Un quart des stations-service menacé de disparaître
Le marché des stations-service est saturé, affirme le nouveau patron de BP Suisse, troisième distributeur du pays par la taille du réseau.
Il y a trop de stations-service en Suisse. Le marché est saturé, affirme Constantin Cronenberg, le nouveau patron de BP Suisse. En place depuis l’été dernier, ce directeur de 42 ans estime samedi dans une interview au quotidien Le Temps qu’«il faut s’attendre à des fermetures, c’est clair».
Bon nombre de sites auraient besoin d’investissements mais ne sont pas assez fréquentés pour les financer. A terme, ils ne pourront pas être conservés. Constantin Cronenberg pense notamment aux «petites stations avec des automates, au milieu de nulle part, très nombreuses en Suisse par rapport aux autres pays, (qui) attirent moins les automobilistes».
BP, troisième distributeur de Suisse par la taille du réseau, ne sera pas épargné. Si 20 à 30% des stations disparaissent, il y a des chances pour que quelques-unes des 400 stations BP soient concernées, admet-il.
Baisse déjà amorcée
En 2011, le nombre de stations-service en Suisse a déjà diminué, de 31 unités, à 3594. La marque Avia détenait toujours le plus grand réseau, avec 672 stations, loin devant Agrol, BP, Shell et Tamoil, selon les chiffres de l’Union pétrolière.
Pas moins de 1338 stations offrent la possibilité de faire des achats en même temps que le plein, une tendance à la hausse. Avec une croissance de 18 unités, à 993, les stations munies d’un «shop» ont représenté 71% des ventes globales de carburants.
La compétition entre les marques est très vive, en particulier pour les emplacements stratégiques. Or Constantin Cronenberg constate que les voies routières, donc le trafic, changent constamment. De nouveaux quartiers et de nouvelles zones industrielles et commerciales naissent.
Cela est surtout dû au fait que les prix sont 'libres' et non fixés par le gouvernement (comme c'était le cas en France avant la disparition des pompes des petites communes et morts des villages). Après, emparées par la 'grande distribution' les prix sont... à la tête du client !
Un quart des stations-service menacé de disparaître
RépondreSupprimerLe marché des stations-service est saturé, affirme le nouveau patron de BP Suisse, troisième distributeur du pays par la taille du réseau.
Il y a trop de stations-service en Suisse. Le marché est saturé, affirme Constantin Cronenberg, le nouveau patron de BP Suisse. En place depuis l’été dernier, ce directeur de 42 ans estime samedi dans une interview au quotidien Le Temps qu’«il faut s’attendre à des fermetures, c’est clair».
Bon nombre de sites auraient besoin d’investissements mais ne sont pas assez fréquentés pour les financer. A terme, ils ne pourront pas être conservés. Constantin Cronenberg pense notamment aux «petites stations avec des automates, au milieu de nulle part, très nombreuses en Suisse par rapport aux autres pays, (qui) attirent moins les automobilistes».
BP, troisième distributeur de Suisse par la taille du réseau, ne sera pas épargné. Si 20 à 30% des stations disparaissent, il y a des chances pour que quelques-unes des 400 stations BP soient concernées, admet-il.
Baisse déjà amorcée
En 2011, le nombre de stations-service en Suisse a déjà diminué, de 31 unités, à 3594. La marque Avia détenait toujours le plus grand réseau, avec 672 stations, loin devant Agrol, BP, Shell et Tamoil, selon les chiffres de l’Union pétrolière.
Pas moins de 1338 stations offrent la possibilité de faire des achats en même temps que le plein, une tendance à la hausse. Avec une croissance de 18 unités, à 993, les stations munies d’un «shop» ont représenté 71% des ventes globales de carburants.
La compétition entre les marques est très vive, en particulier pour les emplacements stratégiques. Or Constantin Cronenberg constate que les voies routières, donc le trafic, changent constamment. De nouveaux quartiers et de nouvelles zones industrielles et commerciales naissent.
http://www.bilan.ch/articles/un-quart-des-stations-service-menace-de-disparaitre
Cela est surtout dû au fait que les prix sont 'libres' et non fixés par le gouvernement (comme c'était le cas en France avant la disparition des pompes des petites communes et morts des villages). Après, emparées par la 'grande distribution' les prix sont... à la tête du client !
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