- ENTREE de SECOURS -



lundi 26 décembre 2016

Fernand Raynaud à Bobino

https://www.youtube.com/watch?v=Ti8RR-uLU1A

10 commentaires:

  1. L’«indépendante» chasse aux «fake news» sur Facebook... ne sera menée que par des groupes americains


    26 déc. 2016, 22:36


    Les US ne cessent d’évoquer la propagande et les «fake news» contre lesquels il faut lutter. Pour faire du fact-cheking, Facebook a choisi... les plus grands donateurs d’Hillary Clinton et du establishment américain. Découvrez l’analyse de RT.

    Les «fausses nouvelles» est un phénomène qui envahit des réseaux sociaux, comme nous le disent sans cesse les médias américains. Le Facebook comment propose-t-il de lutter contre un tel fléau ? C’est très simple : vous choisissez un organisme de vérification des faits, de préférence celui qui a les liens les plus étroites avec l’establishment américain et le faites passez pour un mécanisme indépendant et impartial. Les résultats ne vont pas se faire attendre...

    https://francais.rt.com/international/31364-independante-chasse-fake-news-facebook-groupes-americains

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  2. Lutte contre les «fake news» en Allemagne : la censure sévère est «la fin de démocratie»


    26 déc. 2016


    La création du centre spécial pour lutter contre les «fake news» en Allemagne pourrait aboutir à une censure qui restreint la liberté d'expression, explique Guy Mettan, journaliste et essayiste, en proposant d'autres solutions à ce problème.

    Guy Mettan est journaliste, politologue et écrivain. Il est député du parlement de Genève, président du Club suisse de la presse et a écrit plusieurs livres dont Russie-Occident : une guerre de mille ans. Il est également ancien président de la Croix-Rouge genevoise.

    RT France : Le ministre de l’Intérieur allemand a annoncé un projet de création d'un centre de défense contre les fausses informations et on a parlé d’introduire des sanctions pénales pour la diffusion de «fake news». Selon vous, comment ces mesures vont-elles influencer les médias ?

    Guy Mettan (G. M.) : En tous cas, je trouve que la norme du Parlement européen est quelque chose d’extrêmement médiatif, parce que ça interfère dans la liberté de la presse, et puis dans le droit de l’information des citoyens. Les citoyens ont le droit d’avoir l’information la plus diversifiée possible, c’est ça qui fait la qualité d’une bonne information. Le fait de vouloir restreindre les sources d’information en empêchant certaines opinions, certaines sources de s’exprimer, qu’elles soient russes ou chinoises – peu importe, on voit une intervention claire dans la liberté d’expression et puis dans le droit à l’information de la part de l’UE qui prétend donner un bonne exemple de garantie des droits des citoyens.

    Chaque pays a le droit de se défendre, s'il s'estime attaqué, même sur le plan de l'information

    C’est préoccupant. Je ne connais pas trop de détails sur ce que fait l’Allemagne, mais, d’une façon générale, chaque pays a le droit de se défendre, s’il s’estime attaqué, même sur le plan de l’information. Et, dans ce cas, il faut reconnaître que tous les pays ont le droit de se défendre, y compris la Russie, la Chine, la Syrie, etc. Si l’Allemagne fait ça, elle ne peut non plus, par exemple, créer ce centre ou critiquer les autres pays qui voudraient faire la même chose. C’est ça qui est important.

    RT France : La raison invoquée pour la création de ce centre est la protection contre une influence étrangère sur les élections législatives qui doivent avoir lieu l’année prochaine en Allemagne. Selon vous, quelle est la réalité de cette menace et ces moyens de lutte proposés, sont-ils efficaces ?

    G. M. : Comma j’ai déjà dit, chaque pays a le droit de se défendre, c’est-à-dire, c’est un peu surprenant, parce que, les Américains ont accusé l’ingérence russe dans le processus électoral des Etats-Unis, les Allemands soupçonnent de faire la même chose, mais il n’y a aucune preuve, ça n’est absolument pas avéré. Pour le moment, on a l’impression que c’est une menace tout à fait fictive et que l’argument annoncé sert plutôt d’alibi que de vraie raison. Il n’y a aucune certitude qu’il y a eu une ingérence étrangère dans le processus électoral américain.

    (suite en dessous:)

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  3. Pour l’Allemagne, c’est la même chose, surtout qu’en Allemagne je ne vois pas l’intérêt de la Russie. Puisque, que ce soit Angela Merkel ou un autre candidat – ils sont tous anti-russes. Je ne vois donc pas quel intérêt pourrait avoir la Russie avoir d'interférer dans le processus électoral.

    La question de l'anonymat est toujours aussi importante, c'est vital qu'on sache qui est à l'origine d'une information

    RT France : En général, si on parle de «fake news», comment voyez-vous ce problème, à quel point est-il dangereux, si un tel danger existe ?

    G. M. : Le danger des «fake news» existe depuis la création d’internet, dès le début des sites, des blogs, etc. Ce n’est pas un problème nouveau. Il y a une prolifération de fausses informations, notamment à cause de l’anonymat. Pour moi, la question de l’anonymat est toujours aussi importante, je crois que c’est vital qu’on sache qui est à l'origine d'une information. Du moment où la source peut être identifiée, et qu’on connaît l’identité des personnes et des groupes qui distribuent des informations, pour moi ça ne paraît pas poser de gros problèmes. Pourquoi ? Parce que, quand on sait qui est l'origine ou le relais d'une information, on peut connaître les intentions ou les partis pris ou l’idéologie sur le biais des groupes ou des institutions ou des personnes qui la diffusent. Ce qui n’est pas le cas des informations fausses. La première chose qu’il faut faire, c’est lutter d’abord pour l’identification pour que les gens qui diffusent l’information soient identifiés ou identifiables pour les lecteurs.

    Lire aussi
    Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg Fake news : «Facebook utilise déjà des méthodes de censure»

    La deuxième chose – personnellement, je ne vois pas comment on peut lutter contre les fausses informations. Il y a ce genre de sites qui dénoncent, qui déconstruisent ces fausses informations, ça fait une autre possibilité, ça existe aussi. Je ne vois pas ce qu’on peut faire d’autre. Autrement on aboutirait à une censure, et si on aboutit à cela, comment peut-on [faire la différence] ? Pourquoi censurerait-on plutôt celui-ci et pas celui-là ? C’est extrêmement difficile. Soit on censure tout, on embellit l'internet, soit on ne censure rien.

    On peut critiquer ces informations, mais pas empêcher de les diffuser

    RT France : Vous voulez dire que les critères sont difficiles à trouver ?

    G. M. : Je veux dire que je suis tout à fait opposé à la censure, justement ça va contre la liberté d’expression et d’information. Je suis contre le fait de censurer. Pour le moment, par exemple, si on censurait WikiLeaks ou autre chose, parce qu’ils diffusent des informations qui vont à l’encontre des intérêts de tel ou tel Etat, ce serait une censure énorme, un immense problème pour la liberté de la presse, la liberté tout court, c’est la fin de démocratie, si on fait ça. Je suis contre le fait de censurer. S’il s’agit de déconstruire tel ou tel information fausse – d’expliquer, pourquoi c’est faux, ça fait partie des choses normales. Mais il ne faut pas commencer à interdire à tel ou tel parti politique, telle ou telle personne, tel ou tel groupe de s’exprimer sur internet, même s’ils diffusent des informations qui sont inexactes, on peut critiquer ces informations, mais pas empêcher de les diffuser.

    RT France : Sauf, évidemment, si on voit des groupes illégaux…

    G. M. : Oui, c’est clair, si ce sont des appels aux meurtres.

    Lire aussi : Snowden : «Face aux intox sur internet il faut encourager la pensée critique plutôt que la censure»

    https://francais.rt.com/opinions/31363-lutte-contre-fake-news-allemagne-censure-fin-democratie

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    1. Il s'agit là uniquement d'un renforcement de la dictature existante tendant à supprimer toutes vérités qui... ne seraient pas bonnes à dire et entendre !!

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  4. Gazprom : la Russie a couvert le tiers de la consommation européenne de gaz en 2016


    26 déc. 2016, 20:00 - Avec AFP


    Malgré les tensions avec l'Union européenne et les sanctions prises à son encontre. la Russie a fourni près du tiers du gaz consommé en Europe. En 2015 déjà, la part de marché de Gazprom en Europe était évaluée à 31%.

    «La part du gaz de Gazprom en Europe augmente progressivement et a presque atteint le tiers de la consommation européenne», a annoncé l'entreprise publique russe Gazprom le lundi 26 décembre dans la dernière édition de son magazine Blue Fuel.

    Lire aussi
    Le gaz russe au cœur du débat sur la dépendance énergétique de l'Union européenne

    Selon Gazprom, cette progression devrait être enregistrée grâce à des exportations également à un niveau record cette année, «à la fois pour la période soviétique et l'histoire de la Russie moderne», qui s'expliquent notamment par d'importantes livraisons en novembre dernier.

    «Indépendamment du prix [les prix des contrats de Gazprom ont été plus intéressants que ceux sur le marché de gré à gré cet automne] et des conditions météorologiques, Gazprom demeure le seul fournisseur capable de mettre de manière sûre des volumes supplémentaires à la disposition de ses clients en Europe», assure le géant russe de l'énergie. Pourtant, Bruxelles ainsi que certains pays membres se sont opposés ces dernières années aux projets de nouveaux gazoducs russes.

    Depuis des mois, Gazprom met en avant ses bons résultats comme preuve que l'Union européenne ne peut se passer de gaz russe, et ce malgré les accusations de la Commission européenne «d'abus de position dominante» dans huit Etats membres d'Europe de l'Est. Sur ce dossier, les deux parties se sont néanmoins rapprochées ces derniers mois d'un accord à l'amiable.

    Pour rappel, en 2015, les responsables de l'entreprise publique russe avaient déjà évalué sa part de marché en Europe à 31%, ce qui constituait déjà un record.

    Lire aussi : Poutine : nous voulons une position claire de l’UE sur South Stream

    https://francais.rt.com/economie/31357-gazprom-russie-a-couvert-tiers-consommation-europenne-gaz-2016

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  5. Si les ruscains n'étaient pas là, on serait tous en Iraquie...

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  6. Comment tout va vraiment changer pour l'industrie pétrolière et gazière de l'Ouest sous Trump ?


    William Yardley


    L'élection de Donald Trump a enthousiasmé beaucoup de gens dans l'industrie du pétrole et du gaz de l'Ouest qui disent que ses promesses de refouler les règlements le libéreront des obstacles injustes et inutiles imposés par le président Obama.

    "Si l'administration Trump ne fait rien d'autre que cesser d'être hostile à nous, nous serons heureux", a déclaré Kathleen Sgamma, président de Western Energy Alliance.

    Pourtant, combien les choses changeront-elles vraiment sous une administration Trump ?

    Même si certains dans l'industrie du pétrole et du gaz sont optimistes - et comme les groupes de conservation se réclament des protestations et des combats judiciaires pour protéger les terres publiques - les experts disent blâmer le gouvernement, ou lui donner trop de crédit, pour restreindre le pétrole et le gaz. Si un autre boom de l'énergie occidentale est au coin, disent-ils, ce sera parce que les prix augmentent, non pas parce que les réglementations diminuent.

    "Le marché est l'éléphant dans la salle", a déclaré Michael Lynch, président de Strategic Energy & Economic Research, une société de conseil de l'industrie. «Tous ces autres discours sur l'accès aux terres publiques et autres pour le pétrole et le gaz, c'est une question assez mineure.

    Bien que l'administration Obama soit souvent critiquée par l'industrie des combustibles fossiles, elle a présidé un boom qui a vu la production domestique de pétrole et de gaz monter en flèche. L'administration a permis une expansion large et controversée de fracturation hydraulique, ou fracking, qui a fâché de nombreux groupes de conservation alors qu'il a transformé des parties du Dakota du Nord, l'Oklahoma, le Texas et les Rocheuses en meccas pour les travailleurs de l'énergie et les États- .

    "Pour un démocrate, il a vraiment été pro-pétrole", a déclaré Lynch d'Obama. "Il a été beaucoup plus agréable à l'huile que certains républicains."

    Mais le boom a contribué à se dégonfler en augmentant l'offre et en faisant baisser les prix du pétrole et du gaz. Dans le même temps, l'administration a commencé à accorder plus d'attention aux changements climatiques - limiter les émissions des centrales électriques et du méthane provenant de la production de pétrole et de gaz, éliminer certaines terres publiques du développement énergétique et rejeter ou refuser des décisions sur des projets tels que Keystone XL et Dakota Accéder aux oléoducs.

    Ces efforts, qui se sont intensifiés en 2015 avant les négociations climatiques de Paris, sont venus définir l'administration Obama dans l'esprit de beaucoup dans l'industrie.

    (suite en dessous:)

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  7. Sgamma, qui a fait l'éloge de la sélection de Trump de personnes qui remettent en question la science du climat pour les postes supérieurs dans son administration, a dit que dans les deux dernières années son groupe, qui est basée à Denver, avait lutté pour former 71 processus réglementaires initiés sous l'administration Obama et qui Il avait soumis 62 000 pages de documentation tout en le faisant. Elle a déclaré que les règlements réduisent la production pendant les périodes de bas prix parce qu'ils augmentent le prix plancher auquel la production est rentable.

    "L'industrie est prudemment optimiste sur le marché, mais un peu exubérante sur le front politique", a déclaré Sgamma. «En fait, emportez-le un peu».

    Les processus d'approbation fédérale prennent plus de temps que les processus étatiques, que l'industrie de l'énergie cite souvent comme suffisants. Mais les plaintes concernant les retards réglementaires ont persisté pendant des décennies, à travers les administrations démocratiques et républicaines.

    «Il y a vingt ans, quelqu'un a dit:« Le meilleur jour de votre carrière, c'est quand vous obtenez un bail sur les terres fédérales et le pire jour de votre carrière, c'est quand vous obtenez un bail sur les terres fédérales, parce que c'est une telle douleur », Lynch, qui favorise un processus fédéral plus rapide.

    Sarp Ozkan, un gestionnaire de l'analytique de forage pour Drillinginfo.com, a déclaré que les prix du pétrole de référence actuellement bien en dessous de 60 $ le baril, les entreprises sont enclins à se concentrer sur des sources connues telles que le bassin Permian du Texas occidental plutôt que d'explorer les terres publiques.

    Mais Ozkan a dit que Trump pourrait faire une différence. Doit-il approuver un projet comme le pipeline Dakota Access, par exemple, qui pourrait rendre les forages dans l'ouest du Dakota du Nord plus rentables à des prix inférieurs parce que le transport du pétrole par pipeline coûte moins cher que le transport ferroviaire.

    "Vous allez vous concentrer sur ce qui vous fait le plus d'argent, ce qui vous obtient le plus rapide retour sur votre capital", a déclaré Ozkan de l'industrie.

    Michael Freeman, avocat du cabinet d'avocats Earthjustice spécialisé dans les questions pétrolières et gazières, a souligné que les compagnies d'énergie conserveraient des centaines de baux sur des terres publiques de l'Ouest qu'elles n'agissent pas en raison des bas prix.

    "Cette idée que l'administration actuelle a été étrangler l'industrie en les réglementant excessivement n'est tout simplement pas exactement factuelle", a déclaré Freeman. «Ils ont beaucoup de permis de forage s'ils veulent forer.»

    Ce mois-ci, la société mondiale d'énergie BP a annoncé son intention d'ouvrir un bureau à Denver. À première vue, le mouvement pourrait sembler une preuve de l'exubérance que Sgamma décrit.

    (suite en dessous:)

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  8. En annonçant le déménagement, BP, qui va transférer 200 personnes de Houston à un nouveau bâtiment dans la ville de la région Lower Highlands à la mode au début de 2018, a déclaré la décision a été motivée par son désir "d'être plus proche de sa position d'actif substantiel dans le Rocky Mountain Région et un centre énergétique important de l'avenir. "

    Mais la société affirme que l'avenir a pris forme bien avant que Trump ait assommé le monde avec sa victoire en novembre, que le mouvement était motivé par le changement du marché de l'énergie et non par une administration changeante et qu'il reflète une prise de conscience plus large que la dépendance aux combustibles fossiles va diminuer Comme le monde lutte contre le changement climatique.

    "Il y a une abondance de gaz naturel dans les Rocheuses", a déclaré David Lawler, directeur général de la division Lower 48 de BP, dans une interview. «En tant qu'entreprise, notre stratégie consiste à nous développer davantage vers le gaz. Nous considérons cela comme un combustible écologique pour l'avenir car les énergies renouvelables deviennent plus importantes. Il a une empreinte carbone plus faible, et cela fait partie de notre stratégie à mesure que nous avançons. "

    Lawler, qui a grandi à Denver et obtenu son diplôme de la Colorado School of Mines, a déclaré que BP était optimiste quant à l'administration Trump, mais incertain de ce qui pourrait changer.

    «Nous avons bien travaillé avec l'administration Obama et nous avons hâte de travailler avec l'administration Trump», a-t-il déclaré. "Nous ne voyons pas vraiment une tête de puits rouge ou une tête de puits bleue. Nous pensons que c'est l'énergie qui est vitale pour l'Amérique et nous voulons fournir cette énergie à l'Amérique et le faire d'une manière qui protège l'environnement.

    http://www.latimes.com/nation/la-na-trump-western-energy-20161226-story.html

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    1. Le seul problème réel pour le pétrole qui est abiotique (donc inépuisable) est sa profondeur. Les coûts d'extraction (terrestres ou offshore) sont moins chers à des milliers de kilomètres que chez soi !

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/11/si-demain-le-petrole-abiotique-devenait.html

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