par Philippe Herlin
03 juil. 2015
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"Bientôt un contrôle des capitaux en Grèce ?" titrions-nous il y a deux semaines. Le pari n’était pas difficile à remporter vu la dégradation des relations entre l’Union Européenne et Athènes. Mais on ne manquera pas de noter la rapidité avec laquelle cette disposition a été mise en œuvre : dans un pays où le cadastre est inexistant, l’administration fiscale impuissante et la corruption coutumière, le contrôle des capitaux a été mis en place avec une redoutable efficacité. Du jour au lendemain, il devient impossible d’effectuer un virement à l’étranger ou de retirer plus qu’une certaine somme aux distributeurs. Evidemment, ce sont les banques et leur réseau informatique qui gèrent cela, et comme elles sont fermées, personne ne peut tenter sa chance au guichet.
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Voici donc le deuxième pays de la zone euro qui met en place un tel dispositif, après Chypre, pour lequel ce contrôle a duré deux ans. Lorsqu’il l’annonce, le gouvernement jure qu’il sera provisoire, mais le temps de relever (à peu près) le système bancaire dépasse les quelques semaines ou mois promis. Quel que soit l’avenir de la Grèce, avec l’euro ou la drachme, il ne faut pas espérer une levée rapide des restrictions, même si elles peuvent être assouplies avec le temps.
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Cela montre à quel point il un épargnant peut se retrouver à la merci d’un Etat incapable de gérer sa dette ou de surveiller un minimum son secteur bancaire. Après tout, en quoi est-il responsable de la mauvaise gestion des comptes publics ou des grandes banques de son pays ? C’est son argent, qu’il a gagné et économisé toute sa vie, mais désormais le Grec moyen ne peut plus en retirer que 60 euros par jour. Et si Athènes passe à la drachme, son capital aura fondu de l’ordre de la moitié. Après le Chypriote et le Grec, demain l’Espagnol, l’Italien ou le Français ?
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Personne n’est à l’abri d’autant que le contrôle des capitaux est tout à fait prévu dans le Traité de l’Union Européenne : la libre circulation des capitaux représente la règle, mais celle-ci comporte des exceptions dument notées. On y parle de "mesures de sauvegarde temporaires dans des circonstances exceptionnelles" lorsque les mouvements de capitaux "causent ou menacent de causer des difficultés graves pour le fonctionnement de l'Union économique et monétaire", ce qui offre une interprétation très large…
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Se retrouver coincé avec son épargne, dans l’impossibilité d’en user à sa guise, avec la menace d’une ponction (au-dessus de 100.000 euros pour tous les Chypriotes) ou d’une conversion en une monnaie dévaluée (la drachme pour les Grecs ?), voici un risque qui s’accroît pour l’épargnant européen. Ceux qui disposent d’un vrai pouvoir de négociation peuvent s’en tirer : les footballeurs étrangers du championnat grec renégocient en ce moment leur contrat pour être payés quoi qu’il arrive en euros et sur un compte à l’étranger. Le pain et les jeux sont trop importants pour un gouvernement, surtout lorsqu’il se retrouve en difficulté, ces sportifs obtiendront satisfaction. L’épargnant de base, lui, n’a rien à espérer, il découvrira les faiblesses de l’argent-papier - non, pire - de l’argent électronique, simple ligne de chiffres dans une base de données.
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Après le 'Grexit' et le 'Brexit', l''Auxit': Les Autrichiens pourraient organiser un référendum pour discuter d'une éventuelle sortie de l'UE
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
03 juil. 2015
Plus de 260.000 Autrichiens ont signé une pétition pour réclamer la sortie de l’Autriche de l’UE, ce qui signifie que le Parlement autrichien doit désormais débattre de la tenue d’un référendum qui poserait cette question, rapporte The Local AT.
La pétition a été organisée par Inge Rauscher, une traductrice retraitée de 66 ans, qui estime que son pays aurait plus de bénéfices économiques, sociaux et environnementaux hors de l’UE. Elle a obtenu 261.159 signatures, soit l’équivalent de 4,12% des électeurs du pays. En Autriche, la limite pour qu’une pétition débouche sur un débat au Parlement est de 100.000 signatures.
Rauscher n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’elle avait déjà lancé une pétition similaire en 2000 qui n’avait alors recueilli le soutien que de 3,35% de l’électorat autrichien. Elle pense que la crise économique, et la crise grecque expliquent le succès de sa nouvelle pétition.
L’Autriche est un pays de l’UE qui jouit de l’une des meilleures conjonctures économiques du bloc. Son taux de chômage est le plus faible du groupe (seulement 4,3%). L’Autriche fait aussi partie des 11 pays les plus riches du monde en termes de PIB.
http://www.express.be/business/fr/economy/apres-le-grexit-et-le-brexit-lauxit-les-autrichiens-pourraient-organiser-un-referendum-pour-discuter-dune-ventuelle-sortie-de-lue/214400.htm
France : la chasse au liquide
RépondreSupprimerOlivier Arnaubec
Boulevard Voltaire
ven., 03 juil. 2015 06:57 UTC
Décidément, le terrorisme devient le meilleur prétexte pour continuer à faire avaler de plus en plus de couleuvres à une masse indolente de Français, de souche ou pas, endormis par la propagande officielle d'un gouvernement qui n'a de cesse de s'évertuer à policer nos états d'âme.
À tout seigneur tout honneur, la loi dite « renseignement » a frappé le coup principal et permettra, encore plus qu'auparavant et au-delà de la cible officielle du djihadiste de base, de repérer, de museler et enfin de sanctionner le Monsieur Moyen qui ne pense pas conformément à la ligne du parti. Principalement celui qui ne plébiscite pas la diversité et souhaite continuer à évoluer dans sa culture occidentale sans avoir à glorifier celle du Maghreb sur l'autel de la repentance, et sans souhaiter que cette dernière s'y substitue progressivement. Mais il ne faut pas, pour autant, négliger l'impact de certaines réformes « connexes » moins médiatiques mais tout autant liberticides.
La dernière en date est celle qui vise à restreindre à 1.000 euros le paiement maximal pouvant être effectué en espèces. Annoncée dès le mois de février 2015 et mise en œuvre par décret du 24 juin, cette mesure fait partie du panel imaginé par les têtes pensantes de la République pour lutter contre le financement du terrorisme.
Ah bon, c'était donc cela ? Que de clairvoyance au sein du gouvernement Valls ! Si seulement cette mesure avait été prise quelques années auparavant, par exemple sous le règne sarkozyste, nous aurions ainsi pu échapper, notamment, aux sombres desseins des loups solitaires Merah, Kouachi, Coulibaly, Sid Ahmed, voire du dernier en date, Yassin Salhi.
Mieux vaut tard que jamais : les Français peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles, le gouvernement veille. Mais peut-être faut-il chercher ailleurs le but recherché par cette mesure car il est un fait incontournable que les dirigeants n'aiment pas la monnaie sonnante et trébuchante, sauf peut-être la leur.
Il faut dire que, pour surveiller les citoyens, le chèque et, encore mieux, la carte de crédit sont autrement plus efficaces. Grâce à la traçabilité bancaire, Big Brother sait exactement ce que vous achetez, où et quand, et corrélativement ce que vous gagnez au centime près, ce qui lui assure de percevoir sa dîme et d'entreprendre de vous réorienter quand le besoin s'en fait sentir. Et ce grand frère qui vous dissèque en permanence, ce n'est pas que l'État, ce sont aussi les puissants groupes commerciaux qui peuvent, ainsi, cibler votre potentiel de chaland et vous proposer par tous les supports possibles les produits adaptés à votre consommation : la boucle est bouclée.
(suite en dessous:)
De l'autre côté, les espèces sont synonymes de liberté : nul ne sait ce que vous achetez, ni quand et où vous l'achetez, et réciproquement pour le vendeur. Il devient plus difficile de vous pister, de vous analyser, de vous réorienter et de vous ponctionner afin de financer une dispendieuse politique d'austérité. Vivre avec des pièces et des billets est devenu une forme de résistance. La police et la justice ne s'y trompent pas car, en toute affaire judiciaire, la détention de monnaie est toujours suspecte.
RépondreSupprimerÀ bien y réfléchir, le but ultime poursuivi de concert par les banques et leurs employés (je veux parler des dirigeants politiques) est peut-être la destruction totale des espèces auxquelles se substituerait un système de paiement directement intégré au corps de l'agent économique au moyen d'une puce universelle greffée, par exemple, dans sa nuque.
D'ailleurs, pourquoi ne pas le faire immédiatement ?? Nous verrons bien si, simultanément, le terrorisme disparaît...
http://fr.sott.net/article/25929-France-la-chasse-au-liquide
Comme l'or n'a JAMAIS servi d'étalon et que les 'réserves' sont du vent, la somme des billets de banque en circulation est tout-à-fait personnelle à chaque gouvernement. Donc, le passage à la monnaie électronique permettra uniquement à faire une confiscation généralisée.
SupprimerD'autre part, en cas de confiscation, en priorité seront retiré les avoirs en or (pièces, lingots, etc). Or confisqué = non payé.
Le gouvernement mondial à venir
RépondreSupprimerLes États-Unis et l’UE vont s’effondrer, indépendamment d’une contagion économique venue de la crise grecque.
Et qui travaille à l’effondrement, dans quel but ultime ?
Explications ici.
Par Brandon Smith
Le 24 Juin 2015 – Source : alt-market
Afin de comprendre ce qu’il se passe réellement dans le monde entier en termes d’effondrement de l’économie, nous devons mettre de côté les fausses versions grand public de la réalité. Quand on pense à l’UE et à ses turbulences financières actuelles, il est très important, à certains égards, d’ignorer la Grèce complètement. C’est ça, oubliez tout le drame entourant les supposées obligations de la dette grecque. Vont-ils trouver un moyen de payer les créanciers ? Vont-ils faire défaut ? Va-t-il y avoir un accord entre la Russie et les BRICS ? Y aura-t-il des concessions de dernière minute pour sauver le système ? Peu importe. Tout ce cinéma n’est qu’un soap opera, un théâtre Kabuki complexe géré par des financiers internationaux et des élites mondialisées.
Il est très important de rappeler les fondamentaux. La Grèce va faire défaut sur ses dettes. Il n’y a pas moyen d’éviter cela. Peut-être que la Grèce conclura un accord aujourd’hui, peut-être le fera-t-elle demain; mais finalement, la capacité du pays à étirer ses ressources afin de répondre à ses engagements exponentiels aura une fin. C’est inévitable, et ce n’est pas le deal de dernière minute qui va changer la donne sur le fond.
Pourquoi tant d’économistes sont-ils si inquiets au sujet d’un petit pays comme la Grèce ? Tout cela est dû à un grand mensonge : un récit malhonnête est perpétué par les élites selon lequel si la Grèce tombe, en faisant défaut ou en quittant l’UE, cela pourrait déclencher un effet domino sur les autres nations venant frapper leur mur de dette et donc lui emboîtant le pas. Le mensonge imbriqué dans ce récit est la revendication que la Grèce va provoquer une contagion à travers l’acte d’un défaut de paiement. Soyons clairs : il n’y a pas de contagion. Plusieurs pays de l’UE ont développé leurs propres problèmes de dette au cours des deux dernières décennies, et pas à cause de la Grèce. Chacun de ces pays, de l’Italie à l’Espagne, au Portugal, etc., doit faire face à son propre désastre autour de sa dette souveraine causée par sa propre irresponsabilité fiscale. La seule raison légitime pour cette contagion est le fait que ces pays ont été contraints à une interdépendance socialisée à travers la structure de l’UE.
Ne jamais oublier ceci : l’UE est en difficulté non pas à cause de la Grèce, mais en raison d’une interdépendance supranationale forcée. L’UE sur le plan juridique ne devrait pas exister, comme aucun système de monnaie unique supranationale centralisée.
Je voudrais également souligner que les institutions mondialistes comme le Fonds monétaire international sont très motivées pour déclencher une catastrophe dans l’UE, malgré l’hypothèse de certaines personnes que l’UE est une sorte de modèle représentatif de la mondialisation. Il n’en est rien. Si tel était le cas, alors le FMI ne serait pas en train de mégoter pour aider la Grèce sur sa dette tout en continuant à aider l’Ukraine, malgré l’incapacité de l’Ukraine à payer.
Pourquoi les mondialistes veulent-ils une rupture partielle de l’UE ? Qu’auraient-ils à gagner à un tel événement ? C’est facile ; ils gagnent une crise, le chaos et l’occasion de présenter une fausse dialectique.
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L’Europe n’est pas du tout représentative de ce que les mondialistes veulent vraiment en termes de structure économique et politique, peu importe que beaucoup de gens le supposent. C’est plutôt une sorte de fac-similé; une demi-mesure. Quand l’Europe touchera le fond de l’abîme financier, le public perplexe commencera à penser que l’enfer lui est tombé dessus, les élites seront là avec une explication immédiate. Ils prétendront que le problème n’était pas l’interdépendance au sein de l’UE. Au lieu de cela, ils affirmeront que l’UE n’a pas été ASSEZ centralisée. Ils prétendront que, pour qu’une économie et une monnaie supranationale soient efficaces, nous devons aussi avoir une gouvernance supranationale. En d’autres termes, le système a échoué car il doit être stabilisé par un gouvernement mondial.
RépondreSupprimerLes socialistes Fabiens diront que ce sont les institutions barbares et dépassées de la souveraineté nationale qui ont provoqué cette crise totale. Ils vont complètement gommer les effets négatifs d’un système économique interdépendant et le fait que le manque de redondance laisse les cultures impuissantes. Nous sommes tous un grand village humain, après tout, alors nous devons accepter l’idée que nous réussissons ou échouons tous ensemble. Les marchés libres et l’innovation individuelle n’ont apparemment rien à voir avec une structure économique prospère. Ce dont nous avons vraiment besoin est un amalgame d’esprit de ruche qui nous transforme tous en pièces facilement remplaçables comme dans une tondeuse à gazon massive et grondante, qui mâche notre patrimoine, l’histoire et les principes, pour le bénéfice d’un Bien arbitraire plus grand et la promesse de villes alchimiques flottant dans le ciel où personne n’aura plus à travailler.
La chute de l’Union européenne est un moyen pour cette fin, pour les mondialistes. Il n’y a presque aucune nation ou institution qu’ils ne sacrifieront pas si ce sacrifice peut être exploité afin de poursuivre leur objectif de domination politique et économique mondiale totale. Ils ne veulent pas seulement un système complètement centralisé; ils veulent aussi nous voir tous les supplier de mettre ce système en place. Ils veulent que la masse pense que l’idée vient d’elle. Ceci est la forme la plus répandue et efficace de l’esclavage, quand les esclaves sont manipulés pour exiger leur propre asservissement. Quand les esclaves sont trompés en croyant qu’ils peuvent être fiers de leur asservissement – un insigne d’honneur au service du collectif, si vous voulez.
La chute des États-Unis ne sera pas différente à cet égard. Nous n’avons pas une structure supranationale comme l’UE. Donc, notre récit de l’effondrement sera légèrement différent, et la leçon d’ingénierie sociale que nous sommes censés apprendre sera soigneusement élaborée.
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Vous voyez, les Américains sont censés jouer le rôle des impérialistes gâtés qui obtiennent finalement ce que nous méritons, un coup bas économique. Nous sommes la nouvelle Rome, du pain et des jeux et tout le reste. Et quand les États-Unis vont s’écraser comme l’Europe, les Fabiens seront là encore une fois pour avertir des avidités inhérentes à la souveraineté nationale et aux aspirations destructrices au pouvoir, qui doit être écrasé par un système politique mondial plus impartial. Je ne sais pas vraiment combien de gens là-bas savent cela, mais nous, les Américains, sommes censés jouer les méchants dans le théâtre mondial mis sur pied par les élites. Les Américains sont les méchants, le reste du monde joue le rôle de la victime innocente, et des centres mondialistes comme le FMI et la BRI sont destinés à jouer les héros, venir à la rescousse de l’humanité quand tout semblera perdu.
RépondreSupprimerNotre génération de la dette surpasse de loin celle de l’ensemble des pays de l’UE combinés, un fait que je décris dans la partie 3 de ma série Un dernier regard sur l’économie réelle avant qu’elle n’implose. Contrairement à la Grèce – quoique – les États-Unis ont la possibilité d’imprimer directement de la monnaie à volonté afin de prolonger la punition pour nos dépenses massives basées sur la dette. Cependant, comme nous l’avons vu avec les récentes réactions du marché face à l’idée même d’une hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale en septembre, un tel événement va déclencher de vastes sorties des marchés boursiers et annoncer la fin de la nouvelle normalité. Encore une fois, pourquoi les banksters feraient-ils cela ? Pourquoi ne pas maintenir les taux d’intérêt proches de zéro ? Ce n’est pas comme s’il y avait une pression publique pour relever les taux; en fait, c’est tout le contraire. Pourquoi la Fed ignore-t-elle les centaines de signaux montrant que les États-Unis sont en récession et pousse-t-elle en avant la discussion des hausses de taux d’intérêt, malgré ce que l’on pourrait logiquement conclure de ce que serait le meilleur intérêt de la Fed ?
La Fed sait que les seules choses qui soutiennent les marchés américains sont l’argent gratuit et la foi aveugle du public dans le fait que les banques et le gouvernement vont agir pour faire cesser toute douleur ou souffrance économique si un tel potentiel de crise devait survenir. Lorsque l’argent gratuit sera parti et que la foi disparaîtra, alors nous aurons une catastrophe épique sur les bras. Les mondialistes au sein de la Fed le savent, et ils veulent que cela arrive – au moins, ils veulent une version contrôlée de cette crise finale. Les élites ont besoin de la chute du système américain actuel exactement parce que cela va faire place à la montée de ce qu’ils appellent souvent le grand reset économique. Ce reset est la prochaine étape dans le plan de centralisation économique mondiale totale.
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Il ne s’agit pas de contagion. Il n’y a pas de telle chose. C’est une excuse, un bouc émissaire destiné à détourner l’attention du vrai problème. Cela représente un effort concerté au cours des dernières décennies par les internationalistes pour manœuvrer les cultures occidentales vers une position de vulnérabilité. Quand les gens sont faibles et effrayés, ils deviennent malléables. Les changements sociaux que vous n’auriez jamais crus possibles aujourd’hui deviendront très possibles demain au milieu d’une crise. Je crois que nous voyons maintenant le début de la prochaine grande crise, et les fondamentaux de l’économie soutiennent mon avis. Alors que l’ensemble du système européen pend par le fil de la dette grecque et que le système américain entier est bloqué avec des taux d’intérêt proches de zéro et une foi aveugle dans le marché, quelque chose est sur le point de se briser. Il n’y a pas de retour en arrière possible dans une telle situation. Il y a seulement la voie à suivre; la voie à suivre n’est pas agréable ou confortable, mais elle ne peut pas être ignorée.
RépondreSupprimerNous ne pouvons pas oublier que la crise est en soi une distraction. Quelle que soit la douleur que nous devrons ressentir demain, ou le lendemain, ou la prochaine décennie, il faudra rappeler qui était à l’origine de tout cela : les banques internationales et leurs homologues politiques mondialistes. Peu importe ce qui arrive, il faudra ne jamais être prêts à accepter un système centralisé. Peu importe la façon raisonnable ou rationnelle que cela pourrait prendre dans la terreur de l’incertitude financière, il ne faut jamais donner ce qu’elle veut à la bête. Il faut refuser de se conformer à la dialectique. C’est la seule chance que nous avons de laisser revenir la vraie prospérité. Une fois que nous aurons traversé la ligne rouge dans le domaine de l’interdépendance dans un monde entièrement institutionnalisé, nous ne connaîtrons jamais plus la prospérité ou de la liberté.
Brandon Smith
Traduit par Hervé, relu par Diane et jj pour le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.net/le-gouvernement-mondial-a-venir/
La société sans cash est une étape de plus vers l’économie totalitaire
RépondreSupprimer02 juil 2015
Simone Wapler
Comme à l’habitude, la décision de fermer les banques en Grèce a été prise durant le week-end.
Au début de 2013, les dépôts dans les banques grecques atteignaient 220 milliards d’euros. A la fin avril 2015, ils n’étaient plus que de 175 milliards. Pendant ce temps, le cash gonflait les matelas pour atteindre 46 milliards, comme à la glorieuse époque de 2012.
Qu’on fait les Grecs les plus endormis, ceux qui avaient oublié de retirer leur argent durant les laborieux pourparlers ? Ils ont fait la queue devant les distributeurs automatiques dès le samedi matin, tout au moins les Grecs qui possèdent une carte de retrait. Le 27 juin, la plupart des distributeurs étaient vides et le dimanche 28 juin, le cash devenait inaccessible si l’on en croit les nombreux messages avec photos postées sur Twitter.
Les Grecs ont besoin d’espèces puisque les banques seront fermées durant plus d’une semaine. Il faut du cash pour se nourrir, pour faire un plein d’essence, pour assurer ses dépenses courantes.
Comment feriez-vous dans de telles circonstances en supposant que le cash n’existe plus ?
Question : comment feriez-vous dans de telles circonstances en supposant que le cash n’existe plus ?
Cette question est loin d’être saugrenue ou purement théorique car, insidieusement, l’establishment politico-financier met en place sous notre nez cette société sans cash.
Donc, comment vous débrouillez-vous quand aucun système de paiement ne subsiste ?
Dans une petite société, une île ou une campagne, le troc se met en place. Les gens se connaissent depuis des années et la fraternité et l’entraide jouent. Dans une société urbaine, dépendante de circuits de distribution sophistiqués, où l’anonymat est souvent la règle, la vie courante va vite devenir très compliquée ; c’est un euphémisme…
Mais instaurer une société sans cash fait rêver les banques et les étatistes.
La société sans cash permet aux banques d’éviter toute menace de bank-run, de retrait massif des dépôts. Dans le système de réserves fractionnaires dans lequel nous vivons, les banques sont incapables de rembourser tous les dépôts simultanément et encore plus incapables de les rembourser en cash.
La société sans cash permet à un Etat de contrôler toutes les transactions, même les plus anodines comme l’achat de confiseries par un enfant.
La société sans cash sera notre cauchemar car elle nous fait dériver vers une économie totalitaire contrôlée par les banques et l’administration
La société sans cash sera notre cauchemar car elle nous fait dériver vers une économie totalitaire contrôlée par les banques et l’administration.
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La menace du bank run est le seul pouvoir de contrôle que nous, citoyens, puissions avoir sur les banques. Nous pouvons mettre un fonctionnaire derrière chaque employé de banque, des milliers de régulateurs payés par nos impôts pour élaborer des stress-tests, à quoi cela sert-il si c’est pour “sauver” avec l’argent du contribuable des monstres trop gros pour faire faillite ?
RépondreSupprimerQuant à l’administration, quel formidable pouvoir qu’un fonctionnaire habilité puisse, par clavier interposé, vous couper de votre argent ! Evidemment, les étatistes plaident que c’est merveilleux puisqu’ainsi nul ne peut échapper à l’impôt. Le système est étanche et donc totalitaire. Car l’impôt librement débattu et voté par une Assemblée légitimement élue est une chose mais la taxation arbitraire pour satisfaire tel ou tel lobby est tout autre chose.
Observez bien ce qui se passe en Grèce. Dites-vous que, lorsque la France sera dans la même situation, vous n’aurez peut-être même pas la chance de pouvoir survivre en espèces si vous avez laissé mettre en place la société sans cash promue par les étatistes et le lobby bancaire.
Ne pensez pas que notre pays soit financièrement dans une situation beaucoup plus saine que celle de la Grèce. Notre balance commerciale est négative, nous importons plus que nous exportons depuis plus de 10 ans ; notre dette publique pulvérise record sur record ; nos déficits servent à financer notre politique sociale. Au premier trimestre 2015, notre dette publique a augmenté de 51,6 milliards d’euros, dont 15,8 milliards d’euros pour les administrations de sécurité sociale…
Maintenant un peu d’arithmétique :
Une information cruciale figure (de façon erronée) dans Le Figaro du 1er juillet : les calculs de l’Agence France Trésor (les énarques, inspecteurs des finances qui casent notre dette) sur l’effet de la montée des taux d’intérêt sur la charge de notre dette.
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Une hausse de 100 points (100 points = 1% donc si le taux était de 2%, il passe à 3%) de tous les taux entraînerait :
RépondreSupprimer2,4 milliards d’euros de charges d’intérêts supplémentaires en 2015
5,3 milliards d’euros en 2016
7,4 milliards d’euros en 2017
…
En 2014,
L’impôt sur le revenu rapportait 74 milliards d’euros
L’impôt sur les sociétés rapportait 39 milliards d’euros
La TVA rapportait 139 milliards d’euros
Le service de la dette (le paiement des intérêts puisque nous ne remboursons jamais mais que nous empruntons à nouveau pour rembourser ce qui vient à échéance) se montait à 46,65 milliards d’euros
Si au lieu d’emprunter en moyenne à 2%, la France emprunte en moyenne à 3%, presque la moitié de la recette de la TVA ou presque la totalité de l’impôt sur le revenu passera dans le paiement de supplément d’intérêts.
Donc il va falloir augmenter tous les impôts et passer en mode confiscation pour affronter la hausse des taux ; c’est chose aisée dans une société sans cash. Si vous voulez résister, vous pouvez signer notre pétition contre cette société sans cash qui se profile.
La deuxième solution consisterait à faire faillite, vite et proprement (pas comme la Grèce), tant qu’il nous reste suffisamment d’argent et d’énergie pour rebondir et effacer un demi-siècle de désastreuse gestion étatique
La deuxième solution consisterait à faire faillite, vite et proprement (pas comme la Grèce), tant qu’il nous reste suffisamment d’argent et d’énergie pour rebondir et effacer un demi-siècle de désastreuse gestion étatique.
J’avoue que je préférerai la seconde solution. Mais compte-tenu de la prépondérance des étatistes de tous bords dans ce pays, dont 70% de l’économie tourne avec le secteur public, il ne faut pas trop compter là-dessus.
http://la-chronique-agora.com/grece-liquidites-cash-banques-france/
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Insolvabilité grecque aujourd’hui… et demain, insolvabilité d’autres Etats de la Zone euro ?
RépondreSupprimer03 juil 2015
Mory Doré
Les conséquences du futur défaut grec et/ou de la future sortie de la Grèce sont difficiles à évaluer puisque l’on se retrouverait dans une situation inédite : pour la première fois, l’on assisterait au défaut d’un Etat au sein d’une union monétaire.
Nous pensons que de tels événements auraient des conséquences plus importantes encore que ceux qui ont suivi la faillite de Lehman Brothers
Trois types de conséquences bouleverseront le financement de l’économie : disparition progressive des marchés obligataires (financements des dettes publiques de plus en plus difficiles en dehors des actions conventionnelles des banques centrales) ; risques croissants sur l’épargne privée ; émergence des courants de pensée "anti-capitalistes" sur l’illégitimité de certaines dettes publiques (encourageant d’autres futurs défauts après celui de la Grèce).
Le marché de la dette publique en voie de disparition ?
Le marché obligataire de la dette publique est en train de progressivement disparaître. Les assouplissements quantitatifs (QE) suppriment la dette non pas en stock mais en intérêts. De toute façon, émetteurs et investisseurs se fichent de la dette du point de vue du stock de capital puisque ces obligations in fine (le capital est remboursé à échéance en une seule fois) sont remboursées par de nouvelles émissions.
En revanche, les QE mènent à une annulation des intérêts sur les dettes rachetées : en effet, les banques centrales reversent leurs profits aux Etats. Si une banque centrale achète la dette publique de son pays, l’Etat lui verse les intérêts correspondants ; puis en reversant ses bénéfices annuels, la banque centrale reverse donc ces intérêts à l’Etat. La dette publique achetée est donc en réalité annulée.
On a donc aujourd’hui un transfert de risque progressif des banques vers la banque centrale. La vraie question devient : une banque centrale peut faire faillite ? En principe, une banque centrale ne peut théoriquement pas faire défaut puisque son passif n’est pas exigible. Et en cas de pertes, elle peut tout simplement émettre plus de monnaie et elle n’est pas obligée de se recapitaliser comme une banque ordinaire.
Ce pouvoir en apparence infini se heurte cependant à deux limites : les risques d’hyperinflation d’une part ; la doctrine de la BCE d’autre part.
La monnaie papier créée par une banque centrale est fiduciaire, n’est garantie par rien. La valeur de la monnaie repose donc sur la confiance des épargnants en la capacité de banque centrale à préserver le pouvoir d’achat de cette monnaie. Seule une forte inflation peut faire perdre de sa valeur à la monnaie papier. Cela arrive après des années et des années de création monétaire. Ce risque est encore trop lointain pour que vous cherchiez à le couvrir et que vous vous en préoccupiez dans votre allocation d’actifs.
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La doctrine de la BCE sur la situation d’une banque centrale nationale (BCN) en termes de fonds propres a été clairement affirmée :
RépondreSupprimer"Il convient d’éviter toute situation dans laquelle le capital de la BCN serait inférieur au niveau de son capital statutaire, voire négatif, pendant une période prolongée, en particulier lorsque les pertes dépassant le niveau du capital et les réserves, sont reportées. Pareille situation [...] pourrait en outre entacher la crédibilité de la politique monétaire de l’Eurosystème. Aussi, dans l’éventualité où le capital de la BCN devenait inférieur à son capital statutaire, voire négatif, l’Etat membre concerné serait tenu de pourvoir la BCN des fonds nécessaires (de telle sorte que son capital soit au moins égal à son capital statutaire) dans un délai raisonnable afin de respecter le principe d’indépendance financière".
Prise de conscience des risques des emprunts d’Etat
La répression financière est désormais organisée par la loi afin de faciliter le financement de dettes publiques insoutenables.
Le point 3 de l’article 12 instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES) a prévu que "des clauses d’action collective figureront dans tous les nouveaux titres d’Etat de la Zone euro d’une maturité supérieure à un an émis à compter du 1er janvier 2013, de manière à leur assurer un effet juridique identique".
La Loi de Finances française 2013 (votée le 29 décembre 2012) reprend ce point à l’article 59.
"L’objet de ces clauses est de faciliter la restructuration de la dette d’un Etat de la Zone euro dans l’éventualité où il se révèlerait dans l’incapacité d’honorer les engagements financiers pris vis-à-vis des détenteurs obligataires selon le calendrier et les modalités initialement fixées. Par solidarité entre les Etats membres de la Zone euro, l’ensemble de ces Etats s’est engagé à introduire de telles clauses.
Concrètement, l’Etat est ainsi autorisé, s’il obtient l’accord d’une majorité de créanciers, à modifier les conditions de remboursement de l’ensemble des titres concernés par le contrat d’émission. Cet accord des créanciers résulte d’un vote à la majorité, dont le quorum et le seuil requis dépendent de l’importance de la modification proposée. La détermination des modalités d’exercice de ce vote et des quorums et seuil de majorité est renvoyée à un décret.
La modification proposée par l’Etat et approuvée par une majorité de créanciers s’applique à l’ensemble des titres concernés par le contrat d’émission, y compris à ceux détenus par les créanciers minoritaires l’ayant refusée".
Ces clauses d’action collectives (CAC) signifient explicitement que nous aurons une probabilité nettement accrue d’assister à des restructurations de dettes souveraines.
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Les risques de nationalisation de l’épargne privée
RépondreSupprimerDans un futur plus ou moins lointain, des pays comme la France pourraient remplacer tout ou partie de votre assurance-vie en euros (largement investie en obligations d’Etat Françaises) :
- Soit par d’hypothétiques droits futurs pour votre retraite dont on sait bien qu’ils seraient vite menacés.
– Soit par des emprunts d’Etat à la rémunération de plus en plus aléatoire : indexation sur la "croissance" ou sur les performances budgétaires ; pas de versements de coupon annuel, mais principe de bon de capitalisation avec paiements du capital et des intérêts à l’échéance du titre (le retour des rentes perpétuelles en quelque sorte).
Un risque de fiscalité de plus en plus confiscatoire
Le FMI avait préconisé en octobre 2013 de ramener le niveau d’endettement public insoutenable de certains pays à un niveau dit "normal" par une taxation "une fois pour toutes" des patrimoines financiers et immobiliers des ménages/
Plus récemment, dans un papier A new start for the Eurozone : dealing with debt ["Un nouveau démarrage pour la Zone euro : traiter la dette", ndlr.], des économistes préconisent la création d’un fonds dit de stabilité visant à racheter et éliminer une large portion de la dette existante pour ramener les pays à des taux d’endettement de l’ordre de 80% ou 90% de dette sur PIB. Ce fonds pourrait être alimenté par les revenus courants et futurs d’un impôt sur le patrimoine, ou d’une partie des recettes de la TVA.
Montée des courants politiques sur la dette illégitime et sur l’effacement de la dette
Première idée mise en avant, le fait que les Etats finalement ne remboursent jamais leurs dettes. Ecoutons Ivan Best s’exprimant récemment dans La Tribune :
"[...] l’Etat — et donc les contribuables — ne rembourse jamais la dette publique. Quand un emprunt arrive à échéance, l’Etat le rembourse, via l’Agence France Trésor (AFT), en empruntant à nouveau. Le budget de l’Etat, qui retrace toutes ses recettes et dépenses, ne comprend aucune ligne ‘remboursement des emprunts’. Car, de fait, il s’agit d’une opération dite de trésorerie, gérée par l’AFT : ainsi, elle a emprunté 186 milliards d’euros en 2013, afin de rembourser notamment 106 milliards d’euros d’obligations arrivant à échéance".
Seconde idée qui va dans le sens de l’illégitimité et illégalité de certaines dettes publiques accumulées, l’audit réalisé par des experts internationaux qui conclut que "la Grèce ne devrait pas payer cette dette illégale, illégitime et odieuse". Le rapport présenté au Parlement grec détaille la mise en place des deux plans de sauvetage du pays, en 2010 et en 2011-2012, qui prévoyaient 240 milliards d’euros de prêts illégitimes en échange de mesures économiques et sociales qui n’ont pas été utilisées au bénéfice de la population mais pour sauver les créanciers privés de la Grèce.
On le voit, un défaut grec n’entraînera pas de risque systémique de type post-Lehman. Mais les conséquences seront peut-être pires avec une disparition durable de la confiance, sans laquelle l’économie ne peut fonctionner.
[NDLR : Votre patrimoine est-il prêt à toutes les éventualités, en cas d'aggravation de la crise grecque ? Pour être certain d'avoir pris toutes les mesures nécessaires, cliquez ici.]
http://la-chronique-agora.com/insolvabilite-grecque-zone-euro/
La troïka transforme l'Europe en une zone de guerre
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 03/07/2015 09:11-0400
Soumis par Raul Ilargi Meijer via The Earth automatique blog,
Alors maintenant ils le font. Le FMI vient avec un rapport qui dit que la Grèce doit maintenant une restructuration lourde.
Occupez-vous de vous, leur nombre est encore loin de la marque, en fin de compte qu'il va être facilement doubler ce qu'ils prétendent. Même pas une coupe de cheveux de Yanis Varoufakis fera l'affaire.
Mais au moins ils ont maintenant des chiffres préliminaires sur. La raison pour laquelle ils ont est inévitablement liée à la fuite de presse que je parlais plus tôt cette semaine en Troïka Documents Say Grèce a besoin d'énormes allégement de la dette. Si qui n'avait pas sortir, je parie qu'ils n'auraient toujours pas dit une chose.
Il a même été claire pendant de nombreuses années pour le FMI que la restructuration de la dette de la Grèce est absolument nécessaire, mais Lagarde et ses troupes sont venus aux pourparlers Athènes avec un ordre du jour et obstructionisme leurs propres chercheurs.
Qui vous fait vous demander, pourquoi n'importe quel économiste voudrait encore travailler à la Caisse ? Qu'est-ce votre travail étant complètement ignoré par vos supérieurs qui chatouille votre fantaisie ? Que diriez-vous de votre conscience ?
Pourquoi passer par cinq mois de « négociations » avec la Grèce où vous refusez toute restructuration, seulement pour arriver à un document qui dit qu'ils ont désespérément besoin de restructuration, seulement quelques jours après qu'ils disent explicitement qu'ils ne signent aucun accord qui n'inclut pas de restructuration de la dette ?
Maintenant, je dois commencer à canaliser ma colère au sujet de tout cela. Cela devient au-delà de stupide. Et j'ai aussi eu un ouzo au pied de l'Acropole, mais je ne suis pas sûr de savoir si qui canalise ma colère vers le haut ou vers le bas. Tout le tralala se fait juste trop fou.
Pour cinq mois entiers la troïka refuse de parler d'allégement de la dette, et quelques jours après l'entretien se détachent qu'ils viennent avec cela ? Leur intention était de quoi donc entrer dans les négociations ? Certainement ne pas pour négocier, c'est très clair, ou le FMI en aurais parlé jusqu'à il y a longtemps.
Lors de la troïka tout le moins, tous les négociateurs avaient accès à ce document IMF avant de présenter la dernière proposition, qui ne comprenait pas toute restructuration de la dette, et qui a causé Syriza dire que c'était inacceptable pour cette raison.
Tsipras a déclaré hier qu'il n'avait pas vu d'elle, mais l'autre côté de la table avaient, jusqu'à et y compris tous les députés allemands. Ce jeu comporte évidemment une odeur désagréable.
(suite en dessous:)
Pendant ce temps, les choses deviennent incontrôlables ici. Il n'est pas juste les mamies qui ne peut pas obtenir plus pour leur retraite, la rumeur veut que toutes les espèces aura disparu dans les jours auprès des banques. Et puis quoi ? Oh, c'est vrai, il y a un référendum. Qui aura maintenant effectivement lieu dans une zone de guerre.
RépondreSupprimerC'est fou de voir encore des grecs prétendent que c'est la faute des Alexis Tsipras, mais compte tenu de l'anti-Syriza implacable « déclaration » dans les médias occidentaux, mais aussi la presse grecque totalement corrompue, nous ne devrions pas être surpris.
La réalité est complètement différente. Tsipras et Varoufakis sont l'avant-garde d'un dernier bastion des indépendantistes, qui refusent d'abandonner leur pays à une force d'occupation appelée la troïka. Qui cherche à conquérir la Grèce pure et simple par l'oppression financière et de la propagande médiatique.
Tsipras Varoufakis de chacun ont fort et doivent clairement en faveur de ce qu'ils font. Et pas seulement en Grèce. Mais où est la prise en charge en Europe ? Ou aux États-Unis, d'ailleurs ?
Il n'y a pas là y. Les européens sont complètement désemparés sur ce qui se passe ici à Athènes. Ils ne peuvent pas voir de sauver leur vie que leur silence protège et légitimise un plat guerre contre un pays qui est, à l'instar de leurs pays respectifs, un membre d'un syndicat qui maintenant cherche à effacer.
Européens doivent comprendre que l'UE n'a pas hésité à déclarer la guerre sur l'un de ses propres États. Et que ça pourrait être leur prochaine fois autour. Où les gens meurent de faim ou de maladies évitables par la vaccination. Ou se suicider. Ou fuir.
Tous les européens sur leurs écrans de télévision peuvent voir les files d'attente aux guichets automatiques et les mamies évanouissements dans les banques, la faim, le désespoir. Comment diable peuvent ils considèrent cela comme normal en quelque sorte et en quelque sorte pas connectés à leur propre vie?
Ils font partie de la même union politique et monétaire. Que se passe-t-il à la Grèce arrive à chacun d'entre vous. C'est le résultat inévitable d'être ensemble dans une union.
Européens ne pensent jamais assez d'assez quand il s'agit de voir des gens contraints à se soumettre, en leur nom ? Ou sont-ils trop gras et épais pour comprendre que c'est en leur nom que cela arrive ?
Le référendum du 5 juillet ici en Grèce n'est pas de savoir si le pays restera dans l'Union européenne, ou de la zone euro, peu importe ce que n'importe quel tête parlante ou politicien essaie de faire de celui-ci. La question précise est sur si grecs attendent de leur gouvernement d'accepter une juin 26 Proposition de troïka que Tsipras a estimé qu'il ne pourrait pas signer parce qu'il est tombé en dehors de son mandat.
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Que la troïka après que le référendum a été annoncé puis tiré un Lucy et Charlie Brown passer Syriza et rentrés de la proposition, sont d'un intérêt moindre. Lucy détache toujours le football, et Charlie Brown kicks toujours air. Il devrait wisen vers le haut à un certain moment et refuser de jouer au ballon.
RépondreSupprimerToutefois, dans le même temps, si c'est très injuste de faire peser aux épaules des grecs avec cela, le référendum a une signification beaucoup plus large. Il s'agit de quoi et qui va dominer l'Europe à l'avenir, et nous parlons des décennies ici.
Il sera soit une union de démocraties fonctionnel ou il aura un régime totalitaire dans lequel 28 pays de renoncer à leur indépendance, leur souveraineté, leur droit de vote et ensuite leur vie à Bruxelles et à Berlin.
D'abord les démocraties sont d'une chose : les gens décident. Si vous ne pouvez avoir que, que Pourquoi auriez-vous élections et les référendums ? Ceux qui deviennent alors des pièces de théâtre simple. Comme nous l'avons déjà aux États-Unis, où si quelqu'un peut m'expliquer la différence entre les Clinton et la famille Kardashian, par tous les moyens lui donner un aller.
Puisqu'il est clair que Berlin est de loin la voix plus forte dans le monstre à trois têtes, que la troïka est devenu, il n'est pas exagéré de dire que ce que nous voyons se dérouler devant nos yeux est encore une autre occupation allemande de la Grèce. Il n'y a aucun citernes et les wagons en cause encore, mais les guerres peuvent être menées à bien des égards. Et de la terre brûlée peut prendre différentes formes trop. C'est le résultat qui compte.
En attendant c'est en quelque sorte devenu tout à fait acceptable pour les politiciens et les médias d'un pays étranger dire les Grecs ce qu'il faut faire, qui voter, et ce qu'il faut s'assurer que se passe-t-il après.
Chef de Parlement européen Martin Schulz même ose prétendre que Syriza devrait démissionner si le vote est oui, et il devrait être remplacé par un tas de technocrates. Ce n'est pas vos affaires, Martin. Vôtre, écrivains de Bloomberg, Schäuble ou ou toute autre personne qui n'est pas grec. Tais-toi ! Vous êtes tous sortir - démocratique - ligne.
Il revient aux Grecs de décider ce qui se passe dans leur pays. C'est un État souverain et la démocratie. Le plus grand respect pour cela devrait être le fondement même de tout ce que nous faisons comme peuple libre, dont les ancêtres se sont battus si dur pour nous rendre libre.
Comment se fait-il nous éloigne jusqu'à présent que, si vite ? Qu'est-il arrivé à nous ? Ce que nous sommes devenus ?
http://www.zerohedge.com/news/2015-07-03/troika-turns-europe-warzone
Big Brother : en Angleterre, toutes les communications privées bientôt bannies ?
RépondreSupprimerJulien L.
Numerama
ven., 03 juil. 2015 04:38 UTC
Le premier ministre britannique David Cameron reste droit dans ses bottes. Devant les députés, il juge que les autorités doivent pouvoir accéder à toutes les communications afin de combattre le terrorisme. Il confirme ainsi la position qu'il tenait en début d'année, lorsqu'il appelait à bannir toute communication vraiment privée.
David Cameron reste inflexible. Le premier ministre britannique est bien décidé à combattre le chiffrement des communications au nom de la lutte contre le terrorisme. Devant les députés de la chambre des communes, le chef du gouvernement a réitéré les mêmes propos que ceux qu'il a tenus en début d'année peu de temps après les attentats survenus en France.
Pour le chef du gouvernement britannique, il est hors de question qu'un seul moyen de communication puisse échapper à la vigilance des services de renseignement.
"Nous devons examiner tous les nouveaux médias qui sont produits et nous assurer que, dans chaque cas, nous sommes capables, en dernier recours et avec l'appui d'un mandat, d'aller au fond des choses pour voir ce qui s'y passe".
Dans le même temps, David Cameron a également appelé les réseaux sociaux à coopérer davantage avec les autorités." Nous exhortons les sociétés de médias sociaux à travailler avec nous et de nous aider à lutter contre le terrorisme", a-t-il lancé, rappelant ainsi les intenses efforts côté français pour mobiliser les géants du net dans ce combat, en appelant à leur responsabilité morale.
Le premier ministre britannique avait déjà sollicité les grandes entreprises américaines à se montrer beaucoup plus proactives. Lors d'une visite aux États-Unis, il avait demandé à Barack Obama de le soutenir dans ses négociations avec la Silicon Valley pour la convaincre de ne pas aller trop loin dans la protection des données personnelles des internautes.
Cameron inflexible malgré les oppositions
Le chef de l'exécutif avait déjà réclamé en début d'année le bannissement des outils de messagerie qui permettent à deux personnes d'assurer la confidentialité de leurs échanges.
(suite en dessous:)
Le fait qu'il réaffirme sa position aujourd'hui montre qu'il ne s'agit pas de paroles prononcées sous le coup de l'émotion, mais qu'il s'agit bien d'un projet mûrement réfléchi malgré les oppositions qui se sont manifestées dont celle très remarquée du rapporteur spécial pour la liberté d'expression à l'ONU, qui estime que les États ne doivent pas entraver la sécurité du chiffrement en exigeant un accès par backdoor, ou en interdisant les communications chiffrées.
RépondreSupprimerCes derniers mois, dans le cadre des révélations sur la surveillance de masse, les projets visant à renforcer la confidentialité des échanges sur Internet explosent, du fait de la demande croissante des internautes, ce qui fait désormais du chiffrement un véritable argument commercial. La tendance touche aussi le réseau lui-même, afin de sécuriser par défaut toutes les communications.
http://fr.sott.net/article/25937-Big-Brother-en-Angleterre-toutes-les-communications-privees-bientot-bannies
Que diriez-vous si tout votre courrier que vous apporte votre facteur était ouvert ? Et bien c'est ce qui se passe actuellement pour toute vos communications téléphonique ou messages envoyés sur Internet ! Tandis que les 'terroristes' s''il y en a - mais qui très bizarrement ne s'en prennent JAMAIS aux chefs, çà alors !- s'envoient des courriers-papiers par la poste ! Hahahaha !
SupprimerMartin Armstrong : Troïka est manoeuvre pour truquer le référendum grec
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 03/07/2015 03:30-0400
Soumis par Martin Armstrong via ArmstrongEconomics.com,
Dans une interview télévisée, M. Varoufakis dit très clairement, "c'est un moment très sombre pour l'Europe. Ils ont fermé nos banques dans le seul but de faire chanter ce qui ? Obtenir un "Oui" à une solution non durable qui serait mauvais pour l'Europe."
Je dois admettre, la plupart des politiciens ne viennent pas même proche de la vérité, mais Varoufakis semble être le ministre des Finances seul qui comprend les exigences de la troïka ne sont pas plausibles pour n'importe quelle nation. Merkel a tenté de jupe toute responsabilité en disant : il s'agit d'une décision de la troïka. Il faut se demander sérieusement, ceux de la troïka sont juste totalement mort cérébrale ? Leur chantage et la guerre économique contre la Grèce sera la preuve pour s'assurer que la Grande-Bretagne quitte l'UE. La seule chose qui a sauvé la Grande-Bretagne a été démarche visant de Maggie Thatcher à soutenir la Grande-Bretagne hors de l'euro car elle savait trop bien où elle conduirait. La vue en Pologne est maintenant anti-euro. Toute Brit qui maintenant ne vote pas pour sortir de l'Union européenne et les poignées de la troïka est ignorant des événements mondiaux et le jeu de puissance politique en cours.
Les dirigeants de l'UE seront rendra pas à Athènes qu'après le référendum. Tout à coup, ils se rendent compte que leurs pouvoirs sont donc hors les murs qu'ils n'osent pas exposer leurs propres régimes. Hollande de France veut une résolution car il craint qu'un Frexit gagne du terrain. Obama veut une résolution, craignant la que Grèce sera forcée dans les bras de la Russie, briser l'OTAN.
Mais à travers tout cela, il n'y a aucun espoir parce que les dirigeants sont désemparés. Le troïka refuse de résoudre la crise de l'euro parce quey seulement voir de leurs propres intérêts et supposent qu'ils peuvent forcer leur volonté sur toutes les personnes. Le troïka fait tout en leur pouvoir pour truquer le référendum grec pour faire croire que le peuple grec veut Bruxelles. Le troïka délibérément fermé les banques pour punir le peuple de la Grèce, et de leur montrer ce que la sortie de l'euro signifie. Cela semble être leur seul moyen de détourner la crise à orchestrer un faux "Oui » voter au suicide économique. Le troïka tentera de truquer le référendum comme ils le faisaient avec les élections écossaises. Attendez-vous donc dépouillement biaisée en faveur d'un "Oui » voter pour rester dans l'euro. Comme l'a dit Staline, "ceux qui votent décident rien. Ceux qui comptent le vote tout décident. »
http://www.zerohedge.com/news/2015-07-02/martin-armstrong-troika-maneuvering-rig-greek-referendum
L’Europe, de gré ou de force ?
RépondreSupprimerMyret Zaki
Publié le 30 Juin 2015 à 18:41
A nos compatriotes helvétiques, nous posons ici la question des options réalistes - je dis bien réalistes - qui se présentent à la Suisse, dans ses relations futures avec l’UE. A la question «de gré ou de force ?» les pro-européens répondront: «L’Europe de gré oui, mais sûrement pas de force !
Car l’Europe est une expérience inédite de libre adhésion et ceux qui l’ont rejointe l’ont choisie librement.» A l’opposé, les anti-européens diront: «De gré ou de force ? Vous plaisantez ! Ni l’un ni l’autre.
Si le peuple votait sur l’Europe, la réponse serait un non cinglant.»
Et puis, il y a la réalité. Celle de l’engrenage européen. Celle des nécessités suisses. Celle que l’on ne peut évacuer d’un revers de la main. Celle de notre intégration inexorable dans cet ensemble. De gré ou de force. La Suisse a rendez-vous, dans ce numéro de Bilan, avec la fatalité de l’Europe. Avec la vision lucide des négociateurs suisses qui se rendent régulièrement à Bruxelles.
Plus eurocompatible que certains membres
Leur constat est sans appel: à ce jour, si l’on prend l’ensemble des dossiers, la Suisse est même plus intégrée dans l’UE que certains pays membres, qui ont formellement adopté le droit communautaire, mais qui sont moins avancés que nous dans la mise en œuvre. Certes, nous ne reprenons pas le droit communautaire, mais notre degré d’équivalence, soit de compatibilité du droit suisse avec les différentes normes et directives, fait de nous des champions de la transposition du droit européen. Sur des accords comme Schengen et Dublin, la Suisse reprend le droit européen de manière automatique, sans l’appeler ainsi.
Il existe une telle interdépendance entre l’économie suisse et celles de l’UE, que nous n’avons pas le choix. La coopération a été, et restera, affaire de survie.
La Suisse politique est, quant à elle, lucide et pragmatique. Mais elle est bien seule. Pour respecter la votation du 9 février sans sacrifier la libre circulation, le texte sur l’immigration sera élimé à coup d’initiatives parlementaires. Le compromis sera tel, que l’esprit d’origine s’y sera perdu. Les intérêts avec l’UE sont en train de primer. Il ne faut juste pas le dire trop fort.
Alors, quand on observe l’écart entre cet état de fait et l’idéologie dominante en Suisse, celle d’un îlot indépendant et préservé, on réalise le décalage qui se creuse, et le «déni d’Europe» qu’on cultive. Pour la classe politique suisse, c’est le grand écart. Elle sait que l’impasse n’est pas une option, ni la rupture. Les bilatérales I et II devront être sauvées et adaptées; les discussions devront s’intensifier. Et toute nouvelle percée se fera au prix d’une reprise toujours plus grande du droit européen. Une convergence à marche forcée.
(suite en dessous:)
Dans La dynamique de l’Occident (1939), Norbert Elias démontre que les Etats-nations se sont toujours redéfinis, dès le Moyen-Age, à des échelles sans cesse plus larges. L’histoire de la France, c’est cinq siècles de luttes entre seigneurs, le vainqueur absorbant le territoire du vaincu. La centralisation du pouvoir et la rationalisation des tâches se sont étendues sur un territoire toujours plus vaste, jusqu’à l’imposition de la langue française à 43 régions linguistiques différentes.
RépondreSupprimerLa centralisation européenne résulte de l’interdépendance entre les unités. Comme celle qui lie les destins de la Suisse et de l’Europe. Elias écrit que «l’heure d’un pouvoir central fort approche […] quand les entités se répartissent si également qu’il ne peut y avoir ni alliances, ni combats, ni victoire décisive». Nous y sommes. Tout le monde se tient. Même la Grèce tient l’Europe: sans elle, impossible de préserver l’idée même d’Europe.
http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/leurope-de-gre-de
La perception de la douleur ne respecte pas la théorie du genre !
RépondreSupprimerPublié le 3 juillet 2015
par jacqueshenry
On sait que les femmes sont plus sensibles à la douleur que leur contrepartie masculine. Les traitements dont le but est de juguler les douleurs chroniques peuvent être satisfaisants chez les hommes mais inefficaces chez les femmes et on ne sait toujours pas pourquoi il existe une telle différence. Or, au cours des études en laboratoire, les biologistes ont toujours eu tendance à privilégier les rats et les souris mâles pour leurs investigations. Il est donc de ce fait évident qu’un biais soit introduit dès les premiers travaux de recherche d’un nouveau médicament permettant de lutter contre les douleurs chroniques. Une nouvelle molécule active sur des rats mâles ne le sera pas nécessairement dans les mêmes proportions chez des rats femelles. Il devient donc opportun d’effectuer les essais en laboratoire sur des rongeurs des deux sexes puis les essais cliniques également répartis entre femmes et hommes.
En effet les mécanismes de la perception de la douleur au niveau de la moelle épinière et du cerveau viennent d’être explorés en détail et ça ne fonctionne probablement pas de la même façon chez les femmes et chez les hommes. Pour être inattendu, ce résultat pose néanmoins de réels problèmes tant éthiques que médicaux, car à l’évidence la théorie du genre est mise à mal. L’hypothèse initiale voulait que la douleur soit transmise du site d’une blessure ou d’une inflammation vers le cerveau via des cellules appelées microglia (peut-être de la microglie en français mais je n’en suis pas certain). L’étude réalisée à la McGill University au Canada sous la direction du Docteur Jeffrey Mogil montre que le mécanisme de transmission du signal de la douleur chronique aux neurones se fait bien par l’intermédiaire des cellules microgliales chez les souris mâles mais pas chez les souris femelles. Pour les femelles il s’agit de lymphocytes T.
Pour comprendre comment les choses se passent intimement il faut faire un petit rappel sur le rôle de ces cellules qui sont très proches mais tout de même différentes. L’ensemble cerveau-moelle épinière est isolé du reste de l’organisme par ce qu’on appelle la barrière méningée. Les anticorps ne peuvent pas traverser cette barrière et en cas d’agression microbienne le cerveau doit se « débrouiller » tout seul et ce sont ces petites cellules proches de celles de la glie, le tissu cellulaire de soutien des neurones, qui sont en charge de protéger l’ensemble du système cerveau-tronc cérébral. Les cellules microgliales sont en quelque sorte dormantes et en cas d’agression elles se multiplient, se déplacent comme des amibes et font leur travail de protection. Les cellules microgliales représentent environ 15 % de l’ensemble du matériel cellulaire du cerveau. Ces cellules interagissent avec les neurones et transmettent donc les signaux de douleur au cerveau. C’est le cas chez les mâles, du moins les souris, mais chez les femelles, ce sont des lymphocytes T qui font ce travail. Or les lymphocytes qui proviennent de la moelle osseuse ne sont pas censés traverser la barrière cérébrale. Cependant, l’organisme a trouvé une astuce pour qu’ils pénètrent dans l’espace cérébral quand ils sont encore peu différenciés puis ils restent dans le cerveau et jouent le rôle de sentinelle immunologique, pour faire bref. Chez les femelles ils ont aussi pour mission ce rôle de transmission des signaux de douleur vers les neurones.
(suite en dessous:)
Pourquoi existe-t-il cette différence liée au sexe, on n’en sait rien, bien qu’on ait une petite idée (voir infra) mais ce qui est maintenant certain c’est qu’il va falloir très sérieusement envisager une toute autre stratégie de recherche de médicaments anti-douleurs spécifiques pour les femmes car il n’y a aucune raison que cette situation très basique dans l’évolution du mécanisme de transmission de la douleur chez les souris soit différente chez les êtres humains.
RépondreSupprimerOn est donc confronté avec un dimorphisme fonctionnel lié au sexe. Les amateurs de la théorie du genre en auront pour leurs frais car finalement, et ce n’est pas du tout étonnant, même au niveau cellulaire cérébral, les femelles et les mâles sont différents.
Comment cette découverte a pu être faite ? Il s’agit d’une sorte d’enquête policière où deux suspects ayant trempé dans une truc pas très clair pour ne pas dire border-line doivent être différenciés par leurs empreintes génétiques. Pour ce faire il existe des produits chimiques qui inhibent la réponse des cellules microgliales aux signaux d’hypersensibilité le plus souvent mécaniques conduisant à des douleurs chroniques. Pour les curieux il s’agit, entre autres produits chimiques, de la minocycline ou encore du fluorocitrate. Les souris mâles réagissent très lentement à la douleur après ce traitement surtout quand on leur a au préalable lésé un nerf pour les besoins de l’expérience et non pas par pure cruauté. Les femelles restent tout aussi sensibles à la douleur, ce qui indique que le mécanisme de transmission de la douleur vers les neurones n’est pas le même chez les femelles. L’une des possibilités serait que les cellules microgliales soient plus abondantes chez les mâles que chez les femelles avec en parallèle une surabondance de lymphocytes T chez les femelles. Le mécanisme de transmission de la douleur aurait donc favorisé selon le sexe l’une ou l’autre de ces cellules. Ce dimorphisme sexuel du système immunitaire n’est pas nouveau car il existe bel et bien des différences au niveau de l’activation des cellules T liées à une expression de certains gènes soumis à une régulation dépendant du taux de testostérone circulante. On comprend mieux dès lors que les femmes soient plus sensibles aux douleurs chroniques d’origine inflammatoire car elles disposent d’un système de transmission du signal de la douleur plus efficace que chez les hommes car les cellules T réagissent, pourrait-on dire, plus violemment et plus rapidement à la douleur.
L’illustration tirée de l’article paru dans Nature Neuroscience et aimablement communiqué par le Docteur Jeffrey Mogil pour rédiger ce billet montre à quel point cette différence entre mâles et femelles est frappante.
(suite en dessous:)
Brièvement l’expérience consiste à planter une aiguille dans un nerf d’une patte arrière de la souris (SNI pour spared nerve injury). La souris réagit ensuite à la douleur et la réaction est enregistrée. On injecte alors une substance, ici de la minocycline (MCL) qui inhibe la réponse des cellules microgliales. On touche alors la patte dont le nerf a été lésé préalablement pour induire une douleur, expérimentation qui reproduit les douleurs chroniques chez l’homme, la réaction de la souris à la douleur est mesurée par sa réactivité à retirer sa patte quand celle-ci est atteinte par une petite pointe de nylon. Les mâles (en bleu) traités par la minocycline réagissent beaucoup plus lentement que les femelles, même pas du tout durant les 60 minutes suivant l’injection de la drogue en comparaison du contrôle (BL) avant la lésion nerveuse avec une relation dose-effet. La minocycline n’a aucun effet sur la réponse à la douleur chronique chez les femelles (en rose).
RépondreSupprimerSi ce type d’expérience peut paraître barbare pour les membres actifs des ligues de protection des animaux, c’est à ce prix qu’on découvre de nouvelles drogues pour combattre les douleurs chroniques qui proviennent, comme on peut le constater avec ce travail, de la réaction des cellules du système immunitaire microglial du cerveau. Cette différence entre sexes, liée au taux de testostérone circulant, maintenant démontrée clairement, va permettre de rechercher des drogues mieux adaptées aux douleurs chroniques chez la femme où les cellules T sont impliquées dans le processus de signalisation des douleurs chroniques classées sous le terme générique d’allodynie.
Source : Nature Neuroscience ( doi:10.1038/nn.4053 ). Je tiens à la disposition de mes lecteurs curieux l’article aimablement communiqué par le Docteur Jeffrey S. Mogil de l’Université McGill qui est ici chaleureusement remercié.
https://jacqueshenry.wordpress.com/
La nuit de colère en France soulève la question des sanctions contre la Russie
RépondreSupprimer17:58 03.07.2015
La nuit de colère, organisée par les agriculteurs bretons, a été provoquée par les résultats des sanctions économiques et financières imposées par l'UE à la Russie.
Nuit de colère en France: le ton commence à monter chez les agriculteurs
La Bretagne est une région qui est très touchée par les contre-sanctions russes. Les éleveurs porcins subissent un effondrement des cours. Les revenus moyens des éleveurs sont inférieurs à 12.000 euros par an. Selon Paul Auffray, président de la Fédération nationale porcine, "on perd un éleveur de porc par jour depuis des mois".
"Malheureusement, dans le différend qui oppose l'Union européenne à la Russie, on a laissé les producteurs tous seuls payer l'addition", a déclaré Jean-François Jacob, président de la SICA dans une interview accordée à Sputnik.
Selon M.Jacob, malgré les grandes déclarations que fait l'Europe sur l'accompagnement des producteurs qui subissaient en effet le contrecoup des décisions politiques, rien n'a été fait.
"On a menti à l'opinion et on a laissé les producteurs dans la détresse subir les conséquences des décisions qui n'étaient pas les leurs. Il n'y a pas eu de solidarité de la part de l'Europe, on a laissé tomber les agriculteurs et notamment en France", ajoute le président de la SICA.
Avant l'embargo, 25% des exportations de viande de l'UE étaient destinées au seul marché russe. A ce jour, les cours du porc en France sont retombés sous le seuil de rentabilité, à 1,32 euro le kilo. Ce qui explique d'ailleurs en partie la montée en puissance des revendications dans ce pays.
http://fr.sputniknews.com/france/20150703/1016839149.html
Quand on voit que les salades sont achetées à 10 cts d'€/pièce et 7 cts d'€/pièce pour un oeuf, l'on comprend que les acheteurs (supermarchés & expéditeurs) s'en mettent plein les poches ! Regardez le prix de l'essence à la pompe et le prix réel du baril ! Lorsqu'il était à 3 fois ce prix au baril la pompe marquait 1,50 €/litre, aujourd'hui le prix du baril est divisé par 2,5, qu'en est-il du prix à la pompe ?
SupprimerLe Der Spiegel porte plainte pour espionnage contre les Etats-Unis
RépondreSupprimer20:04 03.07.2015
L'hebdomadaire allemand, Der Spiegel, a déposé une plainte auprès de la justice allemande pour avoir été espionné par les services de renseignements américains en 2011, selon l'AFP.
La plainte a été déposée vendredi auprès du parquet fédéral de Karlsruhe. Le journal accuse les américains d'espionnage et "d'atteinte au secret des correspondances", indique le communiqué publié sur le site de Der Spiegel.
D'après le communiqué, une "note secrète de la chancellerie suggère que le Spiegel a été surveillé par les services de renseignements américains en 2011".
Ecoutes US: Berlin convoque l'ambassadeur américainLes services américains ont établi que le journal avait une source secrète au sein du gouvernement allemand, dans l'entourage du coordinateur des services de renseignement, Günter Heiss. La CIA en a prévenu M. Heiss et peu après, le collaborateur en question a été muté dans un service annexe.
Le gouvernement allemand a démenti devant l'organe de contrôle parlementaire et n'a rien fait pour élucider l'affaire. Actuellement, la commission parlementaire d'enquête sur les écoutes menées par la NSA examine cette affaire.
Jeudi, le secrétaire général de la chancellerie allemande, Peter Altmaier, a convoqué l'ambassadeur des Etats-Unis, John Emerson, à Berlin au sujet du scandale des écoutes américaines. Selon de nouvelles révélations de Wikileaks, la NSA a espionné plusieurs ministres allemands, relançant une affaire qui a empoisonné les relations entre Berlin et Washington.
http://fr.sputniknews.com/international/20150703/1016841511.html
L'important pour les espions n'est pas de savoir ce qu'est écrit dans le journal puisque c'est eux qui l'inventent mais de connaître ce que pensent réellement les journalistes.
SupprimerOups : le gouvernement fédéral « perd » des vérifications pour l'or de Fort Knox
RépondreSupprimerY a-t-il encore d'or vraiment à Fort Knox ??
RT.com
3 juillet 2015
Le blog, goldseek.com, a récemment publié un rapport sur une demande de Freedom of Information Act, ils ont déposé récemment avec le gouvernement américain. Ils étaient à la recherche de sept rapports de vérifications fédérales de l'or à Fort Knox. La réponse du gouvernement ? Ils ne peut pas trouver ces rapports – même si elles référencent ces rapports comme une preuve de l'or stocké à Fort Knox, dans un certain nombre de façons. Le résident discute.
http://www.thedailysheeple.com/oops-feds-lose-audits-for-fort-knox-gold_072015
Elle retrouve un vieux papier de publicité qui date de 15 ans dans ses bagages et décide de comparer les anciens prix qui y sont à ceux d'aujourd'hui. Le résultat est choquant !
RépondreSupprimerUne jeune femme belge nommée Christine découvre dans ses affaires, une publicité d'un supermarché datant de l'an 2000. Sur ce vieux bout de papier étaient mentionnés des prix de produits et aliments. Nous avons vaqué vers l'Euro, et le coût de vie a augmenté.
Christine décide de comparer le prix du panier caddie moyen de l'époque et celui de 2015.
Le tableau en dessous en résumera tout :
- voir liste sur site -
Christine complètement révoltée envoie cette lettre en dessous au grand quotidien belge pour réveiller certaines la conscience de certaines personnes que ce massacre :
"Bonjour, je suis allée faire mes courses au supermarché du coin, ce même supermarché où à l’époque on a introduit l’euro. Or, en rangeant ma maison avant l’automne, j’ai retrouvé un feuillet publicitaire hebdomadaire qui s’appelle « Ma semaine », qui fut imprimé au printemps 2000. Je remplis donc un panier de ménagère type, avec mes courses de la semaine et là ? Est-ce le fruit de mon imagination, ou les prix ont-ils tellement augmenté par rapport à notre pouvoir d’achat ? Je me suis amusée à comparer 19 articles de base, ce que l’on peut trouver dans un ménage ordinaire et là, stupeur : mon enquête révèle une véritable explosion des prix en magasin, l’euro a exposé mon panier moyen !
Ma comparaison : si on déduit les 4 pots vitalinea et les 12 tablettes Dash « produit vaisselle », je peuxvous dire avec certitude que nous sommes carrément passés du simple au double. Tout a augmenté et bien plus encore hélas que ce qu'on pouvait penser. Je n’ai pas comparé le prix du bœuf, un article devenu aujourd’hui presque inabordable pour la famille, sans compter les articles d’hygiène, ni les journaux qui se trouvaient également fréquemment dans le panier de la ménagère, sans compter les taxes et les assurances, les loyers, le chauffage etc…"
http://buzzfil.net/article/static-article/non-classe/elle-retrouve-un-vieux-papier-de-publicite-qui-date-de-15-ans-dans-ses-bagages-et-decide-de-comparer-les-anciens-prix-qui-y-sont-a-ceux-d-aujourd-hui-le-resultat-est-choquant-9.html
Les traitements au Botox chez les hommes : + 400%
RépondreSupprimerpar Arnaud Lefebvre
03 juil. 2015
De 2000 à 2014, le nombre d’hommes qui suivent des traitements au Botox a plus que quadruplé, rapporte Bloomberg qui cite les chiffres de l’Americain Society of Plastic Surgegons.
Les hommes représentent maintenant 13% du total du marché des soins esthétiques du visage qui comprennent l’usage de Botox, les injections pour l’élimination du double menton et les traitements de la peau au laser. L’American Society of Plastic Surgeons prévoit que les hommes représenteront bientôt 20 à 25 du marché de l’esthétique faciale.
http://www.express.be/business/fr/conso/les-traitements-au-botox-chez-les-hommes-400/214394.htm
Le Trou Noir Financier
RépondreSupprimerOrigine et destinée
Par Dmitri Orlov
Le 30 juin 2015 – Source ClubOrlov
Il y a quelque temps, j’ai eu le plaisir d’entendre Sergey Glazyev – économiste, homme politique, membre de l’Académie des sciences, conseiller du Président Poutine – dire quelque chose qui confirme complètement ma propre pensée. Il a dit que tous ceux qui connaissent les mathématiques peuvent voir que les États-Unis sont au bord de l’effondrement parce que leur dette a augmenté de façon exponentielle.
Ce ne sont pas des mots qu’un Américain ou un homme politique européen peut proférer en public, et peut-être même pas chuchoter à leur moitié sous la couette, parce que les oreilles indiscrètes américaines pourraient les entendre. Puis l’homme politique en question obtiendrait le traitement de Dominique Strauss-Kahn (dont la carrière illustre s’est terminée lors d’une visite aux États-Unis, où il a été faussement accusé de viol et arrêté). Et donc aucun politicien européen (et à fortiori américain) ne peut énoncer une évidence, peu importe sa force.
Les Russes ne l’ont que trop bien compris à ce jour. Oui, le maintien d’un dialogue et de relations cordiales avec les Européens est important. Mais il est bien entendu que les Européens ne sont qu’un tas de marionnettes américaines sans volonté ou capacité de prise de décision autonome. Alors pourquoi ne pas parler aux Américains directement? Hélas, les Américains sont aussi des marionnettes. Les fonctionnaires et les politiciens américains sont définitivement des marionnettes, contrôlées par les lobbyistes des entreprises et des oligarques œuvrant dans l’ombre. Mais voici une nouvelle sensationnelle : ce sont, eux aussi, des marionnettes contrôlées par les simples impératifs de rentabilité et de préservation de la richesse. En fait, toute la hiérarchie est un jeu de marionnettes. Et ce qui sous-tend l’ensemble est un trou noir financier gigantesque en constante expansion.
Aimez-vous votre trou noir ? Si vous n’êtes pas sûr de l’aimer, laissez-moi vous poser quelques autres questions. Aimez-vous le fait que vos cartes de crédit fonctionnent toujours, ou que vous pouvez toujours garder de l’argent à la banque et même obtenir de l’argent à un distributeur de billets ou recevoir – ou espérer recevoir – éventuellement une pension ? Aimez-vous le fait que vous pouvez obtenir des choses utiles comme de la nourriture, du gaz, des billets d’avions, contre de simples morceaux de papier imprimés avec des images d’hommes blancs morts ? Aimez-vous le fait que vous avez accès à Internet, que les lumières sont allumées et qu’il y a de l’eau au robinet ? Eh bien, si vous aimez ces choses, alors vous devez aussi aimer le trou noir financier, car c’est lui qui rend toutes ces choses possibles malgré la faillite de votre pays. Peut-être que c’est une relation d’amour-haine : vous aimez être en mesure de prétendre que tout va bien, même si vous savez que ce n’est pas le cas, et vous souhaitez profiter un peu plus du business as usual avant que l’enfer ne s’abatte sur nous, que ce soit pour quelques jours ou pour un an ou deux; mais vous détestez le fait que finalement le trou noir vous aspirera, après quoi les choses vont définitivement… couler.
(suite en dessous:)
Aux États-Unis, jusqu’à présent, le trou noir suce la moelle des familles individuelles (bien qu’il suce aussi parfois des villes entières, comme Detroit, Michigan, ou Bakersfield, Californie, ou Camden, New Jersey). Avec l’aide du racket à l’hypothèque frauduleuse [subprimes, NdT], il suce aussi les maisons, et les recrache rechargées de mauvaises dettes. Avec l’aide de l’industrie médicale, il suce les personnes malades et les recrache ruinées. Avec l’aide du racket de l’enseignement supérieur, il aspire l’espoir des jeunes, et les recrache diplômés mais avec des diplômes sans valeur et aux prises avec une dette étudiante vertigineuse. Avec l’aide du complexe militaro-industriel, il aspire à peu près tout et recrache des cadavres, des invalides, des dommages environnementaux, des terroristes et une instabilité mondiale, etc…
RépondreSupprimerMais le trou noir peut également aspirer des pays entiers. Actuellement, il est occupé à essayer de sucer la Grèce, mais c’est un moment difficile, parce que la Grèce est, malgré tout, une démocratie. Cela met les marionnettes du trou noir dans un drôle d’état à l’heure actuelle, et elles commencent à réclamer un changement de régime en Grèce, pour que la Grèce soit obligée de capituler devant le trou noir affamé.
La façon dont le trou noir aspire des pays entiers se présente comme suit. Si le trou noir n’a pas pu aspirer depuis quelques temps, il a faim et met les marchés financiers en chute libre. Les instruments financiers des pays qui se trouvent être les plus loin du trou noir, sur la périphérie, tombent plus vite. A la recherche d’un refuge sûr, l’argent sort violemment de ces pays vers les pays du centre qui sont regroupés, serrés autour du trou noir : les États-Unis, l’Allemagne, le Japon et quelques autres. Le trou noir engloutit cet argent, mais il a encore faim [l’appétit vient en mangeant…, NdT]. Et comme les pays de la périphérie sont maintenant financièrement trop faible pour résister, ils peuvent facilement être transformés en fourrage à trou noir. Cela se fait par la vente à la découpe du pays avec une dette extérieure qui ne pourra jamais être remboursée, puis en forçant à continuer à payer cette dette en en faisant une condition impérative pour maintenir la bouée de sauvetage financière, qui garde les banques ouvertes, les distributeurs automatiques de billets remplis, les lumières allumées, etc…[tout ce que vous avez aimé précédemment, NdT]. Pour être en mesure d’effectuer les paiements, le pays est contraint de démanteler son économie et sa société à travers l’imposition de l’austérité, de tout privatiser, en vue d’en faire des garanties pour plus de prêts, et d’abandonner sa souveraineté à des organisations transnationales, comme le FMI et la BCE, qui sont directement impliquées dans les soins et l’alimentation du trou noir.
Vous pourriez demander : qui est responsable de tout cela ? Si tout est le fait du trou noir, des marionnettes payées pour le soigner et l’engraisser, et de ses malheureuses victimes, alors qui prend les décisions ? Eh bien, il se trouve que le trou noir a des émotions. Mais il est aussi très, très stupide. Il impose sa volonté en détruisant l’esprit de ses marionnettes – en les rendant incapables de comprendre certaines choses. Cependant, la bêtise est une épée à double tranchant, et en renforçant sa volonté de cette manière, le trou noir contrecarre également son propre but.
(suite en dessous:)
Par exemple, il y a quelque temps, le trou noir est tombé sur un gros morceau qu’il voulait aspirer, mais il n’a pas pu. Le morceau s’appelle Fédération de Russie. Il contrôle un territoire énorme, plein de toutes sortes de ressources naturelles que le trou noir aimerait transformer en garanties de prêt pour les aspirer. Le problème est qu’il est plein de Russes, qui sont un peuple auquel il est difficile de faire face quand on est une marionnette du trou noir. Ils ne cessent de dire aux marionnettes de garder leurs orteils de l’autre côté de la ligne rouge, là-bas, et si elles ne le font pas, ils ont tendance à enlever le cran de sûreté de leurs fusils, mettant fin à toute nouvelle discussion.
RépondreSupprimerCette situation appelle à la négociation, mais le trou noir, qui, comme je l’ai mentionné, est très, très stupide, n’a qu’une seule tactique de négociation. Il pose ses exigences, et attend de l’autre qu’il capitule. Si cela ne fonctionne pas, il applique une pression : impose des sanctions, attaque la monnaie, complique les transactions financières, bloque les actifs du pays à l’étranger, ainsi de suite – et attend que l’autre côté capitule. Et si cela ne fonctionne pas non plus, alors le pays est bombardé et mis en pièce par l’Otan ou, si l’Otan ne veut pas venir, par les États-Unis seuls. Cela fonctionne en général, mais pas dans le cas de la Russie. Mais le trou noir, si vous vous souvenez, est très, très stupide. Il continue à essayer par tous les moyens. Cette méthode déforme l’esprit de ses marionnettes, jusqu’au point où elles ne comprennent plus du tout ce qui se passe.
Par exemple, tout le monde sait maintenant que les pressions sur la Russie ne fonctionnent pas : selon la troisième loi de Newton, toute action entraîne une réaction égale et opposée, et la Russie est assez forte pour que la poussée ne provoque pas de déplacement du tout – mais cause seulement des dommages à ceux qui poussent. C’est comme essayer de changer l’orbite de la Terre en sautant d’une chaise tout en gardant les jambes raides, ce qui est juste un bon stratagème pour nécessiter des soins médicaux. En fait, les Russes sont plutôt reconnaissants pour les sanctions, parce que maintenant, ils ont une bonne raison de devenir enfin sérieux dans leurs investissements pour le développement économique national et pour l’autosuffisance. Mais les marionnettes, ayant eu l’esprit tordu par le trou noir, ne peuvent pas voir qu’en continuant à pousser, elles détruisent leurs propres économies dans le processus. Mais comme les sanctions ne fonctionnent pas [il faut les continuer, NdT], il est temps de passer à l’option militaire. Cela nécessite de concocter un casus belli, une raison d’aller à la guerre. Le trou noir hallucine : la Russie a envahi la Crimée! C’est sûr, mais il y a quelques centaines d’années de cela, puis elle est demeurée russe jusque là, et plus récemment, sur la base d’un accord international, mais qu’importe! (Oh, et juridiquement la Crimée n’a jamais réellement fait partie de l’Ukraine parce que Nikita Khrouchtchev a bâclé la paperasse de la donation.) OK, qu’à cela ne tienne, mais alors la Russie a envahi l’Ukraine! – tous les jours contenant la lettre D, comme day, mais la Russie est très sournoise et retire ses troupes avant que quiconque puisse prendre une seule photo d’eux là-bas. OK, soit, mais alors la Russie est prête à envahir l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie et peut-être aussi la Pologne. Envahir comment? Tu veux dire comme prendre un bus pour le festival de musique de Jurmala [ville lettone, NdT]? Considérez que c’est fait, mais le festival est déjà terminé et les envahisseurs fans de musique sont de retour à la maison. OK, cela se tient. Mais les marionnettes continuent à crier à l’agression russe! Encore et encore. Ce sont les dommages au cerveau causés par la proximité du trou noir.
(suite en dessous:)
Regardez ce pauvre gars, par exemple. Il continue en aboyant, Agression russe ! Agression russe !, tout en essayant de s’apaiser par la caresse de la croupe de son veau d’or. Que Dieu lui vienne en aide !
RépondreSupprimerRetour à la réalité : les pauvres marionnettes sont incapables de comprendre qu’il n’y a aucune option militaire quand on s’attaque à la Russie. Il s’agit d’une puissance nucléaire avec un excellent moyen de dissuasion stratégique, un territoire bien défendu, et aucune intention agressive contre quiconque. Mais les marionnettes, avec leurs esprits malades, ne peuvent pas le voir, et donc elles empilent différentes sortes de vieilleries militaires obsolètes le long des frontières de la Russie, et en sont même à menacer de positionner en Europe des missiles nucléaires Pershing de moyenne portée totalement obsolètes. Ils sont obsolètes parce que les Russes ont maintenant le système S-500 pour les abattre tous. L’option militaire ne peut tout simplement pas fonctionner, mais ne le dites pas aux marionnettes qui ne peuvent pas absorber de telles informations sans subir d’autres dommages neurologiques.
Retour à la Grèce : la Grèce est minuscule, certainement pas la puissante Russie, mais elle a néanmoins refusé de capituler devant les exigences du trou noir. On lui a demandé de détruire complètement sa société et son économie comme condition pour maintenir les bouées de sauvetage financier du FMI et de la BCE. Ce qui est gênant pour le trou noir et ses marionnettes, c’est que la Grèce n’est pas un pays obscur du tiers-monde peuplé par des gens à la peau foncée dont vous ne voudriez pas pour marier votre fille, mais une nation européenne qui est le berceau de la civilisation et de la démocratie européennes. La Grèce a réussi à élire un gouvernement qui a tenté de négocier de bonne foi, mais les marionnettes ne négocient pas, elles exigent, menacent et causent des dommages jusqu’à ce qu’elles obtiennent gain de cause ou jusqu’à ce que leurs têtes explosent.
Ça va être intéressant à regarder. Si le trou noir ne réussit pas à sucer la Grèce, alors quel pays sera le prochain ? L’Italie, l’Espagne ou le Portugal ? Et, comme ce processus continue, à quel moment y aura-t-il assez de gens pour dire que ça suffit ? Parce que quand ils le feront, le trou noir va se ratatiner. Ce n’est pas un vrai trou noir qui est constitué de matière si dense que son champ gravitationnel piège même la lumière. C’est un faux trou noir, composé de la cupidité combinée de tout le monde. Il est basé sur la cupidité et la peur tout autour de lui, et il se maintient en se nourrissant de la peur. S’il peut continuer à sucer les personnes, les familles et des pays entiers, il peut garder l’avidité de son noyau vivant, mais s’il ne le peut pas, alors l’avidité va se changer en peur, et le trou noir va imploser et mourir. Et je souhaite que quand il mourra toutes ses marionnettes avec leurs lésions cérébrales se réveillent, réalisent à quel point elles se sont trompées, et aillent chercher quelque chose d’utile à faire, comme élever des moutons, cultiver des légumes, ramasser des palourdes …
Dmitri Orlov
Traduit par Hervé, relu par jj pour le SakerFrancophone
Note du Saker Francophone
Pour lire une analyse approfondie de ce texte : Le “Trou Noir” de Dimitri Orlov par Philippe Grasset
http://fr.sott.net/article/25934-Le-Trou-Noir-Financier-origine-et-destinee
Les banques grecques compte tenu des taux de décote de 30 % sur les dépôts plus € 8 000: FT
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 03/07/2015 15:56-0400
La semaine dernière à "pour les Grecs, le cauchemar ne fait que commencer : Voici venir la coupe de cheveux déposant," nous a averti qu'un caution-en Chypre-style des déposants grecs pourrait être imminent compte tenu de la crise aiguë de liquidités qui a mis le secteur bancaire grec à genoux et a obligé le gouvernement grec à mettre en œuvre des contrôles de capitaux dans une vaine tentative pour endiguer le flux.
Le déposant « haircut » serait fonction de la coupe de cheveux ELA décalé que la BCE pourrait imposer pour remonter la rhétorique entre les deux parties et qu'il pourrait avoir lieu avec aussi peu qu'une augmentation de 10 % dans le taux de décote ELA collatéraux de son niveau actuel de 50 %.
- voir graphique sur site -
Malheureusement pour les Grecs, la BCE a gelé la PAC ELA, ce qui signifie que depuis dimanche dernier, les banques grecques n'étaient plus en mesure de satisfaire les sorties de dépôt en tapant des liquidités d'urgence de la Banque de Grèce.
Maintenant, avec ATM liquidité devrait s'épuiser par lundi et avec du pays futurs dans la zone euro encore indécise, il semble que des Alexis Tsipras promesse que "les dépôts sont sûrs » peuvent être démenties.
Selon FT, banques grecques envisagent un déposant caution composant logiciel enfichable qui pourrait voir des dépôts plus haut taux de décote € 8 000 par "au moins" 30 %.
Par l'intermédiaire de FT :
Les banques grecques sont préparent des plans d'urgence pour un éventuel « caution-in » des déposants au milieu de craintes
€Les plans, qui réclament un « haircut » d'au moins 30 pour cent sur les dépôts au-dessus de € 8 000, esquisse un scénario de plus en plus probable au moins une banque, selon les sources.
Un caution-en grec pourrait ressembler à la rescousse plan convenu par Chypre en 2013, lorsque les fonds des clients ont été saisis pour consolider les rives, avec une coupe de cheveux imposée aux non-assurés dépôts plus € 100 000.
Il devrait être mis en œuvre dans le cadre d'une recapitalisation des banques grecques qui serait accepté par les créanciers du pays — la Commission européenne, le Fonds monétaire International et la Banque centrale européenne.
« Il [la coupe] aurait lieu dans le cadre d'une restructuration générale du secteur bancaire, une fois que la Grèce est de retour dans un programme de sauvetage, » a dit une personne suite à la publication. « Ce n'est pas quelque chose qui va se passer immédiatement. »
(suite en dessous:)
Grecs dépôts sont garantis jusqu'à € 100 000, conformément aux directives bancaires européennes, mais les montants des fonds d'assurance dépôts du pays pour seulement € 3 milliards, qui ne serait pas suffisant pour couvrir la demande dans le cas d'une banque s'effondrer.
RépondreSupprimerAvec quelques dépôts plus € 100 000 laissés dans les banques après six mois de la fuite des capitaux, "il est logique que les banques à envisager d'imposer une décote sur les petits déposants dans le cadre d'une recapitalisation... Il pourrait même être signalé comme un impôt unique,"a déclaré un analyste.
Plus tôt, par l'intermédiaire de Bloomberg :
Liquidités pour la banque grecque guichets automatiques après que lundi dépendra de la décision de la BCE, la Banque nationale de Grèce Président Louka Katseli raconte reporters à Athènes.
Pendant ce temps, Yanis Varoufakis jure que c'est rien d'autre qu'une « rumeur malveillante » :
Rapport FT d'une caution en banque Gk est une rumeur malveillante que la tête de l'Association de banques grecques a refusé ce matin http://t.co/3xtnQvpS7R
Yanis Varoufakis (@yanisvaroufakis) 3 juillet 2015
Et il y a des moments Bloomberg a indiqué que selon un communiqué envoyé par le ministère des Finances grec, « rapport FT sous caution de dépôts en est un mensonge éhonté, provocateur et vise à saper référendum le 5 juillet » et par conséquent la «ministère des Finances exige le Financial Times se rétracter rapport."
http://www.zerohedge.com/news/2015-07-03/greek-banks-considering-30-haircut-deposits-over-%E2%82%AC8000-ft-reports
Pareillement que TOUS salaires reçus par le salarié (inscrit sur chèque) ne correspond JAMAIS à ce que le salarié peut retirer !!! ('frais bancaires' !)
SupprimerPar contre, l'imposition tient compte seulement du montant sur chèque ! Cà alors !
Taxes et fiscalité appliquées aux pièces d’or (et à l’or d’investissement en général)
RépondreSupprimerMise à jour le 6 janvier 2014 :
Le budget 2014 a été promulgué durcissant la fiscalité de l’or. La taxe forfaitaire sur la vente de métaux précieux a été relevée à 10% et la durée de détention nécessaire à l’exonération totale de prélèvements sur les plus-values de biens meubles de 12 à 22 ans.
Pour résumer, à compter du 1er janvier 2014, les transactions sur les métaux précieux sont taxées à hauteur de 10,5% (10% de taxe + 0,5% de CSG/CRDS) contre 8% (7,5% de taxe + 0,5% de CSG/CRDS) précédemment. De même, la taxe forfaitaire a été relevée de 4.5% à 6% (hors CRDS de 0.5%) sur les bijoux ou objets d’arts, de collection ou d’antiquité. Concernant le régime de taxation sur les plus-values sur les biens meubles, la durée de détention nécessaire à l’exonération totale des prélèvements sur les plus-values a été relevée de 12 à 22 ans. Les abattements au-delà de la 2ème année de détention se seront plus que de 5% par an au lieu de 10%.
****
Avant de vous expliquer comment fonctionne la fiscalité, somme toute simple, de l’or, il faut d’abord définir de quoi il s’agit. Nous nous intéresserons en particulier à l’or d’investissement qui bénéficie d’avantages qui ne profitent pas, par exemple, aux bijoux, aux médailles commémoratives en or.
Les pièces d’or d’investissement
Pour rappel, selon l’Article 298 sexdecies A du Code général des impôts, est considéré comme or d’investissement :
- L’or sous la forme d’une barre, d’un lingot ou d’une plaquette et dont la pureté est égale ou supérieure à 995 millièmes, représenté ou non par des titres ;
- Les pièces d’une pureté égale ou supérieure à 900 millièmes qui ont été frappées après 1800, ont ou ont eu cours légal dans leur pays d’origine et dont le prix de vente n’excède pas de plus de 80 % la valeur de l’or qu’elles contiennent.
Autrement dit, sont considérées comme pièces d’investissement toutes les « pièces bullions » ou pièces-lingot telles que le Krugerrand, le Panda chinois, l’Eagle américain, la Maple Leaf canadienne, le Nugget australien, la Philharmonique de Vienne ou encore la Vera Valor… Viennent s’ajouter des pièces moins récentes, plus « traditionnelles » telles que la Marianne Coq, le Souverain britannique, la Lire or ou la Pesos mexicaine.
La TVA
De manière générale, la TVA n’est pas appliquée pour les achats/ventes liés à l’or d’investissement.
Article 298 sexdecies A (Code général des impôts)
Créé par Loi – art. 15 (V) JORF 31 décembre 1999
Sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée :
(suite en dessous:)
a. Les livraisons, les acquisitions intracommunautaires et les importations d’or d’investissement, y compris lorsque l’or d’investissement est négocié sur des comptes or ou sous la forme de certificats ou de contrats qui confèrent à l’acquéreur un droit de propriété ou de créance sur cet or ;
RépondreSupprimerb. Les prestations de services rendues par les assujettis qui interviennent au nom et pour le compte d’autrui dans les opérations visées au a.
Vous pouvez également lire le Bulletin Officiel 3 L-1-00 à propos de la Taxe sur la Valeur Ajoutée appliquée à l’or d’investissement.
NB : la prime d’une pièce d’or n’a rien à voir avec une quelconque taxe.
Fiscalité de l’or à la vente
En France et dans l’Union Européenne
C’est lorsqu’il effectue une vente que le résident fiscal français aura à payer soit une taxe forfaitaire ou sur les plus-values (dégressive), au choix, en fonction de l’opportunité qui l’avantage le plus.
D’après la loi, lors de la vente d’objets et de métaux précieux (bijoux, or physique, objets d’art…) ou de leur exportation hors Union Européenne, les résidents fiscaux français sont tenus de verser une taxe forfaitaire de 10.5% du prix de cession ou de la valeur en douane (6,5% pour les objets d’art).
Ou, s’il le souhaite, le contribuable peut opter pour le régime de taxation des plus-values sur les biens meubles au lieu de cette première taxe forfaitaire. Ce n’est alors plus le prix de vente ou la valeur en douane qui est imposée mais la plus-value réalisée. Elle est soumise à un taux global de 34,5%, soit un taux de 19% et 15,5% de contributions sociales. Mais cette plus-value imposable bénéficie d’un abattement de 5% par année de détention dès la 3ème année de détention, ce qui revient à une exonération totale après 22 années de détention*.
Pour une vente réalisée en France, c’est à l’intermédiaire de collecter les taxes. Le prélèvement est effectué lors de la vente. Attention, dans certains pays de l’Union Européenne comme en Belgique, en Allemagne ou en Espagne, les intermédiaires ne se chargent pas de collecter la taxe. C’est donc au vendeur français de déclarer lui-même la vente réalisée et d’opérer de manière spontanée le dépôt de taxe sous peine d’un redressement fiscal rétroactivement !
Si vous optez pour la taxe forfaitaire libératoire de 10.5%, il faut compléter le formulaire 2091 qui sera ensuite envoyé au centre des Impôts, accompagné de la taxe.
Dans le cas de la taxe sur les plus-values, il faut compléter le formulaire 2092 en indiquant que votre intermédiaire vous a bien donné le choix entre les deux types de taxes. Le formulaire 2092 vous dispense de fournir la déclaration 2048M.
(suite en dessous:)
En cas de moins-value ou de plus-value non imposable (au-delà de 22 ans de détention), la déclaration est inutile, il n’y a pas de taxe.
RépondreSupprimerEn Suisse et en dehors de l’Union Européenne
Si toute vente, toute transaction effectuée en dehors de l’Union Européenne (Etats-Unis, Suisse…) est exonérée de taxes, les plus-values réalisées elles, sont imposables, selon le régime d’imposition des plus-values sur biens meubles (BOI-RPPM-PVBMC-10).
Remarque : avant le 12 septembre 2012, étant donné que le régime d’imposition de la plus-value était applicable seulement sur option (article 150 VL du CGI), on considérait qu’il n’avait pas à être appliqué en l’absence d’option. Mais l’administration fiscale française a tranché en faveur du régime le plus avantageux en dehors de l’Union Européenne, légitimant officiellement le stockage d’or en coffres suisses. Ainsi, contrairement aux ventes de métaux précieux réalisées en France, il n’y a pas de taxe forfaitaire libératoire après chaque opération, mais une imposition sur les plus-values éventuellement dégagées selon de régime qui s’applique aux valeurs mobilières (34,5%).
En clair, toute vente d’or hors Union Européenne est nécessairement imposable selon le régime des plus-values au taux global de 34,5% (19% + 15,50% de prélèvements sociaux) avec un abattement de 5% par année de détention à partir la 3ème année de détention, ce qui revient à une exonération totale au bout de 22 ans de détention*.
La Suisse bénéficie enfin officiellement des mêmes avantages que la France, à savoir qu’après 22 ans de détention, l’imposition sur les plus-values tombe à 0%. Cela ne fait qu’asseoir la position de valeur refuge de l’or, produit d’épargne sur le long terme.
Pour les ventes effectuées hors Union Européenne, c’est au cédant de faire lui-même sa déclaration. Le cédant doit déclarer dans le mois de la vente le montant de la plus-value réalisée sur le formulaire 2048-M-SD (Cerfa n°12358*07) auprès du centre d’impôt, payer celui-ci lors du dépôt de la déclaration. De plus, le cédant doit reporter ce montant dans sa déclaration de revenus globale.
En cas de moins-value ou de plus-value non imposable (au-delà de 22 ans de détention), la déclaration est inutile, il n’y a pas de taxe.
Par ailleurs, l’or d’investissement étant considéré comme un bien meuble, un particulier qui détient de l’or en Suisse n’a pas à déclarer spontanément sa possession (sauf déclaration ISF), contrairement à ceux qui ont des comptes bancaires et doivent en faire la déclaration d’existence. Il faut juste déclarer les plus-values dégagées lorsqu’il y en a.
En revanche, pour toute transaction de vente de bien meuble dont le prix de cession est inférieur ou égal à 5 000 euros, il y a exonération de taxation.
Dans le contexte d’instabilité et de suspicion autour de la santé des pays de la zone euro, des risques de confiscation, etc., la conservation en coffres suisses surtout pour des placements à long terme est un choix évident pour l’or.
(suite en dessous:)
Vous lirez avec intérêt le Bulletin Officiel des Douanes n°6758 et aussi notre article Voyager avec de l’or : Mode d’emploi
RépondreSupprimerImportation, exportation d’or: la Douane et Yannick Colleu nous répondent
« La fiscalité des métaux précieux », Yannick Colleu, aux éditions de l’Alambic
Le cas d’EBAY et des sites de vente entre particuliers
Si vous êtes résident français, que vous mettez en vente vos pièces sur eBay (ou un site dans le genre), et que vous ne vous acquittez pas de la taxe lors de la revente auprès de votre centre des impôts, vous êtes clairement dans l’illégalité. Evidemment, si vous revendez 2 ou 3 pièces vous ne risquez pas grand-chose. Les choses se compliquent si vous en faites un commerce. En cas de contrôle, l’administration fiscale a toute liberté pour analyser vos encaissements par chèque et même les versements depuis Paypal. Ebay et Paypal ne sont donc pas des paradis fiscaux protégés; sachez mesurer les risques (réels) que vous prenez.
Donation et succession : l’imposition des pièces d’or
OUI, les pièces d’or sont imposables. Principes généraux : toute personne physique recueillant des biens transmis à titre gratuit est normalement imposable au titre des droits de succession ou de donation :
* sauf exonérations,
* si le défunt ou donateur est domicilié en France (ou hors de France, pour les seuls biens transmis situés en France) et/ou, si le bénéficiaire a son domicile en France.
Cf. Code général des impôts articles 790 E et 790 F
• Abattements sur les droits de donation
Montants
Depuis le 1er janvier 2011, en cas de donation, il est effectué un abattement :
* de 80 724 EUR entre époux.
Attention, depuis le 17 août 2012 :
* Cet abattement est de 100 000 EUR sur les donations et successions en ligne directe (et non plus 159 325 EUR) par bénéficiaire, pour les enfants (156 974 EUR pour donataires handicapés sous certaines conditions),
* de 31 865 EUR par petits-enfants,
* de 5 310 EUR sur la part des arrière-petits-enfants.
Ces abattements peuvent se cumuler. Ils s’appliquent par période de 6 ans.
(suite en dessous:)
Cas des personnes liées par un pacte civil de solidarité (PACS) : Le partenaire lié par un PACS bénéficie d’un abattement de 80 724 EUR, depuis le 1er janvier 2011, sur les donations effectuées par la personne avec qui il a contracté un PACS. La part reçue par le partenaire est soumise au même barème que celui entre époux. Le bénéfice de cet abattement est remis en cause si le pacte est rompu au cours de l’année civile de sa conclusion ou de l’année suivante pour un motif autre que le mariage entre les partenaires ou le décès de l’un d’entre eux.
RépondreSupprimer• Donations entre concubins ou personnes non parentes.
Les concubins ne bénéficient d’aucun abattement.
Une taxation de 60% est appliquée sur la valeur du bien ou des sommes données.
• Donations entre frères et sœur.
Pour les donations consenties depuis le 1er janvier 2011, un abattement de 15 932 EUR est appliqué sur la part de chaque frère ou sœur vivant (ou représenté en cas de pré décès ou de renonciation). Cet abattement se cumule, le cas échéant, avec l’abattement prévu en faveur des personnes handicapées.
• Donations aux neveux et nièces.
Depuis le 1er janvier 2008, un abattement de 7 967 EUR est appliqué sur la part de chacun des neveux et nièces.
• Donations antérieures.
Ces abattements sont diminués de ceux dont le donataire a bénéficiés à l’occasion de donations antérieures consenties par le défunt de son vivant et depuis moins de six ans.
Définitions :
TAXE FORFAITAIRE : Régime de taxation unique jusqu’au 31 décembre 2005, et appliqué à hauteur de 10.5 % du montant total de la vente (10% + 0,50 de CRDS).
Deuxième régime de taxation, en vigueur depuis le 1er janvier 2006, et appliqué à hauteur de 34,5 % de la plus-value (taxation forfaitaire de 19% + 15,50% de prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.) depuis le 1er juillet 2012), réalisée sur la vente avec un abattement de 5% par an à partir de la 3ème année de détention, jusqu’à une exonération totale au bout de 22 ans de détention
OR INVESTISSEMENT : sont considérés comme or d’investissement dans toute l’Europe depuis janvier 2000 :
- l’or sous la forme d’une barre, d’un lingot ou d’une plaquette d’un poids supérieur a un gramme et dont la pureté est égale ou supérieure à 995 millièmes, représenté ou non par des titres;
- les pièces d’une pureté égale ou supérieure à 900 millièmes qui ont été frappées après 1800, ont ou ont eu cours légal dans leur pays d’origine et dont le prix de vente n’excède pas plus de 80% de la valeur de l’or qu’elles contiennent.
Ces deux types d’or investissement permettent de bénéficier de l’un des deux régimes lors de la vente. Ils ne sont pas soumis à TVA.
*Pour opter pour la taxation sur les plus-values, il faut pouvoir prouver la durée de détention en présentant un document détaillant la date et la valeur d’achat. La plateforme AuCOFFRE.com, site d’achat d’or physique permet cela : chaque pièce est clairement identifiée et mise sous scellé dans des étuis numérotés et individuels.
http://www.loretlargent.info/guides/la-fiscalite-des-pieces-dor/
N'oubliez JAMAIS qu'en cas de confiscation, les premières valeurs visées sont l'or et l'argent ! Ainsi, comme vous achetez ces métaux en banques, encore vous faudra t-il remplir un questionnaire sur votre nom, prénom, âge, adresse et n° de tel. ! de façon à ce que la gestape ne perde pas de temps à vous chercher !
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