L'énergie éolienne est chère, peu efficace, ne réduit quasiment pas l'émission de gazcarbonique et n'est économiquement viable que grâce aux subventions payées par les contribuables
Par Antony Watts
Un article de Watts Up With That
Un article de Watts Up With That
Nous n'avons pas abandonné les moulins à vent par hasard.
Au Royaume-Uni, le groupe CIVITAS vient juste de publier une analyse économique sur l'énergie éolienne. Ce rapport cinglant confirme ce que nous disons depuis des années sur WUWT : l'énergie éolienne est chère, peu efficace, ne réduit quasiment pas l'émission de gazcarbonique (voire pas du tout) et n'est économiquement viable que grâce aux subventions payées par les contribuables. Oh, et les éoliennes tuent également oiseaux et chauve-souris, sans parler de leur impact sur le paysage.
Les auteurs de ce rapport soulignent notamment que :
[L'éolien] est cher et n'est toujours pas efficace pour réduire les émissions de gazcarbonique. Sans les objectifs de la directive européenne sur les énergies renouvelables, l'éolien n'aurait jamais été présenté comme source efficiente de production d'énergie ou comme diminuant l'émission de gaz à effet de serre. Les objectifs en matière d'énergies renouvelables doivent être renégociés avec l'UE.
Les experts alertent sur le fait que le support immérité à l'énergie éolienne empêche le développement d'énergies réellement propres.
Toujours d'après Civitas, ce focus sur l'éolien, conséquence des objectifs en matière d'énergie renouvelable, empêche la Grande-Bretagne de réduire réellement ses émissions de gazcarbonique tout en faisant supporter aux consommateurs des coûts additionnels. Le rapport souligne que l'énergie éolienne est peu fiable et nécessite la mise en place de centrales d'appoint [NDT : notamment au gaz ou charbon] afin de maintenir un approvisionnement continu en électricité des foyers et des entreprises.
Cela signifie que le consommateur paie son électricité deux fois : la première pour la mise en place des éoliennes et la seconde pour les centrales utilisant des énergies fossiles sur lesquelles les producteurs s'appuient.
Contrairement au message du gouvernement, cette analyse montre bien que l'éolien n'est pas une manière peu coûteuse de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Coût de l'électricité : la folie de l'éolien
, de l'économiste Ruth Lea, utilise les estimations de coûts de production d'électricité, calculés à la demande du gouvernement britannique, pour déterminer quelles sont les technologies les plus efficaces économiquement. En incluant toutes les charges, les centrales au gaz sont la méthode de production la plus efficace à court terme tandis que le nucléaire devient le plus efficace à moyen terme.
Le rapport montre également que, en plus de son coût prohibitif, l'éolien, soutenu par des centrales conventionnelles au gaz, émet plus de gazcarbonique que les centrales au gaz de dernière génération seules :
Dans une analyse exhaustive sur les émissions de gazcarbonique et l'énergie éolienne, le physicien néerlandais C. Le Pair a démontré que, comparée à l'utilisation de centrales au gaz de dernière génération, l'utilisation d'éoliennes lors d'un "jour de vent normal" aux Pays-Bas avait pour effet l'augmentation de la consommation d'énergies fossiles (dans le cas considéré de gaz), et non son économie. Ironiquement et paradoxalement, l'implantation de champs d'éoliennes a en fait augmenté les émissions de gazcarbonique lorsqu'on les compare à l'utilisation de turbines à gaz à cycle combiné alimentées au gaz naturel [NdT : gas-fired combined cycle gas turbines (CCGTs)] fonctionnant à plein régime.
Cela signifie que le coût d'utilisation de l'énergie éolienne n'est pas seulement porté par le consommateur mais également par l'environnement.
La rapport conclut par ces mots :
[L'énergie éolienne] est chère et inefficace dans le cadre de la réduction des émissions de gazcarbonique. S'il n'y avait pas les objectifs de la Directive européenne, l'éolien ne serait même pas envisagé comme moyen efficace de générer de l'électricité ou de diminuer l'émission de gaz à effet de serre. Ces objectifs doivent être renégociés avec l'UE.http://www.contrepoints.org/2012/01/16/65019-leolien-coute-cher-et-nest-pas-efficace
Est-ce que la Banque d'Angleterre tient € 235 millions des réserves d'or irlandais ?
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 14/01/2013 08:31 -0500
De GoldCore
Est-ce que la Banque d'Angleterre tient € 235 millions des réserves d'or irlandais ?
AM d'aujourd'hui correctif a été 1,667.75 USD, EUR et GBP 1,246.82 1,034.39 $ l'once.
fix vendredi matin était de USD 1,669.50 EUR, GBP 1,036.25 1,258.29 et l'once.
Argent se négocie à 30.88/oz $, € et £ 23.24/oz 19.31/oz. Platinum se négocie à 1,665.00 $ / oz, palladium à 705.00/oz $ et le rhodium à $ 1,150 / oz.
- voir graphique sur site -
Traverser le tableau change - (Bloomberg)
or a chuté 9,70 $, ou 0,58%, à New York, le vendredi et fermé à 1,663.20 $ / oz. Argent glissé à aussi peu que $ 30,174 avant il a également rebondi, mais encore fini avec une perte de 0,97% vendredi.
Sur la semaine, l'or est en hausse de 0,42% alors que l'argent est en hausse de près de 1%. La question est de savoir si ce qui met fin à la récente période de faiblesse après 5 semaines de pertes consécutives. La demande en provenance d'Asie et la Chine reste solide et devrait soutenir et conduire à une reprise des prix.
- voir graphique sur site -
XAU / EUR Taux de Change, 2011-2013 - (Bloomberg)
Comptant de l'or échangé presque à plat lundi en Asie et a légèrement augmenté alors que les investisseurs attendent nerveusement une chaîne de données économiques cette semaine pour examiner si le plan de reprise d'impression de l'argent à queue est de travailler pour grandes économies du monde.
Faits saillants de la semaine de l'économie américaine comprennent les ventes au détail, IPP, Fabrication Empire, et les stocks des entreprises, mardi, IPC, net de longue durée des flux de TIC, production industrielle, utilisation des capacités, l'indice du logement NAHB du marché et livre beige de la Fed mercredi, sans emploi initial réclamations, mises en chantier, les permis de bâtir et de la Fed de Philadelphie, jeudi, et le vendredi Michigan Sentiment.
- voir graphique sur site -
XAU / EUR Taux de Change, 2008-2013 - (Bloomberg)
Aujourd'hui, en 2100 la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke, président parle et répond public et des questions en ligne à l'Université du Michigan en matière de politique monétaire, la reprise de la crise financière mondiale et le terme de nombreux défis à long face à l'économie américaine.
(suite en dessous:)
Un sondage de Londres membres Bullion Market Association ledit prix de l'or va augmenter entre 5,1% et 14% cette année, poursuivant encierro du métal jaune dans la 13e année.
RépondreSupprimerL'euro a atteint son plus haut niveau face au dollar depuis Avril 2012, après la BCE Mario Draghi tête un ton optimiste en ne donnant aucune indication que la banque assouplir la politique monétaire. Bien que des politiques monétaires ultra-mobiles devrait se poursuivre l'or semble se poursuivre Eking sur les gains de la «monnaie unique».
Comme les banques centrales du monde entier continuent de se diversifier dans l'or, la question de savoir qui possède et contrôle les réserves d'or nationales commence à se faire une surveillance accrue.
Les banques centrales au niveau international sont demandé de revenir d'or de leur pays à leur propre pays plutôt que de les faire entreposer au large des côtes dans des juridictions étrangères.
Les gens dans de nombreux pays, dont l'Allemagne et la Suisse, sont demandeurs de leurs gouvernements de rapatrier leur or de la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre. Les demandes viennent en tant que peuples au niveau international qui lentement prend conscience de l'importance de l'or dans la préservation de la richesse et d'assurer la liberté financière.
Gold historique, symbolique, valeur financière et monétaire est en train d'être apprécié à nouveau.
La Banque centrale d'Irlande continue d'être interrogé sur l'état des réserves d'or irlandais. Il s'est montré réticent à divulguer de l'information et a déclaré qu'il «n'est pas obligé" de communiquer des renseignements en raison de certaines "règles et règlements".
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Ireland International réserves d'or monétaire - Banque centrale d'Irlande
Irlande ministre des Finances, Michael Noonan, a également été interrogé sur l'or du pays voûtée à la Banque d'Angleterre, par exemple, si l'or est attribué sous forme d'une liste des barres disponibles et si l'or est loué dans les marchés internationaux. Les réponses sont pour le moment de ne pas venir.
The Independent on Sunday, meilleure vente de l'Irlande dimanche broadsheet couvert l'histoire hier dans un article (voir nouvelles) publié hier, qui est largement partagé sur l'internet et commenté:
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Faillite Irlande possède six tonnes d'or, dont la majeure partie est tenu à la Banque d'Angleterre, il a été révélé.
RépondreSupprimerLa Banque centrale d'Irlande a déclaré la valeur de ses avoirs en or était de € 235 millions temps la dernière consultation. Cela représente un peu plus de 1 pour cent de ses investissements totaux.
Un porte-parole de la Banque centrale était partie à l'Accord de Washington sur l'or, qui a reconnu l'or comme un élément important des réserves monétaires mondiales.
Elle a dit que la Banque centrale n'avait pas conclu de contrats de location concernant l'une de l'or, mais ne fournit pas de détails spécifiques de ses modalités de stockage avec la Banque d'Angleterre.
Goldcore fondateur Mark O'Byrne a déclaré que le peuple irlandais a le droit de savoir où les réserves d'or de l'Irlande ont été stockées, comment ils ont été stockés et s'ils ont été prêtés ou loués sur le marché.
Il a dit que la perception en Irlande que l'or était dans une bulle était un non-sens absolu. La plupart des gens en Irlande ne sais même pas ce que le prix de l'or est, dit-il.
Le vrai débat que nous devrions avoir est le risque posé par la dévaluation des monnaies, a déclaré M. O'Byrne, non seulement en Irlande avec l'euro, mais avec la livre sterling, le dollar et la monnaie de papier tous les autres dans le monde.
Il a dit un tas de gens qui avaient mis en garde sur le marché immobilier irlandais ont été complètement ignorés et ceux avertissement à propos de la dévaluation monétaire ont été ignorées aujourd'hui encore.
- voir graphique sur site -
Monnaie Classé retours en Euros - (Bloomberg)
Alors que les réserves d'or de l'Irlande ne sont pas beaucoup que six tonnes, le principe est important.
Les gens dans les démocraties ont le droit de savoir où leurs réserves d'or sont stockées, la façon dont ils sont stockés et s'ils sont prêtés ou loués sur le marché.
D'autant plus que les réserves d'or peut aider à protéger les Etats-nations de crises systémiques et monétaire et aider à maintenir la foi dans du papier de plus en plus dégradée et les monnaies électroniques.
Pour les dernières nouvelles et des commentaires sur les marchés financiers et de l'or, nous suivre sur Twitter.
http://www.zerohedge.com/news/2013-01-14/does-bank-england-hold-%E2%82%AC235-million-irish-gold-reserves
(...) Les gens dans de nombreux pays, dont l'Allemagne et la Suisse, sont demandeurs de leurs gouvernements de rapatrier leur or de la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre. Les demandes viennent en tant que peuples au niveau international qui lentement prend conscience de l'importance de l'or dans la préservation de la richesse et d'assurer la liberté financière. (...)
SupprimerTu m'étonnes !
Bienfait du capitalisme : tout coûte moins cher !
RépondreSupprimerPublié le 13/01/2013
On oublie souvent que la majorité des choses qui nous entourent nous coûtent beaucoup moins cher que ce qu’elles coûtaient à nos parents
Par David Descôteaux, depuis Montréal, Québec.
« Tout coûte de plus en plus cher ! » Combien de fois l’avez-vous entendu celle-là ? Moi-même je le pense souvent quand je magasine. Mais savez-vous quoi ? On est dans le champ. Parce que tout coûte de moins en moins cher…
C’est du moins ce qu’on apprend quand on parcourt un catalogue Sears de l’année… 1956.
C’est ce qu’a fait le professeur Donald Boudreaux, de l’université George Mason (en banlieue de Washington). Il s’est procuré ledit catalogue sur eBay, et s’est amusé à comparer avec les prix d’aujourd’hui.
Mais attention : pour bien mesurer le pouvoir d’achat, il a tenu compte du salaire horaire de l’Américain typique en 1956, et de celui d’aujourd’hui. Afin de savoir combien de temps un individu devait travailler à l’époque (et doit travailler aujourd’hui) pour se payer une laveuse ou une télé, par exemple.
Les résultats, publiés sur le blogue Café Hayek, étonnent.
Frigo, tondeuse, télé…
— En 1956, un réfrigérateur de 9,6 pieds cubes coûtait 220 dollars chez Sears. Combien d’heures pensez-vous qu’un Américain type devait travailler pour se payer le frigo ? Cent seize heures ! Aujourd’hui, pour un réfrigérateur de même taille, ce même Américain doit travailler 15 heures…
— Un ouvrier manufacturier américain, toujours en 1956, devait travailler 61 heures (une semaine et demie) pour acheter un téléviseur 17 pouces en noir et blanc. Son descendant aujourd’hui peut se payer un téléviseur de 19 pouces, couleur, après 10 heures de labeur.
— Un Américain en 1956 devait bosser 79 heures (deux semaines !) pour offrir à sa famille un lave-vaisselle bas de gamme. Aujourd’hui, il lui en coûterait 15 heures de travail.
— Combien pour un ensemble d’outils pour entretenir la cour ? On parle ici d’une tondeuse à essence, un coupe-bordure, un épandeur d’engrais sur roues, un tuyau d’arrosoir de 25 pieds, un bec d’arrosage, un arroseur rotatif, un râteau et un sécateur. Coût total en 1956 : 75,47 $, ou une semaine de 40 heures de travail. Aujourd’hui chez Sears, l’Américain type peut se procurer tout ça pour la moitié de l’effort, soit 23 heures de travail.
Merci au capitalisme
Oui, certaines choses ont l’air de coûter toujours plus cher. Mais on oublie souvent que la vaste majorité des choses qui nous entourent nous coûtent beaucoup moins cher que ce qu’elles coûtaient à nos parents ou grands-parents. Et dans la grande majorité des cas, en plus, leur qualité est bien supérieure, souligne le professeur Boudreaux (qui cite plusieurs autres exemples sur son site).
Qui remercier ? Le grand méchant loup capitaliste, en grande partie. Et le Bonhomme Sept Heures de la mondialisation. Qui forcent les entreprises à innover et devenir plus efficaces, pour survivre et se tailler une place dans le marché. Au profit du consommateur, mais aussi des travailleurs. Qui deviennent plus productifs grâce aux avancées techniques et technologiques, et voient leur pouvoir d’achat augmenter.
Quand on se compare (avec le passé), on se console. Le travailleur de la classe moyenne ne l’a pas facile ces jours-ci. Mais tout n’est pas si noir. En fait, il n’a jamais été aussi riche…
http://www.contrepoints.org/2013/01/13/111189-bienfait-du-capitalisme-tout-coute-moins-cher
Oui, mais ! Les machines en tôle épaisses duraient plus longtemps. Même les bougies étaient démontables et éternelles ! Combien coûtaient les réparations ? Et aujourd'hui ?!!!... Les réparations sont plus chères que d'en acheter du neuf ! Combien coûte la réparation électronique sur véhicule ? 'Valise' à 80 € + pièces et déplacement ! Combien coûtait l'essence ?... etc, etc.
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RépondreSupprimerCanons protègent les honnêtes gens-Catherine Austin Fitts
14 January 2013
USAWatchdog.com de Greg Hunter
Expert financier, Catherine Austin Fitts, dit le virage brusque au contrôle des armes à feu face aux problèmes financiers de montage n'est pas un. Fitts soutient, les « canons protègent les personnes honnêtes. C'est un peu effrayant, le moment de cela, et je pense un peu trop évident. Le contrôle des armes est une façon à emporter les actifs financiers les honnêtes gens. » Elle poursuit en disant, "je pense qu'il n'y a ici un risque réel qu'ils vont se réveiller le géant endormi."Fitts dit que nous n'allons pas nécessairement d'obtenir une « nouvelle » monnaie, mais il va certainement être numérique. Fitts avertit, "une fois que nous sommes dans un endroit où la monnaie peut être entièrement numérique, nous sommes dans un nouvel état de contrôle très envahissant.... Une des raisons pour lesquelles j'aime l'or et l'argent est qu'il permet de ne pas m'être numérique " Fitts affirme que la lutte de la falaise fiscale est comment nous allons payer pour les dégâts. Fitts pense, "Les politiciens ont déjà engagé sur l'inflation." Fitts prédit, "les chances d'un autre effondrement financier sont minimes parce que chaque fois parcouru jusqu'à un moment où un effondrement financier commence à être un risque réel, que se passe-t-il ? Nous obtenons la guerre » Rejoignez Greg Hunter il va tête-à-tête avec Catherine Austin Fitts de Solari.com.
- voir video sur site:
http://usawatchdog.com/guns-protect-honest-people-catherine-austin-fitts/
Baguette de pain et exception culturelle
RépondreSupprimerPublié le 14/01/2013
Depuis le passage à l'euro, le prix de la baguette de pain n'a-t-il pas explosé ? Les boulangers ne se font-ils pas exagérément de l'argent sur le dos des consommateurs ?
Par Georges Kaplan.
Commentaire lu sur internet : « Si on se rappelle, avant l'euro, la baguette était à 1 franc. Depuis l'euro, elle est à 1 euro, soit 6,55 francs. Lorsque le prix du blé a fortement grimpé, il y a quelques années, les boulangers ont répercuté la hausse. Lorsque les cours se sont ensuite effondrés, les boulangers ont oublié de répercuter la baisse... Alors, ils ont fait des économies sur le dos des clients. Refusons une nouvelle hausse... »
Vous avez sans doute déjà lu des commentaires de ce type et peut-être même partagez vous le sentiment de ce commentateur. Ce qui est exprimé ici, c’est une défiance très forte vis-à-vis de la concurrence ; l’idée selon laquelle, dans une économie de marché, les entreprises privées peuvent fixer et augmenter les prix comment elles le souhaitent. C’est une des nombreuses facettes de l’anticapitalisme à la française ; cette part de notre exception culturelle qui trouve sa source, au moins en grande partie, dans une ignorance désarmante des faits et mécanismes économiques.
Dissonances cognitives
Commençons par corriger les chiffres évoqués par l’auteur de ce commentaire. Juste avant l’introduction de l’euro, en décembre 1998 [1], le prix moyen d’une baguette de pain de 250g [2] en France métropolitaine n’était pas de 1 franc mais plutôt de 4 francs et 5 centimes. Aussi surprenant que ça puisse vous sembler, la dernière fois que vous avez payé votre baguette 1 franc, c’était probablement vers 1975 ; en 1980, elle coûtait déjà 1,67 francs en moyenne.
Par ailleurs, le prix actuel d’une baguette en France métropolitaine n’est pas de 1 euro mais plutôt de 88 centimes d’euros [3]. La baguette à 1 euro, c’est sans doute à Paris ; chez moi, en plein centre de Marseille, je la paye 80 centimes. En d’autres termes, « depuis l’euro », la hausse du prix moyen de la baguette n’est pas de 556% comme semble le croire notre commentateur mais plutôt de 42% (de 62 à 88 centimes d’euros).
(suite en dessous:)
Une augmentation du prix de la baguette de 42% sur 14 ans, ça correspond à une croissance annuelle de 2,5%. C’est loin d’être négligeable, bien sûr, mais est-ce plus qu’à l’époque des francs ? Eh bien non : de 1980, deux ans après la libéralisation (toute relative) du prix du pain [4], à décembre 1998, le prix moyen de la baguette est passé de 1,67 à 4,05 francs ; soit une augmentation de 5% par an – c'est-à-dire deux fois plus que « depuis l’euro ».
RépondreSupprimerLa baguette monte ou l’euro baisse ?
Lorsque notre commentateur écrit « 1 euro, soit 6,55 francs », il commet une erreur de raisonnement très courante : celle qui consiste à croire que, si nous avions gardé notre ancienne monnaie nationale, la valeur de cette dernière ne se serait pas érodée depuis 1999. C’est pour le moins douteux ; en réalité, la valeur du franc, comme celle de l’euro depuis 14 ans, n’a jamais cessé de baisser : c’est ce qu’on appelle l’inflation.
Il faut bien comprendre que dire qu’une baguette vaut 2 francs est strictement équivalent à dire qu’un franc vaut une demi-baguette. Dès lors, si le prix de votre baguette passe à 4 francs, vous n’avez aucun moyen de savoir si c’est la valeur de votre pain qui a doublé ou si c’est la valeur du franc qui a été divisée par deux. C’est pour cette raison que, pour évaluer l’inflation, on utilise un panier de prix qui permet de distinguer ce qui est spécifique à chaque produit de ce qui est commun à tous : la monnaie dans laquelle ils sont exprimés.
Ainsi, si l’on retient la composition du panier qu’utilise l’Insee pour calculer son indice des prix à la consommation, les prix exprimés en euros ont augmenté de presque 26% depuis janvier 1999 ; ce qui revient à dire que la valeur de l’euro a baissé de 21%. De la même manière, exprimé en francs du 1er janvier 1999, la valeur d’un euro actuel n’est plus de 6,55957 francs (1999) mais d’environ 5,21 francs (1999).
En d’autres termes, sur une augmentation de 42% du prix de la baguette depuis janvier 1999, on peut déjà attribuer environ 26% à l’inflation ; c'est-à-dire à l’érosion de la valeur de l’euro. Il va de soi que nos amis boulangers, meuniers et agriculteurs n’y sont absolument pour rien ; si vous avez absolument besoin d’adresser vos plaintes à quelqu’un, vous devriez plutôt chercher dans les étages de l’Eurotower à Francfort-sur-le-Main.
Sus aux spéculateurs !
La deuxième partie de l’intervention de notre commentateur est aussi très symptomatique d’une de nos petites exceptions culturelles : à chaque fois que le prix de quelque chose augmente, nous avons coutume, nous autres Français, de lancer la chasse aux « spéculateurs ». La tradition est ancienne ; déjà lorsque Turgot voulu libéraliser le commerce du grain, un certain nombre de meuniers et de boulangers furent accusés d’être des « accapareurs » (les spéculateurs de l’époque) et certains le payèrent même de leur vie.
(suite en dessous:)
La première chose que l’on pourrait répondre à notre commentateur c’est que le prix du blé c’est – à tout casser – 6% du prix d’une baguette. Autant dire que les variations du cours du blé n’ont qu’un impact marginal sur le prix de vente. En réalité, ce que reflète l’augmentation du prix réel – c'est-à-dire ajustée de l’inflation – de la baguette c’est surtout le coût du travail (notamment les 35 heures), la facture énergétique et le loyer de nos boulangers. De fait, si la marge que réalise votre boulanger sur ses baguettes est sans doute largement inférieure à 8 centimes, c’est tout simplement parce qu’il a des concurrents.
RépondreSupprimerDepuis 1981, les World Value Surveys, qui couvrent 90% de la population mondiale, mesurent (notamment) l’idée que se font nos contemporains sur les bénéfices qu’ils tirent de la concurrence. Le résultat est sans appel : au classement mondial des pays où les gens expriment la plus forte défiance vis-à-vis de la concurrence, la France arrive seconde (juste derrière la Thaïlande) et le jugement de nos compatriotes ne cesse de se dégrader depuis 30 ans.
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Sur le web.
Notes :
Même si la mise en circulation des pièces et des billets en euro n’est intervenue que 3 ans plus tard, nous sommes passés à l’euro le 1er janvier 1999. C’est à cette date que la franc français a cessé d’être une monnaie autonome et que sa conversion avec l’euro a été fixée à 6,55957 francs pour 1 euro.
Jusqu’en 1970, la baguette pesait 300 grammes.
Plus précisément 3,51 euros le kilo soit 87,75 centimes la baguette (source : Insee, décembre 2012).
Arrêté n°78-89 P du 9 août 1978. Dès l’année suivante, l’État cherchera néanmoins à reprendre le contrôle des prix au travers d’une série de dispositifs. Il faudra attendre le 1er janvier 1987 pour que rentre en vigueur l’ordonnance n°86-1243 du 1er décembre 1986 qui restaure la liberté totale des prix.
http://www.contrepoints.org/2013/01/14/111279-baguette-de-pain-et-exception-culturelle
Pour faire son pain soi-même:
SupprimerFarine T55 (0,39€/kg) + Levure fraîche (Pain de 500 g à 1,30€ en épiceries arabes).
500g de farine + 20/25g de levure + 300g d'eau + cuillère à café de sel.
Pain de 800g cuit 1h (Th.7) = 30 ct de farine + 0,065€ de levure = Pain de 800g pour 0,365€ ! (soit 0,45€/kg) ou encore 0,22€ le 'gros pain' de 400g ('restaurant'). Soit encore (!) 0,135€ pour un baguette de 300g ou 88,55 FrsCFA = 0,88Franc. (Année 1971 ?)
Presque très bon marché...
RépondreSupprimer13 Janvier 2013
Tekoa Da Silva
À compter du 13/01/2013, $9.00 USD (6,73 €) vous achètez (15 kg) les produits agricoles biologiques suivants de l'état d'Espirito Santo, Brésil :
Oranges – 6 lbs."Oranges – 6 lbs.
Bananes – 3.5 lbs."Bananes – 3.5 lbs.
Green Peppers – 2.2 lbs."Poivrons verts – 2,2 lbs.
Apples – 1 lb."Pommes – 1 lb.
Potatoes – 2.2 lbs."Pommes de terre – 2,2 lbs.
Tomatoes – 2.2 lbs."Tomates – 2,2 lbs.
Onions – 2.2 lbs."Oignons – 2,2 lbs.
Carrots – 9 lbs."Carottes – 9 lbs.
Head of Lettuce"-1 Tête de laitue
Scallions"-1 Bundle, oignons verts
Watercress"-1 Bundle cresson
Red Chili Peppers"-1 Poignée piments rouges
Total: environ 30 livres (15 kg) de base Fruits & légumes.(soit 0,44€/kg)-(soit encore:0,44€=2,88Frs/kg ou 288Frs CFA/kg)
Que signifient ces bas prix d'un point de vue investissement ? Voici ce que Doug Casey avait à dire sur la question agricole brésilienne en de ce mois Rapport Casey.
Doug a dit :
« Au cours des cinq dernières années, les prix des terres dans le sud du Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay ont augmenté 15 à 20 % par an. C'est surtout parce que, bien sûr, les prix des céréales ont explosé...Je suis peu enclins à investir dans les terres agricoles pour les grains... Je suis beaucoup plus intéressé par les produits de spécialité, tels que raisins, olives et autres fruits. Et le bétail. »
À court terme, la demande mondiale de produits agricoles est susceptible d'augmenter car, en dépit de la ralentissement de la croissance économique mondiale, la population mondiale va toujours vers le haut...[Cependant] le moteur principal de l'agriculture, l'agriculture, à la longue, ne sera pas augmentation des populations, mais la hausse du niveau de vie. "
Un argument majeur par les promoteurs du Brésil est qu'il est devenu l'entrepôt de nourriture du monde, et il va se développer d'ici. Contrairement à beaucoup de leurs arguments, je pense que cela fait un certain sens. Mais ce n'est pas une bonne raison pour y investir n'importe quand bientôt. "
Je vous suis d'accord avec Doug. Il y a 15 ans quand j'ai visité le Brésil pour la première fois, l'immobilier (en dehors des grandes villes) est principalement un marché au comptant, avec familles et voisins commerciaux des lots et des bâtiments entre eux. Mais quand j'ai atterri en 2011, j'ai été choqué par la croissance économique. Le Brésil est au moins de taille-profonde dans l' «ère du crédit à la consommation », dont les eaux montent rapidement.
Bien que les prix des denrées alimentaires apparaîtssent très bon marché quand on observe dans une perspective occidentale, sur le plan local qu'ils sont légèrement à bas prix au mieux. Avant le déclin du dollar dans les dix dernières années (et augmentation correspondante des prix immobiliers & commodity brésilien) cette liste de 30 lb du produit pourrait être faite pour moins de $4.00 USD.
Toutefois en termes de dollars, ils vont très probablement jamais être ce bon marchés à nouveau.
Pensées sont les bienvenus.
Meilleur,
Tekoa Da Silva
Pensée de marché de Bull
http://bullmarketthinking.com/almost-dirt-cheap/
Les prix au Brésil sont d'environ 3 fois supérieurs à ceux de l'Afrique !
SupprimerComment Hollande perd la France
RépondreSupprimerPublié le 12/01/2013
François Hollande ne cesse de répéter que 2013 sera l'année de la "lutte contre le chômage", tout en créant les conditions objectives de son aggravation.
Par Guy Sorman.
L'Espagne et la France offrent actuellement deux leçons d'économie contradictoires qui devraient s'inscrire l'une et l'autre dans les annales de cette science. Du côté espagnol, nous constatons un effort réel et clair pour restaurer les conditions de la compétitivité des entreprises. Si le gouvernement espagnol persiste, et si le peuple espagnol ne perd pas patience, l'économie espagnole devrait à terme retrouver la croissance et l'emploi. En France, c'est l'inverse qui se produit. Bien que les conditions de départ fussent bien meilleures que celles de l'Espagne, avec une dette publique moins élevée, des taux d'intérêt plus bas et une gamme d'entreprises de niveau mondial, la politique économique de François Hollande plonge le pays dans la récession et le chômage. Ce destin dramatique n'était pas nécessaire, il n'est pas l'héritage de Nicolas Sarkozy mais le témoignage d'une incompréhension totale chez les dirigeants socialistes français des principes élémentaires de l'économie réelle.
Quand Hollande fut élu, en mai 2012, certains ont cru à droite comme à gauche (dont moi-même, je l'avoue) que Hollande serait comme on le disait à l'époque le Schroeder français : celui qui, parce que de gauche, mènerait à bien les modernisations nécessaires comme la flexibilité du marché du travail et la réduction des dépenses publiques. Hélas ! Les socialistes français sont restés socialistes, du modèle le plus archaïque qui soit.
Ainsi le gouvernement s'oppose-t-il systématiquement à toute fermeture d'entreprise et à tout licenciement, interdisant de fait les innovations et les reclassements de l'investissement comme des salariés. Des entreprises dans le secteur sidérurgique et automobile sont aujourd'hui contraintes de travailler à perte et de produire des pièces détachées qui ne trouveront jamais de débouchés. Comme à la grande époque de la planification soviétique. Pour persuader des entrepreneurs de persévérer, le gouvernement d'un côté menace de nationaliser, et par ailleurs promet des subventions qui seront alimentées par un Fonds d'aide à l'industrie : ce Fonds sera financé par une augmentation de l'impôt sur la consommation. On débat beaucoup en France de l'impôt à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an, mais celui-ci ne concernera que quelques milliers de contribuables à condition qu'ils n'aient pas encore fui vers la Belgique. On parle moins de l'augmentation à 45% du taux marginal qui affectera cette année les cadres et professions libérales et du 1% de TVA supplémentaire qui affecte les pauvres plus que les riches car les pauvres consomment plus, relativement à leurs revenus. Les socialistes, sous couvert de justice sociale et de maintien de l'emploi dans les métiers archaïques, organisent donc l'appauvrissement généralisé des consommateurs, la congélation de l'industrie et l'exil des entrepreneurs.
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Et contrairement à l'Espagne, à l'Italie et à la Grèce, le gouvernement français n'a pour l'instant engagé aucune restriction des dépenses publiques. Question de culture sans doute : les socialistes savent augmenter les impôts mais ignorent comment réduire les dépenses de l’État, en grande partie parce que les syndicats de la fonction publique constituent le socle de leur électorat. En conséquence, il ne se crée plus aucun emploi privé en France et même les jeunes diplômés se trouvent au chômage : la spirale récessive est engagée comme conséquence mécanique de choix politiques. Il n'empêche que François Hollande va répéter que 2013 sera l'année de la "lutte contre le chômage" : une expression particulièrement absurde qui laisse croire que l'on peut réduire le chômage par le discours tout en créant les conditions objectives de son aggravation.
RépondreSupprimerÀ ce seuil d'absurdité, on s'interroge : le gouvernement est-il incompétent ou prisonnier de sa base syndicale ou prépare-t-il les esprits à un revirement stratégique ? Le risque, avant même d'obtenir une réponse à ce mystère, est celui de la révolte. Le taux de chômage qui sera atteint en 2013 n'a pas de précédent historique et la société française n'est pas solidaire comme elle peut l'être en Espagne : quatre millions de chômeurs constituent donc une masse critique susceptible de descendre dans la rue pour renverser non seulement le gouvernement mais, plus encore, la démocratie dévoyée par ce gouvernement-là. Chaque jour, l'imprévisible devient, en France, plus probable.
http://www.contrepoints.org/2013/01/12/111064-comment-hollande-perd-la-france
L'austérité est une menace pour le choc de compétitivité
RépondreSupprimerOFCE | 14.01.2013 à 10h31 Par Jean-Luc Gaffard
Le gouvernement français est confronté à un double défi. Les effets immédiats de la crise de l'euro se combinent avec un défaut durable de compétitivité : entre 1997 et 2012, la part de marché de la France est tombée de 5,3 % à 3,3 % des exportations mondiales. La France souffre, en conséquence, plus fortement de la récession en cours que certains de ses voisins au premier rang desquels l'Allemagne.
En réponse à ces défis, le gouvernement a conçu une stratégie à deux volets. Tout d'abord, il a choisi l'austérité. Pour réduire le déficit public à 3% l'an prochain, le gouvernement français a présenté une loi de finances pour 2013 prévoyant des hausses d'impôts de 28 milliards d'euros et une diminution de dépenses de 8 milliards. Le deuxième volet de la stratégie du gouvernement, un "pacte de compétitivité", visait, en principe, à transférer une partie importante du financement de la protection sociale (20 milliards d'euros) sur la fiscalité des ménages.
C'est certainement une bonne nouvelle que de voir le gouvernement s'attaquer au problème de la compétitivité qui en fait une de ses priorités. Les déséquilibres commerciaux ont contribué à l'affaiblissement de l'économie au niveau mondial dès avant la crise. Et pour la France, le déficit commercial persistant est plus préoccupant que le déficit public. La question se pose alors de la stratégie à mettre en œuvre. Dans une économie développée la compétitivité repose essentiellement sur la capacité des entreprises à occuper une niche technologique ou de marché. Rares sont ceux qui affirment qu'aujourd'hui que le succès de l'Allemagne dépend de ses coûts plutôt que de sa capacité à être compétitif dans des secteurs à forte valeur ajoutée. Mais retrouver ce type de compétitivité hors coûts nécessite des investissements et du temps. En outre, la compétitivité hors coûts n'est pas indépendante de la compétitivité coûts immédiate. La restauration de marges bénéficiaires acceptables est une condition nécessaire, quoique non suffisante, d'un retour à la compétitivité hors coûts. Cette exigence est d'autant plus sévère aujourd'hui que l'obtention de marchés captifs grâce la différenciation des produits peut souvent être très coûteuse en termes de R & D (Recherche et Développement) et de renforcement des capacités. Aussi, la décision de réduire la charge fiscale des entreprises est-elle un premier pas bienvenu.
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Des difficultés surgissent néanmoins, quand on évalue le bien-fondé de la stratégie dans son ensemble. Le transfert des charges sociales vers la fiscalité des ménages a forcément un impact sur leur pouvoir d'achat, déjà écorné par la dureté de la crise. Le gouvernement a semblé être, au moins partiellement, conscient de ce problème, quand il a annoncé que le choc de compétitivité serait reporté à 2014 afin d'éviter une augmentation trop forte de la charge fiscale portant sur les ménages. Mais un simple décalage ne permet pas d'assurer la cohérence de la stratégie suivie. En effet, les gains de compétitivité pourraient rester lettre morte si la demande finale venait à stagner.
RépondreSupprimerEn outre, le rétablissement des taux de marge ne pourra pas entraîner de redressement de l'investissement dans un contexte de demande déprimée, qui mettrait hors de portée la compétitivité hors coût qui doit rester l'objectif final pour l'économie française. Mettre en œuvre le pacte de compétitivité dans un contexte d'austérité est un pari très risqué. Le gouvernement fait le pari de concilier discipline budgétaire et retour à la croissance. Il semble avoir confiance dans une reprise déjà en 2014, comme si la crise en cours n'était que la phase de récession limitée dans le temps d'un cycle conjoncturel standard. A-t-il raison? On peut en douter.
La dernière livraison des perspectives économiques du FMI prévoit un taux de croissance de seulement 0,4 % en 2013. L'OFCE estime, pour sa part, que la croissance française sera réduite de 1,7 % du PIB si les mesures d'austérité sont mises en œuvre. Cela n'a rien de surprenant: ainsi que le FMI lui-même le reconnaît, l'impact de l'austérité a été systématiquement sous-estimé au cours des dernières années, tant dans les exercices de prévision et dans la construction de lois de finances à travers l'Europe. La vérité incontournable est que l'effort préalable d'austérité affecte principalement les investissements à long terme en capital humain comme en capital physique, avec le risque de rendre le pacte de compétitivité vain. La voie choisie est étroite et, très franchement, dangereuse. Il aurait été plus judicieux de mettre en œuvre le choc de productivité tout de suite, en compensant ses effets récessifs par des mesures fiscales de support à la demande, ce qui aurait certes signifié un retour plus progressif à l'équilibre des finances publiques (ce qui, incidemment, est également souhaité par le FMI), mais aussi la chance de mieux réussir dans la tentative de stimuler la compétitivité.
On peut faire valoir que le gouvernement français n'avait pas le choix. Les contraintes externes (les marchés financiers, les partenaires européens, la pression de la mondialisation) empêcheraient toute politique autre que l'austérité. Il est sans doute vrai que peu de pays aujourd'hui peuvent espérer avoir un impact significatif sur l'économie mondiale, et la France n'en fait partie. Mais il n'en est pas de même de l'Union européenne. On oublie trop souvent que l'Union européenne, dans son ensemble, a une dette et des niveaux de déficit soutenables. La solution au défaut de croissance chronique du vieux continent doit donc être trouvée au niveau européen, où un assainissement budgétaire progressif devrait aller de pair avec des efforts d'investissements considérables, renforcés par une vraie coopération industrielle.
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Pour une grande économie comme l'Union européenne, ce serait une obligation, plus qu'une possibilité, que de soutenir sa demande intérieure et de contribuer à la croissance mondiale. L'austérité soutenue à la fois dans les économies périphériques en réelle difficulté et dans les pays plus solides dont la France fait encore partie, ont transformé le continent en homme malade de l'économie mondiale. Nous avions une solution pour atteindre une forte croissance de long terme, la stratégie de Lisbonne qui a déraillé par manque de ressources. Contrairement à l'idée répandue, c'est précisément en période de crise que nous avons besoin de faire revivre ses objectifs grâce à des investissements importants dans la restructuration de notre économie.
RépondreSupprimerLe récent épisode controversé impliquant les usines d'Arcelor-Mittal de Florange est une illustration de la contradiction entre l'objectif à long terme de croissance et une politique macroéconomique trop axée sur le court terme. Le gouvernement français a envisagé une nationalisation temporaire des hauts-fourneaux actuellement à l'arrêt et promis à une fermeture définitive, afin de les revendre à une société soi-disant plus apte à les maintenir en activité. Même en faisant abstraction des problèmes de concurrence qu'une telle intervention publique aurait soulevés, il reste qu'à ce jour la faiblesse de la demande fait que l'offre d'acier est globalement excédentaire en Europe, appelant l'arrêt de la production sur les sites les moins rentables. L'accent a été mis sur une question microéconomique alors que le problème est essentiellement d'ordre macro-économique. La politique industrielle, quelle que soit sa cohérence, ne peut contrebalancer les forces entraînant une dépression.
François Hollande avait créé des attentes d'un certain nombre d'autres pays européens, trop petits ou trop endettés, pour pouvoir s'opposer seuls aux politiques d'austérité imposées par Berlin et par les institutions européennes. L'espoir était que la France pourrait agir comme un catalyseur et former une coalition de pays assez grande pour inverser la politique auto-destructrice de l'Union européenne.
Le choix de privilégier l'austérité a déçu ces attentes tant au niveau national qu'en Europe. Voilà une occasion manquée. De plus, comme nous l'avons fait valoir, elle rend la solution aux problèmes de compétitivité de la France beaucoup plus difficile à trouver. Nous avons déjà vu cela se produire en Europe. La France veut se hisser à la hauteur de Berlin, mais risque de prendre le chemin d'Athènes.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/14/l-austerite-est-une-menace-pour-le-choc-de-competitivite_1816540_3232.html
Le mystère du « vrai-faux » pétrole lorrain
RépondreSupprimerPar Claude Barjonet | 14/01 | 07:00
Fin 2011, une petite compagnie australienne assurait avoir découvert de colossales réserves d'hydrocarbures en Lorraine. Depuis, aucun forage n'a été effectué.
L'information avait tout du canular. Et pourtant... Le 16 septembre 2011, c'est par un communiqué tout ce qu'il y a d'officiel que la compagnie australienne Elixir Petroleum a lâché sa petite bombe : sans le savoir, la Lorraine dormirait sur de gigantesques réserves de pétrole et de gaz. Les chiffres avancés par le groupe donnent le tournis : titulaire du permis Moselle - une licence d'exploration couvrant un peu plus de 5.000 kilomètres carrés, et englobant les villes de Metz, Nancy, Toul et Lunéville -, Elixir estime à l'époque les ressources locales à 165 milliards de barils de pétrole, et 18.000 milliards de mètres cubes de gaz. De quoi transformer la région en un nouvel eldorado digne du Qatar ou du Koweït !
La nouvelle, forcément, a fait son petit effet. Elle a aussi suscité d'emblée pas mal de scepticisme. Un océan d'hydrocarbures sous le sol lorrain... L'hypothèse est surprenante en soi. Qu'elle soit en plus formulée par un pétrolier dont personne ou presque n'avait entendu parler, voilà qui incite à la prudence. Au sein de la profession, les promesses d'Elixir en laissent plus d'un dubitatif. Pour beaucoup, la société australienne s'est surtout offert à peu de frais une belle opération de com : « Un petit acteur comme Elixir a tendance à surévaluer les ressources afin de doper son cours de Bourse, lâche un grand industriel du secteur. Cela lui permet de négocier dans des conditions favorables l'entrée d'un investisseur à son capital, ou d'un partenaire financier dans ses forages ». De fait, l'action d'Elixir avait bondi de 60 % après son communiqué sur les réserves mosellanes. Et trois semaines plus tard, l'entreprise cotée à la Bourse de Sidney réussissait une levée de fonds en Australie...
La belle histoire lorraine n'aurait-elle donc été qu'un formidable coup de bluff ? Sur place, seize mois plus tard, il faut en tout cas se rendre à l'évidence : aucun forage n'a été entamé. Contactée, la société n'a pas répondu à nos questions. Mais indique sur son site Internet continuer à discuter avec une trentaine d'investisseurs potentiels, prêts à partager les coûts des trois premiers puits envisagés. De communiqué en communiqué, elle admet aussi que les négociations traînent en longueur...
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Petite compagnie indépendante, tirant ses revenus d'une participation minoritaire dans un champ exploité dans le golfe du Mexique, Elixir n'a, à l'évidence, pas les reins assez solides pour financer, seule, des forages qui peuvent coûter de 3 à 10 millions d'euros l'unité, selon la profondeur visée. Mais à l'en croire, cette « junior » pétrolière est toujours convaincue du potentiel de son permis lorrain. Une chimère ? Pas si sûr... Sur le papier, les géologues ne contestent pas la présence possible d'hydrocarbures. Après tout, cette région ne fait que prolonger le bassin parisien, dont les gisements d'Ile-de-France et de Champagne produisent, bon an mal an, 500.000 tonnes de brut - l'équivalent de trois jours de consommation des Français.
RépondreSupprimerGéologue passé chez Total, puis chez CGGVeritas (une société parapétrolière spécialisée dans les études sismiques) et au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), avant de créer la société CDP Consulting, Franck Hanot estime que le sous-sol lorrain mérite effectivement d'être regardé de près. Dans ses profondeurs, « il y a plusieurs kilomètres d'épaisseur de roche mère datant du Carbonifère. C'est énorme ! », s'enthousiasme-t-il. Là, se sont lentement formés les hydrocarbures, par décomposition de la matière organique piégée dans les sédiments. La plus grande part est restée prisonnière de cette roche mère. Mais grâce à des failles apparues dans le sous-sol, une fraction du combustible a pu s'échapper et entamer sa remontée naturelle vers la surface. Du coup, au-dessus de la roche mère, des couches plus récentes et relativement poreuses ont pu, telles des éponges, s'imbiber de pétrole ou de gaz.
Il y a trente ans déjà...
La présence d'hydrocarbures en Lorraine n'est d'ailleurs pas une découverte. Il y a trente ans, au sud du permis détenu par Elixir, le géologue Pierre-Louis Maubeuge avait fait jaillir du pétrole à Forcelles-Saint-Gorgon. Exploité de 1983 à 1998, son puits délivra 14.000 tonnes d'un brut de bonne qualité. Un peu plus à l'ouest, le gisement de Trois-Fontaines a longtemps produit du gaz. Le coeur du territoire visé par Elixir, en revanche, « est encore largement une terra incognita » souligne Didier Bonijoly, directeur adjoint des géoressources au BRGM. Seule une petite portion du permis a été explorée ces dernières décennies, avec une trentaine de forage effectués. Mais ils n'avaient rien donné.
C'est un vétéran de l'industrie pétrolière, le géologue américano-norvégien Kjell Finstad, qui a ravivé l'intérêt pour cette région en obtenant en 2009 le fameux permis Moselle, pour cinq ans renouvelables. Son pari, à l'époque, était de se positionner parmi les premiers sur un territoire censé regorger de gaz et de pétrole de schiste, dont l'exploitation était en train de décoller aux Etats-Unis. C'était avant la polémique sur la « fracturation hydraulique », qui allait conduire à l'interdiction de ce type de projet. Mais Kjell Finstad n'a pas assez de fonds pour entamer ses recherches. En février 2010, il revend donc son entreprise et le permis d'exploration qui va avec, à l'australien Elixir, lui aussi appâté par les gaz de schiste français. Le pétrolier australien confie à Franck Hanot le soin de récupérer 2.500 kilomètres d'anciennes données sismiques tombées dans le domaine public, et de les retraiter avec les outils informatiques actuels donnant une image du sous-sol plus précise que ce que la technique permettait il y a une trentaine d'années. Combinant ces résultats avec d'autres études, Elixir commence à écrire le « scénario géologique » qui va l'amener à faire ses annonces retentissantes en septembre 2011.
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Problème : entre-temps, la thématique des gaz de schiste est devenue explosive. Trois mois plus tôt, le gouvernement Fillon a choisi pour des raisons environnementales d'interdire la fracturation hydraulique. Et, parmi les opposants aux gaz de schiste, certains soupçonnent Elixir de vouloir faire revenir les politiques sur leur décision, en annonçant des gisements colossaux. La compagnie, pour sa part, précise qu'elle se conformera à la nouvelle législation et qu'elle ne cherchera désormais que des hydrocarbures conventionnels, même si les quantités espérées sont bien moindres.
RépondreSupprimerCar, d'après elle, le jeu en vaut encore largement la chandelle. Ayant affiné son modèle, Elixir estimait ainsi en juillet dernier avoir identifié 40 « prospects » et « leads » (un prospect est une zone déjà bien connue, sur laquelle des forages peuvent être tentés ; un lead est un prospect potentiel, sous réserve d'études complémentaires, NDLR). Autant de trous susceptibles, selon le groupe, de délivrer 161 millions de barils de brut ou, au choix, 15,8 milliards de mètres cubes de gaz.
Pas si mal... mais pourquoi alors n'a-t-elle toujours entrepris aucun forage ? Pour Didier Bonijoly au BRGM, qui ne cache pas son scepticisme même s'il considère que les géologues d'Elixir ont bâti un modèle intellectuel intéressant, le problème vient du fait que les cibles identifiées « sont très peu connues » à cause de l'absence de données sur une grande partie de la Lorraine. « Le risque d'y effectuer des forages stériles est donc plus élevé qu'en Ile-de-France et en Champagne sans investir au préalable dans d'importants travaux d'exploration. » Pas évident, dans ces conditions, d'attirer des partenaires.
D'autant qu'Elixir se heurte à une autre difficulté, plus insidieuse : depuis l'affaire des gaz de schiste, « les investisseurs anglo-saxons ont fait une croix sur la France », constate un des principaux pétroliers opérant dans l'Hexagone. Cette méfiance nouvelle, la plupart des observateurs la relie à l'abrogation du permis de recherche de Montélimar accordé à Total, après l'interdiction de la fracturation hydraulique. Dès lors, « la République a cessé d'être considérée comme un Etat de droit aux yeux de la communauté pétrolière internationale », déplore Philippe Labat, un vieux routier du pétrole, qui exploite un puits en Alsace et explore le sous-sol dans la Meuse et les Ardennes.
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Verrous administratifs
RépondreSupprimerEnnuyeux, car par ricochet, les permis accordés dans le pétrole et le gaz conventionnels sont, eux aussi, très fragilisés. Dans la Meuse, où son permis de recherche côtoie celui d'Elixir, « je ne trouve plus un centime auprès des partenaires potentiels », témoigne Philippe Labat. La raison ? « Mon permis courait jusqu'en février 2011, mais cela fait deux ans que j'attends l'arrêté ministériel de renouvellement alors que j'ai rempli tous mes engagements. Et mon voisin Elixir doit se trouver dans la même situation : comment voulez-vous qu'il attire aujourd'hui un investisseur alors qu'il ne sait pas si son permis sera renouvelé en février 2014 ? »
Mezza vocce, on confirme dans l'administration que quasiment toutes les demandes de nouveaux permis ou de renouvellements sont bloquées depuis deux ans. « Officiellement, le gel s'explique par la refonte du code minier, en cours. Dans les faits, les écologistes paralysent d'autant plus facilement les politiques que les arrêtés doivent être signés conjointement par les ministres de l'Ecologie et du Redressement productif, aux intérêts contradictoires. » Une paralysie préoccupante qui, bien au-delà d'Elixir et de la Lorraine, risque de remettre en cause le renouvellement de certaines concessions qui produisent du pétrole conventionnel depuis des années. « L'Etat doit clarifier sa position très vite, car la profession est en voie d'être sinistrée », prévient un acteur important du secteur.
Claude Barjonet
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202490848721-le-mystere-du-vrai-faux-petrole-lorrain-527988.php
L’État, faux-monnayeur permanent
RépondreSupprimerPublié le 14/01/2013
Si l’État, depuis ses débuts, met tant de ferveur à lutter contre la fausse monnaie, c’est pour mieux s’arroger le monopole d’en produire lui-même incognito.
Par Nicolas Houtrique.
« Le petit voleur va en prison ; le grand brigand devient chef d’État. » – Zhuangzi, ca -300 av. J.-C.
Déjà en 744, le roi Childéric III coupait le poing des faux-monnayeurs, et si le juste Saint Louis modifia le châtiment après plusieurs siècles, ce fut afin de crever les yeux aux faussaires. En province, on les jetait au bûcher ou dans l’eau bouillante ; plus de 500 faussaires furent exécutés sous Richelieu. La peine sera substituée par 15 ans de travaux forcés en 1791. Si de nos jours les châtiments sont plus laxistes, le sujet n’en demeure pas moins sensible. La fausse monnaie crée toujours un malaise lorsqu’on a le mauvais heur d’en découvrir dans sa poche. Le lecteur se demandera alors pourquoi diable disserter encore sur la fausse monnaie si l’État lutte déjà tant contre celle-ci ?
En réalité, si l’État, depuis ses débuts, met tant de ferveur à lutter contre la fausse monnaie, c’est pour mieux s’arroger le monopole d’en produire lui-même incognito. On le sait, la monnaie était à l’origine en métal (or, argent, cuivre). La première étape a donc été de s’octroyer le monopole de frappe monétaire puis de créer les banques centrales ou leurs ancêtres à fin de triche à l’abri des regards. La chose est loin d’être neuve : si Louis XIV finança ses guerres en obligeant les nobles à fondre bronzes et argenterie, c’est aussi en diminuant sans le dire le titre de métal précieux dans les alliages de la monnaie en circulation. En l’abaissant chaque fois de peu, la chose passait quasi inaperçue. Quant à dire que ce fut un vol sous cape envers le peuple entier, il n’y a qu’un pas qu’on n’hésitera guère à franchir. Le fait d’avoir une monnaie métallique gênait cependant les appétits gargantuesques de l’État. On ne peut pas réduire à l’infini le titrage du métal sans perdre toute crédibilité. Ce sont les banques qui trouvèrent la solution, donnant à l’État un moyen inespéré de réaliser tous ses fantasmes : le billet de banque. Il apparut au XVIIIe siècle en France sous John Law mais il fut vraiment utilisé à partir du XIXe siècle sous le régime du Franc dit « de Germinal ».
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Le principe, déjà ancien en Asie, était simple : pour les grosses sommes, inutile de déplacer des kilos d’or, l’or reste en banque et celle-ci émet des billets qui font tenir toute la somme sur quelques grammes de papier. Ces billets vont finir par circuler en tant que monnaie elle-même et pour des sommes de plus en plus minces, finissant par remplacer le métal dans l’esprit du consommateur, avec l’idée sous-jacente qu’à tout moment, il peut se rendre à sa banque et convertir son billet en métal précieux. Si la banque émet autant de billets que de métal sous clef dans ses coffres, elle ne lèse jamais personne. Mais les banques se mirent à nourrir des liens ambivalents avec l’État. Tout agent économique est normalement obligé d’opérer en permanence un calcul entre son ambition et ce que ses moyens lui permettent réellement de faire.
RépondreSupprimerMais en matière d’ambition, il semble que l’État soit insatiable. Aussi permit-il aux banques de s’enrichir en distribuant davantage de billets que ce qu’elles possédaient de métal en réserve, partant de l’observation que jamais personne ne venait convertir ses billets en même temps que tous les autres. C’est le principe des réserves dites « fractionnaires ». En contrepartie, l’État se donne la possibilité de récupérer une manne non négligeable chaque fois qu’il en a besoin. Du fait de son caractère coercitif, il échappe aux faillites classiques. Il peut décréter brutalement les billets inconvertibles sans crainte de représailles, et ce d’autant plus facilement que le peuple a fini par assimiler le billet à de la monnaie. Aussi, chaque fois qu’il eut les yeux plus gros que le ventre, il prit l’habitude d’imprimer les billets correspondants. Lorsque les épargnants voulaient récupérer leur or, il décrétait tout simplement que la conversion n’était plus d’usage. Le meilleur exemple fut la guerre de 1914 qui coûta plus de 10 fois ce dont l’État disposait réellement. Il fit donc imprimer ce qui manquait, multipliant d’autant les prix à la consommation — c’est l’inflation. Le billet est devenu inconvertible en or depuis diverses mesures progressives (1914, 1936, 1971 — fin de Bretton Woods). C’est ainsi que depuis les années 1970, la monnaie se dévalue à n’en plus finir, diluant d’autant le pouvoir d’achat du peuple. La monnaie est dite « à cours forcé ».
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Comment a-t-on pu s’imaginer que tout cet argent obtenu facticement puisse vraiment surgir de nulle part sans qu’un jour personne n’ait à le payer ? Comment faire comprendre aux épargnants que l’émission infondée de monnaie leur fait payer au centime près (via l’inflation qui s’ensuit) le défaut de paiement des États ? C’est injuste parce qu’ils n’y sont pour rien, malhonnête parce que tout se fait sans le leur avouer en face, et enfin lâche parce qu’on le fait payer à ceux qui ne sont même pas encore nés ! De plus, par effet arithmétique, plus on se situe loin dans la chaîne de [re]distribution de la monnaie, plus les effets de l’inflation sont forts, de sorte qu’elle est quasi entièrement payée par le « petit peuple », a fortiori lorsque l’inflation gonfle le chômage. L’État promet alors de mirifiques mesures sociales mais, que ces mesures soient justes ou non, le fait est que si elles sont financées sur l’inflation, il donne au peuple d’une main ce qu’il lui reprendra d’une autre ! Les élites proches du pouvoir trouvèrent là un bon moyen de s’enrichir tout en garantissant leur réélection, car il devint simple de promettre monts et merveilles sans tenir compte de la réalité ! S’ensuit alors le jeu de celui qui proposera toujours plus et au vainqueur de s’enrichir en détournant l’attention du peuple vers des ennemis factices et mieux masquer la grande escroquerie. Les « marchés financiers » sont un de ces favoris.
RépondreSupprimerC’est clairement par couardise que les élites accusent les marchés des remous qu’elles ont elles-mêmes créés en falsifiant la monnaie, rompant l’équilibre primitif, puis faisant payer l’addition au peuple à son insu tout en réussissant à s’attirer sa sympathie en lui laissant les miettes ! Le libéralisme ne soutient aucune spoliation et, pour cette raison, n’a jamais soutenu le sauvetage des banques, ni plus généralement toute connivence entre celles-ci et la classe politique, contrairement à ce que l’on raconte. Il est contre cette oligarchie nauséabonde ! Si vous trouvez injuste qu’un faux-monnayeur ne soit pas inquiété alors qu’il s’approprie de la richesse qu’il n’a pas créée et qu’il diminue mécaniquement la valeur de celle que créerait un honnête travailleur, si vous trouvez injuste qu’un coupable utilise sa force et rejette sa faute sur autrui pour lui éviter d’être jugé, ne croyez pas qu’il faille changer votre perception morale envers l’État et puisque l’indignation est à la mode, indignez-vous contre qui de droit !
http://www.contrepoints.org/2013/01/14/111270-letat-faux-monnayeur-permanent
Taxes sur l'électricité : EDF bondit en Bourse après l'accord conclu avec le gouvernement
RépondreSupprimerPar Veronique Le Billon | 14/01
EDF, qui porte un déficit de 4,9 milliards, a négocié un plan d'apurement et une rémunération. Le cours de bourse de l'électricien est en hausse de 5 %.
Comme prévu, l'annonce de l'accord entre EDF et le gouvernement sur le dossier de la contribution au service public de l'électricité (CSPE) a satisfait les marchés financiers : le cours de Bourse de l'électricien a bondi dès l'ouverture ce matin, s'inscrivant toujours en hausse de 5,12 % à 15 heures, à 14,36 euros.
L'accord conclu la semaine dernière et révélé ce matin par « Les Echos » concerne la taxe prélevée sur les factures d'électricité pour financer les énergies renouvelables, les tarifs sociaux et la péréquation tarifaire entre régions. Une taxe dont le relèvement de 3 euros (à 13,50 euros du mégawattheure) a expliqué à lui seul la hausse des factures d'électricité de 2,5 % au 1 er janvier mais qui restait pour EDF insuffisant : le relèvement annuel de la CSPE étant plafonné, EDF, qui rachète l'électricité éolienne et photovoltaïque au prix fort, a ainsi accumulé dans ses comptes un déficit croissant entre ces charges de service public et les recettes de CSPE : 4,9 milliards d'euros fin 2012, soit 1 milliard d'euros de plus en un an. Un déficit (comptabilisé comme un « produit à recevoir » par EDF) qui pèse sur les ratios financiers de l'électricien public, alors que le cours de son action est déjà au plus bas (13,66 euros vendredi).
Outre la reconnaissance explicite de sa créance, l'électricien a obtenu du gouvernement, après plusieurs mois de discussions, qu'il rémunère le portage de ce déficit et qu'il s'engage sur son apurement. Au titre du passé, le préjudice pour EDF a été évalué à 629 millions d'euros, indique-t-on de source proche de l'électricien. Ce montant, s'il doit être inscrit dans les comptes 2012 qui sont en train d'être arrêtés par EDF, viendra dans un premier temps accroître la créance d'EDF sur l'Etat. L'accord entre EDF et le gouvernement prévoit par ailleurs de rémunérer à partir de cette année le déficit qui restera porté par EDF, sur la base de la rémunération des emprunts d'Etat, assorti d'une prime de 100 points de base, soit à un taux de 1,7 %. Cela correspond à un produit financier d'environ 85 millions d'euros pour cette année.
Réforme de fond
Surtout, le gouvernement s'est engagé sur un plan d'apurement du déficit de CSPE : il disparaîtrait en théorie fin 2018. Ce terme relativement proche pourrait laisser augurer d'un déplafonnement de la hausse annuelle de CSPE (3 euros par MWh aujourd'hui). « Les augmentations à venir (de la CSPE, ndlr) permettront par la suite de résorber progressivement le manque à gagner », estime de son côté le gouvernement dans un communiqué. Pour couvrir les charges de service public, la Commission de régulation de l'énergie avait évalué la hausse nécessaire de la taxe à plus de 8 euros en ce début d'année. Le gouvernement a d'ailleurs annoncé que la CSPE ferait l'objet d'une réforme de fond, dans le cadre du débat sur la transition énergétique, qui pourrait passer par un changement de son assiette.
VÉRONIQUE LE BILLON, Les Echos
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202494239464-energies-vertes-edf-et-l-etat-s-accordent-sur-le-financement-528010.php
(...) la taxe prélevée sur les factures d'électricité pour financer les énergies renouvelables, les tarifs sociaux et la péréquation tarifaire entre régions. Une taxe dont le relèvement de 3 euros (à 13,50 euros du mégawattheure) a expliqué à lui seul la hausse des factures d'électricité de 2,5 % au 1 er janvier (...) !!!
SupprimerFinancement des éoliennes et panneaux solaires !!! C-à-d. double facture ! alors qu'il est démontré leur non-compétitivité.
Qu'est-ce qu'une dépression hyperinflationniste et que pourrait-il arriver ?
RépondreSupprimerPar: Peter Cooper
- Rédigée le lundi 14 Janvier 2013
Pensez un instant au Zimbabwe. C'est l'exemple le plus récent d'une dépression hyperinflationniste. Fondamentalement, au Zimbabwe, les nationalistes noirs éjecté les fermiers blancs et de les remplacer par des habitants qui ne pouvaient pas ferme, écrasé l'économie et a commencé à imprimer de l'argent. Hé hop! Hyperinflation galopante et une économie très déprimé.
Le problème avec la planche à billets pour résoudre les problèmes économiques, c'est qu'une fois commencé, il est très difficile d'arrêter. Il est toujours plus facile d'imprimer plus d'accord avec les questions sous-jacentes telles que les dépenses excessives et d'une économie dominée par le gouvernement. Politiciens démocrates, comme les dindes n'ont pas l'habitude de voter pour l'Action de grâces.
Minutes de la Fed
On pouvait voir la préoccupation officielle de montage dans les dernières minutes du comité principal de la Réserve fédérale. La Fed est pleinement conscient des dangers de maintenir les taux d'intérêt trop bas pendant trop longtemps et l'infini impression de l'argent. Mais il n'est que récemment fixé un objectif de 6,5 pour cent du chômage avant qu'il annule l'impression de l'argent QE, c'est que maintenant dans le doute ?
L'impression de l'argent est aussi très contagieuse. Il déclenche la dévaluation compétitive et invite l'action même politique par d'autres banques centrales qui peuvent justifier leur politique en fonction de leurs pairs. Outre tant de pays ont également des dettes humungous que l'impression de l'argent est destiné à guérir par le processus prétendument indolore de voler les épargnants par l'inflation.
Prenez le Japon. Son nouveau gouvernement est la copie de la Fed avec brio, tout comme les Japonais ont une fois copié les automobiles américaines jusqu'à ce qu'ils les saisissent. En fait, le risque est très similaire, à savoir que la version japonaise de QE réussit à endommager l'économie américaine, cette fois grâce à une baisse du yen et des importations moins chères japonaises.
La Fed pourrait enlever le bol à punch de QE tandis que la Banque du Japon est généreusement accueillir les invités ? Et le Japon n'est pas le seul. La Banque d'Angleterre QE programme est compté pour avoir été le plus grand par habitant de toute nation. La Banque centrale européenne s'est engagée à acheter obligataire pour soutenir les dettes nationales de la liste croissante de lutter membres de l'eurozone.
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RépondreSupprimerOdd Man Out ?
Qui n'est pas d'imprimer de l'argent ? Nous avons presque suggéré les États du Golfe, mais alors tout Koweït barres sont en dollars devises liées donc ce n'est pas vrai. Vous êtes laissé gratter autour de la périphérie mondiale et en regardant des pays comme la Norvège et la Suède ou la Russie et peut-être plus petites divers pays d'Asie.
Mais il est vrai que nous n'avons rien comme le paradigme du Zimbabwe jusqu'à présent. Un autre exemple précédent était la République de Weimar dans les années 20 au début en Allemagne où les dettes des réparations de guerre ont été payés avec du papier. Les choses pourraient obtenir jusqu'à présent en décalage, cette fois ?
Vous pourriez être pardonné un certain scepticisme. Cependant, la Fed prend un gros risque sur les marchés obligataires mondiaux. Elle ne peut pas continuer à acheter son propre papier pour toujours. En cas de panne sur le marché obligataire - et que va t-il se passer quand l'inflation augmente si élevé que tous les détenteurs d'obligations restantes de trésorerie sur - alors comment le gouvernement peut financer lui-même, sauf avec la presse ?
Dévaluation de la monnaie
De l'argent dans ce cas, perd rapidement de sa valeur. Le dollar a perdu la moitié de sa valeur par rapport à un panier d'or et d'argent au cours des cinq dernières années, si ce n'est déjà le cas. Ce n'est pas une question de savoir si cela pourrait arriver, elle a déjà commencé.
Peut accélérer ce processus au point où l'argent perd la plupart de sa valeur, le système se bloque de crédit et les affaissements activités commerciales ? C'est malheureusement la destination vers laquelle les politiques actuelles des banques centrales nous conduisent.
Les investisseurs ont peu d'endroits pour se cacher dans un tel scénario. Or, d'argent et de certains actifs immobiliers sont le chemin à parcourir. On peut éviter le sort du Zimbabwe, mais avoir très près avant que les choses pourraient être tourné autour d'une monnaie mondiale réinitialisation grand, et dans ce cas, les actifs réels seront toujours le seul endroit à être investis.
Pour un aperçu plus détaillé où investir pour les meilleurs rendements dans ce climat économique de notre lettre d'information mensuelle d'investissement sœur a les meilleurs conseils et est disponible dès maintenant sur l'offre spéciale ( inscrivez-vous ici ).
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Chiffres faibles de l'inflation
RépondreSupprimerNous savons que la réplique instantanée à l'argument hyperinflation: nous montre l'inflation. Et il est vrai que les taux d'inflation sont restés obstinément bas récemment. Toutefois, ces chiffres sont manipulés à regarder inférieurs à ce qu'ils sont vraiment et se sont déplacés en forte hausse au cours de la dernière année, si vous regardez les Etats-Unis, au Royaume-Uni ou au Japon.
Le danger est que les banques centrales sont d'être trop complaisantes sur les faux chiffres alors que la tendance est vraiment à la hauteur. Pompe à toujours plus d'argent, comme toutes les banques centrales sont faites et il n'y a qu'une seule façon pour cette inflation d'aller et c'est vers le haut.
Plantage du système financier et vous vous retrouvez avec l'impression de l'argent à l'infini et de l'hyperinflation. Le Zimbabwe était une fois une économie a faible inflation.
http://news.goldseek.com/PeterCooper/1358173002.php
Plonge la zone euro de sortie d'usine, mais insiste sur le fait FMI économie est à «l'amélioration»
RépondreSupprimerChef du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a insisté l'économie la zone euro est à «l'amélioration» malgré que les derniers chiffres montrent un troisième mois consécutif de la production manufacturière en baisse.
Par Denise Roland
13:56 GMT le 14 janvier 2013
Mme Lagarde a déclaré qu'il était "clairement les cas des« investisseurs qui revenaient à la zone euro, un message en contradiction avec les chiffres sombres publiés lundi montrant la production industrielle à travers le bloc de la monnaie unique est tombée 0.3pc en Novembre à partir Octobre.
"Nous prévoyons que la zone euro va livrer la croissance en 2013", a t-elle dit, en parlant à la BBC World Service, lundi.
«Il est clair que c'est le résultat de politiques nationales, mais aussi un effort régional visant à renforcer la zone dans un monde meilleur, plus syndicat bancaire consolidé.
«C'est clairement le cas que les investisseurs reviennent à la zone euro et la reprise sont la confiance dans ce marché."
Ses mots seront probablement provoquer l'incrédulité dans les marchés.
Le chiffre pire que prévu de sortie Novembre a renforcé les préoccupations de la récession à l'échelle zone euro s'est aggravée, avec les économistes prédisent maintenant une baisse plus marquée du PIB au quatrième trimestre de l'automne 0.1pc vu dans trois quart.
Bien que la baisse 0.3pc représenté un assouplissement sur les gouttes 2.3pc et 1pc rapportés en Septembre et Octobre, respectivement, les analystes avaient prévu de la production industrielle à augmenter légèrement en Novembre.
La baisse, qui a conduit une chute de la production en usine 3.7pc d'année en année dans la zone la zone euro 17-nation, et une baisse dans les pays de l'UE 3.3pc les 27, le pire était en Italie, en Espagne et en Irlande, où la production des usines a diminué 7.6pc , 7.2pc et 6.6pc respectivement d'année en année.
Le patron du FMI peut trouver la confirmation, cependant, dans les nouvelles que la production de machines utilisées pour produire d'autres biens, un indicateur de l'activité future, ont augmenté 0.7pc en Novembre à partir Octobre, après deux mois de baisse.
Cette lueur d'espoir a été soutenue par les derniers indicateurs économiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui dit que sont des signes "comme un point entier à une stabilisation des perspectives de croissance."
L'OCDE a également déclaré que l'économie mondiale dans son ensemble se stabilise comme les Etats-Unis, Royaume-Uni, la Chine et l'Inde qui renouent avec la croissance.
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9800474/Eurozone-factory-output-dips-but-IMF-insists-economy-is-improving.html
Confiscation? Diversifier.
RépondreSupprimerAuteur: Bill Holter
Date de publication: Janvier 14th, 2013
Cette semaine passée Julian Phillips mis sur une série de 5 sur le potentiel futur d'une confiscation d'or aux États-Unis. Personnellement, je suis sur la clôture quant à savoir si ou non ce qui va se passer. D'une part, à la fois Jim Sinclair et Richard Russell (deux hommes très sages) ne croient pas ce qui va se passer, d'autres, beaucoup d'autres, faire. Mon opinion personnelle est que nous sommes en tant que nation spirale vers le bas un trou à rat, la perte (et abandon), notre Dieu, les droits et les libertés donnés tous les jours. Quand une société commence dans cette voie tout devient possible et ce qui a été précédemment pensé impossible peut devenir la «norme» pendant la nuit.
Que ce soit une confiscation se produise ou non il y a certaines choses que vous pouvez faire à l'avance. D'abord, vous pouvez diversifier. Vous pouvez (et devriez !) possèder quelque argent et le platine qui conservera le pouvoir d'achat et même probablement gagner en termes réels par rapport aux autres »biens." Je ne peux pas voir ceux-ci étant confisqués comme l'argent est "trop volumineux" (aux prix courants) qu'il vaille la peine gouvernement le temps et le platine est tout simplement trop à peine tenu de s'embêter avec. Vous pouvez aussi échanger vos Eagles, érables, Kruggies, etc en 1933 pour les pré libertés et Gaudins Saint-car ils ont "numismatique" valeurs et peut très bien être considéré comme faisant partie de votre «collection de pièces." La confiscation exemptés 1933 "numismatique" donc cela peut être une protection. Aussi récemment qu'il y a 5 mois, vous pouvez permuter essentiellement Eagles même jusqu'à, maintenant la prime est de 12-14% pour ce faire et peut-être quelque chose à envisager.
Ensuite, vous devez prendre en considération, "où" votre métallique est maintenue. Ne vous creusez un trou dans la cour arrière ou le garder dans un coffre-fort dans une banque américaine ? (Quoi que vous fassiez ... ne faites pas cela !) J'ai toujours été un défenseur d'avoir votre or en plusieurs endroits. Une très petite quantité en main personnellement et le reste lieu à l'extérieur des États-Unis. Vous pouvez choisir le Canada (Miles Franklin peut vous aider à cet égard car ils fournissent de stockage par Brinks à Montréal ). Vous pouvez choisir la Suisse, qui je crois est un excellent choix, mais il devient de plus en plus difficile de faire ce que les institutions suisses se tournent clients américains de suite parce qu'ils ne veulent pas faire face à l'ingérence de l'IRS et de la réglementation. Si vous décidez de cet itinéraire, Miles Franklin a également une relation pour fournir un stockage en Suisse. Vous pouvez également choisir de Singapour qui est en passe de devenir un pôle d'attraction pour la recherche d'or à stocker. Mon point est, à diversifier votre espace de stockage même si décidez d'aller dans les bois et à creuser plusieurs trous, de diversifier où il est détenu.
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Je préface ce qui suit en vous disant que je ne suis pas un avocat ni un expert-comptable et que ce que vous lisez n'est en aucune façon des conseils fiscaux ou juridiques. Si je comprends bien, les "trusts internationaux" sont toujours légaux à établir. L'argot pour les fiducies internationales est «offshore trust" et je suis sûr que vous avez entendu parler d'eux. Ils sont assez chers à avoir élaboré mais ils offrent des avantages tels que je les comprends. Je crois qu'ils abritent vos actifs (ceux qui sont dans le nom de la fiducie) de toute responsabilité juridique que vous engagez personnellement. Vous êtes le bénéficiaire de la fiducie, mais ne peuvent pas obtenir les biens sans la signature d'un "protecteur" (de votre choix et qui vous pouvez remplacer si vous le souhaitez à tout moment pour n'importe quelle raison). Vous devez également avoir un «fiduciaire» pour la confiance qui «enregistre» votre confiance chaque année. Ils ont également coordonner et traiter directement avec votre institution ou le caveau, vous pouvez personnellement pas eu de contact avec l'institution et qu'ils ne peuvent pas agir en votre dire. Le syndic doit effectuer toutes les actions, et seulement après la signature par le «protecteur» de la fiducie. Si je comprends bien ce nombre, seulement l'administration fiscale IRS ou équivalent qui doit prouver la fraude ou l'évasion fiscale est en mesure de briser à une fiducie internationale et des actifs de réclamation. Une poursuite de toute personne, institution, pour une raison quelconque (sauf contre votre confiance directement à des actions de votre confiance) n'ont pas debout.
RépondreSupprimerEncore une fois, je ne suis pas un comptable ou un avocat afin de consulter votre propre pour confirmer cela, mais si je comprends bien ... SI une confiscation d'or devaient être commandés et votre or est détenu dans et par un trust international, vous personnellement en tant que citoyen américain DO PAS propriétaire des actifs. Je pense que vous pourriez légalement signer un formulaire mis en face de vous jurer que vous avez personnellement ne pas posséder de l'or et n'ont pas à être "transformé en" tant que citoyen américain. Je crois que vous devez déclarer le compte et la valeur de chaque année, mais que les actifs ne sont pas la «propriété» d'un citoyen américain, ils ne pourraient probablement pas être confisqués.
En guise de conclusion, je dois dire que d'avoir à passer par ce processus de pensée en premier lieu est plus que stupide. Nous parlons d'actifs accumulés légalement et honnêtement, mais on doit s'inquiéter «notre» gouvernement de les emmener. Notre monde est en mutation (certainement pour le pire) très rapidement et la vie dans laquelle nous avons grandi avec s'estompe rapidement dans le rétroviseur. Vous pouvez maintenant être arrêté et enfermé indéfiniment sans aucun droit ni même le droit de consulter un avocat. Vous pouvez être assassiné à la merci d'un homme et à la «sécurité» de votre propre maison. Votre droit constitutionnel de posséder une arme à feu est attaqué et si vous avez plus d'une semaine de nourriture dans votre maison, vous pouvez être considéré comme un terroriste. Le monde est devenu un endroit très effrayant et le dernier bastion de la «liberté, liberté et justice pour tous» est malheureusement d'être considéré par ses citoyens comme un lieu «d'échapper» à partir. Ce qui pose la question ... OÙ ? Une autre histoire pour un autre jour.
http://blog.milesfranklin.com/confiscation-diversify
Si le gouvernement veut saisir quelque chose, il ne va certainement pas s'embarrasser avec des 'lois de protection des numismatiques' ou des chaînes en or !
SupprimerAcheter un bateau et: vogue la galère ! En cas de conflit une île est le meilleur endroit.
Laissez Faire aujourd'hui
RépondreSupprimerLa e-lettre quotidienne Laissez Faire Club
Effacer la dette des livres
Wendy McElroy · 14 Janvier 2013
La dette nationale du gouvernement fédéral est $16,5 billions, 52,317.30 $ pour chaque personne des États-Unis. La position seulement sain d'esprit et la morale est à répudier entièrement.
« Répudiation » n'est pas un mot utilisé par le courant politique dominant. Une partie de la raison, c'est qui détient la dette. La Chine est souvent fustigée comme titulaire de la plus grande, mais il ne représente en fait que moins de 8 % de l'Amérique qui a emprunté de l'argent. Le 4 septembre, Fox News a annoncé, « entièrement les deux-tiers de la dette nationale est due au gouvernement américain, les investisseurs américains et futurs retraités, par le biais du Fonds d'affectation spéciale de la sécurité sociale et régimes de retraite pour les travailleurs de la fonction publique et du personnel militaire. »
Les Etats-Unis est peu probable de répudier la « dette » à lui-même. Ni seront politiciens volontairement se suicider carrière de revenir sur les promesses pour les mamies, les fonctionnaires et les anciens combattants. Cela laisse peu de choix.
Le 12 décembre, la réserve fédérale américaine a publié un communiqué de presse. Il pompe 45 milliards $ dans l'économie chaque mois jusqu'à ce que le chômage tombe en dessous de 6,5 %, alors que l'inflation est inférieure à 2,5 %. Les nouveaux fonds vont acheter des bons du Trésor. La Fed a également renouvelé son engagement actuel à acheter environ 40 milliards $ d'obligations hypothécaires chaque mois.
Aussi longtemps que le gouvernement se refuse à se rétrécir, il n'y a pas d'autre choix mais au lancer l'imprimerie jusqu'à ce qu'elle soit chauffée à blanc. Randonnée même impôts à un niveau de confiscation n'est pas susceptible de répondre aux dépenses gouvernementales et entraînerait probablement des troubles sociaux.
Au début de 2012, la dette nationale a dépassé la productivité annuelle de l'Amérique (tel que défini par le PIB). En d'autres termes, elle est maintenant plus grande que l'ensemble de l'économie.
La bonne nouvelle est que le temps est rapide à venir quand le gouvernement fédéral est forcé de réduire, qu'il le veuille ou non. Économiste Michael Suede décrit deux événements qui pourraient provoquer une réduction drastique.
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Tout d'abord, « si la Fed devait accélérer [encore] le montant de trésorerie et c'est d'acheter des obligations d'hypothèque, la valeur du dollar américain peut tomber plus vite que les intérêts des détenteurs étrangers de notre dette. » Dans l'affirmative, puis détenteurs étrangers vendent leurs avoirs de la dette, et cela pourrait provoquer une ruée sur les obligations américaines. À son tour, la valeur du dollar américain devrait être vidée.
RépondreSupprimerOu l'inflation pourrait augmenter rapidement, comme il l'a fait dans les années 1980. La Suede a spéculé, « Ce cas, la Fed n'est pas en mesure d'être en mesure de réduire la masse monétaire sans grimper les taux d'intérêt. »
Même une hausse des taux de 1 % ajouterait 160 milliards $ en intérêt à la dette de 16 billions $. Il conclut qu'une hausse de plusieurs points « serait de démolir complètement de l'état. » Je m'attends il survivrait, mais la perspective d'une destruction pourrait bien être la seule circonstance dans laquelle le gouvernement fédéral s'engagerait à faire reculer.
Les mauvaises nouvelles sont que beaucoup de gens innocents est endommagés par les retombées fiscales et sociales de tout ce qui se passe avec la dette nationale. Répudiation réduirait ce préjudice. Et il arrive plus tôt, serait le mieux.
Le cas de répudiation
Laissons de côté le schéma à frapper des pièces de platine billions de dollars, qui est un truc qui ne résout rien. Il y a trois façons possibles de régler la dette nationale. La première est de continuer à emprunter et verser d'intérêt indéfiniment. La seconde consiste à nier la dette. Le troisième est peut rembourser intégralement.
En réalité, on ne s'attend rembourser la dette nationale; Elle est tout simplement trop massive. En outre, il n'y a aucune volonté politique de le faire.
Au lieu de cela, le gouvernement veut emprunter et payer les intérêts indéfiniment aux frais des contribuables. En substance, le contribuable agit en tant que garant du gouvernement afin que les intérêts et le principal seront versées aux « investisseurs ». Juste un problème avec le plan, c'est que c'est un type de chaîne de Ponzi. Pour rembourser les investisseurs existants, le gouvernement doit apporter un flot croissant de contribuables à la base. Il est maintenant tellement désespérée pour les contribuables qu'il est pillage des générations futures de les accabler avec écrasant de la dette.
Cela soulève une objection morale. Enfants dans l'ombre de la dette publique ont rien fait pour mériter d'être là. Ils n'a pas acheter des obligations, aspirer les versements ou quiconque vote dans le bureau, mais sont maintenant horloge otages économiques une dette nationale.
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Même les américains qui croient à un niveau d'imposition obligatoire devraient être scandalisés. Les élites dirigeantes ont créé une catastrophe économique inévitable afin qu'ils peuvent financer leurs ambitions politiques, remplir leurs poches et de rembourser le copinage des capitalistes. Rien, pas même de voler l'avenir des enfants, leur a fait faire une pause.
RépondreSupprimerLes politiciens et les bureaucrates sont arrachant le pain de la bouche. Répudiation complète est le seul moyen d'assurer l'équité envers les générations futures.
Mais que les générations plus âgées qui « comptent » en recevant les intérêts et le principal, ou qui ont un « besoin », les versements financés par emprunt et de la fiscalité ? Il n'y a aucun sugarcoating la perspective à court terme. Il y aura douleur immense, et il sera terrible à regarder. Mais que la douleur est inévitable. Droits tels que la sécurité sociale va imploser, même si la répudiation ne se produit pas.
Les versements peuvent s'effondrer en raison de leur nature à la Ponzi, dans la hausse des taux d'intérêt sur la dette nationale ou dans une autre dynamique. La meilleure solution consiste à mettre fin à l'injustice en cours dès que possible. Pour continuer une injustice parce que certaines personnes dépendent du produit consiste à enchâsser à perpétuité — ou, au moins, jusqu'à ce qu'il ne peut pas tituber avant un pas en avant.
Répudiation est également une des meilleures chances de l'Amérique pour rétablir une économie libre et saine. Et cela signifie gens loin de leur dépendance vis-à-vis de l'état, en particulier sur les droits au moment du sevrage.
Mais les effets néfastes ne peuvent être atténués ? Par exemple, pourrait vendre des biens fédéraux à des acheteurs privés acheter sécurité sociale à certains temps de transition ? Dans son essai intitulé "la Question des billions de dollars : la dette nationale devrait être répudiée?" historien Jeffrey Rogers Hummel résout ce problème. « Tout d'abord, il y a une difficulté pratique avec cette option, » dit-il.
« Supposons que la vente d'actifs publics ne donne pas suffisamment de fonds pour couvrir la dette entière ? Puis utilisez-vous des impôts à rembourser le reste, ou vous permettent-elle de répudiation partielle ? Si vous êtes disposé à autoriser la répudiation partielle, pour quelles raisons pouvez vous opposer à rejet total ?"
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Puis Hummel soulève un point convaincant. « Le gouvernement est une institution qui a des relations volontaires et involontaires avec ses citoyens. » Dans les relations involontaires, le gouvernement a volé et brutalisé des gens à travers la fiscalité, la réglementation et autres abus. Pourquoi les gens achetant volontairement dette publique faut d'abord en ligne pour de l'argent résultant de la vente des biens fédéraux ?
RépondreSupprimerSûrement, les victimes de l'État ont une meilleure demande à restitution que ceux qui ont eu un choix et a choisi le risque d'investir dans le gouvernement. Les victimes involontaires comprendraient ceux qui ont été obligés de payer en versements comme la sécurité sociale. Ainsi, les personnes âgées sur une pension seraient de mériter un paiement forfaitaire, plus les intérêts de l'argent volé auparavant par le gouvernement.
Le cas historique de répudiation
L'économiste autrichien emblématique Murray Rothbard aimait soulignant que les gouvernements américains ont une longue histoire de répudiation de la dette. Dans son livre une histoire d'argent et services bancaires aux États-Unis, Rothbard décrit les désaveux qui a suivi les crises financières de 1837 à 1839.
En 1847, quatre Etats Ouest et Sud (Mississippi, l'Arkansas, Michigan et Floride) avaient répudié tout ou partie de leurs dettes. Six autres États (Maryland, Illinois, Indiana, Louisiane, Arkansas et Pennsylvanie) avaient manqué de trois à six ans avant de reprendre le paiement.
Par ailleurs, Rothbard a souligné des principes fondamentaux sous-tendant la sagesse de la répudiation, demandant « pourquoi des capitaux privés plus on verse le gouvernement ratholes ? »
Hummel fournit des données historiques que les conséquences économiques peuvent-être toujours pas aussi préjudiciables que le prétendent les semeurs de panique. Il a écrit que des répudiations dans les années 1840, provoquées par des investissements coûteux de l'Etat dans la construction de canaux :
« Plutôt qu'avoir des conséquences désastreuses, cette répudiation introduit le cercle grandissant des prestations. États sont devenus très méfiants d'investir l'argent dans les améliorations internes ou en toute autre chose, alors que les investisseurs sont devenus très prudents au sujet de l'emprunt d'argent pour les États."
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Une des conséquences est que, quand une frénésie de chemin de fer a frappé l'Amérique, de la construction "les Etats ont laissé non seulement le développement et l'expansion du réseau de chemin de fer sur le marché, mais également, au cours de cette période, ils enfin jeté hors de leur patrimoine mercantiliste et interventionniste et, pour la première fois, mis en place un règne de près de laissez-faire au niveau des États. Sans surprise, la période avant la guerre civile a vu certains de la croissance économique plus rapide dans l'histoire du pays."
RépondreSupprimerConclusion
La dette nationale deviendra pire et beaucoup plus destructrice avec le temps. Elle ne peut pas être remboursé. Elle ne peut pas continuer indéfiniment. Elle se terminera et mal.
Ceux qui appellent à la folie de cesser en adoptant la répudiation ne sont pas les méchants qui détestent les grands-mères. Les méchants sont l'élite dirigeante, qui crie insatiable, « plus, plus, plus argent ! » C'est quelqu'un d'autre l'argent qu'ils dépensent ; C'est votre argent et celui de vos enfants. Est la seule chose qui reste à dire aucun.
http://lfb.org/today/wipe-the-debt-from-the-books/
Descente en forêts grecques pour chercher du bois de chauffage
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 14/01/2013 13:31 -0500
De Mike Krieger de la Liberté Blitzkrieg
Greeks Raid Forests In Search Of Wood To Heat Homes
La Grèce semble juste être de pire en pire. Être le bord d'attaque de la descente du sud de l'Europe en état de 3ème classe, les leçons de la Grèce sont l'ensemble de nos leçons, comme je l'ai souligné dans mon article l'an dernier Le Spring Global . Depuis le Wall Street Journal:
Egaleo, Grèce, lors d'une patrouille dans une nuit froide récente, l'écologiste Grigoris Gourdomichalis a attrapé un jeune homme d'abattre un arbre illégalement sur des terres publiques dans les montagnes au-dessus d'Athènes.
Lorsqu'il a été confronté, l'homme s'est effondré en larmes, disant qu'il était sans emploi et qu'il avait besoin du bois pour chauffer la maison qu'il partage avec sa femme et ses quatre petits enfants, parce qu'il ne pouvait plus se permettre d'huile de chauffage.
Des dizaines de milliers d'arbres ont disparu des parcs et bois cet hiver à travers la Grèce, selon les autorités, dans une aggravation du problème qui a eu des conséquences tragiques que les résidents pauvres du pays en crise, trop fauché pour payer l'électricité ou de carburant, se tournent vers les foyers et poêles à bois pour le chauffage.
Telle était la dernière coupe du bois commune en Grèce pendant l'occupation brutale de l'Allemagne dans les années 1940, en soulignant comment cinq années de récession et des vagues de mesures d'austérité ont engendré des mesures drastiques.
"La moyenne grecque rien jetera dans la cheminée qui peut être brûlé, allant de vieux meubles de laque, de vieux livres avec de l'encre, afin de se réchauffer», a déclaré Stefanos Sapatakis, un agent de santé environnementale au Centre hellénique pour la maladie Control and Prevention.
Heureux l'Europe est fixé.
http://www.zerohedge.com/news/2013-01-14/greeks-raid-forests-search-wood-heat-homes
Un arbre ça repousse. Un homme ça meurt.
Supprimervendredi 4 janvier 2013
RépondreSupprimerPourquoi la Chine a fait construire des villes fantômes ?
La Chine a construit 64 millions logements repartis dans des dizaines de villes fantômes qui ont pour point commun d'être inoccupées et éloignées des côtes. A chacun d'en tirer ses propres conclusions...
La Chine a réalisé des constructions d'agglomérations dans le monde entier, même au Groenland. Des images satellitaires étonnantes montrent les villes fantômes chinoises.
Pourquoi avoir construit des villes pour des personnes qui n'y ont jamais aménagé ? Si ces villes fantômes sont destinées à être habitées par des millions de gens, pourquoi les construire dans des endroits déserts à travers le monde, y compris au milieu de l'Angola et de l'Afrique ?
Voir le diaporama: la Chine mystérieux «villes fantômes»
Le Daily Mail, au Royaume-Uni, a publié un article sur les villes fantômes chinoises, qui ont été construites à l'intérieur des terres, souvent dans des zones inhabitées et désolées. Si toute ces constructions étaient réalisées pour des raisons strictement commerciales, n'aurait-on pas préféré la magnifique côte angolaise, endroit de villégiature autrement plus agréable que ces régions éloignée?
Publique China International Trust & Investment Corporation (CITIC) a construit une ville en Angola et l'a appelé "la Nouvelle Cité de Kilamba". Selon Louise Redvers, de la BBC, c'est un agglomérat résidentiel de 750 immeubles de huit étages, une douzaine d'écoles et plus de 100 magasins !
Il se pourrait que la chine construise des «villes refuge» dans ce qu'ils considèrent comme des lieux sûrs, après un cataclysme (déplacement des pôles, effondrement de plaques, montée rapide des océans...) ? Peut-être que la Chine sait quelque chose de ce que l'avenir nous réserve, et a déjà pris les mesures qui s'imposent.
(suite en dessous:)
Même si la raison d'être de ces villes n'est pas expliquée par la Chine, Google ne montre pas seulement des complexes de logements, mais les villes entières ! Les images montrent des villes tentaculaires, où les routes sont étrangement vides, dans des régions reculées de la Chine. Des bâtiments élaborés et des espaces publics déserts, à l'exception de quelques véhicules du gouvernement près des bureaux des autorités. Selon certaines estimations, le nombre de logements vides seraient de l'ordre de 64 millions.
RépondreSupprimerIl y aurait une probalitité d'élévation du niveau des mers de l'ordre de 20 pieds, de Hangzhou, au sud, le long de la côte du Vietnam. Il est intéressant de noter qu'aucune des villes fantômes n'est située dans la zone sud de la Chine, où la côte risque de s'enfoncer dans le cadre du naufrage de la plaque tectonique indonésienne.
Hangzhou est sur une ligne de rupture, la plaque eurasienne est tirée vers le bas, sous la plaque indo-australienne. Il s'agit d'une ligne active au niveau de la création des gouffres ces derniers temps, à partir du point où l'Himalaya pousse vers la Chine, aussi loin qu'au sud des provinces du Guangxi et du Guangdong, qui sont situées le long des côtes, dans les régions actives.
Ces villes fantômes évitent la "ceinture des gouffres", qui s'étend de l'Est de Himalaya à la côte, et représente une bande de terre qui s'incline, tirée vers le bas. Des villes fantômes sont également en cours de construction dans les terres, à l'écart de ce qui va être inondé après l'éventuelle catastrophe, dans les provinces éloignées de l'Inde [...]
Alors quel est le but de ces villes fantômes, construites dans les terres, et non dans les zones côtières? Est-ce que la Chine envisage de délocaliser ses citoyens des côtes, ainsi que des provinces du sud et de l'ouest, près de l'Inde ?
Tirez en vos propres conclusions !
http://leschroniquesderorschach.blogspot.ch/2013/01/pourquoi-la-chine-fait-construire-des.html
http://www.examiner.com/article/what-s-up-with-china-s-massive-mysterious-ghost-cities
Plutôt bizarre que la nouvelle n'ait pas été rapportée par des ambassadeurs, touristes ou blogueurs chinois
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