec les Institutions.
RépondreSupprimerNormaliser entièrement les méthodes de travail avec les Institutions, y compris pour le travail devant être fait à Athènes, afin d'améliorer la mise en œuvre et le suivi du programme [la Troïka rend les coups et exige que le gouvernement grec l'invite à venir à Athènes en Conquérant - la Paix carthaginoise dans toute sa splendeur]. Le gouvernement doit consulter les Institutions et obtenir leur accord sur tout projet de loi dans les domaines concernés, avant de les soumettre à la consultation publique ou au Parlement [le Parlement grec doit, de nouveau, après cinq mois de brève indépendance, devenir une annexe de la Troïka - faisant mécaniquement passer des lois traduites]. Le Sommet de la zone euro souligne de nouveau que la mise en œuvre est l'élément-clé et que dans ce contexte il se félicite que les autorités grecques aient l'intention pour le 20 juillet de demander le soutien des Institutions et des États membres en vue d'une assistance technique, et demande à la Commission européenne de coordonner cette assistance de l'Europe.
À l'exception de la loi concernant la crise humanitaire, le gouvernement grec réexaminera en vue de les modifier les législations qu'il avait adoptées et qui sont contraires à l'accord du 20 février, puisqu'elles constituent un retour en arrière par rapport aux engagements pris au titre du programme précédent, ou bien il définira des mesures compensatoires clairement équivalentes pour les droits acquis qui ont été ainsi créés [en plus de promettre qu'il n'aura plus d'autonomie législative, le gouvernement grec annulera rétroactivement tous les projets de loi qu'il a passés pendant les cinq derniers mois].
Les engagements listés ci-dessus correspondent au minimum exigé pour commencer les négociations avec les autorités grecques. Cependant, le Sommet de la zone Euro a précisé que le fait de commencer des négociations n'exclut pas la possibilité d'un accord final sur un nouveau programme de MES, qui devra être fondé sur une décision concernant l'ensemble du paquet (incluant les besoins de financement, le caractère soutenable de la dette et un financement relai éventuel) [auto-flagellez-vous, imposez une nouvelle austérité à une économie écrasée par l'austérité et ensuite nous verrons si l'Eurogroupe vous accordera de nouveaux prêts toxiques insoutenables].
(suite en dessous:)
Le Sommet Euro prend acte de ce que les besoins de financement du programme pourraient se situer entre 82 milliards et 86 milliards d' €, selon l'estimation des Institutions [l'Eurogroupe a fait état d'une somme énorme, bien supérieure à celle qui est nécessaire, pour signifier que la restructuration de la dette est hors sujet et que le jeu s'appelle la servitude de la dette à l'infini]. Il invite les Institutions à explorer des possibilités de réduire l'enveloppe de financement, par une voie budgétaire alternative ou des privatisations accrues [eh oui, peut-être que les porcs voleront]. Rétablir l'accès au marché, qui est un objectif de tout programme d'aide financière, diminue la nécessité de puiser dans l'enveloppe totale de financement [c'est quelque chose que les créanciers éviteront au maximum, par exemple en s'assurant que la Grèce entrera seulement dans le programme de facilitation quantitative de la BCE en 2018, une fois que la facilitation quantitative sera ...close). Le Sommet de la zone Euro prend note des besoins de financement urgents de la Grèce, qui rendent d'autant plus nécessaire de progresser rapidement pour décider d'un nouveau protocole d'accord: d'après les estimations, ces besoins s'élèveraient à 7 milliards € d'ici le 20 juillet et à 5 milliards supplémentaires d'ici la mi-août [Une fois de plus on en rajoute et on fait semblant de croire que ça peut marcher].
RépondreSupprimerLe Sommet de la zone Euro est conscient qu'il importe de veiller à ce que l'Etat grec souverain puisse régler ses arriérés vis-à-vis du FMI et de la Banque de Grèce et honorer ses titres de créances dans les semaines qui viennent afin de créer les conditions permettant une proche conclusion des négociations. Le risque de ne pas pouvoir conclure rapidement les négociations demeure entier pour la Grèce [Encore une fois, on exige que la victime endosse la responsabilité qui incombe au bandit). Le Sommet de la zone Euro invite l'Eurogroupe à discuter de ces questions en urgence.
Étant donné l'acuité des problèmes rencontrés par le secteur financier grec, l'enveloppe totale d'un nouveau programme éventuel du MES devrait inclure la dotation de 10 à 25 milliards d'Euros pour que le secteur bancaire puisse faire face aux éventuels besoins de recapitalisations des banques et aux éventuels coûts de résolution, dont 10 milliards seraient rendus immédiatement disponibles dans un compte séparé au MES [la Troïka admet que la recapitalisation 2013-2014 des banques, qui aurait nécessité tout au plus 10 milliards, était insuffisante - mais, bien sûr, elle impute l'erreur ... au gouvernement Syriza].
Le Sommet Euro est conscient qu'une décision doit être prise rapidement sur un nouveau programme pour que les banques puissent rouvrir, ce qui permettrait d'éviter une augmentation de l'enveloppe de financement totale [la Troïka a fermé les banques grecques pour forcer le gouvernement Syriza à capituler et elle maintenant elle pleurniche pour leur réouverture]. La BCE/le MSU procèdera à une évaluation exhaustive après l'été. La réserve globale permettra de combler les éventuelles insuffisances de fonds propres suivant l'évaluation complète, après que le cadre juridique aura été appliqué.
(suite en dessous:)
De sérieux doutes planent quand au caractère soutenable de la dette grecque [Vraiment ? Ça alors!] Ceci est dû au relâchement des politiques conduites pendant les douze derniers mois, qui ont entraîné la détérioration récente de l'environnement macro-économique et financier) [ce ne sont pas les prêts "de sauvetage" de 2010 et 2012, en synergie avec l'austérité asséchant le PIB, qui ont propulsé la dette à des hauteurs immenses et qui l'ont rendue insoutenable - meuh non, ce sont la perspective future puis la réalité d'un gouvernement qui s'est permis de critiquer le caractère insoutenable des prêts "de sauvetage"]. Le Sommet de la zone Euro rappelle que les États membres de la zone Euro ont, tout au long de ces dernières années, adopté, pour soutenir la viabilité de la dette grecque, un ensemble remarquable de mesures, qui ont allégé le service de la dette grecque et et en ont réduit significativement les coûts [les premier et deuxième programmes "de sauvetage" ont échoué, la dette montant en flèche comme il se devait puisque le but réel des programmes "de sauvetage" était de transférer le poids des pertes bancaires sur les contribuables de l'Europe].
RépondreSupprimerEn conséquence, dans le cadre d'un éventuel futur programme MES, et conformément à l'esprit de la déclaration de l'Eurogroupe de novembre 2012 [une promesse de restructuration de la dette faite au gouvernement grec précédent n'a jamais été tenue par les créanciers], l'Eurogroupe se tient prêt à considérer, si nécessaire, la possibilité de mesures supplémentaires (l'allongement des périodes de grâce et des délais de remboursement) avec l'objectif que les besoins bruts de financement restent à un niveau soutenable. Ces mesures seront subordonnées à la mise en œuvre complète des mesures à convenir dans un nouveau programme éventuel et seront envisagées après le premier examen qui aura abouti à un résultat concluant. [Encore une fois, la Troïka laissera le gouvernement grec ployer sous le poids de la dette insoutenable, entraînant l'échec du programme, l'augmentation de la pauvreté et l'effondrement des revenus, alors nous pourrons avoir une petite coupe de la dette, comme la Troïka le fit en 2012].
Le Sommet de la zone Euro souligne que l'on ne peut pas opérer de décote nominale sur la dette [Le gouvernement Syriza a suggéré, depuis janvier, une restructuration modérée de la dette, sans coupes, maximisant la valeur présente nette attendue des remboursements de la Grèce aux créanciers - proposition qui a été rejetée par la Troïka dont le but était en fait d'humilier Syriza]. Les autorités grecques réaffirment leur engagement clair à honorer pleinement et dans le temps imparti leurs obligations financières envers tous leurs créanciers [Ce qui ne peut se produire sans une restructuration substantielle de la dette].
(suite en dessous:)
Pour autant que toutes les conditions nécessaires figurant dans le présent document soient remplies, l'Eurogroupe et le Conseil des gouverneurs du MES peuvent, conformément à l'Article 13.2 du Traité instituant le MES, mandater les Institutions pour négocier un nouveau programme du MES si les conditions préalables énoncées de l'Article 13 du traité instituant le MES sont réunies sur la base de l'évaluation visée à l'Article 13.1.
RépondreSupprimerPour soutenir la croissance et la création d'emplois en Grèce (dans les 3 à 5 prochaines années) [ ayant déjà détruit croissance et emplois lors des cinq dernières années ...] la Commission travaillera étroitement avec les autorités grecques pour mobiliser jusqu'à 35 milliards d'Euros (dans le cadre de divers programmes européens) pour financer les activités d'investissement et l'activité économique, y compris au niveau des PME [elle utilisera le même volume de fonds structurels, plus de l'argent imaginaire, tout aussi disponible qu' en 2010-2014]. À titre de mesure exceptionnelle et vu la situation exceptionnelle de la Grèce, la Commission proposera d'augmenter le niveau de préfinancement d'un milliard d'euros pour donner une impulsion immédiate aux investissements, dont se chargeront les co-législateurs de l'Union européenne [ Sur les 35 milliards, considérez que ce milliard sera le seul pour de vrai]. Le Plan D'investissement pour l'Europe fournira aussi des possibilités de financement pour la Grèce [le même plan dont la plupart des ministres des Finances de La zone Euro parlent comme d'un programme fantôme].
http://fr.sott.net/article/26032-Dictature-europeenne-l-accord-de-la-capitulation-grecque-commente-par-Yanis-Varoufakis
Les grecs sont aujourd'hui entre la marteau et l'enclume ! D'un côté les banques privées qui chercheraient à rétablir la confiance (!!!) et, de l'autre, ces millions de gens qui ont toute leur fortune personnelle chez eux ! avec tous les dangers que cela comporte !
SupprimerEt, troisièment, quelqu'un en qui plus personne ne croit et qui n'est même pas capable de garantir une non-confiscation des richesses en banques nationales !
Nous sommes tous Grecs
RépondreSupprimerChris Hedges
Truthdig
dim., 19 juil. 2015 07:49 UTC
Traduction: Nicolas Casaux
Les pauvres et la classe ouvrière des États-Unis savent ce que c'est que d'être grec. Ils connaissent le sous-emploi et le chômage. Ils connaissent la vie sans revenus. Ils connaissent l'existence avec seulement quelques dollars par jour. Ils connaissent les coupures de gaz et d'électricité à cause de factures impayées. Ils connaissent le poids écrasant de la dette. Ils connaissent la maladie et l'inaptitude à se payer des soins médicaux. Ils connaissent la saisie de leurs maigres biens par l'État, un procédé appelé aux États-Unis « la confiscation civile », et qui a permis aux agences de police états-uniennes de confisquer plus de 3 milliards de dollars en cash et en propriété. Ils connaissent le désespoir profond et la renonciation qui surviennent lorsque les écoles, les bibliothèques, les cliniques de quartier, les services de soins journaliers, les routes, les ponts, les bâtiments publics et les programmes d'assistance sont négligés ou fermés. Ils connaissent le détournement des institutions démocratiques par les élites financières dans le but d'imposer une misère de grande ampleur au nom de l'austérité. Tout comme les Grecs, ils savent ce que c'est que d'être abandonné.
Les Grecs et les travailleurs pauvres des États-Unis subissent les mêmes privations parce qu'ils sont attaqués par le même système — le capitalisme corporatif. Il n'y a pas de contraintes internes au capitalisme corporatif. Et les quelques contraintes externes qui ont existé ont été supprimées. Le capitalisme corporatif, manipulant les institutions financières les plus puissantes du monde, y compris l'Eurogroupe, la banque mondiale, le fonds monétaire international et la réserve fédérale, fait ce qu'il est conçu pour faire : il transforme tout, y compris les êtres humains et le monde naturel, en marchandises à exploiter jusqu'à épuisement ou effondrement. Dans le procédé d'extraction, les syndicats sont brisés, les agences de régulation sont égorgées, les lois sont écrites par les lobbyistes corporatistes afin de légaliser la fraude et d'encourager les monopoles mondiaux, et les services publics sont privatisés. Des accords commerciaux secrets — dont même des élus officiels ayant vu les documents ne sont pas autorisés à parler — permettent aux oligarchies corporatistes d'amasser encore plus de pouvoir et d'engranger encore plus de profits au détriment des travailleurs. Pour faire gonfler ses profits, le capitalisme corporatiste pille, réprime et mène à la faillite des individus, des villes, des états et des gouvernements. Ultimement, il démolit les structures et les marchés qui rendent possible le capitalisme. Mais c'est une bien maigre consolation pour ceux qui subissent ses maux. Avant qu'il ne se détruise lui-même, il aura entraîné une misère humaine incommensurable dans son sillage.
(suite en dessous:)
Le gouvernement grec s'agenouille devant les banquiers d'Europe, en les suppliant, parce qu'il sait que s'il quitte l'eurozone, le système bancaire international fera à la Grèce ce qu'il a fait au gouvernement socialiste de Salvador Allende en 1973 au Chili ; il fera, comme Richard Nixon avait promis de le faire au Chili, « hurler l'économie ». Les banquiers détruiront la Grèce. Et si cela implique que les Grecs n'aient plus accès à des médicaments — la Grèce doit 1 milliard d'euros aux fabricants de médicaments européens — qu'il en soit ainsi. Si cela implique des pénuries alimentaires — la Grèce importe des milliers de tonnes de nourriture de toute l'Europe chaque année — qu'il en soit ainsi. Si cela implique des pénuries de pétrole et de gaz — la Grèce importe 99 % de son pétrole et de son gaz — qu'il en soit ainsi. Les banquiers mettront en place une guerre économique jusqu'à ce que le gouvernement grec actuel soit éjecté et que les marionnettes politiques corporatistes se retrouvent à nouveau au pouvoir.
RépondreSupprimerLa vie humaine importe peu aux capitalistes corporatistes. La souffrance des Grecs, comme la souffrance des États-Uniens ordinaires, est très bonne pour les marges de profit des institutions financières comme Goldman Sachs. Après tout, c'est Goldman Sachs — qui fit avaler des hypothèques avariées à des familles ne pouvant absolument pas les rembourser, les vendant ensuite à des fonds de pension en tant qu'investissement et pariant contre eux — qui orchestra les arrangements financiers de la Grèce, qui furent, pour beaucoup, tenus secrets. Ces accords doublèrent la dette grecque à travers des transactions dérivées et permirent à l'ancien gouvernement grec de masquer sa dette réelle pour continuer à emprunter. Et lorsque la Grèce implosa, Goldman Sachs s'en mis plein les poches.
Le système du capitalisme débridé est conçu pour extraire impitoyablement l'argent des plus vulnérables et pour l'acheminer vers les élites. Cela se voit à travers les amendes et les frais de plus en plus importants utilisés pour couvrir les déficits dans les budgets municipaux et étatiques. Le capitalisme corporatif cherche à privatiser tous les aspects des services gouvernementaux, de l'éducation jusqu'aux services de renseignements. L' U.S. Postal Service [la poste des US, NdT] semble être le prochain sur la liste. Les parents doivent déjà payer des centaines de dollars pour que leurs enfants en école publique prennent le bus, suivent des cours de musique ou d'art et pratiquent un sport ou à d'autres activités. Les pompiers, les services ambulanciers, le système des parcs nationaux sont tous destinés à devenir des cibles pour le profit corporatiste. Il s'agit de la mort de la société civile.
Le système judiciaire incarne principalement une source de revenus pour les villes et les gouvernements d'états aux États-Unis plutôt que la justice ou la réhabilitation. Les pauvres sont arrêtés et reçoivent des amendes pour des infractions mineures à Ferguson, dans le Missouri, et ailleurs ; pour ne pas avoir tondu leur pelouse ; pour avoir mis leurs pieds sur des sièges dans les wagons du métro de New York. S'ils ne peuvent pas payer les amendes, comme c'est le cas pour nombre d'entre eux, ils vont en prison. En prison on leur facture souvent le gîte et le couvert. Et s'ils ne peuvent pas payer cette nouvelle facture, ils retournent en prison. C'est un jeu d'extorsions cycliques et perpétuelles des pauvres. Les amendes qui sont impayées font grimper les intérêts et génèrent des mandats d'arrêt. Les pauvres finissent souvent par devoir des milliers de dollars en amendes liées au stationnement et à la circulation.
(suite en dessous:)
Les pelotons d'exécutions fascistes et communistes facturaient parfois aux familles des victimes les balles utilisées dans les exécutions. Dans le capitalisme corporatif, les agresseurs font de même ; l'argent finit souvent entre les mains de corporations privées qui mettent en place des services de probation ou d'administration de prisons et pénitenciers. Le coût d'un tir de pistolet paralysant (26$) ou des services de probation (35 à 100$ par mois) ou d'un bracelet électronique (11$ par mois) est extirpé des poches des pauvres. Et tout cela se produit à une époque qui sera un jour considérée comme une bonne période. Attendez que le château de cartes financier s'effondre à nouveau — ce qui se passe en Chine n'est pas bon signe — et que Wall Street cherche à se mettre à l'abri. Les États-Unis deviendront alors une Grèce sous stéroïdes.
RépondreSupprimer« Nous sommes une nation qui a transformé son système d'aide sociale en un système criminel », écrivent Karen Dolan et Jodi L. Carr dans un rapport de l'institut politique intitulé « Les pauvres vont en prison ». « Nous criminalisons les activités de subsistance de personnes trop pauvres pour se payer un toit. Nous incarcérerons plus de gens que n'importe quelle autre nation du monde. Et nous mettons en place des politiques qui les empêchent à vie de participer à la société après qu'ils aient purgé leurs peines. Nous avons autorisé la résurgence de l'incarcération pour endettement. Nous avons créé un système d'éducation publique de seconde zone pour les enfants pauvres, noirs et latinos, qui criminalise de manière disproportionnée leurs comportements et les pousse rapidement sur la voie de l'incarcération et du manque d'accès à l'assistance et à des opportunités ».
Le démantèlement corporatiste de la société civile est presque achevé en Grèce. Il est très avancé aux États-Unis. Nous, comme les Grecs, subissons une guerre politique menée par les oligarques du monde. Personne ne les a élus. Ils ignorent l'opinion publique. Et, comme en Grèce, si un gouvernement défie la communauté bancaire internationale, il est la cible d'une exécution. Les banques ne jouent pas selon les règles de la démocratie.
Nos politiciens sont des employés des corporations. Et si la naïveté vous pousse à envisager la possibilité pour les États-Unis d'avoir pour la première fois une femme présidente, rappelez-vous que c'est le mari d'Hillary Clinton qui a décimé les emplois manufacturiers avec l'Alena en 1994, et qui a continué en détruisant le système d'aide sociale avec la loi sur le rapprochement des obligations personnelles et des possibilités d'emploi de 1996, qui a mis fin à des programmes d'aide fédéraux et imposé des bourses d'état limitées et contraignantes. Sous la présidence de Bill Clinton, la plupart des bénéficiaires de l'aide sociale — et 70 % de ces bénéficiaires étaient des enfants — furent radiés. Le complexe carcéro-industriel a explosé en taille à mesure que ses corporations privées engrangeaient du surplus, de la main-d'œuvre au chômage, et gagnaient 40 000 $, voire plus, par année et par prisonnier. La population des prisons fédérales et d'états combinées a connu une augmentation d'effectif de 673 000 personnes sous Clinton. Avec Ronald Reagan, il a posé les fondations d'une Grècification des États-Unis.
(suite en dessous:)
La destruction de la Grèce, comme la destruction des États-Unis, par les grandes banques et les firmes financières, n'est pas, comme les banquiers le prétendent, liée à l'austérité ou à l'imposition de dépenses rationnelles, ou de budgets équilibrés. Elle ne dépend pas de gouvernements responsables ou bons. C'est une forme vicieuse de guerre de classe. Profondément antidémocratique. Il s'agit de former des nations de serfs appauvris, désemparés, et une élite vorace d'oligarques corporatistes tout-puissants, s'appuyant sur les systèmes de sécurité et de surveillance les plus sophistiqués de l'histoire humaine, et sur une police militarisée qui tire de manière totalement irresponsable sur des citoyens désarmés. Les lois et les règlements qu'ils imposent aux pauvres ne sont, comme l'a écrit Barbara Ehrenreich, rien de moins que du « sadisme organisé ».
RépondreSupprimerLe profit corporatiste est Dieu. Peu importe qui souffre. En Grèce, 40 % des enfants vivent dans la pauvreté, il y a un taux de chômage de 25 %, et de presque 50% pour les 15-25 ans. Et le pire est à venir.
L'idéologie politique et économique qui nous a convaincus que le comportement humain organisé devait être déterminé par les diktats des marchés mondiaux était un jeu de dupes. Nous en étions les victimes. La prospérité promise par la théorie du ruissellement et par le libre marché a, au contraire, concentré la richesse entre les mains d'une poignée d'individus, et a détruit la classe ouvrière et la classe moyenne, ainsi que tous les vestiges de la démocratie. Les gouvernements corrompus, ignorant le bien commun et le consentement des gouvernés, ont encouragé ce pillage. L'industrie des combustibles fossiles a été autorisée à ravager l'écosystème, menaçant la viabilité même de l'espèce humaine, tout en étant largement subventionnée par les gouvernements. Tout cela n'a aucun sens.
Les mandarins qui maintiennent ce système ne peuvent répondre rationnellement en cette époque de crise. Ils ne sont formés qu'au fonctionnement de ce système d'exploitation. Ils sont aveuglés par leur avidité insatiable et par l'idéologie néolibérale, qui suppose que le contrôle de l'inflation, la privatisation des biens publics et la suppression des barrières commerciales sont les seules priorités économiques. Ils nous entraînent vers le précipice.
Nous ne retrouverons pas d'économie rationnelle, ni ne restaurerons la démocratie, tant que ces spéculateurs mondiaux ne sont pas privés de tout pouvoir. Cela ne se produira que si les rues des principales villes d'Europe et des États-Unis convulsent sous le poids de manifestations massives. La tyrannie de ces élites financières ne connait aucune limite. Ils imposeront une souffrance et une répression croissantes tant que nous nous soumettons, ou jusqu'à ce que nous nous révoltions. Je préfère cette dernière approche. Mais nous n'avons pas beaucoup de temps.
http://fr.sott.net/article/26030-Nous-sommes-tous-Grecs
Comment analyser la situation mondiale au 21 è siècle ?
SupprimerA l'heure où les machines, les robots supplantent la main-d'oeuvre humaine mieux et moins cher, il est donc tout a fait normal que les prix de production soient révisés à la baisse. Mais, ces derniers ne sont pas le reflet des marchés mais d'une dictature manipulant les chiffres officiels !
Car, si les humains devaient demain ne travailler que 5 h par semaine, ils auraient trop d'argent avec le progrès et délaisseraient les discours et gesticulations politique pour dire ''Je t'emmerde, j'en sais autant que toi !". D'où la perte d'autorité profitable au peuple, c'est-à-dire à la majorité des gens sur Terre.
C'est ce à quoi nous sommes confrontés au quotidien. Les Dirigeants veillent à ce que PERSONNE ne s'enrichisse et donc à créer de nouvelles taxes tous les jours. Mais, notons que l'expension de l'internet au niveau mondial apporte aux confins des terres l'information réelle de l'état des lieux pour la première fois.
Ne voyons pas la Grèce comme un terme définitif où tout est dit ou - comme diraient des imbéciles - "La science est arrêtée" ! Car la dernière carte s'appelle l'exode !
Alors dire que 'Nous sommes tous grecs' est vrai car le peuple grec subit comme tout autre peuple du monde et n'est donc NULLEMENT RESPONSABLE de ce qui arrive et/ou se décide 'en hauts lieux'.
Les humains en direct de -50 C + 40C, mais plus de deux degrés vont nous tuer. Panique maintenant.
RépondreSupprimer20 juillet 2015
Les humains peuvent s'adapter à vivre dans des endroits où la moyenne mensuelle est supérieure à 40° C, et -50° C. C'est une gamme de 90°C. Le monde s'est réchauffée de 0,9° C en 100 ans (ou moins, en fonction des ajustements). Ce réchauffement a été si dangereux que la population mondiale ne s'est agrandie que de 1,7 à 7 milliards.
Maintenant, si le GIEC sont à droite, nous pouvons chauffer par un autre un demi-degré en 2100 — passer ces extrêmes de -49 ° C à 41 ° C.
Prof. Andy Pitman, un des principaux scientifiques du climat de l'Australie, répond à ce risque avec toutes les analyses habituelles attention nous sommes venus à attendre de climatologues mainstream. Voici un autre « les enfants ne sauront ce que la neige est » type de panique mondiale citation :
« Je m'attends à l'horizon 2050... juste les gens ne vont à l'extérieur »
– Professeur Andy Pitman, directeur du Centre d'Excellence en Science du système climatique à UNSW ARC.
Donc, c'est alors la fin du golf, le surf et pique-niques. Un peu confuse, il a également dit (dans la même interview) que nous ne remarquons nécessairement cette chaleur supplémentaire: "... parce que les humains s'acclimater à la chaleur très rapidement ». C'est ce que 95 % de certitude ressemble en 2015, Mesdames et Messieurs — panique abjecte et rien à voir ici, tous les deux en même temps... journaliste Lucy Cormack avale tout, formés par le Sydney Morning Herald d'ignorer les revendications sauvages et contradictions bizarres.
Lieux les plus chauds habité sur la terre
Il y a beaucoup de concurrence pour la ville « plus chaude » sur la terre.
Marble Bar, Australie-occidentale
Dallol en Éthiopie a une juillet moyenne mensuelle record de 45,6° C (114F), n'est habituellement haut des listes "hottest lieu habité". Mais est pratiquement une ville fantôme, donc il n'est pas tout à fait compte, bien que les mineurs y vécurent de 1960 à 1966 et de la chaleur record de 45° C a été enregistrée au cours de ces années. La température maximale annuelle moyenne long de l'année est de 41 ° C (105 ° F). Nuits d'été à Dallol descendre à 32 ° C (90F).
Marble Bar, West Australia, a une moyenne de 41 ° C en janvier pour les 100 dernières années. Il détient un record du monde pour avoir 160 jours au-dessus de 100F de 31 octobre 1923 à 7 avril 1924. Environ 200 personnes y vivent.
À Kébili, Tunisie, la moyenne juillet max est de 41,7 ° C et soixante mille personnes vivent encore là-bas, donc je pense qu'il obtient la médaille pour "ville habitée plus chaudes". Curieusement, dans ce monde qui se réchauffe, Wikimedia fait remarquer que les températures plus chaudes (tous les 50° + C) ont été enregistrés depuis 1888-1930 et pas depuis. Sans doute ces vieux thermomètres nécessaire ajustement.
L'homme, apparemment, ont vécu dans les environs Kebili pendant au moins 2 000 ans et peut-être, éventuellement, 200 000 ans. (J'attends qu'ils servent probablement à elle maintenant).
(suite en dessous:)
Les lieux habités les plus froids
RépondreSupprimerOymykon, Russie
Cinq cents personnes vivent dans Oïmiakon, Sibérie, Russie, près du cercle Arctique à 63N. La température moyenne de janvier est de -50° C. Le village se nomme le plus froid en permanence habité règlement dans le monde et il ne semble pas être n'importe qui faisant valoir à ce sujet. (Bien que techniquement, la station de recherche à Vostok, Antarctique a une moyenne mensuelle de – 68° C et une douzaine de personnes parviennent à y vivre.) En hiver en Oymakon, il y a seulement trois heures de soleil que par jour et les gens doivent chauffer leurs garages ou laisser touner le moteur de leurs voitures 24/7 pour les garder utilisable.
Le plus froid jamais enregistré de température en Oymyakon est -71.2° c . Lire plus au Figaro, et Wired.
http://joannenova.com.au/2015/07/humans-live-from-50c-to-40c-but-two-more-degrees-will-kill-us-panic-now/
Et dire qu'il y a des fils de pute et enfants de salauds qui tous les jours font la une des journaux pour dire qu'un degré de plus serait la mort ! Ce sont ces mêmes ordures qui du nord de la Finlande, Suède, Norvège viennent se prélasser au soleil de la côte d'azur !
SupprimerLes niveaux d'endettement énormes de la France sont beaucoup plus inquiétants que les nôtres
RépondreSupprimerL'administration française de Francois Hollande a du mal à faire face à une économie atone et d'incertitude dans la zone euro
Le taux d'inflation de la France est probable de voler en stationnaire proche de zéro, freinée par l'immense masse des capacités excédentaires
Par Roger Bootle
22:43 CEST 19 juillet 2015
Au cours des récentes manigances sur la Grèce, il a glissé que le gouvernement allemand s'inquiète plus de la dette publique de la France.
En ce qui concerne les Français qui, selon Bush, sont retenus par leur manque d'un mot pour entrepreneur, nous, britanniques sommes enclins à se sentir quelque chose qui ne peut être décrit par un mot allemand, à savoir la schadenfreude.
Mais l'endettement français vraiment bien pire que la nôtre ?
Cette année, il semble que, en chiffres bruts, le ratio de PIB dette Français sera juste au-dessus de 98 %. Cela semble assez horrible. Encore le chiffre équivalent de UK sera sur 87 %.
Ces chiffres font référence à la dette brute. Si vous déduisez des actifs financiers du gouvernement pour obtenir une mesure de la dette nette, les chiffres sont sur 91 % pour la France et 80 % pour le Royaume Uni. L'écart entre les deux pays est donc sensiblement le même si vous regardez la dette sur une base nette ou brute.
Le critère de la dette de Maastricht relatives à l'éligibilité d'un pays pour se joindre à la monnaie unique était que la dette brute au PIB devait pas dépasser de 60 %, ou au moins convergentes sur 60 % "à un rythme satisfaisant".
Pendant ce temps, Gordon Brown s'est fixé un test plus difficile. Un des ses règles budgétaires a dit que le ratio d'endettement net doit être pas plus haut que 40 %. Clairement, sur un de ces tests, les deux pays ont un problème d'endettement important.
La situation du français est pire, mais pas par un mile du pays.
- voir graphique sur site -
Il est intéressant de réfléchir sur la façon dont les deux pays entré dans leurs positions actuelles. La France a eu un taux d'endettement plus élevé que le Royaume-Uni pendant un certain temps. Comme l'ère Blair/Brown a commencé au Royaume-Uni et peu de temps après l'ère de l'euro a commencé, ratio d'endettement net de la France allait 50 %, considérant que le Royaume-Uni était d'environ 40 %.
Le ratio Français a alors commencé une montée assez implacable, considérant que le rapport du Royaume-Uni a plongé sous les influences de jumeau de compressions budgétaires au début du New Labour et une économie fortement croissante. Il a atteint un point bas d'un peu plus 31 % en 2001, certains 20 % moins qu'en français.
(suite en dessous:)
Ce genre de fossé a été maintenu jusqu'à ce que le krach financier de 2007/8 envoyé les économies du monde en chute libre. Le Royaume-Uni a souffert particulièrement fortement. En 2009, le déficit budgétaire du gouvernement britannique était presque 11 % du PIB, son niveau le plus élevé jamais en temps de paix, alors que l'équivalent français dépassait à peine le 7 %.
RépondreSupprimerDans les deux pays, le déficit a été depuis réduit mais en 2014 du Royaume-Uni était encore plus élevé – environ 5 % par rapport à la 4 % de France. Cette année, le déficit du Royaume-Uni devrait être inférieur à celui des français – mais pas par beaucoup.
C'est presque un conte de British probité fiscale contre le laxisme Français. Alors pourquoi l'alarme de rassemblement sur la situation du Français et de l'insouciance comparative sur du Royaume-Uni ? Et comment position créditrice du Royaume-Uni s'est détériorée moins que malgré un déficit plus élevé de la France ?
Comme nous continuons à entendre, « c'est l'économie, stupide ». Pour tout le raffut sur austérité au Royaume-Uni, une bonne partie de la réduction de notre déficit est dû simplement à la croissance de l'économie. Quelque chose de similaire est arrivé en France, mais l'ampleur de leur rétablissement a été beaucoup plus modeste.
Depuis 2008, l'économie du Royaume-Uni a augmenté de 4.5 % alors que l'économie Français a augmenté de seulement 2.2 %. Non seulement, cela explique pourquoi le déficit du Royaume-Uni est descendu beaucoup plus rapidement mais cela explique aussi pourquoi sa dette au PIB a obtenu de meilleurs résultats que le Français, malgré le Royaume-Uni plus gros déficits.
Il y a un autre Ride. Non seulement les taux de croissance réel du Royaume-Uni est plus élevé que de la France, mais il a également connu une inflation légèrement plus élevée. Maintenant, ce n'est pas toujours une bonne chose, bien sûr, mais l'inflation a le mérite, autres choses égalent, de ramener le ratio de la dette du gouvernement.
Bien sûr, les raisons de la meilleure performance économique du Royaume-Uni sont variés et complexes. Malgré quelques récentes tentatives de réforme, l'économie Français est plus sclérosé que du Royaume-Uni. Par conséquent, il est probablement maintenant une tendance naturelle à une sous-performance Français dans presque tous les temps. Mais en outre, le Royaume-Uni a exploité sa propre politique monétaire alors que la France, regroupé au sein de l'euro, n'a pas été en mesure de.
Impatient, perspectives pour les finances publiques dépendent en grande partie sur ce qui se passe à l'économie. Au stade actuel, il semble que le Royaume-Uni continuera à dépasser la France et probablement par une marge considérable.
De plus, bien que le taux d'inflation de UK a été déclaré comme zéro de la semaine dernière, peu de temps après il se déplacera jusqu'à progressivement vers l'objectif de 2 %. En France, le taux est probable voler en stationnaire proche de zéro, freinée par l'immense masse des capacités excédentaires. Si l'écart entre la croissance du PIB mesurée en termes d'argent sera supérieur à l'écart mesuré en termes réels.
(suite en dessous:)
M. Hollande a également fait face à de soucis au cours de la crise de la Grèce
RépondreSupprimerNe sera pas seulement que cela signifie que le déficit du Royaume-Uni va tomber plus rapidement que les Français un mais aussi que le ratio dette/PIB se produira beaucoup mieux aussi.
• Bombé économie britannique surges passé France
En effet, il semble que notre dette / PIB tombera cette année. Ouf ! Au cours des prochaines années, il continuera à décliner, lentement mais inexorablement. En France, en revanche, le ratio augmente toujours. Et sans un sursaut d'austérité induisant la récession ou une poussée de la croissance économique, ni de ce qui semble probable, le rapport semble prête à poursuivre la montée.
Cette leçon s'applique plus généralement. Je suis sûr que beaucoup de lecteurs est chaleureusement malade de la crise grecque marche/arrêt. C'est pourquoi j'ai décidé de donner vous le temps de cette semaine.
Néanmoins, ce qui se passe en Grèce demeure vital pour l'avenir de l'Europe. L'expérience de Franco-Britannique montre ce qui aurait dû être évident de je ne sais combien d'autres épisodes dans le monde entier : vous ne pouvez pas couper votre chemin vers la prospérité.
Pour obliger la Grèce à s'engager dans plus d'austérité dans les conditions actuelles est pure folie. Ce qui est nécessaire est plus demande globale. Ceci étant dit, le déficit va se transformer en excédent et la dette au PIB tombera.
Croit-on que l'accord qui semble avoir été fait pour maintenir la Grèce dans l'euro fera tout pour relancer l'économie grecque ? Si seulement l'établissement économique allemande avait lu et compris Keynes.
Si elle avait accepté ses idées, l'Europe pourrait ont été épargné son message étant percuté la maison, pas de mots, mais par l'amère expérience.
- Roger Bootle est président exécutif du Capital Economics
http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11750178/Frances-staggering-debt-levels-are-far-more-worrying-than-ours.html
L'inflation expliquée aux britaniques:
Supprimer20 juillet 2015 00:00
Pourquoi serait-ce là une inflation dite invisible ? Parce que les prélèvement gouvernementaux font que chaque jour le pouvoir d'achat s'évapore un peu plus, donc la distance entre ce que vous avez en poche et le prix marqué sur l'étiquette qui n'a pas bougé depuis x temps est plus grande que jamais et grandit chaque jour !
Donc, même si certains prix de Matière Première baissent, ils ne représentent que quelques centimes par mois comparés à la hausse de telle ou telle facture !
Prenons l'exemple de la farine, prix en baisse de 3 cts ! HOURRA ! Huile prix en baisse de 2 cts ! HOURRA ! Essence...
Le carburant devrait être à un prix proche de 50 cts et, il est à 1,50 € ! Soit: 40 € de PERDU sur un plein ! Combien de pleins par mois ?...
Le prix de l'or s'effondre tandis que la Chine révèle ses réserves plus faible que prévu
RépondreSupprimerJournaliste de personnel
2015-07-20
17:29 (GMT + 17)
Le prix de l'or a chuté de près de 4 % le 20 juillet à son plus bas niveau depuis mars 2010 et pourrait continuer à descendre aussi bas qu'US$ 800, rapports de la langue chinoise Sina Finances.
Métaux précieux ont été durement au cours de la séance de bourse asiatique de lundi, avec de l'or chute à un minimum de cinq ans d'US$ 1 080 $us l'once, avant de remonter légèrement à US$ 1 107 midi heure de Hong Kong. Prix argent tomba également environ 2 % de leur empreinte le plus bas depuis décembre 2014, tandis que tandis que les prix de platine ont chuté de 3,8 % et de palladium, de 1,5 %.
On croit que crash de lundi a été déclenchée par des spéculateurs qui cherchent à tirer profit de l'environnement de la faible liquidité.
Environ 5 tonnes d'or a été vendu à la Shanghai Gold Exchange au sein de l'espace de deux minutes entre 09:29 et 09:30,", a déclaré Victor Thianpiriya, analyste chez ANZ Bank à Singapour. « Le volume quotidien la semaine dernière était environ 25 tonnes. »
La tendance à la baisse dans le prix de l'or vient au milieu des attentes que la réserve fédérale américaine augmenterait les taux d'intérêt à court terme avant la fin de l'année que le dollar a connu son plus gros gain hebdomadaire en deux mois la semaine dernière.
« Basé sur mon outlook, j'espère qu'il sera approprié à un moment plus tard cette année pour faire le premier pas pour augmenter le taux des fonds fédéraux et ainsi commencer à normaliser la politique monétaire, » nourris Présidente Janet Yellen, a déclaré la semaine dernière, ajoutant, « Je tiens à souligner que le cours de l'économie et l'inflation reste très incertain, et imprévus pourraient retarder ou accélérer cette première étape. »
Il y en a certains qui croient à la hausse des taux américains a déjà été largement calculée, avec Bart Wakabayashi de U.S. financial services company State Street notant: "nous avons été attend cette randonnée pour aussi longtemps qu'au moment où ils le font, il n'y a vraiment un risque énorme que cela va être un classique type « acheter la rumeur, Vends le fait » du résultat. »
Un autre facteur de pression à la baisse sur les prix de l'or est la révélation que les réserves d'or de la Chine sont beaucoup plus faibles que prévu. Banque centrale de Chine a annoncé la semaine dernière qu'elle a augmenté les réserves d'or de juste 604 tonnes depuis 2009 de 1 658 tonnes, un chiffre qui est nettement inférieur aux estimations de marché de jusqu'à 3 000-4 000 tonnes.
« Il y a beaucoup de preuves que les exploitations [Chine] sont réellement ces niveaux plus élevés, qui fait se demander pourquoi ils se sentiraient obligés de sous-estimer le total maintenant, » dit Ross Norman, CEO de londonienne or concessionnaire Sharps Pixley.
(suite en dessous:)
— Norman estime que la divulgation est liée à la tentative de la Chine pour la reconnaissance du yuan chinois comme une monnaie de réserve officielle selon les règles de l'IMF — les dits droits de tirage spéciaux — ce qui en fait par avec le dollar américain, le yen, l'euro et la livre sterling. Une décision de l'IMF est attendue plus tard cette année.
RépondreSupprimerRéserves d'or de plus faible que prévu de la Chine réserves ont mené à certains analystes, déclarant que les investisseurs ne saurait invoquer à la Chine de maintenir des prix de l'or, tandis que d'autres ont exprimé leur optimisme car elle suggère que la Chine a encore beaucoup d'espace pour augmenter son or.
"Norman est parmi ceux qui croient que la Chine va stimuler ses réserves d'or dans les mois à venir comme les chinois « clairement reconnaissent le rôle de l'or en fournissant la crédibilité et le statut de ce que serait une nouvelle monnaie sur la scène internationale. »
Selon Kitco, un vendeur de métaux précieux, 13 de ses 19 analystes interrogés feutre or prix continuerait d'automne, tandis que quatre prix devrait rebondir et deux a exprimé un avis neutre.
Todd Gordon, fondateur de TradingAnalysis.com, estime que les prix de l'or pourraient finalement tomber à aussi peu que 800 dollars l'once, tandis que George Gero, un stratège de la Banque royale du Canada, suggère observant juste pour l'instant qu'il y a encore trop de gens court-circuitage d'or sur le marché, ajoutant qu'il est toujours possible pour un rebond majeur à court terme.
http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?id=20150720000097&cid=1203
Rappelons que le prix de l'or n'a RIEN A VOIR avec celui du marché réel. Et donc de se poser question sur le non reflet du marché.
SupprimerLorsque tout va mal, les gens ont l'habitude d'investir dans de l'or. C'est-à-dire de concentrer leur richesse (totalité ?) sur du métal. Mais, l'or est un faux ami et soumissible à la confiscation ! Pchtt ! Tout perdu !
Lingot d'1 kg 33 600,00 €
Lingotin d'or 5g 179,00 €
Lingotin or 10g 352,00 €
Lingotin or 20g 700,00 €
Lingotin once CPoR 1 080,00 €
Comme pour les valeurs mobilières, il n'y a pas de TVA à l'achat sur les lingots, lingotins et pièces d'or d'investissement.
La revente de l’or donne lieu à taxation selon les régimes et les conditions d’exercice suivants :
D’une part la taxe forfaitaire qui s’applique sur le produit de la vente (plus-value ou pas...) et qui a, de ce fait, longtemps pénalisé l’or physique comme support de placement en France. Le taux (y inclus la CRDS de 0,5%) est de 10,5% depuis le 1er janvier 2014.
PS: N'oubliez pas que RIEN ne prouve que l'or acheté en banques ne contient pas du tungstène !! Et, que l'or sorti de la banque perd de son intégrité !
Le Président de la France veut des membres de la zone euro à transférer leur souveraineté à un États-Unis d'Europe
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 19 juillet 2015
Le Président français est venu avec une façon très créative de résoudre la crise de la dette européenne. Dimanche, un morceau écrit par le Président français Francois Hollande a suggéré que la solution ultime aux problèmes qui sévit actuellement en Europe serait pour tous les membres de la zone euro de transférer la totalité de leur souveraineté à un gouvernement fédéral nouvellement créé. En d'autres termes, il serait essentiellement un « États-Unis d'Europe ». Ce gouvernement fédéral aurait un premier ministre, un Parlement, un budget fédéral et un Trésor fédéral. Vraisemblablement, les gouvernements nationaux actuels en Europe continueraient de fonctionner beaucoup comme les gouvernements des États dans le do US. En fin de compte, il peut y avoir certains avantages à une telle union – particulièrement pour les membres les plus faibles de la zone euro. Mais à quel prix ces avantages viendrait ?
Quand j'ai appris que le Président français Francois Hollande a proposé que les membres de la zone euro devraient créer leur propre version d'un gouvernement fédéral, j'ai été assez stupéfait. Mais je n'aurais pas été surpris. Pour l'élite mondiale, la réponse à n'importe quel problème est plus grande centralisation. Ce qui suit est un article de Bloomberg qui a été publié le dimanche...
Le Président Français Francois Hollande a déclaré que les 19 pays utilisant l'euro ont besoin leur propre gouvernement complète avec un budget et le Parlement à coopérer mieux et à surmonter la crise grecque.
« Circonstances nous mènent à accélérer, » Hollande a déclaré dans un article d'opinion publié par le Journal du Dimanche, dimanche. "Ce qui nous menace n'est pas trop d'Europe, mais une absence de celui-ci."
Si précisément ce que « plus d'Europe » ressemblerait-il ?
Hollande envisage un gouvernement central qui dispose d'un Parlement et un budget fédéral...
"J'ai proposé, reprenant les idée de Jacques Delors concernant le gouvernement de l'euro, avec l'ajout d'un budget spécifique et un Parlement pour assurer un contrôle démocratique," a déclaré Hollande.
Ses remarques touché sur ce que les analystes ont vu comme une lacune majeure de l'euro.
En vertu du traité de Maastricht de 1992, les pays qui partagent une monnaie commune doivent obéir en matière d'emprunt et le déficit budgétaire.
Mais la crise grecque a vu l'un de l'eurozone 19 membres engranger des déficits successifs qui s'aggrave et amassent une montagne de dettes. Les problèmes ont adressé uniquement plans de sauvetage des institutions européennes et le Fonds monétaire International (FMI).
Les critiques disent que le problème provient d'un manque de contrôle centralisé sur les politiques fiscales nationales, qui sont aujourd'hui jalousement les zones de souveraineté.
(suite en dessous:)
En outre, le gouvernement de la zone euro aurait son propre premier ministre. Il serait pour l'essentiel, la version européenne du Président des États-Unis d'Amérique. Ce qui suit provient de l'Independent...
RépondreSupprimerIl y aurait une zone euro gouvernement avec son propre premier ministre, a déclaré les responsables. Ce gouvernement aurait son propre budget – distinct du budget de l'UE – à l'aide et à investir dans des pays plus fragiles, il essaierait d'harmoniser corporation et taxes pay-roll pour assurer une concurrence loyale dans la zone euro.
Bien sûr, Hollande n'est pas la seule vocation pour une plus grande centralisation. Le mois dernier, Président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, Président du Conseil européen Jean-Claude Juncker et président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a proposé un plan visant à crée un Trésor européen partagé...
Draghi appelé à la création d'un Trésor partagé en 10 ans dans une proposition conjointe avec les hommes politiques dont le Président du Conseil européen Jean-Claude Juncker et le Président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem le mois dernier.
Je ne prévois que nous verrons ces choses mises en œuvre immédiatement.
Cependant, ce qui est important est le fait que c'est où l'élite européenne l'intention de prendre l'Europe. Et quand la prochaine grande crise financière européenne éclate, ces propositions seront offerts comme les « solutions » nécessaires pour mettre fin à la crise.
Pendant les périodes d'urgence, l'élite est souvent capables de pousser que les choses par l'intermédiaire de qui ils ne seraient jamais capables d'accomplir dans des circonstances normales. À l'heure actuelle, il serait extrêmement difficile de mettre tout le monde d'accord à part entière « États-Unis d'Europe ». Mais si les choses devaient commencer à tourner follement hors de contrôle et de gens réclamaient soudainement désespérément des solutions, l'environnement serait très différent.
Quel que temps arrive, la clé sera d'obtenir Allemagne et France à s'entendre sur ce qu'un « États-Unis d'Europe » devrait ressembler. Si l'Allemagne et la France peuvent s'entendre, il est inévitable que la plupart des autres membres de la zone euro tomberait en fin de compte en ligne.
Un obstacle potentiel à la création de ce nouveau gouvernement serait l'euro. Les accords actuels de traité concernant l'euro sont assez compliqué et assez restrictive. Si l'Allemagne et la France ont décidé qu'ils voulaient créer des « États-Unis d'Europe », ils devront peut-être créer une nouvelle monnaie afin d'y parvenir.
Je sais que genre de sons de fou en ce moment, mais en même temps le concept de « l'euro » sonnait vraiment fou trop.
Pour l'instant, la crise de la dette en Europe tout continue à faire pire encore. Grèce, Portugal, Irlande, Italie, Espagne, Belgique et France sont tous se noyer dans la dette. Si nous voyons un « discute » à court terme, je m'attends que les rendements des obligations européennes continueront d'augmenter et les stocks européens aura tout à fait une chute dans les mois à venir.
(suite en dessous:)
Je crois que nous sommes au bord d'une très importante crise financière européenne. En particulier, continuer sur l'oeil sur les grandes banques. Tout comme aux États-Unis, les banques « too big to fail » en Europe sont massivement endettées et sont extrêmement exposées aux produits dérivés.
RépondreSupprimerEn fait, la Banque avec la plupart de l'exposition aux dérivés sur la planète entière est Deutsche Bank. Il a été signalé que Deutsche Bank a une énorme 75 billions de dollars de l'exposition à des produits dérivés, leurs présidents exécutifs ont été récemment obligés de démissionner, et il y a toutes sortes de rumeurs sur les troubles en cours dans les coulisses de la Banque.
Que pensez-vous de se passerait-il si la plus grande et la plus importante banque en Allemagne devenue soudainement la prochaine Lehman Brothers ?
C'est quelque chose à penser.
Pendant ce temps, l'euro continue de baisser. Pendant longtemps, j'ai répété ma prédiction que l'euro tomberait à parité avec le dollar américain.
L'an dernier, l'EUR/US était assis à 1.35.
Aujourd'hui, il a parcouru tout le chemin jusqu'à 1,08.
Il y aura plus hauts et des bas, mais nous y sommes presque.
Un moment de grand chaos est arrive en Europe, et la zone euro sera profondément ébranlée.
Mais s'il y a une rupture vers le haut de la zone euro à court terme, à long terme l'objectif de l'élite européenne est même plus d'intégration et même plus grande centralisation.
Donc, bien que, il y aura des bosses sur la route, je m'attends à voir des « Etats-Unis d'Europe » que le Président Français Francois Hollande a proposé.
Êtes-vous d'accord ?
Que pensez-vous de l'avenir pour l'Europe ?
S'il vous plaît n'hésitez pas à rejoindre la discussion en postant un commentaire ci-dessous...
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/president-of-france-wants-eurozone-members-to-transfer-their-sovereignty-to-a-united-states-of-europe