la température ne suit pas le gaz carbonique. C’est plutôt le gaz carbonique qui suit la température, qui, elle-même, est dictée par l’activité solaire.
le 20 décembre 2024 par pgibertie
Lorsqu’il a commencé à enseigner sur les périodes glaciaires au début de sa carrière, le Dr Ian Clark a souligné le lien entre l’augmentation du gaz carbonique et le réchauffement climatique du 20e siècle. Cependant, un examen plus approfondi du sujet et les nouvelles connaissances scientifiques l’ont convaincu que le climat était bien plus complexe et qu’il comportait d’autres facteurs plus importants.
« Je suis obligé de ne pas être d’accord avec le fait qu’il existe un consensus scientifique selon lequel ce [changement climatique] est la conséquence des activités humaines. Si la fonte du pergélisol, le recul des glaciers et le recul de la banquise permanente peuvent être alarmants, ils ne le sont que pour ceux qui ne sont pas familiers avec les changements climatiques passés dans le Nord. Les paléoclimatologues reconnaissent que de tels événements font partie de changements naturels qui n’ont aucun rapport avec les concentrations de gaz carbonique dans l’atmosphère. En fait, la montée et la descente des plateformes de glace, ainsi que des glaciers, des calottes glaciaires et de la banquise, sont en grande partie liées aux changements des apports solaires. »
Malgré le nombre considérable de scientifiques qui partagent l’opinion selon laquelle le gaz carbonique n’est PAS à l’origine d’un changement climatique dangereux, les démocraties occidentales sont sur la voie de devenir neutres en carbone, Net Zero, d’ici 2050. Son exposé passera en revue ce que nous savons et ignorons sur le climat et évaluera le potentiel pour atteindre le zéro net grâce à l’hydroélectricité, à l’éolien, au solaire et à la source d’énergie fiable la plus controversée, le nucléaire.
Le Dr Clark a également animé le documentaire de 2008 de la Friends of Science Society « Climate Catastrophe Cancelled ». Vous pouvez le regarder ici : • Catastrophe climatique annulée – Partie 1 Rejoignez ou faites un don à Friends of Science. Aidez-nous à informer les gens sur les implications des politiques climatiques et énergétiques. Virements électroniques : contact@friendsofscience.org
« Le gaz carbonique n’est pas à l’origine du réchauffement climatique. Le réchauffement climatique augmente la concentration de gaz carbonique », a déclaré Edwin Berry, physicien théoricien et météorologue consultant certifié. Il a qualifié la position de la Royal Society sur le gaz carbonique de « pure science poubelle ».
Ian Clark, professeur émérite au département des Sciences de la Terre et de l’Environnement de l’université d’Ottawa, reconnaît que, si toutes les émissions de gaz à effet de serre cessaient aujourd’hui, la Terre continuerait de se réchauffer –mais non en raison du gaz carbonique.
Selon lui, contrairement à l’opinion générale, la température ne suit pas le gaz carbonique. C’est plutôt le gaz carbonique qui suit la température, qui, elle-même, est dictée par l’activité solaire.
Température et gaz carbonique
M. Clark se spécialise principalement en paléoclimatologie (l’étude des conditions climatiques à partir de données indirectes, telles que les cernes de croissance des arbres, les carottes de glace et autres données), et en particulier en paléo-hydrogéologie de l’Arctique, c’est-à-dire l’étude de l’eau de la Terre au cours de l’histoire.
« Pendant les périodes glaciaires, la Terre a connu de grandes variations de température, et cela est lié, non pas à l’activité solaire proprement dite, mais à la quantité d’activité solaire qui frappe la Terre à certaines latitudes importantes, le tout étant causé par des événements célestes », a déclaré M. Clark.
Tous les 1000 ans environ, nous semblons connaître ces fluctuations. Cela est dû à l’activité solaire. (…) Le Soleil détermine le climat.
— Ian Clark, professeur émérite, département des Sciences de la Terre et de l’Environnement, université d’Ottawa
« Dans notre système solaire, la Terre se déplace et est bousculée. Des orbites différentes influencent l’apport solaire, ce qui conduit aux périodes glaciaires et interglaciaires (nous nous trouvons actuellement dans une période interglaciaire). La [teneur] en gaz carbonique suit ces changements. Donc, nous pouvons observer d’énormes changements de température entre les périodes glaciaires et les périodes interglaciaires, les teneurs en gaz carbonique étant très faibles lors des périodes glaciaires, et très élevées lors des périodes interglaciaires. »
« Cela donne l’impression que la [variation de la concentration] en gaz carbonique est à l’origine du changement climatique, mais, en réalité, elle en est l’effet. Il a un délai d’environ 800 ans [entre les deux facteurs]. »
Selon M. Clark, grâce aux données indirectes, les scientifiques ont une assez bonne idée de la température pendant les périodes glaciaires, et en particulier au cours des 10.000 dernières années. Ces données montrent que, lors de l’ »optimum climatique médiéval » (une période de réchauffement climatique), la température était probablement beaucoup plus chaude qu’aujourd’hui, et la civilisation et l’agriculture, y étaient florissantes.
Or, un « Petit Âge Glaciaire », allant des années 1400 aux années 1800, s’en est suivi. « C’est à ce moment-là que l’agriculture a commencé à être difficile », a déclaré M. Clark.
« La Tamise a gelé. Toutes sortes de témoignages existent au sujet du froid qui sévissait à l’époque, certains diraient même que c’était la misère. Puis la température a recommencé à augmenter. Ainsi, tous les 1000 ans environ, nous semblons connaître ces fluctuations. Cela est dû à l’activité solaire. Par cela, nous pouvons constater l’importance du Soleil, qui est la source d’énergie ultime, au-delà de l’énergie géothermique et de l’énergie nucléaire. Le Soleil détermine le climat. »
Une étude évaluée par des pairs, du chercheur William Jackson, a examiné la relation entre les concentrations de gaz carbonique et la température, au cours des 425 derniers millions d’années.
William Jackson, éminent chercheur et professeur émérite du département de Chimie de l’UC-Davis, se spécialise dans l’étude du rôle que jouent des molécules, telles que le gaz carbonique, l’azote et le monoxyde de carbone, dans les atmosphères planétaires.
Dans son article, publié en 2017, il conclut que « dans le climat ancien, les changements de concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère n’ont pas provoqué de changement de température ».
De même, selon un article publié dans Nature par un groupe de chercheurs, en examinant les compositions isotopiques du carbone à l’échelle du million d’années, il s’avère qu’à long terme, les teneurs en gaz carbonique atmosphérique n’étaient pas liées à la température, présentant même une tendance inverse, en particulier après des événements majeurs, tels que des éruptions volcaniques. Échelle de temps géologique montrant la concentration de gaz carbonique et les fluctuations de température au fil du temps. (Avec l’aimable autorisation du Dr Patrick Moore)
Les chercheurs ont également constaté que, lorsque la température et le gaz carbonique atmosphérique atteignaient un certain niveau, la sédimentation du carbone sous forme organique augmentait considérablement, entraînant finalement une baisse significative des teneurs de gaz carbonique atmosphérique.
Selon Edwin Berry, il s’agit là d’une corrélation naturelle qui permet de réguler les teneurs en gaz carbonique[dans l’atmosphère et l’océan, ndlt], et d’un processus continu.
Par la photosynthèse, les plantes absorbent le gaz carbonique de l’atmosphère. Le gaz carbonique se transmet dans le sol par la décomposition [de la matière organique]. Il est également absorbé par les océans. Il est ensuite libéré, notamment, par la respiration [des plantes] et la combustion de combustibles fossiles. L’ensemble de ce processus est appelé le « cycle du carbone ».
Selon M. Berry, une fois que la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère atteint un certain niveau, la nature se rééquilibre automatiquement, en augmentant le flux de sortie.
« C’est un peu comme une baignoire, dont le trop-plein est ouvert pour que l’eau puisse s’écouler si elle atteint un certain niveau », a-t-il expliqué. « Un certain flux entrant fera monter le niveau d’eau jusqu’à un certain point. Plus le niveau [de l’eau] augmente, plus l’eau [du trop-plein] s’écoule rapidement. Pour tout flux entrant, il existe un [flux sortant] où l’équilibre est atteint – à cet équilibre, [la surface de l’eau] reste inchangée. En d’autres termes, le flux sortant est égal au flux entrant. Et lorsque le flux sortant atteint le flux entrant, il a atteint son niveau d’équilibre. L’eau ne s’accumule plus. »
Selon M. Berry, l’hypothèse selon laquelle l’homme est le seul responsable de l’augmentation du gaz carbonique est problématique.
Selon l' Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique) des Nations unies, depuis 1750, la concentration de gaz carbonique atmosphérique est passée de 280 parties par million (ppm) à plus de 420 ppm. Le GIEC affirme que cette augmentation est anthropogénique, c’est-à-dire causée par l’homme.
« Les concentrations actuelles de gaz carbonique et de CH4 [méthane] dans l’atmosphère dépassent de loin les valeurs préindustrielles relevées dans les carottes de glace polaire où la composition de l’atmosphère des 650.000 dernières années peut être retracée », indique l'IPCC.
« Plusieurs sources de données confirment que l’augmentation postindustrielle de la concentration de ces gaz n’est pas due à des mécanismes naturels. (…) Les émissions de gaz carbonique provenant de l’utilisation de combustibles fossiles et du changement de vocation des terres, influençant le carbone des plantes et des sols, sont les principales sources de l’augmentation du gaz carbonique atmosphérique. »
Selon Edwin Berry, la déclaration du IPCC de « totalement absurde ».
« J’ai utilisé les données du IPCC sur le cycle du carbone, qui, selon l'IPCC, sont exactes à environ 20% », a-t-il déclaré. « Le modèle n’indique pas que les humains produisent 140 ppm [de gaz carbonique atmosphérique] . Il indique plutôt une teneur d’environ 30 ppm. Ce qui signifie essentiellement que le Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique) a tort. »
Selon M. Berry, affirmer qu’ »une certaine quantité de gaz carbonique atmosphérique entraîne une certaine augmentation de la température » ne repose sur aucune base scientifique.
« Ils affirment que nous devons réduire (la concentration de gaz carbonique) à 350 ppm pour ramener la température à ce qu’elle était il y a quelque temps? Rien de cela ne relève de la physique », a-t-il déclaré.
« Cette affirmation est totalement fausse. Le gaz carbonique ne provoque pas de changement de température, c’est la température qui provoque un changement de [concentration de] gaz carbonique. »
Le Soleil dicte le climat
« Si nous cessions complètement d’émettre du gaz carbonique, il n’augmenterait plus à son rythme actuel », a déclaré Ian Clark. « Toutefois, il continuerait probablement à augmenter jusqu’à un certain point, avant de redescendre. Mais la température en serait le moteur. »
Selon M. Clark, suivant les différentes régions du monde et les périodes de l’année, les teneurs en gaz carbonique fluctuent « de 15 à 20% », en fonction de la température des saisons.
« Si les étés devenaient plus frais et les hivers plus froids, cela ferait baisser le gaz carbonique. Mais, dans l’ensemble, le climat est dicté par le Soleil », a-t-il déclaré. Les astronomes de l’Observatoire solaire et héliosphérique (Solar & Heliospheric Observatory, SOHO) ont capturé cette image d’une protubérance solaire jaillissant de la surface du soleil le 25 octobre 2002. L’image est montrée ici avec la Terre à l’échelle pour montrer l’immensité de ce phénomène solaire.
« Nous comprenons assez bien les différents cycles que peut subir le Soleil et la manière dont ils interagissent. Parfois, ils s’amplifient mutuellement. Parfois, ils s’annulent. Donc une sorte de signal chaotique en ressort, mais certains se manifestent assez fortement – le cycle [actuel] de 1000 ans semble être assez fort. »
« Il y a eu la période de réchauffement romaine (optimum climatique romain), puis la période de réchauffement médiévale (optimum climatique médiéval), et maintenant nous traversons la période de réchauffement moderne. Un, deux, trois. L’histoire et les traceurs nous apprennent que ces périodes ne durent que quelques centaines d’années, et celle-ci dure déjà depuis une centaine d’années. »
En plus de ne pas affecter la température, selon Ian Clark, réduire les émissions de gaz carbonique pourrait s’avérer dangereux en raison de l’effet anticipé sur la flore.
« Les plantes en C4 [un mode de fixation du carbone par les plantes, ndlt], comme le maïs, ont évolué il y a seulement 20 à 30 millions d’années. Elles ont évolué en réponse à la diminution du gaz carbonique dans l’atmosphère. Leur arrivée est donc relativement tardive dans notre biosphère et reflètent le danger de la diminution du gaz carbonique », a-t-il déclaré.
La majorité des plantes, telles que les arbres, le blé et le riz, sont des plantes dites « en C3 », qui se développent à des niveaux de gaz carbonique plus élevés, compris entre 800 et 1500 ppm.
Selon Ian Clark, l’un des avantages de l’augmentation du gaz carbonique est l’amélioration des rendements céréaliers à l’échelle mondiale et une croissance végétale globale plus importante sur la planète.
En réponse à la demande de commentaire d’Epoch Times au sujet des conclusions de la Royal Society selon lesquelles la température continuera à augmenter pendant des centaines, voire des milliers d’années, même si les émissions de gaz carbonique devaient cesser aujourd’hui, Alex Matthews-King, attaché de presse principal du groupe, a déclaré par courriel : « Il s’agit d’un rapport évalué par des pairs, rédigé conjointement par des membres de la Royal Society et de l’Académie nationale des sciences des États-Unis. »
Il renvoie à l’avant-propos du rapport, où l’on peut lire : « Le changement climatique est l’un des enjeux déterminants de notre époque. Il est aujourd’hui plus certain que jamais, et sur la base de nombreuses preuves, que l’homme est en train de modifier le climat de la Terre. L’atmosphère et les océans se sont réchauffés, ce qui s’est accompagné d’une élévation du niveau de la mer, d’un fort déclin de la glace de mer arctique et d’autres changements liés au climat. »
« Les effets du changement climatique sur les populations et la nature sont de plus en plus évidents. Des inondations, des vagues de chaleur et des incendies de forêt sans précédent ont coûté des milliards de dégâts. Les habitats subissent des changements rapides en réponse aux changements des températures et des régimes de précipitations. Les appels à l’action se font de plus en plus pressants. »
M. Clark reconnaît que l’homme « a une empreinte sur la planète, cela ne fait aucun doute ».
Toutefois, selon lui, l’impact le plus dévastateur de l’homme sur l’environnement, et dont on ne parle pas, se fait sentir dans les océans, où « 90% des populations des grands poissons, baleines et etc. a été décimé ».
Il estime que les fonds et les ressources consacrées aux conférences sur le climat pourraient être réorientés afin de « réellement résoudre les problèmes environnementaux ».
« Quiconque est réaliste sur la question du changement climatique reconnaît que les fonds dépensés en matière d’atténuation – dans un contexte où le gens croient pouvoir inverser la température du globe en diminuant les émissions de gaz carbonique ou de sauver le monde d’un réchauffement de 1,5 degré – sait qu’il s’agit d’une fantaisie. Il est impossible d’influer la température de cette manière. »
Mayotte, un cyclone ordinaire, beaucoup de malchance ,une terrible responsabilité politique , l’ile a un besoin urgent d’eau potable, SEUL moyen d’empêcher le choléra
le 19 décembre 2024 par pgibertie
Ce qui se passe à Mayotte, et en réalité depuis des années, témoigne de l’indifférence de l’État. Cela se passerait dans un département de métropole, les chaînes d’info tourneraient en boucle.
Le cyclone Kamisy qui a dévasté Mayotte en 1984 c’était pas le réchauffement climatique, il y avait 67 000 habitants, aujourd’hui il y aurait entre 310 et 400 000 habitants, les autorités sont incapables de donner un nombre
Les clandestins ont créé un bidonville qui est devenu un cimetière.
La gauche, LFI en particulier est responsable de cette catastrophe à Mayotte par le refus de supprimer les bidonvilles et contrôler l’immigration !
Les 3/4 des habitants sont en dessous du seuil de pauvreté. Les 2/3 de la population a moins de 25 ans, la moitié a moins de 18 ans. Il y a 8000 places d’écoles, les gamins qu’est ce qu’ils font à Mayotte, tout un lot font des gangs.
Distribuer des milliards à l’Ukraine et refuser à Mayotte, un DÉPARTEMENT FRANÇAIS, une alimentation en eau potable de qualité !
Chido n’aura laissé aucune chance à Mayotte. En contournant Madagascar après avoir accumulé toute sa puissance dans les eaux chaudes de l’océan Indien, le cyclone est venu frapper l’archipel français à pleine puissance samedi. L’œil a traversé le territoire de part en part en une demi-heure à peine, mais il l’a touché en plein cœur, avec des rafales à plus de 220 km/h venant balayer les abris de tôles.
La puissance de Chido n’est pas exceptionnelle : « On compte en moyenne trois systèmes dépressionnaires similaires par an » sur l’ensemble de la zone, note François Bonnardot, responsable du service prévisions à Météo-France Réunion. Dans l’océan Indien, la saison des cyclones s’étale généralement de novembre à avril.
Pour l"IPCC Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique) le changement climatique a pour effet de diminuer le nombre et l’intensité des cyclones selon les chercheurs. C’est le cas dans le monde entier ET dans le sud de l’océan indien. https://nature.com/articles/s41558-022-01388-4
Quand l'Allemagne paie au prix fort son virage énergétique
le 20 décembre 2024 - 12:12
Un ciel plombé faisant caler éoliennes et panneaux solaires, le prix de l'énergie qui crève les plafonds ... Deux "pannes" d'électricité verte en Allemagne ont mis en évidence le casse-tête du virage énergétique dans la première économie d'Europe.
La question a fait irruption dans la campagne électorale pour les législatives du 23 février, le leader de l'opposition conservatrice attaquant Olaf Scholz cette semaine devant les députés.
"Votre politique énergétique fait grincer des dents l'ensemble de l'Union européenne, qui est aujourd'hui très en colère contre l'Allemagne", a tonné Friedrich Merz, favori pour succéder au dirigeant social-démocrate à la chancellerie.
Le ministre de l'Economie, l'écologiste Robert Habeck a riposté en dénonçant l'héritage des seize années où les conservateurs ont dirigé le pays, sous Angela Merkel, "aveugles" aux défis énergétiques qui s'annonçaient.
A l'origine de cette passe d'arme : un prix de l'électricité stupéfiant enregistré à deux reprises en novembre puis en décembre, pendant quelques heures. Le 12 décembre, en fin de journée, il a atteint un record historique de 936 euros par mégawattheure, soit douze fois la moyenne des dernières semaines.
La faute à un épisode hivernal sans vent -ni soleil- qui a mis à l'arrêt les parcs éoliens et photovoltaïques du pays.
- Fluctuations -
Certaines entreprises énergivores, qui achètent sur le marché en temps réel, ont témoigné avoir dû limiter ou arrêter momentanément leur production.
Pendant cette courte panne, l'Allemagne a acheté quantité d'électricité à la Bourse de Leipzig (est), qui joue un rôle clé dans la formation des prix de l'énergie en Europe, faisant s'envoler la facture de certains de ses voisins, comme la Suède.
La plupart des particuliers et de nombreuses entreprises ont cependant des tarifs fixes, qui les préservent de ces fluctuations. Et la situation est rapidement revenue à la normale avec le redémarrage de la production de renouvelables.
Face à la polémique, le gouvernement a rappelé une évidence : "Il y a des phases où il y a beaucoup de soleil, beaucoup de vent, où l'électricité est produite à un coût très bas en Allemagne, qui l'exporte dans les pays voisins, et puis il y a des phases où c'est l'inverse".
Mais la troisième économie mondiale, déjà en perte de compétitivité, ne peut se permettre de dépendre des fluctuations de prix et de volumes d'électricité produits, insistent les experts.
En ligne avec les objectifs, les renouvelables ne cessent de progresser ayant représenté en moyenne 60% de la production d'électricité en Allemagne depuis le début de l'année.
Parallèlement, les sources traditionnelles d'énergie diminuent : les centrales à charbon ferment progressivement, et les trois derniers réacteurs nucléaires ont été déconnectés en avril.
- Inertie -
Pour pallier l'intermittence du solaire et l'éolien, il faut donc multiplier les capacités de stockage des renouvelables et conserver un deuxième parc de production, de centrales au gaz convertissables à l'hydrogène, pour prendre le relais quand c'est nécessaire.
Autant de chantiers qui n'avancent pas assez vite.
"Si l'État établit les bons cadres réglementaires, alors les investissements dans le stockage d'énergie et la flexibilité de la demande permettront de prévenir les pénuries", explique à l'AFP Georg Zachmann, spécialiste des questions d'énergies pour le cercle de réflexion bruxellois Bruegel.
Mais "il y a une grosse crainte que le cadre ne suffise pas à développer rapidement" les infrastructures nécessaires, souligne l'expert.
De nombreux obstacles, notamment bureaucratiques, demeurent pour le déploiement d'énergies vertes : "il faut en moyenne sept ans pour construire une éolienne, mais seulement sept mois pour construire un terminal de gaz naturel liquéfié. Cela devrait être l'inverse", souligne Claudia Kemfert, experte en énergie à l'institut DIW, auprès de l'AFP.
La chute de la coalition d'Olaf Scholz, qui va conduire à la formation d'un nouveau gouvernement après les élections de février, vient d'entraîner l'abandon d'un projet de loi clé pour bâtir un parc de centrales à gaz afin de remplacer le charbon.
Les milieux industriels tirent la sonnette d'alarme : Markus Krebber, patron de RWE, principal producteur allemand d'électricité du pays, voit un système qui a atteint "ses limites".
Les "pannes vertes" du début d'hiver n'auraient, selon lui, "pas été gérables un autre jour avec une charge de pointe plus élevée. Par exemple en janvier".
Quand ce sont les cons qui dirigent... Le chef d’État a t-il une formation scientifique ? NON ! Paysanne ? NON ! Mécanicienne ? NON ! Boulangère ? NON ! Épicière ? NON ! et, etc, et... et il 'représente' le Peuple !! HAHAHAHA !
Les effets des micro-ondes pulsées et des ondes électromagnétiques à très basse fréquence sur le cerveau humain ? Les gouvernements classent régulièrement les informations relatives à la manipulation du système nerveux humain
Par Mojmir Babacek Recherche mondiale, 20 décembre 2024
En 1962, le scientifique américain Allan H. Frey a réalisé des expériences avec des micro-ondes pulsées, qui produisaient des cliquetis, des bourdonnements, des sifflements ou des coups dans la tête de personnes à une distance allant jusqu'à plusieurs milliers de mètres. Dans son rapport, il a également écrit qu'en modifiant les paramètres, il pouvait produire une sensation de picotement ou une perception de secousses violentes dans la tête et a affirmé que cette énergie « pourrait éventuellement être utilisée comme un outil pour explorer le codage du système nerveux… et pour stimuler le système nerveux sans les dommages causés par les électrodes » (voir ce document ).
En d'autres termes, Allan Frey était sur le point de trouver le moyen de manipuler le système nerveux humain à distance. Le gouvernement américain l'a rapidement compris. Au cours des deux décennies suivantes, Frey, financé par le Bureau de la recherche navale et l'armée américaine, a été le chercheur le plus actif du pays sur les effets biologiques des rayonnements micro-ondes. Frey a rendu des rats dociles en les exposant à des radiations d'une puissance moyenne de seulement 50 microwatts par centimètre carré. Il a modifié des comportements spécifiques de rats à 8 microwatts par centimètre carré. Il a modifié le rythme cardiaque de grenouilles vivantes à 3 microwatts par centimètre carré. À seulement 0,6 microwatt par centimètre carré, il a fait cesser le battement du cœur de grenouilles isolées en chronométrant les impulsions micro-ondes à un point précis du rythme cardiaque (voir ceci et ceci ).
En 1975, Allan Frey a publié ses recherches sur la barrière hémato-encéphalique dans les Annales de l'Académie des sciences de New York, où la barrière hémato-encéphalique (qui protège le cerveau du poison qui y pénètre avec le sang) de rats, éclairée par une radiofréquence pulsée, a permis à un colorant de pénétrer dans leur cerveau. Ses découvertes ont été confirmées par 13 laboratoires différents dans 6 pays et avec l'utilisation de différents animaux.
En 2012, Allan H. Frey a écrit un article dans lequel il décrivait comment la base aérienne américaine Brooks Air Force avait falsifié son expérience en choisissant un sous-traitant qui injectait le colorant dans les intestins plutôt que dans le sang, et s’assurait ainsi que le colorant n’apparaîtrait pas dans le cerveau. Cela était censé aider l’armée de l’air américaine à obtenir l’approbation des gens pour construire des radars dans leur voisinage. Selon Frey, la même base aérienne Brooks Air Force a ensuite essayé de « discréditer des recherches non classifiées dans le domaine des micro-ondes » afin de couvrir « un programme classifié d’armes biologiques à micro-ondes ».
Allan Frey conclut : « Le financement de la recherche ouverte en micro-ondes et en biologie aux États-Unis a été pratiquement stoppé. » D’ailleurs, le grand public (dans le monde entier) ne sait rien jusqu’à présent de la possibilité de contrôler son activité cérébrale à distance par les effets des micro-ondes pulsées sur son système nerveux.
En mars 2021, le scientifique américain James C. Lin a écrit un article sur le syndrome de La Havane, où il écrivait que ce trouble causé aux diplomates et agents du gouvernement américains à Cuba et ailleurs, était très probablement produit par des micro-ondes pulsées (voir ceci ).
Le 5 décembre 2020, l'Académie des sciences des États-Unis a publié une étude sur le syndrome de La Havane, dans laquelle elle déclare :
« Dans l’ensemble, l’énergie RF (radiofréquence) pulsée dirigée, en particulier chez les patients présentant des manifestations précoces distinctes, semble être le mécanisme le plus plausible pour expliquer ces cas parmi ceux que le comité a examinés. »
Mais le 2 mars 2023, la chaîne de télévision américaine CNN a publié un article sur le rapport des sept agences de renseignement américaines. Elle y affirmait qu’il n’y avait « aucune preuve crédible qu’un adversaire étranger possède une arme ou un dispositif de collecte capable de provoquer les mystérieux incidents » (syndrome de La Havane). De cette manière, les agences de renseignement américaines ont tenté de nier la validité du rapport scientifique de l’Académie des sciences des États-Unis et de cacher au grand public mondial le fait que les micro-ondes pulsées peuvent être utilisées pour attaquer leurs esprits.
Il existe un grand nombre d'expériences scientifiques prouvant que les fréquences extrêmement basses des radiations électromagnétiques peuvent avoir des effets sur le système nerveux humain. Les micro-ondes et les ondes électromagnétiques extra-longues ont en commun le fait qu'elles transportent des champs électriques et magnétiques. Les neurones sont remplis d'ions et cet électrolyte peut facilement fonctionner comme une antenne, dans laquelle les ondes électromagnétiques produiront des courants électriques, qui sont des éléments essentiels des impulsions nerveuses dans le cerveau.
Lors de la Conférence internationale sur l’électrodynamique non linéaire dans les systèmes biologiques en 1983, parrainée entre autres par le Bureau de la recherche scientifique de l’US Air Force et le Bureau de la recherche navale, Friedeman Kaiser de l’Institut de physique théorique de l’Université de Stuttgart a donné une conférence sur les effets des fréquences extrêmement basses des ondes électromagnétiques sur le système nerveux humain ou « l’extrême sensibilité de certains systèmes biologiques à des signaux électromagnétiques très faibles ». Il a déclaré :
« Dans le modèle des ondes cérébrales… Le stimulus externe peut seulement servir de déclencheur pour lancer un signal de réponse interne… Le système obéit à l’impulsion externe, il oscille avec la fréquence externe… l’impulsion externe lente conduit à une modulation croissante de l’amplitude avec la fréquence externe. »
Il a appelé ce phénomène « entraînement » et a suggéré que « les excitations des types proposés pourraient éventuellement conduire à des changements dans le comportement et la fonction des biosystèmes » ( p. 394 ). Il n’y a pas de meilleure explication pour la conférence de Friedman Kaiser que le fait que les fréquences électromagnétiques ELF produisent des courants électriques dans l’électrolyte à l’intérieur du tissu nerveux. Dans le discours de clôture de cette conférence, Samuel Koslov, une personnalité de premier plan du projet de contrôle mental Pandora de la marine américaine, a déclaré :
« Si une grande partie de ce que nous avons entendu est effectivement vrai, cela n’est peut-être pas moins important pour la nation que les perspectives auxquelles la communauté des physiciens s’est trouvée confrontée en 1939, lorsque la fissionnabilité du noyau, prédite depuis longtemps, a été effectivement démontrée. Vous vous souvenez peut-être de la célèbre lettre d’Albert Einstein au président Roosevelt. Lorsque nous serons en mesure de le faire en termes de preuves, je proposerai qu’une lettre analogue soit nécessaire » ( p. 596 ).
Déjà en 1980, John B. Alexander, ancien directeur du Laboratoire national américain de Los Alamos, dans son article de la Military Review sur le contrôle à distance de l'activité cérébrale humaine, écrivait :
« Celui qui fera la première percée majeure dans ce domaine aura une avance quantique sur son adversaire, un avantage comparable à la possession exclusive d’armes nucléaires. »
En 2014, des scientifiques chinois ont publié les résultats d’une expérience dans laquelle ils ont recherché la conductivité micro-onde de solutions électrolytiques. Dans l’introduction, ils ont souligné que leur expérience « joue un rôle important dans l’étude de l’interaction entre les ondes électromagnétiques et les tissus biologiques qui ont une teneur élevée en eau et une concentration significative d’ions ». Pour leur expérience, ils ont utilisé une solution de sel. La formule chimique du sel est NaCl. Cela signifie qu’il contient des atomes de sodium et de chlorure. Les ions de ces deux atomes jouent un rôle important dans l’activation des cellules nerveuses. L’expérience a prouvé que cet électrolyte est conducteur pour les micro-ondes jusqu’à une fréquence de 20 GHz (voir cette ). Il est tout à fait raisonnable de s’attendre à ce que si ces micro-ondes sont pulsées aux fréquences des fréquences d’activité des neurones du cerveau, elles seront « entraînées » à osciller avec ces fréquences.
L'organisation MCS America, qui lutte contre la pollution, confirme cette conclusion dans son étude sur la sensibilité aux champs électromagnétiques. L' étude précise :
« Le corps peut capter le signal et le transformer en courant électrique, tout comme l’antenne d’un poste de radio ou d’un téléphone portable. Ces courants sont transportés par des ions… qui circulent dans les tissus vivants et dans les vaisseaux sanguins (un système de tubes remplis d’un liquide salé conducteur d’électricité qui relie presque toutes les parties du corps). Lorsque ces courants frappent les membranes cellulaires, qui sont normalement chargées électriquement, elles essaient de vibrer au rythme du courant » (notons qu’un neurone est aussi une cellule).
La véracité de ces « spéculations » ou « théories du complot » est confirmée par l’expérience, où 20 volontaires ont été exposés aux impulsions de 217 Hz utilisées dans la téléphonie mobile et où les enregistrements de leurs électroencéphalogrammes ont révélé des potentiels évoqués (ou simplement des courants électriques à la fréquence) de 217 Hz (voir ceci ) ou une autre expérience, où les micro-ondes des téléphones portables pulsées à 11 à 15 Hz ont produit des changements dans l’EEG pendant le sommeil chez 30 volontaires (voir ceci ). Les scientifiques australiens ont également découvert que :
« Non seulement les signaux des téléphones portables peuvent modifier le comportement d'une personne pendant l'appel, mais les effets des ondes cérébrales perturbées persistent longtemps après l'extinction du téléphone (voir ceci ). »
Pour compléter cette information, il faut dire que le système nerveux fonctionne de manière numérique et que les actions nerveuses diffèrent par la fréquence et le nombre d’impulsions nerveuses dans lesquelles un grand nombre de neurones synchronisent leur action. De cette façon, l’activité du cerveau humain peut être entièrement contrôlée, y compris les pensées. Robert Becker, qui a été deux fois nominé pour le prix Nobel pour ses recherches sur les potentiels électriques dans les organismes, a publié en 1985 un livre « Body Electric », dans lequel il cite l’expérience, qui a été publiée volontairement sur la base de la loi sur la liberté d’information. L’auteur de l’expérience, JF Schapitz, a déclaré :
« Cette étude démontrera que la parole de l’hypnotiseur peut également être transmise par une énergie électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du cerveau humain, c’est-à-dire sans utiliser de dispositifs techniques pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les informations saisies. »
Dans l'une des quatre expériences, les sujets devaient répondre à un test de cent questions, allant des plus simples aux plus techniques. Plus tard, ne sachant pas qu'ils étaient irradiés, ils devaient être soumis à des faisceaux d'information leur suggérant les réponses aux questions qu'ils avaient laissées en blanc, à une amnésie pour certaines de leurs bonnes réponses et à une falsification de la mémoire de leurs bonnes réponses. Au bout de deux semaines, ils devaient repasser le test. Les résultats de ces expériences n'ont jamais été publiés. Mais il est évident qu'à cette époque déjà, les services secrets travaillaient sur des technologies permettant d'imposer des pensées aux êtres humains en utilisant des micro-ondes pulsées pour transmettre au cerveau humain la parole humaine à des fréquences ultrasonores, que le cerveau perçoit, mais que l'être humain ne s'en rend pas compte puisqu'il n'entend pas la parole.
Pour les gouvernements, il n’est pas difficile de transmettre les signaux des téléphones portables aux fréquences cérébrales et de manipuler ainsi les pensées de leurs propres citoyens ou de citoyens étrangers. La différence entre les micro-ondes pulsées et les ondes électromagnétiques extra-longues est que les micro-ondes pulsées peuvent cibler une personne (ou toute une nation si les signaux des téléphones portables sont transmis aux fréquences cérébrales) tandis que les ondes électromagnétiques extra-longues, transmises aux fréquences cérébrales, avec leur longueur allant jusqu’à 300 000 kilomètres, atteindront les cerveaux dans de vastes zones. Il est certain que jusqu’à présent, les législations du monde entier (à l’exception du Chili et du Brésil) n’interdisent pas aux gouvernements ou à quiconque d’autre de telles actions sur le cerveau humain (par exemple, Elon Musk construit un système de 20 000 satellites autour de la planète et travaille en même temps sur la recherche sur les neurones).
Les neurotechnologues du monde entier, qui n'osent pas divulguer les informations de sécurité nationale qu'ils ont dû signer avant de commencer des recherches dans le domaine, appellent à la création de législations protégeant les gens contre de telles manipulations de leur esprit (voir ceci ).
La proposition d'une telle législation présentée à l'Union européenne, signée par 11 organisations mondiales, vous pouvez la trouver à l'adresse (voir ceci ).
Cyclones à bombes et rivières atmosphériques : quelqu’un joue-t-il avec la météo ?
Par F. William Engdahl Recherche mondiale, 20 décembre 2024
Ces derniers mois [2023], le monde a entendu des termes inhabituels pour décrire des phénomènes météorologiques extrêmes. Désormais, des termes tels que « cyclone à bombe » ou « rivières atmosphériques » sont utilisés dans les bulletins météo quotidiens à la télévision pour décrire des volumes record de pluie ou de neige déversés dans des régions du monde de manière extrêmement destructrice. La mafia verte prétend, sans la moindre preuve factuelle, que tout cela est dû à l’« empreinte carbone » trop importante de l’homme. Elle s’en sert comme excuse pour redoubler d’efforts pour éliminer progressivement le pétrole, le gaz, le charbon ainsi que l’énergie nucléaire au profit d’une « énergie verte » impraticable et subventionnée par les contribuables – l’énergie éolienne ou solaire peu fiable. Se pourrait-il que ces catastrophes météorologiques anormales soient effectivement « d’origine humaine », mais pas dues aux émissions de gaz carbonique ?
Depuis fin décembre, les États-Unis ont été particulièrement touchés par des phénomènes météorologiques extrêmes, comme le cyclone Bomb qui a enseveli une grande partie de la côte Est sous des chutes de neige record, de Buffalo jusqu’en Floride. Dans le même temps, la côte Ouest des États-Unis, de l’État de Washington jusqu’à la côte californienne, a été frappée par des inondations extrêmes provoquées par des vagues successives de rivières océaniques transportant d’énormes volumes d’eau du Pacifique, provoquant de graves inondations. Sans présenter aucune preuve scientifique, les idéologues écologistes ont affirmé que tout cela était dû au réchauffement climatique d’origine humaine – désormais appelé « changement climatique » pour brouiller les pistes – et ont plaidé pour une transition accélérée vers un monde dystopique sans carbone.
On peut sérieusement affirmer que ce phénomène pourrait être d’origine humaine. Mais pas à cause d’émissions excessives de gaz carbonique ou d’autres gaz à effet de serre d’origine humaine. Il pourrait être dû à une manipulation délibérée et malveillante de nos principaux modèles climatiques.
Géo-ingénierie ?
La technologie de manipulation du climat est l’un des domaines les plus secrets et les plus tenus à l’écart du débat public depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. On l’appelle souvent géo-ingénierie ou, plus récemment, « intervention climatique », un terme moins inquiétant. Quel que soit le nom, il s’agit d’une manipulation humaine des complexités du climat terrestre, avec des conséquences potentiellement catastrophiques. Que savons-nous des possibilités qui s’offrent à nous ?
Après la Conférence de Paris sur le climat de 2015 et l’Accord de Paris qui a suivi, Peter Wadhams, professeur de physique océanique à l’Université de Cambridge, ainsi que d’autres éminents scientifiques spécialistes du réchauffement climatique, ont lancé un appel ouvert à la géo-ingénierie pour « résoudre » la prétendue crise climatique et empêcher un réchauffement climatique supérieur à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, un objectif totalement arbitraire. Ce que les scientifiques post-Paris affirment, c’est que « nous sommes dos au mur et nous devons maintenant commencer le processus de préparation à la géo-ingénierie. Nous devons le faire en sachant que ses chances de succès sont faibles et que les risques de mise en œuvre sont grands. » [1] Ce qu’ils ne disent pas, c’est que la manipulation météorologique par géo-ingénierie a été développée en secret par les agences militaires et de renseignement des États-Unis pendant des décennies.
En juin 1996, l’US Air Force a publié un rapport au titre provocateur « La météo comme multiplicateur de force : maîtriser la météo en 2025 ». Le rapport décrivait les possibilités de la géo-ingénierie artificielle pour, entre autres, augmenter les précipitations ou les tempêtes, empêcher les précipitations (provoquer des sécheresses), éliminer la couverture nuageuse d’un ennemi et d’autres événements. Il a été produit « pour examiner les concepts, les capacités et les technologies dont les États-Unis auront besoin pour rester la force aérienne et spatiale dominante à l’avenir ». Le rapport notait dès le début que « la modification du temps peut être divisée en deux grandes catégories : la suppression et l’intensification des conditions météorologiques. Dans les cas extrêmes, cela peut impliquer la création de conditions météorologiques complètement nouvelles, l’atténuation ou le contrôle de tempêtes violentes, voire une altération du climat mondial à grande échelle et/ou de longue durée » (soulignement ajouté).[2]
Le document de l'armée de l'air indique également :
« … les formidables capacités militaires qui pourraient résulter de ce domaine sont ignorées à nos risques et périls… une application appropriée de la modification du climat peut assurer la domination de l’espace de bataille à un degré jamais imaginé auparavant… La technologie est là, attendant que nous la mettions en place. » D’ici 2025, le rapport affirme que « nous pouvons maîtriser le climat ». Le rapport note qu’à l’époque d’Eisenhower, « en 1957, le Comité consultatif du président sur le contrôle du climat a explicitement reconnu le potentiel militaire de la modification du climat, avertissant dans son rapport qu’elle pourrait devenir une arme plus importante que la bombe atomique. » [3] C’était il y a presque sept décennies.
Consultez le document original. Document de l'US Air Force intitulé « La météo comme multiplicateur de force : maîtriser la météo en 2025 »
Opération Popeye : le projet secret de guerre climatique des États-Unis - YouTube
En revenant à la guerre du Vietnam à la fin des années 1960, le secrétaire d’État Henry Kissinger et la CIA ont autorisé une opération de géo-ingénierie top secrète, sous le nom de code Opération PopEye, depuis la Thaïlande au-dessus du Cambodge, du Laos et du Vietnam. À l’aide d’avions militaires WC-130 et de jets RF-4, les forces américaines ont pulvérisé de l’iodure d’argent et de l’iodure de plomb dans les nuages de tempête de mousson saisonnière pour transformer les routes d’approvisionnement nord-vietnamiennes en puits de boue impraticables. La mission consistait à créer suffisamment de pluie toute l’année pour bloquer les pistes Ho Chi Minh. [4] L’opération secrète de géo-ingénierie a été rendue publique par le journaliste primé Seymour Hersh en 1972, ce qui a donné lieu à des audiences au Congrès, mais guère plus. Quelques années plus tard, en 1976, une loi sans effet a été adoptée « exigeant » que tout acteur signale chaque année à la NOAA toute modification météorologique entreprise. Dites cela à la CIA ou au Pentagone. [5]
Réchauffeurs ionosphériques et technologie de résonance atmosphérique
Depuis les années 1970, les travaux sur la géo-ingénierie artificielle sont devenus plus sophistiqués et aussi beaucoup plus secrets. La méthode traditionnelle de « fabrication de pluie », qui consiste à ensemencer les nuages par des avions dispersant, généralement, des particules d’iodure d’argent sur des nuages contenant des gouttelettes d’eau pour provoquer des précipitations, est utilisée depuis les années 1940. Cependant, depuis les années 1990, à l’époque où l’US Air Force a publié Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025 , de nouvelles méthodes importantes ont été développées avec une portée et un effet bien plus importants, et bien avant 2025.
Il convient de noter que le rapport de l’US Air Force de 1996 indiquait : « … la modification de l’ionosphère est un domaine riche en applications potentielles et il existe également des applications dérivées probables qui n’ont pas encore été envisagées. » [6]
Le projet de recherche ionosphérique HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) de l’US Air Force et de l’Office of Naval Research, mené à Gakona en Alaska, a suscité une attention et une inquiétude considérables au niveau international. En janvier 1999, l’Union européenne a qualifié le projet de « préoccupation mondiale » et a adopté une résolution demandant davantage d’informations sur ses risques pour la santé et l’environnement. Washington a ignoré cet appel. La plupart des données de recherche HAARP ont été classées confidentielles pour des raisons de « sécurité nationale », ce qui a donné lieu à de nombreuses spéculations sur des activités sinistres.
En 1985, alors qu'il travaillait pour la compagnie pétrolière ARCO grâce à une subvention de la DARPA du Pentagone, un brillant physicien, le Dr Bernard J. Eastlund , déposa un brevet (US n° 4 686 605) pour une « méthode et un appareil permettant de modifier une région de l'atmosphère, de l'ionosphère et/ou de la magnétosphère terrestres ». La description du brevet affirmait qu'un rayonnement spécifique de puissantes ondes radio dans l'ionosphère pouvait provoquer un réchauffement et « élever » l'ionosphère terrestre. Il pouvait être utilisé pour contrôler la météo, modifier les courants-jets, changer les tornades ou créer ou empêcher les précipitations. ARCO fut approchée par l'armée américaine et leur vendit les droits de brevet de son employé de l'époque, Eastlund.
L'armée américaine aurait ensuite cédé les droits de brevet à Raytheon, le plus important sous-traitant militaire du pays. Raytheon serait également impliqué dans la construction de tous les principaux réseaux de radars de chauffage ionosphérique du monde. [7] Coïncidence ? Un porte-parole de HAARP a nié avoir utilisé le brevet d'Eastlund dans HAARP. Ils n'ont cependant mentionné aucun autre site. [8]
HAARP est un réseau d’antennes radar à commande de phase extrêmement puissant, dirigé vers l’ionosphère. On l’appelle parfois un réchauffeur ionique. L’ionosphère est une couche de l’atmosphère située à haute altitude et contenant des particules hautement chargées en énergie. Si des radiations sont projetées dans l’ionosphère, d’énormes quantités d’énergie peuvent être générées et utilisées pour anéantir une région donnée. Initialement, son propre site Web, aujourd’hui supprimé, indiquait que HAARP était « une entreprise scientifique visant à étudier les propriétés et le comportement de l’ionosphère… à des fins civiles et militaires ». [9]
Le site HAARP de Gakona a été officiellement fermé par l'armée américaine en 2013. En 2015, l'exploitation du site a été officiellement transférée à son partenaire civil, l'Université d'Alaska à Fairbanks. Cette fermeture a servi de prétexte pour arrêter la diffusion en direct des signaux du site HAARP sur un site Internet public, qui avait fourni des preuves solides des liens entre les activités du site HAARP et des catastrophes météorologiques majeures telles que l'ouragan Katrina ou le tremblement de terre de Chengdu en Chine en 2008. L'exploitation du site a été transférée à l'Université d'Alaska en 2015.
Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que le HAARP de Gakona est une diversion sournoise, un site innocent ouvert à l'examen académique, tandis que de sérieuses manipulations ionosphériques militaires ont lieu sur d'autres sites top secrets. [10]
En 2015, l’armée américaine et les agences gouvernementales comme la NOAA avaient largement dépassé les capacités de HAARP. Elles ont supervisé la construction de réseaux de radars ionosphériques à réseau phasé bien plus puissants dans le monde entier. Cela comprenait un HIPAS plus puissant – une installation de 70 mégawatts à l’est de Fairbanks. Cela comprenait également l’observatoire d’Arecibo, anciennement connu sous le nom d’observatoire ionosphérique d’Arecibo – une installation de 2 mégawatts à Porto Rico ; le radar Mu – une installation de 1 mégawatt au Japon. Et la mère de tous les réseaux de radars de chauffage atmosphérique, EISCAT – une installation de 1 gigawatt à Tromsø, dans le nord de la Norvège. HAARP n’est qu’une simple installation de 3,6 mégawatts. De nombreux autres sites de chauffage ionosphérique à réseau phasé sont soit classés secrets, soit ne donnent que peu d’informations. On pense qu’un de ces sites se trouve sur la base aérienne de Vandenberg en Californie du Sud. Un autre à Millstone Hill, dans le Massachusetts, un autre à Taiwan et dans les îles Marshall. Étant donné que le Pentagone et d’autres agences gouvernementales américaines concernées choisissent de dire peu ou rien sur leur interdépendance et leur utilisation dans le changement climatique, nous en sommes réduits à spéculer. [11]
L'entreprise militaire Raytheon, qui a obtenu les brevets d'Eastlund auprès d'ARCO, serait impliquée dans de nombreux sites de ce type à travers le monde.
Les travaux du gouvernement américain sur la géo-ingénierie étant classifiés et tenus à l’écart du débat public, il n’est pas possible de prouver devant un tribunal que des événements tels que les tornades de bombes de la côte Est ou l’ouragan Ian de septembre 2022 en Floride, l’une des tempêtes les plus puissantes jamais survenues aux États-Unis, ou les inondations record de janvier 2023 dues à des vagues répétées de tempêtes atmosphériques qui ont frappé la Californie après une sécheresse extraordinaire, sont simplement des phénomènes naturels. Il n’existe aucune preuve scientifique que cela soit dû à un excédent de gaz carbonique dans l’atmosphère. Mais comme le suggère ce qui précède, il existe un énorme ensemble de preuves indiquant que des acteurs malveillants dotés de pouvoirs étatiques utilisent la géo-ingénierie sans en tirer profit, même si la géo-ingénierie artificielle pourrait en tirer profit.
En 2018, les médias chinois ont rapporté que l’Académie des technologies spatiales de Shanghai lançait un vaste projet de géo-ingénierie, Tianhe, qui signifie « rivière du ciel ». Le projet, qui serait basé sur le haut plateau tibétain, source de certains des plus grands fleuves du monde, est destiné à transférer d’énormes volumes d’eau du Sud, où les pluies abondent, vers le Nord aride. Il devait commencer à fonctionner en 2020, mais aucun détail n’a été publié depuis. [12]
Les récentes discussions sur le projet de Bill Gates avec le physicien de Harvard David Keith visant à libérer des particules de carbonate de calcium bien au-dessus de la terre pour imiter les effets des cendres volcaniques bloquant le soleil, ou les récentes expériences de Make Sunsets visant à lancer des ballons météorologiques depuis la Basse-Californie au Mexique ou du dioxyde de soufre pour bloquer le soleil, sont clairement destinées à masquer à quel point la géo-ingénierie réelle de notre climat est avancée.
F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier. Il est titulaire d'un diplôme en sciences politiques de l'Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
Remarques
[1] Derrick Broze, D’éminents scientifiques sur le climat affirment que la conférence de Paris a échoué à appeler à la géo-ingénierie, 15 janvier 2016, https://www.activistpost.com/2016/01/leading-climate-scientists-say-paris-conference-failed-call-for-geoengineering.html .
[2] Col Tamzy J. House, et al., La météo comme multiplicateur de force : maîtriser la météo en 2025,
[5] Congrès américain, Sénat, Comité des relations étrangères, Rapport : Interdire la modification de l'environnement comme arme de guerre, Rapport n° 93-270. Washington, DC : OS Govt. Printing Office, 27 juin 1973.
[6] Colonel Tamzy, Op Cit.
[7] Gary Vey (Dan Eden), Ce qui n'en finit jamais, 2010, http://www.viewzone.com/never/TNE0440.pdf
[8] Mark Farmer, Mystère en Alaska, Popular Science , septembre 1995, https://books.google.de/books?id=nSeBEQ2wGlUC&pg=PA79&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
[9] Site Web HAARP, Objectif du programme, http://www.haarp.alaska.edu/haarp/gen.html
[10] Gary Vey, op. cit.
[11] Jim Lee, HAARP et les réchauffeurs ionosphériques dans le monde, http://climateviewer.org/pollution-and-privacy/atmospheric-sensors-and-emf-sites/maps/haarp-ionospheric-heaters-worldwide/
[12] Le satellite du projet chinois Tianhe fera ses débuts au salon aéronautique de Chine 2018, Quotidien du Peuple, 6 novembre 2018,
(...) Se pourrait-il que ces catastrophes météorologiques anormales soient effectivement « d’origine humaine », mais pas dues aux émissions de gaz carbonique ? (...)
Il y aurait mille milliards d'humains sur Terre comme zéro que le pourcentage de tous les gaz dans notre atmosphère ne changerait pas !
Ne mélangeons pas tout ! La science est une chose, HAARP en est une autre. Des modifications de couloirs venteux peuvent être changés, mais les gaz ne sont que déplacés et non effacés.
* Un volcan en activité émet, en moyenne, 1,3 million de t de gaz carbonique par an, soit au total sur terre, 300 millions de t/an. Les émissions de l’Etna, en Sicile, sont particulièrement importantes avec 25 millions de t/an, celles de la caldera de Yellowstone, aux États-Unis, de 16 millions de t/an.
Lors de la catastrophe du lac Lwi, à Nyos, au Cameroun, du 21 août 1986 qui a fait 1 746 victimes, une vague de gaz, haute de 50 m, a parcouru plus de 25 km. Au total il s’est dégagé du lac 1,24 million de t de gaz carbonique. Après la catastrophe il restait environ 250 millions de m³ de gaz carbonique dans le lac. Le gaz carbonique s’y accumule au rythme de 5 millions de m³ /an.
* ⛔️ Il existe 13 stations HAARP à travers le monde;
Règlement sur la déforestation : la Commission Européenne promet d'être plus proche des réalités pratiques
Josef Koch, AGRARHEUTE* 20 Décembre 2024
La Commission Européenne promet de faire en sorte que le règlement européen sur la déforestation soit plus proche des réalités pratiques.
La frustration des sylviculteurs face au compromis du trilogue sur le règlement relatif à la déforestation est grande. Mais la Commission a fait de nouvelles concessions. En voici les détails.
Les sylviculteurs sont déçus par le compromis du trilogue sur le règlement européen sur la déforestation (RDUE). Ils considèrent le résultat comme « un compromis boiteux ». Ainsi, le délai de mise en œuvre du RDUE est repoussé d'un an, et aucun allègement bureaucratique n'est prévu pour l'instant, contrairement à ce que demandait le Parlement Européen.
La Communauté de Travail des Propriétaires Forestiers (AGDW), les Entreprises Familiales Agricoles et Forestières ainsi que l'Union des Agriculteurs Allemands demandent donc à la Commission Européenne de mettre à profit le temps gagné grâce au report d'un an. Il s'agit avant tout de réduire les obligations de documentation des propriétaires forestiers et des agriculteurs dans les pays et les régions où il est prouvé qu'il n'y a pas de risque de déforestation.
Une déclaration additionnelle en guise de compromis
Les associations espèrent que la Commission Européenne présentera une proposition de simplification des obligations de déclaration au cours du premier semestre 2025.
Selon la rapporteure du PPE, Christine Schneider, il n'a pas été possible, en raison du blocage au Conseil, d'intégrer des modifications directement dans le texte législatif avant la fin de l'année sans mettre en péril le report d'un an du règlement. Une déclaration additionnelle a toutefois été arrachée à la Commission Européenne. Les points centraux des exigences du Parlement y sont consignés de manière contraignante, souligne la politicienne de l'Union auprès de l'hebdomadaire [agricole bavarois].
La base de données doit déjà fonctionner six mois avant le lancement
Voici les détails de la déclaration de la Commission Européenne.
Le règlement n'entrera en vigueur que lorsque la plateforme de données sera pleinement opérationnelle et que la classification des risques aura été publiée au moins six mois à l'avance. Ces deux points doivent donc être remplis d'ici fin juin 2025.
D'ici la fin de l'année, les lignes directrices et les questions fréquemment posées (FAQ) seront révisées afin de réduire la bureaucratie et de les rendre plus pratiques.
La Commission s'engage à réaliser une analyse d'impact « complète » afin de revoir la classification des risques et de réduire les exigences en matière de rapports.
En outre, lors de la révision du règlement en 2028, on examinera si d'autres simplifications sont possibles, notamment une catégorie supplémentaire pour les États durables. Ainsi, la catégorie à risque zéro demandée par le Parlement arriverait bien plus tard.
Faire des propositions d'amélioration maintenant
Selon Mme Schneider, les engagements de la Commission donnent aux entreprises, aux agriculteurs et aux sylviculteurs une orientation claire sur la manière dont ils peuvent se préparer. « Avec le report d'un an et l'engagement de réviser les lignes directrices et les FAQ d'ici la fin de l'année, nous avons ouvert la voie à la réduction de la bureaucratie et à l'élaboration de solutions réalisables », a déclaré l'eurodéputée PPE.
Elle invite les entreprises ainsi que les agriculteurs et les sylviculteurs à fournir des points concrets qui ne sont pas assez concrets dans les lignes directrices et les FAQ ou qui semblent être conçus de manière trop bureaucratique. « Cela augmente la pression sur la Commission pour qu'elle mette en œuvre les simplifications de manière ciblée », estime l'eurodéputée. _____________
* Source : Entwaldungsverordnung: EU-Kommission verspricht mehr Praxisnähe | agrarheute.com
Reporté, pas abrogé : le règlement sur la déforestation entre en vigueur un an plus tard
20 Décembre 2024 Josef Koch, AGRARGEUTE*
Les sylviculteurs, les éleveurs de bovins et les producteurs de soja ne devront désormais se conformer aux obligations du règlement européen sur la déforestation qu'à partir du 1er juillet 2026.
Le Parlement européen ne parvient toutefois pas à imposer certaines exigences lors des négociations.
Hier soir [3 décembre 2024], le Conseil, la Commission et le Parlement se sont mis d'accord en trilogue pour repousser d'un an le règlement européen sur la déforestation (RDUE). Ainsi, l'industrie du bois ne devra appliquer le règlement sur la déforestation qu'à partir du 31 décembre 2025. Pour les sylviculteurs, les éleveurs de bovins et les producteurs de soja, les obligations s'appliqueront après le 30 juin 2026.
La Commission européenne, le Conseil et le Parlement Européen doivent encore confirmer formellement le compromis. D'autres allègements bureaucratiques, comme le demandait le Parlement, n'auront pas lieu pour le moment. Dans son mandat de négociation, le Parlement avait également demandé le report d'un an du délai de mise en œuvre.
Le ministre fédéral des Forêts, Cem Özdemir, salue l'accord, car il met fin au « chaos de dernière minute à Bruxelles », qui a fortement déstabilisé l'économie. Selon M. Özdemir, Bruxelles doit toutefois utiliser le temps gagné et veiller à une mise en œuvre pratique, peu bureaucratique et sans heurts du RDUE.
Ce qui n'a pas pu être obtenu
Selon le ministère fédéral des Forêts, la rapporteuse du PPE, Christine Schneider, a renoncé aux autres exigences. Ainsi, le Parlement avait demandé qu'une catégorie de risque zéro soit aussi introduite. Dans cette catégorie, les exploitants forestiers, par exemple en Allemagne ou en Autriche, devaient remplir des obligations de documentation moins importantes lors de la vente de bois. La géolocalisation des produits vendus par les producteurs de soja et les éleveurs de bovins devait également être moins bureaucratique. Cette quatrième catégorie de risque a causé des maux de tête aux juristes de l'UE, car elle aurait apparemment été difficile à mettre en œuvre en conformité avec l'OMC. Selon la décision du Parlement, les pays membres dans lesquels la surface forestière est stable ou même en augmentation depuis 1990 devaient faire partie des pays à risque zéro.
Le Parlement avait demandé, sur proposition du PPE, que le RDUE puisse être reporté une nouvelle fois si toutes les conditions techniques n'étaient pas réunies à temps avant son entrée en vigueur. Ainsi, six mois avant l'entrée en vigueur, la plateforme de données aurait dû être opérationnelle et la classification des États dans les classes de risque aurait dû être effectuée par la Commission Européenne. Là encore, Mme Schneider n'a pas réussi à s'imposer.
M. Albert Stegemann, porte-parole de l'Union pour l'Agriculture, regrette que le règlement sur la déforestation ne soit que reporté et non pas atténué. Ainsi, le gouvernement fédéral a catégoriquement refusé jusqu'à la fin d'apporter les modifications nécessaires au contenu du règlement sur la déforestation. « Celles-ci auraient pourtant été utiles pour soulager les agriculteurs et les forestiers allemands d'une bureaucratie inutile », affirme M. Stegemann avec conviction. ______________
* Source : Aufgeschoben, nicht aufgehoben: Entwaldungsverordnung greift ein Jahr später | agrarheute.com
Le Danemark adopte la première « taxe sur les rots » au monde... mais ce n'est pas une plaisanterie
PAR TYLER DURDEN VENDREDI 20 DÉCEMBRE 2024 - 19:45 Rédigé par Paul Schwennesen via l'American Institute for Economic Research (AIER),
Le Danemark, selon le New York Times (NYT), va de l'avant avec sa « taxe sur les rots » sur le bétail. Bien que vivement contestée, le gouvernement danois a néanmoins finalement décidé de prélever aux agriculteurs 300 couronnes (~ 43 $) par tonne pour les émissions de gaz carbonique, augmentant jusqu'à 106 $ par tonne d'ici 2035. Comme c'est le cas de bon nombre de ces interventions vertes ciblant les exploitations agricoles, cette mesure est ridiculement inefficace pour résoudre le problème inventé de toutes pièces, mais remarquablement efficace pour consolider davantage le contrôle de l'État sur la production économique.
Si les fermes (et surtout les vaches) sont des cibles de choix pour ce type d’intervention étatique, c’est en partie parce que, politiquement parlant, elles sont le bouc émissaire idéal.
Tout cela semble si inoffensif, après tout, si ridicule même, que les gens sérieux risquent de passer pour ridicules s’ils s’y opposent. Est-il vraiment si draconien, selon eux, de demander aux agriculteurs de réduire les flatulences de leurs vaches ? Cette demande, pourtant si raisonnable (et qui est certes exécutoire par la loi), passe inaperçue dans un texte qui fait rire et qui distrait les lecteurs de ce qui se passe vraiment.
Le NYT joue son rôle dans cette façade, en savourant l’occasion d’imprimer « caca, pets et rots » dans la section économique, de sorte que la réglementation semble tirée d’un conte pour enfants espiègle plutôt que ce qu’elle est : une atteinte grave et mortelle à la liberté économique.
Les défenseurs du projet insistent sur la nécessité de s’attaquer au problème urgent du changement climatique. Mais même si nous devions accepter les conclusions peu claires du lobby sur la science climatique, ces affirmations seraient douteuses. Les vaches sont accusées d’émettre 5,6 tonnes d’équivalent gaz carbonique, par an. Toutes ces évaluations et calculs à motivation politique ignorent complètement l’autre côté du problème, à savoir la reconnaissance croissante que le bétail au pâturage a un impact complexe, largement compensatoire (et très probablement positif net) sur les émissions globales de carbone. Après tout, la nature ne fonctionne pas selon des équations simples et nous sommes terriblement mal informés sur le monde riche et intrinsèquement non modélisable de l’écologie stochastique.
Le NYT, à titre de comparaison, représente 16 979 tonnes métriques de son propre chef, ce qui signifie qu’en tant qu’entreprise unique, il a l’empreinte de dix laiteries danoises. Que diraient les lecteurs de « All the News That’s Fit to Print » d’une taxe annuelle de 730 000 $ par an, pouvant aller jusqu’à 1,8 million de dollars, ajoutée au prix du kiosque à journaux ? Les défenseurs d’une presse libre pourraient bien se demander pourquoi le gouvernement utilise le pouvoir de l’État pour rendre le journal officiel moins compétitif.
Mais dans tous les cas, la science climatique et les pets de vache ne sont pas vraiment le problème ici. Le problème est essentiellement une question de contrôle et de savoir qui peut occuper les hauteurs dominantes d’une économie gérée de manière centralisée.
« Une taxe sur la pollution a pour objectif de changer les comportements », déclare Jeppe Bruss, le ministre danois de la « transition verte », dans un moment de franchise sans retenue. Les programmes gouvernementaux visant à changer les comportements sont beaucoup plus faciles à introduire lentement et contre des secteurs minoritaires quelque peu ridicules comme l’agriculture que contre, par exemple, la population en général. Ils ne semblent pas désireux, par exemple, d’imposer des charges supplémentaires sur les émissions du chauffage et du transport des citoyens moyens, qui, combinées, éclipsent celles du secteur agricole. Le NYT affirme que les émissions du bétail « deviennent » la plus grande part de la pollution climatique du Danemark, ce qui est une autre façon de dire que ce n’est pas la plus grande part.
Si la production de bœuf et de lait posait effectivement un tel risque climatique existentiel, pourquoi ne pas simplement taxer les consommateurs de bœuf et de lait qui, après tout, sont la véritable source du signal de production ? La réponse est évidemment évidente : aucun homme politique ne veut être accusé d’avoir augmenté le prix du beurre pour la grand-mère danoise moyenne. Politiquement, il est bien plus facile de s’en prendre aux agriculteurs, sachant pertinemment que tout fardeau financier pesant sur la production agricole sera de toute façon répercuté sur les consommateurs – mais ce sera alors la faute des agriculteurs, pas celle du gouvernement. C’est un vieux truc, une sorte de stratagème de blanchiment de l’impact réglementaire.
Le succès de la stratégie danoise reste à voir.
Si l’on en croit les exemples des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande, le plan pourrait bien se retourner contre eux, avec des agriculteurs frustrés qui descendraient dans la rue et même reprendraient les rênes du pouvoir.
C’est un avertissement utile : donner au gouvernement le pouvoir de taxer chirurgicalement et ainsi de « changer le comportement » des producteurs revient à leur accorder des privilèges de planification économique.
La « taxe sur le rot » danoise est une étape importante vers la propriété étatique des moyens de production et, comme le montre l’histoire des économies gérées de manière centralisée, elle ne risque pas de bien se terminer.
Le gaz carbonique (qui se recycle immédiatement comme tout autres gaz) ne représente que 0,041 % de notre atmosphère. Le gaz méthane (pets) est à... 0,0000015 % de notre atmosphère !
La fille du fermier : comment un tribunal fédéral états-unien a fait reculer l'agriculture biotechnologique de plusieurs décennies
21 Décembre 2024 Amanda Zaluckyj, AGDAILY*
La bio-ingénierie est l'un des outils les plus puissants de l'ère moderne pour lutter contre l'insécurité alimentaire, le changement climatique et d'autres problèmes de durabilité. Mais notre capacité à commercialiser ces cultures transformatrices vient de subir un coup dur.
Début décembre, le tribunal de district de Californie du Nord a annulé les règles adoptées en 2020 par le Département Américain de l'Agriculture par l'intermédiaire de son Service d'Inspection de la Santé Animale et Végétale (APHIS). Le procès, intenté par des militants anti-bio-ingénierie (qui prétendent s'inquiéter pour les exploitations agricoles familiales), rétablit un cadre réglementaire en place depuis 1986, alors que la technologie n'en était qu'à ses balbutiements – et n'était même pas encore disponible sur le marché.
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Qu'est-ce que cela signifie pour l'avenir des cultures transgéniques ? Et que peut-on faire à ce sujet ?
La réglementation initiale sur les OGM
Le meilleur endroit pour commencer est bien sûr le début. Avant 2020, le cadre réglementaire des cultures génétiquement modifiées était géré par la Food and Drug Administration, l'Environmental Protection Agency et l'APHIS (par l'intermédiaire de l'USDA). L'autorité de l'USDA découle de la loi sur la protection des plantes (Plant Protection Act) adoptée en 2000 pour combiner plusieurs lois antérieures en un seul système unitaire.
Les réglementations de l'USDA antérieures à 2020 présentaient quatre caractéristiques principales : une réglementation fondée sur les procédés, une autorisation préalable à la mise sur le marché, une voie de déréglementation et une focalisation sur les risques liés aux parasites et maladies des plantes. Plus important encore, les développeurs étaient tenus d'informer l'APHIS et d'obtenir des permis pour les essais sur le terrain, les mouvements entre États et la dissémination dans l'environnement des plantes génétiquement modifiées. Enfin, les entreprises pouvaient demander à l'APHIS d'exempter leur OGM spécifique et d'en autoriser la production commerciale. L'obtention de l'exemption nécessitait souvent la soumission de nombreuses données et la gestion d'une longue procédure.
Bien que ce système ait constitué un mécanisme solide pour garantir la sécurité, il était dépassé et trop lourd, en particulier à mesure que les technologies de génie génétique progressaient et devenaient plus précises. Les nouvelles cultures GM ont été freinées par la bureaucratie pendant des années. Et la levée des obstacles à la commercialisation coûtait des millions de dollars.
Ces déficiences ont incité à réexaminer le cadre réglementaire.
La règle de 2020
En 2008, l'USDA a reconnu qu'il était temps de jeter un regard critique sur la réglementation relative aux OGM. Plus d'une décennie plus tard, en mai 2020, il a finalement adopté un nouveau régime qui reflète plus précisément la précision de la technologie moderne et la quantité importante de données scientifiques sur ces cultures.
L'un des changements les plus importants de la réglementation de 2020 est le passage d'une réglementation basée sur les procédés à une surveillance basée sur les caractéristiques. Auparavant, les organismes génétiquement modifiés étaient réglementés principalement parce qu'ils étaient développés à l'aide de méthodes de génie génétique, impliquant souvent du matériel phytopharmaceutique. Ce cadre, bien qu'approprié au début de la biotechnologie, ne reflétait plus la diversité et la précision des techniques modernes de génie génétique. La nouvelle règle se concentre sur les caractéristiques spécifiques introduites dans les cultures et sur leur potentiel de risque phytosanitaire, plutôt que sur la méthode de création.
Cette approche permet d'aligner les efforts de réglementation sur les principes scientifiques, en veillant à ce que la surveillance soit axée sur des risques tangibles plutôt que sur des hypothèses dépassées.
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Mais la plus grande différence réside dans l'élargissement des exemptions, c'est-à-dire des modifications génétiques qui ne nécessitent pas les odieuses limitations préalables à la mise sur le marché, ni une évaluation plus poussée avant la déréglementation. En d'autres termes, certaines catégories de cultures issues du génie biologique ont bénéficié d'une procédure accélérée en vue d'une utilisation commerciale.
La première exemption s'applique aux équivalents de la sélection conventionnelle. Si une plante génétiquement modifiée aurait pu être développée par sélection traditionnelle ou par mutagenèse, elle n'était pas soumise à la surveillance réglementaire. Ce changement reflète des décennies de consensus scientifique selon lequel le génie génétique, en tant qu'outil, ne présente pas intrinsèquement plus de risques que les méthodes conventionnelles. Par conséquent, si les scientifiques auraient pu parvenir au même résultat en recourant à l'ancienne méthode de création de nouvelles variétés (un processus qui prenait beaucoup plus de temps que les technologies actuelles), il n'était pas nécessaire de mettre en place une surveillance contraignante.
Il existait également une exemption automatique pour les combinaisons de plantes et de caractères à faible risque. Cette exemption s'appliquait à des mécanismes d'action spécifiques à une plante ou à un gène que l'APHIS jugeait peu susceptibles de présenter un risque phytosanitaire (terme juridique tiré de la loi sur la protection des végétaux). Cela signifie que les entreprises n'ont pas à gaspiller des millions de dollars pour prouver que les nouvelles cultures sont sûres si le risque associé aux changements est minime.
Enfin, les organismes génétiquement modifiés qui ont déjà fait l'objet d'une évaluation rigoureuse des risques par l'APHIS et qui ont été acceptés n'ont pas besoin d'un nouveau voyage dans les méandres de la bureaucratie. Une illustration permet d'expliquer le concept. Le brocoli et le chou-fleur sont des plantes très proches. Si des scientifiques ont créé par bio-ingénierie une variété de brocoli résistante à la sécheresse et que cette nouvelle culture a atteint un statut commercial, le développeur peut alors mettre en œuvre le procédé d'insertion des mêmes gènes dans le chou-fleur. Cette exemption a permis de réduire les redondances dans le cadre réglementaire.
Malgré ces changements, la règle de 2020 n'a pas affaibli la surveillance. Toutes les cultures génétiquement modifiées présentant des risques potentiels font toujours l'objet d'un examen rigoureux. Le règlement maintient la capacité de l'agence à réglementer les organismes génétiquement modifiés présentant des risques phytosanitaires, tout en supprimant les contrôles inutiles pour les cultures à faible risque. Dans le même temps, elle impose de nouvelles exigences en matière de tenue de registres pour les OGM bénéficiant d'une exemption automatique.
Cet équilibre était essentiel pour soutenir à la fois l'innovation et la sécurité.
La mise en cause juridique
Nous arrivons maintenant à la partie la plus frustrante de cette histoire. Un groupe d'organisations et d'associations anti-OGM a contesté la règle de l'APHIS de 2020 (dans une affaire intitulée National Family Farm Coalition v. Tom Vilsack) en faisant valoir qu'elle était arbitraire et le fruit d'un caprice, et qu'elle violait des lois fédérales, notamment la loi sur la protection des plantes et la loi sur les espèces menacées. Sans entrer dans tout le jargon juridique qui sous-tend ce type de contestation, leur argument était que les nouvelles règles n'avaient pas de base raisonnable, ce qui suffisait à les faire annuler.
Malheureusement, la Cour s'est rangée à cet avis, mais pas de la manière dont on pourrait s'y attendre. Le tribunal s'est appuyé sur un rapport de l'Académie Nationale des Sciences (NAS) de 2002 pour trouver des exemples de données scientifiques contredisant les hypothèses de l'APHIS.
Il peut sembler étrange de s'appuyer sur un rapport datant de plus de 20 ans, surtout lorsqu'on utilise des méthodes qui n'avaient même pas été imaginées à l'époque, mais c'est exactement ce qu'a fait le tribunal.
Prenons l'exemple de l'exemption relative à la sélection conventionnelle prévue par la réglementation de 2020. L'APHIS part du principe que les caractéristiques des plantes qui pourraient être développées à l'aide de méthodes de sélection traditionnelles n'ont pas besoin d'un examen réglementaire approfondi. Mais le rapport des NAS a rejeté ce raisonnement, car nous ne pouvons pas simplement supposer que les cultures sélectionnées de manière conventionnelle présentent des « risques acceptables ».
Bien que l'hypothèse soit large, imaginez que vous craigniez que vos pommes Gala soient trop dangereuses parce qu'elles sont le fruit d'un croisement entre une Golden Delicious et une autre variété.
Au cours du procès, l'APHIS a même fait remarquer que les plaignants anti-OGM avaient sélectionné leurs données, affirmant que l'étude des NAS de 2002 concluait également que « le processus de génie génétique, en soi, ne présente pas de nouvelles catégories de risques par rapport à la sélection conventionnelle ».
Mais l'affaire n'a pas que des aspects négatifs. Bien que le tribunal ait annulé la règle (bouh !), il a renvoyé l'affaire à l'APHIS pour qu'il examine les contradictions supposées et trouve des moyens de mieux étayer ses hypothèses. La vraie question est de savoir comment l'USDA de l'administration Trump choisira de répondre, le cas échéant. Avec des gens comme RFK Jr (il a remis en question la sécurité des OGM) qui pèsent de tout leur poids dans l'espace agricole, c'est une inconnue.
Ce que je sais avec certitude, c'est que si nous voulons continuer à développer, à progresser et à résoudre des problèmes, nous ferions mieux de trouver un moyen de rationaliser les réglementations relatives à la bio-ingénierie. Nous en savons beaucoup plus aujourd'hui qu'en 1986, et la manière dont nous mettons en œuvre la bio-ingénierie a radicalement changé. Notre cadre réglementaire doit suivre le mouvement. _____________
* Amanda Zaluckyj tient un blog sous le nom de The Farmer's Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui entoure la filière agroalimentaire américaine.
Source : How a federal court pushed ag biotech back decades | AGDAILY
Post scriptum : Aux dernières nouvelles, l'APHIS est revenue aux règles antérieures.
Marianne délire sur l'accord avec le MERCOSUR – de Charybde en Scylla
21 Décembre 2024
Autopsie d'un article de M. Périco Légasse
Dans un billet précédent, « Marianne délire sur l'accord avec le MERCOSUR – je suis partagé entre hilarité et indignation », nous avons décortiqué l'éditorial de Mme Natacha Polony, « Accord UE-Mercosur – Pourquoi ils sacrifient les agriculteurs français », publié dans le numéro du 21 novembre. Vous avez « aimé » l'éditorial ? Vous allez a-do-rer l'article de M. Périco Légasse.
Une ouverture tonitruante !
Le sur-titre est une variation du bandeau de la couverture. Le traité ne va pas « sacrifier » les agriculteurs français, mais « tuer nos éleveurs ».
Quant au titre, il est difficile de ne pas faire un rapprochement avec de sombres périodes historiques marquées par un nationalisme exacerbé : « Mercosur ou une haine certaine de la France » !
Aux armes citoyens !
« Alors que notre classe politique condamne unanimement les clauses de cet accord nocif et infâme, la Commission de Bruxelles et nombre de nos partenaires européens décident de s'y vautrer. Une honte qui justifie toutes les résistances. »
Comment insulter en faisant semblant de ne pas insulter ?
On peut aimer la plume alerte et élégante de M. Périco Légasse sur le plan sémantique. On peut ne pas l'aimer – en fait la détester – quand elle est plongée dans le vitriol à très mauvais escient :
« Ne voulant pas insulter le genre porcin, qui ne mérite en rien d'être assimilé à de sinistres individus, nous ne traiterons pas ici les partisans du Mercosur de gorets, même si une injure adéquate se justifie tant ce traité est marqué du sceau de l'infamie. »
Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que l'« infamie » est saluée par la grande majorité des milieux politiques Européens. On peut, bien sûr, ne pas partager leur optimisme, mais on peut aussi s'étonner devant ce grand écart dans les opinions, du reste à un stade où les négociations n'étaient pas encore conclues.
Selon M. Périco Légasse, les agriculteurs français seraient armés pour un marché avec une concurrence non faussée. Cela peut se discuter, le problème étant que la société française, par ses décideurs politiques, largement cornaqués par des lobbyistes de divers horizons, a bien péjoré la situation de nos agriculteurs sur le marché européen. Mais voici :
« […] Avant même de passer des accords internationaux taillés sur mesure pour les trusts financiers, le système économique européen ouvrait ses frontières à des denrées agricoles importées, à des tarifs pirates, dans le seul dessein de grossir les profits du lobby agroalimentaire et de la grande distribution. [...] »
...et une « trahison » de la Commission...
C'est lyrique, mais c'est aussi grossièrement faux :
« Voici qu'après avoir retardé sa trahison la Commission européenne s'apprête à laisser le loup entrer dans la bergerie au prétexte que, la porte étant ouverte dans les deux sens, les brebis pourront librement aller se promener en forêt... Autrement dit : nous acceptons de sacrifier nos éleveurs bovins en important votre barbaque de merde, si vous achetez nos voitures électriques fabriquées grâce aux métaux issus de votre déforestation.
Mentionner la déforestation était évidemment incontournable. Notons que l'accord maintenant conclu, sous réserve de signature et de ratification, comporte des dispositions à ce sujet et qu'il apparaît, selon ce que l'on sait, comme protecteur. Mais lier déforestation et métaux... Certes, il existe un arbre de fer (Parrotia persica), mais il est originaire du nord de l'Iran et de l'est du Caucase.
On peut aussi s'interroger sur les voitures électriques. À l'évidence, le marché sud-américain est loin d'être prêt. Et le Brésil devrait plutôt tabler sur les carburants renouvelables.
Quant à l'image des brebis dans la forêt...
...et aussi une « déclaration de guerre »
C'est un intertitre.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin, après la « trahison » ?
« Pour céder aux turpitudes mercantiles d'exécutifs compromis, Bruxelles et la cohorte de salauds prêts à sacrifier notre paysannerie vont valider l'intrusion dans nos organismes de plus de 150 molécules chimiques, toxines et pesticides interdits en Europe. »
Arrêtons-nous ici sur un argument ressassé de tous bords.
Le Brésil, comme d'autres États dans le monde, autorise davantage de matières actives phytosanitaires que l'Union Européenne. Et ce, pour des raisons diverses et variées.
Il y a le fait que l'UE réglemente sur la base du danger, et non du risque, et fait un caca nerveux dès qu'un danger est identifié... ou dont l'existence n'a pas pu être écartée. Les différences dans les gammes de cultures, les conditions agroclimatiques et les parasites et maladies à contrôler induisent aussi des différences dans les gammes de produits de protection des plantes. Et dans les « pesticides interdits en Europe », il y en a qui, en fait, ne sont pas autorisés parce que leurs producteurs n'auront pas demandé une homologation.
Ce n'est pas pour autant que ces « pesticides interdits » se retrouveront dans nos organismes, comme cela est prétendu avec une emphase et un aplomb extraordinaires. Il n'y pas de résidus de pesticides dans les viandes, ou encore dans le sucre. Plus généralement, les produits importés devront se conformer aux normes européennes, notamment en matière de limites maximales de résidus ; c'est déjà le cas aujourd'hui.
Mais, plus c'est gros, n'est-ce pas...
La charge n'est pas terminée. Il s'agit :
« d'un traité criminel qui s'assoit sur les valeurs d'une Europe censée protéger les peuples et les entreprises, [et] il n'en est pas moins vrai que le passage en force souhaité par les gouvernements espagnol, allemand, néerlandais, italien, et autres, témoigne d'une vénalité nationale dont les plus virulents détracteurs du traité de Maastricht n'auraient pu imaginer la bassesse. [...] »
Non, la charge n'est toujours pas terminée :
« […] Unanime face au danger de ce compromis barbare, la classe politique française joue collectif et tente de sauver l'esprit du traité de Rome. Elle ne fait en réalité qu'arracher un peu plus le masque derrière lequel une partie de l'oligarchie bruxello-atlantiste dissimule sa haine de la France. Ils nous détestent, car notre pays, encore imprégné des échos d'une révolution qui les alphabétisa aux droits de l'homme et du citoyen, ne cesse de leur donner des leçons de dignité. [...] »
Les choses que j’avais le plus peur d’écrire, partie 4 Les plis dans le temps et l’espace ? Le Kennedy Warren Redux et l’hôtel Omni hanté
DR NAOMI WOLF 09 DÉCEMBRE 2024
Je reprends mes essais réticents sur la métaphysique, qui ont été si étonnamment bien accueillis.
J’ai partagé dans l’essai « Les choses que j’avais le plus peur d’écrire, partie 3 » certaines expériences effrayantes que Brian et moi avons vécues avec un royaume qui semblait – eh bien – fantomatique. Encore une fois : je ne recherche pas ces expériences, je ne veux pas y croire, je ne veux pas qu’elles soient autour de moi. Et pourtant, il semble que ces jours-ci, une dimension, ou peut-être plusieurs dimensions à la fois, se fondent en nous et descendent sur nous et se manifestent parmi nous – les bonnes et les mauvaises et les vieilles dimensions tout simplement déconcertantes.
Aujourd’hui, on a souvent l’impression que l’opticien vous teste l’œil droit avec l’œil gauche bouché, puis l’œil gauche avec l’œil droit bouché, et enfin retire les deux visières pour vous montrer votre nouvelle capacité à faire la mise au point avec les deux yeux avec une nouvelle netteté en trois dimensions.
Chaque jour, tout devient de plus en plus différent de ce qu’il était, pour le meilleur et pour le pire.
Il y a quelques mois, je suis allée à Washington, DC, pour m’arrêter pour quelques réunions en route pour rendre visite à des amis en Virginie. J’ai pris une chambre à l’hôtel Omni, sur Connecticut Avenue, une rue que je connais bien. J’étais de retour dans ce qui avait été mon quartier il y a longtemps.
Quand j’étais une jeune mariée, au début des années 1990, et quand mon mari de l’époque était l’un des rédacteurs de discours du président Clinton, nous vivions dans un chef-d’œuvre art déco élégant et célèbre pour ses fantômes : un complexe d’appartements appelé le Kennedy-Warren, juste à côté du zoo national.
À l’époque, notre appartement était au premier étage, en contrebas du niveau de la rue : les fenêtres donnaient donc sur l’arrière du complexe, dans le feuillage vert et frais du parc Rock Creek.
La nuit, de l’autre côté du ravin, on pouvait entendre le barrissement des éléphants du zoo. Le matin, on entendait le cri des guépards et le bavardage des singes. À cette époque, on ne voyait rien de nos fenêtres, à part des feuilles ondulantes et ondulantes, à perte de vue. C’était comme vivre dans une cabane dans les arbres glamour des années 1930.
Notre fille, qui était alors bébé, a appris à ramper sur les médaillons dorés et gris de la moquette épaisse des couloirs du Kennedy Warren. Et lorsqu’elle avait quatre ou cinq mois, elle avait une petite trottinette à roulettes dans laquelle elle pouvait s’asseoir et se pousser avec ses pieds ; Bien qu’elle ne puisse pas encore marcher, elle parcourait les longs couloirs à toute allure, courant avec un sourire maniaque devant les portes des espions retraités de l’époque de la guerre froide et des experts en politique retraités de l’époque du Vietnam. Nous appelions son engin « la Maserati ».
Des décennies plus tard, bien après la fin de ce jeune mariage, et au moment où ce bébé qui courait alors était une jeune femme et son frère, pas encore né, un jeune homme, je me suis retrouvée à nouveau dans le Kennedy Warren.
Cette fois, j’étais avec Brian, l’homme qui allait devenir mon deuxième mari et dont j’étais en train de tomber profondément amoureuse.
Brian avait cherché un endroit où vivre après la fin de son propre mariage, et il avait trouvé l’appartement qui lui convenait, ainsi qu’à la garde partagée de son fils alors âgé de cinq ans, au Kennedy Warren.
Cette fois, l’appartement dans lequel il vivait, et dans lequel je lui rendais visite, était au quatrième étage, et non au premier.
Mais cet appartement donnait aussi sur le même ravin que celui que j’avais surplombé 27 ans auparavant. Il y avait les mêmes cimes vertes, mais cette fois-ci vues d’un point de vue plus élevé.
J’ai eu l’expérience surréaliste de me réveiller près de trois décennies plus tard à côté d’un homme différent, mais dans la même lumière verte que celle dans laquelle je m’étais réveillé des décennies auparavant, aux mêmes sons impondérables du rugissement des éléphants et du bavardage strident des singes.
Lorsque je me suis enregistré à la réception, cette fois-ci, certains membres du personnel étaient les mêmes que lorsque j’y vivais dans les années 1990. J’ai eu l’expérience bizarre d’aller avec Brian dans la salle de club dorée à l’ancienne – elle n’existait pas à l’époque de Clinton – et d’être accueilli par certains de mes anciens voisins de l’époque ; des gens maintenant âgés et lents, qui me reconnaissaient et qui étaient tout aussi bavards qu’avant.
À un moment donné, j’ai suivi Alex, le fils de Brian, âgé de cinq ans, dans le long couloir recouvert de moquette, et il s’est mis à courir de joie. J’ai couru après lui exactement comme j’avais couru après ma petite fille, et j’ai eu presque le vertige avec cette impression de déjà-vu.
Quelle surprise de retrouver une petite personne dans ma vie – et moi-même en tant que participante d’une nouvelle petite constellation ; mais en quelque sorte au même endroit que la dernière fois que j’avais couru après une petite personne dans ces mêmes couloirs dans cette même élégante structure art déco.
J’ai eu le sentiment d’un autre monde à ce moment-là, que le temps n’était pas une ligne mais une spirale. Peut-être même un cercle.
Pourquoi étais-je de retour, en train de commencer un nouveau rôle de belle-mère, exactement là où j’avais commencé quand j’avais commencé mon nouveau rôle de mère ? J’avais l’impression d’être recyclée. Il me restait bien plus de « maternité » en moi, à donner, c’était vrai. Mais l’univers fonctionnait-il de cette façon ? L’univers le savait-il ? Le souhait d’Alex, de Brian et de moi d’être là avec eux m’a-t-il en quelque sorte magnétisée physiquement, pour me ramener à Kennedy Warren ?
Nos besoins et nos désirs magnétisent-ils toujours les autres, peut-être, et peut-être même attirent-ils magiquement les événements et les lieux vers nous ?
C’était comme un épisode de « Sliding Doors » dans ma vie. Cela semblait plus symbolique que fortuit.
Cela n’avait aucun sens rationnel du tout ; mais aussi, cela avait une sorte de sens poétique.
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Alors, huit ans après cette période de ma vie, et maintenant mariée à Brian et belle-mère d’un adolescent, j’étais de retour sur mes deux terrains de jeu précédents.
Cette fois-ci, j’ai réservé une chambre à l’hôtel Omni, situé dans la rue où nous habitions. L’Omni date de la même époque que le Kennedy Warren : c’est aussi une célèbre structure Art déco, construite en grande pompe en 1930, au-dessus d’un autre ravin du parc Rock Creek.
L’hôtel ne semble pas inhabituel à première vue. C’est un lieu populaire pour les congrès et les événements. Il a accueilli, au cours de son histoire, de nombreuses sommités. Il a sans doute été utilisé comme nid d’amour pour de nombreuses rencontres illicites. Ce n’est pas du tout un endroit effrayant, du moins dans sa presse extérieure : vous pouvez le trouver sur Booking.com, et il fait partie d’une chaîne hôtelière familière :
« L’Omni Shoreham Hotel a accueilli bien plus que les meilleurs d’Hollywood : il est rapidement devenu un lieu de prédilection pour certains des politiciens les plus prolifiques du pays. Au total, l’hôtel a accueilli sept sénateurs américains, 18 membres du Congrès et plus d’une douzaine de présidents américains tout au long de son histoire. Le président Harry S. Truman était considéré comme un habitué de l’hôtel, car on le voyait jouer régulièrement au poker dans la salle 406D avec le président de la Chambre John McCormack, le sénateur Warren G. Magnuson, le représentant William « Fishbait » Miller et le secrétaire de l’Air Force Stuart Symington. Le président John F. Kennedy était également un invité régulier, qui sirotait souvent des cocktails dans la Blue Room avec sa femme, Jacqueline Kennedy. L’Omni Shoreham Hotel est même devenu le théâtre de 12 bals d’investiture différents, à commencer par celui de Franklin Delano Roosevelt en 1933. »
Des articles de presse font la promotion d’autres visiteurs : « D’innombrables stars ont donné de nombreux spectacles à l’hôtel au fil des ans, notamment Aretha Franklin, Eartha Kitt, Bob Hope, George Kirby, Phyllis Diller et les Smothers Brothers. […] La plupart de ces spectacles se déroulaient fréquemment dans la légendaire Blue Room de l’hôtel, où l’on aperçoit encore aujourd’hui des célébrités. »
Les Beatles au Shoreham :
Tout semblait aller pour le mieux.
Je me suis enregistré à la réception et une vague impulsion m’a poussé à plaisanter avec le personnel : « Ne me mettez pas dans une chambre hantée. » Ils ont ri, mais n’ont pas répondu, et ils m’ont donné une clé pour une chambre au septième étage.
Je me suis dirigé vers une aile qui semblait un peu miteuse et qui dégageait une atmosphère pesante. J’ai ouvert la porte – elle ressemblait à une chambre standard, légèrement poussiéreuse, d’un hôtel de chaîne trois ou quatre étoiles.
Il y avait les chaises réglementaires tapissées de gris face à face devant la table ronde en verre près de la fenêtre et il y avait le grand lit confortable avec son couvre-lit blanc moelleux. Des photographies en noir et blanc quelconques de sites touristiques de Washington, DC, dans des cadres noirs et argent, étaient accrochées aux murs tapissés.
J’éprouvais un sentiment d’oppression, mais je pensais que je devais simplement ouvrir la fenêtre et allumer quelques lumières.
Alors que je me lavais dans la salle de bains, j’ai eu mon premier moment de déstabilisation. En me brossant les dents, j’ai remarqué que tous les mouchoirs dans la salle de bains ondulaient doucement, comme s’ils étaient portés par une brise particulière.
J’ai regardé la fenêtre de la salle de bains – elle était fermée. La porte de la salle de bains était également fermée ! J’ai ouvert la porte de la salle de bains et j’ai regardé dans la pièce elle-même – la brise pouvait-elle entrer par la porte d’entrée ? Mais une porte de placard faisait face à la porte de la salle de bains. Il ne pouvait y avoir de brise entrant dans la salle de bains par la porte d’entrée.
Pourtant, j’avais clairement vu le mouvement de la brise. D’où venait-elle ?
Mal à l’aise, je me suis déplacée vers le lit et me suis mise sous les couvertures. J’ai discuté au téléphone avec un être cher qui vivait à Washington.
« Tu es à l’Omni ? » a-t-il dit avec inquiétude. « Tu sais qu’il est hanté, n’est-ce pas ? »
« Ne me dis rien », ai-je répondu. « Je dois dormir ici ce soir. »
« D’accord », a dit mon être cher avec hésitation.
À quatre heures du matin exactement, je me suis réveillée en sursaut. J’ai regardé dans l’obscurité, figée par la peur. J’étais allongée sur le côté, dos à la porte. J'ai été réveillée par la sensation du matelas qui s'appuyait sur mon dos et par une main fantomatique, qui ressemblait à celle d'un petit enfant, qui appuyait légèrement sur le bas de mon dos.
J'étais dans cet état de peur qui ressemblait à celui que j'avais éprouvé lorsque j'avais entendu les pas fantomatiques dans la cabane du Massachusetts. C'était comme si le temps et l'espace étaient verrouillés par un verrou métallique et que j'étais immobilisée.
Je me suis rendormie et tôt le matin, j'ai commencé à me préparer pour descendre prendre le petit-déjeuner. J'ai commencé à me raisonner. Est-ce que j'avais imaginé tout cela ? Je l'espérais. J'avais une deuxième nuit à passer dans cet hôtel.
J'ai ensuite posé mon téléphone portable sur le dessus d'une commode et me suis détournée pour finir de boutonner ma robe. Lorsque je me suis retournée pour récupérer mon téléphone portable sur le dessus de la commode, il avait disparu.
J'ai regardé autour de moi, confuse. J'ai alors vu mon téléphone portable : il était maintenant carrément au centre du lit king-size, sans aucun des draps dérangés par rapport à l'instant précédent. C'était comme si quelqu'un d'ennuyé et désincarné était dans la pièce avec moi, jouant simplement à des jeux.
Je n'en pouvais plus. J'ai fourré mes vêtements au hasard dans ma valise, j'ai attrapé mon téléphone et mon sac à main, j'ai glissé mes pieds sans chaussettes dans mes bottes et je me suis précipité vers la porte. Je me suis précipité, sans me soucier de mon apparence échevelée, jusqu'au bout du long couloir sinistre, et j'ai appuyé sur le bouton de l'ascenseur à plusieurs reprises, le cœur battant.
Je suis arrivé dans le hall et j'ai réglé ma note. Il ne faisait pas encore jour. Il était six heures et demie du matin.
Dans le taxi, après avoir demandé au chauffeur de m'emmener directement à Union Station pour mon voyage inattendu et matinal, j'ai vérifié mon téléphone. J'ai cherché sur Google « Omni Hotel – Haunted ».
J'ai trouvé ça sur le site Internet de l'hôtel Omni :
« Faits amusants sur Shoreham :
Les Beatles ont séjourné au Shoreham lors de leur premier voyage aux États-Unis. Leur liste de chansons écrite à la main est imprimée sur du papier à en-tête Shoreham et affichée dans le hall.
Notre suite fantôme, la n° 870, serait hantée par deux fantômes : l'ancienne gouvernante exécutive et une jeune fille.
« Hail to the Redskins ! » – la chanson de combat des Redskins de Washington – a été écrite dans la Blue Room et a été interprétée pour la première fois le 17 août 1938.
Lorsque Franklin Delano Roosevelt a organisé son premier bal d'investiture présidentielle au Shoreham, l'hôtel avait fait installer une rampe et un ascenseur pour répondre à ses besoins.
Le fait que cette partie de l'hôtel soit connue pour être hantée n'était pas un « fait amusant » pour moi ! J'étais au septième étage, presque directement sous la suite n° 870.
Il s'est avéré qu'il existait de nombreux sites Web consacrés aux célèbres habitants surnaturels de l'hôtel Omni. « Boo : l'histoire hantée de l'hôtel Omni Shoreham » explique :
« Derrière la façade scintillante, il y avait de l'obscurité. Après la construction de l'hôtel, un actionnaire minoritaire et riche homme d'affaires, Henry Doherty, a emménagé avec sa famille dans un superbe appartement au huitième étage avec la gouvernante exécutive de l'hôtel, Juliette Brown. Brown s'est réveillée malade un matin et a pris le téléphone pour appeler un médecin. Quelques heures plus tard, un ingénieur a remarqué qu'une ligne téléphonique était décrochée et il a découvert la femme morte, avec un téléphone suspendu à quelques centimètres de sa main.
Le coroner a déclaré qu'elle était morte de causes naturelles, mais plus tard, la fille de la famille Doherty est également morte dans la suite, ce qui a donné lieu à des rumeurs de suicide ou d'overdose de drogue. La famille a quitté la suite en 1973, après quatre décennies de résidence, et pendant plusieurs années, la suite est restée vide et isolée du reste de l'hôtel.
Malgré cela, le couloir autour de la suite a connu un certain nombre de perturbations mineures, comme des chariots en mouvement et des brises inexpliquées. [C'est moi qui souligne] La chambre où les étranges événements ont été rapportés est désormais connue sous le nom de « The Ghost Suites ». Les clients ont affirmé avoir vu une petite fille courir dans les couloirs et une femme plus âgée portant une longue robe à l'ancienne se promener dans les couloirs. En 1997, l'hôtel a décidé de rénover la suite. Au cours des travaux de rénovation, un ouvrier est tombé du balcon. Certains des membres du personnel les plus superstitieux refusent même d'y monter seuls, et les plaintes des clients de l'étage arrivent encore fréquemment.
Êtes-vous assez courageux pour passer une nuit dans la Ghost Suite ? Réservez une chambre (lorsque l'hôtel rouvrira en janvier 2021) et découvrez si les histoires sont vraies !
Mais vous voudrez peut-être dormir avec les lumières allumées... au cas où. »
L'article de NBC4 « The Omni Shoreham’s Haunted History » contient plus de détails, et il est encore plus dérangeant. Ce récit décrit des tiroirs qui s’ouvrent et se ferment tout seuls dans la « chambre fantôme », une femme en longue robe qui apparaît dans les couloirs, l’antenne d’un ouvrier qui s’agite dans son dos, une mare de sang sur le tapis qui apparaît puis disparaît, des lumières vacillantes, une musique de piano fantomatique, des suicides, et bien plus encore.
Un journaliste du Washingtonian qui a essayé de dormir dans la suite 870 a entendu des grincements mystérieux répétés, des portes qui s’ouvrent et se ferment et des lumières qui s’allument de manière inexplicable. Il donne un peu plus de détails sur la femme de ménage décédée : « Une nuit à 4 heures du matin, Juliette Brown, la femme de ménage de la famille, est tombée raide morte alors qu’elle téléphonait à la réception de l’hôtel. »
Le personnel dit que certains employés refusent d’entrer dans la suite ; d’autres disent que la clé de la « chambre fantôme » se bloque et que l’entrée est parfois empêchée, en fait, par quiconque ou quoi que ce soit qui s’y trouve.
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J’ai eu le temps de réfléchir à mon horrible, horrible nuit à l’hôtel Omni Shoreham.
J’aimerais expliquer tout ce qui s’est passé là-bas comme ayant été causé par des forces du quotidien, mais je ne peux pas.
Je n’avais pas lu l’histoire de l’hôtel lorsque j’ai vécu ces événements.
Alors, quelle coïncidence si la main que j’ai sentie au bas de mon dos appartenait à un enfant ? Quelle coïncidence si je me suis réveillé exactement à quatre heures du matin, juste au moment où la gouvernante Juliette Brown était censée être décédée, et exactement au moment où d’autres clients rapportent également avoir été réveillés ?
Quelle coïncidence si moi aussi, sans avoir lu sur les brises impossibles de l’hôtel, j’ai également ressenti une brise impossible ?
Peut-être que tout cela n’est qu’une série de coïncidences. Peut-être que non.
J’étais content de poursuivre mon voyage, débraillé et un peu choqué, car je regardais sans doute les autres passagers du train, loin de cette dimension d’étrangeté, vers le soleil et la paix relative de la campagne de Virginie.
Mais tout cela m’a une fois de plus fait réfléchir.
Tout est évidemment autre que ce qu’on nous a dit, via un credo selon lequel rien n’est réel, à part le matérialisme séculier.
Comment peut-on ne rien accepter d’autre que le matérialisme séculier, et pourtant la presse de Washington est pleine de gens qui voient et entendent, dans ce même hôtel, les mêmes choses, qui ne sont pas toutes censées exister ? Comment ces deux choses peuvent-elles être vraies en même temps ?
Sur une note heureuse, peut-être que nous sommes vraiment attirés par des forces qui dépassent notre compréhension, ou même par le besoin et le désir humains, vers des personnes, des lieux et des expériences merveilleux que Dieu, le Destin ou l’univers, a arrangés pour nous. Peut-être que nous matérialisons notre réalité par notre conscience et que nous sommes matérialisés par la conscience des autres à notre tour.
Mais les possibilités les plus sombres doivent alors aussi être vraies.
Peut-être que certains lieux sont réellement transformés par des événements pécheurs, cruels ou violents, et que ceux-ci à leur tour modifient la réalité de ces lieux. Peut-être que de tels événements déforment même les lois normales de la physique, créant des plis, des tourbillons ou des interruptions de quelque sorte, dans le tissu normal de la réalité.
Peut-être qu'il existe vraiment des esprits désincarnés.
Et peut-être que nous avons vraiment besoin de protection contre eux.
Sureau : le défenseur immunitaire qui vous aide à combattre le rhume et la grippe Le sureau est utilisé en médecine traditionnelle depuis des siècles. Illustration de Fei Meng
Par Sina McCullough 21 décembre 2024
Le sureau est vénéré depuis des siècles comme un remède incontournable contre les infections respiratoires, la fièvre et l'inflammation, tant aiguës que chroniques.
L'herbe a été détectée dans les vestiges calcinés d'anciennes colonies, ce qui a conduit certains chercheurs à spéculer que les sureaux auraient pu être cultivés intentionnellement il y a des milliers d'années.
En médecine traditionnelle, le sureau est utilisé pour traiter le diabète, la peau sèche, la diarrhée, les maux de tête, la constipation, la conjonctivite, les rhumatismes et d’autres maladies. Hippocrate, le « père de la médecine », appelait le sureau sa « pharmacie » en raison de sa large gamme de propriétés curatives. Les anciens Égyptiens utilisaient le sureau pour traiter les brûlures et améliorer le teint. Les Amérindiens l’utilisaient pour traiter la fièvre et la toux, entre autres. Le sureau a même été présenté dans « Le médecin de famille » (1696) comme remède contre le scorbut, et c’était une plante préférée des jeunes garçons pour fabriquer des pistolets à pétard. Le sureau a acquis une renommée moderne lors de l’épidémie de grippe panaméenne de 1995, où il aurait été utilisé pour combattre la maladie. Un essai clinique mené pendant l’épidémie a rapporté que près de 90 % des patients traités avec de l’extrait de sureau se sont complètement rétablis en deux à trois jours, contre six jours ou plus pour le groupe placebo.
Les Amérindiens utilisaient le sureau à diverses fins, notamment pour fabriquer des flûtes, ce qui explique pourquoi le sureau est parfois appelé « l’arbre de la musique ». Le sureau est souvent considéré comme sacré dans le folklore, car on pense qu’il protège les maisons des mauvais esprits. Les baies de sureau sont utilisées dans la confiture, la gelée, la crème glacée, le vin, le yaourt, les tartes et les tisanes. Le sirop de fleur de sureau et le vin de sureau étaient populaires dans l’Europe médiévale et restent des boissons très appréciées aujourd’hui. Certains spéculent que la « Baguette de sureau » de J.K. Rowling dans la série « Harry Potter » pourrait avoir été inspirée par les associations sacrées et mystiques du sureau dans le folklore.
Talents spéciaux
Le sureau appartient au genre Sambucus, qui comprend 20 espèces, mais la plus populaire et la plus étudiée pour le soutien immunitaire est le sureau noir (Sambucus nigra), originaire d’Europe, d’Afrique du Nord, des Amériques et d’Asie occidentale. Grâce à son mélange diversifié de nutriments, le sureau peut aider à combattre les maladies aiguës comme le rhume et éventuellement les maladies chroniques.
Ses propriétés médicinales sont en grande partie attribuées à ses anthocyanes, les composés responsables de la couleur violet foncé du sureau. Ces antioxydants protègent contre l’inflammation et les dommages oxydatifs, deux facteurs qui peuvent affaiblir le système immunitaire. Dans de nombreux pays, les anthocyanes sont prescrits comme médicament en raison de leur potentiel de protection contre les maladies chroniques telles que l’athérosclérose. Les baies de sureau contiennent également des vitamines A, B-complexe, C et E, des minéraux essentiels comme le zinc et le magnésium, et des antioxydants tels que les flavonols, les caroténoïdes, les phytostérols et les polyphénols, ce qui vaut au sureau la réputation de « superfruit ».
1. Lutte contre le rhume et la grippe
Les recherches suggèrent que le sureau peut aider à réduire la durée et la gravité des symptômes de la grippe dans plusieurs souches de grippe. Le sureau a réduit la durée de la grippe de quatre jours en moyenne lors d’un essai clinique. Selon une étude de 2020, lorsqu’il est pris dans les 48 heures suivant l’apparition des symptômes, le sureau a considérablement atténué la fièvre, les maux de tête, la congestion nasale et les écoulements muqueux associés à la grippe. Chez la plupart des adultes, les symptômes se sont améliorés en moyenne de 50 % en deux à quatre jours. Cet effet peut être dû à la capacité du sureau à bloquer les protéines virales, empêchant les virus d’infecter les cellules. Le sureau a également réduit les symptômes du rhume chez les voyageurs aériens, selon une étude de 2016.
Un essai contrôlé randomisé de 2024 a rapporté que les patients atteints de troubles cognitifs légers qui prenaient du sureau pendant six mois avaient tendance à résoudre plus rapidement les problèmes visuospatiaux que les témoins. Plusieurs marqueurs d’inflammation ont également été réduits, ce qui est significatif car l’inflammation chronique est associée au déclin cognitif. Le jus de sureau semble prometteur pour ralentir le déclin cognitif lié à la maladie d’Alzheimer, ont conclu les chercheurs. De même, une étude de culture cellulaire de 2023 a mis en évidence les effets neuroprotecteurs potentiels du sureau en démontrant sa capacité à prévenir la mort induite par le stress oxydatif des cellules de type neuronal, un prédicteur majeur du déclin cognitif lié à l’âge. Les résultats suggèrent que le sureau peut traiter les dommages oxydatifs dans les troubles neurologiques, tels que le déclin cognitif.
3. Combat les maladies chroniques
De nouvelles recherches, principalement dans des études sur des animaux et des cultures cellulaires, suggèrent le potentiel du sureau dans la gestion des maladies inflammatoires et chroniques, bien que d’autres études soient nécessaires pour confirmer ces effets chez l’homme. Certaines des recherches les plus encourageantes sont détaillées ci-dessous.
Maladie cardiaque
Dans une étude contrôlée par placebo, 34 personnes en bonne santé ont consommé du jus de sureau pendant deux semaines. En moyenne, le cholestérol des participants est passé de 199 à 190 milligrammes par décilitre par rapport au groupe témoin. La diminution n'était pas statistiquement significative, mais a montré une tendance, ce qui a conduit les chercheurs à conclure qu'une dose plus élevée peut entraîner une diminution significative. Une deuxième étude a rapporté que l'extrait de sureau réduisait les niveaux de cholestérol aortique dans un modèle murin largement utilisé d'athérosclérose, indiquant une progression réduite de la maladie.
Une étude de culture cellulaire de 2024 a révélé que le sureau inhibait la formation de cellules spumeuses, une étape critique de l'athérosclérose et des maladies cardiaques, sans déclencher la production de graisse hépatique. Cela suggère que le sureau peut aider à prévenir les maladies cardiaques en ciblant les premiers stades du développement de la plaque artérielle, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer ces effets chez l'homme.
Diabète
Le sureau est depuis longtemps utilisé comme remède traditionnel contre le diabète. Dans une étude de 2016, quatre semaines de supplémentation en extrait de sureau ont diminué la résistance à l'insuline et la glycémie à jeun chez les rats diabétiques de type 2. Une autre étude a révélé que 16 semaines de supplémentation en sureau noir réduisaient la résistance à l’insuline, les triglycérides et l’inflammation chez les souris obèses.
Les scientifiques explorent le potentiel du sureau comme thérapie pour la maladie de Huntington. Dans une étude de 2021, comparés à des témoins, des rats avec un modèle expérimental de la maladie de Huntington ont montré une amélioration significative de la fonction motrice et de la coordination musculaire après un traitement au sureau.
Dépression
Le sureau s’est également révélé être un antidépresseur naturel dans un modèle murin, selon une étude de 2014. Les chercheurs ont conclu que les extraits de sureau « étaient sûrs et présentaient une activité antidépressive remarquable ».
Cancer
Le sureau noir est riche en composés bioactifs, notamment en antioxydants, qui peuvent contribuer à la prévention du cancer et soutenir le traitement du cancer. Un composé notable, le kaempférol, un flavonoïde présent dans les baies de sureau noir, a déclenché la mort des cellules cancéreuses du pancréas chez les souris porteuses de tumeurs et les cultures cellulaires, selon une étude de 2021. De plus, les anthocyanes des baies de sureau ont provoqué l'arrêt de la prolifération et la mort des cellules de mélanome dans une étude de culture cellulaire de 2017.
Autres talents possibles
Eczéma : Le traitement topique au sureau s'est avéré aussi efficace que l'hydrocortisone et a obtenu de meilleurs résultats que l'hydrocortisone en termes de qualité de vie dans un essai contrôlé randomisé de 2021 portant sur 94 personnes souffrant d'eczéma des mains.
Gingivite : Un essai contrôlé randomisé de 2022 a révélé que le bain de bouche à base de sureau ciblait efficacement les bactéries associées aux maladies parodontales. Les chercheurs ont suggéré qu'il pourrait aider à prévenir la progression des maladies des gencives. Cependant, les preuves sont insuffisantes pour suggérer une supériorité ou le recommander par rapport au traitement standard, comme le bain de bouche à la chlorhexidine.
Adaptation au stress : Le sureau a aidé de manière significative les rats à s'adapter au stress chronique dans une étude de 2021. Plus précisément, le sureau a atténué les changements comportementaux induits par le stress en améliorant les symptômes de la dépression, la cognition et le comportement sexuel.
Réduction des crises : selon une étude de 2016, le sureau a retardé l'apparition et la durée des crises chez la souris lorsque des convulsions ont été provoquées.
Le sureau peut avoir des effets additifs en combinaison avec les nutriments et ingrédients suivants qui renforcent le système immunitaire :
Zinc et vitamine C : lorsque le sureau est associé au zinc et à la vitamine C (des nutriments présents dans des aliments tels que les baies d’açaï), il peut réduire la durée et la gravité d’un rhume, selon une étude de 2020.
Gingembre : connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antimicrobiennes, le gingembre peut soutenir le sureau en aidant à combattre la grippe et le rhume, à soulager les nausées et les vomissements, à apaiser les maux de gorge et à calmer l’inconfort digestif.
Clou de girofle : utilisé depuis l’Antiquité pour traiter les maladies respiratoires, le clou de girofle ajoute au pouvoir anti-infectieux du sureau grâce à ses propriétés antivirales, antibactériennes et anti-inflammatoires. En tant qu’expectorant naturel, le clou de girofle soulage le rhume, la toux, la bronchite et d’autres affections des voies respiratoires supérieures.
Cannelle : épice réchauffante aux bienfaits antioxydants, antiviraux et antimicrobiens, la cannelle est utilisée en médecine traditionnelle pour se protéger du rhume.
Miel : conservateur naturel du sirop de sureau, le miel regorge également de propriétés antimicrobiennes et apaise la gorge. Selon une étude de 2021, le miel réduit la fréquence de la toux et la gravité des infections des voies respiratoires supérieures par rapport aux soins habituels. Ses effets prébiotiques favorisent la santé intestinale, renforçant les effets de renforcement immunitaire du sureau, car jusqu'à 80 % du système immunitaire réside dans le tractus gastro-intestinal.
Recette : sirop de sureau maison
Cette recette est une véritable mine d'or pour le soutien immunitaire et regorge d'anthocyanes et des nutriments de soutien du sureau. De plus, c'est délicieux !
Le sirop de sureau peut être consommé tel quel ou ajouté à des jus, du thé, des smoothies, des flocons d'avoine, des crêpes, des bols d'açaï ou des aliments similaires.
Utilisez des ingrédients biologiques lorsque cela est possible.
Ingrédients :
2 tasses de baies de sureau séchées (ou 4 tasses de baies fraîches) 4 tasses d'eau 1 bâton de cannelle 3 ou 4 clous de girofle entiers, râpés 1 cuillère à soupe de gingembre frais, râpé 1 cuillère à café de baies d'açaï moulues 1 tasse de miel brut (ou remplacer par du sirop d'érable pour les nourrissons de moins d'un an)
Dans une casserole, mélanger les baies de sureau, l'eau, la cannelle, les clous de girofle, le gingembre et l'açaï. Porter à ébullition, puis réduire le feu et laisser mijoter pendant 45 minutes. Retirer du feu et laisser infuser pendant 1 heure. Filtrer à travers un tamis à mailles fines ou une étamine, en éliminant les solides. Laisser le liquide refroidir à température ambiante, puis incorporer le miel. Ajuster la quantité de miel en fonction du volume de décoction de sureau. Assurez-vous que le miel représente au moins la moitié de la quantité de liquide. Par exemple, si vous avez 3 tasses de décoction, ajoutez au moins 1 ½ tasse de miel pour éviter qu'il ne se gâte.
Versez le sirop dans un bocal stérilisé et conservez au réfrigérateur jusqu'à 2 mois. Une recommandation courante pour les adultes est de prendre 1 cuillère à soupe par jour en prévention et jusqu'à 4 cuillères à soupe par jour en cas de malaise.
Des moyens simples pour obtenir du sureau
Le sureau peut être acheté sous diverses formes, notamment du sirop, du thé, du jus, des capsules, des comprimés, des bonbons gélifiés, des poudres, des teintures et des pastilles. Il est recommandé de le fabriquer soi-même ou de l'acheter auprès d'une source fiable, car certains produits à base de sureau sur le marché peuvent être falsifiés.
L'adultération des produits à base de sureau est répandue, l'extrait de riz noir et d'autres matières non identifiées étant couramment utilisés comme substituts, selon une étude de 2023. Une analyse de 31 compléments alimentaires a révélé que plus de 60 % d'entre eux contenaient des profils d'anthocyanes incompatibles avec le sureau européen authentique, suggérant une contamination par du riz noir, de la carotte violette ou des fleurs de S. nigra, qui contiennent beaucoup moins d'anthocyanes que les baies.
Dosage
Il n'existe pas d'apport nutritionnel recommandé (ANR) établi pour le sureau. Il existe peu de preuves issues d'essais cliniques permettant d'établir le dosage. Le dosage dépend du type de produit et de la teneur en sureau. Par exemple, une étude a utilisé 1 cuillère à soupe de sirop de sureau quatre fois par jour pour les adultes atteints de grippe. En ce qui concerne les gélules, les produits à base de sureau les plus populaires vont de 650 à 1 500 milligrammes par jour. Les pastilles de sureau sont souvent prises plusieurs fois par jour après le début d'un rhume.
Pour optimiser l'absorption du sirop de sureau, tenez compte des conseils suivants : Prenez-le avec de la nourriture : consommer du sirop de sureau avec un repas, en particulier un repas contenant des graisses saines, peut améliorer l'absorption de ses nutriments liposolubles. Associez-le à la vitamine C : combiner le sirop de sureau avec des aliments riches en vitamine C (comme les oranges, les poivrons ou le kiwi) peut renforcer ses effets de soutien immunitaire. Évitez de le prendre avec du café ou du thé : les tanins et la caféine contenus dans le café ou le thé peuvent interférer avec l'absorption de certains nutriments, alors prenez le sirop de sureau séparément de ces boissons.
Prenez-le régulièrement lorsque vous êtes malade : une utilisation régulière, conformément aux instructions, garantit que ses composés actifs, tels que les anthocyanes, restent à des niveaux efficaces dans votre organisme.
Utilisez un produit standardisé : si vous ne préparez pas le vôtre, choisissez un sirop dont la teneur en anthocyanes est standardisée pour vous assurer d'obtenir un produit puissant. Conservez-le au frais : la teneur en anthocyanes du jus de sureau diminue lorsqu'il est exposé à la chaleur, alors conservez le jus au réfrigérateur.
Populations particulières
Selon une étude de 2020, les recherches manquent pour soutenir l’utilisation du sureau chez les femmes enceintes ou allaitantes. Bien que le sureau puisse être sans danger pour les enfants de plus d’un an, une étude suggère que les nourrissons et les enfants peuvent être plus sensibles aux effets nocifs, alors soyez prudent et consultez un professionnel de la santé avant d’utiliser le sureau. Le sureau stimule le système immunitaire, ce qui peut être bénéfique en cas de maladie aiguë. Cependant, certains chercheurs craignent qu’il ne stimule excessivement le système immunitaire et n’augmente la probabilité d’une « tempête de cytokines », ce qui pourrait aggraver les symptômes chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes ou chroniques.
Cependant, une étude systématique de 2021 n’a trouvé aucune preuve que le sureau stimule excessivement le système immunitaire et a suggéré que la réponse inflammatoire aiguë parfois signalée suite à la consommation de sureau pourrait diminuer avec une supplémentation continue. Les preuves n’étant pas claires, les personnes atteintes de maladies auto-immunes doivent consulter un professionnel de la santé avant d’utiliser le sureau.
Les baies, les feuilles et les tiges de sureau crues ou non mûres contiennent des glycosides cyanogènes, qui peuvent entraîner des nausées, des vomissements, de la diarrhée ou une maladie grave lorsqu’elles sont consommées. La cuisson neutralise ces composés. Les baies de sureau contiennent également des lectines, qui peuvent être toxiques et provoquer une réaction allergique. Les lectines peuvent être neutralisées en faisant bouillir les baies de sureau pendant 10 minutes. Le sureau est classé comme généralement reconnu comme sûr (GRAS) par la Food and Drug Administration américaine. Cependant, les études de sécurité à long terme sur l'homme font défaut. Interactions
Le sureau peut interagir avec certains médicaments, tels que :
Immunosuppresseurs Diurétiques Médicaments contre le diabète Stéroïdes Laxatifs Chimiothérapie Pazopanib Théophylline Consultez un professionnel de la santé avant d'utiliser le sureau, surtout si vous prenez des médicaments.
RépondreSupprimerla température ne suit pas le gaz carbonique. C’est plutôt le gaz carbonique qui suit la température, qui, elle-même, est dictée par l’activité solaire.
le 20 décembre 2024
par pgibertie
Lorsqu’il a commencé à enseigner sur les périodes glaciaires au début de sa carrière, le Dr Ian Clark a souligné le lien entre l’augmentation du gaz carbonique et le réchauffement climatique du 20e siècle. Cependant, un examen plus approfondi du sujet et les nouvelles connaissances scientifiques l’ont convaincu que le climat était bien plus complexe et qu’il comportait d’autres facteurs plus importants.
« Je suis obligé de ne pas être d’accord avec le fait qu’il existe un consensus scientifique selon lequel ce [changement climatique] est la conséquence des activités humaines. Si la fonte du pergélisol, le recul des glaciers et le recul de la banquise permanente peuvent être alarmants, ils ne le sont que pour ceux qui ne sont pas familiers avec les changements climatiques passés dans le Nord. Les paléoclimatologues reconnaissent que de tels événements font partie de changements naturels qui n’ont aucun rapport avec les concentrations de gaz carbonique dans l’atmosphère. En fait, la montée et la descente des plateformes de glace, ainsi que des glaciers, des calottes glaciaires et de la banquise, sont en grande partie liées aux changements des apports solaires. »
Malgré le nombre considérable de scientifiques qui partagent l’opinion selon laquelle le gaz carbonique n’est PAS à l’origine d’un changement climatique dangereux, les démocraties occidentales sont sur la voie de devenir neutres en carbone, Net Zero, d’ici 2050. Son exposé passera en revue ce que nous savons et ignorons sur le climat et évaluera le potentiel pour atteindre le zéro net grâce à l’hydroélectricité, à l’éolien, au solaire et à la source d’énergie fiable la plus controversée, le nucléaire.
Le Dr Clark a également animé le documentaire de 2008 de la Friends of Science Society « Climate Catastrophe Cancelled ». Vous pouvez le regarder ici : • Catastrophe climatique annulée – Partie 1 Rejoignez ou faites un don à Friends of Science. Aidez-nous à informer les gens sur les implications des politiques climatiques et énergétiques. Virements électroniques : contact@friendsofscience.org
« Le gaz carbonique n’est pas à l’origine du réchauffement climatique. Le réchauffement climatique augmente la concentration de gaz carbonique », a déclaré Edwin Berry, physicien théoricien et météorologue consultant certifié. Il a qualifié la position de la Royal Society sur le gaz carbonique de « pure science poubelle ».
Ian Clark, professeur émérite au département des Sciences de la Terre et de l’Environnement de l’université d’Ottawa, reconnaît que, si toutes les émissions de gaz à effet de serre cessaient aujourd’hui, la Terre continuerait de se réchauffer –mais non en raison du gaz carbonique.
Selon lui, contrairement à l’opinion générale, la température ne suit pas le gaz carbonique. C’est plutôt le gaz carbonique qui suit la température, qui, elle-même, est dictée par l’activité solaire.
RépondreSupprimerTempérature et gaz carbonique
M. Clark se spécialise principalement en paléoclimatologie (l’étude des conditions climatiques à partir de données indirectes, telles que les cernes de croissance des arbres, les carottes de glace et autres données), et en particulier en paléo-hydrogéologie de l’Arctique, c’est-à-dire l’étude de l’eau de la Terre au cours de l’histoire.
« Pendant les périodes glaciaires, la Terre a connu de grandes variations de température, et cela est lié, non pas à l’activité solaire proprement dite, mais à la quantité d’activité solaire qui frappe la Terre à certaines latitudes importantes, le tout étant causé par des événements célestes », a déclaré M. Clark.
Tous les 1000 ans environ, nous semblons connaître ces fluctuations. Cela est dû à l’activité solaire. (…) Le Soleil détermine le climat.
— Ian Clark, professeur émérite, département des Sciences de la Terre et de l’Environnement, université d’Ottawa
« Dans notre système solaire, la Terre se déplace et est bousculée. Des orbites différentes influencent l’apport solaire, ce qui conduit aux périodes glaciaires et interglaciaires (nous nous trouvons actuellement dans une période interglaciaire). La [teneur] en gaz carbonique suit ces changements. Donc, nous pouvons observer d’énormes changements de température entre les périodes glaciaires et les périodes interglaciaires, les teneurs en gaz carbonique étant très faibles lors des périodes glaciaires, et très élevées lors des périodes interglaciaires. »
« Cela donne l’impression que la [variation de la concentration] en gaz carbonique est à l’origine du changement climatique, mais, en réalité, elle en est l’effet. Il a un délai d’environ 800 ans [entre les deux facteurs]. »
Selon M. Clark, grâce aux données indirectes, les scientifiques ont une assez bonne idée de la température pendant les périodes glaciaires, et en particulier au cours des 10.000 dernières années. Ces données montrent que, lors de l’ »optimum climatique médiéval » (une période de réchauffement climatique), la température était probablement beaucoup plus chaude qu’aujourd’hui, et la civilisation et l’agriculture, y étaient florissantes.
RépondreSupprimerOr, un « Petit Âge Glaciaire », allant des années 1400 aux années 1800, s’en est suivi. « C’est à ce moment-là que l’agriculture a commencé à être difficile », a déclaré M. Clark.
« La Tamise a gelé. Toutes sortes de témoignages existent au sujet du froid qui sévissait à l’époque, certains diraient même que c’était la misère. Puis la température a recommencé à augmenter. Ainsi, tous les 1000 ans environ, nous semblons connaître ces fluctuations. Cela est dû à l’activité solaire. Par cela, nous pouvons constater l’importance du Soleil, qui est la source d’énergie ultime, au-delà de l’énergie géothermique et de l’énergie nucléaire. Le Soleil détermine le climat. »
Une étude évaluée par des pairs, du chercheur William Jackson, a examiné la relation entre les concentrations de gaz carbonique et la température, au cours des 425 derniers millions d’années.
William Jackson, éminent chercheur et professeur émérite du département de Chimie de l’UC-Davis, se spécialise dans l’étude du rôle que jouent des molécules, telles que le gaz carbonique, l’azote et le monoxyde de carbone, dans les atmosphères planétaires.
Dans son article, publié en 2017, il conclut que « dans le climat ancien, les changements de concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère n’ont pas provoqué de changement de température ».
De même, selon un article publié dans Nature par un groupe de chercheurs, en examinant les compositions isotopiques du carbone à l’échelle du million d’années, il s’avère qu’à long terme, les teneurs en gaz carbonique atmosphérique n’étaient pas liées à la température, présentant même une tendance inverse, en particulier après des événements majeurs, tels que des éruptions volcaniques.
Échelle de temps géologique montrant la concentration de gaz carbonique et les fluctuations de température au fil du temps. (Avec l’aimable autorisation du Dr Patrick Moore)
Les chercheurs ont également constaté que, lorsque la température et le gaz carbonique atmosphérique atteignaient un certain niveau, la sédimentation du carbone sous forme organique augmentait considérablement, entraînant finalement une baisse significative des teneurs de gaz carbonique atmosphérique.
Selon Edwin Berry, il s’agit là d’une corrélation naturelle qui permet de réguler les teneurs en gaz carbonique[dans l’atmosphère et l’océan, ndlt], et d’un processus continu.
Flux d’entrée et de sortie
RépondreSupprimerPar la photosynthèse, les plantes absorbent le gaz carbonique de l’atmosphère. Le gaz carbonique se transmet dans le sol par la décomposition [de la matière organique]. Il est également absorbé par les océans. Il est ensuite libéré, notamment, par la respiration [des plantes] et la combustion de combustibles fossiles. L’ensemble de ce processus est appelé le « cycle du carbone ».
Selon M. Berry, une fois que la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère atteint un certain niveau, la nature se rééquilibre automatiquement, en augmentant le flux de sortie.
« C’est un peu comme une baignoire, dont le trop-plein est ouvert pour que l’eau puisse s’écouler si elle atteint un certain niveau », a-t-il expliqué. « Un certain flux entrant fera monter le niveau d’eau jusqu’à un certain point. Plus le niveau [de l’eau] augmente, plus l’eau [du trop-plein] s’écoule rapidement. Pour tout flux entrant, il existe un [flux sortant] où l’équilibre est atteint – à cet équilibre, [la surface de l’eau] reste inchangée. En d’autres termes, le flux sortant est égal au flux entrant. Et lorsque le flux sortant atteint le flux entrant, il a atteint son niveau d’équilibre. L’eau ne s’accumule plus. »
Selon M. Berry, l’hypothèse selon laquelle l’homme est le seul responsable de l’augmentation du gaz carbonique est problématique.
Selon l' Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique) des Nations unies, depuis 1750, la concentration de gaz carbonique atmosphérique est passée de 280 parties par million (ppm) à plus de 420 ppm. Le GIEC affirme que cette augmentation est anthropogénique, c’est-à-dire causée par l’homme.
« Les concentrations actuelles de gaz carbonique et de CH4 [méthane] dans l’atmosphère dépassent de loin les valeurs préindustrielles relevées dans les carottes de glace polaire où la composition de l’atmosphère des 650.000 dernières années peut être retracée », indique l'IPCC.
« Plusieurs sources de données confirment que l’augmentation postindustrielle de la concentration de ces gaz n’est pas due à des mécanismes naturels. (…) Les émissions de gaz carbonique provenant de l’utilisation de combustibles fossiles et du changement de vocation des terres, influençant le carbone des plantes et des sols, sont les principales sources de l’augmentation du gaz carbonique atmosphérique. »
RépondreSupprimerSelon Edwin Berry, la déclaration du IPCC de « totalement absurde ».
« J’ai utilisé les données du IPCC sur le cycle du carbone, qui, selon l'IPCC, sont exactes à environ 20% », a-t-il déclaré. « Le modèle n’indique pas que les humains produisent 140 ppm [de gaz carbonique atmosphérique] . Il indique plutôt une teneur d’environ 30 ppm. Ce qui signifie essentiellement que le Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique) a tort. »
Selon M. Berry, affirmer qu’ »une certaine quantité de gaz carbonique atmosphérique entraîne une certaine augmentation de la température » ne repose sur aucune base scientifique.
« Ils affirment que nous devons réduire (la concentration de gaz carbonique) à 350 ppm pour ramener la température à ce qu’elle était il y a quelque temps? Rien de cela ne relève de la physique », a-t-il déclaré.
« Cette affirmation est totalement fausse. Le gaz carbonique ne provoque pas de changement de température, c’est la température qui provoque un changement de [concentration de] gaz carbonique. »
Le Soleil dicte le climat
« Si nous cessions complètement d’émettre du gaz carbonique, il n’augmenterait plus à son rythme actuel », a déclaré Ian Clark. « Toutefois, il continuerait probablement à augmenter jusqu’à un certain point, avant de redescendre. Mais la température en serait le moteur. »
Selon M. Clark, suivant les différentes régions du monde et les périodes de l’année, les teneurs en gaz carbonique fluctuent « de 15 à 20% », en fonction de la température des saisons.
RépondreSupprimer« Si les étés devenaient plus frais et les hivers plus froids, cela ferait baisser le gaz carbonique. Mais, dans l’ensemble, le climat est dicté par le Soleil », a-t-il déclaré.
Les astronomes de l’Observatoire solaire et héliosphérique (Solar & Heliospheric Observatory, SOHO) ont capturé cette image d’une protubérance solaire jaillissant de la surface du soleil le 25 octobre 2002. L’image est montrée ici avec la Terre à l’échelle pour montrer l’immensité de ce phénomène solaire.
« Nous comprenons assez bien les différents cycles que peut subir le Soleil et la manière dont ils interagissent. Parfois, ils s’amplifient mutuellement. Parfois, ils s’annulent. Donc une sorte de signal chaotique en ressort, mais certains se manifestent assez fortement – le cycle [actuel] de 1000 ans semble être assez fort. »
« Il y a eu la période de réchauffement romaine (optimum climatique romain), puis la période de réchauffement médiévale (optimum climatique médiéval), et maintenant nous traversons la période de réchauffement moderne. Un, deux, trois. L’histoire et les traceurs nous apprennent que ces périodes ne durent que quelques centaines d’années, et celle-ci dure déjà depuis une centaine d’années. »
En plus de ne pas affecter la température, selon Ian Clark, réduire les émissions de gaz carbonique pourrait s’avérer dangereux en raison de l’effet anticipé sur la flore.
« Les plantes en C4 [un mode de fixation du carbone par les plantes, ndlt], comme le maïs, ont évolué il y a seulement 20 à 30 millions d’années. Elles ont évolué en réponse à la diminution du gaz carbonique dans l’atmosphère. Leur arrivée est donc relativement tardive dans notre biosphère et reflètent le danger de la diminution du gaz carbonique », a-t-il déclaré.
La majorité des plantes, telles que les arbres, le blé et le riz, sont des plantes dites « en C3 », qui se développent à des niveaux de gaz carbonique plus élevés, compris entre 800 et 1500 ppm.
Selon Ian Clark, l’un des avantages de l’augmentation du gaz carbonique est l’amélioration des rendements céréaliers à l’échelle mondiale et une croissance végétale globale plus importante sur la planète.
En réponse à la demande de commentaire d’Epoch Times au sujet des conclusions de la Royal Society selon lesquelles la température continuera à augmenter pendant des centaines, voire des milliers d’années, même si les émissions de gaz carbonique devaient cesser aujourd’hui, Alex Matthews-King, attaché de presse principal du groupe, a déclaré par courriel : « Il s’agit d’un rapport évalué par des pairs, rédigé conjointement par des membres de la Royal Society et de l’Académie nationale des sciences des États-Unis. »
RépondreSupprimerIl renvoie à l’avant-propos du rapport, où l’on peut lire : « Le changement climatique est l’un des enjeux déterminants de notre époque. Il est aujourd’hui plus certain que jamais, et sur la base de nombreuses preuves, que l’homme est en train de modifier le climat de la Terre. L’atmosphère et les océans se sont réchauffés, ce qui s’est accompagné d’une élévation du niveau de la mer, d’un fort déclin de la glace de mer arctique et d’autres changements liés au climat. »
« Les effets du changement climatique sur les populations et la nature sont de plus en plus évidents. Des inondations, des vagues de chaleur et des incendies de forêt sans précédent ont coûté des milliards de dégâts. Les habitats subissent des changements rapides en réponse aux changements des températures et des régimes de précipitations. Les appels à l’action se font de plus en plus pressants. »
M. Clark reconnaît que l’homme « a une empreinte sur la planète, cela ne fait aucun doute ».
Toutefois, selon lui, l’impact le plus dévastateur de l’homme sur l’environnement, et dont on ne parle pas, se fait sentir dans les océans, où « 90% des populations des grands poissons, baleines et etc. a été décimé ».
Il estime que les fonds et les ressources consacrées aux conférences sur le climat pourraient être réorientés afin de « réellement résoudre les problèmes environnementaux ».
« Quiconque est réaliste sur la question du changement climatique reconnaît que les fonds dépensés en matière d’atténuation – dans un contexte où le gens croient pouvoir inverser la température du globe en diminuant les émissions de gaz carbonique ou de sauver le monde d’un réchauffement de 1,5 degré – sait qu’il s’agit d’une fantaisie. Il est impossible d’influer la température de cette manière. »
https://www.epochtimes.fr/lobsession-sur-le-co2-fait-abstraction-de-la-veritable-cause-du-rechauffement-affirment-des-specialistes-2550413.html
https://la-pg.com/wp-content/uploads/2023/06/video_2023-06-08_16-25-09.mp4?_=2
https://pgibertie.com/2024/12/20/la-temperature-ne-suit-pas-le-co2-cest-plutot-le-co2-qui-suit-la-temperature-qui-elle-meme-est-dictee-par-lactivite-solaire/
Mayotte, un cyclone ordinaire, beaucoup de malchance ,une terrible responsabilité politique , l’ile a un besoin urgent d’eau potable, SEUL moyen d’empêcher le choléra
RépondreSupprimerle 19 décembre 2024
par pgibertie
Ce qui se passe à Mayotte, et en réalité depuis des années, témoigne de l’indifférence de l’État. Cela se passerait dans un département de métropole, les chaînes d’info tourneraient en boucle.
Le cyclone Kamisy qui a dévasté Mayotte en 1984 c’était pas le réchauffement climatique, il y avait 67 000 habitants, aujourd’hui il y aurait entre 310 et 400 000 habitants, les autorités sont incapables de donner un nombre
Les clandestins ont créé un bidonville qui est devenu un cimetière.
La gauche, LFI en particulier est responsable de cette catastrophe à Mayotte par le refus de supprimer les bidonvilles et contrôler l’immigration !
Les 3/4 des habitants sont en dessous du seuil de pauvreté. Les 2/3 de la population a moins de 25 ans, la moitié a moins de 18 ans. Il y a 8000 places d’écoles, les gamins qu’est ce qu’ils font à Mayotte, tout un lot font des gangs.
Distribuer des milliards à l’Ukraine et refuser à Mayotte, un DÉPARTEMENT FRANÇAIS, une alimentation en eau potable de qualité !
Chido n’aura laissé aucune chance à Mayotte. En contournant Madagascar après avoir accumulé toute sa puissance dans les eaux chaudes de l’océan Indien, le cyclone est venu frapper l’archipel français à pleine puissance samedi. L’œil a traversé le territoire de part en part en une demi-heure à peine, mais il l’a touché en plein cœur, avec des rafales à plus de 220 km/h venant balayer les abris de tôles.
La puissance de Chido n’est pas exceptionnelle : « On compte en moyenne trois systèmes dépressionnaires similaires par an » sur l’ensemble de la zone, note François Bonnardot, responsable du service prévisions à Météo-France Réunion. Dans l’océan Indien, la saison des cyclones s’étale généralement de novembre à avril.
Pour l"IPCC Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique) le changement climatique a pour effet de diminuer le nombre et l’intensité des cyclones selon les chercheurs. C’est le cas dans le monde entier ET dans le sud de l’océan indien. https://nature.com/articles/s41558-022-01388-4
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/i/status/1869318075058930157
https://pgibertie.com/2024/12/19/mayotte-un-cyclone-ordinaire-beaucoup-de-malchance-une-terrible-responsabilite-politique-lile-a-un-besoin-urgent-deau-potable-seul-moyen-dempecher-le-cholera/
Quand l'Allemagne paie au prix fort son virage énergétique
RépondreSupprimerle 20 décembre 2024 - 12:12
Un ciel plombé faisant caler éoliennes et panneaux solaires, le prix de l'énergie qui crève les plafonds ... Deux "pannes" d'électricité verte en Allemagne ont mis en évidence le casse-tête du virage énergétique dans la première économie d'Europe.
La question a fait irruption dans la campagne électorale pour les législatives du 23 février, le leader de l'opposition conservatrice attaquant Olaf Scholz cette semaine devant les députés.
"Votre politique énergétique fait grincer des dents l'ensemble de l'Union européenne, qui est aujourd'hui très en colère contre l'Allemagne", a tonné Friedrich Merz, favori pour succéder au dirigeant social-démocrate à la chancellerie.
Le ministre de l'Economie, l'écologiste Robert Habeck a riposté en dénonçant l'héritage des seize années où les conservateurs ont dirigé le pays, sous Angela Merkel, "aveugles" aux défis énergétiques qui s'annonçaient.
A l'origine de cette passe d'arme : un prix de l'électricité stupéfiant enregistré à deux reprises en novembre puis en décembre, pendant quelques heures. Le 12 décembre, en fin de journée, il a atteint un record historique de 936 euros par mégawattheure, soit douze fois la moyenne des dernières semaines.
La faute à un épisode hivernal sans vent -ni soleil- qui a mis à l'arrêt les parcs éoliens et photovoltaïques du pays.
- Fluctuations -
Certaines entreprises énergivores, qui achètent sur le marché en temps réel, ont témoigné avoir dû limiter ou arrêter momentanément leur production.
Pendant cette courte panne, l'Allemagne a acheté quantité d'électricité à la Bourse de Leipzig (est), qui joue un rôle clé dans la formation des prix de l'énergie en Europe, faisant s'envoler la facture de certains de ses voisins, comme la Suède.
La plupart des particuliers et de nombreuses entreprises ont cependant des tarifs fixes, qui les préservent de ces fluctuations. Et la situation est rapidement revenue à la normale avec le redémarrage de la production de renouvelables.
Face à la polémique, le gouvernement a rappelé une évidence : "Il y a des phases où il y a beaucoup de soleil, beaucoup de vent, où l'électricité est produite à un coût très bas en Allemagne, qui l'exporte dans les pays voisins, et puis il y a des phases où c'est l'inverse".
Mais la troisième économie mondiale, déjà en perte de compétitivité, ne peut se permettre de dépendre des fluctuations de prix et de volumes d'électricité produits, insistent les experts.
RépondreSupprimerEn ligne avec les objectifs, les renouvelables ne cessent de progresser ayant représenté en moyenne 60% de la production d'électricité en Allemagne depuis le début de l'année.
Parallèlement, les sources traditionnelles d'énergie diminuent : les centrales à charbon ferment progressivement, et les trois derniers réacteurs nucléaires ont été déconnectés en avril.
- Inertie -
Pour pallier l'intermittence du solaire et l'éolien, il faut donc multiplier les capacités de stockage des renouvelables et conserver un deuxième parc de production, de centrales au gaz convertissables à l'hydrogène, pour prendre le relais quand c'est nécessaire.
Autant de chantiers qui n'avancent pas assez vite.
"Si l'État établit les bons cadres réglementaires, alors les investissements dans le stockage d'énergie et la flexibilité de la demande permettront de prévenir les pénuries", explique à l'AFP Georg Zachmann, spécialiste des questions d'énergies pour le cercle de réflexion bruxellois Bruegel.
Mais "il y a une grosse crainte que le cadre ne suffise pas à développer rapidement" les infrastructures nécessaires, souligne l'expert.
De nombreux obstacles, notamment bureaucratiques, demeurent pour le déploiement d'énergies vertes : "il faut en moyenne sept ans pour construire une éolienne, mais seulement sept mois pour construire un terminal de gaz naturel liquéfié. Cela devrait être l'inverse", souligne Claudia Kemfert, experte en énergie à l'institut DIW, auprès de l'AFP.
La chute de la coalition d'Olaf Scholz, qui va conduire à la formation d'un nouveau gouvernement après les élections de février, vient d'entraîner l'abandon d'un projet de loi clé pour bâtir un parc de centrales à gaz afin de remplacer le charbon.
Les milieux industriels tirent la sonnette d'alarme : Markus Krebber, patron de RWE, principal producteur allemand d'électricité du pays, voit un système qui a atteint "ses limites".
Les "pannes vertes" du début d'hiver n'auraient, selon lui, "pas été gérables un autre jour avec une charge de pointe plus élevée. Par exemple en janvier".
https://www.francesoir.fr/societe-economie/quand-l-allemagne-paie-au-prix-fort-son-virage-energetique
Quand ce sont les cons qui dirigent...
SupprimerLe chef d’État a t-il une formation scientifique ? NON ! Paysanne ? NON ! Mécanicienne ? NON ! Boulangère ? NON ! Épicière ? NON ! et, etc, et... et il 'représente' le Peuple !! HAHAHAHA !
Les effets des micro-ondes pulsées et des ondes électromagnétiques à très basse fréquence sur le cerveau humain ? Les gouvernements classent régulièrement les informations relatives à la manipulation du système nerveux humain
RépondreSupprimerPar Mojmir Babacek
Recherche mondiale,
20 décembre 2024
En 1962, le scientifique américain Allan H. Frey a réalisé des expériences avec des micro-ondes pulsées, qui produisaient des cliquetis, des bourdonnements, des sifflements ou des coups dans la tête de personnes à une distance allant jusqu'à plusieurs milliers de mètres. Dans son rapport, il a également écrit qu'en modifiant les paramètres, il pouvait produire une sensation de picotement ou une perception de secousses violentes dans la tête et a affirmé que cette énergie « pourrait éventuellement être utilisée comme un outil pour explorer le codage du système nerveux… et pour stimuler le système nerveux sans les dommages causés par les électrodes » (voir ce document ).
En d'autres termes, Allan Frey était sur le point de trouver le moyen de manipuler le système nerveux humain à distance. Le gouvernement américain l'a rapidement compris. Au cours des deux décennies suivantes, Frey, financé par le Bureau de la recherche navale et l'armée américaine, a été le chercheur le plus actif du pays sur les effets biologiques des rayonnements micro-ondes. Frey a rendu des rats dociles en les exposant à des radiations d'une puissance moyenne de seulement 50 microwatts par centimètre carré. Il a modifié des comportements spécifiques de rats à 8 microwatts par centimètre carré. Il a modifié le rythme cardiaque de grenouilles vivantes à 3 microwatts par centimètre carré. À seulement 0,6 microwatt par centimètre carré, il a fait cesser le battement du cœur de grenouilles isolées en chronométrant les impulsions micro-ondes à un point précis du rythme cardiaque (voir ceci et ceci ).
En 1975, Allan Frey a publié ses recherches sur la barrière hémato-encéphalique dans les Annales de l'Académie des sciences de New York, où la barrière hémato-encéphalique (qui protège le cerveau du poison qui y pénètre avec le sang) de rats, éclairée par une radiofréquence pulsée, a permis à un colorant de pénétrer dans leur cerveau. Ses découvertes ont été confirmées par 13 laboratoires différents dans 6 pays et avec l'utilisation de différents animaux.
En 2012, Allan H. Frey a écrit un article dans lequel il décrivait comment la base aérienne américaine Brooks Air Force avait falsifié son expérience en choisissant un sous-traitant qui injectait le colorant dans les intestins plutôt que dans le sang, et s’assurait ainsi que le colorant n’apparaîtrait pas dans le cerveau. Cela était censé aider l’armée de l’air américaine à obtenir l’approbation des gens pour construire des radars dans leur voisinage. Selon Frey, la même base aérienne Brooks Air Force a ensuite essayé de « discréditer des recherches non classifiées dans le domaine des micro-ondes » afin de couvrir « un programme classifié d’armes biologiques à micro-ondes ».
Allan Frey conclut : « Le financement de la recherche ouverte en micro-ondes et en biologie aux États-Unis a été pratiquement stoppé. » D’ailleurs, le grand public (dans le monde entier) ne sait rien jusqu’à présent de la possibilité de contrôler son activité cérébrale à distance par les effets des micro-ondes pulsées sur son système nerveux.
RépondreSupprimerEn mars 2021, le scientifique américain James C. Lin a écrit un article sur le syndrome de La Havane, où il écrivait que ce trouble causé aux diplomates et agents du gouvernement américains à Cuba et ailleurs, était très probablement produit par des micro-ondes pulsées (voir ceci ).
Le 5 décembre 2020, l'Académie des sciences des États-Unis a publié une étude sur le syndrome de La Havane, dans laquelle elle déclare :
« Dans l’ensemble, l’énergie RF (radiofréquence) pulsée dirigée, en particulier chez les patients présentant des manifestations précoces distinctes, semble être le mécanisme le plus plausible pour expliquer ces cas parmi ceux que le comité a examinés. »
Mais le 2 mars 2023, la chaîne de télévision américaine CNN a publié un article sur le rapport des sept agences de renseignement américaines. Elle y affirmait qu’il n’y avait « aucune preuve crédible qu’un adversaire étranger possède une arme ou un dispositif de collecte capable de provoquer les mystérieux incidents » (syndrome de La Havane). De cette manière, les agences de renseignement américaines ont tenté de nier la validité du rapport scientifique de l’Académie des sciences des États-Unis et de cacher au grand public mondial le fait que les micro-ondes pulsées peuvent être utilisées pour attaquer leurs esprits.
Il existe un grand nombre d'expériences scientifiques prouvant que les fréquences extrêmement basses des radiations électromagnétiques peuvent avoir des effets sur le système nerveux humain. Les micro-ondes et les ondes électromagnétiques extra-longues ont en commun le fait qu'elles transportent des champs électriques et magnétiques. Les neurones sont remplis d'ions et cet électrolyte peut facilement fonctionner comme une antenne, dans laquelle les ondes électromagnétiques produiront des courants électriques, qui sont des éléments essentiels des impulsions nerveuses dans le cerveau.
Lors de la Conférence internationale sur l’électrodynamique non linéaire dans les systèmes biologiques en 1983, parrainée entre autres par le Bureau de la recherche scientifique de l’US Air Force et le Bureau de la recherche navale, Friedeman Kaiser de l’Institut de physique théorique de l’Université de Stuttgart a donné une conférence sur les effets des fréquences extrêmement basses des ondes électromagnétiques sur le système nerveux humain ou « l’extrême sensibilité de certains systèmes biologiques à des signaux électromagnétiques très faibles ». Il a déclaré :
« Dans le modèle des ondes cérébrales… Le stimulus externe peut seulement servir de déclencheur pour lancer un signal de réponse interne… Le système obéit à l’impulsion externe, il oscille avec la fréquence externe… l’impulsion externe lente conduit à une modulation croissante de l’amplitude avec la fréquence externe. »
RépondreSupprimerIl a appelé ce phénomène « entraînement » et a suggéré que « les excitations des types proposés pourraient éventuellement conduire à des changements dans le comportement et la fonction des biosystèmes » ( p. 394 ). Il n’y a pas de meilleure explication pour la conférence de Friedman Kaiser que le fait que les fréquences électromagnétiques ELF produisent des courants électriques dans l’électrolyte à l’intérieur du tissu nerveux. Dans le discours de clôture de cette conférence, Samuel Koslov, une personnalité de premier plan du projet de contrôle mental Pandora de la marine américaine, a déclaré :
« Si une grande partie de ce que nous avons entendu est effectivement vrai, cela n’est peut-être pas moins important pour la nation que les perspectives auxquelles la communauté des physiciens s’est trouvée confrontée en 1939, lorsque la fissionnabilité du noyau, prédite depuis longtemps, a été effectivement démontrée. Vous vous souvenez peut-être de la célèbre lettre d’Albert Einstein au président Roosevelt. Lorsque nous serons en mesure de le faire en termes de preuves, je proposerai qu’une lettre analogue soit nécessaire » ( p. 596 ).
Déjà en 1980, John B. Alexander, ancien directeur du Laboratoire national américain de Los Alamos, dans son article de la Military Review sur le contrôle à distance de l'activité cérébrale humaine, écrivait :
« Celui qui fera la première percée majeure dans ce domaine aura une avance quantique sur son adversaire, un avantage comparable à la possession exclusive d’armes nucléaires. »
En 2014, des scientifiques chinois ont publié les résultats d’une expérience dans laquelle ils ont recherché la conductivité micro-onde de solutions électrolytiques. Dans l’introduction, ils ont souligné que leur expérience « joue un rôle important dans l’étude de l’interaction entre les ondes électromagnétiques et les tissus biologiques qui ont une teneur élevée en eau et une concentration significative d’ions ». Pour leur expérience, ils ont utilisé une solution de sel. La formule chimique du sel est NaCl. Cela signifie qu’il contient des atomes de sodium et de chlorure. Les ions de ces deux atomes jouent un rôle important dans l’activation des cellules nerveuses. L’expérience a prouvé que cet électrolyte est conducteur pour les micro-ondes jusqu’à une fréquence de 20 GHz (voir cette ). Il est tout à fait raisonnable de s’attendre à ce que si ces micro-ondes sont pulsées aux fréquences des fréquences d’activité des neurones du cerveau, elles seront « entraînées » à osciller avec ces fréquences.
L'organisation MCS America, qui lutte contre la pollution, confirme cette conclusion dans son étude sur la sensibilité aux champs électromagnétiques. L' étude précise :
RépondreSupprimer« Le corps peut capter le signal et le transformer en courant électrique, tout comme l’antenne d’un poste de radio ou d’un téléphone portable. Ces courants sont transportés par des ions… qui circulent dans les tissus vivants et dans les vaisseaux sanguins (un système de tubes remplis d’un liquide salé conducteur d’électricité qui relie presque toutes les parties du corps). Lorsque ces courants frappent les membranes cellulaires, qui sont normalement chargées électriquement, elles essaient de vibrer au rythme du courant » (notons qu’un neurone est aussi une cellule).
La véracité de ces « spéculations » ou « théories du complot » est confirmée par l’expérience, où 20 volontaires ont été exposés aux impulsions de 217 Hz utilisées dans la téléphonie mobile et où les enregistrements de leurs électroencéphalogrammes ont révélé des potentiels évoqués (ou simplement des courants électriques à la fréquence) de 217 Hz (voir ceci ) ou une autre expérience, où les micro-ondes des téléphones portables pulsées à 11 à 15 Hz ont produit des changements dans l’EEG pendant le sommeil chez 30 volontaires (voir ceci ). Les scientifiques australiens ont également découvert que :
« Non seulement les signaux des téléphones portables peuvent modifier le comportement d'une personne pendant l'appel, mais les effets des ondes cérébrales perturbées persistent longtemps après l'extinction du téléphone (voir ceci ). »
Pour compléter cette information, il faut dire que le système nerveux fonctionne de manière numérique et que les actions nerveuses diffèrent par la fréquence et le nombre d’impulsions nerveuses dans lesquelles un grand nombre de neurones synchronisent leur action. De cette façon, l’activité du cerveau humain peut être entièrement contrôlée, y compris les pensées. Robert Becker, qui a été deux fois nominé pour le prix Nobel pour ses recherches sur les potentiels électriques dans les organismes, a publié en 1985 un livre « Body Electric », dans lequel il cite l’expérience, qui a été publiée volontairement sur la base de la loi sur la liberté d’information. L’auteur de l’expérience, JF Schapitz, a déclaré :
« Cette étude démontrera que la parole de l’hypnotiseur peut également être transmise par une énergie électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du cerveau humain, c’est-à-dire sans utiliser de dispositifs techniques pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les informations saisies. »
Dans l'une des quatre expériences, les sujets devaient répondre à un test de cent questions, allant des plus simples aux plus techniques. Plus tard, ne sachant pas qu'ils étaient irradiés, ils devaient être soumis à des faisceaux d'information leur suggérant les réponses aux questions qu'ils avaient laissées en blanc, à une amnésie pour certaines de leurs bonnes réponses et à une falsification de la mémoire de leurs bonnes réponses. Au bout de deux semaines, ils devaient repasser le test. Les résultats de ces expériences n'ont jamais été publiés. Mais il est évident qu'à cette époque déjà, les services secrets travaillaient sur des technologies permettant d'imposer des pensées aux êtres humains en utilisant des micro-ondes pulsées pour transmettre au cerveau humain la parole humaine à des fréquences ultrasonores, que le cerveau perçoit, mais que l'être humain ne s'en rend pas compte puisqu'il n'entend pas la parole.
RépondreSupprimerPour les gouvernements, il n’est pas difficile de transmettre les signaux des téléphones portables aux fréquences cérébrales et de manipuler ainsi les pensées de leurs propres citoyens ou de citoyens étrangers. La différence entre les micro-ondes pulsées et les ondes électromagnétiques extra-longues est que les micro-ondes pulsées peuvent cibler une personne (ou toute une nation si les signaux des téléphones portables sont transmis aux fréquences cérébrales) tandis que les ondes électromagnétiques extra-longues, transmises aux fréquences cérébrales, avec leur longueur allant jusqu’à 300 000 kilomètres, atteindront les cerveaux dans de vastes zones. Il est certain que jusqu’à présent, les législations du monde entier (à l’exception du Chili et du Brésil) n’interdisent pas aux gouvernements ou à quiconque d’autre de telles actions sur le cerveau humain (par exemple, Elon Musk construit un système de 20 000 satellites autour de la planète et travaille en même temps sur la recherche sur les neurones).
Les neurotechnologues du monde entier, qui n'osent pas divulguer les informations de sécurité nationale qu'ils ont dû signer avant de commencer des recherches dans le domaine, appellent à la création de législations protégeant les gens contre de telles manipulations de leur esprit (voir ceci ).
La proposition d'une telle législation présentée à l'Union européenne, signée par 11 organisations mondiales, vous pouvez la trouver à l'adresse (voir ceci ).
https://www.globalresearch.ca/why-governments-around-world-classify-information-about-effects-pulsed-mirowaves-extra-low-frequency-electromagnetic-waves-human-brains/5839545
Cyclones à bombes et rivières atmosphériques : quelqu’un joue-t-il avec la météo ?
RépondreSupprimerPar F. William Engdahl
Recherche mondiale,
20 décembre 2024
Ces derniers mois [2023], le monde a entendu des termes inhabituels pour décrire des phénomènes météorologiques extrêmes. Désormais, des termes tels que « cyclone à bombe » ou « rivières atmosphériques » sont utilisés dans les bulletins météo quotidiens à la télévision pour décrire des volumes record de pluie ou de neige déversés dans des régions du monde de manière extrêmement destructrice. La mafia verte prétend, sans la moindre preuve factuelle, que tout cela est dû à l’« empreinte carbone » trop importante de l’homme. Elle s’en sert comme excuse pour redoubler d’efforts pour éliminer progressivement le pétrole, le gaz, le charbon ainsi que l’énergie nucléaire au profit d’une « énergie verte » impraticable et subventionnée par les contribuables – l’énergie éolienne ou solaire peu fiable. Se pourrait-il que ces catastrophes météorologiques anormales soient effectivement « d’origine humaine », mais pas dues aux émissions de gaz carbonique ?
Depuis fin décembre, les États-Unis ont été particulièrement touchés par des phénomènes météorologiques extrêmes, comme le cyclone Bomb qui a enseveli une grande partie de la côte Est sous des chutes de neige record, de Buffalo jusqu’en Floride. Dans le même temps, la côte Ouest des États-Unis, de l’État de Washington jusqu’à la côte californienne, a été frappée par des inondations extrêmes provoquées par des vagues successives de rivières océaniques transportant d’énormes volumes d’eau du Pacifique, provoquant de graves inondations. Sans présenter aucune preuve scientifique, les idéologues écologistes ont affirmé que tout cela était dû au réchauffement climatique d’origine humaine – désormais appelé « changement climatique » pour brouiller les pistes – et ont plaidé pour une transition accélérée vers un monde dystopique sans carbone.
On peut sérieusement affirmer que ce phénomène pourrait être d’origine humaine. Mais pas à cause d’émissions excessives de gaz carbonique ou d’autres gaz à effet de serre d’origine humaine. Il pourrait être dû à une manipulation délibérée et malveillante de nos principaux modèles climatiques.
Géo-ingénierie ?
La technologie de manipulation du climat est l’un des domaines les plus secrets et les plus tenus à l’écart du débat public depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. On l’appelle souvent géo-ingénierie ou, plus récemment, « intervention climatique », un terme moins inquiétant. Quel que soit le nom, il s’agit d’une manipulation humaine des complexités du climat terrestre, avec des conséquences potentiellement catastrophiques. Que savons-nous des possibilités qui s’offrent à nous ?
Après la Conférence de Paris sur le climat de 2015 et l’Accord de Paris qui a suivi, Peter Wadhams, professeur de physique océanique à l’Université de Cambridge, ainsi que d’autres éminents scientifiques spécialistes du réchauffement climatique, ont lancé un appel ouvert à la géo-ingénierie pour « résoudre » la prétendue crise climatique et empêcher un réchauffement climatique supérieur à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, un objectif totalement arbitraire. Ce que les scientifiques post-Paris affirment, c’est que « nous sommes dos au mur et nous devons maintenant commencer le processus de préparation à la géo-ingénierie. Nous devons le faire en sachant que ses chances de succès sont faibles et que les risques de mise en œuvre sont grands. » [1] Ce qu’ils ne disent pas, c’est que la manipulation météorologique par géo-ingénierie a été développée en secret par les agences militaires et de renseignement des États-Unis pendant des décennies.
« Maîtriser la météo en 2025 »
RépondreSupprimerEn juin 1996, l’US Air Force a publié un rapport au titre provocateur « La météo comme multiplicateur de force : maîtriser la météo en 2025 ». Le rapport décrivait les possibilités de la géo-ingénierie artificielle pour, entre autres, augmenter les précipitations ou les tempêtes, empêcher les précipitations (provoquer des sécheresses), éliminer la couverture nuageuse d’un ennemi et d’autres événements. Il a été produit « pour examiner les concepts, les capacités et les technologies dont les États-Unis auront besoin pour rester la force aérienne et spatiale dominante à l’avenir ». Le rapport notait dès le début que « la modification du temps peut être divisée en deux grandes catégories : la suppression et l’intensification des conditions météorologiques. Dans les cas extrêmes, cela peut impliquer la création de conditions météorologiques complètement nouvelles, l’atténuation ou le contrôle de tempêtes violentes, voire une altération du climat mondial à grande échelle et/ou de longue durée » (soulignement ajouté).[2]
Le document de l'armée de l'air indique également :
« … les formidables capacités militaires qui pourraient résulter de ce domaine sont ignorées à nos risques et périls… une application appropriée de la modification du climat peut assurer la domination de l’espace de bataille à un degré jamais imaginé auparavant… La technologie est là, attendant que nous la mettions en place. » D’ici 2025, le rapport affirme que « nous pouvons maîtriser le climat ». Le rapport note qu’à l’époque d’Eisenhower, « en 1957, le Comité consultatif du président sur le contrôle du climat a explicitement reconnu le potentiel militaire de la modification du climat, avertissant dans son rapport qu’elle pourrait devenir une arme plus importante que la bombe atomique. » [3] C’était il y a presque sept décennies.
Consultez le document original. Document de l'US Air Force intitulé « La météo comme multiplicateur de force : maîtriser la météo en 2025 »
Opération Popeye : le projet secret de guerre climatique des États-Unis - YouTube
En revenant à la guerre du Vietnam à la fin des années 1960, le secrétaire d’État Henry Kissinger et la CIA ont autorisé une opération de géo-ingénierie top secrète, sous le nom de code Opération PopEye, depuis la Thaïlande au-dessus du Cambodge, du Laos et du Vietnam. À l’aide d’avions militaires WC-130 et de jets RF-4, les forces américaines ont pulvérisé de l’iodure d’argent et de l’iodure de plomb dans les nuages de tempête de mousson saisonnière pour transformer les routes d’approvisionnement nord-vietnamiennes en puits de boue impraticables. La mission consistait à créer suffisamment de pluie toute l’année pour bloquer les pistes Ho Chi Minh. [4] L’opération secrète de géo-ingénierie a été rendue publique par le journaliste primé Seymour Hersh en 1972, ce qui a donné lieu à des audiences au Congrès, mais guère plus. Quelques années plus tard, en 1976, une loi sans effet a été adoptée « exigeant » que tout acteur signale chaque année à la NOAA toute modification météorologique entreprise. Dites cela à la CIA ou au Pentagone. [5]
RépondreSupprimerRéchauffeurs ionosphériques et technologie de résonance atmosphérique
Depuis les années 1970, les travaux sur la géo-ingénierie artificielle sont devenus plus sophistiqués et aussi beaucoup plus secrets. La méthode traditionnelle de « fabrication de pluie », qui consiste à ensemencer les nuages par des avions dispersant, généralement, des particules d’iodure d’argent sur des nuages contenant des gouttelettes d’eau pour provoquer des précipitations, est utilisée depuis les années 1940. Cependant, depuis les années 1990, à l’époque où l’US Air Force a publié Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025 , de nouvelles méthodes importantes ont été développées avec une portée et un effet bien plus importants, et bien avant 2025.
Il convient de noter que le rapport de l’US Air Force de 1996 indiquait : « … la modification de l’ionosphère est un domaine riche en applications potentielles et il existe également des applications dérivées probables qui n’ont pas encore été envisagées. » [6]
Le projet de recherche ionosphérique HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) de l’US Air Force et de l’Office of Naval Research, mené à Gakona en Alaska, a suscité une attention et une inquiétude considérables au niveau international. En janvier 1999, l’Union européenne a qualifié le projet de « préoccupation mondiale » et a adopté une résolution demandant davantage d’informations sur ses risques pour la santé et l’environnement. Washington a ignoré cet appel. La plupart des données de recherche HAARP ont été classées confidentielles pour des raisons de « sécurité nationale », ce qui a donné lieu à de nombreuses spéculations sur des activités sinistres.
En 1985, alors qu'il travaillait pour la compagnie pétrolière ARCO grâce à une subvention de la DARPA du Pentagone, un brillant physicien, le Dr Bernard J. Eastlund , déposa un brevet (US n° 4 686 605) pour une « méthode et un appareil permettant de modifier une région de l'atmosphère, de l'ionosphère et/ou de la magnétosphère terrestres ». La description du brevet affirmait qu'un rayonnement spécifique de puissantes ondes radio dans l'ionosphère pouvait provoquer un réchauffement et « élever » l'ionosphère terrestre. Il pouvait être utilisé pour contrôler la météo, modifier les courants-jets, changer les tornades ou créer ou empêcher les précipitations. ARCO fut approchée par l'armée américaine et leur vendit les droits de brevet de son employé de l'époque, Eastlund.
RépondreSupprimerL'armée américaine aurait ensuite cédé les droits de brevet à Raytheon, le plus important sous-traitant militaire du pays. Raytheon serait également impliqué dans la construction de tous les principaux réseaux de radars de chauffage ionosphérique du monde. [7] Coïncidence ? Un porte-parole de HAARP a nié avoir utilisé le brevet d'Eastlund dans HAARP. Ils n'ont cependant mentionné aucun autre site. [8]
HAARP est un réseau d’antennes radar à commande de phase extrêmement puissant, dirigé vers l’ionosphère. On l’appelle parfois un réchauffeur ionique. L’ionosphère est une couche de l’atmosphère située à haute altitude et contenant des particules hautement chargées en énergie. Si des radiations sont projetées dans l’ionosphère, d’énormes quantités d’énergie peuvent être générées et utilisées pour anéantir une région donnée. Initialement, son propre site Web, aujourd’hui supprimé, indiquait que HAARP était « une entreprise scientifique visant à étudier les propriétés et le comportement de l’ionosphère… à des fins civiles et militaires ». [9]
Le site HAARP de Gakona a été officiellement fermé par l'armée américaine en 2013. En 2015, l'exploitation du site a été officiellement transférée à son partenaire civil, l'Université d'Alaska à Fairbanks. Cette fermeture a servi de prétexte pour arrêter la diffusion en direct des signaux du site HAARP sur un site Internet public, qui avait fourni des preuves solides des liens entre les activités du site HAARP et des catastrophes météorologiques majeures telles que l'ouragan Katrina ou le tremblement de terre de Chengdu en Chine en 2008. L'exploitation du site a été transférée à l'Université d'Alaska en 2015.
Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que le HAARP de Gakona est une diversion sournoise, un site innocent ouvert à l'examen académique, tandis que de sérieuses manipulations ionosphériques militaires ont lieu sur d'autres sites top secrets. [10]
RépondreSupprimerEn 2015, l’armée américaine et les agences gouvernementales comme la NOAA avaient largement dépassé les capacités de HAARP. Elles ont supervisé la construction de réseaux de radars ionosphériques à réseau phasé bien plus puissants dans le monde entier. Cela comprenait un HIPAS plus puissant – une installation de 70 mégawatts à l’est de Fairbanks. Cela comprenait également l’observatoire d’Arecibo, anciennement connu sous le nom d’observatoire ionosphérique d’Arecibo – une installation de 2 mégawatts à Porto Rico ; le radar Mu – une installation de 1 mégawatt au Japon. Et la mère de tous les réseaux de radars de chauffage atmosphérique, EISCAT – une installation de 1 gigawatt à Tromsø, dans le nord de la Norvège. HAARP n’est qu’une simple installation de 3,6 mégawatts. De nombreux autres sites de chauffage ionosphérique à réseau phasé sont soit classés secrets, soit ne donnent que peu d’informations. On pense qu’un de ces sites se trouve sur la base aérienne de Vandenberg en Californie du Sud. Un autre à Millstone Hill, dans le Massachusetts, un autre à Taiwan et dans les îles Marshall. Étant donné que le Pentagone et d’autres agences gouvernementales américaines concernées choisissent de dire peu ou rien sur leur interdépendance et leur utilisation dans le changement climatique, nous en sommes réduits à spéculer. [11]
L'entreprise militaire Raytheon, qui a obtenu les brevets d'Eastlund auprès d'ARCO, serait impliquée dans de nombreux sites de ce type à travers le monde.
La Chine aussi ?
RépondreSupprimerLes travaux du gouvernement américain sur la géo-ingénierie étant classifiés et tenus à l’écart du débat public, il n’est pas possible de prouver devant un tribunal que des événements tels que les tornades de bombes de la côte Est ou l’ouragan Ian de septembre 2022 en Floride, l’une des tempêtes les plus puissantes jamais survenues aux États-Unis, ou les inondations record de janvier 2023 dues à des vagues répétées de tempêtes atmosphériques qui ont frappé la Californie après une sécheresse extraordinaire, sont simplement des phénomènes naturels. Il n’existe aucune preuve scientifique que cela soit dû à un excédent de gaz carbonique dans l’atmosphère. Mais comme le suggère ce qui précède, il existe un énorme ensemble de preuves indiquant que des acteurs malveillants dotés de pouvoirs étatiques utilisent la géo-ingénierie sans en tirer profit, même si la géo-ingénierie artificielle pourrait en tirer profit.
En 2018, les médias chinois ont rapporté que l’Académie des technologies spatiales de Shanghai lançait un vaste projet de géo-ingénierie, Tianhe, qui signifie « rivière du ciel ». Le projet, qui serait basé sur le haut plateau tibétain, source de certains des plus grands fleuves du monde, est destiné à transférer d’énormes volumes d’eau du Sud, où les pluies abondent, vers le Nord aride. Il devait commencer à fonctionner en 2020, mais aucun détail n’a été publié depuis. [12]
Les récentes discussions sur le projet de Bill Gates avec le physicien de Harvard David Keith visant à libérer des particules de carbonate de calcium bien au-dessus de la terre pour imiter les effets des cendres volcaniques bloquant le soleil, ou les récentes expériences de Make Sunsets visant à lancer des ballons météorologiques depuis la Basse-Californie au Mexique ou du dioxyde de soufre pour bloquer le soleil, sont clairement destinées à masquer à quel point la géo-ingénierie réelle de notre climat est avancée.
*
F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier. Il est titulaire d'un diplôme en sciences politiques de l'Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
RépondreSupprimerRemarques
[1] Derrick Broze, D’éminents scientifiques sur le climat affirment que la conférence de Paris a échoué à appeler à la géo-ingénierie, 15 janvier 2016, https://www.activistpost.com/2016/01/leading-climate-scientists-say-paris-conference-failed-call-for-geoengineering.html .
[2] Col Tamzy J. House, et al., La météo comme multiplicateur de force : maîtriser la météo en 2025,
https://web.archive.org/web/20170909014905/http://csat.au.af.mil/2025/volume3/vol3ch15.pdf
[3] Ibid.
[4] Seymour Hersh, « Les États-Unis utilisent la pluie comme arme », The New York Times, 3 juillet 1972,
https://www.nytimes.com/1972/07/03/archives/rainmaking-is-used-as-weapon-by-us-cloudseeding-in-indochina-is.html
[5] Congrès américain, Sénat, Comité des relations étrangères, Rapport : Interdire la modification de l'environnement comme arme de guerre, Rapport n° 93-270. Washington, DC : OS Govt. Printing Office, 27 juin 1973.
[6] Colonel Tamzy, Op Cit.
[7] Gary Vey (Dan Eden), Ce qui n'en finit jamais, 2010, http://www.viewzone.com/never/TNE0440.pdf
[8] Mark Farmer, Mystère en Alaska, Popular Science , septembre 1995, https://books.google.de/books?id=nSeBEQ2wGlUC&pg=PA79&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
[9] Site Web HAARP, Objectif du programme, http://www.haarp.alaska.edu/haarp/gen.html
[10] Gary Vey, op. cit.
[11] Jim Lee, HAARP et les réchauffeurs ionosphériques dans le monde, http://climateviewer.org/pollution-and-privacy/atmospheric-sensors-and-emf-sites/maps/haarp-ionospheric-heaters-worldwide/
[12] Le satellite du projet chinois Tianhe fera ses débuts au salon aéronautique de Chine 2018, Quotidien du Peuple, 6 novembre 2018,
http://en.people.cn/n3/2018/1106/c90000-9515300.html
https://www.globalresearch.ca/bomb-cyclones-atmospheric-rivers-someone-messing-weather/5804879
(...) Se pourrait-il que ces catastrophes météorologiques anormales soient effectivement « d’origine humaine », mais pas dues aux émissions de gaz carbonique ? (...)
SupprimerIl y aurait mille milliards d'humains sur Terre comme zéro que le pourcentage de tous les gaz dans notre atmosphère ne changerait pas !
Ne mélangeons pas tout ! La science est une chose, HAARP en est une autre.
Des modifications de couloirs venteux peuvent être changés, mais les gaz ne sont que déplacés et non effacés.
*
Un volcan en activité émet, en moyenne, 1,3 million de t de gaz carbonique par an, soit au total sur terre, 300 millions de t/an. Les émissions de l’Etna, en Sicile, sont particulièrement importantes avec 25 millions de t/an, celles de la caldera de Yellowstone, aux États-Unis, de 16 millions de t/an.
Lors de la catastrophe du lac Lwi, à Nyos, au Cameroun, du 21 août 1986 qui a fait 1 746 victimes, une vague de gaz, haute de 50 m, a parcouru plus de 25 km. Au total il s’est dégagé du lac 1,24 million de t de gaz carbonique. Après la catastrophe il restait environ 250 millions de m³ de gaz carbonique dans le lac. Le gaz carbonique s’y accumule au rythme de 5 millions de m³ /an.
*
⛔️ Il existe 13 stations HAARP à travers le monde;
https://nwohaarp.wordpress.com/2017/10/05/haarp-the-day-after-tomor
https://rudy2.wordpress.com
https://educate-yourself.org/mc/
https://nwohaarp.wordpress.com/2017/10/05/haarp-the-day-after-tomorrow/
Règlement sur la déforestation : la Commission Européenne promet d'être plus proche des réalités pratiques
RépondreSupprimerJosef Koch, AGRARHEUTE*
20 Décembre 2024
La Commission Européenne promet de faire en sorte que le règlement européen sur la déforestation soit plus proche des réalités pratiques.
La frustration des sylviculteurs face au compromis du trilogue sur le règlement relatif à la déforestation est grande. Mais la Commission a fait de nouvelles concessions. En voici les détails.
Les sylviculteurs sont déçus par le compromis du trilogue sur le règlement européen sur la déforestation (RDUE). Ils considèrent le résultat comme « un compromis boiteux ». Ainsi, le délai de mise en œuvre du RDUE est repoussé d'un an, et aucun allègement bureaucratique n'est prévu pour l'instant, contrairement à ce que demandait le Parlement Européen.
La Communauté de Travail des Propriétaires Forestiers (AGDW), les Entreprises Familiales Agricoles et Forestières ainsi que l'Union des Agriculteurs Allemands demandent donc à la Commission Européenne de mettre à profit le temps gagné grâce au report d'un an. Il s'agit avant tout de réduire les obligations de documentation des propriétaires forestiers et des agriculteurs dans les pays et les régions où il est prouvé qu'il n'y a pas de risque de déforestation.
Une déclaration additionnelle en guise de compromis
Les associations espèrent que la Commission Européenne présentera une proposition de simplification des obligations de déclaration au cours du premier semestre 2025.
Selon la rapporteure du PPE, Christine Schneider, il n'a pas été possible, en raison du blocage au Conseil, d'intégrer des modifications directement dans le texte législatif avant la fin de l'année sans mettre en péril le report d'un an du règlement. Une déclaration additionnelle a toutefois été arrachée à la Commission Européenne. Les points centraux des exigences du Parlement y sont consignés de manière contraignante, souligne la politicienne de l'Union auprès de l'hebdomadaire [agricole bavarois].
RépondreSupprimerLa base de données doit déjà fonctionner six mois avant le lancement
Voici les détails de la déclaration de la Commission Européenne.
Le règlement n'entrera en vigueur que lorsque la plateforme de données sera pleinement opérationnelle et que la classification des risques aura été publiée au moins six mois à l'avance. Ces deux points doivent donc être remplis d'ici fin juin 2025.
D'ici la fin de l'année, les lignes directrices et les questions fréquemment posées (FAQ) seront révisées afin de réduire la bureaucratie et de les rendre plus pratiques.
La Commission s'engage à réaliser une analyse d'impact « complète » afin de revoir la classification des risques et de réduire les exigences en matière de rapports.
En outre, lors de la révision du règlement en 2028, on examinera si d'autres simplifications sont possibles, notamment une catégorie supplémentaire pour les États durables. Ainsi, la catégorie à risque zéro demandée par le Parlement arriverait bien plus tard.
Faire des propositions d'amélioration maintenant
Selon Mme Schneider, les engagements de la Commission donnent aux entreprises, aux agriculteurs et aux sylviculteurs une orientation claire sur la manière dont ils peuvent se préparer. « Avec le report d'un an et l'engagement de réviser les lignes directrices et les FAQ d'ici la fin de l'année, nous avons ouvert la voie à la réduction de la bureaucratie et à l'élaboration de solutions réalisables », a déclaré l'eurodéputée PPE.
Elle invite les entreprises ainsi que les agriculteurs et les sylviculteurs à fournir des points concrets qui ne sont pas assez concrets dans les lignes directrices et les FAQ ou qui semblent être conçus de manière trop bureaucratique. « Cela augmente la pression sur la Commission pour qu'elle mette en œuvre les simplifications de manière ciblée », estime l'eurodéputée.
_____________
* Source : Entwaldungsverordnung: EU-Kommission verspricht mehr Praxisnähe | agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2024/12/reglement-sur-la-deforestation-la-commission-europeenne-promet-d-etre-plus-proche-des-realites-pratiques.html
Reporté, pas abrogé : le règlement sur la déforestation entre en vigueur un an plus tard
RépondreSupprimer20 Décembre 2024
Josef Koch, AGRARGEUTE*
Les sylviculteurs, les éleveurs de bovins et les producteurs de soja ne devront désormais se conformer aux obligations du règlement européen sur la déforestation qu'à partir du 1er juillet 2026.
Le Parlement européen ne parvient toutefois pas à imposer certaines exigences lors des négociations.
Hier soir [3 décembre 2024], le Conseil, la Commission et le Parlement se sont mis d'accord en trilogue pour repousser d'un an le règlement européen sur la déforestation (RDUE). Ainsi, l'industrie du bois ne devra appliquer le règlement sur la déforestation qu'à partir du 31 décembre 2025. Pour les sylviculteurs, les éleveurs de bovins et les producteurs de soja, les obligations s'appliqueront après le 30 juin 2026.
La Commission européenne, le Conseil et le Parlement Européen doivent encore confirmer formellement le compromis. D'autres allègements bureaucratiques, comme le demandait le Parlement, n'auront pas lieu pour le moment. Dans son mandat de négociation, le Parlement avait également demandé le report d'un an du délai de mise en œuvre.
Le ministre fédéral des Forêts, Cem Özdemir, salue l'accord, car il met fin au « chaos de dernière minute à Bruxelles », qui a fortement déstabilisé l'économie. Selon M. Özdemir, Bruxelles doit toutefois utiliser le temps gagné et veiller à une mise en œuvre pratique, peu bureaucratique et sans heurts du RDUE.
Ce qui n'a pas pu être obtenu
Selon le ministère fédéral des Forêts, la rapporteuse du PPE, Christine Schneider, a renoncé aux autres exigences. Ainsi, le Parlement avait demandé qu'une catégorie de risque zéro soit aussi introduite. Dans cette catégorie, les exploitants forestiers, par exemple en Allemagne ou en Autriche, devaient remplir des obligations de documentation moins importantes lors de la vente de bois. La géolocalisation des produits vendus par les producteurs de soja et les éleveurs de bovins devait également être moins bureaucratique. Cette quatrième catégorie de risque a causé des maux de tête aux juristes de l'UE, car elle aurait apparemment été difficile à mettre en œuvre en conformité avec l'OMC. Selon la décision du Parlement, les pays membres dans lesquels la surface forestière est stable ou même en augmentation depuis 1990 devaient faire partie des pays à risque zéro.
Le Parlement avait demandé, sur proposition du PPE, que le RDUE puisse être reporté une nouvelle fois si toutes les conditions techniques n'étaient pas réunies à temps avant son entrée en vigueur. Ainsi, six mois avant l'entrée en vigueur, la plateforme de données aurait dû être opérationnelle et la classification des États dans les classes de risque aurait dû être effectuée par la Commission Européenne. Là encore, Mme Schneider n'a pas réussi à s'imposer.
M. Albert Stegemann, porte-parole de l'Union pour l'Agriculture, regrette que le règlement sur la déforestation ne soit que reporté et non pas atténué. Ainsi, le gouvernement fédéral a catégoriquement refusé jusqu'à la fin d'apporter les modifications nécessaires au contenu du règlement sur la déforestation. « Celles-ci auraient pourtant été utiles pour soulager les agriculteurs et les forestiers allemands d'une bureaucratie inutile », affirme M. Stegemann avec conviction.
RépondreSupprimer______________
* Source : Aufgeschoben, nicht aufgehoben: Entwaldungsverordnung greift ein Jahr später | agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2024/12/reporte-pas-abroge-le-reglement-sur-la-deforestation-entre-en-vigueur-un-an-plus-tard.html
RépondreSupprimerLe Danemark adopte la première « taxe sur les rots » au monde... mais ce n'est pas une plaisanterie
PAR TYLER DURDEN
VENDREDI 20 DÉCEMBRE 2024 - 19:45
Rédigé par Paul Schwennesen via l'American Institute for Economic Research (AIER),
Le Danemark, selon le New York Times (NYT), va de l'avant avec sa « taxe sur les rots » sur le bétail. Bien que vivement contestée, le gouvernement danois a néanmoins finalement décidé de prélever aux agriculteurs 300 couronnes (~ 43 $) par tonne pour les émissions de gaz carbonique, augmentant jusqu'à 106 $ par tonne d'ici 2035. Comme c'est le cas de bon nombre de ces interventions vertes ciblant les exploitations agricoles, cette mesure est ridiculement inefficace pour résoudre le problème inventé de toutes pièces, mais remarquablement efficace pour consolider davantage le contrôle de l'État sur la production économique.
Si les fermes (et surtout les vaches) sont des cibles de choix pour ce type d’intervention étatique, c’est en partie parce que, politiquement parlant, elles sont le bouc émissaire idéal.
Tout cela semble si inoffensif, après tout, si ridicule même, que les gens sérieux risquent de passer pour ridicules s’ils s’y opposent. Est-il vraiment si draconien, selon eux, de demander aux agriculteurs de réduire les flatulences de leurs vaches ? Cette demande, pourtant si raisonnable (et qui est certes exécutoire par la loi), passe inaperçue dans un texte qui fait rire et qui distrait les lecteurs de ce qui se passe vraiment.
Le NYT joue son rôle dans cette façade, en savourant l’occasion d’imprimer « caca, pets et rots » dans la section économique, de sorte que la réglementation semble tirée d’un conte pour enfants espiègle plutôt que ce qu’elle est : une atteinte grave et mortelle à la liberté économique.
RépondreSupprimerLes défenseurs du projet insistent sur la nécessité de s’attaquer au problème urgent du changement climatique. Mais même si nous devions accepter les conclusions peu claires du lobby sur la science climatique, ces affirmations seraient douteuses. Les vaches sont accusées d’émettre 5,6 tonnes d’équivalent gaz carbonique, par an. Toutes ces évaluations et calculs à motivation politique ignorent complètement l’autre côté du problème, à savoir la reconnaissance croissante que le bétail au pâturage a un impact complexe, largement compensatoire (et très probablement positif net) sur les émissions globales de carbone. Après tout, la nature ne fonctionne pas selon des équations simples et nous sommes terriblement mal informés sur le monde riche et intrinsèquement non modélisable de l’écologie stochastique.
Le NYT, à titre de comparaison, représente 16 979 tonnes métriques de son propre chef, ce qui signifie qu’en tant qu’entreprise unique, il a l’empreinte de dix laiteries danoises. Que diraient les lecteurs de « All the News That’s Fit to Print » d’une taxe annuelle de 730 000 $ par an, pouvant aller jusqu’à 1,8 million de dollars, ajoutée au prix du kiosque à journaux ? Les défenseurs d’une presse libre pourraient bien se demander pourquoi le gouvernement utilise le pouvoir de l’État pour rendre le journal officiel moins compétitif.
Mais dans tous les cas, la science climatique et les pets de vache ne sont pas vraiment le problème ici. Le problème est essentiellement une question de contrôle et de savoir qui peut occuper les hauteurs dominantes d’une économie gérée de manière centralisée.
« Une taxe sur la pollution a pour objectif de changer les comportements », déclare Jeppe Bruss, le ministre danois de la « transition verte », dans un moment de franchise sans retenue. Les programmes gouvernementaux visant à changer les comportements sont beaucoup plus faciles à introduire lentement et contre des secteurs minoritaires quelque peu ridicules comme l’agriculture que contre, par exemple, la population en général. Ils ne semblent pas désireux, par exemple, d’imposer des charges supplémentaires sur les émissions du chauffage et du transport des citoyens moyens, qui, combinées, éclipsent celles du secteur agricole. Le NYT affirme que les émissions du bétail « deviennent » la plus grande part de la pollution climatique du Danemark, ce qui est une autre façon de dire que ce n’est pas la plus grande part.
Si la production de bœuf et de lait posait effectivement un tel risque climatique existentiel, pourquoi ne pas simplement taxer les consommateurs de bœuf et de lait qui, après tout, sont la véritable source du signal de production ? La réponse est évidemment évidente : aucun homme politique ne veut être accusé d’avoir augmenté le prix du beurre pour la grand-mère danoise moyenne. Politiquement, il est bien plus facile de s’en prendre aux agriculteurs, sachant pertinemment que tout fardeau financier pesant sur la production agricole sera de toute façon répercuté sur les consommateurs – mais ce sera alors la faute des agriculteurs, pas celle du gouvernement. C’est un vieux truc, une sorte de stratagème de blanchiment de l’impact réglementaire.
RépondreSupprimerLe succès de la stratégie danoise reste à voir.
Si l’on en croit les exemples des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande, le plan pourrait bien se retourner contre eux, avec des agriculteurs frustrés qui descendraient dans la rue et même reprendraient les rênes du pouvoir.
C’est un avertissement utile : donner au gouvernement le pouvoir de taxer chirurgicalement et ainsi de « changer le comportement » des producteurs revient à leur accorder des privilèges de planification économique.
La « taxe sur le rot » danoise est une étape importante vers la propriété étatique des moyens de production et, comme le montre l’histoire des économies gérées de manière centralisée, elle ne risque pas de bien se terminer.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/denmark-passes-worlds-first-burp-tax-no-laughing-matter
Et demain on passera à l'odeur de la merde !
SupprimerLe gaz carbonique (qui se recycle immédiatement comme tout autres gaz) ne représente que 0,041 % de notre atmosphère.
Le gaz méthane (pets) est à... 0,0000015 % de notre atmosphère !
La fille du fermier : comment un tribunal fédéral états-unien a fait reculer l'agriculture biotechnologique de plusieurs décennies
RépondreSupprimer21 Décembre 2024
Amanda Zaluckyj, AGDAILY*
La bio-ingénierie est l'un des outils les plus puissants de l'ère moderne pour lutter contre l'insécurité alimentaire, le changement climatique et d'autres problèmes de durabilité. Mais notre capacité à commercialiser ces cultures transformatrices vient de subir un coup dur.
Début décembre, le tribunal de district de Californie du Nord a annulé les règles adoptées en 2020 par le Département Américain de l'Agriculture par l'intermédiaire de son Service d'Inspection de la Santé Animale et Végétale (APHIS). Le procès, intenté par des militants anti-bio-ingénierie (qui prétendent s'inquiéter pour les exploitations agricoles familiales), rétablit un cadre réglementaire en place depuis 1986, alors que la technologie n'en était qu'à ses balbutiements – et n'était même pas encore disponible sur le marché.
Document récupéré via Casetext
- voir cadre sur site -
Qu'est-ce que cela signifie pour l'avenir des cultures transgéniques ? Et que peut-on faire à ce sujet ?
La réglementation initiale sur les OGM
Le meilleur endroit pour commencer est bien sûr le début. Avant 2020, le cadre réglementaire des cultures génétiquement modifiées était géré par la Food and Drug Administration, l'Environmental Protection Agency et l'APHIS (par l'intermédiaire de l'USDA). L'autorité de l'USDA découle de la loi sur la protection des plantes (Plant Protection Act) adoptée en 2000 pour combiner plusieurs lois antérieures en un seul système unitaire.
Les réglementations de l'USDA antérieures à 2020 présentaient quatre caractéristiques principales : une réglementation fondée sur les procédés, une autorisation préalable à la mise sur le marché, une voie de déréglementation et une focalisation sur les risques liés aux parasites et maladies des plantes. Plus important encore, les développeurs étaient tenus d'informer l'APHIS et d'obtenir des permis pour les essais sur le terrain, les mouvements entre États et la dissémination dans l'environnement des plantes génétiquement modifiées. Enfin, les entreprises pouvaient demander à l'APHIS d'exempter leur OGM spécifique et d'en autoriser la production commerciale. L'obtention de l'exemption nécessitait souvent la soumission de nombreuses données et la gestion d'une longue procédure.
RépondreSupprimerBien que ce système ait constitué un mécanisme solide pour garantir la sécurité, il était dépassé et trop lourd, en particulier à mesure que les technologies de génie génétique progressaient et devenaient plus précises. Les nouvelles cultures GM ont été freinées par la bureaucratie pendant des années. Et la levée des obstacles à la commercialisation coûtait des millions de dollars.
Ces déficiences ont incité à réexaminer le cadre réglementaire.
La règle de 2020
En 2008, l'USDA a reconnu qu'il était temps de jeter un regard critique sur la réglementation relative aux OGM. Plus d'une décennie plus tard, en mai 2020, il a finalement adopté un nouveau régime qui reflète plus précisément la précision de la technologie moderne et la quantité importante de données scientifiques sur ces cultures.
L'un des changements les plus importants de la réglementation de 2020 est le passage d'une réglementation basée sur les procédés à une surveillance basée sur les caractéristiques. Auparavant, les organismes génétiquement modifiés étaient réglementés principalement parce qu'ils étaient développés à l'aide de méthodes de génie génétique, impliquant souvent du matériel phytopharmaceutique. Ce cadre, bien qu'approprié au début de la biotechnologie, ne reflétait plus la diversité et la précision des techniques modernes de génie génétique. La nouvelle règle se concentre sur les caractéristiques spécifiques introduites dans les cultures et sur leur potentiel de risque phytosanitaire, plutôt que sur la méthode de création.
Cette approche permet d'aligner les efforts de réglementation sur les principes scientifiques, en veillant à ce que la surveillance soit axée sur des risques tangibles plutôt que sur des hypothèses dépassées.
RépondreSupprimer- voir clip sur site -
Mais la plus grande différence réside dans l'élargissement des exemptions, c'est-à-dire des modifications génétiques qui ne nécessitent pas les odieuses limitations préalables à la mise sur le marché, ni une évaluation plus poussée avant la déréglementation. En d'autres termes, certaines catégories de cultures issues du génie biologique ont bénéficié d'une procédure accélérée en vue d'une utilisation commerciale.
La première exemption s'applique aux équivalents de la sélection conventionnelle. Si une plante génétiquement modifiée aurait pu être développée par sélection traditionnelle ou par mutagenèse, elle n'était pas soumise à la surveillance réglementaire. Ce changement reflète des décennies de consensus scientifique selon lequel le génie génétique, en tant qu'outil, ne présente pas intrinsèquement plus de risques que les méthodes conventionnelles. Par conséquent, si les scientifiques auraient pu parvenir au même résultat en recourant à l'ancienne méthode de création de nouvelles variétés (un processus qui prenait beaucoup plus de temps que les technologies actuelles), il n'était pas nécessaire de mettre en place une surveillance contraignante.
Il existait également une exemption automatique pour les combinaisons de plantes et de caractères à faible risque. Cette exemption s'appliquait à des mécanismes d'action spécifiques à une plante ou à un gène que l'APHIS jugeait peu susceptibles de présenter un risque phytosanitaire (terme juridique tiré de la loi sur la protection des végétaux). Cela signifie que les entreprises n'ont pas à gaspiller des millions de dollars pour prouver que les nouvelles cultures sont sûres si le risque associé aux changements est minime.
Enfin, les organismes génétiquement modifiés qui ont déjà fait l'objet d'une évaluation rigoureuse des risques par l'APHIS et qui ont été acceptés n'ont pas besoin d'un nouveau voyage dans les méandres de la bureaucratie. Une illustration permet d'expliquer le concept. Le brocoli et le chou-fleur sont des plantes très proches. Si des scientifiques ont créé par bio-ingénierie une variété de brocoli résistante à la sécheresse et que cette nouvelle culture a atteint un statut commercial, le développeur peut alors mettre en œuvre le procédé d'insertion des mêmes gènes dans le chou-fleur. Cette exemption a permis de réduire les redondances dans le cadre réglementaire.
RépondreSupprimerMalgré ces changements, la règle de 2020 n'a pas affaibli la surveillance. Toutes les cultures génétiquement modifiées présentant des risques potentiels font toujours l'objet d'un examen rigoureux. Le règlement maintient la capacité de l'agence à réglementer les organismes génétiquement modifiés présentant des risques phytosanitaires, tout en supprimant les contrôles inutiles pour les cultures à faible risque. Dans le même temps, elle impose de nouvelles exigences en matière de tenue de registres pour les OGM bénéficiant d'une exemption automatique.
Cet équilibre était essentiel pour soutenir à la fois l'innovation et la sécurité.
La mise en cause juridique
Nous arrivons maintenant à la partie la plus frustrante de cette histoire. Un groupe d'organisations et d'associations anti-OGM a contesté la règle de l'APHIS de 2020 (dans une affaire intitulée National Family Farm Coalition v. Tom Vilsack) en faisant valoir qu'elle était arbitraire et le fruit d'un caprice, et qu'elle violait des lois fédérales, notamment la loi sur la protection des plantes et la loi sur les espèces menacées. Sans entrer dans tout le jargon juridique qui sous-tend ce type de contestation, leur argument était que les nouvelles règles n'avaient pas de base raisonnable, ce qui suffisait à les faire annuler.
Malheureusement, la Cour s'est rangée à cet avis, mais pas de la manière dont on pourrait s'y attendre. Le tribunal s'est appuyé sur un rapport de l'Académie Nationale des Sciences (NAS) de 2002 pour trouver des exemples de données scientifiques contredisant les hypothèses de l'APHIS.
Il peut sembler étrange de s'appuyer sur un rapport datant de plus de 20 ans, surtout lorsqu'on utilise des méthodes qui n'avaient même pas été imaginées à l'époque, mais c'est exactement ce qu'a fait le tribunal.
Prenons l'exemple de l'exemption relative à la sélection conventionnelle prévue par la réglementation de 2020. L'APHIS part du principe que les caractéristiques des plantes qui pourraient être développées à l'aide de méthodes de sélection traditionnelles n'ont pas besoin d'un examen réglementaire approfondi. Mais le rapport des NAS a rejeté ce raisonnement, car nous ne pouvons pas simplement supposer que les cultures sélectionnées de manière conventionnelle présentent des « risques acceptables ».
Bien que l'hypothèse soit large, imaginez que vous craigniez que vos pommes Gala soient trop dangereuses parce qu'elles sont le fruit d'un croisement entre une Golden Delicious et une autre variété.
RépondreSupprimerAu cours du procès, l'APHIS a même fait remarquer que les plaignants anti-OGM avaient sélectionné leurs données, affirmant que l'étude des NAS de 2002 concluait également que « le processus de génie génétique, en soi, ne présente pas de nouvelles catégories de risques par rapport à la sélection conventionnelle ».
Mais l'affaire n'a pas que des aspects négatifs. Bien que le tribunal ait annulé la règle (bouh !), il a renvoyé l'affaire à l'APHIS pour qu'il examine les contradictions supposées et trouve des moyens de mieux étayer ses hypothèses. La vraie question est de savoir comment l'USDA de l'administration Trump choisira de répondre, le cas échéant. Avec des gens comme RFK Jr (il a remis en question la sécurité des OGM) qui pèsent de tout leur poids dans l'espace agricole, c'est une inconnue.
Ce que je sais avec certitude, c'est que si nous voulons continuer à développer, à progresser et à résoudre des problèmes, nous ferions mieux de trouver un moyen de rationaliser les réglementations relatives à la bio-ingénierie. Nous en savons beaucoup plus aujourd'hui qu'en 1986, et la manière dont nous mettons en œuvre la bio-ingénierie a radicalement changé. Notre cadre réglementaire doit suivre le mouvement.
_____________
* Amanda Zaluckyj tient un blog sous le nom de The Farmer's Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui entoure la filière agroalimentaire américaine.
Source : How a federal court pushed ag biotech back decades | AGDAILY
Post scriptum : Aux dernières nouvelles, l'APHIS est revenue aux règles antérieures.
https://seppi.over-blog.com/2024/12/la-fille-du-fermier-comment-un-tribunal-federal-etats-unien-a-fait-reculer-l-agriculture-biotechnologique-de-plusieurs-decennies.html
RépondreSupprimerMarianne délire sur l'accord avec le MERCOSUR – de Charybde en Scylla
21 Décembre 2024
Autopsie d'un article de M. Périco Légasse
Dans un billet précédent, « Marianne délire sur l'accord avec le MERCOSUR – je suis partagé entre hilarité et indignation », nous avons décortiqué l'éditorial de Mme Natacha Polony, « Accord UE-Mercosur – Pourquoi ils sacrifient les agriculteurs français », publié dans le numéro du 21 novembre. Vous avez « aimé » l'éditorial ? Vous allez a-do-rer l'article de M. Périco Légasse.
Une ouverture tonitruante !
Le sur-titre est une variation du bandeau de la couverture. Le traité ne va pas « sacrifier » les agriculteurs français, mais « tuer nos éleveurs ».
Quant au titre, il est difficile de ne pas faire un rapprochement avec de sombres périodes historiques marquées par un nationalisme exacerbé : « Mercosur ou une haine certaine de la France » !
Aux armes citoyens !
« Alors que notre classe politique condamne unanimement les clauses de cet accord nocif et infâme, la Commission de Bruxelles et nombre de nos partenaires européens décident de s'y vautrer. Une honte qui justifie toutes les résistances. »
Comment insulter en faisant semblant de ne pas insulter ?
On peut aimer la plume alerte et élégante de M. Périco Légasse sur le plan sémantique. On peut ne pas l'aimer – en fait la détester – quand elle est plongée dans le vitriol à très mauvais escient :
« Ne voulant pas insulter le genre porcin, qui ne mérite en rien d'être assimilé à de sinistres individus, nous ne traiterons pas ici les partisans du Mercosur de gorets, même si une injure adéquate se justifie tant ce traité est marqué du sceau de l'infamie. »
Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que l'« infamie » est saluée par la grande majorité des milieux politiques Européens. On peut, bien sûr, ne pas partager leur optimisme, mais on peut aussi s'étonner devant ce grand écart dans les opinions, du reste à un stade où les négociations n'étaient pas encore conclues.
Et voici l'anticapitalisme de canapé...
RépondreSupprimerSelon M. Périco Légasse, les agriculteurs français seraient armés pour un marché avec une concurrence non faussée. Cela peut se discuter, le problème étant que la société française, par ses décideurs politiques, largement cornaqués par des lobbyistes de divers horizons, a bien péjoré la situation de nos agriculteurs sur le marché européen. Mais voici :
« […] Avant même de passer des accords internationaux taillés sur mesure pour les trusts financiers, le système économique européen ouvrait ses frontières à des denrées agricoles importées, à des tarifs pirates, dans le seul dessein de grossir les profits du lobby agroalimentaire et de la grande distribution. [...] »
...et une « trahison » de la Commission...
C'est lyrique, mais c'est aussi grossièrement faux :
« Voici qu'après avoir retardé sa trahison la Commission européenne s'apprête à laisser le loup entrer dans la bergerie au prétexte que, la porte étant ouverte dans les deux sens, les brebis pourront librement aller se promener en forêt... Autrement dit : nous acceptons de sacrifier nos éleveurs bovins en important votre barbaque de merde, si vous achetez nos voitures électriques fabriquées grâce aux métaux issus de votre déforestation.
Mentionner la déforestation était évidemment incontournable. Notons que l'accord maintenant conclu, sous réserve de signature et de ratification, comporte des dispositions à ce sujet et qu'il apparaît, selon ce que l'on sait, comme protecteur. Mais lier déforestation et métaux... Certes, il existe un arbre de fer (Parrotia persica), mais il est originaire du nord de l'Iran et de l'est du Caucase.
On peut aussi s'interroger sur les voitures électriques. À l'évidence, le marché sud-américain est loin d'être prêt. Et le Brésil devrait plutôt tabler sur les carburants renouvelables.
Quant à l'image des brebis dans la forêt...
...et aussi une « déclaration de guerre »
C'est un intertitre.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin, après la « trahison » ?
« Pour céder aux turpitudes mercantiles d'exécutifs compromis, Bruxelles et la cohorte de salauds prêts à sacrifier notre paysannerie vont valider l'intrusion dans nos organismes de plus de 150 molécules chimiques, toxines et pesticides interdits en Europe. »
RépondreSupprimerArrêtons-nous ici sur un argument ressassé de tous bords.
Le Brésil, comme d'autres États dans le monde, autorise davantage de matières actives phytosanitaires que l'Union Européenne. Et ce, pour des raisons diverses et variées.
Il y a le fait que l'UE réglemente sur la base du danger, et non du risque, et fait un caca nerveux dès qu'un danger est identifié... ou dont l'existence n'a pas pu être écartée. Les différences dans les gammes de cultures, les conditions agroclimatiques et les parasites et maladies à contrôler induisent aussi des différences dans les gammes de produits de protection des plantes. Et dans les « pesticides interdits en Europe », il y en a qui, en fait, ne sont pas autorisés parce que leurs producteurs n'auront pas demandé une homologation.
Ce n'est pas pour autant que ces « pesticides interdits » se retrouveront dans nos organismes, comme cela est prétendu avec une emphase et un aplomb extraordinaires. Il n'y pas de résidus de pesticides dans les viandes, ou encore dans le sucre. Plus généralement, les produits importés devront se conformer aux normes européennes, notamment en matière de limites maximales de résidus ; c'est déjà le cas aujourd'hui.
Mais, plus c'est gros, n'est-ce pas...
La charge n'est pas terminée. Il s'agit :
« d'un traité criminel qui s'assoit sur les valeurs d'une Europe censée protéger les peuples et les entreprises, [et] il n'en est pas moins vrai que le passage en force souhaité par les gouvernements espagnol, allemand, néerlandais, italien, et autres, témoigne d'une vénalité nationale dont les plus virulents détracteurs du traité de Maastricht n'auraient pu imaginer la bassesse. [...] »
Non, la charge n'est toujours pas terminée :
« […] Unanime face au danger de ce compromis barbare, la classe politique française joue collectif et tente de sauver l'esprit du traité de Rome. Elle ne fait en réalité qu'arracher un peu plus le masque derrière lequel une partie de l'oligarchie bruxello-atlantiste dissimule sa haine de la France. Ils nous détestent, car notre pays, encore imprégné des échos d'une révolution qui les alphabétisa aux droits de l'homme et du citoyen, ne cesse de leur donner des leçons de dignité. [...] »
Non, la charge... Mais nous nous arrêterons là, car de l'indignité manifeste on passe au cran suivant du ridicule tout aussi manifeste.
RépondreSupprimerPour 3 euros 50, je me suis payé une belle tranche de rire... et un billet de blog.
https://seppi.over-blog.com/2024/12/marianne-delire-sur-l-accord-avec-le-mercosur-de-charybde-en-scylla.html
Les choses que j’avais le plus peur d’écrire, partie 4
RépondreSupprimerLes plis dans le temps et l’espace ? Le Kennedy Warren Redux et l’hôtel Omni hanté
DR NAOMI WOLF
09 DÉCEMBRE 2024
Je reprends mes essais réticents sur la métaphysique, qui ont été si étonnamment bien accueillis.
J’ai partagé dans l’essai « Les choses que j’avais le plus peur d’écrire, partie 3 » certaines expériences effrayantes que Brian et moi avons vécues avec un royaume qui semblait – eh bien – fantomatique. Encore une fois : je ne recherche pas ces expériences, je ne veux pas y croire, je ne veux pas qu’elles soient autour de moi. Et pourtant, il semble que ces jours-ci, une dimension, ou peut-être plusieurs dimensions à la fois, se fondent en nous et descendent sur nous et se manifestent parmi nous – les bonnes et les mauvaises et les vieilles dimensions tout simplement déconcertantes.
Aujourd’hui, on a souvent l’impression que l’opticien vous teste l’œil droit avec l’œil gauche bouché, puis l’œil gauche avec l’œil droit bouché, et enfin retire les deux visières pour vous montrer votre nouvelle capacité à faire la mise au point avec les deux yeux avec une nouvelle netteté en trois dimensions.
Chaque jour, tout devient de plus en plus différent de ce qu’il était, pour le meilleur et pour le pire.
Il y a quelques mois, je suis allée à Washington, DC, pour m’arrêter pour quelques réunions en route pour rendre visite à des amis en Virginie. J’ai pris une chambre à l’hôtel Omni, sur Connecticut Avenue, une rue que je connais bien. J’étais de retour dans ce qui avait été mon quartier il y a longtemps.
Quand j’étais une jeune mariée, au début des années 1990, et quand mon mari de l’époque était l’un des rédacteurs de discours du président Clinton, nous vivions dans un chef-d’œuvre art déco élégant et célèbre pour ses fantômes : un complexe d’appartements appelé le Kennedy-Warren, juste à côté du zoo national.
RépondreSupprimerÀ l’époque, notre appartement était au premier étage, en contrebas du niveau de la rue : les fenêtres donnaient donc sur l’arrière du complexe, dans le feuillage vert et frais du parc Rock Creek.
La nuit, de l’autre côté du ravin, on pouvait entendre le barrissement des éléphants du zoo. Le matin, on entendait le cri des guépards et le bavardage des singes. À cette époque, on ne voyait rien de nos fenêtres, à part des feuilles ondulantes et ondulantes, à perte de vue. C’était comme vivre dans une cabane dans les arbres glamour des années 1930.
Notre fille, qui était alors bébé, a appris à ramper sur les médaillons dorés et gris de la moquette épaisse des couloirs du Kennedy Warren. Et lorsqu’elle avait quatre ou cinq mois, elle avait une petite trottinette à roulettes dans laquelle elle pouvait s’asseoir et se pousser avec ses pieds ; Bien qu’elle ne puisse pas encore marcher, elle parcourait les longs couloirs à toute allure, courant avec un sourire maniaque devant les portes des espions retraités de l’époque de la guerre froide et des experts en politique retraités de l’époque du Vietnam. Nous appelions son engin « la Maserati ».
Des décennies plus tard, bien après la fin de ce jeune mariage, et au moment où ce bébé qui courait alors était une jeune femme et son frère, pas encore né, un jeune homme, je me suis retrouvée à nouveau dans le Kennedy Warren.
Cette fois, j’étais avec Brian, l’homme qui allait devenir mon deuxième mari et dont j’étais en train de tomber profondément amoureuse.
Brian avait cherché un endroit où vivre après la fin de son propre mariage, et il avait trouvé l’appartement qui lui convenait, ainsi qu’à la garde partagée de son fils alors âgé de cinq ans, au Kennedy Warren.
Cette fois, l’appartement dans lequel il vivait, et dans lequel je lui rendais visite, était au quatrième étage, et non au premier.
Mais cet appartement donnait aussi sur le même ravin que celui que j’avais surplombé 27 ans auparavant. Il y avait les mêmes cimes vertes, mais cette fois-ci vues d’un point de vue plus élevé.
J’ai eu l’expérience surréaliste de me réveiller près de trois décennies plus tard à côté d’un homme différent, mais dans la même lumière verte que celle dans laquelle je m’étais réveillé des décennies auparavant, aux mêmes sons impondérables du rugissement des éléphants et du bavardage strident des singes.
RépondreSupprimerLorsque je me suis enregistré à la réception, cette fois-ci, certains membres du personnel étaient les mêmes que lorsque j’y vivais dans les années 1990. J’ai eu l’expérience bizarre d’aller avec Brian dans la salle de club dorée à l’ancienne – elle n’existait pas à l’époque de Clinton – et d’être accueilli par certains de mes anciens voisins de l’époque ; des gens maintenant âgés et lents, qui me reconnaissaient et qui étaient tout aussi bavards qu’avant.
À un moment donné, j’ai suivi Alex, le fils de Brian, âgé de cinq ans, dans le long couloir recouvert de moquette, et il s’est mis à courir de joie. J’ai couru après lui exactement comme j’avais couru après ma petite fille, et j’ai eu presque le vertige avec cette impression de déjà-vu.
Quelle surprise de retrouver une petite personne dans ma vie – et moi-même en tant que participante d’une nouvelle petite constellation ; mais en quelque sorte au même endroit que la dernière fois que j’avais couru après une petite personne dans ces mêmes couloirs dans cette même élégante structure art déco.
J’ai eu le sentiment d’un autre monde à ce moment-là, que le temps n’était pas une ligne mais une spirale. Peut-être même un cercle.
Pourquoi étais-je de retour, en train de commencer un nouveau rôle de belle-mère, exactement là où j’avais commencé quand j’avais commencé mon nouveau rôle de mère ? J’avais l’impression d’être recyclée. Il me restait bien plus de « maternité » en moi, à donner, c’était vrai. Mais l’univers fonctionnait-il de cette façon ? L’univers le savait-il ? Le souhait d’Alex, de Brian et de moi d’être là avec eux m’a-t-il en quelque sorte magnétisée physiquement, pour me ramener à Kennedy Warren ?
Nos besoins et nos désirs magnétisent-ils toujours les autres, peut-être, et peut-être même attirent-ils magiquement les événements et les lieux vers nous ?
C’était comme un épisode de « Sliding Doors » dans ma vie. Cela semblait plus symbolique que fortuit.
RépondreSupprimerCela n’avait aucun sens rationnel du tout ; mais aussi, cela avait une sorte de sens poétique.
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Alors, huit ans après cette période de ma vie, et maintenant mariée à Brian et belle-mère d’un adolescent, j’étais de retour sur mes deux terrains de jeu précédents.
Cette fois-ci, j’ai réservé une chambre à l’hôtel Omni, situé dans la rue où nous habitions. L’Omni date de la même époque que le Kennedy Warren : c’est aussi une célèbre structure Art déco, construite en grande pompe en 1930, au-dessus d’un autre ravin du parc Rock Creek.
L’hôtel ne semble pas inhabituel à première vue. C’est un lieu populaire pour les congrès et les événements. Il a accueilli, au cours de son histoire, de nombreuses sommités. Il a sans doute été utilisé comme nid d’amour pour de nombreuses rencontres illicites. Ce n’est pas du tout un endroit effrayant, du moins dans sa presse extérieure : vous pouvez le trouver sur Booking.com, et il fait partie d’une chaîne hôtelière familière :
« L’Omni Shoreham Hotel a accueilli bien plus que les meilleurs d’Hollywood : il est rapidement devenu un lieu de prédilection pour certains des politiciens les plus prolifiques du pays. Au total, l’hôtel a accueilli sept sénateurs américains, 18 membres du Congrès et plus d’une douzaine de présidents américains tout au long de son histoire. Le président Harry S. Truman était considéré comme un habitué de l’hôtel, car on le voyait jouer régulièrement au poker dans la salle 406D avec le président de la Chambre John McCormack, le sénateur Warren G. Magnuson, le représentant William « Fishbait » Miller et le secrétaire de l’Air Force Stuart Symington. Le président John F. Kennedy était également un invité régulier, qui sirotait souvent des cocktails dans la Blue Room avec sa femme, Jacqueline Kennedy. L’Omni Shoreham Hotel est même devenu le théâtre de 12 bals d’investiture différents, à commencer par celui de Franklin Delano Roosevelt en 1933. »
Des articles de presse font la promotion d’autres visiteurs : « D’innombrables stars ont donné de nombreux spectacles à l’hôtel au fil des ans, notamment Aretha Franklin, Eartha Kitt, Bob Hope, George Kirby, Phyllis Diller et les Smothers Brothers. […] La plupart de ces spectacles se déroulaient fréquemment dans la légendaire Blue Room de l’hôtel, où l’on aperçoit encore aujourd’hui des célébrités. »
RépondreSupprimerLes Beatles au Shoreham :
Tout semblait aller pour le mieux.
Je me suis enregistré à la réception et une vague impulsion m’a poussé à plaisanter avec le personnel : « Ne me mettez pas dans une chambre hantée. » Ils ont ri, mais n’ont pas répondu, et ils m’ont donné une clé pour une chambre au septième étage.
Je me suis dirigé vers une aile qui semblait un peu miteuse et qui dégageait une atmosphère pesante. J’ai ouvert la porte – elle ressemblait à une chambre standard, légèrement poussiéreuse, d’un hôtel de chaîne trois ou quatre étoiles.
Il y avait les chaises réglementaires tapissées de gris face à face devant la table ronde en verre près de la fenêtre et il y avait le grand lit confortable avec son couvre-lit blanc moelleux. Des photographies en noir et blanc quelconques de sites touristiques de Washington, DC, dans des cadres noirs et argent, étaient accrochées aux murs tapissés.
J’éprouvais un sentiment d’oppression, mais je pensais que je devais simplement ouvrir la fenêtre et allumer quelques lumières.
Alors que je me lavais dans la salle de bains, j’ai eu mon premier moment de déstabilisation. En me brossant les dents, j’ai remarqué que tous les mouchoirs dans la salle de bains ondulaient doucement, comme s’ils étaient portés par une brise particulière.
J’ai regardé la fenêtre de la salle de bains – elle était fermée. La porte de la salle de bains était également fermée ! J’ai ouvert la porte de la salle de bains et j’ai regardé dans la pièce elle-même – la brise pouvait-elle entrer par la porte d’entrée ? Mais une porte de placard faisait face à la porte de la salle de bains. Il ne pouvait y avoir de brise entrant dans la salle de bains par la porte d’entrée.
RépondreSupprimerPourtant, j’avais clairement vu le mouvement de la brise. D’où venait-elle ?
Mal à l’aise, je me suis déplacée vers le lit et me suis mise sous les couvertures. J’ai discuté au téléphone avec un être cher qui vivait à Washington.
« Tu es à l’Omni ? » a-t-il dit avec inquiétude. « Tu sais qu’il est hanté, n’est-ce pas ? »
« Ne me dis rien », ai-je répondu. « Je dois dormir ici ce soir. »
« D’accord », a dit mon être cher avec hésitation.
À quatre heures du matin exactement, je me suis réveillée en sursaut. J’ai regardé dans l’obscurité, figée par la peur. J’étais allongée sur le côté, dos à la porte. J'ai été réveillée par la sensation du matelas qui s'appuyait sur mon dos et par une main fantomatique, qui ressemblait à celle d'un petit enfant, qui appuyait légèrement sur le bas de mon dos.
J'étais dans cet état de peur qui ressemblait à celui que j'avais éprouvé lorsque j'avais entendu les pas fantomatiques dans la cabane du Massachusetts. C'était comme si le temps et l'espace étaient verrouillés par un verrou métallique et que j'étais immobilisée.
Je me suis rendormie et tôt le matin, j'ai commencé à me préparer pour descendre prendre le petit-déjeuner. J'ai commencé à me raisonner. Est-ce que j'avais imaginé tout cela ? Je l'espérais. J'avais une deuxième nuit à passer dans cet hôtel.
J'ai ensuite posé mon téléphone portable sur le dessus d'une commode et me suis détournée pour finir de boutonner ma robe. Lorsque je me suis retournée pour récupérer mon téléphone portable sur le dessus de la commode, il avait disparu.
J'ai regardé autour de moi, confuse. J'ai alors vu mon téléphone portable : il était maintenant carrément au centre du lit king-size, sans aucun des draps dérangés par rapport à l'instant précédent. C'était comme si quelqu'un d'ennuyé et désincarné était dans la pièce avec moi, jouant simplement à des jeux.
Je n'en pouvais plus. J'ai fourré mes vêtements au hasard dans ma valise, j'ai attrapé mon téléphone et mon sac à main, j'ai glissé mes pieds sans chaussettes dans mes bottes et je me suis précipité vers la porte. Je me suis précipité, sans me soucier de mon apparence échevelée, jusqu'au bout du long couloir sinistre, et j'ai appuyé sur le bouton de l'ascenseur à plusieurs reprises, le cœur battant.
RépondreSupprimerJe suis arrivé dans le hall et j'ai réglé ma note. Il ne faisait pas encore jour. Il était six heures et demie du matin.
Dans le taxi, après avoir demandé au chauffeur de m'emmener directement à Union Station pour mon voyage inattendu et matinal, j'ai vérifié mon téléphone. J'ai cherché sur Google « Omni Hotel – Haunted ».
J'ai trouvé ça sur le site Internet de l'hôtel Omni :
« Faits amusants sur Shoreham :
Les Beatles ont séjourné au Shoreham lors de leur premier voyage aux États-Unis. Leur liste de chansons écrite à la main est imprimée sur du papier à en-tête Shoreham et affichée dans le hall.
Notre suite fantôme, la n° 870, serait hantée par deux fantômes : l'ancienne gouvernante exécutive et une jeune fille.
« Hail to the Redskins ! » – la chanson de combat des Redskins de Washington – a été écrite dans la Blue Room et a été interprétée pour la première fois le 17 août 1938.
Lorsque Franklin Delano Roosevelt a organisé son premier bal d'investiture présidentielle au Shoreham, l'hôtel avait fait installer une rampe et un ascenseur pour répondre à ses besoins.
Le fait que cette partie de l'hôtel soit connue pour être hantée n'était pas un « fait amusant » pour moi ! J'étais au septième étage, presque directement sous la suite n° 870.
Il s'est avéré qu'il existait de nombreux sites Web consacrés aux célèbres habitants surnaturels de l'hôtel Omni. « Boo : l'histoire hantée de l'hôtel Omni Shoreham » explique :
« Derrière la façade scintillante, il y avait de l'obscurité. Après la construction de l'hôtel, un actionnaire minoritaire et riche homme d'affaires, Henry Doherty, a emménagé avec sa famille dans un superbe appartement au huitième étage avec la gouvernante exécutive de l'hôtel, Juliette Brown. Brown s'est réveillée malade un matin et a pris le téléphone pour appeler un médecin. Quelques heures plus tard, un ingénieur a remarqué qu'une ligne téléphonique était décrochée et il a découvert la femme morte, avec un téléphone suspendu à quelques centimètres de sa main.
RépondreSupprimerLe coroner a déclaré qu'elle était morte de causes naturelles, mais plus tard, la fille de la famille Doherty est également morte dans la suite, ce qui a donné lieu à des rumeurs de suicide ou d'overdose de drogue. La famille a quitté la suite en 1973, après quatre décennies de résidence, et pendant plusieurs années, la suite est restée vide et isolée du reste de l'hôtel.
Malgré cela, le couloir autour de la suite a connu un certain nombre de perturbations mineures, comme des chariots en mouvement et des brises inexpliquées. [C'est moi qui souligne] La chambre où les étranges événements ont été rapportés est désormais connue sous le nom de « The Ghost Suites ». Les clients ont affirmé avoir vu une petite fille courir dans les couloirs et une femme plus âgée portant une longue robe à l'ancienne se promener dans les couloirs. En 1997, l'hôtel a décidé de rénover la suite. Au cours des travaux de rénovation, un ouvrier est tombé du balcon. Certains des membres du personnel les plus superstitieux refusent même d'y monter seuls, et les plaintes des clients de l'étage arrivent encore fréquemment.
Êtes-vous assez courageux pour passer une nuit dans la Ghost Suite ? Réservez une chambre (lorsque l'hôtel rouvrira en janvier 2021) et découvrez si les histoires sont vraies !
Mais vous voudrez peut-être dormir avec les lumières allumées... au cas où. »
L'article de NBC4 « The Omni Shoreham’s Haunted History » contient plus de détails, et il est encore plus dérangeant. Ce récit décrit des tiroirs qui s’ouvrent et se ferment tout seuls dans la « chambre fantôme », une femme en longue robe qui apparaît dans les couloirs, l’antenne d’un ouvrier qui s’agite dans son dos, une mare de sang sur le tapis qui apparaît puis disparaît, des lumières vacillantes, une musique de piano fantomatique, des suicides, et bien plus encore.
Un journaliste du Washingtonian qui a essayé de dormir dans la suite 870 a entendu des grincements mystérieux répétés, des portes qui s’ouvrent et se ferment et des lumières qui s’allument de manière inexplicable. Il donne un peu plus de détails sur la femme de ménage décédée : « Une nuit à 4 heures du matin, Juliette Brown, la femme de ménage de la famille, est tombée raide morte alors qu’elle téléphonait à la réception de l’hôtel. »
Le personnel dit que certains employés refusent d’entrer dans la suite ; d’autres disent que la clé de la « chambre fantôme » se bloque et que l’entrée est parfois empêchée, en fait, par quiconque ou quoi que ce soit qui s’y trouve.
RépondreSupprimer#####
J’ai eu le temps de réfléchir à mon horrible, horrible nuit à l’hôtel Omni Shoreham.
J’aimerais expliquer tout ce qui s’est passé là-bas comme ayant été causé par des forces du quotidien, mais je ne peux pas.
Je n’avais pas lu l’histoire de l’hôtel lorsque j’ai vécu ces événements.
Alors, quelle coïncidence si la main que j’ai sentie au bas de mon dos appartenait à un enfant ? Quelle coïncidence si je me suis réveillé exactement à quatre heures du matin, juste au moment où la gouvernante Juliette Brown était censée être décédée, et exactement au moment où d’autres clients rapportent également avoir été réveillés ?
Quelle coïncidence si moi aussi, sans avoir lu sur les brises impossibles de l’hôtel, j’ai également ressenti une brise impossible ?
Peut-être que tout cela n’est qu’une série de coïncidences. Peut-être que non.
J’étais content de poursuivre mon voyage, débraillé et un peu choqué, car je regardais sans doute les autres passagers du train, loin de cette dimension d’étrangeté, vers le soleil et la paix relative de la campagne de Virginie.
Mais tout cela m’a une fois de plus fait réfléchir.
Tout est évidemment autre que ce qu’on nous a dit, via un credo selon lequel rien n’est réel, à part le matérialisme séculier.
Comment peut-on ne rien accepter d’autre que le matérialisme séculier, et pourtant la presse de Washington est pleine de gens qui voient et entendent, dans ce même hôtel, les mêmes choses, qui ne sont pas toutes censées exister ? Comment ces deux choses peuvent-elles être vraies en même temps ?
Sur une note heureuse, peut-être que nous sommes vraiment attirés par des forces qui dépassent notre compréhension, ou même par le besoin et le désir humains, vers des personnes, des lieux et des expériences merveilleux que Dieu, le Destin ou l’univers, a arrangés pour nous. Peut-être que nous matérialisons notre réalité par notre conscience et que nous sommes matérialisés par la conscience des autres à notre tour.
Mais les possibilités les plus sombres doivent alors aussi être vraies.
RépondreSupprimerPeut-être que certains lieux sont réellement transformés par des événements pécheurs, cruels ou violents, et que ceux-ci à leur tour modifient la réalité de ces lieux. Peut-être que de tels événements déforment même les lois normales de la physique, créant des plis, des tourbillons ou des interruptions de quelque sorte, dans le tissu normal de la réalité.
Peut-être qu'il existe vraiment des esprits désincarnés.
Et peut-être que nous avons vraiment besoin de protection contre eux.
Et, en même temps,
Peut-être qu'ils ont vraiment
Besoin de nos prières.
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Sureau : le défenseur immunitaire qui vous aide à combattre le rhume et la grippe
RépondreSupprimerLe sureau est utilisé en médecine traditionnelle depuis des siècles. Illustration de Fei Meng
Par Sina McCullough
21 décembre 2024
Le sureau est vénéré depuis des siècles comme un remède incontournable contre les infections respiratoires, la fièvre et l'inflammation, tant aiguës que chroniques.
L'herbe a été détectée dans les vestiges calcinés d'anciennes colonies, ce qui a conduit certains chercheurs à spéculer que les sureaux auraient pu être cultivés intentionnellement il y a des milliers d'années.
En médecine traditionnelle, le sureau est utilisé pour traiter le diabète, la peau sèche, la diarrhée, les maux de tête, la constipation, la conjonctivite, les rhumatismes et d’autres maladies. Hippocrate, le « père de la médecine », appelait le sureau sa « pharmacie » en raison de sa large gamme de propriétés curatives.
Les anciens Égyptiens utilisaient le sureau pour traiter les brûlures et améliorer le teint. Les Amérindiens l’utilisaient pour traiter la fièvre et la toux, entre autres. Le sureau a même été présenté dans « Le médecin de famille » (1696) comme remède contre le scorbut, et c’était une plante préférée des jeunes garçons pour fabriquer des pistolets à pétard.
Le sureau a acquis une renommée moderne lors de l’épidémie de grippe panaméenne de 1995, où il aurait été utilisé pour combattre la maladie. Un essai clinique mené pendant l’épidémie a rapporté que près de 90 % des patients traités avec de l’extrait de sureau se sont complètement rétablis en deux à trois jours, contre six jours ou plus pour le groupe placebo.
Faits amusants
RépondreSupprimerLes Amérindiens utilisaient le sureau à diverses fins, notamment pour fabriquer des flûtes, ce qui explique pourquoi le sureau est parfois appelé « l’arbre de la musique ».
Le sureau est souvent considéré comme sacré dans le folklore, car on pense qu’il protège les maisons des mauvais esprits.
Les baies de sureau sont utilisées dans la confiture, la gelée, la crème glacée, le vin, le yaourt, les tartes et les tisanes.
Le sirop de fleur de sureau et le vin de sureau étaient populaires dans l’Europe médiévale et restent des boissons très appréciées aujourd’hui.
Certains spéculent que la « Baguette de sureau » de J.K. Rowling dans la série « Harry Potter » pourrait avoir été inspirée par les associations sacrées et mystiques du sureau dans le folklore.
Talents spéciaux
Le sureau appartient au genre Sambucus, qui comprend 20 espèces, mais la plus populaire et la plus étudiée pour le soutien immunitaire est le sureau noir (Sambucus nigra), originaire d’Europe, d’Afrique du Nord, des Amériques et d’Asie occidentale.
Grâce à son mélange diversifié de nutriments, le sureau peut aider à combattre les maladies aiguës comme le rhume et éventuellement les maladies chroniques.
Ses propriétés médicinales sont en grande partie attribuées à ses anthocyanes, les composés responsables de la couleur violet foncé du sureau. Ces antioxydants protègent contre l’inflammation et les dommages oxydatifs, deux facteurs qui peuvent affaiblir le système immunitaire.
Dans de nombreux pays, les anthocyanes sont prescrits comme médicament en raison de leur potentiel de protection contre les maladies chroniques telles que l’athérosclérose.
Les baies de sureau contiennent également des vitamines A, B-complexe, C et E, des minéraux essentiels comme le zinc et le magnésium, et des antioxydants tels que les flavonols, les caroténoïdes, les phytostérols et les polyphénols, ce qui vaut au sureau la réputation de « superfruit ».
1. Lutte contre le rhume et la grippe
Les recherches suggèrent que le sureau peut aider à réduire la durée et la gravité des symptômes de la grippe dans plusieurs souches de grippe. Le sureau a réduit la durée de la grippe de quatre jours en moyenne lors d’un essai clinique. Selon une étude de 2020, lorsqu’il est pris dans les 48 heures suivant l’apparition des symptômes, le sureau a considérablement atténué la fièvre, les maux de tête, la congestion nasale et les écoulements muqueux associés à la grippe. Chez la plupart des adultes, les symptômes se sont améliorés en moyenne de 50 % en deux à quatre jours. Cet effet peut être dû à la capacité du sureau à bloquer les protéines virales, empêchant les virus d’infecter les cellules.
Le sureau a également réduit les symptômes du rhume chez les voyageurs aériens, selon une étude de 2016.
2. Ralentit le déclin cognitif
RépondreSupprimerUn essai contrôlé randomisé de 2024 a rapporté que les patients atteints de troubles cognitifs légers qui prenaient du sureau pendant six mois avaient tendance à résoudre plus rapidement les problèmes visuospatiaux que les témoins. Plusieurs marqueurs d’inflammation ont également été réduits, ce qui est significatif car l’inflammation chronique est associée au déclin cognitif. Le jus de sureau semble prometteur pour ralentir le déclin cognitif lié à la maladie d’Alzheimer, ont conclu les chercheurs.
De même, une étude de culture cellulaire de 2023 a mis en évidence les effets neuroprotecteurs potentiels du sureau en démontrant sa capacité à prévenir la mort induite par le stress oxydatif des cellules de type neuronal, un prédicteur majeur du déclin cognitif lié à l’âge. Les résultats suggèrent que le sureau peut traiter les dommages oxydatifs dans les troubles neurologiques, tels que le déclin cognitif.
3. Combat les maladies chroniques
De nouvelles recherches, principalement dans des études sur des animaux et des cultures cellulaires, suggèrent le potentiel du sureau dans la gestion des maladies inflammatoires et chroniques, bien que d’autres études soient nécessaires pour confirmer ces effets chez l’homme. Certaines des recherches les plus encourageantes sont détaillées ci-dessous.
Maladie cardiaque
Dans une étude contrôlée par placebo, 34 personnes en bonne santé ont consommé du jus de sureau pendant deux semaines. En moyenne, le cholestérol des participants est passé de 199 à 190 milligrammes par décilitre par rapport au groupe témoin. La diminution n'était pas statistiquement significative, mais a montré une tendance, ce qui a conduit les chercheurs à conclure qu'une dose plus élevée peut entraîner une diminution significative. Une deuxième étude a rapporté que l'extrait de sureau réduisait les niveaux de cholestérol aortique dans un modèle murin largement utilisé d'athérosclérose, indiquant une progression réduite de la maladie.
Une étude de culture cellulaire de 2024 a révélé que le sureau inhibait la formation de cellules spumeuses, une étape critique de l'athérosclérose et des maladies cardiaques, sans déclencher la production de graisse hépatique. Cela suggère que le sureau peut aider à prévenir les maladies cardiaques en ciblant les premiers stades du développement de la plaque artérielle, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer ces effets chez l'homme.
Diabète
Le sureau est depuis longtemps utilisé comme remède traditionnel contre le diabète. Dans une étude de 2016, quatre semaines de supplémentation en extrait de sureau ont diminué la résistance à l'insuline et la glycémie à jeun chez les rats diabétiques de type 2. Une autre étude a révélé que 16 semaines de supplémentation en sureau noir réduisaient la résistance à l’insuline, les triglycérides et l’inflammation chez les souris obèses.
Maladie de Huntington
RépondreSupprimerLes scientifiques explorent le potentiel du sureau comme thérapie pour la maladie de Huntington. Dans une étude de 2021, comparés à des témoins, des rats avec un modèle expérimental de la maladie de Huntington ont montré une amélioration significative de la fonction motrice et de la coordination musculaire après un traitement au sureau.
Dépression
Le sureau s’est également révélé être un antidépresseur naturel dans un modèle murin, selon une étude de 2014. Les chercheurs ont conclu que les extraits de sureau « étaient sûrs et présentaient une activité antidépressive remarquable ».
Cancer
Le sureau noir est riche en composés bioactifs, notamment en antioxydants, qui peuvent contribuer à la prévention du cancer et soutenir le traitement du cancer. Un composé notable, le kaempférol, un flavonoïde présent dans les baies de sureau noir, a déclenché la mort des cellules cancéreuses du pancréas chez les souris porteuses de tumeurs et les cultures cellulaires, selon une étude de 2021. De plus, les anthocyanes des baies de sureau ont provoqué l'arrêt de la prolifération et la mort des cellules de mélanome dans une étude de culture cellulaire de 2017.
Autres talents possibles
Eczéma : Le traitement topique au sureau s'est avéré aussi efficace que l'hydrocortisone et a obtenu de meilleurs résultats que l'hydrocortisone en termes de qualité de vie dans un essai contrôlé randomisé de 2021 portant sur 94 personnes souffrant d'eczéma des mains.
Gingivite : Un essai contrôlé randomisé de 2022 a révélé que le bain de bouche à base de sureau ciblait efficacement les bactéries associées aux maladies parodontales. Les chercheurs ont suggéré qu'il pourrait aider à prévenir la progression des maladies des gencives. Cependant, les preuves sont insuffisantes pour suggérer une supériorité ou le recommander par rapport au traitement standard, comme le bain de bouche à la chlorhexidine.
Adaptation au stress : Le sureau a aidé de manière significative les rats à s'adapter au stress chronique dans une étude de 2021. Plus précisément, le sureau a atténué les changements comportementaux induits par le stress en améliorant les symptômes de la dépression, la cognition et le comportement sexuel.
Réduction des crises : selon une étude de 2016, le sureau a retardé l'apparition et la durée des crises chez la souris lorsque des convulsions ont été provoquées.
Apports nutritionnels de soutien
RépondreSupprimerLe sureau peut avoir des effets additifs en combinaison avec les nutriments et ingrédients suivants qui renforcent le système immunitaire :
Zinc et vitamine C : lorsque le sureau est associé au zinc et à la vitamine C (des nutriments présents dans des aliments tels que les baies d’açaï), il peut réduire la durée et la gravité d’un rhume, selon une étude de 2020.
Gingembre : connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antimicrobiennes, le gingembre peut soutenir le sureau en aidant à combattre la grippe et le rhume, à soulager les nausées et les vomissements, à apaiser les maux de gorge et à calmer l’inconfort digestif.
Clou de girofle : utilisé depuis l’Antiquité pour traiter les maladies respiratoires, le clou de girofle ajoute au pouvoir anti-infectieux du sureau grâce à ses propriétés antivirales, antibactériennes et anti-inflammatoires. En tant qu’expectorant naturel, le clou de girofle soulage le rhume, la toux, la bronchite et d’autres affections des voies respiratoires supérieures.
Cannelle : épice réchauffante aux bienfaits antioxydants, antiviraux et antimicrobiens, la cannelle est utilisée en médecine traditionnelle pour se protéger du rhume.
Miel : conservateur naturel du sirop de sureau, le miel regorge également de propriétés antimicrobiennes et apaise la gorge. Selon une étude de 2021, le miel réduit la fréquence de la toux et la gravité des infections des voies respiratoires supérieures par rapport aux soins habituels. Ses effets prébiotiques favorisent la santé intestinale, renforçant les effets de renforcement immunitaire du sureau, car jusqu'à 80 % du système immunitaire réside dans le tractus gastro-intestinal.
Recette : sirop de sureau maison
Cette recette est une véritable mine d'or pour le soutien immunitaire et regorge d'anthocyanes et des nutriments de soutien du sureau. De plus, c'est délicieux !
Le sirop de sureau peut être consommé tel quel ou ajouté à des jus, du thé, des smoothies, des flocons d'avoine, des crêpes, des bols d'açaï ou des aliments similaires.
Utilisez des ingrédients biologiques lorsque cela est possible.
Ingrédients :
2 tasses de baies de sureau séchées (ou 4 tasses de baies fraîches)
4 tasses d'eau
1 bâton de cannelle
3 ou 4 clous de girofle entiers, râpés
1 cuillère à soupe de gingembre frais, râpé
1 cuillère à café de baies d'açaï moulues
1 tasse de miel brut (ou remplacer par du sirop d'érable pour les nourrissons de moins d'un an)
Instructions :
RépondreSupprimerDans une casserole, mélanger les baies de sureau, l'eau, la cannelle, les clous de girofle, le gingembre et l'açaï.
Porter à ébullition, puis réduire le feu et laisser mijoter pendant 45 minutes.
Retirer du feu et laisser infuser pendant 1 heure.
Filtrer à travers un tamis à mailles fines ou une étamine, en éliminant les solides.
Laisser le liquide refroidir à température ambiante, puis incorporer le miel. Ajuster la quantité de miel en fonction du volume de décoction de sureau. Assurez-vous que le miel représente au moins la moitié de la quantité de liquide. Par exemple, si vous avez 3 tasses de décoction, ajoutez au moins 1 ½ tasse de miel pour éviter qu'il ne se gâte.
Versez le sirop dans un bocal stérilisé et conservez au réfrigérateur jusqu'à 2 mois.
Une recommandation courante pour les adultes est de prendre 1 cuillère à soupe par jour en prévention et jusqu'à 4 cuillères à soupe par jour en cas de malaise.
Des moyens simples pour obtenir du sureau
Le sureau peut être acheté sous diverses formes, notamment du sirop, du thé, du jus, des capsules, des comprimés, des bonbons gélifiés, des poudres, des teintures et des pastilles.
Il est recommandé de le fabriquer soi-même ou de l'acheter auprès d'une source fiable, car certains produits à base de sureau sur le marché peuvent être falsifiés.
L'adultération des produits à base de sureau est répandue, l'extrait de riz noir et d'autres matières non identifiées étant couramment utilisés comme substituts, selon une étude de 2023. Une analyse de 31 compléments alimentaires a révélé que plus de 60 % d'entre eux contenaient des profils d'anthocyanes incompatibles avec le sureau européen authentique, suggérant une contamination par du riz noir, de la carotte violette ou des fleurs de S. nigra, qui contiennent beaucoup moins d'anthocyanes que les baies.
Dosage
Il n'existe pas d'apport nutritionnel recommandé (ANR) établi pour le sureau. Il existe peu de preuves issues d'essais cliniques permettant d'établir le dosage.
Le dosage dépend du type de produit et de la teneur en sureau. Par exemple, une étude a utilisé 1 cuillère à soupe de sirop de sureau quatre fois par jour pour les adultes atteints de grippe. En ce qui concerne les gélules, les produits à base de sureau les plus populaires vont de 650 à 1 500 milligrammes par jour. Les pastilles de sureau sont souvent prises plusieurs fois par jour après le début d'un rhume.
Comment optimiser l'absorption
RépondreSupprimerPour optimiser l'absorption du sirop de sureau, tenez compte des conseils suivants :
Prenez-le avec de la nourriture : consommer du sirop de sureau avec un repas, en particulier un repas contenant des graisses saines, peut améliorer l'absorption de ses nutriments liposolubles.
Associez-le à la vitamine C : combiner le sirop de sureau avec des aliments riches en vitamine C (comme les oranges, les poivrons ou le kiwi) peut renforcer ses effets de soutien immunitaire.
Évitez de le prendre avec du café ou du thé : les tanins et la caféine contenus dans le café ou le thé peuvent interférer avec l'absorption de certains nutriments, alors prenez le sirop de sureau séparément de ces boissons.
Prenez-le régulièrement lorsque vous êtes malade : une utilisation régulière, conformément aux instructions, garantit que ses composés actifs, tels que les anthocyanes, restent à des niveaux efficaces dans votre organisme.
Utilisez un produit standardisé : si vous ne préparez pas le vôtre, choisissez un sirop dont la teneur en anthocyanes est standardisée pour vous assurer d'obtenir un produit puissant.
Conservez-le au frais : la teneur en anthocyanes du jus de sureau diminue lorsqu'il est exposé à la chaleur, alors conservez le jus au réfrigérateur.
Populations particulières
Selon une étude de 2020, les recherches manquent pour soutenir l’utilisation du sureau chez les femmes enceintes ou allaitantes. Bien que le sureau puisse être sans danger pour les enfants de plus d’un an, une étude suggère que les nourrissons et les enfants peuvent être plus sensibles aux effets nocifs, alors soyez prudent et consultez un professionnel de la santé avant d’utiliser le sureau.
Le sureau stimule le système immunitaire, ce qui peut être bénéfique en cas de maladie aiguë. Cependant, certains chercheurs craignent qu’il ne stimule excessivement le système immunitaire et n’augmente la probabilité d’une « tempête de cytokines », ce qui pourrait aggraver les symptômes chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes ou chroniques.
Cependant, une étude systématique de 2021 n’a trouvé aucune preuve que le sureau stimule excessivement le système immunitaire et a suggéré que la réponse inflammatoire aiguë parfois signalée suite à la consommation de sureau pourrait diminuer avec une supplémentation continue.
Les preuves n’étant pas claires, les personnes atteintes de maladies auto-immunes doivent consulter un professionnel de la santé avant d’utiliser le sureau.
Toxicité
RépondreSupprimerLes baies, les feuilles et les tiges de sureau crues ou non mûres contiennent des glycosides cyanogènes, qui peuvent entraîner des nausées, des vomissements, de la diarrhée ou une maladie grave lorsqu’elles sont consommées. La cuisson neutralise ces composés. Les baies de sureau contiennent également des lectines, qui peuvent être toxiques et provoquer une réaction allergique. Les lectines peuvent être neutralisées en faisant bouillir les baies de sureau pendant 10 minutes.
Le sureau est classé comme généralement reconnu comme sûr (GRAS) par la Food and Drug Administration américaine. Cependant, les études de sécurité à long terme sur l'homme font défaut.
Interactions
Le sureau peut interagir avec certains médicaments, tels que :
Immunosuppresseurs
Diurétiques
Médicaments contre le diabète
Stéroïdes
Laxatifs
Chimiothérapie
Pazopanib
Théophylline
Consultez un professionnel de la santé avant d'utiliser le sureau, surtout si vous prenez des médicaments.
https://www.theepochtimes.com/health/elderberry-the-immunity-defender-that-helps-you-fight-cold-and-flu-5773252?utm_source=partner&utm_campaign=ZeroHedge&src_src=partner&src_cmp=ZeroHedge