Publié le 23/03/2013
À Chypre, les cobayes du laboratoire d’expérimentation de l’UE n’ont pas dit leur dernier mot et veulent se battre pour tous les Peuples d’Europe. Récit de l'intérieur par une Française installée sur place.
Par San, depuis Chypre.
Ici Radio Londres. Je vous prie de bien vouloir excuser cette interruption momentanée du son et de l'image. Votre dévouée serviteur a aussi un métier (enfin espère pouvoir un jour continuer à l'exercer normalement), trois enfants, un mari, et une santé – légèrement ébranlée ces derniers jours. Mais mon petit mari s'est occupé de moi, m'a obligée à dormir, et donc ce matin, ça repart !
La situation résumée (sans me lancer dans les inepties qu'on vous donne ici et là, qui ne sont que des détails pour mieux enfumer tout le monde, dedans comme dehors, vous garder l’esprit occupé) :
1 - Notre président accepte, sous une contrainte/pression/menace ce qu'on veut, l'idée (jamais vue) de taxer les dépôts bancaires.
2 - Il revient à Chypre et annonce à son peuple, son parti et au parlement que c'est la solution que nous allons devoir adopter.
3 - Les habitants sont placés en état de siège, avec à la fois la certitude d'avoir été volés, que leur pays est définitivement fini, et le tout attisé par le manque de cash dans les distributeurs.
4 - Passé le moment de stupeur, d'incrédulité, d'indifférence (c'était carnaval et pique-nique général), vient le moment de la réflexion, et après réflexion, la population se dresse comme un seul Homme (oui, un seul Homme : les communistes, les socialistes, les écologistes, les anarchistes, les alter-mondialistes, l'extrême-droite, et finalement le parti qui avait porté son président au pouvoir) et refuse cette atteinte à la propriété privée.
Point ici de clivage, pas de lutte des classes, pas d'opposition riches/pauvres, chacun est intimement convaincu que l'atteinte à la propriété privée, la spoliation du droit le plus élémentaire par l'Autorité est inacceptable.
Chacun sait aussi que si l'on touche le riche aujourd'hui, demain ce sera le moins riche, puis finalement le pauvre.
5 - Le peuple fait pression sur ses partis politiques, son gouvernement, ne se laisse pas impressionner et refuse.
Il lance (via son porte-parole de gouvernement) un message fort : nous ne nous laisserons pas faire par l'autorité, nous revendiquons le droit des Peuples à s'autodéterminer, et nous le faisons pour nous, mais aussi pour tous les peuples d'Europe à qui cette inanité sera appliquée tôt ou tard, pour ne pas créer un précédent (avez-vous entendu ces déclarations, dans vos médias ? Tout est en ligne, je vous ai tout communiqué).
6 - Gros soulagement, sentiment d'euphorie énorme, nous allons y arriver, à cœur vaillant rien d'impossible, et nous travaillons illico sur un plan B.
Nous sommes chanceux. Le pays est riche, promet de l'être plus encore avec ses réserves annoncées de gaz et de pétrole, et sa population est déterminée. Chacun annonce partout que nous allons devoir faire des efforts, revenir à un mode de vie plus sain et normal, cesser de vivre au dessus de nos moyens, réformer un appareil d’État devenu pléthorique, abandonner nos privilèges exorbitants, etc. Bref, la confiance est là, et tout le monde marche main dans la main, comme en cas de guerre.
Malgré la menace brandie par Madame Merkel d'être exclus de l'UE si nous cherchons de l'aide chez les Russes, notre ministre des finances s'envole sans délai pour Moscou.
L’Église vole au secours de l’État et lui offre tout son patrimoine en garantie.
Notre stock d’or va être revendu.
Les milliardaires, locaux et à l'étranger se lèvent dans un immense élan patriotique, et procèdent de même (nous sommes tout de même classé 7è pour le nombre de nos milliardaires, ce n’est pas rien).
Les petits bourgeois comme petites gens font de même, et déclarent à qui veut les entendre qu'ils sont prêts à tout donner pour sauver leur pays, mais à donner, de leur propre chef, jamais à ce qu'on leur prenne !
Le budget demandé est bouclé (à quelques détails près), et on va pouvoir obtenir le prêt de l’UE, tout rentre dans l’ordre.
Ce sentiment et ce mouvement dure moins d'une journée.
7 - Jeudi matin, la TV d’État lance une information qu'elle reprend en boucle, toute la journée : "La seconde banque va être liquidée, mise en faillite, d'ailleurs 500 personnes ont d'ores et déjà reçu leur lettre de licenciement, et tous les déposants vont être floués, vont perdre leurs avoirs".
Cette information est répétée à l'envi. Chacun se téléphone, s'envoie des SMS, des tweets. Tout le monde se rue sur les guichets de cette banque (la Laïki) pour retirer ses fonds. Bah oui, si on va au guichet de sa propre banque, on peut retirer davantage que dans un guichet Lambda, et on n'a pas de frais.
Malgré la quantité de distributeurs présents dans le pays, des queues immenses se créent devant chacun d'entre eux. L'image est choquante. Elle est savamment photographiée et filmée par des équipes spécialisées, deux équipes d'hommes habillés tout en noir (en costume) disposant d'un imposant matériel photographique et de prise de vue. Des photos extrêmement artistiques sont envoyées à travers le monde ; des gros plans de visages torturés, des photos de personnes pas très bien habillées, des vues en noir et blanc (dignes des plus grands artistes), et des vidéos extrêmement bien cadrées, pas prises à la va-vite par un reporter, non, des belles vidéos bien faites, dignes d'un film de grand réalisateur.
Ce sont ces photos qui ont été tweetées partout (on retrouve des sites avec jusque 25 d'entre elles) et ces films qui ont servi de bases à toutes les émissions télé à Chypre, mais aussi à travers le monde.
En commentaires : "Chypre, qui a refusé la taxe sur ses comptes bancaires, se retrouve dans une situation dramatique. Les petits épargnants se précipitent sur leurs dépôts, les retraits ont dû être limités, le cash manque dans les rues (sic), les chèques ne sont plus acceptés (ils ne l'avaient jamais été, sauf cas particuliers ces 5 dernières années), les paiements par carte sont refusés dans les magasins, la population est au bord de l'asphyxie, l'essence va bientôt manquer, les gens sont désespérés – même moi, j’étais supposée l’être à ce moment là, alors que j’étais dans le même temps en direct sur Europe 1 à exprimer ma totale confiance dans la capacité de ce pays à se sauver de cette situation de blocus financier. » etc, etc.
8 - Pendant le même temps, les négociations avec les Russes échouent étrangement. La proposition de l’Église est rejetée pour je ne sais quelle obscure raison. Nos réserves de gaz et de pétrole sont subitement devenues aléatoires, on n'en a jamais vu la moindre trace d'ailleurs.
Ici, les clivages sont attisés, les syndicats excités, les discussions reprennent bon train sur l’abandon ou non de tel ou tel avantage acquis, etc. Bref ! On ne peut décidément pas s’en sortir. Regardez ce qui va arriver au pays si on est déclaré en faillite, on ne peut décidément pas tolérer ça…
9 – Madame Merkel annonce que de toute façon, quelle que soit notre volonté, une taxe sur les dépôts bancaires doit être appliquée. C’est comme ça. Nous sommes un paradis fiscal, notre argent est sale, notre système de faible taxation a prouvé son échec, les contribuables allemands n’ont pas à payer pour les oligarques russes (tiens d’ailleurs, pas un mot ici sur la position de la France dans l’affaire… ses pauvres contribuables devaient pourtant nous financer presque autant que les Allemands. Votre président et gouvernement n’avaient pas d’avis sur la question ? Pas de déclaration fracassante à faire ?)
Les activistes ici sont dégoûtés, anéantis… Nous sommes trahis par nos gouvernants, nous sommes privés de notre droit à nous gérer nous-mêmes. On a décidé pour nous. Nous avons une botte sur la tête et on nous fait respirer dans une flaque de boue.
Les militants devant le parlement se découragent les uns après les autres ; leurs économies sont spoliées, ils ont perdu leur job, et s’ils insistent, c’est tout le pays qui va être plongé dans ce chaos, par leur faute. Ils se doivent donc d’accepter cette taxe, c’est une évidence, leur proposition ne tenait pas la route… Quelle prétention d’avoir pensé pouvoir s’en sortir seul, avec honneur et dignité. Non, décidément, nous devons faire ce que l’on nous dit. On a forcément raison en haut lieu. « On » sait bien mieux que nous ce qu’il convient de faire… Et puis les petites gens ne sont plus à leurs côtés ; on leur a assuré qu’on ne toucherait pas à leur argent, alors dans ce climat de sauve qui peut général, ces pauvres femmes atteintes dans leur dignité se sont repliées chez elles et se taisent. Si on ne touche pas à moi, et bien je me tais, à quoi bon…
10 – C’était hier. Le réseau grouille de nouveau de commentaires des activistes. On ne peut pas se laisser faire, c’est insupportable. Tous sont unis de nouveau et relèvent la tête. Ils réclament un referendum, pour redonner la voix au peuple.
Votre humble serviteur a apporté sa pierre à l’édifice et les a contactés un par un, réuni les têtes des différents mouvements de contestation, convaincu de communiquer en anglais, convaincu de contacter l’opinion internationale, de monter un nouveau Hashtag pour communiquer au reste du monde la réalité de ce qui se passe (nous maintenons le #Cyprus, mais communiquons désormais sur celui des anonymus #OpCyprus – tiens, ils ont plombé 17 sites gouvernementaux au fait, ils ne nous laissent pas tomber ! Ça y est, nous sommes en réseau. Ça va bouger. Je ne peux vous en dire davantage pour le moment, mais le nouveau Hashtag va sortir d’ici quelques heures.
Les cobayes du laboratoire d’expérimentation de l’UE n’ont pas dit leur dernier mot. Contrairement aux animaux, ils ont la capacité de s’organiser et se révolter. Et ici nous avons tous pleinement conscience de nous battre pour tous les Peuples d’Europe. Pour notre avenir mais aussi le vôtre. Si nous acceptons que cette ligne rouge soit franchie, ce sont tous les principes de notre mode de vie qui partent en fumée. La propriété privée est inscrite dans l’article 1 de notre constitution ici, le Président de la banque centrale nous l’a rappelé. Il l’est dans l’article 2 de la constitution française. Quelqu’un d’autre que moi peut vous le rappeler ?
Nous ne sommes que 800 000, ils sont des milliers. Ils ont une organisation puissante, de l’argent (le vôtre) et des moyens de pression. Ils en veulent toujours plus pour eux. Soif de pouvoir pour certains, soif d’argent pour les autres, les exécuteurs des basses œuvres. Absence de probité pour la totalité. La preuve, vous n’en faites pas partie. Vous ne les avez pas élus, vous ne les connaissez pas.
Mais ils vivent très bien, eux, beaucoup mieux que vous. Oh, certains ont bien été élus, et ont même failli devenir président. On découvre d’ailleurs avec stupeur combien ces gens sont immensément riches. Et les journalistes vedettes avec qui ils s’acoquinent aussi – tiens, surprise ! Pourtant ils trouvent encore le moyen de frauder le fisc et blanchir l’argent, de toucher des enveloppes de soi-disant « entrepreneurs » qui salissent tant l’image de ce qu’est le réel esprit d’entreprise. Eux qui défendent officiellement des grands principes de justice sociale, qui se font élire par les pauvres (rendus pauvres à dessein d’ailleurs). Ce n’est pas « le capital » (nos capitalistes ici sont courageux, pourquoi pas ailleurs ?), ce n’est pas l’organisation ultra-néo-libérale tant décriée, non, c’est un réseau puissant qui est là-dessous, et que seuls quelques rares initiés connaissent. Ne vous trompez pas de cible.
Je suis incapable de mettre un nom dessus moi-même, mais la partie émergée de cette organisation s’appelle Troïka.
Ne guettez plus ma voix sur les ondes, tout le monde a perdu mon numéro de téléphone. Pourtant ils m’aimaient bien les journalistes, tant les envoyés spéciaux qui vivaient ici les rebondissements au quotidien et saluaient le courage de la population, que les présentateurs de radio ou télé à Paris, qui appréciaient ma voix et les images frappantes que j’envoyais. Mais là non, ils ont des consignes. Leur job est subventionné à hauteur de… rappelez moi, c’est combien déjà ? 20 000 euros par an ? Bah, à ce prix là, ils sont sincèrement désolés, mais ils ont aussi une famille à nourrir, une carrière à faire…
Il est devenu trop évident que j’ai pris parti, que mon discours ne cadre pas avec la doxa médiatique. Je n’accepte pas de dire que nous avons des problèmes de cash si nous n’en avons pas. Ils cherchent désespérément quelqu’un qui pourra leur dire. Un ami m’a indiqué avoir été interviewé par une journaliste qui voulait lui faire dire des choses fausses. Comme il maintenait son témoignage, l’interview s’est arrêtée net. Vous n’entendrez pas non plus sa voix. Oh, je ne me fais pas d’illusion, ils trouveront bien quelqu’un. C’est grisant de passer à la radio ou à la télé. On peut toujours espérer recevoir quelques miettes du gâteau un jour ou l’autre et faire carrière. Mais nous avons un idéal, et je vous invite à nous suivre sur Radio Londres. Je me sauve, je me suis mise à Tweeter hier, et je patauge encore…
Bien à vous.
PS : Je sais que mon témoignage sera repris par les blogueurs. Il sera décortiqué, analysé, prouvé, discuté. Suivez-les. Ils feront un merveilleux travail de synthèse. Ce sont des pros, eux. Et ils ont un recul que j’ai du mal à prendre en étant seule ici dans la tourmente. Je tiens à leur disposition les preuves de ce que j’avance. Je vous demande aussi de faire un travail de recherche par vous-même, parce que je vous le rappelle, j’ai du pain sur la planche pour les heures et les jours qui viennent.
Crise à Chypre: les faux scandales et les vrais
RépondreSupprimerMise en ligne le : Jeudi 21 Mars 2013, 22:51 Audience de l'article : 2939 lectures
Beaucoup de choses ont été dites sur l’affaire de la banqueroute chypriote, entre le moment où le plan de l’UE prévoyant une taxe sur tous les dépôts a été présenté et a fait scandale, et son rejet par le parlement de l’île. Aussi ne traiterai-je pas le sujet de façon exhaustive, et me contenterai-je de quelques commentaires je l’espère compréhensibles des non initiés pour rétablir certaines vérités mises à mal par la superficialité de nos grands médias.
1) Les vrais scandales ne sont pas là où on vous l’a dit
Certains s’indignent que l’on puisse “toucher aux dépôts”. De la façon dont cela été fait en l’espèce, on peut effectivement s’indigner. Mais d’une façon générale, les déposants de banques en difficultés dans un monde lui même en difficulté systémique doivent vivre avec le risque d’une perte sur leurs dépôts. Dussé cette phrase faire bondir certains lecteurs, dans le système actuel*, aucune garantie intégrale ne peut être assurée aux déposants, même si certains états, dont le nôtre, font croire le contraire.
Si, pour quelque raison que ce soit, les pertes de la banque sont supérieures à la somme de ses fonds propres et de ses dettes hors dépôts, alors, oui, il n’y a plus assez de valeur à l‘actif de la banque pour garantir l’intégralité des dépôts. Et au vu de la situation des banques chypriotes, il était inconscient d’ignorer un tel risque.
Les vrais scandales du plan chypriote sont les suivants:
A - Le plan de l’UE prévoyait de taxer TOUS les dépôts de TOUTES les banques de l’île de façon uniforme, alors que seuls les dépôts des banques en faillite devraient être en risque. Certes, il semble que la plupart des banques chypriotes soient mal en point, mais toutes ne sont pas au même point, justement: les déposants des banques saines ou moins malades devraient être épargnés.
B - Dans la plupart des pays civilisés, en cas de faillite bancaire, on commence à faire prendre les pertes aux actionnaires, puis, lorsque les pertes excèdent les fonds propres, on pénalise les créanciers. La morale voudrait que les créanciers professionnels (BCE, interbancaire, détenteurs d’obligations) soient considérés comme “moins prioritaires” (on dit “junior”) par rapport aux déposants. Dans nombre de législations, ce n’est pas tout à fait le cas, mais les déposants sont au pire traités “pari passu” (sur un pied d’égalité) avec la plupart des créanciers professionnels, et de toute façon avant les actionnaires.**
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Or, dans le cas de Chypre, le plan de l’UE prévoyait que les épargnants “rasés” devaient se voir remettre... des actions des banques renflouées, sans que les actionnaires existants ne soient évincés du capital, et sans que les créanciers senior (et peut être junior) ne soient impactés !! Autrement dit, les épargnants spoliés se verraient remettre un titre de propriété d’une banque mal en point, dilués avec les titres des actionnaires actuels, et ces titres seraient alors affublés d’un ordre de priorité inférieur à celui des créanciers si la situation devait continuer à se dégrader !
RépondreSupprimerCertains commentateurs ont estimé que la remise d’actions transformait le plan chypriote en “bail-in”, c’est à dire en sauvetage de la banque par ses créanciers, pratique hautement recommandable de mon point de vue. Mais ceux qui ont écrit cela n’ont manifestement pas compris à quelles règles un “bail-in” en bonne et due forme devait obéir.
C - La justification des eurocrates et de nombre d’analystes qui ont tenté de justifier la manoeuvre décidée par l’Eurogroupe est que Chypre serait une plate forme de blanchiment d’argent sale, et qu’il était donc parfaitement moral de piocher dans les comptes pour sauver l’état chypriote, qui lui même...irait sauver les banques coupables de blanchiment ! La logique eurocratique échappe parfois à toute... logique. Mais là n’est pas l’essentiel.
Qu’il y ait des malfrats parmi les déposants ne justifie en rien une mesure ouvertement contraire à tout droit de la faillite (cf point B), et on ne peut pas traiter tout déposant comme un mafieux a priori dans un état de droit ! Tous les déposants chypriotes ne sont pas des blanchisseurs, tous les déposants étrangers à Chypre, y compris russes, ne sont pas des malfrats. Si argent sale il y a, alors, à la suite d’une procédure judiciaire respectueuse du droit, cet argent doit pouvoir faire l’objet de pénalités prévues par les lois et allant jusqu’à la confiscation. Mais on ne peut en aucun cas présumer coupable tout titulaire d’un compte chypriote. Par conséquent, par défaut et jusqu’à preuve du contraire, un déposant à Chypre mérite par défaut autant de considération qu’un déposant de n’importe quel autre pays européen.
D’autre part, d’après les experts de l’UE elle même, il semblerait que la réputation de Chypre en tant que centre de blanchiment soit largement usurpée. En fait, entre 2007 et 2012, le gouvernement chypriote a pris le problème à bras le corps, et selon divers audits de l’office anti-blanchiment du conseil de l’Europe, dénommé “MoneyVal”, les résultats sont bons, au point que Chypre obtient les mêmes notes que la France et une meilleure évaluation globale que... L’Allemagne, les plus mauvais élèves de l’union étant la Grèce et le Luxembourg (source, Pdf).
- voir tableau sur site -
Chypre est indiscutablement un pays fiscalement accueillant, ce qui à l’évidence attire beaucoup de capitaux, peut être trop. Mais son dispositif anti-blanchiment n’est pas (ou plutôt n'est plus) aussi laxiste que ne le disent la plupart des commentateurs.
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4 - Le plus grand scandale est peut être dans l’octroi de 10 milliards de fonds des contribuables européens dans des banques qui ont été incroyablement mal gérées (au mieux), voire frauduleusement (au pire), le tout sans que les actionnaires des banques en question ne soient évincés ET au minimum placés sous investigation judiciaire, et éventuellement poursuivis.
RépondreSupprimerSi de l’argent de l’ESM avait dû être débloqué, cela aurait dû être uniquement pour permettre, si l’actif des banques faillies avait perdu tant de valeur qu’il ne les couvre même pas, de renflouer les comptes des déposants de moins de 100 000 euros, pour respecter la loi européenne prévoyant une garantie. Mais il est évident qu’en cas de remous dans un pays plus grand que Chypre, les ressources de l’ESM ne pourraient pas garantir tous les déposants impactés.
En conclusion de ce premier paragraphe, la mesure frappant aveuglément et uniformément tous les déposants et épargnants était arbitraire, non conforme ni à la lettre, ni à l’esprit d’un droit civilisé, MAIS il faut être conscient que au vu de l’ampleur du désastre bancaire chypriote, une résolution “en bonne et due forme” de la faillite aurait peut-être contribué à faire perdre beaucoup d’argent aux gros déposants, et que cette perte aurait été parfaitement légitime. Quoiqu’ait beuglé le concert des pleureuses, non, les déposants, en cas de crise extrême, ne sont pas intouchables.
2 ) L’Union Européenne, cause du désastre...
J’ai par le passé soutenu un mode de résolution des faillites bancaires respectueux des déposants et surtout des contribuables, et d’ailleurs implémenté en grande partie aux USA par la récente loi Dodd Frank, qui repose sur une conversion des titres de créance en capital en cas de faillite. En résumé, si les pertes de la banque sont supérieures à ses fonds propres, les actionnaires sont “évincés” du capital (“wiped out”) et les créanciers junior sont convertis en actions. Si les pertes sont encore supérieures à la somme des fonds propres et de la dette junior, ces créanciers sont également évincés, et c’est la dette senior qui est transformée en actions. Normalement, dans 99% des faillites, cela doit suffire à assurer la survie de la banque en danger: celle ci, débarrassée du paiement des intérêts périodiques de la dette transformée, peut revenir à la profitabilité. Mais si cela ne suffisait pas, alors la banque serait liquidée et les plus gros dépôts serviraient à garantir les plus petits, ceux inférieurs à 100 000$ et garantis par la loi.
Notons qu’il existe d’autres modalités. La Nouvelle Zélande a mis en place un système légèrement différent dans l’ordre de traitement des créanciers, que j’aime un peu moins*** mais qui a le mérite d’exister, d’être clair, et surtout écrit à l’avance. Notons d’ailleurs que le système néo-zélandais a le grand intérêt (de mon point de vue) d’exclure explicitement une garantie des dépôts, même de petits montants. Il se donne pour finalité d’en récupérer la plus grande part en cas de faillite bancaire, avec, à mon avis, de grandes chances de succès, mais il ne garantit formellement rien du tout.
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Tout cela pour dire qu’il existe des possibilités de gérer une faillite en bon ordre, mais qu’il faut pour cela que les règles de résolution bancaires soient écrites à l’avance et bien connues de tous les acteurs, les déposants, les banquiers, et leurs prêteurs.
RépondreSupprimerLa Nouvelle Zélande et les USA ont donc profité de la crise pour mettre en place de telles règles.
L’UE n’a rien fait de tel depuis quatre ans, et a préféré toujours repousser les problèmes en créant des mécanismes d’injection financière financés par l’endettement d’abord, puis l’impression monétaire pure et simple ensuite: EFSF, ESM, LTRO, OMT...
Le résultat est que lorsque se présente une vraie difficulté, l’UE est dans un état d’impréparation poussant l’Eurogroupe à prendre des décisions stupides, visiblement improvisées, dont il a été écrit et réécrit à juste raison qu’elles risquaient de saper totalement la confiance dans l’ensemble du système bancaire européen, et notamment dans les banques du sud, puisque rien ne s’opposerait à ce que l’UE, en violation de toutes ses lois, pioche indistinctement dans les comptes de TOUTES les banques pour en renflouer certaines.
Allons un peu plus loin. La première question à laquelle il convient de répondre est pourquoi le système bancaire chypriote s’est mis dans une telle panade.
La première cause est l’explosion de l’endettement privé, permis non seulement par l’arrivée de l’Euro en 2008, mais par les perspectives d’arrivée de la monnaie unique dans les années qui lui ont précédé. Comme en Espagne, comme en Grèce, et comme l’a magistralement expliqué Charles Gave dès... 2003, adopter la monnaie d’un pays très productif dans un pays qui l’est moins tend à baisser artificiellement les taux d’intérêt dans le pays peu compétitif et à favoriser des investissements plus que douteux. De fait, l’endettement privé à Chypre, déposants et entreprises, dépasse largement 300% du PIB. Compte tenu de la crise actuelle, qui réduit les perspectives de croissance de l’économie chypriote, ce niveau est devenu insoutenable.
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Pour tenter de résoudre les problèmes de trésorerie que ce sur-endettement généralisé commençait à générer, nombre de prêts non performants n’étant plus correctement remboursés, certaines banques chypriotes se sont lancées dans ce qu’il faut bien appeler de la cavalerie, ce qui rend d’autant plus scandaleuse la non éviction des actionnaires passés au détriment des déposants et des contribuables européens. Ces banques ont cherché à attirer des capitaux du monde entier et ont, pour se faire, prétendu garantir des rendements mirobolants aux déposants. Pour servir ces rendements, elles ont acheté des titres de dette grecque fortement dépréciés, censés être rémunérés à un taux très supérieur. Pourquoi avoir pris un tel risque ? PARCE QUE LE SOUTIEN INITIAL DE L’EUROPE A LA GRECE EXCLUAIT TOTALEMENT UN DÉFAUT DE PAIEMENT DE CETTE DERNIÈRE, à en croire toutes les déclarations des officiels de la zone euro entre 2008 et 2011. Ce n’est qu’en 2012 que le couperet est tombé: les créanciers privés ont dû accepter un gros “haircut”. Et les banques chypriotes, qui s’étaient gavés de ces titres spéculatifs, se sont retrouvées à devoir inscrire de très fortes pertes à l’actif de leur bilan.
RépondreSupprimerBref, SI L’UE N’AVAIT PAS PRÉTENDU SAUVER LA GRÈCE, CE QU’ELLE NE POUVAIT PAS FAIRE DE TOUTE FAÇON, les banques chypriotes auraient fait faillite plus tôt et seraient tombées de moins haut. On peut donc affirmer que l’UE a donné de mauvaises incitations aux banques à la recherche de titres rémunérateurs, en diminuant faussement la perception du risque qu’elles couraient.
Mais, pire encore, l’UE, non contente d’avoir grandement favorisé la bulle bancaire chypriote, est un des principaux obstacles à sa résolution !
3) L’UE, obstacle à la résolution de la crise
Parmi les informations discutables que la presse à diffusées pendant l’épisode chypriote, figure le fait que “les banques de l’ile auraient beaucoup de dépôts, et très peu de capital ou de dette obligataire” pour servir de matelas et encaisser les pertes à la place des déposants.
Un simple coup d’oeil aux deux plus grosses banques de l’île, qui sont les deux plus mal en point, montre qu’il n’en est rien.
Selon le bilan de Bank Of Cyprus de septembre 2012 (PDF), les dépôts représentaient 28 Mds et le total du bilan, 36 Mds. 75% de dépôts sur le total du bilan est un ratio plutôt élevé (Une banque type tourne plutôt entre 60 et 66%) mais 8 milliards de matelas ne sont pas de la petite bière.
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Quant à la seconde banque, Laiki, à la même date, elle comptait 30 Mds au total de son bilan, et 18 Mds de dépôts, soit 60% (source FT): son ratio dépôts sur bilan serait donc encore plus protecteur pour les déposants, si on liquidait ces banques selon la méthode Dodd Frank.
RépondreSupprimerSelon les calculs de M. Baryshnik, gestionnaire de Hedge Fund à Toronto, cité par Mish Shedlock (traduction VB):
“En évinçant 100% des détenteurs d’actions, 100% des obligataires, et 17% des dettes vers les banques centrales, les chypriotes pourraient, sur la base du chiffre de 5,8Mds de besoin de financement complémentaire qui est discuté, stabiliser leur système bancaire sans pénaliser leurs épargnants.”
(...)
Si le système bancaire est en faillite, tout système de rétablissement autre que celui du pays des rêves (“alice in wonderland”) suppose que l’ordre de liquidation soit les actionnaires, les actionnaires à titres préférentiels, les détenteurs de dette, les banquiers centraux, et SEULEMENT APRES les déposants. Si il fallait 10 Mds ou même 17 Mds, et bien c’est ce qui est disponible en aditionnant les actionnaires, tous les détenteurs de dette financière et la banque centrale, sans porter atteinte à un seul euro des déposants.
Autrement dit, à condition de mettre les actionnaires, les créanciers et surtout la BCE à contribution, pour environ 2,4Mds, il aurait été possible de compléter les 10Mds du MES sans faire appel aux déposants, voire même de solder les 17 Mds sans toucher aux dépôts !
Mais voilà: parmi les créanciers directs, il y a la BCE ! Et cela aurait voulu dire écorner un peu les fonds propres de la banque centrale, laquelle a fait exploser son bilan qui est notoirement sous-capitalisé: 3,3% de fonds propres seulement ! En outre, un défaut des banques chypriotes pourrait représenter quelques milliards de manque à gagner pour les banques grecques et donc remettre un peu de pression sur l’état grec... dont les obligations figurent en masse au bilan de la BCE !
Bref, même si les chiffres absolus de la déconfiture de Chypre sont négligeables par rapport au poids de l’union, la situation de la BCE est tellement fragile qu’elle semble prête à tout pour éviter toute nouvelle inscription de perte à son bilan.
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L’Union Européenne (dont la BCE est une émanation) a donc été à la fois un facteur de gonflement des bulles spéculatives financées par de mauvaises dettes du fait de l’introduction de l’Euro, puis ses plans d’aide annoncés à grand renfort de frais ont incité les agents économiques à adopter des profils de risque élevé. Et maintenant que le chateau de carte financier que cette bulle de l’Eurozone a engendré s’écroule, l’UE n’a rien fait que tergiverser et n’a pas mis en place de résolution de faillite bancaire digne de ce nom, et la BCE constitue l’un des grands obstacles à une issue de cette crise respectueuse du droit de tous les créanciers.
RépondreSupprimerAjoutons que l’Eurozone, en se dotant d’une banque centrale et d’une monnaie unique, s’est assurée que des problèmes qui auraient gagné à être résolus localement (cf ce qui s’est passé en Islande) ont été “continentalisés” au point qu’une crise bancaire sur une petite île perdue au large du Liban menace de faire plonger le système européen tout entier.
La crise chypriote est le symbole le plus patent de l’échec complet de la zone Euro en tant que havre de développement économique stable et harmonieux. Et le véritable scandale de cette crise, est que les dirigeants des états européens refusent toujours de l’admettre et sont prêts à faire absolument n’importe quoi pour se donner l’illusion que la folie de l’Euro peut continuer.
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Notes
* Appelé “banque à réserves fractionnaires”. Certains auteurs estiment que ce système est par lui même frauduleux, mais il est universellement répandu, je ne rentrerai donc pas dans un débat philosophique sur le bien fondé de ce système aujourd’hui.
** En France, l’ordre de priorité des ayants droits en cas de faillite bancaire est le suivant:
1- Créances sécurisées (c’est à dire pour lesquelles un collatéral a été présenté en garantie, souvent appelées “covered bonds” dans la presse spécialisée)
2- dépôts < plafond de garantie légal de 100 000 euros
3- dépôts > plafond et Créances dites seniors (interbancaire, obligataire...), “pari passu”
4- Créances juniors (des dettes pour lesquels les créanciers acceptent plus de risque, en contrepartie d’un intérêt plus élevé)
5- Créances “hybrides”, en général des obligations convertibles en actions
6- Capital (actions, ou parts sociales dans le cas de banques de type crédit agricole)
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Cette répartition est purement théorique, car l’état volera au secours d’une grande banque en cas de souci... S’il le peut encore.
RépondreSupprimer*** Cela pourra être développé dans un autre article, si ça intéresse quelqu’un, ce dont je doute.
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Liens sur la crise chypriote
(français)
- Quelques informations sur le développement de la bulle bancaire chypriote (Captain Economics)
- Autres chiffres sur l’endettement à chypre (O. Berruyer)
- Incidences d’une faillite chypriote à l’extérieur de l’Ile (La Tribune)
- Le bilan de la BCE
(anglais)
- Pouvait on épargner les déposants ? (M. Shedlock)
- Les dispositions anti-blanchiment à chypre (PDF-MOKAS)
Liens sur la gestion des faillites bancaires
- New Zealand Open Bank Resolution Scheme (OBR)
- Implémentation de Dodd Frank aux USA
- La faillite, seul bon mécanisme de régulation du système financier
http://www.objectifeco.com/economie/dettes/dettes-europe/crise-a-chypre-les-faux-scandales-et-les-vrais.html
Merkel "Very Happy", russe PM furieux: «Le vol de ce qui a été volé continue"
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 25/03/2013 07:46 -0400
Tout d'abord, c'est au tour de Mme Merkel, qui la semaine dernière était furieuse à Chypre pour avoir osé rejeter le plan de l'Eurogroupe premier imparfait compromettre les déposants assurés, pour en faire l'éloge pour l'instant ... rejet de ce plan. À savoir: la chancelière Angela Merkel, "ainsi que le gouvernement, est très heureux que la troïka, le groupe euro et Chypre sont parvenus à un accord ", porte parole du gouvernement allemand Steffen Seibert dit à Berlin. Il a ajouté que les difficultés se poseront à court terme en raison des mesures visant à réduire leur secteur bancaire de Chypre », mais dans le long terme, cela conduira à une meilleure santé »de l'industrie. Cela reste à voir, l'affacturage surtout quand dans la réaction de la Russie.
Qui ne sera pas agréable.
La ligne officielle russe est l'un des joueur d'échecs professionnel typique - calme, cool, collectés: Russie ne voit pas besoin de prendre des mesures supplémentaires maintenant, peut encore se mettre d'accord pour restructurer prêt, premier vice-premier ministre Igor Chouvalov a déclaré aux journalistes plus tôt. Chouvalov, contrairement Merkel et Mersch BCE qui ne voit rien, mais des pousses vertes (littéralement) partout en Europe, a déclaré que la Russie est préoccupée crise de Chypre peut avoir un effet négatif sur l'euro. La vice-Premier ministre affirme qu'il n'a aucune estimation des pertes russes à Chypre mais il a ajouté que l'argent russe à Chypre est «légal».
La ligne officieuse vient de l'ancien président et actuel porte-parole PM et Poutine, Dmitri Medvedev. De Reuters :
Moscou a réagi avec colère, lundi, à un plan de sauvetage de l'Union européenne de Chypre qui se traduira par de lourdes pertes pour les déposants étrangers dans les banques de l'île méditerranéenne, dont la plupart sont russes.
" Le vol de ce qui a déjà été volé continue, «Le Premier ministre Dmitri Medvedev, cité par les agences de presse en tant que dire d'une réunion des représentants du gouvernement.
La Russie a rejeté les appels désespérés à l'aide financière la semaine dernière par le gouvernement chypriote et le sauvetage final est susceptible d'être plus douloureux pour ses déposants qu'un plan de sauvetage initial rejeté par le parlement chypriote.
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S'exprimant à l'issue de la réunion, le premier vice-premier ministre Igor Chouvalov a déclaré des pertes pour les investisseurs russes à Chypre ne sont pas encore claires.
RépondreSupprimerIl a également dit que l'unité chypriote contrôlée par l'Etat VTB, russe Commercial Bank, ne seraient pas touchés par les mesures prises par le gouvernement.
" Ce qui se passe est un bon signal à ceux qui envisagent de passer leur capital à des banques russes ... », il a été cité comme disant. "Nous avons des banques très stables. "
Russes sont censés rendre compte de la plupart des 19 milliards d'euros de l'UE, non bancaire de l'argent déposé dans les banques chypriotes au dernier décompte par la banque centrale en Janvier. Sur les 38 milliards d'euros de dépôts auprès des banques, 13 milliards proviennent de l'extérieur de l'UE.
Dans d'autres nouvelles, nous fermons notre belge Traiteur à long 3x ETF, et l'ouverture d'un nouveau levier financier 3x ETF dans Bodyguards belges et polonium 210 "goûteurs". Nous nous attendons à atteindre notre objectif de cours de " plus "peu de temps.
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-25/merkel-very-happy-russian-pm-furious-stealing-what-already-been-stolen-continues
Merkel Vision: «Les États-Unis d'Allemagne"
RépondreSupprimerMonday, Mars 25, 2013 02:13
Suite à des négociations avec l'UE brutales des ministres des Finances, du FMI et de divers représentants des gouvernements européens, Chypre a finalement accepté de mesures que son altesse, Angela Merkel accepteraient. Cette fois, elle a tenu bon. Auparavant, Mme Merkel compromise chaque position clé qu'elle ait jamais eu lieu dans l'autel de l'opportunisme politique. Par exemple, Mme Merkel a allé deux fois pour le bien de la Grèce pour apaiser ses adversaires. Elle a cédé à plusieurs reprises sur les demandes des présidents français Nicolas Sarkozy. Elle inversé sa position sur l'énergie nucléaire à la suite sondages allemands. Alors pourquoi Merkel a tracé la ligne à Chypre ? Pour tout Merkel est un jeu pour gagner la prochaine élection et, finalement, pour préserver son héritage. Elle est prête à jouer dur maintenant pour une seule raison. L'opinion publique est décisive contre le renflouement des autres, et tout particulièrement dures conditions, mais sur Chypre nuirait à ses chances d'être élu en Septembre.
Elle craint la montée de l'euroscepticisme Alternative pour l'Allemagne (AFD) Parti et le meilleur moyen de prendre un peu de vent hors de l'AFD voiles est de montrer qu'elle se soucie d'austérité. Merkel Vision vision d'Angela Merkel n'est pas un Etats-Unis d'Europe. Au contraire, la vision d'Angela Merkel est pour les "Etats-Unis d'Allemagne". Dans cette optique, chaque mouvement qu'elle a fait qu'on devient forgeron "politique" sens, la solidarité sera condamnée. Cela Chypre et la Grèce ont été détruits dans le processus est acceptable «dommages collatéraux». Si l'Espagne ne fait pas attention, il va devenir le «dommage collatéral» suivant. Mike "Mish" Shedlock http://globaleconomicanalysis.blogspot.com
http://globaleconomicanalysis.blogspot.ca/2013/03/merkels-vision-united-states-of-germany.html
En outre UE paniques bancaires inévitable après l'échec de Chypre Banque Populaire
RépondreSupprimerpar: Peter Cooper
- Rédigée le lundi 25 Mars 2013 Source: GoldSeek.com
Après toute la nuit des pourparlers ministres européens des Affaires étrangères ont convenu d'un plan de sauvetage de nouveau pour Chypre mais qui impose des sanctions beaucoup plus sévères sur les grands déposants que la première donne. Les déposants de plus de 100.000 euros à la Banque Populaire de Chypre sera éliminé tandis que ceux détenant plus de cette somme à la Banque de Chypre perdra 40 pour cent.
Le mouvement draconienne sur les grands déposants vont inévitablement provoquer une ruée sur les banques dans d'autres pays lourdement endettés de l'UE avec les secteurs bancaires fragiles, à savoir l'Espagne, le Portugal, la Grèce et l'Irlande. Au moins les déposants très voudront diviser de plus grandes quantités à détenir plus de 100.000 euros en une seule banque.
Un nouvel accord
Le dernier accord de 11 heures à Chypre appelle à Chypre Banque Populaire fermée et divisée. Bank of Cyprus reprendra les actifs viables de la banque en faillite avec neuf milliards d'euros de la banque centrale, a fourni une aide d'urgence en liquidités, a rapporté Bloomberg ce matin, citant des responsables de l'UE.
Dépôts de moins de l'UE de garantie des dépôts plafond de 100.000 euros seront protégés, mais les déposants non assurés à Chypre Populaire doivent être «en grande partie anéantie.
Après avoir sauvegardé la majorité des petits déposants de la façon dont devrait maintenant être ouvert pour le parlement de Chypre d'approuver l'accord et d'éviter un effondrement financier. Le coût est cependant très élevé et pas seulement pour les déposants non assurés. Lucrative de l'île secteur bancaire offshore est en lambeaux et sa réputation irrémédiablement détruites.
Est-ce que les ministres des finances de l'UE à regretter leur action? Il fonctionne au niveau démocratique, mais c'est quelque chose de sinistre pour le système bancaire de l'UE, qui devront désormais subir une autre série de paniques bancaires nuisibles par les grands déposants peur de perdre leur argent dans un effondrement du système bancaire avenir.
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La peur est contagieuse
RépondreSupprimerIroniquement, c'est que la peur même qui maintenant pourrait provoquer une autre défaillance bancaire ailleurs. La banque est une question de confiance. Les retombées de l'affaire bancaire chypriote ne va pas être presque aussi facilement que la signature figurant au large de sauvetage pourrait sembler le faire.
Peut banques de l'UE désormais faire confiance en tant que gardiens de grandes sommes d'argent ? Eh bien oui, évidemment certains peuvent et d'autres non. Le marché va maintenant décider où les banques fermer prochaine.
Les gagnants vont être les banques de l'Allemagne et de l'Autriche, et en dehors de l'argent de l'UE cherchera de nouveaux centres financiers comme Istanbul et Dubaï, mais probablement pas à Beyrouth ou à Bahreïn, étant donné les problèmes de sécurité actuels. Les Émirats arabes unis ont donné un nombre illimité de trois ans de garantie à l'ensemble de ses déposants dans la crise financière mondiale.
http://news.goldseek.com/PeterCooper/1364214834.php
Des traces de médicaments et pesticides dans 10% des eaux en bouteille
RépondreSupprimer25/03 | 08:52
Selon une étude menée par 60 millions de consommateurs et la Fondation France Libertés, médicaments et pesticides contaminent une partie des ressources en eau en France.
L'étude révèle notamment la présence de tamoxifène, une hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein. - AFP
Des traces de pesticides et de médicaments, dont un pour traiter le cancer du sein, ont été décelés dans environ 10% des eaux en bouteille, sans toutefois remettre en cause leur potabilité, révèle lundi une étude de 60 millions de consommateurs et de la Fondation France Libertés. « A court terme, il n'y a absolument aucun problème de qualité. Ces eaux sont parfaitement buvables », insiste le rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs, Thomas Laurenceau « On est dans l'ordre de l'ultra-trace, du millième de micron, c'est vraiment minuscule », a-t-il précisé.
L'enquête « ne met absolument pas en cause l'honnêteté des embouteilleurs », mais interroge la contamination de l'environnement par les pratiques humaines, ajoute-t-il. « Il y a inquiétude sur la qualité de la ressource globale », résume M. Laurenceau, qui appelle, avec France Libertés, à « la remise à plat des normes de qualité » prenant en compte les nouveaux polluants.
L'analyse a porté sur 47 bouteilles d'eau, trois bonbonnes d'eau, et une dizaine d'échantillons d'eau du robinet prélevés dans trois départements. Sur les bouteilles d'eau étudiées -portant sur l'ensemble du marché-37 ne présentaient aucune trace des 85 molécules recherchées. Dix en revanche contenaient des résidus de médicaments et pesticides.
Teneur infime
« La grande surprise », écrit 60 millions de consommateurs, est la présence de tamoxifène, hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein, dans la Mont Roucous, Saint Yorre, Salvetat, Saint Armand (Du Clos de l'abbaye) et Carrefour Discount (Céline Cristaline).
La teneur est « infime » mais c'est « suffisant pour qu'on s'interroge sur la pureté originelle imposée par la réglementation des eaux minérales », souligne le magazine, qui précise avoir procédé deux fois à l'analyse des échantillons après contestation de la part des embouteilleurs des premiers résultats et de la méthodologie employée accusée de produire de « faux positifs ». « La seconde analyse a confirmé cette présence, sans que nous soyons en mesure d'en expliquer l'origine », écrit 60 millions de consommateurs. « L'affaire est suffisamment sérieuse pour qu'on lance des analyses à plus grande échelle », estime M. Laurenceau.
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Du Buflomédil et du Naftidrofuryl, des vasodilitateurs, ont été également détectés dans l'Hepar, pour le premier, et dans la Saint Armand pour le second. Par ailleurs, des traces d'Atrazine et d'Hydroxyatrazine, des désherbants pourtant interdits en 2001 mais très persistants, ont été trouvées dans la Vittel (Grande source), la Volvic (Clairvic), la Cora (Saint-Pierre), et la Cristaline (Louise).
RépondreSupprimerL'eau du robinet également
« Ce qu'on en retire, ce n'est pas de dire que telle marque est plus risquée qu'une autre. Il n'y a pas les bons et les mauvais. Sur l'ensemble des marques, il y a un problème », poursuit M. Laurenceau. « Les embouteilleurs sont extrêmement prudents mais ça interpelle de voir qu'il peut y avoir (des micropolluants), même si c'est infinitésimal, qui ne devraient pas être là ».
Et l'eau du robinet ? Sur 10 prélèvements, huit contiennent une à quatre molécules sur les 85 recherchées, principalement des pesticides mais aussi des résidus de médicaments dont, à nouveau, du tamoxifène décelé notamment en milieu urbain (Rennes et Limoges).
Enfin, sur les trois bonbonnes, des traces de Diéthylphtalate ont été trouvés dans l'Obio, et de Bisphénol A, d'Atrazine et de retardateur de flamme dans la Culligan Val-de-Marne. « Si tous les micropolluants sont ici présents en très faibles teneurs, leur variété interroge sur les potentiels effets cocktail », souligne 60 millions de consommateurs.
Le magazine et France Libertés, qui ont lancé en 2011 l'Opération Transparence sur le prix et la qualité de l'eau, ont publié en mars une carte de la qualité de l'eau potable en France, montrant que les seuils limites en polluants étaient dépassés dans près de 420 communes grâce à des dérogations, sans risque sanitaire immédiat.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0202662589440-des-traces-de-medicaments-et-pesticides-dans-10-des-eaux-en-bouteille-552226.php
Chypre: la Slovénie pourraient être alors de suivre
RépondreSupprimerAprès une décennie de corruption du gouvernement et des dettes toxiques
25 Mars, 15:22
(ANSAmed) - LJUBLJANA, 25 mars - La Slovénie pourrait être la prochaine dans la ligne pour renflouement zone euro, selon un rapport récent de la banque nationale de commission anti-corruption. '' Au cours de la dernière décennie, les principales banques slovènes ont prolongé d'énormes sommes d'aujourd'hui toxique de crédit, d'un montant d'un cinquième du PIB national, avec des décisions fondées sur des relations politiques et personnelles dans une atmosphère de corruption politique structurelle,'' le rapport affirme.
Banques slovènes, dont la plupart appartiennent à l'État, auraient exécuté jusqu'à 7 milliards d'euros de la dette toxique, égal à 20% de leur portefeuille total des prêts, avec grandes agences de notation déclassement Nouvelle Ljubljanska Banka (NLB) et en Nouvelle-Kreditna Banka Maribor (NKBM ) ces derniers mois. Le nouvellement élu du gouvernement de centre-gauche, qui a pris ses fonctions la semaine dernière, aura à décider s'il faut ou non mettre en place une structure de défaisance à prendre sur la dette toxique, recapitaliser les banques désintoxiquées, et ensuite les vendre au secteur privé.
Les banques slovènes en 2012 ont enregistré des pertes globales de 606 millions d'euros soit € 67 millions de plus qu'en 2011. Selon l'ancien ministre des Finances, M. Janez Sustercic, le pays va probablement être'' obligés de demander de l'aide internationale à moins que le plan de restructuration du secteur bancaire traverse.'' (ANSAmed).
http://ansamed.ansa.it/ansamed/en/news/sections/politics/2013/03/25/Cyprus-Slovenia-could-then-next-follow-suit_8456763.html
La fin des blagues de Carambar : un buzz bien organisé
RépondreSupprimer25/03 | 11:09
Carambar a lancé, avec succès, une opération de communication annonçant la fausse fin des blagues.
Carambar va continuer à publier des blagues sur le papier de ses caramels, annonce la marque , en révélant que la fin de cette tradition annoncée la semaine dernière était en fait une farce sciemment orchestrée pour faire parler d'elle.
Jeudi, alors que l'arrêt des blagues commençait à faire le buzz sur internet, la marque avait confirmé son intention d'y mettre un terme au profit de petits quizz et de problèmes mathématiques ludo-éducatifs. « On veut donner un coup de fouet à la marque et on était beaucoup critiqué sur la qualité de nos blagues », a expliqué une porte-parole de ces confiseries, créées en France en 1954 et qui ont commencé à faire des blagues en 1969.
Lundi dans un film diffusé sur le site, Carambar explique comment la marque a monté « la plus grande blague de l'année », à grand renfort de publicité, d'informations savamment distillées sur le net, de « kit presse » distribués aux journalistes. Des pétitions contre la fin des blagues Carambar avaient été lancées sur internet, notamment par la ville de Marq-en-Baroeul (Nord) berceau historique des Carambar.
La marque assure lundi matin avoir reçu ainsi « des milliers de preuve d'amour » de consommateurs militant pour leur maintien. Il se vend environ un milliard de Carambar chaque année, en France essentiellement. La marque, rachetée par Kraft Foods (devenu Mondelez International) en 2010, a dégagé un chiffre d'affaires annuel de 54 millions d'euros en 2012, en hausse de 3,5% sur un an.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0202662671979-la-fin-des-blagues-de-carambar-un-buzz-bien-organise-552254.php
Les Chypriotes, sonnés, se préparent à une longue période d'incertitude
RépondreSupprimerPar Catherine Chatignoux | 25/03 | 17:06
La réputation de la place financière est détruite. La restructuration du secteur bancaire va plonger le pays dans la récession.
Lundi, dans les rues de Nicosie, l'ambiance était... printanière et détendue. Epuisés par une folle semaine où, selon le ministre des Affaires étrangères, Ionnis Kasoulides, « la solidarité européenne a souffert », les Chypriotes ont envahi le coeur de la ville. Moins pour protester contre l'ultime plan européen que pour profiter du soleil et de leur famille, en ce jour férié de fête nationale grecque.
« Parlons de tout ce que vous voulez, mais pas de la crise financière» suppliait, dans un soupir, Andreas, patron d'une boutique de bijoux. Passées la stupéfaction et la colère, contre leurs propres dirigeants autant qu'à l'égard des Européens, c'est désormais la résignation qui l'emporte chez l'homme de la rue. « Ce dramatique épisode aura au moins eu comme effet positif de faire comprendre aux Chypriotes qu'il n'existait pas de solution miracle à leur problème » souligne l'analyste politique Christoforos Christoforou.
Pour ceux qui en doutaient encore, le réveil risque d'être douloureux. Au terme d'une négociation acharnée où elle jouait son avenir, Chypre a perdu l'une de ses deux grandes banques (Laiki Bank) et sa réputation de place financière solide et attrayante . Plus personne ici ne doute que la restructuration obligée du secteur bancaire va modifier la vie de l'île aussi radicalement que l'invasion turque en 1974.
Petits épargnants protégés
Dans un premier temps, ménages, entreprises et riches déposants étrangers vont faire leurs comptes. Si les petits épargnants sont protégés, il reste dans les banques 38 milliards d'euros de dépôts supérieurs à 100 000 euros qui seront lourdement grevés, soit dans le cadre de la liquidation de la banque Laiki, soit dans le cadre de la recapitalisation de la Banque of Cyprus. Pour les plus gros actionnaires, créanciers et déposants de ces deux banques, la facture sera salée: « le plan, conclu lundi matin à Bruxelles place une charge plus lourde sur les gros déposants, pour la plupart russes » ont confirmé, à Moscou, les analystes d'Alfa Bank.
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La réputation de stabilité de Chypre comme place financière off shore, en prend évidemment un coup. Difficile de dire aujourd'hui si ce dernier sera fatal, le gouvernement étant prêt à installer un strict contrôle des capitaux pour éviter tout « bank run » lorsque les banques rouvriront leur porte, à une date que le ministre des Finances ne s'est pas risqué à fixer, lundi . Le sort économique de Chypre s'est transformé en quelques jours en un immense point d'interrogation. Sauvée de la faillite par ses partenaires européens, l'île va, paradoxalement, s'enfoncer dans la crise. Le secteur des services représente 70% de son PIB et il a été très largement alimenté ces dernières années par l'activité des banques.
RépondreSupprimerOr la mise en faillite de la « Laiki » n'est que le début d'une restructuration plus profonde du secteur dont les ministres de l'Eurogroupe ont répété lundi qu'ils souhaitaient qu'il revienne d'ici à 2018 dans la « moyenne européenne ». En cinq ans, selon Natixis, le poids des banques à Chypre devra être ramené de 800% à 350% du PIB. Après avoir alimenté la croissance, la finance va désormais entraîner l'île dans la récession. « Ajouté au contrôle des capitaux et à l'austérité budgétaire, le PIB pourrait chuter entre -5% et -10% pour chacune des deux prochaines années » estime Capital Economics. Chypre est donc parti, comme nombre de ses partenaires du sud de l'Europe pour une décennie de rigueur et d'austérité.
CATHERINE CHATIGNOUX, ENVOYÉE SPÉCIALE À NICOSIE
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202663405332-les-chypriotes-sonnes-se-preparent-a-une-longue-periode-d-incertitude-552334.p
L'Allemagne et la crise de l'euro: la rage contre les sauveteurs
RépondreSupprimerPar Severin Weiland et Philipp Wittrock
Chypre est enregistré, l'Allemagne l'a emporté - mais à quel prix ? Dans de nombreux pays européens, c'est la colère croissante aux commissaires d'épargne de Berlin. Le gouvernement fédéral ne peut guère faire contre l'image épouvantail.
Le plan de sauvetage pour Chypre:
- Chypre a convenu avec les pays de l'euro sur les autres un plan de sauvetage de 10 milliards d'euros.
- La deuxième banque de l'île est réglée, sa dépouille sera fusionnée avec le plus grand institut.
- Actifs de plus de 100.000 euros seront alloués à la réfection du secteur financier, les propriétaires menacent de lourdes pertes.
Berlin - Les marges sous les yeux sont profonds, la voix est rauque. Épuisement est Wolfgang Schäuble a noté, quand il le lundi auprès du ministère fédéral des Finances a expliqué le nouveau plan de sauvetage pour Chypre. La fin de la nuit dramatique des négociations à Bruxelles est de retour pour quelques heures, un journaliste et vous voulez savoir si c'est maintenant une «victoire allemande totale", comme un commentateur l'a appelé.
Une victoire allemande totale - le Trésor pince fixement le long des yeux fatigués. Il parle de la confiance, le respect mutuel à la charge de la coopération. Son homologue chypriote Michael Sarris avait remercié à la fin, dit Schäuble. «L'Europe est à la solidarité, l'Europe reste à la solidarité."
Tout heureux et satisfaits, alors, Chypre a été sauvé , cimente l'Europe ? Schäuble lui-même sait que ce n'est que la moitié de l'histoire. En effet, la lutte pour la survie, laissant la nation d'île dans les plaies profondes de la zone euro.
Le prix du salut est élevé: l'Allemagne se retrouve une fois de plus comme un épouvantail. C'était en Irlande ainsi au Portugal , en Espagne et en Grèce ., et il est maintenant à Chypre Les personnes en difficulté sont en colère avec la chancelière Angela Merkel et Schäuble leur négociateur en chef, la haine envers eux suggère, parce que, prétendument tirée par la toute-puissance germanique, il ferait respecter l'austérité à travers l'Europe - sans égard pour les conséquences. L'historien britannique Brendan Simms a déclaré dans l'hebdomadaire "New Statesman" récemment par une vague de «germanophobie» en Europe.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/zypern-rettung-in-der-euro-krise-ist-deutschland-stets-der-buhmann-a-890757.html
Words Of Attention: Retirez votre argent des banques européennes
RépondreSupprimerPar Michael,
le 24 Mars 2013
Si vous avez encore de l'argent dans les banques européennes, il faut le sortir. Cela est particulièrement vrai si vous avez de l'argent dans le sud de banques européennes. Au moment où j'écris ceci, les derniers détails du plan de sauvetage de Chypre sont en cours d'élaboration, mais une chose est devenue claire: au moins certains déposants vont perdre une importante somme d'argent. Personnellement, je n'ai jamais rêvé qu'ils iraient après les comptes bancaires privés en Europe, mais maintenant que ce précédent a été établi, il devrait être évident pour tout le monde que pas de compte bancaire ne sera jamais considéré comme sûr à 100% jamais. Sans confiance, un système bancaire ne peut pas fonctionner, et en ce moment il y a des voix éminentes sur les deux côtés de l'Atlantique qui sont fort avertissant que la confiance dans le système bancaire européen a été brisé et que les gens ont besoin de sortir leur argent de ces banques rapidement que possible.
Même si vous ne finissez pas de perdre une importante partie de votre argent, vous pouvez toujours vous retrouver face à des contrôles de capitaux très graves qui limitent grandement ce que vous pouvez faire avec votre argent. Il suffit de regarder ce qui se passe déjà à Chypre. Les retraits d'espèces par le biais distributeurs automatiques de billets ont maintenant été limité à € 100 par jour, et quand les banques enfin faire rouvrir, il y aura des limites strictes sur les transactions financières afin d'éviter une panique bancaire à part entière. Et bien sûr, n'importe qui avec un demi-cerveau va essayer d'obtenir autant de leur argent comme ils peuvent sortir de ces banques une fois qu'ils ne rouvrir. Donc, la vérité est que les problèmes des banques chypriotes font que commencer. La taille de la «sauvetage» qui seront nécessaires pour maintenir les banques à flot va tout simplement continuer deviennent plus grandes et plus le plus d'argent qui est retiré. Chypre se dirige vers une crise bancaire complète et totale, et parce que l'économie de l'île est très dépendante de la banque, cela signifie que l'économie de la nation tout entière va s'effondrer. Malheureusement, des scénarios similaires seront bientôt commencer à jouer sur toute l'Europe.
Donc, si vous entendez qu'une «entente» a été conclu pour «renflouer» Chypre, s'il vous plaît garder à l'esprit que l'économie de Chypre est le point de s'effondrer, peu importe ce qui arrive. C'est juste une question de répartition de la douleur à ce stade.
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Selon le New York Times, il ressemble à une grande partie de la douleur va être placé sur le dos de ceux qui ont des dépôts de plus de 100.000 euros ...
RépondreSupprimerLe mandat révisé en discussion permettrait d'évaluer une taxe unique de 20 pour cent sur les dépôts dépassent 100.000 euros à la Banque de Chypre, qui a le plus grand nombre de comptes d'épargne sur l'île. Parce que la Banque de Chypre subi d'énormes pertes sur les paris qu'il a pris sur les obligations grecques, le gouvernement semble prendre l'argent des déposants pour aider à combler le trou.
Une taxe séparée de 4 pour cent seraient évaluées dépôts non assurés dans toutes les banques, y compris les 26 banques étrangères qui opèrent à Chypre.
Est-ce que c'est mauvais pour vous ?
Eh bien, si un accord n'est pas atteint, il est possible que ceux qui ont des dépôts non assurés pourraient tout perdre. Selon Ekathimerini, les fonctionnaires européens disent Chypre à choisir entre un «mauvais scénario» et un «scénario très mauvais" ...
La question principale entoure l'avenir du plus grand prêteur de l'île, la Banque de Chypre. Si des dépôts non garantis (supérieur à 100.000 euros) à toutes les banques chypriotes sont imposés alors d'importantes économies à la Banque de Chypre sont susceptibles d'être taxés entre 20 et 25 pour cent. Si la taxe n'est pas imposée sur les dépôts à d'autres prêteurs, la décote de la Banque de Chypre clients sera beaucoup plus grand.
L'option d'une caution plein de la Banque de déposants Chypre est toujours sur la table. Comme avec la Banque Populaire de Chypre (Laiki), qui consiste à passer par un processus de résolution, la caution complète en option peut conduire à des dépôts ci-dessus € 100.000 en train de disparaître. La seule compensation pour les déposants non garantis seront des actions de la «bonne» banque qui sera créé par une fusion possible entre la «santé» et Laiki Bank of Cyprus entités.
Interrogé par Kathimerini comment l'économie chypriote survivre si la compagnie et de dépôts des particuliers au-dessus de € 100.000 disparaître à partir de deux plus importants du pays prêteurs, le représentant de l'UE a déclaré: «Malheureusement, les choix de Chypre sont entre un mauvais scénario et un scénario très mauvais."
Donc, quel est le pourcentage des dépôts à Chypre sont des dépôts non assurés ?
Eh bien, personne ne sait avec certitude, mais selon JPMorgan près de la moitié du montant total de l'argent en dépôt dans les banques de l'UE dans son ensemble n'est pas assuré.
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Pensez-vous que certaines de ces personnes vont commencer à bouger leur argent en lieu sûr après avoir vu comment les choses vont vers le bas à Chypre ?
RépondreSupprimerIls seraient fous s'ils le faisaient pas.
Et si vous pensez que «l'assurance-dépôts» vous protègent, vous êtes juste d'être délirant.
Selon CNBC, le contrôle des capitaux très strictes sont à venir à Chypre. Ces règles s'appliquent même aux comptes qui contiennent moins de 100.000 euros ...
Les contrôles financiers sont à venir. Les déposants ayant moins de 100.000 euros peuvent pas perdre leur argent directement, mais ils ne seront pas comme les restrictions - peu importe combien ils ont à la banque. Limites sur les retraits, les limites de l'encaissement des chèques, et peut-être même de conversion pure et simple de la vérification des comptes dans des dépôts à terme sont à venir (traduction: vous n'avez pas un compte courant, vous avez un lien à partir de la banque).
Beaucoup de gens vont perdre beaucoup d'argent dans les banques chypriotes, et un pourcentage important d'entre eux vont être russe.
Et comme je l'ai écrit à propos de l'autre jour, vous ne voulez pas avoir les Russes en colère contre vous.
Selon le Guardian , Moscou envisage déjà de différentes manières qu'il peut «punir» de l'UE ...
Cependant, avec les investisseurs russes ayant environ 30 Md € (£ 26 milliards) déposés dans des banques de l'île , l'optimisme croissant quant un accord a été accompagnée par la crainte de représailles de la part de Moscou. Alexander Nekrassov, un ancien conseiller du Kremlin, a déclaré: "Si c'est le cas qu'il y aura une taxe de 25% sur les dépôts supérieurs à 100.000 €, puis des Russes vont souffrir très mal.
"Alors, bien sûr, Moscou sera la recherche de moyens pour punir l'UE. Il ya un certain nombre de grandes entreprises allemandes opérant en Russie. Vous pourriez peut-être regarder le gel des avoirs ou des actifs d'imposition. Le Kremlin est l'adoption d'une politique d'attentisme. "
Serait-ce le début d'un peu de «guerre économique» entre l'Est et l'Ouest ?
Une chose est sûre - les Russes n'ont tout simplement pas permettre aux gens de marcher sur eux.
Pendant ce temps, les choses à Chypre sont de plus en plus désespérée avec chaque jour qui passe. Parce qu'ils ne peuvent pas obtenir de l'argent des banques, de nombreux magasins de détail se trouvent à court de liquidités. Dans quelques jours, plus de beaucoup d'entre eux peuvent ne pas être en mesure de fonctionner du tout ...
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Les détaillants, face à l'argent-sur-livraison demandes des fournisseurs, a mis en garde les stocks s'épuisaient. «À l'heure actuelle, les fournitures va durer encore deux ou trois jours", a déclaré Adamos Hadijadamou, chef de l'Association de Chypre des supermarchés. "Nous allons avoir un problème si ce n'est pas résolu par la semaine prochaine."
RépondreSupprimerMais savez-vous qui a réussi à sortir leur argent dans le temps ?
Les initiés.
Selon le Daily Mail , le Président de Chypre a mis en garde effectivement "amis proches" de ce qui allait se passer et leur ont dit de sortir leur argent Chypre ...
Président chypriote Nikos Anastasiades », a averti« amis proches de la crise financière sur le point d'engloutir son pays afin qu'ils puissent passer leur argent à l'étranger, il a été affirmé, vendredi.
Dans l'ensemble, environ 4,5 milliards d'euros a été déplacé hors de Chypre au cours de la semaine juste avant que la crise n'éclate.
N'aimeriez-vous pas d'obtenir un avertissement de ce genre ?
Eh bien, à ce stade, il ne prend pas un génie pour comprendre ce qu'il faut faire au sujet de l'argent que vous pouvez avoir dans les banques européennes. Ce qui suit provient d'un récent article de Forbes par l'économiste Laurence Kotlikoff ...
Quoi qu'il arrive, personne ne va faire confiance ou d'utiliser les banques chypriotes. Ce sera fermé routier et financier du pays et renverser l'économie de Chypre à un équilibre vraiment terrible dans un remake de la Grande Dépression de notre propre pays, qui a été lancé par l'échec des banques américaines d'un sur trois.
Chypre est un petit pays. Pourtant, l'échec de ses banques pourraient déclencher des paniques bancaires massives en Grèce. Après tout, si la Banque centrale européenne abandonne déposants chypriotes, ils peuvent abandonner les déposants grecs prochaine. Une ruée sur les banques grecques pourraient ensuite se propager vers le Portugal, l'Irlande, l'Espagne et l'Italie, et de là vers la Belgique et la France, et vous obtenez l'image, à d'autres pays à travers le monde, y compris, roulement de tambour, les Etats-Unis.
Toutes les banques dans chacun des ces pays ont fait des promesses qu'ils ne peuvent pas suivre étaient venus pousser au pire, par exemple, si tous les déposants réclament leur argent immédiatement.
(suite en dessous:)
Nous avons vu ce film. Et pas seulement dans la vie réelle. Tous nos tellys Noël montrent C'est une vie merveilleuse dans laquelle banquier Jimmy Stewart sauve à peine sa petite ville de la ruine économique causée par une panique bancaire.
RépondreSupprimerD'autres sont en cours encore plus direct avec leurs avertissements. Par exemple, Nigel Farage, membre du Parlement européen, est en garde tout le monde à sortir leur argent des banques européennes méridionales alors qu'il est encore possible ...
Les terribles événements à Chypre au cours de la semaine dernière ont même dépassé mes pires prédictions.
Même moi, je ne pensais pas qu'ils allaient s'abaisser à voler l'argent des comptes bancaires des gens. Je trouve cela étonnant.
Il y a 750.000 personnes qui possèdent des propriétés britanniques, ou qui vivent, beaucoup d'entre eux à la retraite en baisse en Espagne.
Notre message aux expatriés maintenant que l'UE a franchi cette ligne, doit être: Obtenez votre argent de là pendant que vous avez encore une chance.
Et Martin Sibileau est en proclamant que si vous avez encore un dépôt dans une banque non garantis zone euro que vous devriez avoir examiné votre tête ...
Quels sont les déposants d'euros aujourd'hui confrontés? Tout sauf un pari propre! Ils ne savent pas ce que la perte attendue sur le capital sera, car il sera décidé sur un week-end par des politiciens qui ne sont même pas les représentent. Ils ne savent pas vraiment où leurs dépôts allait et elles ignorent également ce qui ressort vraiment, ils appartiennent. Enfin, les déposants sont payés points de base seulement pour leur confiance dans le système par rapport à l'Argentine de 20% par an offert en 2001 (grâce aux politiques de taux zéro de la 21 ème siècle). À la lumière de tout cela, je ne peux que conclure que toute personne ayant encore un dépôt non garanti dans une banque de la zone euro devrait obtenir son / sa tête examinée!
Alors où faut-il placer votre argent ?
Je ne sais pas qu'il y a n'importe qui est sûr à 100% à ce stade. Mais nombreux sont ceux pointant vers des actifs tangibles comme l'or et l'argent. Ce qui suit est ce que les tendances prévisionniste Gerald Celente avait à dire lors d'une récente interview ...
"Les gens disent toujours de moi, M. Celente vous parlent toujours de l'or. Qu'est-ce que tu vas faire avec de l'or quand tout s'écroule et il n'y a pas d'argent ? Eh bien, disons que vous êtes un Chypriote et de tous les distributeurs automatiques de billets sont hors de la monnaie et les banques sont fermées ? Pensez-vous que ces pièces d'argent allez-vous acheter ce que vous avez besoin ? Pensez-vous que l'once d'or va vous obtenez ce que vous voulez ?
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C'est de l'argent réel. Il n'y a pas d'autre argent. Quand il revient toujours, l'or et l'argent sont les seules choses que vous avez à acheter ce dont vous avez besoin, ce que vous voulez, ou même de sortir si vous en avez besoin. "
RépondreSupprimerJ'avais l'habitude de dire aux gens que de mettre leur argent dans les banques américaines était plus sûr que de mettre d'autres endroits parce qu'il américains dépôts bancaires sont couverts par l'assurance-dépôts jusqu'à concurrence d'un certain montant.
Mais maintenant nous voyons que l'assurance-dépôts ne signifie absolument rien. S'ils décident de «taxe» (c.-à-voler) votre argent de vos comptes bancaires ils vont tout simplement aller de l'avant et de le faire.
Alors, que devrions-nous tous faire ?
Personnellement, je pense que ne pas avoir tous vos œufs dans le même panier est une approche sage. Si vous avez votre richesse d'un tas d'endroits différents et sous des formes différentes, je pense que cela peut aider.
Mais comme le système financier mondial s'effondre , il n'y aura pas une telle chose comme la sécurité à 100%. Donc, si vous êtes à la recherche pour que vous puissiez arrêter d'essayer.
Notre monde est devenu un endroit très instable, et les choses vont devenir bien pire. Nous allons tous devoir nous adapter à ce nouveau paradigme et faire du mieux que nous pouvons.
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/words-of-warning-get-your-money-out-of-european-banks
Chypre Strikes Deal pour saisir une partie des dépôts bancaires
RépondreSupprimer25 Mars 2013
Chypre a réussi à éviter d'aller sur une falaise financière à la dernière minute le lundi en acceptant de saisir une partie d'importants gisements, y compris ceux appartenant à des ressortissants russes, dans ses deux principales banques.
Le plan prévoit la fermeture de la banque contrôlée par l'Etat Populaire de Chypre, également connu sous le nom Laiki et dépôts de transfert en dessous de 100.000 euros avec Laiki à la Banque de Chypre, le plus grand prêteur de l'île, afin de créer une «bonne banque».
Le gouvernement chypriote va également geler les dépôts de plus de 100.000 euros dans les deux banques pour payer les dettes et recapitaliser Laiki la Banque de Chypre par une conversion de dépôt / capitaux propres, ont rapporté les médias lundi.
Il n'était pas clair quel est le pourcentage des dépôts seraient confisqués. Selon le Financial Times, citant une personne impliquée dans les négociations, que les pertes seraient beaucoup plus élevés de 20 pour cent. Chaînes de télévision chypriotes cité un représentant du gouvernement chypriote ainsi dire qu'environ 30 pour cent seraient saisis, RIA Novosti. Vedomosti rapporté sans citer de sources spécifiques que les pertes pourraient s'élever à 40 pour cent.
Chypre a accepté la décision sous la pression des ministres des Finances de 17 pays européens qui ont signé un accord préliminaire lundi matin à fournir 10 milliards d'euros (13 milliards de dollars) de la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international.
Autorités chypriotes envisagez de collecter € 4,2 milliards de gros déposants.
Initialement autorités de l'île prévu de retirer 9,9 pour cent de tous les dépôts bancaires chypriotes - une décision qui a été contesté par les résidents locaux, sévèrement critiqué par la Russie et rejeté par le parlement chypriote.
Un porte-parole de l'UE a déclaré qu'aucune redevance sur-la-pension ou taxe serait imposée sur les dépôts dans les banques chypriotes comme initialement prévu, Reuters rapporté .
http://www.themoscowtimes.com/business/article/cyprus-strikes-deal-to-seize-part-of-bank-deposits/477393.html
Archéologues Unearth Alien-Like crânes dans un cimetière Mexique
RépondreSupprimerLégende de l'image: à 300 mètres du village de Onavas, les archéologues ont découvert un site avec 25 sépultures humaines, dont 13 ont des déformations crâniennes.
- voir photo sur site -
Les archéologues ont mis au jour ce qui ressemble à une forme de cône étranger crâne d'il y a 1000 ans au Mexique.
Le crâne, qui date de 945 après JC à 1308 après JC, a été découvert accidentellement en creusant un système d'irrigation dans le nord-ouest de l'État de Sonora, au Mexique.
Cristina Garcia Moreno, qui a travaillé sur le projet avec l'Arizona State University, a expliqué que 13 des 25 crânes trouvés dans le cimetière Hispanique eu ces têtes déformées.
"Nous ne savons pas pourquoi cette population particulièrement déformé leurs têtes", a déclaré Moreno ABC Nouvelles.
Le site, connu sous le nom El Cementerio, a été découvert en 1999, mais l'équipe vient de terminer leur analyse de l'squelettique reste le mois dernier. Ils ont l'intention de poursuivre leurs recherches au cours de la saison champ suivant. Les archéologues ont aussi découvert des artefacts sur le site, comme des pendentifs, des anneaux dans le nez et les bijoux.
Ils ont dit que la déformation des crânes humains faisait partie d'un ancien rituel qui a eu lieu il y a 1000 ans. La déformation a été réalisée par liaison tête d'une personne entre deux blocs de bois pour appliquer une pression sur le crâne en entourant le bois avec les bandes.
"Déformation crânienne a été utilisé par différentes sociétés dans le monde entier comme une pratique rituelle, ou pour la distinction de statut au sein d'un groupe ou de faire la distinction entre les groupes sociaux», a déclaré à ABC Nouvelles Moreno. "La raison pour laquelle ces personnes à El Cementerio déformé leurs crânes est encore inconnue."
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L'équipe a déclaré que de nombreux ossements mis au jour les restes étaient des enfants, leur laissant croire à la pratique de la déformation des crânes "peut avoir été entrée et dangereux."
RépondreSupprimerLe Chinook du Nord-Ouest américain et le Choctaw du Sud-Est américain à la fois étaient connus pour pratiquer la déformation du crâne ainsi.
Moreno a déclaré à ABC que les gens déformé leurs têtes au Mexique parce qu'ils voulaient distinguer les personnes importantes, ou ils ont voulu distinguer les personnes d'un groupe d'un autre.
http://www.redorbit.com/news/science/1112754510/alien-like-skulls-unearthed-mexico-122712/
Les Russes sont Outtahere: "Les Chypriotes ont tué leur pays en une journée"
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 25/03/2013 13:46 -0400
Il semble que les Chypriotes (ou plus précisément les dirigeants européens) n'apprécient pas la mesure dans laquelle la Russie a soutenu l'économie locale. "Quand les Russes quittent qui va rester au Four Seasons pour 500 $ la nuit ? ? Angela Merkel " un riche russe demande pour la forme, que les rapports FT, ils reçoivent un déluge d'appels téléphoniques à l'étranger de banquiers suisses utiles à la recherche de fondre les transferts de dépôts. "Les habitants doivent comprendre: dès que les feuilles d'argent, les gens qui vont aux restaurants, achetent des voitures et achetent des biens laissent trop. Les moyens de subsistance chypriotes disparaîssent», et il y a des signes que les habitants obtiennent de façon drastique cette situation est, comme un grand panneau publicitaire a vu le jour à l'aéroport de Larnaca avec un drapeau russe et les mots «Brat'ya ne predaite nas !" - "! Frères, ne pas nous trahir". De nombreux hommes d'affaires russes semblent avoir un pied hors de la porte déjà et examen de la compétence whih de se déplacer comme ils attendent de voir si Medvedev fait suite à sa menace de démanteler la convention de double imposition avec Chypre.
Et maintenant, les rumeurs sont que le magnat milliardaire russe Roman Abramovitch, propriétaire du club de football de Chelsea, a été arrêté aux Etats-Unis.
Via Le FT,
...
Un avocat chypriote avec les clients russes a déclaré qu'il avait déjà été approché par une demi-douzaine de banques européennes, dans des lieux allant de la Lettonie à la Suisse à l'Allemagne, certains d'entre eux promettant qu'ils pourraient ouvrir de nouveaux comptes bancaires de ses clients en moins d'une heure.
...
" Le Chypriotes ont tué leur pays en une journée », explique M. Mikhin, se référant au vendredi Mars 15, lorsque le président Nicos Anastasides a accepté la proposition de l'UE de saisir 5,8 Md € dans des fonds d'urgence de déposants locaux et étrangers Chypre.
...
"Les habitants doivent comprendre: dès que l'argent quitte, les gens qui vont aux restaurants, achetent des voitures et achetent des biens laissent trop aux chypriotes, «les moyens d'existence vont disparaître », dit-il.
(suite en dessous:)
"Ils disent que nous blanchissons tout l'argent, mais ils ont vécu sur cet argent pendant 10 ans et j'ai oublié à ce sujet."
RépondreSupprimer...
Dit un autre avocat basé à Nicosie: "Je ne comprends pas pourquoi il est le blanchiment d'argent quand il s'agit de Chypre, quand à Londres, c'est une société tout à fait respectable."
...
" Si la convention de double imposition est levé, il y aura aucune raison pour nous de rester à Chypre », un avocat russe oligarque dit sans ambages.
M. Mikhin se plaint que les Chypriotes ne pas apprécier la mesure dans laquelle la Russie a soutenu l'économie locale. "Quand les Russes quittent qui va rester au Four Seasons pour 500 $ la nuit ? Angela Merkel ? "
Mais il y a des signes qu'un nombre croissant de gens du pays se rendent compte combien serait radicale une émigration massive des entreprises russes.
Au cours de la semaine écoulée, un nouveau panneau d'affichage a surgi sur la route entre Limassol, la ville balnéaire de palmiers boisé favorisée par les Russes, et l'aéroport international de Larnaca.
S'appuyant sur la Russie et de Chypre foi partagée orthodoxe et de profonds liens politiques datant de l'ère soviétique, la publicité affiche un drapeau russe massif, avec un appel désespéré au-dessous de la Russie: "Brat'ya ne predaite nas!"
«Frères, ne pas nous trahir !"
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-25/russians-are-outtahere-cypriots-killed-their-country-one-day
C'est vrai que la vie sur une île - aussi petite que Chypre - dépend essentiellement de l'étranger et vit d'importation. Ainsi, de priver ses habitants de la mane extérieure (comme tous casinos dans le monde qui fait son commerce de fortunés) ajoute ce sentiment d'aigreur vis-à-vis du choix de son rattachement par contrat à la moribonde CEE qui n'admet pas de crever toute seule.
SupprimerPourquoi les banques européennes se sont soudain effondrées en Bourse
RépondreSupprimerPar Guillaume Maujean | 25/03 | 19:10 | mis à jour à 19:36
Les déclarations du président de l'Eurogroupe et les rumeurs de dégradation de l'Italie ont renversé la tendance sur les marchés.
Sur les marchés, une déclaration maladroite peut effacer d'un coup les fruits d'un compromis bien accueilli. Les Bourses européennes en ont fait l'expérience lundi. Le plan de sauvetage de Chypre, obtenu à l'arraché dans la nuit de dimanche à lundi, semblait avoir soulagé les investisseurs dans un premier temps. En Asie comme en Europe, les places financières saluaient cet accord par des gains de 1% à 2%. Las, la tendance s'est subitement inversée lundi l'après-midi. Les banques se sont effondrées, entraînant avec elles les grands indices européens : Paris a perdu 1,12 % en clôture et Milan 2,5 %, alors que des rumeurs de dégradation de la note de l'Italie par Moody's circulaient dans le même temps. L'euro a glissé à 1,2830 dollar, un plus bas depuis quatre mois.
A l'origine de ce décrochage, il faut voir les propos tenus par le président de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem. Celui-ci a déclaré dans une interview à Reuters et au Financial Times que Chypre représentait un nouveau modèle de résolution des crises bancaires dans la zone euro. « Si une banque ne peut se recapitaliser elle-même, alors nous discuterons avec les actionnaires et les créanciers obligataires, nous leur demanderons de contribuer en recapitalisant la banque et, si nécessaire, nous le demanderons aux détenteurs de dépôts non garantis ».
Un changement de pied qui n'a pas plu aux investisseurs. Certes, en juin dernier, la Commission européenne avait déjà proposé une directive sur la résolution des crises bancaires qui prévoyait de mettre à contribution les créanciers obligataires. Mais pas avant plusieurs années (2015 pour les Allemands, 2018 pour d'autres). Et ce texte législatif doit encore être approuvé par le Conseil et le Parlement européens. Jeroen Dijsselbloem a lui-même indiqué que le cas chypriote représentait une nouvelle doctrine pour l'ensemble de l'Union européenne, l'objectif étant que le Mécanisme européen de stabilité (MES), destiné à recapitaliser directement les banques en difficulté, n'ait jamais à être utilisé...
Le président de l'Eurogroupe a corrigé ses propos dans la soirée. Dans un communiqué de deux phrases, il a assuré que « Chypre était un cas spécifique », que tous les plans d'aide sont faits « sur mesure » en fonction de la situation de chaque pays et qu'il n'existe aucun « modèle ». Mais le mal était fait. L'ensemble du secteur bancaire a chuté hier, l'indice paneuropéen pliant de 1,87%. Le calamiteux sauvetage chypriote, comme les propos de Dijsselbloem, pourraient laisser des traces sur les marchés. Pour Carsten Brzeski, chez ING, la zone euro « n'a pas trouvé de modèle pour garantir sa stabilité financière ». Et pour cause : « l'idée d'une union bancaire pour briser le lien entre les dettes souveraines et des systèmes bancaires fragiles n'est pas acceptée par les pays plus forts quand il s'agit de partager le fardeau ».
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202664197287-pourquoi-les-banques-europeennes-se-sont-soudain-effondrees-en-bourse-552369.php
(...) Chypre était un cas spécifique (...) !!
SupprimerDe Bénédiction pour (bientôt confisqués) Malédiction: Lorsque des dépôts massifs de Chypre Were A Great Thing
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 25/03/2013 15:53 -0400
Dans la foulée de fracassants développements ce week-end hors de Chypre, où d'innombrables personnes ont perdu des milliards de dollars d'épargne, ayant oublié leur argent n'est rien de plus (ou de moins) qu'un responsabilité générale non garantie d'un secteur bancaire insolvable qui, en l'absence de Bernanke et Draghi aléa moral put sont des cibles faciles confiscation simplement, il est difficile de concevoir que d'avoir un excédent massif des dépôts était en fait une bonne chose. Ironiquement, ce fut précisément le cas aussi récemment que il y a 10 mois, car cela mai 2012 Présentation de la Banque de Chypre intitulé «Services bancaires internationaux: Crossroad Strategic Business - Un centre financier fiable » (ne riez pas) rend trop clair.
Voici la page 11 sur 33 - la première page mettant en évidence la force du secteur bancaire à Chypre:
- voir tableau sur site -
C'est ici que nous lisons que « la taille et la structure du système financier chypriote reflète le rôle de Chypre en tant que centre d'affaires international » et que « Cela se reflète dans le nombre croissant de sociétés immatriculées à Chypre et la taille croissante du système bancaire "telle que mesurée par la quantité d'enregistrement de dépôts bancaires.
Ironiquement, ces mêmes dépôts seraient même pas un an plus tard de servir de base à l'effondrement complet du système bancaire de la même «force» , et de jeter les bases de la prochaine dépression sans fin que le citoyen de Chypre sera soumis à de beaucoup, beaucoup années.
Parce que dans la nouvelle normalité, ce qui a récemment été une bénédiction, devient une malédiction (littéralement, si on tient compte des déclarations antérieures de l'Eglise de Chypre) en quelques mois.
Plein présentation hilarante, qui nous exhortons tout le monde coincé dans une boîte de biais cognitif à lire :
- voir documents sur site:
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-25/blessing-soon-be-confiscated-curse-when-cyprus-massive-deposits-were-great-thing
Allemagne : les « sages » abaissent leur prévision de croissance pour 2013
RépondreSupprimer25/03 | 17:50
Alors qu'ils tablaient jusqu'à présent sur une croissance de 0,8% de la première économie européenne, les cinq économistes qui conseillent le gouvernement allemand, prévoient désormais une croissance de 0,3% cette année.
Les cinq « sages », économistes qui conseillent le gouvernement allemand, ont fortement revu à la baisse lundi leur prévision de croissance économique pour l'Allemagne en 2013, à 0,3%, se rapprochant ainsi des anticipations de Berlin. Alors qu'ils tablaient jusqu'à présent sur une croissance de 0,8% de la première économie européenne, ces cinq économistes de haut rang s'avèrent désormais encore plus pessimistes que le gouvernement allemand, qui pour l'heure table sur une croissance de 0,4% en 2013 , après déjà un ralenti à 0,7% en 2012.
« Cette baisse de 0,5 point par rapport à notre prévision de novembre 2012 s'explique avant tout par le net repli (de 0,6%, ndlr) du Produit intérieur brut au quatrième trimestre », expliquent les sages dans un communiqué. Pour nourrir cette maigre croissance en 2013, ces économistes, représentant différentes écoles de pensée, tablent « seulement sur le marché intérieur, et avant tout sur la consommation privée », avec un marché du travail restant « robuste ».
Taux de chômage en légère augmentation
En revanche, ils n'attendent aucun soutien en provenance d'investissements « au moins pour la première moitié de l'année ». En outre, « la contribution du commerce extérieur devrait, selon toutes prévisions, être légèrement négative », à -0,3 point de pourcentage, préviennent-ils. D'habitude l'un des principaux moteurs de croissance de l'économie allemande, les exportations ont été en nette baisse à la fin de l'année 2012 , en raison d'une contraction du PIB plus importante que prévu.
Pour 2013, les sages estiment que les exportations devraient progresser de 3%, après 3,7% en 2012, alors que les importations à l'inverse devraient grimper de 4%, après 1,8% en 2012. Les sages maintiennent par ailleurs leur prévision d'un taux de chômage en légère augmentation, à 6,9% en 2013, après 6,8% en 2012.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202663666752-allemagne-les-sages-abaissent-leur-prevision-de-croissance-pour-2013-552347.php
Les Russes ont déjà tranquillement retiré tout leur argent De Chypre ?
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 25/03/2013 17:00 -0400
Hier, nous avons signalée pour la première sur quelque chose de très inquiétant (au moins pour les citoyens de Chypre): malgré que les banques soient fermées (qui seront pour la plupart de rouvrir demain, alors que les deux plus grosses banques seront bientôt liquidé Laiki et BdC être shuttered au jeudi) et le capital contrôles, le système financier local a été une fuite de trésorerie. Beaucoup, beaucoup d'argent.
Hélas, nous n'avons pas eu beaucoup de granularité ou des détails sur qui et où ces transferts illégaux ont été menées avec. Aujourd'hui, grâce à un suivi par l'agence Reuters, que nous faisons.
Le résultat, au moins pour l'Europe, est assez effrayant, car rappelons que le but principal politique de détruire le système de Chypre financière était simplement de punir et d'humilier les oligarques milliardaires russes qui ont tenu des dizaines de milliards dans des "non garantis" dépôts avec les deux plus grandes banques de la nation île.
Comme il s'avère, ces mêmes oligrachs peut avoir utilisé la période d'une semaine hiatus de chaos total dans le système bancaire pour transférer la majeure partie de l'argent qu'ils avaient déposé auprès l'une des deux principales banques chypriotes, dans le processus de prise de tout l'intérêt punitifs de l'effondrement du système financier chypriote entièrement théorique.
De Reuters :
Tandis que les Chypriotes ordinaires en file d'attente à des guichets automatiques pour retirer quelques centaines d'euros transactions par carte de crédit sont arrêtés, d'autres déposants ont utilisé un éventail de techniques d'accéder à leur argent.
Personne ne sait exactement combien d'argent a été laissé aux banques de Chypre, ou s'il a disparu. Les deux banques au centre de la crise - Chypre Banque Populaire, également connu sous le nom Laiki, et la Banque de Chypre - ont des unités de Londres qui sont restées ouvertes toute la semaine et imposé aucune limite sur les retraits. Bank of Cyprus détient également 80 pour cent de la Russie Uniastrum Bank, qui mis aucune restriction sur les retraits en Russie. Russes étaient parmi les plus grandes banques dépositaires chypriotes.
Ainsi, alors que l'on ne pouvait se retirer de la Banque de Chypre ou Laiki, on peut retirer sans limitations de filiales bancaires et OpCo, et autres affiliés ?
(suite en dessous:)
Tout simplement génial.
RépondreSupprimerEt s'il y avait le moindre doute que l'ensemble du processus de destruction de toute une nation était simplement de punir Chypre, il peut être complètement dissipé maintenant:
Les responsables de la BCE ont contacté la Lettonie, un autre pays de l'UE qui a reçu de grands gisements russes, pour avertir les autorités de ne pas prendre l'argent de Russie fuyant de Chypre, deux sources familières avec les contacts dit.
"Il a été précisé à nos amis lettons que s'ils veulent adhérer à l'euro, ils ne devraient pas constituer un refuge pour l'argent russe sortant de Chypre,« un euro zone centrale banquier.
Si l'on pense qu'il y a une demande de retrait matériel russe donc laissé à Chypre avec cette échappatoire épique en place, nous les exhortons à faire un dépôt dans la nation insolvable. Une personne qui ne sera certainement pas allouer tout son argent dans la Banque de Chypre est l'allemand finmin Schäuble:
Le Ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a déclaré que la fermeture des banques avait limité la fuite des capitaux, mais que la BCE était à la recherche de près la question. Il a refusé de donner des chiffres.
Peut-être parce que s'il le faisait, il serait devenu évident que les seules entités véritablement sanctionnés par des actions ce week-end ne sont pas mauvais milliardaires russes, mais les petites et moyennes entreprises nationales et d'autres modérément riches particuliers, à peine l'un d'eux à partir de l'ancien «Empire du Mal. "
Les entreprises qui ont dû répondre à des appels de marge pour éviter le défaut sur les offres ont été accordées des fonds. Transferts pour le commerce des produits humanitaires, des médicaments et du carburéacteur ont été autorisés.
Les retraits furtifs par les Russes signifient bien sûr que les deux mégabanques sont maintenant complètement vidé de leur capital, et que les décotes sur ceux qui ont encore des dépôts non garantis avec les deux banques sera si grande, elle se traduira vraisemblablement par une wipeout complète de tous les dépôts. Comme dans la récupération 0% sur vos dépôts !
(suite en dessous:)
En d'autres termes, en maintenant des grands fonds russes à Chypre ont disparu depuis longtemps, et le seul préjudice revient à la population locale: pour une raison parce que leur argent sur le seuil critique a été EUR100K "vaporisé" et, d'autre parce que la force motrice marginal et créateur de la demande de prêt à Chypre, les Russes, sont partis et ne reviendront jamais à nouveau.
RépondreSupprimerC'est ce qui se passe pour la politique monétaire réel politik dans le New Normal - une nation entière devient de garantie lors de la poursuite d'un groupe de personnes riches. Et le «groupe de riches" est victorieux à la fin malgré tout ...
Si nous étions Chypriotes à ce moment, nous serions en colère. Très, très en colère.
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-25/have-russians-already-quietly-withdrawn-all-their-cash-cyprus
Hahaha !
SupprimerOn est milliardaire ou on l'est pas !
Monday, Mars 25, 2013
RépondreSupprimerSi vous pensiez que Biden Paris chambre d'hôtel était chère, vérifier ce que son coût de service de limousine ...
L'hôtel était $ 585,000. Le service de limousine est un autre $ 321.665. Décidément ...
(CNN) - Si vous pensez que Paris est cher, la Ville Lumière coûte beaucoup plus cher quand vous voyagez avec le vice-président.
Des documents récents affichés sur un site Web du gouvernement donne un rare aperçu des dépenses vice-président Joe Biden voyages à l'étranger.
D'affaires officiel lui a pris le mois dernier en Europe, un voyage qui comprenait un projet de loi de 585.000 $ pour son séjour d'une nuit à Paris.
Également sur le reçu a été 321.665 $ pour une compagnie de limousine et 459,338.65 $ pour un séjour à l'hôtel à Londres.
Et tandis que Biden n'était que dans chaque ville pour une nuit, la facture hôtel de Londres, par exemple, comprend 136 chambres pour plusieurs nuits pour son équipe avance, selon les documents publiés sur le site Web de Federal Business Opportunities et mis au jour par le magazine conservateur, The Weekly Standard.
Que ce soit ou non les chiffres ont été publiés en ligne intentionnellement demeurent obscurs, comme des rapports similaires concernant précédents voyages à l'étranger ne pouvait pas être situé sur le même site.
http://www.bluegrasspundit.com/2013/03/if-you-think-bidens-paris-hotel-room.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+bluegrasspundit%2FNwhs+%28Bluegrass+Pundit%29
Le «impôt sur la fortune", la contagion se propage rapidement: Suisse, Chypre, et maintenant ....
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 25/03/2013 19:27 -0400
C'est seulement hier que nous avons écrit à propos des problèmes comparables à ceux dont les déposants russes peuvent (ou ne peuvent pas être ?) souffrant du droit à Chypre, cette fois un impact riches Américains et leurs comptes bancaires suisses, où, à la suite des pressions sans précédent ministère de la Justice les banques locales sera bientôt de violer toute la confidentialité du client et exposer tous les citoyens américains qui ont encore des liquidités dans le paradis fiscal ancienne sous l'hypothèse que ce sont tous des fraudeurs et des contrevenants. Et dans le continuum des rampante impôt sur la fortune qui a d'abord commencé en Suisse, puis à Chypre, et bientôt qui sait où encore, il y avait juste une question: « La question est alors: combien d'entre les oligarques, russe ou autre, qui a évité une complète effacer et le contrôle des capitaux totaux à Chypre, va attendre pour savoir si le même sort peut leur arriver en Suisse ? Ou Luxembourg? Ou Lichtenstein? Ou Singapour? " Aujourd'hui, nous avons la réponse, et oui il était l'un des suspects mentionnés ci-dessus habituels. Le gagnant est .... Lichtenstein.
Oui: la petite principauté qui est une taxe encore plus grande (la fraude) havre de paix pour le monde ultra riche, d'autant plus que Zurich, Genève ou Zoug, est maintenant sous la loupe de Big Brother.
Mais n'ayez pas peur. Tous les autres paradis fiscaux énumérés ci-dessus sont très certainement sur le point de rencontrer le fer, le poing ferme du Département américain de la justice. Après tout, contrairement aux banques too big to fail, les déposants ne sont guère «systémique», et donc Eric Holder et ses acolytes auront zéro réserves lors de la poursuite de l'étendue des lois des États-Unis (sélective copinage) contre eux.
De Bloomberg :
Les États-Unis ont demandé au Liechtenstein de remettre les données sur les fondations qui ont été utilisés pour cacher l'argent non imposable américain de l'Internal Revenue Service, une étape qui peut menacer les banques suisses.
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Les États-Unis veut savoir le nombre de fondations mises en place par les fiduciaires - avocats, comptables, conseillers financiers et gestionnaires d'actifs - pour les contribuables américains, selon une lettre envoyée par le ministère de la Justice aux autorités de la principauté alpine. Un officielle " demande "à des fiduciaires va suivre, le ministère de la Justice a dit.
RépondreSupprimer"A la recherche des documents de la fiduciaires du Liechtenstein est une étape importante d'investigation», qui fera la lumière sur "le rôle des banques, des banquiers en dehors du Liechtenstein», le ministère de la Justice a écrit dans la lettre, ajoutant qu'il attendait avec intérêt de recevoir les données par 29 mars.
Le ministère de la Justice étudie au moins 11 sociétés financières, dont Credit Suisse Group AG (CSGN) et Julius Baer Group Ltd (PEA), pour avoir prétendument aider les Américains à cacher de l'argent de l'IRS. La demande Liechtenstein ajoute aux informations que l'IRS a recueilli 38.000 Américains d'éviter des poursuites à travers un programme d'amnistie, qui impliquait le paiement des arriérés d'impôts et de pénalités et de divulguer leurs comptes à l'étranger et les banquiers.
«C'est une nouvelle évolution du ministère de la Justice à l'aide de tiers fiduciaires afin de recueillir plus d'informations sur ces structures et les banques impliquées», a déclaré Milan Patel, un avocat de procès de l'ancien IRS qui est maintenant un partenaire à Zurich au cabinet d'avocats Anaford AG. "Cela pourrait être de mauvaises nouvelles pour la Suisse, l'information pourrait être utilisée contre d'autres banques suisses."
Au cas où quelqu'un est encore confus à propos de ce qui se passe, voici le résumé: tout lieu géographique qui pour une raison quelconque était autrefois considéré comme un paradis fiscal mondial dans le "Vieux normale", que ce soit en Suisse, en Grèce, au Luxembourg, à Singapour, ou en tant que le cas échéant Lichtenstein, est maintenant un jeu équitable pour la confiscation et autres expropriation du capital local.
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Hélas, comme cet argent ne suffira pas à brancher ce n'est pas une liquidité mondiale, mais l'insolvabilité trou noir, qui plus est, tous les jours par les interventions sans fin de planificateurs centraux, une fois que les dépôts des riches à ces petits, impuissants à se défendre pays est conclu, viennent ensuite les entités avec les dépôts de très grands: les Etats-Unis, la zone euro, et le grand père de tous: la Chine.
RépondreSupprimerEn d'autres termes, le forcé d'impôt de 30% des richesses sur tous les actifs financiers est à venir. Tout comme prédit ici en premier Septembre de 2011 et comme cela a été rebouché le week-end dernier.
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-25/wealth-tax-contagion-rapidly-spreading-switzerland-cyprus-and-now
Ce coup de pied dans la fourmillière fera que les déposants vont... téléphoner pour (etc) et, se faire repérer/suivre et...
SupprimerChypre : les banques finalement fermées jusqu'à jeudi
RépondreSupprimerPar Les Echos | 26/03 | 07:02
Le ministre chypriote des Finances a décicé de repousser de deux jours la réouverture des banques afin « d'assurer le bon fonctionnement de tout le système bancaire ».
Chypre a repoussé à jeudi la réouverture de ses banques après avoir évité lundi la banqueroute grâce à un plan de sauvetage de dernière minute dont les deux principaux établissements bancaires de l'île ont payé le prix fort.
Toutes les banques du pays, fermées depuis le 16 mars, dont les deux plus importantes, la Laïki Bank et la Bank of Cyprus, ne devraient finalement rouvrir que jeudi au lieu de mardi, a annoncé la Banque centrale dans un communiqué publié tard lundi soir.
Le ministre chypriote des Finances Michael Sarris a pris la décision de prolonger la fermeture des banques jusqu'à jeudi sur les conseils du gouverneur de la Banque centrale, Panicos Demetriades, dans le but « d'assurer le bon fonctionnement de tout le système bancaire », indique le communiqué.
Menace de retraits d'argent massifs
La Banque centrale avait annoncé quelques heures plus tôt que toutes les banques, sauf les deux les plus importantes, la Bank of Cyprus et la Laiki Bank, fermées depuis le 16 mars, seraient rouvertes mardi après une fermeture de dix jours devant la menace de retraits d'argent massifs.
L'accord mis au point dans la nuit de dimanche à lundi prévoit des « décisions douloureuses pour sauver le pays de la faillite », a estimé lundi soir le président chypriote conservateur Nicos Anastasiades en promettant lors d'une allocution télévisée que l'île méditerranéenne « se remettrait de nouveau sur pied ».
Le prix à payer par Nicosie est en effet très élevé. Laïki Bank (Popular Bank en anglais), la deuxième banque du pays, va être mise en faillite de manière ordonnée. Elle sera scindée entre une « bad bank », entité résiduelle amenée à disparaître progressivement, et une « good bank », où seront regroupés les dépôts inférieurs à 100.000 euros, qui bénéficient d'une garantie publique dans l'UE. Cette mesure aura pour effet de réduire considérablement la taille du secteur bancaire chypriote, jugé surdimensionné par rapport à l'économie de l'île puisqu'il représente environ huit fois son Produit intérieur brut (PIB).
Bank of Cyprus, la première banque chypriote, reprendra à terme les dépôts garantis de Laïki Bank. Elle reprendra aussi les dettes de celle-ci envers la Banque centrale européenne (BCE), qui s'élèvent à 9 milliards d'euros. Les titulaires de comptes dépassant 100.000 euros auprès de la Bank of Cyprus vont aussi subir une ponction de l'ordre de 30% de leurs avoirs, a indiqué le porte-parole du gouvernement chypriote Christos Stylianides.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202665048195-chypre-les-banques-finalement-fermees-jusqu-a-jeudi-552616.php
Il y a 2 banques et les russes n'ont qu'une brouette ! 2 jours de plus devraient suffire.
SupprimerMonday, Mars 25, 2013
RépondreSupprimerEuro perd 1,29 Niveau de soutien
Il est de mon avis que la semaine dernière, la Banque centrale européenne a été très active dans les marchés des changes défense de l'euro et la prévention de la dégradation en dessous du niveau de 1,29. Regarder l'action des prix, et c'est dans la perspective d'un commerçant longtemps, il n'y avait pas de raison fondamentale j'ai pu voir pour l'Euro à l'expérience des rallyes intraday de l'ampleur qu'il voyait, sur la base de la détérioration des conditions entourant Chypre. C'était comme si une main magique a été le repoussant et loin du niveau 1,29 À toutes les approches là avec suffisamment de force pour prendre tout au long de 1,30 et puis certains.
Aujourd'hui, sur la base des commentaires antérieurs de la Ministre néerlandais des Finances, qui s'est effondré sur la zone de support très grand volume. Je n'ai aucun doute que c'est cet événement qui a mis M. Dijsselboem se sont précipités vers les micros de désavouer ce qu'il sorte avec arrogance annoncé précédemment lors de la séance de bourse, à savoir - que l'arrangement conclu avec Chypre seraient désormais servir de "modèle" pour faire face aux banques en difficulté dans les pays en zone euro problème.
- voir graphique sur site -
Alors qu'il peut revenir en arrière et essayer de tourner ces commentaires précédents, qui étaient tout à fait clair, je pourrais ajouter, le dommage a été fait comme le chat proverbial est maintenant sorti du sac. Quel que soit le subterfuge et trompeur marche arrière, il est maintenant clair que les autorités monétaires dans la zone euro les dépôts des contribuables égard que, dans la réalité, appartenant à l'Etat.
Comme d'habitude, nous assistons aujourd'hui à la station de la baratin typique penchant à gauche sur «seuls les riches" être forcé de contribuer à l'épargne des banques, mais cela soulève la question que toute personne saine d'esprit ne se poser dans de telles conditions, «Pourquoi l' diable devrais-je en tant que déposant le moindrement préoccupé par la sécurité de l'épargne ma vie dans n'importe quelle banque ? " Après tout, qui vainc la raison entière pour déposer de l'argent dans une banque, en premier lieu. Si les banques ne peuvent pas faire confiance, et si les fonctionnaires du gouvernement sont tous à prêts à piller, confisquer, de voler, de l'argent des déposants dans le but de renflouer le lien impie entre les banques et le gouvernement, comment dans le monde peut-il inspirer la moindre confiance dans le secteur bancaire partout dans la zone euro que des problèmes similaires existent-ils ?
Ce que nous voyons, c'est l'odeur pourrie des bilans en décomposition provoquée par des années et des années de dépenses excessives. Tant qu'il y aura suffisamment de banques étaient prêts à acheter la dette du gouvernement, le parti et l'insouciance pourrais continuer. Cependant, M. le Marché a une façon de finalement ramener chez eux la réalité, même les plus obtus des individus, et c'est précisément ce qui est arrivé.
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RépondreSupprimerTout simplement - qui, dans leur esprit seraient prêts à acheter des obligations de ces pays en difficulté ? Et plus précisément, où vas-Chypre en ce moment ? Son économie est une épave et à mon avis, va continuer de l'être dans un avenir prévisible. Son économie est basée principalement sur le secteur bancaire et le tourisme. À ce stade, qui voudrait se rendre sur place autre que ceux qui veulent une vue d'oiseau de la trainwreck et comme pour la banque .... cela va sans dire.
Alors que l'or est certainement étant plafonnée au-dessus du niveau de 1610 $, il continue d'attirer les acheteurs trempette sur les voyages vers le bas vers le soutien à 1585 $. Il a couru là-bas plus tôt aujourd'hui que de rencontrer d'achat suffisant pour le propulser de nouveau au-dessus du niveau de 1600 $. Il est clair que, en soi, bien que n'étant pas une victoire totale pour les taureaux, est une défaite pour la porte qui sans doute ont été choqués par la sévérité de la pression acheteuse qui est venu sur le marché.
Bulls ont encore besoin d'effacer 1620 $ pour forcer certains de ces courts métrages sur le marché. Il pourrait être difficile de le faire aussi longtemps que l'opération de capsulage est en cours mais je pense que cela prendra énormément de ventes d'or physique à poursuivre en maintenant le prix vers le bas.
- voir graphique sur site -
Comme d'habitude, les actions aurifères ont été une fois de plus d'aucun secours pour le métal réel. J'ai lu aujourd'hui un rapport a indiqué quelque part que si l'or venait à tomber aussi bas que $ 1,000, la plupart des entités impliquées dans l'extraction de l'or aujourd'hui ne serait plus viable. La façon dont certains de ces actions agissent, ils sont déjà plus regarder viable, à vrai dire. Il est à noter que la partie sur les marchés boursiers mondiaux, introduit le mon prestidigitation sans fin proche de "l'argent" à l'existence par les banques centrales principalement de l'Ouest, a été remis une citation par la police et dit de baisser le ton que l' voisins se plaignent du bruit. Evidemment, c'est une. Non-non pour les plans les mieux conçus des souris et des hommes, ceux étant les autorités monétaires qui je le ferais forfaitaire dans la catégorie plus de souris que chez les hommes, étant donné que je considère comme les Crétois méprisables et les parasites Cela signifie que tous les arrêts doivent être retirés pour maintenir à flot et Chypre apaiser les inquiétudes croissantes au sein de la catégorie des investisseurs.
Les furoncles chose entière vers le bas pour maintenir cette confiance éphémère de déclin d'un iota. Il est tout au sujet des illusions, des perceptions et des subterfuges.
http://traderdannorcini.blogspot.ca/2013/03/euro-loses-129-support-level.html
A Tokyo, 26 mars à 08:05
RépondreSupprimerLa Bourse de Tokyo clôture en baisse de 0,60%, inquiétude pour la zone euro
26/03 | 07:05
La Bourse de Tokyo a terminé la séance de mardi en baisse de 0,60%, à cause de la remontée du yen entraînée par les inquiétudes pour Chypre et la zone euro.
A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a perdu 74,84 points à 12.471,62 points.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau s'est effrité de son côté de 0,27%, lâchant 2,87 points à 1.044,42 points.
L'activité a été beaucoup moins forte que la moyenne de ces derniers mois, avec 2,99 milliards d'actions échangées sur le premier marché.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00509660-la-bourse-de-tokyo-cloture-en-baisse-de-0-60-inquietude-pour-la-zone-euro-552617.php
Chypriote Banking Crisis - Un tournant décisif pour votre portefeuille ?
RépondreSupprimerCher lecteur,
Archimède a dit que s'il avait un levier assez long et un point d'appui, il ne pouvait bouger le monde. Aujourd'hui, l'île demi-grecque de Chypre semble être le point d'appui, et le bras long de l'UE peut être le levier qui soulève le monde entier sur le bord de l'abîme.
Comme Dennis Miller a si bien souligné, vendredi dernier (en même dont l'argent Is It Anyway ? ), la plupart des Américains ne seraient pas directement affectées si le Dakota du Nord a décidé de saisir l'argent des citoyens pour payer ses factures, mais tous les Américains seraient profondément troublé par une telle action. Le principe de la question ne pouvait être plus clair, le vol pur et simple est faux. Mais il serait probablement peur, non de principe, qui aurait des gens en direction de leurs banques en masse pour retirer de l'argent aussi vite que possible.
Bien sûr, sur un plan moral, l'impression de l'argent du gouvernement est tout aussi condamnable et lâche à démarrer, il prend la valeur de l'épargne des gens tout aussi sûrement que retirer de l'argent de leurs comptes bancaires, mais dans une cachée, de façon indirecte. (On pourrait faire le même argument de la fiscalité en général, sauf si c'est volontaire.) Mais encore une fois, la plupart des gens ne vont pas envahir la Fed de fourches et de torches comme une question de rectitude morale. Ils, cependant, si le gouvernement a simplement atteint dans leurs comptes bancaires et saisi de l'argent ces gens avaient prévu de passer demain.
Et si des problèmes hypothétiques du Dakota du Nord ont été reflétées dans d'autres pays beaucoup plus peuplés, comme New York et en Californie, il est facile de voir comment les gens dans ces États ne veulent pas attendre que leurs gouvernements fassent la même chose. C'est l'abîme vers lequel la ligne dure de l'UE avec Chypre a poussé toute l'Europe.
Européens vivant en dehors de Chypre ne devraient pas se leurrer que ce n'est qu'un problème chypriote - toute personne ayant un compte bancaire en Grèce, en Espagne, en Italie, etc devraient réfléchir très sérieusement à la façon dont leur argent est en sécurité à partir de la confiscation. Au moment d'aller sous presse, le Parlement chypriote a renoncé à la taxe bancaire sur tout le monde qui a causé tant de tumulte, mais le nouvel accord s'empare encore de l'argent des grands déposants. Cela ne veut pas effacer le fait qu'il est encore voler - ni que la BCE a demandé des économies de tous les citoyens. Européens vivant dans les pays non PIIGS ne devraient pas se leurrer quant à l'impact sur eux-mêmes si les pays proches de linge par défaut comme des dominos.
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Et les gens qui ne vivent pas en Europe ne doivent pas se leurrer en pensant que ce n'est qu'un problème européen, dans l'économie mondiale d'aujourd'hui, tous les pays seraient blessé par un effondrement du système bancaire et économique en Europe. Ceux qui pensent que l'Asie va sauver le monde doit se rappeler que l'UE est le partenaire commercial le plus important de la Chine. Ou était - qui peut dire que ce sera demain ?
RépondreSupprimerPoint clé: avec un système bancaire de réserve fractionnaire, il ne prend pas la majorité des déposants de décider de retirer leur argent pour mettre leurs banques en faillite. Si quelque chose comme 10% des déposants a décidé de retirer la totalité de leur argent, les banques seraient dans le pétrin - et même si seulement un petit pourcentage devait initialement décider de garder leur argent à la maison, ils ne pouvaient effrayer la fraction requise en panique et en poussant les banques en faillite. En période de stabilité, de la banque de réserve fractionnaire peut sembler goodies gratuits pour tous, mais pendant les périodes instables, il rend les banques d'autant plus précaire. Les choses doivent être assez horrible pour une entité comme la BCE pour réclamer des mesures que pourrait susciter une telle panique.
Mais attendez - les banques sont soutenues par les gouvernements, afin déposants sont sans danger, non ?
Ouais, c'est ça - les mêmes gouvernements en faillite qui sont confrontés à l'insolvabilité eux-mêmes ...
Est-ce "IT ?"
Nous disons depuis un certain temps que la maison mondial de cartes pourrait renverser au moindre bruissement des ailes d'un certain nombre des cercles cygnes noirs. Quelque chose comme la BCE tournant draconienne avec Chypre et effrayer le diable hors de tout le monde dans l'Union européenne ressemble plus à un saut de l'ange en plein coeur de la structure chancelante.
Commentateurs traditionnels sont nombreux rejetant l'importance de la débâcle de Chypre - mais le même type de personnes a également rejeté la menace de la crise des subprimes jusqu'à ce qu'il ne pouvait plus être niée.
Cela ne prouve pas que ce qui se passe aujourd'hui en ce qui concerne Chypre est que les historiens futurs points de basculement va pointer vers le début de la fin de l'Union européenne et, partant, le reste de l'ancien ordre économique. Mais cela pourrait être.
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Le scepticisme du grand public ne prouve pas que Doug a raison sur l'économie mondiale quitter l '«œil du cyclone» de cette année, mais c'est un excellent indicateur contrariant.
RépondreSupprimerCe qui est absolument clair, c'est que les mesures extrêmes de la BCE vient de montrer qu'il est prêt à prendre sont des preuves solides que nous avons raison sur à quel point les choses sont fragiles - à quel point près du bord de l'abîme ruine tout le monde est.
Même si le direct, le vol de nuit de dépôts bancaires chypriotes ne pas déclencher une panique bancaire à travers l'Europe, il ne changera pas ce fait. La BCE va certainement exhorter à nous tous "ne faites pas attention à l'homme derrière le rideau», mais nous avons tous vu la vérité.
La question à poser n'est pas: «Comment peut-on être certain ?" Celui-là est facile de répondre: nous ne pouvons être. La question à se poser est: «Qu'est-ce que je risque si ce que c'est et je n'arrive pas à se préparer à l'enfer qui vient deux pas en arrière?"
Pour Doug, moi, et nous tous ici à Casey Research, la réponse à cette question est évidente: si l'on parie sur la reprise de la crise économique et la soi-disant reprise se poursuit, nous allons rater des occasions et peut-être perdre un peu d'argent sur les investissements qui ne fonctionnent pas - mais si nous ne faisons pas ce pari et l'économie ne se délite, nous subirons de lourdes pertes.
Si - Doug disait «quand» - les roues tombent l'économique "reprise", la grande majorité des gens vont voir une réduction substantielle de leur niveau de vie - et beaucoup seront simplement effacés. Nous n'avons pas l'intention d'être parmi eux.
Que faire ?
Vous avez entendu la plupart des recommandations Casey avant, au moins en termes généraux, mais cela ne les rend pas moins vrai ou important maintenant ... en effet, tout le contraire, si l'inévitable est devenue imminente.
Liquider : Vendre ou aliéner les biens que vous avez qui pourrait avoir été favorisée par l'ancienne économie, mais sont peu susceptibles de maintien de la valeur ou de générer des revenus dans le nouveau. Cela inclut les biens immobiliers spéculatifs sur les marchés anciennement chauds et des stocks dans anciennement invulnérables sociétés de premier ordre. Vous pourriez même vendre votre maison, si vous le pouvez, et louer la place. Vous devriez alléger votre charge de toutes les manières possibles - ordure ménagères, même de remplir votre cave et grenier - l'unité de stockage peut être louer - quelque chose que vous n'avez pas vraiment besoin. Le transformer en argent comptant.
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Consolider : Réduisez vos dépenses jusqu'à l'os et de consolider vos actifs dans des choses qui contiendront la valeur vents et marées. La classe d'actifs la plus simple pour ce faire est les métaux précieux: or et d'argent. Une quantité substantielle devrait être sous forme liquide (pièces). C'est là que vous mettez vos économies. Productive (non spéculative) immobilier est également bon, mais assurez-vous qu'il est dans un pays qui a peu de chances de vous voir comme une victime d'être rançonné pour le bien public. Comme Doug nous rappelle constamment, un élément critique devient une partie importante de vos actifs à l'étranger.
RépondreSupprimerSpéculer. Avec les gouvernements du monde entier sur le bord de la faillite, la plupart d'entre eux imprimant de l'argent par l'hélicoptère en charge, il y a des conséquences économiques prévisibles. Bulles massifs seront créés, comme celui que nous voyons venir en métaux précieux et d'autres bulles s'affiche, comme l'effondrement de plus grandes entreprises. Il y a pas de valeurs sûres dans un tel environnement (même l'or ne peut être confisquée si vous laissez le tout dans une juridiction qui se tourne vers le vol, que l'UE vient de montrer qu'il est prêt à le faire), alors vous feriez mieux de spéculer sur une variété des paris placés sur ces tendances. Il est possible dans ces temps d'instabilité pour faire beaucoup d'argent - c'est la raison d'être de la plupart de nos publications. Comment profiter de la manie venir en or et argent est le principal objectif de notre BIG GOLD newsletter, et à tirer des rendements spectaculaires est notre objectif dans le spéculateur international.
Créer : En dépit de tout ce qui précède, nous ne sommes pas apocalyptique, mais en fait assez optimiste, sur le long terme. Dans les années à venir, le monde est susceptible de changer aussi radicalement que cela n'a entrant dans la révolution industrielle - changement majeur aura un impact sur tout: l'économie, la politique, la technologie, la démographie, les coutumes sociales et des mœurs, de l'armée. Tout. C'est un bon moment pour regarder autour et demandez-vous ce que les biens et services que vous pouvez fournir que les gens auront besoin dans l'avenir. Ce qui a fonctionné pendant la longue fin de Boom ne fonctionnera pas à l'avenir - afin de créer, vous allez devoir faire preuve de créativité, mais il en vaut la peine. La vie d'aujourd'hui est infiniment plus riche qu'elle ne l'était il y a mille ans, et dans 100 ans, il sera mieux d'un facteur au-delà de notre capacité à comprendre. Peut-être même 50. Et en seulement 25 ans, il sera au-delà de la croyance plupart des gens. Devenir un visionnaire, ou devenir la route tuent.
Personnellement, je viens de vendre ma voiture de sport et consolidé à un seul véhicule. Nous n'avons pas vraiment besoin de deux, et je suis en utilisant une partie du produit de spéculer sur un producteur d'or émergent qui a le potentiel de retourner dix fois mon investissement. J'ai l'intention de spéculer sur les plus grandes entreprises dans les mois à venir, surtout si le marché va dans une panique vrai, qu'il n'a pas encore. Sauvegarde en or a longtemps été ma pratique, de sorte que rien de nouveau pour moi. Quant à l'avenir, je prévois deux choses: A) investir dans les technologies et les entreprises, je crois, ont un grand potentiel, à commencer par certains de ceux qui sont couverts par la division de la technologie Casey et B) travailler dur pour me garder de devenir obsolète.
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Ne sous-estimez pas l'importance de celle-ci, il y a la technologie médicale juste autour du coin qui pourrait considérablement prolonger la durée de vie humaine. Tout le monde n'est pas au seuil de la mort doit avoir au moins un 25 -, sinon 50 ans plan financier. Ceci, à mon avis, est le complément de notre lettre nouveaux revenus, Miller argent pour toujours, comme en temps opportun car il est important.
RépondreSupprimerComment devenir un "Millionaire crise"
C'est le «spéculer» du Doug "liquider, de consolider, de spéculer, et la formule create 'que la plupart des gens ont le plus de problèmes.
Nous avons dit à plusieurs reprises que l'essence de la spéculation est d'acheter bas et vendre haut. La meilleure façon de le faire est d'acheter quand il y a du sang dans les rues - qui est ce qui s'annonce sur le marché aujourd'hui. Malgré des prix des métaux restent élevés, il ya panique dans l'air, et peu sont prêts à acheter. C'est dans des moments comme ceux-ci, lorsque «tout le monde» a renoncé à une marchandise, un secteur ou catégorie d'actifs qui ne peuvent pas se tarir et souffler - comme les métaux et l'exploitation minière - ". stupid-bas prix" que vous pouvez acheter
Nous avons documenté et commenté l'affaiblissement du marché des métaux et des valeurs minières, les stocks en particulier l'or, dans ces dépêches pour un certain temps maintenant. Nous avons souligné le fossé qui se creuse entre la valeur du marché est de donner aux bonnes entreprises et les matières premières qui les sous-tendent, tels que l'or, qui a négociés sur le côté, pas vers le bas, au cours de la dernière année - et à un prix préalablement jugée non viable élevé. Il est clair pour nous que d'une opportunité d'achat potentiellement changer la vie prend forme aujourd'hui, et il peut juste être le cygne noir Chypre qui se révèle être le point de bascule en notre faveur.
Maintenant, personne ne peut chronométrer un creux du marché, sauf par accident. Mais quand vous pouvez acheter quelque chose qui a à monter quand il se vend pas cher, vous pouvez faire beaucoup d'argent - si vous avez la patience d'endurer jusqu'à ce qu'il ne monte. Dans le cas des titres miniers d'aujourd'hui, nous ne pensons pas que la patience sera nécessaire pendant une longue période, mais il devra contenir jusqu'à l'extrême volatilité à court terme.
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C'est, franchement, pas un plan viable pour tout le monde. Les personnes sujettes à la panique lorsque le stock dans une bonne entreprise tombe à 30% pour aucune raison finissent souvent par inversion du spéculateur formule, l'achat et la vente de haute faible. Mais pour ceux qui ont la discipline de se tenir par leur jugement sur ce qui a de la valeur, indépendamment de ce que le reste du marché est dit, il est des moments comme ceux-ci qui créent des opportunités d'achat les plus endettées - possibilités qui littéralement jeté les bases de l'accumulation des richesses grave.
RépondreSupprimerLa nature de réussite et d'échec à la spéculation: la matière de discipline et de persévérance beaucoup plus que la force ou la vitesse. Il est nécessaire, mais non suffisante, pour avoir raison - que vous avez à garder le cap.
Point clé: Il s'agit d'une occasion manifeste et actuel que nous voyons dans la crise de Chypre, qui a déjà donné le prix de l'or d'une balle dans le bras. Cependant, il s'avère que le chat est sorti du sac en ce qui concerne la façon dont l'UE considère que l'épargne des gens, et qui pourrait conduire à la prochaine étape dans le marché de l'or. Si l'ensemble du système ne tomber sur le bord de l'abîme, il faut déclencher une manie d'or, comme n'ont jamais été vu auparavant, pas même lors de la flambée célèbre de 1980.
En réponse à cette occasion, le Casey Brain Trust a créé un webinaire expliquant les détails sur les mesures à prendre pour tirer profit de la crise actuelle. Toutes les mesures suivantes sont prises ou non, j'encourage vivement tous nos lecteurs à accorder à ce précieux - et gratuitement - événement vidéo en ligne, intitulé Millionaires période de ralentissement économique . Il pourrait facilement se révéler être l'événement le plus précieux que vous allez suivre pendant toute l'année.
Et quoi que vous fassiez, n'oubliez pas: liquider, de consolider, de spéculer - et de créer!
Cordialement,
Louis James
principal Metals Investment Strategist
Casey Research
http://www.caseyresearch.com/cdd/cypriot-banking-crisis-turning-point-your-portfolio
URGENT: banques fermées aujourd'hui à l'ordre par la Banque centrale
RépondreSupprimerTuesday, 26 Mars 2013 08:16
La Banque centrale après minuit, a fait une déclaration marqué: "URGENT": "Pour le bon fonctionnement de l'ensemble du système bancaire, le ministre des Finances a décidé, sur la recommandation du gouverneur de la SRC, que toutes les banques restent fermées jusqu'à mercredi, 27 Mars 2013 inclus. "
http://www.cybc.com.cy/en/index.php/cyprus-news/item/2699-1
Sous le matelas ou à la banque : où vaut-il mieux garder son argent ?
RépondreSupprimerLes événements qui affectent Chypre soulèvent des questions plus larges, notamment pour tout ce qui concerne la sécurité et la garantie de vos dépôts bancaires.
Cécile Chevré
Publié le 25 mars 2013
La taxe sur l'épargne initialement proposée par l'Union européenne pour le sauvetage de Chypre ne sera pas appliquée... mais les événements de ces derniers jours soulèvent un certain nombre de questions qui dépassent la petite île.
Outre le caractère légèrement brutal de la taxe sur les dépôts bancaires souhaitée par la Zone euro – imaginez votre quotidien si tout retrait ou virement vous était interdit du jour au lendemain et votre compte bancaire directement ponctionné par l’Etat… – ce qui a soulevé l’indignation généralisée c’est le non-respect de la règle des 100 000 euros.
En Europe, les dépôts sont garantis à hauteur de 100 000 euros. La taxe qui prévoyait un prélèvement de 6,75% sur les dépôts inférieurs à 100 000 euros mettait à mal cette garantie, et a fait craindre un mouvement de panique bancaire sur l’île… et des effets délétères à long terme pour tout le système bancaire européen. Car s’il y a bien une chose que personne ne souhaite, c’est que le citoyen européen se mette à avoir peur de confier son argent aux banques.
Mais au fait, qu’est-ce que la garantie de dépôts bancaires ?
Cette garantie a été inventée aux Etats-Unis, en 1933, pendant la Grande Dépression pour inciter les Américains à laisser leurs économies dans leurs banques. Il faut dire qu’un tiers des banques ne s’était pas relevé du Krach de 1929 et de la récession qui avait suivie.
Nombre d’Américains y avaient perdu leurs économies et préféraient conserver leur argent sous leur matelas plutôt que dans un coffre dont le contenu pouvait s’évaporer dans la nuit.
En 1933 est donc créé une agence fédérale, la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), qui assure la garantie des dépôts et des principaux produits d’épargne. Elle garantit 100 000 dollars par déposant et par institution financière et se finance en achetant des bons du Trésor (oui, vous avez bien lu, la FDIC gagne de l’argent en en prêtant à l’Etat fédéral, rassurant, non ?) et grâce à des primes d’assurance.
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En principe donc, l’Etat fédéral n’intervient pas directement dans le financement de la garantie des dépôts. C’est pourtant ce qui s’est passé lors de la faillite de la banque Indimac en 1998.
RépondreSupprimerL’idée d’une garantie des dépôts, qui a permis de maintenir à flots le réseau bancaire américain pendant la Grande Dépression, a ensuite été reprise par la plupart des pays.
Une parenthèse au passage : pourquoi les banques ont-elles besoin de votre argent ? Une des principales activités des banques, c’est de transformer vos dépôts ainsi que votre épargne à court terme en des prêts à plus long terme (prêts immobiliers, assurance vie, etc.). Les banques ont donc besoin que vous leur accordiez assez de confiance pour leur confier votre argent. D’où la garantie des dépôts.
Et en France ?
En France, la garantie des dépôts est assurée par le Fonds de garantie des dépôts (FGD), créé en 1999. Il garantit vos dépôts (comptes bancaires) ainsi que les principales formes d’épargne (comptes bancaires rémunérés, plan d’épargne logement, livrets etc. mais pas vos SICAV) jusqu’à 100 000 euros par déposant et par établissement.
Quelques exemples concrets :
- imaginons que vous avez 90 000 euros sur votre compte chèque et 22 000 euros sur un autre compte dans une banque A, en cas de faillite de cette banque, vous ne récupérerez que 100 000 euros puisque le calcul se fait sur la totalité des dépôts que vous avez dans une banque.
- Par contre si vous avez 90 000 euros sur votre compte chèque dans la banque A et 22 000 euros dans la banque B, et que ces deux banques font faillite (ce qui serait pas de chance), vous serez entièrement remboursé, puisque le plafond est fixé à 100 000 euros par établissement.
- Enfin, si vous possédez un compte-joint avec votre moitié, et que vous avez eu l’idée saugrenue d’y déposer 200 000 euros, chacun d’entre vous sera remboursé de 100 000 euros, puisque la garantie s’applique à chaque déposant.
Le FGD est financé directement par les banques qui, chaque année, lui verse une contribution obligatoire. Aujourd’hui, il dispose donc d’environ 2 milliards d’euros de capacité d’intervention, soit 20 000 dépôts de 100 000 euros.
(suite en dessous:)
Sachant que :
RépondreSupprimer- 99% des Français ont un compte bancaire
- 85% des ménages possèdent au moins un livret d’épargne
- plus de 60 millions de Livrets A sont actuellement ouverts
- plus de 30% des ménages possèdent un produit d’épargne logement
- 42% d’entre eux possèdent une assurance vie
- et que selon la Banque de France, le total des dépôts atteignait 1 809,6 milliards d’euros en décembre 2012…
… que valent les 2 milliards du Fonds de garantie des dépôts ?
Un rapide calcul vous permettra de vous rendre compte que le FGD n’est pas calibré pour faire face à une importante faillite bancaire, ou à une succession de faillites de moindre importance
Quel est le véritable danger ?
Une banque peut-elle faire faillite ? Oui… l’histoire récente nous l’a prouvé même si la faillite n’est pas toujours annoncée comme cela. Mais pensez à Lehman Brothers, à Dexia, aux banques irlandaises qui ont été nationalisées. Aux bad banks qui ont été créées dans tous les pays européens pour endosser les actifs pourris des banques. Aux banques espagnoles qui ont nécessité un plan de sauvetage européen. Aux banques grecques et chypriotes qui sont portées à bout de bras par l’Europe et les aides gouvernementales.
Le problème, c’est que ces dernières années, le bilan des banques a explosé. Le ratio entre leurs fonds propres (leur capital) et leurs actifs en cours (prêts aux particuliers ou entreprises, prêts à d’autres banques, obligations, produits dérivés, etc.) s’est envolé. Dans les années 20, les banques américaines détenaient 4,5 dollars à 5 dollars d’actifs pour 1 dollar de capital.
Dans les années 70, le ratio est passé à 10-12 dollars d’actifs pour 1 dollar de capital et en 2008, c’est en moyenne 30 dollars d’actifs qu’elles détenaient pour 1 dollar de fonds propres. Et la proportion était à peu près la même pour les banques européennes. Aujourd’hui encore, une banque réputée comme bien capitalisée comme JP Morgan affichait fin 2012 2 359 milliards de dollars d’actifs et seulement 146 milliards de capitaux. Soit 16,2 fois plus d’actifs que de fonds propres.
Qu’est-ce que cela signifie ? Que les banques se sont lancées dans des paris de plus en plus risqués qui les fragilisent. Vu les ratios fonds propres/actifs pratiqués aujourd’hui, il suffit que la banque encaisse une perte de plus de 3% sur son portefeuille de prêts pour que ses fonds propres soient détruits, qu’elle fasse faillite et que le système entier soit bouleversé. Et au vu des sommes en jeu, la garantie des dépôts ne suffira pas à protéger votre argent.
http://www.atlantico.fr/decryptage/matelas-ou-banque-ou-vaut-mieux-garder-argent-cecile-chevre-678688.html
Expatriés britanniques à Chypre face à la zone euro raids sur leurs économies
RépondreSupprimerTrois quarts de million de Britanniques résidant en Europe pourraient voir leurs économies descente pour aider à sauver la monnaie unique de l'Union européenne à la suite de la crise de la dette Chypre.
Par Bruno Waterfield , à Bruxelles
21:43 GMT le 25 mars 2013
Un chiffre supérieur la zone euro lundi suggéré que le plan de sauvetage de Chypre pourrait servir de modèle pour le sauvetage d'autres pays de l'UE en difficulté.
Selon les termes du plan de sauvetage Chypre, les écrans de plus de £ 85.000 déposés dans l'une des deux banques de l'île principale - Laiki et la Banque de Chypre - vont perdre entre 40 et 100 pour cent de leur argent.
En contrepartie de la perception de cette «coupe de cheveux» sur les dépôts, Chypre recevra les fonds internationaux nécessaires pour maintenir ses banques en difficulté à flot.
Jeroen Dijsselbloem, le président néerlandais de la zone euro, a suggéré que cette structure pourrait devenir le modèle à appliquer dans toute l'Europe, où les banques en Espagne, au Portugal et en Italie sont également en difficulté.
«S'il y a un risque dans une banque, notre première question devrait être" Bon, qu'est ce que tu en banque va faire à ce sujet? Que pouvez-vous faire pour vous recapitaliser ? ", At-il dit.
"Si la banque ne peut pas le faire, alors nous allons discuter avec les actionnaires et les obligataires, nous allons leur demander de contribuer à la recapitalisation de la banque, et le cas échéant les titulaires de dépôts non assurés.
"Si nous voulons avoir une bonne santé, un secteur financier sain, le seul moyen est de dire:« Regardez, là où vous prenez des risques, vous devez traiter avec eux, et si vous ne pouvez pas traiter avec eux, alors vous ne devriez les ont pris. "
Plus de 750.000 expatriés britanniques ont de l'argent dans les comptes bancaires de l'UE, y compris dans les pays touchés par la crise en zone euro, comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie et la Grèce.
Rhiannon Davies, rédacteur en chef du site Abri offshore pour les investisseurs expatriés et les épargnants dit que la dernière annonce a été "très inquiétante" après Chypre, précédemment considéré comme sûr, avait «envoyé un frisson dans le dos de tout le monde".
«Il est absolument choquant et dégoûtant. Cela va vraiment rendre les gens reconsidèrent leur position. Rien ni nulle part en sécurité ", at-elle dit.
Dmitri Medvedev, le Premier ministre de la Russie, a donné un avant-goût de mécontentement de Moscou sur le plan de sauvetage de Chypre quand il a dit: «le vol de ce qui a déjà été volé continue".
Les banques de l'île - à l'exception de Laiki et la Banque de Chypre - rouvriront ses portes le mardi.
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9953338/British-expats-in-Cyprus-face-eurozone-raids-on-their-savings.html
Pourquoi la France est bien plus proche d'une chute à la grecque que l’Espagne ou l’Italie
RépondreSupprimerCroissance, chômage, moral des entreprises, consommation : tous les voyants de l'économie française sont au rouge. Le pays sous-estime-t-il la gravité de sa situation ?
A qui le tour ?
Publié le 25 mars 2013
Guy Martin - Jean-Paul Betbèze - Pascal de Lima
Atlantico : L'Insee prévoit une croissance presque nulle pour l'économie française au moins jusqu'à la fin du mois de juin, les indices PMI flash de Markit (qui dressent un panorama de l'activité économique) font état de la plus forte chute depuis quatre ans, le tout sur fond de crise chypriote. Faute de croissance, le chômage pourrait atteindre 10,6% en juin selon l'Insee , qui prévoit aussi une stagnation de la consommation - un des moteurs phares de la croissance française - au premier trimestre avant un léger rebond (+0,1%) au second. Résultat, 9 chefs d'entreprises sur 10 ne sont pas confiants, selon un sondage Vivavoice/CCI France/Les Echos/Radio Classique. La France sous-estime-t-elle la gravité de sa situation ? Peut-elle connaitre, à son niveau et avec ses caractéristiques, une grave crise économique comme l'a connu la Grèce ?
Jean-Paul Betbèze : La réponse est oui : nous sous-estimons la gravité de la situation, car ce qui se passe échappe à nos mesures. La France n’a plus de croissance depuis quelques mois, précisément depuis le moment où l’inquiétude est revenue sur la zone euro, avec l’Italie, et la France, avec en sus les annonces d’augmentations d’impôts venant d’ici. Les anticipations des Français ont été durement affectées depuis et ne se relèvent pas. Et les nouvelles qui nous viennent d’Italie et maintenant de Chypre n’aident évidemment pas. Ce qui est en jeu, c’est le moral. Le moral des entrepreneurs, avec moins de stocks et aussi moins d’investissement, et on voit ce qui se passe avec la décélération du crédit, notamment aux petites et moyennes entreprises, le moral des ménages, et on voit la chute de la construction, et aussi le freinage de la consommation.
Ce moral est essentiel, en liaison avec ce qui se passe ailleurs, avec les impôts, avec le chômage. En même temps, et ceci échappe encore plus aux statistiques, tous les agents économiques sont plus aux aguets et réactifs que jamais. La volatilité est entrée plus encore dans les esprits et dans les comportements, avec un raccourcissement des horizons. C’est ce qui est très grave, avec un risque de sur-réaction, si les nouvelles ne sont pas bonnes dans les semaines qui viennent, ou les messages, ou les rumeurs.
Guy Martin : Je ne crois pas que la France sous-estime la gravite de la situation, pas plus ses dirigeants que ses habitants. Lors de la campagne présidentielle il y a un an déjà, François Langlet opposait au candidat Hollande la fantaisie de ses prévisions de croissance a 0,8%; ce à quoi l’intéressé avait répondu du bout des lèvres : de toute manière, s’il n’y a pas de croissance nous n’y arriverons pas, et de répéter comme à lui-même, nous n’y arriverons pas. Vous voyez, tout était dit il a déjà un an. Le reste n’est que du bruit.
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La France traverse déjà une grave crise économique et la question n’est pas tant si elle risque un choque encore plus grave mais quand celui-ci arrivera. La comparaison avec la Grèce s’arrête là. La Grèce est un Etat voyou qui a falsifié ses comptes pour entrer dans l’euro et mis en place une économie de la corruption qui n’a aucune mesure avec ce que nous pouvons connaitre en France. Il faut ajouter à cela un marché noir qui pèse près d’un tiers de son économie. C’est autant de rentrées fiscales qui passent à la barbe d’Athènes. Malgré les idées reçues, l’économie souterraine est très peu développée en France qui est plus vertueuse que l’Allemagne dans ce domaine !
RépondreSupprimerNon, le problème de la France est au contraire le poids de son service public et de la redistribution. Pendant de nombreuses années nous avons financé les excès de celui-ci par la dette et entretenu l’illusion que nous pouvions nous permettre des assurances généreuses et un service publique pléthorique. Ce que nous réalisons aujourd’hui c’est que nous sommes incapable de porter ce poids par nous-même et que 40 milliards d’euros d’impôts nouveaux sont en train de mettre les entreprises autant que les particuliers à genou.
Mais là encore, il n’y a guère de surprise. Le principe de l’Etat providence et de la sécurité sociale a été théorisé en 1942 dans le rapport Beveridge, au Royaume-Uni. Or il y a eu un second rapport Beveridge en 1950 qui précisait que le modèle d’Etat providence n’était viable que dans une économie de plein emploi… cela fait très longtemps que la France n’est plus une société de plein emploi.
Aussi, la question qui se pose à nous depuis 25 ans et de manière urgente aujourd’hui est celle de la refondation de l’Etat providence. Or syndicats, fonctionnaires et de nombreux français ne sont pas près a cela et les politiques le savent… faute de réforme cela sera donc la chute.
Il suffit d’une hausse des taux d’intérêts de la dette française, d’une contraction un peu plus marquée de l’économie ou encore un effondrement des administrations locales (dont les finances se sont très dégradées avec la crise et la faillite de Dexia). Chacun de ces évènements pourrait arriver dans les 6 prochains mois et déclencher un vent de panique en France et dans le monde.
Pascal de Lima : La France ne connaîtra pas de crise telle que l'a connue la Grèce. Céder à la panique des marchés ou à la défiance des chefs d'entreprise est la même erreur que d'avoir un excès de confiance. La question en soulève deux autres :
a. Les erreurs de prévision jouent-elles un rôle dans l'enfoncement de la situation économique ?
b. Quel diagnostic peut-on faire de la situation française par rapport à son chômage ?
Sur le point (a), il me semble que les erreurs de prévision contraignent les gouvernements à réajuster constamment leur plan d'austérité ou de rigueur. La prévision n'est pas un exercice facile et la confrontation avec la réalité decrédibilise les orientations de la politique économique. Chaque année, les objectifs a priori risquent de ne pas être atteints, comme le déficit public à 3% pour l'année 2013 en France, parce que les prévisions produisent un écart à la réalité. On sous estime constamment les effets récessifs des plans d'austérité, ce d'autant plus qu'ils sont conjoints.
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Sur le point (b) et la question du chômage en France, il faut comprendre que la France est dans un chômage non pas keynésien mais classique, contrairement à l'Italie et l'Espagne et même la Grèce. Un chômage keynésien se caractérise pas un excès d'offre de biens sur la demande et un chômage. Un chômage classique se caractérise par un excès de demande de biens par rapport à l'offre et un chômage. Ceci est confirmé par certains indicateurs comme la profitabilité des entreprises, la demande de services et la balance courante (au cours des dix dernières années).
RépondreSupprimerDu coté chômage, il faut donc taper sur l'offre et la compétitivité des entreprises en passant par le marché du travail. il me semble très modestement que l'internationalisation des PME TPE, l'allègement des cotisations, le business friendly etc...sont de meilleures mesures que de taper sur le coût unitaire de production par une flexibilité des ajustements salariaux au cycle. D'ailleurs, j'insiste sur cette mesure de l'accord emploi qui consiste à vouloir ajuster les salaires en fonction du cycle. Mesure très dangereuse car il y a toujours une bonne raison de dire que le cycle va mal. Enfin on encre dans le marbre l'idée que la précarité du marché du travail est une réalité bientôt juridique. Soit on propose des vrais jobs avec des vrais métiers, soit on a rien à proposer mais laisser s'engouffrer certains patrons dans la brèche de la flexibilité salariale en fonction du cycle est extrêmement dangereux.
Pour résumer, la crise française tient à un excès de demande de biens et service. Il faut donc conjointement augmenter l'offre de préférence, et éviter de jouer sur les salaires qui comme votre question le dit, jouerait sur la consommation. Il vaut mieux en France que l'offre rejoigne la demande que l'inverse par la baisse de la demande.
Un autre point est que la cause des symptômes du mal français (dette privée, dette publique, balance commerciale) vient d'une exploitation inadéquate de ses avantages comparatifs naturels du fait de défaillances structurelles. La France a un nombre incalculable d'avantages comparatifs naturels qui n'émergent pas à cause des rigidité structurelles. De plus elle est coincée entre l'Allemagne qui lui prend les parts de marché du haut de gamme et la Chine qui lui prend les part de marché du bas de gamme.
Serait-il crédible que le second pilier fort (après l'Allemagne) de la zone euro en vienne à vaciller ? L'Europe pourrait-elle le supporter alors que la BCE a déjà revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone avec une contraction de 0,5% du PIB en 2013 ?
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Guy Martin : Etait-il crédible en 2007 qu’une banque comme Lehman Brothers fasse faillite ? Ou que Chypre qui pèse 0,2% du PIB de l’Europe et ¼ du chiffre d’affaires de Carrefour puisse mettre en danger l’ensemble de la zone euro ? Certes non la zone euro ne supporterait pas la crise qui se profile en France mais ce n’est pas pour autant que cela n’arrivera pas. La zone euro est vouée a s’effondrer. Nous avons regroupé autour d’une monnaie commune des économies trop différentes et avons échoué à les faire converger vers un modèle commun. Les économies du sud –France y compris- ont une tradition d’inflation et dévaluations que l’Euro a rendu impossible au profit des modèles nordiques plus rigoureux. Force est de constater que nous n’avons pas su nous adapter. Et ce n’est pas parce que les conséquences d’un retour aux monnaies nationales dépassent l’imagination que cela n’arrivera pas.
RépondreSupprimerJean-Paul Betbèze : L’Allemagne regarde ailleurs pour sa croissance, qui dépend pour moitié de l’exportation, une exportation tirée par l’Asie et, de plus en plus, par les Etats-Unis. En même temps, l’Allemagne joue le tour d’avance, en discutant d’ores et déjà de la question de la compétitivité. Ceci sera plus compliqué pour elle, puisqu’elle va mieux que ces voisins, et que ces voisins freinent, voire baissent leurs salaires. On peut donc avoir plus de tensions sociales que de d’habitude en Allemagne.
Pascal de Lima : La France ne vacille pas mais elle souffre d'une déficience de trois ordres :
- Un manque d'état d'esprit social-démocrate au sens américain (égalité des chances, méritocratie, jeunesse d'esprit - ce qui n'a rien à voir avec l'âge, liberté d'expression, et attention prioritaire aux plus démunis) et non au sens suédois (redistribution massive et sélective).
- Une atmosphère nauséabonde et stérilisante voire spoliatrice dans bon nombre d'entreprises où la récompense et le mérite ainsi que la reconnaissance sont étouffés pour des raisons très souvent médiocres.
- Une impression que le politique est en roue libre par rapport à la réalité économique. Cela crée une impression hallucinante non pas d'inadéquation de l'offre politique à la demande économique mais d'opacité de l'offre politique, comme si elle manquait d'épaisseur, et d'un endoctrinement des idées (peu de réflexion sur l'évaluation de l'efficacité des politiques publiques, pour l’Europe oui, mais une autre Europe, pour la rigueur oui mais une autre forme de rigueur plus qualitative etc...). Il y a peu d'ouverture d'esprit sur une autre Europe, ou sur une autre forme d'austérité.
En conclusion, la France vacille plus par son comportement et sa psychologie et sa rigidité structurelle que par ses talents et son potentiel. A chaque révision de prévisions de quelque institut que ce soit, il y a un vent de culpabilité stérilisant qui émerge. Pourtant sur le plan économique, avec patience, elle devrait rapidement se relever. Et la France reste une grande économie.
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Si cela devait se produire, quelles seraient les conséquences sur l'économie française ? Serait-elle en mesure d'encaisser un choc à la grecque ?
RépondreSupprimerGuy Martin : Non, ni la France ni l’Europe ne seraient en mesure de supporter un choc à la grecque. Le premier effet serait sans aucun doute un appauvrissement général de la population par le biais d’une dévaluation, d’une confiscation des avoirs et d’une forte baisse des revenus de redistribution.
Notre système bancaire ne survivrait sans doute pas au choc. Il faudrait plutôt imaginer un scenario chypriote –que nous savons maintenant possible- même si à l’heure où je vous parle je ne sais pas comment la crise chypriote sera résolue. Nous avons tendance à croire en France que nos banques ont été plus vertueuses que nombre de leurs homologues dans le monde. Ce n’est malheureusement pas tout à fait vrai et nous venons de recevoir un rappel à l’ordre de la part du Fonds monétaire international à ce sujet. Nous étudions depuis 6 mois la situation des grandes banques françaises et le risque qui pèse sur les dépôts dans chacune d’entre elles. Nous venons de publier un rapport détaillé de ces risques et nous avons été plutôt douchés par ce que nous avons découvert. Sans même avoir à envisager un scenario de sortie de l’euro, nos banques pourraient elles aussi nous plonger dans la crise et il est tout à fait envisageable que des restrictions de retraits s’appliquent comme à Chypre ou en Argentine en 2001. Imaginez un instant ce que cela fait de ne plus pouvoir utiliser sa carte bleue…
Jean-Paul Betbèze : La question française est celle d’une boucle dangereuse entre inquiétude, emploi et budget. La France a décalé d’un an sa cible de réduction du déficit budgétaire, et les marchés financiers, les autres pays, et les agences de notation… vont regarder de près ce qui se passe. Le risque, si la France n’entre pas dans les clous de la modération de la dépense publique, c’est une montée des taux longs par rapport à l’Allemagne. Cette situation n’a rien à voir avec la Grèce. La France a toujours un problème de déficit primaire, toujours un problème de gestion de sa dépense publique, mais elle a, heureusement, plus de moyens d’encaisser économiquement les chocs d’ajustement. La vraie question est politique et psychologique : sommes-nous préparés, sommes-nous au courant, sommes-nous assez unis ?
Pascal de Lima : La France ne vacillera pas du fait de la crise chypriote, on assistera à deux ou trois aléas sur les marchés financiers mais tout devrait entrer dans l'ordre rapidement. Le risque est davantage au niveau des questions que la situation chypriote pose : Finalement l'euro est-il réellement irréversible ? A t-on caché la situation à Chypre ? Les Etats sont-ils consciencieux dans l'attente de fonds mutualisés ? Trop d’Europe tue-t-il l'Europe ? bref des questions très lourdes.
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Jens Weidmann, le président de la Bundesbank (la banque centrale allemande, très orthodoxe sur la rigueur budgétaire) déclarait que "le cours des réformes en France semble marquer le pas". La France a-t-elle tout faux dans le choix de ses politiques économiques ?
RépondreSupprimerGuy Martin : Le problème qui se pose à nos gouvernants est cornélien et dure depuis 25 ans au moins. Nous savons bien qu’il nous faut dépenser moins… mais chaque fois que les réformes ont été présentée aux Français elles ont été refusées, au moins par la fonction publique et les syndicats : que ce soit pour la sécurité sociale, les retraites ou l’emploi... chaque réforme depuis les années 1990 a été soit refusée soit vidée de sa substance. Aujourd’hui encore le gouvernement sait que toute réforme aboutissant à une baisse significative de ses dépenses mènerait à un blocage dramatique du pays. Et il n’y a pas dans le paysage politique français un homme d’État ayant la stature pour porter de telles reformes. La France n’est pas et n’a jamais été un pays de réforme. Nous devons aujourd’hui repenser la place de l’Etat dans notre société. Nous devons réinventer l’État providence. Selon moi, cela passera d’abord par sa destruction.
Jean-Paul Betbèze : La question des réformes n’est pas seulement jugée ainsi par Jens Weidmann, mais aussi par l’OCDE, les marchés financiers, et nombre de Français eux-mêmes. Les partenaires sociaux viennent de signer de premiers accords, ce n’est pas « historique », au sens où ce serait suffisant, c’est « historique » au sens où c’est le tout début. La France, pendant longtemps, a sous-estimé le problème de son déficit budgétaire, puis de son déficit commercial. Elle n’a pas vu (ou pas voulu voir) l’explosion de ses dépenses sociales et moins encore qu’elle avait décroché dans les échanges mondiaux, notamment industriels. Dans sa tête, dans nos têtes, la demande interne, la logique keynésienne, marchent encore – alors que ce n’est pas vrai pour une économie intermédiaire, qui a des coûts de production plus élevés que ses concurrents… et des productions de milieu de gamme…. Donc la politique qui se met en place reste encore insuffisante : ce n’est pas l’impôt qui réduira dans la durée le déficit budgétaire, mais seulement la croissance des entreprises, donc leur profit, donc une nécessaire modération salariale, dans la négociation. Cette révolution des esprits n’est pas encore là : c’est la tâche de nos dirigeants de la mettre en œuvre, dans la clarté et la justice.
Pascal de Lima : On connait des revues scientifiques classées CNRS les principales règles de consolidation budgétaire : un équilibre "coupe dans les dépenses - hausse des impôts" 50/50 bien étalé dans le temps, sur 5 ou 6 ans, pour éviter d'étouffer l'économie, et en général éviter la synchronisation, le fait que tout le monde le fasse en même temps. Ces règles sont maintenant bien connues. On peut prudemment dire sans entrer dans le "y a qu'à faut qu'on" que la seule hausse des impôts ne suffit pas, ce d'autant plus qu'une hausse des impôts a un effet plus récessif qu'une baisse des dépenses.
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La baisse des dépenses doit être sélective. Imaginer peut-être une structure autonome d’évaluation de l'efficacité des dépenses publiques comme dans certains pays anglosaxons. Par exemple le prêt à taux zéro, on le sait, est inefficace pour l'accession à la propriété des ménages primo-accédants. Ce sont des études de causalité qui l'ont démontré. Le refus de la relance par l'offre est aussi une erreur de diagnostic. Mais peut-être est-ce encore un peu tôt pour conclure définitivement. J'ai cru comprendre que la question de la baisse des dépenses publiques (et non du ralentissement de sa hausse...) était pour bientôt. Après stigmatiser des familles est une autre erreur et la fonction publique est aussi le symbole de la République française. Tout doit être global et les efforts doivent concerner tout le monde dans une logique dégressive ou progressive pour assurer l'égalité des chances.
RépondreSupprimerhttp://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-france-est-bien-plus-proche-chute-grecque-que-espagne-ou-italie-pascal-lima-jean-paul-betbeze-guy-martin-679226.html
Chypre - Pour modèle ou pas modèle: telle est la question Wall Street
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 26/03/2013 07:49 -0400
Après l'une des plus fabuleuses fautes verbales, pas dans l'histoire récente a été commis hier, dans lequel la vérité brièvement a échappé des lèvres de la nouvelle tête d'Eurogroupe qui doit encore apprendre de son maître " quand il devient sérieux, vous devez mentir "prédécesseur et toujours. Depuis, lui et tous les super-incompétents Europe ont été désespérément à remettre le génie dans la bouteille en vain, tout le monde a été pris dans un grand débat: pour modèle, ou pas modèle ? Voici un résumé de la pensée de Wall Street sur cette touche pour tant européens (et bientôt mondiale) déposants.
Deutsche Bank :
• Les dommages causés par le message précédent Dijsselbloem a été fait, même plus tard, alors qu'il tentait de préciser sa remarque modèle de Chypre, Jim Reid, chef de la stratégie fondamentale de la Deutsche Bank, écrit dans la note
• Le chat de plus en plus est laissé sortir du sac de la semaine dernière sur les différentes façons de résoudre l'avenir bancaire et les crises souveraines; commentaires du jour ajouter au risque rien n'est sur la table quand il s'agit de numéros à venir
• Les investisseurs et les créanciers peuvent aussi prendre le point de vue qu'il ya incompatibilité croissante sur l'avenir de sauvetages
Barclays:
• Dijsselbloem Les commentaires reflètent désalignement manifeste dans les vues entre les dirigeants européens sur la structure et le calendrier de résolution de défaillance bancaire, Fabrice Montagne, économiste chez Barclays, écrit dans la note
• Attendez-vous a ce que les décideurs clarifient le rôle de l'ESM lors des prochaines sommet européen de Juin, pas de clarté au moment de savoir si ESM aura l'entière responsabilité de la recapitalisation des banques pour les banques en difficulté une fois que le seul mécanisme de surveillance est en place
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Morgan Stanley:
RépondreSupprimer• Sauvetage Chypre montre le changement de plus en plus apparent dans l'UE à l'approche de placer le fardeau sur les investisseurs et les déposants plutôt que sur les contribuables, Hans Redeker, stratège chez Morgan Stanley, écrit dans la note
• Commentaires de Dijsselbloem du modèle de Chypre est conforme à l'évolution dans l'approche de sauvetage, même après avoir fait marche arrière; commentaires cohérents avec ceux de la nationalisation des banques Merkel et récent aux Pays-Bas
• Les investisseurs qui sont récemment revenus à Mkts périphériques peuvent être dissuadés par le changement perçu, ce qui augmente le risque de baisse de EUR
Rabobank:
• Commentaires de Dijsselbloem, ensemble avec les plans abandonnés à prendre sur les petits détenteurs de dépôts montre un véritable changement dans l'approche pour résoudre les problèmes du secteur bancaire
• À l'avenir, les contribuables ne peuvent pas être la seule source d'absorber les pertes du secteur bancaire; la re-fragmentation dans la zone euro pourrait être une conséquence de l'affaire Chypre
• Négatif pour l'Irlande si les commentaires de Dijsselbloem de faire le point à un changement de position, l'incapacité de recourir à l'ESM de prendre en charge la recapitalisation des banques irlandaises peuvent compliquer la sortie du plan de sauvetage
BNP:
• Bien que les commentaires de Dijsselbloem ont été partiellement rétractés, Mkts l'ont interprété comme une indication que le secteur privé caution-ins devront jouer un rôle plus important dans les futurs renflouements, Steven Saywell, stratège chez BNP écrit dans la note
Citigroup:
• Les investisseurs ont acheté des actions bancaires périphériques et les obligations de sociétés dans la croyance que l'Europe se dirige vers une union avec la banque de supervision unique et un mécanisme ESM-backed résolution des défaillances bancaires, Valentin Marinov, stratégiste chez Citigroup, écrit dans la note
• Cette croyance est ébranlée; actifs libellés en euros sont vulnérables, en ajoutant à un risque plus négatif EUR
SocGen:
• L'Europe met en place le principe que les souverains ne seront pas de porter tout le poids de sauvetage des banques, mais l'échec souverain est d'autant moins acceptable que jamais, Kit Juckes, stratégiste chez Société Générale, écrit dans la note
• Dijsselbloem moment était terrible, mais il est inutile de dire que les banques ne doivent pas être trop grosses pour échouer, puis renflouer tous les détenteurs d'obligations et les déposants quand ils échouent
• Régulateurs bancaires seront plus conservateurs, le mécanisme de transmission épargnants plus nerveux et monétaire plus cassé
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ING:
RépondreSupprimer• Eurozone valeurs bancaires ont été touchés yday dur sur les commentaires de Chypre est la nouvelle référence pour les opérations de sauvetage, les investisseurs internationaux seront suivi des flux de dépôt et le Luxembourg et Malte, étant donné que les actifs bancaires au PIB est maintenant une métrique populaire, Chris Turner, stratégiste chez ING, écrit dans noter
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-26/cyprus-template-or-not-template-wall-street-question
(...) • Le sauvetage de Chypre montre le changement de plus en plus apparent dans l'UE à l'approche de placer le fardeau sur les investisseurs et les déposants plutôt que sur les contribuables, Hans Redeker, stratège chez Morgan Stanley, écrit dans la note (...) !!? Dans un pays où 99% des individus a un compte bancaire je ne saisis pas vraiment la différence.
Supprimer(...) • Bien que les commentaires de Dijsselbloem ont été partiellement rétractés, Mkts l'ont interprété comme une indication que le secteur privé caution-ins devront jouer un rôle plus important dans les futurs renflouements, Steven Saywell, stratège chez BNP écrit dans la note (...) Ce qui est fait est fait ce qui est dit est dit.
La solution pour Chypre n'est pas un modèle pour l'Europe (Athènes)
RépondreSupprimer26/03 | 14:05
La solution choisie par l'Europe pour le sauvetage de Chypre n'est pas un modèle pour l'Europe, a assuré mardi le ministre grec des Finances Yannis Stournaras, comme l'avait fait un peu plus tôt dans la matinée la BCE.
"La zone euro n'est pas incertaine. La solution sur Chypre ne concerne que Chypre en raison de son système bancaire particulier, il n'y pas de direction (pour des décisions) en ce sens" en Europe, a affirmé M. Stournaras.
M. Stournaras s'est exprimé à l'issue d'un entretien avec le Président de la République Carolos Papoulias, au aujet des décisions prises lundi par les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) sur le plan de sauvetage financier de Chypre, prévoyant notamment la mise en faillite contrôlée d'un établissement bancaire et une forme de contrôle des capitaux pour tenter d'éviter un mouvement généralisé de retrait des dépôts par les clients des établissements qui ne sont pas concernés par l'accord.
Plus tôt mardi matin, Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a jugé que le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem avait "eu tort" de dire, avant de revenir sur ses propos, que le sauvetage des banques à Chypre pourrait servir de modèle en Europe.
"M. Djisselbloem a eu tort de dire ce qu'il a dit", a estimé M. Coeuré sur la radio française Europe 1. "L'expérience de Chypre n'est pas un modèle pour le reste de la zone euro parce que la situation avait atteint une ampleur qui n'est comparable à aucun autre pays".
Dans un entretien au Financial Times et à une agence de presse, le président des ministres des Finances de la zone euro avait laissé entendre que la solution apportée à Chypre pourrait être répliquée dans d'autres pays fragiles de la zone euro. Quelques heures plus tard, il a affirmé que Chypre était un cas spécifique et que le plan de sauvetage ne saurait servir de modèle au règlement d'autres problèmes à l'avenir.
Mais ses premières déclarations avaient provoqué un retournement des Bourses, qui ont terminé la séance de lundi dans le rouge, et un net fléchissement de l'euro.
Le plan de sauvetage de Chypre prévoit la fermeture de la deuxième banque du pays, la Laïki, et la restructuration de la première, la Bank of Cyprus, en échange d'un prêt de 10 milliards d'euros qui sera en grande partie payé par les Etats membres, et donc les contribuables, de la zone euro. Et les titulaires de comptes dépassant 100.000 euros auprès de la Bank of Cyprus vont subir une ponction de l'ordre de 30% de leurs avoirs.
Des mesures de contrôle des capitaux ont aussi été prévues pour eviter un "bank run", c'est-à-dire un mouvement généralisé de retraits des dépôts par les clients.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00509774-la-solution-pour-chypre-n-est-pas-un-modele-pour-l-europe-athenes-552702.php
Zone Euro : qui a intérêt à en sortir ?
RépondreSupprimerPublié le 17/07/2012
Selon une étude Merrill Lynch, deux pays auraient le plus intérêt à quitter la monnaie unique d'eux mêmes, alors que l’Allemagne serait le pays à qui une sortie de la zone euro profiterait le moins.
Par Charles Sannat.
Ça y est, on est dedans, c’est le grand jeu de l’été : les analystes essayent de deviner pour quel(s) pays une sortie de l’euro serait la plus profitable et quelle(s) autres nations auraient tout à y perdre.
On ne nie donc plus du tout la possibilité de sortir de la zone euro, quelles qu’en soient les conséquences. On cherche désormais à savoir qui s’en sortira le mieux et sur quel cheval faut-il miser ? Cet été on est plus proche du turf que du surf !
C’est la Bank of America Merrill Lynch qui a publié les résultats de son étude suite à la (toute récente) dégradation de la note de l’Italie par l’agence de notation Moody’s. Le but étant de savoir quels pays ont le plus intérêt à sortir (volontairement) de l’euro. L’étude réalisée par les stratégistes David Woo et Athanasios Vamvakidis repose sur la théorie des jeux et a donné lieu à un classement de onze pays de la zone euro. Ce classement est fondé sur une analyse coûts-bénéfices et répond à quatre questions clés :
Quelles sont les chances de quitter la zone euro de façon ordonnée ? (un peu comme pour les plans d’évacuation en cas d’incendie ?)
Quel serait l’impact de la sortie de la zone euro sur la croissance du pays ?
Quel serait l’impact de la sortie de la zone euro sur les taux d’emprunts ?
Quel serait l’impact de la sortie de la zone euro sur le bilan économique du pays ?
De la théorie à la pratique
Selon le petit barème fixé par les deux maitres du jeu ce sont l’Italie et l’Irlande qui auraient le plus d’intérêts à quitter la monnaie unique, alors que l’Allemagne serait le pays à qui une sortie de la zone euro profiterait le moins.
Pour répondre aux quatre questions précédentes : L’Allemagne obtient le meilleur score pour une sortie de la zone euro « propre » (c’est-à-dire sans traverser de crise importante), devant l’Autriche et… l’Italie qui se classe 3ème ! Pour peu que la monnaie à venir (nouvel euro ou nouvelle Lire ?)soit adossée à l’or, une hypothèse de plus en plus envisageable, avec ses réserves de métal précieux (3e derrière les États-Unis et l’Allemagne), l’Italie aurait tout bon !
(suite en dessous:)
La France elle serait « légèrement secouée » et n’arriverait que 9ème sur onze pour ce critère, juste devant nos amis grecs et espagnols qui ferment la marche.
RépondreSupprimerAu niveau de l’impact sur la croissance, l’Irlande se classe première et bénéficierait d’une hausse de 7% de croissance en quittant l’euro selon les prédictions des analystes. L’Italie arrive en second et profiterait d’une hausse de 3%, l’Allemagne serait la plus touchée avec une baisse de 7% !
Si l’on considère l’impact sur les coûts d’emprunts, c’est évidemment la Grèce qui bénéficierait le plus d’un retour à une souveraineté monétaire. Les Grecs économiseraient ainsi près de 38% de leur PIB en voyant leurs coûts d’emprunts reculer de 2200 points.
Enfin, pour le dernier critère portant sur le bilan économique, les prédictions des analystes (climatologues ?) estiment que c’est l’Irlande qui se classerait première alors que l’Allemagne arriverait dernière.
Ce petit jeu et le barème appliqué par la Bank of America Merrill Lynch est largement critiquable mais il a cependant le mérite de mettre en évidence une chose :
La disparité qui existe au sein de la zone euro. On peut notamment se demander si tous ces pays ont toujours un intérêt commun à poursuivre cette union économique et monétaire et surtout à quel prix ? Cette étude a de quoi exciter les marchés qui parient sur la fin de la zone euro…
http://www.contrepoints.org/2012/07/17/90683-zone-euro-qui-interet-en-sortir
Coût du travail : la France, 4ème pays le plus cher d'Europe
RépondreSupprimerPar Les Echos | 26/03 | 10:55
L'Office fédéral allemand dresse un classement européen du coût de travail. Le podium est dominé par la Suède, la Belgique et le Danemark, suivi par la France.
Avec un coût horaire de 34,90 euros par heure, la France est le quatrième pays le plus cher d'Europe estime dans . Située derrière la Suède, la Belgique et le Danemark, la France a vu son coût du travail augmenter de 1,9% entre 2011 et 2012, une progression jugée « raisonnable ».
Pour l'Allemagne, s'il progressait moins vite que la moyenne entre 2001 et 2010, le coût du travail augmente désormais plus rapidement. Il a ainsi progressé de 2,8% en 2012 par rapport à 2011 pour l'Allemagne, alors qu'il s'est renchéri de 2,1% en moyenne dans l'Union européenne.
- voir graphique sur site -
Le top 10 du coût horaire moyen (en euros) réalisé par Destatis.
Le coût du travail en Allemagne est resté en 2012 presque un tiers plus élevé que la moyenne dans l'Union européenne et augmente plus vite ces dernières années. Avec un coût du travail horaire en 2012 de 31 euros en moyenne, l'Allemagne se situe au huitième rang des 27 membres de l'UE et est 32% plus chère que la moyenne européenne (23,50 euros de l'heure). Le coût du travail horaire reste néanmoins 11% plus élevé en France (34,90 euros par heure) qu'en Allemagne, selon les chiffres de Destatis.
L'Italie, le Royaume-Uni et l'Espagne arrivent, respectivement, aux 11ème, 12ème et 13ème places de ce classement. L'Italie affiche un coût horaire moyen de 27,20 euros, le Royaume-Uni de 21,90 euros et l'Espagne de 20,90 euros.
Toujours selon l'étude, la Bulgarie est le pays de l'Union européenne qui a le coût du travail le plus bas, à 3,70 euros de l'heure. Viennent juste derrière la Roumaine (4,50 euros de l'heure) et la Lituanie (5,80 euros).
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202665185507-cout-du-travail-la-france-4eme-pays-le-plus-cher-d-europe-552659.php
Élus : un début de transparence n'occultera pas l'opacité des affaires
RépondreSupprimerPublié le 26/03/2013
Une centaine de députés et sénateurs ont rendu publique l'allocation de leur enveloppe parlementaire. Une transparence tardive sur des dépenses difficilement justifiables qui encouragent le clientélisme.
Par Baptiste Créteur.
De plus en plus de parlementaires rendent publique l'allocation de leur enveloppe parlementaire, notamment en la communiquant à Libération.
Ce n'est pas encore un raz-de-marée mais cela commence à faire plus d'un dixième. Une centaine de parlementaires ont déjà fait parvenir à Libération le détail de l'utilisation de leur réserve parlementaire, cette enveloppe dont disposent les députés et sénateurs pour financer associations ou projets. Lors du lancement de notre carte, il n'y avait que cinq noms.
La publication de la façon dont les parlementaires dépensent l'argent du contribuable représente un progrès dont on ne peut que se réjouir. Mais elle survient tardivement ; jusqu'à présent, rares étaient ceux qui justifiaient leurs dépenses, et il est étonnant que la publication de ces informations ne soit pas obligatoire.
Il est plus étonnant encore que subsistent des enveloppes allouées aux parlementaires pour financer des associations et projets de manière discrétionnaire sans avoir de comptes à rendre à ceux qui les financent. On connait l'intégrité des représentants du peuple français aux différents échelons administratifs, qui ne lésinent pas à la dépense et mènent grand train avec l'argent du contribuable, écopent de peines avec sursis lorsque sont mises au jour des pratiques éminemment douteuses, et font des cadeaux à leurs pairs. On connait aussi l'éthique intraitable des parlementaires, qui ont refusé que soient modifiées les conditions de leur retraite et la fiscalité de leurs indemnités et rémunérations alors qu'ils votaient ces évolutions pour les Français qu'ils sont censés représenter.
Compte tenu des avantages dont ils disposent par ailleurs et de la capacité qu'ils ont à user des moyens colossaux mis à leur disposition pour acheter leur électorat, il est donc surprenant qu'il n'ait pas déjà été exigé des parlementaires une transparence systématique sur l'utilisation des fonds mis à leur disposition. Ce raisonnement peut être étendu notamment aux syndicats qui, plutôt que d'être soumis à une saine transparence, viennent d'être amnistiés pour différentes affaires d'abus de confiance et de blanchiment.
(suite en dessous:)
Élus : un début de transparence n'occultera pas l'opacité des affaires
RépondreSupprimerPublié le 26/03/2013
Une centaine de députés et sénateurs ont rendu publique l'allocation de leur enveloppe parlementaire. Une transparence tardive sur des dépenses difficilement justifiables qui encouragent le clientélisme.
Par Baptiste Créteur.
De plus en plus de parlementaires rendent publique l'allocation de leur enveloppe parlementaire, notamment en la communiquant à Libération.
Ce n'est pas encore un raz-de-marée mais cela commence à faire plus d'un dixième. Une centaine de parlementaires ont déjà fait parvenir à Libération le détail de l'utilisation de leur réserve parlementaire, cette enveloppe dont disposent les députés et sénateurs pour financer associations ou projets. Lors du lancement de notre carte, il n'y avait que cinq noms.
La publication de la façon dont les parlementaires dépensent l'argent du contribuable représente un progrès dont on ne peut que se réjouir. Mais elle survient tardivement ; jusqu'à présent, rares étaient ceux qui justifiaient leurs dépenses, et il est étonnant que la publication de ces informations ne soit pas obligatoire.
Il est plus étonnant encore que subsistent des enveloppes allouées aux parlementaires pour financer des associations et projets de manière discrétionnaire sans avoir de comptes à rendre à ceux qui les financent. On connait l'intégrité des représentants du peuple français aux différents échelons administratifs, qui ne lésinent pas à la dépense et mènent grand train avec l'argent du contribuable, écopent de peines avec sursis lorsque sont mises au jour des pratiques éminemment douteuses, et font des cadeaux à leurs pairs. On connait aussi l'éthique intraitable des parlementaires, qui ont refusé que soient modifiées les conditions de leur retraite et la fiscalité de leurs indemnités et rémunérations alors qu'ils votaient ces évolutions pour les Français qu'ils sont censés représenter.
Compte tenu des avantages dont ils disposent par ailleurs et de la capacité qu'ils ont à user des moyens colossaux mis à leur disposition pour acheter leur électorat, il est donc surprenant qu'il n'ait pas déjà été exigé des parlementaires une transparence systématique sur l'utilisation des fonds mis à leur disposition. Ce raisonnement peut être étendu notamment aux syndicats qui, plutôt que d'être soumis à une saine transparence, viennent d'être amnistiés pour différentes affaires d'abus de confiance et de blanchiment.
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La plus grande transparence est pourtant requise des contribuables, qui doivent divulguer autant d'informations que l’État le juge nécessaire pour estimer avec précision de quelle somme il pourra les délester et user des moyens de paiement les plus commodes pour lui simplifier la tâche. Les services du Trésor Public ont un talent indéniable pour s'assurer, avec tact et délicatesse, que les sommes "dues" leur seront bel et bien versées – même si certains semblent étrangement parvenir à passer à travers les mailles du filet.
RépondreSupprimerLa transparence est en France une notion à sens unique ; l’État est en droit d'exiger à peu près toute information qu'il juge nécessaire pour déterminer quelle part des fruits du travail des citoyens lui revient, sans être tenu de fournir en retour une information précise et fiable sur l'utilisation qu'il fait de cet argent. Et les Français en redemandent.
Les nombreuses affaires qui maculent la vie politique française n'enlèvent rien à la confiance et à la sympathie que les Français ont pour ceux qui les dirigent ou les ont dirigé. La mise en examen d'un président sortant déclencherait sans nul doute un scandale dans nombre d'autres pays, mais c'est en France un sujet de discussion et de plaisanterie sans grandes conséquences ; 60% des Français estiment qu'être mis en examen pour abus de confiance – s'ajoutant à des soupçons dans d'autres affaires, comme, au hasard, Karachi et Clearstream – ne compromet pas l'avenir politique.
De même, les Français n'expriment pas leur révolte quand la mairie de leur capitale paie l'amende d'un ancien maire condamné pour une sombre affaire d'emplois fictifs destinés au financement d'un parti politique, ni quand sont nommés dans diverses instances de la vie politique française – dont la primature – des repris de justice après des promesses contraires du président nouvellement élu.
L'opposition des Français à une baisse des dépenses publiques tient à leur inculture économique qui, grâce aux hommes politiques qui continuent à le leur marteler, sont convaincus que la dépense publique favorise la croissance et que l'emploi public contribue à réduire le chômage. Afin d'aider nos dirigeants à faire accepter aux Français la saine et inéluctable réduction du périmètre de l’État, le meilleur conseil qu'on puisse leur donner est de traquer la corruption et le gaspillage avant de traquer les exilés fiscaux et expatriés ; de chercher à savoir où va l'argent public avant de chercher à en obtenir plus ; de faire preuve d'exemplarité et d'intégrité avant de vanter leurs médiocres résultats.
http://www.contrepoints.org/2013/03/26/119459-elus-un-debut-de-transparence-noccultera-pas-lopacite-des-affaires
La Suisse va surveiller les flux d'argent en provenance de Chypre
RépondreSupprimer26/03 | 13:36 | mis à jour à 14:22
L'autorité suisse de surveillance des marchés (la Finma) surveille toujours étroitement les flux de capitaux vers la Suisse lors des grands événements internationaux.
La Finma, l'autorité suisse de surveillance des marchés, va garder un oeil attentif sur les flux d'argent en provenance de Chypre, a-t-elle annoncé mardi lors de sa conférence annuelle de bilan à Berne. « La question se pose dans le cadre de la surveillance normale des instituts en matière de mise en oeuvre des règles contre le blanchiment d'argent », a indiqué Anne Héritier Lachat, la présidente du conseil d'administration de l'institution. Dans l'immédiat, la Finma n'a toutefois pas vu de nécessité de prendre des mesures particulières par rapport à un éventuel afflux de fonds de Chypre, a-t-elle toutefois précisé. « Cela se réglera pour l'instant dans le cadre de la surveillance normale et les instituts savent parfaitement comment s'appliquent ces règles de diligence ». La Finma surveille toujours étroitement les flux de capitaux vers la Suisse lors des grands événements internationaux, comme elle l'avait notamment fait lors du printemps arabe, a rappelé l'institution helvétique. La Finma présentait à Berne son bilan pour l'année 2012. L'année écoulée a été riche en défis, a souligné l'institution, qui a accordé une attention particulière au secteur financier.
L'hémorragie chypriote semble loin d'être terminée. Le président de Bank of Cyprus, principale banque du pays, a démissionné mardi dans la foulée du plan de sauvetage conclu entre Chypre et les bailleurs de fonds européens , prévoyant la restructuration du secteur bancaire. Selon l'agence de presse chypriote CNA, Andreas Artemis a remis sa démission qui sera transmise au conseil d'administration dans la journée. Chypre a conclu lundi à l'aube avec les bailleurs de fonds européens un accord prévoyant d'importantes mesures touchant son secteur bancaire avec notamment la fermeture de la deuxième banque du pays, la Laïki, en échange d'un prêt de 10 milliards d'euros. Les comptes de la Bank of Cyprus dépassant 100.000 euros vont subir une importante ponction.
Selon des sites Internet locaux, Andreas Artemis a démissionné pour protester contre les modalités d'absorption par Bank of Cyprus de Laïki Bank, la deuxième banque, qui sera mise en liquidation. Il serait également irrité par la désignation par la Banque centrale d'un administrateur, Dinos Christofides, chargé de restructurer Bank of Cyprus, sans que le conseil d'administration en ait été informé et par la décision de vendre des succursales en Grèce.
(suite en dessous:)
En effet, la Banque du Pirée a annoncé mardi la reprise pour 524 millions d'euros en numéraire de trois filiales en Grèce de banques chypriotes, Bank of Cyprus, Cyprus Popular Bank (CPB, Laïki) et Hellenic Bank, dont la restructuration a été imposée par l'Eurogroupe ce week-end. Placés sous l'ombrelle grecque, les dépôts de ces trois filiales ne subiront pas les décotes et pertes imposées à leurs désormais anciennes maisons-mères, selon le texte. L'accord « assure la stabilité du système bancaire grec, procure une assistance à Chypre dans la résolution de la crise et sécurise les dépôts, clients et employés des trois banques chypriotes en Grèce », a indiqué la Banque du Pirée. A elles-trois, ces banques chypriotes disposent de 312 succursales en Grèce et emploient 5.268 salariés. Elles présentent un actif cumulé de 16,4 milliards d'euros, 15 milliards de dépôts, et un portefeuille net de prêts de 16,2 milliards d'euros. Au cours des quinze dernières années, la banque du Pirée « a procédé à plus de 15 opérations de fusion-acquisitions et à l'issue de l'opération, la banque du Pirée possèdera en tout 1.660 succursales et 24.069 salariés. La Banque a récemment repris la filiale française de Société Générale en Grèce, Geniki, la filiale en Grèce de la banque portugaise Millenium et la banque « saine » de la banque agricole grecque Atebank, scindée en deux en septembre.
RépondreSupprimerLes banques chypriotes fermées jusqu'à jeudi
Les banques de Chypre fermées depuis le 16 mars, date à laquelle un premier accord sur un plan de sauvetage contesté avait été annoncé, garderont leurs portes closes jusqu'à jeudi pour éviter la fuite de capitaux, notamment étrangers alors que les avoirs des citoyens russes sur l'île atteignent 31 milliards de dollars, selon les estimations de l'agence Moody's.
SOURCE AFP
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202665580768-chypre-le-president-de-bank-of-cyprus-demissionne-552697.php
Saviez-vous que toutes les secondes, la France perd 26m² de terres agricoles ?
RépondreSupprimerExpansion des parkings, maisons bon marché et autres supermarchés sont en train de réduire dramatiquement les surfaces cultivées. Une réalité française... mais aussi chinoise. Alors qu'il devient difficile de contrôler les valeurs de ces terres, des groupes privés cherchent à investir dans des terrains qui pourraient se révéler indispensables d'ici
Publié le 26 mars 2013
Florent Detroy
Selon un calcul du ministère de l’Agriculture français, la France agricole est privée de 82 000 hectares de terres agricoles par an depuis 2006, soit 26 m² de terres agricoles par seconde, selon Joël Clergue, du syndicat des Jeunes Agriculteurs.
La raison est simple : la demande de nouvelles terres arables a continué de progresser tandis que l’offre s’est maintenue… voire réduite. Les parkings, les maisons Phénix ou encore les magasins Auchan ne cessent d’empiéter sur les terres agricoles françaises.
Cette tendance n’est pas nouvelle. Entre 1960 et 2010, la surface agricole utile (SAU) s’est réduite de 20% dans l’Hexagone. Il y a 40 ans, cette avancée inexorable des Auchan sur les champs agricoles pouvaient traduire la modernisation du pays, le vieux pays agricole se tournant vers la ville et la modernité. Aujourd’hui, cet empiétement devient dramatique.
Car des habitants d’autres pays ont à leur tour voulu aller faire leurs courses chez Auchan et construire des maisons en carton-pâte. Résultat, les hectares consacrés aux céréales par exemple se sont considérablement réduits depuis les années 1970.
De manière générale, depuis les années 1950, les terres cultivées ont toutefois augmenté, de 10%. Mais dans le même temps, la population mondiale a doublé.
Aujourd’hui, les besoins alimentaires n’ont jamais été aussi grands. Et selon la FAO, ils vont continuer à s’accroître. Selon l’organisme onusien, la demande de céréales devrait atteindre 3 milliards de tonnes en 2050, contre 2,1 en 2009.
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Pénurie de terres arables ?
RépondreSupprimerIl est indéniable que la quantité de terres cultivées depuis des décennies n’a pas progressé de manière proportionnelle à l’évolution des besoins. Le cas le plus inquiétant a concerné la Chine. Avec seulement 7% des terres arables dans le monde pour 20% de la population, Pékin partait déjà avec un handicap. Mais de surcroît, les terres cultivées en Chine se réduisent d’année en année.
Historiquement, 600 villes nouvelles, dont 90 de plus d’un million d’habitants, ont été créées sous le régime communiste, empiétant naturellement sur les terres arables. La croissance économique s’accélérant dans les années 1990, les superficies des terres arables ont commencé à reculer.
Elles sont passées de 130 millions d’hectares en 1996 à 121,7 millions d’hectares en 2008 selon le Bureau National des Statistiques. De même, la taille des terres cultivables par tête se monte actuellement à environ 0,092 hectare, soit à peine 40% de la moyenne mondiale.
Bien entendu, la hausse spectaculaire des prix agricoles, qui a débouché sur la crise alimentaire de 2007, tire en partie sa source de l’arrivée de la Chine sur les marchés pour compenser la réduction de ses surfaces cultivées.
Toutefois la pénurie de terres arables, en Chine comme dans le monde, est un faux problème. Les terres arables sont certes en voie de disparition dans certains pays, mais d’autres en possèdent plus que de raison. Simplement, elles se situent de plus en plus loin des centres de consommation.
Le plus important est de savoir si on les met en production ou pas. Or depuis plusieurs années, le pouvoir de décision a changé de main.
Il n’y a plus de capitaine de la terre
Qui tient les rênes de l’agriculture mondiale ? Dans les années 1960 ou 1970, un pays détenait le pouvoir sur les marchés agricoles, les Etats-Unis. L’USDA, le ministère de l’Agriculture américain, avait mis en place un système de jachère, qui permettait au pays de garder sous la main des terres qui étaient mises en culture en cas de besoin.
Ainsi en 1965 par exemple, l’Inde a connu une récolte catastrophique. Les Etats-Unis ont pu intervenir en fournissant un cinquième de leur récolte de blé. La disette a été évitée, et les cours ont été préservés. Ce système permettait d’assurer une grande stabilité aux marchés.
Aujourd’hui, la financiarisation du commerce des denrées agricoles, la hausse des besoins et les faibles réserves de terres arables limitent ce pouvoir régulateur des Etats-Unis. Mais de nouveaux acteurs sont en train d’émerger, les compagnies privées.
“Externaliser” les terres
En 2008, la décision d’un groupe sud-coréen de mettre la main sur “la moitié des terres de Madagascar”, a suscité l’émoi à travers le monde.
(suite en dessous:)
Pourtant, cette annonce n’était qu’une étape de plus dans la tendance de long terme de location des terres par les pays pauvres ou en développement à des compagnies privées. Surtout, il est difficile de blâmer des compagnies qui ne font qu’investir sur un actif qui prend de la valeur. La raison d’être des sociétés privées n’est pas d’assurer un égal accès à l’alimentation. C’est le rôle des Etats.
RépondreSupprimerCette logique est en train de se répandre. Récemment, l’Argentine posait des limites aux investissements étrangers sur le secteur de l’agriculture. lle ne faisait que copier des règles déjà en pratiquées en France, en Italie, aux Etats-Unis et au Canada.
http://www.atlantico.fr/decryptage/saviez-que-toutes-secondes-france-perd-26m²-terres-agricoles-florent-detroy-680269.html
Niveau de vie : les ménages français broient du noir
RépondreSupprimer26/03 | 09:09
Selon l'Insee, l'opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France se situe « à son minimum historique ».
Le moral des ménages, déjà en berne, a accentué son repli en mars, plombé par leur pessimisme sur le niveau de vie futur en France qui atteint un niveau historique, a annoncé mardi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L'indicateur qui synthétise la confiance des ménages baisse de deux points par rapport à février et retrouve, à 84 points, son niveau de novembre dernier, bien inférieur à sa moyenne de longue période (100 points).
L'opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France recule de cinq points: l'indicateur correspondant « se situe ainsi à son minimum historique », précise l'Insee dans un communiqué. Leur sentiment sur l'évolution passée du niveau de vie recule aussi, de trois points, nettement en-dessous de sa moyenne de longue période.
Les ménages sont également encore plus pessimistes qu'en février sur leur situation financière personnelle, passée et future (-2 points). Du coup, s'ils jugent toujours peu opportun de faire des achats importants (+1 point), ils sont nettement plus nombreux à considérer qu'il est opportun d'épargner (+6 points).
Toutefois, les ménages revoient à la baisse leur appréciation de leur capacité à épargner dans les mois à venir (-3 points). Dans ce contexte morose, les Français sont plus nombreux en mars à s'attendre à une nouvelle augmentation du chômage: le solde correspondant gagne de nouveau trois points et atteint son plus haut niveau depuis juillet 2009.
SOURCE AFP
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202665156337-niveau-de-vie-les-menages-francais-broient-du-noir-552638.php
Est-ce la «Master Plan» diabolique Derrière Concassage déposants européens
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 26/03/2013 11:07 -0400
La semaine dernière, lorsque nous avons commenté la proposition de l'Eurogroupe absolument idiot (aujourd'hui rejeté et remplacé par un tout aussi idiot "résolution des défaillances bancaires" proposition qui verra dépôts non assurés quasiment balayé) de taxer les non-assurés et des dépôts assurés, nous plaisantant suggéré que cela pourrait être que le dernier stratagème utilisé par le statu quo hérité de réaliser une chose simple: les déposants de force sur le continent (et bientôt, le monde) à tirer leur argent d'un malveillant, hostile système bancaire et pousser cet argent dans des actions, ou tout simplement de le dépenser. Cela permettrait finalement de vaincre le plus grand épouvantail de la tentative de relance de planification centralisée dans les 4 dernières années - la vitesse absolument lamentable de l'argent qui tombe à chaque fois que les planificateurs du G-7 centrales injectent des liquidités dans les stocks.
Nous avons été plaisant, parce que ce serait au-delà de conspiration à penser qu'une banque centrale pourrait aller aussi loin que anéantir la richesse et les économies de toute une nation en vue de promouvoir cassé la politique monétaire. Il serait carrément stupide et ne pas mentionner pénale. Pourquoi délibérément en danger déposants, et donc un système financier dans son ensemble, juste pour effrayer et leur argent ? Ou alors nous avons pensé que nous lisons ce qui suit comme " complice " prendre de la Deutsche Bank Jim Reid:
Peut-être la leçon à tirer de tout cela est que si vous êtes assez chanceux pour avoir un bon degré d'argent que vous pourriez être mieux de le dépenser ! Peut-être que c'est le plan maître ici ? Stimuler l'activité en forçant les gens à utiliser leur argent plutôt que de le déposer ! En effet, je me demande combien de temps ça va être devant un stratège actions suggère que cette tendance haussière que l'argent peut maintenant quitter les comptes de dépôt et d'aller vers les actions !
Humour sarcastique ou triste réalité insolvable ... Vous décidez.
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-26/diabolical-master-plan-behind-crushing-europes-depositors
Tout est fait pour ruiner les peuples. Tout ! Des taxes sur n'importe quoi, des hausses d'impôts, des marchés truqués et des planche à billets dans tous les Etats ! Et après, il trouve à redire et tente de s'emparer de soi-disant 'argent sale' déposés par les russes à Chypre ! Voilà un masque un peu grossier des véritables raisons de ce vol organisé avec la complicité des chefs d'Etats !
SupprimerRetraits russes quantifiés comme banque centrale chypriote prend de l'expansion de crédit d'urgence jusqu'à € 3 milliards
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 26/03/2013 10:32 -0400
Quand nous avons rapporté hier que la semaine dernière, les déposants russes dans les banques chypriotes ont réussi à trouver des failles à travers lesquelles tirent des milliards en dépôts prétendument stoppés (avec la permission des arrêts de banque et de contrôle des capitaux), certains, précisément, hésité: si tel était le cas, la Banque de Chypre Centeral aurait besoin d'une augmentation proportionnelle des fonds d'urgence de la BCE (sous la forme d'ELA) pour compenser les sorties de dépôt. C'est pourquoi il y a quelques instants Welt a rapporté précisément ce que nous nous attendions à lire toute la matinée: la banque centrale chypriote est sur le point de demander encore plus d'argent auprès de la BCE pour boucher les trous laissés par les sorties furtives russes.
CHYPRE BANQUE CENTRALE PLANS D'URGENCE DE CRÉDIT EN EXPANSION: WELT
CHYPRE PLANS D'URGENCE PAR EXPANSION DE CRÉDIT EU2.5B-EU3B: WELT
DIE WELT CITES personnes non identifiées proches du dossier
Rappelez-vous: c'est juste un palpeur par la Banque centrale de Chypre en direction de Francfort - la dernière chose que veut Chypre est d'exposer simplement la taille du trou de liquidité totale est issu des sorties furtives dépôt russes. Nous nous attendons quand tout est dit et fait, le plan de sauvetage incrémentielle complète doit augmenter dans les deux chiffres.
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-26/russian-withdrawals-quantified-cyprus-central-bank-set-expand-emergency-credit-%E2%82%AC3-bi
Here We Go Again: Législateur de l'UE de faire pression pour Bail-In Law Résolution Pour Dépôts cours de 100K €
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 26/03/2013 10:49 -0400
Here we go again:
PARLEMENT EUROPÉEN POUR POUSSER POUR LES DÉPOSANTS AVEC DESSUS 100.000 euros FAIRE FACE AU BAIL-CADRE DES NOUVELLES DE LA BANQUE DE RÉSOLUTION LA LOI - législateur de l'UE - RTRS
Fondamentalement, il s'agit DieselBOOM version 2.0. Combien de temps avant que quelqu'un brouille d'annoncer que cela, aussi, a été sorti de son contexte?
Plus que nous voyons, mais l'EURUSD n'est pas sûr d'attente. Au lieu de cela, il est en chute libre.
Le Parlement européen demande a ce que les grands épargnants subissent des pertes si leurs banques a des ennuis, un législateur supérieur a déclaré à Reuters, ajoutant élan à une politique dévoilée dans le cadre d'un plan de sauvetage chypriote.
Bien que certains décideurs ont cherché à dépeindre Chypre et les pertes subies par les déposants à deux de ses banques en tant que ponctuelles, de nombreux experts estiment qu'il marque un changement radical dans la pointe dans la façon dont l'Europe traite avec les banques en difficulté, pour épargner les contribuables qui ont été sur le crochet pour renflouer les précédentes.
Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro, a déclaré lundi que l'avenir, le bloc monétaire doit d'abord demander aux banques de se recapitaliser, puis se tourner vers les actionnaires et les obligataires et «si nécessaire» aux détenteurs de dépôts non assurés.
- voir graphique sur site -
Maintenant, la probabilité augmente que le traitement dure des déposants grands seront écrits dans une nouvelle législation européenne, des pertes importantes pour les épargnants une caractéristique permanente des crises bancaires futures.
"Vous devez être en mesure de faire la mise à contribution aussi bien avec des dépôts", a déclaré Gunnar Hökmark, membre influent du Parlement européen, qui mène les négociations avec les pays de l'UE pour mettre au point une loi pour la liquidation des banques en difficulté.
(suite en dessous:)
Le Parlement européen a une chance égale aux côtés des pays de l'UE au moment de décider qui doit supporter le poids de faillites bancaires à venir telles que celles qui sont actuellement visibles sur Chypre.
RépondreSupprimer«Dépôts en dessous € 100.000 sont protégés ... € 100.000 dépôts ci-dessus ne sont pas protégés et ne doivent être considérées comme faisant partie du capital qui peut être renflouées dans" Hökmark a déclaré à Reuters, ajoutant qu'il était convaincu que la majorité de ses pairs au sein du parlement soutenu cette ligne.
La loi, qui mettra également en place des moyens pour imposer des pertes sur les détenteurs d'obligations, est dû entrer en vigueur au début de 2015. L'Allemagne veut provisions pour renflouer les détenteurs d'obligations et d'autres dans la même année, bien que cela puisse être retardée.
La Commission européenne a rédigé la première version de la loi mais elle a laissé aux États membres et au Parlement de décider si et quand les épargnants devraient subir des pertes, quand une banque en faillite ou est en cours de récupération volets. Plus tôt mardi, il dit seulement qu'une telle mesure était possible.
Hökmark a exhorté les épargnants pour vérifier la santé de leurs banques avant de prendre le risque de déposer de l'argent.
«Si vous mettez votre argent dans Royal Bank of Scotland ... ou Deutsche Bank, selon la façon dont cette banque fonctionne, vous prenez un risque», a t-il dit. "Vous devez être conscient que vous prenez un risque.
"Je veux que nous légiférer d'une manière qui rend les investisseurs conscients des risques", a déclaré Hökmark, ajoutant que les épargnants devraient se poser de savoir si leur banque est solvable. "Le bail-in instrument crée des milliers et des milliers d'autorités de surveillance."
Le président chypriote Nicos Anastasiades convenu dans un accord de dernière minute pour fermer la deuxième plus grande banque, Chypre populaire, et d'infliger de lourdes pertes aux déposants grands, beaucoup d'entre eux Russie, après le secteur financier de Chypre a connu des difficultés lorsque les investissements en Grèce a tourné au vinaigre.
"Les marchés peuvent être choqué, mais certains principes doivent être fixés", a déclaré un responsable de l'Union européenne, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, ajoutant qu'il serait «injuste» de la nouvelle loi de l'UE à adopter une approche différente de celle utilisée à Chypre.
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-26/here-we-go-again-eu-lawmaker-push-bail-resolution-law-deposits-over-%E2%82%AC100k
Je pense qu'il n'y en a pas pour longtemps (si ce n'est déjà fait) pour que les têtes de cons de Dirigeants soient mises a prix par la 'mafia' ou autres riches spoliés ! Çà nous fera des vacances !
SupprimerLes craintes de confiscation de dépôt pousser les rendements du Bund négatifs pour la première fois cette année
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 26/03/2013 12:25 -0400
Si vous aviez un dépôt supérieur à 100 000 euros dans une banque périphérique européenne, où iriez-vous le placer (en supposant qu'il ne soit pas déjà sous un certain contrôle anti-Union européenne du capital) ? Il semble que nous ayons la réponse - rendement du Bund allemand 2J juste allé négative pour la première fois cette année, les investisseurs et les épargnants se précipitent pour la sécurité ...
- voir graphique sur site -
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-26/bund-yields-negative-first-time-year