Contrairement aux affirmations du GIEC, une nouvelle étude démontre que l’action climatique n’est absolument pas une priorité de développement pour les responsables locaux de tous les continents.
Alors que nos médias anxiogènes répercutent une fois de plus les conclusions alarmistes du dernier rapport du Groupe Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat, une nouvelle étude démontre que l’action climatique n’est absolument pas une priorité de développement pour les responsables locaux de tous les continents, confrontés à d’autres enjeux, bien plus réels et tangibles.
L’ACTION CLIMATIQUE : LE CADET DES SOUCIS DES LEADERS MONDIAUX
L’initiative « Global goals », lancée en 2015 par le « Project everyone » (partenariat entre les Nations Unies, des entreprises, des personnalités américaines du spectacle et des fondations), vise à promouvoir 16 objectifs de développement durable pour 2030 auprès des dirigeants mondiaux, qu’ils appartiennent à des organisations publiques, privées, intergouvernementales ou associatives.
En 2017, une enquête a donc été réalisée auprès de 2435 responsables dans le monde où il leur a été demandé de choisir leurs 6 priorités pour 2030 parmi 16 objectifs de développement durable. Le point qui donne de l’intérêt à cette étude est que cet objectif de 2030 est tangible car assez proche dans le temps. En effet, beaucoup des leaders de cette enquête seront encore là en 2030, probablement toujours à un poste de responsabilité et qu’un certains nombre de leurs actions en cours aujourd’hui auront un impact à cette échéance.
Les résultats de cette étude ont été publiés en mai 2018 par le laboratoire de recherche AidData du College William & Mary aux États-Unis (Virginie). Il résulte le classement suivant au regard de leurs priorités en termes de développement pour 2030 :
À la lecture de ce graphique, on ne peut pas dire que les dirigeants dans le monde s’empressent de sauver leurs territoires du cataclysme climatique que certains leur promettent. En effet,arrivant en antépénultième position (14ème sur 16), l’action climatique n’est pas du tout perçue et considérée comme prioritaire par ces responsables.
Si ce résultat est sans appel, on peut tout de même le pondérer. En effet, le terme d’« action climatique » semble un peu flou et on ne sait pas vraiment quelles définitions en ont les leaders. Par exemple, si certains décideurs mettent dans la rubrique « action climatique », leurs actions en termes de prévention et de préparation aux catastrophes d’origine météorologique, qui a été une nécessité de tout temps, on pourrait être amené à se demander si ce sujet ne serait pas en réalité encore moins prégnant dans leurs priorités. D’autant plus que dans le questionnaire de l’enquête, le choix de l’activité « gestion des risques de désastre » est proposé suite au choix du domaine d’activité « Développement humain et genre », à côté de la protection du patrimoine et des problèmes démographiques ; ce qui est pour le moins incongru.
De même, quelle est la part dans cette étude des leaders d’opinion qui profitent plus ou moins directement des financements autour de l’action climatique et qui les pousseraient à en faire une priorité compte tenu des retombées financières qu’elles engendrent ?
L’étude dresse tout de même le constat suivant :
Comparativement, les leaders font la sourde oreille face au changement climatique et aux autres objectifs environnementaux,[en] dépit d’une attention internationale considérable ces dernières années.
Autrement dit, en dépit des sommes faramineuses dépensées dans ce domaine et d’un alarmisme climatique toujours plus fort des instances internationales et des médias, les leaders mondiaux ne croient pas en la supposée catastrophe climatique qu’il faudrait prévenir.
LA CAUSE DE CE DÉSINTÉRÊT POUR L’ACTION CLIMATIQUE : DES INVESTISSEMENTS TRÈS LOURDS, TROP D’INCERTITUDES ET DES POPULATIONS RÉFRACTAIRES
L’étude évoque assez rarement l’action climatique en tant que telle mais elle note tout de même que les leaders mondiaux « répugnent à s’attaquer à ce problème car cela nécessite des coûts initiaux élevés pour des bénéfices incertains dans le futur ».
En effet, comme le dit l’étude, pour parvenir à un meilleur développement durable en 2030, les leaders considèrent à l’échelle mondiale que les priorités doivent porter sur l’éducation, l’emploi et des institutions fortes et, dans les pays les plus pauvres d’entre eux, sur les services et besoins de base (santé, eau, nourriture et accès à l’énergie).
De plus, si l’action climatique est le cadet des soucis pour les responsables, cela l’est également pour les citoyens dans le monde entier.
Les conclusions de ce graphique sur le caractère non prioritaire de la question climatique chez les citoyens ne nous surprennent pas puisque Benoît Rittaud avait déjà relaté les résultats d’études similaires sur son blog dans son article « Les Européens n’ont pas peur du changement climatique ».
DES CONCLUSIONS ALLANT GLOBALEMENT CONTRE LES INTÉRÊTS DE CEUX QUI ONT FINANCÉ CETTE ÉTUDE
On pourrait naturellement objecter que cette étude a été commandée et financée par des intérêts privés, laissant planer le doute sur ses méthodes et ses conclusions ; sauf que les conclusions de cette étude vont globalement à l’encontre des objectifs des organisations qui ont commandé et financé cette enquête : la Fondation Hewlett, la Fondation Bill et Melinda Gates et le ministère allemand de la Coopération économique et du développement.
Pour la fondation Hewlett, l’action climatique est au cœur de ses projets :
La Fondation Hewlett a investi depuis de nombreuses années dans diverses stratégies pour réduire les effets les plus néfastes du changement climatique et épargner des vies humaines en réduisant les gaz à effets de serre.
Elle supporte des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays les plus émetteurs.
Au sujet de la fondation Bill et Mélinda Gates, Bill Gates indiquait lors du « One planet sumit » sa vision du réchauffement climatique.
Si nous faisons beaucoup de découvertes et que nous les déployons très rapidement, il sera possible de limiter le réchauffement à 1,5 degré de plus, pas de le stopper. Mais sans innovation, le réchauffement pourrait atteindre 3 degrés. C’est là l’enjeu de notre combat pour l’innovation.
A priori, ils ne peuvent donc pas être soupçonnés d’être du côté des climato-réalistes dans ce domaine.
L’action climatique de l’Allemagne est quant à elle soutenue par l’Organisation des Nations-Unies sur le changement climatique et ses émissions de gaz carbonique sont en diminution constante depuis les années 90 selon l’UE (choisir « Germany » dans « Geographic entity »).
Donc, a priori nul lobby de l’industrie pétrolière derrière cette enquête qui pousserait à des résultats biaisés, disons-le nous bien.
LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE EST NON DÉMOCRATIQUE ET REPRÉSENTE UN FREIN AU DÉVELOPPEMENT MONDIAL
Résumons, on a une techno-structure politisée et non démocratique, le GIEC, qui alarme la planète entière de la catastrophe climatique en cours et à venir et des décideurs locaux, pas toujours en phase avec leur population mais où le point de consensus entre eux et leur base est justement l’absence de priorité à donner à l’action climatique pour le développement durable de leurs territoires.
De cette étude, il ressort in fine qu’un passage en force des politiques climatiques tendrait à fragiliser les piliers même du développement que sont l’éducation, l’emploi, le pouvoir d’achat, la sécurité publique et la santé ; priorités pourtant plébiscitées par la population et leurs représentants.
Dépenser autant d’argent et de moyens dans la lutte contre le réchauffement climatique et en particulier dans la réduction des gaz à effet de serre, implique donc une vision non démocratique puisque les citoyens des pays du monde ne la trouve absolument pas prioritaire. Enfin, cette action pourrait être perçue comme une ingérence par des leaders locaux réfractaires et renforcer un peu plus le sentiment de défiance envers les instances multilatérales mondiales.
Salvini résiste au plan allemand visant à renvoyer les demandeurs d'asile en menaçant de fermer des aéroports
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 10/09/2018 - 01:00
Alors que la coalition au pouvoir italienne a fermement défié les dictats de la Commission européenne concernant leur projet de gonfler le déficit budgétaire italien, elle a fait la une des journaux, le gouvernement de Rome risque de raviver la controverse entourant la décision de l'Italie de fermer ses frontières aux migrants en refusant de s'incliner à la demande de l'Allemagne que le pays accepte plusieurs avions chargés de migrants. En réponse à des informations parues dans les médias allemands selon lesquelles le sud de la Bavière s'apprêtait à renvoyer des demandeurs d'asile déboutés en Italie via des vols charters (conformément aux règles de Dublin), le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini a menacé de fermer le pays. aéroports, tout comme l’Italie a fermé ses ports pour secourir des navires envoyés par des agences internationales d’aide.
Répondant aux informations sur les projets de l'Allemagne dans un tweet, Salvini a averti que "si quelqu'un, de Bruxelles ou de Berlin, pense à envoyer des dizaines d'immigrés en Italie via des vols charters, sans autorisation, sachez qu'il n'y a pas et qu'il n'y en aura pas les aéroports disponibles. Nous fermerons les aéroports comme nous avons fermé les ports! "
Matteo Salvini
@matteosalvinimi
Se qualcuno, un Berlino ou un Bruxelles, pensa di scaricare in Italia decine di immigrati con dei voli charter non autorizzati, sappia che no c’è e non ci sarà a aeroporto disponibile.
Chiudiamo gli aeroporti viennent abbiamo chiuso porti.
11h43 - 7 octobre 2018
Migranti dalla Germania, arriva lo stop di Salvini: «Chiudiamo gli aeroporti»
Il réplique alla proposta tedesca- Primo volo charte: la Germania riporta 40 profughi a Roma di F.Caccia
corriere.it
Salvini a proféré ses menaces en réponse à des informations parvenues à la DPA selon lesquelles Berlin avait prévu de renvoyer les demandeurs d'asile rejetés en Italie via des vols charters, le premier vol devant partir mardi et le second prévu le 11 octobre. Les migrants, principalement des Nigérians qui sont entrés en Europe via l’Italie, auraient déjà été informés de leur expulsion imminente par une lettre. Les règles de Dublin, une réglementation controversée de l'UE, attribuent la responsabilité des migrants au pays où ils sont entrés.
Alors que l'Allemagne a réussi à conclure des accords de retour de migrants avec l'Espagne et la Grèce, l'Italie a été beaucoup moins disposée à négocier. Bien que les autorités allemandes aient refusé de confirmer ces informations, Rome craint que l'Allemagne ne tente éventuellement de renvoyer jusqu'à 40 000 migrants en Italie conformément aux règles de Dublin. RT a également laissé entendre que la chancelière allemande Angela Merkel et ses partenaires de la coalition au sein de l'Union chrétienne-sociale (dirigée par Horst Seehofer, ministre de l'Intérieur dont les affrontements avec Merkel avaient presque déclenché son éviction) cherchaient à expulser le président. migrants avant les élections locales en Bavière, qui est un fief pour la CSU. Bien sûr, ce n’est pas la première fois que Salvini répudie les revendications de Berlin selon lesquelles un accord sur les migrants a été conclu. En septembre dernier, Seehofer avait déclaré qu'un accord entre Rome et Berlin serait signé "prochainement". Salvini a toutefois répondu que Rome n'accepterait "aucun accord susceptible d'amener encore plus de migrants en Italie".
- voir carte sur site -
RépondreSupprimerAvec ce dernier rejet, l'Italie est maintenant en conflit avec les Français Emmanuel Macron, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, la coalition au pouvoir en Allemagne et les bureaucrates non élus de la Commission européenne. Le refus de l'Italie de se conformer aux strictes orientations budgétaires de cette dernière a été puni sans relâche par les marchés.
- voir graphique sur site -
Salvini a également resserré la politique d'asile de l'Italie pour éviter d'embaucher davantage de migrants. En résumé, si les dirigeants européens pensaient être en mesure de soumettre la coalition populiste de la Ligue et du Mouvement des cinq étoiles à la soumission, les obligeant à renoncer aux idéaux sur lesquels ils s'étaient fondés et élus, ils devraient essayer d'écouter lorsque Salvini insiste sur le fait que Le "véritable ennemi" est la "bureaucratie européenne" non élue.
https://www.zerohedge.com/news/2018-10-08/salvini-resists-germanys-plan-return-asylum-seekers-threatening-close-airports
Dernièrement, un journaliste affabulateur évoquait le danger que notre planète pourrait être aspirée dans un trou noir ! Là bien sûr chacun ira de sa 'rectification' qu'il s'agirait de futur très très lointain et que... Et bien non ! D'ailleurs, des centaines de millions de trous noirs ont déjà envahi... l'Europe ! sous la fausse dénomination de 'réfugiés climatique' !!
Supprimer(voir Roy Thinnes dans 'Les envahisseurs')
Netflix est responsable de 15 % du trafic Internet mondial
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 10/08/2018 - 23:45
Un nouveau rapport de Sandvine a révélé les applications Web responsables du trafic le plus en aval au monde ...
- voir carte sur site -
Infographie: Netflix est responsable de 15% du trafic Internet mondial | Statista
Vous trouverez plus d'infographies sur Statista
Soulignant la popularité des services de streaming, Martin Armstrong de Statista souligne que Netflix représente le plus grand nombre de mégaoctets avec 15%.
Youtube n'est pas très loin avec 11,4%.
Plus loin, mais toujours avec une part importante, Amazon Prime Video en est responsable à 3,9%.
Fait intéressant, les plus gros streamers varient considérablement selon les régions géographiques ...
- voir carte sur site -
La question est de savoir où se situe Porn dans tout cela.
https://www.zerohedge.com/news/2018-10-08/netflix-responsible-15-global-internet-traffic
"Révéler une dissimulation" - Le DMV de Californie admet des centaines de non-citoyens ajoutés aux listes électorales
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun., 10/08/2018 - 21:05
Le membre du Parlement Jim Patterson, R-Fresno, est furieux contre le DMV de Californie, qualifiant la situation de "dénouement d'une dissimulation", après qu'un audit interne rendu public aujourd'hui révèle qu'environ 1 500 clients ont peut-être été inscrits pour voter.
Sacramentao Bee rapporte que le DMV a écrit, dans une lettre adressée lundi au bureau du secrétaire d’État, que:
«Environ 1 500 clients ont peut-être été inscrits pour voter par erreur.
Cette erreur a été corrigée et est distincte de l'erreur de traitement que nous vous avons notifiée par écrit le 5 septembre. "
En septembre, le DMV de Californie a déclaré avoir découvert qu’il avait envoyé au secrétaire d’État 23 000 inscriptions erronées.
"Nous sommes déterminés à corriger cela et travaillons en étroite collaboration avec le bureau du secrétaire d'État pour corriger les erreurs qui se sont produites", a déclaré le directeur du DMV, Jean Shiomoto, dans un communiqué.
Et maintenant, comme le signale Sacbee, ces 1 500 erreurs supplémentaires sont survenues lorsque des techniciens de DMV ont traité les demandes des clients dans les bureaux extérieurs en vue de modifier les réponses d'éligibilité des électeurs aux demandes de permis de conduire.
Alors que les 1500 clients ajoutés aux listes électorales sont des non-citoyens, le DMV affirme qu'aucun d'entre eux n'est un immigrant illégal.
Le secrétaire d’État, Alex Padilla, a répondu par une lettre sévère au DMV et au département de la technologie de l’État.
«Je reste profondément frustré et déçu que les erreurs persistantes du DMV et du CDT aient sapé la confiance du public dans votre responsabilité fondamentale de collecter et de transmettre des informations d’inscription précises, comme le stipule la loi fédérale depuis 25 ans.»
Pour rappel, la Californie a délivré plus d'un million de permis de conduire à des immigrants clandestins au cours des trois dernières années.
Avec de telles erreurs découvertes par l'audit interne, on ne peut qu'imaginer ce qui n'est pas découvert; mais il ne fait aucun doute que cela explique en partie la manière dont The Election Integrity Project California a montré l’année dernière qu’une liste de 11 comtés de Californie comptant plus d’électeurs inscrits que de citoyens en âge de voter.
Jim Patterson, membre du Parlement de Fresno, résumera les choses en Californie ...
«Rien ne me surprend plus en sortant du DMV.
C'est probablement la pointe de l'iceberg. Je pense que nous pouvons nous attendre à plus de ce type de problèmes d'enregistrement."
https://www.zerohedge.com/news/2018-10-08/unraveling-cover-california-dmv-admits-100s-non-citizens-added-voter-rolls
Çà, ce sont les démocrates anti Démocratie ! La nazional socialiste californienne.
Supprimer18 927 façons dont les exportateurs chinois échappent aux tarifs américains
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 10/08/2018 - 20:25
Toujours industrieux lorsqu'il s'agit d'optimiser les profits et les flux de trésorerie, en particulier si cela signifie enfreindre la loi, les exportateurs chinois n'ont pas tardé à trouver le moyen d'esquiver des centaines de milliards de dollars en droits de douane américains. Prenons le cas de David Visse, un importateur de bois de l'Oregon, qui a reçu en juin dernier un appel d'un fournisseur lui demandant s'il souhaitait obtenir du contreplaqué chinois en franchise de droits. "Comment cela fonctionnerait-il", a demandé à l'importateur David Visse. Les produits portent un code d’identification contrôlé par les agents des douanes américaines.
"Ne vous inquiétez pas pour cela", a déclaré le fournisseur. Le contreplaqué serait dépouillé de son marquage chinois et "nous l'enverrons sous un autre code".
Voilà en quelques mots la stratégie employée par d'innombrables Chinois pour faire passer leurs produits à la frontière américaine sans s'acquitter de droits de douane. Comme le signale le WSJ, chaque produit importé aux États-Unis porte une désignation à 10 chiffres appelée code HTS, soit 18 927 au total. Et comme une version taxonomique d'un alphabet commercial universel, le code fournit un langage commun permettant de faire le pont entre des marchés disparates et d'identifier les produits sous toutes leurs formes.
Plus important encore, dans un monde d’escalade des guerres commerciales et de hausse des droits de douane, le code a une fonction plus importante: éviter ces droits de douane.
Selon des importateurs, des agents des douanes, des avocats du commerce et des courtiers maritimes, l’activité de codage au code de code s'accroît parallèlement aux hausses de tarifs, sapant les efforts des États-Unis pour protéger les entreprises américaines de la concurrence étrangère.
Alors que les exportateurs chinois à la marge réduite cherchent à éviter de payer l'Oncle Sam dans le contexte du conflit commercial grandissant entre Pékin et Washington, une classification erronée du code commence à faire concurrence au transbordement (réacheminement de marchandises par des pays tiers) afin de faire baisser les droits de douane. Et bien que les données sur les erreurs de classification des codes soient rares, on peut en déduire une augmentation du nombre de décisions des douanes américaines sur des classifications d’exportations douteuses en provenance de Chine. Selon le WSJ, 146 décisions ont été rendues en juillet, soit près du triple du nombre enregistré six mois plus tôt.
Dans le même temps, les enquêtes américaines sur le dumping éventuel - ventes à l’étranger à un prix inférieur au coût de production national - ont bondi de 60 % l’année dernière. "Les ordonnances de dumping entraînent souvent une augmentation significative du taux de droit, et chaque fois que cela se produit, l'incitation à changer de classification est beaucoup plus encourageante", a déclaré Brenda Smith, commissaire adjointe chargée de la protection des douanes et de la protection des frontières des États-Unis. Le nombre d’ordonnances tarifaires américaines a augmenté de 38 % au cours des deux dernières années, pour des produits allant des élastiques aux tôles d’aluminium.
Tout a commencé en mars, lorsque le président Trump a imposé des prélèvements de 25% sur l'acier. Immédiatement, les plaques d'acier chinoises ont commencé à être codées à l'importation en tant que parties de turbines, a déclaré au WSJ Timothy Brightbill, partenaire commercial du cabinet d'avocats Wiley Rein LLP, qui travaille souvent sur des cas de classification erronée et de mesures correctives commerciales. Comme on pouvait s'y attendre, à la suite de cette nouvelle esquive, au cours du premier semestre de 2018, les importations de tôles d'acier ont chuté de 11%, d'une année sur l'autre, tandis que les importations de «groupes électrogènes», selon le classement des turbines, ont fortement augmenté de 121 %.
RépondreSupprimerLes lames de scie à diamant importées de Chine sont soumises à des droits de douane de 82 % en raison d'une décision de dumping passée rendue par le Département du commerce. En juillet, selon les douanes américaines, deux importateurs californiens contrôlés par un fabricant chinois ont tenté d’esquiver les droits de douane en codant les lames de scie à diamant comme des meules.
L'évasion tarifaire créative de la Chine ne serait pas possible sans une ceinture de nations plus petites dans les mers chargées de fret, au sud de la Chine, qui est devenue le centre d'un commerce animé soutenant la prétendue évasion tarifaire chinoise.
Les centres d'expédition du Vietnam au Singapour, dont beaucoup considèrent désormais la Chine comme leur principal partenaire commercial, ont évolué pour aider les exportateurs chinois.
Les courtiers de fret abondent à Penang, une île située au large de la côte ouest de la Malaisie, nichée au milieu de magasins à toits métalliques, de bureaux de grande hauteur et de zones industrielles sinistres. Le numéro de téléphone d’un courtier est apparu sur une facture d’expédition rédigée présentée en ligne par un expéditeur chinois comme un exemple réussi de fraude fiscale. Le courtier était situé dans une petite maison près d’une église dans la banlieue de George Town, la plus grande ville de Penang.
La Malaisie est devenue une plaque tournante du système d'esquive tarifaire: dans ce contexte, les intermédiaires commerciaux qualifient les pratiques d'esquive tarifaire de "commutation de BL", ce qui signifie remplacer les documents d'expédition pour dissimuler les ports d'origine, les codes tarifaires ou les deux. «BL» fait référence au connaissement, à un inventaire de la cargaison fourni par un transporteur.
"Je ne vais pas dire que cela ne se produira pas", a déclaré Jalaluddin Harun, directeur général du Malaysian Timber Industry Board. «Cela peut arriver. Mais en Malaisie, c’est une chose que nous essayons de réglementer, et les douanes sont assez sévères à cet égard. ”
Et bien que la Malaisie veuille contrôler toutes les expéditions, elle ne peut tout simplement pas, a déclaré le directeur général adjoint du Département royal des douanes malaisiennes, Paddy Halim, au WSJ. "Tu ne vas pas perturber le commerce de cette façon, pas moyen. Pour quelques gars, tu arrêtes à 99% ou même à 95%? Ce n'est pas comme ça que ça marche."
Ayant trouvé un moyen de jouer contre les contrôleurs, les exportateurs chinois ont créé toute une industrie de la douane américaine. Ici, les exportateurs échangent des informations sur les codes tarifaires sur des sites tels que Yishanghuiyou - "Friends Through Commerce" - une branche de la plate-forme de vente en gros 1688.com, détenue par nul autre que Alibaba, le plus grand détaillant en ligne de Chine.
«Nous voulons exporter un lot de plateaux en contreplaqué», a écrit quelqu'un en janvier sous le nom de Zhang Liang sur un forum Yishanghuiyou. "Quel est le code tarifaire pour le contreplaqué qui permet d’éviter les inspections ?"
RépondreSupprimer«Notre entreprise peut aider», a répondu un autre utilisateur, leur suggérant de prendre contact. Aucun utilisateur n'a répondu aux demandes de commentaires.
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Bien entendu, ce que font les Chinois n’est pas nouveau et existe depuis aussi longtemps que les pays se font des échanges. En effet, la classification erronée des biens commerciaux a un long pedigree. En 1879, des avocats du commerce déclarèrent que des collecteurs de droits de douane américains affirmaient qu'un importateur colorait le sucre avec de la mélasse pour le faire passer pour un produit à tarif inférieur.
Cela n’aide en rien que l’ensemble du processus comporte un élément de subjectivité: la décision de choisir le code à appliquer à une expédition fait souvent l’objet de discussions entre un expéditeur et un courtier en importation américain. Et comme les importateurs américains préfèrent éviter de payer des prix plus élevés, ils sont souvent complices du processus. Les intermédiaires chinois et asiatiques affirment qu'ils élaborent des solutions de contournement du code avec les courtiers en importation américains, qui aident à la documentation et aux réglementations.
En bref, tout le monde est dans l'escroquerie ... tout le monde sauf le gouvernement américain.
L’escroquerie se répand de plus en plus: les consultations avec les expéditeurs sur la manière de coder les produits ont triplé au cours des derniers mois chez Quicksilver Customs Brokers LLC à San Diego, a déclaré le propriétaire du courtier en importation, Alcides Silva. «Nous avons de plus en plus d’enquêtes sur les erreurs de classification», a déclaré M. Silva, ajoutant qu’il ne coopérait pas avec elles.
"J'ai une famille à élever, alors je ne vais pas le risquer si un expéditeur chinois veut contourner les règles", a-t-il déclaré.
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En théorie, l’évasion tarifaire entraîne une perte de recettes douanières américaines de 550 millions de dollars chaque année, même si ce chiffre est probablement beaucoup plus élevé, car les autorités douanières affirment que moins de 5% des importations américaines sont physiquement ouvertes aux chèques. Et les cas de classification, quand ils se développent, peuvent être un champ de mines. Voici pourquoi:
Le système de codage américain appelé HTS - selon le tarif douanier harmonisé - contient 88 codes de contreplaqué distincts, différenciant par types de bois et par variations d'épaisseur au millimètre près.
Un groupe industriel appelé la Decorative Hardwoods Association a longtemps déclaré que les importations chinoises de contreplaqué évincaient des milliers d'emplois américains et mettaient les usines hors service. Le département américain du Commerce a ouvert une enquête de dumping en novembre 2016 sur le type de contreplaqué le plus répandu, le hardwood-face.
Presque immédiatement, les producteurs chinois ont commencé à expédier du contreplaqué sous quatre autres codes, du 4412.39.10.00 au 4412.39.50.00, ont indiqué des avocats. Ces codes s’appliquent au contreplaqué à face résineuse, qui est légèrement différent et qui entraînait des droits peu élevés allant de zéro à 8 %.
De manière prévisible, les importations américaines de contreplaqués de bois dur en provenance de Chine ont chuté de 20 % en 2017. Les importations codées comme contreplaqués en bois de résineux ont bondi de 549%. En novembre 2017, les États-Unis ont imposé un droit antidumping de 183,4 % sur le contreplaqué à base de bois dur. Les expéditions chinoises sous les quatre codes du contreplaqué à face résineuse ont grimpé en flèche. Ils ont augmenté de 983 % au premier semestre de 2018 par rapport à l'année précédente.
RépondreSupprimerRésultat final: pour les fabricants chinois de contreplaqués en bois dur, les choses se sont passées comme d'habitude.
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Sur papier, le gouvernement chinois interdit les fausses déclarations en douane et déclare qu'il réprime la falsification. "La Chine suit de près l’enquête américaine sur le contreplaqué chinois et espère que la partie américaine pourra mener son enquête de manière équitable", a déclaré le ministère chinois du Commerce. Et même s’il n’a pas commenté les erreurs de classification, il a traditionnellement répondu aux critiques commerciales des États-Unis en accusant les États-Unis de protectionnisme.
Les autorités douanières américaines affirment qu’elles n’ont pas toujours bénéficié de la pleine coopération de la Chine. «Le système juridique chinois et la capacité de s’en prendre à des entités commerciales spécifiques en Chine constituent un défi pour nous», a déclaré Mme Smith, responsable de la douane et de la protection des frontières des États-Unis.
Et alors que les pointeurs se déplacent d'un côté à l'autre, la balle finit par ne plus se retrouver dans le camp de personne et l'évasion commerciale se poursuit sans entrave.
Pendant ce temps, les tarifs douaniers deviennent de plus en plus sophistiqués. Et effronté. L'avocat du commerce, M. Brightbill, qui représente les producteurs américains de contreplaqué, a déclaré que certains exportateurs chinois s'étaient mis à coder les feuilles de contreplaqué en bois dur en tant qu'éléments d'armoires de cuisine prêtes à être assemblées. Les données des douanes montrent que les importations de ces pièces d'armoire ont augmenté de 18% au cours des six premiers mois de 2018. En septembre, le Département du commerce a décidé d'assujettir de telles pièces à son ordonnance antidumping et a décidé d'ouvrir une enquête sur le contreplaqué de bois tendre chinois.
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David Visse, l’importateur de contreplaqué d’Oregon, déclare avoir reçu un appel lui proposant du contreplaqué chinois exempt de droits de douane alors que les États-Unis intensifiaient leurs menaces tarifaires et que les producteurs américains demandaient une expansion des types de contreplaqué chinois soumis aux droits antidumping.
Le contreplaqué faisait partie de 200 milliards de dollars de produits chinois sur lesquels l’administration Trump a prélevé des droits de douane supplémentaires de 10% à compter de septembre. Cette décision s’ajoute aux tarifs que l’administration a imposés en juin à 50 milliards de dollars d’importations chinoises. Ces droits ne constituaient pas des droits antidumping - l’administration les a justifiés sur la base d’une loi autorisant des mesures de rétorsion en cas de discrimination étrangère présumée contre le commerce américain.
"Avec toute cette guerre commerciale mondiale en ébullition, je ne pense pas que les gens comprennent à quel point il est courant de se brouiller avec le système", a déclaré M. Visse. «C’est tout à fait l’industrie artisanale en pleine croissance.
RépondreSupprimerVisse a déclaré qu'il avait finalement rejeté l'offre chinoise de contreplaqué exempt de droits de douane, mal à l'aise avec l'éthique de la proposition. Sa position ne sera toutefois pas partagée par la plupart de ses concurrents, qui bénéficieront d'un coût réduit et de bénéfices plus élevés.
https://www.zerohedge.com/news/2018-10-08/18927-ways-chinese-exporters-dodge-us-tariffs
La démission du Premier ministre français est imminente à la suite de l'approbation de Macron
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 10/08/2018 - 17:35
Malgré toute la discussion sur la (dé) approbation de Donald Trump, les médias occidentaux ont été étonnamment silencieux face à l'effondrement de la popularité du garçon d'or européen, le président français Emmanuel Macron, qui a triomphé l'an dernier du nationaliste Marine Le Pen avec 66,1% des voix. le plus jeune président français, et a été à plusieurs reprises cité comme "idéal libéral" de l'Europe l'héritier d'Angela Merkel.
Un an plus tard, lorsque l’ancien banquier Rothschild n’a pas encore réglé le problème.
Macron a obtenu à la fin du mois de septembre son plus faible taux d’approbation, alors que sa popularité ne cesse de chuter. Seulement 29 % des Français se disent satisfaits de M. Macron, selon un nouveau sondage Ifop - le chiffre le plus bas enregistré par le ferme pendant sa présidence. La cote du leader est tombée de 34 % en août et de 39 % en juillet.
La chute de la grâce de Macron fait suite à une série de départs en vue de son gouvernement et à un scandale estival sur le limogeage de son garde du corps. Le président a également été vivement critiqué la semaine de septembre pour avoir dit à un chômeur qu'il pouvait facilement trouver un emploi simplement en «traversant la rue».
Alors que l'ancien banquier d'affaires s'était engagé à moderniser l'économie française, de nombreux électeurs se sont plaints de ce que Macron était arrogant et déconnecté du fait que ses réformes du marché du travail avaient profité uniquement aux plus grandes entreprises du pays et s'impatientaient devant la lenteur de la croissance économique et la création d'emplois.
Et maintenant que Macron va plonger dans l’approbation, il sera forcé de subir sa première restructuration majeure de son cabinet quelques jours à peine de la démission de son ministre de l’Intérieur, alors que ses alliés réclament un large assouplissement pour tracer une ligne de démarcation au cours des mois tumultueux.
Selon les médias français, le Premier ministre Edouard Philippe présentera la démission de son gouvernement à Macron dès aujourd’hui. Macron demanderait alors à Philippe de former un nouveau gouvernement, sur lequel le parlement, dominé par le parti au pouvoir, tiendra un vote de confiance selon Reuters.
Macron et Philippe devaient déjeuner ensemble lundi, un événement hebdomadaire, après avoir été "en contact étroit" ce week-end, selon une source au bureau du Premier ministre. Les responsables n’ont ni confirmé ni nié qu’un large remaniement était prévu. Une source de la présidence a déclaré que rien n’était finalisé et que le remaniement était toujours en cours.
"Nous devons rester fidèles à notre projet initial, mais nous avons besoin d'une bouffée d'air frais", a déclaré Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale et allié proche de Macron, au Journal du Dimanche. La popularité de Macron pourrait bientôt rivaliser avec celle de son prédécesseur, le socialiste François Hollande.
Comme nous l’avons déjà noté, le départ de Gérard Collomb contre le gré de Macron a été la goutte qui a fait déborder le vase. il a révélé les failles dans l'armure d'un président qui a cherché à diriger avec contrôle, mais qui manque d'expérience politique, n'ayant jamais occupé de charge élue. Les critiques de Collomb selon lesquelles le président faisait preuve d'un «manque d'humilité» et qu'il y en avait peu autour de lui étaient particulièrement préjudiciables pour Macron.
Collomb a été le troisième ministre à démissionner en cinq semaines, soulevant des questions sur la durabilité du gouvernement, après les démissions du populaire ministre de l'écologie, Nicolas Hulot, et de la ministre des Sports, Laura Flessel.
RépondreSupprimerHulot, ancien militant populaire et présentateur de télévision, s’est plaint de sa déception devant le manque d’ambition du gouvernement en matière de climat. La ministre des Sports, Laura Flessel, a déclaré qu'elle avait décidé de partir pour des raisons liées à sa "situation fiscale", car elle aurait sous-déclaré ses gains.
Et, comme le note Reuters, un remaniement offre à Macron un équilibre délicat. Alors qu’un important remaniement couvrant des postes clefs tels que les ministères des finances et des affaires étrangères pourrait livrer un message de renouveau, il pourrait également être saisi par les opposants comme un aveu d’échec.
Des analystes politiques ont également déclaré que le centriste Macron risquait de vouloir remanier son gouvernement, qui comprend des ministres de gauche et de droite, après les élections européennes de mai prochain, en réponse aux résultats du vote qui se tiendra deux ans après le début de son mandat de cinq ans.
"Nous devons montrer plus d'audace avec un grand remaniement, ce que nous aurions dû faire dès le départ de Hulot", a déclaré un député du parti au pouvoir, le parti Republic on the Move, à Reuters, sous le couvert de l'anonymat.
Et, bien que optiquement, cela représente un nouveau départ, on ne sait pas exactement ce que serait une refonte du cabinet lorsque les politiques imparfaites de Macron le laisseraient peser, et si le ressentiment public à l'égard de son pouvoir grandissait et si le soutien des hommes politiques non-établis se renforçait, si son opposant en 2022 sera un candidat populiste beaucoup plus formidable que Le Pen. Car si l'Europe perd la France devant la colère de la foule - une expérience qu'Angela Merkel a presque elle-même vécue -, l'expérience européenne est presque terminée.
https://www.zerohedge.com/news/2018-10-08/french-pm-resignation-imminent-macron-approval-hits-all-time-low
Les FAUX sondages d'opinion ont toujours surchargé les approbations alors qu'il y a 0 % des français qui approuve la dictature !
SupprimerTaxons les robots car même une « économiste » de 11 ans comprend ça !
RépondreSupprimer8 OCTOBRE 2018
Elle est Canadienne, elle est pétillante, elle intervient dans des lieux importants devant des gens sérieux pour traiter de sujets graves et complexes comme l’économie ou la fiscalité, et, surtout, elle n’a que 11 ans : Carlie Weinreb est devenue la nouvelle coqueluche de certains milieux et le nouveau porte-étendard d’une cause idéalement buzzable, puisqu’il s’agit de la taxation des robots.
Tant de qualités n’ont évidemment pas manqué d’attirer l’attention de la fine fleur du journalisme français spécialisé dans l’explication de l’économie aux tout-petits et dans la lutte acharnée contre l’ultraturbo-libéralisme qui mange des bébés communistes. L’Obs, avant-garde klaxonnante de cette élite du reportage d’investigation en milieu hostile, ne pouvait pas passer à côté de l’occasion d’en faire un vibrant hommage.
Tout y est : une description rapide du sujet, et quelques fleurs sur la petite Carlie qui pose bien les termes du débats, mieux même que Benoît Hamon. Pour nos journalistes, pour l’OCDE auprès de laquelle elle intervenait, pour les intervenants présents à ces débats, pas de doute : « si les robots prennent tous les boulots peu ou moyennement qualifiés, comment survivra la population sans travail, qui paiera les impôts nécessaires au bon fonctionnement des infrastructures, des écoles ? »
Ben oui, quoi, c’est vrai à la fin ! Si on remplace les bougies par des lampes, que vont devenir les fabricants de chandelles ? Si les voitures remplacent les chevaux, que vont devenir les maréchaux-ferrants ? Si les ordinateurs font les calculs à la place des hommes, que vont devenir les calculateurs professionnels ?
Et si on taxait tout ça histoire de faire payer aux robots les emplois qu’ils rendent obsolètes ?
Tout ceci est fort mignon et très rafraîchissant (« sautillant », même), mais quelques éléments doivent cependant être rappelés pour faire redescendre nos amis journalistes qui, de sautillement en sautillement, ont depuis un moment échappé à l’attraction terrestre.
En pratique, toute cette aimable histoire n’est qu’un cas supplémentaire de journalimse consternant où l’on présente une aimable gamine au cerveau et au raisonnement lourdement façonnés par une société et des parents dont on note surtout les motivations personnelles qui transpirent lourdement derrière l’enfant.
Du côté des journalistes, on ne peut s’empêcher de noter les adjectifs retenus pour la qualifier. Ainsi, la présenter comme une génie permet de faire passer la pilule du lavage de cerveau qu’elle a subi et fait commodément oublier le fait qu’actuellement, aucun économiste sérieux, ni génial ni même simplement normal, ne propose une telle taxation tant l’idée de base est ridicule et surtout extrêmement contre-productive.
En effet, il apparaît que tout cela est basé sur l’idée complètement fausse que plus le nombre de robots augmente, plus ils prennent leur travail à d’honnêtes travailleurs et qu’en conséquence, plus il y a de chômage. La réalité, statistique, dure, concrète et indiscutable est exactement l’inverse : plus un pays dispose de robots dans ses entreprises et sur ses chaînes de fabrication, de montage et d’assemblage, plus le chômage est faible.
La brave petite Carlie part donc d’un constat (« il y a de plus en plus de robots ») pour extrapoler une observation largement sujette à débat (« il y a de moins en moins d’emplois peu qualifiés ») et en tirer une conclusion fausse (« le chômage augmente »). Les « journalistes » prennent ensuite la relève pour proposer une solution parfaitement idiote (« taxons les robots »), aidés en cela par l’habituelle brochette de politiciens socialistes pour lesquels l’économie est une matière impénétrable, aux vastes territoires inexplorés et aux mille dangers rebutants.
RépondreSupprimerEn réalité, dans cet exercice, le génie de la pauvre enfant consiste surtout à savoir exactement comment recracher les bons termes aux bonnes personnes, ce qui lui a permis de faire du buzz. Au passage, cette forme de médiatisation, ces présentations et ces prestations pourraient largement être qualifiées de travail en bonne et due forme, voire d’exploitation enfantine si l’on voulait se la jouer Inspection du Travail dans ses meilleurs jours.
Étonnamment, ce n’est pas non plus la première fois que le cas d’enfants travaillant fort jeunes pour se faire médiatiser déboule dans les sujets d’actualités. On n’aura aucun mal à se rappeler que lorsqu’il s’agit de faire des vidéos Youtube plus ou moins pertinentes, cela déclenche l’urticaire chez nos bien-pensants.
En revanche, lorsqu’il s’agit de répandre la bonne parole d’une idée fiscale parfaitement idiote mais tout à fait tendance, là, tout le monde se lève et chante ? ? GloôÔôoria Alleluhiââah ? ? dans un bel ensemble hypocrite.
D’autre part, tout le message ressemble fort à une espèce d’incantation un peu simpliste : si une « économiste » ou une « fiscaliste » de 11 ans comprend ça, pourquoi des adultes ne le comprennent pas ? Inversement, on en vient à se poser la question de savoir si Benoît Hamon, qui propose bruyamment la même chose dans ses petits mots maladroits à lui, n’a finalement pas 11 ans d’âge mental ce qui expliquerait à la fois son parcours politique et ses idées en matière d’économie et de fiscalité.
Enfin et surtout, tout cela rappelle de façon claire qu’à l’évidence, les taxations, ça marche ! D’ailleurs, depuis qu’on taxe lourdement le travail, surtout en France, on a pu noter une excellente santé du marché du travail, avec un plein-emploi et une économie qui frise la surchauffe.
Mieux encore, les taxations sur les nouvelles technologies, ça marche aussi, du tonnerre de Brest, même ! Grâce à ça, les entreprises spécialisées dans ces nouvelles technologies, ces entreprises qui, justement, créent de l’emploi, vont… ailleurs, là où elles ne sont pas sauvagement taxées, là où leurs productions ne sont pas détruites par des syndicats, des Canuts ou des Luddites remontés comme des coucous. Et en définitive, cette taxation apporte richesse et innovation partout où elle ne frappe pas ce qui est un signe clair que la France doit absolument la mettre en place, pardi !
Il y a quelque chose de réellement inquiétant à ce qu’une enfant de 11 ans soit ainsi propulsée par ses parents pour défendre une idée qui a amplement prouvé son côté purement militant, contre-productif voire délétère.
Il y a quelque chose de gênant de voir ainsi qu’à l’instar de cette enfant, toute une génération est actuellement activement manipulée pour croire à l’utilité et à la pertinence d’une intervention massive de l’État afin de freiner une innovation concrète qui améliore pourtant efficacement le niveau de vie de millions d’êtres humains.
Il y a quelque chose d’outrageant à voir ces « journalistes » reprendre sans scrupules la communication putassière d’une organisation qui aboutira, par la taxation d’un moyen de production, à appauvrir encore le consommateur (eh oui, quand on taxe les vaches sur leur lait, ce ne sont pas les vaches qui paient la taxe).
RépondreSupprimerUtiliser ainsi une enfant comme accessoire éminemment médiatisable pour débiter des âneries dangereuses semble parfaitement normal pour la ribambelle de bien-pensants manipulateurs derrière, depuis les parents jusqu’aux journalistes relayant cette niaiserie. Les hontectomies touchent un nombre croissant d’individus.
Décidément, rien ne semble plus tabou pour le Camp du Bien.
https://www.contrepoints.org/2018/10/08/327025-taxons-les-robots-car-meme-une-economiste-de-11-ans-comprend-ca
A NE PAS CONFONDRE AVEC VICTORIA GRANT ! (ou Darci Lynne ! Hahaha !)
Supprimerhttps://huemaurice5.blogspot.com/2012/06/reveillez-vous.html
A savoir que si le terme de l'esclavage était étendu à toutes les inventions humaine il n'existerait même pas une roue ! Car, depuis cette invention... que de chemins parcourus !!
Il ne s'agit donc pas de taxer à 10 000 % toutes les machines à café ou à laver le linge qui font gagner du temps comme toutes autres, mais de réfléchir intelligemment.
Pourquoi ce 'devoir de taxer' ?!
Si un robot va travailler pour vous 7/7j et 24/24h il vous rapportera de l'argent. Cet argent C'EST LE VOTRE ! Pas celui du gouvernement fantoche !
La taxe n'est faite QUE pour paupériser le Peuple qui aspire à s'enrichir !