- ENTREE de SECOURS -



jeudi 30 août 2018

10 inepties populaires sur les OGM

Retour sur les contre-vérités colportées sur les OGM qui se sont transformées en vérités médiatiques.

Par Marcel Kuntz.
31 AOÛT 2018


1. LES OGM SONT DÉFINIS RÉGLEMENTAIREMENT

La première n’est pas à proprement parler une contre-vérité, plutôt l’illustration de l’imagination sans borne de l’Union européenne lorsqu’il s’agit de pondre des réglementations aussi absurdes que contre-productives. En 1990, les États-membres ont ainsi créé le concept d’OGM.

La Directive définit par la loi ce qu’est une modification génétique et ce qui ne l’est pas (mais qui l’est quand même scientifiquement), tout en exonérant de la réglementation des modifications génétiques qu’elle reconnait comme telles plus haut dans le texte de la Directive.

Il reste donc au final une technique, la plus récente à l’époque (la transgénèse), sur laquelle pèsera, sans preuve d’une quelconque nécessité scientifique, des contraintes d’évaluations lourdes et coûteuses. Il faut garder en mémoire pour ce qui suit qu’un OGM est défini réglementairement par une méthode d’obtention dudit organisme et non par ses propriétés, ce qui serait plus pertinent.

2. LES OGM SONT STÉRILES

La meilleure illustration de « la post-vérité » sur les OGM est l’allégation qu’ils seraient stériles. Ce mythe provient d’une extrapolation abusive : des brevets décrivent effectivement des concepts pour produire des graines stériles. Mais sur le terrain, aucune variété de plante dans cette catégorie réglementaire des OGM n’est stérile.

3. LES OGM SONT ENVAHISSANTS

La « post-vérité » n’a pas besoin d’être cohérente : ainsi ces allégations de stérilité sont en contradiction manifeste avec d’autres affirmant que les OGM vont se disséminer partout. Alors, « stériles » ou « envahissants », il faut choisir ! En fait, ce n’est ni l’un ni l’autre.

4. LES OGM INTERDISENT L’AGRICULTEUR DE SEMER LE GRAIN RÉCOLTÉ

L’agriculteur n’aurait plus le droit de re-semer une partie de sa récolte à cause des brevets. Cet argument a permis aux opposants de mobiliser une partie de la société civile contre les OGM, sur le thème d’une « appropriation » des semences, voire d’un « contrôle sur notre alimentation ». Pourtant c’est un mensonge : la législation européenne sur les brevets concernant les inventions biotechnologiques permet à l’agriculteur de produire des semences de ferme pour son propre usage (voir la Directive Européenne 98/44/EC et l’article 14 du règlement (CE) n° 2100/94).

5. L’AGRICULTEUR DOIT PAYER DES ROYALTIES SI DES TRACES D’OGM SONT DÉTECTÉES DANS SON CHAMP

Bobard apparenté au précédent, un agriculteur pourrait être contraint de payer alors que l’OGM est arrivé par hasard dans son champ. En réalité, aucun agriculteur, dans aucun pays, n’a à payer de royalties si des traces d’OGM sont détectées dans son champ, par exemple à la suite d’une pollinisation fortuite d’un champ voisin. Ce mythe a été construit autour de l’agriculteur canadien Percy Schmeiser.

Les lobbies anti-OGM ont ici habilement exploité le thème de David (le « gentil petit agriculteur ») face à Goliath (la « méchante grande multinationale ») à la suite d’un procès intenté par Monsanto à cet agriculteur. En réalité la justice canadienne a établi qu’il y a eu des actes délibérés de l’agriculteur pour s’approprier des semences sans s’acquitter des royalties selon la réglementation canadienne.

6. LES OGM SONT UN ÉCHEC : LEURS RENDEMENTS NE SONT PAS MEILLEURS

Il faut d’abord noter qu’aucun de ces organismes n’a été amélioré pour augmenter les rendements, mais plutôt pour éviter des pertes de rendements (dues à des insectes ravageurs ou à des mauvaises herbes). La réalité est que environ 18 millions de fermiers dans 26 pays (dont 19 pays en développement) ont choisi des OGM, là où ils étaient libres de le faire (ce qui n’est pas le cas dans la plupart des pays européens).

7. DES RAPPORTS DÉMONTRENT DES EFFETS TOXIQUES DANS L’ALIMENTATION

Si cela était le cas, sachant que de nombreux pays utilisent des OGM pour nourrir leur bétail depuis 1996, cela aurait été constaté par les éleveurs et les vétérinaires.

Il suffit pour se rendre compte des manipulations sur ce sujet d’examiner les photographies propagées par le chercheur-militant Séralini en septembre 2012 : chacun a vu sur internet ces photos de rats affligés de tumeurs monstrueuses. Est-ce la preuve ? Regardons de plus près les photos : un rat avait mangé un OGM, l’autre bu un herbicide et le troisième mangé l’OGM ET bu le produit chimique (pendant 2 ans). Oui, mais où est le rat témoin (sans consommation d’OGM et sans avoir bu l’herbicide) ? Il n’est jamais montré, et pour cause : il avait aussi des tumeurs, tout simplement parce que les rats de cette race développent fréquemment des tumeurs lorsqu’ils sont âgés.

8. LES OGM AFFECTENT « LA BIODIVERSITÉ »

En réalité, il faut distinguer cas par cas.

Certains organismes (comme le maïs MON810 qui a obtenu une autorisation européenne en 1998) ont été améliorés pour produire eux-mêmes une protéine aux effets extrêmement spécifiques contre certains insectes ravageurs. Le même principe actif combat également des insectes nuisibles, en agriculture (biologique) et jardinage, cette fois par épandage. Et cela depuis des décennies ! Sans problème constaté !

9. DES SUPER-MAUVAISES HERBES SONT APPARUES

En fait, si on utilise année après année le même herbicide (ou tout autre produit), les organismes visés deviennent résistants. Rien de nouveau, ni spécifique aux OGM. Cela est le cas pour tous les herbicides utilisés. Le problème vient d’une mauvaise gestion agronomique de ces phénomènes (cela peut exister), pas du fait d’être ou pas dans la catégorie juridique des OGM.

10. LES OGM SONT INSUFFISAMMENT ÉTUDIÉS OU UNIQUEMENT PAR LES INDUSTRIELS

En réalité, les évaluations imposées par la réglementation européenne sont disproportionnées par rapport aux risques réels (très faibles et de même nature que ceux des autres méthodes d’amélioration des plantes non soumises à de telles évaluations). Elles continuent à être alourdies sans raison scientifique.

Indépendamment des industriels, la recherche publique, dans de nombreux pays (y compris la Pologne), a réalisé des études dans tous les domaines (santé et environnement). Il en existe des milliers. On peut citer les études toxicologiques du projet européen GRACE ou encore du projet G-TwYST (qui ont notamment répété les expériences de Séralini et collègues, en les infirmant). Les études sérieuses ne justifient aucun alarmisme.

Il n’existe aucun organisme scientifique digne de ce nom qui confirme les allégations sur les risques des opposants.

Ce qui devrait nous inquiéter ce n’est pas la catégorie réglementaire des OGM, mais que des mensonges maintes fois répétés puissent devenir vérité médiatique en démocratie…


14 commentaires:

  1. Notre planète est depuis DES milliards d'années peuplée uniquement d'OGM, mais ce n'est qu'au dernier siècle que les choses ont évolué. Les organismes génétiquement modifiés par le vent, la pluie ou/et les abeilles ont peu à peu cédé la place aux laboratoires compétents ou RIEN n'est fait au hasard comme dans la nature.

    Ce sont aujourd'hui ces même laboratoires de recherches qui sont incriminés, poursuivis et montrés du doigt comme étant la solution pour apporter à manger à 7 milliards d'habitants alors que les chefs d'États prônent la disparition de l'être humain qui devrait se limiter à 500 000 personnes sur Terre !! (Bill Gates).

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  2. Transition énergétique : se préparer aux enjeux de demain
    centrale nucléaire
    Bâclée, incomplète, dogmatique. La « transition énergétique » à la française est mal partie. Voici pourquoi.


    Par Michel Quatrevalet.
    31 AOÛT 2018


    En ce moment même se décident les principaux arbitrages sur la politique énergétique de la France pour les prochaines années.

    L’essentiel de l’électricité française est issue de l’énergie nucléaire, produite à la suite d’un programme industriel d’une intensité formidable. Il y a 40 ans, la France connectait alors parfois cinq réacteurs par an sur le réseau. C’est donc maintenant qu’il faut statuer sur la manière de produire notre électricité. Car compte tenu de l’ampleur des investissements à réaliser, il faut largement anticiper et développer les capacités industrielles nécessaires. Or, la Loi sur la Transition énergétique et de croissance verte, comme celle sur la Programmation de l’Énergie ne préparent pas le pays à relever ce défi.

    NON PERTINENCE DES SCENARII DISPONIBLES

    L’approvisionnement du pays en électricité ne saurait souffrir de fonctionner avec une marge réduite, qui le rendrait à la merci d’un incident se transformant en black out par effet domino. Avec des risques sur la sécurité des personnes et des équipements techniques.

    Ceci implique que les scenarii de prospective prennent, pour chaque situation, l’hypothèse la plus défavorable et n’intègrent que des technologies à caractéristiques techniques et économiques connues.

    À l’évidence, ce n’est pas le cas des différents scenarii présentés en appui des réflexions sur la Programmation pluriannuelle de l’Énergie. En particulier, les scenarii de Réseau de Transport de l’Électricité (RTE), scenarii de quasi référence, apparaissent biaisés sur de nombreux points :

    - Une prévision de consommation stagnante ou en forte baisse, alors même que des nouveaux usages de l’électricité seront impulsés et que la population augmentera de 10 % sur la période. RTE est d’ailleurs en contradiction avec sa maison mère EDF sur ce sujet.

    - Une approche probabiliste du risque de black out. Si cette approche peut se comprendre pour les évaluations économiques, elle est incompréhensible sur un sujet de sécurité majeur. On ne calcule pas un pont pour qu’il résiste à 90 % du trafic possible.

    - Une imprécision sur la faisabilité des technologies disponibles, en particulier sur les questions de stockage et d’efficacité énergétique.

    - Une absence de considération sur l’indépendance énergétique du pays, avec des recours importants aux importations dans les situations critiques.

    - Une absence quasi-totale de considérations économiques.

    APPROCHE DOGMATIQUE SUR LES ÉNERGIES RENOUVELABLES.

    L’énergie éolienne et l’énergie solaire sont intermittentes et aléatoires. Même à l’échelle de l’Europe, il est déjà arrivé — et cela arrivera encore avec certitude — qu’elles ne produisent quasiment rien, même en hiver. Elles sont dites « non pilotables », par opposition aux centrales thermiques (à combustible fossile ou nucléaire) et, pour une part, à l’hydraulique, dont la production est « pilotable » à la demande.

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  3. Le stockage de l’électricité pourrait être une réponse au problème. Or, à ce jour, nous ne pouvons affirmer qu’il existera, même à long terme, des moyens à la hauteur des enjeux. À titre d’exemple, 3 ou 4 jours sans vent, même à mi-saison, nécessiteraient, pour compenser, d’élever le lac d’Annecy à la hauteur du massif de Belledonne. Et le stockage hydraulique est le seul stockage de masse opérationnel pour de nombreuses années encore.

    Il faut donc, en appui des ENR non pilotables, un réseau de centrales pilotables d’une capacité à la hauteur de la consommation maximale estimée à la pointe d’hiver, à 19h, et pour une journée sans vent.

    Dans ces conditions, à quoi servent les ENR non pilotables ?

    - Dans le cas d’un réseau de centrales pilotables nucléaires, elles économisent (très peu) d’uranium, et conduisent probablement à recourir à des centrales à gaz pour un appui rapide, augmentant ainsi les émissions de gaz carbonique.

    - Dans le cas d’un réseau de centrales pilotables à base de combustibles fossiles, elles devraient faire diminuer les émissions de gaz carbonique. Or, l’exemple de l’Allemagne montre que, pour différentes raisons, ce n’est pas le cas. Malgré ses 100 GW d’ENR non pilotables, pour une consommation maximale de 80 GW, l’Allemagne n’a pas diminué sa capacité en énergie fossile et ne baisse pas ses émissions de gaz carbonique.

    Le seul argument présenté par vos Services est que ces ENR diversifient les filières pour sécuriser l’alimentation en cas de défaillance systémique du nucléaire. Mais en quoi une filière aléatoire peut elle sécuriser ce risque ? Les ENR non pilotables ne servent donc à rien sur un réseau tel que le réseau français. Pire, elles complexifient la sécurisation du réseau, et mettent en difficulté la conduite des centrales, nucléaires ou autres.

    NÉCESSITÉ DE RÉVISION DE LA LOI SUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET LA CROISSANCE VERTE

    La confusion des objectifs et des moyens définis dans la loi sur la transition la rend particulièrement incompréhensible, au regard des considérations ci-dessus. Par ailleurs, elle peut être déjà considérée comme obsolète, puisque le ministère de l’Écologie a lui-même reconnu que certains de ses objectifs ne pouvaient être tenus. La Cour des comptes a justement relevé son incohérence, puisque 70 % des moyens financiers consacrés à la transition vont aux ENR non pilotables, qui représentent 3 ou 4 % de la production d’énergie et n’améliorent aucunement notre bilan carbone.

    Lors de la consultation sur la Programmation pluriannuelle (PPE) de 2018, des organismes d’experts et des sociétés savantes, parfois institutionnels, se sont exprimés en ce sens sur tous ces points. Ces interventions, nombreuses, argumentées et convaincantes, et les réponses à contrario floues et orientées de la Maîtrise d’œuvre de la PPE peuvent encore être consultées sur le site de la consultation. On ne voit pas comment votre Gouvernement pourrait les ignorer.

    Il faut donc réviser d’urgence la loi sur la transition énergétique, sur des considérations rationnelles, en tenant compte des contraintes technologiques, sociales et économiques, et dans une perspective stratégique de préservation des intérêts nationaux.

    https://www.contrepoints.org/2018/08/31/323828-transition-energetique-se-preparer-aux-enjeux-de-demain

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  4. California Assembly avance sa facture d'électricité 100% propre


    30 août 2018
    Essai invité de Larry Hamlin


    Le L. A. Times a rapporté que l’Assemblée de la Californie avait voté un projet de loi exigeant que l’électricité des États soit à 100% d’énergie propre d’ici 2045.

    En outre, le SB 100 exigerait également que les objectifs en matière d'énergie renouvelable pour la Californie passent de 50 % à 60 % d'ici 2030.

    - voir photo sur site -

    «La Californie fixerait certains des objectifs d’énergie propre les plus importants du pays en vertu d’une loi qui a permis à l’Assemblée de voter mardi pour mettre fin à sa dépendance aux combustibles fossiles en éliminant progressivement son utilisation pour produire de l’électricité.

    Le projet de loi, qui obligerait la Californie à obtenir 100 % de son énergie à partir de sources propres d'ici 2045, a été débattu pendant près de deux ans, alors que des problèmes de coût et de faisabilité se posaient. Cette semaine, des politiciens nationaux et nationaux bien connus ont donné une impulsion à la cause en affirmant que le plan renforcerait le leadership de la Californie en matière d’environnement. »

    L'article du Times note que les législateurs ont fourni les justifications suivantes pour soutenir ce système absurde:

    «Les législateurs soutenant le projet de loi ont déclaré qu'il était important que l'État poursuive ses efforts de pionnier pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Un nouveau rapport étatique publié cette semaine a averti que la Californie fera face à des températures plus élevées, à des incendies de plus en plus nombreux et à une élévation du niveau de la mer dans les prochaines décennies en raison du changement climatique.

    «Les dégâts continueront d’être causés tant que nous refusons d’agir», a déclaré le député Ash Kalra (D-San Jose). "Il ne reste plus de lendemains."

    Ces rationnels sont complètement erronés car les réductions des émissions californiennes sont totalement hors de propos par rapport aux augmentations globales d’émissions et que la nouvelle «étude» de l’état repose sur des projections de modèles climatiques inadaptés reposant sur des conjectures et des spéculations dérivées de ces modèles.

    Du point de vue des émissions mondiales, les réductions des émissions californiennes sont dépassées par la croissance considérable des émissions dans les pays en développement, en particulier en Asie, comme le montre la démonstration ci-dessous:

    «Entre 1990 et 2016, la croissance de la Chine de 7,7 milliards de tonnes d’émissions de gaz carbonique par an est comparable à la réduction de 0,052 milliard de tonnes de gaz carbonique par an en Californie (les émissions de gaz carbonique représentent environ 80 % des émissions de gaz à effet de serre).

    Ainsi, toute mesure prise par la Californie pour réduire les émissions n'a clairement aucun sens par rapport à la croissance des émissions mondiales.

    Tous les législateurs ne faisaient pas l'éloge de la propagande alarmiste sur le climat lancée autour de l'Assemblée, comme indiqué ici:

    «Certains démocrates ont voté contre la politique. Le député Adam Gray, de Merced, s'est opposé à la proposition, affirmant que les partisans étaient motivés pour impressionner les progressistes nationaux plutôt que les résidents pauvres des communautés rurales qui seraient confrontés à des factures d'électricité plus élevées en raison de la législation.

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  5. "Ceci est encore une autre dans une liste de blanchisserie de projets de loi qui sont discriminatoires pour les personnes que je représente", a déclaré Gray. "

    Ces impacts négatifs sur les pauvres, abordés par Gray, sont reflétés dans un article récent de Bjorn Lomborg, qui a noté comment la guerre contre le changement climatique frappe les mondes pauvres.

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    Dans l’article de Lomborg, il note que:

    «Des organisations activistes comme Worldwatch affirment que des températures plus élevées rendront plus de gens affamés, alors des réductions drastiques de carbone sont nécessaires. Mais une nouvelle étude exhaustive publiée dans Nature Climate Change et menée par des chercheurs de l’Institut international d’analyse des systèmes appliqués a montré que des mesures climatiques fortes au niveau mondial entraîneraient bien plus de faim et d’insécurité alimentaire que le changement climatique lui-même.

    Les scientifiques ont utilisé huit modèles agricoles mondiaux pour analyser divers scénarios d’ici à 2050. Ces modèles suggèrent, en moyenne, que le changement climatique pourrait exposer 24 millions de personnes supplémentaires à la faim. Mais une taxe mondiale sur le carbone augmenterait les prix des denrées alimentaires et pousserait 78 millions de personnes de plus à risquer la faim. Les zones qui devraient être les plus vulnérables sont l’Afrique subsaharienne et l’Inde.

    Essayer d’aider 24 millions de personnes en mettant en danger la vie de 78 millions de personnes est une très mauvaise politique. »

    Plus loin, Lomborg critique le coût élevé et les impacts négatifs imposés aux personnes les plus pauvres, mais les avantages climatiques proclamés par de telles actions ne sont que minuscules.

    «La politique climatique de l’UE dans le cadre de l’accord de Paris coûtera de façon réaliste au bloc environ 600 milliards de dollars chaque année pour le reste du siècle. ”

    Dans ses délibérations, l’Assemblée a complètement ignoré et n’a jamais abordé les défaillances des énergies renouvelables et des objectifs d’émission en Allemagne, qui est le leader le plus virulent des efforts de l’UE pour réduire les niveaux d’émissions. tout ce qui est proche de ses objectifs de réduction des émissions de 2020 et de croissance de l'énergie renouvelable. Pire encore, les objectifs encore plus agressifs pour 2030 sont maintenant dépassés et les critiques hurlent.

    «Le gouvernement de Merkel a déjà été critiqué pour avoir abandonné ses objectifs d’émissions qu’il s’était fixés pour 2020, après avoir conclu qu’ils étaient irréalisables, tout en se conformant à un objectif qu’il s’était fixé dix ans plus tard.

    Un récent rapport sur le progrès des gouvernements allemands brosse un tableau sombre.

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    «L’Allemagne est bien partie pour rater son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, selon les nouvelles estimations du gouvernement.

    «On peut s’attendre à ce que les émissions de gaz à effet de serre diminuent d’environ 32 % d’ici 2020 par rapport à 1990 avec les mesures mises en œuvre à ce jour. Cela conduira à un écart d'environ 8 [points de pourcentage] », indique le rapport sur la protection du climat approuvé par le cabinet le 13 juin et examiné auparavant par le Clean Energy Wire.»

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  6. "Le rapport avertit même que ses prévisions d'émissions" doivent être considérées plutôt optimistes à la lumière des tendances actuelles en matière de protection du climat ".

    «Malgré la baisse des émissions dans le secteur de l’électricité, la production d’électricité au charbon demeure la principale source d’émissions de carbone du pays. La quatrième économie mondiale a réussi à déployer des énergies renouvelables, qui couvrent déjà plus d’un tiers de ses besoins en électricité. »

    Le graphique ci-dessous montre très clairement l’ampleur de l’incapacité de l’Allemagne à atteindre les résultats promis en 2020 et 2030, ce qui est extrêmement embarrassant pour le gouvernement de Mme Merkel.

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    Un article de Bloomberg note la combinaison d’objectifs manqués, de problèmes de fiabilité des réseaux électriques et de problèmes économiques que l’initiative Merkel a suscités.

    «Les États allemands font pression sur la chancelière Angela Merkel pour qu’ils maintiennent l’énergie du charbon pendant 30 ans, alors que la nation approche du délai fixé pour fixer une date de sortie du combustible fossile.

    L’administration de Merkel s’est engagée à fermer environ 120 usines de lignite et de charbon pour réduire ses émissions et prévoit de fixer un point de sortie définitif en octobre. À l'approche de l'échéance, six États où l'énergie du charbon est concentrée se sont regroupés pour conserver une ligne de vie prolongée pour les stations.

    «Un délai de 25 à 30 ans pour clôturer le chapitre sur le charbon est réaliste», a déclaré le Premier ministre de Saxe, Michael Kretschmer, dans une interview accordée mardi à Leipzig. «Nous avons besoin de temps pour remettre à zéro les économies régionales maintenant dépendantes du charbon.»

    Merkel fait face à des choix difficiles. Les États du charbon, dirigés par les mêmes partis qui composent sa coalition fédérale, craignent qu'une réduction rapide des centrales à combustibles fossiles ne crée un énorme trou économique dans leurs régions et menace la sécurité des approvisionnements en électricité. Mais la houille et le lignite éliminent environ un tiers des émissions de dioxyde de carbone du pays, ce que Merkel s’engage à réduire. »

    Un autre article de Bloomberg montre clairement la réalité des coûts économiques élevés et des dommages politiques causés par les énergies renouvelables et les objectifs de réduction des émissions de l’Allemagne.

    - voir graphique sur site -

    Les résultats sont tellement mauvais que Mme Merkel a dû rejeter les nouveaux objectifs de réduction des émissions récemment proposés par l'UE, qui auraient porté l'objectif de 2020 à 45 % de réduction au lieu de 40 %.

    «En 2014, les dirigeants des 28 pays de l'Union européenne sont parvenus à un difficile compromis sur la lutte contre le changement climatique, en acceptant de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % par rapport à 1990 d'ici 2030.

    Maintenant, certains de ces pays déclarent que de nouvelles données et la vague de chaleur alarmante de l’Europe cet été signifient que cet objectif devrait être porté à 45 %. »

    - voir photo sur site -

    Les objectifs de réduction des émissions promis et avérés totalement irréalisables par l’Allemagne étaient de 40% en 2020 et de 55 % en 2030, à un coût estimé à plus de 580 milliards de dollars. cette débâcle politique «Energiewende», alarmante et toujours croissante pour le climat.

    - voir photo sur site -

    D'autres pays abandonnent rapidement la tendance alarmiste du propagandiste, à savoir des réductions d'émissions totalement irréalistes et des objectifs de croissance des énergies renouvelables qui augmentent considérablement les coûts énergétiques tout en réduisant la fiabilité énergétique. Quelques exemples de ces changements dans les émissions et la politique énergétique sont fournis ci-dessous.

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  7. - voir carte et photo sur site -

    La Californie aurait tout intérêt à examiner de façon réaliste ce que les propagandistes alarmistes du pouvoir législatif proposent réellement à notre État avant de s'engager dans une débâcle coûteuse, économiquement dommageable et techniquement irréalisable, reproduisant ce qui se passe actuellement en Allemagne.

    https://wattsupwiththat.com/2018/08/30/california-assembly-advances-pipe-dream-100-clean-electricity-bill/

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    1. L'électricité en Californie C'EST FINI ! Hollywood va déménager ses studios en Chine.

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  8. La glace arctique revendique un autre navire - cette fois-ci avec un naufrage


    Anthony Watts
    30 août 2018


    Il y a quelques jours, nous avions ceci: un autre «navire des imbéciles» s'est échoué dans la glace de l'Arctique, il a besoin de sauvetage

    Jay Ayer écrit via le courrier WUWT Tips and Notes:

    Un voilier de 11 mètres a été écrasé et coulé par les glaces de l'Arctique dans le détroit de Bellot le 29/08/2018. Le navire tentait le passage du Nord-Ouest. Le capitaine a peut-être cru à la propagande au sujet d'une région arctique sans glace en 2018.

    Détails:

    La Garde côtière sauve 2 passagers du naufrage d'un voilier échoué sur la banquise
    «Aucun blessé n’a été signalé», déclare le porte-parole de la Garde côtière.

    La Garde côtière canadienne a secouru mercredi matin deux passagers d’un voilier qui coulait, piégés sur une banquise dans les eaux arctiques. L'incident a eu lieu dans le détroit de Bellot. (CBC)

    Drame dans le passage du nord-ouest

    Le voilier pénètre dans la glace au milieu de la nuit, se fait écraser et coule en quelques minutes. L'équipage doit fuir sur la glace

    Pascal Schürmann le 29.08.2018
    https://www.yacht.de/aktuell/panorama/drama-in-der-nordwestpassage/a118316.html

    https://wattsupwiththat.com/2018/08/30/arctic-ice-claims-another-ship-this-time-with-a-sinking/

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  9. L'ÂNERIE DU JOUR:
    Une «bombe climatique» détectée en Arctique


    20:32 30.08.2018


    Les eaux réchauffées s’accumulent sous la couche froide de l’Arctique et risquent tôt ou tard de remonter à la surface, conduisant à la disparition de la glace pérenne, préviennent des scientifiques.

    Des chercheurs de l’Université de Yale ont établi qu’en Arctique, d’importantes quantités d’eau tiède et salée se trouvent sous la couche supérieure de l’eau de mer. Ils considèrent que tôt ou tard, ces eaux remonteront à la surface de l’océan et provoqueront une fonte catastrophique de glaces polaires, rapporte Science Alert.

    Comme le disent les océanographes, le réchauffement de ces eaux profondes est observé dans le bassin maritime canadien. Durant la période allant de 1987 à 2017, la quantité de la chaleur dans les couches les plus tièdes de l’océan a doublé. Ce phénomène est lié au réchauffement anomal des eaux de surface dans la partie septentrionale de la mer des Tchouktches qui nourrit les eaux arctiques au nord du Canada. Les changements climatiques mènent à la disparition de glaces entre le Tchoukotka et l’Alaska. Les eaux sont exposées à la lumière directe du soleil et sont déplacées vers le nord par un flux de vent.

    Au fur et à mesure de l’arrivée de ces eaux réchauffées en Arctique, elles descendent au-dessous de la surface froide. Les chercheurs estiment qu'il s'agit d'un processus irréversible et qu'à l'avenir, la couche chaude devrait remonter à la surface. Les conséquences spécifiques sont difficiles à prévoir pour le moment, mais les scientifiques sont persuadés que cela conduira à l'amincissement et à la disparition de la glace pérenne.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201808301037883288-rechauffement-arctique-consequences/

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    1. (...) Des chercheurs de l’Université de Yale ont établi qu’en Arctique, d’importantes quantités d’eau tiède et salée se trouvent sous la couche supérieure de l’eau de mer. Ils considèrent que tôt ou tard, ces eaux remonteront à la surface de l’océan et provoqueront une fonte catastrophique de glaces polaires, rapporte Science Alert. (...)

      (...) Au fur et à mesure de l’arrivée de ces eaux réchauffées en Arctique, elles descendent au-dessous de la surface froide. (...)

      Depuis TOUJOURS existent des sources chaudes volcaniques sous-polaires (au Nord comme au Sud) et, cette eau qui s'est infiltré vers le magma pour y être chauffée/bouillie remonte naturellement vers la surface (ou alimente des nappes phréatique ou sources de montagnes)... où se trouve les glaciers. La glace se détache donc de sa base et flotte comme un glaçon et est parfois emportée par les courants marins.

      C'est TOUTE l'année que la glace font et se reconstitue (elle gagne même du terrain et d'épaisseur depuis quelques années), cette fonte n'a AUCUNE incidence sur la vie marine ou polaire.

      Par contre, quand ils osent écrire 'ces eaux réchauffées en Arctique, elles descendent au-dessous de la surface froide'. !!! HAHAHAHA ! L'eau chaude qui descend ! Est-ce un ministre démissionné qui est le rédacteur en chef ? Hahahaha !

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  10. Bridge: les écoles et les universités sont le cheval de Troie des libéraux pour la mise au point d'un nouvel ordre mondial


    par Tyler Durden
    Jeu., 30/08/2018 - 22:05
    Auteur de Robert Bridge via The Strategic Culture Foundation,


    Des joueurs de la NFL «se mettre à genoux» lors de l’hymne national, aux enfants d'âge préscolaire soumis à une idéologie transgenre, ces mouvements de gauche ont un objectif en tête: saper et détruire la fondation de l’Etat-nation occidental.

    Ce mois-ci, la machine de propagande libérale est passée à la vitesse supérieure, publiant un autre scandale de division pour faire avancer son programme de création d'un nouvel ordre mondial.

    Lara Zelski, directrice de l’école d’Atlanta, n’avait clairement pas à l’esprit sa communauté locale quand elle a informé les parents et le corps professoral que le récital du serment d’allégeance serait éliminé, remplacé par un engagement envers la famille, la communauté, le pays et notre société mondiale.”

    "Au cours des deux dernières années, il est devenu de plus en plus évident que de plus en plus de membres de notre communauté choisissaient de ne pas tenir et / ou de réciter cet engagement" de commencer sa journée de manière positive. "

    Zelski ne révèle jamais aucun chiffre pour soutenir ce qu’elle entend par «de plus en plus de membres de notre communauté» qui sont censés snober le drapeau. C’est ainsi que les défenseurs d’une «société mondiale» vont de l’avant avec leur programme destructeur. En utilisant la dialectique hégélienne, ils insistent sur le «problème» - mariage homosexuel, salles de bain unisexuées, droits transsexuels, statues de la guerre civile sur la place publique, usage de la marijuana, etc. idéologies farouchement les unes contre les autres. Ensuite, ils s'assoient et regardent les feux d'artifice de leur création.

    "Les gauchistes doivent rester éveillés en pensant aux moyens de diffamer, d'attaquer et d'intimider le reste d'entre nous avec leurs longues listes de demandes irritées", a écrit Carol S. Benson dans une lettre au rédacteur. ressentis par les Américains moyens alors que les escouades PC-Goon prennent progressivement le contrôle. «Nous, les petits, voulons simplement élever nos familles et être laissés seuls par notre gouvernement draconien en pleine expansion.»

    Bien que Zelski ait été forcée de revenir sur sa décision suite aux critiques sévères des parents et du personnel, les graines du mécontentement, plantées dans le sol des émotions fébriles, ont déjà pris racine dans l'esprit du public. Maintenant, ce sera la tâche facile des médias grand public compromis - dont la fonction principale est aujourd'hui celle de provocateur par opposition à celle de fournisseur d’informations et d’informations - pour sensationnaliser le problème, attiser les flammes de cette crise artificielle. En effet, à en juger par le retour de bâton, le nombre réel d’élèves qui refusaient d’honorer le drapeau chaque matin à cette école d’Atlanta était négligeable. Une fois que le média impose son faux récit au public, il incombe alors à l’enfant de garder le ballon sur le non-récit en allant de l’avant.

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  11. Des étudiants aux États-Unis récitent fièrement le serment d'allégeance, sans crainte, depuis des décennies. Mais ce sont de nouveaux jours radicaux. Avec le mouvement "prendre un genou" de la NFL, popularisé par l’ancien quart-arrière 49er de San Francisco Colin Kaepernick en signe de protestation contre la brutalité policière, le jeu a changé. Popularisé par un athlète de renom, il sera de plus en plus considéré comme «cool» et rebelle pour les étudiants de se moquer de l’hymne national dans leurs écoles publiques financées par les contribuables. Et qui peut dire combien d’éducateurs avec un esprit hyper-libéral travaillent en coulisses, en jouant avec nos enfants sur des questions sociopolitiques au lieu de faire leur travail, pour assurer exactement ce résultat ?

    Pour ceux qui croient que de telles manifestations - visant le symbole même du pays, le drapeau américain - sont une sorte de mouvement populaire, détrompez-vous. Après tout, qu'est-ce qui motiverait vraiment un enseignant élémentaire d'Atlanta à promouvoir un concept aussi vague que la «société mondiale» par opposition aux initiatives locales et nationales ? C'est très probablement la même idéologie venimeuse qui a protégé la protestation de la NFL, par exemple, et la campagne Black Lives Matters. Oui, vous l'avez deviné. Bien que cela puisse paraître trop simpliste de pointer le doigt sur le milliardaire «philanthrope» George Soros chaque fois qu’une question qui divise fragmente davantage les communs américains, son nom et son organisation ont une étrange tendance à être liés à chaque soulèvement.

    Mais il y a d'autres facteurs importants en jeu, car cette vague destructrice de marxisme culturel balaie la nation, menaçant de détruire tout semblant de ce que signifie être véritablement américain. Le problème, comme le souligne la tentative du professeur d’Atlanta d’abandonner le salut du matin, trouve son origine dans le système éducatif, à tous les niveaux.

    «Les gens sont enseignés par des idéologues et non par des éducateurs», a déclaré le professeur de psychologie et auteur de l'Université de Toronto, Jordan Peterson, lors d'une interview accordée à Fox News. «Et les idéologues ont une façon très simple d’examiner le monde… ils le réduisent à quelques principes tels que l’inégalité et l’injustice et le pouvoir, ce sont les principes fondamentaux en vigueur à l’époque de la gauche radicale, et ils sont en vigueur. une campagne idéologique.

    Selon Peterson, la plupart des institutions d'éducation occidentale, à tous les niveaux, sont «remplies de personnes radicales».

    Nous avons été témoins de ce comportement radical sur les campus universitaires libéraux, où le mot «libéral» signifie «si vous ne soutenez pas ma vision du monde particulière, vous êtes fasciste» et cela me donne le droit de fermer violemment votre liberté d'expression.

    Le champ de bataille politique aux États-Unis ne se trouve pas dans les rues et sur les places publiques, mais à l’intérieur des salles de classe, où les idéologues dangereux sont plus soucieux d’endoctriner de jeunes esprits impressionnables que de créer une atmosphère propice à la la diffusion gratuite de toutes les opinions et idées, ce qui est exactement ce que nos institutions d’enseignement supérieur étaient censées faire.

    Il est temps de briser la mainmise libérale sur l’esprit américain avant que la pourriture ne s’aggrave.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-08-30/schools-universities-are-liberals-trojan-horse-new-world-order-indoctrination

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    1. C'est au drapeau de s'abaisser devant les hommes et non le contraire. Depuis même des millénaires figurent des animaux sur les blasons (aigle, éléphant, lion, serpent, etc) mais jamais... des hommes ! L'objectif serait-il de devenir comme eux ?

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