Pourquoi la Suisse cède aux USA tout son argent de l’AVS 🇨🇭
10.12.2024 www.kla.tv/31354
Pourquoi le fonds de compensation de l'AVS suisse et l'argent des rentes épargnées passent-ils sous le contrôle d'une banque de dépôt américaine, c'est-à-dire d'un gestionnaire de fortune.
Comme en Allemagne, les pensions mensuelles versées aux retraités suisses sont payées par l'assurance vieillesse et survivants (AVS), selon le système dit de répartition. Cela signifie que les paiements courants des pensions sont effectués à partir des versements mensuels de la population active. Mais contrairement à l'Allemagne, la Suisse a encore un fonds de compensation AVS/AI/APG bien rempli, avec une fortune d'environ 40 milliards de francs suisses. Cet argent appartient à la population et sert quasiment de fonds de secours pour le paiement continu des pensions pour une durée totale d'un an. Cet argent est géré par un établissement de droit public de la Confédération, fondé en 2017 et prétendument indépendant, à savoir Compenswiss, dont le siège est à Genève.
Compenswiss ne surveille donc pas seulement les paiements mensuels des rentes aux retraités éligibles, mais gère également le fonds de compensation de 40 milliards. Bien entendu, cet argent ne repose pas dans un coffre-fort quelconque, mais il est placé en titres conformément aux réglementations et pour la conservation de ces titres, Compenswiss a besoin d'une banque dépositaire, également appelée custodian bank.
Jusqu'à présent, le dépositaire de ces 40 milliards en titres était la grande banque suisse UBS. Mais c'est de l'histoire ancienne. Après un appel d'offres, Compenswiss a en effet décidé que ces 40 milliards de fonds AVS ne seraient plus gérés par une banque suisse, mais par une filiale allemande de la State Street Bank américaine, dont le siège est à Boston. State Street fait partie, avec BlackRock et Vanguard, des plus grands gestionnaires de fortune du monde et ceux-ci ont déjà, de par leur taille, un potentiel de pouvoir incommensurable.
Mais cela implique des risques énormes pour la Suisse et l'argent des retraités. C'était le titre d'un article paru dans la NZZ (Neue Zürcher Zeitung) le 7 octobre 2024 : "Les intérêts des États-Unis et de la Suisse ne coïncident pas toujours. Lors de l'abolition du secret bancaire, on a par exemple vu avec quelle fermeté les Américains faisaient valoir leurs intérêts en cas de doute", explique Matter. "Dans un cas extrême, la banque dépositaire pourrait refuser de livrer des titres. Si une urgence survenait, le Conseil fédéral aurait de meilleures possibilités d'action auprès d'une banque suisse."
La Compenswiss s'est sentie obligée de minimiser ce risque et a publié un communiqué de presse le 11 octobre. Dans la NZZ, Compenswiss écrit notamment [, citation] : "Le risque de gel des avoirs par les autorités américaines a été analysé par Compenswiss dans le cadre de l'appel d'offres. La survenance de ce risque a été jugée hautement improbable." Est-ce vrai ?
Le professeur de droit bancaire Rolf Sethe, de l'Université de Zurich, en doute, il explique : "Oui, dans un cas extrême, les États-Unis pourraient avoir accès aux fonds de compensation de l'AVS, de l'AI et des APG via State Street. Car State Street conserve les instruments financiers des fonds de compensation. Si on veut les retirer du dépôt, il faut demander à State Street de les transférer sur un dépôt auprès d'une autre banque dépositaire." "Cela signifie que sans la participation de State Street en tant que banque dépositaire, l'AVS ne peut donc pas retirer les avoirs. Ceci est valable indépendamment de la question de savoir où les instruments financiers sont physiquement stockés.
State Street, en tant que banque américaine, est soumise au droit américain. Si le gouvernement américain venait à imposer des sanctions à la Suisse, la banque serait obligée de s'y conformer", poursuit Sethe. "Comme les Etats-Unis appliquent régulièrement leur droit de manière extraterritoriale, ils ordonneraient probablement à la banque de faire appliquer les sanctions également par le biais de ses filiales européennes. Compenswiss est mandaté auprès de State Street Tochter à Munich." Si on considère maintenant le comportement de l'administration américaine au cours des 50 dernières années, il n'est pas improbable, mais plutôt très probable, que les États-Unis bloquent ou même volent la propriété d'autrui en cas de sanction ou de litige. La Suisse a déjà fait des expériences très désagréables et coûteuses à ce sujet.
- Après la Seconde Guerre mondiale, un quart de milliard de francs d'acompte (une somme astronomique à l'époque) a été imposé à la Suisse pour non-participation à la guerre via les "accords de Washington". Finalement, le paiement demandé a été réduit de 50%.
- Bien que la Suisse n'ait jamais touché à ce qu'on appelle les "biens sans maître" après la Seconde Guerre mondiale - elle ne les a jamais fait disparaître par une confiscation étatique comme dans d'autres pays - elle s'est vu extorquer une amende de dédommagement de plusieurs milliards de francs.
- Le secret bancaire, qui s'applique aussi aux étrangers, a été volé à la Suisse à travers le chantage politico-financier de la menace d'exclusion du trafic des paiements internationaux.
- Enfin, l'UBS, sous la pression de l'administration américaine, a dû reprendre le "Credit Suisse" en difficulté, créant ainsi une poudrière pour les contribuables suisses. Kla.TV en a parlé le 28 avril et le 24 novembre 2023.
Dans un passé récent, les États-Unis ont démontré à grande échelle comment ils traitent les actifs d'autres États lorsqu'ils imposent des sanctions à ces derniers. L'administration américaine a ainsi imposé des sanctions à la Russie et bloqué à cette occasion 260 milliards appartenant à la Banque nationale de Russie. Les Etats-Unis n'ont donc jamais été tendres avec les actifs étrangers.
Qu'est-ce qui a poussé le géant bancaire State Street à participer à l'appel d'offres lancé par Compenswiss et à remplacer l'UBS en tant que gestionnaire de fortune ? Pourquoi le mandat de gestion des actifs de l'AVS a-t-il été confié à un fiduciaire différent et désormais étranger ? Qu'est-ce que l'ancienne fiduciaire, c'est-à-dire l'UBS, a fait de mal ? Qu'est-ce que State Street fait de mieux ?
Habituellement, les "frais de garde" annuels (custody fee) pour une banque dépositaire se situent entre 0,01 % et 0,05 % des actifs à gérer, selon la complexité de la gestion des actifs et les détails contractuels. Pour une fortune de 40 milliards de francs suisses, cela représenterait environ : - pour 0,01 % : 4 millions de francs suisses par an - pour 0,05 % : 20 millions de francs suisses par an
Cependant, le chiffre d'affaires mondial de State Street Corporation s'élevait à environ 18,36 milliards de dollars en 2023, la majeure partie provenant des services de banque dépositaire, de gestion de fortune et d'autres services financiers. Le marché suisse ou allemand représente probablement une petite partie de l'ensemble des activités, en particulier dans le rôle de banque dépositaire d'actifs institutionnels.
Pour avoir remporté ce mandat de 4 millions de francs suisses en si peu de temps, la direction suisse ou allemande de State Street a certainement fait la fête. En règle générale, le fait de remporter un appel d'offres est toujours fêté comme il se doit, car s'il n'était pas lucratif, il est fort probable qu'on n'aurait pas fait l'effort d'y participer. Mais lucratif ne signifie pas nécessairement qu'on n'a obtenu qu'un flux de recettes continu qui devrait couvrir les coûts, il peut y avoir d'autres raisons.
Et ce sont ces raisons qui nous intéresseraient naturellement en tant que cotisants à l'AVS. Les véritables motifs seraient-ils que, selon le droit américain, la fortune de l'AVS pourrait être bloquée pour des raisons fallacieuses ?
Au milieu de ces discussions, certains hommes politiques demandent déjà que la richesse du peuple soit à l'avenir gérée indépendamment des grandes banques américaines. Ils demandent un contrôle et une transparence accrus sur la manière dont l'argent du fonds AVS est investi et où il est investi. Cette affaire concerne tous ceux qui vivent en Suisse. Il s'agit de l'argent et des pensions de tous les habitants. La fortune de l'AVS doit rester en Suisse et sous contrôle suisse !
Avec la campagne et la pétition de Schweizerzeit "La fortune de l'AVS reste en Suisse", vous pouvez donner une voix à cette revendication. La collecte est possible jusqu'à fin janvier 2025. Vous trouverez la feuille de signatures (en allemand) dans l'infobox bleue située sous cette émission.
de kh. Sources / Liens : Petition du journal Schweizerzeit : https://schweizerzeit.ch/petition-das-ahv-vermoegen-bleibt-in-der-schweiz/
Fonds AVS détenus par une banque de dépôt américaine : https://www.tagesanzeiger.ch/ahv-ausgleichsfonds-usa-haetten-zugriff-auf-schweizer-gelder-212407145204
10 raisons pour lesquelles le Covid-19 a été une bénédiction déguisée pour ceux qui ont survécu et qui n’ont pas subi de dommages permanents à la santé suite aux injections de caillots
12/10/2024 S.D. Wells
Il n’y a probablement pas un seul être humain sur terre qui n’ait pas eu très peur du Covid-19 au début de la pandémie. Il existe de nombreux virus mortels, et à penser que le « nouveau » virus se propageait si rapidement, une fois qu’il a atteint New York et l’État de Washington, nous savions tous qu’il serait partout en quelques semaines. La question était de savoir à quel point il est mortel et s’il existe des remèdes naturels pour y remédier, car quiconque soutient l’immunité naturelle et la santé naturelle sait qu’il ne faut pas faire confiance à Big Pharma et même envisager des vaccins, des produits pharmaceutiques ou les masques redoutés.
Et donc, le récit a été diffusé dans tous les médias de fausses nouvelles, y compris les informations télévisées, les informations en ligne, les réseaux sociaux, toutes les écoles, les transports publics, tous les cabinets médicaux, cliniques et pharmacies, « faites-vous vacciner contre le Covid-19 », « portez votre masque » et assurez-vous de « respecter la distance sociale de 2 mètres ».
Les gens auraient commencé à mourir de la grippe chinoise, qui, nous dit-on, provenait d’un marché humide en Chine où certaines personnes avaient mangé de la soupe de chauve-souris infectée. Ok. Ensuite, des personnes en bonne santé ont commencé à coasser de manière inexplicable à cause des injections de caillots lorsque les protéines de pointe ont obstrué leur système vasculaire et que leur système immunitaire a attaqué chaque partie vitale de leur corps.
Ceux qui ont survécu aux injections de caillots, du moins la plupart d’entre eux, souffrent toujours de problèmes cardiaques qu’aucun médecin ne peut expliquer (ou n’est autorisé à expliquer). Ils appellent cela le « Covid long », comme si le virus qui n’affecte même pas les enfants détruisait en quelque sorte votre cœur pour toujours, même si le virus va et vient en 7 à 10 jours environ, un peu comme la grippe saisonnière.
C’est pourquoi le Covid-19 a été une bénédiction déguisée, nous vous présentons donc les 10 principales raisons de cela, et comment nous pouvons tous bénéficier des mensonges et de la propagande frauduleuse que nous avons subis
#1. Tous les défenseurs de la santé naturelle savent qu’il ne faut pas céder à des réactions instinctives face à la prochaine pandémie annoncée par les mondialistes comme étant « arrivée »
#2. La nouvelle administration Trump peut empêcher que des fonds soient distribués à des scientifiques et à des organisations malhonnêtes qui tentent de créer des armes biologiques, en particulier avec la recherche sur le gain de fonction
#3. Nous savons maintenant que TOUS les mandats étaient des mensonges absolus et ont été fabriqués pour militariser l’industrie médicale, maintenir les gens malades et effrayés, promouvoir les injections mortelles de caillots et tuer autant de personnes que possible
#4. Désormais, des millions de personnes supplémentaires savent que les vaccins, et pas seulement les vaccins à ARNm, sont souvent dangereux, expérimentaux, mortels et inefficaces pour prévenir la contraction et la propagation des maladies
#5. En plus d'avoir des bébés ou de soigner une horrible blessure, nous savons maintenant que les hôpitaux sont vraiment un endroit où aller pour perdre du temps, de l'argent ou être tué par la « médecine » et/ou une chirurgie aléatoire
#6. Il a été révélé que les masques PROVOQUENT des infections de la bouche, de la gorge et des poumons, tout en privant le cerveau et le corps de quantités appropriées d'oxygène, entraînant des lésions cérébrales, la malnutrition et un système immunitaire dysfonctionnel
#7. Les médias de masse ont été révélés comme le centre ultime des fausses nouvelles, de la propagande médicale et des reportages carrément traîtres qui ont coûté à des millions d'Américains leur santé, leur vie et leurs moyens de subsistance
#8. Les petites et moyennes entreprises seront toujours conscientes qu'une nouvelle « pandémie » ne justifie pas la fermeture ou la limitation du nombre de clients pour quelque raison ou durée que ce soit
#9. Il a été prouvé que la médecine naturelle fonctionne pour prévenir et guérir du virus, notamment la vitamine D, le zinc, la quercétine, l'huile d'origan, l'ivermectine et bien plus encore
#10. Google continue de rapporter des mensonges et des tromperies sur les remèdes naturels qui ont fonctionné contre le Covid et tant d’autres maladies, troubles, parasites, agents pathogènes, etc.
La confiance du public, en général, a été décimée par les mensonges sur le Covid provenant de la FDA, du CDC, de l’OMS, de Big Pharma, du Big Government et de Big Tech. Ils ne pourront JAMAIS regagner la confiance qu’ils avaient des 270 millions d’Américains qui étaient assez naïfs (ou simplement endoctrinés et effrayés) pour porter leur masque 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, recevoir les injections mortelles contre les caillots ou être « traités » dans les chambres de la mort (hôpitaux américains) avec l’isolement, le remdesivir et les respirateurs artificiels qui vous étouffent jusqu’à la mort en 4 jours ou moins.
Quiconque veut mourir à « vitesse de la lumière » suivra tout le protocole de la prochaine pandémie. Ajoutez le site plague.info à vos sites Web indépendants préférés pour obtenir des mises à jour sur les nouveaux virus à gain de fonction que le CDC et l’OMS libèrent dans la « nature ». #CovidLessonsLearned
Le papa de la Covid, Daszak, appelle au secours ses copains , ils pétitionnent contre Kennedy après avoir pétitionné contre l’arrêt des subventions à la fabrication de virus
le 10 décembre 2024 par pgibertie
En 2020, 77 prix Nobel avaient signé une tribune pour protester contre l’attrêt du financement de la fabrication de nouveaux virus et en particulier celui de la covid par Peter Daszak
- voir doc sur site -
Il s’agit de la communauté de lauréats du prix Nobel que Sir Rich Roberts de New England Biolabs se vantait d’utiliser comme outil d’influence, tout en conspirant pour dissimuler l’origine du SRAS-CoV-2 avec ses créateurs, en utilisant cette influence pour intimider les chercheurs sur l’origine !
La subvention a été interrompue le 24 avril 2020, plusieurs jours après avoir attiré l’attention des médias suite à une interaction entre le président Donald Trump et un journaliste lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle le journaliste a présenté à tort la subvention comme une aide financière aux chercheurs de Wuhan. Le président Trump a insisté pour que la subvention soit immédiatement interrompue. Après l’événement, Peter Daszak, Ph. D., directeur de l’EcoHealth Alliance, a été contacté par le NIH au sujet de son travail avec l’institut de Wuhan. Il a ensuite été informé que le renouvellement de sa subvention avait été annulé parce que le projet n’était pas « en phase avec les objectifs [du NIH] et les priorités de l’agence ».
Dans leur lettre, les lauréats du prix Nobel critiquent la décision du NIH d’annuler la subvention, compte tenu de la pertinence des recherches du Dr Daszak dans le contexte de la pandémie actuelle. Ils appellent à un « examen approfondi des actions qui ont conduit à la décision de mettre fin à la subvention » et demandent au NIH de prendre « les mesures appropriées pour corriger les injustices qui ont pu être commises en la révoquant ».
Ils recommencent et cette fois ci s’ en prennent à Kennedy
Pour France Info et l’Immonde les prix Nobel du Monde entier feraient front contre la nomination de Kennedy… en réalité c’est bien plus compliqué.
Oui il y a des Nobel d’économie mais on recherchera en vain les grands noms qui ont marqué l’économie ( Stiglitz, Krugman)…Une exception, Akerlof, mais il est le mari de Janet Yellen , secrétaire au trésor de l’administration Biden.
Il y a des Nobel de médecine également mais ils ont une particularité : ils sont directement impliqués dans les gains de fonction et le désastre de l’ARNm
Le Nobel 93 de médecine, Roberts est l’inspirateur de cette lettre. En parcourant le rapport du « sous-comité » parlementaire sur la crise Covid,on découvre qu’il a été destinataire (avec Daszak et d’autres) de courriels de Morens-qui organisait en douce la stratégie de réponse.
Il reçoit le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1993 pour sa découverte des introns.
- voir doc sur site -
Un intron est une portion d’un gène qui est transcrite en ARN, au sein d’un ARN précurseur
Gag: on trouve également parmi les signataires Kariko et Weissman
Le prix Nobel de médecine a été décerné à Katalin Kariko et Drew Weissman pour leurs découvertes dans le champ de l’ARN messager qui ont ouvert la voie aux vaccins Covid. Ces fameuses injections qui n’empêchent ni la transmission, ni la contamination et qui peuvent provoquer des myocardites et autres effets secondaires. Pourquoi pas ? Obama a bien été récompensé par le Nobel de la paix, Annie Ernaux a reçu le prix Nobel de littérature…
Robert Malone: «Kariko et Weissman obtiennent le prix Nobel, non pas pour avoir inventé les vaccins à ARNm (car c’est moi qui l’ai fait), mais pour avoir ajouté la psuedouridine qui a permis de fabriquer un nombre illimité de protéines spike dans ce qui aurait pu être une plate-forme vaccinale sûre et efficace, si elle avait été développée en toute sécurité. Pfizer fait campagne en ce sens depuis 2020 – au début, ils ont même prétendu (comme Kariko) qu’elle avait inventé la technologie de la plateforme vaccinale à ARNm. Pfizer a fait des dons importants au Karolinska Institute, qui décerne le prix Nobel. La science a de nouveau été détournée par les grandes entreprises pharmaceutiques».
L’aveu:Le vaccin à ARNm fait fabriquer la protéine Spike imitant celle de la Covid. Mais parfois le corps attaque l’ARN. Les scientifiques ont modifié l’uridine, un nucléoside lié à U (une des 4lettres de l’ARN) avec une version synthétique, non attaquée par le système immunitaire. la pseudouridine
Le prix Nobel 2023 a été décerné pour l’invention utilisant la pseudouridine à la place de l’uridine
Quand le corps fabrique la Spike, il a du mal à lire cette version synthétique: parfois une des lettres de l’ARN saute et tout se décale. Et le vaccin produit une protéine qui n’est PAS la Spike, mais autre chose, aléatoire et enflammant le système immunitaire chez 25-30% des sujets
Nos surdoués qualifient ensuite Kennedy « d’opposant » à des « vaccins qui sauvent des vies ». « Opposant » ne veut rien dire du tout; en l’occurrence c’est faux. Kennedy veut simplement que les vaccins soient évalués avec la même rigueur que n’importe quel autre produit.
On rappelle que quasi aucun vaccin pédiatrique n’est autorisé sur la base d’un essai contrôlé randomisé avec placebo inerte et suivi sur le long terme. Ce n’est pas normal, et Kennedy veut rétablir la normalité. Il ne veut interdire aucun vaccin, ni n’en imposer aucun.
.La phrase la plus phénoménalement idiote de la lettre des petits génies est sans doute celle-ci: ils reprochent à Kennedy de vouloir mettre un terme à la fluorisation de l’eau potable aux Etats-Unis. C’est très sot. Pourquoi ?
Petit un, un rapport issu d’un département des … HHS eux-mêmes reconnaît qu’il existe une association probable de la fluorisation avec une baisse du QI des enfants: https://ntp.niehs.nih.gov/whatwestudy/assessments/noncancer/completed/fluoride
Petit deux, à part les Etats-Unis, peu de pays mettent du fluorure dans l’eau. Parce que ce n’est pas très efficace, et quitte à supplémenter en fluorure, il y a des moyens plus simples et moins risqués. Du coup, en Europe, presque personne ne le fait.
Les mêmes 77 lauréats du prix Nobel, encadrés par Rodgers et Valmus, signent une lettre dénonçant Kennedy, après avoir dénoncé la suspension des bourses de Daszak comme une attaque politique en 2020. Cela ne leur donne aucune crédibilité.
Ils reprochent d’abord à Kennedy son manque de qualifications dans les domaines médicaux ou scientifiques. Le problème? L’actuel titulaire du poste est… avocat et politicien, exactement comme Kennedy, ce qui ne semble pas déranger notre groupe de petits génies.
Kennedy serait ensuite, d’après nos cerveaux, porteur de théories de la conspiration sur les traitements de certaines maladies, notamment le SIDA. C’est flou, mais je sais que Kennedy a critiqué l’AZT. Le produit étant très toxique et peu efficace, il fut loin d’être le seul.
Bref, cette lettre des « 75 Nobels » est aussi insondablement stupide et peu crédible que celle des « 50 officiels des renseignements américains » qui juraient leurs grands dieux que l’affaire du laptop de Hunter Biden était de la « désinformation russe » alors que tout était vrai.
Droguer les vaches pour réduire les émissions de méthane ? Les scientifiques s’interrogent sur la sécurité et la nécessité de cette pratique
Les scientifiques qui se sont entretenus avec le Défenseur ont déclaré que le Bovaer, un médicament récemment approuvé et ajouté à l'alimentation du bétail pour réduire les émissions de méthane, n'a pas fait l'objet de tests de sécurité adéquats et que le médicament n'est pas nécessaire si le bétail est élevé selon des méthodes régénératives.
Par Brenda Baletti Mondialisation.ca, 11 décembre 2024
Le Bovaer, un additif destiné à l’alimentation des vaches et conçu pour réduire les émissions de méthane, se heurte à la réticence du public, bien que l’industrie ait assuré que cet additif était « sûr et efficace » et qu’il jouait un rôle clé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre produites par les vaches laitières.
L’additif alimentaire agit en supprimant l’enzyme qui forme le méthane dans le ruminant de la vache.
DSM-Firmenich, la société qui a créé l’additif, et Elanco, un fabricant de médicaments américain qui commercialise le produit aux États-Unis et au Canada, affirment que l’administration d’une cuillère à soupe de Bovaer par vache laitière en lactation et par jour peut réduire les émissions de méthane d’environ 30 %. Toutefois, une méta-analyse des essais réalisés sur l’additif a révélé des résultats plus diversifiés.
Selon Elanco, donner du Bovaer à un million de vaches pendant un an équivaudrait à éliminer plus de 285 000 voitures de la circulation pendant un an. L’entreprise affirme également que l’utilisation du Bovaer dans l’alimentation du bétail « s’est avérée sûre pour les animaux, les producteurs et les consommateurs ».
Le Bovaer est disponible à la vente dans 68 pays et a été approuvé aux États-Unis, au Mexique, au Canada et au Royaume-Uni, où un important géant laitier, Arla Foods, a récemment lancé un essai dans une trentaine d’exploitations.
Plusieurs grandes chaînes de supermarchés britanniques s’apprêtent à vendre du lait provenant de vaches nourries au Bovaer.
Cependant, dans plus de 13 000 réponses à l’annonce d’Arla sur X concernant ses essais sur le terrain avec des vaches Bovaer, les commentateurs ont critiqué l’entreprise. Ils ont qualifié l’essai de « fou » et se sont filmés en train de verser des produits laitiers d’Arla. Certains ont appelé au boycott du produit.
Les critiques se sont également exprimées sur TikTok et Facebook, où leurs messages ont été vus des millions de fois, a rapporté la BBC.
Le tollé a été tel que DSM-Firmenich et Arla ont été contraints de faire des déclarations publiques sur l’innocuité supposée du produit. Au cours des dernières 24 heures, les médias britanniques The Guardian, The Spectator et The Conversation ont publié des articles défendant Bovaer et tentant de discréditer ses détracteurs.
Toutefois, les scientifiques concernés qui se sont entretenus avec The Defender ont déclaré que le produit n’avait pas fait l’objet d’études suffisantes pour étayer les affirmations selon lesquelles il est sans danger pour le bétail ou les êtres humains. Ils ont également déclaré qu’il existait de meilleures stratégies pour réduire les émissions de méthane.
« Dans l’ensemble, il existe des signaux d’alarme indiquant que ce médicament pourrait avoir des effets néfastes », a déclaré John Fagan, Ph.D., scientifique en chef du Health Research Institute. « Il a été mis sur le marché à la hâte, sans que des tests adéquats aient été effectués pour s’assurer de la sécurité des vaches et des personnes qui boivent le lait.
Selon M. Fagan, le médicament pourrait présenter des risques particuliers pour les enfants, qui sont plus vulnérables parce que leur système de désintoxication n’est pas encore arrivé à maturité.
« Il n’est pas nécessaire de gaver les vaches de Bovear, un produit hautement toxique, pour réduire les émissions de méthane », a déclaré André Leu, directeur international de Regeneration International, auteur et agriculteur biologique régénérateur.
« La plupart des émissions de méthane des ruminants proviennent des exploitations d’alimentation animale en claustration (CAFO) », a déclaré M. Leu. « Si les émissions de méthane et d’autres gaz à effet de serre sont considérables dans les exploitations d’élevage en claustration et les systèmes d’élevage industriel intensif, ce n’est pas le cas des pratiques d’élevage en pâturage régénératif, qui pourraient constituer une alternative plus sûre pour la santé humaine et animale.
Des études de sécurité « totalement inadéquates
Le Bovaer est fabriqué à partir de dioxyde de silicium, de propylène glycol et de 3-nitrooxypropanol, ou 3-NOP, un composé organique synthétique qui a fait l’objet d’une mise en garde de l’Agence britannique des normes alimentaires (Food Standards Agency) l’année dernière concernant les risques possibles liés à la manipulation de cette substance, a rapporté Newsweek.
Dans sa lettre d’approbation de mai, la FDA a déclaré que le 3-NOP, commercialisé sous le nom de Bovaer, « ne devrait présenter qu’un faible risque pour l’homme ou l’animal dans les conditions d’utilisation prévues ». L’agence a déclaré qu’elle n’avait pas de préoccupations en matière de santé publique.
La FDA a également noté que le Bovaer étant destiné à affecter la structure ou la fonction du corps d’un animal, il s’agit en fait d’un médicament. Toutefois, le centre de médecine vétérinaire de l’agence a décidé de ne pas soumettre le produit aux exigences habituelles de l’approbation d’un nouveau médicament pour animaux, qui comprennent le signalement des effets indésirables, l’étiquetage et d’autres étapes.
Selon la journaliste Grace Hussain de Sentient, il s’agit d’une mesure inhabituelle qui permet au fabricant de médicaments de contourner le processus d’examen habituel des nouveaux médicaments pour animaux, qui est long et coûteux et qui dure souvent près de dix ans.
Certains législateurs soutenus par l’industrie proposent de faire de cette procédure accélérée la norme pour l’ensemble de l’industrie de l’alimentation animale.
Cela ne devrait pas poser de problème, a déclaré Season Solorio, porte-parole d’Elanco, qui a assuré à Newsweek que le Bovaer était « sûr » et « efficace ».
« Le Bovaer – un ingrédient sûr et efficace pour l’alimentation du bétail – représente une opportunité clé basée sur la science », a déclaré Solorio. « Le Bovaer est l’ingrédient alimentaire réducteur de méthane le plus étudié et le plus scientifiquement prouvé, avec plus de 15 ans de recherche et plus de 85 articles publiés et évalués par les pairs. Toutefois, M. Leu a déclaré que les études de sécurité existantes étaient « totalement inadéquates ».
« Elles ne sont pas assez longues pour déterminer les effets indésirables courants sur la santé, tels que les cancers, le stress oxydatif, les perturbations endocriniennes, les problèmes de reproduction, la mutagénèse et la neurotoxicité », a déclaré M. Leu. « Aucune étude ne montre que le lait et les produits carnés traités sont sans danger pour les enfants.
M. Leu recommande d’éviter tous les produits laitiers et carnés traités au Bovear jusqu’à ce que des études indépendantes et évaluées par des pairs soient publiées.
Fagan a déclaré que le Bovear agit en interférant avec une enzyme importante dans la fonction digestive des vaches. Cela peut avoir des effets nocifs à long terme, même s’il a été démontré que des doses modérées de ce produit chimique ne présentent pas de toxicité aiguë.
Les études menées jusqu’à présent ont montré des changements dans les enzymes hépatiques, ce qui suggère que l’utilisation à long terme de Bovaer pourrait endommager le fonctionnement du foie, a-t-il ajouté. Dans les études sur les rats, des tumeurs non cancéreuses se sont développées, mais il existe un risque qu’elles deviennent cancéreuses avec le temps. « Des études plus longues sont nécessaires pour évaluer si elles peuvent devenir cancéreuses avec le temps », a déclaré M. Fagan.
Un autre problème de sécurité, selon M. Fagan, est que le médicament n’a été approuvé qu’à des doses très spécifiques parce qu’il est clair que des doses plus élevées présentent des risques.
« Le risque de surdosage est beaucoup plus grand dans un contexte agricole où ce sont des ouvriers agricoles, et non des vétérinaires, qui administrent le médicament », a déclaré M. Fagan.
Il a également critiqué la décision réglementaire d’approuver l’additif alimentaire Bovaer au lieu de le réglementer comme un médicament, affirmant que cela « augmente considérablement le risque qu’il soit manipulé avec moins de précision au détriment de la santé de la vache ».
L’administration du médicament par simple ajout à l’alimentation augmente également le risque d’un dosage accidentel plus élevé, a déclaré M. Fagan, ce qui accroît le risque d’exposition des consommateurs de lait au Bovear.
Il a ajouté : « Les promoteurs de ce médicament prétendent qu’il est facile à administrer :
« Les promoteurs de ce médicament affirment qu’il est rapidement métabolisé et qu’il ne sera donc pas présent dans le produit laitier final. Cela ne tient pas compte de la question essentielle : quels sont les métabolites et sont-ils nocifs pour la vache ou pour la personne qui boit le lait ? La réponse est que cette recherche n’a pas été effectuée ».
L’agriculture régénératrice est plus efficace que les médicaments pour réduire les émissions Les promoteurs du Bovaer, dont Elanco, la plupart des médias grand public et l’Environmental Defense Fund, affirment que le méthane provenant des émissions du bétail constitue une menace sérieuse pour le climat mondial et que des solutions techniques telles que ce médicament sont essentielles pour réduire ces émissions.
Cependant, les recherches montrent que la plupart des émissions de méthane proviennent des fuites de gaz, des puits de pétrole et de la fonte du pergélisol. Le méthane provenant des vaches est émis dans les exploitations d’élevage en commun.
« La grande majorité de ces soi-disant produits miracles qui sont mis sur le marché sont destinés à la production animale dans les exploitations d’élevage en commun », a déclaré Howard Vlieger, agriculteur régénérateur, au journal The Defender. « Le problème n’est pas le nombre de ruminants, mais plutôt la manière dont les animaux sont élevés. L’environnement de production des bovins et des animaux laitiers dans les CAFO n’est pas naturel pour ces espèces de bétail.
« Les systèmes de pâturage bien gérés ou adaptatifs qui utilisent des bovins et d’autres ruminants ne sont pas à l’origine des problèmes climatiques », a déclaré M. Vlieger.
Selon M. Leu, cela s’explique par le fait que « dans les écosystèmes des ranchs, une grande partie du méthane émis par les animaux dans les pâturages est dégradée par des micro-organismes méthanotrophes (mangeurs de méthane) présents dans le sol et dans l’eau. Ces organismes n’existent pas dans les CAFO (fermes industrielles) et les systèmes d’élevage intensif, de sorte que 100 % de leurs émissions se retrouvent dans l’atmosphère.
Le méthane a une courte demi-vie de seulement 12 ans et se décompose rapidement en dioxyde de carbone, a-t-il ajouté. Lessystèmes de pâturage bien gérés offrent l’avantage supplémentaire de séquestrer ce CO2 dans le sol par photosynthèse, comme le montrent de nombreuses études scientifiques et le livre de M. Leu, « Growing Life: Regenerating Farming and Ranching », l’ont démontré.
Un nouveau marché du carbone
Elanco présente également Bovaer comme un moyen « pour les producteurs laitiers d’être financièrement récompensés pour la réduction de l’empreinte carbone de leur exploitation », en rejoignant Athian, le marché des crédits carbonefinancé par Elanco, qui permet aux agriculteurs qui donnent le médicament à leurs vaches de réclamer des crédits carbone.
Les agriculteurs peuvent quantifier les réductions d’émissions de gaz à effet de serre obtenues grâce à l’utilisation du Bovaer par le biais de l’outil UpLook d’Elanco, qui recueille des données sur les exploitations afin de « suivre les progrès des efforts en matière de développement durable ». Les agriculteurs peuvent utiliser cet outil pour certifier les crédits carbone qu’ils peuvent ensuite vendre, selon la société.
Plutôt que de prendre au sérieux les préoccupations exprimées par les scientifiques, DSM-Firmenich a cherché à discréditer les critiques formulées à l’encontre de son produit en les qualifiant de « fausses vérités et de désinformation » et a affirmé que le produit était « totalement sûr ».
La BBC, Newsweek et d’autres médias ont suggéré que les critiques se livraient à des « théories du complot » parce que certains ont fait des « affirmations sans fondement » selon lesquelles Bill Gates aurait été impliqué dans le développement du Bovaer.
S’il est vrai que Bill Gates n’a pas participé au développement de Bovaer, il a investi dans une start-up rivale, Rumin8, qui développe un produit similaire de réduction du méthane.
Bill Gates et Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, financent également le développement d’un vaccin destiné à réduire le méthane produit par le bétail.
Ils sont également les financiers du Global Methane Hub, qui incite les pays à signer le GlobalMethane Pledge, qui vise à réduire de 30 % le méthane provenant des combustibles fossiles et du bétail entre 2020 et 2030.
Cet engagement sert ensuite de justification dans le matériel promotionnel de DSM-Firmenich et dans la presse pour expliquer pourquoi des produits comme le Bovaer sont nécessaires.
Manger de l'herbe fait péter. Dans l'herbe il y a des feuilles et aussi des tiges. Ces tubes contiennent de l'air qui doit à un moment ressortir par quelque part ! D'ailleurs, ce sont toutes les plantes qui vivent et grandissent grâce aux gaz. Nous-mêmes respirons. Respirons toutes et tous 200 000 nano-poussières (appelées 'virus' !) ET microbes par minute.
Mais, l'erreur (encore une fois) vient des ministères des non-éduqués qui ont lancé que le gaz méthane c'est mal !! et, que c'est un gaz à 'effet de serre' !!
Primo, le gaz méthane est un gaz très très rare et ne représente que 0,0000015 % de notre atmosphère !
Secundo, aucun gaz de notre atmosphère ne peut être assimilé à un gaz à effet de serre. L'azote représente 78 % de notre atmosphère. L'oxygène 21 % et le gaz carbonique 0,041 %. C'est-à-dire que déjà si le gaz carbonique a une molécule tous les 150 mètres... le gaz méthane doit en avoir une tous les 150 km ! C'est ce qui s'appelle le 'grillage à très larges mailles' appelé 'serre' !!
Échec de l'énergie verte : le Royaume-Uni dépense plus d'un milliard de livres sterling cette année pour fermer les parcs éoliens et démarrer des centrales à gaz
12/10/2024 Cassie B.
Coûts de l'énergie éolienne au Royaume-Uni : Le Royaume-Uni a dépensé plus d'un milliard de livres sterling cette année pour fermer les parcs éoliens et démarrer des centrales à gaz, soulignant le fardeau financier de l'intégration des énergies renouvelables.
Inadéquation des infrastructures du réseau : malgré une augmentation de 50 % de la capacité éolienne offshore au cours des cinq dernières années, les infrastructures du réseau n'ont pas suivi le rythme, entraînant une surcharge du réseau et des fermetures de parcs éoliens.
Règles obsolètes du système énergétique : les règles du système énergétique du Royaume-Uni sont obsolètes, obligeant les opérateurs à fermer les parcs éoliens et à démarrer des centrales à gaz, compromettant ainsi les objectifs de décarbonisation et augmentant les factures d'énergie. Préoccupations politiques et environnementales : le retour du président élu Donald Trump pourrait compromettre les ambitieux plans de décarbonisation du Royaume-Uni, soulevant des questions sur l'avenir des investissements dans l'énergie éolienne.
Mise en garde pour les décideurs politiques : l’expérience du Royaume-Uni sert d’avertissement aux autres pays quant aux dangers des politiques vertes hâtives sans infrastructure et planification adéquates.
Dans la course à l’adoption des énergies renouvelables, le Royaume-Uni s’est retrouvé dans une situation financière difficile. L’énergie éolienne, autrefois saluée comme la solution miracle à nos problèmes énergétiques, s’avère aujourd’hui être un fardeau financier important. Le Royaume-Uni a dépensé plus d’un milliard de livres sterling cette année seulement pour fermer des parcs éoliens et démarrer des centrales à gaz, ce qui nous rappelle brutalement que des décisions hâtives sans planification adéquate peuvent avoir des conséquences désastreuses.
Il n’est pas surprenant que l’énergie éolienne ne soit pas à la hauteur de ses promesses. Les gouvernements, poussés par la ferveur de la réalisation des objectifs de zéro émission nette, ont aveuglément poussé vers des énergies alternatives sans pleinement considérer les inconvénients. Le réseau électrique du Royaume-Uni, conçu pour une autre époque, a du mal à faire face à la montée en puissance de l’énergie éolienne. Le résultat ? Une quantité record d’énergie éolienne est gaspillée, et les consommateurs en paient la facture.
Le Royaume-Uni a augmenté son parc éolien offshore de 50 % au cours des cinq dernières années et prévoit de le doubler au cours des cinq prochaines années. Cependant, l’infrastructure du réseau ne s’est pas développée au même rythme. Cette inadéquation a conduit l’opérateur à payer des parcs éoliens pour qu’ils s’éteignent, en particulier ceux d’Écosse, afin d’éviter une surcharge du réseau. L’ironie est palpable : alors que le Royaume-Uni paie les parcs éoliens écossais pour qu’ils s’éteignent en cas de vent, il paie simultanément les centrales au gaz du sud pour qu’elles redémarrent. Ce scénario absurde met en évidence la logique erronée qui consiste à se précipiter vers les énergies renouvelables sans tenir compte de la situation dans son ensemble.
Le problème est exacerbé par les règles du système énergétique du Royaume-Uni, qui sont obsolètes et mal équipées pour gérer les complexités de l’équilibrage de l’offre et de la demande en temps réel. Pour maintenir l’électricité, l’opérateur est obligé de fermer des parcs éoliens éloignés et de démarrer des centrales alimentées au gaz plus proches des centres de demande. Cela compromet non seulement ses objectifs de décarbonation malavisés, mais augmente également les factures d’énergie, ce qui rend plus difficile pour les consommateurs de bénéficier des avantages vantés des énergies renouvelables.
Clem Cowton, directeur des affaires extérieures chez Octopus Energy Group, critique à juste titre les « règles obsolètes » du système énergétique. Cependant, la faute ne doit pas être imputée uniquement aux règles, mais aussi au manque de prévoyance et de planification. La course effrénée pour atteindre les objectifs de zéro émission nette a donné lieu à une mauvaise planification, avec peu ou pas de considération pour les aspects pratiques de l’intégration de l’énergie éolienne à grande échelle dans le réseau existant.
Cette situation devrait servir de récit édifiant pour d’autres pays envisageant des transitions énergétiques similaires. L’énergie éolienne, comme les véhicules électriques, est souvent présentée comme la panacée à nos problèmes environnementaux. Cependant, la réalité est bien plus complexe. L’énergie éolienne est coûteuse, nocive pour l’environnement et, comme le Royaume-Uni le découvre, souvent inefficace. Les consommateurs paient non seulement pour la construction de ces parcs éoliens, mais aussi pour leurs défaillances. La question demeure : qui supportera le coût de la déconstruction de ces parcs éoliens lorsque la crise du changement climatique, tout comme la pandémie de COVID-19, perdra son urgence ?
Le retour imminent du président élu Donald Trump à la Maison Blanche vient de poser une bombe dans l’obsession du parti travailliste pour le Net Zero. Avec une Amérique dirigée par Trump tirant dans la direction opposée, les ambitieux plans de décarbonation du Royaume-Uni pourraient être confrontés à un péril politique encore plus grand.
L’expérience britannique en matière d’énergie éolienne est une leçon coûteuse sur les dangers des politiques environnementales hâtives. Les gouvernements doivent aborder les énergies renouvelables avec prudence, en s’assurant que les infrastructures et les réglementations sont en place pour soutenir la transition et qu’elles constituent réellement une meilleure alternative, ce qui n’est pas le cas de l’énergie éolienne. Promouvoir aveuglément les énergies alternatives sans tenir compte des inconvénients est non seulement irresponsable sur le plan financier, mais compromet également les objectifs mêmes que l’on cherche à atteindre. Le fiasco de l’énergie éolienne au Royaume-Uni, qui a coûté 1 milliard de livres sterling, devrait servir de signal d’alarme aux décideurs politiques du monde entier.
Le plan énergétique de Trump : une voie vers la prospérité et la sécurité américaines
12/09/2024 Willow Tohi
L'administration Trump donne la priorité au forage pétrolier et gazier pour réduire la dépendance aux sources d'énergie étrangères, améliorant ainsi la sécurité nationale et la résilience économique. L'industrie pétrolière et gazière soutient plus de 10,3 millions d'emplois et contribue à près de 8 % du PIB américain, avec des investissements annuels de 227 milliards de dollars dans les infrastructures. Le salaire moyen de l'industrie, de 102 221 dollars en 2017, était 85 % supérieur à la moyenne du secteur privé, stimulant les économies locales et les recettes fédérales.
L'industrie fournit quotidiennement des dizaines de millions de dollars au Trésor fédéral par le biais de divers paiements d'impôts, dont des milliards de recettes fiscales fédérales et étatiques. L'augmentation de la production nationale de pétrole et de gaz renforce la sécurité énergétique, réduit le déficit commercial et renforce la position géopolitique des États-Unis, favorisant les opportunités économiques et la création d'emplois.
Alors que les États-Unis se préparent à inaugurer une nouvelle administration, un sentiment palpable d’optimisme et d’enthousiasme règne parmi les conservateurs quant à l’avenir de la politique énergétique du pays. Le président élu Donald Trump a clairement indiqué que son administration donnerait la priorité aux forages pétroliers et gaziers, une mesure qui promet de renforcer la sécurité nationale, de stimuler l’économie et d’assurer l’indépendance énergétique américaine. Cette stratégie audacieuse, résumée dans le cri de ralliement de Trump « Drill, baby, drill », n’est pas seulement un slogan mais un plan directeur pour un avenir prospère et sûr.
L’indépendance énergétique est depuis longtemps une pierre angulaire de la sécurité nationale américaine. En augmentant la production nationale de pétrole et de gaz, le pays réduit sa dépendance aux sources d’énergie étrangères et renforce sa résilience économique. L’industrie pétrolière et gazière soutient plus de 10,3 millions d’emplois aux États-Unis, contribuant à près de 8 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Cette industrie est une locomotive, stimulant la croissance économique grâce à des centaines de milliards de dollars d’investissements chaque année. Elle crée des emplois dans un large éventail de secteurs, offre des salaires élevés et aide les familles américaines à gravir les échelons économiques.
De plus, l'industrie pétrolière et gazière contribue de manière significative aux recettes fédérales. Entre 2012 et 2016, l'industrie a investi en moyenne 227 milliards de dollars par an dans les infrastructures américaines, ce qui représente près de 16 % de toutes les dépenses d'investissement du pays. Cet investissement témoigne de l'engagement de l'industrie en faveur de la sécurité et de son rôle dans la fourniture au gouvernement fédéral de milliards de dollars de recettes chaque année, le tout sans recevoir aucune aide financière des contribuables.
Pétrole, gaz et économie
Les avantages économiques de l'augmentation de la production pétrolière et gazière sont indéniables. Le salaire moyen de l'industrie, de 102 221 dollars en 2017, était 85 % supérieur au salaire moyen du secteur privé, hors postes de débutants et stations-service. Ce potentiel de revenus élevé profite non seulement directement aux travailleurs, mais stimule également les économies locales. De plus, l’industrie rapporte chaque jour des dizaines de millions de dollars au Trésor fédéral par le biais des loyers, des redevances, des primes et des paiements d’impôts sur le revenu, dont des milliards de dollars en recettes fiscales fédérales et étatiques.
Les détracteurs de l’augmentation des forages évoquent souvent des préoccupations liées au changement climatique, mais ces arguments sont erronés. L’idée selon laquelle l’activité humaine est le principal moteur du changement climatique est un canular perpétué par les mondialistes qui cherchent à contrôler les masses. Les températures planétaires fluctuent énormément depuis la nuit des temps, et les données récentes sont plus chaudes en raison de stations de surveillance des températures peu fiables, souvent situées dans des zones urbaines avec des biais thermiques importants. La National Oceanic and Atmospheric Administration a reconnu que plus de 90 % de ses stations de température ont un biais thermique, ce qui rend leurs données peu fiables.
L’accessibilité et le caractère abordable du pétrole et du gaz aux États-Unis injectent des centaines de milliards de dollars dans la nouvelle industrie manufacturière américaine, créant des emplois, des infrastructures et des opportunités économiques dans tout le pays.
Une économie saine et robuste peut et doit utiliser une variété de sources de carburant et d'énergie, mais les économies mondiales fonctionnent au pétrole, au gaz et au diesel. Le plan énergétique de Trump visant à accroître les forages pétroliers et gaziers est une stratégie visionnaire qui promet d'assurer l'avenir du pays. Il s'agit d'un plan qui donne la priorité à la prospérité américaine, à l'indépendance énergétique et à la sécurité nationale. À mesure que nous avançons, les citoyens doivent saisir cette opportunité pour renforcer l'économie, créer des emplois et garantir que l'Amérique reste un leader mondial de la production d'énergie.
Premièrement, on donne à son pays l'indépendance énergétique dès lors que les sous-sols accumulent et sont indéfiniment disponibles les pétroles et gaz abiotiques.
Deuxièmement, dès lors qu'un pays a des ressources inépuisables c'est tout le Peuple qui en subit les conséquences de cet avantage.
La structure-même de cette politique qui tient compte de ses pouvoirs assure le bien-être à toute la nation. C'est là une acceptation de l'intelligence constructive assurée par le Peuple est qui est reléguée à ses dirigeants.
La demande et les exportations mondiales de charbon devraient atteindre un nouveau record en 2024
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 11:00 Par Tsvetana Paraskova de OilPrice.com
La consommation et les exportations mondiales de charbon thermique devraient augmenter cette année à partir de 2023 pour atteindre de nouveaux records, selon les données sur les exportations et la production d'électricité citées par le chroniqueur de Reuters Gavin Maguire.
La production d'électricité au charbon a augmenté jusqu'à présent cette année de 2 % par rapport à 2023, pour atteindre de nouveaux sommets alors que la demande d'électricité sur les marchés émergents augmente. Les émissions de charbon devraient également atteindre un niveau record en 2024, selon les données du groupe de réflexion sur l'énergie Ember citées par Maguire.
En outre, les exportations mondiales de charbon thermique - le type utilisé dans les centrales électriques au charbon - ont également augmenté cette année, en raison de la demande croissante en Inde et en Chine en particulier.
Les exportations mondiales de charbon thermique ont augmenté de 9 millions de tonnes entre janvier et novembre 2024 par rapport à la même période de l’année dernière, selon les données de suivi des navires des analystes des matières premières de Kpler.
L’Indonésie, le plus grand exportateur de charbon au monde, devrait expédier plus de 500 millions de tonnes de charbon cette année, pour la première fois de son histoire, selon les estimations de Kpler citées par Maguire de Reuters.
L’année dernière, la demande de charbon a augmenté de 2,6 % pour atteindre un niveau record, a déclaré l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un aperçu des marchés du charbon en juillet. À l’époque, l’agence s’attendait à ce que la demande de charbon pour 2024 reste globalement stable par rapport à 2023.
Cependant, la demande en Chine et en Inde a continué de croître.
Bien que la part du charbon dans la production d’électricité chinoise ait diminué ces dernières années avec l’essor des énergies renouvelables, la production et la demande d’électricité à partir du charbon en Chine restent fortes.
Le charbon représente encore environ 60 % de la production d’électricité chinoise, malgré une forte croissance de l’hydroélectricité en début d’année après des pluies abondantes, qui ont réduit la part du charbon dans le mix énergétique du pays pendant l’été.
Mais l’hydroélectricité a connu une forte baisse en septembre, ce qui a stimulé l’utilisation du charbon thermique pour la production d’électricité dans un contexte de forte demande d’électricité dans la deuxième économie mondiale.
Pourquoi les productions charbonnières atteignent-elles de si hauts niveaux ? Parce que (grâce à l'Internet) tous les pays du monde ont-ils eut confirmations scientifiques que TOUS les gaz émis dans notre atmosphère s'y recyclent immédiatement depuis toujours sans qu'il n'y ait mort d'hommes.
C'est pourquoi, quelles que soient les modes de combustions rien n’apparaît autour de nous comme étant maléfique, destructeur et irrésoluble !
L'Europe peut-elle se permettre sa transition énergétique ?
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 09:30 Rédigé par Irina Slav via OilPrice.com,
Un nouveau rapport estime que la transition verte de l'UE pourrait coûter 1,3 billion (Un million de millions, soit 10 _12 (téra-).) d'euros par an jusqu'en 2030 et 1,54 billion d'euros par an jusqu'en 2050.
Le coût élevé de la transition pourrait nécessiter des impôts plus élevés, des subventions et éventuellement des stratégies nationales d'investissement vert.
Des inquiétudes existent quant au soutien public à la transition en raison de la hausse du coût de la vie et des dommages potentiels à la compétitivité des entreprises.
Le financement climatique est un sujet brûlant en ce moment. Les délégués de la COP2 n'ont pas réussi à s'entendre sur un accord suffisamment généreux pour la transition dans les pays en développement ; aux États-Unis, le projet Veritas a révélé que l'EPA a injecté des milliards dans des organisations militantes pour le climat avant la présidence de Trump pour assurer une pression continue sur le gouvernement ; et dans l'UE, un groupe de réflexion a mis un prix sur la transition. L’UE ne peut pas se le permettre.
Bruegel, l’organe de presse bruxellois spécialisé dans l’énergie, a publié cette semaine une note d’orientation axée sur les besoins de l’UE pour atteindre ses objectifs déclarés de zéro émission nette et sur le coût de cette opération. Il semble que, pour atteindre ces objectifs, l’UE devrait dépenser 1,3 billion d’euros, soit environ 1,4 billion de dollars, chaque année jusqu’en 2030. Après cela, le prix de la transition grimpe à 1,54 billion de dollars par an et reste à ce niveau jusqu’en 2050.
L’impressionnant montant d’argent qui doit être dépensé pour la transition est divisé en trois catégories par Bruegel : l’approvisionnement en énergie, la demande en énergie et les transports. Il se peut également qu’il s’agisse d’une sous-estimation de la part de l’UE elle-même, car il n’inclut pas tous les coûts associés à la transition, omettant, par exemple, les coûts de financement qui pourraient être assez importants en eux-mêmes. Comme le souligne Bruegel, « le coût du financement des investissements sera important pour les acteurs à court de liquidités, et les finances publiques devront intervenir avec des instruments de réduction des risques pour faciliter l’investissement privé ».
Cela signifie que l’Union européenne devra augmenter les subventions dans toutes les directions de sa transition afin de motiver les investisseurs privés à se joindre à elle pour financer la transition. Cela pourrait s’avérer une tâche difficile étant donné le contexte actuel des technologies de transition, qui se caractérise par une demande modérée malgré le soutien important du gouvernement sous forme de subventions.
Pourtant, l’Union européenne – représentée par son bras exécutif, la Commission – omet également d’autres coûts de ses plans financiers pour la transition. Elle n’inclut pas les coûts de fabrication associés à cette transition dans le budget, qui pourraient également être élevés. Comme le souligne Bruegel, le renforcement des capacités de production locales, conformément à une politique exigeant que 40 % des technologies de transition européennes soient fabriquées dans l’Union, nécessiterait des investissements supplémentaires de 100 milliards d’euros par an entre cette année et 2030.
Il semble que la facture ne cesse de s’alourdir, mais il devient de plus en plus difficile de savoir qui va la payer et comment ils vont pouvoir se la permettre. Bien sûr, à première vue, les payeurs sont parfaitement clairs : les gouvernements et les investisseurs privés. C’est sous cette face que les choses deviennent intéressantes – et difficiles.
Le gouvernement reçoit de l’argent des contribuables. Ainsi, la part gouvernementale de la facture de transition sera en fait assumée par les personnes qui paient des impôts – et qui votent. Mais la transition étant sur le point de devenir encore plus coûteuse qu’elle ne l’est déjà, les gouvernements européens devront trouver plus d’argent que prévu pour faire leur part pour le bien commun vert, et cela impliquera nécessairement des impôts plus élevés – tout en essayant d’inciter les contribuables à adopter des modes de vie plus écologiques et plus coûteux.
Selon Bruegel, « il faudra absolument gérer les implications complexes de la décarbonisation des bâtiments et des transports entre 2025 et 2030, dont les réductions d’émissions ont été relativement faibles. Pour éviter les réactions négatives politiques, il faudra peut-être offrir des incitations financières aux ménages en échange de l’adoption de technologies vertes plus coûteuses. »
Il s’agit d’un véritable casse-tête, car il s’agit en fait pour les gouvernements européens de prendre l’argent des citoyens d’une main et de leur en rendre un peu de l’autre, tout cela dans le but de réduire les émissions de dioxyde de carbone de 55 % par rapport aux niveaux des années 1990 d’ici 2030, puis d’atteindre le statut de zéro émission nette d’ici 2050. À en juger par les derniers événements politiques en Europe, notamment en Allemagne, en Roumanie et maintenant en France, les choses ne se passent pas bien.
La situation pourrait empirer dans un avenir proche, car Bruegel propose des solutions pour garantir que l’argent nécessaire à la transition soit disponible : en liant efficacement toutes les politiques nationales au Pacte vert pour l’Europe. L’UE cherche actuellement à atteindre ses objectifs de transition par le biais d’un système comprenant des plans nationaux pour l’énergie et le climat, ou PNEC. Selon Bruegel, pour être efficaces, les PNEC « doivent être transformés en véritables stratégies nationales d’investissement vert, fournissant un point de référence aux investisseurs, aux parties prenantes et aux citoyens pour prendre des décisions d’investissement ».
« Les gouvernements devraient être obligés d’établir dans leurs PNEC une analyse détaillée et ascendante de leurs besoins en investissements verts, ainsi qu’une feuille de route de mise en œuvre avec des jalons clairs ou des indicateurs clés de performance (ICP) », a également écrit le groupe de réflexion, suggérant essentiellement que les politiques de transition devraient devenir le centre d’intérêt et la base de toutes les politiques nationales.
Même si cela pourrait être possible, bien que difficile, avec tous les gouvernements favorables à la transition dans l’UE, sa mise en œuvre dépend toujours de plus d’un trillion d’euros d’investissements chaque année d’ici 2030 – et les Européens sont déjà suffisamment en colère contre la hausse du coût de la vie. Bruegel qualifie de populisme la critique des politiques climatiques de l’UE et accuse les critiques de faire de fausses déclarations sur les dommages que la transition causerait à la compétitivité de l’UE. Pourtant, les faits montrent le contraire : la transition rend la vie beaucoup plus chère dans l’UE, détruit la compétitivité des entreprises européennes et menace même leur survie. L’impossibilité de trouver suffisamment d’argent pour financer la transition pourrait être une bénédiction déguisée.
Le Danemark propose aux enchères la plus grande zone éolienne offshore, mais personne n’enchérit
Par Jo Nova December 11th, 2024
« La transition verte au Danemark est actuellement au point mort » Le Danemark était l’emblème de l’industrie éolienne. Il détient la plus grande part d’énergie éolienne dans son réseau national et abrite les géants de l’industrie, Vestas et Orstead, deux des plus grands fabricants d’éoliennes au monde. Le Danemark prévoit une grande expansion de l’énergie éolienne (ou c’était le cas). Mais lorsque le gouvernement a proposé trois zones de la mer du Nord qui étaient décrites comme « parmi les meilleures au monde », la date limite est arrivée et passée jeudi dernier et aucune offre n’a été reçue.
L’énergie éolienne est gratuite et personne n’en veut…
C’est un énorme changement par rapport à la situation de 2021, où il y avait tellement d’offres pour une seule éolienne qu’elle a fini par être réglée par une loterie.
Le Danemark n’obtient aucune offre dans le plus grand appel d’offres jamais lancé pour l’éolien offshore Par Sanne Wass et Will Mathis Bloomberg
Les coûts élevés et les risques liés aux prix de l’électricité ont rendu les enchères indésirables
L’Agence danoise de l’énergie n’a reçu aucune offre avant la date limite de jeudi dans le cadre de l’appel d’offres pour le développement de trois parcs éoliens offshore, a-t-elle déclaré dans un communiqué. Elle va maintenant entamer un dialogue avec le marché pour en savoir plus.
L’Union européenne et le Royaume-Uni visent à disposer d’une capacité de 150 gigawatts d’ici la fin de la décennie, soit plus du quadruple du niveau actuel. L’échec de l’appel d’offres danois met cet objectif encore plus hors de portée et les difficultés similaires pour attirer de nouveaux investissements dans la Suède voisine montrent qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé.
« La transition verte au Danemark est actuellement au point mort », a déclaré Kristian Jensen, directeur général du groupe industriel Green Power Denmark, dans un communiqué. « Trop peu d’éoliennes sont construites en mer et sur terre, et si cette situation ne change pas, nous continuerons à dépendre de l’électricité provenant de sources d’énergie brune. »
Un magazine spécialisé tente de limiter les dégâts et accuse le « système d’enchères danois ». Mais le problème principal de ce système est apparemment qu’il ne bénéficie pas de milliards de dollars de subventions. Les Danois ne paient même pas pour le raccordement au réseau…
Le marché libre nous dit donc que construire des éoliennes dans l’océan est une façon stupide de produire de l’électricité.
Pas d’enchères offshore au Danemark – décevant mais malheureusement pas surprenant Wind Europe
Le dernier cycle d’enchères pour l’éolien offshore de 3 GW au Danemark s’est terminé sans aucune offre. C’est une énorme déception pour le Danemark et pour les efforts plus larges de l’Europe en matière de sécurité énergétique et d’électrification.
Pourquoi l’enchère danoise n’a-t-elle pas attiré d’enchérisseurs ?
La principale raison pour laquelle l’enchère danoise suscite moins d’intérêt de la part de l’industrie que les enchères similaires pour l’éolien offshore en Pologne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni réside dans le système d’enchères danois.
Le système d’enchères danois ne prévoit aucune forme de soutien de l’État ou de modèle de stabilisation des revenus – comme les contrats sur différence (CfD) utilisés dans de nombreux autres pays européens. Au lieu de cela, les développeurs d’éoliennes offshore sont invités à payer pour avoir le droit de construire un parc éolien. Le système danois d’enchères négatives non plafonnées crée une course malsaine vers le bas et augmente inutilement les coûts initiaux pour les développeurs d’éoliennes offshore. De plus, le Danemark ne paie pas pour le raccordement au réseau des parcs éoliens offshore, les développeurs doivent plutôt assumer ces coûts supplémentaires.
L’Union européenne veut paver les océans avec des éoliennes. À la fin de l’année dernière, elle disposait de 20 GW d’éoliennes offshore, mais elle veut que ce chiffre atteigne 60 GW dans les cinq prochaines années seulement, et atteindre 300 GW d’ici 2050.
Si cela doit se produire, il faudra des subventions monstrueuses pour conquérir la mer de l’apathie.
La paysannerie européenne s’ébroue : des dizaines de tracteurs devant Westminster, en France l’A16 fermée , Dijon envahi
France-Soir avec AFP le 11 décembre 2024 - 15:31
Des agriculteurs britanniques manifestent ce mercredi avec leurs tracteurs devant le Parlement, dans le centre de Londres, pour protester contre une taxe controversée sur la succession visant certaines exploitations, annoncée récemment par le gouvernement travailliste.
Les sacrifiés de l’Europe se réveillent petit à petit, pays par pays.
"Ne mordez pas la main qui vous nourrit", pouvait-on lire parmi les pancartes des manifestants, au milieu de dizaines tracteurs --dont beaucoup ornés de drapeaux britanniques-- garés à deux pas du palais de Westminster.
"L'impôt sur la succession est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", raconte, entre coups de klaxons et musique à fond, William Pickering, 44 ans, qui possède une exploitation majoritairement laitière à Tunbridge, dans le Kent.
"Nous attendons que (le gouvernement) réalise qu'il a fait une énorme erreur et qu'il la supprime", ajoute-t-il, se disant prêt à revenir manifester tant qu'il le faudra.
Près de 10.000 personnes s'étaient déjà rassemblées le 19 novembre contre ce projet.
A ses côtés, sa fille Grace, 16 ans, craint de ne pouvoir reprendre l'exploitation familiale : "Nous devrions vendre des champs (pour payer la taxe, ndlr) et la ferme ne serait plus viable, car il n'y aurait plus assez de terres à cultiver."
Jusqu'à présent, les exploitations agricoles britanniques pouvaient bénéficier d'une exonération des droits de succession sur leurs biens et propriétés, une mesure censée faciliter à juste titre la reprise des fermes.
Mais le gouvernement a annoncé le 30 octobre, lors de la présentation de son budget, que cette exonération ne s'appliquerait plus aux exploitations de plus d'un million de livres (1,20 million d'euros), à partir d'avril 2026.
Elles seront désormais soumises à une imposition de 20%, la moitié du taux habituel des droits de succession.
L'exécutif estime cependant que le seuil réel à partir duquel ces droits de succession seraient payés pourrait s'élever à 3 millions de livres (3,6 millions d'euros), en raison des abattements prévus quand un couple souhaite transmettre son exploitation à un enfant.
"La grande majorité des exploitations familiales ne seront pas touchées. Nous nous attendons à ce qu'environ 500 d'entre elles seulement le soient", a estimé mercredi Shabana Mahmood, ministre de la Justice, sur Sky News. Ce qui ne servirait donc à rien budgétairement parlant, et deviendrait finalement une réforme impopulaire.
Les agriculteurs, eux, s'appuient pour leur part sur un chiffre du ministère des Affaires rurales selon lequel 66% des entreprises agricoles valent plus d'un million de livres, ce qui n’est plus pareil.
Exclus de la politique agricole commune européenne (PAC), depuis le Brexit, les agriculteurs britanniques souffrent de pénuries de main-d’œuvre et d'un déficit de financement.
Pendant ce temps de l’autre côté de la manche, une centaine de tracteurs bloquaient ce mercredi l'autoroute A16 dans le sens Boulogne-Dunkerque à Coquelles, près du tunnel sous la Manche, pour protester contre l'accord de libre-échange UE-Mercosur, a constaté un correspondant de l'AFP.
Cette action n'avait cependant "aucun impact sur les plateformes transmanches", c'est-à-dire le tunnel et le port de Calais, selon la préfecture du Pas-de-Calais interrogée par l'AFP. Des déviations ont été mises en place, a-t-elle précisé.
"On bloque l'A16 pour montrer le mécontentement des agriculteurs, des éleveurs en particulier, suite aux annonces sur le Mercosur", a expliqué Antoine Peenaert, président de la FDSEA du Calaisis. Il a déploré qu'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, soit "déjà partie signer quelque chose en Uruguay sans vraiment l'accord de l'Europe".
L'annonce vendredi à Montevideo, en présence de Mme von der Leyen, de la finalisation de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et quatre pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) a relancé une vague de protestations dans le monde agricole français et européen. Il redoute d'être confronté à une concurrence sud-américaine à prix cassés, notamment sur le marché de la viande.
Cette action symbolique près du grand centre commercial Cité Europe de Coquelles, qui a démarré en fin de matinée, doit durer "jusqu'à 16H00, pour montrer notre détermination" et la capacité des agriculteurs de "bloquer" davantage l'économie française et européenne "s'il le faut", a ajouté M. Peenaert.
La France est la cheffe de file de pays européens opposés à cet accord, qui pour entrer en vigueur doit être ratifié par au moins 15 des 27 Etats membres de l'UE, représentant au moins 65% de sa population.
A Dijon des dizaines de tracteurs ont bloqué ce mercredi le centre-ville, déversant fumier et pneus usagés en signe de protestation contre l'accord entre l'UE et le Mercosur et la censure du gouvernement.
"Paysans sans blé", "N'importons pas ce que l'on a interdit en France", était-il inscrit sur des panneaux accrochés à la calandre des tracteurs stationnés face au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, à la Maison de l'Europe et près de la préfecture.
Des bennes chargées de vieux pneus, paille et lisier, ont été déversées devant la Maison de l'Europe. Un important dispositif policier les a empêché de faire de même devant la préfecture, sans trop de troubles.
"Plus d'une centaine" de tracteurs étaient présents, selon les organisateurs, qui dénoncent encore "l'accord honteux" entre l'Union européenne et le Mercosur et la censure du gouvernement Barnier. La préfecture en a dénombré 73.
"On réclame que le prochain gouvernement reprenne intégralement ce qui était dans le projet de loi agricole qui devait être validé début janvier".
"On continuera à avoir des actions fortes et massives", a-t-il ajouté sous les coups de klaxon des engins agricoles.
"On veut un gouvernement qui prenne conscience des problématiques agricoles encore plus que ce qu'on connaissait auparavant", a renchéri Yannick Salomon, secrétaire générale des JA de Côte-d'Or.
Lundi soir, la permanence de trois députés NFP et un RN de la région, qui ont voté la censure, a été emmurée par des manifestants, comme de nombreuses autres dans le reste du pays.
L'une des députées visées, l’écologiste Catherine Hervieu, a été touchée par un jet de peinture alors qu'elle discutait avec des agriculteurs qui muraient sa permanence. Elle a cependant décidé de ne pas porter plainte.
La crise du bétail aux États-Unis s'aggrave alors que la taille du cheptel national continue de s'effondrer
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 03:20
Le stock de vaches (et bœufs) de boucherie américaines a régulièrement diminué au cours des cinq dernières années, atteignant des niveaux les plus bas depuis 64 ans et signalant une crise de plus en plus grave dans l'ensemble de l'industrie bovine. Alors que la crise du bétail s'aggrave, les consommateurs doivent se préparer à une hausse des prix du bœuf haché.
La diminution de l'offre de bœuf a poussé la taille du cheptel national à son plus bas niveau depuis 1961. Avec de graves sécheresses, des taux d'intérêt élevés, des prix élevés des aliments pour animaux, une baisse des revenus agricoles, une augmentation de la dette agricole et une préférence changeante des consommateurs pour le poulet moins cher, les éleveurs en difficulté ont abattu des génisses, empêchant toute reprise significative du nombre de veaux nécessaire à l'expansion des troupeaux du pays.
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Comme le rapporte Bloomberg, la crise du bétail aux États-Unis devrait s'aggraver avec de nouvelles pressions : tout d'abord, la guerre tarifaire 2.0 anticipée par le président élu Trump, qui devrait restreindre l'offre nationale de bœuf, et ensuite, la réforme de l'immigration.
« Tout ce dont il parle a des conséquences potentiellement négatives plus que positives », a déclaré à Bloomberg Derrell Peel, professeur d’économie agricole à l’université d’État de l’Oklahoma, ajoutant : « Notre sort est assez bien déterminé dans l’industrie bovine aux États-Unis pour les deux à quatre prochaines années » – et cela ne s’annonce pas bien. »
En février, le ministère américain de l’Agriculture a prévu que le cheptel bovin pourrait commencer à se reconstituer d’ici 2025. Cependant, ce calendrier a depuis été décalé à 2027. La raison principale est les taux d’intérêt élevés et les mauvaises conditions de pâturage dans le Midwest.
« Même si l’industrie du bœuf a connu des périodes de croissance au cours des dernières décennies, le nombre d’animaux a chuté de près de 40 % depuis un pic en 1975. Au cours du cycle de baisse actuel, qui a commencé en 2020, le cheptel a diminué au rythme le plus rapide depuis la grande crise agricole des années 1980 », a noté Bloomberg.
Si Trump introduit de nouveaux tarifs, cela pourrait perturber le flux des importations Les prix du bœuf américain ont augmenté de 1,5%, ce qui a encore réduit l'offre nationale. Cependant, comme l'a expliqué Bill Bullard, PDG de R-CALF USA, un groupe représentant les éleveurs de vaches-veaux à l'échelle nationale, cette mesure fera grimper les prix du bœuf tout en encourageant les investissements dans la reconstitution du cheptel bovin du pays.
Selon Bullard, « les tarifs douaniers donneront à notre industrie l'occasion d'investir dans l'expansion et de commencer à reconstituer le cheptel qui a diminué à un rythme alarmant », ajoutant : « À long terme, les consommateurs seront mieux servis car nous ne dépendrons plus autant des produits importés. »
L'approvisionnement en bœuf américain dépend fortement des petits producteurs qui élèvent des veaux, mais avec des niveaux de cheptel à leur plus bas niveau depuis un demi-siècle, combinés à de nouveaux facteurs comme les tarifs douaniers et la réforme de l'immigration qui pourraient faire grimper encore les prix, les consommateurs doivent reconnaître que l'inflation alimentaire restera probablement constante jusqu'à la fin de la décennie.
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Plus tôt cette année, le PDG de Tyson Foods, Donnie King, a déclaré à la conférence BMO Global Farm to Market qu'il ne savait même pas quand l'effondrement de la taille du cheptel du pays allait s'inverser.
Le Japon s'apprête à redémarrer le réacteur nucléaire de Shimane pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima (11 Mars 2011)
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 08:45
Le monde continue de se « réchauffer » au nucléaire, le dernier exemple en date venant du Japon, où la centrale nucléaire de Shimane, dans l'ouest du pays, a redémarré pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima en 2011.
Le redémarrage longtemps retardé du réacteur n° 2 de 820 MW de la centrale de Shimane, arrêté depuis janvier 2012, porte le nombre de réacteurs opérationnels à 14, avec une capacité totale de 13 253 MW, selon Reuters.
Tohoku Electric Power a également récemment repris l'exploitation de son réacteur n° 2 de 825 MW de la centrale d'Onagawa, réduisant ainsi la dépendance du Japon au gaz naturel liquéfié et au charbon thermique.
Selon Reuters, l'utilisation accrue de l'énergie nucléaire devrait répondre aux besoins croissants du Japon en électricité, notamment pour les usines de semi-conducteurs et les centres de données pilotés par l'IA.
Le gouvernement prévoit que la demande d'électricité passera de 1 000 milliards de kWh au cours de cette décennie à 1 350 à 1 500 milliards de kWh d'ici 2050, alimentée par l'expansion des industries à forte intensité énergétique comme la fabrication de puces.
Pour Chugoku Electric, le redémarrage du réacteur de Shimane, après avoir investi 900 milliards de yens (6 milliards de dollars) dans les mises à niveau de sécurité post-Fukushima, devrait améliorer la rentabilité. L'entreprise de services publics s'attend à une augmentation récurrente des bénéfices de 11 milliards de yens pour l'exercice se terminant en mars, grâce à la réduction des coûts des combustibles fossiles, indique le rapport.
Il y a environ une semaine, Meta est devenu le dernier géant technologique à adopter l'énergie nucléaire à bras ouverts.
Nous avons noté que le géant de la technologie avait lancé un vaste « appel d’offres » (RFP) visant à identifier les développeurs capables de mettre en service des réacteurs nucléaires d’ici le début des années 2030 pour soutenir ses centres de données à forte consommation d’énergie et les communautés environnantes.
Axios a écrit que l’appel d’offres de Meta vise un ambitieux pipeline de nouvelles capacités de production allant de un à quatre gigawatts. L’entreprise recherche des partenariats avec des entités capables de rationaliser l’ensemble du cycle de vie des projets nucléaires, de la sélection du site et de l’autorisation à la conception, la construction et l’exploitation.
Et il y a quelques jours à peine, nous avons publié une note d’OilPrice.com demandant si le monde avait enfin surmonté ou non la catastrophe de Tchernobyl. Elle soulignait ce que nous prévoyons depuis des années : malgré les défis passés, l’intérêt mondial pour l’énergie nucléaire en tant qu’élément clé d’un avenir énergétique durable est croissant.
Et comme nous avons continué à le signaler, l'accélération de la croissance de la demande d'énergie des centres de données d'IA a déclenché une renaissance de l'énergie nucléaire aux États-Unis :
Amazon va investir plus de 500 millions de dollars dans de petits réacteurs nucléaires modulaires pour alimenter AWS
Les noms nucléaires augmentent après le redémarrage prévu de Three Mile Island pour alimenter les centres de données Microsoft
Le nucléaire est de retour : les États-Unis concluent un prêt de 1,5 milliard de dollars pour ressusciter la centrale nucléaire de Palisades de Holtec
La start-up nucléaire Oklo, soutenue par Sam Altman, signe un accord avec le ministère de l'Énergie pour la prochaine phase d'implantation dans l'Idaho
Pour ceux qui l'auraient manqué, dans notre note « The Next AI Trade » d'avril de cette année, nous avons décrit diverses opportunités d'investissement pour alimenter l'Amérique en énergie, dont la plupart ont considérablement surperformé le marché.
(...) Pour Chugoku Electric, le redémarrage du réacteur de Shimane, après avoir investi 900 milliards de yens (6 milliards de dollars) dans les mises à niveau de sécurité post-Fukushima, (...)
HAHAHAHA ! '900 milliards de yens' !! pour... pour mettre des vérins sous les tuyaux d'approvisionnement en eau des réacteurs qui - en 2011 - logeaient à-même le sol qui causa leurs ruptures lors du tremblement de terre magn.9 !!
Apple développe une puce de serveur d'IA nommée « Baltra »
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 16:45
Nivida est sur le point de faire face à la concurrence après qu'un nouveau rapport de The Information indique qu'Apple développe sa première puce de serveur conçue pour l'intelligence artificielle.
Baptisée en interne « Baltra », la puce de serveur d'IA d'Apple devrait être prête pour la production en série d'ici 2026. Le développement de Baltra implique une collaboration avec Broadcom pour la technologie de mise en réseau, un composant essentiel pour le traitement de l'IA.
Contrairement aux concurrents du PDG Tim Cook, Apple a choisi « de développer sa propre puce de serveur, qui est destinée à un usage interne plutôt qu'à un produit de consommation, ce qui souligne également sa préférence de longue date à ne pas acheter de puces à Nvidia, qui domine le marché des puces d'IA », selon le rapport, citant trois personnes ayant une connaissance directe du projet.
The Information a ajouté plus de couleur :
La semaine dernière, Apple a déclaré qu'elle testait une puce conçue par Amazon pour entraîner ses grands modèles de langage. Apple utilisera probablement la nouvelle puce d'IA qu'elle développe pour l'inférence, où la puce traite de nouvelles données (comme un utilisateur décrivant une image possible) et les applique aux modèles pour générer une sortie, comme la production de l'image elle-même.
...
Pendant ce temps, une grande partie de la puce d'IA comprend de nombreux doublons du moteur neuronal d'Apple, qui accélère les tâches d'IA, a déclaré l'une des personnes interrogées. Apple a initialement conçu l'ANE il y a des années pour une puce d'inférence destinée à sa voiture autonome aujourd'hui disparue. La conception a ensuite fait son chemin dans les iPhones lorsque les fonctions d'apprentissage automatique pour la photographie et la reconnaissance vocale ont pris leur essor, selon plusieurs personnes familières avec sa conception.
La démarche d'Apple pour entrer dans la course à l'IA a commencé l'automne dernier avec le déploiement de certaines de ses premières fonctionnalités d'IA générative, connues sous le nom d'Apple Intelligence, qui a depuis reçu une réponse décevante de la part des consommateurs.
Selon le site Web d'Apple, la nouvelle fonctionnalité d'IA peut « comprendre et créer du langage et des images ; hiérarchiser et résumer les notifications, le courrier et les messages ; et puiser dans les informations personnelles de votre appareil pour simplifier et accélérer les tâches quotidiennes ».
The Information a souligné : « Mais la conception d'une puce d'IA n'est pas une solution infaillible : à l'exception de Google, bon nombre de ces entreprises dépendent encore fortement des puces Nvidia pour entraîner leurs modèles en raison des exigences informatiques plus élevées de ce processus ».
Sur les marchés, les actions d'Apple ont augmenté d'un demi-point de pourcentage peu après l'ouverture de la séance de bourse, tandis que les actions de Broadcom ont augmenté de 6 %. Pendant ce temps, les actions de Nvidia n'ont pas été perturbées par le rapport, en hausse de 2 %.
Voici ce que les utilisateurs de X ont dit à propos du rapport...
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 11:45
La dette brute des États-Unis est passée de 34,4 billions de dollars à la fin de 2023 à 36,1 billions de dollars en décembre 2024, certains experts la qualifiant d'insoutenable.
Dans ce graphique, Bruno Venditti de Visual Capitalist présente une répartition de la composition de la dette américaine, classée par investisseurs nationaux et étrangers ainsi que par participations intragouvernementales.
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Les données proviennent du Département du Trésor américain par la Fondation Peter G. Peterson, à la fin de l'année 2023.
Données clés sur la dette américaine
La dette nationale américaine augmente lorsque le gouvernement fédéral dépense plus qu'il ne perçoit par le biais des impôts et d'autres sources de revenus.
Lorsque les dépenses publiques dépassent les recettes fiscales, un déficit budgétaire se produit. Pour couvrir le déficit, le Trésor américain émet des bons du Trésor, des billets et des obligations. La dette nationale est le total cumulé des déficits budgétaires du gouvernement fédéral, ajusté en fonction des excédents éventuels.
Sur les 34 400 milliards de dollars de dette brute en 2023, 27 300 milliards de dollars (79 %) étaient de la dette publique empruntée auprès d’investisseurs nationaux et étrangers, tandis que 7 000 milliards de dollars (21 %) étaient de la dette intragouvernementale, reflétant les transactions internes du gouvernement.
La Réserve fédérale était le plus grand détenteur national de dette publique américaine, avec des avoirs de 5 240 milliards de dollars.
La dette détenue par le public représente le montant emprunté par le Trésor américain auprès de prêteurs extérieurs via les marchés financiers pour financer les opérations gouvernementales. Elle est considérée comme une mesure critique de la dette car elle a un impact direct sur la capacité du gouvernement à gérer les crises économiques et peut influencer la stabilité économique.
En décembre 2023, la dette détenue par le public équivalait à 97 % du PIB américain.
La dette sous Trump
Avec le changement d'administration à venir en janvier, le président élu Donald Trump a nommé le milliardaire Elon Musk et l'ancien candidat à la présidence Vivek Ramaswamy à la tête du nouveau Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE). Le département vise à identifier et à éliminer les dépenses inutiles, Musk affirmant qu'il pourrait réduire de 2 000 milliards de dollars le « gaspillage » du gouvernement, réduisant ainsi potentiellement la dette nationale ou limitant les dépenses.
Si vous avez apprécié cet article, assurez-vous de consulter ce graphique sur les pays étrangers qui possèdent le plus de dettes américaines
L’Est contre l’Ouest : une chute mondiale du dollar est inévitable et les États-Unis doivent s’y préparer
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 05:25 Rédigé par Brandon Smith via Alt-Market.us,
En octobre 2024, la Russie a accueilli le sommet annuel des BRICS dans la ville de Kazan dans le but de montrer l’unité entre les pays en développement et les intérêts généraux de l’Est. Le Kremlin, cible de sévères sanctions de l’OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine, a réussi à consolider les garanties économiques des partenaires des BRICS et à contourner les contrôles économiques occidentaux.
Bien qu’elle ait été retirée du réseau bancaire SWIFT et coupée d’un pourcentage important du commerce mondial, la Russie a continué à générer de solides revenus d’exportation. Nous n’assistons certainement pas à l’effondrement total de l’économie russe que tant d’« experts » des médias avaient prédit. La raison ? La Russie est riche en ressources et dans un environnement inflationniste, les pays riches en matières premières vendues à bas prix sont toujours recherchés. L’événement des BRICS de cette année a rappelé que l’influence financière de l’Occident est en déclin.
Lors de cette même réunion, Poutine a appelé à un système de paiement international alternatif et a fait circuler une maquette de ce qu’il a appelé un « billet de banque » des BRICS. Le billet en papier était purement symbolique, mais sa présence au sommet a déclenché un tollé au sein des médias officiels. Les experts ont été prompts à « vérifier les faits » et à déclarer qu’il ne s’agissait pas d’une véritable annonce de monnaie unifiée. Pour autant que je sache, personne n’a dit que c’était le cas. Ce que nous avons dit, cependant, c’est qu’un véritable système monétaire multilatéral éliminant le dollar est BEAUCOUP PLUS PROCHE que la plupart des gens ne le pensent.
Poutine a fait circuler ce billet de banque parce que c’est quelque chose sur lequel les BRICS travaillent depuis plus d’une décennie. Les cyniques qui pensent qu’une telle chose est impossible vivent dans le déni, ou bien ils ont un agenda à vendre.
Donald Trump en particulier semble bien comprendre que le concept de monnaie des BRICS n’est ni un bluff ni une plaisanterie. Dans un récent message sur les réseaux sociaux, Trump a menacé d’augmenter les tarifs douaniers pour toute nation qui tenterait de diminuer ou de remplacer le statut de réserve mondiale du dollar (le dollar est la principale monnaie utilisée dans la grande majorité des transactions internationales). Poutine a répondu en avertissant que les efforts de Trump pour renforcer le dollar se retourneraient contre lui.
Dans l’ensemble, Poutine a raison. Toute initiative visant à imposer le dollar aux pays en développement comme monnaie de réserve ne fera que les amener à s’en débarrasser plus rapidement. Les tarifs douaniers servent de levier pour des ajustements à court terme aux déséquilibres commerciaux, mais ils ne seront pas efficaces pour empêcher d’autres pays d’utiliser des monnaies alternatives.
Le problème avec le système de réserve du dollar réside dans son fondement. Officiellement établi avec l’accord de Bretton Woods en 1944 alors que nous approchions de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’accord tacite sous-jacent au dollar était que les États-Unis obtiendraient les avantages économiques du statut de réserve, mais en échange, l’Amérique serait tenue de supporter la majeure partie des obligations de défense militaire pour les alliés du monde entier.
Cinq ans plus tard, en 1949, l’OTAN est fondée, le dollar devient le dénominateur commun de la monnaie pour tous les membres et les États-Unis finissent par payer 60 % ou plus de tous les financements de l’alliance pendant les décennies à venir. Le compromis économique est établi : le dollar américain bénéficie des avantages du statut de réserve et le reste du monde occidental bénéficie de la protection militaire des États-Unis.
Cependant, en ce qui concerne les pays de l’Est et les BRICS aujourd’hui, l’OTAN n’est pas un allié. Il n’existe aucun accord ou doctrine tacite qui convainc les pays en développement de maintenir le statut de réserve du dollar ; seulement des accords d’importation/exportation précaires qui peuvent s’effondrer rapidement en cas de conflit.
Et soyons honnêtes, les étincelles d’un conflit plus large sont partout. Selon mes calculs actuels, il y a au moins trois guerres par procuration régionales qui se déroulent simultanément et qui ont le potentiel de déclencher une troisième guerre mondiale : l’Ukraine, Israël et la Syrie. Il y a ensuite Taïwan, la Corée du Nord et la Géorgie (Europe de l’Est), des régions qui sont constamment sur le point de s’embraser.
En plus de cela, il y a le déclin constant de l’Europe occidentale, avec l’Allemagne et la France désormais dans les limbes gouvernementales, sans parler du Royaume-Uni qui se transforme en un État policier orwellien. Les Américains sont tellement isolés de la crise mondiale qui se déroule que je crains que des millions de personnes ne soient complètement prises au dépourvu lorsqu’elle arrivera enfin à nos portes.
Certes, les États-Unis ont leur part d’instabilité. La crise de la stagflation en est à sa troisième année (officiellement) et les prix de la plupart des produits de première nécessité ne semblent pas prêts de baisser de sitôt. La crise de l’immigration illégale est sur le point de s’aggraver et nous attendons tous de voir si l’administration Trump tiendra sa promesse d’expulsions massives. Il y a aussi l’incroyable crise de la dette : notre gouvernement a ajouté 6 000 milliards de dollars à la dette nationale au cours des deux dernières années seulement. Nous créons plus de 1 000 milliards de dollars de nouvelle dette tous les 3 à 4 mois et notre ratio dette/PIB est de 124 %. C’est intenable.
Cela dit, nous n’avons pas encore connu de perturbations économiques catastrophiques. La perte du statut de réserve du dollar aurait des conséquences historiquement dévastatrices, du moins à court terme, et ce, seulement si notre pays élabore un plan pour résister à la tempête.
Les conflits entre l’Est et l’Ouest ne vont faire que s’amplifier étant donné les conditions actuelles, et les appels à une alternative au dollar vont se poursuivre. Trump ne peut pas y faire grand-chose. Nous devons également garder à l’esprit qu’il existe des institutions mondialistes comme le FMI et la BRI qui, au moment où j’écris ces lignes, se préparent à introduire des CBDC et des systèmes sans espèces qui limiteraient par défaut l’influence mondiale du dollar.
Lorsque les mondialistes pontificaient sans cesse à propos d’une « Grande réinitialisation » pendant la pandémie, ce dont ils parlaient était principalement d’une réinitialisation économique et d’une réinitialisation monétaire. Klaus Schwab, du WEF, a déclaré : « Le moment est venu de procéder à une grande réinitialisation du capitalisme », et cet événement était censé précéder un passage mondial vers un système sans espèces.
Il ne peut y avoir de réinitialisation monétaire mondiale sans que le dollar ne soit rétrogradé. Il ne peut y avoir de réinitialisation sans un renversement de l’ancien système de Bretton Woods. Ils le savent, et ils ne vont pas avertir le reste du public des conséquences.
Tout va à l’encontre du dollar en ce moment, et beaucoup de gens se demandent s’il vaut la peine d’être sauvé. La Réserve fédérale a été la source d’une corruption considérable au sein de notre gouvernement et j’ai souvent qualifié les banques centrales de kamikazes économiques. Mais le dollar est tout ce dont nous disposons jusqu’à ce qu’un filet de sécurité tangible puisse être établi.
Au lieu de se concentrer sur la tentative d’intimider les BRICS pour qu’ils restent fidèles au dollar, Trump devrait élaborer un plan pour soutenir notre système monétaire avec des matières premières solides afin d’empêcher une plus grande inflation et de garantir que les États-Unis ont la capacité de fabriquer tous nos produits de première nécessité sur leur territoire.
Il y a une chance que cela soit possible sous Trump ; il n’y avait aucune chance que cela soit possible sous Kamala Harris. Donc, au moins, il y a de l’espoir.
Au fond, il est impossible de maintenir le dollar dans une position de domination mondiale lorsque tous les éléments de la géopolitique travaillent contre lui et que les organisations mondialistes qui ont contribué à créer le système de Bretton Woods tentent maintenant de le démanteler. Il est temps de localiser, de créer des redondances et de se préparer à la crise plus importante qui nous attend, car d’une manière ou d’une autre, des changements difficiles sont à venir.
L'importance de la transparence dans la vie publique avec Christophe Van Gheluwe fondateur du site Cumuleo.be
France-Soir le 11 décembre 2024 - 12:00 Christophe Van Gheluwe
Dans le cadre de la plainte pénale visant Ursula von der Leyen initiée par Frédéric Baldan, auteur du livre UrsulaGates, la transparence a été remise en question. En effet, Ursula von der Leyen est incapable de dire à quel titre elle a participé à la négociation d'énormes contrats des vaccins. De plus elle ne retrouve pas ou a détruit les SMS qu’elle a échangés avec Albert Bourla le PDG de Pfizer. La transparence est une valeur revendiquée par la plupart des politiques, Ursula von der Leyen la première. Cependant, quand il s’agit d’éclairer sur ses propres agissements, c’est plutôt l’obscurité qui est choisie que la lumière.
Dans ce debriefing avec Christophe Van Ghelube, spécialiste de la transparence et poil à gratter pour l’administration Belge, nous abordons l’importance de la transparence, le cadre juridique et les actions citoyennes.
Christophe Van Ghelube l’écrit sur le site Cumuleo.be qu’il a fondé « La transparence est le carburant de la démocratie ». Normalement, elle assure que les actions des gouvernants, des institutions et des fonctionnaires sont ouvertes à l'examen public, favorisant ainsi la confiance, la responsabilité et l'intégrité.
Explorons avec Christophe pourquoi la transparence est essentielle et comment elle affecte la société avec des illustrations.
La confiance entre les citoyens et leurs représentants est cruciale pour le bon fonctionnement d'une société démocratique. Lorsque les processus décisionnels sont transparents, cela permet aux individus de comprendre comment et pourquoi certaines décisions sont prises. Par exemple, la publication des budgets publics, des processus législatifs et des décisions de justice renforce la confiance en montrant que les actions sont justifiées et non motivées par des intérêts personnels ou cachés.
La transparence est donc un puissant outil de lutte contre la corruption. En rendant publiques les informations sur les finances, les contrats gouvernementaux et les conflits d'intérêt, les gouvernements peuvent être tenus responsables de leurs actions. Des pays comme la Suède et la Norvège ont montré que des lois d'accès à l'information robuste peuvent significativement réduire la corruption. La transparence permet aux journalistes, aux ONG et aux citoyens de suivre les agissements des officiels, assurant ainsi une surveillance continue.
La participation citoyenne est primordiale. Une démocratie fonctionne mieux quand les citoyens sont activement impliqués. La transparence donne accès à l'information nécessaire pour que les individus puissent participer de manière informée aux débats publics, aux votes et aux consultations. Par exemple, les plateformes en ligne pour les budgets participatifs ou les consultations publiques sur les projets de loi permettent une démocratie plus directe et inclusive.
Ainsi il est tout à fait facile à comprendre que la transparence dans la distribution des ressources publiques et dans les politiques sociales est clé dans la promotion de l'égalité et de la justice sociale. En garantissant que les décisions sur l'allocation des fonds publics, les subventions, ou encore les politiques de santé et d'éducation sont ouvertes et vérifiables, on s'assure que ces ressources ne sont pas détournées ou utilisées de manière discriminatoire et bien sûr dans l’intérêt général.
La transparence n'est cependant pas sans défis, car il faut tenir compte de diverses contraintes comme la protection de la vie privée, la sécurité nationale et la gestion de l'information sensible. Ces aspects doivent être équilibrés avec le besoin de transparence. De plus, la surcharge d'information peut parfois obscurcir plutôt que d'éclairer. Il est donc essentiel que les informations soient présentées de manière claire, accessible et pertinente pour le grand public.
Afin de maintenir les standards d’intégrité et s’assurer de l’équité et du bon usage des deniers publics, il est critique que chaque citoyen se sente concerné dans l’optique de surveiller et de corriger les abus de pouvoir.
Les troubles politiques en France pourraient aggraver les problèmes énergétiques de l'Europe
PAR TYLER DURDEN JEUDI 12 DÉCEMBRE 2024 - 11:00 Rédigé par Tsvetana Paraskova via OilPrice.com,
L'instabilité politique en France, premier exportateur d'électricité d'Europe, suscite des inquiétudes quant à la réduction des exportations d'électricité et aggrave la crise énergétique.
La hausse des prix du gaz naturel et l'épuisement des réserves menacent la compétitivité de l'industrie européenne cet hiver, ce qui pourrait entraîner des réductions de production.
Les difficultés énergétiques de l'Europe soulignent la vulnérabilité du continent sur le marché mondial de l'énergie, en particulier avec la fin imminente des approvisionnements en gaz russe.
Les prix du gaz naturel et de l'électricité en Europe remontent à nouveau alors que la saison de chauffage commence, ce qui renforce les inquiétudes quant à l'émergence d'une nouvelle crise énergétique.
Les troubles politiques dans le premier exportateur d'électricité européen et la deuxième économie, la France, n'aident certainement pas.
Une crise gouvernementale prolongée après l’éviction du Premier ministre Michel Barnier la semaine dernière pourrait entraîner une réduction des exportations d’électricité de la France vers ses marchés interconnectés, notamment l’Allemagne et l’Italie, estime Gavin Maguire, analyste de marché chez Reuters.
Il s’agirait d’un autre choc énergétique pour les marchés européens, qui ont été aux prises avec la hausse des prix de l’électricité et du gaz naturel ces dernières semaines.
L’augmentation du déficit budgétaire et la possibilité d’un budget nul pour 2025 pourraient amener les responsables politiques français à chercher à freiner les exportations élevées d’électricité française, selon Maguire de Reuters.
La France étant le premier exportateur européen d’électricité, cela aurait des répercussions sur les marchés de l’électricité et les prix dans toute l’Europe.
Avec la chute du gouvernement, toute amélioration des finances publiques françaises sera désormais reportée jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, ont déclaré les analystes d’ING la semaine dernière.
En tant qu’entreprise publique, le géant français de l’électricité EDF a contribué à l’accumulation de la dette publique du pays.
Mais le parc de réacteurs nucléaires d’EDF, qui fournit environ 70 % de l’électricité française, et le rebond de la production hydroélectrique ont permis à la France d’augmenter ses exportations d’électricité cette année.
« Portée par une forte production nucléaire et hydroélectrique, la France a exporté des quantités record d’électricité vers les pays voisins cette année, malgré les limitations des interconnexions orientales qui ont limité les exportations au printemps », a déclaré l’entreprise énergétique Engie lors de son briefing semestriel sur le marché européen de l’énergie en septembre.
La demande d’électricité en France reste inférieure aux niveaux de 2020, en partie en raison d’une perte de production industrielle et de compétitivité et des efforts d’économie d’énergie des consommateurs, a déclaré Engie, notant que la demande a rebondi plus rapidement en Allemagne, au Royaume-Uni, en Belgique et aux Pays-Bas.
Les exportations nettes d’électricité de la France devraient atteindre un niveau record en 2024, selon les données de l’opérateur de réseau français RTE. Cela s’explique par le fait que la maintenance de nombreux réacteurs nucléaires est terminée et que la production hydroélectrique a rebondi.
Il n’y a pas de menace imminente pour les énormes exportations d’électricité de la France. Pourtant, l’instabilité politique du plus grand exportateur net d’électricité d’Europe rend les marchés européens de l’électricité encore plus nerveux.
L’industrie européenne est sur le point de perdre encore plus de compétitivité, car les prix élevés de l’énergie, la hausse des prix du gaz naturel et les inquiétudes concernant l’approvisionnement en gaz cet hiver augmentent l’incertitude quant à l’utilisation des usines dans un contexte de hausse des coûts.
Les prix de référence du gaz naturel européen oscillent autour de leur plus haut niveau depuis un an atteint le mois dernier, les vagues de froid de novembre ayant anéanti les espoirs et les prières d’un troisième hiver relativement doux d’affilée.
Ces dernières semaines, l’Europe a épuisé ses stocks de gaz naturel au rythme le plus rapide depuis 2016, la demande ayant augmenté avec les températures plus froides.
Cela s’ajoute à la fin imminente de l’approvisionnement en gaz par gazoduc russe vers l’Europe via l’Ukraine après le 31 décembre et à la concurrence croissante pour l’approvisionnement en GNL spot avec l’Asie pour la demande hivernale.
Cet hiver pourrait infliger davantage de souffrances aux industries qui dépendent du gaz naturel et forcer des réductions de production, ont déclaré des analystes et des dirigeants du secteur à Reuters.
Les coûts de l’énergie, bien plus élevés en Europe, désavantagent ses industries par rapport aux États-Unis, à l’Asie ou au Moyen-Orient.
Par exemple, le prix actuel du hub néerlandais est presque cinq fois plus élevé que le prix de référence du gaz naturel américain au Henry Hub.
Les prix spot de l’électricité les plus élevés en Europe depuis février 2023 menacent la production industrielle des principales économies et pèsent lourdement sur le sentiment des entreprises.
Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et d’épuisement rapide des stocks de gaz naturel, les marchés européens de l’énergie sont plus inquiets que d’habitude, car les gouvernements des deux plus grandes économies, l’Allemagne et la France, se sont désormais effondrés.
Pourquoi la Suisse cède aux USA tout son argent de l’AVS 🇨🇭
RépondreSupprimer10.12.2024
www.kla.tv/31354
Pourquoi le fonds de compensation de l'AVS suisse et l'argent des rentes épargnées passent-ils sous le contrôle d'une banque de dépôt américaine, c'est-à-dire d'un gestionnaire de fortune.
Comme en Allemagne, les pensions mensuelles versées aux retraités suisses sont payées par l'assurance vieillesse et survivants (AVS), selon le système dit de répartition. Cela signifie que les paiements courants des pensions sont effectués à partir des versements mensuels de la population active. Mais contrairement à l'Allemagne, la Suisse a encore un fonds de compensation AVS/AI/APG bien rempli, avec une fortune d'environ 40 milliards de francs suisses. Cet argent appartient à la population et sert quasiment de fonds de secours pour le paiement continu des pensions pour une durée totale d'un an.
Cet argent est géré par un établissement de droit public de la Confédération, fondé en 2017 et prétendument indépendant, à savoir Compenswiss, dont le siège est à Genève.
Compenswiss ne surveille donc pas seulement les paiements mensuels des rentes aux retraités éligibles, mais gère également le fonds de compensation de 40 milliards. Bien entendu, cet argent ne repose pas dans un coffre-fort quelconque, mais il est placé en titres conformément aux réglementations et pour la conservation de ces titres, Compenswiss a besoin d'une banque dépositaire, également appelée custodian bank.
Jusqu'à présent, le dépositaire de ces 40 milliards en titres était la grande banque suisse UBS. Mais c'est de l'histoire ancienne. Après un appel d'offres, Compenswiss a en effet décidé que ces 40 milliards de fonds AVS ne seraient plus gérés par une banque suisse, mais par une filiale allemande de la State Street Bank américaine, dont le siège est à Boston. State Street fait partie, avec BlackRock et Vanguard, des plus grands gestionnaires de fortune du monde et ceux-ci ont déjà, de par leur taille, un potentiel de pouvoir incommensurable.
RépondreSupprimerMais cela implique des risques énormes pour la Suisse et l'argent des retraités. C'était le titre d'un article paru dans la NZZ (Neue Zürcher Zeitung) le 7 octobre 2024 : "Les intérêts des États-Unis et de la Suisse ne coïncident pas toujours. Lors de l'abolition du secret bancaire, on a par exemple vu avec quelle fermeté les Américains faisaient valoir leurs intérêts en cas de doute", explique Matter. "Dans un cas extrême, la banque dépositaire pourrait refuser de livrer des titres. Si une urgence survenait, le Conseil fédéral aurait de meilleures possibilités d'action auprès d'une banque suisse."
La Compenswiss s'est sentie obligée de minimiser ce risque et a publié un communiqué de presse le 11 octobre. Dans la NZZ, Compenswiss écrit notamment [, citation] : "Le risque de gel des avoirs par les autorités américaines a été analysé par Compenswiss dans le cadre de l'appel d'offres. La survenance de ce risque a été jugée hautement improbable." Est-ce vrai ?
Le professeur de droit bancaire Rolf Sethe, de l'Université de Zurich, en doute, il explique : "Oui, dans un cas extrême, les États-Unis pourraient avoir accès aux fonds de compensation de l'AVS, de l'AI et des APG via State Street. Car State Street conserve les instruments financiers des fonds de compensation. Si on veut les retirer du dépôt, il faut demander à State Street de les transférer sur un dépôt auprès d'une autre banque dépositaire." "Cela signifie que sans la participation de State Street en tant que banque dépositaire, l'AVS ne peut donc pas retirer les avoirs. Ceci est valable indépendamment de la question de savoir où les instruments financiers sont physiquement stockés.
State Street, en tant que banque américaine, est soumise au droit américain. Si le gouvernement américain venait à imposer des sanctions à la Suisse, la banque serait obligée de s'y conformer", poursuit Sethe. "Comme les Etats-Unis appliquent régulièrement leur droit de manière extraterritoriale, ils ordonneraient probablement à la banque de faire appliquer les sanctions également par le biais de ses filiales européennes. Compenswiss est mandaté auprès de State Street Tochter à Munich." Si on considère maintenant le comportement de l'administration américaine au cours des 50 dernières années, il n'est pas improbable, mais plutôt très probable, que les États-Unis bloquent ou même volent la propriété d'autrui en cas de sanction ou de litige. La Suisse a déjà fait des expériences très désagréables et coûteuses à ce sujet.
- Après la Seconde Guerre mondiale, un quart de milliard de francs d'acompte (une somme astronomique à l'époque) a été imposé à la Suisse pour non-participation à la guerre via les "accords de Washington". Finalement, le paiement demandé a été réduit de 50%.
- Bien que la Suisse n'ait jamais touché à ce qu'on appelle les "biens sans maître" après la Seconde Guerre mondiale - elle ne les a jamais fait disparaître par une confiscation étatique comme dans d'autres pays - elle s'est vu extorquer une amende de dédommagement de plusieurs milliards de francs.
RépondreSupprimer- Le secret bancaire, qui s'applique aussi aux étrangers, a été volé à la Suisse à travers le chantage politico-financier de la menace d'exclusion du trafic des paiements internationaux.
- Enfin, l'UBS, sous la pression de l'administration américaine, a dû reprendre le "Credit Suisse" en difficulté, créant ainsi une poudrière pour les contribuables suisses. Kla.TV en a parlé le 28 avril et le 24 novembre 2023.
Dans un passé récent, les États-Unis ont démontré à grande échelle comment ils traitent les actifs d'autres États lorsqu'ils imposent des sanctions à ces derniers. L'administration américaine a ainsi imposé des sanctions à la Russie et bloqué à cette occasion 260 milliards appartenant à la Banque nationale de Russie. Les Etats-Unis n'ont donc jamais été tendres avec les actifs étrangers.
Qu'est-ce qui a poussé le géant bancaire State Street à participer à l'appel d'offres lancé par Compenswiss et à remplacer l'UBS en tant que gestionnaire de fortune ? Pourquoi le mandat de gestion des actifs de l'AVS a-t-il été confié à un fiduciaire différent et désormais étranger ? Qu'est-ce que l'ancienne fiduciaire, c'est-à-dire l'UBS, a fait de mal ? Qu'est-ce que State Street fait de mieux ?
Habituellement, les "frais de garde" annuels (custody fee) pour une banque dépositaire se situent entre 0,01 % et 0,05 % des actifs à gérer, selon la complexité de la gestion des actifs et les détails contractuels. Pour une fortune de 40 milliards de francs suisses, cela représenterait environ :
- pour 0,01 % : 4 millions de francs suisses par an
- pour 0,05 % : 20 millions de francs suisses par an
Cependant, le chiffre d'affaires mondial de State Street Corporation s'élevait à environ 18,36 milliards de dollars en 2023, la majeure partie provenant des services de banque dépositaire, de gestion de fortune et d'autres services financiers. Le marché suisse ou allemand représente probablement une petite partie de l'ensemble des activités, en particulier dans le rôle de banque dépositaire d'actifs institutionnels.
Pour avoir remporté ce mandat de 4 millions de francs suisses en si peu de temps, la direction suisse ou allemande de State Street a certainement fait la fête. En règle générale, le fait de remporter un appel d'offres est toujours fêté comme il se doit, car s'il n'était pas lucratif, il est fort probable qu'on n'aurait pas fait l'effort d'y participer. Mais lucratif ne signifie pas nécessairement qu'on n'a obtenu qu'un flux de recettes continu qui devrait couvrir les coûts, il peut y avoir d'autres raisons.
RépondreSupprimerEt ce sont ces raisons qui nous intéresseraient naturellement en tant que cotisants à l'AVS. Les véritables motifs seraient-ils que, selon le droit américain, la fortune de l'AVS pourrait être bloquée pour des raisons fallacieuses ?
Au milieu de ces discussions, certains hommes politiques demandent déjà que la richesse du peuple soit à l'avenir gérée indépendamment des grandes banques américaines. Ils demandent un contrôle et une transparence accrus sur la manière dont l'argent du fonds AVS est investi et où il est investi. Cette affaire concerne tous ceux qui vivent en Suisse. Il s'agit de l'argent et des pensions de tous les habitants. La fortune de l'AVS doit rester en Suisse et sous contrôle suisse !
Avec la campagne et la pétition de Schweizerzeit "La fortune de l'AVS reste en Suisse", vous pouvez donner une voix à cette revendication. La collecte est possible jusqu'à fin janvier 2025. Vous trouverez la feuille de signatures (en allemand) dans l'infobox bleue située sous cette émission.
de kh.
Sources / Liens :
Petition du journal Schweizerzeit :
https://schweizerzeit.ch/petition-das-ahv-vermoegen-bleibt-in-der-schweiz/
Fonds AVS détenus par une banque de dépôt américaine :
https://www.tagesanzeiger.ch/ahv-ausgleichsfonds-usa-haetten-zugriff-auf-schweizer-gelder-212407145204
https://www.vorsorgeforum.ch/bvg-aktuell/2024/10/10/zugriff-der-usa-auf-den-ahv-ausgleichsfonds.html
https://uncutnews.ch/schweizer-volksvermoegen-in-den-haenden-von-state-street-blackrock-und-vanguard-ausgleichsfonds-sorgt-fuer-wirbel/
https://www.vereinwir.ch/wir-verschieben-unsere-kronjuwelen/
Compenswiss - Fonds de compensation AVS/IV/EO:
https://www.compenswiss.ch/de/portraet/geschichte
https://www.kla.tv/fr
10 raisons pour lesquelles le Covid-19 a été une bénédiction déguisée pour ceux qui ont survécu et qui n’ont pas subi de dommages permanents à la santé suite aux injections de caillots
RépondreSupprimer12/10/2024
S.D. Wells
Il n’y a probablement pas un seul être humain sur terre qui n’ait pas eu très peur du Covid-19 au début de la pandémie. Il existe de nombreux virus mortels, et à penser que le « nouveau » virus se propageait si rapidement, une fois qu’il a atteint New York et l’État de Washington, nous savions tous qu’il serait partout en quelques semaines. La question était de savoir à quel point il est mortel et s’il existe des remèdes naturels pour y remédier, car quiconque soutient l’immunité naturelle et la santé naturelle sait qu’il ne faut pas faire confiance à Big Pharma et même envisager des vaccins, des produits pharmaceutiques ou les masques redoutés.
Et donc, le récit a été diffusé dans tous les médias de fausses nouvelles, y compris les informations télévisées, les informations en ligne, les réseaux sociaux, toutes les écoles, les transports publics, tous les cabinets médicaux, cliniques et pharmacies, « faites-vous vacciner contre le Covid-19 », « portez votre masque » et assurez-vous de « respecter la distance sociale de 2 mètres ».
Les gens auraient commencé à mourir de la grippe chinoise, qui, nous dit-on, provenait d’un marché humide en Chine où certaines personnes avaient mangé de la soupe de chauve-souris infectée. Ok. Ensuite, des personnes en bonne santé ont commencé à coasser de manière inexplicable à cause des injections de caillots lorsque les protéines de pointe ont obstrué leur système vasculaire et que leur système immunitaire a attaqué chaque partie vitale de leur corps.
Ceux qui ont survécu aux injections de caillots, du moins la plupart d’entre eux, souffrent toujours de problèmes cardiaques qu’aucun médecin ne peut expliquer (ou n’est autorisé à expliquer). Ils appellent cela le « Covid long », comme si le virus qui n’affecte même pas les enfants détruisait en quelque sorte votre cœur pour toujours, même si le virus va et vient en 7 à 10 jours environ, un peu comme la grippe saisonnière.
C’est pourquoi le Covid-19 a été une bénédiction déguisée, nous vous présentons donc les 10 principales raisons de cela, et comment nous pouvons tous bénéficier des mensonges et de la propagande frauduleuse que nous avons subis
#1. Tous les défenseurs de la santé naturelle savent qu’il ne faut pas céder à des réactions instinctives face à la prochaine pandémie annoncée par les mondialistes comme étant « arrivée »
RépondreSupprimer#2. La nouvelle administration Trump peut empêcher que des fonds soient distribués à des scientifiques et à des organisations malhonnêtes qui tentent de créer des armes biologiques, en particulier avec la recherche sur le gain de fonction
#3. Nous savons maintenant que TOUS les mandats étaient des mensonges absolus et ont été fabriqués pour militariser l’industrie médicale, maintenir les gens malades et effrayés, promouvoir les injections mortelles de caillots et tuer autant de personnes que possible
#4. Désormais, des millions de personnes supplémentaires savent que les vaccins, et pas seulement les vaccins à ARNm, sont souvent dangereux, expérimentaux, mortels et inefficaces pour prévenir la contraction et la propagation des maladies
#5. En plus d'avoir des bébés ou de soigner une horrible blessure, nous savons maintenant que les hôpitaux sont vraiment un endroit où aller pour perdre du temps, de l'argent ou être tué par la « médecine » et/ou une chirurgie aléatoire
#6. Il a été révélé que les masques PROVOQUENT des infections de la bouche, de la gorge et des poumons, tout en privant le cerveau et le corps de quantités appropriées d'oxygène, entraînant des lésions cérébrales, la malnutrition et un système immunitaire dysfonctionnel
#7. Les médias de masse ont été révélés comme le centre ultime des fausses nouvelles, de la propagande médicale et des reportages carrément traîtres qui ont coûté à des millions d'Américains leur santé, leur vie et leurs moyens de subsistance
#8. Les petites et moyennes entreprises seront toujours conscientes qu'une nouvelle « pandémie » ne justifie pas la fermeture ou la limitation du nombre de clients pour quelque raison ou durée que ce soit
#9. Il a été prouvé que la médecine naturelle fonctionne pour prévenir et guérir du virus, notamment la vitamine D, le zinc, la quercétine, l'huile d'origan, l'ivermectine et bien plus encore
#10. Google continue de rapporter des mensonges et des tromperies sur les remèdes naturels qui ont fonctionné contre le Covid et tant d’autres maladies, troubles, parasites, agents pathogènes, etc.
RépondreSupprimerLa confiance du public, en général, a été décimée par les mensonges sur le Covid provenant de la FDA, du CDC, de l’OMS, de Big Pharma, du Big Government et de Big Tech. Ils ne pourront JAMAIS regagner la confiance qu’ils avaient des 270 millions d’Américains qui étaient assez naïfs (ou simplement endoctrinés et effrayés) pour porter leur masque 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, recevoir les injections mortelles contre les caillots ou être « traités » dans les chambres de la mort (hôpitaux américains) avec l’isolement, le remdesivir et les respirateurs artificiels qui vous étouffent jusqu’à la mort en 4 jours ou moins.
Quiconque veut mourir à « vitesse de la lumière » suivra tout le protocole de la prochaine pandémie. Ajoutez le site plague.info à vos sites Web indépendants préférés pour obtenir des mises à jour sur les nouveaux virus à gain de fonction que le CDC et l’OMS libèrent dans la « nature ». #CovidLessonsLearned
Les sources de cet article sont les suivantes :
Pandemic.news
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2024-12-10-top-10-ways-covid-19-was-a-blessing-in-disguise.html
Le papa de la Covid, Daszak, appelle au secours ses copains , ils pétitionnent contre Kennedy après avoir pétitionné contre l’arrêt des subventions à la fabrication de virus
RépondreSupprimerle 10 décembre 2024
par pgibertie
En 2020, 77 prix Nobel avaient signé une tribune pour protester contre l’attrêt du financement de la fabrication de nouveaux virus et en particulier celui de la covid par Peter Daszak
- voir doc sur site -
Il s’agit de la communauté de lauréats du prix Nobel que Sir Rich Roberts de New England Biolabs se vantait d’utiliser comme outil d’influence, tout en conspirant pour dissimuler l’origine du SRAS-CoV-2 avec ses créateurs, en utilisant cette influence pour intimider les chercheurs sur l’origine !
La subvention a été interrompue le 24 avril 2020, plusieurs jours après avoir attiré l’attention des médias suite à une interaction entre le président Donald Trump et un journaliste lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle le journaliste a présenté à tort la subvention comme une aide financière aux chercheurs de Wuhan. Le président Trump a insisté pour que la subvention soit immédiatement interrompue. Après l’événement, Peter Daszak, Ph. D., directeur de l’EcoHealth Alliance, a été contacté par le NIH au sujet de son travail avec l’institut de Wuhan. Il a ensuite été informé que le renouvellement de sa subvention avait été annulé parce que le projet n’était pas « en phase avec les objectifs [du NIH] et les priorités de l’agence ».
Dans leur lettre, les lauréats du prix Nobel critiquent la décision du NIH d’annuler la subvention, compte tenu de la pertinence des recherches du Dr Daszak dans le contexte de la pandémie actuelle. Ils appellent à un « examen approfondi des actions qui ont conduit à la décision de mettre fin à la subvention » et demandent au NIH de prendre « les mesures appropriées pour corriger les injustices qui ont pu être commises en la révoquant ».
Ils recommencent et cette fois ci s’ en prennent à Kennedy
- voir doc sur site -
Pour France Info et l’Immonde les prix Nobel du Monde entier feraient front contre la nomination de Kennedy… en réalité c’est bien plus compliqué.
RépondreSupprimerOui il y a des Nobel d’économie mais on recherchera en vain les grands noms qui ont marqué l’économie ( Stiglitz, Krugman)…Une exception, Akerlof, mais il est le mari de Janet Yellen , secrétaire au trésor de l’administration Biden.
Il y a des Nobel de médecine également mais ils ont une particularité : ils sont directement impliqués dans les gains de fonction et le désastre de l’ARNm
Le Nobel 93 de médecine, Roberts est l’inspirateur de cette lettre. En parcourant le rapport du « sous-comité » parlementaire sur la crise Covid,on découvre qu’il a été destinataire (avec Daszak et d’autres) de courriels de Morens-qui organisait en douce la stratégie de réponse.
Il reçoit le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1993 pour sa découverte des introns.
- voir doc sur site -
Un intron est une portion d’un gène qui est transcrite en ARN, au sein d’un ARN précurseur
Gag: on trouve également parmi les signataires Kariko et Weissman
Le prix Nobel de médecine a été décerné à Katalin Kariko et Drew Weissman pour leurs découvertes dans le champ de l’ARN messager qui ont ouvert la voie aux vaccins Covid. Ces fameuses injections qui n’empêchent ni la transmission, ni la contamination et qui peuvent provoquer des myocardites et autres effets secondaires. Pourquoi pas ? Obama a bien été récompensé par le Nobel de la paix, Annie Ernaux a reçu le prix Nobel de littérature…
Robert Malone: «Kariko et Weissman obtiennent le prix Nobel, non pas pour avoir inventé les vaccins à ARNm (car c’est moi qui l’ai fait), mais pour avoir ajouté la psuedouridine qui a permis de fabriquer un nombre illimité de protéines spike dans ce qui aurait pu être une plate-forme vaccinale sûre et efficace, si elle avait été développée en toute sécurité. Pfizer fait campagne en ce sens depuis 2020 – au début, ils ont même prétendu (comme Kariko) qu’elle avait inventé la technologie de la plateforme vaccinale à ARNm. Pfizer a fait des dons importants au Karolinska Institute, qui décerne le prix Nobel. La science a de nouveau été détournée par les grandes entreprises pharmaceutiques».
L’aveu:Le vaccin à ARNm fait fabriquer la protéine Spike imitant celle de la Covid. Mais parfois le corps attaque l’ARN. Les scientifiques ont modifié l’uridine, un nucléoside lié à U (une des 4lettres de l’ARN) avec une version synthétique, non attaquée par le système immunitaire. la pseudouridine
RépondreSupprimerLe prix Nobel 2023 a été décerné pour l’invention utilisant la pseudouridine à la place de l’uridine
Quand le corps fabrique la Spike, il a du mal à lire cette version synthétique: parfois une des lettres de l’ARN saute et tout se décale. Et le vaccin produit une protéine qui n’est PAS la Spike, mais autre chose, aléatoire et enflammant le système immunitaire chez 25-30% des sujets
Nos surdoués qualifient ensuite Kennedy « d’opposant » à des « vaccins qui sauvent des vies ». « Opposant » ne veut rien dire du tout; en l’occurrence c’est faux. Kennedy veut simplement que les vaccins soient évalués avec la même rigueur que n’importe quel autre produit.
On rappelle que quasi aucun vaccin pédiatrique n’est autorisé sur la base d’un essai contrôlé randomisé avec placebo inerte et suivi sur le long terme. Ce n’est pas normal, et Kennedy veut rétablir la normalité. Il ne veut interdire aucun vaccin, ni n’en imposer aucun.
.La phrase la plus phénoménalement idiote de la lettre des petits génies est sans doute celle-ci: ils reprochent à Kennedy de vouloir mettre un terme à la fluorisation de l’eau potable aux Etats-Unis. C’est très sot. Pourquoi ?
Petit un, un rapport issu d’un département des … HHS eux-mêmes reconnaît qu’il existe une association probable de la fluorisation avec une baisse du QI des enfants: https://ntp.niehs.nih.gov/whatwestudy/assessments/noncancer/completed/fluoride
Petit deux, à part les Etats-Unis, peu de pays mettent du fluorure dans l’eau. Parce que ce n’est pas très efficace, et quitte à supplémenter en fluorure, il y a des moyens plus simples et moins risqués. Du coup, en Europe, presque personne ne le fait.
Les mêmes 77 lauréats du prix Nobel, encadrés par Rodgers et Valmus, signent une lettre dénonçant Kennedy, après avoir dénoncé la suspension des bourses de Daszak comme une attaque politique en 2020. Cela ne leur donne aucune crédibilité.
RépondreSupprimerIls reprochent d’abord à Kennedy son manque de qualifications dans les domaines médicaux ou scientifiques. Le problème? L’actuel titulaire du poste est… avocat et politicien, exactement comme Kennedy, ce qui ne semble pas déranger notre groupe de petits génies.
Kennedy serait ensuite, d’après nos cerveaux, porteur de théories de la conspiration sur les traitements de certaines maladies, notamment le SIDA. C’est flou, mais je sais que Kennedy a critiqué l’AZT. Le produit étant très toxique et peu efficace, il fut loin d’être le seul.
Bref, cette lettre des « 75 Nobels » est aussi insondablement stupide et peu crédible que celle des « 50 officiels des renseignements américains » qui juraient leurs grands dieux que l’affaire du laptop de Hunter Biden était de la « désinformation russe » alors que tout était vrai.
@ResilientsTv
https://pgibertie.com/2024/12/10/le-papa-de-la-covid-daszak-appelle-au-secours-ses-copains-ils-petitionnent-contre-kennedy-apres-avoir-petitionne-contre-larret-des-subventions-a-la-fabrication-de-virus/
Droguer les vaches pour réduire les émissions de méthane ? Les scientifiques s’interrogent sur la sécurité et la nécessité de cette pratique
RépondreSupprimerLes scientifiques qui se sont entretenus avec le Défenseur ont déclaré que le Bovaer, un médicament récemment approuvé et ajouté à l'alimentation du bétail pour réduire les émissions de méthane, n'a pas fait l'objet de tests de sécurité adéquats et que le médicament n'est pas nécessaire si le bétail est élevé selon des méthodes régénératives.
Par Brenda Baletti
Mondialisation.ca,
11 décembre 2024
Le Bovaer, un additif destiné à l’alimentation des vaches et conçu pour réduire les émissions de méthane, se heurte à la réticence du public, bien que l’industrie ait assuré que cet additif était « sûr et efficace » et qu’il jouait un rôle clé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre produites par les vaches laitières.
L’additif alimentaire agit en supprimant l’enzyme qui forme le méthane dans le ruminant de la vache.
DSM-Firmenich, la société qui a créé l’additif, et Elanco, un fabricant de médicaments américain qui commercialise le produit aux États-Unis et au Canada, affirment que l’administration d’une cuillère à soupe de Bovaer par vache laitière en lactation et par jour peut réduire les émissions de méthane d’environ 30 %. Toutefois, une méta-analyse des essais réalisés sur l’additif a révélé des résultats plus diversifiés.
Selon Elanco, donner du Bovaer à un million de vaches pendant un an équivaudrait à éliminer plus de 285 000 voitures de la circulation pendant un an. L’entreprise affirme également que l’utilisation du Bovaer dans l’alimentation du bétail « s’est avérée sûre pour les animaux, les producteurs et les consommateurs ».
Le Bovaer est disponible à la vente dans 68 pays et a été approuvé aux États-Unis, au Mexique, au Canada et au Royaume-Uni, où un important géant laitier, Arla Foods, a récemment lancé un essai dans une trentaine d’exploitations.
Plusieurs grandes chaînes de supermarchés britanniques s’apprêtent à vendre du lait provenant de vaches nourries au Bovaer.
Cependant, dans plus de 13 000 réponses à l’annonce d’Arla sur X concernant ses essais sur le terrain avec des vaches Bovaer, les commentateurs ont critiqué l’entreprise. Ils ont qualifié l’essai de « fou » et se sont filmés en train de verser des produits laitiers d’Arla. Certains ont appelé au boycott du produit.
Les critiques se sont également exprimées sur TikTok et Facebook, où leurs messages ont été vus des millions de fois, a rapporté la BBC.
RépondreSupprimerLe tollé a été tel que DSM-Firmenich et Arla ont été contraints de faire des déclarations publiques sur l’innocuité supposée du produit. Au cours des dernières 24 heures, les médias britanniques The Guardian, The Spectator et The Conversation ont publié des articles défendant Bovaer et tentant de discréditer ses détracteurs.
Toutefois, les scientifiques concernés qui se sont entretenus avec The Defender ont déclaré que le produit n’avait pas fait l’objet d’études suffisantes pour étayer les affirmations selon lesquelles il est sans danger pour le bétail ou les êtres humains. Ils ont également déclaré qu’il existait de meilleures stratégies pour réduire les émissions de méthane.
« Dans l’ensemble, il existe des signaux d’alarme indiquant que ce médicament pourrait avoir des effets néfastes », a déclaré John Fagan, Ph.D., scientifique en chef du Health Research Institute. « Il a été mis sur le marché à la hâte, sans que des tests adéquats aient été effectués pour s’assurer de la sécurité des vaches et des personnes qui boivent le lait.
Selon M. Fagan, le médicament pourrait présenter des risques particuliers pour les enfants, qui sont plus vulnérables parce que leur système de désintoxication n’est pas encore arrivé à maturité.
« Il n’est pas nécessaire de gaver les vaches de Bovear, un produit hautement toxique, pour réduire les émissions de méthane », a déclaré André Leu, directeur international de Regeneration International, auteur et agriculteur biologique régénérateur.
« La plupart des émissions de méthane des ruminants proviennent des exploitations d’alimentation animale en claustration (CAFO) », a déclaré M. Leu. « Si les émissions de méthane et d’autres gaz à effet de serre sont considérables dans les exploitations d’élevage en claustration et les systèmes d’élevage industriel intensif, ce n’est pas le cas des pratiques d’élevage en pâturage régénératif, qui pourraient constituer une alternative plus sûre pour la santé humaine et animale.
Des études de sécurité « totalement inadéquates
Le Bovaer est fabriqué à partir de dioxyde de silicium, de propylène glycol et de 3-nitrooxypropanol, ou 3-NOP, un composé organique synthétique qui a fait l’objet d’une mise en garde de l’Agence britannique des normes alimentaires (Food Standards Agency) l’année dernière concernant les risques possibles liés à la manipulation de cette substance, a rapporté Newsweek.
Dans sa lettre d’approbation de mai, la FDA a déclaré que le 3-NOP, commercialisé sous le nom de Bovaer, « ne devrait présenter qu’un faible risque pour l’homme ou l’animal dans les conditions d’utilisation prévues ». L’agence a déclaré qu’elle n’avait pas de préoccupations en matière de santé publique.
La FDA a également noté que le Bovaer étant destiné à affecter la structure ou la fonction du corps d’un animal, il s’agit en fait d’un médicament. Toutefois, le centre de médecine vétérinaire de l’agence a décidé de ne pas soumettre le produit aux exigences habituelles de l’approbation d’un nouveau médicament pour animaux, qui comprennent le signalement des effets indésirables, l’étiquetage et d’autres étapes.
RépondreSupprimerSelon la journaliste Grace Hussain de Sentient, il s’agit d’une mesure inhabituelle qui permet au fabricant de médicaments de contourner le processus d’examen habituel des nouveaux médicaments pour animaux, qui est long et coûteux et qui dure souvent près de dix ans.
Certains législateurs soutenus par l’industrie proposent de faire de cette procédure accélérée la norme pour l’ensemble de l’industrie de l’alimentation animale.
Cela ne devrait pas poser de problème, a déclaré Season Solorio, porte-parole d’Elanco, qui a assuré à Newsweek que le Bovaer était « sûr » et « efficace ».
« Le Bovaer – un ingrédient sûr et efficace pour l’alimentation du bétail – représente une opportunité clé basée sur la science », a déclaré Solorio. « Le Bovaer est l’ingrédient alimentaire réducteur de méthane le plus étudié et le plus scientifiquement prouvé, avec plus de 15 ans de recherche et plus de 85 articles publiés et évalués par les pairs.
Toutefois, M. Leu a déclaré que les études de sécurité existantes étaient « totalement inadéquates ».
« Elles ne sont pas assez longues pour déterminer les effets indésirables courants sur la santé, tels que les cancers, le stress oxydatif, les perturbations endocriniennes, les problèmes de reproduction, la mutagénèse et la neurotoxicité », a déclaré M. Leu. « Aucune étude ne montre que le lait et les produits carnés traités sont sans danger pour les enfants.
M. Leu recommande d’éviter tous les produits laitiers et carnés traités au Bovear jusqu’à ce que des études indépendantes et évaluées par des pairs soient publiées.
Fagan a déclaré que le Bovear agit en interférant avec une enzyme importante dans la fonction digestive des vaches. Cela peut avoir des effets nocifs à long terme, même s’il a été démontré que des doses modérées de ce produit chimique ne présentent pas de toxicité aiguë.
Les études menées jusqu’à présent ont montré des changements dans les enzymes hépatiques, ce qui suggère que l’utilisation à long terme de Bovaer pourrait endommager le fonctionnement du foie, a-t-il ajouté. Dans les études sur les rats, des tumeurs non cancéreuses se sont développées, mais il existe un risque qu’elles deviennent cancéreuses avec le temps. « Des études plus longues sont nécessaires pour évaluer si elles peuvent devenir cancéreuses avec le temps », a déclaré M. Fagan.
Un autre problème de sécurité, selon M. Fagan, est que le médicament n’a été approuvé qu’à des doses très spécifiques parce qu’il est clair que des doses plus élevées présentent des risques.
RépondreSupprimer« Le risque de surdosage est beaucoup plus grand dans un contexte agricole où ce sont des ouvriers agricoles, et non des vétérinaires, qui administrent le médicament », a déclaré M. Fagan.
Il a également critiqué la décision réglementaire d’approuver l’additif alimentaire Bovaer au lieu de le réglementer comme un médicament, affirmant que cela « augmente considérablement le risque qu’il soit manipulé avec moins de précision au détriment de la santé de la vache ».
L’administration du médicament par simple ajout à l’alimentation augmente également le risque d’un dosage accidentel plus élevé, a déclaré M. Fagan, ce qui accroît le risque d’exposition des consommateurs de lait au Bovear.
Il a ajouté : « Les promoteurs de ce médicament prétendent qu’il est facile à administrer :
« Les promoteurs de ce médicament affirment qu’il est rapidement métabolisé et qu’il ne sera donc pas présent dans le produit laitier final. Cela ne tient pas compte de la question essentielle : quels sont les métabolites et sont-ils nocifs pour la vache ou pour la personne qui boit le lait ? La réponse est que cette recherche n’a pas été effectuée ».
L’agriculture régénératrice est plus efficace que les médicaments pour réduire les émissions
Les promoteurs du Bovaer, dont Elanco, la plupart des médias grand public et l’Environmental Defense Fund, affirment que le méthane provenant des émissions du bétail constitue une menace sérieuse pour le climat mondial et que des solutions techniques telles que ce médicament sont essentielles pour réduire ces émissions.
Cependant, les recherches montrent que la plupart des émissions de méthane proviennent des fuites de gaz, des puits de pétrole et de la fonte du pergélisol. Le méthane provenant des vaches est émis dans les exploitations d’élevage en commun.
« La grande majorité de ces soi-disant produits miracles qui sont mis sur le marché sont destinés à la production animale dans les exploitations d’élevage en commun », a déclaré Howard Vlieger, agriculteur régénérateur, au journal The Defender. « Le problème n’est pas le nombre de ruminants, mais plutôt la manière dont les animaux sont élevés. L’environnement de production des bovins et des animaux laitiers dans les CAFO n’est pas naturel pour ces espèces de bétail.
RépondreSupprimer« Les systèmes de pâturage bien gérés ou adaptatifs qui utilisent des bovins et d’autres ruminants ne sont pas à l’origine des problèmes climatiques », a déclaré M. Vlieger.
Selon M. Leu, cela s’explique par le fait que « dans les écosystèmes des ranchs, une grande partie du méthane émis par les animaux dans les pâturages est dégradée par des micro-organismes méthanotrophes (mangeurs de méthane) présents dans le sol et dans l’eau. Ces organismes n’existent pas dans les CAFO (fermes industrielles) et les systèmes d’élevage intensif, de sorte que 100 % de leurs émissions se retrouvent dans l’atmosphère.
Le méthane a une courte demi-vie de seulement 12 ans et se décompose rapidement en dioxyde de carbone, a-t-il ajouté. Lessystèmes de pâturage bien gérés offrent l’avantage supplémentaire de séquestrer ce CO2 dans le sol par photosynthèse, comme le montrent de nombreuses études scientifiques et le livre de M. Leu, « Growing Life: Regenerating Farming and Ranching », l’ont démontré.
Un nouveau marché du carbone
Elanco présente également Bovaer comme un moyen « pour les producteurs laitiers d’être financièrement récompensés pour la réduction de l’empreinte carbone de leur exploitation », en rejoignant Athian, le marché des crédits carbonefinancé par Elanco, qui permet aux agriculteurs qui donnent le médicament à leurs vaches de réclamer des crédits carbone.
Les agriculteurs peuvent quantifier les réductions d’émissions de gaz à effet de serre obtenues grâce à l’utilisation du Bovaer par le biais de l’outil UpLook d’Elanco, qui recueille des données sur les exploitations afin de « suivre les progrès des efforts en matière de développement durable ». Les agriculteurs peuvent utiliser cet outil pour certifier les crédits carbone qu’ils peuvent ensuite vendre, selon la société.
Quel est le rapport entre Bovaer et Bill Gates ?
RépondreSupprimerPlutôt que de prendre au sérieux les préoccupations exprimées par les scientifiques, DSM-Firmenich a cherché à discréditer les critiques formulées à l’encontre de son produit en les qualifiant de « fausses vérités et de désinformation » et a affirmé que le produit était « totalement sûr ».
La BBC, Newsweek et d’autres médias ont suggéré que les critiques se livraient à des « théories du complot » parce que certains ont fait des « affirmations sans fondement » selon lesquelles Bill Gates aurait été impliqué dans le développement du Bovaer.
S’il est vrai que Bill Gates n’a pas participé au développement de Bovaer, il a investi dans une start-up rivale, Rumin8, qui développe un produit similaire de réduction du méthane.
Bill Gates et Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, financent également le développement d’un vaccin destiné à réduire le méthane produit par le bétail.
Ils sont également les financiers du Global Methane Hub, qui incite les pays à signer le GlobalMethane Pledge, qui vise à réduire de 30 % le méthane provenant des combustibles fossiles et du bétail entre 2020 et 2030.
Cet engagement sert ensuite de justification dans le matériel promotionnel de DSM-Firmenich et dans la presse pour expliquer pourquoi des produits comme le Bovaer sont nécessaires.
Brenda Baletti
https://www.mondialisation.ca/droguer-les-vaches-pour-reduire-les-emissions-de-methane-les-scientifiques-sinterrogent-sur-la-securite-et-la-necessite-de-cette-pratique/5694691?doing_wp_cron=1733906711.5381700992584228515625
Manger de l'herbe fait péter. Dans l'herbe il y a des feuilles et aussi des tiges. Ces tubes contiennent de l'air qui doit à un moment ressortir par quelque part !
SupprimerD'ailleurs, ce sont toutes les plantes qui vivent et grandissent grâce aux gaz. Nous-mêmes respirons. Respirons toutes et tous 200 000 nano-poussières (appelées 'virus' !) ET microbes par minute.
Mais, l'erreur (encore une fois) vient des ministères des non-éduqués qui ont lancé que le gaz méthane c'est mal !! et, que c'est un gaz à 'effet de serre' !!
Primo, le gaz méthane est un gaz très très rare et ne représente que 0,0000015 % de notre atmosphère !
Secundo, aucun gaz de notre atmosphère ne peut être assimilé à un gaz à effet de serre. L'azote représente 78 % de notre atmosphère. L'oxygène 21 % et le gaz carbonique 0,041 %. C'est-à-dire que déjà si le gaz carbonique a une molécule tous les 150 mètres... le gaz méthane doit en avoir une tous les 150 km ! C'est ce qui s'appelle le 'grillage à très larges mailles' appelé 'serre' !!
Échec de l'énergie verte : le Royaume-Uni dépense plus d'un milliard de livres sterling cette année pour fermer les parcs éoliens et démarrer des centrales à gaz
RépondreSupprimer12/10/2024
Cassie B.
Coûts de l'énergie éolienne au Royaume-Uni : Le Royaume-Uni a dépensé plus d'un milliard de livres sterling cette année pour fermer les parcs éoliens et démarrer des centrales à gaz, soulignant le fardeau financier de l'intégration des énergies renouvelables.
Inadéquation des infrastructures du réseau : malgré une augmentation de 50 % de la capacité éolienne offshore au cours des cinq dernières années, les infrastructures du réseau n'ont pas suivi le rythme, entraînant une surcharge du réseau et des fermetures de parcs éoliens.
Règles obsolètes du système énergétique : les règles du système énergétique du Royaume-Uni sont obsolètes, obligeant les opérateurs à fermer les parcs éoliens et à démarrer des centrales à gaz, compromettant ainsi les objectifs de décarbonisation et augmentant les factures d'énergie.
Préoccupations politiques et environnementales : le retour du président élu Donald Trump pourrait compromettre les ambitieux plans de décarbonisation du Royaume-Uni, soulevant des questions sur l'avenir des investissements dans l'énergie éolienne.
Mise en garde pour les décideurs politiques : l’expérience du Royaume-Uni sert d’avertissement aux autres pays quant aux dangers des politiques vertes hâtives sans infrastructure et planification adéquates.
Dans la course à l’adoption des énergies renouvelables, le Royaume-Uni s’est retrouvé dans une situation financière difficile. L’énergie éolienne, autrefois saluée comme la solution miracle à nos problèmes énergétiques, s’avère aujourd’hui être un fardeau financier important. Le Royaume-Uni a dépensé plus d’un milliard de livres sterling cette année seulement pour fermer des parcs éoliens et démarrer des centrales à gaz, ce qui nous rappelle brutalement que des décisions hâtives sans planification adéquate peuvent avoir des conséquences désastreuses.
Il n’est pas surprenant que l’énergie éolienne ne soit pas à la hauteur de ses promesses. Les gouvernements, poussés par la ferveur de la réalisation des objectifs de zéro émission nette, ont aveuglément poussé vers des énergies alternatives sans pleinement considérer les inconvénients. Le réseau électrique du Royaume-Uni, conçu pour une autre époque, a du mal à faire face à la montée en puissance de l’énergie éolienne. Le résultat ? Une quantité record d’énergie éolienne est gaspillée, et les consommateurs en paient la facture.
RépondreSupprimerLe Royaume-Uni a augmenté son parc éolien offshore de 50 % au cours des cinq dernières années et prévoit de le doubler au cours des cinq prochaines années. Cependant, l’infrastructure du réseau ne s’est pas développée au même rythme. Cette inadéquation a conduit l’opérateur à payer des parcs éoliens pour qu’ils s’éteignent, en particulier ceux d’Écosse, afin d’éviter une surcharge du réseau. L’ironie est palpable : alors que le Royaume-Uni paie les parcs éoliens écossais pour qu’ils s’éteignent en cas de vent, il paie simultanément les centrales au gaz du sud pour qu’elles redémarrent. Ce scénario absurde met en évidence la logique erronée qui consiste à se précipiter vers les énergies renouvelables sans tenir compte de la situation dans son ensemble.
Le problème est exacerbé par les règles du système énergétique du Royaume-Uni, qui sont obsolètes et mal équipées pour gérer les complexités de l’équilibrage de l’offre et de la demande en temps réel. Pour maintenir l’électricité, l’opérateur est obligé de fermer des parcs éoliens éloignés et de démarrer des centrales alimentées au gaz plus proches des centres de demande. Cela compromet non seulement ses objectifs de décarbonation malavisés, mais augmente également les factures d’énergie, ce qui rend plus difficile pour les consommateurs de bénéficier des avantages vantés des énergies renouvelables.
Clem Cowton, directeur des affaires extérieures chez Octopus Energy Group, critique à juste titre les « règles obsolètes » du système énergétique. Cependant, la faute ne doit pas être imputée uniquement aux règles, mais aussi au manque de prévoyance et de planification. La course effrénée pour atteindre les objectifs de zéro émission nette a donné lieu à une mauvaise planification, avec peu ou pas de considération pour les aspects pratiques de l’intégration de l’énergie éolienne à grande échelle dans le réseau existant.
Un récit édifiant
RépondreSupprimerCette situation devrait servir de récit édifiant pour d’autres pays envisageant des transitions énergétiques similaires. L’énergie éolienne, comme les véhicules électriques, est souvent présentée comme la panacée à nos problèmes environnementaux. Cependant, la réalité est bien plus complexe. L’énergie éolienne est coûteuse, nocive pour l’environnement et, comme le Royaume-Uni le découvre, souvent inefficace. Les consommateurs paient non seulement pour la construction de ces parcs éoliens, mais aussi pour leurs défaillances. La question demeure : qui supportera le coût de la déconstruction de ces parcs éoliens lorsque la crise du changement climatique, tout comme la pandémie de COVID-19, perdra son urgence ?
Le retour imminent du président élu Donald Trump à la Maison Blanche vient de poser une bombe dans l’obsession du parti travailliste pour le Net Zero. Avec une Amérique dirigée par Trump tirant dans la direction opposée, les ambitieux plans de décarbonation du Royaume-Uni pourraient être confrontés à un péril politique encore plus grand.
L’expérience britannique en matière d’énergie éolienne est une leçon coûteuse sur les dangers des politiques environnementales hâtives. Les gouvernements doivent aborder les énergies renouvelables avec prudence, en s’assurant que les infrastructures et les réglementations sont en place pour soutenir la transition et qu’elles constituent réellement une meilleure alternative, ce qui n’est pas le cas de l’énergie éolienne. Promouvoir aveuglément les énergies alternatives sans tenir compte des inconvénients est non seulement irresponsable sur le plan financier, mais compromet également les objectifs mêmes que l’on cherche à atteindre. Le fiasco de l’énergie éolienne au Royaume-Uni, qui a coûté 1 milliard de livres sterling, devrait servir de signal d’alarme aux décideurs politiques du monde entier.
Sources for this article include:
Expose-News.com
Bloomberg.com
GBNews.com
https://www.naturalnews.com/2024-12-10-green-energy-failure-uk-wind-farms.html
Le plan énergétique de Trump : une voie vers la prospérité et la sécurité américaines
RépondreSupprimer12/09/2024
Willow Tohi
L'administration Trump donne la priorité au forage pétrolier et gazier pour réduire la dépendance aux sources d'énergie étrangères, améliorant ainsi la sécurité nationale et la résilience économique.
L'industrie pétrolière et gazière soutient plus de 10,3 millions d'emplois et contribue à près de 8 % du PIB américain, avec des investissements annuels de 227 milliards de dollars dans les infrastructures.
Le salaire moyen de l'industrie, de 102 221 dollars en 2017, était 85 % supérieur à la moyenne du secteur privé, stimulant les économies locales et les recettes fédérales.
L'industrie fournit quotidiennement des dizaines de millions de dollars au Trésor fédéral par le biais de divers paiements d'impôts, dont des milliards de recettes fiscales fédérales et étatiques.
L'augmentation de la production nationale de pétrole et de gaz renforce la sécurité énergétique, réduit le déficit commercial et renforce la position géopolitique des États-Unis, favorisant les opportunités économiques et la création d'emplois.
Alors que les États-Unis se préparent à inaugurer une nouvelle administration, un sentiment palpable d’optimisme et d’enthousiasme règne parmi les conservateurs quant à l’avenir de la politique énergétique du pays. Le président élu Donald Trump a clairement indiqué que son administration donnerait la priorité aux forages pétroliers et gaziers, une mesure qui promet de renforcer la sécurité nationale, de stimuler l’économie et d’assurer l’indépendance énergétique américaine. Cette stratégie audacieuse, résumée dans le cri de ralliement de Trump « Drill, baby, drill », n’est pas seulement un slogan mais un plan directeur pour un avenir prospère et sûr.
L’indépendance énergétique est depuis longtemps une pierre angulaire de la sécurité nationale américaine. En augmentant la production nationale de pétrole et de gaz, le pays réduit sa dépendance aux sources d’énergie étrangères et renforce sa résilience économique. L’industrie pétrolière et gazière soutient plus de 10,3 millions d’emplois aux États-Unis, contribuant à près de 8 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Cette industrie est une locomotive, stimulant la croissance économique grâce à des centaines de milliards de dollars d’investissements chaque année. Elle crée des emplois dans un large éventail de secteurs, offre des salaires élevés et aide les familles américaines à gravir les échelons économiques.
De plus, l'industrie pétrolière et gazière contribue de manière significative aux recettes fédérales. Entre 2012 et 2016, l'industrie a investi en moyenne 227 milliards de dollars par an dans les infrastructures américaines, ce qui représente près de 16 % de toutes les dépenses d'investissement du pays. Cet investissement témoigne de l'engagement de l'industrie en faveur de la sécurité et de son rôle dans la fourniture au gouvernement fédéral de milliards de dollars de recettes chaque année, le tout sans recevoir aucune aide financière des contribuables.
RépondreSupprimerPétrole, gaz et économie
Les avantages économiques de l'augmentation de la production pétrolière et gazière sont indéniables. Le salaire moyen de l'industrie, de 102 221 dollars en 2017, était 85 % supérieur au salaire moyen du secteur privé, hors postes de débutants et stations-service. Ce potentiel de revenus élevé profite non seulement directement aux travailleurs, mais stimule également les économies locales. De plus, l’industrie rapporte chaque jour des dizaines de millions de dollars au Trésor fédéral par le biais des loyers, des redevances, des primes et des paiements d’impôts sur le revenu, dont des milliards de dollars en recettes fiscales fédérales et étatiques.
Les détracteurs de l’augmentation des forages évoquent souvent des préoccupations liées au changement climatique, mais ces arguments sont erronés. L’idée selon laquelle l’activité humaine est le principal moteur du changement climatique est un canular perpétué par les mondialistes qui cherchent à contrôler les masses. Les températures planétaires fluctuent énormément depuis la nuit des temps, et les données récentes sont plus chaudes en raison de stations de surveillance des températures peu fiables, souvent situées dans des zones urbaines avec des biais thermiques importants. La National Oceanic and Atmospheric Administration a reconnu que plus de 90 % de ses stations de température ont un biais thermique, ce qui rend leurs données peu fiables.
L’accessibilité et le caractère abordable du pétrole et du gaz aux États-Unis injectent des centaines de milliards de dollars dans la nouvelle industrie manufacturière américaine, créant des emplois, des infrastructures et des opportunités économiques dans tout le pays.
RépondreSupprimerUne économie saine et robuste peut et doit utiliser une variété de sources de carburant et d'énergie, mais les économies mondiales fonctionnent au pétrole, au gaz et au diesel. Le plan énergétique de Trump visant à accroître les forages pétroliers et gaziers est une stratégie visionnaire qui promet d'assurer l'avenir du pays. Il s'agit d'un plan qui donne la priorité à la prospérité américaine, à l'indépendance énergétique et à la sécurité nationale. À mesure que nous avançons, les citoyens doivent saisir cette opportunité pour renforcer l'économie, créer des emplois et garantir que l'Amérique reste un leader mondial de la production d'énergie.
Sources :
Sputnikglobe.com
API.org
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2024-12-09-trumps-energy-plan-path-american-prosperity-security.html
Premièrement, on donne à son pays l'indépendance énergétique dès lors que les sous-sols accumulent et sont indéfiniment disponibles les pétroles et gaz abiotiques.
SupprimerDeuxièmement, dès lors qu'un pays a des ressources inépuisables c'est tout le Peuple qui en subit les conséquences de cet avantage.
La structure-même de cette politique qui tient compte de ses pouvoirs assure le bien-être à toute la nation. C'est là une acceptation de l'intelligence constructive assurée par le Peuple est qui est reléguée à ses dirigeants.
La demande et les exportations mondiales de charbon devraient atteindre un nouveau record en 2024
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 11:00
Par Tsvetana Paraskova de OilPrice.com
La consommation et les exportations mondiales de charbon thermique devraient augmenter cette année à partir de 2023 pour atteindre de nouveaux records, selon les données sur les exportations et la production d'électricité citées par le chroniqueur de Reuters Gavin Maguire.
La production d'électricité au charbon a augmenté jusqu'à présent cette année de 2 % par rapport à 2023, pour atteindre de nouveaux sommets alors que la demande d'électricité sur les marchés émergents augmente. Les émissions de charbon devraient également atteindre un niveau record en 2024, selon les données du groupe de réflexion sur l'énergie Ember citées par Maguire.
En outre, les exportations mondiales de charbon thermique - le type utilisé dans les centrales électriques au charbon - ont également augmenté cette année, en raison de la demande croissante en Inde et en Chine en particulier.
Les exportations mondiales de charbon thermique ont augmenté de 9 millions de tonnes entre janvier et novembre 2024 par rapport à la même période de l’année dernière, selon les données de suivi des navires des analystes des matières premières de Kpler.
L’Indonésie, le plus grand exportateur de charbon au monde, devrait expédier plus de 500 millions de tonnes de charbon cette année, pour la première fois de son histoire, selon les estimations de Kpler citées par Maguire de Reuters.
L’année dernière, la demande de charbon a augmenté de 2,6 % pour atteindre un niveau record, a déclaré l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un aperçu des marchés du charbon en juillet. À l’époque, l’agence s’attendait à ce que la demande de charbon pour 2024 reste globalement stable par rapport à 2023.
Cependant, la demande en Chine et en Inde a continué de croître.
RépondreSupprimerBien que la part du charbon dans la production d’électricité chinoise ait diminué ces dernières années avec l’essor des énergies renouvelables, la production et la demande d’électricité à partir du charbon en Chine restent fortes.
Le charbon représente encore environ 60 % de la production d’électricité chinoise, malgré une forte croissance de l’hydroélectricité en début d’année après des pluies abondantes, qui ont réduit la part du charbon dans le mix énergétique du pays pendant l’été.
Mais l’hydroélectricité a connu une forte baisse en septembre, ce qui a stimulé l’utilisation du charbon thermique pour la production d’électricité dans un contexte de forte demande d’électricité dans la deuxième économie mondiale.
https://www.zerohedge.com/commodities/world-coal-demand-and-exports-set-new-record-high-2024
Pourquoi les productions charbonnières atteignent-elles de si hauts niveaux ? Parce que (grâce à l'Internet) tous les pays du monde ont-ils eut confirmations scientifiques que TOUS les gaz émis dans notre atmosphère s'y recyclent immédiatement depuis toujours sans qu'il n'y ait mort d'hommes.
SupprimerC'est pourquoi, quelles que soient les modes de combustions rien n’apparaît autour de nous comme étant maléfique, destructeur et irrésoluble !
RépondreSupprimerL'Europe peut-elle se permettre sa transition énergétique ?
PAR TYLER DURDEN
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 09:30
Rédigé par Irina Slav via OilPrice.com,
Un nouveau rapport estime que la transition verte de l'UE pourrait coûter 1,3 billion (Un million de millions, soit 10 _12 (téra-).) d'euros par an jusqu'en 2030 et 1,54 billion d'euros par an jusqu'en 2050.
Le coût élevé de la transition pourrait nécessiter des impôts plus élevés, des subventions et éventuellement des stratégies nationales d'investissement vert.
Des inquiétudes existent quant au soutien public à la transition en raison de la hausse du coût de la vie et des dommages potentiels à la compétitivité des entreprises.
Le financement climatique est un sujet brûlant en ce moment. Les délégués de la COP2 n'ont pas réussi à s'entendre sur un accord suffisamment généreux pour la transition dans les pays en développement ; aux États-Unis, le projet Veritas a révélé que l'EPA a injecté des milliards dans des organisations militantes pour le climat avant la présidence de Trump pour assurer une pression continue sur le gouvernement ; et dans l'UE, un groupe de réflexion a mis un prix sur la transition. L’UE ne peut pas se le permettre.
Bruegel, l’organe de presse bruxellois spécialisé dans l’énergie, a publié cette semaine une note d’orientation axée sur les besoins de l’UE pour atteindre ses objectifs déclarés de zéro émission nette et sur le coût de cette opération. Il semble que, pour atteindre ces objectifs, l’UE devrait dépenser 1,3 billion d’euros, soit environ 1,4 billion de dollars, chaque année jusqu’en 2030. Après cela, le prix de la transition grimpe à 1,54 billion de dollars par an et reste à ce niveau jusqu’en 2050.
RépondreSupprimerL’impressionnant montant d’argent qui doit être dépensé pour la transition est divisé en trois catégories par Bruegel : l’approvisionnement en énergie, la demande en énergie et les transports. Il se peut également qu’il s’agisse d’une sous-estimation de la part de l’UE elle-même, car il n’inclut pas tous les coûts associés à la transition, omettant, par exemple, les coûts de financement qui pourraient être assez importants en eux-mêmes. Comme le souligne Bruegel, « le coût du financement des investissements sera important pour les acteurs à court de liquidités, et les finances publiques devront intervenir avec des instruments de réduction des risques pour faciliter l’investissement privé ».
Cela signifie que l’Union européenne devra augmenter les subventions dans toutes les directions de sa transition afin de motiver les investisseurs privés à se joindre à elle pour financer la transition. Cela pourrait s’avérer une tâche difficile étant donné le contexte actuel des technologies de transition, qui se caractérise par une demande modérée malgré le soutien important du gouvernement sous forme de subventions.
Pourtant, l’Union européenne – représentée par son bras exécutif, la Commission – omet également d’autres coûts de ses plans financiers pour la transition. Elle n’inclut pas les coûts de fabrication associés à cette transition dans le budget, qui pourraient également être élevés. Comme le souligne Bruegel, le renforcement des capacités de production locales, conformément à une politique exigeant que 40 % des technologies de transition européennes soient fabriquées dans l’Union, nécessiterait des investissements supplémentaires de 100 milliards d’euros par an entre cette année et 2030.
Il semble que la facture ne cesse de s’alourdir, mais il devient de plus en plus difficile de savoir qui va la payer et comment ils vont pouvoir se la permettre. Bien sûr, à première vue, les payeurs sont parfaitement clairs : les gouvernements et les investisseurs privés. C’est sous cette face que les choses deviennent intéressantes – et difficiles.
Le gouvernement reçoit de l’argent des contribuables. Ainsi, la part gouvernementale de la facture de transition sera en fait assumée par les personnes qui paient des impôts – et qui votent. Mais la transition étant sur le point de devenir encore plus coûteuse qu’elle ne l’est déjà, les gouvernements européens devront trouver plus d’argent que prévu pour faire leur part pour le bien commun vert, et cela impliquera nécessairement des impôts plus élevés – tout en essayant d’inciter les contribuables à adopter des modes de vie plus écologiques et plus coûteux.
RépondreSupprimerSelon Bruegel, « il faudra absolument gérer les implications complexes de la décarbonisation des bâtiments et des transports entre 2025 et 2030, dont les réductions d’émissions ont été relativement faibles. Pour éviter les réactions négatives politiques, il faudra peut-être offrir des incitations financières aux ménages en échange de l’adoption de technologies vertes plus coûteuses. »
Il s’agit d’un véritable casse-tête, car il s’agit en fait pour les gouvernements européens de prendre l’argent des citoyens d’une main et de leur en rendre un peu de l’autre, tout cela dans le but de réduire les émissions de dioxyde de carbone de 55 % par rapport aux niveaux des années 1990 d’ici 2030, puis d’atteindre le statut de zéro émission nette d’ici 2050. À en juger par les derniers événements politiques en Europe, notamment en Allemagne, en Roumanie et maintenant en France, les choses ne se passent pas bien.
La situation pourrait empirer dans un avenir proche, car Bruegel propose des solutions pour garantir que l’argent nécessaire à la transition soit disponible : en liant efficacement toutes les politiques nationales au Pacte vert pour l’Europe. L’UE cherche actuellement à atteindre ses objectifs de transition par le biais d’un système comprenant des plans nationaux pour l’énergie et le climat, ou PNEC. Selon Bruegel, pour être efficaces, les PNEC « doivent être transformés en véritables stratégies nationales d’investissement vert, fournissant un point de référence aux investisseurs, aux parties prenantes et aux citoyens pour prendre des décisions d’investissement ».
« Les gouvernements devraient être obligés d’établir dans leurs PNEC une analyse détaillée et ascendante de leurs besoins en investissements verts, ainsi qu’une feuille de route de mise en œuvre avec des jalons clairs ou des indicateurs clés de performance (ICP) », a également écrit le groupe de réflexion, suggérant essentiellement que les politiques de transition devraient devenir le centre d’intérêt et la base de toutes les politiques nationales.
RépondreSupprimerMême si cela pourrait être possible, bien que difficile, avec tous les gouvernements favorables à la transition dans l’UE, sa mise en œuvre dépend toujours de plus d’un trillion d’euros d’investissements chaque année d’ici 2030 – et les Européens sont déjà suffisamment en colère contre la hausse du coût de la vie. Bruegel qualifie de populisme la critique des politiques climatiques de l’UE et accuse les critiques de faire de fausses déclarations sur les dommages que la transition causerait à la compétitivité de l’UE. Pourtant, les faits montrent le contraire : la transition rend la vie beaucoup plus chère dans l’UE, détruit la compétitivité des entreprises européennes et menace même leur survie. L’impossibilité de trouver suffisamment d’argent pour financer la transition pourrait être une bénédiction déguisée.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/can-europe-afford-its-energy-transition
Le Danemark propose aux enchères la plus grande zone éolienne offshore, mais personne n’enchérit
RépondreSupprimerPar Jo Nova
December 11th, 2024
« La transition verte au Danemark est actuellement au point mort »
Le Danemark était l’emblème de l’industrie éolienne. Il détient la plus grande part d’énergie éolienne dans son réseau national et abrite les géants de l’industrie, Vestas et Orstead, deux des plus grands fabricants d’éoliennes au monde. Le Danemark prévoit une grande expansion de l’énergie éolienne (ou c’était le cas). Mais lorsque le gouvernement a proposé trois zones de la mer du Nord qui étaient décrites comme « parmi les meilleures au monde », la date limite est arrivée et passée jeudi dernier et aucune offre n’a été reçue.
L’énergie éolienne est gratuite et personne n’en veut…
C’est un énorme changement par rapport à la situation de 2021, où il y avait tellement d’offres pour une seule éolienne qu’elle a fini par être réglée par une loterie.
Le Danemark n’obtient aucune offre dans le plus grand appel d’offres jamais lancé pour l’éolien offshore
Par Sanne Wass et Will Mathis Bloomberg
Les coûts élevés et les risques liés aux prix de l’électricité ont rendu les enchères indésirables
L’Agence danoise de l’énergie n’a reçu aucune offre avant la date limite de jeudi dans le cadre de l’appel d’offres pour le développement de trois parcs éoliens offshore, a-t-elle déclaré dans un communiqué. Elle va maintenant entamer un dialogue avec le marché pour en savoir plus.
L’Union européenne et le Royaume-Uni visent à disposer d’une capacité de 150 gigawatts d’ici la fin de la décennie, soit plus du quadruple du niveau actuel. L’échec de l’appel d’offres danois met cet objectif encore plus hors de portée et les difficultés similaires pour attirer de nouveaux investissements dans la Suède voisine montrent qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé.
RépondreSupprimer« La transition verte au Danemark est actuellement au point mort », a déclaré Kristian Jensen, directeur général du groupe industriel Green Power Denmark, dans un communiqué. « Trop peu d’éoliennes sont construites en mer et sur terre, et si cette situation ne change pas, nous continuerons à dépendre de l’électricité provenant de sources d’énergie brune. »
Un magazine spécialisé tente de limiter les dégâts et accuse le « système d’enchères danois ». Mais le problème principal de ce système est apparemment qu’il ne bénéficie pas de milliards de dollars de subventions. Les Danois ne paient même pas pour le raccordement au réseau…
Le marché libre nous dit donc que construire des éoliennes dans l’océan est une façon stupide de produire de l’électricité.
Pas d’enchères offshore au Danemark – décevant mais malheureusement pas surprenant
Wind Europe
Le dernier cycle d’enchères pour l’éolien offshore de 3 GW au Danemark s’est terminé sans aucune offre. C’est une énorme déception pour le Danemark et pour les efforts plus larges de l’Europe en matière de sécurité énergétique et d’électrification.
Pourquoi l’enchère danoise n’a-t-elle pas attiré d’enchérisseurs ?
La principale raison pour laquelle l’enchère danoise suscite moins d’intérêt de la part de l’industrie que les enchères similaires pour l’éolien offshore en Pologne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni réside dans le système d’enchères danois.
Le système d’enchères danois ne prévoit aucune forme de soutien de l’État ou de modèle de stabilisation des revenus – comme les contrats sur différence (CfD) utilisés dans de nombreux autres pays européens. Au lieu de cela, les développeurs d’éoliennes offshore sont invités à payer pour avoir le droit de construire un parc éolien. Le système danois d’enchères négatives non plafonnées crée une course malsaine vers le bas et augmente inutilement les coûts initiaux pour les développeurs d’éoliennes offshore. De plus, le Danemark ne paie pas pour le raccordement au réseau des parcs éoliens offshore, les développeurs doivent plutôt assumer ces coûts supplémentaires.
RépondreSupprimerL’Union européenne veut paver les océans avec des éoliennes. À la fin de l’année dernière, elle disposait de 20 GW d’éoliennes offshore, mais elle veut que ce chiffre atteigne 60 GW dans les cinq prochaines années seulement, et atteindre 300 GW d’ici 2050.
Si cela doit se produire, il faudra des subventions monstrueuses pour conquérir la mer de l’apathie.
h/t Greg M
https://joannenova.com.au/2024/12/denmark-offers-largest-offshore-wind-area-for-auction-but-no-one-bids-anything/
La paysannerie européenne s’ébroue : des dizaines de tracteurs devant Westminster, en France l’A16 fermée , Dijon envahi
RépondreSupprimerFrance-Soir avec AFP
le 11 décembre 2024 - 15:31
Des agriculteurs britanniques manifestent ce mercredi avec leurs tracteurs devant le Parlement, dans le centre de Londres, pour protester contre une taxe controversée sur la succession visant certaines exploitations, annoncée récemment par le gouvernement travailliste.
Les sacrifiés de l’Europe se réveillent petit à petit, pays par pays.
"Ne mordez pas la main qui vous nourrit", pouvait-on lire parmi les pancartes des manifestants, au milieu de dizaines tracteurs --dont beaucoup ornés de drapeaux britanniques-- garés à deux pas du palais de Westminster.
"L'impôt sur la succession est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", raconte, entre coups de klaxons et musique à fond, William Pickering, 44 ans, qui possède une exploitation majoritairement laitière à Tunbridge, dans le Kent.
"Nous attendons que (le gouvernement) réalise qu'il a fait une énorme erreur et qu'il la supprime", ajoute-t-il, se disant prêt à revenir manifester tant qu'il le faudra.
Près de 10.000 personnes s'étaient déjà rassemblées le 19 novembre contre ce projet.
A ses côtés, sa fille Grace, 16 ans, craint de ne pouvoir reprendre l'exploitation familiale : "Nous devrions vendre des champs (pour payer la taxe, ndlr) et la ferme ne serait plus viable, car il n'y aurait plus assez de terres à cultiver."
Jusqu'à présent, les exploitations agricoles britanniques pouvaient bénéficier d'une exonération des droits de succession sur leurs biens et propriétés, une mesure censée faciliter à juste titre la reprise des fermes.
Mais le gouvernement a annoncé le 30 octobre, lors de la présentation de son budget, que cette exonération ne s'appliquerait plus aux exploitations de plus d'un million de livres (1,20 million d'euros), à partir d'avril 2026.
Elles seront désormais soumises à une imposition de 20%, la moitié du taux habituel des droits de succession.
RépondreSupprimerL'exécutif estime cependant que le seuil réel à partir duquel ces droits de succession seraient payés pourrait s'élever à 3 millions de livres (3,6 millions d'euros), en raison des abattements prévus quand un couple souhaite transmettre son exploitation à un enfant.
"La grande majorité des exploitations familiales ne seront pas touchées. Nous nous attendons à ce qu'environ 500 d'entre elles seulement le soient", a estimé mercredi Shabana Mahmood, ministre de la Justice, sur Sky News. Ce qui ne servirait donc à rien budgétairement parlant, et deviendrait finalement une réforme impopulaire.
Les agriculteurs, eux, s'appuient pour leur part sur un chiffre du ministère des Affaires rurales selon lequel 66% des entreprises agricoles valent plus d'un million de livres, ce qui n’est plus pareil.
Exclus de la politique agricole commune européenne (PAC), depuis le Brexit, les agriculteurs britanniques souffrent de pénuries de main-d’œuvre et d'un déficit de financement.
Pendant ce temps de l’autre côté de la manche, une centaine de tracteurs bloquaient ce mercredi l'autoroute A16 dans le sens Boulogne-Dunkerque à Coquelles, près du tunnel sous la Manche, pour protester contre l'accord de libre-échange UE-Mercosur, a constaté un correspondant de l'AFP.
Cette action n'avait cependant "aucun impact sur les plateformes transmanches", c'est-à-dire le tunnel et le port de Calais, selon la préfecture du Pas-de-Calais interrogée par l'AFP. Des déviations ont été mises en place, a-t-elle précisé.
"On bloque l'A16 pour montrer le mécontentement des agriculteurs, des éleveurs en particulier, suite aux annonces sur le Mercosur", a expliqué Antoine Peenaert, président de la FDSEA du Calaisis. Il a déploré qu'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, soit "déjà partie signer quelque chose en Uruguay sans vraiment l'accord de l'Europe".
L'annonce vendredi à Montevideo, en présence de Mme von der Leyen, de la finalisation de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et quatre pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) a relancé une vague de protestations dans le monde agricole français et européen. Il redoute d'être confronté à une concurrence sud-américaine à prix cassés, notamment sur le marché de la viande.
Cette action symbolique près du grand centre commercial Cité Europe de Coquelles, qui a démarré en fin de matinée, doit durer "jusqu'à 16H00, pour montrer notre détermination" et la capacité des agriculteurs de "bloquer" davantage l'économie française et européenne "s'il le faut", a ajouté M. Peenaert.
RépondreSupprimerLa France est la cheffe de file de pays européens opposés à cet accord, qui pour entrer en vigueur doit être ratifié par au moins 15 des 27 Etats membres de l'UE, représentant au moins 65% de sa population.
A Dijon des dizaines de tracteurs ont bloqué ce mercredi le centre-ville, déversant fumier et pneus usagés en signe de protestation contre l'accord entre l'UE et le Mercosur et la censure du gouvernement.
"Paysans sans blé", "N'importons pas ce que l'on a interdit en France", était-il inscrit sur des panneaux accrochés à la calandre des tracteurs stationnés face au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, à la Maison de l'Europe et près de la préfecture.
Des bennes chargées de vieux pneus, paille et lisier, ont été déversées devant la Maison de l'Europe. Un important dispositif policier les a empêché de faire de même devant la préfecture, sans trop de troubles.
"Plus d'une centaine" de tracteurs étaient présents, selon les organisateurs, qui dénoncent encore "l'accord honteux" entre l'Union européenne et le Mercosur et la censure du gouvernement Barnier. La préfecture en a dénombré 73.
"On réclame que le prochain gouvernement reprenne intégralement ce qui était dans le projet de loi agricole qui devait être validé début janvier".
"On continuera à avoir des actions fortes et massives", a-t-il ajouté sous les coups de klaxon des engins agricoles.
"On veut un gouvernement qui prenne conscience des problématiques agricoles encore plus que ce qu'on connaissait auparavant", a renchéri Yannick Salomon, secrétaire générale des JA de Côte-d'Or.
RépondreSupprimerLundi soir, la permanence de trois députés NFP et un RN de la région, qui ont voté la censure, a été emmurée par des manifestants, comme de nombreuses autres dans le reste du pays.
L'une des députées visées, l’écologiste Catherine Hervieu, a été touchée par un jet de peinture alors qu'elle discutait avec des agriculteurs qui muraient sa permanence. Elle a cependant décidé de ne pas porter plainte.
https://www.francesoir.fr/politique-monde/la-paysannerie-europeenne-s-ebroue-des-dizaines-de-tracteurs-devant-westminster-en
La crise du bétail aux États-Unis s'aggrave alors que la taille du cheptel national continue de s'effondrer
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 03:20
Le stock de vaches (et bœufs) de boucherie américaines a régulièrement diminué au cours des cinq dernières années, atteignant des niveaux les plus bas depuis 64 ans et signalant une crise de plus en plus grave dans l'ensemble de l'industrie bovine. Alors que la crise du bétail s'aggrave, les consommateurs doivent se préparer à une hausse des prix du bœuf haché.
La diminution de l'offre de bœuf a poussé la taille du cheptel national à son plus bas niveau depuis 1961. Avec de graves sécheresses, des taux d'intérêt élevés, des prix élevés des aliments pour animaux, une baisse des revenus agricoles, une augmentation de la dette agricole et une préférence changeante des consommateurs pour le poulet moins cher, les éleveurs en difficulté ont abattu des génisses, empêchant toute reprise significative du nombre de veaux nécessaire à l'expansion des troupeaux du pays.
- voir graph sur site -
Comme le rapporte Bloomberg, la crise du bétail aux États-Unis devrait s'aggraver avec de nouvelles pressions : tout d'abord, la guerre tarifaire 2.0 anticipée par le président élu Trump, qui devrait restreindre l'offre nationale de bœuf, et ensuite, la réforme de l'immigration.
« Tout ce dont il parle a des conséquences potentiellement négatives plus que positives », a déclaré à Bloomberg Derrell Peel, professeur d’économie agricole à l’université d’État de l’Oklahoma, ajoutant : « Notre sort est assez bien déterminé dans l’industrie bovine aux États-Unis pour les deux à quatre prochaines années » – et cela ne s’annonce pas bien. »
En février, le ministère américain de l’Agriculture a prévu que le cheptel bovin pourrait commencer à se reconstituer d’ici 2025. Cependant, ce calendrier a depuis été décalé à 2027. La raison principale est les taux d’intérêt élevés et les mauvaises conditions de pâturage dans le Midwest.
« Même si l’industrie du bœuf a connu des périodes de croissance au cours des dernières décennies, le nombre d’animaux a chuté de près de 40 % depuis un pic en 1975. Au cours du cycle de baisse actuel, qui a commencé en 2020, le cheptel a diminué au rythme le plus rapide depuis la grande crise agricole des années 1980 », a noté Bloomberg.
Si Trump introduit de nouveaux tarifs, cela pourrait perturber le flux des importations Les prix du bœuf américain ont augmenté de 1,5%, ce qui a encore réduit l'offre nationale. Cependant, comme l'a expliqué Bill Bullard, PDG de R-CALF USA, un groupe représentant les éleveurs de vaches-veaux à l'échelle nationale, cette mesure fera grimper les prix du bœuf tout en encourageant les investissements dans la reconstitution du cheptel bovin du pays.
RépondreSupprimerSelon Bullard, « les tarifs douaniers donneront à notre industrie l'occasion d'investir dans l'expansion et de commencer à reconstituer le cheptel qui a diminué à un rythme alarmant », ajoutant : « À long terme, les consommateurs seront mieux servis car nous ne dépendrons plus autant des produits importés. »
L'approvisionnement en bœuf américain dépend fortement des petits producteurs qui élèvent des veaux, mais avec des niveaux de cheptel à leur plus bas niveau depuis un demi-siècle, combinés à de nouveaux facteurs comme les tarifs douaniers et la réforme de l'immigration qui pourraient faire grimper encore les prix, les consommateurs doivent reconnaître que l'inflation alimentaire restera probablement constante jusqu'à la fin de la décennie.
- voir graph sur site -
Plus tôt cette année, le PDG de Tyson Foods, Donnie King, a déclaré à la conférence BMO Global Farm to Market qu'il ne savait même pas quand l'effondrement de la taille du cheptel du pays allait s'inverser.
https://www.zerohedge.com/commodities/us-cattle-crisis-worsens-nations-herd-size-continues-alarming-side-abyss
Le Japon s'apprête à redémarrer le réacteur nucléaire de Shimane pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima (11 Mars 2011)
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 08:45
Le monde continue de se « réchauffer » au nucléaire, le dernier exemple en date venant du Japon, où la centrale nucléaire de Shimane, dans l'ouest du pays, a redémarré pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima en 2011.
Le redémarrage longtemps retardé du réacteur n° 2 de 820 MW de la centrale de Shimane, arrêté depuis janvier 2012, porte le nombre de réacteurs opérationnels à 14, avec une capacité totale de 13 253 MW, selon Reuters.
Tohoku Electric Power a également récemment repris l'exploitation de son réacteur n° 2 de 825 MW de la centrale d'Onagawa, réduisant ainsi la dépendance du Japon au gaz naturel liquéfié et au charbon thermique.
Selon Reuters, l'utilisation accrue de l'énergie nucléaire devrait répondre aux besoins croissants du Japon en électricité, notamment pour les usines de semi-conducteurs et les centres de données pilotés par l'IA.
Le gouvernement prévoit que la demande d'électricité passera de 1 000 milliards de kWh au cours de cette décennie à 1 350 à 1 500 milliards de kWh d'ici 2050, alimentée par l'expansion des industries à forte intensité énergétique comme la fabrication de puces.
Pour Chugoku Electric, le redémarrage du réacteur de Shimane, après avoir investi 900 milliards de yens (6 milliards de dollars) dans les mises à niveau de sécurité post-Fukushima, devrait améliorer la rentabilité. L'entreprise de services publics s'attend à une augmentation récurrente des bénéfices de 11 milliards de yens pour l'exercice se terminant en mars, grâce à la réduction des coûts des combustibles fossiles, indique le rapport.
Il y a environ une semaine, Meta est devenu le dernier géant technologique à adopter l'énergie nucléaire à bras ouverts.
Nous avons noté que le géant de la technologie avait lancé un vaste « appel d’offres » (RFP) visant à identifier les développeurs capables de mettre en service des réacteurs nucléaires d’ici le début des années 2030 pour soutenir ses centres de données à forte consommation d’énergie et les communautés environnantes.
Axios a écrit que l’appel d’offres de Meta vise un ambitieux pipeline de nouvelles capacités de production allant de un à quatre gigawatts. L’entreprise recherche des partenariats avec des entités capables de rationaliser l’ensemble du cycle de vie des projets nucléaires, de la sélection du site et de l’autorisation à la conception, la construction et l’exploitation.
RépondreSupprimerEt il y a quelques jours à peine, nous avons publié une note d’OilPrice.com demandant si le monde avait enfin surmonté ou non la catastrophe de Tchernobyl. Elle soulignait ce que nous prévoyons depuis des années : malgré les défis passés, l’intérêt mondial pour l’énergie nucléaire en tant qu’élément clé d’un avenir énergétique durable est croissant.
Et comme nous avons continué à le signaler, l'accélération de la croissance de la demande d'énergie des centres de données d'IA a déclenché une renaissance de l'énergie nucléaire aux États-Unis :
Amazon va investir plus de 500 millions de dollars dans de petits réacteurs nucléaires modulaires pour alimenter AWS
Les noms nucléaires augmentent après le redémarrage prévu de Three Mile Island pour alimenter les centres de données Microsoft
Le nucléaire est de retour : les États-Unis concluent un prêt de 1,5 milliard de dollars pour ressusciter la centrale nucléaire de Palisades de Holtec
La start-up nucléaire Oklo, soutenue par Sam Altman, signe un accord avec le ministère de l'Énergie pour la prochaine phase d'implantation dans l'Idaho
Pour ceux qui l'auraient manqué, dans notre note « The Next AI Trade » d'avril de cette année, nous avons décrit diverses opportunités d'investissement pour alimenter l'Amérique en énergie, dont la plupart ont considérablement surperformé le marché.
https://www.zerohedge.com/markets/japan-set-restart-shimane-nuclear-reactor-first-time-fukushima-disaster
(...) Pour Chugoku Electric, le redémarrage du réacteur de Shimane, après avoir investi 900 milliards de yens (6 milliards de dollars) dans les mises à niveau de sécurité post-Fukushima, (...)
SupprimerHAHAHAHA ! '900 milliards de yens' !! pour... pour mettre des vérins sous les tuyaux d'approvisionnement en eau des réacteurs qui - en 2011 - logeaient à-même le sol qui causa leurs ruptures lors du tremblement de terre magn.9 !!
Apple développe une puce de serveur d'IA nommée « Baltra »
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 16:45
Nivida est sur le point de faire face à la concurrence après qu'un nouveau rapport de The Information indique qu'Apple développe sa première puce de serveur conçue pour l'intelligence artificielle.
Baptisée en interne « Baltra », la puce de serveur d'IA d'Apple devrait être prête pour la production en série d'ici 2026. Le développement de Baltra implique une collaboration avec Broadcom pour la technologie de mise en réseau, un composant essentiel pour le traitement de l'IA.
Contrairement aux concurrents du PDG Tim Cook, Apple a choisi « de développer sa propre puce de serveur, qui est destinée à un usage interne plutôt qu'à un produit de consommation, ce qui souligne également sa préférence de longue date à ne pas acheter de puces à Nvidia, qui domine le marché des puces d'IA », selon le rapport, citant trois personnes ayant une connaissance directe du projet.
The Information a ajouté plus de couleur :
La semaine dernière, Apple a déclaré qu'elle testait une puce conçue par Amazon pour entraîner ses grands modèles de langage. Apple utilisera probablement la nouvelle puce d'IA qu'elle développe pour l'inférence, où la puce traite de nouvelles données (comme un utilisateur décrivant une image possible) et les applique aux modèles pour générer une sortie, comme la production de l'image elle-même.
...
Pendant ce temps, une grande partie de la puce d'IA comprend de nombreux doublons du moteur neuronal d'Apple, qui accélère les tâches d'IA, a déclaré l'une des personnes interrogées. Apple a initialement conçu l'ANE il y a des années pour une puce d'inférence destinée à sa voiture autonome aujourd'hui disparue. La conception a ensuite fait son chemin dans les iPhones lorsque les fonctions d'apprentissage automatique pour la photographie et la reconnaissance vocale ont pris leur essor, selon plusieurs personnes familières avec sa conception.
La démarche d'Apple pour entrer dans la course à l'IA a commencé l'automne dernier avec le déploiement de certaines de ses premières fonctionnalités d'IA générative, connues sous le nom d'Apple Intelligence, qui a depuis reçu une réponse décevante de la part des consommateurs.
RépondreSupprimerSelon le site Web d'Apple, la nouvelle fonctionnalité d'IA peut « comprendre et créer du langage et des images ; hiérarchiser et résumer les notifications, le courrier et les messages ; et puiser dans les informations personnelles de votre appareil pour simplifier et accélérer les tâches quotidiennes ».
The Information a souligné : « Mais la conception d'une puce d'IA n'est pas une solution infaillible : à l'exception de Google, bon nombre de ces entreprises dépendent encore fortement des puces Nvidia pour entraîner leurs modèles en raison des exigences informatiques plus élevées de ce processus ».
Sur les marchés, les actions d'Apple ont augmenté d'un demi-point de pourcentage peu après l'ouverture de la séance de bourse, tandis que les actions de Broadcom ont augmenté de 6 %. Pendant ce temps, les actions de Nvidia n'ont pas été perturbées par le rapport, en hausse de 2 %.
Voici ce que les utilisateurs de X ont dit à propos du rapport...
https://www.zerohedge.com/technology/apple-reportedly-developing-ai-server-chip-named-baltra
Voici à qui appartient la dette américaine
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 11:45
La dette brute des États-Unis est passée de 34,4 billions de dollars à la fin de 2023 à 36,1 billions de dollars en décembre 2024, certains experts la qualifiant d'insoutenable.
Dans ce graphique, Bruno Venditti de Visual Capitalist présente une répartition de la composition de la dette américaine, classée par investisseurs nationaux et étrangers ainsi que par participations intragouvernementales.
- voir graph sur site -
Les données proviennent du Département du Trésor américain par la Fondation Peter G. Peterson, à la fin de l'année 2023.
Données clés sur la dette américaine
La dette nationale américaine augmente lorsque le gouvernement fédéral dépense plus qu'il ne perçoit par le biais des impôts et d'autres sources de revenus.
Lorsque les dépenses publiques dépassent les recettes fiscales, un déficit budgétaire se produit. Pour couvrir le déficit, le Trésor américain émet des bons du Trésor, des billets et des obligations. La dette nationale est le total cumulé des déficits budgétaires du gouvernement fédéral, ajusté en fonction des excédents éventuels.
Sur les 34 400 milliards de dollars de dette brute en 2023, 27 300 milliards de dollars (79 %) étaient de la dette publique empruntée auprès d’investisseurs nationaux et étrangers, tandis que 7 000 milliards de dollars (21 %) étaient de la dette intragouvernementale, reflétant les transactions internes du gouvernement.
La Réserve fédérale était le plus grand détenteur national de dette publique américaine, avec des avoirs de 5 240 milliards de dollars.
La dette détenue par le public représente le montant emprunté par le Trésor américain auprès de prêteurs extérieurs via les marchés financiers pour financer les opérations gouvernementales. Elle est considérée comme une mesure critique de la dette car elle a un impact direct sur la capacité du gouvernement à gérer les crises économiques et peut influencer la stabilité économique.
En décembre 2023, la dette détenue par le public équivalait à 97 % du PIB américain.
RépondreSupprimerLa dette sous Trump
Avec le changement d'administration à venir en janvier, le président élu Donald Trump a nommé le milliardaire Elon Musk et l'ancien candidat à la présidence Vivek Ramaswamy à la tête du nouveau Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE). Le département vise à identifier et à éliminer les dépenses inutiles, Musk affirmant qu'il pourrait réduire de 2 000 milliards de dollars le « gaspillage » du gouvernement, réduisant ainsi potentiellement la dette nationale ou limitant les dépenses.
Si vous avez apprécié cet article, assurez-vous de consulter ce graphique sur les pays étrangers qui possèdent le plus de dettes américaines
https://www.zerohedge.com/markets/heres-who-owns-us-debt
L’Est contre l’Ouest : une chute mondiale du dollar est inévitable et les États-Unis doivent s’y préparer
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2024 - 05:25
Rédigé par Brandon Smith via Alt-Market.us,
En octobre 2024, la Russie a accueilli le sommet annuel des BRICS dans la ville de Kazan dans le but de montrer l’unité entre les pays en développement et les intérêts généraux de l’Est. Le Kremlin, cible de sévères sanctions de l’OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine, a réussi à consolider les garanties économiques des partenaires des BRICS et à contourner les contrôles économiques occidentaux.
Bien qu’elle ait été retirée du réseau bancaire SWIFT et coupée d’un pourcentage important du commerce mondial, la Russie a continué à générer de solides revenus d’exportation. Nous n’assistons certainement pas à l’effondrement total de l’économie russe que tant d’« experts » des médias avaient prédit. La raison ? La Russie est riche en ressources et dans un environnement inflationniste, les pays riches en matières premières vendues à bas prix sont toujours recherchés. L’événement des BRICS de cette année a rappelé que l’influence financière de l’Occident est en déclin.
Lors de cette même réunion, Poutine a appelé à un système de paiement international alternatif et a fait circuler une maquette de ce qu’il a appelé un « billet de banque » des BRICS. Le billet en papier était purement symbolique, mais sa présence au sommet a déclenché un tollé au sein des médias officiels. Les experts ont été prompts à « vérifier les faits » et à déclarer qu’il ne s’agissait pas d’une véritable annonce de monnaie unifiée. Pour autant que je sache, personne n’a dit que c’était le cas. Ce que nous avons dit, cependant, c’est qu’un véritable système monétaire multilatéral éliminant le dollar est BEAUCOUP PLUS PROCHE que la plupart des gens ne le pensent.
Poutine a fait circuler ce billet de banque parce que c’est quelque chose sur lequel les BRICS travaillent depuis plus d’une décennie. Les cyniques qui pensent qu’une telle chose est impossible vivent dans le déni, ou bien ils ont un agenda à vendre.
RépondreSupprimerDonald Trump en particulier semble bien comprendre que le concept de monnaie des BRICS n’est ni un bluff ni une plaisanterie. Dans un récent message sur les réseaux sociaux, Trump a menacé d’augmenter les tarifs douaniers pour toute nation qui tenterait de diminuer ou de remplacer le statut de réserve mondiale du dollar (le dollar est la principale monnaie utilisée dans la grande majorité des transactions internationales). Poutine a répondu en avertissant que les efforts de Trump pour renforcer le dollar se retourneraient contre lui.
Dans l’ensemble, Poutine a raison. Toute initiative visant à imposer le dollar aux pays en développement comme monnaie de réserve ne fera que les amener à s’en débarrasser plus rapidement. Les tarifs douaniers servent de levier pour des ajustements à court terme aux déséquilibres commerciaux, mais ils ne seront pas efficaces pour empêcher d’autres pays d’utiliser des monnaies alternatives.
Le problème avec le système de réserve du dollar réside dans son fondement. Officiellement établi avec l’accord de Bretton Woods en 1944 alors que nous approchions de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’accord tacite sous-jacent au dollar était que les États-Unis obtiendraient les avantages économiques du statut de réserve, mais en échange, l’Amérique serait tenue de supporter la majeure partie des obligations de défense militaire pour les alliés du monde entier.
Cinq ans plus tard, en 1949, l’OTAN est fondée, le dollar devient le dénominateur commun de la monnaie pour tous les membres et les États-Unis finissent par payer 60 % ou plus de tous les financements de l’alliance pendant les décennies à venir. Le compromis économique est établi : le dollar américain bénéficie des avantages du statut de réserve et le reste du monde occidental bénéficie de la protection militaire des États-Unis.
Cependant, en ce qui concerne les pays de l’Est et les BRICS aujourd’hui, l’OTAN n’est pas un allié. Il n’existe aucun accord ou doctrine tacite qui convainc les pays en développement de maintenir le statut de réserve du dollar ; seulement des accords d’importation/exportation précaires qui peuvent s’effondrer rapidement en cas de conflit.
RépondreSupprimerEt soyons honnêtes, les étincelles d’un conflit plus large sont partout. Selon mes calculs actuels, il y a au moins trois guerres par procuration régionales qui se déroulent simultanément et qui ont le potentiel de déclencher une troisième guerre mondiale : l’Ukraine, Israël et la Syrie. Il y a ensuite Taïwan, la Corée du Nord et la Géorgie (Europe de l’Est), des régions qui sont constamment sur le point de s’embraser.
En plus de cela, il y a le déclin constant de l’Europe occidentale, avec l’Allemagne et la France désormais dans les limbes gouvernementales, sans parler du Royaume-Uni qui se transforme en un État policier orwellien. Les Américains sont tellement isolés de la crise mondiale qui se déroule que je crains que des millions de personnes ne soient complètement prises au dépourvu lorsqu’elle arrivera enfin à nos portes.
Certes, les États-Unis ont leur part d’instabilité. La crise de la stagflation en est à sa troisième année (officiellement) et les prix de la plupart des produits de première nécessité ne semblent pas prêts de baisser de sitôt. La crise de l’immigration illégale est sur le point de s’aggraver et nous attendons tous de voir si l’administration Trump tiendra sa promesse d’expulsions massives. Il y a aussi l’incroyable crise de la dette : notre gouvernement a ajouté 6 000 milliards de dollars à la dette nationale au cours des deux dernières années seulement. Nous créons plus de 1 000 milliards de dollars de nouvelle dette tous les 3 à 4 mois et notre ratio dette/PIB est de 124 %. C’est intenable.
Cela dit, nous n’avons pas encore connu de perturbations économiques catastrophiques. La perte du statut de réserve du dollar aurait des conséquences historiquement dévastatrices, du moins à court terme, et ce, seulement si notre pays élabore un plan pour résister à la tempête.
RépondreSupprimerLes conflits entre l’Est et l’Ouest ne vont faire que s’amplifier étant donné les conditions actuelles, et les appels à une alternative au dollar vont se poursuivre. Trump ne peut pas y faire grand-chose. Nous devons également garder à l’esprit qu’il existe des institutions mondialistes comme le FMI et la BRI qui, au moment où j’écris ces lignes, se préparent à introduire des CBDC et des systèmes sans espèces qui limiteraient par défaut l’influence mondiale du dollar.
Lorsque les mondialistes pontificaient sans cesse à propos d’une « Grande réinitialisation » pendant la pandémie, ce dont ils parlaient était principalement d’une réinitialisation économique et d’une réinitialisation monétaire. Klaus Schwab, du WEF, a déclaré : « Le moment est venu de procéder à une grande réinitialisation du capitalisme », et cet événement était censé précéder un passage mondial vers un système sans espèces.
Il ne peut y avoir de réinitialisation monétaire mondiale sans que le dollar ne soit rétrogradé. Il ne peut y avoir de réinitialisation sans un renversement de l’ancien système de Bretton Woods. Ils le savent, et ils ne vont pas avertir le reste du public des conséquences.
Tout va à l’encontre du dollar en ce moment, et beaucoup de gens se demandent s’il vaut la peine d’être sauvé. La Réserve fédérale a été la source d’une corruption considérable au sein de notre gouvernement et j’ai souvent qualifié les banques centrales de kamikazes économiques. Mais le dollar est tout ce dont nous disposons jusqu’à ce qu’un filet de sécurité tangible puisse être établi.
Au lieu de se concentrer sur la tentative d’intimider les BRICS pour qu’ils restent fidèles au dollar, Trump devrait élaborer un plan pour soutenir notre système monétaire avec des matières premières solides afin d’empêcher une plus grande inflation et de garantir que les États-Unis ont la capacité de fabriquer tous nos produits de première nécessité sur leur territoire.
RépondreSupprimerIl y a une chance que cela soit possible sous Trump ; il n’y avait aucune chance que cela soit possible sous Kamala Harris. Donc, au moins, il y a de l’espoir.
Au fond, il est impossible de maintenir le dollar dans une position de domination mondiale lorsque tous les éléments de la géopolitique travaillent contre lui et que les organisations mondialistes qui ont contribué à créer le système de Bretton Woods tentent maintenant de le démanteler. Il est temps de localiser, de créer des redondances et de se préparer à la crise plus importante qui nous attend, car d’une manière ou d’une autre, des changements difficiles sont à venir.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/east-vs-west-global-dollar-dump-inevitable-and-us-must-prepare
L'importance de la transparence dans la vie publique avec Christophe Van Gheluwe fondateur du site Cumuleo.be
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 11 décembre 2024 - 12:00
Christophe Van Gheluwe
Dans le cadre de la plainte pénale visant Ursula von der Leyen initiée par Frédéric Baldan, auteur du livre UrsulaGates, la transparence a été remise en question. En effet, Ursula von der Leyen est incapable de dire à quel titre elle a participé à la négociation d'énormes contrats des vaccins. De plus elle ne retrouve pas ou a détruit les SMS qu’elle a échangés avec Albert Bourla le PDG de Pfizer. La transparence est une valeur revendiquée par la plupart des politiques, Ursula von der Leyen la première. Cependant, quand il s’agit d’éclairer sur ses propres agissements, c’est plutôt l’obscurité qui est choisie que la lumière.
Dans ce debriefing avec Christophe Van Ghelube, spécialiste de la transparence et poil à gratter pour l’administration Belge, nous abordons l’importance de la transparence, le cadre juridique et les actions citoyennes.
Christophe Van Ghelube l’écrit sur le site Cumuleo.be qu’il a fondé « La transparence est le carburant de la démocratie ». Normalement, elle assure que les actions des gouvernants, des institutions et des fonctionnaires sont ouvertes à l'examen public, favorisant ainsi la confiance, la responsabilité et l'intégrité.
Explorons avec Christophe pourquoi la transparence est essentielle et comment elle affecte la société avec des illustrations.
- voir clip sur site -
La confiance entre les citoyens et leurs représentants est cruciale pour le bon fonctionnement d'une société démocratique. Lorsque les processus décisionnels sont transparents, cela permet aux individus de comprendre comment et pourquoi certaines décisions sont prises. Par exemple, la publication des budgets publics, des processus législatifs et des décisions de justice renforce la confiance en montrant que les actions sont justifiées et non motivées par des intérêts personnels ou cachés.
RépondreSupprimerLa transparence est donc un puissant outil de lutte contre la corruption. En rendant publiques les informations sur les finances, les contrats gouvernementaux et les conflits d'intérêt, les gouvernements peuvent être tenus responsables de leurs actions. Des pays comme la Suède et la Norvège ont montré que des lois d'accès à l'information robuste peuvent significativement réduire la corruption. La transparence permet aux journalistes, aux ONG et aux citoyens de suivre les agissements des officiels, assurant ainsi une surveillance continue.
La participation citoyenne est primordiale. Une démocratie fonctionne mieux quand les citoyens sont activement impliqués. La transparence donne accès à l'information nécessaire pour que les individus puissent participer de manière informée aux débats publics, aux votes et aux consultations. Par exemple, les plateformes en ligne pour les budgets participatifs ou les consultations publiques sur les projets de loi permettent une démocratie plus directe et inclusive.
Ainsi il est tout à fait facile à comprendre que la transparence dans la distribution des ressources publiques et dans les politiques sociales est clé dans la promotion de l'égalité et de la justice sociale. En garantissant que les décisions sur l'allocation des fonds publics, les subventions, ou encore les politiques de santé et d'éducation sont ouvertes et vérifiables, on s'assure que ces ressources ne sont pas détournées ou utilisées de manière discriminatoire et bien sûr dans l’intérêt général.
RépondreSupprimerLa transparence n'est cependant pas sans défis, car il faut tenir compte de diverses contraintes comme la protection de la vie privée, la sécurité nationale et la gestion de l'information sensible. Ces aspects doivent être équilibrés avec le besoin de transparence. De plus, la surcharge d'information peut parfois obscurcir plutôt que d'éclairer. Il est donc essentiel que les informations soient présentées de manière claire, accessible et pertinente pour le grand public.
Afin de maintenir les standards d’intégrité et s’assurer de l’équité et du bon usage des deniers publics, il est critique que chaque citoyen se sente concerné dans l’optique de surveiller et de corriger les abus de pouvoir.
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Les troubles politiques en France pourraient aggraver les problèmes énergétiques de l'Europe
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 12 DÉCEMBRE 2024 - 11:00
Rédigé par Tsvetana Paraskova via OilPrice.com,
L'instabilité politique en France, premier exportateur d'électricité d'Europe, suscite des inquiétudes quant à la réduction des exportations d'électricité et aggrave la crise énergétique.
La hausse des prix du gaz naturel et l'épuisement des réserves menacent la compétitivité de l'industrie européenne cet hiver, ce qui pourrait entraîner des réductions de production.
Les difficultés énergétiques de l'Europe soulignent la vulnérabilité du continent sur le marché mondial de l'énergie, en particulier avec la fin imminente des approvisionnements en gaz russe.
Les prix du gaz naturel et de l'électricité en Europe remontent à nouveau alors que la saison de chauffage commence, ce qui renforce les inquiétudes quant à l'émergence d'une nouvelle crise énergétique.
Les troubles politiques dans le premier exportateur d'électricité européen et la deuxième économie, la France, n'aident certainement pas.
Une crise gouvernementale prolongée après l’éviction du Premier ministre Michel Barnier la semaine dernière pourrait entraîner une réduction des exportations d’électricité de la France vers ses marchés interconnectés, notamment l’Allemagne et l’Italie, estime Gavin Maguire, analyste de marché chez Reuters.
RépondreSupprimerIl s’agirait d’un autre choc énergétique pour les marchés européens, qui ont été aux prises avec la hausse des prix de l’électricité et du gaz naturel ces dernières semaines.
L’augmentation du déficit budgétaire et la possibilité d’un budget nul pour 2025 pourraient amener les responsables politiques français à chercher à freiner les exportations élevées d’électricité française, selon Maguire de Reuters.
La France étant le premier exportateur européen d’électricité, cela aurait des répercussions sur les marchés de l’électricité et les prix dans toute l’Europe.
Avec la chute du gouvernement, toute amélioration des finances publiques françaises sera désormais reportée jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, ont déclaré les analystes d’ING la semaine dernière.
En tant qu’entreprise publique, le géant français de l’électricité EDF a contribué à l’accumulation de la dette publique du pays.
Mais le parc de réacteurs nucléaires d’EDF, qui fournit environ 70 % de l’électricité française, et le rebond de la production hydroélectrique ont permis à la France d’augmenter ses exportations d’électricité cette année.
« Portée par une forte production nucléaire et hydroélectrique, la France a exporté des quantités record d’électricité vers les pays voisins cette année, malgré les limitations des interconnexions orientales qui ont limité les exportations au printemps », a déclaré l’entreprise énergétique Engie lors de son briefing semestriel sur le marché européen de l’énergie en septembre.
La demande d’électricité en France reste inférieure aux niveaux de 2020, en partie en raison d’une perte de production industrielle et de compétitivité et des efforts d’économie d’énergie des consommateurs, a déclaré Engie, notant que la demande a rebondi plus rapidement en Allemagne, au Royaume-Uni, en Belgique et aux Pays-Bas.
Les exportations nettes d’électricité de la France devraient atteindre un niveau record en 2024, selon les données de l’opérateur de réseau français RTE. Cela s’explique par le fait que la maintenance de nombreux réacteurs nucléaires est terminée et que la production hydroélectrique a rebondi.
Il n’y a pas de menace imminente pour les énormes exportations d’électricité de la France. Pourtant, l’instabilité politique du plus grand exportateur net d’électricité d’Europe rend les marchés européens de l’électricité encore plus nerveux.
RépondreSupprimerL’industrie européenne est sur le point de perdre encore plus de compétitivité, car les prix élevés de l’énergie, la hausse des prix du gaz naturel et les inquiétudes concernant l’approvisionnement en gaz cet hiver augmentent l’incertitude quant à l’utilisation des usines dans un contexte de hausse des coûts.
Les prix de référence du gaz naturel européen oscillent autour de leur plus haut niveau depuis un an atteint le mois dernier, les vagues de froid de novembre ayant anéanti les espoirs et les prières d’un troisième hiver relativement doux d’affilée.
Ces dernières semaines, l’Europe a épuisé ses stocks de gaz naturel au rythme le plus rapide depuis 2016, la demande ayant augmenté avec les températures plus froides.
Cela s’ajoute à la fin imminente de l’approvisionnement en gaz par gazoduc russe vers l’Europe via l’Ukraine après le 31 décembre et à la concurrence croissante pour l’approvisionnement en GNL spot avec l’Asie pour la demande hivernale.
Cet hiver pourrait infliger davantage de souffrances aux industries qui dépendent du gaz naturel et forcer des réductions de production, ont déclaré des analystes et des dirigeants du secteur à Reuters.
Les coûts de l’énergie, bien plus élevés en Europe, désavantagent ses industries par rapport aux États-Unis, à l’Asie ou au Moyen-Orient.
Par exemple, le prix actuel du hub néerlandais est presque cinq fois plus élevé que le prix de référence du gaz naturel américain au Henry Hub.
Les prix spot de l’électricité les plus élevés en Europe depuis février 2023 menacent la production industrielle des principales économies et pèsent lourdement sur le sentiment des entreprises.
Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et d’épuisement rapide des stocks de gaz naturel, les marchés européens de l’énergie sont plus inquiets que d’habitude, car les gouvernements des deux plus grandes économies, l’Allemagne et la France, se sont désormais effondrés.
https://www.zerohedge.com/energy/political-turmoil-france-could-worsen-europes-energy-problems
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