MYRET ZAKI RÉDACTRICE EN CHEF DE BILAN 23 Octobre 2018
Dix ans après la crise financière, difficile de masquer la réalité: l’économie américaine va moins bien qu’en 2008. Les recettes de la reprise appliquées par les gouvernements et les banques centrales ont été trop axées sur le crédit. Résultat: surendettement, croissance à plat, et coûts cachés généralement élevés pour les quelques points de croissance gagnés ces dernières années. L’endettement aux Etats-Unis est au plus haut de l’histoire.
A 13300 milliards de dollars, la dette des ménages américains, plombée par les prêts hypothécaires, est nettement supérieure à son sommet de 2008. La dette des étudiants américains est passée de 611 milliards en 2008 à 1500 milliards. La dette automobile dépasse aussi ses niveaux d’il y a dix ans, culminant à 1250 milliards, et la dette des cartes de crédit reste à ses niveaux record d’avant-crise. Au plan mondial, la dette globale s’élevait à 177 000 milliards en 2008. Elle atteint 247 000 milliads en 2018.
Rien d’étonnant à cela: depuis dix ans, les taux d’intérêt sont restés extrêmement bas, stimulant l’emprunt. Cela pendant que les salaires, eux, ont stagné. Dès lors, la dette s’est substituée aux augmentations salariales, et cette politique s’installe dans la durée. Moins les salaires augmentent, plus la dette des ménages progresse.
L’argent du contribuable ayant servi à recapitaliser le système bancaire américain en 2008, la masse des salariés aux Etats-Unis ressort aujourd’hui comme la grande perdante de la dernière crise. Pouvoir d’achat réduit, cumul de dettes, les ménages consomment peu. Cela dans une économie orientée pour 70 % du PIB sur la consommation. Les derniers chiffres montrent un recul des ventes de maisons et de voitures outre-Atlantique. Tant que l’endettement pouvait augmenter, il était possible de masquer cette réalité. Mais il arrive à ses limites, d’autant que les taux d’intérêt remontent.
Des indicateurs comme la performance boursière, le taux de chômage très bas aux Etats-Unis, font désormais moins illusion. La hausse des marchés sur dix ans doit beaucoup à l’argent emprunté à taux bas, et aux rachats massifs, par les entreprises, de leurs propres actions.
Quant au taux de chômage, il est calculé sans tenir compte de tous les chômeurs découragés et sortis des statistiques, comme on peut aisément le vérifier sur la chute du taux d’activité («labor force participation rate»), passé de plus de 66 % en 2008 à moins de 63 % aujourd’hui.
Croissance à crédit: un coût élevé
La crise du pouvoir d’achat des ménages est au cœur de l’impasse du modèle, prétéritant une croissance saine bâtie sur une large base. Le constat est vrai pour la plupart des économies développées. Dans son dernier ouvrage Pouvoir d’achat, le grand mensonge, l’économiste français Philippe Herlin estime qu’on minimise fortement l’inflation en France, par exemple en sous-estimant les coûts du logement, que l’Insee calcule à seulement 6% du budget des ménages.
Par ailleurs, l’Insee inclut l’«effet qualité» dans l’évolution du prix des produits, ce qui mène à calculer des prix plus bas pour un objet, l’iPhone par exemple, dont la qualité des modèles et de leurs fonctionnalités a augmenté. Or, le ménage a tout de même déboursé in fine plus d’argent. En minimisant, depuis la fin des années 1980, le taux d’inflation réel, les méthodes de calcul justifient l’absence de hausses des salaires, ces derniers étant souvent indexés sur le renchérissement des prix. En remplaçant les augmentations de salaires par des crédits bon marché, on précarise et on expose à nouveau l’économie au risque de krach et de faillites en série. Le coût de la croissance opérée depuis 2008 a, une fois encore, été trop élevé.
Ce qui compte dans la vie est le Pouvoir d'Achat, uniquement lui; car, l'augmentation des salaires ne résout rien, au contraire il pousse les entreprises à fermer face à la concurrence de pays où les salaires demeurent au plancher.
Il ne se passe pas un jour sans que l'on puisse lire çà et là qu'il existe des pays où les gens vivent avec 1 dollar par jour voire moins. Il faut comprendre que ni le litre d'essence ni le kilo de pain est à ce prix là-bas !
$1 c'est ce que recevait un ouvrier par jour il y a 50 ans. Et pourtant, il ne crevait pas de faim ! Tout est une question de Pouvoir d'Achat.
Les salaires stagnent et les gens sont pauvres ? Pourquoi ? Parce que les prélèvements obligatoires se multiplient de partout et sur tout ! Ce sont les hausses d'impôts, de taxes et d'autres vols divers et cachés qui ruinent chacun.
En plus de l'escroquerie soutenue sur le faux 'Global Warming' et ses 'réfugiés climatique' qui volent, violent et tuent, le prix de l'eau gratuite et de l'air gratuit à payer, il y a aujourd'hui ajouté des voitures équipées de 'lecteurs de plaques' qui circulent dans les rues et scannent de 10 000 à 15 000 plaques d'immatriculation par jour !!!
Des amendes contestées pour fausses adresses mentionnées sur les pv ? Ce n'est pas à l'Administration de s'excuser mais à la victime de prouver qu'elle est innocente !!!
par Tyler Durden Mer. 31/10/2018 - 03:30 Auteur: Tsvetana Paraskova via Oilprice.com,
Pour la deuxième fois en deux semaines depuis que Cuadrilla a commencé la fracturation sur un site d’exploration du nord-ouest de l’Angleterre (reprise de la fracturation hydraulique au Royaume-Uni pour la première fois en sept ans), la société a dû arrêter ses opérations en raison d’un micro-événement sismique mesurant au-dessus du seuil une halte.
Cuadrilla a confirmé qu'un micro-événement sismique mesurant 1,1 sur l'échelle de Richter avait été détecté lundi vers 11h30, alors que l'équipe effectuait une fracturation hydraulique sur le site d'exploration de gaz de schiste de Preston New Road dans le Lancashire, a annoncé la société dans un communiqué.
Selon la réglementation, en cas de micro-sismique de 0,50 sur l’échelle de Richter ou plus, la fracturation doit être temporairement arrêtée et la pression dans le puits réduite.
«Il s’agit du dernier événement microsismique détecté par les systèmes de surveillance très sophistiqués de l’organisation et vérifié par le British Geological Survey (BGS). Cela sera classé comme un événement «rouge» dans le système de feux de signalisation exploité par la Oil and Gas Authority mais, comme nous l'avons dit à maintes reprises, ce niveau est bien inférieur à tout ce qui peut être ressenti à la surface et très loin de tout. cela causerait des dommages ou des dommages », a déclaré Cuadrilla.
«L’intégrité a bien été vérifiée et revérifiée», a déclaré la société, soulignant que, conformément à la réglementation, la fracturation s’était arrêtée pendant 18 heures.
Cuadrilla s'était arrêté sur le site vendredi matin après avoir enregistré un micro-sismique de 0,76 sur l'échelle de Richter, le dernier d'une douzaine d'événements sismiques depuis le début de la fracturation, mais le premier dépassant le seuil de 0,5.
L’événement sismique de lundi était le plus important jamais enregistré depuis le début de la fracturation sur le site d’exploration de Cuadrilla il ya deux semaines, le 15 octobre.
Des activistes anti-fracturation ont déclaré qu'il y avait eu 27 événements sismiques depuis le 15 octobre, a rapporté Blackpool Gazzette.
La fracturation pour l'extraction du 'gaz de shiste' pose problème depuis ses débuts et, constate aujourd'hui, que les tremblements de terre provoqués peuvent être très très proches !
Une Allemande de 18 ans violée par une dizaine d’individus, plusieurs Syriens détenus
11:44 31.10.2018
La victime âgée de 18 ans a vécu un véritable calvaire. Violée pendant des heures par plusieurs individus à proximité d’une boîte de nuit de Fribourg, elle a ému une partie de l’opinion publique et de la presse qui se demandent pourquoi le suspect principal, un Syrien de 21 ans qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt, courrait toujours les rues.
Une nouvelle histoire d'agression sexuelle secoue l'Allemagne. Le site Actu17 s'est fait l'écho de la presse allemande qui informe depuis plusieurs jours sur cette sordide affaire. Dans la nuit du 13 au 14 octobre dernier, une jeune Allemande âgée de 18 ans a subi un viol collectif à proximité d'une discothèque de Fribourg-en-Brisgau. Au moins huit suspects ont déjà été interpellés et placés en détention alors que d'autres sont activement recherchés. Un Syrien de 21 ans, le suspect principal, est toujours dans la nature. Il est bien connu des services de police et faisait déjà l'objet d'un mandat d'arrêt pour «plusieurs crimes et délits», d'après le journal Bild. Parmi les huit individus interpellés, âgés de 19 à 30 ans, sept sont de nationalité syrienne et seul le huitième possède un passeport allemand. Le quotidien d'outre-Rhin souligne qu'ils étaient déjà tous connus des services de police.
Un parti anti-immigration s'empare de l'affaire
Madj H., le suspect principal, est soupçonné d'avoir drogué la victime en lui offrant un verre contenant une substance décelée durant l'analyse du sang de la victime, d'après la police de Fribourg citée par Actu17. C'est ensuite aux alentours de minuit que le violeur a entraîné sa victime dans un parc situé non loin de la boîte de nuit avant d'abuser d'elle. Il est ensuite accusé d'avoir laissé sa proie à d'autres. D'après Bild, les enquêteurs estiment qu'une quinzaine de personnes auraient pu participer au cauchemar traversé par la jeune femme qui ne s'est terminé que vers 4h00 du matin. Cette dernière a déposé plainte le jour-même.
Une partie de la presse demande des réponses. «Pourquoi n'a-t-il pas été arrêté avant ce crime ?», s'est interrogé Bild en rappelant que Madj H. était déjà sous le coup d'un mandat d'arrêt. Plusieurs photos du jeune homme qui réside en Allemagne depuis 2014 sont depuis diffusées sur internet. Des clichés où on le voit notamment tenir des armes.
Le parti AFD (Alternative pour l'Allemagne), souverainiste et anti-immigration, s'est emparé de l'affaire et a depuis lancé plusieurs appels à manifester.
ALLEMAGNE VIOL COLLECTIF: LE CAUCHEMAR A DURÉ 4 LONGUES HEURES
Sept Syriens et un Allemand se trouvent en détention provisoire après une agression sexuelle particulièrement violente commise sur une jeune femme de 18 ans à Fribourg-en-Brisgau.
31.10.2018, 07h10
Une Allemande de 18 ans a vécu un véritable cauchemar. Le 13 octobre dernier, la jeune femme s'est rendue dans un club de Fribourg-en-Brisgau (ALL) pour y passer du bon temps avec des amis. Dans la soirée, elle a fait la rencontre d'un jeune homme qui lui a offert un verre. Après avoir fini la boisson, les deux jeunes gens ont quitté la disco un peu avant minuit, écrit mardi la Basler Zeitung.
Selon la police allemande, le calvaire de la jeune femme a commencé juste après. L'homme a l'a traînée derrière un buisson où il a commencé à l'importuner. La fêtarde n'a pas été en mesure de se défendre. Elle était comme paralysée, ajoutent les forces de l'ordre. Le Ministère public pense qu'il est possible qu'elle ait été droguée à son insu.
Un calvaire qui a duré 4 longues heures
Après avoir abusé de la jeune femme, le Syrien de 21 ans, qui vit en Allemagne depuis 2014, aurait laissé la victime couchée derrière les buissons pour aller chercher ses amis afin qu'ils puissent eux aussi l'agresser sexuellement. Consciente, mais toujours incapable de se défendre, la jeune femme a été violée par toujours plus d'individus. Lors de son interrogatoire, elle a avoué ne plus se souvenir du nombre exact d'hommes qui l'on violée. Selon «Bild», son agression a duré 4 longues heures.
La victime a porté plainte le lendemain des faits auprès de la police. Les traces ADN récupérées sur son corps ont permis de rapidement interpeller un premier suspect: un Syrien de 19 ans. Entre temps, la police est parvenue à interpeller sept autres suspects. Les huits hommes, sept Syriens et un Allemand, se trouvent actuellement en détention provisoire. Ils ont entre 19 et 29 ans. La plupart d'entre eux vivent dans des centres de requérants et presque tous ont déjà commis d'autres délits en Allemagne.
ROME - DES RESTES HUMAINS DANS UNE PROPRIÉTÉ DU VATICAN
Au cours de travaux à l'ambassade du Vatican en Italie, des fragments d'ossements humains ont été retrouvés.
30.10.2018, 23h33
Des restes humains ont été découverts dans une propriété du Vatican à Rome, a annoncé mardi le Saint-Siège, ce qui pourrait permettre à la police italienne de progresser dans les enquêtes sur deux mystérieuses disparitions remontant à 1983.
«Au cours de travaux de restauration dans une annexe de la nonciature apostolique (ambassade du Vatican en Italie, ndlr) des fragments d'ossements humains ont été retrouvés», a déclaré le Vatican dans un communiqué. La police italienne a été informée et une enquête est en cours pour établir l'âge et le sexe du corps ainsi que la date du décès.
Les enquêteurs chercheront en particulier à déterminer si l'ADN de ces restes correspond à celui d'Emanuela Orlandi ou de Mirella Gregori, deux mineures disparues séparément à Rome en 1983. Emanuela Orlandi, fille d'un membre de la police vaticane, avait été vue la dernière fois le 22 juin 1983 alors qu'elle sortait d'un cours de musique.
Silence du Vatican
Selon certains, la jeune fille de 15 ans aurait été enlevée par un gang du crime organisé pour faire pression sur des responsables du Vatican en vue de recouvrer un prêt. D'autres affirment qu'elle aurait été kidnappée pour obtenir la libération de Mehmet Ali Agca, le Turc qui avait tenté d'assassiner le pape Jean Paul II en 1981.
Son frère Pietro, qui mène depuis des décennies une campagne pour tenter de résoudre le mystère de cette disparition, a dénoncé le silence du Vatican et même sa complicité dans cette affaire. Le Vatican a affirmé à plusieurs reprises avoir coopéré avec la police italienne sur ce cas.
Mirella Gregori avait disparu 40 jours exactement avant Emanuela Orlandi. Selon sa mère, la jeune fille avait répondu à l'interphone, affirmant à ses parents qu'il s'agissait d'un camarade d'école et qu'elle allait lui parler brièvement avant de remonter chez elle. Elle n'est jamais réapparue. (afp/nxp)
En Allemagne, la plupart des équipements militaires qualifiés de non opérationnels
12:29 31.10.2018
Véhicules de combat d'infanterie Puma, avions de transport militaire Airbus A400M, avions de combat Eurofighter Typhoon, hélicoptères Tigre et NH90… Ces équipements militaires allemands qui devraient être la fierté de la Bundeswehr ne sont plus considérés dans la plupart des cas comme opérationnels, selon le secrétaire d'État allemand à la Défense.
Seul un tiers de matériel militaire mis en service en Allemagne en 2017 peut être aujourd'hui considéré comme opérationnel, a annoncé le journal Stuttgarter Nachrichten en se référant au rapport présenté par Peter Tauber, le secrétaire d'État allemand à la Défense.
Selon l'homme politique, sur les 97 véhicules de combat livrés, seuls 38 peuvent être utilisés, soit environ 37% du total. Dans le même temps, la Bundeswehr a l'intention d'augmenter leur taux d'aptitude opérationnelle jusqu'à 70%.
«Nous pensons toujours que l'industrie doit atteindre les indicateurs convenus le plus vite possible», est-il indiqué dans le rapport de Peter Tauber.
La principale préoccupation du ministère de la Défense concerne les véhicules de combat d'infanterie Puma et les avions de transport militaire Airbus A400M. Ainsi, sur les 71 Puma livrés à la Bundeswehr l'an dernier, seuls 27 sont considérés comme aptes au combat, tandis que sur huit A400M, seuls quatre avions de transport militaire peuvent être utilisés.
En outre, seul un avion de combat bi-réacteur Eurofighter Typhoon sur quatre a été qualifié d'opérationnel. Sur sept hélicoptères Tigre, seulement deux sont opérationnels, et sur sept hélicoptères polyvalents NH90, seuls quatre sont en état d'être utilisés par la Bundeswehr, indique Die Welt.
À la fin d'août, The National Interest avait qualifié de «honteux» l'état de la Marine allemande. Selon le média, la flotte du plus riche pays de l'Union européenne se retrouve pratiquement dans la même situation qu'en 1941 lorsque les navires allemands n'avaient pas pu faire face aux bâtiments modernes des Alliés.
Non, les aliments biologiques ne réduisent pas le risque de cancer, c'est biologiquement impossible
31 Octobre 2018 par Seppi Alex Berezow*
Certaines études sont si incroyablement stupides que l’on se demande comment elles ont réussi à être publiées dans des revues scientifiques, et encore plus dans des revues prestigieuses. Et pourtant, c'est arrivé, encore une fois1.
Une nouvelle étude publiée dans JAMA Internal Medicine affirme que la consommation de produits biologiques réduira le risque de développer un cancer. C'est vrai. La magie prévient le cancer.
Passons en revue ce que nous savons déjà sur les produits biologiques. Ils ne sont pas plus nutritifs que les produits cultivés de manière conventionnelle. Il n'y a pas de différence de goût. Ils ne sont pas meilleurs pour l'environnement. Parce que les gens ne peuvent pas faire la différence, les agriculteurs résolus à frauder peuvent faire passer des produits conventionnels pour des produits biologiques.
Les seules différences de fond sont l'étiquette de prix et le fait que l'agriculture biologique interdit arbitrairement certains types de pesticides tout en en autorisant d'autres. Cela signifie que le seul mécanisme biologique plausible par lequel les aliments conventionnels pourraient causer plus de cancers que les aliments biologiques est que les premiers utilisent des pesticides plus cancérigènes que les seconds. Est-ce vrai ?
Non. Voici une liste des pesticides les plus courants (PDF, page 22). De loin, le pesticide le plus utilisé aux États-Unis est le glyphosate. Il ne provoque pas de cancer. L'atrazine est le deuxième pesticide le plus utilisé. Il ne provoque pas de cancer. Le 2,4-D est un autre pesticide commun. Il ne provoque pas de cancer. Et même s'ils le faisaient, ces pesticides sont utilisés à des niveaux si bas qu'ils ne présentent aucun risque pour les consommateurs. Le seul risque – réel ou théorique – concerne les personnes potentiellement exposées à de fortes doses, telles que les agriculteurs ou les applicateurs.
De même, les pesticides bio sont sans danger lorsqu'ils sont utilisés à des concentrations approuvées. Mais si nous voulons vraiment jouer à ce jeu, nous pouvons le faire. Voici une liste de substances approuvées ou interdites pour l'agriculture biologique [ma note : aux États-Unis]. L'éthanol est autorisé. C'est assurément un cancérigène. Le sulfate de cuivre est un pesticide bio populaire qui peut causer des nausées et des vomissements. L'eau de Javel ? Le bio le permet aussi.
Le fait est qu'éviter les produits issus de l'agriculture conventionnelle ne signifie pas que vous éviterez les produits chimiques effrayants. Les produits chimiques effrayants sont partout, c'est donc la dose qui compte. (Au fait, 99,99% des pesticides que nous mangeons sont fabriqués par les plantes elles-mêmes.)
Les produits biologiques ne réduisent pas le risque de cancer
Les raisons ci-dessus expliquent pourquoi la récente étude de JAMA Internal Medicine est un non-sens total. En termes simples, il est biologiquement impossible pour un produit biologique de réduire le risque de cancer. Il n'y a pas de mécanisme perceptible pour que cela puisse être le cas.
En outre, la conception de l'étude était pure foutaise. Les participants à l'étude étaient à 78 % des femmes, les données sont donc faussées selon le sexe. Les données ont également été recueillies à l'aide de questionnaires, ce qui est un moyen extrêmement peu fiable de faire de la recherche. La capacité des auteurs à contrôler correctement tous les facteurs de confusion n’était pas convaincante. Et les auteurs n'ont même pas tenté de collecter des données sur l'exposition aux pesticides. (Alors, qu'ont-ils mesuré exactement ?)
Cependant, supposons, pour les besoins de l’argumentation, qu’ils ont tout fait à la perfection. Qu'ont-ils trouvé ? Ils ont constaté que les personnes consommant des produits biologiques présentaient une réduction du risque absolu de 0,6 %.
Pour mettre cela en perspective, l’incidence du cancer aux États-Unis est de 439,2 pour 100.000 hommes et femmes. Si tout le monde se tournait vers les produits biologiques, le taux de cancer chuterait à... 436,7 pour 100.000. En d'autres termes, l'invraisemblance biologique de la recherche des auteurs n'est surpassée que par son inutilité clinique. Aucun médecin compétent ne ferait une recommandation à un patient sur la base d’une taille d’effet aussi minuscule.
L'auteur a une histoire de recherche bizarre
Emmanuelle Kesse-Guyot, l'une des principaux auteurs de l'étude, a une histoire de recherches étranges, avec un agenda. Par exemple, elle a co-écrit un article en 2015 affirmant que l'agriculture biologique promouvait des régimes alimentaires durables, ce qui est totalement faux. L'agriculture biologique ne pourrait pas nourrir le monde car elle est 20% moins efficace que l'agriculture conventionnelle. Donc, le bio est, par définition, non durable. Elle a également écrit un article établissant un lien entre les produits biologiques et la satisfaction de vie, ce qui ressemble moins à une recherche sérieuse qu’à une prestation de pom-pom girl.
JAMA Internal Medicine devrait vraiment le savoir, mais ce n’est pas la première fois que JAMA s’aventure dans Bizarro World. Ils vont certainement le refaire2.
Notes
(1) La prestigieuse revue PNAS a publié un trop grand nombre d’articles stupides, ce qui peut avoir contribué à sa décision de renoncer entièrement à la version papier.
(2) À son crédit, JAMA Internal Medicine a publié un commentaire indiquant que la plupart des données figurant dans l'article ne pouvaient être ni vérifiées ni validées.
Ma note : M. Hervé This – vo Kientza – a un autre point de vue dans « La publication scientifique peut-elle être confiée à des éditeurs privés ? Non ! Et nous en avons la preuve » :
« Une fois de plus, une revue américaine publie un mauvais article et publie simultanément un éditorial qui dit que cet article est mauvais. Drôle de pratique, non ?
[…]
Tout cela n'est guère conséquent, tout cela est en réalité malhonnête. »
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* Le Dr Alex Berezow a rejoint l'American Council on Science and Health (conseil américain des sciences et de la santé) en tant que Senior Fellow pour les sciences biomédicales en mai 2016. Il est un auteur prolifique dont les articles ont paru dans de nombreuses publications. Il est l'auteur ou le co-auteur de trois ouvrages : The Next Plague and How Science Will Stop It (la prochaine épidémie et comment la science l'arrêtera, 2018), Little Black Book of Junk Science (le petit livre noir de la science poubelle, 2017), et Science Left Behind (la science laissée pour compte, 2012).
Même si la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a, les lobbyistes de la dernière pluie enfoncent le pieu jusqu'à mettre en doute la validité de ce qu'il y a dans l'assiette. Femme ou travelos ? Cancérinette ou tuberculogique ? Voila une question qu'elle est bombe !
(...) L'agriculture biologique ne pourrait pas nourrir le monde car elle est 20% moins efficace que l'agriculture conventionnelle. Donc, le bio est, par définition, non durable. (...)
Il est évident qu'aux siècles précédant (garantis sans pollution, 100 % bio et 100 % OGM) les gens crevaient tous à 40 ans ! Çà alors !! Car, IL N'EXISTAIT AUCUN REMÈDE !!! AUCUN REMÈDE contre la myxomatose, vache folle, phylloxéra, diarrhée porcine, oïdium, mildiou, etc, etc !! HAHAHAHA !
Et donc, les gros cons de la ville qui veulent inventer l'agriculture de trottoir, s'en donnent à cœur-joie de crever en famille (adieu-veau-vache-cochon-couvée) à bauffer de la Merdebio (label de Bruxelles) et de boire à la coulante entre fesses des politiques
Gènes sauteurs : comment Barbara McClintock a obtenu un prix Nobel en croisant des maïs
31 Octobre 2018 par Seppi Yewande Pearse*
J'aime le maïs. Ma recette préférée est de le griller jusqu'à ce qu'il soit carbonisé, puis de le recouvrir de coriandre en purée dans une crème aigre mexicaine, de la feta, du piment, du citron vert et beaucoup d'ail. Délicieux.
J'aime beaucoup le maïs, mais pas autant qu'une femme : Barbara McClintock. Pendant près de 70 ans, elle ne pouvait pas en avoir assez et, en 1983, son addiction lui valut le prix Nobel.
En croisant méticuleusement le maïs, McClintock a montré que l’ADN est bien plus compliqué que ne le pensaient les scientifiques. L’ADN, le plan directeur de la vie, est étroitement enroulé dans des structures ressemblant à des bâtonnets, appelées chromosomes, dont nous avons 23 ; il mesure environ deux mètres de long lorsqu’il est déployé. On vous a peut-être dit que nos gènes sont des instructions stockées sur l'ADN de nos chromosomes, comme des informations stockées sur bande magnétique dans les années 1980. Lisez ces instructions et le tour est joué ! Vous pouvez construire un organisme.
Cependant, dans les années 1930 et 1940, les travaux de McClintock ont montré que certains gènes n'existaient pas en position fixe sur les chromosomes, mais pouvaient en réalité sauter d’une partie du chromosome à l’autre. Ces « gènes sauteurs » sont maintenant appelés éléments transposables. Elle a également constaté que le génome n'est pas simplement une base de données passive d'informations, mais un système sensible et dynamique, contenant une multitude d'éléments qui interagissent avec leur environnement et entre eux. Ses idées étaient vraiment radicales à l'époque et se heurtaient à « la perplexité et même à l'hostilité », comme elle l'a décrit. Il a fallu plus de 20 ans à tous les autres pour la rattraper.
Éducation et recherches
McClintock est né en 1902 à Hartford, Connecticut. Son père était un médecin homéopathe dont les parents avaient émigré de Grande-Bretagne, et sa mère, une femme au foyer, poète et artiste issue d'une famille bostonienne de la classe moyenne supérieure. En grandissant, McClintock, l'un des quatre enfants, aimait être seule et lisait souvent seule pendant des heures dans une pièce vide. La solitude lui convenait également à l'âge adulte, où elle est devenue une pionnière de la cytogénétique du maïs, la combinaison des techniques génétiques classiques et de l'examen microscopique des chromosomes.
Son histoire d’amour avec la génétique a commencé en 1921, quand elle a suivi un cours de génétique à l’Université d’Agriculture de Cornell, sous la direction de C.B. Hutchison, sélectionneur de plantes et généticien. Hutchison a été impressionné par McClintock et l'a invitée à participer au programme de troisième cycle en génétique. C'est parti comme ça. En 1923, elle obtint son baccalauréat (licence), sa maîtrise en 1925 et, en 1927, son doctorat – un exploit tout à fait louable pour une femme de 24 ans à l'époque.
Après avoir obtenu son doctorat à Cornell, McClintock est restée comme enseignante et a réuni un groupe très rapproché de phytogénéticiens et de cytologistes au sein du Département de l'Amélioration des Plantes ; il comprenait deux autres étudiants diplômés, Marcus Rhoades et George W. Beadle (qui obtiendra également un prix Nobel) et le chef de département Rollins A. Emerson.
« Nous étions considérés comme très arrogants », a-t-elle déclaré. « Nous étions en avance sur toutes ces autres personnes et elles ne pouvaient pas comprendre ce que nous faisions. Mais nous, nous le savions et nous formions un groupe très uni. »
Dans les années 1930, les outils dont nous disposons aujourd'hui pour lire simplement un code génétique et le relier à un trait particulier n'existaient pas ; le fait que les gènes étaient codés dans l'ADN n'avait même pas encore été découvert. Pour comprendre les mécanismes de la transmission héréditaire chez les plantes, Barbara McClintock devait s’appuyer sur les croisements du maïs et produire des hybrides. Ses recherches portaient sur la découverte d'un moyen de visualiser les chromosomes du maïs et de caractériser leur forme dans les hybrides, ce qui a permis d'alimenter le domaine de la cytogénétique du maïs à Cornell. En 1932, McClintock s’installa à l’Université du Missouri pour travailler avec le généticien Lewis Stadler, qui lui enseigna comment utiliser les rayons X pour introduire des mutations dans les chromosomes. Elle s’est avérée très douée pour cela.
Recherches de calibre Nobel
En 1941, McClintock a pris un poste de recherche à Cold Spring Harbor, à Long Island, où elle est ensuite devenue membre permanent du corps professoral, et a acquis une réputation de ténacité. Mon histoire préférée à propos de McClintock est celle où elle racontait à un groupe d'étudiants – y compris un jeune James Watson, l'un des scientifiques qui allait découvrir la structure en double hélice de l'ADN – que des balles égarées atterrissaient dans sa culture pendant leurs parties de baseball. Watson a décrit McClintock « comme votre mère » – et pas dans le bon sens. Il ignorait que ses recherches sur la génétique du maïs contesteraient la version simplifiée de l'ADN que ses propres travaux soutiendraient par la suite.
McClintock est restée à Cold Spring Harbor pour le reste de sa carrière. Elle a passé une grande partie de son temps là-bas à étudier la relation entre les motifs de couleur sur les plants de maïs et l'aspect de leurs chromosomes au microscope. S'appuyant sur ce qu'elle avait appris au Missouri, elle a utilisé des rayons X pour détruire des sections de chromosomes afin de déterminer l'emplacement des gènes, leur action et leur mutation, en reliant les modifications des gènes sur les chromosomes aux modifications des traits sur les plantes.
Cependant, il y avait deux éléments génétiques que McClintock ne pouvait pas localiser sur un chromosome et elle a conclu que c'était parce qu'ils n'étaient pas fixés à une position particulière – ils semblaient sauter sur les chromosomes et cela expliquait pourquoi certains maïs n'étaient pas de couleur unie mais avaient un motif de pigmentation en mosaïque. Ce phénomène avait déjà été décrit – on les appelait « éléments transposables » – mais McClintock avait une nouvelle théorie à leur sujet : elle pensait qu'ils étaient responsables du contrôle et de la régulation de la manière dont les gènes adjacents étaient exprimés et que c'était une caractéristique délibérée de la façon dont le génome fonctionne non seulement dans le maïs, mais dans d'autres organismes comme l'homme.
McClintock n'avait pas tout à fait raison. Premièrement, les gènes sauteurs – les transposons – existent en abondance ; aujourd'hui, nous savons qu'ils représentent 50 % du génome humain. Deuxièmement, il existe bien des éléments de contrôle dans le génome qui agissent comme des commutateurs moléculaires – ils sont responsables du passage d'un gènes de la position « marche » à la position « arrêt », mais ce ne sont pas des transposons. Ces éléments, qui régulent l’expression des différents gènes et des caractères à différents stades du développement et permettent à différents types de cellules ayant le même génome de présenter différents schémas d’expression génique, se situent en réalité à côté des gènes qu’ils contrôlent et restent en place. Néanmoins, elle était tombée sur une idée fondamentale importante concernant la génétique. Mais lorsqu'elle a présenté ce qu'elle croyait être les découvertes les plus importantes de sa carrière au symposium annuel de Cold Springs Harbor en 1951, son travail n'a pas été bien accueilli ; ses pairs ne pouvaient pas suivre ses théories, qu’ils considéraient comme absurdes.
Découragée, elle décida de ne plus se soucier de publier son travail. Mais elle n’a pas cessé de travailler sur la génétique du maïs : « Quand vous savez que vous avez raison, vous savez que tôt ou tard, les résultats seront mis en lumière », a-t-elle déclaré.
Dans les années 60 et 70, des groupes de scientifiques indépendants ont commencé à décrire la régulation génétique et le phénomène de transposition chez les bactéries. En 1960, François Jacob et Jacques Monod ont décrit la régulation génétique des bactéries. (Ne manquant pas l'occasion, McClintock a répondu en 1961 avec un article : « Some Parallels Between Gene Control Systems in Maize and in Bacteria » (quelques parallèles entre les systèmes de contrôle des gènes chez le maïs et les bactéries).) Les travaux précédents de McClintock ont commencé à gagner en crédibilité et finalement, en 1983, à l'âge de 81 ans, elle obtint la reconnaissance qu'elle méritait et reçut le prix Nobel de physiologie ou de médecine pour « la découverte des éléments génétiques mobiles ». Apparemment, McClintock n'avait pas de téléphone à ce moment-là et elle a appris la nouvelle par la radio.
Sexisme ?
La grande découverte de McClintock a été rejetée par ses collègues masculins pendant des années. Dans le livre « A Feeling for the Organism: The Life and Work of Barbara McClintock » (une sensibilité pour l'organisme : la vie et l'œuvre de Barbara McClintock), Evelyn Fox Keller décrit cela comme une discrimination sexuelle, attribuant la reconnaissance tardive de son œuvre au fait qu'elle était une femme. C'est une histoire que nous entendons beaucoup. Watson et Crick c. Rosalind Franklin pour le prix Nobel de physiologie ou médecine, Hewish et Ryle c. Jocelyn Bell Burnell pour le prix Nobel de physique.
Cependant, cela n’a peut-être pas été le cas pour McClintock. Dans ses recherches pour son livre « The Tangled Field: Barbara McClintock’s Search for the Patterns of Genetic Control » (le monde enchevêtré : la quête de Barbara McClintock pour les schémas de contrôle génétique), l'historien de la biologie Nathanial Comfort a passé de nombreuses heures à parcourir la correspondance, les notes de recherche et les entretiens de McClintock. Il soutient que cette notion de discrimination fondée sur le sexe ne cadre pas avec les faits. À l'époque, elle était extrêmement bien respectée par ses collègues masculins et féminins.
Décrivant cette histoire de discrimination sexuelle comme une mythologie, apparue seulement lorsqu'elle a gagné en popularité dans la période qui a précédé son prix Nobel dans les années 70 et 80 et a commencé à donner plus d'interviews, il a expliqué lors d'une interview à la BBC en avril 2018 que sa reconnaissance tardive était en réalité due au fait que les éléments mobiles ont été réinventés dans les années 1960 lorsqu'ils ont été découverts dans les bactéries et placés dans un contexte différent.
Barbara McClintock est décédée en 1992, neuf ans après son prix Nobel. Quelle que soit la raison de sa reconnaissance tardive, cela n'a pas semblé la déranger – elle a dit au magazine People, en 1983 : « Cela peut sembler injuste de récompenser une personne qui a eu autant de plaisir au fil des ans. »
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* Yewande Pearse est une chercheuse basée à LA Biomed, affilié à UCLA. Elle est titulaire d'un doctorat en neurosciences de l'Institut de Psychiatrie. Suivez-la sur Twitter @yewandepearse.
Cet article a été publié à l'origine à Massive sous le titre « Meet Barbara McClintock, who used corn to decipher ‘jumping genes’ » (rencontrez Barbara McClintock, qui a utilisé le maïs pour déchiffrer les "gènes sauteurs").
(...) McClintock n'avait pas tout à fait raison. Premièrement, les gènes sauteurs – les transposons – existent en abondance ; aujourd'hui, nous savons qu'ils représentent 50 % du génome humain. (...)
(...) Elle a également constaté que le génome n'est pas simplement une base de données passive d'informations, mais un système sensible et dynamique, contenant une multitude d'éléments qui interagissent avec leur environnement et entre eux. (...)
Seuls 16 pays ont même pour objectif d'atteindre leurs objectifs de Paris
October 31st, 2018
L'accord de Paris a toujours été une fausse nouvelle
Selon une analyse publiée aujourd'hui (29 octobre 2018), seuls 16 pays ont fixé des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre clairement au moins aussi ambitieux que leurs contributions annoncées aux objectifs de l'Accord de Paris.
Qui sont ces stars de l'environnement et rejets mondiaux? Les 16 pays ayant des objectifs dans les politiques et lois nationales compatibles avec leurs CDN sont:
Algérie, Canada, Costa Rica, Éthiopie, Guatemala, Indonésie, Japon, ARY Macédoine, Malaisie, Monténégro, Norvège, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou, Samoa, Singapour et Tonga.
«Nous n'avons trouvé que six pays ayant défini des objectifs pour l'ensemble de l'économie au-delà de 2030 dans leurs CDN: l'Irak, le Cameroun, le Brunei, l'Arménie, le Bhoutan et la Palestine. À l'heure actuelle, seuls 16 pays et l'UE envisagent au-delà de 2030 dans leurs lois, politiques et directives nationales… »
Le comité qui rédige le rapport semble avoir un faible pour les objectifs «économiques», probablement parce qu’il s’agit des systèmes les plus coûteux, les plus gaspilleurs et les plus inutiles, comme la taxe australienne sur le carbone, qui coûte 5310 dollars par tonne de carbone réduite. Les régimes à l’échelle de l’économie punissent des secteurs qui sont déjà efficaces, qui ne réduisent pas beaucoup de carbone, mais emploient de nombreux amis du grand gouvernement.
Le rapport a été rédigé par… ”l'Institut de recherche Grantham sur les changements climatiques et l'environnement et le Centre ESRC sur les politiques et l'économie du changement climatique, tous deux de la London School of Economics and Political Science, et le World Resources Institute.”
Je ne pense pas qu'ils se rendent compte à quel point ce type de rapport est utile aux sceptiques.
Un satellite de la NASA détecte un étrange incendie au milieu de l'Atlantique
Anthony Watts le 31 Octobre 2018
La cause ? Une étrange anomalie de rayonnement sur l'océan Atlantique.
La suite de radiomètres d’imagerie infrarouge visible (VIIRS) du satellite de la centrale nucléaire de Suomi a capturé cette image nocturne de l’Atlantique Sud. Le point rouge situé à plusieurs centaines de kilomètres au large des côtes du Brésil est une anomalie thermique, une zone de la surface de la Terre signalée par le satellite comme exceptionnellement chaude. Les milliers d'anomalies thermiques détectées chaque nuit par VIIRS sont en grande partie causées par des incendies.
"Mais à l’évidence, un incendie n’est pas allumé au milieu de l’océan", a déclaré Patricia Oliva, scientifique à l’Universidad Mayor, qui a contribué à la mise au point d’un algorithme de détection des incendies pour VIIRS à l’Université du Maryland.
- voir carte sur site -
La grande image sans annotation est ici Image: 14 juillet 2017
Les torchères de gaz naturel déclenchent également des anomalies thermiques, mais elles ne se rencontrent que dans les eaux peu profondes proches de la côte. L'activité volcanique peut également éclairer le satellite, mais il n'y a aucun volcan près de cette zone.
"C'est presque certainement SAMA", a déclaré Oliva, en utilisant un acronyme pour l'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud. Cette faiblesse du champ magnétique terrestre, centré sur l’Amérique du Sud et l’Atlantique Sud, permet à l’une des ceintures de rayonnement de Van Allen: des zones de particules énergétiques piégées par le champ magnétique de se rapprocher de l’atmosphère. En conséquence, une grande partie de l’Amérique du Sud et une partie de l’Atlantique Sud reçoivent une dose supplémentaire de rayonnement.
- voir clip sur site -
Alors que l'atmosphère bloque la plupart des particules de haute énergie et qu'elles ne posent pas de problèmes à la surface, elles sont suffisamment nombreuses dans l'espace situé près de la Terre pour poser des problèmes aux systèmes électroniques des engins spatiaux. Grâce à la SAMA, la Station spatiale internationale dispose d’un blindage supplémentaire et le télescope spatial Hubble éteint ses instruments scientifiques lorsqu’il traverse la région.
Dans le cas de VIIRS, il existe suffisamment de particules énergétiques dans l'atmosphère autour de l'Amérique du Sud pour que le radiomètre hautement sensible en détecte certaines. En fait, l'équipe de développement du produit de données sur les feux actifs VIIRS a été surprise de la fréquence à laquelle les particules se sont révélées être des incendies au début de leur traitement.
«Chaque nuit, le capteur détectait plusieurs dizaines d’anomalies thermiques au-dessus de l’océan Atlantique dans des endroits qui n’avaient aucun sens», a déclaré Wilfrid Schroeder, principal investigateur du produit pour incendie actif VIIRS. Les scientifiques étaient au courant de ce type d'anomalie, car des chercheurs travaillant avec le capteur MODIS de la NASA et le satellite ATSR (Advanced Long Track Track Radiometer) de l'Agence spatiale européenne l'avaient rencontré. Mais l’équipe de VIIRS n’a pas prévu de capter autant de signaux de feu parasites.
Leur réponse a été d'intégrer une série de filtres dans leur algorithme de tir actif et d'éliminer les faux signaux dans cette région. Les anomalies thermiques suspectes particulièrement faibles, au-dessus de l'océan et de courte durée - tout signe qu'elles ont été causées par SAMA au lieu d'un véritable incendie - sont supprimées par l'algorithme.
Mais parfois, un pixel SAMA errant glisse encore à travers les filtres. «Nous voyons probablement une ou deux de ces détections d’incendies parasites par nuit, mais rappelez-vous que cela se compare aux milliers de véritables anomalies thermiques détectées chaque nuit par un satellite», a déclaré Schroeder. "Les détections de faux incendies sont assez rares."
«En développant un tel algorithme pour un produit de données global, nous devions trouver un équilibre. Si nous filtrons trop agressivement, nous risquons de supprimer les véritables incendies de l'enregistrement de données », a déclaré Oliva. "Je ne pense pas que les gens se rendent compte que la plupart des produits de données satellitaires passent par toute une batterie de tests d'étalonnage et de validation pour traiter de tels problèmes."
Image de l'observatoire de la Terre de la NASA par Lauren Dauphin, utilisant les données de bande jour / nuit de VIIRS issues du Partenariat national entre Suomi et les orbites polaires. Histoire d'Adam Voiland.
EPFL - CHUV TROIS PARAPLÉGIQUES REMARCHENT SANS STIMULIS
Des chercheurs lausannois ont utilisé une méthode améliorée pour faire remarcher trois patients paralysés des jambes.
31.10.2018, 19h02
Aider le cerveau à s'aider lui-même
Stimulation Les trois patients se sont soumis à des séances d'entraînement de longue durée et très intenses sur tapis roulant. Elles se sont avérées cruciales pour déclencher une plasticité liée à l'activité - la capacité intrinsèque du système nerveux à réorganiser les fibres nerveuses. C'est elle qui conduit à une fonction motrice améliorée, même lorsque la stimulation électrique est interrompue.
Start-up Grégoire Courtine et Jocelyne Bloch ont décidé de créer une start-up baptisée GTXmedical pour valoriser ces découvertes et développer une neurotechnologie sur mesure, qui doit se transformer en un traitement à la disposition des hôpitaux et des cliniques partout dans le monde.
Autres recherches De précédentes études recourant à des approches plus empiriques, telles que des protocoles de stimulation électrique en continu, avaient montré qu'un nombre restreint de paraplégiques peuvent effectivement faire quelques pas avec des aides à la marche et une stimulation électrique. Mais c'est le cas seulement sur de courtes distances, et aussi longtemps que la stimulation est active.
Trois patients paraplégiques depuis plusieurs années ont pu remarcher avec l'aide de béquilles ou d'un déambulateur. Des chercheurs lausannois ont appliqué une méthode améliorée combinant stimulation électrique et entraînement intensif.
Dans une double étude publiée mercredi dans les revues «Nature» et «Nature Neuroscience», Grégoire Courtine et Jocelyne Bloch montrent qu'après cinq mois d'entraînement, les patients ont recouvré le contrôle des muscles de leurs jambes, jusqu'ici paralysés, même en l'absence de stimulation électrique.
- voir clip sur site -
Moelle épinière
Ces trois paraplégiques avaient subi des blessures de la moelle épinière il y a plusieurs années (entre quatre et sept ans). Ils ont bénéficié de nouveaux protocoles de réhabilitation qui combinent une stimulation électrique ciblée de la moelle épinière lombaire et une thérapie de support de poids corporel.
Cette nouvelle étude, appelée STIMO (Stimulation Movement Overground), établit un nouveau cadre thérapeutique pour améliorer la réhabilitation, selon ses auteurs. A la différence de deux études indépendantes publiées récemment aux Etats-Unis sur un concept similaire, ces travaux montrent que la fonction neurologique subsiste au-delà des séances d'entraînement, même lorsque la stimulation électrique est coupée.
Meilleure compréhension
«Nos découvertes se fondent sur une compréhension approfondie des mécanismes sous-jacents, que nous avons acquise au cours de nombreuses années de recherches sur des modèles animaux. Désormais, nous connaissons mieux les régions à solliciter et comment la stimulation électrique atteint ces régions», a expliqué à Keystone-ATS Grégoire Courtine, neuroscientifique de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
«A partir de là, nous avons été en mesure de reproduire en temps réel la manière dont le cerveau active naturellement la moelle épinière», précise le spécialiste. «Tous les patients ont pu marcher en l'espace d'une semaine avec un soutien du poids corporel. J'ai su immédiatement que nous étions sur la bonne voie», ajoute Jocelyne Bloch, neurochirurgienne au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV/Université de Lausanne), qui a placé les implants sur les patients.
Repousse de connexions nerveuses
«Le timing et la localisation de la stimulation électrique sont essentiels pour la capacité du patient à produire un mouvement volontaire. C'est aussi cette coïncidence spatio-temporelle qui déclenche la croissance de nouvelles connexions nerveuses», détaille Grégoire Courtine.
Les scientifiques avaient démontré ces dernières années sur des rats ayant bénéficié du même traitement que des connexions nerveuses repoussent. «Il n'est pas possible d'aller le vérifier sur des humains, mais nous supposons qu'il se passe la même chose», indique le professeur lausannois.
«La stimulation doit être aussi précise qu'une montre suisse. Nous implantons une série d'électrodes au-dessus de la moelle épinière, qui nous permet de cibler des groupes individuels de muscles de la jambe», explique Jocelyne Bloch. «Des configurations spécifiques d'électrodes activent des zones spécifiques de la moelle épinière, reproduisant ainsi les signaux que le cerveau lancerait pour produire la marche», ajoute la chercheuse.
Un dur entraînement
Pour les patients, le défi consistait à apprendre comment coordonner les intentions de leur cerveau en vue de la marche avec la stimulation électrique ciblée. Cela n'a pas été long. «Les trois participants de l'étude ont pu marcher, aidés par un harnais supportant le poids de leur corps, après seulement une semaine de calibration. Et le contrôle volontaire des muscles s'est énormément amélioré en l'espace de cinq mois d'entraînement», note le Pr. Courtine.
«Le système nerveux humain a répondu encore plus profondément au traitement que nous ne le pensions», dit-il. Il n'en reste pas moins que cela implique pour les patients un «dur» entraînement, une réhabilitation intensive de plusieurs mois, relève le chercheur.
«C'est un premier pas important pour les paraplégiques», conclut Grégoire Courtine. Il souligne l'importance d'appliquer un tel traitement très tôt, lorsque le potentiel de rétablissement est élevé et que le système neuromusculaire n'a pas encore subi le phénomène d'atrophie consécutif à la paralysie chronique. (ats/nxp)
4 Français sur 10 prêts à confier la direction de leur pays à un «pouvoir autoritaire» !
19:15 31.10.2018
À en croire les résultats d'un sondage réalisé par l'Ifop pour Ouest-France, 41 % des Français admettent que le besoin de réformer le pays «en profondeur» et d'«éviter le déclin» exige parfois une forme de « pouvoir politique autoritaire», même si elle peut nuire à la démocratie.
Face à la défaillance politique en France, 41 % des Français seraient prêts à confier la direction de leur pays à un «pouvoir politique autoritaire quitte à alléger les mécanismes de contrôle démocratique», apprend-on d'un sondage Ifop pour Ouest-France.
Ainsi, 11 % des sondés sont «tout à fait d'accord» et 30 % sont «plutôt d'accord» avec l'idée qu'un tel pouvoir serait capable de réformer «en profondeur» le pays afin d'«éviter» son déclin.
Ceux qui partagent cette idée affirment être des sympathisants des Républicains (55 %) et du Rassemblement national (52 %).
Près de six Français sur 10 (59 %) seraient d'accord pour confier la direction de leur pays à «des experts non élus» capables de mener les réformes nécessaires.
Pour une majorité de Français (54 %), le pouvoir en France est aujourd'hui d'abord détenu par les marchés financiers, puis le président de la République et le gouvernement (49 %), à égalité avec «les grandes entreprises multinationales».
Pour 78 % des personnes interrogées, les marchés financiers ont «trop de pouvoir», comme les multinationales (74 %), les médias (52 %) et la Commission européenne (50 %).
85 % des sondés considèrent que «les citoyens, les électeurs» n'ont «pas assez de pouvoir».
Le total dépasse les 100 % du fait que les personnes interrogées étaient autorisées à donner deux réponses.
Seuls 8 % des répondants considèrent que le pouvoir en France est détenu par les citoyens. 13 % d'entre eux pensent qu'il est actuellement aux mains des médias.
Ce sondage a été réalisé les 16 et 17 octobre, sur un échantillon de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas, par questionnaire en ligne.
«La colère est trop forte et générale»: le mouvement du 17 novembre, prochain Mai 68 ?
18:37 31.10.2018 Fabien Buzzanca
Sur les réseaux sociaux, les pages appelant à «bloquer la France» le 17 novembre se multiplient. Lancé à la base pour protester contre la hausse des prix du carburant, le mouvement cristallise la colère des Français. Sputnik France a contacté plusieurs organisateurs de cet élan populaire, qualifié d’«inédit» par un syndicat de police. Enquête.
«On voit les infos, on gueule devant notre télé, on est toujours en train de se plaindre, au bout d'un moment, on arrive à saturation vis-à-vis des augmentations, des taxes, des lois qu'ils pondent. J'ai 26 ans, je me considère encore comme jeune, je pense à mon avenir et surtout à celui de mes enfants, et l'avenir me fait très peur quand je vois ce qui se passe aujourd'hui.»
Cindy Bozier est en colère. Comme cette jeune maman résidant dans la Marne, ils sont des milliers à avoir rejoint l'appel à bloquer les routes de France le 17 novembre prochain. Co-lancée par le chauffeur routier Éric Drouet le 10 octobre, la page «Blocage national contre la hausse du carburant» a depuis fait des petits. L'évènement, qui invite les participants à bloquer le périphérique parisien, a inspiré des dizaines d'organisateurs à travers le pays. Nice, Orléans, Montargis, Mulhouse, Troyes, Sens, Clermont-Ferrand, Fréjus, Bordeaux, Guingamp… Tout le territoire est quadrillé par ces citoyens en colère. Ces évènements, qui comptent pour certains plusieurs milliers de participants annoncés, ont toute l'attention des autorités. Même si l'heure est à l'observation.
«Les autorités prennent toujours ce type de mouvement au sérieux. Quelles formes vont prendre ces rassemblements ? Des opérations escargot seront-elles organisées ? Bien évidemment que tout ceci est surveillé de près. Pour le moment, aucune consigne spécifique ne nous a été donnée. J'imagine que les services de renseignement sont à pied d'œuvre pour collecter des informations afin de savoir quelles formes de contestation vont avoir lieu sur le territoire national. Et ainsi prévoir quelles mesures de sécurité seront les plus adaptées», explique à Sputnik France Axel Ronde, secrétaire général du syndicat VIGI de la Police nationale d'Île-de-France.
La décision du gouvernement d'augmenter les taxes à hauteur de 7 centimes d'euros par litre de diesel et de 4 centimes d'euros par litre d'essence d'ici 2020, conjuguée à des prix du baril de pétrole en hausse font flamber les tarifs. L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers affirme que le gasoil et l'essence ont augmenté de 15 à 20 centimes en un an. Les prix à la pompe flirtent actuellement avec les 1,50 euro du litre.
«C'est principalement à cause de la hausse des taxes sur le carburant et c'est ce qui a motivé l'organisation des blocages du 17. Mais c'est un ras-le-bol général. On est à 1,50 euro le litre. Mon mari et moi faisons 150 km aller-retour pour aller au travail chaque jour. On dépense plus dans le carburant pour aller travailler qu'autre chose. Le budget essence a pris une importance démesurée, on est tout le temps obligé de compter», se désole Cindy.
Mais c'est loin d'être le seul grief des contestataires. Ils jugent leur pouvoir d'achat en baisse et désirent crier leur ras-le-bol contre ce qu'ils considèrent comme un matraquage de l'État.
«Il y a une colère générale. Le Français de classe moyenne, mais pas que, n'en peut plus de l'augmentation des taxes. Le temps à rester se plaindre assis dans son canapé est révolu. Place à l'action», s'insurge Baptiste Bonhomme, plombier-chauffagiste niçois de 28 ans qui manifestera dans sa ville le 17 novembre.
Ce qui frappe, c'est l'hétérogénéité du mouvement. Jeunes actifs, chômeurs, mères de famille, cadres, ouvriers, retraités et bien d'autres profils composent ce tissu explosif pour l'Élysée et Matignon. Quand on demande à Emmanuelle, agent hospitalier de 37 ans et maman célibataire d'un petit garçon de 8 ans, pourquoi elle a décidé d'organiser le blocage de Montargis, sa réponse est sans équivoque:
«Et pourquoi pas ? Les gens subissent depuis des années. Nous sommes aujourd'hui dans une situation où ne vivons plus, nous travaillons pour tenter de survivre. Nos salaires n'augmentent pas, bien au contraire, et à l'inverse les taxes ne font que s'accumuler. Nous sommes tous dans la même situation. Combien doivent cumuler des emplois, vendre leur maison, leur commerce ou leur entreprise ? Il est temps de dire stop !»
Face à la colère, le gouvernement ne veut rien lâcher et justifie sa décision par la nécessité d'alourdir la fiscalité écologique. Il blâme également le marché de l'énergie. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a récemment insisté, dans les colonnes du Parisien, sur le fait que la hausse des prix du baril était largement responsable de l'augmentation des prix à la pompe. 16 centimes sur 20 depuis un an, pour être précis. Il a avancé l'idée d'une prime à la conversion plus «efficace» afin de compenser l'augmentation du prix du carburant. Mesure qu'il décrit comme une possibilité donnée aux Français «d'acheter des véhicules propres, qui consomment moins».
«C'est très bien, mais croyez-vous réellement que la moitié des Français ont les moyens à l'heure actuelle d'acheter un nouveau véhicule ? Certes, il faut réagir pour notre planète, mais avant d'attaquer les automobilistes, il faudrait peut-être revoir la pollution aérienne, maritime ? Et puis sincèrement, une prime de 2.000, voire 4.000 € ne suffira pas ! Il faudrait déjà augmenter le pouvoir d'achat des Français !», tempête Emmanuelle.
Sam, ouvrier en colère âgé de 30 ans, s'occupe d'organiser le mouvement en Alsace. Il juge la décision du gouvernement incohérente: «Il nous a fait acheter des voitures qui roule au gazole et maintenant que 80 % du parc français en est équipé, on nous dit que ce dernier est plus polluant…. Nous n'y comprenons plus rien. Il faut qu'ils se rendent compte que nous ne pouvons plus supporter financièrement ces diverses taxes, et pour la plupart d'entre nous, une prime de 2.000 € pour remplacer notre voiture gazole n'est pas suffisante quand on voit le prix d'une voiture "propre". Personnellement, je n'ai pas 25.000 euros à mettre dans une nouvelle voiture alors que la mienne fonctionne toujours très bien !»
Il ne reste plus beaucoup de temps à l'exécutif pour calmer la colère des manifestants du 17 novembre. Et à en croire les organisateurs contactés par Sputnik France, il pourrait faire face à un mouvement d'ampleur.
«Nous avons été agréablement surpris de voir le nombre de participants augmenter assez vite. Nous sommes passés de 200 participants à presque 2.200 personnes en moins de 72 h. Des groupes se forment au fur et à mesure sur l'ensemble du département», se réjouit Emmanuelle.
Même chose du côté de Cindy, qui co-organise la manifestation à Troyes, où réside sa famille: «Je vais vous le dire franchement, je ne pensais pas du tout que cela aurait autant de succès. On est à plus de 3.000 en une semaine.»
Vers une convergence des luttes ?
La plupart des évènements créés sur Facebook affichent des milliers de participants. Celui de Paris réunit aujourd'hui plus de 200.000 personnes «intéressées». Sam, au contraire de certains de ses homologues, n'est pas surpris par le succès du mouvement:
«Évidemment que nous savions l'ampleur que cela prendrait. Imaginez 38 millions d'automobilistes en colère? Des gens qui n'en peuvent plus d'être surtaxés! Pour reprendre un poste sur Facebook: "Nous roulons tous hybride: 38 % de gazole et 62 % de taxes !" Que ce soit pour les classes populaires ou moyennes, le budget carburant a explosé ! Cela nous empêche, pour la plupart, d'avoir encore des loisirs. Il n'est pas question que mes journées se limitent à "métro, boulot, dodo", nous ne sommes plus dans les années 1960 ! Nos aïeux se sont battus pour nos droits sociaux, on entend bien les conserver!»
Reste qu'ils sont conscients que l'effet de groupe peut s'estomper. Combien seront réellement présents le 17 novembre à travers le pays ? C'est la question qui demeure. Mais l'heure est à l'optimisme. Le ras-le-bol serait trop grand. «La colère est trop forte et vraiment générale. Il suffit de jeter un œil sur les commentaires sur les réseaux sociaux. Et si malgré tout cela ne fonctionne pas, on pourra se dire que l'on a essayé», relativise Cindy. Sam est convaincu du succès de l'opération:
«Tout le monde sait qu'entre le virtuel et le réel se trouve un monde. Mais malgré tout, je reste confiant. Les Français en ont marre. Nous savons qu'en fixant une date aussi lointaine que le 17 novembre, il est possible que le mouvement s'essouffle. Mais globalement, les gens sont à bout, ils veulent du changement.
La politique menée par le gouvernement Macron ne satisfait pas et le peuple français souhaite reprendre le pouvoir et dire "stop". Nous ne souhaitons plus être taxés toujours plus et voir notre pouvoir d'achat se réduire au fil des semaines. Nous travaillons, nous gagnons notre vie, nous souhaitons pouvoir consommer, mais les choses doivent changer en profondeur et les Français l'ont compris. Cela va marcher, j'en suis convaincu.»
L'ampleur promise force à s'organiser. Sur ce point, tous les coordinateurs n'en sont pas au même stade. Du côté de Cindy, il reste «à se réunir avec les autres responsables», mais ces derniers se sont déjà mis en quête de bénévoles pour faire des tracts et les distribuer dans la région. À Montargis, Emmanuelle a déjà tout planifié:
«Nous avons prévu quatre points de blocage filtrants autour de Montargis. Le but étant de bloquer l'agglomération. Des voitures paralyseront les grands axes en permettant tout de même aux pompiers, ambulances et infirmiers de passer. Nous ne sommes pas là pour mettre des vies en danger.»
Le respect des automobilistes est une priorité pour Baptiste: «On ne souhaite pas bloquer entièrement la circulation, mais la ralentir. Nous sommes conscients que des gens travaillent le week-end et nous ne voulons pas les pénaliser. Notre objectif est donc de réduire la circulation sur deux voies au niveau des péages.»
Du côté des forces de l'ordre, c'est un peu l'inconnu qui se profile comme l'explique Axel Ronde:
«La spontanéité du mouvement et l'absence d'un organisateur identifié à sa tête fait que nous ne sommes pas dans le cadre d'une manifestation classique. C'est une forme inédite que nous ne connaissons pas ou que nous avons peut-être connue il y a quelques années.
Nous ne savons pas ce que va donner ce mouvement, mais si des milliers de personnes descendent dans la rue, cela relèvera de leur liberté et il sera compliqué de verbaliser.
Tout dépendra du nombre de personnes et de véhicules qui seront présents sur la route. On sait que sur les réseaux sociaux, cela va très vite. Des révoltes ont éclaté dans certains pays par ce biais, je pense notamment aux Printemps arabes. Mais c'est difficile d'anticiper, entre les gens qui se disent présents et ceux qui, finalement, resteront chez eux. Encore une fois, c'est quelque chose d'assez nouveau.»
Une telle poussée populaire n'a évidemment pas tardé à intéresser le monde politique. Les soutiens d'Emmanuel Macron ont lancé un hashtag «Sans moi le 17». À l'inverse, Nicolas Dupont-Aignan, patron de Debout la France, a apporté son soutien au mouvement au micro de RMC: «Il faut bloquer toute la France le 17 novembre, il faut que la population française dise à ce gouvernement: "maintenant ça suffit".» «L'ensemble de nos élus et délégués départementaux, de nos fédérations, rejoindront la contestation qui est en train d'émerger», a pour sa part indiqué Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, sur Europe 1.
Du côté des manifestants, on assure que ce grand mouvement populaire ne soutient aucune formation politique. «Je tiens à préciser, comme je le fais régulièrement sur la page de notre évènement, que c'est un mouvement citoyen apolitique», rappelle Emmanuelle. Même son de cloche chez Sam: «Cela restera apolitique, il n'est pas question que certains partis s'attribuent ce mouvement, qui est populaire.»
Le but des manifestants est en effet d'aller bien au-delà des clivages politiques. Plusieurs organisateurs sont déjà entrés en contact avec des associations représentatives de corps de métier en colère. Brice, organisateur du blocage d'Orléans, se veut discret. Mais quand on lui demande si de tels contacts ont déjà eu lieu, sa réponse ne laisse guère de place au doute: «On en a peut-être déjà parlé dans nos locaux. Sûrement même.» Pour le moment, il préfère rester concentré sur son objectif: «Nous avons approché d'autres groupes dans la région, qui gèrent d'autres manifestations que celles contre la hausse des taxes sur le carburant. On verra comment cela évolue, mais tout commence le 17 novembre.» Même chose du côté de Nice avec Baptiste:
«D'autres organisateurs avec qui je travaille sont entrés en contact avec des ambulanciers et des chauffeurs de taxi. La Fédération française des motards en colère a pris l'initiative de nous approcher. On doit les rencontrer et il est possible qu'ils se joignent au mouvement. Si c'est un succès, il est envisageable que je m'engage aux côtés d'autres organisateurs sur le territoire. Et de ce fait continuer à propager la lutte. Mais pour le moment, ce n'est pas le débat, nos regards sont fixés sur le 17 novembre.»
Un terreau contestataire où pourrait pousser les graines d'un nouveau Mai 68 ? Les réponses se ressemblent chez les organisateurs interrogés: «On n'en est pas là. Mais si cela fonctionne, c'est effectivement envisageable», souligne Cindy. C'est en substance l'avis d'Emmanuelle et de Sam.
Pour le moment, ils ne pourront pas compter sur le soutien des policiers, d'après les dires d'Axel Ronde. Même si ce dernier avoue que ses collègues sont aussi touchés par la hausse du coût de la vie:
«Nous n'appelons évidemment pas à rejoindre le mouvement. La police est garante du respect de la loi républicaine. Mais il est vrai que l'augmentation des prix du carburant nous touche particulièrement. En tant que fonctionnaire de police, nous habitons souvent en dehors des métropoles et sommes obligés d'utiliser nos véhicules. De plus, nous avons des horaires atypiques. Quand nous commençons à 2 h 00 du matin, prendre les transports en commun n'est pas une option.»
Sans sortir de son rôle de gardien de la paix, il demande à l'État de tendre l'oreille à la colère populaire et rappelle quelques pans bien connus de l'histoire de France:
«Pour beaucoup d'observateurs, un nouveau Mai 68 est une possibilité. Le peuple est souverain et il peut très bien se révolter quand cela va mal. Il suffit de regarder l'histoire de notre pays. Nous avons fait des révolutions. C'est une possibilité. J'espère que les politiques prendront en compte cette dimension, choisiront une autre orientation et écouteront le peuple.»
Et dans le cas contraire, il faudra compter sur les énervés du 17 novembre. Emmanuelle se charge de le rappeler:
«Si cela fonctionne et que le gouvernement ne cède pas, nous continuerons en allant encore plus loin. Plusieurs projets sont déjà en réflexion.»
(...) Et puis sincèrement, une prime de 2.000, voire 4.000 € ne suffira pas ! Il faudrait déjà augmenter le pouvoir d'achat des Français !», tempête Emmanuelle. (...)
HAHAHAHA ! "C'est pas vous qui payez, c'est le gouvernement !" HAHAHAHA !
(...) «Pour beaucoup d'observateurs, un nouveau Mai 68 est une possibilité. Le peuple est souverain et il peut très bien se révolter quand cela va mal. (...)
'Le peuple est souverain' !!!! Première nouvelle ! LA FRANCE n'a JAMAIS connu de Démocratie ! Ce ne sont que des empires, monarchies et républiques qui se sont succédé, c'est à dire des dictatures où le Peuple doit fermer sa gueule et laisser faire leurs tuteurs qui inventent et votent les lois pour eux ! La France n'est pas la Suisse !
FROID : 30 % DES FRANÇAIS SE CHAUFFENT MOINS, FAUTE DE MOYENS
par MARIE-EVE WILSON-JAMIN 30/10/2018
Près d'un Français sur dix (9%) affirme avoir eu des difficultés à régler certaines factures d'énergie
Près d'un tiers des Français (30%) ont restreint leur consommation de chauffage en 2018 pour réduire leurs dépenses énergétiques, selon des chiffres publiés mardi 30 octobre par le médiateur national de l'énergie deux jours avant le début de la trêve hivernale.
30 % des Français avouent avoir restreint leur consommation de chauffage
Depuis le début de l'année 2018, les prix du gaz naturel et du fioul, deux énergies très utilisées pour le chauffage, ont augmenté du fait de la remontée des cours du pétrole. Par conséquent, près d'un tiers des Français avouent avoir restreint leur consommation de chauffage cette année pour réduire leurs dépenses énergétiques, selon des chiffres publiés ce mardi 30 octobre par le médiateur national de l'énergie deux jours avant le début de la trêve hivernale.
Dans ce sondage, on apprend aussi que près d'un Français sur dix (9 %) affirme avoir eu des difficultés à régler certaines factures d'énergie, un chiffre plutôt élevé, mais stable sur un an. En outre, 15 % disent avoir souffert du froid dans leur logement l'hiver dernier, selon les premiers résultats de ce baromètre.
544 000 opérations de coupure ou de limitation de puissance du fait d'impayés
Certains foyers ne peuvent donc pas régler leur facture d'énergie. Par conséquent, les fournisseurs d'énergie ont réalisé 544 000 opérations de coupure ou de limitation de puissance du fait d'impayés, souvent juste avant ou juste après la période de trêve hivernale, précise le médiateur. Pour rappel, cette trêve, qui débute le 1er novembre et s'achève le 31 mars, interdit aux fournisseurs de couper complètement le gaz naturel et l'électricité dans les logements.
En revanche, les fournisseurs peuvent continuer de réduire la puissance fournie, sauf aux ménages bénéficiaires du chèque énergie, soit près de 4 millions de personnes. Mais, selon le médiateur, un gros travail est à mener auprès des propriétaires de logements et notamment des bailleurs sociaux afin de réduire les dépenses énergétiques des ménages.
La dette, ce nouveau salaire
RépondreSupprimerMYRET ZAKI
RÉDACTRICE EN CHEF DE BILAN
23 Octobre 2018
Dix ans après la crise financière, difficile de masquer la réalité: l’économie américaine va moins bien qu’en 2008. Les recettes de la reprise appliquées par les gouvernements et les banques centrales ont été trop axées sur le crédit. Résultat: surendettement, croissance à plat, et coûts cachés généralement élevés pour les quelques points de croissance gagnés ces dernières années. L’endettement aux Etats-Unis est au plus haut de l’histoire.
A 13300 milliards de dollars, la dette des ménages américains, plombée par les prêts hypothécaires, est nettement supérieure à son sommet de 2008. La dette des étudiants américains est passée de 611 milliards en 2008 à 1500 milliards. La dette automobile dépasse aussi ses niveaux d’il y a dix ans, culminant à 1250 milliards, et la dette des cartes de crédit reste à ses niveaux record d’avant-crise. Au plan mondial, la dette globale s’élevait à 177 000 milliards en 2008. Elle atteint 247 000 milliads en 2018.
Rien d’étonnant à cela: depuis dix ans, les taux d’intérêt sont restés extrêmement bas, stimulant l’emprunt. Cela pendant que les salaires, eux, ont stagné. Dès lors, la dette s’est substituée aux augmentations salariales, et cette politique s’installe dans la durée. Moins les salaires augmentent, plus la dette des ménages progresse.
L’argent du contribuable ayant servi à recapitaliser le système bancaire américain en 2008, la masse des salariés aux Etats-Unis ressort aujourd’hui comme la grande perdante de la dernière crise. Pouvoir d’achat réduit, cumul de dettes, les ménages consomment peu. Cela dans une économie orientée pour 70 % du PIB sur la consommation. Les derniers chiffres montrent un recul des ventes de maisons et de voitures outre-Atlantique. Tant que l’endettement pouvait augmenter, il était possible de masquer cette réalité. Mais il arrive à ses limites, d’autant que les taux d’intérêt remontent.
Des indicateurs comme la performance boursière, le taux de chômage très bas aux Etats-Unis, font désormais moins illusion. La hausse des marchés sur dix ans doit beaucoup à l’argent emprunté à taux bas, et aux rachats massifs, par les entreprises, de leurs propres actions.
Quant au taux de chômage, il est calculé sans tenir compte de tous les chômeurs découragés et sortis des statistiques, comme on peut aisément le vérifier sur la chute du taux d’activité («labor force participation rate»), passé de plus de 66 % en 2008 à moins de 63 % aujourd’hui.
Croissance à crédit: un coût élevé
La crise du pouvoir d’achat des ménages est au cœur de l’impasse du modèle, prétéritant une croissance saine bâtie sur une large base. Le constat est vrai pour la plupart des économies développées. Dans son dernier ouvrage Pouvoir d’achat, le grand mensonge, l’économiste français Philippe Herlin estime qu’on minimise fortement l’inflation en France, par exemple en sous-estimant les coûts du logement, que l’Insee calcule à seulement 6% du budget des ménages.
Par ailleurs, l’Insee inclut l’«effet qualité» dans l’évolution du prix des produits, ce qui mène à calculer des prix plus bas pour un objet, l’iPhone par exemple, dont la qualité des modèles et de leurs fonctionnalités a augmenté. Or, le ménage a tout de même déboursé in fine plus d’argent. En minimisant, depuis la fin des années 1980, le taux d’inflation réel, les méthodes de calcul justifient l’absence de hausses des salaires, ces derniers étant souvent indexés sur le renchérissement des prix. En remplaçant les augmentations de salaires par des crédits bon marché, on précarise et on expose à nouveau l’économie au risque de krach et de faillites en série. Le coût de la croissance opérée depuis 2008 a, une fois encore, été trop élevé.
http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/dette-nouveau-salaire
Ce qui compte dans la vie est le Pouvoir d'Achat, uniquement lui; car, l'augmentation des salaires ne résout rien, au contraire il pousse les entreprises à fermer face à la concurrence de pays où les salaires demeurent au plancher.
SupprimerIl ne se passe pas un jour sans que l'on puisse lire çà et là qu'il existe des pays où les gens vivent avec 1 dollar par jour voire moins. Il faut comprendre que ni le litre d'essence ni le kilo de pain est à ce prix là-bas !
$1 c'est ce que recevait un ouvrier par jour il y a 50 ans. Et pourtant, il ne crevait pas de faim ! Tout est une question de Pouvoir d'Achat.
Les salaires stagnent et les gens sont pauvres ? Pourquoi ? Parce que les prélèvements obligatoires se multiplient de partout et sur tout ! Ce sont les hausses d'impôts, de taxes et d'autres vols divers et cachés qui ruinent chacun.
En plus de l'escroquerie soutenue sur le faux 'Global Warming' et ses 'réfugiés climatique' qui volent, violent et tuent, le prix de l'eau gratuite et de l'air gratuit à payer, il y a aujourd'hui ajouté des voitures équipées de 'lecteurs de plaques' qui circulent dans les rues et scannent de 10 000 à 15 000 plaques d'immatriculation par jour !!!
Des amendes contestées pour fausses adresses mentionnées sur les pv ? Ce n'est pas à l'Administration de s'excuser mais à la victime de prouver qu'elle est innocente !!!
UK Fracking fait une nouvelle pause
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer. 31/10/2018 - 03:30
Auteur: Tsvetana Paraskova via Oilprice.com,
Pour la deuxième fois en deux semaines depuis que Cuadrilla a commencé la fracturation sur un site d’exploration du nord-ouest de l’Angleterre (reprise de la fracturation hydraulique au Royaume-Uni pour la première fois en sept ans), la société a dû arrêter ses opérations en raison d’un micro-événement sismique mesurant au-dessus du seuil une halte.
Cuadrilla a confirmé qu'un micro-événement sismique mesurant 1,1 sur l'échelle de Richter avait été détecté lundi vers 11h30, alors que l'équipe effectuait une fracturation hydraulique sur le site d'exploration de gaz de schiste de Preston New Road dans le Lancashire, a annoncé la société dans un communiqué.
Selon la réglementation, en cas de micro-sismique de 0,50 sur l’échelle de Richter ou plus, la fracturation doit être temporairement arrêtée et la pression dans le puits réduite.
«Il s’agit du dernier événement microsismique détecté par les systèmes de surveillance très sophistiqués de l’organisation et vérifié par le British Geological Survey (BGS). Cela sera classé comme un événement «rouge» dans le système de feux de signalisation exploité par la Oil and Gas Authority mais, comme nous l'avons dit à maintes reprises, ce niveau est bien inférieur à tout ce qui peut être ressenti à la surface et très loin de tout. cela causerait des dommages ou des dommages », a déclaré Cuadrilla.
«L’intégrité a bien été vérifiée et revérifiée», a déclaré la société, soulignant que, conformément à la réglementation, la fracturation s’était arrêtée pendant 18 heures.
Cuadrilla s'était arrêté sur le site vendredi matin après avoir enregistré un micro-sismique de 0,76 sur l'échelle de Richter, le dernier d'une douzaine d'événements sismiques depuis le début de la fracturation, mais le premier dépassant le seuil de 0,5.
L’événement sismique de lundi était le plus important jamais enregistré depuis le début de la fracturation sur le site d’exploration de Cuadrilla il ya deux semaines, le 15 octobre.
Des activistes anti-fracturation ont déclaré qu'il y avait eu 27 événements sismiques depuis le 15 octobre, a rapporté Blackpool Gazzette.
https://www.zerohedge.com/news/2018-10-30/uk-fracking-pauses-again
SupprimerLa fracturation pour l'extraction du 'gaz de shiste' pose problème depuis ses débuts et, constate aujourd'hui, que les tremblements de terre provoqués peuvent être très très proches !
Une Allemande de 18 ans violée par une dizaine d’individus, plusieurs Syriens détenus
RépondreSupprimer11:44 31.10.2018
La victime âgée de 18 ans a vécu un véritable calvaire. Violée pendant des heures par plusieurs individus à proximité d’une boîte de nuit de Fribourg, elle a ému une partie de l’opinion publique et de la presse qui se demandent pourquoi le suspect principal, un Syrien de 21 ans qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt, courrait toujours les rues.
Une nouvelle histoire d'agression sexuelle secoue l'Allemagne. Le site Actu17 s'est fait l'écho de la presse allemande qui informe depuis plusieurs jours sur cette sordide affaire. Dans la nuit du 13 au 14 octobre dernier, une jeune Allemande âgée de 18 ans a subi un viol collectif à proximité d'une discothèque de Fribourg-en-Brisgau. Au moins huit suspects ont déjà été interpellés et placés en détention alors que d'autres sont activement recherchés. Un Syrien de 21 ans, le suspect principal, est toujours dans la nature. Il est bien connu des services de police et faisait déjà l'objet d'un mandat d'arrêt pour «plusieurs crimes et délits», d'après le journal Bild. Parmi les huit individus interpellés, âgés de 19 à 30 ans, sept sont de nationalité syrienne et seul le huitième possède un passeport allemand. Le quotidien d'outre-Rhin souligne qu'ils étaient déjà tous connus des services de police.
Un parti anti-immigration s'empare de l'affaire
Madj H., le suspect principal, est soupçonné d'avoir drogué la victime en lui offrant un verre contenant une substance décelée durant l'analyse du sang de la victime, d'après la police de Fribourg citée par Actu17. C'est ensuite aux alentours de minuit que le violeur a entraîné sa victime dans un parc situé non loin de la boîte de nuit avant d'abuser d'elle. Il est ensuite accusé d'avoir laissé sa proie à d'autres. D'après Bild, les enquêteurs estiment qu'une quinzaine de personnes auraient pu participer au cauchemar traversé par la jeune femme qui ne s'est terminé que vers 4h00 du matin. Cette dernière a déposé plainte le jour-même.
Une partie de la presse demande des réponses. «Pourquoi n'a-t-il pas été arrêté avant ce crime ?», s'est interrogé Bild en rappelant que Madj H. était déjà sous le coup d'un mandat d'arrêt. Plusieurs photos du jeune homme qui réside en Allemagne depuis 2014 sont depuis diffusées sur internet. Des clichés où on le voit notamment tenir des armes.
Le parti AFD (Alternative pour l'Allemagne), souverainiste et anti-immigration, s'est emparé de l'affaire et a depuis lancé plusieurs appels à manifester.
https://fr.sputniknews.com/international/201810311038713896-allemagne-fribourg-violence-bild-migrants/
ALLEMAGNE VIOL COLLECTIF: LE CAUCHEMAR A DURÉ 4 LONGUES HEURES
RépondreSupprimerSept Syriens et un Allemand se trouvent en détention provisoire après une agression sexuelle particulièrement violente commise sur une jeune femme de 18 ans à Fribourg-en-Brisgau.
31.10.2018, 07h10
Une Allemande de 18 ans a vécu un véritable cauchemar. Le 13 octobre dernier, la jeune femme s'est rendue dans un club de Fribourg-en-Brisgau (ALL) pour y passer du bon temps avec des amis. Dans la soirée, elle a fait la rencontre d'un jeune homme qui lui a offert un verre. Après avoir fini la boisson, les deux jeunes gens ont quitté la disco un peu avant minuit, écrit mardi la Basler Zeitung.
Selon la police allemande, le calvaire de la jeune femme a commencé juste après. L'homme a l'a traînée derrière un buisson où il a commencé à l'importuner. La fêtarde n'a pas été en mesure de se défendre. Elle était comme paralysée, ajoutent les forces de l'ordre. Le Ministère public pense qu'il est possible qu'elle ait été droguée à son insu.
Un calvaire qui a duré 4 longues heures
Après avoir abusé de la jeune femme, le Syrien de 21 ans, qui vit en Allemagne depuis 2014, aurait laissé la victime couchée derrière les buissons pour aller chercher ses amis afin qu'ils puissent eux aussi l'agresser sexuellement. Consciente, mais toujours incapable de se défendre, la jeune femme a été violée par toujours plus d'individus. Lors de son interrogatoire, elle a avoué ne plus se souvenir du nombre exact d'hommes qui l'on violée. Selon «Bild», son agression a duré 4 longues heures.
La victime a porté plainte le lendemain des faits auprès de la police. Les traces ADN récupérées sur son corps ont permis de rapidement interpeller un premier suspect: un Syrien de 19 ans. Entre temps, la police est parvenue à interpeller sept autres suspects. Les huits hommes, sept Syriens et un Allemand, se trouvent actuellement en détention provisoire. Ils ont entre 19 et 29 ans. La plupart d'entre eux vivent dans des centres de requérants et presque tous ont déjà commis d'autres délits en Allemagne.
L'enquête se poursuit.
https://www.lematin.ch/faits-divers/viol-collectif-cauchemar-dure-4-longues-heures/story/11577861
ROME - DES RESTES HUMAINS DANS UNE PROPRIÉTÉ DU VATICAN
RépondreSupprimerAu cours de travaux à l'ambassade du Vatican en Italie, des fragments d'ossements humains ont été retrouvés.
30.10.2018, 23h33
Des restes humains ont été découverts dans une propriété du Vatican à Rome, a annoncé mardi le Saint-Siège, ce qui pourrait permettre à la police italienne de progresser dans les enquêtes sur deux mystérieuses disparitions remontant à 1983.
«Au cours de travaux de restauration dans une annexe de la nonciature apostolique (ambassade du Vatican en Italie, ndlr) des fragments d'ossements humains ont été retrouvés», a déclaré le Vatican dans un communiqué. La police italienne a été informée et une enquête est en cours pour établir l'âge et le sexe du corps ainsi que la date du décès.
Les enquêteurs chercheront en particulier à déterminer si l'ADN de ces restes correspond à celui d'Emanuela Orlandi ou de Mirella Gregori, deux mineures disparues séparément à Rome en 1983. Emanuela Orlandi, fille d'un membre de la police vaticane, avait été vue la dernière fois le 22 juin 1983 alors qu'elle sortait d'un cours de musique.
Silence du Vatican
Selon certains, la jeune fille de 15 ans aurait été enlevée par un gang du crime organisé pour faire pression sur des responsables du Vatican en vue de recouvrer un prêt. D'autres affirment qu'elle aurait été kidnappée pour obtenir la libération de Mehmet Ali Agca, le Turc qui avait tenté d'assassiner le pape Jean Paul II en 1981.
Son frère Pietro, qui mène depuis des décennies une campagne pour tenter de résoudre le mystère de cette disparition, a dénoncé le silence du Vatican et même sa complicité dans cette affaire. Le Vatican a affirmé à plusieurs reprises avoir coopéré avec la police italienne sur ce cas.
Mirella Gregori avait disparu 40 jours exactement avant Emanuela Orlandi. Selon sa mère, la jeune fille avait répondu à l'interphone, affirmant à ses parents qu'il s'agissait d'un camarade d'école et qu'elle allait lui parler brièvement avant de remonter chez elle. Elle n'est jamais réapparue. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/faits-divers/restes-humains-propriete-vatican/story/11794148
En Allemagne, la plupart des équipements militaires qualifiés de non opérationnels
RépondreSupprimer12:29 31.10.2018
Véhicules de combat d'infanterie Puma, avions de transport militaire Airbus A400M, avions de combat Eurofighter Typhoon, hélicoptères Tigre et NH90… Ces équipements militaires allemands qui devraient être la fierté de la Bundeswehr ne sont plus considérés dans la plupart des cas comme opérationnels, selon le secrétaire d'État allemand à la Défense.
Seul un tiers de matériel militaire mis en service en Allemagne en 2017 peut être aujourd'hui considéré comme opérationnel, a annoncé le journal Stuttgarter Nachrichten en se référant au rapport présenté par Peter Tauber, le secrétaire d'État allemand à la Défense.
Selon l'homme politique, sur les 97 véhicules de combat livrés, seuls 38 peuvent être utilisés, soit environ 37% du total. Dans le même temps, la Bundeswehr a l'intention d'augmenter leur taux d'aptitude opérationnelle jusqu'à 70%.
«Nous pensons toujours que l'industrie doit atteindre les indicateurs convenus le plus vite possible», est-il indiqué dans le rapport de Peter Tauber.
La principale préoccupation du ministère de la Défense concerne les véhicules de combat d'infanterie Puma et les avions de transport militaire Airbus A400M. Ainsi, sur les 71 Puma livrés à la Bundeswehr l'an dernier, seuls 27 sont considérés comme aptes au combat, tandis que sur huit A400M, seuls quatre avions de transport militaire peuvent être utilisés.
En outre, seul un avion de combat bi-réacteur Eurofighter Typhoon sur quatre a été qualifié d'opérationnel. Sur sept hélicoptères Tigre, seulement deux sont opérationnels, et sur sept hélicoptères polyvalents NH90, seuls quatre sont en état d'être utilisés par la Bundeswehr, indique Die Welt.
À la fin d'août, The National Interest avait qualifié de «honteux» l'état de la Marine allemande. Selon le média, la flotte du plus riche pays de l'Union européenne se retrouve pratiquement dans la même situation qu'en 1941 lorsque les navires allemands n'avaient pas pu faire face aux bâtiments modernes des Alliés.
https://fr.sputniknews.com/defense/201810311038714446-allemagne-equipements-militaires-non-oprationnels/
Non, les aliments biologiques ne réduisent pas le risque de cancer, c'est biologiquement impossible
RépondreSupprimer31 Octobre 2018
par Seppi
Alex Berezow*
Certaines études sont si incroyablement stupides que l’on se demande comment elles ont réussi à être publiées dans des revues scientifiques, et encore plus dans des revues prestigieuses. Et pourtant, c'est arrivé, encore une fois1.
Une nouvelle étude publiée dans JAMA Internal Medicine affirme que la consommation de produits biologiques réduira le risque de développer un cancer. C'est vrai. La magie prévient le cancer.
Passons en revue ce que nous savons déjà sur les produits biologiques. Ils ne sont pas plus nutritifs que les produits cultivés de manière conventionnelle. Il n'y a pas de différence de goût. Ils ne sont pas meilleurs pour l'environnement. Parce que les gens ne peuvent pas faire la différence, les agriculteurs résolus à frauder peuvent faire passer des produits conventionnels pour des produits biologiques.
Les seules différences de fond sont l'étiquette de prix et le fait que l'agriculture biologique interdit arbitrairement certains types de pesticides tout en en autorisant d'autres. Cela signifie que le seul mécanisme biologique plausible par lequel les aliments conventionnels pourraient causer plus de cancers que les aliments biologiques est que les premiers utilisent des pesticides plus cancérigènes que les seconds. Est-ce vrai ?
Non. Voici une liste des pesticides les plus courants (PDF, page 22). De loin, le pesticide le plus utilisé aux États-Unis est le glyphosate. Il ne provoque pas de cancer. L'atrazine est le deuxième pesticide le plus utilisé. Il ne provoque pas de cancer. Le 2,4-D est un autre pesticide commun. Il ne provoque pas de cancer. Et même s'ils le faisaient, ces pesticides sont utilisés à des niveaux si bas qu'ils ne présentent aucun risque pour les consommateurs. Le seul risque – réel ou théorique – concerne les personnes potentiellement exposées à de fortes doses, telles que les agriculteurs ou les applicateurs.
De même, les pesticides bio sont sans danger lorsqu'ils sont utilisés à des concentrations approuvées. Mais si nous voulons vraiment jouer à ce jeu, nous pouvons le faire. Voici une liste de substances approuvées ou interdites pour l'agriculture biologique [ma note : aux États-Unis]. L'éthanol est autorisé. C'est assurément un cancérigène. Le sulfate de cuivre est un pesticide bio populaire qui peut causer des nausées et des vomissements. L'eau de Javel ? Le bio le permet aussi.
Le fait est qu'éviter les produits issus de l'agriculture conventionnelle ne signifie pas que vous éviterez les produits chimiques effrayants. Les produits chimiques effrayants sont partout, c'est donc la dose qui compte. (Au fait, 99,99% des pesticides que nous mangeons sont fabriqués par les plantes elles-mêmes.)
Les produits biologiques ne réduisent pas le risque de cancer
Les raisons ci-dessus expliquent pourquoi la récente étude de JAMA Internal Medicine est un non-sens total. En termes simples, il est biologiquement impossible pour un produit biologique de réduire le risque de cancer. Il n'y a pas de mécanisme perceptible pour que cela puisse être le cas.
En outre, la conception de l'étude était pure foutaise. Les participants à l'étude étaient à 78 % des femmes, les données sont donc faussées selon le sexe. Les données ont également été recueillies à l'aide de questionnaires, ce qui est un moyen extrêmement peu fiable de faire de la recherche. La capacité des auteurs à contrôler correctement tous les facteurs de confusion n’était pas convaincante. Et les auteurs n'ont même pas tenté de collecter des données sur l'exposition aux pesticides. (Alors, qu'ont-ils mesuré exactement ?)
RépondreSupprimerCependant, supposons, pour les besoins de l’argumentation, qu’ils ont tout fait à la perfection. Qu'ont-ils trouvé ? Ils ont constaté que les personnes consommant des produits biologiques présentaient une réduction du risque absolu de 0,6 %.
Pour mettre cela en perspective, l’incidence du cancer aux États-Unis est de 439,2 pour 100.000 hommes et femmes. Si tout le monde se tournait vers les produits biologiques, le taux de cancer chuterait à... 436,7 pour 100.000. En d'autres termes, l'invraisemblance biologique de la recherche des auteurs n'est surpassée que par son inutilité clinique. Aucun médecin compétent ne ferait une recommandation à un patient sur la base d’une taille d’effet aussi minuscule.
L'auteur a une histoire de recherche bizarre
Emmanuelle Kesse-Guyot, l'une des principaux auteurs de l'étude, a une histoire de recherches étranges, avec un agenda. Par exemple, elle a co-écrit un article en 2015 affirmant que l'agriculture biologique promouvait des régimes alimentaires durables, ce qui est totalement faux. L'agriculture biologique ne pourrait pas nourrir le monde car elle est 20% moins efficace que l'agriculture conventionnelle. Donc, le bio est, par définition, non durable. Elle a également écrit un article établissant un lien entre les produits biologiques et la satisfaction de vie, ce qui ressemble moins à une recherche sérieuse qu’à une prestation de pom-pom girl.
JAMA Internal Medicine devrait vraiment le savoir, mais ce n’est pas la première fois que JAMA s’aventure dans Bizarro World. Ils vont certainement le refaire2.
Notes
(1) La prestigieuse revue PNAS a publié un trop grand nombre d’articles stupides, ce qui peut avoir contribué à sa décision de renoncer entièrement à la version papier.
(2) À son crédit, JAMA Internal Medicine a publié un commentaire indiquant que la plupart des données figurant dans l'article ne pouvaient être ni vérifiées ni validées.
Ma note : M. Hervé This – vo Kientza – a un autre point de vue dans « La publication scientifique peut-elle être confiée à des éditeurs privés ? Non ! Et nous en avons la preuve » :
« Une fois de plus, une revue américaine publie un mauvais article et publie simultanément un éditorial qui dit que cet article est mauvais. Drôle de pratique, non ?
[…]
Tout cela n'est guère conséquent, tout cela est en réalité malhonnête. »
--------------------------------
* Le Dr Alex Berezow a rejoint l'American Council on Science and Health (conseil américain des sciences et de la santé) en tant que Senior Fellow pour les sciences biomédicales en mai 2016. Il est un auteur prolifique dont les articles ont paru dans de nombreuses publications. Il est l'auteur ou le co-auteur de trois ouvrages : The Next Plague and How Science Will Stop It (la prochaine épidémie et comment la science l'arrêtera, 2018), Little Black Book of Junk Science (le petit livre noir de la science poubelle, 2017), et Science Left Behind (la science laissée pour compte, 2012).
Source : https://www.acsh.org/news/2018/10/22/no-organic-food-doesnt-reduce-cancer-risk-thats-biologically-impossible-13538
http://seppi.over-blog.com/2018/10/non-les-aliments-biologiques-ne-reduisent-pas-le-risque-de-cancer-c-est-biologiquement-impossible.html
Même si la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a, les lobbyistes de la dernière pluie enfoncent le pieu jusqu'à mettre en doute la validité de ce qu'il y a dans l'assiette.
SupprimerFemme ou travelos ?
Cancérinette ou tuberculogique ? Voila une question qu'elle est bombe !
(...) L'agriculture biologique ne pourrait pas nourrir le monde car elle est 20% moins efficace que l'agriculture conventionnelle. Donc, le bio est, par définition, non durable. (...)
Il est évident qu'aux siècles précédant (garantis sans pollution, 100 % bio et 100 % OGM) les gens crevaient tous à 40 ans ! Çà alors !! Car, IL N'EXISTAIT AUCUN REMÈDE !!! AUCUN REMÈDE contre la myxomatose, vache folle, phylloxéra, diarrhée porcine, oïdium, mildiou, etc, etc !! HAHAHAHA !
Et donc, les gros cons de la ville qui veulent inventer l'agriculture de trottoir, s'en donnent à cœur-joie de crever en famille (adieu-veau-vache-cochon-couvée) à bauffer de la Merdebio (label de Bruxelles) et de boire à la coulante entre fesses des politiques
Gènes sauteurs : comment Barbara McClintock a obtenu un prix Nobel en croisant des maïs
RépondreSupprimer31 Octobre 2018
par Seppi
Yewande Pearse*
J'aime le maïs. Ma recette préférée est de le griller jusqu'à ce qu'il soit carbonisé, puis de le recouvrir de coriandre en purée dans une crème aigre mexicaine, de la feta, du piment, du citron vert et beaucoup d'ail. Délicieux.
J'aime beaucoup le maïs, mais pas autant qu'une femme : Barbara McClintock. Pendant près de 70 ans, elle ne pouvait pas en avoir assez et, en 1983, son addiction lui valut le prix Nobel.
En croisant méticuleusement le maïs, McClintock a montré que l’ADN est bien plus compliqué que ne le pensaient les scientifiques. L’ADN, le plan directeur de la vie, est étroitement enroulé dans des structures ressemblant à des bâtonnets, appelées chromosomes, dont nous avons 23 ; il mesure environ deux mètres de long lorsqu’il est déployé. On vous a peut-être dit que nos gènes sont des instructions stockées sur l'ADN de nos chromosomes, comme des informations stockées sur bande magnétique dans les années 1980. Lisez ces instructions et le tour est joué ! Vous pouvez construire un organisme.
Cependant, dans les années 1930 et 1940, les travaux de McClintock ont montré que certains gènes n'existaient pas en position fixe sur les chromosomes, mais pouvaient en réalité sauter d’une partie du chromosome à l’autre. Ces « gènes sauteurs » sont maintenant appelés éléments transposables. Elle a également constaté que le génome n'est pas simplement une base de données passive d'informations, mais un système sensible et dynamique, contenant une multitude d'éléments qui interagissent avec leur environnement et entre eux. Ses idées étaient vraiment radicales à l'époque et se heurtaient à « la perplexité et même à l'hostilité », comme elle l'a décrit. Il a fallu plus de 20 ans à tous les autres pour la rattraper.
Éducation et recherches
McClintock est né en 1902 à Hartford, Connecticut. Son père était un médecin homéopathe dont les parents avaient émigré de Grande-Bretagne, et sa mère, une femme au foyer, poète et artiste issue d'une famille bostonienne de la classe moyenne supérieure. En grandissant, McClintock, l'un des quatre enfants, aimait être seule et lisait souvent seule pendant des heures dans une pièce vide. La solitude lui convenait également à l'âge adulte, où elle est devenue une pionnière de la cytogénétique du maïs, la combinaison des techniques génétiques classiques et de l'examen microscopique des chromosomes.
Son histoire d’amour avec la génétique a commencé en 1921, quand elle a suivi un cours de génétique à l’Université d’Agriculture de Cornell, sous la direction de C.B. Hutchison, sélectionneur de plantes et généticien. Hutchison a été impressionné par McClintock et l'a invitée à participer au programme de troisième cycle en génétique. C'est parti comme ça. En 1923, elle obtint son baccalauréat (licence), sa maîtrise en 1925 et, en 1927, son doctorat – un exploit tout à fait louable pour une femme de 24 ans à l'époque.
Après avoir obtenu son doctorat à Cornell, McClintock est restée comme enseignante et a réuni un groupe très rapproché de phytogénéticiens et de cytologistes au sein du Département de l'Amélioration des Plantes ; il comprenait deux autres étudiants diplômés, Marcus Rhoades et George W. Beadle (qui obtiendra également un prix Nobel) et le chef de département Rollins A. Emerson.
« Nous étions considérés comme très arrogants », a-t-elle déclaré. « Nous étions en avance sur toutes ces autres personnes et elles ne pouvaient pas comprendre ce que nous faisions. Mais nous, nous le savions et nous formions un groupe très uni. »
RépondreSupprimerDans les années 1930, les outils dont nous disposons aujourd'hui pour lire simplement un code génétique et le relier à un trait particulier n'existaient pas ; le fait que les gènes étaient codés dans l'ADN n'avait même pas encore été découvert. Pour comprendre les mécanismes de la transmission héréditaire chez les plantes, Barbara McClintock devait s’appuyer sur les croisements du maïs et produire des hybrides. Ses recherches portaient sur la découverte d'un moyen de visualiser les chromosomes du maïs et de caractériser leur forme dans les hybrides, ce qui a permis d'alimenter le domaine de la cytogénétique du maïs à Cornell. En 1932, McClintock s’installa à l’Université du Missouri pour travailler avec le généticien Lewis Stadler, qui lui enseigna comment utiliser les rayons X pour introduire des mutations dans les chromosomes. Elle s’est avérée très douée pour cela.
Recherches de calibre Nobel
En 1941, McClintock a pris un poste de recherche à Cold Spring Harbor, à Long Island, où elle est ensuite devenue membre permanent du corps professoral, et a acquis une réputation de ténacité. Mon histoire préférée à propos de McClintock est celle où elle racontait à un groupe d'étudiants – y compris un jeune James Watson, l'un des scientifiques qui allait découvrir la structure en double hélice de l'ADN – que des balles égarées atterrissaient dans sa culture pendant leurs parties de baseball. Watson a décrit McClintock « comme votre mère » – et pas dans le bon sens. Il ignorait que ses recherches sur la génétique du maïs contesteraient la version simplifiée de l'ADN que ses propres travaux soutiendraient par la suite.
McClintock est restée à Cold Spring Harbor pour le reste de sa carrière. Elle a passé une grande partie de son temps là-bas à étudier la relation entre les motifs de couleur sur les plants de maïs et l'aspect de leurs chromosomes au microscope. S'appuyant sur ce qu'elle avait appris au Missouri, elle a utilisé des rayons X pour détruire des sections de chromosomes afin de déterminer l'emplacement des gènes, leur action et leur mutation, en reliant les modifications des gènes sur les chromosomes aux modifications des traits sur les plantes.
Cependant, il y avait deux éléments génétiques que McClintock ne pouvait pas localiser sur un chromosome et elle a conclu que c'était parce qu'ils n'étaient pas fixés à une position particulière – ils semblaient sauter sur les chromosomes et cela expliquait pourquoi certains maïs n'étaient pas de couleur unie mais avaient un motif de pigmentation en mosaïque. Ce phénomène avait déjà été décrit – on les appelait « éléments transposables » – mais McClintock avait une nouvelle théorie à leur sujet : elle pensait qu'ils étaient responsables du contrôle et de la régulation de la manière dont les gènes adjacents étaient exprimés et que c'était une caractéristique délibérée de la façon dont le génome fonctionne non seulement dans le maïs, mais dans d'autres organismes comme l'homme.
McClintock n'avait pas tout à fait raison. Premièrement, les gènes sauteurs – les transposons – existent en abondance ; aujourd'hui, nous savons qu'ils représentent 50 % du génome humain. Deuxièmement, il existe bien des éléments de contrôle dans le génome qui agissent comme des commutateurs moléculaires – ils sont responsables du passage d'un gènes de la position « marche » à la position « arrêt », mais ce ne sont pas des transposons. Ces éléments, qui régulent l’expression des différents gènes et des caractères à différents stades du développement et permettent à différents types de cellules ayant le même génome de présenter différents schémas d’expression génique, se situent en réalité à côté des gènes qu’ils contrôlent et restent en place. Néanmoins, elle était tombée sur une idée fondamentale importante concernant la génétique. Mais lorsqu'elle a présenté ce qu'elle croyait être les découvertes les plus importantes de sa carrière au symposium annuel de Cold Springs Harbor en 1951, son travail n'a pas été bien accueilli ; ses pairs ne pouvaient pas suivre ses théories, qu’ils considéraient comme absurdes.
RépondreSupprimerDécouragée, elle décida de ne plus se soucier de publier son travail. Mais elle n’a pas cessé de travailler sur la génétique du maïs : « Quand vous savez que vous avez raison, vous savez que tôt ou tard, les résultats seront mis en lumière », a-t-elle déclaré.
Dans les années 60 et 70, des groupes de scientifiques indépendants ont commencé à décrire la régulation génétique et le phénomène de transposition chez les bactéries. En 1960, François Jacob et Jacques Monod ont décrit la régulation génétique des bactéries. (Ne manquant pas l'occasion, McClintock a répondu en 1961 avec un article : « Some Parallels Between Gene Control Systems in Maize and in Bacteria » (quelques parallèles entre les systèmes de contrôle des gènes chez le maïs et les bactéries).) Les travaux précédents de McClintock ont commencé à gagner en crédibilité et finalement, en 1983, à l'âge de 81 ans, elle obtint la reconnaissance qu'elle méritait et reçut le prix Nobel de physiologie ou de médecine pour « la découverte des éléments génétiques mobiles ». Apparemment, McClintock n'avait pas de téléphone à ce moment-là et elle a appris la nouvelle par la radio.
Sexisme ?
La grande découverte de McClintock a été rejetée par ses collègues masculins pendant des années. Dans le livre « A Feeling for the Organism: The Life and Work of Barbara McClintock » (une sensibilité pour l'organisme : la vie et l'œuvre de Barbara McClintock), Evelyn Fox Keller décrit cela comme une discrimination sexuelle, attribuant la reconnaissance tardive de son œuvre au fait qu'elle était une femme. C'est une histoire que nous entendons beaucoup. Watson et Crick c. Rosalind Franklin pour le prix Nobel de physiologie ou médecine, Hewish et Ryle c. Jocelyn Bell Burnell pour le prix Nobel de physique.
Cependant, cela n’a peut-être pas été le cas pour McClintock. Dans ses recherches pour son livre « The Tangled Field: Barbara McClintock’s Search for the Patterns of Genetic Control » (le monde enchevêtré : la quête de Barbara McClintock pour les schémas de contrôle génétique), l'historien de la biologie Nathanial Comfort a passé de nombreuses heures à parcourir la correspondance, les notes de recherche et les entretiens de McClintock. Il soutient que cette notion de discrimination fondée sur le sexe ne cadre pas avec les faits. À l'époque, elle était extrêmement bien respectée par ses collègues masculins et féminins.
Décrivant cette histoire de discrimination sexuelle comme une mythologie, apparue seulement lorsqu'elle a gagné en popularité dans la période qui a précédé son prix Nobel dans les années 70 et 80 et a commencé à donner plus d'interviews, il a expliqué lors d'une interview à la BBC en avril 2018 que sa reconnaissance tardive était en réalité due au fait que les éléments mobiles ont été réinventés dans les années 1960 lorsqu'ils ont été découverts dans les bactéries et placés dans un contexte différent.
RépondreSupprimerBarbara McClintock est décédée en 1992, neuf ans après son prix Nobel. Quelle que soit la raison de sa reconnaissance tardive, cela n'a pas semblé la déranger – elle a dit au magazine People, en 1983 : « Cela peut sembler injuste de récompenser une personne qui a eu autant de plaisir au fil des ans. »
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* Yewande Pearse est une chercheuse basée à LA Biomed, affilié à UCLA. Elle est titulaire d'un doctorat en neurosciences de l'Institut de Psychiatrie. Suivez-la sur Twitter @yewandepearse.
Cet article a été publié à l'origine à Massive sous le titre « Meet Barbara McClintock, who used corn to decipher ‘jumping genes’ » (rencontrez Barbara McClintock, qui a utilisé le maïs pour déchiffrer les "gènes sauteurs").
Source : https://geneticliteracyproject.org/2018/10/25/jumping-genes-how-barbara-mcclintock-won-a-nobel-prize-by-crossbreeding-corn/
http://seppi.over-blog.com/2018/10/genes-sauteurs-comment-barbara-mcclintock-a-obtenu-un-prix-nobel-en-croisant-des-mais.html
Supprimer(...) McClintock n'avait pas tout à fait raison. Premièrement, les gènes sauteurs – les transposons – existent en abondance ; aujourd'hui, nous savons qu'ils représentent 50 % du génome humain. (...)
(...) Elle a également constaté que le génome n'est pas simplement une base de données passive d'informations, mais un système sensible et dynamique, contenant une multitude d'éléments qui interagissent avec leur environnement et entre eux. (...)
Seuls 16 pays ont même pour objectif d'atteindre leurs objectifs de Paris
RépondreSupprimerOctober 31st, 2018
L'accord de Paris a toujours été une fausse nouvelle
Selon une analyse publiée aujourd'hui (29 octobre 2018), seuls 16 pays ont fixé des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre clairement au moins aussi ambitieux que leurs contributions annoncées aux objectifs de l'Accord de Paris.
Qui sont ces stars de l'environnement et rejets mondiaux?
Les 16 pays ayant des objectifs dans les politiques et lois nationales compatibles avec leurs CDN sont:
Algérie, Canada, Costa Rica, Éthiopie, Guatemala, Indonésie, Japon, ARY Macédoine, Malaisie, Monténégro, Norvège, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou, Samoa, Singapour et Tonga.
«Nous n'avons trouvé que six pays ayant défini des objectifs pour l'ensemble de l'économie au-delà de 2030 dans leurs CDN: l'Irak, le Cameroun, le Brunei, l'Arménie, le Bhoutan et la Palestine. À l'heure actuelle, seuls 16 pays et l'UE envisagent au-delà de 2030 dans leurs lois, politiques et directives nationales… »
Le comité qui rédige le rapport semble avoir un faible pour les objectifs «économiques», probablement parce qu’il s’agit des systèmes les plus coûteux, les plus gaspilleurs et les plus inutiles, comme la taxe australienne sur le carbone, qui coûte 5310 dollars par tonne de carbone réduite. Les régimes à l’échelle de l’économie punissent des secteurs qui sont déjà efficaces, qui ne réduisent pas beaucoup de carbone, mais emploient de nombreux amis du grand gouvernement.
Le rapport a été rédigé par… ”l'Institut de recherche Grantham sur les changements climatiques et l'environnement et le Centre ESRC sur les politiques et l'économie du changement climatique, tous deux de la London School of Economics and Political Science, et le World Resources Institute.”
Je ne pense pas qu'ils se rendent compte à quel point ce type de rapport est utile aux sceptiques.
h / t Pat, ClimateDepot
http://joannenova.com.au/2018/10/only-16-countries-are-even-aiming-to-reach-their-paris-targets/
Un satellite de la NASA détecte un étrange incendie au milieu de l'Atlantique
RépondreSupprimerAnthony Watts
le 31 Octobre 2018
La cause ? Une étrange anomalie de rayonnement sur l'océan Atlantique.
La suite de radiomètres d’imagerie infrarouge visible (VIIRS) du satellite de la centrale nucléaire de Suomi a capturé cette image nocturne de l’Atlantique Sud. Le point rouge situé à plusieurs centaines de kilomètres au large des côtes du Brésil est une anomalie thermique, une zone de la surface de la Terre signalée par le satellite comme exceptionnellement chaude. Les milliers d'anomalies thermiques détectées chaque nuit par VIIRS sont en grande partie causées par des incendies.
"Mais à l’évidence, un incendie n’est pas allumé au milieu de l’océan", a déclaré Patricia Oliva, scientifique à l’Universidad Mayor, qui a contribué à la mise au point d’un algorithme de détection des incendies pour VIIRS à l’Université du Maryland.
- voir carte sur site -
La grande image sans annotation est ici Image: 14 juillet 2017
Les torchères de gaz naturel déclenchent également des anomalies thermiques, mais elles ne se rencontrent que dans les eaux peu profondes proches de la côte. L'activité volcanique peut également éclairer le satellite, mais il n'y a aucun volcan près de cette zone.
"C'est presque certainement SAMA", a déclaré Oliva, en utilisant un acronyme pour l'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud. Cette faiblesse du champ magnétique terrestre, centré sur l’Amérique du Sud et l’Atlantique Sud, permet à l’une des ceintures de rayonnement de Van Allen: des zones de particules énergétiques piégées par le champ magnétique de se rapprocher de l’atmosphère. En conséquence, une grande partie de l’Amérique du Sud et une partie de l’Atlantique Sud reçoivent une dose supplémentaire de rayonnement.
- voir clip sur site -
Alors que l'atmosphère bloque la plupart des particules de haute énergie et qu'elles ne posent pas de problèmes à la surface, elles sont suffisamment nombreuses dans l'espace situé près de la Terre pour poser des problèmes aux systèmes électroniques des engins spatiaux. Grâce à la SAMA, la Station spatiale internationale dispose d’un blindage supplémentaire et le télescope spatial Hubble éteint ses instruments scientifiques lorsqu’il traverse la région.
Dans le cas de VIIRS, il existe suffisamment de particules énergétiques dans l'atmosphère autour de l'Amérique du Sud pour que le radiomètre hautement sensible en détecte certaines. En fait, l'équipe de développement du produit de données sur les feux actifs VIIRS a été surprise de la fréquence à laquelle les particules se sont révélées être des incendies au début de leur traitement.
«Chaque nuit, le capteur détectait plusieurs dizaines d’anomalies thermiques au-dessus de l’océan Atlantique dans des endroits qui n’avaient aucun sens», a déclaré Wilfrid Schroeder, principal investigateur du produit pour incendie actif VIIRS. Les scientifiques étaient au courant de ce type d'anomalie, car des chercheurs travaillant avec le capteur MODIS de la NASA et le satellite ATSR (Advanced Long Track Track Radiometer) de l'Agence spatiale européenne l'avaient rencontré. Mais l’équipe de VIIRS n’a pas prévu de capter autant de signaux de feu parasites.
Leur réponse a été d'intégrer une série de filtres dans leur algorithme de tir actif et d'éliminer les faux signaux dans cette région. Les anomalies thermiques suspectes particulièrement faibles, au-dessus de l'océan et de courte durée - tout signe qu'elles ont été causées par SAMA au lieu d'un véritable incendie - sont supprimées par l'algorithme.
RépondreSupprimerMais parfois, un pixel SAMA errant glisse encore à travers les filtres. «Nous voyons probablement une ou deux de ces détections d’incendies parasites par nuit, mais rappelez-vous que cela se compare aux milliers de véritables anomalies thermiques détectées chaque nuit par un satellite», a déclaré Schroeder. "Les détections de faux incendies sont assez rares."
«En développant un tel algorithme pour un produit de données global, nous devions trouver un équilibre. Si nous filtrons trop agressivement, nous risquons de supprimer les véritables incendies de l'enregistrement de données », a déclaré Oliva. "Je ne pense pas que les gens se rendent compte que la plupart des produits de données satellitaires passent par toute une batterie de tests d'étalonnage et de validation pour traiter de tels problèmes."
Image de l'observatoire de la Terre de la NASA par Lauren Dauphin, utilisant les données de bande jour / nuit de VIIRS issues du Partenariat national entre Suomi et les orbites polaires. Histoire d'Adam Voiland.
h / t au lecteur WUWT “macusn”
https://wattsupwiththat.com/2018/10/31/nasa-satellite-spots-weird-fire-in-the-middle-of-the-atlantic/
EPFL - CHUV TROIS PARAPLÉGIQUES REMARCHENT SANS STIMULIS
RépondreSupprimerDes chercheurs lausannois ont utilisé une méthode améliorée pour faire remarcher trois patients paralysés des jambes.
31.10.2018, 19h02
Aider le cerveau à s'aider lui-même
Stimulation Les trois patients se sont soumis à des séances d'entraînement de longue durée et très intenses sur tapis roulant. Elles se sont avérées cruciales pour déclencher une plasticité liée à l'activité - la capacité intrinsèque du système nerveux à réorganiser les fibres nerveuses. C'est elle qui conduit à une fonction motrice améliorée, même lorsque la stimulation électrique est interrompue.
Start-up Grégoire Courtine et Jocelyne Bloch ont décidé de créer une start-up baptisée GTXmedical pour valoriser ces découvertes et développer une neurotechnologie sur mesure, qui doit se transformer en un traitement à la disposition des hôpitaux et des cliniques partout dans le monde.
Autres recherches De précédentes études recourant à des approches plus empiriques, telles que des protocoles de stimulation électrique en continu, avaient montré qu'un nombre restreint de paraplégiques peuvent effectivement faire quelques pas avec des aides à la marche et une stimulation électrique. Mais c'est le cas seulement sur de courtes distances, et aussi longtemps que la stimulation est active.
Trois patients paraplégiques depuis plusieurs années ont pu remarcher avec l'aide de béquilles ou d'un déambulateur. Des chercheurs lausannois ont appliqué une méthode améliorée combinant stimulation électrique et entraînement intensif.
Dans une double étude publiée mercredi dans les revues «Nature» et «Nature Neuroscience», Grégoire Courtine et Jocelyne Bloch montrent qu'après cinq mois d'entraînement, les patients ont recouvré le contrôle des muscles de leurs jambes, jusqu'ici paralysés, même en l'absence de stimulation électrique.
- voir clip sur site -
Moelle épinière
Ces trois paraplégiques avaient subi des blessures de la moelle épinière il y a plusieurs années (entre quatre et sept ans). Ils ont bénéficié de nouveaux protocoles de réhabilitation qui combinent une stimulation électrique ciblée de la moelle épinière lombaire et une thérapie de support de poids corporel.
Cette nouvelle étude, appelée STIMO (Stimulation Movement Overground), établit un nouveau cadre thérapeutique pour améliorer la réhabilitation, selon ses auteurs. A la différence de deux études indépendantes publiées récemment aux Etats-Unis sur un concept similaire, ces travaux montrent que la fonction neurologique subsiste au-delà des séances d'entraînement, même lorsque la stimulation électrique est coupée.
Meilleure compréhension
«Nos découvertes se fondent sur une compréhension approfondie des mécanismes sous-jacents, que nous avons acquise au cours de nombreuses années de recherches sur des modèles animaux. Désormais, nous connaissons mieux les régions à solliciter et comment la stimulation électrique atteint ces régions», a expliqué à Keystone-ATS Grégoire Courtine, neuroscientifique de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
«A partir de là, nous avons été en mesure de reproduire en temps réel la manière dont le cerveau active naturellement la moelle épinière», précise le spécialiste. «Tous les patients ont pu marcher en l'espace d'une semaine avec un soutien du poids corporel. J'ai su immédiatement que nous étions sur la bonne voie», ajoute Jocelyne Bloch, neurochirurgienne au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV/Université de Lausanne), qui a placé les implants sur les patients.
RépondreSupprimerRepousse de connexions nerveuses
«Le timing et la localisation de la stimulation électrique sont essentiels pour la capacité du patient à produire un mouvement volontaire. C'est aussi cette coïncidence spatio-temporelle qui déclenche la croissance de nouvelles connexions nerveuses», détaille Grégoire Courtine.
Les scientifiques avaient démontré ces dernières années sur des rats ayant bénéficié du même traitement que des connexions nerveuses repoussent. «Il n'est pas possible d'aller le vérifier sur des humains, mais nous supposons qu'il se passe la même chose», indique le professeur lausannois.
«La stimulation doit être aussi précise qu'une montre suisse. Nous implantons une série d'électrodes au-dessus de la moelle épinière, qui nous permet de cibler des groupes individuels de muscles de la jambe», explique Jocelyne Bloch. «Des configurations spécifiques d'électrodes activent des zones spécifiques de la moelle épinière, reproduisant ainsi les signaux que le cerveau lancerait pour produire la marche», ajoute la chercheuse.
Un dur entraînement
Pour les patients, le défi consistait à apprendre comment coordonner les intentions de leur cerveau en vue de la marche avec la stimulation électrique ciblée. Cela n'a pas été long. «Les trois participants de l'étude ont pu marcher, aidés par un harnais supportant le poids de leur corps, après seulement une semaine de calibration. Et le contrôle volontaire des muscles s'est énormément amélioré en l'espace de cinq mois d'entraînement», note le Pr. Courtine.
«Le système nerveux humain a répondu encore plus profondément au traitement que nous ne le pensions», dit-il. Il n'en reste pas moins que cela implique pour les patients un «dur» entraînement, une réhabilitation intensive de plusieurs mois, relève le chercheur.
«C'est un premier pas important pour les paraplégiques», conclut Grégoire Courtine. Il souligne l'importance d'appliquer un tel traitement très tôt, lorsque le potentiel de rétablissement est élevé et que le système neuromusculaire n'a pas encore subi le phénomène d'atrophie consécutif à la paralysie chronique. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/sante-environnement/sante/trois-paraplegiques-remarchent-stimulis/story/25762393
4 Français sur 10 prêts à confier la direction de leur pays à un «pouvoir autoritaire» !
RépondreSupprimer19:15 31.10.2018
À en croire les résultats d'un sondage réalisé par l'Ifop pour Ouest-France, 41 % des Français admettent que le besoin de réformer le pays «en profondeur» et d'«éviter le déclin» exige parfois une forme de « pouvoir politique autoritaire», même si elle peut nuire à la démocratie.
Face à la défaillance politique en France, 41 % des Français seraient prêts à confier la direction de leur pays à un «pouvoir politique autoritaire quitte à alléger les mécanismes de contrôle démocratique», apprend-on d'un sondage Ifop pour Ouest-France.
Ainsi, 11 % des sondés sont «tout à fait d'accord» et 30 % sont «plutôt d'accord» avec l'idée qu'un tel pouvoir serait capable de réformer «en profondeur» le pays afin d'«éviter» son déclin.
Ceux qui partagent cette idée affirment être des sympathisants des Républicains (55 %) et du Rassemblement national (52 %).
Près de six Français sur 10 (59 %) seraient d'accord pour confier la direction de leur pays à «des experts non élus» capables de mener les réformes nécessaires.
Pour une majorité de Français (54 %), le pouvoir en France est aujourd'hui d'abord détenu par les marchés financiers, puis le président de la République et le gouvernement (49 %), à égalité avec «les grandes entreprises multinationales».
Pour 78 % des personnes interrogées, les marchés financiers ont «trop de pouvoir», comme les multinationales (74 %), les médias (52 %) et la Commission européenne (50 %).
85 % des sondés considèrent que «les citoyens, les électeurs» n'ont «pas assez de pouvoir».
Le total dépasse les 100 % du fait que les personnes interrogées étaient autorisées à donner deux réponses.
Seuls 8 % des répondants considèrent que le pouvoir en France est détenu par les citoyens. 13 % d'entre eux pensent qu'il est actuellement aux mains des médias.
Ce sondage a été réalisé les 16 et 17 octobre, sur un échantillon de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas, par questionnaire en ligne.
https://fr.sputniknews.com/france/201810311038723507-francais-pays-france-pouvoir-autoritaire/
(...) 85 % des sondés considèrent que «les citoyens, les électeurs» n'ont «pas assez de pouvoir». (...)
Supprimer85 % des français recherchent/souhaitent voir un jour la Démocratie remplacer la dictature républicaine.
«La colère est trop forte et générale»: le mouvement du 17 novembre, prochain Mai 68 ?
RépondreSupprimer18:37 31.10.2018
Fabien Buzzanca
Sur les réseaux sociaux, les pages appelant à «bloquer la France» le 17 novembre se multiplient. Lancé à la base pour protester contre la hausse des prix du carburant, le mouvement cristallise la colère des Français. Sputnik France a contacté plusieurs organisateurs de cet élan populaire, qualifié d’«inédit» par un syndicat de police. Enquête.
«On voit les infos, on gueule devant notre télé, on est toujours en train de se plaindre, au bout d'un moment, on arrive à saturation vis-à-vis des augmentations, des taxes, des lois qu'ils pondent. J'ai 26 ans, je me considère encore comme jeune, je pense à mon avenir et surtout à celui de mes enfants, et l'avenir me fait très peur quand je vois ce qui se passe aujourd'hui.»
Cindy Bozier est en colère. Comme cette jeune maman résidant dans la Marne, ils sont des milliers à avoir rejoint l'appel à bloquer les routes de France le 17 novembre prochain. Co-lancée par le chauffeur routier Éric Drouet le 10 octobre, la page «Blocage national contre la hausse du carburant» a depuis fait des petits. L'évènement, qui invite les participants à bloquer le périphérique parisien, a inspiré des dizaines d'organisateurs à travers le pays. Nice, Orléans, Montargis, Mulhouse, Troyes, Sens, Clermont-Ferrand, Fréjus, Bordeaux, Guingamp… Tout le territoire est quadrillé par ces citoyens en colère. Ces évènements, qui comptent pour certains plusieurs milliers de participants annoncés, ont toute l'attention des autorités. Même si l'heure est à l'observation.
«Les autorités prennent toujours ce type de mouvement au sérieux. Quelles formes vont prendre ces rassemblements ? Des opérations escargot seront-elles organisées ? Bien évidemment que tout ceci est surveillé de près. Pour le moment, aucune consigne spécifique ne nous a été donnée.
J'imagine que les services de renseignement sont à pied d'œuvre pour collecter des informations afin de savoir quelles formes de contestation vont avoir lieu sur le territoire national. Et ainsi prévoir quelles mesures de sécurité seront les plus adaptées», explique à Sputnik France Axel Ronde, secrétaire général du syndicat VIGI de la Police nationale d'Île-de-France.
La décision du gouvernement d'augmenter les taxes à hauteur de 7 centimes d'euros par litre de diesel et de 4 centimes d'euros par litre d'essence d'ici 2020, conjuguée à des prix du baril de pétrole en hausse font flamber les tarifs. L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers affirme que le gasoil et l'essence ont augmenté de 15 à 20 centimes en un an. Les prix à la pompe flirtent actuellement avec les 1,50 euro du litre.
«C'est principalement à cause de la hausse des taxes sur le carburant et c'est ce qui a motivé l'organisation des blocages du 17. Mais c'est un ras-le-bol général. On est à 1,50 euro le litre. Mon mari et moi faisons 150 km aller-retour pour aller au travail chaque jour. On dépense plus dans le carburant pour aller travailler qu'autre chose. Le budget essence a pris une importance démesurée, on est tout le temps obligé de compter», se désole Cindy.
Mais c'est loin d'être le seul grief des contestataires. Ils jugent leur pouvoir d'achat en baisse et désirent crier leur ras-le-bol contre ce qu'ils considèrent comme un matraquage de l'État.
«Il y a une colère générale. Le Français de classe moyenne, mais pas que, n'en peut plus de l'augmentation des taxes. Le temps à rester se plaindre assis dans son canapé est révolu. Place à l'action», s'insurge Baptiste Bonhomme, plombier-chauffagiste niçois de 28 ans qui manifestera dans sa ville le 17 novembre.
RépondreSupprimerCe qui frappe, c'est l'hétérogénéité du mouvement. Jeunes actifs, chômeurs, mères de famille, cadres, ouvriers, retraités et bien d'autres profils composent ce tissu explosif pour l'Élysée et Matignon. Quand on demande à Emmanuelle, agent hospitalier de 37 ans et maman célibataire d'un petit garçon de 8 ans, pourquoi elle a décidé d'organiser le blocage de Montargis, sa réponse est sans équivoque:
«Et pourquoi pas ? Les gens subissent depuis des années. Nous sommes aujourd'hui dans une situation où ne vivons plus, nous travaillons pour tenter de survivre. Nos salaires n'augmentent pas, bien au contraire, et à l'inverse les taxes ne font que s'accumuler. Nous sommes tous dans la même situation. Combien doivent cumuler des emplois, vendre leur maison, leur commerce ou leur entreprise ? Il est temps de dire stop !»
Face à la colère, le gouvernement ne veut rien lâcher et justifie sa décision par la nécessité d'alourdir la fiscalité écologique. Il blâme également le marché de l'énergie. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a récemment insisté, dans les colonnes du Parisien, sur le fait que la hausse des prix du baril était largement responsable de l'augmentation des prix à la pompe. 16 centimes sur 20 depuis un an, pour être précis. Il a avancé l'idée d'une prime à la conversion plus «efficace» afin de compenser l'augmentation du prix du carburant. Mesure qu'il décrit comme une possibilité donnée aux Français «d'acheter des véhicules propres, qui consomment moins».
«C'est très bien, mais croyez-vous réellement que la moitié des Français ont les moyens à l'heure actuelle d'acheter un nouveau véhicule ? Certes, il faut réagir pour notre planète, mais avant d'attaquer les automobilistes, il faudrait peut-être revoir la pollution aérienne, maritime ? Et puis sincèrement, une prime de 2.000, voire 4.000 € ne suffira pas ! Il faudrait déjà augmenter le pouvoir d'achat des Français !», tempête Emmanuelle.
Sam, ouvrier en colère âgé de 30 ans, s'occupe d'organiser le mouvement en Alsace. Il juge la décision du gouvernement incohérente: «Il nous a fait acheter des voitures qui roule au gazole et maintenant que 80 % du parc français en est équipé, on nous dit que ce dernier est plus polluant…. Nous n'y comprenons plus rien. Il faut qu'ils se rendent compte que nous ne pouvons plus supporter financièrement ces diverses taxes, et pour la plupart d'entre nous, une prime de 2.000 € pour remplacer notre voiture gazole n'est pas suffisante quand on voit le prix d'une voiture "propre". Personnellement, je n'ai pas 25.000 euros à mettre dans une nouvelle voiture alors que la mienne fonctionne toujours très bien !»
Il ne reste plus beaucoup de temps à l'exécutif pour calmer la colère des manifestants du 17 novembre. Et à en croire les organisateurs contactés par Sputnik France, il pourrait faire face à un mouvement d'ampleur.
«Nous avons été agréablement surpris de voir le nombre de participants augmenter assez vite. Nous sommes passés de 200 participants à presque 2.200 personnes en moins de 72 h. Des groupes se forment au fur et à mesure sur l'ensemble du département», se réjouit Emmanuelle.
Même chose du côté de Cindy, qui co-organise la manifestation à Troyes, où réside sa famille: «Je vais vous le dire franchement, je ne pensais pas du tout que cela aurait autant de succès. On est à plus de 3.000 en une semaine.»
RépondreSupprimerVers une convergence des luttes ?
La plupart des évènements créés sur Facebook affichent des milliers de participants. Celui de Paris réunit aujourd'hui plus de 200.000 personnes «intéressées». Sam, au contraire de certains de ses homologues, n'est pas surpris par le succès du mouvement:
«Évidemment que nous savions l'ampleur que cela prendrait. Imaginez 38 millions d'automobilistes en colère? Des gens qui n'en peuvent plus d'être surtaxés! Pour reprendre un poste sur Facebook: "Nous roulons tous hybride: 38 % de gazole et 62 % de taxes !" Que ce soit pour les classes populaires ou moyennes, le budget carburant a explosé ! Cela nous empêche, pour la plupart, d'avoir encore des loisirs. Il n'est pas question que mes journées se limitent à "métro, boulot, dodo", nous ne sommes plus dans les années 1960 ! Nos aïeux se sont battus pour nos droits sociaux, on entend bien les conserver!»
Reste qu'ils sont conscients que l'effet de groupe peut s'estomper. Combien seront réellement présents le 17 novembre à travers le pays ? C'est la question qui demeure. Mais l'heure est à l'optimisme. Le ras-le-bol serait trop grand. «La colère est trop forte et vraiment générale. Il suffit de jeter un œil sur les commentaires sur les réseaux sociaux. Et si malgré tout cela ne fonctionne pas, on pourra se dire que l'on a essayé», relativise Cindy. Sam est convaincu du succès de l'opération:
«Tout le monde sait qu'entre le virtuel et le réel se trouve un monde. Mais malgré tout, je reste confiant. Les Français en ont marre. Nous savons qu'en fixant une date aussi lointaine que le 17 novembre, il est possible que le mouvement s'essouffle. Mais globalement, les gens sont à bout, ils veulent du changement.
La politique menée par le gouvernement Macron ne satisfait pas et le peuple français souhaite reprendre le pouvoir et dire "stop". Nous ne souhaitons plus être taxés toujours plus et voir notre pouvoir d'achat se réduire au fil des semaines. Nous travaillons, nous gagnons notre vie, nous souhaitons pouvoir consommer, mais les choses doivent changer en profondeur et les Français l'ont compris. Cela va marcher, j'en suis convaincu.»
L'ampleur promise force à s'organiser. Sur ce point, tous les coordinateurs n'en sont pas au même stade. Du côté de Cindy, il reste «à se réunir avec les autres responsables», mais ces derniers se sont déjà mis en quête de bénévoles pour faire des tracts et les distribuer dans la région. À Montargis, Emmanuelle a déjà tout planifié:
«Nous avons prévu quatre points de blocage filtrants autour de Montargis. Le but étant de bloquer l'agglomération. Des voitures paralyseront les grands axes en permettant tout de même aux pompiers, ambulances et infirmiers de passer. Nous ne sommes pas là pour mettre des vies en danger.»
Le respect des automobilistes est une priorité pour Baptiste: «On ne souhaite pas bloquer entièrement la circulation, mais la ralentir. Nous sommes conscients que des gens travaillent le week-end et nous ne voulons pas les pénaliser. Notre objectif est donc de réduire la circulation sur deux voies au niveau des péages.»
Du côté des forces de l'ordre, c'est un peu l'inconnu qui se profile comme l'explique Axel Ronde:
RépondreSupprimer«La spontanéité du mouvement et l'absence d'un organisateur identifié à sa tête fait que nous ne sommes pas dans le cadre d'une manifestation classique. C'est une forme inédite que nous ne connaissons pas ou que nous avons peut-être connue il y a quelques années.
Nous ne savons pas ce que va donner ce mouvement, mais si des milliers de personnes descendent dans la rue, cela relèvera de leur liberté et il sera compliqué de verbaliser.
Tout dépendra du nombre de personnes et de véhicules qui seront présents sur la route. On sait que sur les réseaux sociaux, cela va très vite. Des révoltes ont éclaté dans certains pays par ce biais, je pense notamment aux Printemps arabes. Mais c'est difficile d'anticiper, entre les gens qui se disent présents et ceux qui, finalement, resteront chez eux. Encore une fois, c'est quelque chose d'assez nouveau.»
Une telle poussée populaire n'a évidemment pas tardé à intéresser le monde politique. Les soutiens d'Emmanuel Macron ont lancé un hashtag «Sans moi le 17». À l'inverse, Nicolas Dupont-Aignan, patron de Debout la France, a apporté son soutien au mouvement au micro de RMC: «Il faut bloquer toute la France le 17 novembre, il faut que la population française dise à ce gouvernement: "maintenant ça suffit".» «L'ensemble de nos élus et délégués départementaux, de nos fédérations, rejoindront la contestation qui est en train d'émerger», a pour sa part indiqué Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, sur Europe 1.
Du côté des manifestants, on assure que ce grand mouvement populaire ne soutient aucune formation politique. «Je tiens à préciser, comme je le fais régulièrement sur la page de notre évènement, que c'est un mouvement citoyen apolitique», rappelle Emmanuelle. Même son de cloche chez Sam: «Cela restera apolitique, il n'est pas question que certains partis s'attribuent ce mouvement, qui est populaire.»
Le but des manifestants est en effet d'aller bien au-delà des clivages politiques. Plusieurs organisateurs sont déjà entrés en contact avec des associations représentatives de corps de métier en colère. Brice, organisateur du blocage d'Orléans, se veut discret. Mais quand on lui demande si de tels contacts ont déjà eu lieu, sa réponse ne laisse guère de place au doute: «On en a peut-être déjà parlé dans nos locaux. Sûrement même.» Pour le moment, il préfère rester concentré sur son objectif: «Nous avons approché d'autres groupes dans la région, qui gèrent d'autres manifestations que celles contre la hausse des taxes sur le carburant. On verra comment cela évolue, mais tout commence le 17 novembre.» Même chose du côté de Nice avec Baptiste:
«D'autres organisateurs avec qui je travaille sont entrés en contact avec des ambulanciers et des chauffeurs de taxi. La Fédération française des motards en colère a pris l'initiative de nous approcher. On doit les rencontrer et il est possible qu'ils se joignent au mouvement. Si c'est un succès, il est envisageable que je m'engage aux côtés d'autres organisateurs sur le territoire. Et de ce fait continuer à propager la lutte. Mais pour le moment, ce n'est pas le débat, nos regards sont fixés sur le 17 novembre.»
Un terreau contestataire où pourrait pousser les graines d'un nouveau Mai 68 ? Les réponses se ressemblent chez les organisateurs interrogés: «On n'en est pas là. Mais si cela fonctionne, c'est effectivement envisageable», souligne Cindy. C'est en substance l'avis d'Emmanuelle et de Sam.
Pour le moment, ils ne pourront pas compter sur le soutien des policiers, d'après les dires d'Axel Ronde. Même si ce dernier avoue que ses collègues sont aussi touchés par la hausse du coût de la vie:
RépondreSupprimer«Nous n'appelons évidemment pas à rejoindre le mouvement. La police est garante du respect de la loi républicaine. Mais il est vrai que l'augmentation des prix du carburant nous touche particulièrement. En tant que fonctionnaire de police, nous habitons souvent en dehors des métropoles et sommes obligés d'utiliser nos véhicules. De plus, nous avons des horaires atypiques. Quand nous commençons à 2 h 00 du matin, prendre les transports en commun n'est pas une option.»
Sans sortir de son rôle de gardien de la paix, il demande à l'État de tendre l'oreille à la colère populaire et rappelle quelques pans bien connus de l'histoire de France:
«Pour beaucoup d'observateurs, un nouveau Mai 68 est une possibilité. Le peuple est souverain et il peut très bien se révolter quand cela va mal. Il suffit de regarder l'histoire de notre pays. Nous avons fait des révolutions. C'est une possibilité. J'espère que les politiques prendront en compte cette dimension, choisiront une autre orientation et écouteront le peuple.»
Et dans le cas contraire, il faudra compter sur les énervés du 17 novembre. Emmanuelle se charge de le rappeler:
«Si cela fonctionne et que le gouvernement ne cède pas, nous continuerons en allant encore plus loin. Plusieurs projets sont déjà en réflexion.»
https://fr.sputniknews.com/france/201810311038722583-france-protestation-prix-carburant/
Supprimer(...) Et puis sincèrement, une prime de 2.000, voire 4.000 € ne suffira pas ! Il faudrait déjà augmenter le pouvoir d'achat des Français !», tempête Emmanuelle. (...)
HAHAHAHA ! "C'est pas vous qui payez, c'est le gouvernement !" HAHAHAHA !
(...) «Pour beaucoup d'observateurs, un nouveau Mai 68 est une possibilité. Le peuple est souverain et il peut très bien se révolter quand cela va mal. (...)
'Le peuple est souverain' !!!! Première nouvelle !
LA FRANCE n'a JAMAIS connu de Démocratie ! Ce ne sont que des empires, monarchies et républiques qui se sont succédé, c'est à dire des dictatures où le Peuple doit fermer sa gueule et laisser faire leurs tuteurs qui inventent et votent les lois pour eux !
La France n'est pas la Suisse !
FROID : 30 % DES FRANÇAIS SE CHAUFFENT MOINS, FAUTE DE MOYENS
RépondreSupprimerpar MARIE-EVE WILSON-JAMIN
30/10/2018
Près d'un Français sur dix (9%) affirme avoir eu des difficultés à régler certaines factures d'énergie
Près d'un tiers des Français (30%) ont restreint leur consommation de chauffage en 2018 pour réduire leurs dépenses énergétiques, selon des chiffres publiés mardi 30 octobre par le médiateur national de l'énergie deux jours avant le début de la trêve hivernale.
30 % des Français avouent avoir restreint leur consommation de chauffage
Depuis le début de l'année 2018, les prix du gaz naturel et du fioul, deux énergies très utilisées pour le chauffage, ont augmenté du fait de la remontée des cours du pétrole. Par conséquent, près d'un tiers des Français avouent avoir restreint leur consommation de chauffage cette année pour réduire leurs dépenses énergétiques, selon des chiffres publiés ce mardi 30 octobre par le médiateur national de l'énergie deux jours avant le début de la trêve hivernale.
Dans ce sondage, on apprend aussi que près d'un Français sur dix (9 %) affirme avoir eu des difficultés à régler certaines factures d'énergie, un chiffre plutôt élevé, mais stable sur un an. En outre, 15 % disent avoir souffert du froid dans leur logement l'hiver dernier, selon les premiers résultats de ce baromètre.
544 000 opérations de coupure ou de limitation de puissance du fait d'impayés
Certains foyers ne peuvent donc pas régler leur facture d'énergie. Par conséquent, les fournisseurs d'énergie ont réalisé 544 000 opérations de coupure ou de limitation de puissance du fait d'impayés, souvent juste avant ou juste après la période de trêve hivernale, précise le médiateur. Pour rappel, cette trêve, qui débute le 1er novembre et s'achève le 31 mars, interdit aux fournisseurs de couper complètement le gaz naturel et l'électricité dans les logements.
En revanche, les fournisseurs peuvent continuer de réduire la puissance fournie, sauf aux ménages bénéficiaires du chèque énergie, soit près de 4 millions de personnes. Mais, selon le médiateur, un gros travail est à mener auprès des propriétaires de logements et notamment des bailleurs sociaux afin de réduire les dépenses énergétiques des ménages.
http://www.economiematin.fr/news-froid-30-des-francais-se-chauffent-moins-faute-de-moyens