Trafic d'enfants et esclavage sexuel par des dirigeants mondiaux
03.12.2024 www.kla.tv/31273
J'ai grandi en Belgique et j'ai été vendue à un réseau pédophile meurtrier vers mon sixième anniversaire. J'ai été utilisée dans ce réseau pendant cinq ans et demi. Les hommes adultes qui faisaient partie de ce club exclusif étaient là pour différentes raisons, mais il y avait beaucoup d'alcool, beaucoup de drogues. Et les enfants étaient la marchandise, la plus haute, la plus valorisée, et ils étaient principalement utilisés pour le sexe. Mais il y avait aussi un certain nombre d'aristocrates qui faisaient partie de ce club et qui aimaient aussi tuer les enfants. Et puis ça a été mon tour. À onze ans, j'allais être tuée. J'ai été torturée parce que quelqu'un qui m'avait protégée pendant un certain temps, puis qui m'avait vraiment maltraitée, en avait fini avec moi. J'ai été attachée à un billot de boucherie. Il était noir du sang de tous les enfants qui y avaient été avant moi. J'y ai passé quelques heures. Mon corps est couvert de cicatrices. Et chaque cicatrice me rappelle ce moment. J'ai pensé que je serais tuée, comme tous ces enfants qui n'ont pas été assez aimés pour vivre. Et moi aussi, je serais oubliée. Et je n'étais pas prête à mourir. Quelqu'un de l'intérieur de ce réseau m'aimait assez pour me sauver. La torture a duré quelques heures. Je suis restée dans ce réseau pendant cinq ans et demi. Pendant cette période, j'ai été violée de nombreuses, nombreuses, nombreuses fois. Je n'ai pas de cicatrices qui montrent combien de fois j'ai été violée. Mais j'ai fait le calcul. D'habitude, c'était le week-end, toute une nuit. Et donc j'ai calculé que j'étais violée, vraiment violée, environ six heures par semaine. 1 716 heures de viol, avant même d'avoir atteint l'âge de 12 ans.
J'ai grandi avec des instructions données par la personne qui m'a sauvée. Cela m'a éloignée de la prostitution et de la drogue et m'a fait quitter le pays, la Belgique, où tout cela s'est passé. Même si je n'avais pas de cicatrices, en tant que jeune adulte j'étais tellement conçue pour être un objet sexuel que j'attirais les hommes et une partie de moi avait besoin de cela pour vivre. Parce que c'était le seul moyen que je connaissais pour me sentir bien. Et en tant que jeune femme, j'ai été tellement utilisée et traitée de manière si irrespectueuse ! Et pourtant, tout le monde était tellement prêt à me blâmer. D'être facile [sexuellement permissive]. Bon marché, comme on disait, une pute. Toutes ces choses, toutes ces épithètes, elles me condamnaient si vite. Et puis, au fur et à mesure que je guérissais, j'ai réalisé que non, je devais sortir de ce schéma, à savoir que j'avais besoin d'attention sexuelle. Je dois m'en détacher moi-même et ne plus me laisser transformer en objet. Je veux devenir une femme libérée. Et c'est ainsi que j'ai travaillé, décennie après décennie, pour ressentir toute la douleur de ce qui m'a été infligée, toute la trahison de mes parents de m'avoir vendue. Les enfants sont les membres les plus vulnérables de notre population. Créons donc une société dans laquelle les enfants sont en sécurité, dans laquelle les enfants ont une communauté autour d'eux. Chaque enfant mérite la sécurité. Aucun enfant ne mérite ce que j'ai vécu et ce que des millions d'enfants vivent chaque jour. Mais malheureusement, cela fait partie du système actuel. En tant que femmes, nous avons un tel potentiel pour être vraiment habilitées à ressentir tout ce que nous devons endurer en tant que femmes. Cela nous donne plus de force qu'à n'importe qui d'autre. Toute la douleur derrière toute l'impuissance et l'humiliation, ressentir vraiment ce qui m'a été fait, comprendre vraiment que ce n'était pas moi. Que je me sente bien à la fin de la journée. J'étais une enfant. On a fait de moi une victime. Ce n'était pas ma faute.
Pour en savoir plus sur Anneke Lucas, lisez l'interview ci-dessous.
Gareth : Notre invitée suivante nous rejoint depuis New York. Anneke Lucas a été vendue par sa mère comme enfant esclave sexuelle à un réseau pédophile en Belgique. Anneke a été violée quotidiennement par des hommes plus âgés jusqu'à l'âge de 11 ans. Beaucoup d'entre eux étaient des hommes politiques belges importants. À 11 ans, elle a été considérée comme n'étant plus utile au réseau et a été torturée presque à mort. Elle a été sauvée de la mort par un homme qui négociait avec l'homme politique responsable du réseau.
Interview
Gareth : Anneke, je te remercie beaucoup d'avoir accepté de nous parler. La première chose qui m'a vraiment touché, c'est le fait que tu aies été vendue par ta mère. En tant que père, j'ai eu du mal à comprendre cela. Comment le gères-tu ?
Anneke : C'est un processus qui dure toute la vie. Car bien sûr, ma mère est la personne dont j'étais le plus proche. Je pense que nous sommes tous, en premier lieu, des personnes de référence principales. De plus, elle était seule quand elle m'a eue. Et puis, vous savez, ma mère n'allait pas bien, on pourrait dire qu'elle était malade mentalement, ce qui n'a jamais été diagnostiqué. Je la qualifierais de psychopathe, se comportant d'une manière qu'on retrouve parfois chez les femmes. En tant que telle, elle était extrêmement complaisante envers tous les hommes. Elle se comportait comme une petite fille de cinq ans, bizarrement coquette et sexualisée - avec tous les hommes. Elle se soumettait très facilement. Je pense que j'étais à son image. Et c'était très difficile d'être près d'elle, car il n'y avait jamais de place pour moi. J'étais son prolongement. Soit j'étais une sorte de petite fille faible, insignifiante et laide, sa petite assistante, et alors j'étais gentille. Soit j'étais méchante. Mais la vraie question qui se pose à vous est la suivante : "Comment quelqu'un peut-il faire une chose pareille ? Comment les adultes de ce réseau peuvent-ils faire cela à des enfants ?" Beaucoup d'entre eux étaient des parents. Et beaucoup d'entre eux, j'en suis sûre, étaient aussi des parents incestueux. Eh bien, il se trouve que ma mère a cessé d'évoluer sur le plan émotionnel à l'âge de 5 ans environ. C'est à ce moment-là que sa propre mère est décédée. Elle avait subi un traumatisme énorme qui - je dois le supposer - s'est produit en 1939 en Belgique ; dans une ville qui a été fréquemment bombardée pendant la guerre. Son père était prisonnier de guerre dans un camp de concentration. Vous savez, je pense qu'avec la mort de sa mère et d'autres décès dans la famille, cela avait été très difficile. Après la guerre, il y avait peu de ressources à la disposition des gens pour se guérir d'un traumatisme. Elle a donc été ballottée dans la province belge, elle a été totalement ballottée. Peut-être que les gens pensaient qu'elle était un peu sexuelle parce que c'était une communauté très catholique, mais elle a été ballottée. Et j'étais sa principale victime.
Gareth : C'est tellement difficile de comprendre cet état d'esprit qui consiste à vendre son propre enfant là-bas. Mais aussi les gens qui sont capables de le faire. C'est très difficile de s'y retrouver. Que des gens soient capables de faire quelque chose d'aussi grave. Quel âge aviez-vous lorsque vous avez pris conscience de l'ampleur du mal ? Parce que c'est quelque chose qu'un enfant ne devrait jamais, jamais avoir à assimiler, même de loin.
Anneke : Eh bien, le réseau est très sombre. Et j'étais - comme vous l'avez dit dans l'introduction - vraiment dans un réseau belge qui agissait comme une mafia. Mais il était dirigé par le ministre de la Défense de l'époque. Il s'agit d'un homme politique qui a fait une brillante carrière. Il a été deux fois Premier ministre en Belgique : Paul Vanden Boeynants. Je l'ai mentionné dans mon livre. [https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Vanden_Boeynants] C'était vraiment en réseau avec..., c'était un réseau local ; un réseau belge. La Belgique, comme vous le savez, est un petit pays. C'était un petit réseau si vous voulez. Mais grâce au satanisme, ils étaient connectés à d'autres satanistes plus haut placés et utilisaient toujours les enfants comme un produit de consommation. J'ai été utilisée à partir de l'âge de six ans, lorsque j'ai été commercialisée pour la première fois. J'étais en retard, car en général, les enfants de familles satanistes sont abusés bien plus tôt. J'ai donc été placée dans le réseau à l'âge de six ans et j'ai été abusée en Belgique. Soit par certains aristocrates qui étaient extrêmement violents et sadiques et qui, de plus, n'avaient aucun scrupule à tuer des enfants. Il n'y a donc vraiment aucune raison pour que j'y aie survécu. Et puis à l'âge de neuf ans... pendant ces premières années, j'ai souvent été abusée par des hommes qu'ils endoctrinaient dans ce système. C'était vraiment un système de chantage. Dans lequel - vous savez - ils les mettaient d'abord avec une jeune fille qui devait avoir 14 ou 15 ans. Il est possible qu'on leur ait dit qu'elles étaient plus âgées. C'était enregistré. C'est ainsi que le chantage commençait. Et puis ils sont arrivés jusqu'à moi. Bien sûr, à 6 ou 7 ans, on n'est pas un très jeune enfant. Tous ceux qui sont présents et qui violent un petit enfant comme ça... même si je les invitais à le faire... on m'avait appris à les mettre à l'aise. Mais même dans ce cas, il n'y a pas de doute sur le fait qu'il s'agissait d'un crime. Mais il y a toujours eu des hommes qui disaient : "Je ne fais pas ça. Je ne peux pas faire ça." Mais je ne réalisais pas à l'époque à quel point ces hommes étaient déjà profondément endoctrinés et qu'il fallait, comme on dit, quelqu'un qui soit prêt à tout. C'est ce qu'on dit. J'ai toujours eu le sentiment que les personnes qui abusaient de moi avaient elles-mêmes été abusées lorsqu'elles étaient enfant et qu'elles répétaient cela depuis une position de pouvoir. Ils ont ainsi surmonté leur propre sentiment d'impuissance et de vulnérabilité dû aux abus qu'ils avaient subis. Par cet acte très violent, où ils se sentaient grands en position de force. Et bien sûr, la plupart des survivants ne deviennent pas des délinquants. Mais la méthode est conçue de telle sorte qu'elle permet à des gens prêts à devenir des délinquants ou qu'elle en pousse dans ce sens à partager cet énorme, énorme secret de la pédophilie. C'est la porte d'entrée, pour les avoir tous dans la poche. Et ça s'étend sur...
Anneke : C'est ce qui s'est passé à la fin. Ce à quoi vous faites référence est connu sous le nom de "l'affaire Dutroux". Je voudrais montrer mon livre ["Quête de l'amour" - Mémoires d'une enfant esclave sexuelle - Anneke Lucas]. J'y parle de "l'affaire Dutroux". Elle est très étroitement liée à l'histoire de ma vie. Il s'agit fondamentalement du même réseau. On en a entendu parler en 1996, lorsque des corps d'enfants ont été découverts. Deux enfants ont été sauvés d'un cachot. Un proxénète de ce réseau belge avait commencé à enlever des enfants. C'était très inhabituel, il s'est fait prendre. Des enfants étaient morts sous sa garde, parce que la plupart des proxénètes s'introduisent dans les familles, prennent les enfants et les ramènent à la maison. Je suis moi-même allée à l'école, c'était donc beaucoup plus facile. Il n'y avait pas de parents qui me cherchaient. Mes parents étaient impliqués, comme la plupart des parents des enfants utilisés. L'"affaire Dutroux" devrait faire remonter tout cela. Marc Dutroux était le proxénète. Et ce qui s'est passé ensuite : c'est devenu une très grosse affaire - dans le monde entier. On parlait du réseau, on en parlait dans le monde entier et ce qui se passait sortait de l'ordinaire. Dans ce... Il a fallu huit ans pour que l'affaire aboutisse au tribunal. De nombreux survivants se sont portés témoins et ont témoigné. Cela a été vérifié, doublement vérifié, par quelques très bons policiers, des officiers de police judiciaire. Ils ont trouvé des concordances, des choses que ces survivants n'auraient pas pu savoir s'ils n'avaient pas été là. Je n'étais pas en Belgique à l'époque. Je ne savais presque rien de l'"affaire Dutroux" avant que le premier juge, le premier en charge de l'affaire soit viré, pour une prétendue partialité, ce qui a déclenché les marches blanches à l'époque. Toute la population belge était en émoi parce qu'il y avait eu des sacrifices d'enfants. Tous étaient vêtus de blanc pour souligner l'innocence des enfants. Mais huit ans plus tard, il y a eu une énorme, massive, massive tentative d'effacer ces faits. Tous les témoignages ont été supprimés ; retirés du dossier.
30 personnes qui avaient des preuves sous une forme ou une autre concernant le réseau plus large sont mortes. De nombreuses circonstances importantes ont été écartées de l'affaire. Un nouveau dossier a été créé, censé représenter une autre affaire. Lorsque le procès a débuté en 2004, il ne restait plus que Marc Dutroux. Et puis il y avait une personne qui était la plus proche, mais qui était un peu plus haut dans le réseau. C'était Michel Nihoul. J'ai longuement parlé de Michel Nihoul dans mes mémoires. Parce qu'il a commencé quand j'y étais. J'y étais de 1969 à 1974. Je me suis beaucoup intéressée à Michel Nihoul. Il était une sorte d'homme de main, d'intermédiaire pour tout. Il s'est retiré à la fin dans cette affaire. Et Marc Dutroux a en fait été condamné à la prison à vie. À un moment donné, il s'est même évadé de prison. Maintenant, on essaie de le faire libérer. C'est vraiment très étonnant. C'est comme si les satanistes disaient : Nous pouvons le faire. Nous pouvons gagner. Et...
Anneke : Tout à fait. Ils se moquent ! Je pense que c'est un grand rituel des satanistes quand ils se moquent des victimes. Ils se moquent de tous ceux qui... les victimes aussi, les survivants aussi ont été extrêmement moqués et ridiculisés. Et bien sûr, ça continue.
Gareth : Bien sûr. C'est une manière pour eux d'exercer encore plus de pouvoir sur toi et de faire en sorte que tu te sentes impuissant. Euh... Parce que vous avez écrit sur votre expérience, vous parlez de votre expérience... Est-ce que vous avez ensuite été contactée par des personnes qui ont vécu des expériences similaires dans d'autres pays, d'autres réseaux, ou par exemple au Royaume-Uni ou en Allemagne ou dans d'autres endroits ?
Anneke : Oui, je vous remercie. C'est en gros ce que je fais toute la journée. Je travaille avec d'autres survivants. En 2016, mon histoire s'est répandue sur Internet comme une traînée de poudre. Depuis 2013, je suis connue du grand public. Et j'ai été contactée par beaucoup, beaucoup d'autres survivants. C'est avec eux que je travaille. J'ai connu plus de 30 ans de guérison, qui se poursuivent jusqu'à aujourd'hui bien sûr. A cause de cela, à cause des circonstances, j'ai pu, j'ai eu le privilège de me focaliser réellement sur la guérison, de partager cela.
Et aussi parce que je parle à des gens du monde entier. En fait, c'est plutôt le monde occidental. Je travaille beaucoup avec des gens d'Angleterre et du Commonwealth ; et bien sûr d'Europe, à peu près toute l'Europe de l'Ouest et bien sûr des États-Unis. Ce réseau a des similitudes partout. Il existe de légères différences pour les enfants qui passent par des familles de militaires. Mais le contrôle mental est le même partout. L'entraînement au contrôle mental est partout le même.
La destination de chaque enfant varie en fonction de son rang. Cela dépend de leurs familles. Mais il y a de grandes similitudes dans la manière dont le réseau agit. J'ai appris que les réseaux plus petits, comme le réseau belge, se connectent entre eux. Grâce à des sociétés secrètes ou quoi que ce soit dans leur ville, ils ont quelques personnes puissantes et celles-ci peuvent alors garder le contrôle ou entraver des enquêtes si nécessaire. Il y a un juge, un avocat, il y a quelqu'un... un commissaire de police ou quelque chose comme ça. Il y a des médecins. Et puis ils se mettent souvent en réseau, par le biais de leurs propres enfants, avec ceux qui sont encore plus puissants dans le monde. Et c'est ainsi qu'ils protègent leurs positions ou leur réputation, ou qu'ils montent en grade, ce qu'ils veulent, vraiment ! Quelles que soient leurs aspirations, quelles que soient leurs ambitions. On peut vraiment parvenir à quelque chose en faisant partie de ce réseau dans le monde entier. Et cela se fait beaucoup au détriment de nombreux enfants.
Gareth : Je crois que vous avez prochainement un atelier intitulé "Shifting the Power" ("Déplacement du pouvoir"). Pouvez-vous nous en parler ?
Anneke : Oui, merci à vous. C'est ce qui est écrit sur mon site. J'ai travaillé pendant dix ans dans les prisons de New York. J'ai créé une organisation à but non lucratif pour faire entrer le yoga dans les prisons. Et dès le début, j'ai commencé à enseigner le yoga. C'était dans les années 2000. J'ai toujours utilisé le yoga comme méthode de guérison, mais je trouvais que c'était très difficile à appliquer en raison de la manière dont il était enseigné. C'est pourquoi j'ai toujours pensé que si vous voulez devenir prestataire, enseignant, thérapeute, il y a une façon d'être qui n'aide pas les gens. Et j'ai beaucoup entendu parler de cette manière qui n'aide pas, qu'il s'agisse de thérapeutes, de professeurs de yoga ou d'autres choses. J'ai donc travaillé à ces programmes en prison. J'ai travaillé à trouver une méthode qui me permette d'être vraiment pleinement présente ; à un niveau horizontal. Car nous sommes tous invités à participer à cette structure de pouvoir... à atteindre un grade et à assumer ensuite notre rôle. Et dans la mesure où nous avons besoin de ce statut et de cette position, nous pouvons masquer notre propre traumatisme et nous placer au-dessus des personnes avec lesquelles nous travaillons.
Et bien sûr, de nombreux thérapeutes font comme ça. Surtout, plus on se spécialise, plus cela arrive, selon mon expérience. C'est donc vraiment à chaque prestataire de s’observer, de regarder la psychologie, de voir comment on participe inconsciemment à la structure du pouvoir. À qui tu cèdes ton pouvoir et qui tu regardes de haut ?
Et si tu peux partir du principe qu'il s'agit vraiment d'un traumatisme non résolu ; que lorsque tu lèves les yeux vers quelqu'un et que tu cèdes ton pouvoir, que tu mets quelqu'un sur un piédestal, alors tu regardes une figure d'autorité de ta propre enfance avec laquelle tu as des problèmes non résolus. Et lorsque tu regardes quelqu'un de haut et que tu le juges, tu fais une projection négative. Et cela est lié à certaines parties de toi que tu n'as pas encore vraiment acceptées.
C'est vraiment la condition préalable et le modèle inconditionnel. Cet atelier est donc un atelier en ligne de 10 semaines pour chaque classe. Et je pense que c'est un... Je l'ai fait. En fait, je suis déjà allée dans le monde entier pour enseigner à certains thérapeutes qui ont vraiment beaucoup besoin de ces informations. Lorsqu'on pose cette question, ça entre en profondeur dans la dynamique et dans la manière dont elle est liée au traumatisme.
Conclusion
Gareth : Je vous remercie infiniment. Merci beaucoup d'être avec nous ! C'était fantastique de pouvoir parler avec vous, même si le sujet est aussi terrible. En parler avec vous... vous le dévoilez et aidez d'autres personnes dans la même situation. Cela me semble toujours édifiant d'une certaine manière. Vous voyez ce que je veux dire ? J'espère que les gens ne vont pas penser que je dis n'importe quoi, mais c'est quand même enthousiasmant de parler avec vous parce que vous... Vous avez vécu des choses horribles, mais vous les inversez presque. Comme vous le dites à propos de votre atelier, vous déplacez le pouvoir et c'est, c'est fantastique !
de jmr Sources / Liens : https://odysee.com/@BNN:6/Human-trafficking-and-child-sex-slavery-at-the-hands-of-world-politicians---Right-now-speaks-to-survivor-Anneke-Lucas:2
Le rapport du congrès américain sur l’origine du virus, les vaccins et les mesures de confinement , détruit le narratif officiel. Hélas nos journalistes ne comprennent pas l’Anglais
le 3 décembre 2024 par pgibertie
Point de doute pour ceux qui lisent l’Anglais, l’origine humaine, la responsabilité de Peter Daszak , les gains de fonction, l’inefficacité des vaccins, le désastre des obligations vaccinales . Tout y est ! Vérifiez vous mêmes
La presse française réussit à escamoter les conclusions du congrès us sur le virus covid :gain de fonction , accusation de Daszac, mesures non constitutionnelles
La commission COVID de la Chambre a publié son rapport final après une enquête de 2 ans. Les conclusions devraient faire exploser les récits français, les complotistes avaient raison . Notre presse subventionné ne reprend que la fuite de labo et fait l’impasse sur les vraies révélations…
99% du rapport détruit le narratif des médias dominants et la propagande des « fact-checkers »,
Aux USA, la parole est libérée et suite à la publication du SelectComity sur le Covid, les choses sont dites :@SenRonJohnson qui n’a pas la langue dans sa poche depuis le début de la pandémie : « Joe Biden n’est pas seulement le pire président de l’histoire des États-Unis, mais aussi le plus corrompu. Les médias grand public se sont rendus complices de l’ignorance de la corruption de Biden pendant des années, cachant la vérité au public. »
PRINCIPALES CONCLUSIONS : – Le NIH a financé la recherche sur le gain de fonction au laboratoire de Wuhan. – La Constitution ne peut pas être suspendue en temps de crise. – Le fait que le COVID soit issu d’une fuite de laboratoire n’est « pas une théorie du complot ». – EcoHealth et le Dr Peter Daszak ne devraient « plus jamais » recevoir de fonds des contribuables. – Les responsables de la santé publique ont perdu la confiance de la population. – L’opération Warp Speed de Trump a été un succès. – La réponse au COVID a été « rampante » avec fraude, gaspillage et abus. – « La prescription ne peut pas être pire que la maladie », les confinements ont eu des conséquences horribles. Télécharger
Un incident lié à un laboratoire impliquant des recherches dangereuses sur le gain de fonction en Chine est l’origine la plus probable de la pandémie de COVID-19. EcoHealth Alliance Inc. a utilisé l’argent des contribuables américains pour faciliter la recherche sur les gains de fonction à Wuhan, en Chine.
Les gouvernements fédéral et des États ont connu des lacunes importantes en matière de coordination, n’ont pas eu de fonctions de surveillance appropriées et n’étaient pas préparés à superviser l’allocation des fonds de secours COVID-19.
Au lieu de donner la priorité à la protection des populations les plus vulnérables, les politiques gouvernementales fédérales et étatiques ont forcé des millions d’Américains à renoncer à des éléments essentiels d’une vie saine, heureuse et financièrement saine.
Contrairement à ce qui avait été promis, le vaccin contre la COVID-19 n’a pas arrêté la propagation ou la transmission du virus. Les obligations vaccinales ont bafoué les libertés individuelles et porté atteinte à la préparation militaire
Plus de 160 000 entreprises ont fermé en raison de la pandémie de COVID-19, et 60 % de ces fermetures sont classées comme permanentes. Le taux de chômage a atteint des niveaux jamais vus depuis la Grande Dépression.
La « science » n’a jamais justifié la fermeture prolongée des écoles. Les enfants ont connu des pertes d’apprentissage historiques, des taux plus élevés de détresse psychologique et une diminution du bien-être physique.
Témoignages de réussite et de traitement du cancer à l’ivermectine : compilation de séries de cas (2024)
le 3 décembre 2024 par pgibertie
Attention à ne pas pratiquer d’automédication , demandez à un médecin Témoignages de réussite et de traitement du cancer à l’ivermectine : compilation de séries de cas (2024)
- voir croquis sur site -
Par le Dr Frank Yap, docteur en médecine – 21 novembre 2024
Contenu
Carcinome basocellulaire et mélanome : ivermectine et fenbendazole Cancer du sein (3 cas) Cancer du col de l’utérus (2 cas) Cancer colorectal (4 cas) Cancer de l’œsophage et ivermectine Cancer de la vésicule biliaire et ivermectine Glioblastome (cancer du cerveau) Cancer de la tête et du cou Cancer du poumon (3 cas) Cancer du cou et ivermectine Cancer de l’ovaire (2 cas) Cancer du pancréas et ivermectine (4 cas) Cancer de la prostate (2 cas) Cancer du rectum et ivermectine Cancer de l’estomac et ivermectine Cancer de la thyroïde et ivermectine Turbo Cancer, Ivermectine et Fenbendazole
Introduction
L’ivermectine et son rôle potentiel dans le traitement du cancer ont suscité un intérêt considérable en ligne. Au cours de nos recherches, nous avons observé que la plupart des études disponibles sont précliniques, avec un manque notable d’études cliniques publiées. Pour faciliter les recherches plus approfondies, nous avons compilé et classé les rapports de cas par type de cancer en un seul endroit.
Cette collection sert de ressource aux chercheurs et à ceux qui étudient les applications potentielles de l’ivermectine. Cependant, il est essentiel de consulter des professionnels de la santé qualifiés avant toute décision de traitement.
Bien que les professionnels de la médecine conventionnelle considèrent souvent les rapports de cas comme des données anecdotiques ou de moindre qualité, ils privilégient généralement les essais contrôlés par placebo (ECR) à grande échelle, en double aveugle et randomisés, comme étant la référence absolue. Nous reconnaissons que les ECR fournissent des preuves plus solides.
Néanmoins, les avantages potentiels de l’ivermectine, associés à son profil de risque et à son coût relativement faibles, justifient une réflexion sérieuse et une exploration plus approfondie.Vous trouverez ci-dessous la liste classée par types de cancer, par ordre alphabétique. Carcinome basocellulaire et mélanome : ivermectine et fenbendazole
Le patient, un homme de 60 ans avec des antécédents de carcinome basocellulaire nodulaire sur le thorax et de mélanome sur l’annulaire, a commencé le protocole environ 4 semaines avant de signaler. Le régime alimentaire du patient a également été modifié pour être principalement biologique, faible en glucides et centré sur les légumes, tout en surveillant l’équilibre acide/base systémique à l’aide de bandelettes de pH urinaire. Le patient a également appliqué une crème topique à 10 % d’ivermectine et de fenbendazole sur les zones affectées.
Évolution :
Jours 1 à 10 : Aucun changement notable.
Jour 11 : Inflammation et démangeaisons sévères observées sur le dos de la main et sur une zone de 1 x 3 pouces au-dessus de la cellule basale. Suintement de liquide ambré clair noté.
Jour 15 : La tache rose sur l’annulaire s’est assombrie, s’est transformée en bosse, et toute la zone est devenue gonflée et rouge.
Jour 30+ : La peau des zones suintantes rouges a commencé à se détacher et a été remplacée par une « peau de bébé » rose tendre. Français La cellule basale thoracique n’a que légèrement rétréci, et les mains et la poitrine ont commencé à cicatriser.
Traitements supplémentaires : Le patient a appliqué du c-herb sur l’annulaire, ce qui a entraîné un petit trou à l’endroit où se trouvait la tache/bosse sombre. La cellule basale thoracique a également été traitée ensuite avec du c-herb. Le moment de ces ajouts n’est pas clair.
Résultat : La lésion thoracique et celle de l’annulaire ont disparu, laissant des cratères à leur place – la tumeur sur la poitrine s’est entièrement détachée et est tombée. Le patient a traité les cratères avec du sangre de grado, et les deux zones ont bien cicatrisé : la peau du dos de la main et de la poitrine est maintenant complètement cicatrisée, avec une apparence saine et normale.Source :
https://veryvirology.substack.com/p/curing-cancer-success (mai 2023) Cancer du sein (3 études de cas) Ivermectine et balstilimab pour le traitement du cancer du sein métastatique triple négatif
Cet essai de phase 2 étudie les effets secondaires et la meilleure dose d’ivermectine en association avec le balstilimab et pour voir dans quelle mesure ils fonctionnent pour réduire les tumeurs chez les patients atteints d’un cancer du sein triple négatif qui s’est propagé à d’autres endroits du corps (métastatique). L’immunothérapie avec des anticorps monoclonaux, tels que le balstilimab, peut aider le système immunitaire de l’organisme à attaquer le cancer et peut interférer avec la capacité des cellules tumorales à se développer et à se propager. L’ivermectine peut aider à bloquer la formation de tumeurs qui peuvent devenir cancéreuses. L’administration d’ivermectine avec du balstilimab peut augmenter l’effet du balstilimab sur la réduction des tumeurs chez les patients atteints d’un cancer du sein triple négatif.
En lien : Mébendazole et métastases cérébrales du cancer du sein triple négatif Cas 1 : Ivermectine et Fenbendazole
J’ai découvert une grosseur cancéreuse dans mon sein gauche en 2016. J’ai bêtement permis à mon médecin de faire une biopsie de la lésion, ce qui a brisé la capsule qui l’entourait. Cela a peut-être permis au cancer de se propager aux ganglions, ce qui m’a fait passer au stade 2 avec trois ganglions lymphatiques positifs. Les médecins avaient dit que la grosseur était trop grosse pour faire une tumorectomie. J’aurais dû faire de la cryothérapie pour traiter le nodule, mais j’ai plutôt choisi de subir une mastectomie bilatérale avec reconstruction en une seule procédure pour éviter les IRM répétées et l’inquiétude constante. Après l’opération, ils ont recommandé du tamoxifène, de la chimiothérapie et de la radiothérapie. J’ai tout refusé et j’ai été traitée par un régime alimentaire, des suppléments DIM, de la vitamine D, une réduction du stress, des conseils psychologiques et un travail spirituel.Début 2022, j’ai commencé à avoir une toux et un essoufflement. Ma radiographie thoracique a montré un grand épanchement pleural droit (liquide autour de mon poumon), et lorsqu’il a été prélevé à l’aide d’une aiguille, il contenait des cellules cancéreuses du sein malignes. Mes scanners ont montré des ganglions lymphatiques médiastinaux (au centre de la poitrine), un nodule dans le lobe supérieur droit du poumon et un ganglion lymphatique dans chaque aisselle.Pour respirer, j’ai été obligé pendant un certain temps de me faire extraire le liquide autour de mes poumons avec une aiguille toutes les deux semaines. Et ce, malgré l’utilisation d’une oxygénothérapie hyperbare, d’un régime de suppléments de désintoxication et d’autres traitements, notamment du thé vert, des infusions de vitamine C, une ozonothérapie, de la mélatonine à haute dose, des capsules de thé vert, un régime cétogène, un sauna infrarouge et un biofeedback quantique. Le biofeedback quantique est un système avancé. Il est différent des autres biofeedbacks qui fonctionnent sur les états d’éveil. Au lieu de cela, il fonctionne sur des fréquences en utilisant un programme d’algorithme informatique complexe qui peut être utilisé à des fins diagnostiques et thérapeutiques. J’ai également commencé à prendre quotidiennement de l’ivermectine (IVM) et des suppléments de bêta-carotène.Dans les quatre mois suivant le début de l’IVM, le liquide a cessé de se former autour de mes poumons. Mon PET scan six mois après le début de l’ivermectine n’a montré aucun cancer actif dans aucun liquide, aucun nodule dans le poumon et seulement quelques ganglions lymphatiques qui étaient en dessous du seuil métabolique du cancer actif.J’ai ensuite (bêtement) réduit la dose d’ivermectine à 30 mg deux fois par semaine. Je prenais tellement de suppléments et d’aliments que je ne pouvais pas dire ce qui fonctionnait. L’épanchement pleural est réapparu environ trois à quatre mois après la réduction de l’ivermectine. Il était dans mon poumon gauche cette fois, et les ganglions lymphatiques médiastinaux sont réapparus. Je n’avais pas réalisé l’importance de l’ivermectine dans mon plan de traitement global.En août 2023, je me suis rendu à la clinique du cancer Hope 4 à Cancun, mais ce fut un désastre coûteux qui ne m’a rien aidé. J’ai recommencé à avoir besoin de ponctions pleurales hebdomadaires et j’ai finalement eu besoin d’un cathéter Pleurex pour drainer le liquide quotidiennement.
Mon poumon gauche était mon seul poumon normal après les dommages causés à mon poumon droit en 2022 par le liquide constant et l’effondrement pulmonaire qui a suivi.De septembre 2023 à juillet 2024, j’ai pris 120 mg d’IVM par jour et 444 mg de fenbendazole par jour. Six mois plus tard, le liquide a cessé de se former autour de mon poumon gauche. Cependant, j’ai commencé à avoir des taches sur les dents et, après environ cinq mois, mes enzymes sanguines ont montré un dysfonctionnement hépatique. Après une pause de 10 jours des deux médicaments et une reprise à des doses plus faibles, je me suis senti mieux. Mes examens PET/CT en mars 2024 et juillet 2024 n’ont montré aucune activité métabolique cancéreuse et aucune preuve de cancer ou de ganglions lymphatiques où que ce soit, et mes examens de suivi sont prévus pour octobre 2024. Je prends maintenant 45 mg d’ivermectine cinq jours par semaine, aucun le week-end, et 440 mg de fenbendazole deux fois par semaine.
En savoir plus : CANCER DU SEIN, IVERMECTINE, FENBENDAZOLE ET CONSEILS POUR D’AUTRES CANCERS – DR KATRINA LEWIS Cas 2 : Cancer du sein et ivermectine à forte dose
Le Dr William Makis a partagé un témoignage de
cancer du sein sous ivermectine à haute dose :
Témoignage sur l’IVERMECTINE dans le cancer du sein – après 4 mois d’ivermectine à haute dose, la patiente est sans cancer. Et maintenant ? Vous avez donc pris de l’ivermectine à forte dose pour le cancer du sein (2 mg/kg/jour) et après 4 mois, vous n’avez plus de cancer. Et maintenant ? C’est un bon problème à avoir, n’est-ce pas ? Et c’est une question qu’on me pose tout le temps. Que faites-vous maintenant ? Arrêtez-vous la dose élevée ? À quoi ressemble un « protocole d’entretien » ? Cancer du sein et ivermectine à haute dose
En lien : Un oncologue de renom tire la sonnette d’alarme : « L’ivermectine s’est avérée plus efficace que la chimiothérapie »
Cas 3 : Cancer du sein triple négatif de stade 4 Source : https://www.brightworkresearchtreatment.com/testimonials/ Cas 4 : Cancer du côlon de stade 4, ivermectine et fenbendazole Source : https://www.brightworkresearchtreatment.com/testimonials/ Cancer du col de l’utérus
Cas 1 : Octobre 2024Étude de cas du Dr William Makis (
X/Twitter ) :
TÉMOIGNAGE IVERMECTINE ET FENBENDAZOLE – Une patiente atteinte d’un cancer du col de l’utérus de stade 4 constate la première baisse spectaculaire des marqueurs du cancer du sang après quelques semaines d’ajustement des doses d’ivermectine et de fenbendazole !
Nous avons commencé un protocole à haute dose d’ivermectine/fenbendazole début septembre et après 4 semaines, la valeur CA125 n’avait pas changé, elle était passée de 91U/mL à 99,2U/mL, ce que je considérais comme stable mais un peu tenace.
Nous avons été un peu lents à augmenter la dose d’ivermectine, alors je l’ai augmentée par incréments de 30 % jusqu’à + 100 %.
Nous avons également changé et mélangé les marques de Fenbendazole ! Et le CA125 suivant a chuté de 30 % pour la première fois !
En seulement 3 semaines ! Il faut savoir s’adapter et peaufiner. L’ivermectine fonctionne vraiment à des doses plus élevées. Mais parfois, ce n’est pas facile d’y parvenir. Et pour le fenbendazole, vous NE POUVEZ PAS vous marier à une marque. Mélangez les choses. Si vous sentez qu’une marque ne fonctionne pas, ajoutez-en une toute autre ! N’AYEZ PAS PEUR DE CHANGER DE MARQUE ! C’est la leçon à retenir. Soyez flexible.
Et tout ce système pourri jusqu’à la moelle de se répandre en lamentations et surtout en insultes : « vous voulez le chaos, vous êtes irresponsables, vous êtes stupides…!
le 3 décembre 2024 par pgibertie
J’aurais préféré que Barnier ne désindexe pas les retraites de l’inflation (l’indexation est le principe fondateur d’un système pour lequel j’ai cotisé 44 ans). J’aurais préféré que le gouvernement fasse de réelles économies en supprimant des comités Théodule inutiles, en mettant fin aux pulsions guerrières .
L’instabilité n ‘est pas bonne mais la lacheté est pire
Barnier porte la responsabilité de la censure du RN, la caste politico médiatique celle du déficit Regis de Castelnaud:
» Ils ont truqué l’élection présidentielle de 2017 et organisé un coup d’état médiatique et judiciaire pour faire élire un parfait inconnu qui s’est révélé un psychopathe.
Ils lui ont donné le mandat de poursuivre le démantèlement de l’État, d’accélérer la désindustrialisation de la France au profit des États-Unis, d’abandonner notre souveraineté à Ursula, de détruire méthodiquement les grands services publics, sécurité civile, justice, santé, éducation etc. etc.
Ils ont profité de la pandémie pour porter atteinte aux libertés fondamentales et utilisé une violence policière et judiciaire d’État sans précédent contre les mouvements sociaux.
Ils ont mis la culture et les médias en coupe réglée, ils ont truqué les comptes de la nation, et par servilité vis-à-vis des USA, ils ont engagé la France dans une guerre absurde, inutile et ruineuse en Europe centrale.
Ils sont en train de transformer une France en décomposition en un pays du tiers-monde. Leur domestique élyséen vient d’être deux fois écrasé à des élections générales.
Les Français veulent se débarrasser d’un premier ministre dont le parti représente 6 % des électeurs, et que l’imposteur narcissique mégalomane et irresponsable, dégage enfin d’un poste usurpé depuis sept ans.
Et tout ce système pourri jusqu’à la moelle de se répandre en lamentations et surtout en insultes : « vous voulez le chaos, vous êtes irresponsables, vous êtes stupides… » MAIS JUSQU’À QUAND ALLONS-NOUS LE SUPPORTER ?
La protéine Spike vaccinale est bel et bien dangereuse ,présente et opérationnelle dans l’organisme: des vacccxx jamais contaminés par le virus, victimes du covid long
le 4 décembre 2024 par pgibertie
Un discours sans arrêt rabâché voudrait que l’ARNm purifié induise notre organisme à produire une spike qui ressemble à la virale (comme le CANADA DRY », qui serait sans danger et disparaitrait au bout de quelques heures ou jours après nous avoir permis de produire des anticorps nous protégeant de la covid
Ces vaccins codent une protéine qui RESSEMBLE à Spike..D’une part la protéine vaccinale est non fonctionnelle, mais, d’autre part, sa structure est également figée en conformation pré-fusion via des ponts Proline qui bloquent les 2 sous-unités S1-S2 dans une forme où seule la structure externe mime celle du virus Ainsi notre système immunitaire est éduqué à reconnaître la Spike virale, dans la conformation qu’elle a AVANT de se fixer à nos cellules. Le travail de reverse-engineering a été fait depuis 2021.
Gros problèmes: plusieurs études ont prouvé que tout est faux, archi faux
les vaccins sont contaminés par de l’ADN plasmidiques cf le fameux cancérigène SV40 Les « produits » injectés ou induits ne disparaissent âs mais sont présents longtemps après l’injection dans l’organisme La protéine spike vaccinale est bel et bien active et pas du tout canada dry
Ce qui change tout c’est la POSSIBILITE DE DETECTER la fameuse protéine Spike et le reste chez des personnes vaccinées n’ayant jamais contracté la covid
L’Institut de diagnostic moléculaire (INMODIA GmbH) propose la détection de : – Protéine Spike – « ARNm vaccinal » (ARNmod) – ADN contaminant (ADN plasmidique)
Ces composants peuvent être détectés dans les échantillons de matériaux suivants : – Échantillons de tissus (matériaux de biopsie ou d’autopsie, fixés ou non fixés) – Plasma sanguin – Liquide céphalo-rachidien – Cellules immunitaires provenant du sang total ou du liquide céphalo-rachidien
Quand une étude met en évidence un covid long, et la proteine spike ches des patients vaccines mais non contaminés précédemment par la covid….
Persistance de la protéine Spike S1 dans les monocytes CD16+ jusqu’à 245 jours chez les personnes vaccinées contre le SARS-CoV-2 et présentant des symptômes de type séquelles post-aiguës du COVID-19 (PASC)
Des rapports inquiétants ont fait état de personnes présentant de nouvelles complications persistantes (plus de 30 jours) après l’administration des vaccins anti-SARS-CoV-2 approuvés (BNT162b2 (Pfizer), mRNA-1273 (Moderna), Janssen (Johnson and Johnson) et ChAdOx1 nCoV-19 (AstraZeneca)). Nous avons cherché à déterminer les anomalies immunologiques chez ces patients et à déterminer si l’étiologie potentielle était similaire aux séquelles post-aiguës de la COVID-19 (PASC) ou à la COVID-19 longue.
Nous avons étudié 50 personnes ayant reçu l’un des vaccins COVID-19 approuvés et ayant présenté de nouveaux symptômes de type PASC, ainsi que 45 personnes post-vaccinales sans symptômes comme témoins.
Nous avons réalisé un profilage multiplex des cytokines/chimiokines avec l’apprentissage automatique ainsi qu’une détection de la protéine S1 du SARS-CoV-2 sur des sous-ensembles de monocytes CD16+ en utilisant la cytométrie de flux et la spectrométrie de masse.
Nous avons déterminé que les personnes post-vaccinales présentant des symptômes de type PASC présentaient des symptômes similaires à ceux des patients PASC
. Lors de l’analyse de leur profil immunitaire, les personnes post-vaccinales présentaient des élévations statistiquement significatives de sCD40L (p<0,001), CCL5 (p=0,017), IL-6 (p=0,043) et IL-8 (p=0,022).
L’apprentissage automatique a caractérisé ces personnes comme PASC en utilisant des algorithmes développés précédemment. Parmi les patients post-vaccination positifs au S1, nous avons démontré par chromatographie liquide/spectrométrie de masse que ces cellules CD16+ des patients post-vaccination des 4 fabricants de vaccins contenaient des séquences peptidiques S1, S1 mutantes et S2.
Cinquante participants (âgés de 13 à 65 ans) qui ont développé de nouveaux symptômes persistants plus de 30 jours après avoir reçu les vaccins BNT162b2 (Pfizer), mRNA-1273 (Moderna), Janssen (Johnson and Johnson) et ChAdOx1 nCoV-19 (AstraZeneca) ont été recrutés après avoir donné leur consentement éclairé par écrit. Quarante-cinq participants adultes (âgés de 20 à 70 ans) qui ont reçu l’un des quatre vaccins COVID approuvés et n’ont signalé aucun nouveau symptôme persistant post-vaccinal (supérieur à 30 jours) ont été utilisés comme témoins.
LES MËMES CARCTERISTIQUES ENTRE UN COVID LONG POST CONTAMINATION ET UN COVID LONG POST VACCINATION MAIS UNE DIFFERENCE
Nous avons confirmé la présence de séquences S1, de séquences d’acides aminés mutantes S1, ainsi que de séquences S2 dans les monocytes CD16+ des patients qui représentaient les quatre fabricants de vaccins ( Figure 6 ). Il est intéressant de noter que nous avons observé une corrélation significative (p = 0,021) % S1 détecté et jours après la vaccination dans les IM mais aucune corrélation statistiquement significative (p = 0,399) dans les NCM ( Figure 7 ). Dans notre étude précédente sur la persistance de la protéine S1 chez les patients atteints de PASC, ces séquences mutantes S1 et S2 n’ont pas été détectées
Étant donné que le but de cette étude était également de rechercher la présence de protéines S1 dans les monocytes CD16+ des patients post-vaccination, l’impact clinique et pathologique du mutant S1 et des séquences S2 reste inconnu et devra être élucidé par des études ultérieures.
Prises ensemble, ces conclusions suggèrent un mécanisme possible pour les symptômes invalidants observés chez certains patients des semaines et des mois après la vaccination. Les conclusions selon lesquelles le profil immunitaire et la protéine S1 persistante dans les monocytes CD16+ suggèrent que la persistance de la protéine S1 est un contributeur majeur non seulement aux symptômes du PASC, mais peut également être un contributeur majeur aux complications persistantes post-vaccinales COVID-19, étant donné que la protéine S1 délivrée par la vaccination et donc l’absence de réplication virale peuvent provoquer des caractéristiques pathologiques similaires. 8 .
Classification par apprentissage automatique du profil immunitaire observé chez les individus post-vaccination présentant des symptômes de type PASC (rouge) par rapport au profil immunitaire des individus atteints de PASC (jaune) en raison d’une infection par le SRAS-CoV-2, d’une infection COVID légère à modérée (bleu) et d’une COVID sévère (vert).
La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, semble déterminée à devenir la première à emprisonner un médecin pendant la pandémie de COVID-19
Par le Dr William Makis Recherche mondiale, 03 décembre 2024
Ces lettres incroyables ne sont qu’un échantillon de ce qui a inondé le bureau de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, la semaine dernière.
Les collaborateurs de la première ministre Danielle Smith tentent de nier toute implication dans cette étrange tentative visant à m'envoyer en prison.
- voir doc sur site -
« Catégoriquement faux »
Elle redouble d'efforts et ne s'arrêtera pas tant qu'elle ne m'aura pas mis en prison.
Regardez ce qu'elle a dit récemment à propos de la manifestation des camionneurs canadiens à Coutts :
Un faible taux de magnésium associé à une augmentation des dommages à l’ADN chez les adultes en bonne santé
Par le Dr Joseph Mercola Recherche mondiale, 03 décembre 2024
De faibles niveaux de magnésium, en particulier lorsqu'ils sont associés à un taux élevé d'homocystéine, augmentent considérablement les dommages à l'ADN chez les adultes en bonne santé, accélérant le vieillissement cellulaire et augmentant le risque de maladies dégénératives chroniques.
Le magnésium joue un rôle crucial dans la réplication, la réparation et la stabilité de l'ADN. Il agit comme cofacteur pour les enzymes impliquées dans ces processus et contribue au maintien de la structure en double hélice
Le magnésium est essentiel à la santé du cerveau, car il régule les récepteurs NMDA, module les réponses immunitaires et agit comme antioxydant. Il favorise également la plasticité synaptique, l'apprentissage et les fonctions de mémoire
Des niveaux adéquats de magnésium sont essentiels pour le contrôle de la glycémie, la sensibilité à l'insuline et la production d'énergie cellulaire. Une carence en magnésium entraîne une résistance à l'insuline et des troubles métaboliques comme le diabète de type 2
Pour optimiser les niveaux de magnésium, envisagez des suppléments comme le thréonate de magnésium, consommez des aliments riches en magnésium et essayez des méthodes alternatives telles que les bains de sel d'Epsom ou l'application topique pour une meilleure absorption
- voir clip sur site -
Il existe un lien essentiel entre les niveaux de magnésium et l'intégrité de votre ADN, selon une recherche publiée dans l'European Journal of Nutrition. 1 L'étude, menée sur des Australiens d'âge moyen en bonne santé, a révélé que de faibles niveaux de magnésium, en particulier lorsqu'ils sont associés à un taux élevé d'homocystéine, augmentent considérablement les dommages à l'ADN.
Cette découverte souligne le rôle essentiel du magnésium dans le maintien de votre santé génétique et dans la prévention des maladies liées à l’âge. Quatrième minéral le plus abondant dans votre corps, le magnésium intervient dans plus de 600 réactions enzymatiques, notamment celles cruciales pour la réplication et la réparation de l’ADN.
Un apport adéquat en magnésium pourrait être un facteur clé pour protéger votre patrimoine génétique et favoriser un vieillissement en bonne santé. En effet, en examinant divers biomarqueurs de dommages à l’ADN, les chercheurs ont mis en lumière la façon dont une carence en magnésium pourrait accélérer le vieillissement cellulaire et augmenter le risque de développer des maladies dégénératives chroniques.
Les dangers cachés de la carence en magnésium
Si l’importance du magnésium pour la santé des os et la fonction nerveuse est bien connue, son rôle dans la protection de l’ADN est moins reconnu. L’étude a révélé que les participants ayant des niveaux de magnésium plus faibles présentaient des fréquences plus élevées de micronoyaux (MN) et de ponts nucléoplasmiques (NPB) dans leurs cellules. 2 Ce sont des signes révélateurs de dommages à l’ADN et d’instabilité chromosomique.
En fait, lorsque votre corps manque de magnésium, il a du mal à répliquer et à réparer efficacement l’ADN, ce qui rend votre matériel génétique vulnérable aux dommages. Cette vulnérabilité se manifeste par un stress oxydatif accru et une probabilité plus élevée de rupture des brins d’ADN. Au fil du temps, ces effets s’accumulent, entraînant un vieillissement prématuré de vos tissus et organes.
Les recherches suggèrent qu’une carence chronique en magnésium pourrait créer un état de stress oxydatif persistant dans votre corps, similaire aux effets observés avec les carences en d’autres micronutriments essentiels comme le zinc .
Le lien avec l’homocystéine : une arme à double tranchant
L’étude ne s’est pas limitée au magnésium. Elle a également examiné l’interaction entre les niveaux de magnésium et l’homocystéine, un acide aminé lié à divers problèmes de santé lorsqu’il est présent en concentrations élevées. Les chercheurs ont découvert une corrélation négative significative entre les niveaux de magnésium et d’homocystéine. En d’autres termes, lorsque les niveaux de magnésium diminuaient, les niveaux d’homocystéine avaient tendance à augmenter .
Cette relation est remarquable car un taux élevé d’homocystéine est associé à un risque accru de maladies neurodégénératives, de problèmes cardiovasculaires et de complications de la grossesse. Les participants ayant à la fois un faible taux de magnésium et un taux élevé d’homocystéine ont montré la fréquence la plus élevée de marqueurs de dommages à l’ADN.
Cet effet synergique suggère que la combinaison d’une carence en magnésium et d’un taux élevé d’homocystéine pourrait être particulièrement préjudiciable à votre santé génétique, accélérant le processus de vieillissement et augmentant votre sensibilité aux maladies liées à l’âge. 5
Décrypter les mécanismes des effets protecteurs du magnésium
Pour comprendre pourquoi le magnésium est si crucial pour l'intégrité de votre ADN, il est important d'examiner son rôle dans divers processus cellulaires. Le magnésium agit comme cofacteur pour les enzymes impliquées dans la réplication et la réparation de l'ADN, telles que l'ADN polymérase et l'ADN ligases. Lorsque les niveaux de magnésium sont faibles, ces enzymes ne peuvent pas fonctionner de manière optimale, ce qui entraîne des erreurs dans la réplication de l'ADN et une réparation inefficace de l'ADN endommagé. 6
De plus, le magnésium joue un rôle dans le maintien de la stabilité des structures de l'ADN et de l'ARN. Il aide à neutraliser les charges négatives sur les groupes phosphates de l'ADN, contribuant ainsi à la stabilité globale de la structure en double hélice.
L'étude suggère également l'implication du magnésium dans la régulation épigénétique et les processus de modification des protéines qui sont essentiels au maintien de l'intégrité génomique. 7 En garantissant des niveaux adéquats de magnésium, vous fournissez à vos cellules les outils dont elles ont besoin pour protéger et maintenir efficacement votre matériel génétique.
Le rôle du magnésium dans la protection de l’équilibre délicat de votre cerveau
La santé de votre cerveau dépend d’un équilibre délicat entre divers processus, et le magnésium joue un rôle essentiel dans le maintien de cet équilibre. Des recherches récentes révèlent comment le magnésium agit comme un gardien des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA), qui sont essentiels à l’apprentissage et à la mémoire. 8 En régulant ces récepteurs, le magnésium aide à prévenir l’activité excessive du glutamate, qui entraîne une inflammation et des lésions neuronales.
De plus, il a été démontré que le magnésium influence la production de substance P, un neuropeptide impliqué dans la perception de la douleur et les réponses inflammatoires. De faibles niveaux de magnésium augmentent la substance P, ce qui aggrave la neuroinflammation. 9 De plus, l'interaction du magnésium avec le calcium dans vos neurones est essentielle. En limitant l'afflux de calcium, le magnésium aide à prévenir une cascade d'événements qui pourraient autrement entraîner une inflammation intensifiée et des lésions neuronales.
Cet équilibre s'étend au rôle du magnésium dans la modulation des réponses immunitaires, notamment par son interaction avec le facteur nucléaire kappa-light-chain-enhancer of enabled B cells (NF-κB), un acteur clé des processus inflammatoires. En inhibant l'activation du NF-κB, le magnésium contribue à atténuer l'expression des gènes pro-inflammatoires, réduisant ainsi l'inflammation cérébrale globale .
Le pouvoir caché du magnésium en tant qu’antioxydant
Bien qu'il ne soit généralement pas classé comme antioxydant, des recherches récentes suggèrent que le magnésium joue un rôle dans la défense de votre corps contre le stress oxydatif. 11 Ceci est particulièrement important pour la santé de votre cerveau, car le stress oxydatif contribue de manière significative au déclin cognitif et aux maladies neurodégénératives.
Des études ont montré que la carence en magnésium est associée à une augmentation des marqueurs du stress oxydatif, notamment des lipides, des protéines et de l'ADN modifiés. Il est important de noter que le magnésium semble soutenir les mécanismes de défense antioxydants de votre corps. L'un des principaux moyens par lesquels il y parvient est de stabiliser la superoxyde dismutase (SOD), une enzyme essentielle qui convertit les radicaux superoxydes nocifs en molécules moins réactives .
Cette stabilisation de la SOD fournit un lien unique entre le magnésium et votre système de défense antioxydant. L'implication du magnésium dans divers processus cellulaires, notamment la fonction mitochondriale et le métabolisme des acides gras, contribue également à son rôle dans la gestion du stress oxydatif.
En soutenant ces processus fondamentaux, le magnésium contribue à maintenir la santé cellulaire et la résilience face aux dommages oxydatifs. Cette activité de type antioxydant du magnésium ajoute une couche supplémentaire à ses propriétés neuroprotectrices, contribuant à ralentir la progression du déclin cognitif lié à l'âge et des troubles neurodégénératifs. 13
L'impact du magnésium sur la plasticité et la mémoire de votre cerveau
Des découvertes récentes ont également dévoilé le rôle du magnésium dans la plasticité synaptique, la capacité de votre cerveau à former et à réorganiser les connexions entre les neurones. 14 Ce processus est fondamental pour l’apprentissage, la mémoire et la flexibilité cognitive.
Des recherches ont montré que le magnésium intracellulaire présynaptique joue un rôle déterminant dans la médiation de la transition entre deux configurations synaptiques cruciales : l’une impliquée dans l’encodage de nouvelles informations et l’apprentissage, et l’autre responsable du stockage et du rappel des souvenirs. 15 Cette découverte souligne l’importance du magnésium non seulement dans le maintien de la santé neuronale, mais aussi dans le façonnement actif de vos processus cognitifs.
Des études sur des modèles animaux de la maladie d'Alzheimer ont démontré que la supplémentation en magnésium améliore la fonction cognitive et la plasticité synaptique. De plus, dans un modèle de rat atteint de la maladie d'Alzheimer, la supplémentation en sulfate de magnésium a amélioré la fonction cognitive, la plasticité synaptique et même la morphologie des épines dendritiques, ces minuscules protubérances sur les neurones qui reçoivent des informations d'autres neurones. 16
Ces résultats suggèrent que le maintien de niveaux optimaux de magnésium pourrait être crucial pour préserver la fonction cognitive à mesure que vous vieillissez. 17
Le magnésium pour le contrôle de la glycémie et la production d'énergie cellulaire
Le système complexe de contrôle de la glycémie de votre corps dépend également du magnésium. Ce nutriment essentiel intervient dans le fonctionnement des cellules bêta du pancréas, qui produisent de l’insuline pour réguler la glycémie. 18 Lorsque vous mangez, ces cellules réagissent en libérant de l’insuline pour aider votre corps à stocker le glucose sous forme de glycogène, principalement dans les cellules du foie et des muscles.
Le magnésium est essentiel à ce processus, car il agit comme cofacteur pour les enzymes impliquées dans le métabolisme du glucose et la signalisation de l’insuline. Si vos niveaux de magnésium sont faibles, vos cellules bêta peuvent avoir du mal à produire et à libérer efficacement l’insuline, ce qui entraîne des déséquilibres de la glycémie. De plus, une carence en magnésium altère l’activité de la glucokinase, une enzyme qui agit comme un capteur de glucose dans les cellules bêta et contrôle le taux d’entrée du glucose dans ces cellules. 19
Sans apport adéquat en magnésium, la capacité de votre corps à détecter et à réagir aux variations de la glycémie peut être compromise, ce qui ouvre la voie à des troubles métaboliques comme le diabète de type 2. De faibles niveaux de magnésium contribuent également à la résistance à l'insuline en modifiant l'activité du récepteur de l'insuline et de ses voies de signalisation en aval. À l'inverse, la résistance à l'insuline entraîne une augmentation des pertes urinaires de magnésium, ce qui épuise encore davantage les réserves de magnésium de votre corps. 20
Cela crée un cycle auto-entretenu difficile à briser. Des études ont montré que les personnes atteintes de diabète de type 2 ont souvent des concentrations intracellulaires de magnésium inférieures à celles des personnes non diabétiques. 21
Au-delà de ses effets sur le métabolisme de l'insuline et du glucose, le magnésium est essentiel aux processus de production d'énergie de vos cellules. Il agit comme cofacteur pour de nombreuses enzymes impliquées dans la glycolyse et le cycle de Krebs, deux voies clés de la production d'énergie cellulaire . En l'absence de magnésium en quantité suffisante, ces enzymes peuvent ne pas fonctionner de manière optimale, ce qui entraîne une réduction de la production d'énergie et des inefficacités métaboliques. 22
Il est important de se rappeler que les bienfaits du magnésium sont nombreux. Un apport adéquat en magnésium contribue à maintenir une tension artérielle saine, à soutenir le bon fonctionnement des muscles et des nerfs et à favoriser la solidité des os.
Il existe également des corrélations positives entre les niveaux de magnésium et d'autres nutriments importants comme l'acide folique et la vitamine B12, ce qui suggère que le statut en magnésium est un indicateur de la santé nutritionnelle globale. 23 En donnant la priorité à votre apport en magnésium, vous ne protégez pas seulement votre ADN, votre cerveau ou votre glycémie ; vous soutenez le fonctionnement et la résilience globale de votre corps.
Comment optimiser vos niveaux de magnésium
Plus de la moitié des Américains ne consomment pas suffisamment de magnésium quotidiennement24 , et cette carence est encore plus répandue dans certains groupes. Divers problèmes de santé et choix de vie augmentent la perte de magnésium de votre corps. Par exemple, si vous souffrez de diabète ou si vous buvez régulièrement de l'alcool, vous courez un risque plus élevé de carence en magnésium.
Le manque de sommeil et le stress ont également un impact sur votre taux de magnésium . Même de courtes périodes de stress peuvent réduire votre taux de magnésium. En ce qui concerne les compléments alimentaires, je préfère le thréonate de magnésium, car il pénètre particulièrement bien dans les cellules, y compris celles du cerveau et des mitochondries.
Cependant, si vous n'avez jamais pris de suppléments de magnésium, il est préférable de commencer lentement avec du citrate de magnésium pour trouver la dose qui vous convient. Cette méthode, appelée « tolérance intestinale », vous aide à déterminer la quantité de magnésium dont votre corps a besoin. Comme pour la vitamine C, un excès de magnésium oral entraîne des selles molles, ce qui indique que vous avez dépassé votre apport optimal. Cette protection naturelle rend la toxicité du magnésium très peu probable.
Commencez par 200 milligrammes (mg) de citrate de magnésium par jour et augmentez progressivement jusqu'à ce que vous remarquiez que vos selles deviennent légèrement molles. Cela indique que vous avez trouvé votre dose idéale. À partir de là, essayez d'autres types de magnésium si vous le souhaitez.
Prenez du thréonate de magnésium avec ou sans nourriture. Si vous prenez également des suppléments de calcium, il est préférable de les prendre ensemble. Les amateurs de fitness peuvent bénéficier d'un régime pré-entraînement comprenant du calcium et du magnésium dans un rapport de 1:2. Bien qu'un rapport de 1:1 entre le magnésium et le calcium soit souvent recommandé, la plupart des régimes alimentaires sont déjà riches en calcium. Vous aurez donc peut-être besoin de deux à trois fois plus de magnésium que de calcium dans vos suppléments pour équilibrer les choses.
N'oubliez pas que les analyses sanguines ne sont pas toujours fiables pour vérifier votre taux de magnésium, en particulier dans les muscles et les os. Il est donc plus pratique de surveiller ce que vous mangez pour vous assurer que vous consommez suffisamment de magnésium. Les aliments riches en magnésium comprennent :
Lait cru et yaourt maison Riz blanc Pomme de terre Algues séchées ou agar Brocoli Bok choy Feuilles de navet choux de Bruxelles Outre l’alimentation et les compléments oraux, les méthodes alternatives pour augmenter votre taux de magnésium comprennent :
Bains de sel d’Epsom — Le trempage dans de l’eau riche en sulfate de magnésium permet une absorption transdermique (cutanée), contournant ainsi votre système digestif. Application topique — Créez une solution concentrée de sel d’Epsom en suivant les étapes suivantes : Faites chauffer 6 onces d'eau et dissolvez 7 cuillères à soupe de sel d'Epsom Une fois refroidi, transférez dans un flacon compte-gouttes Appliquer directement sur votre peau Pour une meilleure absorption, appliquez ensuite du gel d'aloe vera frais À mesure que nous découvrons les interactions complexes entre les nutriments et nos gènes et nos processus cellulaires, l’importance de maintenir des niveaux optimaux de magnésium devient de plus en plus évidente. Pour assurer un vieillissement en bonne santé et prévenir les maladies, accordez la priorité à un apport adéquat en magnésium.
18, 19, 20, 21, 22 Front. Nutr., 25 septembre 2024 Sec. Épidémiologie nutritionnelle, Volume 11 – 2024
24 Université d'État de l'Oregon, « Carences en micronutriments dans la population américaine : un aperçu » Carences et insuffisances en micronutriments
American Pravda : Les aliments dangereux • 1h20m ▶
RON UNZ 2 DÉCEMBRE 2024
Les faits surprenants sur l’alimentation et la nutrition
Donald Trump a choisi Robert F. Kennedy Jr. pour occuper le poste de secrétaire à la Santé et aux Services sociaux dans sa nouvelle administration, et ce dernier a déclaré que sa mission serait de « Rendre l’Amérique à nouveau saine ». Mais même si Kennedy est confirmé par le Sénat américain, il devra relever un défi de taille pour tenir cette promesse.
La plupart des Américains ne sont probablement pas pleinement conscients de l’ampleur du déclin de notre santé nationale au cours des dernières décennies, et jusqu’à très récemment, j’étais certainement parmi les non-informés.
Pourtant, une grande partie de ce déclin a été facilement visible à nos yeux. Selon des études de recherche, environ 74 % de tous les adultes américains sont désormais en surpoids, tandis que près de 42 % souffrent d’obésité clinique, ainsi que près de 15 millions d’adolescents et d’enfants. Ces taux ont grimpé en flèche au cours du dernier demi-siècle.
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Les chiffres de l’obésité dans notre pays sont non seulement bien plus élevés que ceux de tout autre pays développé, mais ils sont presque deux fois plus élevés que ceux de l’Allemagne et presque quatre fois plus élevés que ceux de la France.
L’obésité est étroitement liée au diabète, et près de 40 millions d’Américains souffrent aujourd’hui de cette grave maladie, tandis que 115 millions d’autres souffrent de prédiabète. Des dizaines de millions de personnes souffrent d’hypertension artérielle et d’autres maladies associées. Une fois de plus, ces taux ont augmenté de façon spectaculaire au cours des deux dernières générations.
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Ce sont des chiffres énormes, avec des conséquences sanitaires considérables. Le diabète à lui seul est la huitième cause de décès, tuant chaque année plus de 100 000 Américains, tout en contribuant à 300 000 décès supplémentaires. En comparaison, le total combiné de tous les décès par overdose de drogue dans notre pays est d’un peu plus de 100 000.
Une étude réalisée l’année dernière a montré que l’obésité augmentait considérablement le risque de décès, potentiellement jusqu’à 91 %, et avec des dizaines de millions d’Américains souffrant de cette maladie, l’impact sur la mortalité a évidemment été énorme. En partie à cause de ces tendances très négatives, nous dépensons beaucoup plus pour les soins de santé que n’importe quel autre pays développé, alors que notre espérance de vie est généralement beaucoup plus faible et stagne plutôt qu’en hausse.
Tous ceux qui se sont penchés sur ces problèmes très graves s’accordent à dire que les problèmes alimentaires en sont le principal responsable. Mais la complexité de ce facteur peut être constatée si l’on considère deux repas, totalisant chacun environ 1 000 calories mais par ailleurs assez différents, l’un d’eux raisonnablement sain et l’autre extrêmement malsain.
Supposons qu’un employé d’un magasin d’aliments naturels local revienne d’une longue journée passée à frapper aux portes de Jill Stein. Il s’assied dans la cuisine de son studio pour déguster trois portions de yaourt aux fruits, deux petites barres de céréales Oats & Honey de Nature’s Valley et deux grands verres de délicieux jus d’orange entièrement naturel.
Au même moment, un camionneur s’est arrêté chez McDonald’s en rentrant d’un meeting de Donald Trump et, portant fièrement sa casquette rouge MAGA, a commandé un Big Mac ou un Quarter Pounder avec du fromage et des frites. Ignorant la fontaine à soda, il s’est dirigé vers le magasin d’alcools du coin et a acheté une bière Budweiser pour accompagner son repas de fast-food gras, si lourd en graisse animale et en sel.
Le contraste entre ces deux repas hypothétiques, l’un qui préserve la santé humaine et l’autre qui la mine sérieusement, m’est revenu à l’esprit il y a quelques semaines après avoir publié un article sur les questions nutritionnelles, la toute première fois que j’enquêtais sur ce sujet.
Bien que les facteurs alimentaires soient en grande partie responsables de nos problèmes de santé, certains aspects importants de cette crise ne sont pas régulièrement présentés dans nos médias. Ils m’ont beaucoup surpris lorsque je les ai découverts, et je pense qu’ils surprendraient probablement beaucoup d’autres aussi.
Ainsi, dans notre exemple hypothétique, c’est en fait le repas McDonald’s et Budweiser du camionneur MAGA qui était raisonnablement sain, alors que les choix alimentaires dangereux faits par le partisan de Jill Stein l’exposaient à un risque élevé de développer un diabète et de réduire considérablement sa durée de vie. Mais je soupçonne que plus de 95 % des Américains instruits pourraient automatiquement supposer le contraire. Une telle erreur serait la conséquence directe du dernier demi-siècle de promotion de politiques nutritionnelles extrêmement néfastes, dont l’échec total a été révélé par nos tendances dévastatrices en matière de santé publique.
J’avais étudié la nutrition pendant quelques semaines dans le cadre de mon cours de santé en 10e année dans les années 1970, mais je n’avais pas trouvé le sujet intéressant et je n’y avais jamais prêté attention au cours des décennies qui ont suivi. Je lisais parfois des articles de presse à ce sujet dans mes quotidiens, mais je ne savais pas vraiment comment prendre au sérieux leurs affirmations souvent complexes et contradictoires, de sorte que tous ces articles disparaissaient généralement de ma mémoire peu de temps après.
Cependant, plus tôt cette année, un éminent professeur de médecine m’a mentionné par hasard que notre compréhension de ce sujet avait subi un bouleversement majeur au cours des vingt dernières années, ce qui a suffisamment piqué ma curiosité pour que je décide de lire certains des livres et articles pertinents. Il y a quelques semaines, j’avais publié un essai au titre provocateur qui résumait l’analyse très surprenante mais convaincante que j’avais absorbée.
Comme je ne m’étais jamais intéressé aux questions de régime alimentaire ou de nutrition, j’avais supposé que c’était également vrai pour la plupart des visiteurs réguliers de notre site Web et je doutais que mon article attirerait beaucoup de lecteurs. Mais comme c’est souvent le cas, je me suis complètement trompé et mon article a suscité beaucoup de trafic et plus de 600 commentaires, dont beaucoup étaient très longs et détaillés et bien mieux informés que je ne l’avais jamais été sur ce sujet.
La plupart de mes nouvelles connaissances provenaient des livres et des longs articles de Gary Taubes, un journaliste scientifique très distingué, avec des racines universitaires en physique, qui s’était finalement intéressé à la nutrition. Il y a plus de deux décennies, ses principaux articles de couverture dans le New York Times Sunday Magazine avaient fortement remis en question notre dogme officiel établi de longue date sur ce sujet, attirant l’attention sur le travail des chercheurs et des médecins dissidents. Cela a joué un rôle crucial dans le lancement d’un débat scientifique majeur sur ces questions importantes de santé publique, qui s’est déroulé pendant que je restais parfaitement ignorant et inconscient.
Et si tout cela n’était qu’un gros mensonge ?
Gary Taubes • The New York Times Sunday Magazine • 7 juillet 2002 • 7 800 mots Parmi ses affirmations les plus surprenantes, il y avait celle selon laquelle, contrairement à tout ce qu’on m’avait toujours dit, les aliments gras n’étaient ni nocifs pour la santé ni responsables de l’obésité, mais que les véritables coupables étaient les glucides que nos experts médicaux nous avaient toujours encouragés à manger à leur place, le sucre ordinaire étant particulièrement nocif.
Si Taubes et ses nombreux alliés scientifiques avaient raison, pendant près d’un demi-siècle, nos politiques nutritionnelles officielles ont été complètement à l’envers et rétrogrades. Pendant toutes ces décennies, notre gouvernement et nos médias nous ont poussés à remplacer des aliments relativement inoffensifs et riches en graisses comme les saucisses, le bacon et les œufs par des aliments bien plus nocifs, notamment des aliments soi-disant sains comme le yaourt, le granola et les jus de fruits.
Bien que ces affirmations frappantes semblaient presque sortir tout droit d’un sketch satirique des Monty Python, la crédibilité de Taubes et celle de ses sources scientifiques semblaient très solides, et la bibliographie de 67 pages de son épais best-seller national de 2007 Good Calories, Bad Calories contenait quelque 1 500 entrées. En tant que profane ignorant confronté à ces idées surprenantes pour la première fois, je n’ai guère confiance en mon propre jugement, mais pour autant que je puisse en juger, les arguments qu’il a présentés semblaient très solides et convaincants, en particulier ses arguments sur les dangers du sucre.
Le livre de Taubes avait été chroniqué dans le Times par Gina Kolata, journaliste médicale de longue date du journal, et bien que son verdict ne soit pas entièrement négatif, il était très mitigé. La journaliste était si sceptique à l’égard de certaines de ses conclusions hâtives qu’elle avait même terminé son article par la phrase dédaigneuse « Je suis désolée, mais je ne suis pas convaincue ». La signature mentionnait qu’elle avait elle-même publié Rethinking Thin plus tôt dans la même année, j’ai donc décidé de le lire afin d’avoir sa version des faits.
Je n’ai pas été très impressionné. Alors que Taubes avait fourni une discussion exhaustive et massivement documentée de l’histoire et de la science des questions de nutrition, le volume plutôt mince de Kolata – peut-être un quart de sa longueur – était principalement du journalisme de reportage décontracté. Elle racontait les histoires personnelles d’un groupe de volontaires essayant de perdre du poids en participant à un test scientifique comparant le régime Atkins à faible teneur en glucides avec l’approche hypocalorique standard privilégiée par l’establishment médical, un test qui a finalement donné des résultats non concluants.
J’ai trouvé intéressant son manque de couverture des questions plus vastes, en particulier sa mention du fait que l’article de couverture original de Taubes paru en 2002 dans le Times Magazine avait provoqué une énorme couverture médiatique secondaire, produisant une vague énorme, bien que temporaire, de popularité renouvelée pour le régime Atkins. Mais je doutais que son livre ait attiré plus qu’une petite fraction des avances de publication, des ventes ou de l’attention du propre régime Atkins, sorti la même année, de sorte que ses critiques de ce dernier aient pu être en partie motivées par la jalousie professionnelle que certains avaient suggérée. J’ai également remarqué par hasard que l’un de ses articles très récents dans le Times faisait état de nouvelles découvertes qui justifiaient l’analyse du sucre de Taubes, donc peut-être qu’après une douzaine d’années, elle avait maintenant considérablement changé de position pour sa position autrefois controversée.
L’article de Taubes avait largement évoqué le régime éponyme du Dr Robert C. Atkins, dont le régime extrêmement populaire basé sur une approche faible en glucides et riche en graisses avait directement remis en question l’orthodoxie faible en graisses de notre institution nutritionnelle au cours des années 1970 et 1980. J’ai donc décidé de lire le livre original La Révolution diététique du Dr Atkins, qui s’était vendu à 6 millions d’exemplaires après sa sortie en 1972, et je l’ai trouvé bien meilleur que ce à quoi je m’attendais, compte tenu de la façon dont il avait toujours été ridiculisé et condamné par l’establishment médical à l’époque de sa parution.
Environ un tiers des pages d’Atkins étaient consacrées à des suggestions de régimes alimentaires, et je les ai ignorées, ne laissant que quelques centaines de pages de poche de texte principal. Ces pages ne fournissaient guère de détails sur l’épais volume de Taubes, et le livre manquait de bibliographie ou de presque aucune note de source. Mais il fournissait une grande partie du même récit scientifique et historique, expliquant où et quand notre établissement universitaire avait prétendument si terriblement mal tourné, et les recherches ultérieures exhaustives de Taubes semblaient confirmer presque toutes les affirmations pionnières qu’Atkins avait faites 35 ans plus tôt.
Le sucre comme toxine métabolique dangereuse ?
Tout comme Atkins, Taubes dans son article original de 2002 dans le Times Magazine avait mis en garde contre les glucides en général, comparant leur impact potentiellement nocif sur la sécrétion d’insuline à celui des graisses relativement inoffensives. Mais le journaliste scientifique a ensuite consacré des années supplémentaires à la recherche avant de publier son livre en 2007, et à ce stade, son attention s’est quelque peu déplacée vers le rôle particulièrement pernicieux du sucre, affirmant que ses molécules de fructose pourraient endommager le foie, entraînant ainsi une perturbation de la régulation de l’insuline et un éventuel diabète.
Le changement d’orientation de Taubes est devenu beaucoup plus fort en 2011 lorsqu’il a publié un autre long article de couverture dans le Times Magazine entièrement consacré au sucre. Il s’est appuyé sur les découvertes scientifiques de divers experts médicaux pour démontrer de manière choquante que ce glucide simple et courant était en fait une toxine chronique, dont l’utilisation massive et généralisée dans les aliments transformés expliquait probablement bon nombre de nos problèmes de santé publique croissants, notamment l’obésité et le diabète.
Le sucre est-il toxique ? Gary Taubes • The New York Times Sunday Magazine • 13 avril 2011
Quelques années plus tard, il a publié The Case Against Sugar, son ouvrage de suivi de 2017 sur ce sujet, que j’ai une fois de plus trouvé très détaillé et complet, et j’ai fortement approuvé son changement d’orientation.
Après Atkins, son article original avait suggéré que nos 10 000 ans d’histoire agricole n’avaient probablement pas été suffisants pour adapter notre système digestif aux grandes quantités de glucides qui étaient devenus la base de notre alimentation, ce qui expliquait tant de nos problèmes alimentaires. Mais même si je considérais cette théorie comme possible, j’étais quelque peu sceptique car 400 générations semblaient une période raisonnablement longue pour produire les adaptations digestives nécessaires, et en effet la moitié de cette durée avait été suffisante pour propager les gènes de tolérance au lactose dans la majeure partie de la population européenne.
Mais notre forte consommation de sucre était totalement différente. Bien que cet aliment simple ne soit devenu un élément important de notre régime alimentaire qu'au cours des deux derniers siècles, il fournit désormais environ 15 à 20 % de toutes nos calories quotidiennes, ce qui en fait un suspect évident comme étant quelque chose qui pourrait nuire à notre santé.
En effet, dans l’une de ses interviews, il a suggéré que le sucre était probablement plus nocif que le tabac et avait probablement tué plus d’Américains que le tabagisme n’en avait jamais tué.
L’idée que le sucre ordinaire soit en fait une toxine métabolique chronique m’a semblé absolument choquante. Mais l’argument avancé par Taubes était si étonnamment plausible et solidement documenté qu’il est devenu le thème central de mon propre article sur la nutrition.
American Pravda : Le sucre est-il la drogue à poudre blanche la plus mortelle ?
Ron Unz • The Unz Review • 28 octobre 2024 • 5 900 mots
Après avoir publié mon article sur les effets potentiellement nocifs du sucre, plusieurs personnes m’ont indiqué un livre classique d’il y a un demi-siècle qui avançait exactement le même argument, ce qui m’a incité à le commander et à le lire. Sugar Blues de William Dufty est sorti en 1975 et, avec 1,6 million d’exemplaires imprimés, il est apparemment devenu extrêmement populaire et influent dans certains cercles nutritionnels, à tel point qu’il a sa propre page Wikipédia. Mais ma propre lecture attentive ne m’a pas du tout impressionné.
Le texte ne faisait que quelques centaines de pages et contenait en grande partie exactement le genre de délire nutritionnel que j’avais toujours cru dominant sur ce sujet. Dufty commençait par expliquer que la consommation de sucre avait terriblement nui à sa propre santé, puis suggérait que le sucre était responsable d’une longue liste de maladies humaines diverses, dont la schizophrénie et d’autres formes de folie, la peste bubonique, la tuberculose, le cancer et le scorbut, associant même le fait d’avoir la dent sucrée à la dépendance à l’héroïne.
Dufty était musicien de profession, sans formation médicale ni scientifique, et aucune de ses affirmations extrêmes n’était étayée par des preuves solides. Donc, si j’avais lu ce livre il y a des mois ou des années, j’aurais simplement levé les yeux au ciel en lisant les premiers chapitres de sa jérémiade et j’aurais automatiquement rejeté tout son matériel ultérieur, dont une grande partie semblait en fait correcte et raisonnable. Ces défauts étaient si graves que, malgré les énormes ventes, je me demande si son livre n’a pas fait plus de mal que de bien en remplissant l’argument de santé publique contre le sucre avec tant d’absurdités qu’il a aliéné tous les experts médicaux qui l’ont examiné.
Vers la fin de son texte, l’auteur a brièvement mentionné un livre intitulé Sweet and Deadly, publié à l’origine plusieurs années plus tôt par le médecin britannique John Yudkin, professeur de nutrition de longue date à l’Université de Londres, et Dufty a consacré quelques pages à l’affirmation de ce dernier selon laquelle la consommation de sucre pourrait être liée aux ulcères. Mais bien que le livre de Yudkin – publié en Amérique sous le titre Pure, White, and Deadly – ne se soit apparemment vendu qu’à une petite fraction des exemplaires de Dufty et ait été épuisé pendant des décennies, j’ai découvert qu’il présentait exactement les preuves que son homologue beaucoup plus populaire avait gravement bâclées.
Le professeur Yudkin m’était déjà quelque peu familier grâce aux articles et aux livres écrits par Gary Taubes, qui racontait son histoire. Yudkin avait été l’une des premières personnalités importantes à mettre en garde contre les dangers du sucre, mais malgré sa stature universitaire considérable et son expertise, son analyse avait été largement ignorée et son travail finalement oublié. La lecture du livre court mais pionnier de Yudkin a certainement confirmé sa prescience sur ce sujet vital, une grande partie de son matériel anticipant les mêmes arguments avancés beaucoup plus tard par ses épigones, y compris sa suggestion selon laquelle le composant fructose du sucre était probablement responsable des problèmes de santé.
Yudkin a souligné l’énorme croissance de la consommation de sucre en Occident et dans le reste du monde, notant que la production mondiale avait été multipliée par près de 50 entre 1800 et 1900, puis par près de 10 en 1982. Si la consommation mondiale d’un produit alimentaire a été multipliée par près de 500 en quelques siècles et qu’une variété de nouveaux problèmes de santé étranges sont soudainement apparus, il ne semblait guère déraisonnable de soupçonner que ces deux tendances puissent être liées.
Dans l’introduction de son édition révisée de 1986, Yudkin a cité un scientifique très favorable à l’industrie sucrière qui expliquait que le sucre fournissait désormais 10 à 30 % des calories quotidiennes totales d’un Américain, avec une moyenne d’environ 15 à 20 %, mais qu’il qualifiait cela de consommation « modérée ». Selon une étude ultérieure, la plupart des Américains tiraient 18 % de leurs calories du sucre, mais ce chiffre atteignait 40 % chez les adolescents de l’Iowa. Ainsi, un produit alimentaire qui n’était jusqu’alors presque jamais consommé en quantités significatives était soudain devenu une part très importante de notre alimentation quotidienne, ce qui en faisait sûrement un suspect de premier plan dans toute nouvelle maladie.
Yudkin croyait certainement que de telles quantités de sucre étaient dangereuses, citant diverses études épidémiologiques et de recherche suggérant qu’elles entraînaient des lésions hépatiques et rénales, qui à leur tour conduisaient à l’obésité et au diabète, ainsi qu’à la carie dentaire et à de nombreuses autres conséquences négatives sur la santé. Il considérait toutes ces preuves comme si solides que son premier chapitre contenait une affirmation plutôt remarquable qu’il a mise en italique pour souligner :
… si seulement une petite fraction de ce que l’on sait déjà sur les effets du sucre devait être révélée en relation avec toute autre substance utilisée comme additif alimentaire, cette substance serait rapidement interdite.
Bien que Yudkin ait fait preuve de prudence à juste titre quant à l’établissement d’un lien de cause à effet, il a également noté que certains types de cancer étaient devenus beaucoup plus fréquents ces dernières années parallèlement à la forte consommation de sucre, les statistiques internationales laissant soupçonner que ces tendances étaient directement liées. Par exemple, les cinq pays où le taux de mortalité par cancer du sein chez les femmes âgées est le plus élevé sont exactement les cinq mêmes pays où la consommation de sucre est la plus élevée, classés dans un ordre presque identique, tandis que les cinq pays où le taux de mortalité et la consommation de sucre sont les plus faibles sont également classés dans un ordre similaire. De même, l’incidence du cancer du gros intestin et du cancer du sein présente des corrélations internationales modérément élevées avec la consommation de sucre.
Le récit de Yudkin décrit également les effets de lobbying bien financés et très énergiques de l’industrie sucrière. Il s’agit même d’exercer une pression financière sur sa propre institution universitaire et de lancer des campagnes médiatiques pour contester ou discréditer toute accusation portée contre son produit, comme celles mentionnées dans son livre. Big Sugar a également entrepris des tentatives agressives pour interdire tout édulcorant artificiel concurrent, comme les cyclamates et la saccharine.
En se basant sur l’histoire qu’il a racontée, on pourrait même facilement soupçonner qu’à l’époque pré-Internet, l’obscurité qui a fini par s’abattre sur les importantes découvertes de recherche de Yudkin était en partie due à ce type de pression concertée des entreprises exercée sur les médias et la communauté universitaire.
Le Dr Robert Lustig sur les dangers du sucre
L’article de couverture du Times Magazine de 2011 de Gary Taubes sur les aspects nocifs du sucre a attiré une énorme attention, et l’année suivante, le livre de Yudkin, depuis longtemps oublié, a été réédité plus de 35 ans après sa précédente édition. La principale source médicale citée et sur laquelle Taubes s’appuyait était le Dr Robert Lustig, un endocrinologue spécialisé dans l’obésité infantile à la prestigieuse faculté de médecine de l’UCSF, qui avait passé des années à faire des recherches sur les risques pour la santé liés au sucre. Lustig a fourni une introduction à la nouvelle édition 2012 de Yudkin, expliquant à quel point il avait été surpris en 2008 lorsqu’il avait découvert cet ouvrage depuis longtemps oublié mais prophétique et la difficulté qu’il avait rencontrée pour en retrouver un exemplaire, déclarant qu’il avait en fait été un disciple de Yudkin sans jamais s’en rendre compte.
Dans cette poignée de pages, Lustig explique qu’à partir des années 1950, l’hypothèse du sucre de Yudkin sur l’obésité et les maladies cardiovasculaires avait été vigoureusement contestée par l’hypothèse concurrente du gras du Dr Ancel Keys, un épidémiologiste de l’Université du Minnesota, ce qui a conduit à une amère querelle universitaire internationale. Dans les années 1970, plusieurs études de recherche majeures semblaient trancher de manière concluante en faveur de la deuxième explication, contribuant à l’éclipse et à l’occultation académique des théories de Yudkin sur le sucre. Cependant, selon Lustig, des études ultérieures et plus importantes ont finalement dégonflé ces premières, mais elles n’ont été réalisées qu’après que Yudkin eut déjà quitté la scène et fut largement oublié.
La même année, Lustig a publié Fat Chance, son propre best-seller national, qui aborde toutes ces mêmes questions de manière beaucoup plus approfondie, et je l’ai trouvé extrêmement instructif et convaincant.
Dans son introduction, l’auteur explique qu’il n’a commencé à traiter la question de l’obésité qu’à contrecœur, quinze ans après le début de sa carrière médicale. Ce livre était paru il y a une douzaine d’années, en 2012, mais à cette époque, un quart des enfants américains étaient déjà obèses, ce qui indique que quelque chose avait manifestement mal tourné dans nos politiques nationales de santé publique.
Selon la version officielle, l’obésité était la conséquence de choix personnels de vie, comme le manque d’exercice, mais Lustig a rapidement constaté que cette pathologie et tous les problèmes de santé associés s’étaient répandus chez les enfants dès l’âge de cinq ans, avec une épidémie d’obésité même chez les nourrissons de six mois. Il semblait donc beaucoup plus probable qu’un facteur alimentaire en soit responsable.
Les populations d’autres pays influencés par les habitudes alimentaires américaines, comme la restauration rapide, ont suivi la même trajectoire malheureuse, la Grande-Bretagne, l’Australie et le Canada nous suivant de près en ce qui concerne l’obésité de leurs enfants, tandis que la France, la Corée du Sud et même la Chine ont également connu une augmentation rapide de cette maladie.
De plus, Lustig a fait valoir que l’obésité en elle-même n’était pas le véritable problème, mais simplement un marqueur très visible d’un ensemble de problèmes de santé graves qu’il a appelé « le syndrome métabolique ». Parmi ceux-ci figuraient l’hypertension artérielle et le diabète, qui, ensemble, entraînaient des taux de mortalité beaucoup plus élevés chez les adultes. Il a affirmé que le facteur clé derrière toutes ces maladies semblait être le dysfonctionnement du système hormonal de l’insuline, la cause probable étant des lésions hépatiques dues à une consommation excessive de sucre, exactement comme Yudkin l’avait initialement prévenu des décennies plus tôt.
Les glucides digestibles constituent notre principale source de nourriture et ils sont classés soit en amidons, soit en sucres. Les premiers sont constitués de longues chaînes de molécules de glucose que toutes nos cellules brûlent pour produire de l’énergie et sont donc généralement inoffensifs. Mais les sucres sont composés à moitié de glucose et à moitié de fructose, et cette dernière molécule, beaucoup plus sucrée, ne peut être métabolisée que par le foie. Par conséquent, en ingérer trop, cela surcharge cet organe et peut entraîner une accumulation de graisse qui endommage les tissus, comme la cirrhose du foie chez les alcooliques. Ces dommages hépatiques perturbent le système insulinique, provoquant l’obésité et d’autres problèmes de santé associés.
À la fin des années 1970, les inquiétudes du public concernant la teneur trop élevée en sucre de notre alimentation ont conduit les entreprises agroalimentaires à remplacer cet additif par du « sirop de maïs à haute teneur en fructose » (SHF). Ce dernier composé était légèrement plus sucré que le sucre ordinaire et coûtait seulement la moitié du prix, augmentant ainsi les marges bénéficiaires. À la fin des années 1990, il était donc devenu notre principal édulcorant. Mais le SHF était pratiquement identique au sucre dans sa composition chimique, à l’exception d’une teneur légèrement plus élevée en fructose, un composant nocif, et donc encore pire pour la santé humaine.
Bien que Lustig se soit largement inspiré de nombreux articles de revues universitaires et d’études de recherche pour étayer son argumentation, il a résumé avec audace leurs conclusions d’une manière beaucoup plus directe et directe. Il a soutenu que le fructose était à la fois une substance légèrement addictive et une toxine humaine chronique, comme l’étaient tous les différents types de sucres qui le contenaient. Et bien que le fructose soit chimiquement classé comme un glucide, le foie le métabolisait en réalité comme une graisse, de sorte qu’il pouvait être considéré comme appartenant à ces deux catégories différentes.
Jusqu’aux deux derniers siècles, la consommation humaine de sucre était totalement négligeable, il n’était donc guère surprenant que notre système digestif ne parvienne pas à faire face aux énormes quantités que nous ingérions désormais, ce qui a entraîné de nombreux problèmes de santé.
Une fois que nous avons reconnu que le sucre – ou plutôt son composant fructose – constitue notre principal problème alimentaire, notre évaluation des différents aliments et boissons s’en trouve complètement transformée.
Par exemple, il est depuis longtemps admis que les boissons sucrées sont mauvaises pour la santé et, ces dernières années, les médias ont souvent présenté Coca Cola et ses concurrents comme la principale cause de nos problèmes d’obésité. Mais je pense qu’au moins 98 % de la population considère les jus de fruits naturels comme une alternative idéale, leur consommation étant même encouragée par les programmes alimentaires gouvernementaux.
Cependant, Lustig a souligné que c’était une absurdité totale. Bien que rien ne puisse sembler plus sain que le jus d’orange fraîchement pressé, la triste vérité est que, calorie pour calorie ou once pour once, le jus de fruit contient en réalité plus de fructose dangereux que les sodas sucrés et donc pire pour notre santé. En effet, l’auteur a ouvert son premier chapitre avec l’histoire d’un jeune garçon issu d’une famille latino pauvre dont l’obésité extrême était due à sa très forte consommation de jus d’orange, que sa mère avait naïvement encouragée parce qu’elle pensait que c’était bon pour lui.
Selon Lustig, manger la plupart des fruits entiers eux-mêmes – qu’il s’agisse d’oranges, de pommes ou de poires – est généralement inoffensif car leur fructose est entouré d’une épaisse couche de fibres indigestes, ce qui ralentit considérablement sa digestion et exerce donc beaucoup moins de pression sur le foie. Mais l’utilisation d’un mixeur pour créer les « smoothies » aux fruits si appréciés par de nombreux adeptes de l’alimentation saine élimine ces fibres de cellulose et permet une absorption très rapide du fructose. Le résultat est donc aussi nocif que le jus de fruit lui-même, et pour des raisons similaires, la compote de pommes tombe dans la même catégorie dangereuse.
J’ai toujours aimé le jus d’orange naturel et j’ai été choquée d’entendre Lustig le décrire comme pire pour notre santé que le Coca Cola, mais l’endocrinologue a présenté un argument très convaincant.
Certaines des statistiques citées par Lustig étaient assez remarquables. Il a expliqué qu’en 2012, l’Américain moyen ingérait 60 kilos de sucre par an, soit plus d’un kilo tous les trois jours, contre seulement 18 kilos par an dans les années 1980, et que 33 % de ce sucre provenait des boissons, les sodas étant en tête de cette catégorie.
Lorsque la FDA a commencé à classer les additifs alimentaires en 1958, le sucre avait été déclaré totalement sûr en raison de son origine naturelle et de sa longue utilisation plutôt que du résultat d’une quelconque sorte de test ou d’analyse scientifique, tandis que la pression politique a plus tard assuré que la même désignation « officiellement sûre » soit appliquée au SHF, une fois de plus sans aucun test. En conséquence, ces composés pouvaient être ajoutés en quantités illimitées à n’importe quel produit alimentaire, et comme ils amélioraient généralement le goût, cela était si répandu que sur les 600 000 produits alimentaires vendus aujourd’hui aux États-Unis, 80 % sont additionnés de sucre. Il est donc beaucoup plus difficile de trouver un produit alimentaire sans sucre ajouté que de ne pas le faire.
Lustig a décrit les énormes conséquences fiscales. Notre gouvernement a dépensé 20 milliards de dollars par an pour subventionner les cultures de maïs et de soja, une grande partie du premier étant utilisée pour produire du SHF. Pendant ce temps, les coûts de santé publique dus aux problèmes médicaux qui en résultaient s’élevaient probablement à quelques centaines de milliards de dollars supplémentaires par an. Les contribuables ont donc payé pour produire davantage de produits, ce qui a massivement gonflé nos coûts de santé nationale.
Lustig a fait une analogie très utile : le sucre, ou plus précisément son composant fructose, ressemble beaucoup à l’alcool, il n’est certainement pas toxique au sens habituel du terme ni même nocif en quantités limitées, mais il est une toxine métabolique chronique lorsqu’il est ingéré en grande quantité sur de longues périodes. En effet, étant donné que le fructose et l’alcool doivent tous deux être métabolisés par le foie, une surconsommation de l’un ou de l’autre entraîne généralement des dommages similaires à cet organe vital. Cependant, l’alcool est également métabolisé par le cerveau, contrairement au fructose. Ainsi, seul le premier entraîne l’ivresse et certaines autres conséquences particulières sur la santé sont différentes. Mais à part cela, l’analogie est pertinente, et il a noté que l’alcool est produit par la fermentation du sucre, la principale différence étant que la première étape de transformation analogue du sucre lui-même se produit à l’intérieur de notre corps pendant le processus digestif.
Comme le montre cette métaphore, nos entreprises agroalimentaires ont passé des décennies à ajouter discrètement l’équivalent de grandes quantités d’alcool à la plupart de nos aliments et boissons transformés, y compris ceux donnés aux enfants et aux nourrissons, ce qui a gravement détérioré la santé des Américains. En termes quelque peu exagérés, l’industrie agroalimentaire a secrètement administré à la plupart de notre population, des plus jeunes aux plus âgés, une pinte de whisky par jour. Devons-nous donc être si surpris que notre population entière ait développé des problèmes médicaux aussi graves ?
Les recherches de Lustig ont été une source centrale pour les écrits de Taubes sur le sucre, et le journaliste a expliqué qu’il l’avait découvert grâce à une conférence publique très convaincante que l’endocrinologue avait donnée sur le sujet en 2009, intitulée « Le sucre : l’amère vérité ». En 2011, la vidéo avait déjà accumulé quelque 800 000 vues sur YouTube, informant pour la première fois une grande partie de notre public sur ces questions importantes.
Depuis, cette vidéo est devenue virale, avec ses 25 millions de vues, ce qui en fait probablement la deuxième conférence universitaire la plus populaire de l’histoire d’Internet, après la célèbre présentation du professeur John Mearsheimer en 2015 sur les causes sous-jacentes du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Dans sa conférence, Lustig a abordé à peu près le même sujet que dans son livre de 2012, et je le recommande vivement à ceux qui préfèrent assimiler leurs informations sous ce format.
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L’année suivant la parution du livre de Lustig, il a donné une conférence de suivi sur le même sujet qui a accumulé 7,2 millions de vues et qui vaut également la peine d’être visionnée.
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Un certain nombre de présentations et d’interviews vidéo ultérieures de Lustig sont facilement disponibles sur YouTube, totalisant plusieurs millions de vues supplémentaires, et j’ai certainement bénéficié du visionnage de plusieurs d’entre elles, y compris celle-ci :
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Il y a des décennies, l’analyse de recherche importante d’un expert en nutrition de premier plan comme Yudkin était confinée à un cercle restreint de ses pairs universitaires, ce qui permettait peut-être de la dissimuler facilement sous la pression médiatique des lobbyistes hostiles des entreprises sucrières. Mais la création d’Internet, ainsi que ses plateformes vidéo et ses canaux de distribution sur les réseaux sociaux, a transformé notre paysage informationnel, en uniformisant considérablement les règles du jeu entre un seul chercheur déterminé et de puissantes entreprises de plusieurs milliards de dollars.
Ironiquement, dans l’une de ses dernières conférences, Lustig mentionne qu’il n’avait même pas su que sa conférence originale, devenue virale, sur le sucre était enregistrée. C’est donc uniquement par hasard qu’il a reçu l’attention considérable du public qui en a résulté, ce qui l’a probablement incité à écrire son livre et lui a permis de devenir un best-seller national influent.
L’impact combiné des livres à succès, des articles de presse à grand tirage et des conférences vidéo virales peut parfois influencer d’importants dirigeants politiques. C’est probablement en raison de toute cette couverture médiatique que le maire de New York, Michael Bloomberg, a proposé d’interdire la vente de grandes boissons sucrées à l’échelle de la ville en 2012 afin de lutter contre l’épidémie d’obésité. Lors de nombreuses campagnes de santé majeures du passé, comme les restrictions sur le tabagisme dans les lieux publics, notre plus grande métropole avait servi de baromètre important, de sorte que son projet politique a rapidement inspiré des efforts similaires ailleurs dans le pays. Cela a grandement alarmé l’industrie du soda, qui a craint l’élan d’une tendance nationale inéluctable, ce qui l’a amenée à mobiliser rapidement des forces d’opposition, y compris des alliés politiques de longue date comme la NAACP.
Malheureusement pour les espoirs de Bloomberg, les sondages ont rapidement révélé qu’une large majorité des New-Yorkais étaient opposés à sa proposition, et bien que le conseil de santé choisi par le maire ait approuvé l’interdiction, l’ordonnance a été annulée par un juge juste avant son entrée en vigueur, les appels ultérieurs ayant échoué.
L’échec de cette initiative a coupé l’herbe sous le pied de nombreuses campagnes d’imitation à travers le pays, tout en démontrant que même un élu multimilliardaire avait d’énormes difficultés à mettre en œuvre de telles mesures alimentaires. Et si Bloomberg avait été cohérent sur le plan nutritionnel et avait inclus les jus de fruits dans son interdiction, il aurait sûrement fait face à une révolte politique gigantesque et n’aurait même jamais pu mettre en œuvre sa proposition.
Bien que j’aie suivi de près la controverse Bloomberg dans les journaux, j’ignorais totalement les fondements scientifiques de la nutrition. Comme la plupart des gens, j’avais donc vaguement supposé que l’interdiction des sodas n’était qu’un exemple typiquement stupide d’une intervention excessive de l’État-nounou, tout en pensant que notre obésité nationale croissante était principalement due à des péchés personnels tels que la gloutonnerie et la paresse. Cela reflétait probablement la mauvaise qualité de la couverture scientifique de cette question, même dans les médias d’élite libéraux, peut-être en partie à cause de l’influence des lobbyistes de l’industrie.
Les fausses inquiétudes concernant le sel alimentaire
Bien que les dangers d’une alimentation riche en graisses animales aient été l’avertissement le plus fréquent que j’avais reçu par hasard des médias au fil des décennies, d’autres risques alimentaires majeurs étaient également souvent mentionnés. On nous a mis en garde contre une consommation excessive de sel, qui provoquerait une hypertension artérielle, pouvant conduire à des accidents vasculaires cérébraux et à des crises cardiaques. Les nutritionnistes et les entreprises agroalimentaires semblent s’accorder sur ce danger, les premiers recommandant souvent un régime pauvre en sel et les seconds se vantant que leurs produits étaient pauvres en sel ou « pauvres en sodium », ce qui revenait au même puisque le sel était du chlorure de sodium. Mais après la publication de mon article original consacré aux graisses et au sucre, un lecteur m’a suggéré un livre sur cet autre sujet nutritionnel, qui m’a apporté une perspective très différente.
The Salt Fix a été publié en 2017 et l’auteur était le Dr James DiNicolantonio, chercheur en recherche cardiovasculaire travaillant au Saint Luke’s Mid America Heart Institute à Kansas City, Missouri, qui a également été rédacteur en chef adjoint de la revue médicale BMJ Open Heart. Ces références professionnelles semblaient très solides et la quatrième de couverture de son livre était parsemée de recommandations élogieuses de médecins éminents qui se concentraient sur les questions nutritionnelles, renforçant sa crédibilité. Le livre était relativement court, ne comptant que quelques centaines de pages, mais l’auteur a fait valoir de manière très convaincante que tout ce que les médias m’avaient toujours dit sur les dangers du sel était presque entièrement faux, et même le contraire de la vérité.
DiNicolantonio a souligné le point crucial selon lequel les reins humains fonctionnant correctement étaient extrêmement efficaces pour éliminer l’excès de sel du corps, de sorte que même si une personne ingérait cinq ou peut-être même dix fois plus de sel que ce dont le corps avait besoin, le surplus serait facilement éliminé dans l’urine, ne causant aucun dommage au métabolisme humain. Les personnes souffrant de graves lésions rénales devraient peut-être faire plus attention à ce qu’elles mangent, mais elles seraient évidemment confrontées à de nombreux autres problèmes de santé. Ainsi, pour les gens ordinaires, les inquiétudes concernant une alimentation trop salée n’avaient absolument aucun sens, et l’auteur pensait en effet que l’apport quotidien recommandé promu par le gouvernement était bien trop faible, peut-être la moitié de ce qui est nécessaire pour une santé optimale, avec une trop faible quantité de sel augmentant le rythme cardiaque et donc le risque de crise cardiaque.
Dans mes lectures précédentes, j’avais découvert qu’un demi-siècle de politique nutritionnelle américaine concernant les graisses alimentaires s’était largement basé sur un petit nombre d’études de recherche très douteuses, et selon le Dr DiNicolantonio, il en était exactement de même pour nos inquiétudes généralisées concernant le sel, les premières phrases de son premier chapitre résumant ses affirmations dramatiques :
Depuis plus de quarante ans, nos médecins, le gouvernement et les principales associations de santé du pays nous disent que la consommation de sel augmente la tension artérielle et provoque donc une hypertension artérielle chronique.
Voilà la vérité : il n’y a jamais eu de preuve scientifique solide pour étayer cette idée.
Les opinions diététiques plus larges de DiNicolantonio étaient étroitement alignées avec celles de Lustig et d’autres, dont il citait les articles de revues, et la première page de son introduction le précisait clairement :
En fait, pour la plupart d’entre nous, plus de sel serait meilleur pour notre santé plutôt que moins.
Entre-temps, le cristal blanc que nous avons diabolisé toutes ces années a été remplacé par un autre, si sucré que nous avons refusé de croire qu’il n’était pas bénin. Un cristal blanc qui, consommé en excès, peut entraîner une hypertension artérielle, des maladies cardiovasculaires et une maladie rénale chronique : pas le sel, mais le sucre.
Des preuves circonstancielles assez convaincantes étayaient sa conclusion. Par exemple, au cours des décennies qui ont suivi les années 1930, la consommation de sel en Amérique était probablement stable ou même en baisse alors que la consommation de sucre augmentait considérablement et que, pendant cette période, les décès par crise cardiaque avaient doublé, ce qui suggère fortement laquelle des deux poudres blanches était probablement responsable.
Un aspect très intéressant de la campagne contre le sel est que, tout comme la campagne contre les aliments gras, elle semble avoir été en grande partie financée et orchestrée en catimini par l’industrie sucrière. L’auteur soutient que ce puissant lobby a cherché à minimiser toute attention accordée aux dangers évidents de son propre produit en s’efforçant secrètement de détourner les préoccupations de santé publique vers divers autres composants alimentaires. Un article de synthèse universitaire particulièrement frappant de 2013 a révélé que plus de 80 % des études de recherche ayant un conflit d’intérêt avec l’industrie alimentaire n’ont trouvé aucun lien entre les boissons sucrées et la prise de poids ou l’obésité, alors que plus de 80 % des études non conflictuelles l’ont fait.
En attendant, les preuves contre le sel semblent presque inexistantes. L’auteur a fait remarquer qu’au cours des siècles passés, la consommation de sel dans divers pays européens était probablement bien plus élevée qu’aujourd’hui, peut-être un facteur 4 à 7 plus élevé, mais sans aucune preuve d’effets néfastes majeurs sur la santé. Pendant ce temps, les preuves limitées indiquaient que l’hypertension en Amérique avait triplé au cours des cent dernières années, même si notre consommation de sel était restée relativement stable pendant la majeure partie de cette période, ce qui ne suggère guère qu’elle en soit responsable.
Les comparaisons internationales ont raconté la même histoire. Les Sud-Coréens avaient une alimentation riche en sel, mais présentaient certains des taux d’hypertension, de maladies cardiaques et de décès cardiovasculaires les plus bas au monde. Les taux de mortalité par maladie coronarienne les plus bas ont été constatés dans ce pays, ainsi qu’au Japon et en France, tous ayant une alimentation très riche en sel, mais avec relativement peu de sucre.
Le sucre comme cause des maladies du syndrome métabolique
Près d’une décennie après son précédent livre, Lustig a publié Metabolical en 2021, qui a élargi et approfondi son analyse précédente, tout en incorporant des années de recherches et de données supplémentaires. Étant donné sa notoriété bien plus grande et la mesure dans laquelle ses affirmations sur les dangers massifs pour la santé de notre forte consommation de sucre étaient progressivement acceptées dans de nombreux cercles traditionnels, je n’ai pas été surpris que la quatrième de couverture de son livre soit remplie d’approbations élogieuses d’éminents auteurs médicaux et journalistes. En couverture, le professeur Jeffrey Sachs de l’université de Columbia, dont je prends très au sérieux les opinions, a fait des éloges similaires.
Sa réputation étant désormais bien plus solidement établie et pleinement convaincu de ses propres analyses nutritionnelles, Lustig n’a pas mâché ses mots dans son nouveau livre. Dès le premier paragraphe de son texte, il a déclaré que les aliments transformés que nous mangeons équivalaient à « un plat de poison ».
Bien que je ne sois pas sûr que j’aurais exprimé les choses en des termes aussi dramatiques, si ses affirmations selon lesquelles le sucre était une toxine métabolique chronique responsable de tant de nos graves problèmes de santé et que les entreprises d’aliments transformés l’avaient discrètement ajouté à 80 % de tout ce que nous mangeons étaient exactes, son argument de base ne semblait pas si déraisonnable.
Au début de son premier chapitre, il a souligné que nous avons manifestement fait quelque chose de très, très mal dans nos efforts de santé publique :
Les États-Unis ont les meilleurs médecins, les meilleurs hôpitaux et les meilleures technologies médicales, les chirurgies les plus innovantes, les meilleurs et les plus récents médicaments, et dépensent le plus par habitant pour les soins de santé de tous les pays du monde.
Les Américains sont-ils en meilleure santé ? Bénéficions-nous de meilleurs soins de santé ? Vivons-nous plus longtemps ? La réponse à chacune de ces questions est un non catégorique et catégorique. En fait, c’est tout le contraire : les Américains ont les pires résultats en matière de santé de tous les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, les trente-sept pays les plus riches)…
De tous les pays de l’OCDE, les États-Unis sont sans aucun doute le plus malade.
Il a illustré cette inadéquation totale entre les dépenses de santé et les résultats en matière de santé dans le graphique frappant utilisé au début de cet article, qui montre la divergence totale de notre propre pays par rapport à la plupart des autres pays développés.
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Lustig a soutenu que la principale cause des graves problèmes de santé des États-Unis était un ensemble de maladies chroniques non contagieuses qu’il appelle « le syndrome métabolique », notamment le diabète, l’hypertension et les maladies cardiaques, qui impliquent toutes un métabolisme anormal dans divers organes du corps.
Certaines des tendances qu’il a citées étaient frappantes. Par exemple, lorsqu’il a fréquenté la faculté de médecine en 1976, le diabète était une maladie très rare, presque entièrement confinée à une petite fraction des personnes de plus de 65 ans, avec une prévalence totale de seulement 2,5 %. Mais les dernières statistiques du CDC montrent qu’il est désormais présent chez 11,6 % de tous les Américains, ce qui représente une augmentation de plus de 350 %, et une augmentation similaire, bien que beaucoup plus modérée, s’est également produite dans le monde entier à partir d’une base beaucoup plus faible.
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En 1980, 30 % des Américains souffraient d’une maladie chronique, contre 60 % aujourd’hui. En partie à cause de ces tendances très négatives, la part de notre PIB consacrée aux soins de santé a triplé au cours du dernier demi-siècle, passant de 6 % en 1970 à 17,9 % aujourd’hui.
Certaines des principales maladies chroniques qu’il a mentionnées étaient très fortement associées à l’obésité, il semblait donc évident qu’elles étaient liées à l’alimentation. Mais de manière beaucoup plus controversée, il a suggéré que la même chose pourrait également être vraie pour d’autres, notamment certaines formes de cancer liées à l’obésité, les maladies auto-immunes, la démence et même certains types de maladies mentales, qui ont toutes énormément augmenté au cours de cette même période tout en frappant des individus beaucoup plus jeunes. Bien que les mutations conduisant à l’apparition de ces cancers soient probablement aléatoires ou dues à d’autres facteurs, il a cité des preuves solides que la croissance cancéreuse ultérieure pourrait être due à un dysfonctionnement métabolique causé par l’alimentation, et l’augmentation très rapide de la maladie d’Alzheimer dans le monde entier suggère quelque chose de similaire.
Lustig a soutenu que le dysfonctionnement du système insulinique pourrait être le facteur principal à l’origine de l’ensemble des maladies du syndrome métabolique, l’obésité n’étant que le marqueur le plus courant et le plus visible de la maladie plutôt que le facteur causal sous-jacent. Par conséquent, selon lui, l’obésité constituait une « fausse piste », un simple symptôme plutôt qu’une cause, et se concentrer sur elle nous a détournés des véritables facteurs responsables. Pour étayer cette analyse controversée, il a noté que si 80 % des personnes obèses souffraient de ces problèmes de santé, 20 % étaient en fait en bonne santé métabolique, tandis que 40 % des personnes souffrant de maladies du syndrome métabolique n’étaient pas obèses.
Selon Lustig, la prévalence de ces maladies métaboliques a atteint des proportions absolument alarmantes, avec 88 % des Américains atteints de ces maladies, quel que soit leur poids. Par exemple, la stéatose hépatique non alcoolique est devenue la principale cause de transplantation hépatique et, bien qu’elle fût inconnue avant 1980, 40 % des adultes américains en souffrent aujourd’hui. La démence coûte à notre pays 290 milliards de dollars par an, et les tentatives de trouver un médicament pour la guérir se soldent par 146 échecs.
Au début du chapitre 3, Lustig déclare avec colère que « la médecine moderne est une escroquerie », avec tant de traitements et de médicaments qu’elle commercialise de manière lucrative visant essentiellement à traiter ces maladies ou symptômes individuels plutôt que de se concentrer sur la cause fondamentale sous-jacente ; et je pense que son point de vue est raisonnable. Les injections d’insuline ont aidé à gérer le diabète et divers médicaments ont contrôlé l’hypertension artérielle, mais elles n’ont fait qu’améliorer ces problèmes de santé majeurs sans aborder la raison pour laquelle cette dernière avait augmenté si rapidement au cours des deux dernières générations.
Son livre a été publié en 2020, et au cours des dernières années, notre industrie de la perte de poids a été complètement transformée par la sortie des médicaments injectables GLP-1. Bien que leur coût soit de l’ordre de 1 000 $ par mois ou plus, ils sont déjà utilisés par 12 % des Américains, ce qui représente un énorme marché intérieur d’une valeur de près de 50 milliards de dollars par an. Mais bien que ces médicaments réduisent avec succès le poids et puissent donc atténuer certains des problèmes de santé qui y sont liés, Lustig a fait valoir qu’ils ne devraient pas nous empêcher de localiser et d’éliminer la cause sous-jacente plus profonde de tous ces problèmes de santé.
Lustig est surtout connu pour son intérêt pour les dangers du sucre, et il a noté que les fibres alimentaires non comestibles jouaient un rôle d’atténuation important en empêchant son absorption rapide, amortissant ainsi tout impact potentiellement nocif sur le foie. Cela explique pourquoi le fructose des fruits entiers est relativement inoffensif, alors que celui des jus de fruits ne l’est pas.
Mais il a également souligné que nous devons consommer suffisamment de fibres pour maintenir la santé de notre microbiome, les milliards de bactéries qui cohabitent en symbiose dans nos intestins. Il a expliqué que ces micro-organismes se nourrissent normalement des fibres alimentaires que nous ingérons, mais si cet apport est insuffisant, ils peuvent commencer à digérer la couche de mucine qui protège nos cellules intestinales, ce qui entraîne de graves problèmes de santé. Les fibres sont donc bénéfiques de ces deux manières, ce qui explique leur importance dans notre alimentation. Malheureusement, les fibres ont également tendance à rendre le stockage à long terme des aliments plus difficile, et pour cette raison, elles sont généralement éliminées des aliments transformés, de sorte que de nombreux Américains en consomment désormais beaucoup trop peu dans leur alimentation.
Nos médias et les défenseurs de la santé dénoncent régulièrement notre alimentation pour sa forte teneur en « aliments transformés », mais je pense que dans une large mesure, ce terme n’est qu’un raccourci pour les aliments dont les fibres ont été retirées et le sucre ajouté. Ce sont les problèmes sous-jacents, et brouiller ce problème avec un terme plus vague et plus général peut avoir des conséquences négatives. Par exemple, presque personne ne décrirait le jus d’orange fraîchement pressé comme un « aliment transformé », mais selon Lustig, il est tout aussi nocif que le pire d’entre eux.
Depuis des décennies, nos médias émettent régulièrement des avertissements nutritionnels et l’une des raisons pour lesquelles je n’y ai jamais prêté beaucoup d’attention est qu’ils semblent généralement si diffus et dispersés, mettant en garde contre tant de types d’aliments différents à tour de rôle sans généralement fournir un objectif simple. Si on nous dit qu’une très longue liste de nutriments différents sont mauvais pour notre santé, nous avons naturellement tendance à lever les bras au ciel et à simplement ignorer l’ensemble du problème.
Par exemple, mon journal local de Palo Alto publie une rubrique santé, et bien que je la lise rarement, je l’ai fait il y a quelques jours, sur le thème de la prévention des accidents vasculaires cérébraux. En plus de décrire la nature des accidents vasculaires cérébraux et de suggérer une activité physique raisonnable, des conseils nutritionnels étaient fournis. Les lecteurs étaient informés que l’obésité et l’hypertension artérielle étaient des facteurs de risque importants et qu’en conséquence, ils devaient limiter leur consommation d’aliments gras, de cholestérol, de viandes rouges, de graisses saturées et d’aliments transformés en général. Le danger de consommer trop de sucre était certainement inclus dans cette longue liste, mais mêlé à tant d’autres avertissements alimentaires que son impact était grandement atténué, et par le passé, je n’y aurais jamais prêté beaucoup d’attention.
À une échelle beaucoup plus grande, le Wall Street Journal de ce week-end a consacré les deux premières pages de sa rubrique hebdomadaire à un long article sur les aliments malsains responsables de notre terrible épidémie de maladies chroniques, dont les auteurs sont deux anciens hauts responsables de la santé publique. Bien que le sucre soit en tête de liste des coupables alimentaires, de nombreux autres éléments ont également été cités, notamment le sel, la viande rouge, la viande transformée, les céréales raffinées et les graisses. Les boissons sucrées étaient la cible principale, avec une taxe sur les sodas proposée comme solution, ainsi que des restrictions sur les aliments ultra-transformés. Mais une fois de plus, je pense que le fait de désigner autant de méchants et de priorités différents a grandement atténué l’impact, alors que personne ne se serait douté que les jus de fruits naturels étaient en fait plus riches en sucre que le Coca et le Pepsi, régulièrement diabolisés, et donc pires pour notre santé.
En revanche, le mantra nutritionnel de Lustig, répété régulièrement tout au long de son livre, était très simple : « Protégez le foie et nourrissez l’intestin. » La principale source de dommages au foie est le fructose, composant du sucre, tandis que les fibres alimentaires protègent le foie et nourrissent l’intestin, donc ces éléments semblaient les plus importants sur lesquels se concentrer, un plan d’action relativement simple à retenir d’un livre de plus de 400 pages et contenant plus de 1 000 notes de référence.
En plus de diagnostiquer nos problèmes de santé publique, Lustig a également retracé efficacement leurs origines. Bien que le sucre soit consommé depuis des milliers d’années, il a expliqué qu’il est peut-être devenu soudainement dangereux au cours des deux derniers siècles en raison du processus de purification. Comme il l’a souligné, les feuilles de coca sont un médicament utile en Bolivie, mais peuvent être purifiées pour obtenir une drogue concentrée, la cocaïne. Le pavot à opium a également eu un rôle médicinal, mais l’héroïne est une drogue dangereuse. La caféine est inoffensive lorsqu’elle est absorbée dans le café, mais peut être concentrée dans des médicaments potentiellement dangereux pour perdre du poids. Ainsi, dans l’Antiquité, le sucre était une épice légèrement saupoudrée et n’est resté qu’un simple condiment pendant la révolution industrielle, mais sous sa forme moderne, hautement transformée et concentrée, il est en fait devenu une drogue potentiellement dangereuse et modérément addictive.
Lustig a également expliqué le rôle important du lobbying des entreprises et des efforts de relations publiques dans notre désastre de santé publique. Il a établi une analogie claire et convaincante entre les activités néfastes de Big Tobacco et celles de Big Sugar, soulignant que contrairement à ce que l’on pourrait supposer, la première était en fait calquée sur la seconde plutôt que l’inverse, l’industrie du tabac ayant embauché un lobbyiste de premier plan du sucre pour lancer ses efforts en 1954.
Alors que les inquiétudes concernant l’obésité et les problèmes de santé associés se sont intensifiées, l’industrie du sucre a réussi à rejeter la faute sur d’autres produits tels que les aliments gras et le sel, qui sont devenus les principaux méchants des discours nutritionnels standard promus par notre gouvernement et les médias. Des études financées par le sucre ont suggéré que les sodas et les desserts étaient classés après les frites et les chips de pommes de terre comme cause de prise de poids, mais elles ont omis le fait que le ketchup et les chips étaient en réalité très riches en sucre. En fait, une étude plus réaliste semblait montrer que de tous les articles proposés au menu de McDonald’s, l’achat de boissons sucrées était le plus étroitement lié au poids supplémentaire des clients.
Des chercheurs et des journalistes d’investigation ont finalement découvert des documents révélant que le lobby du sucre avait passé des décennies à financer secrètement des chercheurs scientifiques dont les études désignaient tous les coupables sauf eux-mêmes.
Un point important que Lustig a souligné était que même si Big Food était énorme et extrêmement rentable, les externalités fiscales qu’elle générait étaient en réalité bien plus importantes. Le chiffre d’affaires annuel brut total de l’industrie alimentaire, y compris les épiceries et les restaurants, s’élevait à 1,46 billion de dollars par an, avec un bénéfice brut de 45 %, soit 657 milliards de dollars. Mais les coûts médicaux aux États-Unis s’élevaient à 3,5 billions de dollars par an, et Lustig a fait valoir que 75 % de ces coûts, soit 2,67 billions de dollars, étaient liés à des maladies chroniques liées à l’alimentation. Selon ses estimations, si nous pouvions simplement ramener le taux de ces maladies à son niveau de 1970, nous pourrions économiser 75 %, soit 1,9 billion de dollars par an.
Cependant, un tel succès ne serait guère dans l’intérêt d’une grande partie de notre industrie pharmaceutique, dont les 771 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel et 21 % de bénéfice brut dépendent fortement de l’existence de ces maladies chroniques. Comme le dit Lustig :
Faites le calcul : entre l’alimentation et les produits pharmaceutiques, vous avez 2,1 billions de dollars par an qui partent en fumée – dans les poches des actionnaires – pendant que la population tombe de plus en plus malade et que les soins de santé s’effondrent.
Évaluer nos aliments en fonction de la mesure du sucre En tant que profane ignorant, j'avais commencé mon exploration de ces questions nutritionnelles en étant sceptique quant à la solidité de la science pour me convaincre de quelque chose de radicalement différent de ma compréhension superficielle selon laquelle les aliments naturels sont généralement plus sains et qu'une alimentation équilibrée est meilleure. Mais après avoir lu dix livres et de nombreux longs articles sur le sujet rédigés par des experts compétents qui se sont appuyés sur une vaste quantité de recherches scientifiques, j'ai conclu que j'avais tort.
L'analyse nutritionnelle du Dr Robert Lustig, de Gary Taubes et de nombreux autres semble solidement établie, démontrant de manière très convaincante que le composant fructose du sucre a été le facteur central derrière tant de nos problèmes de santé nationaux.
La graisse et le sel étant généralement exonérés, et le sucre étant au contraire démasqué comme notre véritable méchant alimentaire, bon nombre des conclusions inévitables sont tout à fait remarquables et plus d'une d'entre elles se lisent presque comme une satire.
J'ai découvert un site Internet pratique appelé Nutrionix.com qui fournit les informations nutritionnelles standard pour environ 1,2 million d'aliments courants, et la vérification de certaines de ces informations abondantes a donné lieu à de nombreuses surprises.
Aucun autre établissement de restauration n'a probablement été autant diabolisé dans les médias que McDonald's, dont les hamburgers ultra-transformés, riches en graisses animales et en sel, sont toujours présentés comme nocifs pour notre santé, cette chaîne de restauration rapide et ses nombreux concurrents étant largement tenus pour responsables de notre épidémie d'obésité.
En effet, la nourriture de McDonald’s était considérée comme si nocive qu’elle est devenue le sujet du film Super Size Me, un film à petit budget de 2004 du regretté documentariste Morgan Spurlock, qui a reçu une nomination aux Oscars et a rapporté 20 millions de dollars dans le monde entier. Je l’ai récemment regardé sur Amazon Prime.
Spurlock a passé 30 jours d’affilée à ne manger que des plats de McDonald’s, ce qui a entraîné une prise de poids massive de près de 11 kilos et de nombreux autres problèmes de santé. Les médecins qui surveillaient régulièrement son état ont été choqués par son taux de déclin physiologique, l’avertissant que son foie semblait souffrir du type de détérioration rapide auquel on pourrait s’attendre chez quelqu’un qui boit à mort.
Tout cela a été attribué à son régime alimentaire lourd de Big Mac et d’autres fast-foods de McDonald’s, mais ce n’est qu’à la toute fin qu’on nous a dit qu’il consommait un kilo entier de sucre par jour. Ces 450 grammes étaient une quantité colossale, trois fois la moyenne américaine déjà dangereusement élevée et presque un ordre de grandeur de plus que ce que Lustig et d’autres considéreraient comme faisant partie d’un régime alimentaire sûr. Dans ces conditions, les dommages subis par son foie n’ont rien de surprenant. Mais lorsque nous enquêtons sur la source de cette surabondance de sucre, les réponses que nous obtenons sont en fait assez différentes de ce que Spurlock semblait suggérer.
En vérifiant les étiquettes nutritionnelles, nous constatons que la teneur en sucre de la plupart des plats les plus célèbres de McDonald’s n’est pas du tout élevée, notamment le Big Mac (9 grammes), le Quarter Pounder au fromage (10 grammes) ou une grande portion de frites (zéro).
Ces gros sandwichs contiennent entre 520 et 590 calories au total chacun, donc en manger quatre représenterait plus que les 2 000 calories d’un régime quotidien typique, tout en fournissant moins de 40 grammes de sucre, ce qui constitue exactement le type d’apport faible en sucre que Lustig recommande fortement. Et comme les frites ne contiennent presque pas de sucre, si elles étaient incluses dans le mélange, la consommation de sucre serait encore réduite. Même le Double Quarter Pounder au fromage, très décrié, ne contient que 10 grammes de sucre.
Tous ces produits McDonald’s sont certes riches en gras et en sel, mais ces deux nutriments semblent relativement inoffensifs. Les hamburgers et les frites sont trop pauvres en fibres alimentaires et peuvent manquer de diverses vitamines, ils ne sont donc pas idéaux sur le plan nutritionnel et ne conviennent probablement pas aux personnes essayant de suivre un régime strict, mais ils ne semblent guère susceptibles de nuire à la santé de quiconque. La source de l’apport quotidien massif de sucre de Spurlock et des problèmes de santé qui en résultent doit donc être trouvée ailleurs.
Le coupable était les boissons avec lesquelles Spurlock arrosait ses hamburgers et ses frites. Ses repas réguliers chez McDonald’s étaient accompagnés de gros Coca, chacun contenant 77 grammes de sucre, et comme il commandait souvent des quantités énormes, les Coca de 42 onces qu’il recevait totalisaient plus de 100 grammes de sucre, une quantité énorme. Presque toutes les autres boissons McDonald’s, qu’il s’agisse de limonade, de Sprite ou de Fanta Orange, étaient tout aussi fortement sucrées.
S’il buvait parfois un grand milkshake au chocolat, celui-ci contenait 106 grammes de sucre, alors que la version à la vanille en contenait encore 85. De plus, bien que les frites soient sans sucre, le ketchup que la plupart des gens étalent dessus est très riche en sucre. Les aspects dangereusement malsains de son régime alimentaire chez McDonald’s étaient donc probablement quelque peu différents de ce qu’il avait supposé.
La même confusion se retrouve dans les fameux Happy Meals de McDonald's, dénoncés par Spurlock et tant d'autres. Destinés aux enfants, ces repas comprennent généralement un hamburger, des frites et du jus de pomme. Les parents inquiets pourraient être très surpris d'apprendre que, bien que le hamburger et les frites contiennent très peu de sucre et soient probablement sains, le petit contenant de jus de pomme contient 24 grammes de cette dangereuse poudre blanche, ce qui est beaucoup pour un jeune enfant. Et si une mère soucieuse de sa santé remplace les frites sans sucre par l'option yaourt allégé, elle a peut-être commis une grave erreur en ajoutant 12 grammes de sucre supplémentaires au repas.
On retrouve un contraste similaire entre des éléments nocifs et inoffensifs dans le Big Breakfast Meal de McDonald's, qui comprend des œufs brouillés, des galettes de saucisses, des pommes de terre rissolées et un muffin anglais avec du vrai beurre, totalisant 650 calories mais seulement 2 grammes de sucre. Cependant, si vous ajoutez des pancakes au sirop d’érable, ce dernier est principalement constitué de sucre pur, ce qui augmente votre total de plus de 20 fois pour atteindre 48 grammes.
Ou bien, considérez qu’un McMuffin à la saucisse et aux œufs pour le petit-déjeuner ne contient que 2 grammes de sucre pour ses 480 calories, tandis que le Biscuit au bacon, aux œufs et au fromage en contient 3 grammes pour 460 calories. Je suis sûr que ces deux offres horrifie les fanatiques de l’alimentation saine, mais elles semblent presque entièrement sans danger. Cependant, si vous arrosez l’un de ces sandwichs avec deux tasses de jus d’orange ou un café très sucré, vous pourriez facilement ajouter 40 ou 50 grammes de sucre, ce qui vous ferait commencer votre matinée en compromettant votre santé.
Revenons maintenant au cas hypothétique des deux repas, l’un sain et l’autre malsain, avec lesquels j’avais ouvert cet article.
Si un jeune progressiste, soucieux de sa santé, mangeait un repas composé de trois portions de yaourt aux fruits, de deux petites barres de céréales et de deux verres de jus d’orange naturel, ses 1 000 calories seraient accompagnées de 169 grammes de sucre, soit bien plus que la quantité déjà dangereusement élevée que l’Américain moyen mange en une journée, et ce type de régime serait un signal d’alarme énorme quant à sa santé future.
Mais si un ouvrier méprisant les questions de santé dévorait un Big Mac ou un Quarter Pounder with Cheese de McDonald’s, une portion de frites et le tout arrosé d’une bière Budweiser, ses 1 000 calories environ ne comprendraient que 9 ou 10 grammes de cette dangereuse poudre blanche, exactement le type de régime très pauvre en sucre que Lustig et tous ces autres experts en nutrition considéreraient comme idéal.
Ces deux repas étaient certes sains et très malsains, mais exactement à l’opposé de ce que nos médias suggèrent et de ce que presque tous les Américains supposent.
Bien que je ne l’aie jamais vu, l’un des premiers films de Woody Allen était Sleeper, une comédie de 1973 dans laquelle le propriétaire d’un magasin d’aliments naturels appelé « la carotte heureuse » est cryogéniquement congelé et se réveille 200 ans dans le futur. Il apprend, entre autres, que la science a découvert que tous les aliments qu’il considérait comme bénéfiques étaient en fait dangereusement nocifs, tandis que manger du bœuf ou du steak était idéal pour la santé, tout comme fumer des cigarettes. Bien que seulement 50 ans se soient écoulés plutôt que 200 ans, cette réalité s’est probablement produite plus que ce qu’Allen aurait pu imaginer. En effet, bien que le jus de carotte soit presque l’archétype de la boisson diététique, il est certainement plutôt mauvais pour la santé, un verre de 500 ml contenant considérablement plus de sucre que deux Big Mac.
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Se concentrer sur la teneur en sucre des aliments transforme complètement notre compréhension de tout ce que nous mangeons, et je fournis une liste de divers éléments afin que les lecteurs puissent voir les implications de l'adoption de cette mesure nutritionnelle particulière :
McDonalds Big Mac • 590 calories • 9 g de sucre McDonalds Quarter Pounder avec fromage • 520 calories • 10 g de sucre McDonalds Grandes frites • 480 calories • 0 sucre McDonalds Big Breakfast • 760 calories • 3 g de sucre McDonalds Bacon, Egg & Cheese Biscuit Meal • 605 calories • 3 g de sucre McDonalds Sausage Biscuit avec œuf • 530 calories • 3 g de sucre McDonalds Grand Coca 32 oz liquide • 290 calories • 77 g de sucre McDonalds Grand Milk-shake au chocolat • 800 calories • 106 g Sucre Tranche de pizza au pepperoni • 570 calories • 4 g de sucre Sandwich hot-dog Big Bite de 1/4 livre de 7-Eleven • 570 calories • 7 g de sucre Sandwich au poulet KFC • 650 calories • 6 g de sucre Nachos classiques Chili’s • 1 120 calories • 8 g de sucre Pain roulé classique Cinnabon • 884 calories • 57 g de sucre Tranche de tarte aux pacanes • 470 calories • 29 g de sucre Yaourt aux fruits 6 oz • 162 calories • 32 g de sucre Barres granola croquantes à l’avoine et au miel • 190 calories • 11 g de sucre Jus d’orange 12 oz liquides • 167 calories • 31 g de sucre Jus de carotte 16 oz liquides • 160 calories • 22 g de sucre Bière Budweiser 12 oz liquides • 145 calories • 0 sucre Gatorade 20 oz liquides • 140 calories • 34 g de sucre Café 10 oz liquides • 3 calories • 0 sucre Steak 8 oz • 614 calories • 0 sucre Croustilles de maïs 4 oz • 604 calories • 0 sucre Barre protéinée au chocolat et beurre d'arachide Costco • 190 calories • 6 g de sucre Beurre d'arachide 2 cuillères à café • 188 calories • 2 g de sucre Riz 1 tasse • 205 calories • 0 sucre Sandwich Reuben • 745 calories • 9 g de sucre Nouilles épicées Shin Nongshim • 380 calories • 3 g de sucre Dinde 12 oz • 642 calories • 0 sucre Farce 10 oz • 550 calories • 6 g de sucre Purée de pommes de terre 1 tasse • 237 calories • 3 g de sucre Sauce aux canneberges 1 tasse • 440 calories • 88 g de sucre Tarte à la citrouille 1 tranche • 745 calories • 25 g de sucre
Au fil des années, mes lectures et mes recherches approfondies pour ma longue série sur la Pravda américaine m’ont apporté de nombreuses surprises énormes qui ont complètement remodelé ma compréhension de notre histoire et de notre système politique. Mais aucune de ces choses n’a eu d’impact majeur sur ma vie quotidienne ordinaire. Pourtant, mes récentes recherches sur les questions nutritionnelles ont eu exactement cet effet.
Je n’avais jamais prêté beaucoup d’attention aux questions alimentaires, présumant vaguement que la plupart des prétendues sciences étaient trop ambiguës ou contestées pour mériter d’être prises au sérieux. J’avais accepté que les avertissements continus sur les graisses alimentaires pendant cinquante ans étaient probablement fondés, mais comme j’ai toujours été assez mince et que je ne mangeais généralement pas d’aliments gras, cela ne me semblait guère pertinent. Ces dernières années, j’ai été confronté à un tollé continu dans les médias dénonçant les dangers des boissons sucrées, mais comme je n’en buvais presque jamais, je n’y ai pas prêté attention.
Cependant, j’ai maintenant lu dix livres présentant des preuves étonnamment solides concernant les propriétés nocives du sucre, provenant d’experts médicaux et de chercheurs scientifiques crédibles, et cela a été renforcé par de nombreux articles et présentations vidéo. L’ensemble de ces informations a complètement dissipé mon scepticisme inhérent et m’a convaincu d’examiner mon régime alimentaire habituel dans ce nouveau cadre.
Comme je n’aime pas les boissons gazeuses et que je ne mange pas trop de fast-food ou de sucreries, je pensais que ma consommation de sucre était plutôt faible, mais j’ai été surpris de découvrir le contraire, car le sucre contenu dans toutes sortes d’aliments transformés est très différent de ce à quoi je m’attendais. Par exemple, je buvais souvent du Gatorade, que j’avais toujours pensé être une boisson sportive saine, mais j’ai découvert qu’il était en fait très fortement sucré, avec environ les deux tiers de la quantité de Coca ou de Pepsi. Ainsi, même si ma consommation quotidienne de sucre était inférieure à la moyenne américaine, elle était toujours probablement deux fois plus élevée que les limites recommandées par les experts médicaux que j’avais récemment lus.
Heureusement, résoudre le problème n’a pas été trop difficile. Je commence chaque matin avec trois tasses de café, mais j’y ai toujours mis beaucoup de sucre, et au lieu de minimiser cela, j’ai probablement réduit ma consommation quotidienne totale de près d’un tiers. En réduisant ma consommation de Gatorade et en effectuant quelques autres petits changements ici et là, j’ai trouvé facile de descendre à la limite recommandée appropriée.
Notre gouvernement et nos médias ont passé des décennies à donner la priorité à une douzaine de facteurs nutritionnels différents, à la fois positifs et négatifs, certains d’entre eux corrects et d’autres incorrects. Mais le nombre même de ces différents avertissements et suggestions signifie qu’ils deviennent flous et que beaucoup de gens n’y prêtent guère attention. Mais en se concentrant sur la seule mesure du sucre, une quantité facilement déterminée pour presque tous les produits alimentaires, il est relativement facile d’améliorer notre alimentation et de bénéficier à notre santé.
Il y a quelques semaines, Donald Trump Jr. a ironiquement tweeté une photo de Kennedy en train de manger un hamburger et des frites McDonalds, suggérant que ce dernier avait temporairement reporté sa campagne prévue pour un régime alimentaire nutritionnel, et cette image frappante a été vue plus de 16 millions de fois. S’il est possible que le futur secrétaire d’État à la Santé et à la Sécurité sociale ait enfreint ses principes diététiques, il est également possible qu’il ait soigneusement étudié cette question cruciale et qu’il ait déjà découvert certains des faits surprenants que j’ai présentés dans cet article.
3 L’ARNm a été modifié pour prolonger sa durée de vie et il peut être rétrotranscrit en ADN et intégré dans le génome de la cellule
Premièrement, les produits biologiques contiennent de l’ARNm modifié par nucléoside (modRNA) pour prolonger sa durée de vie , réduire sa destruction en désactivant la détection du récepteur de type Toll [et maximiser sa traduction. Cela a été réalisé en remplaçant les uridines naturelles par des N1-méthyl-pseudouridines synthétiques (mPsi) et en augmentant la teneur en guanine et en cytosine (connue sous le nom d’optimisation des codons).
Deuxièmement, l’ARNm transfecté peut être rétrotranscrit en ADN et intégré dans le génome de la cellule via un mécanisme médié par LINE1 (Long Interspersed Nuclear Element-1), comme le suggèrent les données des expériences de transfection dans les lignées cellulaires humaines HEK293T et Huh7 .
4 les nanoparticules qui délivrent l’ARNm sont contaminées par de l’ADN/ système promoteur T7 bactérien, et sv40
Troisièmement, les nanoparticules lipidiques (LNP) qui délivrent l’ARNmod aux cellules peuvent également contenir de l’ADN, qui provient du processus de production, où l’ADN codant les pics a été utilisé comme modèle pour la transcription in vitro de l’ARNmod. L’ADN restant peut ne pas être complètement séparé de l’ARNmod et dégradé par digestion par la désoxyribonucléase I (DNase I) et, par la suite, être emballé dans les LNP avec l’ARNmod.
Il est bien connu que la DNase I peut adhérer aux surfaces des récipients de réaction et peut présenter une efficacité réduite en présence d’hybrides d’ADN et d’ARN . Selon un fabricant, il est « probablement impossible d’éliminer chaque brin d’ADN dans une préparation d’ARN » . Étant donné que l’Agence européenne des médicaments et l’Institut allemand Paul Ehrlich ont fixé un ADN résiduel de 10 ng par dose clinique injectée comme acceptable (et en effet, l’ADN jusqu’à cette marge a été indiqué dans les documents d’enregistrement , il est très probable que cet ADN soit emballé dans les nanoparticules lipidiques.
Cette possibilité est apparue en février 2023, lorsque McKernan et ses collègues ont annoncé la découverte de grandes quantités d’ADN codant pour les pics et d’ADN plasmidique résiduel dérivé du système de vecteur d’expression dans les lots de vaccins BioNTech/Pfizer et Moderna .
La majeure partie était représentée par de l’ADN fragmenté et linéarisé, mais aussi par des plasmides intacts capables de transfecter avec succès des cellules d’E. coli . En supposant que ces plasmides intacts soient emballés dans le LNP avec le modRNA, des vecteurs d’expression stables pourraient pénétrer dans les cellules et ainsi fournir une riche source de production de pics de longue durée dans le cas où les cellules seraient capables de transcrire la région de pic codée.
La majeure partie était représentée par de l’ADN fragmenté et linéarisé, mais aussi par des plasmides intacts capables de transfecter avec succès des cellules d’E. coli . En supposant que ces plasmides intacts soient emballés dans le LNP avec le modRNA, des vecteurs d’expression stables pourraient pénétrer dans les cellules et ainsi fournir une riche source de production de pics de longue durée dans le cas où les cellules seraient capables de transcrire la région de pic codée.
De manière incompréhensible, les plasmides de BioNTech/Pfizer, mais pas de Moderna, contiennent non seulement le système promoteur T7 bactérien, mais également la séquence promoteur/amplificateur du virus simien mammifère 40 (SV40).
Cela est préoccupant, car déjà en 1999, Dean et ses collègues ont démontré que l’entrée nucléaire de l’ADN plasmidique, en particulier dans les cellules qui ne se divisent pas, nécessite une séquence de 72 pb du promoteur/amplificateur SV40 . Il convient de noter que ni le promoteur, ni l’origine de réplication ne sont nécessaires à la localisation nucléaire de l’ADN plasmidique. Entre-temps, les résultats de l’équipe McKernan ont été confirmés et étendus ].
Récemment, König et Kirchner ont publié des données sur de grandes quantités d’ADN résiduel dans plusieurs lots de BNT162b2 [27].
Dans ce contexte, nous avons réalisé une série d’expériences pour répondre aux questions urgentes suivantes.
Premièrement, la grande quantité d’ADN résiduel dans les lots BioNTech et même les plasmides identifiés dans les lots Pfizer [21,22] peuvent-ils être confirmés sur les lots BioNTech uniquement (BNT162b2, Comirnaty) distribués en Allemagne par différentes méthodes de détection d’ADN comparables ?
Deuxièmement, les plasmides résiduels ou les fragments d’ADN, s’ils sont présents, peuvent-ils être efficacement transfectés dans des cellules humaines avec le modRNA codant ?
Troisièmement, ces produits biologiques peuvent-ils induire une expression cellulaire continue de la protéine de pointe, créant ainsi des foyers à long terme pour une attaque immunitaire ?
Pour répondre à ces questions, nous avons appliqué un modèle de culture cellulaire in vitro utilisant des cellules HEK293, car ces cellules simulent des cellules humaines en division et, par conséquent, ne sont pas seulement une cible appropriée pour la production de protéines, mais sont également les plus sensibles à une interaction potentielle des acides nucléiques étrangers transfectés et du génome de la cellule.
Le fait que nous ayons obtenu des résultats positifs sur toutes les questions soulève les plus fortes inquiétudes quant à la sécurité du vaccin BNT162b2.
Les concentrations d’ADN dans les flacons analysés dans cette étude variaient de 32,7 à 43,4 ng par dose clinique après élimination de l’ARN par digestion par RNase. Cela dépasse de loin la limite supérieure maximale de 10 ng par dose clinique, que l’OMS a déclarée tolérable dans les produits biologiques injectables
Nous avons démontré que la transfection de la lignée cellulaire humaine HEK293 avec quatre lots différents de BNT162b2 entraîne la production de protéines de pointe sur plusieurs jours, qui sont libérées dans le surnageant cellulaire via des exosomes. Nous avons détecté de l’ADN plasmidique résiduel dans tous les flacons à des concentrations dépassant de loin la limite autorisée de l’EMA de 0,33 ng dsADN pour 1 mg d’ARN. Nous avons identifié tous les gènes plasmidiques ainsi que les deux copies de l’élément promoteur/amplificateur SV40. Il a été démontré que l’ADN pénètre et persiste dans les cellules.
Déjà avant le début de la campagne gouvernementale de vaccination, les médecins et les scientifiques avaient souligné que les agents génétiquement modifiés provoqueraient des effets indésirables graves. Entre-temps, le spectre des effets secondaires indésirables est devenu si multiforme que le terme « spikeopathy » a été créé pour désigner le nouveau complexe de maladies [53]. Les dangers éternels de tous les produits biologiques à base d’ARN sont de quatre ordres : tout d’abord, l’ARNm codant pour toute protéine étrangère déclenchera des réactions auto-immunes néfastes [54]. Deuxièmement, les nanoparticules lipidiques sont elles-mêmes hautement toxiques [55]. Troisièmement, l’ADN plasmidique résiduel et l’ARNm transcrit en sens inverse modifieront génétiquement les cellules. Quatrièmement, le remplacement de l’uridine dans l’ARNm naturel par la N1-méthyl-pseudouridine dans l’ARNm synthétique provoque un décalage du cadre ribosomique de +1, ce qui entraîne la production aléatoire de protéines totalement étrangères [56].
Nos résultats confirment et étayent les rapports publiés et soulèvent de graves inquiétudes quant à la sécurité du vaccin BNT162b2. Nous appelons à l’arrêt immédiat de tous les produits biologiques à base d’ARN jusqu’à ce que ces inquiétudes soient scientifiquement traitées et dissipées de manière convaincante.
Trafic d'enfants et esclavage sexuel par des dirigeants mondiaux
RépondreSupprimer03.12.2024
www.kla.tv/31273
J'ai grandi en Belgique et j'ai été vendue à un réseau pédophile meurtrier vers mon sixième anniversaire. J'ai été utilisée dans ce réseau pendant cinq ans et demi. Les hommes adultes qui faisaient partie de ce club exclusif étaient là pour différentes raisons, mais il y avait beaucoup d'alcool, beaucoup de drogues. Et les enfants étaient la marchandise, la plus haute, la plus valorisée, et ils étaient principalement utilisés pour le sexe. Mais il y avait aussi un certain nombre d'aristocrates qui faisaient partie de ce club et qui aimaient aussi tuer les enfants. Et puis ça a été mon tour. À onze ans, j'allais être tuée. J'ai été torturée parce que quelqu'un qui m'avait protégée pendant un certain temps, puis qui m'avait vraiment maltraitée, en avait fini avec moi. J'ai été attachée à un billot de boucherie. Il était noir du sang de tous les enfants qui y avaient été avant moi. J'y ai passé quelques heures. Mon corps est couvert de cicatrices. Et chaque cicatrice me rappelle ce moment. J'ai pensé que je serais tuée, comme tous ces enfants qui n'ont pas été assez aimés pour vivre. Et moi aussi, je serais oubliée. Et je n'étais pas prête à mourir. Quelqu'un de l'intérieur de ce réseau m'aimait assez pour me sauver. La torture a duré quelques heures. Je suis restée dans ce réseau pendant cinq ans et demi. Pendant cette période, j'ai été violée de nombreuses, nombreuses, nombreuses fois. Je n'ai pas de cicatrices qui montrent combien de fois j'ai été violée. Mais j'ai fait le calcul. D'habitude, c'était le week-end, toute une nuit. Et donc j'ai calculé que j'étais violée, vraiment violée, environ six heures par semaine. 1 716 heures de viol, avant même d'avoir atteint l'âge de 12 ans.
J'ai grandi avec des instructions données par la personne qui m'a sauvée. Cela m'a éloignée de la prostitution et de la drogue et m'a fait quitter le pays, la Belgique, où tout cela s'est passé. Même si je n'avais pas de cicatrices, en tant que jeune adulte j'étais tellement conçue pour être un objet sexuel que j'attirais les hommes et une partie de moi avait besoin de cela pour vivre. Parce que c'était le seul moyen que je connaissais pour me sentir bien. Et en tant que jeune femme, j'ai été tellement utilisée et traitée de manière si irrespectueuse ! Et pourtant, tout le monde était tellement prêt à me blâmer. D'être facile [sexuellement permissive]. Bon marché, comme on disait, une pute. Toutes ces choses, toutes ces épithètes, elles me condamnaient si vite. Et puis, au fur et à mesure que je guérissais, j'ai réalisé que non, je devais sortir de ce schéma, à savoir que j'avais besoin d'attention sexuelle. Je dois m'en détacher moi-même et ne plus me laisser transformer en objet. Je veux devenir une femme libérée. Et c'est ainsi que j'ai travaillé, décennie après décennie, pour ressentir toute la douleur de ce qui m'a été infligée, toute la trahison de mes parents de m'avoir vendue. Les enfants sont les membres les plus vulnérables de notre population. Créons donc une société dans laquelle les enfants sont en sécurité, dans laquelle les enfants ont une communauté autour d'eux. Chaque enfant mérite la sécurité. Aucun enfant ne mérite ce que j'ai vécu et ce que des millions d'enfants vivent chaque jour. Mais malheureusement, cela fait partie du système actuel. En tant que femmes, nous avons un tel potentiel pour être vraiment habilitées à ressentir tout ce que nous devons endurer en tant que femmes. Cela nous donne plus de force qu'à n'importe qui d'autre. Toute la douleur derrière toute l'impuissance et l'humiliation, ressentir vraiment ce qui m'a été fait, comprendre vraiment que ce n'était pas moi. Que je me sente bien à la fin de la journée. J'étais une enfant. On a fait de moi une victime. Ce n'était pas ma faute.
Pour en savoir plus sur Anneke Lucas, lisez l'interview ci-dessous.
Introduction
RépondreSupprimerGareth : Notre invitée suivante nous rejoint depuis New York. Anneke Lucas a été vendue par sa mère comme enfant esclave sexuelle à un réseau pédophile en Belgique. Anneke a été violée quotidiennement par des hommes plus âgés jusqu'à l'âge de 11 ans. Beaucoup d'entre eux étaient des hommes politiques belges importants. À 11 ans, elle a été considérée comme n'étant plus utile au réseau et a été torturée presque à mort. Elle a été sauvée de la mort par un homme qui négociait avec l'homme politique responsable du réseau.
Interview
Gareth : Anneke, je te remercie beaucoup d'avoir accepté de nous parler.
La première chose qui m'a vraiment touché, c'est le fait que tu aies été vendue par ta mère. En tant que père, j'ai eu du mal à comprendre cela. Comment le gères-tu ?
Anneke : C'est un processus qui dure toute la vie. Car bien sûr, ma mère est la personne dont j'étais le plus proche. Je pense que nous sommes tous, en premier lieu, des personnes de référence principales. De plus, elle était seule quand elle m'a eue. Et puis, vous savez, ma mère n'allait pas bien, on pourrait dire qu'elle était malade mentalement, ce qui n'a jamais été diagnostiqué. Je la qualifierais de psychopathe, se comportant d'une manière qu'on retrouve parfois chez les femmes. En tant que telle, elle était extrêmement complaisante envers tous les hommes. Elle se comportait comme une petite fille de cinq ans, bizarrement coquette et sexualisée - avec tous les hommes. Elle se soumettait très facilement. Je pense que j'étais à son image. Et c'était très difficile d'être près d'elle, car il n'y avait jamais de place pour moi. J'étais son prolongement. Soit j'étais une sorte de petite fille faible, insignifiante et laide, sa petite assistante, et alors j'étais gentille. Soit j'étais méchante. Mais la vraie question qui se pose à vous est la suivante : "Comment quelqu'un peut-il faire une chose pareille ? Comment les adultes de ce réseau peuvent-ils faire cela à des enfants ?" Beaucoup d'entre eux étaient des parents. Et beaucoup d'entre eux, j'en suis sûre, étaient aussi des parents incestueux. Eh bien, il se trouve que ma mère a cessé d'évoluer sur le plan émotionnel à l'âge de 5 ans environ. C'est à ce moment-là que sa propre mère est décédée. Elle avait subi un traumatisme énorme qui - je dois le supposer - s'est produit en 1939 en Belgique ; dans une ville qui a été fréquemment bombardée pendant la guerre. Son père était prisonnier de guerre dans un camp de concentration. Vous savez, je pense qu'avec la mort de sa mère et d'autres décès dans la famille, cela avait été très difficile. Après la guerre, il y avait peu de ressources à la disposition des gens pour se guérir d'un traumatisme. Elle a donc été ballottée dans la province belge, elle a été totalement ballottée. Peut-être que les gens pensaient qu'elle était un peu sexuelle parce que c'était une communauté très catholique, mais elle a été ballottée. Et j'étais sa principale victime.
Gareth : C'est tellement difficile de comprendre cet état d'esprit qui consiste à vendre son propre enfant là-bas. Mais aussi les gens qui sont capables de le faire. C'est très difficile de s'y retrouver. Que des gens soient capables de faire quelque chose d'aussi grave. Quel âge aviez-vous lorsque vous avez pris conscience de l'ampleur du mal ? Parce que c'est quelque chose qu'un enfant ne devrait jamais, jamais avoir à assimiler, même de loin.
RépondreSupprimerAnneke : Eh bien, le réseau est très sombre. Et j'étais - comme vous l'avez dit dans l'introduction - vraiment dans un réseau belge qui agissait comme une mafia. Mais il était dirigé par le ministre de la Défense de l'époque. Il s'agit d'un homme politique qui a fait une brillante carrière. Il a été deux fois Premier ministre en Belgique : Paul Vanden Boeynants. Je l'ai mentionné dans mon livre. [https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Vanden_Boeynants] C'était vraiment en réseau avec..., c'était un réseau local ; un réseau belge. La Belgique, comme vous le savez, est un petit pays. C'était un petit réseau si vous voulez. Mais grâce au satanisme, ils étaient connectés à d'autres satanistes plus haut placés et utilisaient toujours les enfants comme un produit de consommation. J'ai été utilisée à partir de l'âge de six ans, lorsque j'ai été commercialisée pour la première fois. J'étais en retard, car en général, les enfants de familles satanistes sont abusés bien plus tôt. J'ai donc été placée dans le réseau à l'âge de six ans et j'ai été abusée en Belgique. Soit par certains aristocrates qui étaient extrêmement violents et sadiques et qui, de plus, n'avaient aucun scrupule à tuer des enfants. Il n'y a donc vraiment aucune raison pour que j'y aie survécu. Et puis à l'âge de neuf ans... pendant ces premières années, j'ai souvent été abusée par des hommes qu'ils endoctrinaient dans ce système. C'était vraiment un système de chantage. Dans lequel - vous savez - ils les mettaient d'abord avec une jeune fille qui devait avoir 14 ou 15 ans. Il est possible qu'on leur ait dit qu'elles étaient plus âgées. C'était enregistré. C'est ainsi que le chantage commençait. Et puis ils sont arrivés jusqu'à moi. Bien sûr, à 6 ou 7 ans, on n'est pas un très jeune enfant. Tous ceux qui sont présents et qui violent un petit enfant comme ça... même si je les invitais à le faire... on m'avait appris à les mettre à l'aise. Mais même dans ce cas, il n'y a pas de doute sur le fait qu'il s'agissait d'un crime. Mais il y a toujours eu des hommes qui disaient : "Je ne fais pas ça. Je ne peux pas faire ça." Mais je ne réalisais pas à l'époque à quel point ces hommes étaient déjà profondément endoctrinés et qu'il fallait, comme on dit, quelqu'un qui soit prêt à tout. C'est ce qu'on dit. J'ai toujours eu le sentiment que les personnes qui abusaient de moi avaient elles-mêmes été abusées lorsqu'elles étaient enfant et qu'elles répétaient cela depuis une position de pouvoir. Ils ont ainsi surmonté leur propre sentiment d'impuissance et de vulnérabilité dû aux abus qu'ils avaient subis. Par cet acte très violent, où ils se sentaient grands en position de force. Et bien sûr, la plupart des survivants ne deviennent pas des délinquants. Mais la méthode est conçue de telle sorte qu'elle permet à des gens prêts à devenir des délinquants ou qu'elle en pousse dans ce sens à partager cet énorme, énorme secret de la pédophilie. C'est la porte d'entrée, pour les avoir tous dans la poche. Et ça s'étend sur...
Anneke : C'est ce qui s'est passé à la fin. Ce à quoi vous faites référence est connu sous le nom de "l'affaire Dutroux". Je voudrais montrer mon livre ["Quête de l'amour" - Mémoires d'une enfant esclave sexuelle - Anneke Lucas]. J'y parle de "l'affaire Dutroux". Elle est très étroitement liée à l'histoire de ma vie. Il s'agit fondamentalement du même réseau. On en a entendu parler en 1996, lorsque des corps d'enfants ont été découverts. Deux enfants ont été sauvés d'un cachot. Un proxénète de ce réseau belge avait commencé à enlever des enfants. C'était très inhabituel, il s'est fait prendre. Des enfants étaient morts sous sa garde, parce que la plupart des proxénètes s'introduisent dans les familles, prennent les enfants et les ramènent à la maison. Je suis moi-même allée à l'école, c'était donc beaucoup plus facile. Il n'y avait pas de parents qui me cherchaient. Mes parents étaient impliqués, comme la plupart des parents des enfants utilisés. L'"affaire Dutroux" devrait faire remonter tout cela. Marc Dutroux était le proxénète. Et ce qui s'est passé ensuite : c'est devenu une très grosse affaire - dans le monde entier. On parlait du réseau, on en parlait dans le monde entier et ce qui se passait sortait de l'ordinaire. Dans ce... Il a fallu huit ans pour que l'affaire aboutisse au tribunal. De nombreux survivants se sont portés témoins et ont témoigné. Cela a été vérifié, doublement vérifié, par quelques très bons policiers, des officiers de police judiciaire. Ils ont trouvé des concordances, des choses que ces survivants n'auraient pas pu savoir s'ils n'avaient pas été là. Je n'étais pas en Belgique à l'époque. Je ne savais presque rien de l'"affaire Dutroux" avant que le premier juge, le premier en charge de l'affaire soit viré, pour une prétendue partialité, ce qui a déclenché les marches blanches à l'époque. Toute la population belge était en émoi parce qu'il y avait eu des sacrifices d'enfants. Tous étaient vêtus de blanc pour souligner l'innocence des enfants. Mais huit ans plus tard, il y a eu une énorme, massive, massive tentative d'effacer ces faits. Tous les témoignages ont été supprimés ; retirés du dossier.
RépondreSupprimer30 personnes qui avaient des preuves sous une forme ou une autre concernant le réseau plus large sont mortes. De nombreuses circonstances importantes ont été écartées de l'affaire. Un nouveau dossier a été créé, censé représenter une autre affaire. Lorsque le procès a débuté en 2004, il ne restait plus que Marc Dutroux. Et puis il y avait une personne qui était la plus proche, mais qui était un peu plus haut dans le réseau. C'était Michel Nihoul. J'ai longuement parlé de Michel Nihoul dans mes mémoires. Parce qu'il a commencé quand j'y étais. J'y étais de 1969 à 1974. Je me suis beaucoup intéressée à Michel Nihoul. Il était une sorte d'homme de main, d'intermédiaire pour tout. Il s'est retiré à la fin dans cette affaire. Et Marc Dutroux a en fait été condamné à la prison à vie. À un moment donné, il s'est même évadé de prison. Maintenant, on essaie de le faire libérer. C'est vraiment très étonnant. C'est comme si les satanistes disaient : Nous pouvons le faire. Nous pouvons gagner. Et...
Gareth : Oui, c'est presque de la moquerie.
RépondreSupprimerAnneke : Tout à fait. Ils se moquent ! Je pense que c'est un grand rituel des satanistes quand ils se moquent des victimes. Ils se moquent de tous ceux qui... les victimes aussi, les survivants aussi ont été extrêmement moqués et ridiculisés. Et bien sûr, ça continue.
Gareth : Bien sûr. C'est une manière pour eux d'exercer encore plus de pouvoir sur toi et de faire en sorte que tu te sentes impuissant. Euh... Parce que vous avez écrit sur votre expérience, vous parlez de votre expérience... Est-ce que vous avez ensuite été contactée par des personnes qui ont vécu des expériences similaires dans d'autres pays, d'autres réseaux, ou par exemple au Royaume-Uni ou en Allemagne ou dans d'autres endroits ?
Anneke : Oui, je vous remercie. C'est en gros ce que je fais toute la journée. Je travaille avec d'autres survivants. En 2016, mon histoire s'est répandue sur Internet comme une traînée de poudre. Depuis 2013, je suis connue du grand public. Et j'ai été contactée par beaucoup, beaucoup d'autres survivants. C'est avec eux que je travaille. J'ai connu plus de 30 ans de guérison, qui se poursuivent jusqu'à aujourd'hui bien sûr. A cause de cela, à cause des circonstances, j'ai pu, j'ai eu le privilège de me focaliser réellement sur la guérison, de partager cela.
Et aussi parce que je parle à des gens du monde entier. En fait, c'est plutôt le monde occidental. Je travaille beaucoup avec des gens d'Angleterre et du Commonwealth ; et bien sûr d'Europe, à peu près toute l'Europe de l'Ouest et bien sûr des États-Unis. Ce réseau a des similitudes partout. Il existe de légères différences pour les enfants qui passent par des familles de militaires. Mais le contrôle mental est le même partout. L'entraînement au contrôle mental est partout le même.
La destination de chaque enfant varie en fonction de son rang. Cela dépend de leurs familles. Mais il y a de grandes similitudes dans la manière dont le réseau agit. J'ai appris que les réseaux plus petits, comme le réseau belge, se connectent entre eux. Grâce à des sociétés secrètes ou quoi que ce soit dans leur ville, ils ont quelques personnes puissantes et celles-ci peuvent alors garder le contrôle ou entraver des enquêtes si nécessaire. Il y a un juge, un avocat, il y a quelqu'un... un commissaire de police ou quelque chose comme ça. Il y a des médecins. Et puis ils se mettent souvent en réseau, par le biais de leurs propres enfants, avec ceux qui sont encore plus puissants dans le monde. Et c'est ainsi qu'ils protègent leurs positions ou leur réputation, ou qu'ils montent en grade, ce qu'ils veulent, vraiment ! Quelles que soient leurs aspirations, quelles que soient leurs ambitions. On peut vraiment parvenir à quelque chose en faisant partie de ce réseau dans le monde entier. Et cela se fait beaucoup au détriment de nombreux enfants.
Gareth : Je crois que vous avez prochainement un atelier intitulé "Shifting the Power" ("Déplacement du pouvoir"). Pouvez-vous nous en parler ?
RépondreSupprimerAnneke : Oui, merci à vous. C'est ce qui est écrit sur mon site. J'ai travaillé pendant dix ans dans les prisons de New York. J'ai créé une organisation à but non lucratif pour faire entrer le yoga dans les prisons. Et dès le début, j'ai commencé à enseigner le yoga. C'était dans les années 2000. J'ai toujours utilisé le yoga comme méthode de guérison, mais je trouvais que c'était très difficile à appliquer en raison de la manière dont il était enseigné. C'est pourquoi j'ai toujours pensé que si vous voulez devenir prestataire, enseignant, thérapeute, il y a une façon d'être qui n'aide pas les gens. Et j'ai beaucoup entendu parler de cette manière qui n'aide pas, qu'il s'agisse de thérapeutes, de professeurs de yoga ou d'autres choses. J'ai donc travaillé à ces programmes en prison. J'ai travaillé à trouver une méthode qui me permette d'être vraiment pleinement présente ; à un niveau horizontal. Car nous sommes tous invités à participer à cette structure de pouvoir... à atteindre un grade et à assumer ensuite notre rôle. Et dans la mesure où nous avons besoin de ce statut et de cette position, nous pouvons masquer notre propre traumatisme et nous placer au-dessus des personnes avec lesquelles nous travaillons.
Et bien sûr, de nombreux thérapeutes font comme ça. Surtout, plus on se spécialise, plus cela arrive, selon mon expérience. C'est donc vraiment à chaque prestataire de s’observer, de regarder la psychologie, de voir comment on participe inconsciemment à la structure du pouvoir. À qui tu cèdes ton pouvoir et qui tu regardes de haut ?
Et si tu peux partir du principe qu'il s'agit vraiment d'un traumatisme non résolu ; que lorsque tu lèves les yeux vers quelqu'un et que tu cèdes ton pouvoir, que tu mets quelqu'un sur un piédestal, alors tu regardes une figure d'autorité de ta propre enfance avec laquelle tu as des problèmes non résolus. Et lorsque tu regardes quelqu'un de haut et que tu le juges, tu fais une projection négative. Et cela est lié à certaines parties de toi que tu n'as pas encore vraiment acceptées.
C'est vraiment la condition préalable et le modèle inconditionnel. Cet atelier est donc un atelier en ligne de 10 semaines pour chaque classe. Et je pense que c'est un... Je l'ai fait. En fait, je suis déjà allée dans le monde entier pour enseigner à certains thérapeutes qui ont vraiment beaucoup besoin de ces informations. Lorsqu'on pose cette question, ça entre en profondeur dans la dynamique et dans la manière dont elle est liée au traumatisme.
Conclusion
Gareth : Je vous remercie infiniment. Merci beaucoup d'être avec nous ! C'était fantastique de pouvoir parler avec vous, même si le sujet est aussi terrible. En parler avec vous... vous le dévoilez et aidez d'autres personnes dans la même situation. Cela me semble toujours édifiant d'une certaine manière. Vous voyez ce que je veux dire ? J'espère que les gens ne vont pas penser que je dis n'importe quoi, mais c'est quand même enthousiasmant de parler avec vous parce que vous... Vous avez vécu des choses horribles, mais vous les inversez presque. Comme vous le dites à propos de votre atelier, vous déplacez le pouvoir et c'est, c'est fantastique !
Anneke : Oui, je vous remercie.
de jmr
RépondreSupprimerSources / Liens :
https://odysee.com/@BNN:6/Human-trafficking-and-child-sex-slavery-at-the-hands-of-world-politicians---Right-now-speaks-to-survivor-Anneke-Lucas:2
https://odysee.com/@mindofheart:6/Opfer-von-rituellem-Missbrauch_-:9
https://www.kla.tv/fr
Le rapport du congrès américain sur l’origine du virus, les vaccins et les mesures de confinement , détruit le narratif officiel. Hélas nos journalistes ne comprennent pas l’Anglais
RépondreSupprimerle 3 décembre 2024
par pgibertie
Point de doute pour ceux qui lisent l’Anglais, l’origine humaine, la responsabilité de Peter Daszak , les gains de fonction, l’inefficacité des vaccins, le désastre des obligations vaccinales . Tout y est ! Vérifiez vous mêmes
La presse française réussit à escamoter les conclusions du congrès us sur le virus covid :gain de fonction , accusation de Daszac, mesures non constitutionnelles
La commission COVID de la Chambre a publié son rapport final après une enquête de 2 ans. Les conclusions devraient faire exploser les récits français, les complotistes avaient raison . Notre presse subventionné ne reprend que la fuite de labo et fait l’impasse sur les vraies révélations…
99% du rapport détruit le narratif des médias dominants et la propagande des « fact-checkers »,
Aux USA, la parole est libérée et suite à la publication du SelectComity sur le Covid, les choses sont dites :@SenRonJohnson qui n’a pas la langue dans sa poche depuis le début de la pandémie : « Joe Biden n’est pas seulement le pire président de l’histoire des États-Unis, mais aussi le plus corrompu. Les médias grand public se sont rendus complices de l’ignorance de la corruption de Biden pendant des années, cachant la vérité au public. »
PRINCIPALES CONCLUSIONS : – Le NIH a financé la recherche sur le gain de fonction au laboratoire de Wuhan. – La Constitution ne peut pas être suspendue en temps de crise. – Le fait que le COVID soit issu d’une fuite de laboratoire n’est « pas une théorie du complot ». – EcoHealth et le Dr Peter Daszak ne devraient « plus jamais » recevoir de fonds des contribuables. – Les responsables de la santé publique ont perdu la confiance de la population. – L’opération Warp Speed de Trump a été un succès. – La réponse au COVID a été « rampante » avec fraude, gaspillage et abus. – « La prescription ne peut pas être pire que la maladie », les confinements ont eu des conséquences horribles.
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Un incident lié à un laboratoire impliquant des recherches dangereuses sur le gain de fonction en Chine est l’origine la plus probable de la pandémie de COVID-19. EcoHealth Alliance Inc. a utilisé l’argent des contribuables américains pour faciliter la recherche sur les gains de fonction à Wuhan, en Chine.
Les gouvernements fédéral et des États ont connu des lacunes importantes en matière de coordination, n’ont pas eu de fonctions de surveillance appropriées et n’étaient pas préparés à superviser l’allocation des fonds de secours COVID-19.
RépondreSupprimerAu lieu de donner la priorité à la protection des populations les plus vulnérables, les politiques gouvernementales fédérales et étatiques ont forcé des millions d’Américains à renoncer à des éléments essentiels d’une vie saine, heureuse et financièrement saine.
Contrairement à ce qui avait été promis, le vaccin contre la COVID-19 n’a pas arrêté la propagation ou la transmission du virus. Les obligations vaccinales ont bafoué les libertés individuelles et porté atteinte à la préparation militaire
Plus de 160 000 entreprises ont fermé en raison de la pandémie de COVID-19, et 60 % de ces fermetures sont classées comme permanentes. Le taux de chômage a atteint des niveaux jamais vus depuis la Grande Dépression.
La « science » n’a jamais justifié la fermeture prolongée des écoles. Les enfants ont connu des pertes d’apprentissage historiques, des taux plus élevés de détresse psychologique et une diminution du bien-être physique.
https://pgibertie.com/2024/12/03/le-rapport-du-congres-americain-sur-lorigine-du-virus-les-vaccins-et-les-mesures-de-confinement-detruit-le-narratif-officiel-helas-nos-journalistes-ne-comprennent-pas-langlais/
Témoignages de réussite et de traitement du cancer à l’ivermectine : compilation de séries de cas (2024)
RépondreSupprimerle 3 décembre 2024
par pgibertie
Attention à ne pas pratiquer d’automédication , demandez à un médecin
Témoignages de réussite et de traitement du cancer à l’ivermectine : compilation de séries de cas (2024)
- voir croquis sur site -
Par le Dr Frank Yap, docteur en médecine – 21 novembre 2024
Contenu
Carcinome basocellulaire et mélanome : ivermectine et fenbendazole
Cancer du sein (3 cas)
Cancer du col de l’utérus (2 cas)
Cancer colorectal (4 cas)
Cancer de l’œsophage et ivermectine
Cancer de la vésicule biliaire et ivermectine
Glioblastome (cancer du cerveau)
Cancer de la tête et du cou
Cancer du poumon (3 cas)
Cancer du cou et ivermectine
Cancer de l’ovaire (2 cas)
Cancer du pancréas et ivermectine (4 cas)
Cancer de la prostate (2 cas)
Cancer du rectum et ivermectine
Cancer de l’estomac et ivermectine
Cancer de la thyroïde et ivermectine
Turbo Cancer, Ivermectine et Fenbendazole
Introduction
L’ivermectine et son rôle potentiel dans le traitement du cancer ont suscité un intérêt considérable en ligne. Au cours de nos recherches, nous avons observé que la plupart des études disponibles sont précliniques, avec un manque notable d’études cliniques publiées. Pour faciliter les recherches plus approfondies, nous avons compilé et classé les rapports de cas par type de cancer en un seul endroit.
Cette collection sert de ressource aux chercheurs et à ceux qui étudient les applications potentielles de l’ivermectine. Cependant, il est essentiel de consulter des professionnels de la santé qualifiés avant toute décision de traitement.
Bien que les professionnels de la médecine conventionnelle considèrent souvent les rapports de cas comme des données anecdotiques ou de moindre qualité, ils privilégient généralement les essais contrôlés par placebo (ECR) à grande échelle, en double aveugle et randomisés, comme étant la référence absolue. Nous reconnaissons que les ECR fournissent des preuves plus solides.
Néanmoins, les avantages potentiels de l’ivermectine, associés à son profil de risque et à son coût relativement faibles, justifient une réflexion sérieuse et une exploration plus approfondie.Vous trouverez ci-dessous la liste classée par types de cancer, par ordre alphabétique.
Carcinome basocellulaire et mélanome : ivermectine et fenbendazole
Le patient, un homme de 60 ans avec des antécédents de carcinome basocellulaire nodulaire sur le thorax et de mélanome sur l’annulaire, a commencé le protocole environ 4 semaines avant de signaler. Le régime alimentaire du patient a également été modifié pour être principalement biologique, faible en glucides et centré sur les légumes, tout en surveillant l’équilibre acide/base systémique à l’aide de bandelettes de pH urinaire. Le patient a également appliqué une crème topique à 10 % d’ivermectine et de fenbendazole sur les zones affectées.
RépondreSupprimerÉvolution :
Jours 1 à 10 : Aucun changement notable.
Jour 11 : Inflammation et démangeaisons sévères observées sur le dos de la main et sur une zone de 1 x 3 pouces au-dessus de la cellule basale. Suintement de liquide ambré clair noté.
Jour 15 : La tache rose sur l’annulaire s’est assombrie, s’est transformée en bosse, et toute la zone est devenue gonflée et rouge.
Jour 30+ : La peau des zones suintantes rouges a commencé à se détacher et a été remplacée par une « peau de bébé » rose tendre. Français La cellule basale thoracique n’a que légèrement rétréci, et les mains et la poitrine ont commencé à cicatriser.
Traitements supplémentaires : Le patient a appliqué du c-herb sur l’annulaire, ce qui a entraîné un petit trou à l’endroit où se trouvait la tache/bosse sombre. La cellule basale thoracique a également été traitée ensuite avec du c-herb. Le moment de ces ajouts n’est pas clair.
Résultat : La lésion thoracique et celle de l’annulaire ont disparu, laissant des cratères à leur place – la tumeur sur la poitrine s’est entièrement détachée et est tombée. Le patient a traité les cratères avec du sangre de grado, et les deux zones ont bien cicatrisé : la peau du dos de la main et de la poitrine est maintenant complètement cicatrisée, avec une apparence saine et normale.Source :
https://veryvirology.substack.com/p/curing-cancer-success (mai 2023)
Cancer du sein (3 études de cas)
Ivermectine et balstilimab pour le traitement du cancer du sein métastatique triple négatif
Cet essai de phase 2 étudie les effets secondaires et la meilleure dose d’ivermectine en association avec le balstilimab et pour voir dans quelle mesure ils fonctionnent pour réduire les tumeurs chez les patients atteints d’un cancer du sein triple négatif qui s’est propagé à d’autres endroits du corps (métastatique). L’immunothérapie avec des anticorps monoclonaux, tels que le balstilimab, peut aider le système immunitaire de l’organisme à attaquer le cancer et peut interférer avec la capacité des cellules tumorales à se développer et à se propager. L’ivermectine peut aider à bloquer la formation de tumeurs qui peuvent devenir cancéreuses. L’administration d’ivermectine avec du balstilimab peut augmenter l’effet du balstilimab sur la réduction des tumeurs chez les patients atteints d’un cancer du sein triple négatif.
Source : https://clinicaltrials.gov/study/NCT05318469
RépondreSupprimerEn lien : Mébendazole et métastases cérébrales du cancer du sein triple négatif
Cas 1 : Ivermectine et Fenbendazole
J’ai découvert une grosseur cancéreuse dans mon sein gauche en 2016. J’ai bêtement permis à mon médecin de faire une biopsie de la lésion, ce qui a brisé la capsule qui l’entourait. Cela a peut-être permis au cancer de se propager aux ganglions, ce qui m’a fait passer au stade 2 avec trois ganglions lymphatiques positifs. Les médecins avaient dit que la grosseur était trop grosse pour faire une tumorectomie. J’aurais dû faire de la cryothérapie pour traiter le nodule, mais j’ai plutôt choisi de subir une mastectomie bilatérale avec reconstruction en une seule procédure pour éviter les IRM répétées et l’inquiétude constante. Après l’opération, ils ont recommandé du tamoxifène, de la chimiothérapie et de la radiothérapie. J’ai tout refusé et j’ai été traitée par un régime alimentaire, des suppléments DIM, de la vitamine D, une réduction du stress, des conseils psychologiques et un travail spirituel.Début 2022, j’ai commencé à avoir une toux et un essoufflement. Ma radiographie thoracique a montré un grand épanchement pleural droit (liquide autour de mon poumon), et lorsqu’il a été prélevé à l’aide d’une aiguille, il contenait des cellules cancéreuses du sein malignes. Mes scanners ont montré des ganglions lymphatiques médiastinaux (au centre de la poitrine), un nodule dans le lobe supérieur droit du poumon et un ganglion lymphatique dans chaque aisselle.Pour respirer, j’ai été obligé pendant un certain temps de me faire extraire le liquide autour de mes poumons avec une aiguille toutes les deux semaines. Et ce, malgré l’utilisation d’une oxygénothérapie hyperbare, d’un régime de suppléments de désintoxication et d’autres traitements, notamment du thé vert, des infusions de vitamine C, une ozonothérapie, de la mélatonine à haute dose, des capsules de thé vert, un régime cétogène, un sauna infrarouge et un biofeedback quantique. Le biofeedback quantique est un système avancé. Il est différent des autres biofeedbacks qui fonctionnent sur les états d’éveil. Au lieu de cela, il fonctionne sur des fréquences en utilisant un programme d’algorithme informatique complexe qui peut être utilisé à des fins diagnostiques et thérapeutiques. J’ai également commencé à prendre quotidiennement de l’ivermectine (IVM) et des suppléments de bêta-carotène.Dans les quatre mois suivant le début de l’IVM, le liquide a cessé de se former autour de mes poumons. Mon PET scan six mois après le début de l’ivermectine n’a montré aucun cancer actif dans aucun liquide, aucun nodule dans le poumon et seulement quelques ganglions lymphatiques qui étaient en dessous du seuil métabolique du cancer actif.J’ai ensuite (bêtement) réduit la dose d’ivermectine à 30 mg deux fois par semaine. Je prenais tellement de suppléments et d’aliments que je ne pouvais pas dire ce qui fonctionnait. L’épanchement pleural est réapparu environ trois à quatre mois après la réduction de l’ivermectine. Il était dans mon poumon gauche cette fois, et les ganglions lymphatiques médiastinaux sont réapparus. Je n’avais pas réalisé l’importance de l’ivermectine dans mon plan de traitement global.En août 2023, je me suis rendu à la clinique du cancer Hope 4 à Cancun, mais ce fut un désastre coûteux qui ne m’a rien aidé. J’ai recommencé à avoir besoin de ponctions pleurales hebdomadaires et j’ai finalement eu besoin d’un cathéter Pleurex pour drainer le liquide quotidiennement.
Mon poumon gauche était mon seul poumon normal après les dommages causés à mon poumon droit en 2022 par le liquide constant et l’effondrement pulmonaire qui a suivi.De septembre 2023 à juillet 2024, j’ai pris 120 mg d’IVM par jour et 444 mg de fenbendazole par jour. Six mois plus tard, le liquide a cessé de se former autour de mon poumon gauche. Cependant, j’ai commencé à avoir des taches sur les dents et, après environ cinq mois, mes enzymes sanguines ont montré un dysfonctionnement hépatique. Après une pause de 10 jours des deux médicaments et une reprise à des doses plus faibles, je me suis senti mieux. Mes examens PET/CT en mars 2024 et juillet 2024 n’ont montré aucune activité métabolique cancéreuse et aucune preuve de cancer ou de ganglions lymphatiques où que ce soit, et mes examens de suivi sont prévus pour octobre 2024. Je prends maintenant 45 mg d’ivermectine cinq jours par semaine, aucun le week-end, et 440 mg de fenbendazole deux fois par semaine.
RépondreSupprimerEn savoir plus : CANCER DU SEIN, IVERMECTINE, FENBENDAZOLE ET CONSEILS POUR D’AUTRES CANCERS – DR KATRINA LEWIS
Cas 2 : Cancer du sein et ivermectine à forte dose
Le Dr William Makis a partagé un témoignage de
cancer du sein sous ivermectine à haute dose :
Témoignage sur l’IVERMECTINE dans le cancer du sein – après 4 mois d’ivermectine à haute dose, la patiente est sans cancer. Et maintenant ? Vous avez donc pris de l’ivermectine à forte dose pour le cancer du sein (2 mg/kg/jour) et après 4 mois, vous n’avez plus de cancer. Et maintenant ? C’est un bon problème à avoir, n’est-ce pas ? Et c’est une question qu’on me pose tout le temps. Que faites-vous maintenant ? Arrêtez-vous la dose élevée ? À quoi ressemble un « protocole d’entretien » ?
Cancer du sein et ivermectine à haute dose
- voir docs sur site -
En lien : Un oncologue de renom tire la sonnette d’alarme : « L’ivermectine s’est avérée plus efficace que la chimiothérapie »
RépondreSupprimerCas 3 : Cancer du sein triple négatif de stade 4
Source : https://www.brightworkresearchtreatment.com/testimonials/
Cas 4 : Cancer du côlon de stade 4, ivermectine et fenbendazole
Source : https://www.brightworkresearchtreatment.com/testimonials/
Cancer du col de l’utérus
Cas 1 : Octobre 2024Étude de cas du Dr William Makis (
X/Twitter ) :
TÉMOIGNAGE IVERMECTINE ET FENBENDAZOLE – Une patiente atteinte d’un cancer du col de l’utérus de stade 4 constate la première baisse spectaculaire des marqueurs du cancer du sang après quelques semaines d’ajustement des doses d’ivermectine et de fenbendazole !
Nous avons commencé un protocole à haute dose d’ivermectine/fenbendazole début septembre et après 4 semaines, la valeur CA125 n’avait pas changé, elle était passée de 91U/mL à 99,2U/mL, ce que je considérais comme stable mais un peu tenace.
Nous avons été un peu lents à augmenter la dose d’ivermectine, alors je l’ai augmentée par incréments de 30 % jusqu’à + 100 %.
Nous avons également changé et mélangé les marques de Fenbendazole ! Et le CA125 suivant a chuté de 30 % pour la première fois !
En seulement 3 semaines ! Il faut savoir s’adapter et peaufiner. L’ivermectine fonctionne vraiment à des doses plus élevées. Mais parfois, ce n’est pas facile d’y parvenir. Et pour le fenbendazole, vous NE POUVEZ PAS vous marier à une marque. Mélangez les choses. Si vous sentez qu’une marque ne fonctionne pas, ajoutez-en une toute autre ! N’AYEZ PAS PEUR DE CHANGER DE MARQUE ! C’est la leçon à retenir. Soyez flexible.
https://pgibertie.com/2024/12/03/temoignages-de-reussite-et-de-traitement-du-cancer-a-livermectine-compilation-de-series-de-cas-2024/
Et tout ce système pourri jusqu’à la moelle de se répandre en lamentations et surtout en insultes : « vous voulez le chaos, vous êtes irresponsables, vous êtes stupides…!
RépondreSupprimerle 3 décembre 2024
par pgibertie
J’aurais préféré que Barnier ne désindexe pas les retraites de l’inflation (l’indexation est le principe fondateur d’un système pour lequel j’ai cotisé 44 ans). J’aurais préféré que le gouvernement fasse de réelles économies en supprimant des comités Théodule inutiles, en mettant fin aux pulsions guerrières .
L’instabilité n ‘est pas bonne mais la lacheté est pire
Barnier porte la responsabilité de la censure du RN, la caste politico médiatique celle du déficit
Regis de Castelnaud:
« VOUS VOULEZ LE CHAOS ! VOUS ÊTES IRRESPONSABLES ! VOUS ÊTES STUPIDES !
» Ils ont truqué l’élection présidentielle de 2017 et organisé un coup d’état médiatique et judiciaire pour faire élire un parfait inconnu qui s’est révélé un psychopathe.
Ils lui ont donné le mandat de poursuivre le démantèlement de l’État, d’accélérer la désindustrialisation de la France au profit des États-Unis, d’abandonner notre souveraineté à Ursula, de détruire méthodiquement les grands services publics, sécurité civile, justice, santé, éducation etc. etc.
Ils ont profité de la pandémie pour porter atteinte aux libertés fondamentales et utilisé une violence policière et judiciaire d’État sans précédent contre les mouvements sociaux.
Ils ont mis la culture et les médias en coupe réglée, ils ont truqué les comptes de la nation, et par servilité vis-à-vis des USA, ils ont engagé la France dans une guerre absurde, inutile et ruineuse en Europe centrale.
Ils sont en train de transformer une France en décomposition en un pays du tiers-monde. Leur domestique élyséen vient d’être deux fois écrasé à des élections générales.
Les Français veulent se débarrasser d’un premier ministre dont le parti représente 6 % des électeurs, et que l’imposteur narcissique mégalomane et irresponsable, dégage enfin d’un poste usurpé depuis sept ans.
Et tout ce système pourri jusqu’à la moelle de se répandre en lamentations et surtout en insultes : « vous voulez le chaos, vous êtes irresponsables, vous êtes stupides… » MAIS JUSQU’À QUAND ALLONS-NOUS LE SUPPORTER ?
https://pgibertie.com/2024/12/03/et-tout-ce-systeme-pourri-jusqua-la-moelle-de-se-repandre-en-lamentations-et-surtout-en-insultes-vous-voulez-le-chaos-vous-etes-irresponsables-vous-etes-stupides/
La protéine Spike vaccinale est bel et bien dangereuse ,présente et opérationnelle dans l’organisme: des vacccxx jamais contaminés par le virus, victimes du covid long
RépondreSupprimerle 4 décembre 2024
par pgibertie
Un discours sans arrêt rabâché voudrait que l’ARNm purifié induise notre organisme à produire une spike qui ressemble à la virale (comme le CANADA DRY », qui serait sans danger et disparaitrait au bout de quelques heures ou jours après nous avoir permis de produire des anticorps nous protégeant de la covid
Ces vaccins codent une protéine qui RESSEMBLE à Spike..D’une part la protéine vaccinale est non fonctionnelle, mais, d’autre part, sa structure est également figée en conformation pré-fusion via des ponts Proline qui bloquent les 2 sous-unités S1-S2 dans une forme où seule la structure externe mime celle du virus Ainsi notre système immunitaire est éduqué à reconnaître la Spike virale, dans la conformation qu’elle a AVANT de se fixer à nos cellules. Le travail de reverse-engineering a été fait depuis 2021.
Gros problèmes: plusieurs études ont prouvé que tout est faux, archi faux
les vaccins sont contaminés par de l’ADN plasmidiques cf le fameux cancérigène SV40
Les « produits » injectés ou induits ne disparaissent âs mais sont présents longtemps après l’injection dans l’organisme
La protéine spike vaccinale est bel et bien active et pas du tout canada dry
Ce qui change tout c’est la POSSIBILITE DE DETECTER la fameuse protéine Spike et le reste chez des personnes vaccinées n’ayant jamais contracté la covid
L’Institut de diagnostic moléculaire (INMODIA GmbH) propose la détection de : – Protéine Spike – « ARNm vaccinal » (ARNmod) – ADN contaminant (ADN plasmidique)
Ces composants peuvent être détectés dans les échantillons de matériaux suivants : – Échantillons de tissus (matériaux de biopsie ou d’autopsie, fixés ou non fixés) – Plasma sanguin – Liquide céphalo-rachidien – Cellules immunitaires provenant du sang total ou du liquide céphalo-rachidien
Quand une étude met en évidence un covid long, et la proteine spike ches des patients vaccines mais non contaminés précédemment par la covid….
RépondreSupprimerPersistance de la protéine Spike S1 dans les monocytes CD16+ jusqu’à 245 jours chez les personnes vaccinées contre le SARS-CoV-2 et présentant des symptômes de type séquelles post-aiguës du COVID-19 (PASC)
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.03.24.24304286v1
Des rapports inquiétants ont fait état de personnes présentant de nouvelles complications persistantes (plus de 30 jours) après l’administration des vaccins anti-SARS-CoV-2 approuvés (BNT162b2 (Pfizer), mRNA-1273 (Moderna), Janssen (Johnson and Johnson) et ChAdOx1 nCoV-19 (AstraZeneca)). Nous avons cherché à déterminer les anomalies immunologiques chez ces patients et à déterminer si l’étiologie potentielle était similaire aux séquelles post-aiguës de la COVID-19 (PASC) ou à la COVID-19 longue.
Nous avons étudié 50 personnes ayant reçu l’un des vaccins COVID-19 approuvés et ayant présenté de nouveaux symptômes de type PASC, ainsi que 45 personnes post-vaccinales sans symptômes comme témoins.
Nous avons réalisé un profilage multiplex des cytokines/chimiokines avec l’apprentissage automatique ainsi qu’une détection de la protéine S1 du SARS-CoV-2 sur des sous-ensembles de monocytes CD16+ en utilisant la cytométrie de flux et la spectrométrie de masse.
Nous avons déterminé que les personnes post-vaccinales présentant des symptômes de type PASC présentaient des symptômes similaires à ceux des patients PASC
. Lors de l’analyse de leur profil immunitaire, les personnes post-vaccinales présentaient des élévations statistiquement significatives de sCD40L (p<0,001), CCL5 (p=0,017), IL-6 (p=0,043) et IL-8 (p=0,022).
L’apprentissage automatique a caractérisé ces personnes comme PASC en utilisant des algorithmes développés précédemment. Parmi les patients post-vaccination positifs au S1, nous avons démontré par chromatographie liquide/spectrométrie de masse que ces cellules CD16+ des patients post-vaccination des 4 fabricants de vaccins contenaient des séquences peptidiques S1, S1 mutantes et S2.
Cinquante participants (âgés de 13 à 65 ans) qui ont développé de nouveaux symptômes persistants plus de 30 jours après avoir reçu les vaccins BNT162b2 (Pfizer), mRNA-1273 (Moderna), Janssen (Johnson and Johnson) et ChAdOx1 nCoV-19 (AstraZeneca) ont été recrutés après avoir donné leur consentement éclairé par écrit. Quarante-cinq participants adultes (âgés de 20 à 70 ans) qui ont reçu l’un des quatre vaccins COVID approuvés et n’ont signalé aucun nouveau symptôme persistant post-vaccinal (supérieur à 30 jours) ont été utilisés comme témoins.
RépondreSupprimerLES MËMES CARCTERISTIQUES ENTRE UN COVID LONG POST CONTAMINATION ET UN COVID LONG POST VACCINATION MAIS UNE DIFFERENCE
Nous avons confirmé la présence de séquences S1, de séquences d’acides aminés mutantes S1, ainsi que de séquences S2 dans les monocytes CD16+ des patients qui représentaient les quatre fabricants de vaccins (
Figure 6 ). Il est intéressant de noter que nous avons observé une corrélation significative (p = 0,021) % S1 détecté et jours après la vaccination dans les IM mais aucune corrélation statistiquement significative (p = 0,399) dans les NCM (
Figure 7 ). Dans notre étude précédente sur la persistance de la protéine S1 chez les patients atteints de PASC, ces séquences mutantes S1 et S2 n’ont pas été détectées
Étant donné que le but de cette étude était également de rechercher la présence de protéines S1 dans les monocytes CD16+ des patients post-vaccination, l’impact clinique et pathologique du mutant S1 et des séquences S2 reste inconnu et devra être élucidé par des études ultérieures.
Prises ensemble, ces conclusions suggèrent un mécanisme possible pour les symptômes invalidants observés chez certains patients des semaines et des mois après la vaccination. Les conclusions selon lesquelles le profil immunitaire et la protéine S1 persistante dans les monocytes CD16+ suggèrent que la persistance de la protéine S1 est un contributeur majeur non seulement aux symptômes du PASC, mais peut également être un contributeur majeur aux complications persistantes post-vaccinales COVID-19, étant donné que la protéine S1 délivrée par la vaccination et donc l’absence de réplication virale peuvent provoquer des caractéristiques pathologiques similaires.
8 .
- voir croquis sur site -
Classification par apprentissage automatique du profil immunitaire observé chez les individus post-vaccination présentant des symptômes de type PASC (rouge) par rapport au profil immunitaire des individus atteints de PASC (jaune) en raison d’une infection par le SRAS-CoV-2, d’une infection COVID légère à modérée (bleu) et d’une COVID sévère (vert).
RépondreSupprimerhttps://pgibertie.com/2024/12/04/la-proteine-spike-vaccinale-est-bel-et-bien-dangereuse-presente-et-operationnelle-dans-lorganisme-des-vacccxx-jamais-contamines-par-le-virus-victimes-du-covid-long/
La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, semble déterminée à devenir la première à emprisonner un médecin pendant la pandémie de COVID-19
RépondreSupprimerPar le Dr William Makis
Recherche mondiale,
03 décembre 2024
Ces lettres incroyables ne sont qu’un échantillon de ce qui a inondé le bureau de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, la semaine dernière.
Les collaborateurs de la première ministre Danielle Smith tentent de nier toute implication dans cette étrange tentative visant à m'envoyer en prison.
- voir doc sur site -
« Catégoriquement faux »
Elle redouble d'efforts et ne s'arrêtera pas tant qu'elle ne m'aura pas mis en prison.
Regardez ce qu'elle a dit récemment à propos de la manifestation des camionneurs canadiens à Coutts :
Regardez ici
- voir doc sur site -
Mais ne vous inquiétez pas.
J'ai un plan.
***
Voir ce repos ici .
- voir doc sur site -
https://www.globalresearch.ca/alberta-premier-danielle-smith-seems-set-on-being-the-first-premier-to-imprison-a-doctor-during-covid-19/5874134
Un faible taux de magnésium associé à une augmentation des dommages à l’ADN chez les adultes en bonne santé
RépondreSupprimerPar le Dr Joseph Mercola
Recherche mondiale,
03 décembre 2024
De faibles niveaux de magnésium, en particulier lorsqu'ils sont associés à un taux élevé d'homocystéine, augmentent considérablement les dommages à l'ADN chez les adultes en bonne santé, accélérant le vieillissement cellulaire et augmentant le risque de maladies dégénératives chroniques.
Le magnésium joue un rôle crucial dans la réplication, la réparation et la stabilité de l'ADN. Il agit comme cofacteur pour les enzymes impliquées dans ces processus et contribue au maintien de la structure en double hélice
Le magnésium est essentiel à la santé du cerveau, car il régule les récepteurs NMDA, module les réponses immunitaires et agit comme antioxydant. Il favorise également la plasticité synaptique, l'apprentissage et les fonctions de mémoire
Des niveaux adéquats de magnésium sont essentiels pour le contrôle de la glycémie, la sensibilité à l'insuline et la production d'énergie cellulaire. Une carence en magnésium entraîne une résistance à l'insuline et des troubles métaboliques comme le diabète de type 2
Pour optimiser les niveaux de magnésium, envisagez des suppléments comme le thréonate de magnésium, consommez des aliments riches en magnésium et essayez des méthodes alternatives telles que les bains de sel d'Epsom ou l'application topique pour une meilleure absorption
- voir clip sur site -
Il existe un lien essentiel entre les niveaux de magnésium et l'intégrité de votre ADN, selon une recherche publiée dans l'European Journal of Nutrition. 1 L'étude, menée sur des Australiens d'âge moyen en bonne santé, a révélé que de faibles niveaux de magnésium, en particulier lorsqu'ils sont associés à un taux élevé d'homocystéine, augmentent considérablement les dommages à l'ADN.
Cette découverte souligne le rôle essentiel du magnésium dans le maintien de votre santé génétique et dans la prévention des maladies liées à l’âge. Quatrième minéral le plus abondant dans votre corps, le magnésium intervient dans plus de 600 réactions enzymatiques, notamment celles cruciales pour la réplication et la réparation de l’ADN.
Un apport adéquat en magnésium pourrait être un facteur clé pour protéger votre patrimoine génétique et favoriser un vieillissement en bonne santé. En effet, en examinant divers biomarqueurs de dommages à l’ADN, les chercheurs ont mis en lumière la façon dont une carence en magnésium pourrait accélérer le vieillissement cellulaire et augmenter le risque de développer des maladies dégénératives chroniques.
RépondreSupprimerLes dangers cachés de la carence en magnésium
Si l’importance du magnésium pour la santé des os et la fonction nerveuse est bien connue, son rôle dans la protection de l’ADN est moins reconnu. L’étude a révélé que les participants ayant des niveaux de magnésium plus faibles présentaient des fréquences plus élevées de micronoyaux (MN) et de ponts nucléoplasmiques (NPB) dans leurs cellules. 2 Ce sont des signes révélateurs de dommages à l’ADN et d’instabilité chromosomique.
En fait, lorsque votre corps manque de magnésium, il a du mal à répliquer et à réparer efficacement l’ADN, ce qui rend votre matériel génétique vulnérable aux dommages. Cette vulnérabilité se manifeste par un stress oxydatif accru et une probabilité plus élevée de rupture des brins d’ADN. Au fil du temps, ces effets s’accumulent, entraînant un vieillissement prématuré de vos tissus et organes.
Les recherches suggèrent qu’une carence chronique en magnésium pourrait créer un état de stress oxydatif persistant dans votre corps, similaire aux effets observés avec les carences en d’autres micronutriments essentiels comme le zinc .
Le lien avec l’homocystéine : une arme à double tranchant
L’étude ne s’est pas limitée au magnésium. Elle a également examiné l’interaction entre les niveaux de magnésium et l’homocystéine, un acide aminé lié à divers problèmes de santé lorsqu’il est présent en concentrations élevées. Les chercheurs ont découvert une corrélation négative significative entre les niveaux de magnésium et d’homocystéine. En d’autres termes, lorsque les niveaux de magnésium diminuaient, les niveaux d’homocystéine avaient tendance à augmenter .
Cette relation est remarquable car un taux élevé d’homocystéine est associé à un risque accru de maladies neurodégénératives, de problèmes cardiovasculaires et de complications de la grossesse. Les participants ayant à la fois un faible taux de magnésium et un taux élevé d’homocystéine ont montré la fréquence la plus élevée de marqueurs de dommages à l’ADN.
Cet effet synergique suggère que la combinaison d’une carence en magnésium et d’un taux élevé d’homocystéine pourrait être particulièrement préjudiciable à votre santé génétique, accélérant le processus de vieillissement et augmentant votre sensibilité aux maladies liées à l’âge. 5
Décrypter les mécanismes des effets protecteurs du magnésium
RépondreSupprimerPour comprendre pourquoi le magnésium est si crucial pour l'intégrité de votre ADN, il est important d'examiner son rôle dans divers processus cellulaires. Le magnésium agit comme cofacteur pour les enzymes impliquées dans la réplication et la réparation de l'ADN, telles que l'ADN polymérase et l'ADN ligases. Lorsque les niveaux de magnésium sont faibles, ces enzymes ne peuvent pas fonctionner de manière optimale, ce qui entraîne des erreurs dans la réplication de l'ADN et une réparation inefficace de l'ADN endommagé. 6
De plus, le magnésium joue un rôle dans le maintien de la stabilité des structures de l'ADN et de l'ARN. Il aide à neutraliser les charges négatives sur les groupes phosphates de l'ADN, contribuant ainsi à la stabilité globale de la structure en double hélice.
L'étude suggère également l'implication du magnésium dans la régulation épigénétique et les processus de modification des protéines qui sont essentiels au maintien de l'intégrité génomique. 7 En garantissant des niveaux adéquats de magnésium, vous fournissez à vos cellules les outils dont elles ont besoin pour protéger et maintenir efficacement votre matériel génétique.
Le rôle du magnésium dans la protection de l’équilibre délicat de votre cerveau
La santé de votre cerveau dépend d’un équilibre délicat entre divers processus, et le magnésium joue un rôle essentiel dans le maintien de cet équilibre. Des recherches récentes révèlent comment le magnésium agit comme un gardien des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA), qui sont essentiels à l’apprentissage et à la mémoire. 8 En régulant ces récepteurs, le magnésium aide à prévenir l’activité excessive du glutamate, qui entraîne une inflammation et des lésions neuronales.
De plus, il a été démontré que le magnésium influence la production de substance P, un neuropeptide impliqué dans la perception de la douleur et les réponses inflammatoires. De faibles niveaux de magnésium augmentent la substance P, ce qui aggrave la neuroinflammation. 9 De plus, l'interaction du magnésium avec le calcium dans vos neurones est essentielle. En limitant l'afflux de calcium, le magnésium aide à prévenir une cascade d'événements qui pourraient autrement entraîner une inflammation intensifiée et des lésions neuronales.
Cet équilibre s'étend au rôle du magnésium dans la modulation des réponses immunitaires, notamment par son interaction avec le facteur nucléaire kappa-light-chain-enhancer of enabled B cells (NF-κB), un acteur clé des processus inflammatoires. En inhibant l'activation du NF-κB, le magnésium contribue à atténuer l'expression des gènes pro-inflammatoires, réduisant ainsi l'inflammation cérébrale globale .
Le pouvoir caché du magnésium en tant qu’antioxydant
Bien qu'il ne soit généralement pas classé comme antioxydant, des recherches récentes suggèrent que le magnésium joue un rôle dans la défense de votre corps contre le stress oxydatif. 11 Ceci est particulièrement important pour la santé de votre cerveau, car le stress oxydatif contribue de manière significative au déclin cognitif et aux maladies neurodégénératives.
Des études ont montré que la carence en magnésium est associée à une augmentation des marqueurs du stress oxydatif, notamment des lipides, des protéines et de l'ADN modifiés. Il est important de noter que le magnésium semble soutenir les mécanismes de défense antioxydants de votre corps. L'un des principaux moyens par lesquels il y parvient est de stabiliser la superoxyde dismutase (SOD), une enzyme essentielle qui convertit les radicaux superoxydes nocifs en molécules moins réactives .
Cette stabilisation de la SOD fournit un lien unique entre le magnésium et votre système de défense antioxydant. L'implication du magnésium dans divers processus cellulaires, notamment la fonction mitochondriale et le métabolisme des acides gras, contribue également à son rôle dans la gestion du stress oxydatif.
En soutenant ces processus fondamentaux, le magnésium contribue à maintenir la santé cellulaire et la résilience face aux dommages oxydatifs. Cette activité de type antioxydant du magnésium ajoute une couche supplémentaire à ses propriétés neuroprotectrices, contribuant à ralentir la progression du déclin cognitif lié à l'âge et des troubles neurodégénératifs. 13
RépondreSupprimerL'impact du magnésium sur la plasticité et la mémoire de votre cerveau
Des découvertes récentes ont également dévoilé le rôle du magnésium dans la plasticité synaptique, la capacité de votre cerveau à former et à réorganiser les connexions entre les neurones. 14 Ce processus est fondamental pour l’apprentissage, la mémoire et la flexibilité cognitive.
Des recherches ont montré que le magnésium intracellulaire présynaptique joue un rôle déterminant dans la médiation de la transition entre deux configurations synaptiques cruciales : l’une impliquée dans l’encodage de nouvelles informations et l’apprentissage, et l’autre responsable du stockage et du rappel des souvenirs. 15 Cette découverte souligne l’importance du magnésium non seulement dans le maintien de la santé neuronale, mais aussi dans le façonnement actif de vos processus cognitifs.
Des études sur des modèles animaux de la maladie d'Alzheimer ont démontré que la supplémentation en magnésium améliore la fonction cognitive et la plasticité synaptique. De plus, dans un modèle de rat atteint de la maladie d'Alzheimer, la supplémentation en sulfate de magnésium a amélioré la fonction cognitive, la plasticité synaptique et même la morphologie des épines dendritiques, ces minuscules protubérances sur les neurones qui reçoivent des informations d'autres neurones. 16
Ces résultats suggèrent que le maintien de niveaux optimaux de magnésium pourrait être crucial pour préserver la fonction cognitive à mesure que vous vieillissez. 17
Le magnésium pour le contrôle de la glycémie et la production d'énergie cellulaire
Le système complexe de contrôle de la glycémie de votre corps dépend également du magnésium. Ce nutriment essentiel intervient dans le fonctionnement des cellules bêta du pancréas, qui produisent de l’insuline pour réguler la glycémie. 18 Lorsque vous mangez, ces cellules réagissent en libérant de l’insuline pour aider votre corps à stocker le glucose sous forme de glycogène, principalement dans les cellules du foie et des muscles.
Le magnésium est essentiel à ce processus, car il agit comme cofacteur pour les enzymes impliquées dans le métabolisme du glucose et la signalisation de l’insuline. Si vos niveaux de magnésium sont faibles, vos cellules bêta peuvent avoir du mal à produire et à libérer efficacement l’insuline, ce qui entraîne des déséquilibres de la glycémie. De plus, une carence en magnésium altère l’activité de la glucokinase, une enzyme qui agit comme un capteur de glucose dans les cellules bêta et contrôle le taux d’entrée du glucose dans ces cellules. 19
Sans apport adéquat en magnésium, la capacité de votre corps à détecter et à réagir aux variations de la glycémie peut être compromise, ce qui ouvre la voie à des troubles métaboliques comme le diabète de type 2. De faibles niveaux de magnésium contribuent également à la résistance à l'insuline en modifiant l'activité du récepteur de l'insuline et de ses voies de signalisation en aval. À l'inverse, la résistance à l'insuline entraîne une augmentation des pertes urinaires de magnésium, ce qui épuise encore davantage les réserves de magnésium de votre corps. 20
RépondreSupprimerCela crée un cycle auto-entretenu difficile à briser. Des études ont montré que les personnes atteintes de diabète de type 2 ont souvent des concentrations intracellulaires de magnésium inférieures à celles des personnes non diabétiques. 21
Au-delà de ses effets sur le métabolisme de l'insuline et du glucose, le magnésium est essentiel aux processus de production d'énergie de vos cellules. Il agit comme cofacteur pour de nombreuses enzymes impliquées dans la glycolyse et le cycle de Krebs, deux voies clés de la production d'énergie cellulaire . En l'absence de magnésium en quantité suffisante, ces enzymes peuvent ne pas fonctionner de manière optimale, ce qui entraîne une réduction de la production d'énergie et des inefficacités métaboliques. 22
Il est important de se rappeler que les bienfaits du magnésium sont nombreux. Un apport adéquat en magnésium contribue à maintenir une tension artérielle saine, à soutenir le bon fonctionnement des muscles et des nerfs et à favoriser la solidité des os.
Il existe également des corrélations positives entre les niveaux de magnésium et d'autres nutriments importants comme l'acide folique et la vitamine B12, ce qui suggère que le statut en magnésium est un indicateur de la santé nutritionnelle globale. 23 En donnant la priorité à votre apport en magnésium, vous ne protégez pas seulement votre ADN, votre cerveau ou votre glycémie ; vous soutenez le fonctionnement et la résilience globale de votre corps.
Comment optimiser vos niveaux de magnésium
Plus de la moitié des Américains ne consomment pas suffisamment de magnésium quotidiennement24 , et cette carence est encore plus répandue dans certains groupes. Divers problèmes de santé et choix de vie augmentent la perte de magnésium de votre corps. Par exemple, si vous souffrez de diabète ou si vous buvez régulièrement de l'alcool, vous courez un risque plus élevé de carence en magnésium.
Le manque de sommeil et le stress ont également un impact sur votre taux de magnésium . Même de courtes périodes de stress peuvent réduire votre taux de magnésium. En ce qui concerne les compléments alimentaires, je préfère le thréonate de magnésium, car il pénètre particulièrement bien dans les cellules, y compris celles du cerveau et des mitochondries.
Cependant, si vous n'avez jamais pris de suppléments de magnésium, il est préférable de commencer lentement avec du citrate de magnésium pour trouver la dose qui vous convient. Cette méthode, appelée « tolérance intestinale », vous aide à déterminer la quantité de magnésium dont votre corps a besoin. Comme pour la vitamine C, un excès de magnésium oral entraîne des selles molles, ce qui indique que vous avez dépassé votre apport optimal. Cette protection naturelle rend la toxicité du magnésium très peu probable.
RépondreSupprimerCommencez par 200 milligrammes (mg) de citrate de magnésium par jour et augmentez progressivement jusqu'à ce que vous remarquiez que vos selles deviennent légèrement molles. Cela indique que vous avez trouvé votre dose idéale. À partir de là, essayez d'autres types de magnésium si vous le souhaitez.
Prenez du thréonate de magnésium avec ou sans nourriture. Si vous prenez également des suppléments de calcium, il est préférable de les prendre ensemble. Les amateurs de fitness peuvent bénéficier d'un régime pré-entraînement comprenant du calcium et du magnésium dans un rapport de 1:2. Bien qu'un rapport de 1:1 entre le magnésium et le calcium soit souvent recommandé, la plupart des régimes alimentaires sont déjà riches en calcium. Vous aurez donc peut-être besoin de deux à trois fois plus de magnésium que de calcium dans vos suppléments pour équilibrer les choses.
N'oubliez pas que les analyses sanguines ne sont pas toujours fiables pour vérifier votre taux de magnésium, en particulier dans les muscles et les os. Il est donc plus pratique de surveiller ce que vous mangez pour vous assurer que vous consommez suffisamment de magnésium. Les aliments riches en magnésium comprennent :
Lait cru et yaourt maison
Riz blanc
Pomme de terre
Algues séchées ou agar
Brocoli
Bok choy
Feuilles de navet
choux de Bruxelles
Outre l’alimentation et les compléments oraux, les méthodes alternatives pour augmenter votre taux de magnésium comprennent :
Bains de sel d’Epsom — Le trempage dans de l’eau riche en sulfate de magnésium permet une absorption transdermique (cutanée), contournant ainsi votre système digestif.
Application topique — Créez une solution concentrée de sel d’Epsom en suivant les étapes suivantes :
Faites chauffer 6 onces d'eau et dissolvez 7 cuillères à soupe de sel d'Epsom
Une fois refroidi, transférez dans un flacon compte-gouttes
Appliquer directement sur votre peau
Pour une meilleure absorption, appliquez ensuite du gel d'aloe vera frais
À mesure que nous découvrons les interactions complexes entre les nutriments et nos gènes et nos processus cellulaires, l’importance de maintenir des niveaux optimaux de magnésium devient de plus en plus évidente. Pour assurer un vieillissement en bonne santé et prévenir les maladies, accordez la priorité à un apport adéquat en magnésium.
*
Remarques
RépondreSupprimer1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 23 Revue européenne de nutrition 12 juin 2024
8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17 Front. Endocrinol., 25 septembre 2024 Sec. Endocrinologie cellulaire, Volume 15 – 2024
18, 19, 20, 21, 22 Front. Nutr., 25 septembre 2024 Sec. Épidémiologie nutritionnelle, Volume 11 – 2024
24 Université d'État de l'Oregon, « Carences en micronutriments dans la population américaine : un aperçu » Carences et insuffisances en micronutriments
https://www.globalresearch.ca/low-magnesium-dna-damage/5874211
American Pravda : Les aliments dangereux • 1h20m ▶
RépondreSupprimerRON UNZ
2 DÉCEMBRE 2024
Les faits surprenants sur l’alimentation et la nutrition
Donald Trump a choisi Robert F. Kennedy Jr. pour occuper le poste de secrétaire à la Santé et aux Services sociaux dans sa nouvelle administration, et ce dernier a déclaré que sa mission serait de « Rendre l’Amérique à nouveau saine ». Mais même si Kennedy est confirmé par le Sénat américain, il devra relever un défi de taille pour tenir cette promesse.
La plupart des Américains ne sont probablement pas pleinement conscients de l’ampleur du déclin de notre santé nationale au cours des dernières décennies, et jusqu’à très récemment, j’étais certainement parmi les non-informés.
Pourtant, une grande partie de ce déclin a été facilement visible à nos yeux. Selon des études de recherche, environ 74 % de tous les adultes américains sont désormais en surpoids, tandis que près de 42 % souffrent d’obésité clinique, ainsi que près de 15 millions d’adolescents et d’enfants. Ces taux ont grimpé en flèche au cours du dernier demi-siècle.
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Les chiffres de l’obésité dans notre pays sont non seulement bien plus élevés que ceux de tout autre pays développé, mais ils sont presque deux fois plus élevés que ceux de l’Allemagne et presque quatre fois plus élevés que ceux de la France.
L’obésité est étroitement liée au diabète, et près de 40 millions d’Américains souffrent aujourd’hui de cette grave maladie, tandis que 115 millions d’autres souffrent de prédiabète. Des dizaines de millions de personnes souffrent d’hypertension artérielle et d’autres maladies associées. Une fois de plus, ces taux ont augmenté de façon spectaculaire au cours des deux dernières générations.
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Ce sont des chiffres énormes, avec des conséquences sanitaires considérables. Le diabète à lui seul est la huitième cause de décès, tuant chaque année plus de 100 000 Américains, tout en contribuant à 300 000 décès supplémentaires. En comparaison, le total combiné de tous les décès par overdose de drogue dans notre pays est d’un peu plus de 100 000.
Une étude réalisée l’année dernière a montré que l’obésité augmentait considérablement le risque de décès, potentiellement jusqu’à 91 %, et avec des dizaines de millions d’Américains souffrant de cette maladie, l’impact sur la mortalité a évidemment été énorme. En partie à cause de ces tendances très négatives, nous dépensons beaucoup plus pour les soins de santé que n’importe quel autre pays développé, alors que notre espérance de vie est généralement beaucoup plus faible et stagne plutôt qu’en hausse.
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Tous ceux qui se sont penchés sur ces problèmes très graves s’accordent à dire que les problèmes alimentaires en sont le principal responsable. Mais la complexité de ce facteur peut être constatée si l’on considère deux repas, totalisant chacun environ 1 000 calories mais par ailleurs assez différents, l’un d’eux raisonnablement sain et l’autre extrêmement malsain.
RépondreSupprimerSupposons qu’un employé d’un magasin d’aliments naturels local revienne d’une longue journée passée à frapper aux portes de Jill Stein. Il s’assied dans la cuisine de son studio pour déguster trois portions de yaourt aux fruits, deux petites barres de céréales Oats & Honey de Nature’s Valley et deux grands verres de délicieux jus d’orange entièrement naturel.
Au même moment, un camionneur s’est arrêté chez McDonald’s en rentrant d’un meeting de Donald Trump et, portant fièrement sa casquette rouge MAGA, a commandé un Big Mac ou un Quarter Pounder avec du fromage et des frites. Ignorant la fontaine à soda, il s’est dirigé vers le magasin d’alcools du coin et a acheté une bière Budweiser pour accompagner son repas de fast-food gras, si lourd en graisse animale et en sel.
Le contraste entre ces deux repas hypothétiques, l’un qui préserve la santé humaine et l’autre qui la mine sérieusement, m’est revenu à l’esprit il y a quelques semaines après avoir publié un article sur les questions nutritionnelles, la toute première fois que j’enquêtais sur ce sujet.
Bien que les facteurs alimentaires soient en grande partie responsables de nos problèmes de santé, certains aspects importants de cette crise ne sont pas régulièrement présentés dans nos médias. Ils m’ont beaucoup surpris lorsque je les ai découverts, et je pense qu’ils surprendraient probablement beaucoup d’autres aussi.
Ainsi, dans notre exemple hypothétique, c’est en fait le repas McDonald’s et Budweiser du camionneur MAGA qui était raisonnablement sain, alors que les choix alimentaires dangereux faits par le partisan de Jill Stein l’exposaient à un risque élevé de développer un diabète et de réduire considérablement sa durée de vie. Mais je soupçonne que plus de 95 % des Américains instruits pourraient automatiquement supposer le contraire. Une telle erreur serait la conséquence directe du dernier demi-siècle de promotion de politiques nutritionnelles extrêmement néfastes, dont l’échec total a été révélé par nos tendances dévastatrices en matière de santé publique.
J’avais étudié la nutrition pendant quelques semaines dans le cadre de mon cours de santé en 10e année dans les années 1970, mais je n’avais pas trouvé le sujet intéressant et je n’y avais jamais prêté attention au cours des décennies qui ont suivi. Je lisais parfois des articles de presse à ce sujet dans mes quotidiens, mais je ne savais pas vraiment comment prendre au sérieux leurs affirmations souvent complexes et contradictoires, de sorte que tous ces articles disparaissaient généralement de ma mémoire peu de temps après.
RépondreSupprimerCependant, plus tôt cette année, un éminent professeur de médecine m’a mentionné par hasard que notre compréhension de ce sujet avait subi un bouleversement majeur au cours des vingt dernières années, ce qui a suffisamment piqué ma curiosité pour que je décide de lire certains des livres et articles pertinents. Il y a quelques semaines, j’avais publié un essai au titre provocateur qui résumait l’analyse très surprenante mais convaincante que j’avais absorbée.
Comme je ne m’étais jamais intéressé aux questions de régime alimentaire ou de nutrition, j’avais supposé que c’était également vrai pour la plupart des visiteurs réguliers de notre site Web et je doutais que mon article attirerait beaucoup de lecteurs. Mais comme c’est souvent le cas, je me suis complètement trompé et mon article a suscité beaucoup de trafic et plus de 600 commentaires, dont beaucoup étaient très longs et détaillés et bien mieux informés que je ne l’avais jamais été sur ce sujet.
La plupart de mes nouvelles connaissances provenaient des livres et des longs articles de Gary Taubes, un journaliste scientifique très distingué, avec des racines universitaires en physique, qui s’était finalement intéressé à la nutrition. Il y a plus de deux décennies, ses principaux articles de couverture dans le New York Times Sunday Magazine avaient fortement remis en question notre dogme officiel établi de longue date sur ce sujet, attirant l’attention sur le travail des chercheurs et des médecins dissidents. Cela a joué un rôle crucial dans le lancement d’un débat scientifique majeur sur ces questions importantes de santé publique, qui s’est déroulé pendant que je restais parfaitement ignorant et inconscient.
Et si tout cela n’était qu’un gros mensonge ?
Gary Taubes • The New York Times Sunday Magazine • 7 juillet 2002 • 7 800 mots
Parmi ses affirmations les plus surprenantes, il y avait celle selon laquelle, contrairement à tout ce qu’on m’avait toujours dit, les aliments gras n’étaient ni nocifs pour la santé ni responsables de l’obésité, mais que les véritables coupables étaient les glucides que nos experts médicaux nous avaient toujours encouragés à manger à leur place, le sucre ordinaire étant particulièrement nocif.
Si Taubes et ses nombreux alliés scientifiques avaient raison, pendant près d’un demi-siècle, nos politiques nutritionnelles officielles ont été complètement à l’envers et rétrogrades. Pendant toutes ces décennies, notre gouvernement et nos médias nous ont poussés à remplacer des aliments relativement inoffensifs et riches en graisses comme les saucisses, le bacon et les œufs par des aliments bien plus nocifs, notamment des aliments soi-disant sains comme le yaourt, le granola et les jus de fruits.
Bien que ces affirmations frappantes semblaient presque sortir tout droit d’un sketch satirique des Monty Python, la crédibilité de Taubes et celle de ses sources scientifiques semblaient très solides, et la bibliographie de 67 pages de son épais best-seller national de 2007 Good Calories, Bad Calories contenait quelque 1 500 entrées. En tant que profane ignorant confronté à ces idées surprenantes pour la première fois, je n’ai guère confiance en mon propre jugement, mais pour autant que je puisse en juger, les arguments qu’il a présentés semblaient très solides et convaincants, en particulier ses arguments sur les dangers du sucre.
RépondreSupprimerLe livre de Taubes avait été chroniqué dans le Times par Gina Kolata, journaliste médicale de longue date du journal, et bien que son verdict ne soit pas entièrement négatif, il était très mitigé. La journaliste était si sceptique à l’égard de certaines de ses conclusions hâtives qu’elle avait même terminé son article par la phrase dédaigneuse « Je suis désolée, mais je ne suis pas convaincue ». La signature mentionnait qu’elle avait elle-même publié Rethinking Thin plus tôt dans la même année, j’ai donc décidé de le lire afin d’avoir sa version des faits.
Je n’ai pas été très impressionné. Alors que Taubes avait fourni une discussion exhaustive et massivement documentée de l’histoire et de la science des questions de nutrition, le volume plutôt mince de Kolata – peut-être un quart de sa longueur – était principalement du journalisme de reportage décontracté. Elle racontait les histoires personnelles d’un groupe de volontaires essayant de perdre du poids en participant à un test scientifique comparant le régime Atkins à faible teneur en glucides avec l’approche hypocalorique standard privilégiée par l’establishment médical, un test qui a finalement donné des résultats non concluants.
J’ai trouvé intéressant son manque de couverture des questions plus vastes, en particulier sa mention du fait que l’article de couverture original de Taubes paru en 2002 dans le Times Magazine avait provoqué une énorme couverture médiatique secondaire, produisant une vague énorme, bien que temporaire, de popularité renouvelée pour le régime Atkins. Mais je doutais que son livre ait attiré plus qu’une petite fraction des avances de publication, des ventes ou de l’attention du propre régime Atkins, sorti la même année, de sorte que ses critiques de ce dernier aient pu être en partie motivées par la jalousie professionnelle que certains avaient suggérée. J’ai également remarqué par hasard que l’un de ses articles très récents dans le Times faisait état de nouvelles découvertes qui justifiaient l’analyse du sucre de Taubes, donc peut-être qu’après une douzaine d’années, elle avait maintenant considérablement changé de position pour sa position autrefois controversée.
L’article de Taubes avait largement évoqué le régime éponyme du Dr Robert C. Atkins, dont le régime extrêmement populaire basé sur une approche faible en glucides et riche en graisses avait directement remis en question l’orthodoxie faible en graisses de notre institution nutritionnelle au cours des années 1970 et 1980. J’ai donc décidé de lire le livre original La Révolution diététique du Dr Atkins, qui s’était vendu à 6 millions d’exemplaires après sa sortie en 1972, et je l’ai trouvé bien meilleur que ce à quoi je m’attendais, compte tenu de la façon dont il avait toujours été ridiculisé et condamné par l’establishment médical à l’époque de sa parution.
RépondreSupprimerEnviron un tiers des pages d’Atkins étaient consacrées à des suggestions de régimes alimentaires, et je les ai ignorées, ne laissant que quelques centaines de pages de poche de texte principal. Ces pages ne fournissaient guère de détails sur l’épais volume de Taubes, et le livre manquait de bibliographie ou de presque aucune note de source. Mais il fournissait une grande partie du même récit scientifique et historique, expliquant où et quand notre établissement universitaire avait prétendument si terriblement mal tourné, et les recherches ultérieures exhaustives de Taubes semblaient confirmer presque toutes les affirmations pionnières qu’Atkins avait faites 35 ans plus tôt.
Le sucre comme toxine métabolique dangereuse ?
Tout comme Atkins, Taubes dans son article original de 2002 dans le Times Magazine avait mis en garde contre les glucides en général, comparant leur impact potentiellement nocif sur la sécrétion d’insuline à celui des graisses relativement inoffensives. Mais le journaliste scientifique a ensuite consacré des années supplémentaires à la recherche avant de publier son livre en 2007, et à ce stade, son attention s’est quelque peu déplacée vers le rôle particulièrement pernicieux du sucre, affirmant que ses molécules de fructose pourraient endommager le foie, entraînant ainsi une perturbation de la régulation de l’insuline et un éventuel diabète.
Le changement d’orientation de Taubes est devenu beaucoup plus fort en 2011 lorsqu’il a publié un autre long article de couverture dans le Times Magazine entièrement consacré au sucre. Il s’est appuyé sur les découvertes scientifiques de divers experts médicaux pour démontrer de manière choquante que ce glucide simple et courant était en fait une toxine chronique, dont l’utilisation massive et généralisée dans les aliments transformés expliquait probablement bon nombre de nos problèmes de santé publique croissants, notamment l’obésité et le diabète.
Le sucre est-il toxique ? Gary Taubes • The New York Times Sunday Magazine • 13 avril 2011
RépondreSupprimerQuelques années plus tard, il a publié The Case Against Sugar, son ouvrage de suivi de 2017 sur ce sujet, que j’ai une fois de plus trouvé très détaillé et complet, et j’ai fortement approuvé son changement d’orientation.
Après Atkins, son article original avait suggéré que nos 10 000 ans d’histoire agricole n’avaient probablement pas été suffisants pour adapter notre système digestif aux grandes quantités de glucides qui étaient devenus la base de notre alimentation, ce qui expliquait tant de nos problèmes alimentaires. Mais même si je considérais cette théorie comme possible, j’étais quelque peu sceptique car 400 générations semblaient une période raisonnablement longue pour produire les adaptations digestives nécessaires, et en effet la moitié de cette durée avait été suffisante pour propager les gènes de tolérance au lactose dans la majeure partie de la population européenne.
Mais notre forte consommation de sucre était totalement différente. Bien que cet aliment simple ne soit devenu un élément important de notre régime alimentaire qu'au cours des deux derniers siècles, il fournit désormais environ 15 à 20 % de toutes nos calories quotidiennes, ce qui en fait un suspect évident comme étant quelque chose qui pourrait nuire à notre santé.
En effet, dans l’une de ses interviews, il a suggéré que le sucre était probablement plus nocif que le tabac et avait probablement tué plus d’Américains que le tabagisme n’en avait jamais tué.
L’idée que le sucre ordinaire soit en fait une toxine métabolique chronique m’a semblé absolument choquante. Mais l’argument avancé par Taubes était si étonnamment plausible et solidement documenté qu’il est devenu le thème central de mon propre article sur la nutrition.
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Après avoir publié mon article sur les effets potentiellement nocifs du sucre, plusieurs personnes m’ont indiqué un livre classique d’il y a un demi-siècle qui avançait exactement le même argument, ce qui m’a incité à le commander et à le lire. Sugar Blues de William Dufty est sorti en 1975 et, avec 1,6 million d’exemplaires imprimés, il est apparemment devenu extrêmement populaire et influent dans certains cercles nutritionnels, à tel point qu’il a sa propre page Wikipédia. Mais ma propre lecture attentive ne m’a pas du tout impressionné.
Le texte ne faisait que quelques centaines de pages et contenait en grande partie exactement le genre de délire nutritionnel que j’avais toujours cru dominant sur ce sujet. Dufty commençait par expliquer que la consommation de sucre avait terriblement nui à sa propre santé, puis suggérait que le sucre était responsable d’une longue liste de maladies humaines diverses, dont la schizophrénie et d’autres formes de folie, la peste bubonique, la tuberculose, le cancer et le scorbut, associant même le fait d’avoir la dent sucrée à la dépendance à l’héroïne.
RépondreSupprimerDufty était musicien de profession, sans formation médicale ni scientifique, et aucune de ses affirmations extrêmes n’était étayée par des preuves solides. Donc, si j’avais lu ce livre il y a des mois ou des années, j’aurais simplement levé les yeux au ciel en lisant les premiers chapitres de sa jérémiade et j’aurais automatiquement rejeté tout son matériel ultérieur, dont une grande partie semblait en fait correcte et raisonnable. Ces défauts étaient si graves que, malgré les énormes ventes, je me demande si son livre n’a pas fait plus de mal que de bien en remplissant l’argument de santé publique contre le sucre avec tant d’absurdités qu’il a aliéné tous les experts médicaux qui l’ont examiné.
Vers la fin de son texte, l’auteur a brièvement mentionné un livre intitulé Sweet and Deadly, publié à l’origine plusieurs années plus tôt par le médecin britannique John Yudkin, professeur de nutrition de longue date à l’Université de Londres, et Dufty a consacré quelques pages à l’affirmation de ce dernier selon laquelle la consommation de sucre pourrait être liée aux ulcères. Mais bien que le livre de Yudkin – publié en Amérique sous le titre Pure, White, and Deadly – ne se soit apparemment vendu qu’à une petite fraction des exemplaires de Dufty et ait été épuisé pendant des décennies, j’ai découvert qu’il présentait exactement les preuves que son homologue beaucoup plus populaire avait gravement bâclées.
Le professeur Yudkin m’était déjà quelque peu familier grâce aux articles et aux livres écrits par Gary Taubes, qui racontait son histoire. Yudkin avait été l’une des premières personnalités importantes à mettre en garde contre les dangers du sucre, mais malgré sa stature universitaire considérable et son expertise, son analyse avait été largement ignorée et son travail finalement oublié. La lecture du livre court mais pionnier de Yudkin a certainement confirmé sa prescience sur ce sujet vital, une grande partie de son matériel anticipant les mêmes arguments avancés beaucoup plus tard par ses épigones, y compris sa suggestion selon laquelle le composant fructose du sucre était probablement responsable des problèmes de santé.
Yudkin a souligné l’énorme croissance de la consommation de sucre en Occident et dans le reste du monde, notant que la production mondiale avait été multipliée par près de 50 entre 1800 et 1900, puis par près de 10 en 1982. Si la consommation mondiale d’un produit alimentaire a été multipliée par près de 500 en quelques siècles et qu’une variété de nouveaux problèmes de santé étranges sont soudainement apparus, il ne semblait guère déraisonnable de soupçonner que ces deux tendances puissent être liées.
RépondreSupprimerDans l’introduction de son édition révisée de 1986, Yudkin a cité un scientifique très favorable à l’industrie sucrière qui expliquait que le sucre fournissait désormais 10 à 30 % des calories quotidiennes totales d’un Américain, avec une moyenne d’environ 15 à 20 %, mais qu’il qualifiait cela de consommation « modérée ». Selon une étude ultérieure, la plupart des Américains tiraient 18 % de leurs calories du sucre, mais ce chiffre atteignait 40 % chez les adolescents de l’Iowa. Ainsi, un produit alimentaire qui n’était jusqu’alors presque jamais consommé en quantités significatives était soudain devenu une part très importante de notre alimentation quotidienne, ce qui en faisait sûrement un suspect de premier plan dans toute nouvelle maladie.
Yudkin croyait certainement que de telles quantités de sucre étaient dangereuses, citant diverses études épidémiologiques et de recherche suggérant qu’elles entraînaient des lésions hépatiques et rénales, qui à leur tour conduisaient à l’obésité et au diabète, ainsi qu’à la carie dentaire et à de nombreuses autres conséquences négatives sur la santé. Il considérait toutes ces preuves comme si solides que son premier chapitre contenait une affirmation plutôt remarquable qu’il a mise en italique pour souligner :
… si seulement une petite fraction de ce que l’on sait déjà sur les effets du sucre devait être révélée en relation avec toute autre substance utilisée comme additif alimentaire, cette substance serait rapidement interdite.
Bien que Yudkin ait fait preuve de prudence à juste titre quant à l’établissement d’un lien de cause à effet, il a également noté que certains types de cancer étaient devenus beaucoup plus fréquents ces dernières années parallèlement à la forte consommation de sucre, les statistiques internationales laissant soupçonner que ces tendances étaient directement liées. Par exemple, les cinq pays où le taux de mortalité par cancer du sein chez les femmes âgées est le plus élevé sont exactement les cinq mêmes pays où la consommation de sucre est la plus élevée, classés dans un ordre presque identique, tandis que les cinq pays où le taux de mortalité et la consommation de sucre sont les plus faibles sont également classés dans un ordre similaire. De même, l’incidence du cancer du gros intestin et du cancer du sein présente des corrélations internationales modérément élevées avec la consommation de sucre.
Le récit de Yudkin décrit également les effets de lobbying bien financés et très énergiques de l’industrie sucrière. Il s’agit même d’exercer une pression financière sur sa propre institution universitaire et de lancer des campagnes médiatiques pour contester ou discréditer toute accusation portée contre son produit, comme celles mentionnées dans son livre. Big Sugar a également entrepris des tentatives agressives pour interdire tout édulcorant artificiel concurrent, comme les cyclamates et la saccharine.
RépondreSupprimerEn se basant sur l’histoire qu’il a racontée, on pourrait même facilement soupçonner qu’à l’époque pré-Internet, l’obscurité qui a fini par s’abattre sur les importantes découvertes de recherche de Yudkin était en partie due à ce type de pression concertée des entreprises exercée sur les médias et la communauté universitaire.
Le Dr Robert Lustig sur les dangers du sucre
L’article de couverture du Times Magazine de 2011 de Gary Taubes sur les aspects nocifs du sucre a attiré une énorme attention, et l’année suivante, le livre de Yudkin, depuis longtemps oublié, a été réédité plus de 35 ans après sa précédente édition. La principale source médicale citée et sur laquelle Taubes s’appuyait était le Dr Robert Lustig, un endocrinologue spécialisé dans l’obésité infantile à la prestigieuse faculté de médecine de l’UCSF, qui avait passé des années à faire des recherches sur les risques pour la santé liés au sucre. Lustig a fourni une introduction à la nouvelle édition 2012 de Yudkin, expliquant à quel point il avait été surpris en 2008 lorsqu’il avait découvert cet ouvrage depuis longtemps oublié mais prophétique et la difficulté qu’il avait rencontrée pour en retrouver un exemplaire, déclarant qu’il avait en fait été un disciple de Yudkin sans jamais s’en rendre compte.
Dans cette poignée de pages, Lustig explique qu’à partir des années 1950, l’hypothèse du sucre de Yudkin sur l’obésité et les maladies cardiovasculaires avait été vigoureusement contestée par l’hypothèse concurrente du gras du Dr Ancel Keys, un épidémiologiste de l’Université du Minnesota, ce qui a conduit à une amère querelle universitaire internationale. Dans les années 1970, plusieurs études de recherche majeures semblaient trancher de manière concluante en faveur de la deuxième explication, contribuant à l’éclipse et à l’occultation académique des théories de Yudkin sur le sucre. Cependant, selon Lustig, des études ultérieures et plus importantes ont finalement dégonflé ces premières, mais elles n’ont été réalisées qu’après que Yudkin eut déjà quitté la scène et fut largement oublié.
La même année, Lustig a publié Fat Chance, son propre best-seller national, qui aborde toutes ces mêmes questions de manière beaucoup plus approfondie, et je l’ai trouvé extrêmement instructif et convaincant.
Dans son introduction, l’auteur explique qu’il n’a commencé à traiter la question de l’obésité qu’à contrecœur, quinze ans après le début de sa carrière médicale. Ce livre était paru il y a une douzaine d’années, en 2012, mais à cette époque, un quart des enfants américains étaient déjà obèses, ce qui indique que quelque chose avait manifestement mal tourné dans nos politiques nationales de santé publique.
Selon la version officielle, l’obésité était la conséquence de choix personnels de vie, comme le manque d’exercice, mais Lustig a rapidement constaté que cette pathologie et tous les problèmes de santé associés s’étaient répandus chez les enfants dès l’âge de cinq ans, avec une épidémie d’obésité même chez les nourrissons de six mois. Il semblait donc beaucoup plus probable qu’un facteur alimentaire en soit responsable.
RépondreSupprimerLes populations d’autres pays influencés par les habitudes alimentaires américaines, comme la restauration rapide, ont suivi la même trajectoire malheureuse, la Grande-Bretagne, l’Australie et le Canada nous suivant de près en ce qui concerne l’obésité de leurs enfants, tandis que la France, la Corée du Sud et même la Chine ont également connu une augmentation rapide de cette maladie.
De plus, Lustig a fait valoir que l’obésité en elle-même n’était pas le véritable problème, mais simplement un marqueur très visible d’un ensemble de problèmes de santé graves qu’il a appelé « le syndrome métabolique ». Parmi ceux-ci figuraient l’hypertension artérielle et le diabète, qui, ensemble, entraînaient des taux de mortalité beaucoup plus élevés chez les adultes. Il a affirmé que le facteur clé derrière toutes ces maladies semblait être le dysfonctionnement du système hormonal de l’insuline, la cause probable étant des lésions hépatiques dues à une consommation excessive de sucre, exactement comme Yudkin l’avait initialement prévenu des décennies plus tôt.
Les glucides digestibles constituent notre principale source de nourriture et ils sont classés soit en amidons, soit en sucres. Les premiers sont constitués de longues chaînes de molécules de glucose que toutes nos cellules brûlent pour produire de l’énergie et sont donc généralement inoffensifs. Mais les sucres sont composés à moitié de glucose et à moitié de fructose, et cette dernière molécule, beaucoup plus sucrée, ne peut être métabolisée que par le foie. Par conséquent, en ingérer trop, cela surcharge cet organe et peut entraîner une accumulation de graisse qui endommage les tissus, comme la cirrhose du foie chez les alcooliques. Ces dommages hépatiques perturbent le système insulinique, provoquant l’obésité et d’autres problèmes de santé associés.
À la fin des années 1970, les inquiétudes du public concernant la teneur trop élevée en sucre de notre alimentation ont conduit les entreprises agroalimentaires à remplacer cet additif par du « sirop de maïs à haute teneur en fructose » (SHF). Ce dernier composé était légèrement plus sucré que le sucre ordinaire et coûtait seulement la moitié du prix, augmentant ainsi les marges bénéficiaires. À la fin des années 1990, il était donc devenu notre principal édulcorant. Mais le SHF était pratiquement identique au sucre dans sa composition chimique, à l’exception d’une teneur légèrement plus élevée en fructose, un composant nocif, et donc encore pire pour la santé humaine.
Bien que Lustig se soit largement inspiré de nombreux articles de revues universitaires et d’études de recherche pour étayer son argumentation, il a résumé avec audace leurs conclusions d’une manière beaucoup plus directe et directe. Il a soutenu que le fructose était à la fois une substance légèrement addictive et une toxine humaine chronique, comme l’étaient tous les différents types de sucres qui le contenaient. Et bien que le fructose soit chimiquement classé comme un glucide, le foie le métabolisait en réalité comme une graisse, de sorte qu’il pouvait être considéré comme appartenant à ces deux catégories différentes.
RépondreSupprimerJusqu’aux deux derniers siècles, la consommation humaine de sucre était totalement négligeable, il n’était donc guère surprenant que notre système digestif ne parvienne pas à faire face aux énormes quantités que nous ingérions désormais, ce qui a entraîné de nombreux problèmes de santé.
Une fois que nous avons reconnu que le sucre – ou plutôt son composant fructose – constitue notre principal problème alimentaire, notre évaluation des différents aliments et boissons s’en trouve complètement transformée.
Par exemple, il est depuis longtemps admis que les boissons sucrées sont mauvaises pour la santé et, ces dernières années, les médias ont souvent présenté Coca Cola et ses concurrents comme la principale cause de nos problèmes d’obésité. Mais je pense qu’au moins 98 % de la population considère les jus de fruits naturels comme une alternative idéale, leur consommation étant même encouragée par les programmes alimentaires gouvernementaux.
Cependant, Lustig a souligné que c’était une absurdité totale. Bien que rien ne puisse sembler plus sain que le jus d’orange fraîchement pressé, la triste vérité est que, calorie pour calorie ou once pour once, le jus de fruit contient en réalité plus de fructose dangereux que les sodas sucrés et donc pire pour notre santé. En effet, l’auteur a ouvert son premier chapitre avec l’histoire d’un jeune garçon issu d’une famille latino pauvre dont l’obésité extrême était due à sa très forte consommation de jus d’orange, que sa mère avait naïvement encouragée parce qu’elle pensait que c’était bon pour lui.
Selon Lustig, manger la plupart des fruits entiers eux-mêmes – qu’il s’agisse d’oranges, de pommes ou de poires – est généralement inoffensif car leur fructose est entouré d’une épaisse couche de fibres indigestes, ce qui ralentit considérablement sa digestion et exerce donc beaucoup moins de pression sur le foie. Mais l’utilisation d’un mixeur pour créer les « smoothies » aux fruits si appréciés par de nombreux adeptes de l’alimentation saine élimine ces fibres de cellulose et permet une absorption très rapide du fructose. Le résultat est donc aussi nocif que le jus de fruit lui-même, et pour des raisons similaires, la compote de pommes tombe dans la même catégorie dangereuse.
J’ai toujours aimé le jus d’orange naturel et j’ai été choquée d’entendre Lustig le décrire comme pire pour notre santé que le Coca Cola, mais l’endocrinologue a présenté un argument très convaincant.
RépondreSupprimerCertaines des statistiques citées par Lustig étaient assez remarquables. Il a expliqué qu’en 2012, l’Américain moyen ingérait 60 kilos de sucre par an, soit plus d’un kilo tous les trois jours, contre seulement 18 kilos par an dans les années 1980, et que 33 % de ce sucre provenait des boissons, les sodas étant en tête de cette catégorie.
Lorsque la FDA a commencé à classer les additifs alimentaires en 1958, le sucre avait été déclaré totalement sûr en raison de son origine naturelle et de sa longue utilisation plutôt que du résultat d’une quelconque sorte de test ou d’analyse scientifique, tandis que la pression politique a plus tard assuré que la même désignation « officiellement sûre » soit appliquée au SHF, une fois de plus sans aucun test. En conséquence, ces composés pouvaient être ajoutés en quantités illimitées à n’importe quel produit alimentaire, et comme ils amélioraient généralement le goût, cela était si répandu que sur les 600 000 produits alimentaires vendus aujourd’hui aux États-Unis, 80 % sont additionnés de sucre. Il est donc beaucoup plus difficile de trouver un produit alimentaire sans sucre ajouté que de ne pas le faire.
Lustig a décrit les énormes conséquences fiscales. Notre gouvernement a dépensé 20 milliards de dollars par an pour subventionner les cultures de maïs et de soja, une grande partie du premier étant utilisée pour produire du SHF. Pendant ce temps, les coûts de santé publique dus aux problèmes médicaux qui en résultaient s’élevaient probablement à quelques centaines de milliards de dollars supplémentaires par an. Les contribuables ont donc payé pour produire davantage de produits, ce qui a massivement gonflé nos coûts de santé nationale.
Lustig a fait une analogie très utile : le sucre, ou plus précisément son composant fructose, ressemble beaucoup à l’alcool, il n’est certainement pas toxique au sens habituel du terme ni même nocif en quantités limitées, mais il est une toxine métabolique chronique lorsqu’il est ingéré en grande quantité sur de longues périodes. En effet, étant donné que le fructose et l’alcool doivent tous deux être métabolisés par le foie, une surconsommation de l’un ou de l’autre entraîne généralement des dommages similaires à cet organe vital. Cependant, l’alcool est également métabolisé par le cerveau, contrairement au fructose. Ainsi, seul le premier entraîne l’ivresse et certaines autres conséquences particulières sur la santé sont différentes. Mais à part cela, l’analogie est pertinente, et il a noté que l’alcool est produit par la fermentation du sucre, la principale différence étant que la première étape de transformation analogue du sucre lui-même se produit à l’intérieur de notre corps pendant le processus digestif.
Comme le montre cette métaphore, nos entreprises agroalimentaires ont passé des décennies à ajouter discrètement l’équivalent de grandes quantités d’alcool à la plupart de nos aliments et boissons transformés, y compris ceux donnés aux enfants et aux nourrissons, ce qui a gravement détérioré la santé des Américains. En termes quelque peu exagérés, l’industrie agroalimentaire a secrètement administré à la plupart de notre population, des plus jeunes aux plus âgés, une pinte de whisky par jour. Devons-nous donc être si surpris que notre population entière ait développé des problèmes médicaux aussi graves ?
Les recherches de Lustig ont été une source centrale pour les écrits de Taubes sur le sucre, et le journaliste a expliqué qu’il l’avait découvert grâce à une conférence publique très convaincante que l’endocrinologue avait donnée sur le sujet en 2009, intitulée « Le sucre : l’amère vérité ». En 2011, la vidéo avait déjà accumulé quelque 800 000 vues sur YouTube, informant pour la première fois une grande partie de notre public sur ces questions importantes.
RépondreSupprimerDepuis, cette vidéo est devenue virale, avec ses 25 millions de vues, ce qui en fait probablement la deuxième conférence universitaire la plus populaire de l’histoire d’Internet, après la célèbre présentation du professeur John Mearsheimer en 2015 sur les causes sous-jacentes du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Dans sa conférence, Lustig a abordé à peu près le même sujet que dans son livre de 2012, et je le recommande vivement à ceux qui préfèrent assimiler leurs informations sous ce format.
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L’année suivant la parution du livre de Lustig, il a donné une conférence de suivi sur le même sujet qui a accumulé 7,2 millions de vues et qui vaut également la peine d’être visionnée.
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Un certain nombre de présentations et d’interviews vidéo ultérieures de Lustig sont facilement disponibles sur YouTube, totalisant plusieurs millions de vues supplémentaires, et j’ai certainement bénéficié du visionnage de plusieurs d’entre elles, y compris celle-ci :
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Il y a des décennies, l’analyse de recherche importante d’un expert en nutrition de premier plan comme Yudkin était confinée à un cercle restreint de ses pairs universitaires, ce qui permettait peut-être de la dissimuler facilement sous la pression médiatique des lobbyistes hostiles des entreprises sucrières. Mais la création d’Internet, ainsi que ses plateformes vidéo et ses canaux de distribution sur les réseaux sociaux, a transformé notre paysage informationnel, en uniformisant considérablement les règles du jeu entre un seul chercheur déterminé et de puissantes entreprises de plusieurs milliards de dollars.
Ironiquement, dans l’une de ses dernières conférences, Lustig mentionne qu’il n’avait même pas su que sa conférence originale, devenue virale, sur le sucre était enregistrée. C’est donc uniquement par hasard qu’il a reçu l’attention considérable du public qui en a résulté, ce qui l’a probablement incité à écrire son livre et lui a permis de devenir un best-seller national influent.
L’impact combiné des livres à succès, des articles de presse à grand tirage et des conférences vidéo virales peut parfois influencer d’importants dirigeants politiques. C’est probablement en raison de toute cette couverture médiatique que le maire de New York, Michael Bloomberg, a proposé d’interdire la vente de grandes boissons sucrées à l’échelle de la ville en 2012 afin de lutter contre l’épidémie d’obésité. Lors de nombreuses campagnes de santé majeures du passé, comme les restrictions sur le tabagisme dans les lieux publics, notre plus grande métropole avait servi de baromètre important, de sorte que son projet politique a rapidement inspiré des efforts similaires ailleurs dans le pays. Cela a grandement alarmé l’industrie du soda, qui a craint l’élan d’une tendance nationale inéluctable, ce qui l’a amenée à mobiliser rapidement des forces d’opposition, y compris des alliés politiques de longue date comme la NAACP.
Malheureusement pour les espoirs de Bloomberg, les sondages ont rapidement révélé qu’une large majorité des New-Yorkais étaient opposés à sa proposition, et bien que le conseil de santé choisi par le maire ait approuvé l’interdiction, l’ordonnance a été annulée par un juge juste avant son entrée en vigueur, les appels ultérieurs ayant échoué.
RépondreSupprimerL’échec de cette initiative a coupé l’herbe sous le pied de nombreuses campagnes d’imitation à travers le pays, tout en démontrant que même un élu multimilliardaire avait d’énormes difficultés à mettre en œuvre de telles mesures alimentaires. Et si Bloomberg avait été cohérent sur le plan nutritionnel et avait inclus les jus de fruits dans son interdiction, il aurait sûrement fait face à une révolte politique gigantesque et n’aurait même jamais pu mettre en œuvre sa proposition.
Bien que j’aie suivi de près la controverse Bloomberg dans les journaux, j’ignorais totalement les fondements scientifiques de la nutrition. Comme la plupart des gens, j’avais donc vaguement supposé que l’interdiction des sodas n’était qu’un exemple typiquement stupide d’une intervention excessive de l’État-nounou, tout en pensant que notre obésité nationale croissante était principalement due à des péchés personnels tels que la gloutonnerie et la paresse. Cela reflétait probablement la mauvaise qualité de la couverture scientifique de cette question, même dans les médias d’élite libéraux, peut-être en partie à cause de l’influence des lobbyistes de l’industrie.
Les fausses inquiétudes concernant le sel alimentaire
Bien que les dangers d’une alimentation riche en graisses animales aient été l’avertissement le plus fréquent que j’avais reçu par hasard des médias au fil des décennies, d’autres risques alimentaires majeurs étaient également souvent mentionnés. On nous a mis en garde contre une consommation excessive de sel, qui provoquerait une hypertension artérielle, pouvant conduire à des accidents vasculaires cérébraux et à des crises cardiaques. Les nutritionnistes et les entreprises agroalimentaires semblent s’accorder sur ce danger, les premiers recommandant souvent un régime pauvre en sel et les seconds se vantant que leurs produits étaient pauvres en sel ou « pauvres en sodium », ce qui revenait au même puisque le sel était du chlorure de sodium. Mais après la publication de mon article original consacré aux graisses et au sucre, un lecteur m’a suggéré un livre sur cet autre sujet nutritionnel, qui m’a apporté une perspective très différente.
The Salt Fix a été publié en 2017 et l’auteur était le Dr James DiNicolantonio, chercheur en recherche cardiovasculaire travaillant au Saint Luke’s Mid America Heart Institute à Kansas City, Missouri, qui a également été rédacteur en chef adjoint de la revue médicale BMJ Open Heart. Ces références professionnelles semblaient très solides et la quatrième de couverture de son livre était parsemée de recommandations élogieuses de médecins éminents qui se concentraient sur les questions nutritionnelles, renforçant sa crédibilité. Le livre était relativement court, ne comptant que quelques centaines de pages, mais l’auteur a fait valoir de manière très convaincante que tout ce que les médias m’avaient toujours dit sur les dangers du sel était presque entièrement faux, et même le contraire de la vérité.
DiNicolantonio a souligné le point crucial selon lequel les reins humains fonctionnant correctement étaient extrêmement efficaces pour éliminer l’excès de sel du corps, de sorte que même si une personne ingérait cinq ou peut-être même dix fois plus de sel que ce dont le corps avait besoin, le surplus serait facilement éliminé dans l’urine, ne causant aucun dommage au métabolisme humain. Les personnes souffrant de graves lésions rénales devraient peut-être faire plus attention à ce qu’elles mangent, mais elles seraient évidemment confrontées à de nombreux autres problèmes de santé. Ainsi, pour les gens ordinaires, les inquiétudes concernant une alimentation trop salée n’avaient absolument aucun sens, et l’auteur pensait en effet que l’apport quotidien recommandé promu par le gouvernement était bien trop faible, peut-être la moitié de ce qui est nécessaire pour une santé optimale, avec une trop faible quantité de sel augmentant le rythme cardiaque et donc le risque de crise cardiaque.
RépondreSupprimerDans mes lectures précédentes, j’avais découvert qu’un demi-siècle de politique nutritionnelle américaine concernant les graisses alimentaires s’était largement basé sur un petit nombre d’études de recherche très douteuses, et selon le Dr DiNicolantonio, il en était exactement de même pour nos inquiétudes généralisées concernant le sel, les premières phrases de son premier chapitre résumant ses affirmations dramatiques :
Depuis plus de quarante ans, nos médecins, le gouvernement et les principales associations de santé du pays nous disent que la consommation de sel augmente la tension artérielle et provoque donc une hypertension artérielle chronique.
Voilà la vérité : il n’y a jamais eu de preuve scientifique solide pour étayer cette idée.
Les opinions diététiques plus larges de DiNicolantonio étaient étroitement alignées avec celles de Lustig et d’autres, dont il citait les articles de revues, et la première page de son introduction le précisait clairement :
En fait, pour la plupart d’entre nous, plus de sel serait meilleur pour notre santé plutôt que moins.
Entre-temps, le cristal blanc que nous avons diabolisé toutes ces années a été remplacé par un autre, si sucré que nous avons refusé de croire qu’il n’était pas bénin. Un cristal blanc qui, consommé en excès, peut entraîner une hypertension artérielle, des maladies cardiovasculaires et une maladie rénale chronique : pas le sel, mais le sucre.
Des preuves circonstancielles assez convaincantes étayaient sa conclusion. Par exemple, au cours des décennies qui ont suivi les années 1930, la consommation de sel en Amérique était probablement stable ou même en baisse alors que la consommation de sucre augmentait considérablement et que, pendant cette période, les décès par crise cardiaque avaient doublé, ce qui suggère fortement laquelle des deux poudres blanches était probablement responsable.
RépondreSupprimerUn aspect très intéressant de la campagne contre le sel est que, tout comme la campagne contre les aliments gras, elle semble avoir été en grande partie financée et orchestrée en catimini par l’industrie sucrière. L’auteur soutient que ce puissant lobby a cherché à minimiser toute attention accordée aux dangers évidents de son propre produit en s’efforçant secrètement de détourner les préoccupations de santé publique vers divers autres composants alimentaires. Un article de synthèse universitaire particulièrement frappant de 2013 a révélé que plus de 80 % des études de recherche ayant un conflit d’intérêt avec l’industrie alimentaire n’ont trouvé aucun lien entre les boissons sucrées et la prise de poids ou l’obésité, alors que plus de 80 % des études non conflictuelles l’ont fait.
En attendant, les preuves contre le sel semblent presque inexistantes. L’auteur a fait remarquer qu’au cours des siècles passés, la consommation de sel dans divers pays européens était probablement bien plus élevée qu’aujourd’hui, peut-être un facteur 4 à 7 plus élevé, mais sans aucune preuve d’effets néfastes majeurs sur la santé. Pendant ce temps, les preuves limitées indiquaient que l’hypertension en Amérique avait triplé au cours des cent dernières années, même si notre consommation de sel était restée relativement stable pendant la majeure partie de cette période, ce qui ne suggère guère qu’elle en soit responsable.
Les comparaisons internationales ont raconté la même histoire. Les Sud-Coréens avaient une alimentation riche en sel, mais présentaient certains des taux d’hypertension, de maladies cardiaques et de décès cardiovasculaires les plus bas au monde. Les taux de mortalité par maladie coronarienne les plus bas ont été constatés dans ce pays, ainsi qu’au Japon et en France, tous ayant une alimentation très riche en sel, mais avec relativement peu de sucre.
Le sucre comme cause des maladies du syndrome métabolique
RépondreSupprimerPrès d’une décennie après son précédent livre, Lustig a publié Metabolical en 2021, qui a élargi et approfondi son analyse précédente, tout en incorporant des années de recherches et de données supplémentaires. Étant donné sa notoriété bien plus grande et la mesure dans laquelle ses affirmations sur les dangers massifs pour la santé de notre forte consommation de sucre étaient progressivement acceptées dans de nombreux cercles traditionnels, je n’ai pas été surpris que la quatrième de couverture de son livre soit remplie d’approbations élogieuses d’éminents auteurs médicaux et journalistes. En couverture, le professeur Jeffrey Sachs de l’université de Columbia, dont je prends très au sérieux les opinions, a fait des éloges similaires.
Sa réputation étant désormais bien plus solidement établie et pleinement convaincu de ses propres analyses nutritionnelles, Lustig n’a pas mâché ses mots dans son nouveau livre. Dès le premier paragraphe de son texte, il a déclaré que les aliments transformés que nous mangeons équivalaient à « un plat de poison ».
Bien que je ne sois pas sûr que j’aurais exprimé les choses en des termes aussi dramatiques, si ses affirmations selon lesquelles le sucre était une toxine métabolique chronique responsable de tant de nos graves problèmes de santé et que les entreprises d’aliments transformés l’avaient discrètement ajouté à 80 % de tout ce que nous mangeons étaient exactes, son argument de base ne semblait pas si déraisonnable.
Au début de son premier chapitre, il a souligné que nous avons manifestement fait quelque chose de très, très mal dans nos efforts de santé publique :
Les États-Unis ont les meilleurs médecins, les meilleurs hôpitaux et les meilleures technologies médicales, les chirurgies les plus innovantes, les meilleurs et les plus récents médicaments, et dépensent le plus par habitant pour les soins de santé de tous les pays du monde.
Les Américains sont-ils en meilleure santé ? Bénéficions-nous de meilleurs soins de santé ? Vivons-nous plus longtemps ? La réponse à chacune de ces questions est un non catégorique et catégorique. En fait, c’est tout le contraire : les Américains ont les pires résultats en matière de santé de tous les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, les trente-sept pays les plus riches)…
De tous les pays de l’OCDE, les États-Unis sont sans aucun doute le plus malade.
RépondreSupprimerIl a illustré cette inadéquation totale entre les dépenses de santé et les résultats en matière de santé dans le graphique frappant utilisé au début de cet article, qui montre la divergence totale de notre propre pays par rapport à la plupart des autres pays développés.
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Lustig a soutenu que la principale cause des graves problèmes de santé des États-Unis était un ensemble de maladies chroniques non contagieuses qu’il appelle « le syndrome métabolique », notamment le diabète, l’hypertension et les maladies cardiaques, qui impliquent toutes un métabolisme anormal dans divers organes du corps.
Certaines des tendances qu’il a citées étaient frappantes. Par exemple, lorsqu’il a fréquenté la faculté de médecine en 1976, le diabète était une maladie très rare, presque entièrement confinée à une petite fraction des personnes de plus de 65 ans, avec une prévalence totale de seulement 2,5 %. Mais les dernières statistiques du CDC montrent qu’il est désormais présent chez 11,6 % de tous les Américains, ce qui représente une augmentation de plus de 350 %, et une augmentation similaire, bien que beaucoup plus modérée, s’est également produite dans le monde entier à partir d’une base beaucoup plus faible.
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En 1980, 30 % des Américains souffraient d’une maladie chronique, contre 60 % aujourd’hui. En partie à cause de ces tendances très négatives, la part de notre PIB consacrée aux soins de santé a triplé au cours du dernier demi-siècle, passant de 6 % en 1970 à 17,9 % aujourd’hui.
Certaines des principales maladies chroniques qu’il a mentionnées étaient très fortement associées à l’obésité, il semblait donc évident qu’elles étaient liées à l’alimentation. Mais de manière beaucoup plus controversée, il a suggéré que la même chose pourrait également être vraie pour d’autres, notamment certaines formes de cancer liées à l’obésité, les maladies auto-immunes, la démence et même certains types de maladies mentales, qui ont toutes énormément augmenté au cours de cette même période tout en frappant des individus beaucoup plus jeunes. Bien que les mutations conduisant à l’apparition de ces cancers soient probablement aléatoires ou dues à d’autres facteurs, il a cité des preuves solides que la croissance cancéreuse ultérieure pourrait être due à un dysfonctionnement métabolique causé par l’alimentation, et l’augmentation très rapide de la maladie d’Alzheimer dans le monde entier suggère quelque chose de similaire.
Lustig a soutenu que le dysfonctionnement du système insulinique pourrait être le facteur principal à l’origine de l’ensemble des maladies du syndrome métabolique, l’obésité n’étant que le marqueur le plus courant et le plus visible de la maladie plutôt que le facteur causal sous-jacent. Par conséquent, selon lui, l’obésité constituait une « fausse piste », un simple symptôme plutôt qu’une cause, et se concentrer sur elle nous a détournés des véritables facteurs responsables. Pour étayer cette analyse controversée, il a noté que si 80 % des personnes obèses souffraient de ces problèmes de santé, 20 % étaient en fait en bonne santé métabolique, tandis que 40 % des personnes souffrant de maladies du syndrome métabolique n’étaient pas obèses.
RépondreSupprimerSelon Lustig, la prévalence de ces maladies métaboliques a atteint des proportions absolument alarmantes, avec 88 % des Américains atteints de ces maladies, quel que soit leur poids. Par exemple, la stéatose hépatique non alcoolique est devenue la principale cause de transplantation hépatique et, bien qu’elle fût inconnue avant 1980, 40 % des adultes américains en souffrent aujourd’hui. La démence coûte à notre pays 290 milliards de dollars par an, et les tentatives de trouver un médicament pour la guérir se soldent par 146 échecs.
Au début du chapitre 3, Lustig déclare avec colère que « la médecine moderne est une escroquerie », avec tant de traitements et de médicaments qu’elle commercialise de manière lucrative visant essentiellement à traiter ces maladies ou symptômes individuels plutôt que de se concentrer sur la cause fondamentale sous-jacente ; et je pense que son point de vue est raisonnable. Les injections d’insuline ont aidé à gérer le diabète et divers médicaments ont contrôlé l’hypertension artérielle, mais elles n’ont fait qu’améliorer ces problèmes de santé majeurs sans aborder la raison pour laquelle cette dernière avait augmenté si rapidement au cours des deux dernières générations.
Son livre a été publié en 2020, et au cours des dernières années, notre industrie de la perte de poids a été complètement transformée par la sortie des médicaments injectables GLP-1. Bien que leur coût soit de l’ordre de 1 000 $ par mois ou plus, ils sont déjà utilisés par 12 % des Américains, ce qui représente un énorme marché intérieur d’une valeur de près de 50 milliards de dollars par an. Mais bien que ces médicaments réduisent avec succès le poids et puissent donc atténuer certains des problèmes de santé qui y sont liés, Lustig a fait valoir qu’ils ne devraient pas nous empêcher de localiser et d’éliminer la cause sous-jacente plus profonde de tous ces problèmes de santé.
Lustig est surtout connu pour son intérêt pour les dangers du sucre, et il a noté que les fibres alimentaires non comestibles jouaient un rôle d’atténuation important en empêchant son absorption rapide, amortissant ainsi tout impact potentiellement nocif sur le foie. Cela explique pourquoi le fructose des fruits entiers est relativement inoffensif, alors que celui des jus de fruits ne l’est pas.
Mais il a également souligné que nous devons consommer suffisamment de fibres pour maintenir la santé de notre microbiome, les milliards de bactéries qui cohabitent en symbiose dans nos intestins. Il a expliqué que ces micro-organismes se nourrissent normalement des fibres alimentaires que nous ingérons, mais si cet apport est insuffisant, ils peuvent commencer à digérer la couche de mucine qui protège nos cellules intestinales, ce qui entraîne de graves problèmes de santé. Les fibres sont donc bénéfiques de ces deux manières, ce qui explique leur importance dans notre alimentation. Malheureusement, les fibres ont également tendance à rendre le stockage à long terme des aliments plus difficile, et pour cette raison, elles sont généralement éliminées des aliments transformés, de sorte que de nombreux Américains en consomment désormais beaucoup trop peu dans leur alimentation.
RépondreSupprimerNos médias et les défenseurs de la santé dénoncent régulièrement notre alimentation pour sa forte teneur en « aliments transformés », mais je pense que dans une large mesure, ce terme n’est qu’un raccourci pour les aliments dont les fibres ont été retirées et le sucre ajouté. Ce sont les problèmes sous-jacents, et brouiller ce problème avec un terme plus vague et plus général peut avoir des conséquences négatives. Par exemple, presque personne ne décrirait le jus d’orange fraîchement pressé comme un « aliment transformé », mais selon Lustig, il est tout aussi nocif que le pire d’entre eux.
Depuis des décennies, nos médias émettent régulièrement des avertissements nutritionnels et l’une des raisons pour lesquelles je n’y ai jamais prêté beaucoup d’attention est qu’ils semblent généralement si diffus et dispersés, mettant en garde contre tant de types d’aliments différents à tour de rôle sans généralement fournir un objectif simple. Si on nous dit qu’une très longue liste de nutriments différents sont mauvais pour notre santé, nous avons naturellement tendance à lever les bras au ciel et à simplement ignorer l’ensemble du problème.
Par exemple, mon journal local de Palo Alto publie une rubrique santé, et bien que je la lise rarement, je l’ai fait il y a quelques jours, sur le thème de la prévention des accidents vasculaires cérébraux. En plus de décrire la nature des accidents vasculaires cérébraux et de suggérer une activité physique raisonnable, des conseils nutritionnels étaient fournis. Les lecteurs étaient informés que l’obésité et l’hypertension artérielle étaient des facteurs de risque importants et qu’en conséquence, ils devaient limiter leur consommation d’aliments gras, de cholestérol, de viandes rouges, de graisses saturées et d’aliments transformés en général. Le danger de consommer trop de sucre était certainement inclus dans cette longue liste, mais mêlé à tant d’autres avertissements alimentaires que son impact était grandement atténué, et par le passé, je n’y aurais jamais prêté beaucoup d’attention.
À une échelle beaucoup plus grande, le Wall Street Journal de ce week-end a consacré les deux premières pages de sa rubrique hebdomadaire à un long article sur les aliments malsains responsables de notre terrible épidémie de maladies chroniques, dont les auteurs sont deux anciens hauts responsables de la santé publique. Bien que le sucre soit en tête de liste des coupables alimentaires, de nombreux autres éléments ont également été cités, notamment le sel, la viande rouge, la viande transformée, les céréales raffinées et les graisses. Les boissons sucrées étaient la cible principale, avec une taxe sur les sodas proposée comme solution, ainsi que des restrictions sur les aliments ultra-transformés. Mais une fois de plus, je pense que le fait de désigner autant de méchants et de priorités différents a grandement atténué l’impact, alors que personne ne se serait douté que les jus de fruits naturels étaient en fait plus riches en sucre que le Coca et le Pepsi, régulièrement diabolisés, et donc pires pour notre santé.
RépondreSupprimerEn revanche, le mantra nutritionnel de Lustig, répété régulièrement tout au long de son livre, était très simple : « Protégez le foie et nourrissez l’intestin. » La principale source de dommages au foie est le fructose, composant du sucre, tandis que les fibres alimentaires protègent le foie et nourrissent l’intestin, donc ces éléments semblaient les plus importants sur lesquels se concentrer, un plan d’action relativement simple à retenir d’un livre de plus de 400 pages et contenant plus de 1 000 notes de référence.
En plus de diagnostiquer nos problèmes de santé publique, Lustig a également retracé efficacement leurs origines. Bien que le sucre soit consommé depuis des milliers d’années, il a expliqué qu’il est peut-être devenu soudainement dangereux au cours des deux derniers siècles en raison du processus de purification. Comme il l’a souligné, les feuilles de coca sont un médicament utile en Bolivie, mais peuvent être purifiées pour obtenir une drogue concentrée, la cocaïne. Le pavot à opium a également eu un rôle médicinal, mais l’héroïne est une drogue dangereuse. La caféine est inoffensive lorsqu’elle est absorbée dans le café, mais peut être concentrée dans des médicaments potentiellement dangereux pour perdre du poids. Ainsi, dans l’Antiquité, le sucre était une épice légèrement saupoudrée et n’est resté qu’un simple condiment pendant la révolution industrielle, mais sous sa forme moderne, hautement transformée et concentrée, il est en fait devenu une drogue potentiellement dangereuse et modérément addictive.
Lustig a également expliqué le rôle important du lobbying des entreprises et des efforts de relations publiques dans notre désastre de santé publique. Il a établi une analogie claire et convaincante entre les activités néfastes de Big Tobacco et celles de Big Sugar, soulignant que contrairement à ce que l’on pourrait supposer, la première était en fait calquée sur la seconde plutôt que l’inverse, l’industrie du tabac ayant embauché un lobbyiste de premier plan du sucre pour lancer ses efforts en 1954.
Alors que les inquiétudes concernant l’obésité et les problèmes de santé associés se sont intensifiées, l’industrie du sucre a réussi à rejeter la faute sur d’autres produits tels que les aliments gras et le sel, qui sont devenus les principaux méchants des discours nutritionnels standard promus par notre gouvernement et les médias. Des études financées par le sucre ont suggéré que les sodas et les desserts étaient classés après les frites et les chips de pommes de terre comme cause de prise de poids, mais elles ont omis le fait que le ketchup et les chips étaient en réalité très riches en sucre. En fait, une étude plus réaliste semblait montrer que de tous les articles proposés au menu de McDonald’s, l’achat de boissons sucrées était le plus étroitement lié au poids supplémentaire des clients.
RépondreSupprimerDes chercheurs et des journalistes d’investigation ont finalement découvert des documents révélant que le lobby du sucre avait passé des décennies à financer secrètement des chercheurs scientifiques dont les études désignaient tous les coupables sauf eux-mêmes.
Un point important que Lustig a souligné était que même si Big Food était énorme et extrêmement rentable, les externalités fiscales qu’elle générait étaient en réalité bien plus importantes. Le chiffre d’affaires annuel brut total de l’industrie alimentaire, y compris les épiceries et les restaurants, s’élevait à 1,46 billion de dollars par an, avec un bénéfice brut de 45 %, soit 657 milliards de dollars. Mais les coûts médicaux aux États-Unis s’élevaient à 3,5 billions de dollars par an, et Lustig a fait valoir que 75 % de ces coûts, soit 2,67 billions de dollars, étaient liés à des maladies chroniques liées à l’alimentation. Selon ses estimations, si nous pouvions simplement ramener le taux de ces maladies à son niveau de 1970, nous pourrions économiser 75 %, soit 1,9 billion de dollars par an.
Cependant, un tel succès ne serait guère dans l’intérêt d’une grande partie de notre industrie pharmaceutique, dont les 771 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel et 21 % de bénéfice brut dépendent fortement de l’existence de ces maladies chroniques. Comme le dit Lustig :
Faites le calcul : entre l’alimentation et les produits pharmaceutiques, vous avez 2,1 billions de dollars par an qui partent en fumée – dans les poches des actionnaires – pendant que la population tombe de plus en plus malade et que les soins de santé s’effondrent.
Évaluer nos aliments en fonction de la mesure du sucre
En tant que profane ignorant, j'avais commencé mon exploration de ces questions nutritionnelles en étant sceptique quant à la solidité de la science pour me convaincre de quelque chose de radicalement différent de ma compréhension superficielle selon laquelle les aliments naturels sont généralement plus sains et qu'une alimentation équilibrée est meilleure. Mais après avoir lu dix livres et de nombreux longs articles sur le sujet rédigés par des experts compétents qui se sont appuyés sur une vaste quantité de recherches scientifiques, j'ai conclu que j'avais tort.
L'analyse nutritionnelle du Dr Robert Lustig, de Gary Taubes et de nombreux autres semble solidement établie, démontrant de manière très convaincante que le composant fructose du sucre a été le facteur central derrière tant de nos problèmes de santé nationaux.
La graisse et le sel étant généralement exonérés, et le sucre étant au contraire démasqué comme notre véritable méchant alimentaire, bon nombre des conclusions inévitables sont tout à fait remarquables et plus d'une d'entre elles se lisent presque comme une satire.
J'ai découvert un site Internet pratique appelé Nutrionix.com qui fournit les informations nutritionnelles standard pour environ 1,2 million d'aliments courants, et la vérification de certaines de ces informations abondantes a donné lieu à de nombreuses surprises.
RépondreSupprimerAucun autre établissement de restauration n'a probablement été autant diabolisé dans les médias que McDonald's, dont les hamburgers ultra-transformés, riches en graisses animales et en sel, sont toujours présentés comme nocifs pour notre santé, cette chaîne de restauration rapide et ses nombreux concurrents étant largement tenus pour responsables de notre épidémie d'obésité.
En effet, la nourriture de McDonald’s était considérée comme si nocive qu’elle est devenue le sujet du film Super Size Me, un film à petit budget de 2004 du regretté documentariste Morgan Spurlock, qui a reçu une nomination aux Oscars et a rapporté 20 millions de dollars dans le monde entier. Je l’ai récemment regardé sur Amazon Prime.
Spurlock a passé 30 jours d’affilée à ne manger que des plats de McDonald’s, ce qui a entraîné une prise de poids massive de près de 11 kilos et de nombreux autres problèmes de santé. Les médecins qui surveillaient régulièrement son état ont été choqués par son taux de déclin physiologique, l’avertissant que son foie semblait souffrir du type de détérioration rapide auquel on pourrait s’attendre chez quelqu’un qui boit à mort.
Tout cela a été attribué à son régime alimentaire lourd de Big Mac et d’autres fast-foods de McDonald’s, mais ce n’est qu’à la toute fin qu’on nous a dit qu’il consommait un kilo entier de sucre par jour. Ces 450 grammes étaient une quantité colossale, trois fois la moyenne américaine déjà dangereusement élevée et presque un ordre de grandeur de plus que ce que Lustig et d’autres considéreraient comme faisant partie d’un régime alimentaire sûr. Dans ces conditions, les dommages subis par son foie n’ont rien de surprenant. Mais lorsque nous enquêtons sur la source de cette surabondance de sucre, les réponses que nous obtenons sont en fait assez différentes de ce que Spurlock semblait suggérer.
En vérifiant les étiquettes nutritionnelles, nous constatons que la teneur en sucre de la plupart des plats les plus célèbres de McDonald’s n’est pas du tout élevée, notamment le Big Mac (9 grammes), le Quarter Pounder au fromage (10 grammes) ou une grande portion de frites (zéro).
Ces gros sandwichs contiennent entre 520 et 590 calories au total chacun, donc en manger quatre représenterait plus que les 2 000 calories d’un régime quotidien typique, tout en fournissant moins de 40 grammes de sucre, ce qui constitue exactement le type d’apport faible en sucre que Lustig recommande fortement. Et comme les frites ne contiennent presque pas de sucre, si elles étaient incluses dans le mélange, la consommation de sucre serait encore réduite. Même le Double Quarter Pounder au fromage, très décrié, ne contient que 10 grammes de sucre.
Tous ces produits McDonald’s sont certes riches en gras et en sel, mais ces deux nutriments semblent relativement inoffensifs. Les hamburgers et les frites sont trop pauvres en fibres alimentaires et peuvent manquer de diverses vitamines, ils ne sont donc pas idéaux sur le plan nutritionnel et ne conviennent probablement pas aux personnes essayant de suivre un régime strict, mais ils ne semblent guère susceptibles de nuire à la santé de quiconque. La source de l’apport quotidien massif de sucre de Spurlock et des problèmes de santé qui en résultent doit donc être trouvée ailleurs.
Le coupable était les boissons avec lesquelles Spurlock arrosait ses hamburgers et ses frites. Ses repas réguliers chez McDonald’s étaient accompagnés de gros Coca, chacun contenant 77 grammes de sucre, et comme il commandait souvent des quantités énormes, les Coca de 42 onces qu’il recevait totalisaient plus de 100 grammes de sucre, une quantité énorme. Presque toutes les autres boissons McDonald’s, qu’il s’agisse de limonade, de Sprite ou de Fanta Orange, étaient tout aussi fortement sucrées.
RépondreSupprimerS’il buvait parfois un grand milkshake au chocolat, celui-ci contenait 106 grammes de sucre, alors que la version à la vanille en contenait encore 85. De plus, bien que les frites soient sans sucre, le ketchup que la plupart des gens étalent dessus est très riche en sucre. Les aspects dangereusement malsains de son régime alimentaire chez McDonald’s étaient donc probablement quelque peu différents de ce qu’il avait supposé.
La même confusion se retrouve dans les fameux Happy Meals de McDonald's, dénoncés par Spurlock et tant d'autres. Destinés aux enfants, ces repas comprennent généralement un hamburger, des frites et du jus de pomme. Les parents inquiets pourraient être très surpris d'apprendre que, bien que le hamburger et les frites contiennent très peu de sucre et soient probablement sains, le petit contenant de jus de pomme contient 24 grammes de cette dangereuse poudre blanche, ce qui est beaucoup pour un jeune enfant. Et si une mère soucieuse de sa santé remplace les frites sans sucre par l'option yaourt allégé, elle a peut-être commis une grave erreur en ajoutant 12 grammes de sucre supplémentaires au repas.
On retrouve un contraste similaire entre des éléments nocifs et inoffensifs dans le Big Breakfast Meal de McDonald's, qui comprend des œufs brouillés, des galettes de saucisses, des pommes de terre rissolées et un muffin anglais avec du vrai beurre, totalisant 650 calories mais seulement 2 grammes de sucre. Cependant, si vous ajoutez des pancakes au sirop d’érable, ce dernier est principalement constitué de sucre pur, ce qui augmente votre total de plus de 20 fois pour atteindre 48 grammes.
Ou bien, considérez qu’un McMuffin à la saucisse et aux œufs pour le petit-déjeuner ne contient que 2 grammes de sucre pour ses 480 calories, tandis que le Biscuit au bacon, aux œufs et au fromage en contient 3 grammes pour 460 calories. Je suis sûr que ces deux offres horrifie les fanatiques de l’alimentation saine, mais elles semblent presque entièrement sans danger. Cependant, si vous arrosez l’un de ces sandwichs avec deux tasses de jus d’orange ou un café très sucré, vous pourriez facilement ajouter 40 ou 50 grammes de sucre, ce qui vous ferait commencer votre matinée en compromettant votre santé.
Revenons maintenant au cas hypothétique des deux repas, l’un sain et l’autre malsain, avec lesquels j’avais ouvert cet article.
Si un jeune progressiste, soucieux de sa santé, mangeait un repas composé de trois portions de yaourt aux fruits, de deux petites barres de céréales et de deux verres de jus d’orange naturel, ses 1 000 calories seraient accompagnées de 169 grammes de sucre, soit bien plus que la quantité déjà dangereusement élevée que l’Américain moyen mange en une journée, et ce type de régime serait un signal d’alarme énorme quant à sa santé future.
Mais si un ouvrier méprisant les questions de santé dévorait un Big Mac ou un Quarter Pounder with Cheese de McDonald’s, une portion de frites et le tout arrosé d’une bière Budweiser, ses 1 000 calories environ ne comprendraient que 9 ou 10 grammes de cette dangereuse poudre blanche, exactement le type de régime très pauvre en sucre que Lustig et tous ces autres experts en nutrition considéreraient comme idéal.
RépondreSupprimerCes deux repas étaient certes sains et très malsains, mais exactement à l’opposé de ce que nos médias suggèrent et de ce que presque tous les Américains supposent.
Bien que je ne l’aie jamais vu, l’un des premiers films de Woody Allen était Sleeper, une comédie de 1973 dans laquelle le propriétaire d’un magasin d’aliments naturels appelé « la carotte heureuse » est cryogéniquement congelé et se réveille 200 ans dans le futur. Il apprend, entre autres, que la science a découvert que tous les aliments qu’il considérait comme bénéfiques étaient en fait dangereusement nocifs, tandis que manger du bœuf ou du steak était idéal pour la santé, tout comme fumer des cigarettes. Bien que seulement 50 ans se soient écoulés plutôt que 200 ans, cette réalité s’est probablement produite plus que ce qu’Allen aurait pu imaginer. En effet, bien que le jus de carotte soit presque l’archétype de la boisson diététique, il est certainement plutôt mauvais pour la santé, un verre de 500 ml contenant considérablement plus de sucre que deux Big Mac.
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Se concentrer sur la teneur en sucre des aliments transforme complètement notre compréhension de tout ce que nous mangeons, et je fournis une liste de divers éléments afin que les lecteurs puissent voir les implications de l'adoption de cette mesure nutritionnelle particulière :
McDonalds Big Mac • 590 calories • 9 g de sucre
RépondreSupprimerMcDonalds Quarter Pounder avec fromage • 520 calories • 10 g de sucre
McDonalds Grandes frites • 480 calories • 0 sucre
McDonalds Big Breakfast • 760 calories • 3 g de sucre
McDonalds Bacon, Egg & Cheese Biscuit Meal • 605 calories • 3 g de sucre
McDonalds Sausage Biscuit avec œuf • 530 calories • 3 g de sucre
McDonalds Grand Coca 32 oz liquide • 290 calories • 77 g de sucre
McDonalds Grand Milk-shake au chocolat • 800 calories • 106 g Sucre
Tranche de pizza au pepperoni • 570 calories • 4 g de sucre
Sandwich hot-dog Big Bite de 1/4 livre de 7-Eleven • 570 calories • 7 g de sucre
Sandwich au poulet KFC • 650 calories • 6 g de sucre
Nachos classiques Chili’s • 1 120 calories • 8 g de sucre
Pain roulé classique Cinnabon • 884 calories • 57 g de sucre
Tranche de tarte aux pacanes • 470 calories • 29 g de sucre
Yaourt aux fruits 6 oz • 162 calories • 32 g de sucre
Barres granola croquantes à l’avoine et au miel • 190 calories • 11 g de sucre
Jus d’orange 12 oz liquides • 167 calories • 31 g de sucre
Jus de carotte 16 oz liquides • 160 calories • 22 g de sucre
Bière Budweiser 12 oz liquides • 145 calories • 0 sucre
Gatorade 20 oz liquides • 140 calories • 34 g de sucre
Café 10 oz liquides • 3 calories • 0 sucre
Steak 8 oz • 614 calories • 0 sucre
Croustilles de maïs 4 oz • 604 calories • 0 sucre
Barre protéinée au chocolat et beurre d'arachide Costco • 190 calories • 6 g de sucre
Beurre d'arachide 2 cuillères à café • 188 calories • 2 g de sucre
Riz 1 tasse • 205 calories • 0 sucre
Sandwich Reuben • 745 calories • 9 g de sucre
Nouilles épicées Shin Nongshim • 380 calories • 3 g de sucre
Dinde 12 oz • 642 calories • 0 sucre
Farce 10 oz • 550 calories • 6 g de sucre
Purée de pommes de terre 1 tasse • 237 calories • 3 g de sucre
Sauce aux canneberges 1 tasse • 440 calories • 88 g de sucre
Tarte à la citrouille 1 tranche • 745 calories • 25 g de sucre
Au fil des années, mes lectures et mes recherches approfondies pour ma longue série sur la Pravda américaine m’ont apporté de nombreuses surprises énormes qui ont complètement remodelé ma compréhension de notre histoire et de notre système politique. Mais aucune de ces choses n’a eu d’impact majeur sur ma vie quotidienne ordinaire. Pourtant, mes récentes recherches sur les questions nutritionnelles ont eu exactement cet effet.
Je n’avais jamais prêté beaucoup d’attention aux questions alimentaires, présumant vaguement que la plupart des prétendues sciences étaient trop ambiguës ou contestées pour mériter d’être prises au sérieux. J’avais accepté que les avertissements continus sur les graisses alimentaires pendant cinquante ans étaient probablement fondés, mais comme j’ai toujours été assez mince et que je ne mangeais généralement pas d’aliments gras, cela ne me semblait guère pertinent. Ces dernières années, j’ai été confronté à un tollé continu dans les médias dénonçant les dangers des boissons sucrées, mais comme je n’en buvais presque jamais, je n’y ai pas prêté attention.
RépondreSupprimerCependant, j’ai maintenant lu dix livres présentant des preuves étonnamment solides concernant les propriétés nocives du sucre, provenant d’experts médicaux et de chercheurs scientifiques crédibles, et cela a été renforcé par de nombreux articles et présentations vidéo. L’ensemble de ces informations a complètement dissipé mon scepticisme inhérent et m’a convaincu d’examiner mon régime alimentaire habituel dans ce nouveau cadre.
Comme je n’aime pas les boissons gazeuses et que je ne mange pas trop de fast-food ou de sucreries, je pensais que ma consommation de sucre était plutôt faible, mais j’ai été surpris de découvrir le contraire, car le sucre contenu dans toutes sortes d’aliments transformés est très différent de ce à quoi je m’attendais. Par exemple, je buvais souvent du Gatorade, que j’avais toujours pensé être une boisson sportive saine, mais j’ai découvert qu’il était en fait très fortement sucré, avec environ les deux tiers de la quantité de Coca ou de Pepsi. Ainsi, même si ma consommation quotidienne de sucre était inférieure à la moyenne américaine, elle était toujours probablement deux fois plus élevée que les limites recommandées par les experts médicaux que j’avais récemment lus.
Heureusement, résoudre le problème n’a pas été trop difficile. Je commence chaque matin avec trois tasses de café, mais j’y ai toujours mis beaucoup de sucre, et au lieu de minimiser cela, j’ai probablement réduit ma consommation quotidienne totale de près d’un tiers. En réduisant ma consommation de Gatorade et en effectuant quelques autres petits changements ici et là, j’ai trouvé facile de descendre à la limite recommandée appropriée.
Notre gouvernement et nos médias ont passé des décennies à donner la priorité à une douzaine de facteurs nutritionnels différents, à la fois positifs et négatifs, certains d’entre eux corrects et d’autres incorrects. Mais le nombre même de ces différents avertissements et suggestions signifie qu’ils deviennent flous et que beaucoup de gens n’y prêtent guère attention. Mais en se concentrant sur la seule mesure du sucre, une quantité facilement déterminée pour presque tous les produits alimentaires, il est relativement facile d’améliorer notre alimentation et de bénéficier à notre santé.
RépondreSupprimerIl y a quelques semaines, Donald Trump Jr. a ironiquement tweeté une photo de Kennedy en train de manger un hamburger et des frites McDonalds, suggérant que ce dernier avait temporairement reporté sa campagne prévue pour un régime alimentaire nutritionnel, et cette image frappante a été vue plus de 16 millions de fois. S’il est possible que le futur secrétaire d’État à la Santé et à la Sécurité sociale ait enfreint ses principes diététiques, il est également possible qu’il ait soigneusement étudié cette question cruciale et qu’il ait déjà découvert certains des faits surprenants que j’ai présentés dans cet article.
https://www.unz.com/runz/american-pravda-dangerous-foods/
ENCORE UN ARTICLE CENSURÉ ! (60 - 1 = 59)
RépondreSupprimerARTICLE CENSURÉ !
RépondreSupprimer3 L’ARNm a été modifié pour prolonger sa durée de vie et il peut être rétrotranscrit en ADN et intégré dans le génome de la cellule
Premièrement, les produits biologiques contiennent de l’ARNm modifié par nucléoside (modRNA) pour prolonger sa durée de vie , réduire sa destruction en désactivant la détection du récepteur de type Toll [et maximiser sa traduction. Cela a été réalisé en remplaçant les uridines naturelles par des N1-méthyl-pseudouridines synthétiques (mPsi) et en augmentant la teneur en guanine et en cytosine (connue sous le nom d’optimisation des codons).
Deuxièmement, l’ARNm transfecté peut être rétrotranscrit en ADN et intégré dans le génome de la cellule via un mécanisme médié par LINE1 (Long Interspersed Nuclear Element-1), comme le suggèrent les données des expériences de transfection dans les lignées cellulaires humaines HEK293T et Huh7 .
4 les nanoparticules qui délivrent l’ARNm sont contaminées par de l’ADN/ système promoteur T7 bactérien, et sv40
Troisièmement, les nanoparticules lipidiques (LNP) qui délivrent l’ARNmod aux cellules peuvent également contenir de l’ADN, qui provient du processus de production, où l’ADN codant les pics a été utilisé comme modèle pour la transcription in vitro de l’ARNmod. L’ADN restant peut ne pas être complètement séparé de l’ARNmod et dégradé par digestion par la désoxyribonucléase I (DNase I) et, par la suite, être emballé dans les LNP avec l’ARNmod.
Il est bien connu que la DNase I peut adhérer aux surfaces des récipients de réaction et peut présenter une efficacité réduite en présence d’hybrides d’ADN et d’ARN . Selon un fabricant, il est « probablement impossible d’éliminer chaque brin d’ADN dans une préparation d’ARN » . Étant donné que l’Agence européenne des médicaments et l’Institut allemand Paul Ehrlich ont fixé un ADN résiduel de 10 ng par dose clinique injectée comme acceptable (et en effet, l’ADN jusqu’à cette marge a été indiqué dans les documents d’enregistrement , il est très probable que cet ADN soit emballé dans les nanoparticules lipidiques.
Cette possibilité est apparue en février 2023, lorsque McKernan et ses collègues ont annoncé la découverte de grandes quantités d’ADN codant pour les pics et d’ADN plasmidique résiduel dérivé du système de vecteur d’expression dans les lots de vaccins BioNTech/Pfizer et Moderna .
La majeure partie était représentée par de l’ADN fragmenté et linéarisé, mais aussi par des plasmides intacts capables de transfecter avec succès des cellules d’E. coli . En supposant que ces plasmides intacts soient emballés dans le LNP avec le modRNA, des vecteurs d’expression stables pourraient pénétrer dans les cellules et ainsi fournir une riche source de production de pics de longue durée dans le cas où les cellules seraient capables de transcrire la région de pic codée.
La majeure partie était représentée par de l’ADN fragmenté et linéarisé, mais aussi par des plasmides intacts capables de transfecter avec succès des cellules d’E. coli . En supposant que ces plasmides intacts soient emballés dans le LNP avec le modRNA, des vecteurs d’expression stables pourraient pénétrer dans les cellules et ainsi fournir une riche source de production de pics de longue durée dans le cas où les cellules seraient capables de transcrire la région de pic codée.
RépondreSupprimerDe manière incompréhensible, les plasmides de BioNTech/Pfizer, mais pas de Moderna, contiennent non seulement le système promoteur T7 bactérien, mais également la séquence promoteur/amplificateur du virus simien mammifère 40 (SV40).
Cela est préoccupant, car déjà en 1999, Dean et ses collègues ont démontré que l’entrée nucléaire de l’ADN plasmidique, en particulier dans les cellules qui ne se divisent pas, nécessite une séquence de 72 pb du promoteur/amplificateur SV40 . Il convient de noter que ni le promoteur, ni l’origine de réplication ne sont nécessaires à la localisation nucléaire de l’ADN plasmidique. Entre-temps, les résultats de l’équipe McKernan ont été confirmés et étendus ].
Récemment, König et Kirchner ont publié des données sur de grandes quantités d’ADN résiduel dans plusieurs lots de BNT162b2 [27].
Dans ce contexte, nous avons réalisé une série d’expériences pour répondre aux questions urgentes suivantes.
Premièrement, la grande quantité d’ADN résiduel dans les lots BioNTech et même les plasmides identifiés dans les lots Pfizer [21,22] peuvent-ils être confirmés sur les lots BioNTech uniquement (BNT162b2, Comirnaty) distribués en Allemagne par différentes méthodes de détection d’ADN comparables ?
Deuxièmement, les plasmides résiduels ou les fragments d’ADN, s’ils sont présents, peuvent-ils être efficacement transfectés dans des cellules humaines avec le modRNA codant ?
Troisièmement, ces produits biologiques peuvent-ils induire une expression cellulaire continue de la protéine de pointe, créant ainsi des foyers à long terme pour une attaque immunitaire ?
Pour répondre à ces questions, nous avons appliqué un modèle de culture cellulaire in vitro utilisant des cellules HEK293, car ces cellules simulent des cellules humaines en division et, par conséquent, ne sont pas seulement une cible appropriée pour la production de protéines, mais sont également les plus sensibles à une interaction potentielle des acides nucléiques étrangers transfectés et du génome de la cellule.
Le fait que nous ayons obtenu des résultats positifs sur toutes les questions soulève les plus fortes inquiétudes quant à la sécurité du vaccin BNT162b2.
Les concentrations d’ADN dans les flacons analysés dans cette étude variaient de 32,7 à 43,4 ng par dose clinique après élimination de l’ARN par digestion par RNase. Cela dépasse de loin la limite supérieure maximale de 10 ng par dose clinique, que l’OMS a déclarée tolérable dans les produits biologiques injectables
Nous avons démontré que la transfection de la lignée cellulaire humaine HEK293 avec quatre lots différents de BNT162b2 entraîne la production de protéines de pointe sur plusieurs jours, qui sont libérées dans le surnageant cellulaire via des exosomes. Nous avons détecté de l’ADN plasmidique résiduel dans tous les flacons à des concentrations dépassant de loin la limite autorisée de l’EMA de 0,33 ng dsADN pour 1 mg d’ARN. Nous avons identifié tous les gènes plasmidiques ainsi que les deux copies de l’élément promoteur/amplificateur SV40. Il a été démontré que l’ADN pénètre et persiste dans les cellules.
RépondreSupprimerDéjà avant le début de la campagne gouvernementale de vaccination, les médecins et les scientifiques avaient souligné que les agents génétiquement modifiés provoqueraient des effets indésirables graves. Entre-temps, le spectre des effets secondaires indésirables est devenu si multiforme que le terme « spikeopathy » a été créé pour désigner le nouveau complexe de maladies [53]. Les dangers éternels de tous les produits biologiques à base d’ARN sont de quatre ordres : tout d’abord, l’ARNm codant pour toute protéine étrangère déclenchera des réactions auto-immunes néfastes [54]. Deuxièmement, les nanoparticules lipidiques sont elles-mêmes hautement toxiques [55]. Troisièmement, l’ADN plasmidique résiduel et l’ARNm transcrit en sens inverse modifieront génétiquement les cellules. Quatrièmement, le remplacement de l’uridine dans l’ARNm naturel par la N1-méthyl-pseudouridine dans l’ARNm synthétique provoque un décalage du cadre ribosomique de +1, ce qui entraîne la production aléatoire de protéines totalement étrangères [56].
Nos résultats confirment et étayent les rapports publiés et soulèvent de graves inquiétudes quant à la sécurité du vaccin BNT162b2. Nous appelons à l’arrêt immédiat de tous les produits biologiques à base d’ARN jusqu’à ce que ces inquiétudes soient scientifiquement traitées et dissipées de manière convaincante.
https://pgibertie.com/2024/12/04/cette-etude-allemande-demontre-a-elle-seule-que-les-vaxxxccc-arnm-sont-dangereux-ne-pas-les-interdire-est-criminel-faites-la-lire-a-votre-medecin-et-a-votre-depute/