Manuel Valls a placé la Cour de cassation sous contrôle du gouvernement juste avant son départ
7 déc. 2016, 14:55
C'est par un simple décret, pris dans une grande discrétion, que l'ancien Premier ministre a modifié l'organisation institutionnelle de la Cour de cassation. Celle-ci exige des explications, tandis que des avocats dénoncent une décision «sidérante».
«En rupture avec la tradition républicaine». C'est ainsi que la Cour de cassation qualifie elle-même l'arrêté pris par Manuel Valls le lundi 5 décembre dernier, quelques heures avant sa démission de Matignon, qui place la plus haute juridiction judiciaire française sous l'autorité... du gouvernement.
Bertrand Louvel, premier président de la Cour de cassation, dans un courrier public adressé à Bernard Cazeneuve, Premier ministre depuis le 6 décembre, demande des explications à celui-ci quant à cette décision, alors que le ministère de la Justice n'a, semble-t-il, pas donné suite à une première demande d'explication qui lui aurait été adressée.
Très concrètement, ce décret confie à l'Inspection générale des services judiciaires, une autorité sous les ordres du gouvernement, le contrôle de la Cour de cassation. Si celle-ci était déjà contrôlée par la Cour des comptes ou le Conseil de la magistrature, ces deux institutions sont néanmoins indépendantes – ce qui n'est pas le cas de l'Inspection générale des services judiciaires.
Plusieurs avocats et magistrats ont d'ores et déjà fait part de leur inquiétude face à une décision qui touche au point sensible de la séparation entre pouvoir exécutif et judiciaire, et disent craindre une «instrumentalisation» de la justice.
Lorsque qu'on connaît le fonctionnement des inspections, on sait qu'elles peuvent être instrumentalisées par les autorités.
Le gouvernement ne s'est pas encore expliqué sur les raisons qui ont motivé la rédaction de ce décret, d'ailleurs publié dans une discrétion substantielle. Cet épisode, après les propos tenus par François Hollande sur les juges et révélés dans le livre Un Président ne devrait pas dire ça, pourrait détériorer encore davantage les relations entre l'exécutif et la justice.
UE : les arrangements fiscaux accordés aux multinationales auraient triplé en deux ans
7 déc. 2016, 12:13
Le Luxembourg, dont le président de la Commission européenne Jean Claude Juncker était Premier ministre jusqu'en 2013 est au centre d'accusations de complaisance fiscale.
Une étude publiée par l'ONG Eurodad montre comment des multinationales ont conclu des accords fiscaux avantageux avec des pays européens pour réduire considérablement leurs impôts. La Belgique et le Luxembourg sont particulièrement ciblés.
Les accords fiscaux octroyés par les gouvernements européens aux multinationales, une pratique d'optimisation fiscale qui leur permet parfois d'échapper en partie à l'impôt, ont presque triplé entre 2013 et 2015, selon une étude publiée mercredi 7 décembre par l'ONG internationale Eurodad.
Lire aussi Pour les membres du parlement européen, il n'est visiblement pas simple d'obtenir des documents de la part des Etats membres de l'Union européenne. Les pays de l'UE ne veulent pas donner leurs documents fiscaux aux députés européens
D'après cette étude intitulée Survival of the Richest : comment l'Europe soutient un système fiscal international injuste, le nombre d'accords fiscaux de ce type, qualifiés «d'accord de complaisance», est passé de 547 en 2013, à 972 en 2014 puis à 1 444 en 2015.
L'étude précise aussi que la Belgique et le Luxembourg sont les deux pays à avoir conclu le plus d'accords fiscaux (ou «rescrits fiscaux») avec des multinationales. Pour obtenir ces chiffres, les auteurs du rapport expliquent s'être basés sur des données publiées par la Commission européenne – qui concernent 17 pays de l'Union européenne – ainsi que la Norvège, dont ils ont analysé les politiques en matière fiscale.
La progression du nombre de rescrits fiscaux est «très surprenante et profondément inquiétante», a commenté Tove Ryding, co-auteur du rapport, qui s'occupe des questions d'«équité fiscale» chez Eurodad, avant d'ajouter que les exemples d'Apple et des LuxLeaks «nous apprennent que ces accords secrets peuvent être utilisés a des fins d'évasion fiscale par les entreprises multinationales».
Lire aussi : Ikea accusé d'avoir fraudé pour près d'1,1 milliard d'euros grace à un «échappatoire fiscal»
Apple, qui avait passé un arrangement avec l'Irlande lui permettant d'échapper en grande partie à l'impôt pendant des années, a été sommé fin août par la Commission européenne de rembourser à Dublin 13 milliards d'euros d'avantages fiscaux indus.
Le scandale LuxLeaks qui a éclaté en 2014, renvoie pour sa part à plus de 350 «rescrits fiscaux» accordés par l'administration luxembourgeoise à des entreprises, révélés par deux anciens de la firme d'audit PricewaterhouseCoopers (PwC).
Lire aussi : Nicolas Dupont-Aignan veut dissoudre la Commission européenne, «complice d'évasion fiscale»
C'est la purge que nous savions tous qui viendrait: "Éteindre le contenu extrémiste"
Par Tyler Durden Dec 7, 2016 8h20 Soumis par Mac Slavo via SHTFPlan.com,
Il y a eu des murmures à ce sujet tout au long.
Un jour, ils n'auraient tout simplement pas permis à certaines choses de rester sur Internet plus longtemps. Le potentiel d'atteindre un public mondial avec des informations importantes, et l'idée qu'il pourrait être dans les mains de n'importe qui est juste trop grand.
Ainsi, il n'est pas surprenant que de nombreux géants de la société de la Silicon Valley sont maintenant mettre en avant un front unifié pour faire taire la liberté d'expression sur les médias sociaux.
Les hiérarchies, les mots clés et les comptes marqués, enregistrés dans diverses bases de données, seront partagés et appliqués sur le Web. L'élimination du contenu jugé inacceptable sera désormais simplifié et les affiches impopulaires ne disposeront que de moins de place pour véhiculer leurs points de vue extrémistes et extérieurs.
Selon Yahoo ! Nouvelles:
Les géants du Web YouTube, Facebook, Twitter et Microsoft intensifieront leurs efforts pour supprimer le contenu extrémiste de leurs sites Web en créant une base de données commune.
Les entreprises partageront des «hachages» - empreintes numériques uniques qu'ils attribuent automatiquement à des vidéos ou des photos - du contenu extrémiste qu'ils ont retiré de leurs sites Web pour permettre à leurs pairs d'identifier le même contenu sur leurs plates-formes.
"Nous espérons que cette collaboration mènera à une plus grande efficacité car nous continuons à faire respecter nos politiques pour aider à freiner la question mondiale pressante de contenu terroriste en ligne", ont déclaré les compagnies dans un communiqué mardi.
[...]
L'année dernière, l'Union européenne a organisé un Forum Internet de l'UE réunissant les entreprises Internet, les ministres de l'Intérieur et le Coordonnateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme afin de trouver des moyens de supprimer le contenu extrémiste.
De nombreux incidents actuels sont utilisés pour pousser l'idée qu'une nouvelle police en ligne - et un tirage des mauvaises herbes - est maintenant nécessaire.
Les «fausses nouvelles» campagne de purge a atteint à travers la blogosphère et les médias alternatifs et les sites punis qui ont osé faire rapport sur des sujets tabous comme Pizzagate, les décharges de courriels Wikileaks, tous les aspects controversés de la guerre syrienne et de nombreux autres sujets sérieux, Ont opté pour la suppression.
Bien que ces plates-formes offrent la possibilité d'atteindre un large public, la centralité des plates-formes omniprésentes comme Facebook, Google et Twitter est, évidemment, qu'ils ont le pouvoir de supprimer les comptes et de réduire la réponse du public en peaufinant l'algorithme.
Ils peuvent vous rendre invisible.
C'est l'état de la liberté d'expression en 2016. Il peut être éradiqué à tout moment, et peut-être pour des raisons que vous ne connaissez même pas.
Premièrement, ils taxeront de 1000% les connections afin que les FAI ne proposent que des tarifs à la minute pour faire moins cher. Ce qui leur laissera le temps pour décortiquer les messages envoyés comme le temps de lecture et les sites visités. Deuxièmement, ces escroquerie dictatoriale sera étendue aux communication téléphonique afin que les lignes soient 'libérées'. Troisièmement, ils couperont les moyens de communication envers celles ou ceux qui seraient contre de telles initiatives.
Grande-Bretagne : des terroristes islamistes financés par les allocations ?
7 déc. 2016, 16:28
Des centaines de milliers de livres de prestations sociales britanniques pour le logement et la famille ont été utilisées pour financer le terrorisme ces dernières années, prétend un ex-responsable du gouvernement britannique de la surveillance.
«Plusieurs centaines de milliers de livres ont été utilisées pour financer le terrorisme d’une manière ou d’une autre», notamment pour des armes et le voyage de ceux qui rejoignent les rangs de l'Etat islamique, a confié au quotidien britannique The Times Lord Carlile, ancien superviseur officiel de la législation anti-terroriste. «Ce type d'activité frauduleuse a augmenté lors de la montée de Daesh», a-t-il ajouté.
Lire aussi Le Small Heat Park de Birmingham, où la transaction aurait eu lieu Attentats de Bruxelles : Mohammed Abrini s'est vu remettre 3 500 euros dans un parc à Birmingham
Lord Carlile a fait cette déclaration après avoir appris que deux hommes, le Belge Zakaria Boufassil et le Britannique Mohammed Ali Ahmed, auraient transmis de l'argent liquide provenant d'aides d'Etat au suspect des attaques à Bruxelles, Mohammed Abrini. En juillet 2015, dans un parc de Birmingham lors d’un rendez-vous secret, les deux hommes ont en effet donné 3 000 livres (plus de 3 500 euros) à Mohammed Abrini, connu comme «l’homme au chapeau», dont la silouhette avait été capturée par des caméras de vidéosurveillance de l’aéroport de Bruxelles, en mars dernier.
Cet argent issu des prestations sociales aété frauduleusement touché par Anouar Haddouchi, un autre Belge ayant combattu aux côtés de Daesh en Syrie pendant un an. Il avait fait une demande d'allocations sociales en Grande-Bretagne depuis 2009 bien qu’habitant la plupart de temps en Arabie saoudite.
Au total, près de 11 000 livres (13 000 euros) lui ont été versés, dont une partie après le départ de sa femme et lui-même en zone de guerre. Le Conseil municipal de Birmingham a déjà présenté ses excuses pour cette erreur, précisant que presque 6 000 livres (plus de 7 000 euros) ont été payés après le départ du couple.
Mohammed Abrini, qui avait été envoyé de Syrie en Grande-Bretagne par un responsable de Daesh pour récolter l’argent, attend d’être jugé en Belgique. Zakaria Boufassil a été reconnu coupable à Londres pour son implication dans la préparation des attentats. Et Mohammed Ali Ahmed a plaidé coupable de la même infraction le mois dernier. Ces deux derniers seront jugés la semaine prochaine.
Ces 4 médias invisibles qui influencent les actualités du monde entier
19:21 07.12.2016
Ces quatre agences de presse les plus influentes du monde, qui constituent la principale source (et souvent unique) des actualités internationales, sont souvent inconnues du grand public. D’où proviennent les actualités que vous lisez, regardez ou écoutez chaque jour dans les différents médias ? Et si on vous disait qu’il n’y a qu’une seule source ? Vous êtes-vous jamais posés la question: mais d’où viennent les actualités et pourquoi les médias que vous consultez parlent tous en gros de la même chose? La chaîne germanophone Medien Klagemauer TV s'inquiète de la propagande unanime des médias et lance une alerte pour expliquer à son public à quoi il est confronté. Il s’agit de l’ossature sur laquelle se base tout le système médiatique et pourtant elle est presqu’inconnue du grand public. La majorité des nouvelles internationales proviennent de quatre agences de presse seulement basées à New York, Paris, Londres et Berlin.
Le monopole de ces quatre agences a plusieurs conséquences: Il détermine le choix des sujets, de quoi on parle ainsi que de quoi on ne parle pas. Les reportages présentent souvent des similitudes, voire sont totalement les mêmes. Medien Klagemauer TV (Kla tv) prend en exemple que les principaux médias n’ont pas parlé de la procession de paix en Ukraine et du voyage de paix à Moscou, puisque selon la radio-télévision suisse SRF « les grandes agences de presse n’en ont rien dit ». Selon Kla.tv, cet événement a été crucial, car son but était d’inciter le gouvernement de Kiev à mettre fin à la guerre dans le Donbass.
« Des participants parlent d’environ 100 000 personnes qui seraient arrivées à Kiev. D’autres parlent de chiffres allant jusqu’à un million de personnes qui ont passé la nuit dans Kiev et autour de Kiev dans de nombreux camps de tentes, chez des milliers de particuliers, dans des institutions religieuses et des hospices et qui, après la procession, sont rentrées chez elles dans des cars et des trains en grand nombre », raconte la chaîne.
D’après la chaîne allemande, « le gouvernement de Kiev s’est gardé de révéler le vrai nombre de participants ». Et de souligner, « la procession de paix a été minimisée par les médias principaux occidentaux ou n’a pas du tout été mentionnée bien que les images en disent long ». Mais à la question adressée à la radio-télévision suisse le 25 juillet 2016 de savoir pourquoi elle n’avait rien dit sur la procession de paix en Ukraine, la radio a coupé net: « À ce jour, nous n’avons reçu des agences indépendantes, dont nous recevons des images (Reuters, AP, AFP), aucune information et aucun matériel vidéo concernant cette marche. Selon les recherches de notre correspondant, la marche n’est pas aussi importante que prétendue. » Mais qui se trouve derrière ces grandes agences de presse? Kla tv nous les présente:
• L’agence américaine Associated Press (AP), avec plus de 4 000 employés dans le monde entier, AP appartient aux entreprises de médias des États-Unis et à sa rédaction principale à New York. Les informations de l’AP sont utilisées par environ 12 000 médias et atteignent ainsi chaque jour plus de la moitié de la population mondiale.
• L’Agence France Presse (AFP), qui est quasiment publique, a son siège à Paris et emploie également environ 4 000 personnes. Chaque jour, l’AFP expédie plus de 3 000 informations et 2 500 photos à des médias dans le monde entier.
• L’agence britannique Reuters à Londres, est une agence privée, et emploie un peu plus de 3 000 personnes. En 2008, Reuters a été acheté par Thomson le patron canadien des médias – une des 25 personnes les plus riches du monde – et a fusionné en Thomson Reuters dont le siège est à New York.
• L’agence de presse allemande (DPA) emploie environ 1 000 journalistes dans environ 100 pays. La DPA possède des maisons d’édition de médias allemands et des stations de radiodiffusion. Sa rédaction principale est depuis 2010 dans la Axel-Springer-Hochhaus à Berlin. La DPA collabore étroitement avec l’AP américaine et possède la licence pour la commercialisation des services de l’AP dans l’espace germanophone. Si on regarde de plus près, on constate que les sujets traités par ces quatre agences de presse ainsi que les angles d’attaques sont souvent les mêmes, explique la Medien Klagemauer TV. Et même si déjà quatre agences de presse comme principales sources d’information pour le monde entier sont déjà loin d’être suffisantes, en réalité il n’y a qu’une vision mainstream derrière et une illusion de choix.
C’est-à-dire que « le droit de la population mondiale à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion est bafoué », constate Kla tv. Bien entendu, il ne faut pas oublier qu’il existe à côté de ces grandes agences de presse des agences nationales plus petites. Pourtant, elles ne disposent souvent d’aucun réseau de correspondants à l’étranger, c’est-à-dire, aucune possibilité de voir ce qui se passe à l’extérieur du pays par leurs propres yeux. Il ne leur reste qu’à collaborer avec ces quatre grandes agences pour avoir de l’actualité mondiale. Ne vous laissez donc pas tromper: si c’est écrit « avec l’AFP » c’est bien de l’information diffusée par l’AFP et non pas par le média que vous consultez et c’est aussi le point de vue de l’AFP.
Ce système médiatique d’agences qui permet d’être informé de tout ce qui se passe dans le monde en quasi temps réel présente les inconvenants de n’offrir qu’une vision des évènements, de sélectionner ces derniers, voire pire, si la source rapport un fait de manière erronée tous les médias vont le relayer de manière erronée. Pour permettre une vraie liberté de l’information, la France, qui s’est bien gardée de libéraliser son agence de presse, à l’époque des radios libres et des premières chaînes de télévision privées, pourrait prendre exemple sur le monde russophone. Alors que la Russie est souvent décriée, il existe pourtant trois agences de presse dans ce pays, deux publiques dont Rossiya Segodnya et une privée.
Des hackers rendent publics des documents secrets sur le dopage des athlètes occidentaux
INTERNATIONAL 17:18 07.12.2016
Pour la première fois, le groupe de hackers Fancy Bear a transféré directement aux médias des documents secrets révélant l'utilisation de substances illégales par des athlètes, y compris par des médaillés des JO. Les pirates du groupe Fancy Bear dévoilent un dossier de plus, déjà le septième, contenant des informations sur les athlètes qui ont pris des médicaments interdits, mais qui ont quand même été autorisés à prendre part aux compétitions internationales. Et pour la première fois, ils les font directement passer aux médias, informe le site d'information russe Life.ru, qui a obtenu un accès à ces documents.
Ainsi, les journalistes de Life.ru ont reçu de nombreux documents secrets, y compris des courriels de la correspondance d'athlètes avec l'AMA sur l'utilisation de produits interdits, des résultats de tests de dopage et, bien sûr, des autorisations d'usage à des fins thérapeutiques (AUT).
La liste comprend quatre athlètes de différents pays, en particulier Il s'agit, notamment, du nageur canadien Ryan Cochrane, des cyclistes néo-zélandais et américaine Ethan Mitchell et Evelyn Stevens, ainsi que du coureur britannique Richard Kilty. M. Cochrane a remporté le bronze du 1 500 mètres nage libre aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin, ainsi que l'argent lors des JO de 2012 à Londres dans la même discipline. Avant Pékin, il avait reçu l'autorisation d'usage à des fins thérapeutiques de produits interdits comme le formotérol, le prednisone et le salbutamol. Ces derniers sont utilisés pour traiter l'asthme et les maladies des bronches. De plus, le Canadien a été autorisé à continuer de prendre ces produits interdits sans limite de quantité.
La cycliste américaine Evelyn Stevens, quatre fois championne du monde du contre-la-montre par équipes, a également traité son asthme en utilisant du salbutamol. Elle a reçu son AUT, permettant de prendre ce produit interdit, de l'Agence américaine antidopage (USADA). Ethan Mitchell, médaillé d'argent de vitesse par équipes aux JO de Rio, a été autorisé à utiliser de la dexaméthasone, un médicament pour réduire l'inflammation dans les articulations, ainsi que pour traiter les ligaments endommagés. Il a pris ce médicament après qu'on lui a enlevé les dents de sagesse.
Richard Kilty, spécialiste des épreuves de sprint, champion du monde en salle du 60 mètres en 2014, s'est vu prescrire en 2007 du méthylprednisolone, une substance pour guérir la tuberculose. Auparavant, on avait déjà appris que le groupe de pirates informatiques Fancy Bear avait piraté la base de données de l'AMA et divulgué l'information selon laquelle l'Agence avait permis à des sportifs de prendre des substances interdites.
Ces dossiers piratés ont dévoilé des noms d'athlètes tels que le joueur de tennis espagnol Rafael Nadal, les joueuses de tennis américaines Serena et Venus Williams, la gymnaste américaine Simone Biles, les cyclistes britanniques Chris Froome et Bradley Wiggins, le joueur de basket serbe Milos Teodosic et la joueuse de basketball américaine Elena Delle Donne. Le directeur général de l'AMA Olivier Niggli a par la suite confirmé le piratage des bases de données de l'institution et a indiqué que, selon les données fournies par la police, l'attaque provenait de Russie. En outre, le Kremlin s'est déclaré prêt apporter son concours à l'Agence mondiale antidopage (AMA) dans la lutte contre la cybercriminalité si l'AMA sollicite une telle assistance.
Apple renonce à conduire ses recherches en secret après les mauvaises performances de Siri
7 déc. 2016, 22:20
Les chercheurs d'Apple développaient jusqu'à aujourd'hui leurs projets d'intelligence artificielle à l'écart de la communauté scientifique : cette politique, destinée à protéger les avancées de l'entreprise, ne sera plus de mise désormais...
La firme à la pomme a finalement renoncé à développer ses logiciels d'intelligence artificielle dans son coin, constatant l'échec de Siri, dont le lancement n'a pas été à la hauteur des attentes - et qui se trouve désormais largement distancé par ses concurrents.
Jusqu'ici, les scientifiques qui travaillaient pour Apple sur les projets relatifs à l'intelligence artificielle étaient relativement isolés de leurs confrères afin de protéger d'éventuels brevets. Mais, au cours d'une présentation officielle tenue dans le cadre du Neutral information processing systems (NIPS) à Barcelone, le nouveau directeur du département de la recherche sur l'intelligence artificielle, Russ Salakhutdinov, a annoncé que cette politique d'isolement allait être abolie. Cette décision a été annoncée par un discours de Russ Salakhutdinov et un panneau : «Pouvons-nous publier? Oui. Nous engageons nous dans le secteur académique? Oui.»
L'entreprise n'a jamais publié de travaux dans le domaine de l'intelligence artificielle, et lors des conférences précédentes, les intervenants d'Apple se sont toujours refusés à révéler les domaines dans lesquelles la firme effectuait ses recherches. Cet échec pourrait être la cause du revirement annoncé : désormais, les chercheurs d'Apple pourront échanger avec leurs collègues et avec l'univers académique.
Ces derniers temps, en dépit des records qu'elle enregistre en bourse, l'entreprise Apple est au cœur de plusieurs contentieux, notamment concernant d'éventuelles taxes rétroactives que pourrait lui réclamer l'Union européenne. Face à la montée en puissance de concurrents sérieux depuis quelques années, l'entreprise la mieux cotée du monde tente de garder l'avantage sur le marché.
Washington Post ajoute "Nouvelles russes de fausse propagande " histoire, admet qu'elles peuvent être fausses
Par Tyler Durden Dec 7, 2016 20h16
Dans le dernier exemple, pourquoi les «grands médias» sont confrontés à une crise historique de confiance parmi les lecteurs, face à un coup de feu sans précédent suivant Craig Timberg 24 novembre Washington Post histoire «L'effort de propagande russe a contribué à diffuser des« fausses nouvelles »lors des élections, disent les experts Mercredi, une longue note de rédacteur apparut au-dessus de l'article original dans lequel l'éditeur écarte non seulement le WaPo des «experts» cités dans l'article original dont le «travail» a servi de base à l'article entier (et qui est devenu le plus lu WaPo le jour de sa publication), mais admet également que la Poste ne pouvait pas «valider la validité de PropOrNot de la conclusion concernant tout moyen de communication individuelle», en admettant l'histoire entière peut avoir été, drumroll «nouvelles fausses» et concédant le Bezos- Une publication appartenant à un État peut avoir été diffamée par la souillure de nombreux sites Web - Zero Hedge inclus - avec des allégations manifestement fausses et non fondées.
C'était le plus proche que le Washington Post venait de se rétracter officiellement de l'histoire, qui a été discréditée à la fois non seulement par des commentateurs extérieurs, mais par son propre éditeur.
La note en question en question:
Note du rédacteur: Le 24 novembre, le Washington Post a publié une histoire sur le travail de quatre groupes de chercheurs qui ont examiné ce qu'ils disent être des efforts de propagande russes pour saper la démocratie et les intérêts américains. L'un d'entre eux était PropOrNot, un groupe qui insiste sur l'anonymat public, qui a publié un rapport identifiant plus de 200 sites Web qui, à son avis, a sciemment ou involontairement publié ou fait écho à la propagande russe. Un certain nombre de ces sites se sont opposés à être inclus dans la liste de PropOrNot, et certains des sites, ainsi que d'autres pas sur la liste, ont contesté publiquement la méthodologie et les conclusions du groupe. Le Post, qui ne nommait aucun des sites, ne certifie pas lui-même la validité des conclusions de PropOrNot concernant un média individuel, et l'article ne prétend pas le faire. Depuis la publication de l'histoire de The Post, PropOrNot a supprimé certains sites de sa liste.
Comme l'indique le Washingtonian, la concession implicite fait suite à une critique intense et croissante de l'article au cours des deux dernières semaines. Les journalistes d'Intercept Glenn Greenwald et Ben Norton ont écrit, notant que PropOrNot, l'un des groupes dont la recherche a été citée dans la pièce de Timberg, des «lâches anonymes». L'un des sites PropOrNot cité comme russe - Influenced était le Drudge Report.
La description de la partie de certains participants de fausses nouvelles comme «idiots utiles» pourrait «théoriquement inclure n'importe qui sur n'importe quelle plate-forme de médias sociaux qui partage des nouvelles basées sur un titre de clique-appât», Mathew Ingram a écrit pour Fortune.
Mais le plus gros problème était PropOrNot lui-même. Comme Adrian Chen l'a écrit pour le New Yorker, ses méthodes étaient elles-mêmes suspectes, laissant entendre une propagande contre-russe - apparemment avec des origines ukrainiennes - et la vérification de son travail était presque impossible. Chen a écrit que «la perspective que des voix dissidentes légitimes soient qualifiées de fausses nouvelles ou de propagande russe par des groupes mystérieux d'anciens employés du gouvernement, avec l'aide d'un journal national, est encore plus effrayante».
La critique a culminé cette semaine quand le blog "Naked capitalism" menaçait de poursuivre le Washington Post, exigeant une rétractation.
Maintenant, au moins, le «journal national» a pris une certaine responsabilité, mais la question clé demeure: en admettant qu'elle n'a jamais vérifié sa source principale, dont le «travail» biaisé et conflictuel a couvert des centaines de sites Web, celui-ci inclus, Washington Post diffère-t-il de la "fausse nouvelle" dont elle se moque quotidiennement depuis que son candidat présidentiel a perdu les élections ?
Manuel Valls a placé la Cour de cassation sous contrôle du gouvernement juste avant son départ
RépondreSupprimer7 déc. 2016, 14:55
C'est par un simple décret, pris dans une grande discrétion, que l'ancien Premier ministre a modifié l'organisation institutionnelle de la Cour de cassation. Celle-ci exige des explications, tandis que des avocats dénoncent une décision «sidérante».
«En rupture avec la tradition républicaine». C'est ainsi que la Cour de cassation qualifie elle-même l'arrêté pris par Manuel Valls le lundi 5 décembre dernier, quelques heures avant sa démission de Matignon, qui place la plus haute juridiction judiciaire française sous l'autorité... du gouvernement.
Bertrand Louvel, premier président de la Cour de cassation, dans un courrier public adressé à Bernard Cazeneuve, Premier ministre depuis le 6 décembre, demande des explications à celui-ci quant à cette décision, alors que le ministère de la Justice n'a, semble-t-il, pas donné suite à une première demande d'explication qui lui aurait été adressée.
Très concrètement, ce décret confie à l'Inspection générale des services judiciaires, une autorité sous les ordres du gouvernement, le contrôle de la Cour de cassation. Si celle-ci était déjà contrôlée par la Cour des comptes ou le Conseil de la magistrature, ces deux institutions sont néanmoins indépendantes – ce qui n'est pas le cas de l'Inspection générale des services judiciaires.
Plusieurs avocats et magistrats ont d'ores et déjà fait part de leur inquiétude face à une décision qui touche au point sensible de la séparation entre pouvoir exécutif et judiciaire, et disent craindre une «instrumentalisation» de la justice.
Lorsque qu'on connaît le fonctionnement des inspections, on sait qu'elles peuvent être instrumentalisées par les autorités.
Le gouvernement ne s'est pas encore expliqué sur les raisons qui ont motivé la rédaction de ce décret, d'ailleurs publié dans une discrétion substantielle. Cet épisode, après les propos tenus par François Hollande sur les juges et révélés dans le livre Un Président ne devrait pas dire ça, pourrait détériorer encore davantage les relations entre l'exécutif et la justice.
https://francais.rt.com/france/30282-manuel-valls-a-place-cour-cassation-sous-controle-gouvernement-juste-avant-son-depart
UE : les arrangements fiscaux accordés aux multinationales auraient triplé en deux ans
RépondreSupprimer7 déc. 2016, 12:13
Le Luxembourg, dont le président de la Commission européenne Jean Claude Juncker était Premier ministre jusqu'en 2013 est au centre d'accusations de complaisance fiscale.
Une étude publiée par l'ONG Eurodad montre comment des multinationales ont conclu des accords fiscaux avantageux avec des pays européens pour réduire considérablement leurs impôts. La Belgique et le Luxembourg sont particulièrement ciblés.
Les accords fiscaux octroyés par les gouvernements européens aux multinationales, une pratique d'optimisation fiscale qui leur permet parfois d'échapper en partie à l'impôt, ont presque triplé entre 2013 et 2015, selon une étude publiée mercredi 7 décembre par l'ONG internationale Eurodad.
Lire aussi
Pour les membres du parlement européen, il n'est visiblement pas simple d'obtenir des documents de la part des Etats membres de l'Union européenne. Les pays de l'UE ne veulent pas donner leurs documents fiscaux aux députés européens
D'après cette étude intitulée Survival of the Richest : comment l'Europe soutient un système fiscal international injuste, le nombre d'accords fiscaux de ce type, qualifiés «d'accord de complaisance», est passé de 547 en 2013, à 972 en 2014 puis à 1 444 en 2015.
L'étude précise aussi que la Belgique et le Luxembourg sont les deux pays à avoir conclu le plus d'accords fiscaux (ou «rescrits fiscaux») avec des multinationales. Pour obtenir ces chiffres, les auteurs du rapport expliquent s'être basés sur des données publiées par la Commission européenne – qui concernent 17 pays de l'Union européenne – ainsi que la Norvège, dont ils ont analysé les politiques en matière fiscale.
La progression du nombre de rescrits fiscaux est «très surprenante et profondément inquiétante», a commenté Tove Ryding, co-auteur du rapport, qui s'occupe des questions d'«équité fiscale» chez Eurodad, avant d'ajouter que les exemples d'Apple et des LuxLeaks «nous apprennent que ces accords secrets peuvent être utilisés a des fins d'évasion fiscale par les entreprises multinationales».
Lire aussi : Ikea accusé d'avoir fraudé pour près d'1,1 milliard d'euros grace à un «échappatoire fiscal»
Apple, qui avait passé un arrangement avec l'Irlande lui permettant d'échapper en grande partie à l'impôt pendant des années, a été sommé fin août par la Commission européenne de rembourser à Dublin 13 milliards d'euros d'avantages fiscaux indus.
Le scandale LuxLeaks qui a éclaté en 2014, renvoie pour sa part à plus de 350 «rescrits fiscaux» accordés par l'administration luxembourgeoise à des entreprises, révélés par deux anciens de la firme d'audit PricewaterhouseCoopers (PwC).
Lire aussi : Nicolas Dupont-Aignan veut dissoudre la Commission européenne, «complice d'évasion fiscale»
https://francais.rt.com/economie/30273-ue-arrangements-fiscaux-accordes-multinationales-triples-2-ans-etude
C'est la purge que nous savions tous qui viendrait: "Éteindre le contenu extrémiste"
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
Dec 7, 2016 8h20
Soumis par Mac Slavo via SHTFPlan.com,
Il y a eu des murmures à ce sujet tout au long.
Un jour, ils n'auraient tout simplement pas permis à certaines choses de rester sur Internet plus longtemps. Le potentiel d'atteindre un public mondial avec des informations importantes, et l'idée qu'il pourrait être dans les mains de n'importe qui est juste trop grand.
Ainsi, il n'est pas surprenant que de nombreux géants de la société de la Silicon Valley sont maintenant mettre en avant un front unifié pour faire taire la liberté d'expression sur les médias sociaux.
Les hiérarchies, les mots clés et les comptes marqués, enregistrés dans diverses bases de données, seront partagés et appliqués sur le Web. L'élimination du contenu jugé inacceptable sera désormais simplifié et les affiches impopulaires ne disposeront que de moins de place pour véhiculer leurs points de vue extrémistes et extérieurs.
Selon Yahoo ! Nouvelles:
Les géants du Web YouTube, Facebook, Twitter et Microsoft intensifieront leurs efforts pour supprimer le contenu extrémiste de leurs sites Web en créant une base de données commune.
Les entreprises partageront des «hachages» - empreintes numériques uniques qu'ils attribuent automatiquement à des vidéos ou des photos - du contenu extrémiste qu'ils ont retiré de leurs sites Web pour permettre à leurs pairs d'identifier le même contenu sur leurs plates-formes.
"Nous espérons que cette collaboration mènera à une plus grande efficacité car nous continuons à faire respecter nos politiques pour aider à freiner la question mondiale pressante de contenu terroriste en ligne", ont déclaré les compagnies dans un communiqué mardi.
[...]
L'année dernière, l'Union européenne a organisé un Forum Internet de l'UE réunissant les entreprises Internet, les ministres de l'Intérieur et le Coordonnateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme afin de trouver des moyens de supprimer le contenu extrémiste.
De nombreux incidents actuels sont utilisés pour pousser l'idée qu'une nouvelle police en ligne - et un tirage des mauvaises herbes - est maintenant nécessaire.
Les «fausses nouvelles» campagne de purge a atteint à travers la blogosphère et les médias alternatifs et les sites punis qui ont osé faire rapport sur des sujets tabous comme Pizzagate, les décharges de courriels Wikileaks, tous les aspects controversés de la guerre syrienne et de nombreux autres sujets sérieux, Ont opté pour la suppression.
Bien que ces plates-formes offrent la possibilité d'atteindre un large public, la centralité des plates-formes omniprésentes comme Facebook, Google et Twitter est, évidemment, qu'ils ont le pouvoir de supprimer les comptes et de réduire la réponse du public en peaufinant l'algorithme.
Ils peuvent vous rendre invisible.
C'est l'état de la liberté d'expression en 2016. Il peut être éradiqué à tout moment, et peut-être pour des raisons que vous ne connaissez même pas.
http://www.zerohedge.com/news/2016-12-07/purge-we-all-knew-was-coming-shutting-down-extremist-content
Premièrement, ils taxeront de 1000% les connections afin que les FAI ne proposent que des tarifs à la minute pour faire moins cher. Ce qui leur laissera le temps pour décortiquer les messages envoyés comme le temps de lecture et les sites visités. Deuxièmement, ces escroquerie dictatoriale sera étendue aux communication téléphonique afin que les lignes soient 'libérées'. Troisièmement, ils couperont les moyens de communication envers celles ou ceux qui seraient contre de telles initiatives.
SupprimerGrande-Bretagne : des terroristes islamistes financés par les allocations ?
RépondreSupprimer7 déc. 2016, 16:28
Des centaines de milliers de livres de prestations sociales britanniques pour le logement et la famille ont été utilisées pour financer le terrorisme ces dernières années, prétend un ex-responsable du gouvernement britannique de la surveillance.
«Plusieurs centaines de milliers de livres ont été utilisées pour financer le terrorisme d’une manière ou d’une autre», notamment pour des armes et le voyage de ceux qui rejoignent les rangs de l'Etat islamique, a confié au quotidien britannique The Times Lord Carlile, ancien superviseur officiel de la législation anti-terroriste. «Ce type d'activité frauduleuse a augmenté lors de la montée de Daesh», a-t-il ajouté.
Lire aussi
Le Small Heat Park de Birmingham, où la transaction aurait eu lieu Attentats de Bruxelles : Mohammed Abrini s'est vu remettre 3 500 euros dans un parc à Birmingham
Lord Carlile a fait cette déclaration après avoir appris que deux hommes, le Belge Zakaria Boufassil et le Britannique Mohammed Ali Ahmed, auraient transmis de l'argent liquide provenant d'aides d'Etat au suspect des attaques à Bruxelles, Mohammed Abrini. En juillet 2015, dans un parc de Birmingham lors d’un rendez-vous secret, les deux hommes ont en effet donné 3 000 livres (plus de 3 500 euros) à Mohammed Abrini, connu comme «l’homme au chapeau», dont la silouhette avait été capturée par des caméras de vidéosurveillance de l’aéroport de Bruxelles, en mars dernier.
Cet argent issu des prestations sociales aété frauduleusement touché par Anouar Haddouchi, un autre Belge ayant combattu aux côtés de Daesh en Syrie pendant un an. Il avait fait une demande d'allocations sociales en Grande-Bretagne depuis 2009 bien qu’habitant la plupart de temps en Arabie saoudite.
Au total, près de 11 000 livres (13 000 euros) lui ont été versés, dont une partie après le départ de sa femme et lui-même en zone de guerre. Le Conseil municipal de Birmingham a déjà présenté ses excuses pour cette erreur, précisant que presque 6 000 livres (plus de 7 000 euros) ont été payés après le départ du couple.
Mohammed Abrini, qui avait été envoyé de Syrie en Grande-Bretagne par un responsable de Daesh pour récolter l’argent, attend d’être jugé en Belgique. Zakaria Boufassil a été reconnu coupable à Londres pour son implication dans la préparation des attentats. Et Mohammed Ali Ahmed a plaidé coupable de la même infraction le mois dernier. Ces deux derniers seront jugés la semaine prochaine.
https://francais.rt.com/international/30287-terroristes-islamistes-finances-allocations-britanniques
Ces 4 médias invisibles qui influencent les actualités du monde entier
RépondreSupprimer19:21 07.12.2016
Ces quatre agences de presse les plus influentes du monde, qui constituent la principale source (et souvent unique) des actualités internationales, sont souvent inconnues du grand public. D’où proviennent les actualités que vous lisez, regardez ou écoutez chaque jour dans les différents médias ? Et si on vous disait qu’il n’y a qu’une seule source ? Vous êtes-vous jamais posés la question: mais d’où viennent les actualités et pourquoi les médias que vous consultez parlent tous en gros de la même chose? La chaîne germanophone Medien Klagemauer TV s'inquiète de la propagande unanime des médias et lance une alerte pour expliquer à son public à quoi il est confronté. Il s’agit de l’ossature sur laquelle se base tout le système médiatique et pourtant elle est presqu’inconnue du grand public. La majorité des nouvelles internationales proviennent de quatre agences de presse seulement basées à New York, Paris, Londres et Berlin.
Le monopole de ces quatre agences a plusieurs conséquences: Il détermine le choix des sujets, de quoi on parle ainsi que de quoi on ne parle pas. Les reportages présentent souvent des similitudes, voire sont totalement les mêmes. Medien Klagemauer TV (Kla tv) prend en exemple que les principaux médias n’ont pas parlé de la procession de paix en Ukraine et du voyage de paix à Moscou, puisque selon la radio-télévision suisse SRF « les grandes agences de presse n’en ont rien dit ». Selon Kla.tv, cet événement a été crucial, car son but était d’inciter le gouvernement de Kiev à mettre fin à la guerre dans le Donbass.
« Des participants parlent d’environ 100 000 personnes qui seraient arrivées à Kiev. D’autres parlent de chiffres allant jusqu’à un million de personnes qui ont passé la nuit dans Kiev et autour de Kiev dans de nombreux camps de tentes, chez des milliers de particuliers, dans des institutions religieuses et des hospices et qui, après la procession, sont rentrées chez elles dans des cars et des trains en grand nombre », raconte la chaîne.
D’après la chaîne allemande, « le gouvernement de Kiev s’est gardé de révéler le vrai nombre de participants ». Et de souligner, « la procession de paix a été minimisée par les médias principaux occidentaux ou n’a pas du tout été mentionnée bien que les images en disent long ». Mais à la question adressée à la radio-télévision suisse le 25 juillet 2016 de savoir pourquoi elle n’avait rien dit sur la procession de paix en Ukraine, la radio a coupé net: « À ce jour, nous n’avons reçu des agences indépendantes, dont nous recevons des images (Reuters, AP, AFP), aucune information et aucun matériel vidéo concernant cette marche. Selon les recherches de notre correspondant, la marche n’est pas aussi importante que prétendue. » Mais qui se trouve derrière ces grandes agences de presse? Kla tv nous les présente:
• L’agence américaine Associated Press (AP), avec plus de 4 000 employés dans le monde entier, AP appartient aux entreprises de médias des États-Unis et à sa rédaction principale à New York. Les informations de l’AP sont utilisées par environ 12 000 médias et atteignent ainsi chaque jour plus de la moitié de la population mondiale.
(suite en dessous:)
• L’Agence France Presse (AFP), qui est quasiment publique, a son siège à Paris et emploie également environ 4 000 personnes. Chaque jour, l’AFP expédie plus de 3 000 informations et 2 500 photos à des médias dans le monde entier.
RépondreSupprimer• L’agence britannique Reuters à Londres, est une agence privée, et emploie un peu plus de 3 000 personnes. En 2008, Reuters a été acheté par Thomson le patron canadien des médias – une des 25 personnes les plus riches du monde – et a fusionné en Thomson Reuters dont le siège est à New York.
• L’agence de presse allemande (DPA) emploie environ 1 000 journalistes dans environ 100 pays. La DPA possède des maisons d’édition de médias allemands et des stations de radiodiffusion. Sa rédaction principale est depuis 2010 dans la Axel-Springer-Hochhaus à Berlin. La DPA collabore étroitement avec l’AP américaine et possède la licence pour la commercialisation des services de l’AP dans l’espace germanophone. Si on regarde de plus près, on constate que les sujets traités par ces quatre agences de presse ainsi que les angles d’attaques sont souvent les mêmes, explique la Medien Klagemauer TV. Et même si déjà quatre agences de presse comme principales sources d’information pour le monde entier sont déjà loin d’être suffisantes, en réalité il n’y a qu’une vision mainstream derrière et une illusion de choix.
C’est-à-dire que « le droit de la population mondiale à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion est bafoué », constate Kla tv. Bien entendu, il ne faut pas oublier qu’il existe à côté de ces grandes agences de presse des agences nationales plus petites. Pourtant, elles ne disposent souvent d’aucun réseau de correspondants à l’étranger, c’est-à-dire, aucune possibilité de voir ce qui se passe à l’extérieur du pays par leurs propres yeux. Il ne leur reste qu’à collaborer avec ces quatre grandes agences pour avoir de l’actualité mondiale. Ne vous laissez donc pas tromper: si c’est écrit « avec l’AFP » c’est bien de l’information diffusée par l’AFP et non pas par le média que vous consultez et c’est aussi le point de vue de l’AFP.
Ce système médiatique d’agences qui permet d’être informé de tout ce qui se passe dans le monde en quasi temps réel présente les inconvenants de n’offrir qu’une vision des évènements, de sélectionner ces derniers, voire pire, si la source rapport un fait de manière erronée tous les médias vont le relayer de manière erronée. Pour permettre une vraie liberté de l’information, la France, qui s’est bien gardée de libéraliser son agence de presse, à l’époque des radios libres et des premières chaînes de télévision privées, pourrait prendre exemple sur le monde russophone. Alors que la Russie est souvent décriée, il existe pourtant trois agences de presse dans ce pays, deux publiques dont Rossiya Segodnya et une privée.
https://fr.sputniknews.com/international/201612071029057249-medias-invisibles-propagande/
Des hackers rendent publics des documents secrets sur le dopage des athlètes occidentaux
RépondreSupprimerINTERNATIONAL 17:18 07.12.2016
Pour la première fois, le groupe de hackers Fancy Bear a transféré directement aux médias des documents secrets révélant l'utilisation de substances illégales par des athlètes, y compris par des médaillés des JO. Les pirates du groupe Fancy Bear dévoilent un dossier de plus, déjà le septième, contenant des informations sur les athlètes qui ont pris des médicaments interdits, mais qui ont quand même été autorisés à prendre part aux compétitions internationales. Et pour la première fois, ils les font directement passer aux médias, informe le site d'information russe Life.ru, qui a obtenu un accès à ces documents.
Ainsi, les journalistes de Life.ru ont reçu de nombreux documents secrets, y compris des courriels de la correspondance d'athlètes avec l'AMA sur l'utilisation de produits interdits, des résultats de tests de dopage et, bien sûr, des autorisations d'usage à des fins thérapeutiques (AUT).
La liste comprend quatre athlètes de différents pays, en particulier Il s'agit, notamment, du nageur canadien Ryan Cochrane, des cyclistes néo-zélandais et américaine Ethan Mitchell et Evelyn Stevens, ainsi que du coureur britannique Richard Kilty. M. Cochrane a remporté le bronze du 1 500 mètres nage libre aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin, ainsi que l'argent lors des JO de 2012 à Londres dans la même discipline. Avant Pékin, il avait reçu l'autorisation d'usage à des fins thérapeutiques de produits interdits comme le formotérol, le prednisone et le salbutamol. Ces derniers sont utilisés pour traiter l'asthme et les maladies des bronches. De plus, le Canadien a été autorisé à continuer de prendre ces produits interdits sans limite de quantité.
La cycliste américaine Evelyn Stevens, quatre fois championne du monde du contre-la-montre par équipes, a également traité son asthme en utilisant du salbutamol. Elle a reçu son AUT, permettant de prendre ce produit interdit, de l'Agence américaine antidopage (USADA). Ethan Mitchell, médaillé d'argent de vitesse par équipes aux JO de Rio, a été autorisé à utiliser de la dexaméthasone, un médicament pour réduire l'inflammation dans les articulations, ainsi que pour traiter les ligaments endommagés. Il a pris ce médicament après qu'on lui a enlevé les dents de sagesse.
Richard Kilty, spécialiste des épreuves de sprint, champion du monde en salle du 60 mètres en 2014, s'est vu prescrire en 2007 du méthylprednisolone, une substance pour guérir la tuberculose. Auparavant, on avait déjà appris que le groupe de pirates informatiques Fancy Bear avait piraté la base de données de l'AMA et divulgué l'information selon laquelle l'Agence avait permis à des sportifs de prendre des substances interdites.
Ces dossiers piratés ont dévoilé des noms d'athlètes tels que le joueur de tennis espagnol Rafael Nadal, les joueuses de tennis américaines Serena et Venus Williams, la gymnaste américaine Simone Biles, les cyclistes britanniques Chris Froome et Bradley Wiggins, le joueur de basket serbe Milos Teodosic et la joueuse de basketball américaine Elena Delle Donne. Le directeur général de l'AMA Olivier Niggli a par la suite confirmé le piratage des bases de données de l'institution et a indiqué que, selon les données fournies par la police, l'attaque provenait de Russie. En outre, le Kremlin s'est déclaré prêt apporter son concours à l'Agence mondiale antidopage (AMA) dans la lutte contre la cybercriminalité si l'AMA sollicite une telle assistance.
https://fr.sputniknews.com/international/201612071029054935-hackers-dopage-ama/
Apple renonce à conduire ses recherches en secret après les mauvaises performances de Siri
RépondreSupprimer7 déc. 2016, 22:20
Les chercheurs d'Apple développaient jusqu'à aujourd'hui leurs projets d'intelligence artificielle à l'écart de la communauté scientifique : cette politique, destinée à protéger les avancées de l'entreprise, ne sera plus de mise désormais...
La firme à la pomme a finalement renoncé à développer ses logiciels d'intelligence artificielle dans son coin, constatant l'échec de Siri, dont le lancement n'a pas été à la hauteur des attentes - et qui se trouve désormais largement distancé par ses concurrents.
Jusqu'ici, les scientifiques qui travaillaient pour Apple sur les projets relatifs à l'intelligence artificielle étaient relativement isolés de leurs confrères afin de protéger d'éventuels brevets. Mais, au cours d'une présentation officielle tenue dans le cadre du Neutral information processing systems (NIPS) à Barcelone, le nouveau directeur du département de la recherche sur l'intelligence artificielle, Russ Salakhutdinov, a annoncé que cette politique d'isolement allait être abolie. Cette décision a été annoncée par un discours de Russ Salakhutdinov et un panneau : «Pouvons-nous publier? Oui. Nous engageons nous dans le secteur académique? Oui.»
L'entreprise n'a jamais publié de travaux dans le domaine de l'intelligence artificielle, et lors des conférences précédentes, les intervenants d'Apple se sont toujours refusés à révéler les domaines dans lesquelles la firme effectuait ses recherches. Cet échec pourrait être la cause du revirement annoncé : désormais, les chercheurs d'Apple pourront échanger avec leurs collègues et avec l'univers académique.
Ces derniers temps, en dépit des records qu'elle enregistre en bourse, l'entreprise Apple est au cœur de plusieurs contentieux, notamment concernant d'éventuelles taxes rétroactives que pourrait lui réclamer l'Union européenne. Face à la montée en puissance de concurrents sérieux depuis quelques années, l'entreprise la mieux cotée du monde tente de garder l'avantage sur le marché.
https://francais.rt.com/economie/30307-apple-rebrousse-chemin-cause-mauvaises-performances-siri
Washington Post ajoute "Nouvelles russes de fausse propagande " histoire, admet qu'elles peuvent être fausses
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
Dec 7, 2016 20h16
Dans le dernier exemple, pourquoi les «grands médias» sont confrontés à une crise historique de confiance parmi les lecteurs, face à un coup de feu sans précédent suivant Craig Timberg 24 novembre Washington Post histoire «L'effort de propagande russe a contribué à diffuser des« fausses nouvelles »lors des élections, disent les experts Mercredi, une longue note de rédacteur apparut au-dessus de l'article original dans lequel l'éditeur écarte non seulement le WaPo des «experts» cités dans l'article original dont le «travail» a servi de base à l'article entier (et qui est devenu le plus lu WaPo le jour de sa publication), mais admet également que la Poste ne pouvait pas «valider la validité de PropOrNot de la conclusion concernant tout moyen de communication individuelle», en admettant l'histoire entière peut avoir été, drumroll «nouvelles fausses» et concédant le Bezos- Une publication appartenant à un État peut avoir été diffamée par la souillure de nombreux sites Web - Zero Hedge inclus - avec des allégations manifestement fausses et non fondées.
C'était le plus proche que le Washington Post venait de se rétracter officiellement de l'histoire, qui a été discréditée à la fois non seulement par des commentateurs extérieurs, mais par son propre éditeur.
La note en question en question:
Note du rédacteur: Le 24 novembre, le Washington Post a publié une histoire sur le travail de quatre groupes de chercheurs qui ont examiné ce qu'ils disent être des efforts de propagande russes pour saper la démocratie et les intérêts américains. L'un d'entre eux était PropOrNot, un groupe qui insiste sur l'anonymat public, qui a publié un rapport identifiant plus de 200 sites Web qui, à son avis, a sciemment ou involontairement publié ou fait écho à la propagande russe. Un certain nombre de ces sites se sont opposés à être inclus dans la liste de PropOrNot, et certains des sites, ainsi que d'autres pas sur la liste, ont contesté publiquement la méthodologie et les conclusions du groupe. Le Post, qui ne nommait aucun des sites, ne certifie pas lui-même la validité des conclusions de PropOrNot concernant un média individuel, et l'article ne prétend pas le faire. Depuis la publication de l'histoire de The Post, PropOrNot a supprimé certains sites de sa liste.
Comme l'indique le Washingtonian, la concession implicite fait suite à une critique intense et croissante de l'article au cours des deux dernières semaines. Les journalistes d'Intercept Glenn Greenwald et Ben Norton ont écrit, notant que PropOrNot, l'un des groupes dont la recherche a été citée dans la pièce de Timberg, des «lâches anonymes». L'un des sites PropOrNot cité comme russe - Influenced était le Drudge Report.
La description de la partie de certains participants de fausses nouvelles comme «idiots utiles» pourrait «théoriquement inclure n'importe qui sur n'importe quelle plate-forme de médias sociaux qui partage des nouvelles basées sur un titre de clique-appât», Mathew Ingram a écrit pour Fortune.
(suite en dessous:)
Mais le plus gros problème était PropOrNot lui-même. Comme Adrian Chen l'a écrit pour le New Yorker, ses méthodes étaient elles-mêmes suspectes, laissant entendre une propagande contre-russe - apparemment avec des origines ukrainiennes - et la vérification de son travail était presque impossible. Chen a écrit que «la perspective que des voix dissidentes légitimes soient qualifiées de fausses nouvelles ou de propagande russe par des groupes mystérieux d'anciens employés du gouvernement, avec l'aide d'un journal national, est encore plus effrayante».
RépondreSupprimerLa critique a culminé cette semaine quand le blog "Naked capitalism" menaçait de poursuivre le Washington Post, exigeant une rétractation.
Maintenant, au moins, le «journal national» a pris une certaine responsabilité, mais la question clé demeure: en admettant qu'elle n'a jamais vérifié sa source principale, dont le «travail» biaisé et conflictuel a couvert des centaines de sites Web, celui-ci inclus, Washington Post diffère-t-il de la "fausse nouvelle" dont elle se moque quotidiennement depuis que son candidat présidentiel a perdu les élections ?
http://www.zerohedge.com/news/2016-12-07/washington-post-apends-russian-propaganda-story-admits-it-may-be-fake