Yuval Noah Harari : « L'être humain est désormais un animal que l'on peut pirater »
05.11.2022 www.kla.tv/24066
L'historien militaire israélien Yuval Noah Harari est auteur et professeur à la faculté d'histoire de l'Université hébraïque de Jérusalem. Des personnalités telles que Barack Obama, Angela Merkel, Emmanuel Macron et Sebastian Kurz, qui font appel à lui comme source d'inspiration et comme conseiller, font l’éloge de cet homme. Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial (FEM) et auteur du livre « Covid-19 : La Grande Réinitialisation » (« Covid-19 The Great Reset »), décrit Yuval Noah Harari comme un brillant futurologue. Lors de ses interventions au Forum Economique Mondial en 2018 et 2020 ou au Forum de la démocratie d'Athènes en 2020, Harari a parlé du développement technologique et de ce qu'il signifie pour la société, la politique, la religion et l'idéologie.
Dans ses conférences, il rappelle régulièrement qu'il est désormais possible, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, d'observer et de suivre des personnes à tout moment et en tout lieu. A une vitesse très élevée, les algorithmes de l’IA traitent d'énormes quantités d'informations et ont le potentiel de tout mémoriser et de reconnaître dans les données des modèles pour des analyses liées à la personnalité.
A ce sujet, Harari déclare: « Un système qui nous comprend mieux que nous nous comprenons nous-mêmes peut prédire nos sentiments et nos décisions, peut manipuler nos sentiments et nos décisions et il peut finalement prendre des décisions à notre place. » Selon Harari, la pandémie de Covid-19 a ouvert la porte à la « surveillance sous la peau ». Je cite : « Je pense que lorsque les gens regarderont en arrière dans quelques décennies, ils se souviendront surtout de la crise du Covid car c'est le moment où tout est devenu numérique. Et c'est le moment où tout a été surveillé, où nous avons accepté d'être surveillés en permanence, pas seulement dans les régimes autoritaires, mais aussi dans les démocraties. (...) Et peut-être le plus important, c'est que c'est le moment où la surveillance a commencé à s'infiltrer sous la peau. (...) Et je pense que le grand processus qui se déroule actuellement dans le monde, c'est le piratage des gens – la capacité de pirater les gens, de comprendre ce qui se passe au plus profond d'eux-mêmes, ce qui les définit, ce qui les motive. Et pour cela, les données les plus importantes ne sont pas ce qu'ils lisent, qui ils rencontrent et ce qu'ils achètent, mais c’est ce qui se passe dans leur corps. »
En outre, l'historien a déclaré dans une interview en 2020 : « (...) mais certains gouvernements et entreprises sont capables, pour la première fois dans l'histoire, de pirater systématiquement les gens. On parle beaucoup du piratage des ordinateurs, des smartphones et des comptes bancaires, mais l’ESSENTIEL à notre époque est la capacité de pirater les gens. (...) Les humains sont devenus des animaux piratables. Tu sais, toute cette idée que les gens se font, tu sais… qu'ils ont une âme ou un esprit et un libre arbitre, et que personne ne sait ce qui se passe dans leur for intérieur. Donc quoi qu’ils choisissent, que ce soit aux élections ou au supermarché, c'est leur libre arbitre. Hé bien ça, c'est terminé ! »
Ce que nous dit ce professeur d'histoire « futuriste », ce n'est pas de la fiction. Dans le monde entier, de nombreuses entreprises travaillent sur des technologies permettant d'implanter des capteurs sous la peau. Certaines technologies sont déjà au point et disponibles sur le marché. Elles visent entre autres à guérir des maladies, à augmenter les capacités de l'homme, ou tout simplement à rendre la vie plus confortable. L'éventail est large.
L'entreprise anglo-polonaise Walletmor, par exemple, propose depuis l'année dernière des puces de paiement implantables. Celles-ci peuvent être injectées sous la peau et sont, selon Walletmor, autorisées par les autorités et fonctionnent partout où les paiements sans contact sont acceptés. Les gens utilisent de minuscules implants de micropuces pour déverrouiller leur vélo, pour remplacer la clé de leur maison ou pour entrer dans leur bureau. Des implants cochléaires restaurent la capacité auditive. Des diabétiques portent des capteurs pour mesurer leur taux de glycémie dans l'hypoderme. Leur discipline reine est la « Brain-Computer-Interface » (BCI), c'est-à-dire des interfaces cerveau-ordinateur, qui relient le cerveau à l'ordinateur ou à des plateformes numériques, par exemple des clouds. Plusieurs grandes entreprises de technologie, dont Facebook et Microsoft, et des investisseurs technologiques comme Elon Musk financent des projets qui développent l'utilisation de dispositifs BCI. Les agences gouvernementales américaines étudient également les applications de cette technologie pour créer des super-soldats capables de communiquer entre eux par télépathie ou de contrôler des essaims de drones par la pensée.
Des chercheurs de l'université de Stanford ont couplé un logiciel d'intelligence artificielle à un dispositif BCI implanté dans le cerveau d'un homme souffrant d'une paralysie totale du corps. Le logiciel a été capable de décoder les informations du BCI et de convertir les pensées de l'homme sur un écran d'ordinateur.
La start-up Neuralink d'Elon Musk travaille depuis plusieurs années sur des implants cérébraux visant à mettre en réseau le cerveau humain avec des ordinateurs. Elon Musk poursuit notamment l'objectif de construire des implants cérébraux pour les humains, qui permettent d'enregistrer, de restituer et de partager des souvenirs, ainsi que d’appeler par télépathie des appareils et des machines, par exemple des voitures Tesla. De manière synchrone, une start-up new-yorkaise a déjà reçu l'autorisation de la FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) de tester le dispositif cérébral implantable appelé « Stentrode » sur des patients humains dans le cadre d'une étude de faisabilité dite précoce. Le stentrode est placé dans une veine dans la partie du cerveau terminal qui génère tous les signaux liés au mouvement. L'appareil doit permettre aux patients de commander des appareils numériques sans fil par la pensée. Le système est destiné aux patients souffrant de paralysie suite à différentes maladies.
Sous le couvert de la guérison de certaines maladies et en tant qu'innovation, ce sont surtout les aspects positifs des implants cérébraux qui sont mis en avant. Mais que se passerait-il si de tels implants étaient utilisés comme des instruments de pouvoir ? En 2016 déjà, le fondateur du FEM Klaus Schwab avait évoqué dans une interview l'idée de puces électroniques implantables, d'abord dans nos vêtements, puis dans notre cerveau ou sous notre peau. Il s'agit ainsi de permettre une communication directe entre notre cerveau et le monde numérique. Un autre objectif est de connecter l'homme à la 6G et à l'Internet des objets.
Selon Pekka Lundmark, directeur général de Nokia, la future génération de télécommunication mobile 6G devrait être prête à être commercialisée d'ici 2030. Lors du Forum économique mondial de Davos de cette année, il a déclaré : « Le smartphone tel que nous le connaissons aujourd'hui ne sera plus l'interface la plus courante. Au lieu de cela, les futurs appareils seront directement intégrés dans notre corps. » Selon Lundmark, les capteurs cérébraux doivent être utilisés pour commander des machines. Les hologrammes gagneront également énormément en importance, et Lundmark prévoit que d'ici 2030, il devrait y avoir un « jumeau numérique » de presque tout.
Ces technologies sont présentées comme de formidables avancées techniques qui devraient nous faciliter la vie. Aussi prometteuses que soient les interfaces cerveau-ordinateur, elles comportent également un potentiel de surveillance totale, allant jusqu'à la lecture des pensées. Si une interface cerveau-ordinateur stockait vos souvenirs dans le Cloud, l'entreprise aurait accès à vos informations les plus intimes et les plus privées ! Est-ce que cette entreprise vendra votre profil numérique, tout comme les sites de médias sociaux peuvent vendre les données de leurs utilisateurs ?
Et si cette technologie était associée à un système de crédit social, comme c'est déjà la réalité en Chine ? En effet, de nombreux États sont favorables au système de crédit social chinois ainsi qu'à une identité numérique unique. Récemment, on a appris qu'un projet pilote « Smart Citizen Wallet » sera lancé à Bologne (Italie) à partir de l'automne. Il s'agit du premier système de crédit social sur le sol européen. Un comportement vertueux rapporte des points et peut être échangé contre des récompenses. En Chine, un mauvais comportement est également sanctionné en conséquence.
Le biotechnologue Markus Schmidt se penche sur les raisons pour lesquelles nous, les humains, fusionnons de plus en plus avec la technologie et sur ce qui attend l'homme lorsqu'il sera connecté à l'Internet des objets. Il travaille avec d'autres scientifiques sur le projet de recherche international « Future Body». Dans une interview accordée au quotidien Berliner Zeitung, le scientifique s'est exprimé à ce sujet comme suit : « La neurotechnologie englobe différentes technologies et processus qui interagissent directement avec notre système nerveux, par exemple par des « Brain-computer-interfaces », c'est-à-dire des interfaces cerveau-ordinateur. Il s'agit par exemple de l’« Internet of Living Things », avec lequel le cerveau doit être relié au réseau, ou d'implants dans le corps qui permettent d’acquérir de nouveaux sens. (...) Pour l'instant, la neurotechnologie concerne encore les personnes malades ou handicapées. Mais l'optimisation se poursuit et bientôt, les personnes en bonne santé pourront également utiliser ces technologies. (...) On n'est bien sûr pas obligé de suivre cette tendance, mais ça devient de plus en plus difficile. Si on pense aujourd'hui à ce que serait la vie sans téléphone, sans ordinateur et sans compte bancaire, on se rend compte à quel point nous en sommes dépendants. Et cela se poursuivra à l'avenir. A partir d'un certain point, il est presque impossible de ne pas y participer. (...) Sans puce cérébrale, on devient un être humain de seconde classe, même si on est en bonne santé. Nous pouvons nous demander si une personne normale aura à l'avenir le statut qu'a aujourd'hui une personne handicapée. D'un autre côté, il pourrait aussi y avoir un avantage sélectif pour ceux qui n'ont pas de puce cérébrale. Peut-être parce que cela ne les rendrait pas vulnérables aux cyber-attaques. »
Des cyber-attaques terroristes contre le corps humain ou même une « répression » ciblée par le gouvernement ? Cela fait écho à ce que le scientifique israélien Harari a annoncé, à savoir que nous, les humains, sommes des animaux piratables – sans libre arbitre.
Mais chaque individu détermine, par son comportement de consommateur, si ces technologies et produits disparaîtront du marché, par manque de demande. Participez, vous aussi, à la diffusion de ces informations ! Ne nous laissons pas aveugler par les arguments des stratèges mondiaux et regardons aussi le revers de la médaille qu'apporte le progrès technologique.
Car notre existence humaine va bien au-delà de notre existence rationnelle. Nous sommes des êtres spirituels dotés d'incroyables capacités intuitives – des créatures uniques qui ont le droit de développer librement leur personnalité et leur individualité ! Ce que nous disons, ressentons, pensons et faisons a un impact immédiat sur notre environnement – aucune intelligence artificielle ne peut remplacer cette réalité.
Interview Klaus Schwab: https://www.youtube.com/watch?v=XQWoMy-URPk
Nokia-Chef Pekka Lundmark: https://futurezone.at/produkte/nokia-chef-ende-der-smartphone-aera-6g-internet-der-dinge/402023583
Interview Markus Schmidt mit Berliner Zeitung: https://www.berliner-zeitung.de/gesundheit-oekologie/biotechnologe-ohne-gehirnchip-wird-man-ein-mensch-zweiter-klasse-sein-li.171279?pid=true
Mon avis… J'ai couvert des dizaines d'histoires de plusieurs membres de la famille vaccinés contre le COVID-19 ayant subi des blessures causées par le vaccin ou mourant subitement.
Cette histoire tragique de Jennifer et Rob est unique, car nous avons la confirmation que Jennifer et Rob ont pris ensemble les injections de rappel d’ARNm Moderna COVID-19.
S’ils avaient eu un mauvais lot de vaccins, un « lot chaud », tous deux auraient développé des lésions internes. Il est important d'avoir les numéros de série des vaccins à ARNm de tous les vaccins qu'ils ont pris (et de vérifier les numéros de série pour les événements indésirables sur howbadismybatch.com)
Il est fort probable que les deux ont continué à prendre des vaccins à ARNm ensemble, car elle a déploré de ne pas avoir reçu le dernier rappel car elle était malade.
Son mari a eu un accident vasculaire cérébral et elle a eu deux crises cardiaques, toutes en 24 heures. Il s’agit là d’effets secondaires très courants des vaccins, et la récente infection au COVID peut également y avoir contribué.
Une autre indication des dommages causés par le vaccin est la suivante : les personnes vaccinées contre le COVID-19 présentent souvent de graves complications, même lors des interventions chirurgicales les plus mineures. La raison en est inconnue, mais elle est généralement due à des anomalies de la coagulation.
C'est la procédure mineure d'un stent cardiaque qui a entraîné de graves complications qui ont nécessité l'amputation de sa jambe. C’est si rare que c’est pratiquement du jamais vu.
En somme, l’histoire tragique et choquante d’une personne qui n’avait aucune idée de la toxicité des produits pharmaceutiques expérimentaux qu’elle continuait de prendre avec son mari.
ADN dans les vaccins : les médecins allemands en colère !
sam., 30 déc. 2023 20:34 UTC
L'institut de contrôle sanitaire accusé d'avoir caché l'information et trahi sa mission.
En Allemagne, la révélation d'importantes quantités d'ADN dans les vaccins a créé la foire d'empoigne dans le monde médical. Début décembre, l'association des praticiens de la médecine (MBV) a adressé un courrier à tous les médecins généralistes pour les avertir de ce danger pour la santé et de ses conséquences légales. L'institut fédéral responsable du contrôle des vaccins a immédiatement démenti ces accusations, parlant de données inexactes et de 'fake news'. Mais ses arguments ont aussitôt été démontés par un groupe de scientifiques, le MWGFD, qui a confirmé les dangers liés à l'ADN dans les vaccins Covid. L'affaire les a même poussés à porter de lourdes accusations contre l'Institut Paul Ehrlich, qui est responsable de la pharmacovigilance en Allemagne, et qui conseille l'Agence européenne des médicaments.
Le « Plasmidgate »
La tentative de l'Institut Paul Ehrlich (IPE) de faire passer les informations concernant la présence d'ADN dans les vaccins pour des "fake news" a suscité un véritable tollé et lancé le débat sur la place publique. C'est tout d'abord la chaîne de télévision allemande MDR qui a réalisé un reportage sur le sujet. Peu après, le magazine en ligne Focus a lui aussi publié un dossier sur ce que l'on appelle aujourd'hui "le Plasmidgate". À présent, le scandale prend de l'ampleur, car il apparaît que l'Institut Paul Ehrlich n'a jamais effectué de véritables contrôles des vaccins Covid. Il s'est seulement limité à vérifier les documents fournis par les fabricants. Cet aveu est un véritable choc pour de nombreux médecins et pour le public. Comment imaginer que l'autorité responsable de la sécurité des médicaments donne de facto carte blanche aux fabricants, en se fiant à leurs propres affirmations sur la qualité du produit ?
L'association des praticiens de médecine pose aujourd'hui des questions fort embarrassantes : Qu'est-ce qui pousse l'agence de contrôle à vouloir mettre fin à une action qui contribue à la sécurité des médicaments ? L'IPE part-il du principe que les connaissances sur les impuretés de l'ADN peuvent devenir un problème pour la sécurité des vaccins ? Plusieurs travaux d'analyse ont démontré que les vaccins à ARNm présentent d'importantes contaminations de l'ADN. L'IPE n'est-il pas au courant de ces publications scientifiques ? Des spécialistes avaient pourtant alerté l'agence dès les premières publications des chercheurs américains sur ce sujet. À présent, ils sont maintenant encore plus irrités et alarmés. Collusion avec BioNTech
La MVB a aussi souligné que le professeur Cichutek, président de l'Institut Paul Ehrlich, est un des plus grands chercheurs allemands en matière de thérapie génique et qu'il avait lui-même décrit en détail les dangers des thérapies géniques, dans les années 90. Selon ses propres termes, la vaccination avec des vaccins contenant des acides nucléiques équivaut à "une forme particulière de transfert de gènes/thérapie génique". Et, une conséquence génétique indésirable des vaccinations avec des vaccins contenant des acides nucléiques pourrait être une mutagenèse par insertion de gènes cellulaires... entraînant un risque accru de cancer. Au vu du contenu inquiétant de cette publication du professeur Cichutek datant de 1994, la MBV exige des explications publiques! Quand, où et comment les risques qu'il a lui-même énumérés ont-ils été étudiés plus en détail ? Jusqu'à présent, l'IPE a refusé de fournir la moindre réponse à ces questions.
Selon un ancien directeur de la caisse des assurances-maladies (KVB), le Dr Krimmel, un spécialiste en médecine générale, l'attitude de l'Institut Paul Ehrlich a "aggravé la situation". Elle est "de nature à ôter au public ses dernières illusions quant au bon fonctionnement de la surveillance de la production de vaccins à ARNm".
Pourquoi l'Institut ne veut-il pas dissiper ce "terrible soupçon" de contamination massive par de l'ADN ? Que sait l'IPE sur ce sujet, étant donné qu'il avait lui-même conseillé la société productrice BioNtech d'obtenir l'autorisation du vaccin ?
En juin 2023, le ministre de la santé allemand a tweeté depuis la salle 'de contrôle des vaccins' de l'Institut Paul Ehrlich que "grâce au Prof. Cichutek et à l'IPE les vaccins Covid ont été approuvés plus rapidement" Trompés par les agences
La MBV a rappelé qu'il existe deux procédés de fabrication différents pour les vaccins à ARNm, comme l'Agence européenne des médicaments l'a bien mentionné dans son rapport d'évaluation du 19.02.2021 (concernant Comirnaty, EMA/707383/2020, CHMP). Le produit soumis à l'évaluation des agences sanitaires était un vaccin produit par qPCR. Mais pour la production de masse des vaccins Covid, on a ensuite utilisé un procédé nettement plus "rapide" en produisant de l'ARNm à partir de plasmides d'ADN. Dans sa lettre initiale aux généralistes, la MBV a aussi accusé l'IPE d'avoir trompé les médecins et les pharmaciens en affirmant que les avantages des vaccins à ARNm Covid-19 l'emportaient nettement sur les risques éventuels. D'innombrables études l'ont prouvé, mais les autorités allemandes persistent dans leur politique de désinformation. Il est très problématique que l'IPE ne soit pas encore intervenu en lançant ses propres enquêtes pour évaluer la qualité des produits. Mais le fait qu'il s'arroge le droit d'interdire, sans base juridique et de manière totalement inappropriée, une initiative privée visant à remédier à la situation, n'est en aucun cas compréhensible. En fin de compte, l'action de l'Institut de contrôle semble avoir pour seul objectif d'empêcher délibérément les initiatives visant à établir la sécurité des médicaments. L'Institut Paul Ehrlich agit donc manifestement à l'encontre de sa mission légale ! Chaos dans le génome
Le Plasmidgate pourrait bien être le coup de grâce à la politique du 'tout-vaccin' menée par les autorités sanitaires de différents pays. Plusieurs équipes de chercheurs indépendants ont montré les différentes manières dont le génome est attaqué par les vaccins Covid. En premier lieu, la présence d'ADN contaminant les injections Covid dans des quantités qui dépassent de mille fois les résidus autorisés par l'Agence européenne des médicaments, peut entraîner une modification du génome de la personne injectée.
Mais il y a encore d'autres raisons pour lesquelles les injections Covid peuvent avoir des conséquences gravissimes sur la génétique humaine. La protéine Spike codifiée dans les vaccins n'est pas la protéine Spike d'origine, mais une version ayant subi une modification génétique. Ce sont donc d'autres protéines qui sont produites par les vaccinés. Récemment, une étude italienne a d'ailleurs permis de différencier les protéines Spike naturelles des protéines Spike vaccinales dans le sang des sujets infectés.
Une découverte récente est le fait que cette 'Spike modifiée' entraîne des erreurs de lecture du génome, avec comme conséquence la production de toute une série de protéines différentes, connues ou inconnues, dont on ignore l'action sur l'organisme.
Au stade actuel, 'c'est un plongeon dans l'inconnu'. Il est pratiquement impossible d'en prédire les effets à court et à long terme et ceux-ci peuvent très bien varier d'une personne vaccinée à l'autre. Conscients du danger que cela représente, scientifiques et médecins sont de plus en plus nombreux à penser que poursuivre l'utilisation de technologies à base d'ARNm s'apparente à de la folie. Tous plaident pour un arrêt immédiat de ces expériences et pour le retrait immédiat des vaccins encore sur le marché.
Pour en savoir plus :
L'association des praticiens de médecine MBV propose des informations détaillées de ses actions et courriers sur ce site.
Les médecins et scientifiques allemands se sont notamment appuyés sur les publications de Jeremie Speicher, Jessica Rose et Maria Gutschi dont le Conseil Scientifique Indépendant a présenté les travaux lors de plusieurs sessions.
Aux Pays-Bas, le Dr Maarten Fornerod et le Prof. Theo Schetters, experts en biologie moléculaire, ont également exigé le retrait immédiat des vaccins à technologie ARN.
À REGARDER ! Pour comprendre le problème de manipulation du codage génétique par l'ARN vaccinal en 5 minutes.
Pareillement que l'ont été les analyses faite par les Dr Astrid Stuckelberger et Carrie Madej (scientifiques bien-sûr censurées sur Google) elle n'ont jamais été citées par des soi-disant 'docteurs' 'médecins' ou 'scientifiques de télé' !! pour avoir publié leurs rapports effrayants ! Entre 95 et 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène dans CHAQUE flacon injectable !! (soit 40 000 milliards !) + des hydres !! (Qui est l'hydre, cette créature capable de se faire pousser de nouvelles têtes ? Petit polype d'eau douce, l'hydre possède un pouvoir hors du commun : faire repousser les parties de son corps qui ont pu lui être amputées. Une particularité qui lui vaut la réputation d'être immortelle). + des spikes !! + diverses maladies animales et ((sources naturalnews:) une quarantaine de venins de serpents différents !!
Les sciences sociales doivent changer pour pouvoir contribuer à de réels progrès
Par Bharat Dogra Recherche mondiale, 7 février 2024
Si on leur demandait de comparer une communauté de produits forestiers rassemblant des gens il y a environ 7 000 ans avec un groupe de personnes le plus modernisé de la ville de New York aujourd'hui, la plupart des gens diraient que bien sûr, la situation ultérieure reflète un développement et un progrès bien plus importants de l'humanité en termes de accéder facilement à tant de confort et de luxe, pas seulement à des besoins.
Cependant, si nous commençons à explorer des questions telles que celles de savoir quels modèles de vie reflètent une plus grande protection et durabilité de l'environnement, plus de justice et d'égalité, plus de paix, de contentement et d'harmonie avec les autres ainsi qu'avec d'autres formes de vie, alors, selon toute vraisemblance, la communauté vieille de plusieurs milliers d'années refléterait un état plus « avancé ».
Les cinq à six cents dernières années sont souvent considérées comme celles des plus grands progrès. Pourtant, la cruauté, le pillage, l’injustice, les massacres et les génocides (parfois au point que près de 90 % des habitants de vastes régions sont tués) ont également été observés sous certaines de leurs pires formes au cours de ces siècles.
Le siècle dernier a été qualifié de siècle du plus grand progrès, mais en réalité, c'est le siècle au cours duquel les conditions de base nécessaires à la vie de la planète ont été le plus ravagées, en grande partie à cause de la folie des 10 % de la population les plus riches. mettant en danger non seulement l’humanité tout entière, mais aussi des milliers et des milliers d’autres formes de vie.
L’histoire ne doit donc jamais être considérée comme une histoire de progrès humain continu. L’histoire doit plutôt s’efforcer de comprendre les conditions liées à la justice, à l’égalité, à la protection de l’environnement et de la biodiversité, au souci de toutes les formes de vie et à la compassion, à la paix et à l’harmonie en divers lieux et à diverses époques, puis à comprendre le progrès ou la régression en ces termes.
De la même manière, d’autres sciences sociales et humaines doivent changer pour refléter une telle compréhension améliorée et plus complète du progrès/régression et du bien-être/maladie de diverses sociétés. Cela est certainement vrai de la sociologie, des sciences politiques et peut-être surtout de l’économie.
Malheureusement, les distorsions dans l’étude et la compréhension de l’économie ont souvent conduit de nombreux économistes, y compris certains des plus réputés, à contribuer à l’injustice, aux inégalités et à la ruine écologique au lieu de contribuer à la justice, à l’égalité et à la protection de l’environnement.
Les sciences sociales et les spécialistes des sciences sociales doivent être de plus en plus introvertis pour évaluer honnêtement leur rôle et leur contribution à une époque qui est peut-être la plus troublante de l'histoire de l'humanité sur terre, une époque où des facteurs entièrement d'origine humaine ont amené la planète à un stade où son Les conditions de base nécessaires à la vie sont gravement menacées.
2024 est le nouveau 1984 : Big Brother et l’essor du complexe industriel de sécurité (SIC)
Par John W. Whitehead et Nisha Whitehead Recherche mondiale, 7 février 2024
"Big Brother vous regarde." -George Orwell, 1984
2024 est le nouveau 1984. Quarante ans après l’époque où George Orwell envisageait la botte de Big Brother, l’État policier est sur le point de passer le relais à l’État de surveillance.
Alimenté par la fusion du pouvoir des gouvernements et des entreprises – la montée du complexe industriel de la sécurité – ce moment décisif sonne le glas de notre droit à la vie privée.
Quatrième branche non officielle du gouvernement, l’État de surveillance a vu le jour sans mandat électoral ni référendum constitutionnel, et pourtant il possède des super pouvoirs, au-delà de ceux de toute autre agence gouvernementale à l’exception de l’armée.
Il opère hors de la portée du président, du Congrès et des tribunaux, et il marche aux côtés de l’élite du monde des affaires qui mène réellement la barque à Washington, DC.
C’est le nouveau visage de la tyrannie en Amérique : omnisciente, omnivoyante et toute-puissante.
Avancez avec prudence.
Renforcé par les progrès de la technologie de surveillance et enhardi par l’expansion rapide des partenariats public-privé entre les forces de l’ordre, la communauté du renseignement et le secteur privé, l’État de surveillance fait du monde fictif de 1984 , le cauchemar dystopique d’Orwell, notre réalité imminente.
1984 dépeint une société mondiale de contrôle total dans laquelle les gens ne sont pas autorisés à avoir des pensées en désaccord avec l’État corporatif. Il n’y a pas de liberté personnelle et la technologie avancée est devenue le moteur d’une société axée sur la surveillance. Les mouchards et les caméras sont partout. Les gens sont soumis à la police de la pensée, qui s'occupe de toute personne coupable de crimes de pensée. Le gouvernement, ou « Parti », est dirigé par Big Brother qui apparaît partout sur des affiches avec les mots : « Big Brother vous surveille ».
En effet, à l’ère actuelle de surveillance omniprésente, il n’y a pas de vie privée.
Tout est de plus en plus public.
Ce à quoi nous assistons, au prétendu nom de la sécurité et de l’efficacité, c’est la création d’un nouveau système de classes composé de ceux qui sont surveillés (les Américains moyens comme vous et moi) et de ceux qui surveillent (les bureaucrates du gouvernement, les techniciens et les entreprises privées).
Nous nous trouvons désormais dans la position peu enviable d’être surveillés, gérés et contrôlés par notre technologie, qui ne répond pas à nous mais à nos dirigeants gouvernementaux et corporatifs.
C’est la leçon qui est plus étrange que la fiction et qui nous est inculquée quotidiennement.
De cette manière, 1984 , qui dépeint la montée inquiétante de la technologie omniprésente, du fascisme et du totalitarisme, est devenue un manuel opérationnel pour l’État de surveillance omniprésent et moderne .
Il existe environ un milliard de caméras de surveillance dans le monde et ce nombre continue de croître, grâce à leur adoption sans réserve par les gouvernements (en particulier les forces de l'ordre et les agences militaires), les entreprises et les consommateurs individuels.
Caméras de surveillance montées sur des poteaux électriques, des feux de circulation, des entreprises et des maisons. Sonnez à la porte. Appareils GPS. Caméras de tableau de bord. Des drones. Rangez les caméras de sécurité. Géolocalisation et géolocalisation. FitBits. Alexa. Appareils connectés à Internet.
Appareils Stingray, technologie de reconnaissance faciale, caméras corporelles, lecteurs automatisés de plaques d'immatriculation, détection des coups de feu, logiciels de police prédictive, analyses vidéo améliorées par l'IA, centres de criminalité en temps réel , centres de fusion : toutes ces technologies et programmes de surveillance reposent sur des partenariats public-privé. qui ensemble créent une toile d’araignée collante à laquelle il n’y a pas d’échappatoire.
Avec chaque nouveau dispositif de surveillance que nous accueillons dans nos vies, le gouvernement gagne encore une place dans nos mondes privés.
Alors que le coût de ces technologies devient plus abordable pour le consommateur moyen, un effort soutenu par l'industrie technologique et encouragé par les forces de l'ordre et les conseils d'administration locaux, qui bénéficient à leur tour d'un accès à la surveillance qu'ils n'ont pas besoin d'inclure dans leur budget. , les grandes villes, les petites villes, les communautés urbaines, suburbaines et rurales s'ajoutent au réseau interconnecté de l'État de surveillance.
Ce que cela représente pour les agences gouvernementales (c'est-à-dire les agents du FBI, de la NSA, du DHS, etc., ainsi que la police locale) est une carte de surveillance qui leur permet de suivre les mouvements d'une personne dans le temps et dans l'espace , à partir des flux de caméras de sonnette et des caméras de sécurité professionnelles aux caméras publiques sur les poteaux électriques, aux lecteurs de plaques d'immatriculation, aux caméras de circulation, aux drones, etc.
Il a pratiquement éliminé la notion de vie privée inscrite dans le Quatrième Amendement et a radicalement redessiné la ligne de démarcation entre notre moi public et notre moi privé.
L’État policier est devenu particulièrement habile à contourner le Quatrième Amendement , renforcé par les progrès de la technologie de surveillance et enhardi par l’expansion rapide des partenariats public-privé entre les forces de l’ordre, la communauté du renseignement et le secteur privé.
Au cours des 50 dernières années, la surveillance a provoqué une série de révolutions dans la façon dont les gouvernements gouvernent et les populations sont surveillées, au détriment de nous tous. L'expert en cybersécurité Adam Scott Wandt a identifié trois de ces révolutions .
La première révolution de la surveillance est survenue grâce à l’installation de caméras vidéo gouvernementales dans les espaces publics. Il y avait 51 millions de caméras de surveillance aux États-Unis en 2022. On estime que les Américains sont filmés en moyenne 238 fois par semaine (160 fois par semaine lorsqu'ils conduisent ; 40 fois par semaine au travail ; 24 fois par semaine lorsqu'ils conduisent ; 40 fois par semaine au travail ; 24 fois par semaine pendant leur travail). faire des courses et faire du shopping ; et 14 fois par semaine via divers autres canaux et activités). Cela ne concerne même pas la couverture par les drones de surveillance , qui restent une partie relativement secrète des opérations d'espionnage de la police.
La deuxième révolution s’est produite lorsque les forces de l’ordre ont commencé à forger des partenariats public-privé avec des établissements commerciaux tels que des banques, des pharmacies et des parkings afin d’accéder à leurs flux de surveillance en direct. L'utilisation de lecteurs automatiques de plaques d'immatriculation (fabriqués et distribués par des sociétés comme Flock Safety), autrefois déployés exclusivement par la police et maintenant répandus dans les associations de propriétaires et les communautés fermées , étend encore plus loin la portée de l'État de surveillance. C'est une situation gagnant-gagnant pour les budgets de la police et les législatures locales lorsqu'ils peuvent persuader les entreprises et les communautés résidentielles d'assumer les coûts de l'équipement et de partager les images, et qu'ils peuvent enrôler les citoyens pour s'espionner les uns les autres grâce à la surveillance participative .
La troisième révolution a été introduite avec la popularité croissante des caméras de sonnette telles que Ring, la sonnette de vidéosurveillance d'Amazon et la Nest Cam de Google.
Amazon a été particulièrement agressif dans sa recherche d'une relation avec la police , en les faisant participer à ses efforts de marketing et en allant jusqu'à organiser des fêtes pour la police, en fournissant des sonnettes Ring gratuites et des remises importantes, en partageant des cartes de « caméras actives » des propriétaires de Ring, permettre l'accès au portail des forces de l'ordre de quartier , qui permet à la police de contacter directement les propriétaires pour accéder à leurs images, et former la police sur la façon d'obtenir des images sans mandat.
Ring collabore actuellement avec plus de 2 161 organismes d'application de la loi et 455 services d'incendie , et ce nombre augmente de façon exponentielle chaque année. Comme le rapporte Vice , « Ring a également activement poursuivi les programmes de réductions municipales et les alliances privées avec des groupes de surveillance de quartier. Lorsque les villes fournissent des caméras Ring gratuites ou à prix réduit, elles créent parfois des registres de caméras, et la police ordonne parfois aux gens de pointer les caméras Ring vers leurs voisins, ou ne donne des caméras qu'aux personnes surveillées par des surveillances de quartier.
En novembre 2022, la police de San Francisco a eu accès aux images en direct de caméras Internet privées , au lieu de simplement pouvoir accéder aux images enregistrées. La police n'est même plus obligée de demander l'autorisation des propriétaires pour un tel accès : de plus en plus, les entreprises donnent à la police accès aux images dans le cadre de leurs soi-disant enquêtes criminelles, avec ou sans ordonnance du tribunal.
Le quatrième changement révolutionnaire pourrait bien être l'utilisation de logiciels de reconnaissance faciale et de programmes basés sur l'intelligence artificielle qui peuvent suivre les personnes par leurs données biométriques, leurs vêtements, leur comportement et leur voiture , synthétisant ainsi les nombreux volets des séquences vidéo de surveillance en un seul récit cohérent, que défend la vie privée. faire référence à une surveillance à 360 degrés .
Même si la garantie de sécurité offerte par ces centres névralgiques de la surveillance reste, au mieux, douteuse, on ne peut dissimuler leur contribution à un changement radical vers un autoritarisme pur et simple.
Par exemple, comme le conclut un rapport d'enquête approfondi de l'Associated Press , les mêmes technologies de surveillance de masse qui étaient censées être si nécessaires pour lutter contre la propagation du COVID-19 sont désormais utilisées pour étouffer la dissidence, persécuter les militants, harceler les communautés marginalisées, et relier les informations sur la santé des personnes à d'autres outils de surveillance et d'application de la loi.
Comme le rapporte l'AP, les responsables fédéraux ont également étudié comment ajouter à sa surveillance « des données identifiables sur les patients », telles que des informations sur la santé mentale, la consommation de substances et la santé comportementale provenant de foyers de groupe, de refuges, de prisons, d'établissements de désintoxication et d'écoles. boîte à outils.
Ces caméras – et les regards publics et privés qui nous regardent à travers elles – reconstruisent une société structurée autour de l’esthétique de la peur et, ce faisant, donnent aux « gens les moyens non seulement de surveiller leur quartier, mais aussi de s’organiser en tant qu’observateurs ». créer non seulement des montres de quartier numériques, mais aussi des communautés fermées numériques.
Enfin, la surveillance a un effet répressif et répressif qui non seulement agit comme un léger moyen de dissuasion contre la criminalité, mais sert également à surveiller et à dissuader les activités licites du Premier Amendement.
Comme le prévient Matthew Feeney dans le New York Times : « Dans le passé, les communistes, les défenseurs des droits civiques, les féministes, les Quakers, les chanteurs folk, les manifestants contre la guerre et d’autres ont été la cible de la surveillance des forces de l’ordre. Personne ne sait quelle sera la prochaine cible. »
Personne ne le sait, mais il y a fort à parier que l’État de surveillance surveillera de près toute personne considérée comme une menace pour l’emprise du gouvernement sur le pouvoir.
Après tout, comme je le précise dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries , l’État de surveillance ne dort jamais.
« Donnez une chance aux gènes ! » – Plus de 1.000 scientifiques dans 14 pays organisent des manifestations historiques en faveur de l'édition de gènes en Europe
7 Février 2024 Alliance pour la Science*
Plus de 1.000 scientifiques de 14 pays européens ont organisé des manifestations sans précédent pour exhorter les députés européens à soutenir les nouvelles techniques génomiques (NGT) avant un vote décisif au Parlement de l'UE [aujourd'hui] (7 février 2024).
Selon les manifestants de 29 universités européennes, la technologie d'édition de gènes permettra de créer des cultures utilisant moins de pesticides, plus résistantes aux maladies et au climat, mais uniquement si les scientifiques et les sélectionneurs de plantes sont autorisés à l'utiliser en dehors du laboratoire.
Cette rare manifestation d'activisme de la part de la communauté scientifique intervient après que 37 lauréats du prix Nobel et plus de 1.500 scientifiques ont écrit aux députés européens le mois dernier pour leur demander de rejeter « les ténèbres de l'alarmisme antiscientifique et [de] se tourner vers la lumière de la prospérité et du progrès » face à la campagne féroce menée par les militants anti-OGM.
« Il s'agit fondamentalement de savoir si l'Europe a confiance ou non dans les scientifiques », explique M. Hidde Boersma, microbiologiste néerlandais et porte-parole de WePlanet, qui a coordonné la campagne.
« La communauté scientifique est unanimement favorable aux NGT et est prête à les utiliser pour réduire considérablement l'utilisation des pesticides, créer des cultures à haut rendement économes en terres et débloquer des milliards d'euros de croissance économique. Il est temps de rejeter la superstition et de croire aux jeunes scientifiques européens. »
Tenant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Soutenez la science, soutenez les NGT ! » et « Donnez une chance aux gènes ! », mille deux professeurs et chercheurs de 29 universités ont participé à la manifestation. La liste complète des universités participantes est disponible ici.
Pour faire basculer le vote en faveur des NGT, les participants ont tagué les députés européens indécis sur X, anciennement Twitter, et ont entrepris une campagne d'envoi massif de courriels aux députés européens locaux tout au long de la journée.
L'action était coordonnée par WePlanet, une ONG éco-humaniste internationale qui milite pour l'énergie nucléaire, l'agriculture cellulaire et le ré-ensauvagement de vastes régions d'Europe.
M. Joel Scott-Halkes, directeur des campagnes de WePlanet, déclare : « Nous avons été époustouflés par cette démonstration de soutien aux NGT de la part de la communauté scientifique. Le fait que plus de 1.000 scientifiques de 14 pays aient mené une action coordonnée en une seule journée est une démonstration historique du dévouement des scientifiques à la construction d'un avenir plus durable. Espérons que les députés européens partageront cet engagement lorsqu'ils voteront demain ! »
Informations générales
La nouvelle technique génomique la plus remarquable à l'étude est CRISPR-cas9, également connue sous le nom de « ciseaux génétiques ». Contrairement aux OGM traditionnels, cette technique n'« importe » pas l'ADN d'autres organismes et « modifie » plutôt des parties du génome de l'organisme pour obtenir des caractéristiques souhaitables.
Le vote aura lieu en séance plénière à Strasbourg le 7 février, avec un débat dans l'après-midi du 6. Il examinera une proposition de la Commission Européenne visant à assouplir la réglementation sur les NGT. Une législation similaire a été adoptée au Royaume-Uni à la suite du Brexit, rendant les NGT légales dans ce pays.
La lettre ouverte signée par 37 lauréats du prix Nobel et plus de 1 500 scientifiques peut être lue dans son intégralité ici.
WePlanet est entièrement financée par des fonds caritatifs et n'a aucun lien, financement ou partenariat avec l'industrie. Notre déclaration de transparence est disponible ici.
Le récent rapport de l'Alliance pour la Science a révélé que le rejet des nouvelles techniques génomiques en Europe pourrait coûter jusqu'à 3.000 milliards d'euros en opportunités économiques manquées. _____________
* Source : “Give genes a chance!” Over 1,000 scientists in 14 countries hold historic demonstrations in support of gene editing - Alliance for Science
Les agriculteurs polonais annoncent une grève contre le « New Deal vert ». Le WEF veut imposer les aliments synthétiques OGM en laboratoire
Par Julien Rose Recherche mondiale, 7 février 2024
Il s'agira d'une très grande avancée et viendra compléter d'autres manifestations qui ont lieu dans toute l'Europe.
La Pologne compte le plus grand nombre d’exploitations familiales en Europe – plus d’un million. Ces fermes constituent une ressource vitale non seulement pour la production alimentaire nationale, mais également pour le maintien de la biodiversité unique de la Pologne.
L'effort de cet agriculteur polonais sera particulièrement marqué par une attaque centrale contre le « New Deal vert » (voir ci-dessous), qui est bien sûr une question d'une importance cruciale pour assurer l'avenir de tous les agriculteurs et de l'agriculture.
Le Green New Deal est directement lié au programme de « durabilité » de l'Agenda 2030 par lequel le WEF propose de priver à 100 % les agriculteurs de leurs droits et de remplacer les aliments synthétiques de laboratoire OGM par de vrais aliments cultivés dans un sol réel .
*
Une partie de l'annonce du NSZZ des Agriculteurs Individuels « Solidarité » sur la Grève Générale (du 9 février au 10 mars 2024)
«…Notre patience est épuisée. La position de Bruxelles à la fin janvier 2024 est inacceptable pour l’ensemble du monde agricole. De plus, l’absence de réponse des autorités polonaises et les déclarations de coopération avec la Commission européenne, ainsi que les annonces de respecter toutes les décisions concernant l’importation de produits agricoles et alimentaires en provenance d’Ukraine, ne nous laissent d’autre choix que de déclarer une grève générale… Nous Nous ne pouvons pas accepter la mise en œuvre du « Green Deal européen », la stratégie de l’Union européenne de la ferme à la table et la forme proposée de la politique agricole commune.
Le gouvernement polonais doit présenter un plan clair pour la production agricole, sa rentabilité, la reconstruction de la transformation nationale et du commerce. Nous nous battrons pour cela jusqu’à ce que cela se réalise. Les familles agricoles polonaises sont le fondement de la sécurité alimentaire de notre pays….
Nous demandons à nos compatriotes d’être compréhensifs et conscients de la situation dans laquelle nous nous trouvons tous. Nous luttons pour notre bien commun, qui est de sauver de l’effondrement et de la faillite les exploitations agricoles familiales polonaises, souvent multigénérationnelles...."
Regarde ça.
Carte des manifestations agricoles à partir du 9 février 2024 :
Crise agricole : la France victime de son zèle écologique
Comprendre l’«exception française» dans la crise agricole qui traverse l’Europe.
Une analyse de Jean-Pierre Riou le 8 février 2024
Les gilets verts ont bloqué le pays avec leurs tracteurs en demandant notamment que l’on n’importe pas ce que l’on interdit en France. Leurs revendications ont également porté sur l’accès à l’eau et sur la rigueur des normes environnementales françaises, qui seraient plus exigeantes que celles de leurs concurrents.
C’est la hausse du prix du gazole agricole qui a mis le feu aux poudres, en reproduisant les mêmes effets que la taxe carbone sur tous les carburants, qui avait initié le mouvement des gilets jaunes cinq ans plus tôt.
Cette colère paysanne qui embrase l’Europe n’est pas une spécificité nationale, mais elle est révélatrice d’un mal bien français, lequel a exacerbé des tensions déjà existantes, tout en illustrant la difficulté de conjuguer les aspirations écologistes aux réalités économiques.
La stratégie du gouvernement pour maîtriser la grogne agricole : maîtriser l’incendie Alors que Bruxelles vient de proposer un assouplissement sur les jachères et un système de « frein d’urgence » aux importations d’Ukraine, le gouvernement a entendu la colère des agriculteurs et réagi rapidement. Par-delà le soutien financier de 400 millions d’euros promis par Gabriel Attal, dont un décret immédiat sur le prix du gazole agricole et un autre portant sur l’indemnisation d’éleveurs concernés par la maladie hémorragique épizootique, la mise en pause du plan Ecophyto 2030, qui était notamment destiné à transcrire les objectifs contraignants du programme européen « Farm to Fork », a participé à rassurer, du moins provisoirement, de nombreux agriculteurs, qui ont aussitôt levé les barrages.
La colère des agriculteurs avait éclaté en Allemagne en décembre 2023 en raison de la suppression d’avantages fiscaux sur le gazole qui permettaient au gouvernement de récupérer 1 petit milliard sur les 60 milliards d’euros de trou, résultant de la décision de la Cour constitutionnelle fédérale sur l’inconstitutionnalité de l’affectation de la dette contractée lors de la crise du Covid, et non utilisée.
Comme en France, cette mesure de trop a révélé le mal être des agriculteurs et leur exaspération liée à l’accumulation de réglementations trop contraignantes. Mais Outre-Rhin, comme en Suisse ou en Italie, la mobilisation ne faiblit pas.
En France, le recul du gouvernement sur les pesticides a provoqué la colère de nombreux défenseurs de l’environnement.
L’excédent agricole français à la loupe
Une étude Insee de 2019 a montré qu’au cours de ces 40 dernières années, le nombre d’agriculteurs français a été divisé par 4.
C’est pourtant sur cette période, selon les chiffres Insee du commerce extérieur de 1949 à 2022, que la France a commencé à dégager progressivement un solde exportateur de son agriculture et industrie agroalimentaire, avec leur premier excédent commercial respectivement de 0,3 Md’€ et 0,8 Md’€ en 1980. Après une montée en puissance progressive, ce solde exportateur net a peu varié depuis 2000, où il était de 9,4 Md’€ jusqu’aux 10,6 Md’€ de 2022. Cependant, les importations ont plus que doublé, sur cette même période, parallèlement aux exportations.
C’est ainsi que l’agriculture française a battu son record d’exportations en 2022 avec 85,3 Md’€, en même temps celui des importations, qui était de 74,7 Md’€.
Ces records de 2022 doivent être compris à la lumière de deux paramètres majeurs.
En premier lieu, la flambée des cours liée à la crise ukrainienne en a gonflé les chiffres en faussant la perception des volumes exportés. De nombreuses filières ont ainsi vu leur solde exportateur progresser malgré une baisse du volume exporté, notamment la filière « viande et abats comestibles » dont les exportations ont progressé de 12% en valeur malgré un recul de 6% de leur volume, ainsi que le détaille l’établissement national FranceAgrimer.
D’autre part, son analyse montre que sans les vins et spiritueux, dont le solde est exportateur de 14,9 Md’€, la rubrique produits transformés serait déficitaire de 9,4 Md’€.
La France maintient ainsi son 6ème rang mondial d’exportateur de produits agricoles et agroalimentaires malgré un solde déficitaire de la plupart des secteurs qui nourrissent les français et représentent l’agriculture dans l’inconscient collectif, avec – 7 milliards pour les fruits et légumes, – 5,5 pour la pêche et l’aquaculture, – 3 pour la viande et – 1 milliard pour les oléagineux. Outre les vins et spiritueux, ce sont les céréales et les produits laitiers qui portent l’essentiel du solde exportateur.
« N’importons pas ce que l’on interdit en France ». Ce slogan, placardé sur un tracteur d’agriculteur en colère, illustre le manque de recul qui consiste à condamner sans concession toute empreinte de l’activité humaine sur notre environnement sans prendre en compte les conséquences que cet intégrisme implique sur l’économie du pays, ainsi d’ailleurs que sur ce qu’on aura, in fine, dans l’assiette. Car en pénalisant nos agriculteurs qui respectent des normes strictes, on favorise l’importation de produits qui ne les respectent pas. Le bilan de cette volonté de donner un exemple irréprochable au sein de notre microcosme devenant contreproductif au niveau de la planète.
La colère qui avait fait descendre les « gilets jaunes » dans la rue en novembre 2018 avait été déclenchée par la même raison que celle de nos « gilets verts » : la hausse du prix de leur carburant.
Car l’ambition de sa taxe carbone l’écartait de plusieurs principes clairement établis par la plupart des économistes, notamment la nécessité de la redistribution de ses recettes. Et surtout, cette taxe faisait l’impasse d’une taxe aux frontières concernant toute importation qui y aurait échappé dans son pays d’origine. L’Organisation Mondiale du Commerce ouvre pourtant la porte à l’instauration d’une telle taxe en raison de son motif environnemental.
Sans cette taxe aux frontières, la taxation du carbone a logiquement incité la délocalisation d’industries vers des pays qui ne l’imposent pas et dont les conditions de production sont plus polluantes que les nôtres. Ce qui entraîne des effets doublement négatifs, à la fois pour le climat et pour l’économie du pays, en dégradant sa balance commerciale.
Depuis que la tribune « L’Europe et le carbone » exposait sa nécessité en 2019, cette taxe carbone aux frontières vient enfin d’entrer timidement en vigueur dans une phase transitoire au 1er octobre 2023. Dans son annonce, le gouvernement constate que « la mise en œuvre de mesures climatiques contraignantes, visant à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), dans une seule région du monde (ex : le marché carbone dans l’Union Européenne) entraîne une augmentation des émissions de GES dans le reste du monde ». On ne saurait que se réjouir de cette prise de conscience, quelque tardive qu’elle soit.
Il convient de ne pas reproduire la même erreur avec l’agriculture.
Le mal-être agricole français
Mais nos agriculteurs ont été victimes d’un mal bien français, qui consiste non seulement à vouloir laver plus blanc que blanc dans son microcosme sans se soucier des effets pervers d’un tel intégrisme à plus large échelle, mais aussi à dénigrer le plus ce qui fonctionne le mieux. Un mal qui se complait, dans sa version conspirationniste, à voir la main des lobbies aussi bien quand l’autorisation d’un principe actif est prolongée, que lorsque les données de la pharmacovigilance amènent à en restreindre l’usage.
Le dénigrement des pratiques d’aujourd’hui est récemment monté en puissance dans les médias, sur fond de néonicotinoïdes, glyphosate et autres méga-bassines, qui ont exposés les agriculteurs à la vindicte populaire, aux menaces, violences et dégradations de leur outil de travail.
Assurément, la profession a souffert de l’image ainsi véhiculée, alors que la réglementation française transpose les Directives européennes avec un zèle propre à favoriser l’essor des produits importés. L’arrêt de cette « surtransposition » française, qui fausse la concurrence, est aujourd’hui au cœur des revendications des agriculteurs.
En septembre 2023, le Parlement européen rappelait en effet que la directive 2009/128/CE avait imposé aux États membres d’adopter des plans d’action nationaux visant à fixer des objectifs quantitatifs, en vue de réduire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides sur la santé humaine et l’environnement. Sa communication évoque un rapport qui révèle que plus des 2/3 des États membres n’avaient pas procédé au réexamen demandé de leur plan d’action et que seuls 8 États membres dont la France l’avaient mené à bien dans les délais impartis.
Seuls trois États membres, dont la France, ayant clairement défini des objectifs de haut niveau fondés sur les résultats, ainsi qu’il leur était demandé.
Réglementation des substances préoccupantes dans l’UE : la sévérité française, une exception Ce rapport de 2020 précise que « La France est le seul État membre dont le plan d’action national prévoit une surveillance de l’utilisation des substances actives particulièrement préoccupantes ».
Conformément à ce plan d’action national (PAN), présenté en avril 2018, ce suivi des « substances les plus préoccupantes », c’est-à-dire cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction avérés (CMR1A) ou supposés (CMR1B) fait état de leur réduction drastique, passée de 5426 tonnes en 2018 à 781 tonnes en 2021. Le statut des quelques 2000 insecticides, herbicides ou fongicides concernés par leur classement de 2017 permet de suivre également les retraits en masse des autorisations de mise sur le marché (AMM) des CMR2, c’est-à-dire tous ceux dont le risque n’ est que suspecté. Ces retraits ont continué à se succéder jusqu’à août 2023, dans l’édition d’octobre 2023.
Dans son plan d’action, la France demandait à la Commission européenne de « mettre fin dans les meilleurs délais à l’approbation des substances soumises à exclusion au titre du règlement européen : substances cancérogènes de catégorie 1, mutagènes de catégorie 1 ou toxiques pour la reproduction de catégorie 1 ».
Quant à l’usage du glyphosate qui a défrayé la chronique, malgré les conclusions favorables de la plupart des agences de santé, et dont le destin était scellé en France dans son plan de sortie anticipée du plan Ecophyto II+, son autorisation vient d’être prolongée par l’Europe jusqu’en 2033.
De même, la filière du sucre, confrontée à la jaunisse de la betterave qui l’a durement impactée en 2020, ne peut recourir aux néonicotinoïdes, contrairement à tous ses concurrents, même européens qui bénéficient de dérogations, l’usage de l’acetamipride étant approuvé en Europe jusqu’en 2033, mais interdit en France malgré les efforts des parlementaires. Le Conseil d’État a d’ailleurs considéré en juillet 2022 que si certaines dérogations à la règle demeurent possibles, « Le fait que d’autres États membres de l’UE n’aient pas adopté de législation comparable ne justifie pas de remettre en cause l’interdiction française. »
Rappelons que la France avait été pionnière dans l’interdiction des néoticotinoïdes sur son sol, par la loi du 8 août 2016, malgré les modifications et dérogations qui l’ont suivie.
Depuis 2015, c’est l’Anses qui est chargée de délivrer, retirer ou modifier les AMM et permis des produits phytopharmaceutiques et des matières fertilisantes. Elle tient à jour les autorisations de mise sur le marché en France sur sa page E-phy.
L’utilisation de produits à base de phosmet en pulvérisation des cerises fraiches a été interdite par l’UE le 01/02/2022 et son retrait en France acté par l’Anses, 4 mois plus tard. L’Anses procède également au retrait d’AMM sur saisine ministérielle relative à l’avis de l’Anses ou de l’EFSA.
Le phosmet reste autorisé dans d’autres pays comme le Canada, le Chili ou les États-Unis, et leur importation est parfaitement légale. Ce qui participe à la détresse de la filière, déjà affectée par la météo en 2023.
Quel impact aurait le Mercosur sur l’agriculture française ?
On comprend la crainte des agriculteurs envers les accords du Mercosur qui accélèrerait les importations déjà croissantes des pays de l’Amérique du Sud.
Le rapport de la Commission présidée par M. Stefan Ambec et remis au Premier ministre en avril 2020 indiquait qu’en matière de pesticides, sur un total de 190 principes actifs enregistrés et en voie de l’être au Brésil, 52, soit 27%, ne sont pas autorisés dans l’UE.
Dans une proposition de résolution européenne, des sénateurs précisaient en 2016 : « L’importation de denrées traitées par des substances actives interdites dans l’Union européenne est expressément permise par le système de tolérances à l’importation dont les instances communautaires peuvent faire bénéficier les pays tiers ».
Par delà les cas de fraude avérés depuis, on comprend que les lenteurs administratives ne sont pas en mesure de permettre à l’agriculture française de bénéficier de règles équitables, pourtant indispensables dans le cadre d’une libre concurrence. La mise en place de chaque « mesure miroir » destinée à ne pas importer ce qu’on interdit de produire en Europe étant extrêmement complexe et toujours controversée.
A ces difficultés il convient d’ajouter la concurrence d’une main d’œuvre à moindre coût, même au sein de l’UE qui amène notamment les grossistes à acheter leurs pommes en Pologne alors que des récoltes cherchent preneurs en France.
Pourquoi les agriculteurs français redoutent l’entrée de l’Ukraine dans l’UE
L’Ukraine, dont le bleu du drapeau symbolise le ciel, et le jaune, le blé, est souvent nommé le grenier à blé de l’Europe pour ses terres noires, ou « chernozem », considérées les plus riches du monde, et pour son climat propice à leur exploitation.
Selon le ministère de l’Agriculture, les terres arables ukrainiennes représentent quasiment le double de la surface de celles de la France. Les exportations de produits agroalimentaires de l’Ukraine vers la France s’élevaient à 322 millions d’€ en 2017 et ses importations depuis l’hexagone à moins de la moitié, avec 145 millions d’€. Selon cette même source, le pays développerait des réformes « pour rapprocher ses normes des règles et standards européens ». Ce qui signifie bien, en creux, qu’il ne les respecte pas. On peut craindre que son entrée dans l’Union européenne soit de nature à inciter l’Ukraine à orienter ses exportations vers un marché potentiellement plus lucratif et mieux subventionné, en rebattant les cartes de la politique agricole commune.
Selon le JDN, journal du net spécialisé dans les informations économiques, le revenu mensuel brut par habitant serait en 2022 de 356 $ en Ukraine contre 2777 $ pour la moyenne européenne. Le coût de la main d’œuvre représente un paramètre significatif de la compétitivité des nombreuses filières agricoles amenées à devoir embaucher des salariés. Les conditions de cette embauche en France pouvant difficilement rivaliser.
Les déboires de la filière bio
Une large part des revenus agricoles provient des subventions qui irriguent massivement l’agriculture française, grâce à la politique agricole commune au sein de l’UE (PAC). Les aides couplées sont proportionnelles à la surface cultivée ou à la taille du cheptel pour l’élevage. Elles peuvent aller de 44 €/ha pour la production de semences graminées à 1588 €/ha pour le maraîchage, si la surface est inférieure à 3 ha. Elles peuvent être augmentées d’une indemnité compensatoire liée aux difficultés de la topographie.
Les aides découplées apportent notamment un soutien aux petites et moyennes exploitations, et un « écorégime » versé aux agriculteurs qui s’engagent à observer des pratiques favorables à l’environnement. Dans ce cadre l’agriculture biologique bénéficie d’un montant supplémentaire de l’ordre de 110 €/ha. Enfin, la PAC propose une aide spécifique à la conversion en agriculture biologique destinée à compenser le manque à gagner d’un moindre rendement sans possibilité d’augmenter les prix dans la période qui précède la certification.
En 2020, la Commission européenne avait présenté son plan d’action pour le développement de l’agriculture biologique. Son objectif général était de stimuler la production et la consommation de produits biologiques en portant à 25 % la surface agricole consacrée à l’agriculture biologique d’ici à 2030, contre 10% en France en 2021.
L’observatoire national France Agrimer a publié en mai 2023 une étude sur l’évolution des achats de produits issus de l’agriculture biologique. Cette étude fait état d’une dynamique de conversion des exploitations en bio avec + 12% en 1 an, parvenant ainsi à plus de 2,2 millions d’hectares en 2021. Elle note que, par delà les disparités relatives aux produits concernés, parmi les acheteurs « un profil de ménage « surconsommateur » bien précis se dessine. Il s’agit d’un public aux revenus aisés, senior et habitant majoritairement en région parisienne et dans une moindre mesure dans le Sud de la France ».
Après que l’attrait pour la certification bio (AB) a permis à la filière des progressions annuelles à 2 chiffres, l’année 2020 a marqué le début d’un recul des achats au bénéfice des circuits courts, que l’étude explique par l’objectif de réduire l’impact environnemental par moins de gaspillage, moins d’emballages, et moins de produits importés. L’intérêt pour l’« origine France » semblant se renforcer avec le temps, tandis que celui pour le bio faiblit. L’étude suggère également que le contexte inflationniste actuel incite le consommateur à des stratégies de descente de gamme pour limiter la hausse des prix.
Si ces 2 marchés de niche diversifient l’offre des produits agricoles en diminuant leur exposition aux pesticides, il reste légitime de s’interroger sur la réalité de leur plus-value, en raison des effets induits par leur moindre rendement mais aussi des alertes sur la nocivité du cuivre.
Les déboires de la filière bio confirment que l’effort doit désormais porter sur la création des conditions de fonctionnement d’un marché susceptible de garantir aux agriculteurs une rémunération à la hauteur de la qualité de leur travail.
Un retour aux rendements agricoles de l’après-guerre serait incompatible avec le contexte géopolitique actuel
Le 19 octobre 2021, le Parlement européen passait un nouveau cap en votant le plan « Farm to fork » ou « De la ferme à la fourchette ». Celui-ci prévoit notamment d’ici 2030 : 50% de réduction de l’utilisation de pesticides chimiques, 20% de réduction des fertilisants et confirme l’objectif de 25% de la superficie cultivée en agriculture biologique.
En moins de deux siècles, le rendement moyen du blé est passé en France de 8-10 q/ha (quintal par hectare) en 1815 à 70 q/ha en 1995. L’essentiel de cette amélioration date de moins d’un siècle, depuis 14-15 q/ha en 1945. Elle a été permise par la génétique, le perfectionnement des méthodes agricoles et l’emploi cohérent de fertilisants et produits phytosanitaires.
Le 24 janvier 2024, la Commission environnement du Parlement européen a voté une proposition visant à ouvrir la porte aux nouvelles techniques de génomique (NGT).
Le 31 janvier, Les scientifiques de l’Université de Cambridge identifiaient deux facteurs génétiques cruciaux nécessaires à la « production d’organes racinaires spécialisés capables d’héberger des bactéries fixatrices d’azote dans les légumineuses telles que les pois et les haricots. »
Cette découverte ouvre la voie à une réduction drastique de la dépendance agricole aux engrais azotés industriels.
On connait malheureusement l’opposition frontale de nombreux écologistes à toute manipulation génétique, même celle permettant aux plants d’affronter la sécheresse. https://www.contrepoints.org/2024/02/08/471272-crise-agricole-la-france-victime-de-son-zele-ecologique Depuis l’emploi débridé du DDT de l’agriculture de nos anciens, chaque progrès technologique a fait l’objet de précautions sanitaires considérables. Mais dans sa recherche du risque 0, le principe de précaution devrait s’interdire lui-même, tant il est dangereux de ne plus oser avancer, sachant qu’un retour aux rendements agricoles de l’après-guerre serait suicidaire dans le contexte géopolitique actuel. La guerre en Ukraine a rappelé aux pays européens l’importance de la souveraineté alimentaire, et explique le soutien populaire au slogan des agriculteurs en colère : « Notre fin sera votre faim ».
Les progrès technologiques répondront un à un à l’expression de leurs besoins par la société. Mais au risque d’être contre-productif, chaque objectif environnemental devra être conditionné à l’élaboration préalable d’une alternative.
Les Nouvelles Techniques Génomiques (NGT) viennent d’être autorisées par le Parlement européen. Tour d’horizon des apports des OGM.
le 8 février 2024 Tony Morley
Les aliments génétiquement modifiés, également connus sous le nom d’organismes génétiquement modifiés (OGM), existent depuis l’aube de l’agriculture. Depuis près de 30 000 ans, l’Homme a modifié génétiquement les plantes et les animaux, d’abord par inadvertance, puis par le biais d’une méthode de sélection primitive.
Presque tous les produits alimentaires et animaux que nous considérons comme naturels et historiquement inchangés seraient méconnaissables dans leurs formes préhistoriques originelles.
Soyons clairs : la consommation d’aliments génétiquement modifiés est sûre, saine et nutritive. Des centaines de millions de personnes achètent et consomment quotidiennement des denrées alimentaires génétiquement modifiées, pour leur plus grand bien et celui de leur famille.
Alors que les cultures et les aliments dérivés d’OGM ont été testés de manière extensive et avec succès depuis des décennies, le mouvement anti-OGM s’oppose toujours à la recherche, à la production et à la consommation de cultures alimentaires génétiquement modifiées.
Cette dissidence, qui ne peut être soutenue sur le plan académique, a historiquement retardé, et continuera de retarder, le bien-être et le développement des êtres humains. Cela est particulièrement vrai pour les populations les plus pauvres du monde.
Dans les pays et régions en développement, où plusieurs millions de personnes vivent principalement de riz ordinaire, une carence en vitamine A peut entraîner une infirmité invalidante ou la mort.
Entre 250 000 et 500 000 enfants par an sont atteints de cécité suite à une carence en vitamine A, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au moins la moitié de ces enfants meurent dans les 12 mois suite à cette carence.
Le manque de vitamine A dans l’alimentation est un problème exclusivement réservé aux pays pauvres. Il s’agit d’un problème technique pour lequel il existe une solution facilement réalisable.
La solution en question a d’abord été proposée par Peter Beyer, professeur de biologie cellulaire à l’université de Fribourg en Allemagne, et Ingo Potrykus de l’Institut des sciences végétales en Suisse. Beyer et son équipe ont utilisé le génie génétique pour insérer les gènes producteurs de bêta-carotène dans l’ADN du riz normal. Le résultat a été un riz modifié de manière à produire du bêta-carotène in situ dans la plante – que l’on a appelé riz doré. La couleur du riz est un indicateur évident de la vitamine A qu’il contient.
Dans de nombreuses régions de Chine, d’Inde et du Bangladesh, une portion quotidienne de riz doré pourrait prévenir des millions de cas de cécité, sauver un nombre égal de vies et améliorer les perspectives économiques et le bien-être général d’innombrables familles dans les décennies à venir.
De nombreuses ONG et des environnementalistes extrémistes, comme Greenpeace, continuent d’interdire, de retarder et de restreindre la capacité de l’homme à déployer le génie génétique dans l’agriculture moderne.
Une minorité de personnes riches des pays développés pourrait bien profiter d’un mode de vie biologique strictement exempt d’OGM sans conséquences néfastes.
Mais imposer un tel mode de vie aux pauvres du monde est injuste, contraire à l’éthique, improductif et inutile. Les améliorations des technologies agricoles ont sauvé des centaines de millions de vies et en sauveront sans aucun doute des centaines de millions d’autres à l’avenir.
La peur irrationnelle et la répulsion que suscitent les cultures génétiquement modifiées ont des racines profondes dans l’évolution humaine. Plus de cent mille ans d’essais et d’erreurs ont permis à notre espèce de déterminer laborieusement quelles plantes et quels animaux étaient comestibles et nutritifs, et lesquels étaient dangereux ou pauvres en nutriments. Ces informations ont été recueillies et transmises oralement de parent à enfant, de famille à famille et de commerçant à commerçant.
Si de nombreux facteurs ont contribué au retard pris dans la recherche, la production et la distribution des principales cultures génétiquement modifiées, la cause première est trop souvent une peur irrationnelle des dangers et risques inconnus des produits génétiquement modifiés.
Une étude récente, intitulée « Les opposants extrêmes aux aliments génétiquement modifiés sont ceux qui en savent le moins mais pensent en savoir le plus », dresse un état des lieux parfait :
« Les aliments génétiquement modifiés (GM) sont jugés par la majorité des scientifiques comme étant aussi sûrs pour la consommation humaine que les aliments cultivés de manière conventionnelle, et ont le potentiel de fournir des avantages substantiels à l’humanité, tels qu’un contenu nutritionnel accru, un rendement à l’hectare plus élevé, une meilleure durée de conservation et une résistance aux maladies des cultures – même si leur utilisation suscite une opposition publique importante dans le monde entier.
Aux États-Unis, un sondage du Pew Research Center a révélé que 88 % des scientifiques pensaient que les aliments génétiquement modifiés étaient sans danger pour la santé, alors que seulement 37 % des profanes le pensaient, ce qui représente l’écart le plus important pour toutes les catégories testées. »
Chaque mois de retard dans le développement de cultures à haut rendement, plus nutritives, plus résistantes aux conditions extrêmes et nécessitant moins d’engrais et de pesticides est un mois de plus que les générations futures considéreront avec honte.
Au cours des 25 prochaines années, le développement et le succès du génie génétique dans la production agricole joueront un rôle clé dans l’amélioration de l’épanouissement humain. Cela permettra de sauver et d’enrichir la vie de millions de personnes.
Mais cela ne sera possible que si les gens soutiennent la recherche, le développement et l’utilisation des technologies génétiques de manière rationnelle.
La carence en zinc est-elle à l’origine de l’augmentation dramatique des infections à levures ?
Par le Dr Joseph Mercola Mercola.com 8 février 2024
Trois femmes sur quatre auront une mycose vaginale au cours de leur vie et on estime que 140 millions de femmes dans le monde souffrent d'infections récurrentes.1 Les infections récurrentes peuvent avoir un impact considérablement néfaste sur la qualité de vie, et comme la résistance aux traitements existants est en augmentation, les femmes ont cruellement besoin d’alternatives de traitement viables.
La plupart des infections vaginales à levures sont causées par une levure appelée Candida albicans, le même champignon qui est également responsable des infections à levures – également appelées muguet – dans la bouche, la gorge et les intestins.
La vidéo ci-dessus présente une interview que j'ai réalisée avec le Dr Leon Chaitow en 2016, dans laquelle il explique comment Candida peut affecter votre santé. Les infections vaginales à levures chez les femmes ne sont qu’un des résultats potentiels.
Fait intéressant, selon des recherches récentes,2,3,4 une carence en zinc pourrait être ce qui permet au muguet de se développer, et c'est quelque chose que nous ne savions pas en 2016. Il s'avère que Candida se nourrit de zinc, et lorsque le zinc est faible, il libère une protéine piégeuse de zinc appelée antigène régulé par le pH (Pra1) pour profiter du peu de zinc disponible.
Le problème est que Pra1 déclenche une inflammation chez l’hôte. L’inflammation induite par Pra1 est à l’origine des brûlures et des démangeaisons caractéristiques qui accompagnent l’infection vaginale à levures.
La crème vaginale au zinc prévient efficacement la réinfection
Lors d'expériences, les chercheurs ont découvert que l'inflammation pouvait être évitée chez la souris en manipulant les gènes de la levure qui bloquaient la production de Pra1. Donner aux souris un gel vaginal de zinc à faible dose a produit les mêmes résultats.
Enfin, ils ont testé une crème vaginale contenant du zinc disponible dans le commerce (vendue sous la marque Juvia) chez six femmes qui avaient eu des mycoses vaginales récurrentes au moins une fois tous les trois mois. La crème a été appliquée le soir pendant deux semaines, puis deux fois par semaine pendant 10 semaines supplémentaires.
Dans une étude pilote, une crème vaginale contenant du zinc disponible dans le commerce a empêché la réinfection à levures chez cinq femmes sur six. Un essai clinique plus vaste est prévu pour confirmer les résultats. À la fin de l’étude de trois mois, cinq des six femmes n’avaient pas subi de réinfection. L'équipe envisage maintenant de mener un essai clinique plus vaste pour confirmer l'efficacité du traitement au zinc. Dans un communiqué de presse, le directeur de recherche Duncan Wilson, Ph.D., du MRC Center for Medical Mycology de l’Université d’Exeter, a commenté :5
« Le muguet récurrent peut être profondément pénible et problématique, et nous avons besoin de toute urgence de nouveaux traitements. Notre nouvelle découverte sur le zinc est très intéressante, car elle suggère qu’un simple apport de zinc pourrait bloquer la production de la molécule inflammatoire Pra1, mais nous ne sommes pas en mesure de faire des recommandations thérapeutiques à ce stade.
Nous avons besoin d’essais à plus grande échelle pour confirmer l’effet. Veuillez ne pas appliquer de produits qui ne sont pas conçus pour la région génitale, car le zinc peut être toxique à des concentrations élevées et pourrait être extrêmement dangereux.
Signes et symptômes du Candida
Candida albicans est une levure très répandue. La plupart des gens l’ont dans leur système et pour la plupart, cela ne pose aucun problème. Cependant, si votre système immunitaire est perturbé par une exposition à des antibiotiques, un manque de sommeil ou une consommation excessive de sucre, Candida peut commencer à se développer de manière incontrôlable.
Un signe clinique majeur – et clairement visible – de Candida est une couche blanche sur la langue. Lorsque votre équilibre microbien est normal, votre langue est généralement propre et rose. Une intervention précoce à ce stade pourrait potentiellement éviter de nombreux cas de muguet.
En dehors de cela, les symptômes de la prolifération de Candida commencent généralement dans l’intestin, avec des phénomènes tels que des ballonnements, de la constipation ou de la diarrhée. La flore normale de votre intestin produit de la biotine, qui supprime la capacité de la levure à se transformer en des formes plus agressives.
Les formes dites mycéliennes de levure déposent en fait de minuscules « racines » qui pénètrent dans la membrane muqueuse de votre intestin, permettant ainsi aux toxines de votre intestin de s'échapper et de provoquer des symptômes systémiques, tels qu'une fatigue inhabituelle et persistante, le développement soudain de sensibilités alimentaires, des douleurs inhabituelles qui ne semblent pas avoir une cause déterminable (comme une blessure), des plaques cutanées sèches et des infections vaginales à levures chez les femmes.
Ainsi, même si la levure n’est pas problématique en soi – elle fait partie intégrante d’une flore intestinale saine – elle devient problématique lorsqu’elle n’est pas maîtrisée et commence à se transformer en forme mycélienne. Il est fort probable que les femmes qui souffrent d’infections vaginales récurrentes aient une flore intestinale dérégulée, et c’est pourquoi elles ne se rétablissent jamais complètement.
Comment contrôler Candida
Pour contrôler la levure Candida, vous devez la priver de nourriture. Cela le supprimera naturellement plutôt que d’utiliser des médicaments pour le tuer carrément. Candida peut être considéré comme un parasite qui profite de vos erreurs alimentaires et de votre mode de vie. Les éléments qui favoriseront la prolifération de Candida incluent tout ce qui supprimera votre fonction immunitaire, comme :
Manger trop de sucre raffiné et d'aliments transformés Médicaments tels que les antibiotiques, les hormones stéroïdes et les contraceptifs oraux ; en modifiant votre microbiome, ils prédisposent Candida à se développer vers sa forme plus invasive Manque de sommeil réparateur Manque d'air frais, d'activité physique et d'exercice Comme l’a noté Chaitow en 2016 :6
« L’approche globale de tous ces problèmes chroniques consiste à… améliorer la fonction immunitaire, par tous les moyens possibles… Cela peut simplement être un meilleur mode de vie, un meilleur sommeil, plus d’exercice et une alimentation améliorée et améliorée.
Arrêtez de nourrir la levure, arrêtez d’endommager votre fonction immunitaire et reconstituez la flore intestinale du mieux possible. La levure, contrôlée, se soigne toute seule. Vous n’êtes pas obligé de le tuer… Nous avons cette merveilleuse symbiose naturelle avec notre flore intestinale. Cela nous maintient en vie. Cela nous garde en bonne santé. Mais si on l’abîme, on en paye le prix…
Le régime est la clé. L’alimentation doit être la plus brute possible… Le régime méditerranéen est idéal. Il s’agit de poisson (pas de poisson d’élevage si possible) [et] de viande maigre… L’industrie agricole est le principal utilisateur d’antibiotiques [donc] c’est là que nous courons le plus de risques…
Légumes, fruits – pas trop de fruits très sucrés au début du programme anti-Candida, mais les fruits comme la papaye sont certainement merveilleux.
L’évitement de tout ce qui pourrait provoquer la fermentation. Le sucre est essentiel à éviter. Au début, cela couvre même des choses comme le miel pendant les deux premiers mois d'un programme anti-Candida.
Je pense que c'est un processus assez simple. C’est un mode de vie sain, une alimentation saine. Le programme doit être couplé dans un premier temps en essayant d’encourager une flore intestinale plus normale. On passe directement aux prébiotiques et aux probiotiques. Cela doit s’accompagner d’un changement de régime alimentaire et d’éviter les antibiotiques autant que possible.
À ces directives de base, nous pouvons désormais ajouter la recommandation d’augmenter votre apport en zinc. S’assurer que vous n’avez pas de carence en zinc aidera également à prévenir la prolifération de Candida. Ce n'est que dans les cas graves et/ou insurmontables que je recommande d'utiliser un médicament antifongique comme la nystatine, qui est un médicament relativement inoffensif avec peu d'effets secondaires.
Suppléments utiles
Chaitow recommande un certain nombre de suppléments qui peuvent être utiles contre Candida, notamment :
•L'acide caprylique, un triglycéride à chaîne moyenne (MCT) à huit carbones (c'est pourquoi il est également connu sous le nom de C8). Bien qu’on la trouve dans l’huile de coco, vous pouvez également acheter de l’huile MCT, soit directement en C8, soit en combinaison avec de l’acide caprique (C10). Aucune autre source de nourriture ne se convertit en cétones plus facilement que le C8, et les cétones sont un carburant magnifique et efficace pour votre corps. L'acide caprylique est également un antifongique puissant et Chaitow le recommande à la place des médicaments antifongiques.
•Le gel d'aloe vera contient un mucopolysaccharide aux puissants bienfaits immunitaires :
◦Propriétés antifongiques — L'aloe vera contient des composés qui ont des activités antifongiques, qui peuvent aider à inhiber la croissance de Candida, la levure responsable de la candidose vaginale. Des études ont montré que l'aloe vera peut être efficace contre plusieurs espèces de Candida, notamment Candida albicans, couramment impliquée dans les infections vaginales à levures.
◦Effets anti-inflammatoires — La candidose vaginale peut provoquer une inflammation et une irritation. L'aloe vera possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire ces symptômes. Il apaise les tissus enflammés, soulageant les démangeaisons et l’inconfort associés à l’infection.
◦Propriétés curatives — L'aloe vera est bien connu pour ses propriétés cicatrisantes et régénératrices. Il peut aider à réparer les tissus endommagés dans la région vaginale causés par une infection à levures. Cela est dû à la présence de glycoprotéines et de polysaccharides dans l’aloe vera, connus pour contribuer à la cicatrisation et à la régénération de la peau.
◦Effets stimulant le système immunitaire – Les propriétés immunomodulatrices de l’aloe vera peuvent être bénéfiques pour lutter contre les infections, y compris les infections à levures. En renforçant la réponse immunitaire du corps, l’aloe vera peut contribuer à une résolution plus rapide de l’infection.
◦Effet hydratant — L'aloe vera est un hydratant naturel qui peut aider à maintenir l'équilibre hydrique naturel de la région vaginale. Ceci est important car une sécheresse excessive et une humidité excessive peuvent contribuer aux conditions favorisant la prolifération des levures.
◦Équilibrage du pH — Le maintien du pH naturel du vagin est crucial pour sa santé. L'aloe vera peut aider à maintenir le pH vaginal, créant ainsi un environnement moins propice à la croissance de Candida.
◦Naturel et doux — L'aloe vera est un remède naturel et doux, ce qui le rend adapté aux zones sensibles comme la région vaginale. Il est moins susceptible de provoquer une irritation ou des réactions indésirables que certains traitements à base de produits chimiques.
Comment distinguer une infection à levures d’une infection des voies urinaires
Si vous êtes une femme, il peut dans certains cas être difficile de savoir si vous souffrez d’une mycose vaginale ou d’une infection des voies urinaires (IVU). Les deux provoquent de la douleur et de l’inconfort, mais il existe des différences clés qui permettent de les distinguer.7
Une infection à levures produira un écoulement vaginal inodore, blanc, semblable à du caillé, ainsi que des démangeaisons et un gonflement du vagin et de la vulve, tandis qu'une urine trouble et nauséabonde et des mictions douloureuses fréquentes sont les caractéristiques d'une infection urinaire.
Dans les cas graves, une infection urinaire peut également provoquer de la fièvre, des frissons, des nausées et des vomissements, ce qui n'arrive généralement jamais en cas d'infection à levures. Dans de rares cas, une infection urinaire grave peut également déclencher une psychose aiguë, en particulier chez les personnes souffrant déjà d’un trouble dépressif majeur avec des caractéristiques psychotiques.8 Elle est également connue pour provoquer un délire chez les patients âgés9 et ceux atteints de la maladie d’Alzheimer semblent courir un risque accru.10
Comment traiter ◦Effets anti-inflammatoires — La candidose vaginale peut provoquer une inflammation et une irritation. L'aloe vera possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire ces symptômes. Il apaise les tissus enflammés, soulageant les démangeaisons et l’inconfort associés à l’infection.
◦Propriétés curatives — L'aloe vera est bien connu pour ses propriétés cicatrisantes et régénératrices. Il peut aider à réparer les tissus endommagés dans la région vaginale causés par une infection à levures. Cela est dû à la présence de glycoprotéines et de polysaccharides dans l’aloe vera, connus pour contribuer à la cicatrisation et à la régénération de la peau.
◦Effets stimulant le système immunitaire – Les propriétés immunomodulatrices de l’aloe vera peuvent être bénéfiques pour lutter contre les infections, y compris les infections à levures. En renforçant la réponse immunitaire du corps, l’aloe vera peut contribuer à une résolution plus rapide de l’infection.
◦Effet hydratant — L'aloe vera est un hydratant naturel qui peut aider à maintenir l'équilibre hydrique naturel de la région vaginale. Ceci est important car une sécheresse excessive et une humidité excessive peuvent contribuer aux conditions favorisant la prolifération des levures.
◦Équilibrage du pH — Le maintien du pH naturel du vagin est crucial pour sa santé. L'aloe vera peut aider à maintenir le pH vaginal, créant ainsi un environnement moins propice à la croissance de Candida.
◦Naturel et doux — L'aloe vera est un remède naturel et doux, ce qui le rend adapté aux zones sensibles comme la région vaginale. Il est moins susceptible de provoquer une irritation ou des réactions indésirables que certains traitements à base de produits chimiques.
Comment distinguer une infection à levures d’une infection des voies urinaires
Si vous êtes une femme, il peut dans certains cas être difficile de savoir si vous souffrez d’une mycose vaginale ou d’une infection des voies urinaires (IVU). Les deux provoquent de la douleur et de l’inconfort, mais il existe des différences clés qui permettent de les distinguer.7
Une infection à levures produira un écoulement vaginal inodore, blanc, semblable à du caillé, ainsi que des démangeaisons et un gonflement du vagin et de la vulve, tandis qu'une urine trouble et nauséabonde et des mictions douloureuses fréquentes sont les caractéristiques d'une infection urinaire.
Dans les cas graves, une infection urinaire peut également provoquer de la fièvre, des frissons, des nausées et des vomissements, ce qui n'arrive généralement jamais en cas d'infection à levures. Dans de rares cas, une infection urinaire grave peut également déclencher une psychose aiguë, en particulier chez les personnes souffrant déjà d’un trouble dépressif majeur avec des caractéristiques psychotiques.8 Elle est également connue pour provoquer un délire chez les patients âgés9 et ceux atteints de la maladie d’Alzheimer semblent courir un risque accru.10
Comment traiter les infections urinaires
Les infections urinaires sont le plus souvent causées par la bactérie Escherichia coli11, qui peut être introduite dans vos voies urinaires de différentes manières, par exemple via vos propres selles ou lors de rapports sexuels. L'urètre, qui transporte l'urine de votre corps depuis votre vessie, est beaucoup plus court chez les femmes que chez les hommes, ce qui explique en partie pourquoi les femmes ont tendance à avoir plus d'infections urinaires.
Si elles ne sont pas traitées efficacement, les infections urinaires peuvent évoluer vers des infections rénales, une septicémie et même la mort. Les décès dus aux infections urinaires ont été multipliés par 2,4 entre 1990 et 2019. Cela s’explique notamment par le fait que de nombreuses bactéries responsables des infections urinaires ont développé une résistance aux antibiotiques utilisés pour les traiter.12 Selon une étude de 2019,13 plus de 92 % des bactéries responsables des infections urinaires sont désormais résistantes à un ou plusieurs antibiotiques couramment utilisés, et près de 80 % sont résistantes à deux ou plusieurs.
La bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin d’antibiotiques. Le bleu de méthylène est un agent très efficace contre les infections urinaires ; il tue pratiquement tous les agents pathogènes présents dans votre vessie sans perturber le microbiome comme le font les antibiotiques. Les canneberges peuvent également être utiles. Une recherche publiée dans la base de données Cochrane des revues systématiques a révélé que les proanthocyanidines contenues dans les canneberges aident à empêcher E. coli de coller aux cellules urothéliales qui tapissent la vessie.14
Comme pour les infections à levures, une alimentation favorisant une flore intestinale saine contribuera à réduire votre risque d’infections urinaires. En dehors de cela, une hygiène de bon sens est également importante, car vous voulez éviter que des bactéries nocives ne pénètrent dans votre urètre.
Par exemple, assurez-vous d'essuyer d'avant en arrière pour empêcher les bactéries de pénétrer dans votre urètre, ou mieux encore, installez un bidet, qui vous permettra de rincer vos parties génitales après chaque pause aux toilettes et de les sécher. Nettoyez également les zones génitales masculines et féminines avant les rapports sexuels.les infections urinaires
Les infections urinaires sont le plus souvent causées par la bactérie Escherichia coli11, qui peut être introduite dans vos voies urinaires de différentes manières, par exemple via vos propres selles ou lors de rapports sexuels. L'urètre, qui transporte l'urine de votre corps depuis votre vessie, est beaucoup plus court chez les femmes que chez les hommes, ce qui explique en partie pourquoi les femmes ont tendance à avoir plus d'infections urinaires.
Si elles ne sont pas traitées efficacement, les infections urinaires peuvent évoluer vers des infections rénales, une septicémie et même la mort. Les décès dus aux infections urinaires ont été multipliés par 2,4 entre 1990 et 2019. Cela s’explique notamment par le fait que de nombreuses bactéries responsables des infections urinaires ont développé une résistance aux antibiotiques utilisés pour les traiter.12 Selon une étude de 2019,13 plus de 92 % des bactéries responsables des infections urinaires sont désormais résistantes à un ou plusieurs antibiotiques couramment utilisés, et près de 80 % sont résistantes à deux ou plusieurs.
La bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin d’antibiotiques. Le bleu de méthylène est un agent très efficace contre les infections urinaires ; il tue pratiquement tous les agents pathogènes présents dans votre vessie sans perturber le microbiome comme le font les antibiotiques. Les canneberges peuvent également être utiles. Une recherche publiée dans la base de données Cochrane des revues systématiques a révélé que les proanthocyanidines contenues dans les canneberges aident à empêcher E. coli de coller aux cellules urothéliales qui tapissent la vessie.14
Comme pour les infections à levures, une alimentation favorisant une flore intestinale saine contribuera à réduire votre risque d’infections urinaires. En dehors de cela, une hygiène de bon sens est également importante, car vous voulez éviter que des bactéries nocives ne pénètrent dans votre urètre.
Par exemple, assurez-vous d'essuyer d'avant en arrière pour empêcher les bactéries de pénétrer dans votre urètre, ou mieux encore, installez un bidet, qui vous permettra de rincer vos parties génitales après chaque pause aux toilettes et de les sécher. Nettoyez également les zones génitales masculines et féminines avant les rapports sexuels.
Si vous êtes sujet aux infections urinaires, évitez les spas et les jacuzzis, en particulier ceux publics, et prenez des douches plutôt que des bains. Buvez également beaucoup d’eau pure et filtrée chaque jour, urinez lorsque vous en ressentez le besoin (ne résistez pas à l’envie d’y aller) et évitez d’utiliser des sprays d’hygiène féminine qui pourraient irriter votre urètre.
La volaille crue est responsable de la plupart des infections urinaires
Enfin, soyez prudent lorsque vous manipulez de la volaille crue, car les chercheurs ont démontré de manière concluante que la majorité des infections urinaires sont causées par une exposition à du poulet contaminé. J'ai rapporté cela dans « Quelles sont les principales causes et complications potentielles des infections des voies urinaires ? »
En bref, dans la plupart des cas, l'E. coli responsable des infections urinaires est introduite dans votre corps à partir des aliments que vous consommez, principalement du poulet provenant d'une exploitation d'alimentation animale concentrée (CAFO), mais aussi, potentiellement, du porc et du bœuf. Selon une étude, E. coli provenant des aliments pourrait être responsable de 640 000 infections urinaires aux États-Unis chaque année, et ces chiffres pourraient être plus élevés dans les zones proches des CAFO. Pour éviter ce risque, suivez ces directives :15
Scientifiques de Moderna : les injections d’ARNm présentent un risque de toxicité
8 février 2024 par le Dr. Peter F. Mayer
Les scientifiques du géant pharmaceutique Moderna ont admis que les vaccins à ARNm Covid produits par Big Pharma présentent un risque de toxicité. Ceci est confirmé dans un nouvel article scientifique sur la technologie de l’ARNm utilisée dans son vaccin COVID-19. Ces risques sont associés à l’utilisation de la technologie de l’acide ribonucléique messager modifié (ARNm). Comme on le sait, l’ARNm est administré à l’aide de nanoparticules lipidiques (LNP).
Les travaux ont été publiés dans Nature Reviews Drug Discovery, une revue à comité de lecture du prestigieux portefeuille Nature. L’étude de Dimitrios Bitounis et al intitulée « Stratégies pour réduire les risques de toxicité des médicaments et des vaccins à ARNm » souligne la nécessité d’atténuer efficacement ces toxicités potentielles.
Les risques de toxicité incluent « les composants structurels des nanoparticules lipidiques, les méthodes de fabrication, la voie d’administration et les protéines produites à partir des ARNm complexés », écrivent les auteurs de l’étude.
Les auteurs de l'article sont Eric Jacquinet et Dimitrios Bitounis, employés de Moderna, ainsi que Maximillian Rogers, qui a travaillé chez Moderna pendant la rédaction de l'article.
On sait que les vaccins à ARNm provoquent de nombreux effets secondaires, notamment une insuffisance cardiaque, un accident vasculaire cérébral, des caillots sanguins, le syndrome d'immunodéficience acquise par le vaccin (VSIDA) et un choc allergique grave. Ces réactions peuvent être déclenchées par des réactions d’hypersensibilité pouvant être provoquées par n’importe quel composant de l’ARNm du LNP.
Cependant, selon les scientifiques, le composant le plus potentiellement réactif est les nanoparticules lipidiques pégylées. Les vaccins Pfizer et Moderna contre la COVID-19 contiennent un ingrédient appelé polyéthylène glycol (PEG), connu pour provoquer des réactions allergiques.
L’ARNm formulé avec des nanoparticules lipidiques est une technologie révolutionnaire qui a permis le développement et l’administration rapides de milliards de doses de vaccin contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) dans le monde. Cependant, il est difficile d’éviter une toxicité inacceptable dans les médicaments et les vaccins à base d’ARNm. Les composants structurels des nanoparticules lipidiques, les méthodes de production, la voie d’administration et les protéines produites à partir d’ARNm complexés soulèvent des problèmes de toxicité. Nous discutons ci-dessous de ces préoccupations, en particulier de la manière dont le tropisme cellulaire et la distribution tissulaire des nanoparticules d'ARNm et de lipides peuvent conduire à une toxicité, ainsi que leur éventuelle réactogénicité. Nous nous concentrons sur les événements indésirables liés aux applications d’ARNm pour les thérapies de remplacement de protéines et d’édition génétique ainsi que pour les vaccins, en suivant des voies biochimiques et cellulaires courantes. Le potentiel et les limites des modèles et outils existants utilisés pour vérifier l'efficacité ciblée et atténuer la toxicité hors cible, y compris les modèles in vivo et in vitro de nouvelle génération, sont également discutés.
Il y a un débat parmi les scientifiques sur le mécanisme à l’origine de l’inflammation cardiaque signalée chez certaines personnes ayant reçu ces vaccins. Pfizer a suggéré que le problème pourrait être lié aux nanoparticules lipidiques (LNP) utilisées pour délivrer l'ARNm.
Certains des articles cités rapportent la présence d’ARNm et de protéines de pointe du vaccin Moderna dans diverses parties du corps humain des semaines ou des mois après la vaccination.
Cela contredit les affirmations précédentes des autorités sanitaires selon lesquelles ces substances quitteraient le corps en quelques jours.
Les auteurs, bien sûr, déclarent que le vaccin COVID-19 de Moderna est « sûr et efficace » et ont salué le développement d’un vaccin mis à jour comme « la preuve de la rapidité avec laquelle des changements peuvent être apportés avec la technologie de l’ARNm en clinique ». Cependant, en raison de la « nature volatile de l’ARNm, une administration répétée peut être nécessaire ».
Les enseignements du traitement du cancer à ARNm
Comme indiqué précédemment, le magazine médical Stat a traité à plusieurs reprises de Moderna. Elle a été décrite comme une entreprise avec des produits douteux et une direction Rambo. Deux articles abordent également les dangers de la technologie et sa toxicité en cas d'utilisation répétée.
Les applications multiples posent problème. Les effets secondaires deviennent plus fréquents et plus dangereux à chaque dose, parfois même importants. Moderna avait donc déjà suscité de vives critiques, par exemple dans le magazine médical Stat.
Un article du 13 septembre 2016 portait principalement sur le style de management du PDG Stéphane Bancel, comme le titre l'indique : « Ego, ambition et turbulence : au sein d'une des startups de biotechnologie les plus secrètes » (Ego, Ehrgeiz and Turmoil : Insights into One of the Most Startups biotechnologiques secrètes). Mais il existe également des avertissements concernant les dangers d’une utilisation répétée de l’ARNm :
« Les traitements les plus révolutionnaires qui pourraient défier le marché multimilliardaire de la thérapie protéique impliqueraient des doses répétées d’ARNm pendant de nombreuses années afin que le corps du patient continue à produire des protéines pour tenir la maladie à distance. »
« L’administration – c’est-à-dire l’introduction de l’ARN dans les cellules – constitue depuis longtemps un problème dans ce domaine. Seules, les molécules d’ARN ont du mal à atteindre leurs objectifs. Ils fonctionnent mieux lorsqu’ils sont emballés dans un mécanisme de transport, tel que : B. dans des nanoparticules constituées de lipides. Cependant, ces nanoparticules peuvent provoquer des effets secondaires dangereux, surtout si un patient doit prendre des doses répétées pendant des mois ou des années.
Novartis a abandonné le domaine connexe de l’interférence ARN en raison de préoccupations concernant la toxicité, tout comme Merck et Roche.
Le 10 janvier 2017, un autre article est paru sous le titre révélateur « Moderna, richement financé, rencontre des problèmes de sécurité dans une tentative audacieuse de révolutionner la médecine », dans lequel les problèmes étaient soulignés, en particulier en cas d'utilisation répétée. L'application doit être clairement abordée :
« Pour protéger les molécules d’ARNm des défenses naturelles de l’organisme, les développeurs de médicaments doivent les conditionner dans une coque protectrice. Pour Moderna, cela signifiait emballer la thérapie Crigler-Najjar dans des nanoparticules constituées de lipides. Ces nanoparticules représentaient un défi majeur pour les chimistes de l'entreprise : si le dosage était trop faible, on n'obtiendrait pas suffisamment d'enzymes pour influencer la maladie ; Si le dosage est trop élevé, le médicament est trop toxique pour le patient.
La toxicité des nanoparticules lipidiques nécessaires au procédé est connue depuis longtemps :
« Mais Moderna n’a pas réussi à faire réussir sa thérapie, comme le rapportent d’anciens employés et employés. La dose sûre était trop faible et les injections répétées d’une dose suffisamment forte pour être efficace ont eu des effets troublants sur le foie dans les études animales.
La toxicité a également été prouvée par des expérimentations animales.
« Cela remet également en question la valorisation de Moderna, que Pitchbook évalue à 4,7 milliards de dollars. La société a levé près de 2 milliards de dollars en espèces auprès d'investisseurs et de partenaires. Mais il l’a fait en promettant une technologie révolutionnaire suffisamment sûre pour délivrer des doses répétées d’ARNm.
En revanche, les médicaments que la société met actuellement sur le marché sont plus modestes et reposent sur des administrations ponctuelles d’ARNm. En plus des quatre vaccins, un essai clinique de stade précoce ciblant les maladies cardiaques a été lancé le mois dernier par son partenaire AstraZeneca. Ce traitement délivre une dose unique et n’utilise pas la délicate coque des nanoparticules.
Compte tenu de tous ces problèmes connus, les préparations d’ARNm ont été approuvées pour des milliards de vaccins. Encore une fois, un ensemble de faits qui auraient dû rendre impossible l’approbation des préparations d’ARNm. À moins que – volontairement.
Changement de sexe; un juteux marché pour Big Pharma et c ‘est remboursé par la sécu, pendant ce temps on crève aux urgences
le 7 février 2024 par pgibertie
Le médecin traitant du patient doit avoir déclaré une ADL (affection de longue durée) pour une dysphorie de genre auprès du système de santé pour que les opéraions soient prises en charge. Bien que les démarches soient compliquées, les opérations (hors dépassement d’honoraires) peuvent bien être prise en charge par la Sécurité Sociale. Consultez votre professionnel de santé afin qu’il vous renseigne sur les différentes étapes du processus de changement de sexe.
Le guide EVRAS fait la promotion des hormones et des chirurgies. Le marché de la chirurgie de transition est estimé à 1,5 milliards d’ici 2026. Coût : 35 000€ l’opération en y ajoutant un suivi médical à vie.
En Belgique,
Une fois dans l’année, lors d’une séance de deux heures, ils recevront des cours sur des thématiques relatives à « l’identité de genre, expressions de genre et connaissance sexuelle », aux « violences », à « la sexualité et les comportements sexuels » et au « corps et [au] développement humain », expliquent les auteurs. S’il ne se veut pas exhaustif, ces grandes thématiques seront adaptées à chaque « tranche d’âge ».
Ce document de 300 pages se veut « inclusif et non hétéronormatif », il ne considère donc pas l’hétérosexualité comme étant la norme. Selon les auteurs, il a pour objectif de « baliser l’ensemble des thématiques pouvant être abordées en Evras » en fonction « des besoins, des acquis et du développement psycho-affectif et sexuel » des élèves. Le rôle de ce dernier est alors primordial pendant les cours : « Ils·elles·iels doivent être considéré·es comme de véritables partenaires », poursuivent-ils.
Les élèves âgés de 9 à 11 ans discuteront donc des « modèles positifs LBGTQIA+ » et des « intersexuations ». Le guide précise également les « prérequis » indispensables : « Prendre conscience que l’identité de genre peut être identique ou différente, se rapprocher, s’éloigner, correspondre, ne pas correspondre, différer, osciller… de celle assignée à la naissance ». Les questions « du plaisir et de la sexualité » ainsi que la définition de « la pornographie » seront également abordées avec cette tranche d’âge.
Pour les 12-14 ans, le guide préconise de discuter de « la diversité des pratiques sexuelles (au-delà de la pénétration) » ou des « cinq sens et les sensations qu’ils peuvent apporter dans la sexualité (sensations de plaisir et de déplaisir) ».
Le guide aborde également les normes de la société. Les plus jeunes aborderont ainsi le thème du « désir ou du non-désir d’avoir des enfants », partie durant laquelle l’adulte doit parler de « la parentalité » ou de « la pression sociale ». Le document invite également à la discussion autour de « la diversité des moyens d’avoir un·e enfant », en prenant le temps d’expliquer « la fertilité et l’infertilité », « les différents choix possibles en matière de procréation médicalement assistée », l’adoption ou la GPA (gestation pour autrui). « Il n’y a pas de meilleure façon de devenir parent·e·s », précise le guide.
Des chercheurs identifient un gène clé pour le rendement et la qualité de la fibre du coton
8 Février 2024 ISAAA*
Grâce à des cartes de liaisons génétiques, des données phénotypiques multi-environnementales et des études transcriptomiques, des chercheurs de l'Institut de Recherche sur le Coton de l'Académie Chinoise des Sciences Agricoles ont découvert un gène qui régule la qualité de la fibre et les caractéristiques de rendement du cotonnier. Leurs conclusions sont publiées dans le Journal of Advanced Research.
Le cotonnier est la plus grande source de fibres naturelles provenant des plantes. La sélection de meilleures variétés de cotonnier présentant des caractéristiques favorables en termes de qualité de la fibre et de rendement a constitué un défi pour les chercheurs. La découverte de la base génétique du rendement et de la qualité de la fibre est donc très importante pour l'amélioration du cotonnier.
En utilisant plusieurs techniques, les chercheurs ont pu identifier le gène GhCesA4 qui affecte plusieurs caractéristiques du cotonnier concernant la qualité de la fibre et le rendement. Par exemple, le gène régule positivement la longueur et la force de la fibre, mais contrôle négativement le pourcentage de fibre.
L'étude fournit des données pertinentes sur les ressources génétiques pour l'amélioration collaborative multi-traits du cotonnier upland.
Pour plus de détails, lire les articles de l'Institute of Cotton Research et du Journal of Advanced Research. _______________
Moineaux domestiques et agriculture biologique : encore une étude militante
8 Février 2024
Allons droit au but : voici un parfait exemple de science militante que ce « House sparrows are heavier on organic and integrated-production farms than on conventional farms » (les moineaux domestiques sont plus lourds dans les fermes biologiques et de production intégrée que dans les fermes conventionnelles) de Ségolène Humann-Guilleminot, Łukasz J. Binkowski, Ophélie Gning, Gaétan Glauser et Fabrice Helfenstein.
En voici le résumé (découpé) :
« L'impact négatif de l'agriculture conventionnelle sur la biodiversité aviaire est de plus en plus documenté. Cependant, les effets potentiels des différentes pratiques agricoles sur la santé des populations d'oiseaux ne sont toujours pas clairs.
Nous avons cherché à déterminer si les différentes pratiques agricoles (biologique, production intégrée, conventionnelle/intensive) ont des effets différentiels sur la masse corporelle – comme indicateur de la condition physique – et sur les biomarqueurs du stress oxydatif chez le moineau domestique (Passer domesticus), une espèce modèle fortement associée aux activités humaines et encore abondante en Suisse.
Nous avons capturé un total de 681 oiseaux dans 19 fermes biologiques, 20 fermes de production intégrée (labellisées "IP-Suisse") et 18 fermes conventionnelles, et mesuré la masse corporelle et la longueur du tarse des oiseaux, ainsi que les niveaux de malondialdéhydes (MDA, un marqueur de dommages oxydatifs aux lipides), l'activité de la superoxyde dismutase (SOD, une enzyme antioxydante de première ligne) et le rapport entre le glutathion oxydé et le glutathion réduit (GSSG/GSH, un marqueur du stress oxydatif cellulaire) dans le sang et le sperme comme biomarqueurs du stress oxydatif systémique enduré par les oiseaux.
Nos résultats montrent que les moineaux domestiques vivant dans des fermes intégrées et biologiques étaient 2,39 % et 4,33 % plus lourds que les oiseaux vivant dans des fermes conventionnelles, mais nous n'avons pas trouvé de différence dans la longueur du tarse, ce qui suggère que les oiseaux étaient de taille similaire.
En outre, nous n'avons pas trouvé de différence dans les marqueurs de stress oxydatif entre les pratiques agricoles.
Nos résultats mettent en évidence les avantages potentiels des pratiques agricoles durables, telles que l'agriculture biologique et intégrée, pour les populations d'oiseaux et soulignent la nécessité d'atténuer l'impact négatif de l'intensification agricole sur la biodiversité grâce à des pratiques susceptibles d'améliorer la santé des oiseaux et donc de conduire à une dynamique de population positive. »
L'article est derrière un péage et nous ne disposons que de quelques extraits. Mais cela suffit pour conclure, à notre sens.
Nous sommes quasiment assommés d'entrée : « L'impact négatif de l'agriculture conventionnelle sur la biodiversité aviaire est de plus en plus documenté » !
Notons qu'il s'agit ici d'un article sur le moineau, une espèce des milieux bâtis... Il va, certes, chercher sa pitance dans les champs, mais il ne répugne pas à voler le grain donné aux poules, quand il y en a, dans la cour de ferme.
Cette introduction nous indique déjà l'objectif de la recherche : ce n'est pas : « Voyons ce qu'il en est... », mais : « Démontrons que... »... la science militante ! D'autres éléments le confirment.
Les auteurs ont dû être très décus : pas de stress oxydatif, juste une différence de poids moyen qui, oh surprise, a l'apparence d'une relation dose-effet !
En l'absence de données plus précises sur les caractéristiques des exploitations, il nous est cependant impossible de savoir si cette différence relève du hasard, d'une différence dans les caractéristiques des sièges d'exploitation et de leurs alentours explorés par les moineaux, ou d'une différence dans les modes d'exploitation.
Mais les auteurs n'en ont cure dans leur conclusion du résumé : « Nos résultats mettent en évidence les avantages potentiels des pratiques agricoles durables, telles que l'agriculture biologique et intégrée, pour les populations d'oiseaux.... »
Et cela vient – évidemment – avec une incantation d'ordre socio-politique : « la nécessité d'atténuer l'impact négatif de l'intensification agricole sur la biodiversité... »
Ouf ! Mission accomplie !
Pourtant, le début de la conclusion de l'article – fourni par le site Science Direct – est plus mesuré : « Si notre étude montre une nette différence de masse entre les moineaux domestiques capturés dans des fermes écologiques et conventionnelles, il est important de noter que ces résultats ne s'appliquent pas nécessairement à d'autres espèces d'oiseaux, en particulier celles qui sont moins associées aux activités humaines. »
Notons que l'exagération de la conclusion du résumé a résisté à l'examen par les pairs...
Et, avec un petit tour de passe-passe, on retrouve le fil militant : « Malgré cette limitation, nous avons constaté que les oiseaux capturés dans les fermes de production intégrée et biologique étaient plus lourds, mais pas plus grands, que ceux capturés dans les fermes conventionnelles. »
Non, pas « les oiseaux » ! Les moineaux...
Cette équipe de chercheurs ne nous est pas inconnue. Nous avons en effet démonté un article antérieur dans « Scandale ! "Pesticides : plus de 90% des sols bio contaminés" en Suisse. Vraiment ? », en avril 2019. Nous n'étions pas les seuls.
Et, en faisant nos petites recherches, nous sommes tombés sur l'annonce de la soutenance de thèse de Mme Ségolène Humann-Guilleminot... « Contamination diffuse des néonicotinoides dans les habitats agricoles et effets sublétaux chez le moineau domestique ». L'article que nous examinons ici est sans doute un produit dérivé de cette thèse et de l'article associé.
La thèse a été entreprise sous la direction de M. Pierre-Henri Gouyon. Le jury ? MM. Dave Goulson et Vincent Bretagnolle, Mmes Clémentine Fritsch et Emmanuelle Porcher... et... et... M. Stéphane Foucart.
Absorber plus de gaz carbonique contribue à une meilleure santé ou la biologie du gaz carbonique
Sott.net mer., 03 jan. 2024 10:58 UTC
Nous avons compilé deux articles pour aborder le sujet de la respiration « normale » qui implique une meilleure absorption du gaz carbonique et son importance dans le système biologique, notamment humain. Respirer moins fréquemment peut être considéré comme un signe de meilleure santé, et la méthode Buteyko permet d'y parvenir.
Respiration gaz carbonique Mercola
Selon cet article :
« La méthode Buteyko met l'accent sur le rôle du dioxyde de carbone et de l'hyperventilation dans les maladies respiratoires ainsi que sur la santé en général. L'hyperventilation peut entraîner une diminution du niveau de gaz carbonique dans le sang, ce qui peut conduire à une rupture de la balance acide/base dans le système circulatoire avec pour résultante une diminution du niveau d'oxygénation des tissus. » Vous trouverez dans cet article la méthode Buteyko - respirer plus lentement et moins profondément, de manière à conserver plus de gaz carbonique - technique largement plébiscitée notamment pour aider les asthmatiques, comme l'indique cette étude publiée sur Cochrane.
Nous vous présentons tout d'abord un article récent du Dr Mercola qui se concentre sur l'importance du gaz carbonique pour rester en santé. La technique Buteyko expliquée dans l'article du Dr Artour Rakhimov sera présentée en seconde partie, incluant des données sourcées et de nombreuses études (en anglais). Voici un article pour en savoir plus sur le Dr Konstantin Buteyko, son parcours et ses recherches sur la respiration.
* * * * *
L'article du Dr Mercola
Dans un entretien de 2010, le regretté Ray Peat, biologiste et physiologiste spécialisé dans la théorie bioénergétique de la santé, passe en revue certains des principaux avantages du gaz carbonique et son mode d'action dans le corps humain. Cet article est un résumé des principaux points abordés dans cet entretien.
Je m'excuse pour la qualité de la vidéo. Elle a été enregistrée il y a 13 ans et semble avoir été filmée avec un téléphone portable. En 2010, les caméras n'étaient pas très performantes. Cependant, l'audio est correct et, plus important encore, cette information est vraiment difficile à obtenir depuis que Ray Peat n'est plus parmi nous. Seules 2 000 personnes l'avaient visionnée lorsque je l'ai regardée la première fois.
Elle est tellement intéressante que je l'ai visionnée quatre fois. Je suis convaincu que l'optimisation de votre taux de gaz carbonique est l'une des stratégies les plus importantes que vous puissiez mettre en œuvre pour ralentir la dégénérescence due au vieillissement.
Commentaire : Voici la vidéo en question :
- voir sur site -
À ce sujet, je vais m'entretenir avec l'un des plus grands experts en respiration au monde, Peter Litchfield, Ph.D., qui nous expliquera pourquoi la plupart des techniques de respiration ne fonctionnent pas, car elles ne s'attaquent pas aux habitudes respiratoires sous-jacentes qui font baisser le taux de gaz carbonique.
Le gaz carbonique est essentiel pour une santé optimale
Le gaz carbonique est généralement considéré comme un simple déchet nocif issu de la respiration et comme un « polluant » qui met la Terre en danger en augmentant les températures mondiales.
En réalité, le gaz carbonique est un moteur de la production d'énergie mitochondriale et il améliore l'apport d'oxygène dans les cellules. Il est également essentiel à la plupart des formes de vie sur Terre, en particulier aux plantes. En fait, le gaz carbonique semble être un composant plus fondamental de la matière vivante que l'oxygène. Tout cela était bien connu dans les décennies passées, mais les connaissances sur les effets bénéfiques du gaz carbonique sont éradiquées au fil du temps.
Il est important de noter que le gaz carbonique permet une production d'énergie plus efficace dans les mitochondries, ce qui explique pourquoi les personnes qui vivent ou passent du temps en altitude ont tendance à être en meilleure santé et à avoir moins de problèmes de santé chroniques tels que l'asthme. La raison en est que la pression du gaz carbonique par rapport à l'oxygène est plus élevée en altitude.
Une méthode simple pour augmenter le gaz carbonique
Selon Forbes Health, le biohacking est « un terme utilisé pour décrire divers conseils et astuces visant à améliorer la capacité du corps à fonctionner de manière optimale, et peut-être même à prolonger la durée de vie ».
Pour imiter l'altitude afin d'augmenter le taux de gaz carbonique, il suffit de respirer dans un sac en papier pendant une minute ou deux. Le sac ne doit être ni trop petit ni trop grand (la taille idéale est de 15 centimètres sur 38 centimètres). Respirez dans le sac en couvrant votre bouche et votre nez jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux.
À chaque expiration, vous expulsez du dioxyde de carbone. En réinhalant le dioxyde de carbone à l'intérieur du sac en papier, vous augmentez effectivement votre taux de dioxyde de carbone. Selon Ray Peat, il est démontré que le fait de respirer dans un sac en papier plusieurs fois par jour pouvait faire baisser la pression artérielle de 30 points et la stabiliser après quelques jours de répétition.
Le gaz carbonique et le lactate ont des effets opposés
Comme l'explique Ray Peat, le gaz carbonique et le lactate ont des effets opposés. Ainsi, là où le lactate cause des problèmes, le gaz carbonique a des effets bénéfiques.
Par exemple, la production élevée de lactate est un thème commun au diabète, à la maladie d'Alzheimer, à l'insuffisance cardiaque, à l'état de choc et au vieillissement général. Il favorise l'inflammation et dégrade la fonction mitochondriale. À l'inverse, de faibles concentrations de gaz carbonique sont associées à des crises d'épilepsie, des spasmes musculaires, des inflammations, l'hypothyroïdie, des accidents vasculaires cérébraux et des troubles de la coagulation.
Selon Ray Peat, tous ces problèmes, qu'ils soient causés par un taux élevé de lactate ou une faible concentration de gaz carbonique, peuvent être traités avec succès grâce à diverses thérapies au gaz carbonique, telles que les bains au gaz carbonique (où le gaz carbonique est pompé dans la baignoire, un peu comme un bain dans de l'eau minérale gazeuse) ou l'ajout de gaz carbonique dans un traitement hyperbare standard.
Des moyens plus simples d'augmenter la teneur en gaz carbonique de vos tissus consistent à respirer dans un petit sac en papier plusieurs fois par jour, comme indiqué ci-dessus, à avoir un apport suffisant en calcium et à compléter avec du sel, du bicarbonate de soude ou des boissons gazeuses.
Ray Peat raconte comment il a dit à une personne souffrant d'accidents ischémiques transitoires, qui s'était rendue aux urgences à plusieurs reprises pour des symptômes d'AVC et de paralysie, de boire un soda ou de l'eau gazeuse lorsque les attaques se produisaient, car les bulles dans les boissons gazeuses sont du gaz gaz carbonique. « Cela a fonctionné pour lui », a-t-il déclaré.
Le gaz carbonique favorise une production d'énergie efficace
Le lactate est le sous-produit de la glycolyse, ou respiration non aérobie. Il apparaît lorsque les mitochondries sont compromises et incapables de métaboliser le glucose. Au lieu d'être brûlé dans les mitochondries, le pyruvate est oxydé en lactate dans le cytoplasme de la cellule. Lorsque ce phénomène se produit en présence d'oxygène, il s'agit de l'effet Warburg, qui est la principale voie utilisée par les cellules cancéreuses.
- voir schéma sur site -
Comme le montre le graphique ci-dessous, le glucose peut être métabolisé de deux manières différentes. Lorsque l'apport en matières grasses est trop élevé, le glucose est brûlé par la glycolyse, qui n'utilise pas d'oxygène et produit du lactate. Cette méthode de production d'énergie est très inefficace, car elle ne génère que 2 ATP par molécule de glucose. Et, dans le contexte de cet article, pas de gaz carbonique.
- voir schéma sur site -
Lorsque l'apport en matières grasses se situe entre 15 et 40 % et que l'apport en glucose est suffisamment élevé, les graisses peuvent être brûlées comme carburant dans les mitochondries. Cela génère jusqu'à 38 ATP par molécule de glucose. Au cours de ce processus, du NADH et du gaz carbonique sont également produits.
Si l'apport en matières grasses est supérieur à 40 % et que l'apport en glucides est inférieur à 200 grammes par jour, le glucose est brûlé lors de la glycolyse dans le cytoplasme de la cellule, ce qui produit du lactate qui supprime l'oxydation du glucose et déplace le métabolisme vers la combustion des graisses.
Le lactate favorise également l'inflammation et la fibrose. Le gaz carbonique, quant à lui, limite la formation de lactate, augmente l'oxydation du glucose, aide à déclencher la formation de mitochondries (c'est-à-dire qu'il augmente le nombre de mitochondries dans vos cellules) et augmente les concentrations d'ATP cellulaire.
Comme l'explique Ray Peat, les produits de la glycolyse (pyruvate et lactate) sont en concurrence avec le gaz carbonique pour les sites de liaison à l'intérieur de la mitochondrie. La glycolyse diminue la production d'énergie en réduisant le gaz carbonique.
Résumé de la production d'énergie
En résumé, les deux points clés de tout ceci sont les suivants :
1. La manière la plus efficace de générer de l'énergie cellulaire est de brûler du glucose dans la chaîne de transport d'électrons de vos mitochondries (respiration aérobie). Outre le fait qu'elle génère jusqu'à 38 molécules d'ATP par molécule de glucose (contre deux pour la glycolyse), cette méthode génère environ 50 % de gaz carbonique en plus que l'oxydation des graisses.
Pour que le glucose soit métabolisé dans vos mitochondries, votre apport en matières grasses alimentaires doit être suffisamment faible pour ne pas inhiber l'oxydation du glucose. Bien qu'il n'y ait pas de preuves tangibles sur la quantité de matières grasses à ne pas dépasser, je pense que vous devez limiter votre consommation de matières grasses à 30 ou 40 %, en fonction de vos besoins individuels, afin d'optimiser votre métabolisme du glucose.
2. Il existe deux états d'énergie possibles :
i. Un état de stress glycolytique dans lequel la production d'énergie est réduite par l'inhibition du gaz carbonique.
ii. Un état d'efficacité énergétique dans lequel le gaz carbonique est produit et le lactate est supprimé.
Le gaz carbonique protège contre la peroxydation des lipides
Le gaz carboniquecontribue également à la protection contre les effets néfastes de la peroxydation des lipides. La peroxydation des lipides est un processus au cours duquel des radicaux libres et d'autres oxydants nocifs attaquent les lipides (graisses) qui ont des doubles liaisons carbone-carbone. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) telles que l'acide linoléique (AL) sont particulièrement sujettes à ce phénomène.
La clé que beaucoup ne reconnaissent pas est que la peroxydation des lipides augmente lorsque les taux de gaz carbonique sont bas, car le gaz carbonique protège les graisses contre les dommages. Comme l'explique Ray Peat, lorsque le gaz carbonique est faible, les AGPI augmentent leur production de peroxydes lipidiques (produits d'oxydation des phospholipides).
Les peroxydes lipidiques se dégradent en aldéhydes réactifs tels que le malondialdéhyde et le 4-hydroxy-2-nonénal (4-HNE), qui endommagent l'ADN et les protéines, provoquant leur dysfonctionnement. On sait que la peroxydation des lipides contribue à des affections telles que le cancer, l'athérosclérose et les maladies neurodégénératives, pour n'en citer que quelques-unes.
Ray Peat cite une expérience au cours de laquelle il a été démontré qu'en augmentant le taux de gaz carbonique dans les tissus humains à trois fois la normale, la quantité de peroxydes lipidiques est tombée à zéro. Le gaz carbonique a donc un puissant effet anti-inflammatoire et protège efficacement contre la peroxydation des lipides.
Il s'agit d'une information importante, car la plupart des gens consomment aujourd'hui des quantités extrêmement excessives d'huiles de grains chargées en AGPI, et ont donc des taux très élevés d'AL stocké dans leurs cellules.
L'augmentation du gaz carbonique dans vos tissus peut être un moyen efficace de limiter les dommages induits par les AL pendant que vous vous efforcez d'éliminer l'excès d'AL de vos tissus et de le remplacer par des matières grasses saines (ce qui peut prendre six ou sept ans).
Comment le lactate et le gaz carbonique influencent le stress
Ray Peat s'étend également sur une discussion approfondie comprenant de nombreux éléments distincts pour expliquer comment le lactate et le gaz carbonique influencent la réponse au stress et d'autres parties de la biologie humaine qui ont un impact sur la maladie, dont le cancer.
Pour commencer, l'enzyme cytochrome oxydase (également connue sous le nom de complexe IV dans la chaîne de transport d'électrons mitochondriale, qui utilise l'oxygène) régit votre taux de consommation d'oxygène.
Ainsi, plus la quantité de cytochrome oxydase est importante et plus elle est active, plus la consommation d'oxygène est élevée. La cytochrome oxydase est également responsable de l'augmentation du nombre total de mitochondries dans la cellule, en fonction de la consommation d'oxygène.
Lorsque vous saturez une cellule avec une très grande quantité de gaz carbonique, vous augmentez rapidement la quantité de cytochrome oxydase dans la cellule et vous stimulez son activité presque instantanément. Cela modifie l'équilibre oxydatif de la cellule en faveur de l'état oxydé, car les électrons sont retirés du système. Cela réduit le stress réducteur dans la cellule, ce qui est l'objectif recherché.
Dans les cellules saines, il existe un équilibre entre le NAD+ et le NADH qui est essentiel pour la production d'énergie. Des maladies comme le cancer ou le diabète perturbent cet équilibre, entraînant un excès de lactate et une diminution du NAD+. Le dioxyde de carbone est essentiel car il empêche la production excessive de lactate et maintient un rapport NAD+/NADH sain.
Le gaz carbonique influe également sur l'équilibre hydrique des cellules, favorisant un état cellulaire oxydé avec un stress réducteur réduit qui permet une bonne utilisation de l'oxygène. L'hyperventilation, ou respiration excessive, qui réduit le gaz carbonique, entraîne généralement une surproduction de lactate, ce qui contribue au stress et perturbe l'équilibre cellulaire.
Le gaz carbonique dans les soins d'urgence
Ray Peat aborde également le rôle du gaz carbonique dans les soins d'urgence qui peuvent potentiellement sauver votre vie ou celle d'un proche. Les patients victimes d'un accident vasculaire cérébral sont généralement ventilés avec de l'oxygène pur pour prévenir les lésions cérébrales induites par l'hypoxie, mais ce n'est pas la meilleure façon d'aider ces patients.
Une stratégie de ventilation appelée hypercapnie permissive semble être bien meilleure. L'hypercapnie permissive est une stratégie de ventilation qui utilise des pressions partielles de gaz carbonique supérieures aux normes physiologiques. J'ai encouragé les membres de la communauté de l'oxygène hyperbare à explorer et à adopter cette stratégie dans leurs chambres hyperbares. Comme l'a expliqué Ray Peat :
« Un certain nombre de personnes commencent maintenant, depuis quelques années seulement, à parler d'hypercapnie permissive... au lieu de ventiler quelqu'un à mort [en] lui donnant de l'oxygène pur. Lorsque les gens ne reçoivent pas assez d'oxygène au cerveau, ils leur donnent de l'oxygène pur et les hyperventilent. L'idée est de rétrécir le cerveau en l'hyperventilant, car cela arrête la circulation sanguine du cerveau. Mais si le patient meurt d'un manque d'oxygène dans le cerveau, ce n'est pas ce qu'il faut faire... J'avais mentionné [l'utilisation de boissons gazeuses lors d'un AVC ischémique] dans un cours de nutrition. J'avais dit "eau gazeuse", ou de l'eau carbonatée, mais la semaine suivante, l'une des élèves a dit qu'elle avait compris qu'il s'agissait de bicarbonate de soude dans de l'eau. En fait, il s'agit de la même idée, mais elle a dit qu'elle avait donné une cuillerée de bicarbonate de soude à sa mère qui avait été à moitié paralysée pendant six mois, et 15 minutes après avoir bu un verre d'eau de bicarbonate de soude, la paralysie a disparu et n'est pas revenue. » La raison pour laquelle le bicarbonate de soude a fonctionné dans ce cas est probablement que le gaz carbonique est transporté dans le sang par le bicarbonate de sodium (bicarbonate de soude). Ray Peat poursuit en expliquant que, dans le passé, les pompiers transportaient du gaz carbonique pour traiter les chocs et les arrêts respiratoires.
- Commentaire : Il précise (dans l'article original en anglais) : « Tous les animaux et même les plantes souffrent d'un manque de dioxyde de carbone. Si vous le réduisez, même les plantes ne se porteront pas bien. ~ Ray Peat » -
Dans les années 1920, Yandell Henderson, directeur du laboratoire de physiologie appliquée de Yale, a mis au point un système utilisant de l'oxygène additionné de 5 %, 7 % ou 10 % de gaz carbonique. Les services de pompiers de tous les États-Unis et de nombreux hôpitaux utilisaient le gaz carbonique à 5 % pour réanimer les bébés qui avaient cessé de respirer et pour traiter les cas de choc. Il était également utilisé en suivi post-opératoire pour faciliter le processus de récupération.
Umzu. Who Is Ray Peat? Conscious Breathing Carbon Dioxide, Physiology Ray Peat, Mitochondria and Mortality Skool.com Ray Peat Simplified Functional Performance Systems CO2 v. Lactic Acid Ray Peat, Protective CO2 and Aging StatPearls Biochemistry, Electron Transport Chain Ray Peat Forum May 29, 2017 Toxicological Research March 2011; 27(1): 1-6 Science Direct Lipid Peroxide Stroke October 1, 1999; 30: 2033-2037 Conscious Breathing Carbon Dioxide Geoengineering Watch
Si vous absorber 100 litres d'eau à l'heure vous n'avalerez pas 100 litres d'eau à l'heure et allez en recracher les ¾ ! Pareil si vous respirez vite. L'air ambiant se compose de 78 % d'azote, 21 % d'oxygène et seulement de 0,041 % de gaz carbonique. Sachez qu'AVEC ou SANS masque nous respirons toutes et tous 200 000 virus (appelés nano-poussières) ET microbes PAR MINUTE ! Soit DES milliards depuis CE MATIN et DES montagnes de milliards depuis NOTRE NAISSANCE ! Et... NOUS NE SOMMES PAS MOOOOOORT(E)S !! Cà alors !
Ces nano-poussières sont parfaitement INOFFENSIVES ! (sauf les poussières radioactives), elles nous servent et nous sont indispensables ("Nous ne sommes que poussières") à la construction de notre corps et de notre squelette.
Avant-propos. Vue de l’Occident global la Russie est le redoutable agresseur d’un pays sans défense au mépris de toutes les lois internationales. Je profite de l’occasion de cet article d’information objective au sujet de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya sur la rive gauche du Dniepr en Ukraine occupée par les forces d’intervention russes conjointement avec les milices des républiques légalement autoproclamées du Donbass russophone qui avaient fait appel à la Russie pour mettre un terme aux persécutions et aux bombardements continuels depuis 2014 pour écrire quelques remarques.
Le contrôle de cette usine électronucléaire par les forces armées russes a revêtu aux yeux des Occidentaux un odieux acte de guerre. Il n’en est rien car afin de tenter d’entraver la progression de l’ « opération spéciale » vers Kherson le gouvernement a détruit le barrage de Kakhovka situé en amont de cette usine qui non seulement alimentait la péninsule de Crimée en eau mais également permettait le refroidissement des circuits secondaires de l’usine de Zaporizhzhya ainsi que la gestion du refroidissement des piscines de stockage des assemblages de combustible usagés.
De plus le gouvernement de Kiev a ordonné à plusieurs reprises d’effectuer des opérations de commando et de sabotage de l’usine elle-même sans mesurer les conséquences catastrophiques de telles actions criminelles. L’Occident global asservi par le tandem belliqueux Grande-Bretagne-Etats-Unis a interprété l’occupation du site de Zaporizhzhya par les forces spéciales russes comme intolérable. L’IAEA en charge de la sécurité de toutes les installations à caractère nucléaire dans le monde a inclus dans son agenda des visites périodiques du site de Zaporizhzhya. Voici une traduction automatique non relue du dernier communiqué de l’IAEA relatif à cette installation. En fin d’article figureront quelques informations complémentaires au sujet des autres sites électronucléaires ukrainiens hors site de Tchernobyl.
IAEA update 209 premier février 2024. Le directeur général Rafael Mariano Grossi de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se rend à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) la semaine prochaine pour discuter et évaluer les questions importantes et les développements récents liés à la situation encore fragile en matière de sûreté et de sécurité nucléaires sur le site, y compris le nombre réduit d’employés travaillant dans cette grande installation. Ce sera la quatrième fois que le Directeur Général Grossi traverse la ligne de front de la guerre pour visiter le ZNPP, dont les six réacteurs sont tous en arrêt depuis près de dix-huit mois et ne produisent pas d’électricité mais contiennent toujours de grandes quantités de combustible nucléaire qui doivent être gardées sûres, y compris suffisamment refroidi et sécurisé.
Avant de se rendre à l’usine dans le sud-est du pays, il tiendra mardi des discussions de haut niveau dans la capitale Kiev.
Dans le cadre des efforts continus de l’AIEA pour aider à prévenir un accident nucléaire, le directeur général devrait s’attaquer à plusieurs défis actuels en matière de sûreté et de sécurité nucléaires au ZNPP et chercher à faire avancer les choses. y compris les risques potentiels liés aux activités d’entretien de l’équipement de la centrale. Le Directeur général soulèvera également la question cruciale du personnel au ZNPP et demandera des informations supplémentaires sur une nouvelle annonce de l’usine selon laquelle aucun travailleur employé par l’opérateur national ukrainien Energoatom ne sera autorisé sur le site. Le personnel du ZNPP se compose désormais d’anciens employés d’Energoatom qui ont adopté la nationalité russe et signé des contrats de travail avec l’entité opérationnelle russe, ainsi que de personnel envoyé de la Fédération de Russie au ZNPP. Le ZNPP a déclaré à l’équipe de l’AIEA sur le site aujourd’hui qu’il y a suffisamment de personnel certifié à l’usine et que tous les postes sont entièrement pourvus.
« Je discuterai de ce dernier développement lorsque je visiterai la centrale nucléaire de Zaporizhzhya la semaine prochaine. Il est crucial que la centrale dispose du personnel qualifié et qualifié dont elle a besoin pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires. Le nombre d’employés a déjà été considérablement réduit depuis le début de la guerre, il y a près de deux ans », a déclaré le directeur général Grossi.
Cette semaine, avant l’annonce d’aujourd’hui, les experts de l’AIEA ont continué de demander au ZNPP de fournir des informations plus détaillées pour bien comprendre et évaluer la situation à cet égard, en particulier le personnel qui exploite les principales salles de commande et les responsables de l’entretien des infrastructures et des processus de sécurité essentiels.
Le ZNPP a déclaré aux experts de l’AIEA plus tôt cette semaine que les effectifs nominaux des centrales nucléaires exploitées par Rosatom sont nettement inférieurs aux effectifs correspondants de l’Ukraine. Les experts de l’AIEA ont été informés qu’il y a actuellement 4500 employés par l’entité opérationnelle russe au ZNPP et 940 demandes à l’étude. Avant le début du conflit armé, le ZNPP comptait environ 11500 employés.
Au Conseil de sécurité des Nations Unies, le 25 janvier, le directeur général Grossi a déclaré que la centrale « fonctionnait avec un personnel considérablement réduit, soumis à une pression psychologique sans précédent, ce qui, malgré l’arrêt des réacteurs, n’est pas viable ».
Au ZNPP, le directeur général soulignera également l’importance pour l’AIEA d’avoir accès en temps opportun à toutes les parties de la plus grande centrale nucléaire (CN) d’Europe en matière de sûreté et de sécurité nucléaires. Les équipes de l’AIEA basées au ZNPP doivent y avoir accès pour évaluer pleinement les sept piliers de la sûreté et de la sécurité nucléaires au ZNPP et pour surveiller le respect des cinq principes concrets pour la protection de la centrale.
Accompagné du directeur général, un nouveau groupe d’experts de l’AIEA remplacera la semaine prochaine l’équipe actuelle de l’Agence sur le site. Il s’agira de la 16e équipe de la mission d’appui et d’assistance de l’AIEA à Zaporizhzhya (ISAMZ) depuis sa création le 1er septembre 2022.
« La présence permanente d’experts de l’AIEA a contribué dans une certaine mesure à stabiliser la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya. Mais – comme je l’ai dit au Conseil de sécurité des Nations Unies la semaine dernière – le monde ne peut pas se permettre d’être complaisant », a déclaré le directeur général Grossi.
« J’ai décidé de me rendre de nouveau sur le site pour souligner les risques potentiels auxquels la centrale continue de faire face quotidiennement et pour réitérer et renforcer l’engagement de l’AIEA à faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires sur le site. ainsi que dans les autres installations nucléaires de l’Ukraine », a-t-il dit.
Au ZNPP, l’équipe actuelle d’experts de l’AIEA a visité le site cette semaine, visitant la salle du réacteur de la tranche 1 et ses salles de sûreté, dans lesquelles ils ont observé la présence de dépôts d’acide borique. Les experts de l’AIEA ont déjà observé des dépôts d’acide borique dans les unités 3 et 6. L’eau boratée est utilisée dans le réfrigérant primaire pour aider à maintenir les fonctions de sûreté nucléaire.
Cette semaine, l’ISAMZ a également visité les deux installations de stockage de combustible frais, l’installation de stockage de combustible usé sec et les bassins de gicleurs d’eau. L’équipe a effectué des mesures de surveillance du rayonnement du sac à dos sur le site, confirmant que les niveaux de rayonnement étaient normaux.
Les 11 puits qui ont été construits près des bassins de gicleurs à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka en juin dernier fournissent de l’eau de refroidissement aux six réacteurs à l’arrêt et au combustible nucléaire usé.
Cinq des six réacteurs du ZNPP restent à l’arrêt à froid, tandis que la tranche 4 est à l’arrêt à chaud pour produire de la vapeur et de la chaleur, y compris pour la ville voisine d’Enerhodar, où vit la plupart du personnel de l’usine.
Lundi, l’équipe a observé une partie des travaux de mise en service des nouveaux générateurs de vapeur diesel (DSG) et a été informée aujourd’hui par l’usine qu’ils avaient commencé à fonctionner. L’AIEA a été informée que la vapeur générée par le nouvel équipement sera utilisée pour traiter les déchets liquides. Le ZNPP n’a pas encore confirmé si la vapeur générée par ce nouvel équipement lui permettra de mettre toutes les tranches du réacteur à l’arrêt à froid.
En raison des températures plus douces récentes, le site a pu réduire le nombre de chaudières diesel mobiles en service à quatre, sur les neuf unités de ce type. Ces chaudières fournissent le chauffage à l’usine ainsi qu’à Energhodar. L’équipe a été informée que l’entretien du transformateur de secours avait été effectué à la suite d’une panne survenue plus tôt ce mois-ci et qu’il avait repris son fonctionnement. Le ZNPP a déclaré qu’il informera bientôt l’équipe de l’AIEA de la cause de l’échec.
Remarques et informations complémentaires. Le communiqué de presse de l’IAEA est entaché d’une forte propagande anti-russe probablement téléguidée par le tandem USA-GB. Les techniciens d’Energoatom (ukraine) ont été remplacés par du personnel de Rosatom. L’usine ZNPP est sécurisée au niveau technique. Les ingénieurs et techniciens russes ont réalisé des prouesses afin d’assurer l’approvisionnement en eau de ces installations à la suite du sabotage criminel du barrage de Kakhovka que les médias occidentaux ont attribué à la Russie ! Les lecteurs de cet article doivent être informés de la situation électro-énergétique de l’Ukraine. Avant l’intervention spéciale de la Russie l’Ukraine était le deuxième pays le plus nucléarisé (civilement) après la France et le septième du monde avec 13 Giga Watt électriques installés. Alors que l’Ukraine s’approvisionnait en combustible majoritairement auprès de Rosatom. Dès 2008 le gouvernement ukrainien établit des relations avec Westinghouse pour se procurer du combustible nucléaire. Après l’« Euromaidan » le président Yanukovych décréta un arrêt total de la fourniture de combustible en provenance de la Russie et l’interdiction de tout convoi routier ou ferroviaire transportant des assemblages de combustible à destination des pays européens. Les ultra-nationalistes néo-nazis uniates étaient depuis longtemps à l’oeuvre. Ce nationalisme encouragé par les Occidentaux est la principale cause de la guerre civile qui débuta dès le lendemain de l’ « Euromaidan » pour persécuter les populations civiles russophones du Donbass. Outre la ZNPP il y a trois autres sites électronucléaires en Ukraine. Deux réacteurs de type VVER d’une puissance de 1000 M Watts électriques sont opérationnels sur le site de Khmelnytskyi, quatre réacteurs également de type VVER dont deux d’une puissance de 440 M Watts électriques. Quant au site de Tchernobyl (RBMK) il reste sous haute surveillance internationale depuis l’accident d’origine humaine de 1986. Il est opportun de mentionner au sujet de cet accident que la Russie investit 15 milliards de roubles pour contenir tant bien que mal cet accident. Ce séisme économique fut l’un des facteurs, jamais mentionné par les analystes politiques occidentaux, qui précipita la chute de l’URSS. Sources : IAEA et Wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_power_in_Ukraine , illlustration Wikipedia. Les réacteurs VVER sont du type « eau pressurisée » comme ceux de Westinghouse françisés par EDF en France avec deux différences notoires : les assemblages de combustible sont hexagonaux et les générateurs de vapeur sont horizontaux. Les réacteurs de ZNPP sont de ce type.
Transport : après les SUV, Paris s’attaque aux motos
Deux jours après avoir voté le triplement du tarif de stationnement pour les SUV, un élu de l’'opposition', Pierre-Yves Bournazel (Horizons), souhaite s’attaquer aux motos et scooters thermiques du fait de leurs nuisances sonores. À l’occasion du Conseil de Paris, mardi 6 février 2024, ce dernier propose tout simplement de les interdire de circulation durant la nuit.
Par Axelle Ker le 7 février 2024 à 11h30
Le sommeil de 50 % des Parisiens serait altéré à cause des nuisances sonores.
La moitié des Parisiens ne dormiraient pas bien à cause des nuisances sonores Après avoir instauré le stationnement payant pour les motos et les scooters thermiques (2RM) à Paris en septembre 2022, Pierre-Yves Bournazel, ancien candidat à la députation de 2022 dans le 18e, membre de l'opposition à la mairie de Paris et tête de liste du parti Horizon pour les municipales de 2026, propose une mesure radicale : expérimenter leur interdiction de circulation entre 22 heures et 7 heures du matin. En parallèle, Pierre-Yves Bournazel s'est montré favorable à une mise en place généralisée de radars sonores dans les rues de la capitale.
L'élu justifie cette initiative avec l'étude du Plan d'amélioration de l'environnement sonore de la Ville de Paris, qui estime que le sommeil de la moitié des Parisiens serait altéré par les nuisances sonores. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le sommeil est altéré à partir du moment où les nuisances sonores dépassent les 30 décibels. Or, selon le Plan d'amélioration de l'environnement sonore de la Ville de Paris, seuls 1,1 million de Parisiens dormiraient avec un niveau de bruit inférieur à 45 décibels pendant la nuit. Le collectif Ras le Scoot, connu pour ses positions tranchées contre les deux-roues thermiques, souhaite aller plus loin en interdisant tout simplement la circulation aux deux-roues thermiques.
Une compétence qui ne relève pas de la mairie de Paris
Outre la lutte contre le bruit dans les rues de la capitale, cette mesure s'inscrit dans un contexte plus large de transition écologique, avec l'incitation (forcée) au passage à des deux-roues électriques. Avec la mise en place de la tarification du stationnement pour les 2RM thermiques, le nombre d'immatriculations des scooters et des motos électriques a augmenté de plus de 70 % sur la seule année 2023. Mais que les élus ne s'y trompent pas, c'est surtout le prix du stationnement, qui peut monter jusqu'à 36 euros les six heures pour les deux-roues thermiques, qui poussent les Parisiens à se tourner vers les motos et les scooters électriques, le stationnement étant gratuit pour ces derniers.
La proposition de Pierre-Yves Bournazel sera débattue au Conseil de Paris jusqu'au vendredi 9 février 2024. David Belliard, adjoint EELV aux mobilités, estime pour sa part que cette proposition est intéressante, mais il a tenu à rappeler que la compétence relève non pas de la mairie de Paris, mais de la Métropole du Grand Paris, en charge de la Zone à faibles émissions (ZFE) : « Elle ne peut pas être mise en place par la Ville ». Une nouvelle qui semble offrir un certain repris aux parisiens concernés.
Les voitures électriques n’ont pas d’avenir – les constructeurs se retirent massivement
7 février 2024 par le Dr. Peter F. Mayer
Les voitures électriques devraient sauver le climat. Les projets de l’UE prévoyaient la fin des moteurs à combustion en 2035. Mais personne ne se demandait d’où proviendrait le lithium destiné aux batteries et d’où viendrait l’électricité nécessaire à leur recharge. Personne ne s'intéressait à la consommation d'énergie lors de la production ou à la capacité de conduire à des températures très élevées ou très basses. L’industrie est sur le point d’en prendre un coup.
Le président français Macron avait un plan pour des millions de véhicules électriques par an. Le chancelier Scholz prévoyait de mettre 15 millions de véhicules sur les routes allemandes d'ici 2030. Le président Biden a dépassé tout le monde avec un plan de 174 milliards de dollars visant à faire des États-Unis un leader mondial.
Il y a quelques années, presque tous les présidents ou premiers ministres faisaient du véhicule électrique la pierre angulaire de leur stratégie industrielle. Et pourtant, nous avons appris cette semaine que Renault abandonnait son projet de cotation séparée de ses activités de véhicules électriques et de logiciels, tandis que Volvo abandonnait sa filiale de voitures de sport électriques Polestar.
Il n’y a pas si longtemps, les pays se disputaient férocement pour introduire des visions de l’avenir alimentées par batterie. Alors que Tesla surfait sur la vague de la demande verte et devenait le plus grand constructeur automobile mondial en valeur marchande, voire en volume, et avec des objectifs ambitieux de zéro net à atteindre, tout le monde voulait s'assurer d'être compétitif dans le domaine des véhicules électriques.
Nous réduirions les émissions de carbone, créerions de nombreux emplois et renforcerions notre base industrielle. Bien entendu, les gouvernements devraient allouer quelques milliards – voire des dizaines de milliards – pour que cela soit possible. Mais cela rapporterait plusieurs fois.
Et pourtant, les projets de révolution industrielle grâce aux véhicules électriques sont désormais en retrait.
Malgré le programme de soutien du gouvernement, Renault a annulé cette semaine la cotation séparée de sa division de voitures électriques Ampère prévue pour le premier semestre. Il s'agit d'une "décision pragmatique", a déclaré le PDG Luca de Meo, car la baisse des ventes de voitures électriques en Europe a rendu le marché plus difficile que prévu.
De même, Volvo a annoncé qu'elle cesserait de financer sa division de voitures électriques Polestar et céderait sa participation de 48 % à d'autres actionnaires, dont le groupe chinois Geely. En septembre de l'année dernière, Volkswagen a annoncé qu'elle réduirait la production de deux de ses produits phares de véhicules électriques, et en novembre, Ford a annoncé qu'elle réduirait son usine de batteries dans le Michigan.
La société américaine de location de voitures Hertz se débarrasse des 20 000 voitures électriques achetées en grande pompe ces dernières années et les remplace par des moteurs à essence, car la demande est trop faible. L’année dernière, les chiffres de la Society for Motor Manufacturers and Traders ont montré une forte baisse de l’intérêt des acheteurs privés pour les véhicules électriques.
Il semble que tous ces « emplois verts bien rémunérés » vont prendre un peu plus de temps que prévu. Quant au remboursement des sommes énormes que les différents gouvernements ont « investies » dans l’industrie, il faudra probablement un certain temps avant que cet argent soit rentabilisé. Ou pour être plus précis, l’argent des impôts s’est retrouvé, au moins en partie, dans les poches des actionnaires de l’entreprise.
Le redressement de l’électrification de l’industrie automobile est déjà en cours. Les grands constructeurs ont commencé à se retirer et tous les grands projets d’usines de batteries, de nouvelles usines de véhicules électriques et d’infrastructures de recharge seront inévitablement abandonnés très bientôt. On peut se demander quand cette prise de conscience parviendra aux dirigeants européens à Bruxelles. Ils transféreront probablement des dizaines de milliards supplémentaires d’argent des impôts vers les entreprises et leurs propriétaires et recevront des récompenses pour cela.
L’un des facteurs à l’origine de la faible volonté d’achat est la perte rapide de valeur pour les revendeurs, comme le montre le graphique.
L’implosion de l’industrie automobile électrique est le précurseur de l’échec de l’illusoire « Agenda vert » incluant les lois sur le chauffage et les énergies « renouvelables » à partir du photovoltaïque et de l’éolien.
Les puits de pétrole se reconstituent-ils eux-mêmes ?
7 février 2024 par le Dr. Peter F. Mayer
Thomas Gold, ancien professeur d'astronomie à l'Université Cornell, a soutenu que les puits de pétrole et les gisements de gaz sont rechargés avec du nouveau pétrole et du gaz venant d'en bas. Il a affirmé que la plupart des nouveaux hydrocarbures naissent profondément dans la croûte et montent dans des pièges géologiques à différentes profondeurs pour des parties particulières de la croûte. Il s’agit de la théorie abiogénique de la production d’hydrocarbures, étayée par des données astronomiques et par des données de laboratoire simulant les conditions de la croûte profonde et du manteau supérieur.
Le réapprovisionnement rapide des champs de pétrole nécessiterait des réservoirs secondaires plus profonds et sous pression qui se déverseraient dans les réservoirs primaires à mesure qu'ils s'épuiseraient. Récemment, de nombreux rapports ont fait état de gisements de pétrole et de gaz qui n'étaient pas épuisés comme prévu, mais contenaient plutôt des niveaux d'hydrocarbures plus élevés, ayant déjà produit plus que la quantité initialement estimée.
Cela a été observé au Moyen-Orient, dans les puits de gaz profonds de l’Oklahoma, sur la côte du golfe du Mexique et ailleurs. Cette reconstitution apparente en cours de production est responsable d'un certain nombre de sous-estimations grossières des réserves qui ont été maintes fois publiées, la plus mémorable étant celle du début des années 1970 qui prédisait la fin du pétrole et du gaz mondial en 1987, prédiction qui a conduit à une crise énergétique et donc un énorme changement dans la richesse des nations. Le remplissage est un point de la plus haute importance économique et également une clé pour comprendre d’où vient tout le pétrole. Cela revêt également une importance technique pratique, car nous pourrions être en mesure d'exercer un certain contrôle sur le processus de remblayage.
Thomas Gold : La biosphère des profondeurs chaudes et le mythe des énergies fossiles
La biosphère des profondeurs chaudes et le mythe des énergies fossiles (série de publications de l'Institut européen du climat et de l'énergie)
Bien entendu, nous connaissons tous le concept de « repressurisation des champs de pétrole » par injection de gaz et d’autres moyens.
Lorsque le pétrole ou le gaz naturel est produit dans une formation, les hydrocarbures restant dans le réservoir peuvent être piégés parce que la pression dans la formation a diminué, ce qui entraîne un ralentissement considérable, voire un arrêt total de la production.
…L'injection de gaz est utilisée dans un puits de forage pour augmenter la pression décroissante dans la formation. Systématiquement répartis sur tout le champ, des puits d'injection de gaz sont déployés pour injecter du gaz et scanner efficacement la formation à la recherche de pétrole restant afin d'augmenter la production... L’injection de gaz peut constituer un moyen économique d’éliminer la production de gaz non rentable dans un réservoir de pétrole. Même si de petites quantités de gaz naturel produites à partir des champs de pétrole ont toujours été torchées ou brûlées, cette pratique est interdite dans certains pays et contraire à la loi dans d’autres.
…processus d’injection de gaz, de vérin à gaz et de mélange de gaz
Bien que les termes soient parfois confondus, l’injection de gaz et le vérin à gaz sont deux procédés différents utilisés pour augmenter la production. Alors que l’injection de gaz est une méthode de transport secondaire, le vérin à gaz est un type de levage artificiel.
La flottabilité artificielle est un autre moyen d'augmenter la production d'un puits en augmentant la pression dans le réservoir. Les principaux types de transport artificiel comprennent les systèmes de vérin à gaz et de pompes tels que les pompes à poutre, les pompes hydrauliques et les pompes électriques submersibles.
Alors que dans l'injection de gaz, le gaz est introduit via un puits d'injection séparé, le gas lift s'effectue via les forages de production. Pendant le vérin à gaz, le gaz comprimé est forcé dans l'espace annulaire du tubage d'un puits de production et pénètre dans le puits par de nombreux points d'entrée appelés vannes de vérin à gaz. Au fur et à mesure que le gaz pénètre dans les conduites à ces différents endroits, il forme des bulles, allège les fluides et abaisse la pression, augmentant ainsi le taux de production du puits.
De plus, un type d’EOR utilisé sur un puits de production tertiaire, un processus de mélange de gaz, peut être utilisé pour augmenter la production. La différence avec cette méthode d’extraction est que les gaz introduits dans le gisement ne sont pas d’origine naturelle. Dans un processus miscible aux gaz, du dioxyde de carbone, de l'azote et du gaz liquide sont injectés dans le réservoir. Injection de gaz Rigzone
La majeure partie du pétrole des puits existants reste souterraine, en attendant que les gens soient suffisamment intelligents pour l’extraire. De meilleures techniques de récupération du pétrole seront inévitablement développées pour extraire de plus en plus d’hydrocarbures restants – jusqu’à ce que cela ne soit plus rentable. Ensuite, le pétrole restant attendra de nouveaux développements.
Thomas Gold soutient (par exemple ici et ici) que les puits de pétrole sont rechargés et rechargés avec du nouveau pétrole et du gaz par le bas. Il affirme que la plupart des nouveaux hydrocarbures proviennent des profondeurs de la croûte et montent dans des pièges géologiques à différentes profondeurs pour des parties spécifiques de la croûte. Il s’agit de la théorie abiogénique de la production d’hydrocarbures, étayée par des données astronomiques et par des données de laboratoire simulant les conditions de la croûte profonde et du manteau supérieur.
Un réapprovisionnement rapide des champs de pétrole – comme celui proposé ici – nécessiterait des réservoirs secondaires plus profonds et sous pression pour alimenter les réservoirs primaires à mesure qu’ils s’épuisent.
Il existe un autre moyen de reconstituer les gisements de pétrole et de gaz : la production biogénique de pétrole et de gaz. Cependant, la production biogénique par la chaleur et la pression géologiques est généralement une méthode de reconstitution beaucoup plus lente que la méthode abiogénique de l'or. Mais cela reste inévitable. L’huile biogénique est une ressource renouvelable, mais elle est renouvelable à une échelle de temps différente de celle que les gens l’utilisent généralement.
Et pourtant, il existe un moyen par lequel le pétrole biogénique peut reconstituer « rapidement » un gisement de pétrole épuisé. Dans le cas de plusieurs réservoirs pétroliers interconnectés à différentes profondeurs, avec des températures et des pressions différentes, un réservoir biogénique plus profond pourrait reconstituer un réservoir plus peu profond à des rythmes différents en fonction d'un certain nombre de facteurs. Le pétrole et le gaz progressent lorsqu’ils en ont l’occasion. Il ne s’agit donc pas ici de « tortues au fond » mais plutôt de « réservoirs de pétrole et de gaz au fond ».
Enfin, il y a l’activité tectonique de la croûte océanique, qui fournit un apport constant de matière organique partiellement transformée dans la croûte profonde et le manteau grâce à la subduction constante de la croûte océanique sous la croûte continentale. Il s’agit d’un pipeline lent mais régulier qui livre en permanence des matières premières pour la production de pétrole et de gaz. Les vastes réserves terrestres d'hydrates de gaz sont probablement dues en grande partie à ce processus tectonique.
Le professeur Willie Soon explique également très bien ces processus dans une interview avec Tucker Carlson : L'astrophysicien Willie Soon démonte le récit climatique de Tucker Carlson
Nota: Nous savons depuis longtemps que le pétrole est abiotique et que les nappes se reconstituent entre 10 et 15 ans. C'est d'ailleurs pourquoi les derrick sur place ne sont jamais démontés.
Sobriété énergétique : la consommation d’électricité a encore baissé en 2023
En 2023, la France a enregistré un recul significatif de sa consommation d’électricité, atteignant des niveaux que l’on n’avait plus vus depuis le début des années 2000. Ce phénomène s’explique en grande partie par les effets de l’inflation.
Par Anton Kunin le 8 février 2024 à 8h00
La consommation d'électricité avait diminué en France de 7 à 8% en novembre et décembre 2023.
Électricité : une consommation en net recul en 2023
En 2023, les Français ont consommé 445,4 térawattheures (TWh) d’électricité (chiffre ajusté aux variations météorologiques), soit une baisse de 3,2% par rapport à 2022, peut-on lire dans le dernier rapport annuel de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité. Cette diminution suit une tendance déjà observée en 2022, année marquée par une consommation de 460,2 TWh en raison de la crise énergétique. La comparaison avec les années précédentes révèle que la consommation de 2023 s'est même établie en dessous des niveaux de la première année de la crise sanitaire en 2020, qui était de 458,7 TWh.
La baisse observée en 2023 concerne tous les secteurs d'activité, incluant le résidentiel, l'industriel et le tertiaire. Une enquête réalisée par RTE en collaboration avec l'Institut IPSOS auprès de 13.000 personnes révèle que cette baisse de la consommation résulte non seulement d'efforts de sobriété volontaire mais aussi de la réaction des ménages et des entreprises face à l'augmentation généralisée des prix.
Stabilisation de la situation énergétique
Cette réduction de la demande en électricité, couplée à une augmentation de la production de 11%, a permis de dissiper les inquiétudes relatives aux risques de coupures d'électricité qui prévalaient fin 2022. Cette année-là avait en effet été marquée par des défis majeurs, dont une crise de production hydraulique, des tensions sur l'approvisionnement en gaz dues au conflit en Ukraine et une crise de production nucléaire en France liée à la corrosion. En 2023, la production nucléaire a partiellement rebondi de 15%, atteignant 320,4 TWh, bien que ce chiffre reste inférieur à la moyenne des années précédentes.
L'année 2023 a également vu un fort développement des énergies renouvelables. La production hydroélectriquehttps://www.economiematin.fr/baisse-consommation-electricite-2023-bilan-sobriete a augmenté de 18%, grâce à de meilleures réserves d'eau. L'éolien a connu une croissance de 31%, grâce à l'expansion significative du parc installé et à des conditions météorologiques favorables, se rapprochant ainsi de la production hydroélectrique avec 50,7 TWh contre 58,8 TWh. Parallèlement, la production solaire a atteint des niveaux record, avec 21,5 TWh, confirmant l'évolution positive des énergies vertes en France.
Alerte climat : 1,5 degré de trop pendant 12 mois !
Le réchauffement climatique de la planète Terre est de plus en plus net. Pour preuve : pour la première fois de l’Histoire, le monde a connu des températures supérieures à 1,5 degrés par rapport à la période préindustrielle… pendant 12 mois consécutifs ! Un record dont on se serait bien passés.
Par Paolo Garoscio le 8 février 2024 à 6h26
En 2022, le PIB mondial a chuté de 6,3% à cause du réchauffement climatique.
Climat : les températures mondiales battent un record L'observatoire européen Copernicus lance une nouvelle fois l’alerte : entre février 2023 et janvier 2024, la température moyenne globale a excédé de 1,52°C celle de l'ère préindustrielle (1850-1900). C’est du jamais vu pour une période de 12 mois consécutifs, et une nouvelle mise en garde. Car le seuil de 1,5 degré est celui fixé par l’accord de Paris en 2015.
L'année 2023 a été particulièrement chaude, mais 2024 a commencé sur une note encore plus inquiétante. Janvier 2024 s'est distingué comme le mois de janvier le plus chaud depuis le début des relevés, avec une température moyenne de 13,14°C au niveau mondial, surpassant le précédent record de janvier 2020.
Réchauffement climatique : un avertissement mais pas encore une tragédie
Copernicus a lancé l’alerte, mais rien n’est encore perdu. Comme le rappelle Richard Betts, de l’office national de météorologie britannique, « cela ne signifie pas que nous avons franchi la barre des 1,5°C fixée à Paris ». Le seuil de 1,5 degré de plus que la période préindustrielle peut être dépassé de temps à autre. Il faudrait plusieurs dizaines d’années au-dessus des 1,5 degré pour que ce seuil soit jugé officiellement dépassé.
Néanmoins, c’est un rappel de l’importance d’agir pour limiter le réchauffement climatique. Car les choses ne vont pas en s’améliorant. Les premiers mois de 2024 confirment en effet cette tendance inquiétante. En janvier 2024, la température moyenne des océans a atteint 20,97°C, flirtant avec les valeurs les plus élevées jamais mesurées. Pire : les avertissements de l'Organisation météorologique mondiale et de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) sont clairs. Il est probable que 2024 dépasse les records de chaleur établis en 2023, plaçant l'année parmi les cinq les plus chaudes jamais enregistrées.
Arrêtez-vous un instant pour apprécier à quelle vitesse la transition EV se défait
Par Jo Nova February 8th, 2024 |
L’année dernière, l’accélération des ventes de véhicules électriques a cessé de s’accélérer. Selon eux, l’industrie continue de croître, mais pas aussi vite. Aujourd’hui, très vite, les ventes chutent. Au Royaume-Uni, les ventes de véhicules électriques ont chuté de 25 % le mois dernier. Peut-être que c'était juste un mauvais mois ? Mais en Californie, berceau des rêves verts mondiaux, les ventes ont également diminué, et ce au cours des deux derniers trimestres. Malheureusement, cela se produit malgré les décrets gouvernementaux insistant sur le fait que chaque nouvelle voiture vendue en 2035 sera un véhicule électrique. Les ventes sont censées se lancer en orbite. Quelque chose ne va vraiment pas.
Pendant ce temps, Hertz a encore fait un pas de plus dans sa quête de véhicules électriques : après avoir annoncé qu'il vendait un tiers de sa flotte de véhicules électriques à des prix avantageux, ils annulent désormais leur projet d'acheter 65 000 Polestars. Il s'agissait d'un accord de 3 milliards de dollars, et pour les laisser s'en sortir, Polestar a, bon sang, demandé à Hertz de leur donner le droit de racheter les anciennes Polestars que Hertz veut vendre - de cette façon, Polestar peut garder les modèles plus anciens hors du marché. marché et empêcher la valeur de chuter de la même manière désastreuse que les Teslas d’occasion.
Polestar est une société dérivée de Volvo, et nous comprenons maintenant pourquoi Volvo a annoncé la semaine dernière qu'elle cesserait de financer Polestar et réduirait sa participation. Ils savaient ce qui allait arriver.
Sans vouloir trop insister sur l’état du marché des véhicules électriques, Ford perd 38 000 $ par véhicule électrique. Cela signifie que plus ils vendent de véhicules électriques, plus l’entreprise s’appauvrit. Ils ont réalisé 10 milliards de dollars de bénéfices l’année dernière, mais le bilan montre qu’ils ont perdu environ 5 milliards de dollars rien qu’avec les véhicules électriques. Cela les met dans la position bizarre où ils pourraient théoriquement céder toute la chaîne de production de véhicules électriques et augmenter les bénéfices de l’entreprise de 50 %. C'est si mauvais…
En effet, c’est tellement horrible que les Lords britanniques appellent le gouvernement à contrer la campagne de désinformation remplie de « contrevérités ». L’industrie doit être au bord de la mort.
Les acheteurs privés freinent brusquement les véhicules électriques Robert Léa. Les temps
Les Britanniques semblent tourner le dos aux nouvelles voitures électriques, le nombre de véhicules zéro émission vendus à des acheteurs privés ayant chuté de 25 % le mois dernier.
Les derniers chiffres de la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT) ont incité l'organisme industriel à revoir à la baisse ses prévisions sur la proportion du marché total qui passera à l'électrique cette année.
Les ventes de véhicules électriques en Californie continuent de baisser – L’État est-il à court d’acheteurs prêts à croire au rêve ? EV, voiture électrique.
Agent 009, Auto-espions
Malgré une croissance soutenue et apparemment imparable, les immatriculations de véhicules électriques à batterie en Californie ont connu un ralentissement au dernier trimestre de l'année précédente. Notamment, les ventes de véhicules électriques ont diminué consécutivement pendant deux trimestres, alors même que les autorités californiennes fixent à 2035 la date limite pour que toutes les immatriculations de véhicules neufs soient zéro émission.
La Californie a enregistré 89 993 immatriculations de véhicules légers électriques au quatrième trimestre, soit une baisse de 10 % par rapport aux 101 151 enregistrées au troisième trimestre.
De toute façon, à quoi sert un marché libre ? Peut-être pour économiser 5 milliards de dollars aux actionnaires de Ford ?
Ford pourrait obtenir 50 % de bénéfices supplémentaires sans véhicules électriques Par Stephen Wilmot, The Wall Street Journal
L’activité « Pro » de Ford, qui comprend ses ventes aux entreprises, est le moteur des résultats de Ford. Elle a réalisé un bénéfice d'exploitation de 7,2 milliards de dollars l'année dernière, et l'entreprise s'attend à ce que ce chiffre atteigne au moins 8 milliards de dollars en 2024. Le Super Duty supersize, qui est principalement un produit professionnel, en est l'une des principales raisons. Il est également plus facile de vendre des logiciels aux entreprises qu’aux consommateurs, qui peuvent en obtenir beaucoup gratuitement.
Pendant ce temps, les véhicules électriques ont perdu 4,7 milliards de dollars l’année dernière, et l’entreprise prévoit que les pertes s’aggraveront entre 5 et 5,5 milliards de dollars cette année. En d’autres termes, si Ford ne vendait pas ses modèles Mustang Mach-E et F-150 Lightning et n’investissait pas dans une nouvelle génération de produits pour les remplacer, son bénéfice d’exploitation ajusté serait 50 % plus élevé.
Quand tout le reste échoue et qu’il n’y a aucun moyen de répondre aux critiques, faites-les taire Voitures électriques : les Lords appellent à l’action contre la « désinformation » dans la presse Esmée Stallard, BBC
La baronne Parminter, présidente du comité, a déclaré à la BBC que des responsables gouvernementaux et d'autres témoins de l'enquête avaient déclaré avoir lu de la désinformation sur le sujet dans les journaux nationaux.
« Nous avons assisté à un effort concerté pour effrayer les gens… nous avons vu des articles disant que les voitures prenaient feu – mais nous avions la preuve que le risque d'incendie est absolument le même que celui des voitures [à essence et diesel] », a-t-elle déclaré.
Richard Bruce, directeur de la décarbonisation des transports au ministère des Transports, a reconnu qu'il y avait un problème… « Il y a un article anti-VE dans les journaux presque tous les jours. Il y a parfois de nombreuses histoires, qui sont malheureusement presque toutes basées sur des idées fausses et des contrevérités.»
L’essentiel : ne les laissez pas parler, mais faites-leur nous donner plus d’argent :
En plus de lutter contre la désinformation, la commission a également appelé le gouvernement à débloquer plus rapidement des fonds pour permettre aux autorités locales d'installer des infrastructures de recharge.
Et juste en ce moment, l’Australie est sur le point d’introduire des règles pour forcer les Australiens à acheter des véhicules électriques afin de pouvoir sauver le monde ou enrichir certains banquiers internationaux, selon la première éventualité.
« Impulsion électromagnétique nucléaire à haute altitude » : les États-Unis n’ont aucune sécurité nationale
Par le Dr Paul Craig Roberts Recherche mondiale, 7 février 2024
Dans son livre récemment publié, Nuclear High-Altitude Electromagnétique Pulse , Steven Starr montre qu'il suffit d'une seule explosion nucléaire pour paralyser les États-Unis et rejeter la population dans l'âge des ténèbres. Le réseau électrique serait détruit ainsi que le système de communication, les systèmes de refroidissement des centrales nucléaires et tous les appareils électroniques. La raison en est que les infrastructures civiles ne sont pas protégées contre les impulsions électromagnétiques (EMP). L’armée a pris des mesures pour protéger ses armes et ses systèmes de communication, mais rien n’a été fait pour protéger les infrastructures civiles. Les projets de loi exigeant la protection de l'EMP ont été rejetés au Congrès.
Starr rapporte que seulement 4 % du budget militaire américain est nécessaire pour protéger le réseau électrique et les infrastructures civiles. Au lieu de cela, les idiots de Washington gaspillent des milliards de dollars dans des guerres inutiles en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Serbie, en Syrie, au Yémen, en Palestine et en Ukraine.
Les villes américaines ne subiraient aucun effet des explosions et des incendies, tels que ceux produits par une détonation au niveau du sol, mais les conséquences seraient tout aussi désastreuses. Starr les décrit dans un résumé sur son site Internet .
Effets d'une seule détonation nucléaire à haute altitude sur l'est des États-Unis
« À 105 milles au-dessus de l’Ohio, une seule ogive nucléaire explose. Parce qu'elle se trouve bien au-dessus de l'atmosphère, aucun effet d'explosion ou d'incendie ne sera ressenti sur Terre. Cependant, cette détonation nucléaire à haute altitude créera une gigantesque impulsion électromagnétique ou EMP.
"En un milliardième de seconde, l'onde EMP E1 initiale provoquera la formation de tensions et de courants massifs dans les lignes électriques, les lignes de télécommunication, les câbles, les fils, les antennes et tout autre matériau électriquement conducteur trouvé sous la détonation nucléaire dans une zone circulaire couvrant des centaines de milliers de kilomètres carrés.
« Dans cette région, dans des conditions idéales, l'onde E1 produira 2 millions de volts et un courant de 5 000 à 10 000 ampères au sein des lignes électriques de distribution moyenne. Tous les appareils électroniques modernes non blindés contenant des circuits à semi-conducteurs et branchés sur le réseau seront désactivés, endommagés ou détruits. Cela comprend les appareils électroniques nécessaires au fonctionnement de toutes les infrastructures nationales critiques.
« Les appareils électroniques non blindés présents dans les systèmes de transport terrestre, aérien et maritime, les systèmes d'eau et d'assainissement, les systèmes de distribution de carburant et de nourriture, les systèmes d'eau et d'assainissement, les systèmes de télécommunication et les systèmes bancaires seraient tous simultanément mis hors service – et tous ces systèmes seraient mis hors service. être désactivés jusqu'à ce que l'électronique à semi-conducteurs nécessaire à leur fonctionnement puisse être réparée ou remplacée.
« La vague E1 détruira également instantanément des millions d’isolants en verre trouvés sur les lignes de distribution d’énergie électrique de classe 15 kilovolts. Aux États-Unis, 78 % de toute l’électricité est livrée aux utilisateurs finaux (résidentiels, agricoles, commerciaux) via ces lignes électriques de 15 kV. La perte d’un seul isolant sur une ligne peut interrompre la distribution électrique sur l’ensemble de la ligne.
« Au même instant, la tension et le courant massifs induits par l’onde E1 endommageront et détruiront les relais, les capteurs et les panneaux de commande des 1 783 sous-stations haute tension, détruisant ainsi l’ensemble du réseau électrique de la moitié est des États-Unis.
« Une à dix secondes après la détonation nucléaire, l’onde EMP E3 suivante induirait de puissants flux de courant dans les lignes électriques, y compris les lignes aériennes et souterraines. L’E3 endommagerait ou détruirait la plupart – sinon la plupart – des grands transformateurs de puissance et des disjoncteurs à très haute tension nécessaires au transport sur de longues distances d’environ 90 % de l’énergie électrique aux États-Unis.
« La perte des grands transformateurs de puissance et des disjoncteurs à très haute tension signifierait que des régions entières des États-Unis se retrouveraient sans électricité pendant un an ou plus. En effet, les gros transformateurs de puissance ne sont pas stockés et le temps d'attente actuel pour leur fabrication est de 18 à 24 mois ; ils doivent être conçus et fabriqués sur mesure et environ 80 % sont fabriqués à l’étranger. Ils pèsent chacun entre 200 et 400 tonnes et doivent être expédiés par voie maritime. Leur transport jusqu'à leur destination finale est assez difficile, même dans des circonstances normales.
« Étant donné que les centrales nucléaires ne sont pas conçues pour résister aux effets des EMP, les composants électroniques à semi-conducteurs de leurs systèmes électriques de secours et de refroidissement seraient également endommagés et désactivés. La défaillance de leurs systèmes d'alimentation de secours et de leurs systèmes de refroidissement d'urgence actifs du cœur rendra impossible le refroidissement du cœur de leurs réacteurs après un arrêt d'urgence ; cela entraînera rapidement la fusion du cœur des réacteurs de dizaines de centrales nucléaires.
« Pour résumer, une seule impulsion électromagnétique nucléaire à haute altitude peut instantanément détruire la majeure partie ou la totalité du réseau électrique américain tout en détruisant simultanément les dispositifs électroniques à semi-conducteurs nécessaires au fonctionnement des infrastructures nationales critiques des États-Unis – y compris les systèmes de sécurité des centrales nucléaires. À la suite d’un EMP nucléaire, le peuple américain se retrouverait soudainement à vivre dans les conditions du Moyen Âge pendant une période pouvant aller jusqu’à un an – la plupart des Américains ne seraient pas en mesure de survivre à de telles circonstances.
« Pour moins de 4 % du budget de la défense nationale américaine, le réseau électrique américain et les infrastructures critiques peuvent être protégés contre l’EMP. Cependant, la volonté politique de mettre en œuvre cette protection n’a pas encore été trouvée, de sorte que les Américains restent très menacés.»
Le livre est disponible sur Amazon, Barnes & Noble et Kindle. Si vous le lisez, vous serez étonné et dégoûté par la négligence et la stupidité du gouvernement américain. Grâce aux imbéciles qui nous gouvernent, nous n’avons aucune sécurité nationale malgré les dépenses massives année après année, décennie après décennie.
Les gens ne se rendent pas compte que la commodité et le divertissement offerts par leurs téléphones portables ont un coût élevé lorsqu’on les mesure en termes de risque. Rien n’est sécurisé à l’ère numérique, ni votre identité, ni votre vie privée, ni votre compte bancaire, ni votre indépendance. L’expansion de la révolution numérique dans l’argent signifiera que l’accès à votre argent pourra vous être refusé pour quelque raison que ce soit, y compris l’exercice de la liberté d’expression. Toutes les connaissances accumulées sous forme numérique peuvent être effacées par un seul EMP. Essayez d'imaginer les conséquences d'une telle perte. Ce sont de nouveaux risques jamais rencontrés sur Terre.
Depuis longtemps la Chine a annoncé qu'elle possédait la 'bombe propre'. Cette 'EMP' (Impulsion ElectroMagnétique) est un bombe qui explose à très haute altitude (en Chine, Océan Pacifique ou ailleurs) dont l'onde d choc fait le tour de la Terre.
L'onde EMP grille tout les appareils électrique (batteries, accus, piles), c'est-à-dire zéro téléphone, zéro électricité dans le monde. Les bateaux a moteur s'arrêtent en plein océan, les avions tombent, toutes les voitures stoppent
C'est tout-à-coup le monde du silence.
Seuls les moteurs sans batteries peuvent marcher ! (tronçonneuses, motobineuses, tondeuses a gazon, désherbeurs, etc).
L’Allemagne en récession et la fin inéluctable de l’euro
7 février 2024 par le Dr. Peter F. Mayer
Les politiques économiques et de guerre de l’UE et de l’Allemagne, ainsi que l’assujettissement total aux intérêts du complexe financier numérique et donc des États-Unis, ont conduit à un énorme ralentissement de la prospérité et des performances économiques. Jusqu’à présent, seuls les agriculteurs qui s’y sont opposés l’ont reconnu. Si un État-nation souverain veut être compétitif et générer plus de revenus (et en temps normal, ce serait une pensée normale), alors dévaluer votre monnaie par rapport aux autres afin que vos matières premières, biens et/ou services deviennent moins chers et donc plus compétitifs dans le monde. marché global. Cependant, si vous voulez rester le leader (l’Allemagne), vous devez arranger le paysage monétaire de telle manière qu’il soit impossible pour les autres pays de dévaluer et de survivre à d’autres difficultés telles que l’inflation dans leur propre pays. Nous comprenons donc la logique de l’euro, dont les commentateurs intelligents ont toujours dit qu’il s’agissait essentiellement du Deutsche Mark sous un autre nom.
Le journaliste d'investigation italien Cesare Sacchetti, dont certains se souviendront peut-être pour son article intitulé « L'étrange mort de l'eurodéputé Michele Rivasi, qui voulait connaître la vérité sur le scandale Pfizer-Von der Leyen », analyse la situation économique de l'UE et de l'Allemagne. .
Les statistiques économiques allemandes qui viennent d’être publiées sont impitoyables. -0,7% du PIB l'an dernier. La question est de savoir pourquoi cette métamorphose s’est produite et pourquoi l’Allemagne, autrefois à l’avant-garde des économies européennes, est aujourd’hui l’homme véritablement malade de l’Europe.
L’Allemagne a toujours eu une structure économique tournée vers les exportations. En économie, le type de stratégie poursuivie par les Allemands est défini dans le monde anglophone par l'expression « mendiant ton voisin », qui se traduit par « appauvrir ton voisin ». Lorsqu’un pays décide d’exporter ses produits, et lorsqu’il décide que les exportations doivent être le moteur de son économie, ce pays fera tout ce qu’il peut pour rendre ses produits plus compétitifs au détriment des autres.
Et il en est ainsi depuis la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Allemagne fondait son économie sur une approche hautement mercantiliste, résultat de sa culture protestante. Ce qui a empêché l’Allemagne de trop gonfler ses exportations dans le passé, c’était son taux de change, le Deutsche Mark, notoirement fort.
L'Allemagne n'a jamais été en mesure d'atteindre le niveau d'exportation souhaité car sa monnaie, par rapport à d'autres monnaies, comme le B. la lire italienne avait un taux de change trop fort.
C’est pour cette raison que la classe politique allemande a toujours cherché des moyens de créer des unions monétaires et de limiter la capacité des autres pays à dévaluer leur propre monnaie et à rendre leurs produits moins chers.
Les lecteurs un peu plus âgés se souviendront dans ce contexte que dans les années 70 et 80 est né le tristement célèbre SME (Système Monétaire Européen), une union de taux de change fixes que l'on peut qualifier de précurseur de l'euro.[Il a existé pendant 20 ans, de 1979 à 1999, et a été introduit par le mondialiste britannique et travailliste Roy Jenkins, qui fut pendant un temps président de la Commission européenne. Il faisait partie du British Gang of Four.]
Les pays faisant partie du SME étaient soumis à un système de taux de change fixes. Ce système prévoyait une marge de flexibilité d'un maximum de 2,25 % pour tous les membres, à l'exception de l'Italie, de la Grande-Bretagne, de l'Espagne et du Portugal, qui pouvaient au contraire dévaluer leur monnaie par rapport aux autres monnaies européennes jusqu'à 6 %.
L'élite industrielle allemande voulait étouffer la croissance italienne
Maintenir les autres pays, en particulier l’Italie, dans cette cage était l’objectif dès le début de l’Allemagne mercantiliste, qui avait d’une manière ou d’une autre besoin de règles basées sur des mesures pour gagner la partie.
Et cela a été le cas, en grande partie grâce à l'aide de la classe dirigeante, celle de la Première République, qui a apporté à l'Allemagne la flexibilité de la lire et l'indépendance de la Banque d'Italie vis-à-vis du ministère des Finances en 1981, quand Andreatta, Le ministre des Finances et Ciampi, gouverneur de la banque centrale italienne, ont décidé, dans leur correspondance privée, de priver l'État de la capacité de contrôler sa banque centrale. …..
La nouvelle monnaie introduite dans l’UE s’appelle l’euro, mais ce n’est rien d’autre qu’un DM déguisé.
Lorsque les pays rejoindront cette nouvelle union monétaire, un mécanisme simple entrera en vigueur. Tout le monde perd la capacité de créer de l’argent et tout le monde perd la capacité de se déprécier.
Ce qui fait la différence dans ce cas, ce sont les taux d’inflation différents de chaque pays, et ce n’est un secret pour personne que l’inflation allemande était bien inférieure à celle de l’Italie et de la Grèce dans les années 2000.
Ainsi, par défaut, la partie est gagnée avec des règles truquées qui abaissent artificiellement le coût des produits allemands, au détriment de pays comme l'Italie, qui se retrouve désormais privée même de la possibilité de faire fluctuer son taux de change pour combler cette différence puisque tout le monde partage le même taux de change. euro .
L'Allemand malade des années 90 est réanimé grâce à ce « remède ». Le « vertueux » nord-européen est celui qui a truqué le jeu pour le gagner et est même allé jusqu’à qualifier les pays du sud de l’Europe, victimes d’une fraude qui était monétaire dans tous les sens, de PIIGS ou de cochons.
L’euro fait grimper les exportations allemandes, et l’Allemagne a rattrapé beaucoup de terrain dans les années 2000 jusqu’à ce qu’un effet secondaire se produise ces dernières années.
L'euro a épuisé sa force motrice pour l'Allemagne La politique du « chacun pour soi », qui était autrefois un mensonge, a un effet indésirable. Si vous appauvrissez vos concurrents, ils se retrouveront incapables d’acheter les produits que vous exportez, et pour maintenir ce mécanisme, ces pays doivent être capables d’augmenter leurs dépenses publiques et d’enregistrer des déficits.
Une perspective que la stupidité teutonique n’envisage pas, car l’Allemagne a toujours essayé de maintenir les bilans en équilibre, ce qui a conduit au résultat classique du chien courant après sa propre queue.
L'Allemagne, qui avait dominé l'économie européenne, est aujourd'hui confrontée à une hémorragie constante de ses exportations, avec des chiffres décrivant l'état impitoyable dans lequel se trouve l'économie du pays.
Rien qu'en décembre dernier, les exportations ont chuté de 5,5% par rapport au mois précédent, et la tendance négative non seulement se poursuit, mais se poursuit.
Nous avons atteint le point final de l’histoire de l’euro. Cette monnaie a été expressément conçue pour permettre à l’Allemagne de maintenir une position dominante sur les marchés, mais ce que plusieurs observateurs n’ont pas compris ces dernières années, c’est que le principal bénéficiaire de ce processus n’est pas le peuple allemand, mais l’élite industrielle allemande.
L'euro est une monnaie qui déprime les salaires, car si le taux de change ne peut être dévalué, tout le poids de la compétitivité retombera sur les salaires des travailleurs, qui sont les premières victimes de ce mécanisme diabolique.
Cette règle s'appliquait également à l'Allemagne. Il est certes vrai que les biens allemands ont bénéficié d’un taux de change artificiellement dévalué, mais en même temps la classe politique allemande a agi pour faire baisser les salaires à travers la précarisation du travail introduite par les réformes Hartz.
Dans ce jeu, il y a peu de gagnants, voire aucun, et la victoire est illusoire et temporaire. Nous avons maintenant atteint un point qui était considéré comme un paradoxe il y a encore quelques années.
L'euro est inutile non seulement pour l'Italie, mais aussi pour l'Allemagne elle-même : la monnaie unique est devenue une cage pour tout le monde, en raison des restrictions sur les déficits et de l'impossibilité de dévaluation, ce qui, comme je l'ai dit, fait peser tout le poids de la compétitivité sur le des salaires des salariés, ne permet pas les dépenses publiques.
C'est le générique de fin d'une histoire dont la fin était prévisible, et on se demande désormais quel sera l'acte final qui clôturera ce chapitre de la saga.
Le moment historique actuel n'est pas seulement l'expression d'une crise économique générale dans l'UE, mais aussi de l'insignifiance absolue de l'Union elle-même, désormais obsolète et vidée, surtout par le départ des États-Unis, qui a mis fin au vieux bloc euro-atlantique apparaît.
Il existe trop de situations de crise affectant l’UE et l’euro pour que ceux-ci puissent survivre longtemps.
La monnaie unique a désormais épuisé le cycle qui a donné à l’Allemagne sa croissance industrielle, tandis que l’UE se retrouve de plus en plus isolée dans un contexte de retour aux États-nations.
À ce stade, l’ensemble du bâtiment bruxellois apparaît comme un immense et fragile château de cartes, dont il suffit d’essayer de comprendre quel morceau tombera en premier et provoquera l’effondrement général.
L’Allemagne traverse une profonde crise économique et politique, car la classe politique n’est plus en mesure de fournir des réponses aux citoyens allemands, de plus en plus impatients face à la récession dans laquelle le pays est tombé.
L’Italie, en revanche, est dans la même crise politique car sa classe dirigeante vieillit également et a épuisé son objectif de maintenir le statu quo antérieur.
Cela conduit à la conclusion que ni l’euro ni l’UE ne sont destinés à survivre et qu’il nous suffit de comprendre quelle sera l’étincelle qui allumera le feu.
Comme indiqué par le passé, l’Italie reste le candidat idéal, mais compte tenu de la crise allemande, l’Allemagne ne doit pas être ignorée à ce stade.
Ce qui semble certain, c’est que la fin de Maastricht et de l’eurocratie n’est plus une question de savoir si, mais seulement de quand, et ce moment semble se rapprocher de plus en plus.
Pourquoi les économies occidentales risquent d’entrer dans une période de croissance plus lente et d’appauvrissement dans les années à venir
Par le professeur Rodrigue Tremblay Recherche mondiale, 8 février 2024
« La réflexion économique sur l’immigration est généralement assez superficielle. C’est un fait que dans différents pays [riches] , le capital national reproductible est de l’ordre de quatre fois le revenu national annuel. Ainsi, lorsqu'un travailleur immigré supplémentaire arrive, afin de construire les infrastructures nécessaires (logements, hôpitaux, écoles, universités, infrastructures de toutes sortes, installations industrielles, etc.), une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur immigré. un ouvrier sera nécessaire. Si ce travailleur arrive avec une femme et trois enfants, l'épargne supplémentaire nécessaire représentera, selon les cas, dix à vingt fois le salaire annulé de ce travailleur, ce qui représente évidemment une charge très lourde à supporter pour l'économie. » — Maurice Allais (1911-2010), prix Nobel d'économie 1988, 2002.
« Quel est le rôle du gouvernement canadien [ en matière d'immigration] ? S’il suit les recommandations des partisans de l’immigration, il élabore des politiques visant à maximiser le bien-être mondial et son objectif devrait être une immigration élevée, voire illimitée. Si ses politiques visent à maximiser le bien-être de la population autochtone ( canadienne) , les politiques d’immigration devraient être conçues pour éliminer le fardeau fiscal (entre 20 et 26 milliards de dollars par an) afin que seuls des avantages économiques positifs découlent de l’immigration. — Hebert Grubel (1934- ), professeur émérite d'économie, Université Simon Fraser, 2013.
« On ne peut pas avoir simultanément une immigration libre et un État-providence. » — Milton Friedman (1912-2006), professeur d'économie, Université de Chicago, 1999.
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Il n’y a pas de magie en économie.
Pour consommer, il faut produire, et pour produire, il faut épargner (revenus moins dépenses de consommation) et investir dans le capital productif, dans les infrastructures et dans d’autres moyens de soutenir la production. Il faut un stock de capital productif (entreprises, usines, machines, équipements, infrastructures), ainsi que des innovations, des progrès techniques, des connaissances, une gestion, des sources d'énergie fiables et, surtout, des travailleurs qualifiés, capables de contribuer à l'augmentation de la productivité et à l'augmentation de la productivité. la production annuelle de biens et services par habitant.
C'est ainsi que le niveau de vie et le bien-être de l'individu moyen augmentent dans certaines économies et pourquoi le niveau de vie stagne ou augmente lentement dans d'autres économies.
Cela s’explique dans certaines économies par le manque d’épargne et de capital productif par rapport au nombre et aux compétences des travailleurs ainsi que par d’autres facteurs. En effet, d’autres indicateurs économiques du développement humain prennent en compte la qualité de vie (stabilité économique et politique, santé publique, éducation, sécurité individuelle, etc.) d’une population, au-delà de la seule moyenne de la production intérieure de biens et services par habitant, ces dernières étant peut-être réparties de manière très inégale.
De nos jours, les économies occidentales dites « avancées » sont considérées comme relativement productives et leurs populations jouissent d'un niveau de vie relativement élevé, tel que mesuré par le produit intérieur brut moyen par habitant . Cela s’explique essentiellement par le fait que leur stock de capital productif est élevé et qu’ils bénéficient du progrès technique, de sources d’énergie bon marché et ont accès à une main d’œuvre qualifiée.
Cependant, un tel succès relatif n’est pas nécessairement permanent et impossible à conclure si les conditions de la croissance économique s’atrophient ou sont remplacées par d’autres facteurs moins efficaces. Une baisse du niveau de vie n’est pas inévitable, mais elle peut devenir possible, voire probable, si les politiques publiques sont mal conçues.
En effet, des changements structurels ont eu lieu dans les économies occidentales depuis plusieurs décennies maintenant, en Europe et en Amérique du Nord. Il s'agit d'un ralentissement des nouveaux investissements productifs, d'une expansion relative du secteur des services, d'un afflux de travailleurs peu qualifiés résultant de l'immigration clandestine, de l'adoption de politiques de transition énergétique pour encourager une dépendance accrue à des sources d'énergie plus coûteuses et moins fiables et un environnement géopolitique chaotique qui a accru la possibilité de guerres hégémoniques .
1. Un modèle simple pour comprendre les sources de la croissance économique réelle à long terme Commençons par un modèle simple de croissance économique réelle, à savoir le modèle de Solow .
Ce modèle affirme que la croissance à long terme de la production économique d'une économie dépend de son stock de capital productif , résultant de l'épargne, du progrès technologique et de l'offre de main-d'œuvre.
Plus le stock de capital disponible dans une économie est élevé, plus la production intérieure annuelle de biens et de services sera abondante pour une population donnée.
Si l'on considère que le niveau de vie d'une population dépend in fine du stock de capital accumulé et que la croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) dépend en grande partie de ce capital, il s'ensuit que plus les travailleurs sont qualifiés et plus ils ont accès au capital (entreprises, usines, machines, équipements), plus ils seront productifs et plus le niveau de vie de l’ensemble de la population sera élevé.
2. Une économie industrialisée repose sur plus de capital qu’une économie moins développée Il a été observé que pour une économie industrialisée, il faut une valeur moyenne d’environ 4 dollars de capital pour générer une production intérieure annuelle de 1 dollar, selon un ratio de 4 : 1. À l’inverse, dans une économie de subsistance ou stagnante, où le niveau de vie est faible, le rapport capital/production annuelle est faible, ne dépassant peut-être pas le rapport de 1:1.
Cela peut expliquer, dans une large mesure, la tendance à des migrations de population à grande échelle, provenant de pays à faible niveau de vie et à forte croissance démographique, vers des pays à niveau de vie élevé et fortement capitalisés.
À court et moyen terme, un tel phénomène migratoire n'est pas nécessairement à l'avantage des économies avancées, qui pourraient voir leur taux de croissance économique diminuer et le niveau de vie de leur population baisser, si suffisamment de nouveaux investissements ne sont pas ajoutés au marché. stock de capital existant.
3. Croissance économique versus croissance démographique Une chose à comprendre est la suivante. Si la population augmente dans une économie industrialisée, soit par un processus naturel, soit par un afflux important d'immigrants, il est alors nécessaire que le stock de capital productif et les infrastructures d'une telle économie augmentent également, dans un rapport de 4 : 1, (en l’absence de progrès technologique), afin de maintenir le niveau de vie de l’ensemble de la population.
En d’autres termes, si le niveau de capitalisation d’un pays à économie avancée n’augmente pas proportionnellement, et en même temps, à mesure qu’a lieu une forte expansion démographique, une baisse du revenu par habitant et une baisse générale du niveau de vie on peut s'attendre.[1]
Il est devenu trivial de dire que les économies occidentales sont devenues des sociétés de consommation . Ce sont des économies dans lesquelles le pourcentage de biens et services produits et consommés représente plus de soixante pour cent de la production totale.
Il s’agit d’une évolution complexe qui est liée au phénomène de désindustrialisation observé depuis un demi-siècle dans la plupart des économies occidentales. Elle se mesure par la baisse de la part de la valeur ajoutée industrielle et des emplois industriels, dans le PIB et dans l'emploi total.[2]
Un tel phénomène s'accompagne d'une délocalisation nationale de certaines industries à forte productivité vers les économies émergentes, sous l'influence de la mondialisation économique. Cela s'est traduit par une expansion relative de la production et de la consommation de services privés (commerce, finance, transports, restauration, divertissement, etc.) et de services publics (enseignement, soins de santé, administration, etc.), un secteur généralement moins susceptible de enregistrer d’importants gains de productivité.
4. Désépargne structurelle des États par le biais de la dette La désindustrialisation relative et le passage à une économie de services dans les économies occidentales ont contraint les gouvernements à accroître leurs déficits budgétaires, poussant certains pays à un niveau de dette publique totale qui dépasse actuellement le niveau de leur produit intérieur brut.
Les économies avancées présentant les niveaux de dette nationale les plus élevés par rapport à leur produit intérieur brut annuel, en 2024, tel que mesuré par le pourcentage de la dette publique par rapport au PIB annuel, sont :
PS : Le Japon est un cas particulier en raison de son taux d’épargne des ménages élevé. L'épargne personnelle au Japon s'est élevée en moyenne à 13,09 % de 1963 à 2023, atteignant un sommet historique de 62,10 % en juin 2020. De plus, la dette publique du Japon est presque entièrement intérieure.
Pour avoir une vision plus complète, il faut ajouter à la désépargne publique actuelle des gouvernements le gaspillage croissant des ressources consacrées à l’ industrie mondiale de l’armement et les guerres récurrentes, ruineuses et polluantes , dont certaines pourraient éventuellement conduire à une guerre nucléaire catastrophique.
5. Réchauffement climatique et crise énergétique Il existe une grande complémentarité entre capital productif et énergie. En effet, lorsque les sources d’énergie étaient abondantes et pouvaient être considérées comme illimitées, elles étaient considérées comme une évidence. Puisque la pollution résultant de la combustion de combustibles fossiles est l’une des causes du réchauffement climatique, cela ne peut plus être le cas à l’avenir.
Par ailleurs, la crise du réchauffement climatique a persuadé plusieurs gouvernements de prendre des mesures drastiques pour réduire la combustion des énergies fossiles , relativement abondantes mais non renouvelables, faciles à exploiter et très économes en énergie (charbon, pétrole, gaz naturel, etc.). L’objectif est de les remplacer progressivement, dans les décennies à venir, par des sources d’énergies renouvelables moins abondantes (solaire, éolienne, hydraulique…), dont certaines sont intermittentes et moins fiables, en plus d’être coûteuses à exploiter.
Le secteur nucléaire se situe entre ces deux catégories de sources d'énergie. L’énergie nucléaire représente environ 10 % de la production mondiale d’électricité. L’énergie nucléaire présente des avantages et des inconvénients, mais sa production est très coûteuse. Cependant, certains pays manquant de sources d'énergie alternatives, comme la France, n'auront d'autre choix que d'y recourir davantage à l'avenir.
6. L’énergie a joué un rôle important dans l’augmentation rapide du niveau de vie Depuis la première révolution industrielle , de 1750 à 1900 en Europe, et son accélération au XXe siècle, la disponibilité de sources d'énergie fossiles abondantes et peu coûteuses a été un facteur important qui a propulsé la civilisation industrielle et commerciale vers le haut. C’est en effet ce qui a transformé des économies qui, pendant des millénaires, avaient été agraires et artisanales, en économies industrielles et commerciales urbanisées, comme celles d’aujourd’hui.
Au début de la révolution industrielle, l'avènement des machines dans l'industrie textile ainsi que dans l'agriculture, suivi de l'électrification et de la multiplication ultérieure des moyens de transport, a contribué à multiplier le travail physique et manuel des ouvriers et à augmenter la production et la production. distribution de produits à grande échelle. Cela s’est traduit par des augmentations considérables de la productivité du travail et de la croissance du PIB réel. Le PIB par habitant a suivi, propulsant vers le haut le niveau de vie et la richesse des nations, ainsi que la qualité de vie de leurs populations.
Par exemple, au cours des quarante années comprises entre 1960 et 2000, période de forte croissance économique et de relative paix internationale, le chercheur français Simon Yaspo a estimé que le PIB par habitant en France, en Allemagne et aux États-Unis avait augmenté de plus de 250 pour cent.
Une telle hausse n’a jamais été observée dans l’histoire du monde. Il est possible que l’humanité ne connaisse plus jamais une période aussi longue et dorée de croissance économique, accompagnée d’une augmentation aussi rapide du niveau de vie.
7. Politiques gouvernementales et transition énergétique Il existe actuellement, dans certains milieux gouvernementaux, un grand optimisme quant à la possibilité de décarboner certaines économies nationales au cours du prochain quart de siècle, c'est-à-dire d'ici 2050. Cet optimisme repose sur la conviction que les politiques de substitution peuvent être conçues pour promouvoir un passage relativement rapide d’énergies plus polluantes à des énergies plus propres. L’objectif est de limiter l’augmentation du réchauffement climatique à 1,5℃ d’ici 2050 et de le maintenir en dessous de 2,0℃ d’ici 2100.
Cependant, de nombreux obstacles économiques et politiques pourraient s’opposer à un tel scénario par ailleurs très louable.
Le rapport sur l'énergie 2023, publié par l' Agence internationale de l'énergie (AIE), est un peu moins optimiste quant à la possibilité d'une réduction rapide des énergies fossiles avant 2050. En effet, selon les prévisions énergétiques les plus récentes de l'organisation, la consommation mondiale de pétrole et de gaz naturel, qui devrait culminer au cours de la décennie en cours, devrait rester plus ou moins autour de ce niveau, jusqu'en 2050. Ceci est une conséquence de l'inertie et de la synergie qui existent dans les systèmes énergétiques. Autrement dit, le développement de nouvelles sources d’énergie nécessite le recours aux énergies fossiles.
Cependant, l'AIE est optimiste quant à une réduction rapide de la consommation mondiale de charbon, la source d'énergie la plus disponible et la moins chère. Il prévoit qu’une telle consommation, après un pic atteint également au cours de la décennie en cours, diminuera rapidement de 40 % d’ici 2050, ce qui pourrait la ramener au niveau observé en 2000.
Néanmoins, le charbon et le charbon de bois jouent un rôle majeur dans le chauffage, la cuisine et la production d’électricité dans plusieurs pays émergents et en développement. L’économie chinoise, par exemple, est responsable à elle seule de 50 % de la consommation mondiale de charbon. En Afrique, le charbon représente 70 % de la consommation totale d'énergie du continent. On peut s’attendre à une certaine résistance à l’abandon du charbon au profit de sources d’énergie plus coûteuses de la part de ces régions.
De plus, même dans les pays occidentaux, on pouvait s’attendre à une certaine résistance politique quant aux effets économiques négatifs que pourrait avoir une transition énergétique imposée sur le niveau de vie et sur la qualité de vie des populations. Certains gouvernements, jugés trop hâtifs sur le sujet ou mal préparés à en atténuer les conséquences, pourraient être renversés et remplacés par des dirigeants politiques plus enclins à recourir à des mesures d'adaptation plutôt qu'à une simple répression, concernant la production d'énergie et la consommation de diverses sources. d'énergie.
La Grande Récession de 2007-2008 a peut-être servi de signal d’alarme indiquant que les sources de la croissance économique dans les économies occidentales commençaient à s’estomper. Cette profonde récession a contraint les principales banques centrales à baisser considérablement les taux d’intérêt, voire jusqu’à zéro, afin de stimuler la croissance.
Dans les années à venir, les économies occidentales devront faire face à des évolutions structurelles encore plus risquées pour leur prospérité future.
En effet, les économies occidentales risquent de souffrir, à la fois, : 1- d'un ralentissement des investissements productifs et des gains de productivité, conséquences de la désindustrialisation et de la transition vers une économie de services ; 2- une pression d'une immigration clandestine largement sous-qualifiée, qui pourrait faire baisser le ratio de capital productif par habitant et accentuer la poussée vers la consommation de services publics et privés ; 3- la désépargne publique, conséquence de déficits budgétaires publics élevés et du surendettement public qui en résulte ; 4- un gaspillage de ressources dû à l'expansion du secteur de l'armement improductif, dans un contexte mondial d'instabilité géopolitique et de guerres ; et, 5- une transition énergétique qui sera difficile à réaliser, avec des politiques visant à pénaliser les énergies fossiles peu coûteuses, au profit d'énergies alternatives plus coûteuses et moins fiables.
Ces vents contraires économiques interagissant et se renforçant les uns les autres, les économies occidentales pourraient être confrontées à des taux de croissance économique plus faibles à l’avenir. Cela pourrait également se traduire par une baisse relative du niveau de vie, et éventuellement de la qualité de vie des populations, au cours des années et décennies à venir.
En fait, dans un avenir pas si lointain, le principal facteur limitant la croissance économique dans les économies occidentales pourrait probablement provenir de sources d’énergie plus coûteuses et moins fiables que par le passé. De même, des taux de croissance démographique trop rapides par rapport au stock de capital productif disponible, résultat d’une immigration incontrôlée, pourraient également devenir une cause d’appauvrissement économique.
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Cet article a été initialement publié sur le site blog de l'auteur, Dr Rodrigue Tremblay .
L'économiste international Dr Rodrigue Tremblay est l'auteur du livre sur la morale « Le code d'éthique mondiale, dix principes humanistes », du livre sur la géopolitique « Le nouvel empire américain », et du livre récent, en français, « La régression tranquille du Québec, 1980-2018 ». Il a été ministre du Commerce et de l'Industrie (1976-79) dans le gouvernement Lévesque. Il est titulaire d'un doctorat. en finance internationale de l’Université de Stanford. Veuillez visiter le site du Dr Tremblay ou envoyer un courriel à un ami ici .
Le professeur Rodrigue Tremblay est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
Remarques
1 . Le déclin et la chute de l'Empire romain d'Occident, au Ve siècle après J.-C., constituent probablement le phénomène historique le plus complexe et le plus important d'un système économique, politique et militaire qui s'est effondré sous l'effet de plusieurs causes, mais notamment suite à une baisse des revenus. .
2 . Par exemple, la part des emplois industriels dans l’emploi total a chuté de plus de moitié dans les économies avancées entre 1970 et 2016.
La part des emplois industriels dans l'emploi total est passée de 46 % à 17 % au Royaume-Uni, de 31 % à 17 % aux États-Unis, de 39 % à 18 % en France, de 45 % à 17 % en Belgique. Au Canada, la part des emplois manufacturiers dans l'emploi total est passée de 19,1 % à 9,1 %, de 1976 à 2019.
(Pour le Québec et l'Ontario, au cours de la même période, la part de l'emploi manufacturier, dans l'emploi provincial total, a chuté de 23,2 % à 11,5 %, dans le premier cas, et de 23,2 % à 10,2 %, dans le deuxième cas.
Ce qui - dans une économie - est très important à dire (Ceux de 'Davos' en ont certainement tenu compte) est qu'elle dépend surtout du niveau culturel. C'est pourquoi d'une part après les injections empoisonnées (car cete poussière n'EST PAS dans l'air) sont arrivés massivement des centaines de millions d'étrangers (dirs 'sans le sou' !) qui ont envahi les USA et l'Europe afin de remplacer dans les communes les habitants morts après la piqûre, et, d'autre part, ces personnes étrangères sont réputées au QI très inférieur aux personnes qui vivent en pays dits d''accueil'.
La faillite de la deuxième plus grande municipalité britannique est révélatrice d’une crise européenne plus large
Partout au Royaume-Uni et en Europe occidentale, les travailleurs et les agriculteurs souffrent à cause de l’échec des politiques économiques et militaires.
Par Abayomi Azikiwe Recherche mondiale, 8 février 2024
Dans la municipalité de Birmingham, la deuxième plus grande du Royaume-Uni, la municipalité a déposé son bilan en septembre.
Le Conseil a déclaré qu'en raison des paiements dus aux femmes pour des années de différences salariales discriminatoires, la municipalité ne pouvait pas honorer ses obligations financières existantes.
Dans un article du 6 septembre publié dans le magazine Fortune, elle soulignait que :
« En 2012, la Cour suprême s'est prononcée en faveur d'un groupe d'employées majoritairement féminines qui n'ont pas reçu de primes, alors que celles qui occupaient des postes traditionnellement dominés par les hommes au sein du conseil municipal de Birmingham. Le conseil municipal de Birmingham a déclaré en juin qu'il avait déjà payé 1,1 milliard de livres sterling (1,4 milliard de dollars) au titre de demandes d'égalité salariale au cours de la dernière décennie, mais qu'il lui restait encore quelques réclamations restantes qui, selon lui, s'accumuleraient à un taux compris entre 5 millions de livres sterling (6,3 millions de dollars) et 14 millions de livres sterling (17,6 millions de dollars) par mois.
Ces développements à Birmingham reflètent les vastes problèmes socio-économiques qui affectent la classe ouvrière et les pauvres en Grande-Bretagne. En 2023, une série de grèves à grande échelle organisées par les syndicats des secteurs des transports, de la santé, de l’éducation, de la fonction publique et d’autres secteurs de la main-d’œuvre ont révélé le niveau de mécontentement de millions de personnes à travers le pays.
Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a exclu tout sauvetage de Birmingham ainsi que d'autres municipalités qui ont également déposé le bilan. Sunak, partisan des réductions d'impôts pour la classe dirigeante, des interventions militaires impérialistes et de l'expulsion massive de migrants de Grande-Bretagne, a déclaré publiquement que des villes comme Birmingham étaient en difficulté financière en raison de la mauvaise gestion de leurs budgets.
Le conseil municipal, dominé par le parti travailliste, a souligné les coupes budgétaires imposées par les gouvernements conservateurs successifs à Londres. En outre, d'énormes dépassements de coûts pour l'installation d'un nouveau système informatique à Birmingham ont fait passer les coûts d'un montant initialement estimé de 19 millions de livres à près de 100 millions.
Birmingham a accueilli les Jeux du Commonwealth en 2023, ce qui a contribué au déficit des recettes publiques. Un ancien conseiller du gouvernement de la ville de Birmingham a déclaré à la British Broadcasting Corporation (BBC) que la tenue de cette compétition sportive internationale était l'un des facteurs qui ont conduit la ville à la faillite.
Selon une source sur la situation :
« Sharon Thompson, chef adjointe du conseil, a déclaré à CNN : 'Le gouvernement local est confronté à une véritable tempête.' Comme les conseils à travers le pays, il est clair que ce conseil est confronté à des défis financiers sans précédent, allant de l'énorme augmentation de la demande de protection sociale pour adultes et des réductions spectaculaires des revenus des entreprises à l'impact d'une inflation galopante.
Outre l'énorme responsabilité de remédier au sort des pauvres, des personnes âgées et des handicapés par le biais des dépenses sociales, se pose la question du statut de 10 000 fonctionnaires municipaux. Sans les fonds nécessaires pour faire face à ses obligations, il pourrait très bien y avoir des licenciements massifs d'employés municipaux.
Dans un reportage de la BBC sur la faillite de Birmingham publié à la suite de l'annonce du conseil municipal, on note :
« Pendant ce temps, les négociations se poursuivent pour sauvegarder les milliers d'emplois de la municipalité.
Sharon Graham, secrétaire générale du syndicat Unite, qui représente des centaines de travailleurs, a déclaré : « Les travailleurs du conseil municipal de Birmingham ne doivent pas payer le prix de l'incompétence et de la mauvaise gestion financière du conseil municipal ou du gouvernement central. Nos membres assurent des services de première ligne vitaux qui sont essentiels pour les communautés qu'ils servent et ils ne devraient pas être touchés sans que ce soit de leur faute. Le Conseil de Thurrock dans l’Essex s’est déclaré en faillite en décembre 2022 et le chef de son opposition travailliste, John Kent, a averti les habitants de Birmingham qu’ils allaient probablement constater des changements notables dans la ville – et rapidement. "Nous avons vu des rues plus sales, l'herbe tondue moins fréquemment, notre seul théâtre est désormais menacé et toutes les lignes de bus subventionnées dans l'arrondissement viennent d'être annulées", a-t-il déclaré à BBC WM. Il a également déclaré que la taxe d'habitation à Thurrock avait augmenté de 10 % l'année dernière et qu'elle augmenterait probablement de la même manière cette année. «C'est la situation dans laquelle nous nous retrouverons pendant de nombreuses années encore. Les gens sont à juste titre très, très en colère.'»
Malgré l'austérité draconienne imposée par cinq premiers ministres conservateurs consécutifs depuis 2010, le parti reste au pouvoir. Le Parti travailliste a subi une purge de nombreux militants de gauche au cours des dernières années.
La question palestinienne reste un problème majeur au sein du Parti travailliste, car de nombreux dirigeants de la base, de niveau intermédiaire et supérieur ont été accusés d’antisémitisme. Tout effort de solidarité avec les Palestiniens visant à modifier la politique étrangère britannique a été qualifié d’anti-juif. Par conséquent, la direction actuelle du Parti travailliste sous Keir Starmer est aussi prosioniste que ses homologues conservateurs.
Lors du dernier siège militaire de Gaza par les Forces de défense israéliennes (FDI), qui dure depuis plus de quatre mois, l'administration britannique de Sunak a promis son soutien inconditionnel continu à Tel Aviv. Le gouvernement a minimisé les manifestations de solidarité avec la Palestine, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes, ce qui représente certaines des plus grandes manifestations dans les pays impérialistes.
La Grande-Bretagne s'est jointe à la Maison Blanche sous la présidence de Joe Biden pour lancer l'Opération Prosperity Guardian en menant des frappes aériennes et des bombardements sur le Yémen, qui a pris une position ferme contre le génocide à Gaza. L'organisation de résistance yéménite Ansar Allah impose un blocus aux navires liés à Israël et à ceux qui utilisent leurs ports en solidarité avec la Palestine, affirmant que la campagne ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura pas un cessez-le-feu permanent à Gaza.
Depuis les bombardements répétés du Yémen par Londres et Washington, les forces de la résistance affirment qu’elles attaqueront les navires américains et britanniques opérant dans la mer Rouge et ses voies navigables contiguës au large des côtes de la péninsule arabique et de la Corne de l’Afrique. Une guerre régionale croissante en Asie occidentale ne fera qu’aggraver le déclin des conditions sociales des travailleurs et des opprimés de Grande-Bretagne et des États-Unis.
Les agriculteurs de toute l’Europe protestent contre la baisse des revenus
Bien que l’électorat britannique ait voté en faveur de la sortie de l’Union européenne (UE) en 2016, convaincu que les conditions de vie de la population s’amélioreraient, des problèmes économiques contemporains similaires auxquels est confronté le Royaume-Uni se produisent sur le continent. En France, en 2023, des millions de syndicalistes et d’étudiants ont participé à des mois de grèves et de manifestations pour stopper un projet de réforme des retraites qui a finalement été adopté sans action législative.
Plus tard, une rébellion nationale a éclaté contre les brutalités policières après qu'un jeune d'origine nord-africaine ait été tué par les forces de sécurité. Les manifestations des agriculteurs ont commencé au cours des derniers mois de 2023 et se poursuivent jusqu’à présent.
Les actions militantes des agriculteurs français ont été annulées début février après des promesses faites par le gouvernement de Paris. Cependant, rien ne garantit que l’aide promise par le président Emmanuel Macron et son cabinet résoudra les problèmes qui ont un impact négatif sur les agriculteurs.
Depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine il y a deux ans, la situation économique des agriculteurs européens s’est détériorée. Bien que les reportages sur les récentes manifestations dans les médias gouvernementaux contrôlés par les grandes entreprises et les capitalistes refusent de reconnaître l'impact des sanctions contre Moscou, il est tout à fait évident que la surabondance de l'offre de produits agricoles, la hausse des prix des intrants et les exigences imposées aux agriculteurs par les Les gouvernements de l’UE soulignent la crise.
Des dizaines de milliers d'agriculteurs dans divers États de l'UE, dont la France, la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas, entre autres, bloquent les autoroutes et les rues pour démontrer l'urgence de leur situation. Dans les comptes rendus journalistiques des manifestations, les médias occidentaux s'attardent sur les problèmes liés à la transition vers une agriculture plus durable sur le plan environnemental, comme l'exigent les conférences des Nations Unies sur le climat qui se tiennent chaque année comme cause majeure des manifestations.
Néanmoins, les coûts de la guerre par procuration contre la Fédération de Russie liés aux transferts d'armes, à l'aide monétaire directe à l'Ukraine ainsi qu'à la perte de revenus due à l'interdiction du commerce des ressources énergétiques essentielles ont considérablement augmenté le coût de la vie des agriculteurs et des travailleurs. . La politique officielle des États-Unis et de l’UE a consisté à maintenir les sanctions et le financement de l’armée ukrainienne malgré les énormes échecs sur le champ de bataille.
Toute négociation sérieuse en faveur d’un cessez-le-feu a été exclue par les États impérialistes dont les sièges sont à Washington et à Londres. L’échec de l’approche de Biden en matière de régime de sanctions contre Moscou n’a pas entraîné de changement dans l’orientation de sa politique étrangère à l’égard de la Russie.
Des agriculteurs français bloquent l'autoroute vers Paris
Dans un article de l'Associated Press du 30 janvier pendant le blocus des agriculteurs français, il prend en compte la guerre en Ukraine en disant :
« L'invasion russe de l'Ukraine a provoqué des chocs économiques douloureux, notamment une hausse des coûts, poussant la colère des agriculteurs à son paroxysme en France et dans d'autres pays européens…. Sur les barricades, l'Ukraine notamment est sur les lèvres de certains manifestants. Accélérées pour les négociations d'adhésion à l'UE, elles sont considérées comme un rival potentiellement redoutable avec les vastes champs de céréales et d'autres produits agricoles qui ont inondé l'Europe depuis l'invasion.»
Par conséquent, les méthodes de production capitalistes et le militarisme impérialiste agressif sont responsables de la baisse des revenus et du niveau de vie des travailleurs et des agriculteurs. Un changement de système est nécessaire pour parvenir à une répartition équitable des richesses et mettre fin aux guerres d’occupation et de domination.
Pourquoi brûler des livres quand on peut les enterrer ? La Maison Blanche a fait pression sur Amazon pour qu'il cible les livres dissidents
Par Jonathan Turley Recherche mondiale, 8 février 2024
Le sous-comité spécial de la Chambre sur la militarisation du gouvernement fédéral a révélé lundi une autre facette du système de censure tentaculaire de l'administration Biden qui ciblait les livres dissidents. Il semble que, comme c’est le cas pour les sociétés de médias sociaux, elle a réussi à convaincre l’entreprise de ne pas promouvoir des livres défavorisés.
Le président du pouvoir judiciaire, Jim Jordan, a révélé sur X que la Maison Blanche était directement impliquée dans la campagne de censure. Cela inclut un e-mail de 2021 d’un responsable de Biden demandant de discuter « des niveaux élevés de propagande, de désinformation et de désinformation d’Amazon [sic] ?
Amazon, à son tour, semble se demander seulement jusqu'où la Maison Blanche de Biden souhaite qu'elle s'attaque à la censure : « [i]s l'administrateur [Biden] nous demande-t-il de supprimer des livres, ou est-il plus préoccupé par les résultats de recherche/l'ordre (ou les deux) ?"
Après la réunion, Amazon a confirmé dans un e-mail qu'il faisait activement ce que le gouvernement exigeait en supprimant les ventes en ne faisant pas la promotion des livres défavorisés : « Pour rappel, nous avons activé l'option Ne pas promouvoir pour les livres anti-vax dont le but principal est de persuader les lecteurs. Les vaccins sont dangereux ou inefficaces le 3/9, et nous examinerons avec vous les options de manipulation supplémentaires pour ces livres.
Cet effort rejoint notamment les demandes des dirigeants démocrates qui ont appelé à des algorithmes éclairés pour encadrer ce à quoi les citoyens accèdent sur Internet. En 2021, la sénatrice Elizabeth Warren (Démocrate du Mass.) a objecté que les gens n’écoutaient pas ses opinions éclairées et celles des principaux experts. Au lieu de cela, ils lisaient les opinions des sceptiques en effectuant des recherches sur Amazon et en trouvant des livres rédigés par « d’éminents diffuseurs de désinformation ».
Warren a reproché à Amazon de ne pas avoir limité les recherches ou les choix : « Ce modèle et cette pratique de mauvais comportement suggèrent qu'Amazon ne veut pas ou ne peut pas modifier ses pratiques commerciales pour empêcher la propagation de mensonges ou la vente de produits inappropriés. » Dans sa lettre, Warren a donné à l'entreprise 14 jours pour modifier ses algorithmes afin de limiter et d'entraver les efforts visant à lire des points de vue opposés.
Il est important de garder à l’esprit que ces efforts de censure visaient des scientifiques qui ont été justifiés dans bon nombre de leurs objections aux politiques et aux affirmations du gouvernement. Par exemple, une nouvelle étude scientifique menée par 12 chercheurs d’universités de premier plan a trouvé peu de soutien aux affirmations selon lesquelles les masques réduisaient les expositions au Covid.
Les Centers for Disease and Control Prevention (CDC) ont initialement rejeté l’utilisation d’un mandat de masque. Cependant, la question est devenue une arme politique car les politiciens et la presse ont affirmé que remettre en question les masques était anti-scientifique et même déséquilibré. En avril 2020, le CDC est revenu sur sa position et a appelé au port du masque pour l’ensemble de la population, y compris les enfants dès l’âge de 2 ans. L’obligation de porter un masque et d’autres mesures liées à la pandémie, comme la fermeture des écoles, sont désormais citées comme alimentant les problèmes émotionnels et de développement chez les enfants.
La fermeture des écoles et des entreprises a également été contestée par certains critiques comme étant inutile. Beaucoup de ces critiques ont également été censurées. Il semble maintenant qu’ils avaient peut-être raison. De nombreux pays n’ont pas fermé les écoles et n’ont pas connu de hausse du Covid. Cependant, nous sommes désormais confrontés à une baisse alarmante des résultats aux tests et à une augmentation alarmante des maladies chez les jeunes.
Les masques sont devenus une ligne de fracture sociale et politique majeure dans la politique et les médias. Les personnes sans masque ont été chassées des magasins et dénoncées au Congrès. Le Dr Robert Redfield, alors directeur du CDC, a déclaré lors d’une audience au Sénat que « les masques faciaux sont l’outil de santé le plus puissant dont nous disposons ».
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé a même soutenu la censure pour lutter contre ce qu’il a appelé une « infodémie ».
Une action en justice s'opposant à ces efforts a été intentée par le Missouri et la Louisiane, à laquelle se sont joints d'éminents experts, dont les Drs. Jayanta Bhattacharya (Université de Stanford) et Martin Kulldorff (Université de Harvard). Pourtant, les universités se sont jointes aux sociétés de médias sociaux et aux politiciens pour cibler les dissidents et faire taire les voix opposées.
Bhattacharya s'était précédemment opposée à la suspension du Dr Clare Craig après avoir fait part de ses inquiétudes concernant les documents du procès Pfizer. Ces médecins étaient les co-auteurs de la Déclaration de Great Barrington, qui préconisait une réponse Covid plus ciblée ciblant la population la plus vulnérable plutôt que des confinements et des mandats généralisés. Beaucoup s’interrogent désormais sur l’efficacité et le coût du confinement massif ainsi que sur la valeur réelle des masques ou le rejet des immunités naturelles comme alternative à la vaccination. Pourtant, ces experts et d’autres ont été attaqués pour de telles opinions il y a tout juste un an. Certains se sont retrouvés censurés sur les réseaux sociaux pour avoir contesté les affirmations du Dr Fauci et d’autres.
Les médias ont discrètement reconnu la science remettant en question l’efficacité des masques et les fermetures d’écoles, sans aborder leur propre rôle en attaquant ceux qui ont soulevé ces objections. Même l’évocation de la théorie du laboratoire sur l’origine du Covid 19 (une théorie désormais considérée comme plausible) a été dénoncée comme une théorie du complot. La journaliste scientifique et sanitaire du New York Times, Apoorva Mandavilli, a même dénoncé cette théorie comme étant « raciste ».
Encore une fois, l’objection au système de censure n’est pas que tous ces points de vue sont corrects, mais que le public était activement empêché de lire ou d’entendre des points de vue opposés.
Les nouveaux courriels montrent également des efforts fédéraux directs soutenant la censure. J'ai témoigné lors de la première audience de la commission spéciale chargée d'enquêter sur le système de censure. J’ai prévenu qu’il existait de nombreuses preuves d’un système basé sur une « censure par substitution » dans lequel les agences gouvernementales utilisaient leurs alliés universitaires et médiatiques pour faire taire ceux qui avaient des opinions opposées.
Malgré l' opposition déterminée des membres démocrates et de l'administration Biden , l'enquête a révélé un large éventail de subventions accordées à des organisations universitaires et tierces pour créer des listes noires ou pour faire pression sur les annonceurs afin qu'ils retirent leur soutien aux sites conservateurs. Les sujets de censure allaient de la fraude électorale à la justice sociale en passant par le changement climatique.
Nous pouvons désormais ajouter des demandes privées visant à cibler les livres dissidents et à supprimer les ventes. Cela séduit bien plus certaines sensibilités que l’interdiction des publications ou la suppression des copies. Après tout, pourquoi brûler des livres si on peut les enterrer ?
Par Alasdair Macleod Sous-pile MacleodFinance 8 février 2024
Un aspect négligé de la géopolitique est l’action défensive entreprise par les puissances hégémoniques asiatiques et leurs proches alliés contre un effondrement du système monétaire occidental.
Contrairement à nos économistes qui sont majoritairement keynésiens, la tradition économique de la Chine soviétique et communiste était que le système capitaliste occidental allait s’effondrer. Certes, les économistes chinois étudient de plus en plus en Occident et reprennent les concepts keynésiens, mais ils restent parfaitement conscients des faiblesses de notre système capitaliste.
C’est pourquoi ils ont secrètement accumulé de l’or comme protection ultime contre l’effondrement du dollar fiduciaire et des monnaies alliées. La seule raison qui empêche la Chine de convertir immédiatement son renminbi en étalon-or est que cela déclencherait un effondrement des monnaies occidentales, avec des conséquences sur ses industries d’exportation. Elle prendra cette action uniquement sur la défensive. La Russie préférerait probablement une décision plus immédiate pour soutenir le rouble avec de l’or, mais son partenariat avec la Chine est limité.
Cet article évalue les réserves d’or cachées de la Chine et de la Russie et leur potentiel de déploiement.
La Chine accumule de l’or depuis que la Banque populaire a été nommée pour gérer l’accumulation d’or et d’argent du pays en 1983. Sachant que l’or était dans un marché baissier massif jusqu’en 2002, de grandes quantités de lingots sont devenues disponibles à bas prix. L’État chinois avait accumulé suffisamment d’or pour lui-même grâce à l’importation de lingots, à l’importation de doré pour le raffinage et à l’investissement dans l’exploitation aurifère pour permettre à ses citoyens de commencer à en acheter à la fin de 2001. À ce moment-là, j’estime que la Chine avait secrètement constitué des réserves d’environ 20 000 tonnes, et que l’État a depuis lors continué à accroître ses réserves. La Bourse de l'or de Shanghai a été créée en 2002 et, à ce jour, 23 000 tonnes ont été retirées de ses coffres et sont devenues propriété publique. À ce jour, la Chine suit une politique stricte consistant à interdire l’exportation de tout or entré dans le pays. Et entre l’État chinois et son grand public, l’or accumulé devrait dépasser les 50 000 tonnes.
La question de savoir si la Chine déclarera tout son or comme réserve monétaire est une question d’avenir. Cependant, la Russie s’est engagée bien plus tard dans une politique d’accumulation d’or. Mais jusqu’à présent, entre les réserves officielles et le Fonds d’État russe (le Gosfund), on estime que la Russie dispose de quelque 12 000 tonnes, dépassant les réserves officielles américaines de 8 134 tonnes. En outre, la Russie prévoit d'augmenter la production minière de plus de 300 tonnes à 500 tonnes par an, et le Gosfund continue d'acheter auprès de sources nationales.[i]
Le contraste avec les monnaies fiduciaires de l’alliance occidentale ne pourrait pas être plus grand. Les conséquences sont claires : d’autres pays du groupe SCO et BRICS vendent désormais des dollars contre de l’or, c’est pourquoi les banques centrales sont estimées par le World Gold Council comme ayant accumulé plus de 1 100 tonnes en 2022 et une quantité similaire en 2023. Cette accumulation est Il est probable que cette tendance s’accélère à mesure que le prix de l’or mesuré en monnaie fiduciaire occidentale augmente (c’est-à-dire que le dollar et les autres monnaies fiduciaires diminuent) dans un marché mondial de l’or qui manque déjà de liquidité.
Les conséquences pour le financement du gouvernement américain sont désastreuses. Pendant des décennies, le gouvernement américain s’est appuyé sur les étrangers pour accumuler des dollars et les réinvestir dans des actions du Trésor américain. La liquidation de ces avoirs en or, à un moment où les déficits budgétaires augmentent fortement, est susceptible de propulser les rendements obligataires en dollars à une forte hausse.
Nous constatons déjà que les avoirs en dollars et les actifs financiers détenus par des étrangers commencent à décliner, qui, selon les chiffres du TIC du Trésor américain, sont passés d’un sommet de 34 000 milliards de dollars à environ 32 000 milliards de dollars actuellement. Certes, l’essentiel de cette baisse est dû à des effets de valorisation, reflétant la hausse des taux d’intérêt et des rendements obligataires au cours de l’année dernière.
Lors du Forum international de Saint-Pétersbourg en juin 2022, auquel ont participé 81 délégations officielles, le président Poutine a clairement indiqué que les réserves de dollars et d'euros devaient être vendues par crainte d'être confisquées et en raison de la perte de leur pouvoir d'achat. Non seulement Poutine a incité les gouvernements étrangers à vider leurs réserves en dollars et en euros, mais l'agression de l'OTAN contre l'Ukraine et maintenant contre le Moyen-Orient est vouée à continuer de faire grimper la valeur des matières premières et de l'énergie dans les monnaies fiduciaires, et donc le niveau naturel des taux d'intérêt et des rendements obligataires. . En bref, par sa réponse à l’agression de l’OTAN, Poutine a le pouvoir de détruire la monnaie et les systèmes financiers de l’alliance. Et étant donné que la Russie, la Chine et l’ensemble des membres de l’OCS bénéficieraient en fin de compte d’un étalon-or, Poutine a toutes les raisons de choisir l’option nucléaire, non pas celle des ogives nucléaires, mais celle des finances. La Troisième Guerre Mondiale sera centrée sur cette question.
C’est la réalité qui se cache non seulement derrière l’accumulation de lingots dans l’axe asiatique, mais aussi dans leur promotion en faveur d’un règlement commercial au sein de la communauté croissante des BRICS.
[i] See https://www.gokhran.ru/ru/press/news/2233/index.phtml
Que la Chine (1,5 milliard d'habitants) ait 50 000 tonnes d'or La Russie (143 millions d'habitants) dispose de quelque 12 000 tonnes, dépassant les réserves officielles américaines (332 millions d'habitants) de 8 134 tonnes.
Ce sont les pays les plus riches du monde, selon 3 indicateurs
PAR TYLER DURDEN JEUDI 8 FÉVRIER 2024 - 11H45
Comment mesurer la réussite économique d’un pays ?
Selon une mesure classique, le PIB par habitant témoigne de la prospérité économique individuelle. Mais comparer les pays simplement à l’aide de cette mesure ne dit pas tout. Pour avoir une meilleure idée du niveau de vie, il est utile d’examiner jusqu’où ira votre argent en tenant compte de la productivité du travail.
Ce graphique, réalisé via Niccolo Conte de Visual Capitalist, montre les pays les plus riches du monde selon trois mesures différentes, basées sur les données de The Economist et Sondre Solstad. Tous les chiffres sont en dollars américains.
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Pays les plus riches du monde, par PIB par habitant
Comme le montre le tableau ci-dessous, les petits pays s’en sortent bien mieux : parmi les 10 pays les plus riches, huit d’entre eux ont une population inférieure à 10 millions d’habitants.
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Le Luxembourg, dont le secteur financier représente 25 % de son PIB, est le pays le plus riche du monde en termes de PIB par habitant.
Avec une population de seulement 660 000 habitants, le pays est également considéré comme un paradis fiscal, encourageant les investissements étrangers grâce à sa politique fiscale favorable. En raison de la richesse considérable de cette petite nation, ses citoyens bénéficient d’une éducation, de soins de santé et de transports gratuits.
Les Bermudes, comme le Luxembourg, sont connues comme un paradis fiscal. Plusieurs multinationales abritent des milliards de dollars dans la nation insulaire, notamment Google, qui a transféré 23 milliards de dollars dans une société écran en 2017 pour réduire les coûts fiscaux étrangers.
Avec un PIB par habitant de 82 808 dollars, Singapour est le pays le plus riche d’Asie grâce à son rôle de plaque tournante mondiale pour la finance, le commerce et le tourisme.
Une nouvelle perspective : la parité de pouvoir d’achat (PPA)
Une autre façon de comparer les pays consiste à ajuster le PIB par habitant en fonction du prix relatif des biens et services afin de tenir compte des différences de coût de la vie et de la force de la monnaie locale.
Cela permet une comparaison plus claire des niveaux de vie entre les pays puisque la valeur d’un dollar permet d’acheter plus de biens dans différents pays. Ci-dessous, nous montrons comment les pays obtiennent des résultats différents en fonction de cette mesure, connue sous le nom de PIB par habitant ajusté par la parité de pouvoir d'achat (PPA) :
Comme nous pouvons le constater, Singapour grimpe considérablement dans le classement, en tenant compte des PPA.
En regardant ainsi les pays les plus riches du monde, on constate que le niveau de vie est élevé à Singapour puisque leur monnaie peut aller plus loin que dans d’autres pays. Souvent, les pays les plus riches auront des prix plus élevés en raison d’une productivité du travail plus élevée, d’une technologie avancée et d’autres facteurs.
De même, les Émirats arabes unis se hissent dans le top 10, devançant la Suisse et les États-Unis. En tant que l’un des principaux pays producteurs de pétrole au monde, il a généré 100 milliards de dollars de revenus pétroliers en 2022, soit environ 100 000 dollars par citoyen.
Pays les plus riches du monde, corrigés des heures travaillées Comment les classements changent-ils lorsqu’on tient compte de la productivité ?
Pour analyser cela, le PIB par habitant sur une base PPA est ajusté du nombre estimé d’heures travaillées par personne. Les économies qui disposent d’une main-d’œuvre productive et de haute qualité avec un niveau de vie élevé ont tendance à se classer bien selon cette mesure.
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Dans ce cas, la Norvège occupe le meilleur classement mondial. Cette bonne performance est probablement influencée par le fait que l'on travaille moins d'heures que la population américaine en raison, entre autres facteurs, de congés payés plus élevés.
Pendant ce temps, les États-Unis occupent la 11e place en termes d’ajustement des heures travaillées, avec principalement les pays d’Europe occidentale en tête du classement. De même, des pays comme les Pays-Bas, Singapour, Hong Kong et Brunei chutent lors de l’ajustement des heures de travail.
Il est important de noter que les pays les plus riches du monde ne peuvent pas être appréhendés par une seule mesure. Ce n’est qu’en examinant une série de mesures que nous pouvons voir comment les pays varient dans le classement en fonction de la mesure et des critères choisis.
Une percée dans la fusion nucléaire pourrait révolutionner l’intelligence artificielle
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 07 FÉVRIER 2024 - 23H55 Rédigé par Tristan Greene via CoinTelegraph.com,
Une récente avancée en physique qui pourrait servir de preuve de concept pour le développement de réacteurs à fusion nucléaire capables de produire une énergie quasi illimitée a finalement passé avec succès son examen officiel par les pairs.
Le 5 décembre 2022, une équipe de chercheurs de la National Ignition Facility (NIF) des États-Unis en Californie a enregistré des données indiquant qu'elle avait réalisé une réaction de fusion nucléaire qui créait plus d'énergie qu'il n'en fallait pour en produire. Les résultats rapportés étaient les premiers du genre.
En physique, cela est parfois appelé familièrement un « repas gratuit », ce qui signifie qu’un réacteur à fusion nucléaire pourrait un jour être dimensionné au point où il serait capable de produire une énergie quasi illimitée.
Si les résultats rapportés par l'équipe du NIF étaient corrects, leurs recherches révolutionnaires pourraient servir de plate-forme pour la future technologie qui pourrait nous aider à éliminer notre dépendance à l'égard de l'énergie carbonée et à dynamiser les domaines où la pénurie d'énergie constitue un obstacle, comme l'intelligence artificielle (IA) et l'informatique quantique.
Mais, comme l’a dit le communicateur scientifique Carl Sagan, « des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires ». La nouvelle de cette avancée a été accueillie avec une certaine mesure d’optimisme et un grain de sel par la communauté des physiciens. Le consensus général, à l’époque, était que les gens devraient attendre l’évaluation par les pairs avant de crier « eureka ! aux constatations.
C’est l’heure d’Eureka ?
L'examen par les pairs est en cours et, selon un rapport de la revue APA Physics, plusieurs équipes ont confirmé et reproduit les résultats.
Recréer l’expérience n’a pas été une mince affaire. Pour réaliser la réaction de fusion originale, les scientifiques du NIF ont utilisé une technique appelée fusion par confinement inertiel. Cette forme de fusion consiste à bombarder des atomes d’hydrogène lourds avec près de 200 lasers, les faisant surchauffer et, finalement, fusionner à des pressions supérieures à celles trouvées dans le soleil.
- voir clip sur site -
Bien que ces premiers travaux viennent tout juste d’être confirmés par un examen par les pairs, le dispositif NIF pourrait servir de plate-forme permettant de construire des réacteurs à fusion pratiques. Il est actuellement trop tôt pour prédire quand un réacteur à fusion viable pourrait être réalisé.
Cependant, une fois réalisée, la libre disponibilité des sources d’énergie dites de nouvelle génération pourrait dynamiser l’ingénierie et le développement de technologies adjacentes telles que l’IA et l’informatique quantique.
Des domaines comme ceux-là, où les goulots d’étranglement énergétiques en jeu sont perçus comme le prochain grand obstacle à franchir, pourraient connaître des sauts générationnels en cours une fois ces obstacles levés.
Comme Cointelegraph l'a récemment rapporté, Sam Altman, PDG d'OpenAI, a déclaré qu'il n'y aurait aucun moyen de construire les systèmes d'IA du futur tant qu'il n'y aura pas de percée dans l'énergie de fusion. Il est possible que ce travail de l’équipe du NIF soit la première étape confirmée vers cette technologie révolutionnaire.
OpenAI est peut-être le mieux placé pour comprendre les besoins énergétiques nécessaires à la formation de systèmes tels que ChatGPT, mais il convient de mentionner qu'Altman est personnellement investi dans une entreprise privée travaillant sur la fusion.
L’avenir de la production énergétique américaine doit inclure le nucléaire
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 07 FÉVRIER 2024 - 21H05 Rédigé par Tommy Tuberville via RealClear Wire,
C’est la période la plus froide de l’année et la demande en énergie est considérablement plus élevée à mesure que les gens tentent de chauffer leur maison. Selon l'Energy Information Administration (EIA) des États-Unis, en Alabama, sept foyers sur dix dépendent du chauffage électrique pendant les mois d'hiver. La demande croissante met à rude épreuve notre réseau électrique, et l’administration Biden n’a aucune solution au problème.
Au lieu de fournir aux familles une énergie fiable, Joe Biden et son administration ont d’autres priorités. Ils ont passé les trois dernières années dans une croisade pour rendre l’Amérique dépendante de sources d’énergie peu fiables telles que l’énergie éolienne et solaire, tout cela au nom de la soi-disant lutte contre le « changement climatique ». Même si l’éolien et le solaire ont un rôle à jouer dans la production d’énergie nationale, nous ne pouvons tout simplement pas compter sur eux. Le soleil ne brille pas toujours et le vent ne souffle pas toujours, mais notre réseau énergétique doit fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an.
Malgré tous les efforts de Joe Biden, la majeure partie de notre énergie provient toujours de combustibles fossiles comme le pétrole et le gaz naturel. Les démocrates n’aiment pas l’admettre, mais lorsque les énergies éolienne et solaire tombent en panne, les générateurs de secours sont alimentés au pétrole et au gaz naturel. Sans combustibles fossiles, notre réseau énergétique et notre économie ne pourraient pas fonctionner.
Pour maintenir des prix bas et une capacité élevée, les États-Unis doivent adopter une approche « globale » de la production énergétique américaine. Cela doit inclure l’investissement dans l’énergie nucléaire.
À l’heure actuelle, l’énergie nucléaire représente environ 20 % de notre réseau électrique, soit plus que l’énergie éolienne et solaire réunies. Les États-Unis sont le pays au monde qui produit le plus d’énergie nucléaire, mais nous pourrions en produire encore plus. Les réglementations lourdes et les formalités bureaucratiques de l’administration Biden ralentissent l’obtention des permis nucléaires et empêchent la production d’en faire encore plus.
Une fois de plus, les politiciens démocrates préfèrent faire de la politique plutôt que de faire ce qui est le mieux pour les travailleurs de ce pays. Ils savent que leur base électorale de gauche déteste l’énergie nucléaire – et ils ne prendront pas le risque de les offenser.
Il n’existe aucune base économique ni scientifique pour s’opposer à l’énergie nucléaire, qui est la source d’énergie la plus efficace connue de l’homme. Elle est 8 000 fois plus efficace que les combustibles fossiles, qui sont déjà bien plus efficaces que l’énergie éolienne et solaire. Cette efficacité confère à l’énergie nucléaire une capacité sans précédent à faire baisser le prix de l’énergie et, par conséquent, à réduire les prix dans l’ensemble de notre économie.
Le nucléaire est également sans danger pour l’environnement. L'énergie nucléaire ne produit aucune émission et élimine les polluants nocifs de l'atmosphère. Les affirmations selon lesquelles la production d’énergie nucléaire est dangereuse sont tout simplement dépassées. Après l’accident de Three Mile Island en 1979, la panique a régné parmi les Américains et le gouvernement fédéral a annulé l’objectif du président Nixon de construire 1 000 réacteurs nucléaires. Malgré aucun décès dû à l’incident de Three Mile Island, notre politique énergétique ne s’est jamais remise de cette erreur et continue de décliner avec la fermeture de 13 réacteurs nucléaires américains depuis 2013.
Les scientifiques s’efforcent toujours d’apprendre du passé et d’améliorer nos connaissances techniques. Nous en savons beaucoup plus sur la sûreté nucléaire aujourd’hui qu’en 1979. Notre technologie est meilleure que jamais et continue de s’améliorer chaque jour.
L’Alabama le comprend mieux que presque tous les États, car nous sommes fiers d’être le cinquième producteur d’énergie nucléaire du pays, avec deux centrales nucléaires et cinq réacteurs nucléaires. La Tennessee Valley Authority (TVA) exploite Browns Ferry à Athens, en Alabama, qui est sa plus grande centrale nucléaire et possède la deuxième plus grande capacité de production d'énergie nucléaire du pays. Browns Ferry soutient directement 1 500 emplois en Alabama et alimente plus de deux millions de foyers.
À l’autre bout de l’État, juste à l’extérieur de Dothan, Alabama Power gère la centrale Farley, qui génère près de 20 % de l’électricité d’Alabama Power. Plant Farley soutient 900 bons emplois dans la région de Wiregrass, et je suis reconnaissant envers les travailleurs du secteur de l'énergie de l'Alabama d'avoir gardé les lumières allumées pour nous.
L’Amérique doit apprendre de l’Alabama. Nous devons mettre fin à l’obsession de l’énergie éolienne et solaire et mieux investir dans l’énergie nucléaire. Les sondages montrent qu’une nette majorité de la population souhaite davantage d’énergie nucléaire – et cette majorité augmente de jour en jour. C’est une bonne économie. C’est une bonne politique énergétique. C’est une bonne politique environnementale. Et c’est attendu depuis longtemps.
Tommy Tuberville est un homme politique américain qui est le principal sénateur américain de l'Alabama, siège qu'il occupe depuis 2021.
« Non, merci Joe ! » - La France est (était) le plus grand importateur de GNL américain
PAR TYLER DURDEN JEUDI 8 FÉVRIER 2024 - 08H45
Le 26 janvier, le président Joe Biden a suspendu toutes les approbations de nouveaux projets américains d'exportation de GNL à la suite de protestations accrues de militants pour le climat après que le pays soit devenu le premier exportateur mondial de ce produit l'année dernière.
Cette pause sera mise à profit pour mener une étude qui « examinera les impacts économiques et environnementaux des projets demandant l'autorisation d'exporter du GNL vers l'Europe et l'Asie », selon un rapport de Reuters.
Même au cours de la première année de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a déclenché la ruée vers d’autres sources de gaz naturel, de nombreuses économies européennes se sont tournées vers les États-Unis pour leur approvisionnement en gaz.
Infographie : quel pays importe le plus de GNL des États-Unis ? | Statiste
Vous trouverez plus d'infographies sur Statista
La France, par exemple, était en tête du peloton en 2022 avec une part d’environ 15 % de tout le GNL exporté, comme le montrent les données du ministère américain de l’Énergie.
- voir cadre sur site -
Le Royaume-Uni et l’Espagne étaient également responsables de parts d’exportations presque à deux chiffres.
Les pays européens réunis ont reçu environ 69 % de tout le GNL exporté par les États-Unis par bateau en 2022.
Ce déplacement des flux commerciaux s’est fait au détriment des autres partenaires puisque le volume de GNL exporté a augmenté à un rythme plus lent entre 2021 et 2022 par rapport aux années précédentes, s’élevant à environ 3 900 milliards de mètres cubes en 2022 contre 3 600 milliards l’année précédente.
L’Inde et la Corée du Sud, par exemple, ont reçu respectivement 38 et 35 % de GNL en moins en volume qu’en 2021.
La décision de l'administration Biden d'interrompre les négociations sur les demandes d'exportation de GNL non approuvées ou futures a suscité la colère de l'opposition, qui a affirmé que cette décision pourrait envoyer des signaux contradictoires aux alliés des États-Unis en Europe qui dépendent de ce flux d'exportation.
Le 6 février, les législateurs américains dirigés par les Républicains de la Chambre ont tenu la première de deux audiences au sein de la sous-commission de la Chambre sur l’énergie, le climat et la sécurité du réseau. La deuxième audience devrait avoir lieu aujourd'hui, jeudi 8 février.
Yuval Noah Harari : « L'être humain est désormais un animal que l'on peut pirater »
RépondreSupprimer05.11.2022
www.kla.tv/24066
L'historien militaire israélien Yuval Noah Harari est auteur et professeur à la faculté d'histoire de l'Université hébraïque de Jérusalem. Des personnalités telles que Barack Obama, Angela Merkel, Emmanuel Macron et Sebastian Kurz, qui font appel à lui comme source d'inspiration et comme conseiller, font l’éloge de cet homme. Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial (FEM) et auteur du livre « Covid-19 : La Grande Réinitialisation » (« Covid-19 The Great Reset »), décrit Yuval Noah Harari comme un brillant futurologue. Lors de ses interventions au Forum Economique Mondial en 2018 et 2020 ou au Forum de la démocratie d'Athènes en 2020, Harari a parlé du développement technologique et de ce qu'il signifie pour la société, la politique, la religion et l'idéologie.
Dans ses conférences, il rappelle régulièrement qu'il est désormais possible, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, d'observer et de suivre des personnes à tout moment et en tout lieu. A une vitesse très élevée, les algorithmes de l’IA traitent d'énormes quantités d'informations et ont le potentiel de tout mémoriser et de reconnaître dans les données des modèles pour des analyses liées à la personnalité.
A ce sujet, Harari déclare: « Un système qui nous comprend mieux que nous nous comprenons nous-mêmes peut prédire nos sentiments et nos décisions, peut manipuler nos sentiments et nos décisions et il peut finalement prendre des décisions à notre place. »
Selon Harari, la pandémie de Covid-19 a ouvert la porte à la « surveillance sous la peau ». Je cite : « Je pense que lorsque les gens regarderont en arrière dans quelques décennies, ils se souviendront surtout de la crise du Covid car c'est le moment où tout est devenu numérique. Et c'est le moment où tout a été surveillé, où nous avons accepté d'être surveillés en permanence, pas seulement dans les régimes autoritaires, mais aussi dans les démocraties. (...) Et peut-être le plus important, c'est que c'est le moment où la surveillance a commencé à s'infiltrer sous la peau. (...) Et je pense que le grand processus qui se déroule actuellement dans le monde, c'est le piratage des gens – la capacité de pirater les gens, de comprendre ce qui se passe au plus profond d'eux-mêmes, ce qui les définit, ce qui les motive. Et pour cela, les données les plus importantes ne sont pas ce qu'ils lisent, qui ils rencontrent et ce qu'ils achètent, mais c’est ce qui se passe dans leur corps. »
En outre, l'historien a déclaré dans une interview en 2020 : « (...) mais certains gouvernements et entreprises sont capables, pour la première fois dans l'histoire, de pirater systématiquement les gens. On parle beaucoup du piratage des ordinateurs, des smartphones et des comptes bancaires, mais l’ESSENTIEL à notre époque est la capacité de pirater les gens. (...) Les humains sont devenus des animaux piratables. Tu sais, toute cette idée que les gens se font, tu sais… qu'ils ont une âme ou un esprit et un libre arbitre, et que personne ne sait ce qui se passe dans leur for intérieur. Donc quoi qu’ils choisissent, que ce soit aux élections ou au supermarché, c'est leur libre arbitre. Hé bien ça, c'est terminé ! »
Ce que nous dit ce professeur d'histoire « futuriste », ce n'est pas de la fiction. Dans le monde entier, de nombreuses entreprises travaillent sur des technologies permettant d'implanter des capteurs sous la peau. Certaines technologies sont déjà au point et disponibles sur le marché. Elles visent entre autres à guérir des maladies, à augmenter les capacités de l'homme, ou tout simplement à rendre la vie plus confortable. L'éventail est large.
RépondreSupprimerL'entreprise anglo-polonaise Walletmor, par exemple, propose depuis l'année dernière des puces de paiement implantables. Celles-ci peuvent être injectées sous la peau et sont, selon Walletmor, autorisées par les autorités et fonctionnent partout où les paiements sans contact sont acceptés. Les gens utilisent de minuscules implants de micropuces pour déverrouiller leur vélo, pour remplacer la clé de leur maison ou pour entrer dans leur bureau. Des implants cochléaires restaurent la capacité auditive. Des diabétiques portent des capteurs pour mesurer leur taux de glycémie dans l'hypoderme.
Leur discipline reine est la « Brain-Computer-Interface » (BCI), c'est-à-dire des interfaces cerveau-ordinateur, qui relient le cerveau à l'ordinateur ou à des plateformes numériques, par exemple des clouds. Plusieurs grandes entreprises de technologie, dont Facebook et Microsoft, et des investisseurs technologiques comme Elon Musk financent des projets qui développent l'utilisation de dispositifs BCI. Les agences gouvernementales américaines étudient également les applications de cette technologie pour créer des super-soldats capables de communiquer entre eux par télépathie ou de contrôler des essaims de drones par la pensée.
Des chercheurs de l'université de Stanford ont couplé un logiciel d'intelligence artificielle à un dispositif BCI implanté dans le cerveau d'un homme souffrant d'une paralysie totale du corps. Le logiciel a été capable de décoder les informations du BCI et de convertir les pensées de l'homme sur un écran d'ordinateur.
La start-up Neuralink d'Elon Musk travaille depuis plusieurs années sur des implants cérébraux visant à mettre en réseau le cerveau humain avec des ordinateurs. Elon Musk poursuit notamment l'objectif de construire des implants cérébraux pour les humains, qui permettent d'enregistrer, de restituer et de partager des souvenirs, ainsi que d’appeler par télépathie des appareils et des machines, par exemple des voitures Tesla. De manière synchrone, une start-up new-yorkaise a déjà reçu l'autorisation de la FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) de tester le dispositif cérébral implantable appelé « Stentrode » sur des patients humains dans le cadre d'une étude de faisabilité dite précoce. Le stentrode est placé dans une veine dans la partie du cerveau terminal qui génère tous les signaux liés au mouvement. L'appareil doit permettre aux patients de commander des appareils numériques sans fil par la pensée. Le système est destiné aux patients souffrant de paralysie suite à différentes maladies.
Sous le couvert de la guérison de certaines maladies et en tant qu'innovation, ce sont surtout les aspects positifs des implants cérébraux qui sont mis en avant. Mais que se passerait-il si de tels implants étaient utilisés comme des instruments de pouvoir ? En 2016 déjà, le fondateur du FEM Klaus Schwab avait évoqué dans une interview l'idée de puces électroniques implantables, d'abord dans nos vêtements, puis dans notre cerveau ou sous notre peau. Il s'agit ainsi de permettre une communication directe entre notre cerveau et le monde numérique. Un autre objectif est de connecter l'homme à la 6G et à l'Internet des objets.
RépondreSupprimerSelon Pekka Lundmark, directeur général de Nokia, la future génération de télécommunication mobile 6G devrait être prête à être commercialisée d'ici 2030.
Lors du Forum économique mondial de Davos de cette année, il a déclaré : « Le smartphone tel que nous le connaissons aujourd'hui ne sera plus l'interface la plus courante. Au lieu de cela, les futurs appareils seront directement intégrés dans notre corps. »
Selon Lundmark, les capteurs cérébraux doivent être utilisés pour commander des machines. Les hologrammes gagneront également énormément en importance, et Lundmark prévoit que d'ici 2030, il devrait y avoir un « jumeau numérique » de presque tout.
Ces technologies sont présentées comme de formidables avancées techniques qui devraient nous faciliter la vie. Aussi prometteuses que soient les interfaces cerveau-ordinateur, elles comportent également un potentiel de surveillance totale, allant jusqu'à la lecture des pensées. Si une interface cerveau-ordinateur stockait vos souvenirs dans le Cloud, l'entreprise aurait accès à vos informations les plus intimes et les plus privées ! Est-ce que cette entreprise vendra votre profil numérique, tout comme les sites de médias sociaux peuvent vendre les données de leurs utilisateurs ?
Et si cette technologie était associée à un système de crédit social, comme c'est déjà la réalité en Chine ? En effet, de nombreux États sont favorables au système de crédit social chinois ainsi qu'à une identité numérique unique. Récemment, on a appris qu'un projet pilote « Smart Citizen Wallet » sera lancé à Bologne (Italie) à partir de l'automne. Il s'agit du premier système de crédit social sur le sol européen. Un comportement vertueux rapporte des points et peut être échangé contre des récompenses. En Chine, un mauvais comportement est également sanctionné en conséquence.
Le biotechnologue Markus Schmidt se penche sur les raisons pour lesquelles nous, les humains, fusionnons de plus en plus avec la technologie et sur ce qui attend l'homme lorsqu'il sera connecté à l'Internet des objets. Il travaille avec d'autres scientifiques sur le projet de recherche international « Future Body». Dans une interview accordée au quotidien Berliner Zeitung, le scientifique s'est exprimé à ce sujet comme suit : « La neurotechnologie englobe différentes technologies et processus qui interagissent directement avec notre système nerveux, par exemple par des « Brain-computer-interfaces », c'est-à-dire des interfaces cerveau-ordinateur. Il s'agit par exemple de l’« Internet of Living Things », avec lequel le cerveau doit être relié au réseau, ou d'implants dans le corps qui permettent d’acquérir de nouveaux sens. (...) Pour l'instant, la neurotechnologie concerne encore les personnes malades ou handicapées. Mais l'optimisation se poursuit et bientôt, les personnes en bonne santé pourront également utiliser ces technologies. (...) On n'est bien sûr pas obligé de suivre cette tendance, mais ça devient de plus en plus difficile. Si on pense aujourd'hui à ce que serait la vie sans téléphone, sans ordinateur et sans compte bancaire, on se rend compte à quel point nous en sommes dépendants. Et cela se poursuivra à l'avenir. A partir d'un certain point, il est presque impossible de ne pas y participer. (...) Sans puce cérébrale, on devient un être humain de seconde classe, même si on est en bonne santé. Nous pouvons nous demander si une personne normale aura à l'avenir le statut qu'a aujourd'hui une personne handicapée. D'un autre côté, il pourrait aussi y avoir un avantage sélectif pour ceux qui n'ont pas de puce cérébrale. Peut-être parce que cela ne les rendrait pas vulnérables aux cyber-attaques. »
RépondreSupprimerDes cyber-attaques terroristes contre le corps humain ou même une « répression » ciblée par le gouvernement ? Cela fait écho à ce que le scientifique israélien Harari a annoncé, à savoir que nous, les humains, sommes des animaux piratables – sans libre arbitre.
Mais chaque individu détermine, par son comportement de consommateur, si ces technologies et produits disparaîtront du marché, par manque de demande. Participez, vous aussi, à la diffusion de ces informations ! Ne nous laissons pas aveugler par les arguments des stratèges mondiaux et regardons aussi le revers de la médaille qu'apporte le progrès technologique.
Car notre existence humaine va bien au-delà de notre existence rationnelle. Nous sommes des êtres spirituels dotés d'incroyables capacités intuitives – des créatures uniques qui ont le droit de développer librement leur personnalité et leur individualité ! Ce que nous disons, ressentons, pensons et faisons a un impact immédiat sur notre environnement – aucune intelligence artificielle ne peut remplacer cette réalité.
de vem.
RépondreSupprimerSources / Liens :
https://de.wikipedia.org/wiki/Yuval_Noah_Harari
https://telegra.ph/Ein-weiteres-perverses-Ziel-des-WEF-Der-Mensch-ist-nur-ein-hackbares-Tier-02-23
Zitat 1: https://www.weforum.org/agenda/2020/01/yuval-hararis-warning-davos-speech-future-predications/
Zitat 2 + 3 – ab Min 30:00 – Diskussion beim Athens Democracy Forum 2020: https://www.youtube.com/watch?v=JfyIW9wRvB4
Zitat 4 – ab Min 24:40 – Interview in Yuval Noah Harari’s Büro in Tel Aviv:
https://www.youtube.com/watch?v=ltJTRnNLYqY
In Italien: Erstes europäisches Sozialkreditsystem kommt:
https://tkp.at/2022/04/19/in-italien-erstes-europaeisches-sozialkreditsystem-kommt/
Walletmor: https://www.bbc.com/news/business-61008730.amp
https://www.youtube.com/watch?v=aymBka2nhUo&t=17s
Biosensoren:
https://www.faz.net/aktuell/rhein-main/region-und-hessen/gold-unter-der-haut-als-sensor-mainzer-forschung-17278612.html
https://futurezone.at/science/biosensor-unter-der-haut-soll-pandemien-kuenftig-verhindern/400775348
https://www.youtube.com/watch?v=0kxvWtD3Ono
https://www.weforum.org/agenda/2019/10/light-up-tattoos-electronically-printed-skin/
https://www.cochlear.com/de/de/home/diagnosis-and-treatment/how-cochlear-solutions-work/cochlear-implants/how-cochlear-implants-work
Neuralink:
https://de.wikipedia.org/wiki/Neuralink
https://www.augsburger-allgemeine.de/wirtschaft/was-ist-neuralink-rolle-von-musk-funktion-der-gehirnchips-id63432716.html
Brain-Computer-Interface:
https://siliconangle.com/2020/01/06/nextmind-shows-off-brain-computer-interface-ces/
https://scitechdaily.com/mindwriting-software-is-able-to-turn-thoughts-about-handwriting-into-words-and-sentences/
RépondreSupprimerhttps://uncutnews.ch/konkurrent-von-elon-musks-neuralink-erhaelt-von-der-fda-die-zulassung-zum-test-eines-gehirnchips-am-menschen/
https://uncutnews.ch/cyberpunk-20-forscher-warnen-vor-einer-duesteren-zukunft-in-der-unternehmen-private-gedanken-besitzen-und-die-welt-zwischen-cyborg-und-mensch-geteilt-ist/
https://techacute.com/brain-computer-interface-technology/
https://www.darpa.mil/program/next-generation-nonsurgical-neurotechnology
https://www.diabetes-news.de/nachrichten/eversense-glukosemessung-unter-der-haut
https://techacute.com/brain-computer-interface-technology/
https://www.heise.de/news/Cyberpunk-Revisited-Warnung-vor-unkontrollierten-Hirn-Computer-Schnittstellen-6315132.html
Interview Klaus Schwab: https://www.youtube.com/watch?v=XQWoMy-URPk
Nokia-Chef Pekka Lundmark:
https://futurezone.at/produkte/nokia-chef-ende-der-smartphone-aera-6g-internet-der-dinge/402023583
Interview Markus Schmidt mit Berliner Zeitung:
https://www.berliner-zeitung.de/gesundheit-oekologie/biotechnologe-ohne-gehirnchip-wird-man-ein-mensch-zweiter-klasse-sein-li.171279?pid=true
https://gloria.tv/post/WWLySbyTqk4M6xY3MgtawYPNC
https://schildverlag.de/2021/08/11/ohne-impfung-und-gehirnchip-ein-mensch-zweiter-klasse-videos/
Forschungsprojekt Future body: https://www.biofaction.com/futurebody/
https://www.kla.tv/fr
Mon avis…
RépondreSupprimerJ'ai couvert des dizaines d'histoires de plusieurs membres de la famille vaccinés contre le COVID-19 ayant subi des blessures causées par le vaccin ou mourant subitement.
Cette histoire tragique de Jennifer et Rob est unique, car nous avons la confirmation que Jennifer et Rob ont pris ensemble les injections de rappel d’ARNm Moderna COVID-19.
S’ils avaient eu un mauvais lot de vaccins, un « lot chaud », tous deux auraient développé des lésions internes. Il est important d'avoir les numéros de série des vaccins à ARNm de tous les vaccins qu'ils ont pris (et de vérifier les numéros de série pour les événements indésirables sur howbadismybatch.com)
Il est fort probable que les deux ont continué à prendre des vaccins à ARNm ensemble, car elle a déploré de ne pas avoir reçu le dernier rappel car elle était malade.
Son mari a eu un accident vasculaire cérébral et elle a eu deux crises cardiaques, toutes en 24 heures. Il s’agit là d’effets secondaires très courants des vaccins, et la récente infection au COVID peut également y avoir contribué.
Une autre indication des dommages causés par le vaccin est la suivante : les personnes vaccinées contre le COVID-19 présentent souvent de graves complications, même lors des interventions chirurgicales les plus mineures. La raison en est inconnue, mais elle est généralement due à des anomalies de la coagulation.
C'est la procédure mineure d'un stent cardiaque qui a entraîné de graves complications qui ont nécessité l'amputation de sa jambe. C’est si rare que c’est pratiquement du jamais vu.
En somme, l’histoire tragique et choquante d’une personne qui n’avait aucune idée de la toxicité des produits pharmaceutiques expérimentaux qu’elle continuait de prendre avec son mari.
https://www.globalresearch.ca/couples-take-covid-mrna-boosters-together-had-stroke-cardiac-arrest/5849005
ADN dans les vaccins : les médecins allemands en colère !
RépondreSupprimersam., 30 déc. 2023 20:34 UTC
L'institut de contrôle sanitaire accusé d'avoir caché l'information et trahi sa mission.
En Allemagne, la révélation d'importantes quantités d'ADN dans les vaccins a créé la foire d'empoigne dans le monde médical. Début décembre, l'association des praticiens de la médecine (MBV) a adressé un courrier à tous les médecins généralistes pour les avertir de ce danger pour la santé et de ses conséquences légales. L'institut fédéral responsable du contrôle des vaccins a immédiatement démenti ces accusations, parlant de données inexactes et de 'fake news'. Mais ses arguments ont aussitôt été démontés par un groupe de scientifiques, le MWGFD, qui a confirmé les dangers liés à l'ADN dans les vaccins Covid. L'affaire les a même poussés à porter de lourdes accusations contre l'Institut Paul Ehrlich, qui est responsable de la pharmacovigilance en Allemagne, et qui conseille l'Agence européenne des médicaments.
Le « Plasmidgate »
La tentative de l'Institut Paul Ehrlich (IPE) de faire passer les informations concernant la présence d'ADN dans les vaccins pour des "fake news" a suscité un véritable tollé et lancé le débat sur la place publique. C'est tout d'abord la chaîne de télévision allemande MDR qui a réalisé un reportage sur le sujet. Peu après, le magazine en ligne Focus a lui aussi publié un dossier sur ce que l'on appelle aujourd'hui "le Plasmidgate". À présent, le scandale prend de l'ampleur, car il apparaît que l'Institut Paul Ehrlich n'a jamais effectué de véritables contrôles des vaccins Covid. Il s'est seulement limité à vérifier les documents fournis par les fabricants. Cet aveu est un véritable choc pour de nombreux médecins et pour le public. Comment imaginer que l'autorité responsable de la sécurité des médicaments donne de facto carte blanche aux fabricants, en se fiant à leurs propres affirmations sur la qualité du produit ?
L'association des praticiens de médecine pose aujourd'hui des questions fort embarrassantes :
Qu'est-ce qui pousse l'agence de contrôle à vouloir mettre fin à une action qui contribue à la sécurité des médicaments ? L'IPE part-il du principe que les connaissances sur les impuretés de l'ADN peuvent devenir un problème pour la sécurité des vaccins ? Plusieurs travaux d'analyse ont démontré que les vaccins à ARNm présentent d'importantes contaminations de l'ADN. L'IPE n'est-il pas au courant de ces publications scientifiques ? Des spécialistes avaient pourtant alerté l'agence dès les premières publications des chercheurs américains sur ce sujet. À présent, ils sont maintenant encore plus irrités et alarmés.
Collusion avec BioNTech
La MVB a aussi souligné que le professeur Cichutek, président de l'Institut Paul Ehrlich, est un des plus grands chercheurs allemands en matière de thérapie génique et qu'il avait lui-même décrit en détail les dangers des thérapies géniques, dans les années 90. Selon ses propres termes, la vaccination avec des vaccins contenant des acides nucléiques équivaut à "une forme particulière de transfert de gènes/thérapie génique". Et,
RépondreSupprimerune conséquence génétique indésirable des vaccinations avec des vaccins contenant des acides nucléiques pourrait être une mutagenèse par insertion de gènes cellulaires... entraînant un risque accru de cancer.
Au vu du contenu inquiétant de cette publication du professeur Cichutek datant de 1994, la MBV exige des explications publiques! Quand, où et comment les risques qu'il a lui-même énumérés ont-ils été étudiés plus en détail ? Jusqu'à présent, l'IPE a refusé de fournir la moindre réponse à ces questions.
Selon un ancien directeur de la caisse des assurances-maladies (KVB), le Dr Krimmel, un spécialiste en médecine générale, l'attitude de l'Institut Paul Ehrlich a "aggravé la situation". Elle est "de nature à ôter au public ses dernières illusions quant au bon fonctionnement de la surveillance de la production de vaccins à ARNm".
Pourquoi l'Institut ne veut-il pas dissiper ce "terrible soupçon" de contamination massive par de l'ADN ? Que sait l'IPE sur ce sujet, étant donné qu'il avait lui-même conseillé la société productrice BioNtech d'obtenir l'autorisation du vaccin ?
En juin 2023, le ministre de la santé allemand a tweeté depuis la salle 'de contrôle des vaccins' de l'Institut Paul Ehrlich que "grâce au Prof. Cichutek et à l'IPE les vaccins Covid ont été approuvés plus rapidement"
Trompés par les agences
La MBV a rappelé qu'il existe deux procédés de fabrication différents pour les vaccins à ARNm, comme l'Agence européenne des médicaments l'a bien mentionné dans son rapport d'évaluation du 19.02.2021 (concernant Comirnaty, EMA/707383/2020, CHMP).
RépondreSupprimerLe produit soumis à l'évaluation des agences sanitaires était un vaccin produit par qPCR. Mais pour la production de masse des vaccins Covid, on a ensuite utilisé un procédé nettement plus "rapide" en produisant de l'ARNm à partir de plasmides d'ADN.
Dans sa lettre initiale aux généralistes, la MBV a aussi accusé l'IPE d'avoir trompé les médecins et les pharmaciens en affirmant que les avantages des vaccins à ARNm Covid-19 l'emportaient nettement sur les risques éventuels. D'innombrables études l'ont prouvé, mais les autorités allemandes persistent dans leur politique de désinformation.
Il est très problématique que l'IPE ne soit pas encore intervenu en lançant ses propres enquêtes pour évaluer la qualité des produits. Mais le fait qu'il s'arroge le droit d'interdire, sans base juridique et de manière totalement inappropriée, une initiative privée visant à remédier à la situation, n'est en aucun cas compréhensible. En fin de compte, l'action de l'Institut de contrôle semble avoir pour seul objectif d'empêcher délibérément les initiatives visant à établir la sécurité des médicaments. L'Institut Paul Ehrlich agit donc manifestement à l'encontre de sa mission légale !
Chaos dans le génome
Le Plasmidgate pourrait bien être le coup de grâce à la politique du 'tout-vaccin' menée par les autorités sanitaires de différents pays. Plusieurs équipes de chercheurs indépendants ont montré les différentes manières dont le génome est attaqué par les vaccins Covid. En premier lieu, la présence d'ADN contaminant les injections Covid dans des quantités qui dépassent de mille fois les résidus autorisés par l'Agence européenne des médicaments, peut entraîner une modification du génome de la personne injectée.
Mais il y a encore d'autres raisons pour lesquelles les injections Covid peuvent avoir des conséquences gravissimes sur la génétique humaine. La protéine Spike codifiée dans les vaccins n'est pas la protéine Spike d'origine, mais une version ayant subi une modification génétique. Ce sont donc d'autres protéines qui sont produites par les vaccinés. Récemment, une étude italienne a d'ailleurs permis de différencier les protéines Spike naturelles des protéines Spike vaccinales dans le sang des sujets infectés.
Une découverte récente est le fait que cette 'Spike modifiée' entraîne des erreurs de lecture du génome, avec comme conséquence la production de toute une série de protéines différentes, connues ou inconnues, dont on ignore l'action sur l'organisme.
Au stade actuel, 'c'est un plongeon dans l'inconnu'. Il est pratiquement impossible d'en prédire les effets à court et à long terme et ceux-ci peuvent très bien varier d'une personne vaccinée à l'autre. Conscients du danger que cela représente, scientifiques et médecins sont de plus en plus nombreux à penser que poursuivre l'utilisation de technologies à base d'ARNm s'apparente à de la folie. Tous plaident pour un arrêt immédiat de ces expériences et pour le retrait immédiat des vaccins encore sur le marché.
RépondreSupprimerPour en savoir plus :
L'association des praticiens de médecine MBV propose des informations détaillées de ses actions et courriers sur ce site.
Les médecins et scientifiques allemands se sont notamment appuyés sur les publications de Jeremie Speicher, Jessica Rose et Maria Gutschi dont le Conseil Scientifique Indépendant a présenté les travaux lors de plusieurs sessions.
Aux Pays-Bas, le Dr Maarten Fornerod et le Prof. Theo Schetters, experts en biologie moléculaire, ont également exigé le retrait immédiat des vaccins à technologie ARN.
À REGARDER ! Pour comprendre le problème de manipulation du codage génétique par l'ARN vaccinal en 5 minutes.
- voir clip (Odysee) sur site :
https://fr.sott.net/article/43103-ADN-dans-les-vaccins-les-medecins-allemands-en-colere
Pareillement que l'ont été les analyses faite par les Dr Astrid Stuckelberger et Carrie Madej (scientifiques bien-sûr censurées sur Google) elle n'ont jamais été citées par des soi-disant 'docteurs' 'médecins' ou 'scientifiques de télé' !! pour avoir publié leurs rapports effrayants !
SupprimerEntre 95 et 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène dans CHAQUE flacon injectable !! (soit 40 000 milliards !)
+ des hydres !! (Qui est l'hydre, cette créature capable de se faire pousser de nouvelles têtes ? Petit polype d'eau douce, l'hydre possède un pouvoir hors du commun : faire repousser les parties de son corps qui ont pu lui être amputées. Une particularité qui lui vaut la réputation d'être immortelle).
+ des spikes !!
+ diverses maladies animales et ((sources naturalnews:) une quarantaine de venins de serpents différents !!
Les sciences sociales doivent changer pour pouvoir contribuer à de réels progrès
RépondreSupprimerPar Bharat Dogra
Recherche mondiale,
7 février 2024
Si on leur demandait de comparer une communauté de produits forestiers rassemblant des gens il y a environ 7 000 ans avec un groupe de personnes le plus modernisé de la ville de New York aujourd'hui, la plupart des gens diraient que bien sûr, la situation ultérieure reflète un développement et un progrès bien plus importants de l'humanité en termes de accéder facilement à tant de confort et de luxe, pas seulement à des besoins.
Cependant, si nous commençons à explorer des questions telles que celles de savoir quels modèles de vie reflètent une plus grande protection et durabilité de l'environnement, plus de justice et d'égalité, plus de paix, de contentement et d'harmonie avec les autres ainsi qu'avec d'autres formes de vie, alors, selon toute vraisemblance, la communauté vieille de plusieurs milliers d'années refléterait un état plus « avancé ».
Les cinq à six cents dernières années sont souvent considérées comme celles des plus grands progrès. Pourtant, la cruauté, le pillage, l’injustice, les massacres et les génocides (parfois au point que près de 90 % des habitants de vastes régions sont tués) ont également été observés sous certaines de leurs pires formes au cours de ces siècles.
Le siècle dernier a été qualifié de siècle du plus grand progrès, mais en réalité, c'est le siècle au cours duquel les conditions de base nécessaires à la vie de la planète ont été le plus ravagées, en grande partie à cause de la folie des 10 % de la population les plus riches. mettant en danger non seulement l’humanité tout entière, mais aussi des milliers et des milliers d’autres formes de vie.
L’histoire ne doit donc jamais être considérée comme une histoire de progrès humain continu. L’histoire doit plutôt s’efforcer de comprendre les conditions liées à la justice, à l’égalité, à la protection de l’environnement et de la biodiversité, au souci de toutes les formes de vie et à la compassion, à la paix et à l’harmonie en divers lieux et à diverses époques, puis à comprendre le progrès ou la régression en ces termes.
De la même manière, d’autres sciences sociales et humaines doivent changer pour refléter une telle compréhension améliorée et plus complète du progrès/régression et du bien-être/maladie de diverses sociétés. Cela est certainement vrai de la sociologie, des sciences politiques et peut-être surtout de l’économie.
Malheureusement, les distorsions dans l’étude et la compréhension de l’économie ont souvent conduit de nombreux économistes, y compris certains des plus réputés, à contribuer à l’injustice, aux inégalités et à la ruine écologique au lieu de contribuer à la justice, à l’égalité et à la protection de l’environnement.
Les sciences sociales et les spécialistes des sciences sociales doivent être de plus en plus introvertis pour évaluer honnêtement leur rôle et leur contribution à une époque qui est peut-être la plus troublante de l'histoire de l'humanité sur terre, une époque où des facteurs entièrement d'origine humaine ont amené la planète à un stade où son Les conditions de base nécessaires à la vie sont gravement menacées.
2024 est le nouveau 1984 : Big Brother et l’essor du complexe industriel de sécurité (SIC)
RépondreSupprimerPar John W. Whitehead et Nisha Whitehead
Recherche mondiale,
7 février 2024
"Big Brother vous regarde." -George Orwell, 1984
2024 est le nouveau 1984.
Quarante ans après l’époque où George Orwell envisageait la botte de Big Brother, l’État policier est sur le point de passer le relais à l’État de surveillance.
Alimenté par la fusion du pouvoir des gouvernements et des entreprises – la montée du complexe industriel de la sécurité – ce moment décisif sonne le glas de notre droit à la vie privée.
Quatrième branche non officielle du gouvernement, l’État de surveillance a vu le jour sans mandat électoral ni référendum constitutionnel, et pourtant il possède des super pouvoirs, au-delà de ceux de toute autre agence gouvernementale à l’exception de l’armée.
Il opère hors de la portée du président, du Congrès et des tribunaux, et il marche aux côtés de l’élite du monde des affaires qui mène réellement la barque à Washington, DC.
C’est le nouveau visage de la tyrannie en Amérique : omnisciente, omnivoyante et toute-puissante.
Avancez avec prudence.
Renforcé par les progrès de la technologie de surveillance et enhardi par l’expansion rapide des partenariats public-privé entre les forces de l’ordre, la communauté du renseignement et le secteur privé, l’État de surveillance fait du monde fictif de 1984 , le cauchemar dystopique d’Orwell, notre réalité imminente.
1984 dépeint une société mondiale de contrôle total dans laquelle les gens ne sont pas autorisés à avoir des pensées en désaccord avec l’État corporatif. Il n’y a pas de liberté personnelle et la technologie avancée est devenue le moteur d’une société axée sur la surveillance. Les mouchards et les caméras sont partout. Les gens sont soumis à la police de la pensée, qui s'occupe de toute personne coupable de crimes de pensée. Le gouvernement, ou « Parti », est dirigé par Big Brother qui apparaît partout sur des affiches avec les mots : « Big Brother vous surveille ».
En effet, à l’ère actuelle de surveillance omniprésente, il n’y a pas de vie privée.
Tout est de plus en plus public.
Ce à quoi nous assistons, au prétendu nom de la sécurité et de l’efficacité, c’est la création d’un nouveau système de classes composé de ceux qui sont surveillés (les Américains moyens comme vous et moi) et de ceux qui surveillent (les bureaucrates du gouvernement, les techniciens et les entreprises privées).
Nous nous trouvons désormais dans la position peu enviable d’être surveillés, gérés et contrôlés par notre technologie, qui ne répond pas à nous mais à nos dirigeants gouvernementaux et corporatifs.
C’est la leçon qui est plus étrange que la fiction et qui nous est inculquée quotidiennement.
De cette manière, 1984 , qui dépeint la montée inquiétante de la technologie omniprésente, du fascisme et du totalitarisme, est devenue un manuel opérationnel pour l’État de surveillance omniprésent et moderne .
Il existe environ un milliard de caméras de surveillance dans le monde et ce nombre continue de croître, grâce à leur adoption sans réserve par les gouvernements (en particulier les forces de l'ordre et les agences militaires), les entreprises et les consommateurs individuels.
Caméras de surveillance montées sur des poteaux électriques, des feux de circulation, des entreprises et des maisons. Sonnez à la porte. Appareils GPS. Caméras de tableau de bord. Des drones. Rangez les caméras de sécurité. Géolocalisation et géolocalisation. FitBits. Alexa. Appareils connectés à Internet.
RépondreSupprimerAppareils Stingray, technologie de reconnaissance faciale, caméras corporelles, lecteurs automatisés de plaques d'immatriculation, détection des coups de feu, logiciels de police prédictive, analyses vidéo améliorées par l'IA, centres de criminalité en temps réel , centres de fusion : toutes ces technologies et programmes de surveillance reposent sur des partenariats public-privé. qui ensemble créent une toile d’araignée collante à laquelle il n’y a pas d’échappatoire.
Avec chaque nouveau dispositif de surveillance que nous accueillons dans nos vies, le gouvernement gagne encore une place dans nos mondes privés.
Alors que le coût de ces technologies devient plus abordable pour le consommateur moyen, un effort soutenu par l'industrie technologique et encouragé par les forces de l'ordre et les conseils d'administration locaux, qui bénéficient à leur tour d'un accès à la surveillance qu'ils n'ont pas besoin d'inclure dans leur budget. , les grandes villes, les petites villes, les communautés urbaines, suburbaines et rurales s'ajoutent au réseau interconnecté de l'État de surveillance.
Ce que cela représente pour les agences gouvernementales (c'est-à-dire les agents du FBI, de la NSA, du DHS, etc., ainsi que la police locale) est une carte de surveillance qui leur permet de suivre les mouvements d'une personne dans le temps et dans l'espace , à partir des flux de caméras de sonnette et des caméras de sécurité professionnelles aux caméras publiques sur les poteaux électriques, aux lecteurs de plaques d'immatriculation, aux caméras de circulation, aux drones, etc.
Il a pratiquement éliminé la notion de vie privée inscrite dans le Quatrième Amendement et a radicalement redessiné la ligne de démarcation entre notre moi public et notre moi privé.
L’État policier est devenu particulièrement habile à contourner le Quatrième Amendement , renforcé par les progrès de la technologie de surveillance et enhardi par l’expansion rapide des partenariats public-privé entre les forces de l’ordre, la communauté du renseignement et le secteur privé.
Au cours des 50 dernières années, la surveillance a provoqué une série de révolutions dans la façon dont les gouvernements gouvernent et les populations sont surveillées, au détriment de nous tous. L'expert en cybersécurité Adam Scott Wandt a identifié trois de ces révolutions .
La première révolution de la surveillance est survenue grâce à l’installation de caméras vidéo gouvernementales dans les espaces publics. Il y avait 51 millions de caméras de surveillance aux États-Unis en 2022. On estime que les Américains sont filmés en moyenne 238 fois par semaine (160 fois par semaine lorsqu'ils conduisent ; 40 fois par semaine au travail ; 24 fois par semaine lorsqu'ils conduisent ; 40 fois par semaine au travail ; 24 fois par semaine pendant leur travail). faire des courses et faire du shopping ; et 14 fois par semaine via divers autres canaux et activités). Cela ne concerne même pas la couverture par les drones de surveillance , qui restent une partie relativement secrète des opérations d'espionnage de la police.
RépondreSupprimerLa deuxième révolution s’est produite lorsque les forces de l’ordre ont commencé à forger des partenariats public-privé avec des établissements commerciaux tels que des banques, des pharmacies et des parkings afin d’accéder à leurs flux de surveillance en direct. L'utilisation de lecteurs automatiques de plaques d'immatriculation (fabriqués et distribués par des sociétés comme Flock Safety), autrefois déployés exclusivement par la police et maintenant répandus dans les associations de propriétaires et les communautés fermées , étend encore plus loin la portée de l'État de surveillance. C'est une situation gagnant-gagnant pour les budgets de la police et les législatures locales lorsqu'ils peuvent persuader les entreprises et les communautés résidentielles d'assumer les coûts de l'équipement et de partager les images, et qu'ils peuvent enrôler les citoyens pour s'espionner les uns les autres grâce à la surveillance participative .
La troisième révolution a été introduite avec la popularité croissante des caméras de sonnette telles que Ring, la sonnette de vidéosurveillance d'Amazon et la Nest Cam de Google.
Amazon a été particulièrement agressif dans sa recherche d'une relation avec la police , en les faisant participer à ses efforts de marketing et en allant jusqu'à organiser des fêtes pour la police, en fournissant des sonnettes Ring gratuites et des remises importantes, en partageant des cartes de « caméras actives » des propriétaires de Ring, permettre l'accès au portail des forces de l'ordre de quartier , qui permet à la police de contacter directement les propriétaires pour accéder à leurs images, et former la police sur la façon d'obtenir des images sans mandat.
Ring collabore actuellement avec plus de 2 161 organismes d'application de la loi et 455 services d'incendie , et ce nombre augmente de façon exponentielle chaque année. Comme le rapporte Vice , « Ring a également activement poursuivi les programmes de réductions municipales et les alliances privées avec des groupes de surveillance de quartier. Lorsque les villes fournissent des caméras Ring gratuites ou à prix réduit, elles créent parfois des registres de caméras, et la police ordonne parfois aux gens de pointer les caméras Ring vers leurs voisins, ou ne donne des caméras qu'aux personnes surveillées par des surveillances de quartier.
RépondreSupprimerEn novembre 2022, la police de San Francisco a eu accès aux images en direct de caméras Internet privées , au lieu de simplement pouvoir accéder aux images enregistrées. La police n'est même plus obligée de demander l'autorisation des propriétaires pour un tel accès : de plus en plus, les entreprises donnent à la police accès aux images dans le cadre de leurs soi-disant enquêtes criminelles, avec ou sans ordonnance du tribunal.
Le quatrième changement révolutionnaire pourrait bien être l'utilisation de logiciels de reconnaissance faciale et de programmes basés sur l'intelligence artificielle qui peuvent suivre les personnes par leurs données biométriques, leurs vêtements, leur comportement et leur voiture , synthétisant ainsi les nombreux volets des séquences vidéo de surveillance en un seul récit cohérent, que défend la vie privée. faire référence à une surveillance à 360 degrés .
Même si la garantie de sécurité offerte par ces centres névralgiques de la surveillance reste, au mieux, douteuse, on ne peut dissimuler leur contribution à un changement radical vers un autoritarisme pur et simple.
Par exemple, comme le conclut un rapport d'enquête approfondi de l'Associated Press , les mêmes technologies de surveillance de masse qui étaient censées être si nécessaires pour lutter contre la propagation du COVID-19 sont désormais utilisées pour étouffer la dissidence, persécuter les militants, harceler les communautés marginalisées, et relier les informations sur la santé des personnes à d'autres outils de surveillance et d'application de la loi.
Comme le rapporte l'AP, les responsables fédéraux ont également étudié comment ajouter à sa surveillance « des données identifiables sur les patients », telles que des informations sur la santé mentale, la consommation de substances et la santé comportementale provenant de foyers de groupe, de refuges, de prisons, d'établissements de désintoxication et d'écoles. boîte à outils.
Ces caméras – et les regards publics et privés qui nous regardent à travers elles – reconstruisent une société structurée autour de l’esthétique de la peur et, ce faisant, donnent aux « gens les moyens non seulement de surveiller leur quartier, mais aussi de s’organiser en tant qu’observateurs ». créer non seulement des montres de quartier numériques, mais aussi des communautés fermées numériques.
RépondreSupprimerEnfin, la surveillance a un effet répressif et répressif qui non seulement agit comme un léger moyen de dissuasion contre la criminalité, mais sert également à surveiller et à dissuader les activités licites du Premier Amendement.
Comme le prévient Matthew Feeney dans le New York Times : « Dans le passé, les communistes, les défenseurs des droits civiques, les féministes, les Quakers, les chanteurs folk, les manifestants contre la guerre et d’autres ont été la cible de la surveillance des forces de l’ordre. Personne ne sait quelle sera la prochaine cible. »
Personne ne le sait, mais il y a fort à parier que l’État de surveillance surveillera de près toute personne considérée comme une menace pour l’emprise du gouvernement sur le pouvoir.
Après tout, comme je le précise dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries , l’État de surveillance ne dort jamais.
https://www.globalresearch.ca/2024-new-1984-big-brother-rise-security-industrial-complex/5848888
« Donnez une chance aux gènes ! » – Plus de 1.000 scientifiques dans 14 pays organisent des manifestations historiques en faveur de l'édition de gènes en Europe
RépondreSupprimer7 Février 2024
Alliance pour la Science*
Plus de 1.000 scientifiques de 14 pays européens ont organisé des manifestations sans précédent pour exhorter les députés européens à soutenir les nouvelles techniques génomiques (NGT) avant un vote décisif au Parlement de l'UE [aujourd'hui] (7 février 2024).
Selon les manifestants de 29 universités européennes, la technologie d'édition de gènes permettra de créer des cultures utilisant moins de pesticides, plus résistantes aux maladies et au climat, mais uniquement si les scientifiques et les sélectionneurs de plantes sont autorisés à l'utiliser en dehors du laboratoire.
Cette rare manifestation d'activisme de la part de la communauté scientifique intervient après que 37 lauréats du prix Nobel et plus de 1.500 scientifiques ont écrit aux députés européens le mois dernier pour leur demander de rejeter « les ténèbres de l'alarmisme antiscientifique et [de] se tourner vers la lumière de la prospérité et du progrès » face à la campagne féroce menée par les militants anti-OGM.
« Il s'agit fondamentalement de savoir si l'Europe a confiance ou non dans les scientifiques », explique M. Hidde Boersma, microbiologiste néerlandais et porte-parole de WePlanet, qui a coordonné la campagne.
« La communauté scientifique est unanimement favorable aux NGT et est prête à les utiliser pour réduire considérablement l'utilisation des pesticides, créer des cultures à haut rendement économes en terres et débloquer des milliards d'euros de croissance économique. Il est temps de rejeter la superstition et de croire aux jeunes scientifiques européens. »
Tenant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Soutenez la science, soutenez les NGT ! » et « Donnez une chance aux gènes ! », mille deux professeurs et chercheurs de 29 universités ont participé à la manifestation. La liste complète des universités participantes est disponible ici.
Pour faire basculer le vote en faveur des NGT, les participants ont tagué les députés européens indécis sur X, anciennement Twitter, et ont entrepris une campagne d'envoi massif de courriels aux députés européens locaux tout au long de la journée.
L'action était coordonnée par WePlanet, une ONG éco-humaniste internationale qui milite pour l'énergie nucléaire, l'agriculture cellulaire et le ré-ensauvagement de vastes régions d'Europe.
RépondreSupprimerM. Joel Scott-Halkes, directeur des campagnes de WePlanet, déclare : « Nous avons été époustouflés par cette démonstration de soutien aux NGT de la part de la communauté scientifique. Le fait que plus de 1.000 scientifiques de 14 pays aient mené une action coordonnée en une seule journée est une démonstration historique du dévouement des scientifiques à la construction d'un avenir plus durable. Espérons que les députés européens partageront cet engagement lorsqu'ils voteront demain ! »
Informations générales
La nouvelle technique génomique la plus remarquable à l'étude est CRISPR-cas9, également connue sous le nom de « ciseaux génétiques ». Contrairement aux OGM traditionnels, cette technique n'« importe » pas l'ADN d'autres organismes et « modifie » plutôt des parties du génome de l'organisme pour obtenir des caractéristiques souhaitables.
Le vote aura lieu en séance plénière à Strasbourg le 7 février, avec un débat dans l'après-midi du 6. Il examinera une proposition de la Commission Européenne visant à assouplir la réglementation sur les NGT. Une législation similaire a été adoptée au Royaume-Uni à la suite du Brexit, rendant les NGT légales dans ce pays.
La lettre ouverte signée par 37 lauréats du prix Nobel et plus de 1 500 scientifiques peut être lue dans son intégralité ici.
WePlanet est entièrement financée par des fonds caritatifs et n'a aucun lien, financement ou partenariat avec l'industrie. Notre déclaration de transparence est disponible ici.
Le récent rapport de l'Alliance pour la Science a révélé que le rejet des nouvelles techniques génomiques en Europe pourrait coûter jusqu'à 3.000 milliards d'euros en opportunités économiques manquées.
_____________
* Source : “Give genes a chance!” Over 1,000 scientists in 14 countries hold historic demonstrations in support of gene editing - Alliance for Science
https://seppi.over-blog.com/2024/02/donnez-une-chance-aux-genes-plus-de-1.000-scientifiques-dans-14-pays-organisent-des-manifestations-historiques-en-faveur-de-l-edition-de-genes-en-europe.html
Les agriculteurs polonais annoncent une grève contre le « New Deal vert ». Le WEF veut imposer les aliments synthétiques OGM en laboratoire
RépondreSupprimerPar Julien Rose
Recherche mondiale,
7 février 2024
Il s'agira d'une très grande avancée et viendra compléter d'autres manifestations qui ont lieu dans toute l'Europe.
La Pologne compte le plus grand nombre d’exploitations familiales en Europe – plus d’un million. Ces fermes constituent une ressource vitale non seulement pour la production alimentaire nationale, mais également pour le maintien de la biodiversité unique de la Pologne.
L'effort de cet agriculteur polonais sera particulièrement marqué par une attaque centrale contre le « New Deal vert » (voir ci-dessous), qui est bien sûr une question d'une importance cruciale pour assurer l'avenir de tous les agriculteurs et de l'agriculture.
Le Green New Deal est directement lié au programme de « durabilité » de l'Agenda 2030 par lequel le WEF propose de priver à 100 % les agriculteurs de leurs droits et de remplacer les aliments synthétiques de laboratoire OGM par de vrais aliments cultivés dans un sol réel .
*
Une partie de l'annonce du NSZZ des Agriculteurs Individuels « Solidarité » sur la Grève Générale (du 9 février au 10 mars 2024)
«…Notre patience est épuisée. La position de Bruxelles à la fin janvier 2024 est inacceptable pour l’ensemble du monde agricole. De plus, l’absence de réponse des autorités polonaises et les déclarations de coopération avec la Commission européenne, ainsi que les annonces de respecter toutes les décisions concernant l’importation de produits agricoles et alimentaires en provenance d’Ukraine, ne nous laissent d’autre choix que de déclarer une grève générale… Nous Nous ne pouvons pas accepter la mise en œuvre du « Green Deal européen », la stratégie de l’Union européenne de la ferme à la table et la forme proposée de la politique agricole commune.
Le gouvernement polonais doit présenter un plan clair pour la production agricole, sa rentabilité, la reconstruction de la transformation nationale et du commerce. Nous nous battrons pour cela jusqu’à ce que cela se réalise. Les familles agricoles polonaises sont le fondement de la sécurité alimentaire de notre pays….
Nous demandons à nos compatriotes d’être compréhensifs et conscients de la situation dans laquelle nous nous trouvons tous. Nous luttons pour notre bien commun, qui est de sauver de l’effondrement et de la faillite les exploitations agricoles familiales polonaises, souvent multigénérationnelles...."
Regarde ça.
Carte des manifestations agricoles à partir du 9 février 2024 :
https://www.globalresearch.ca/vital-up-coming-1-month-solidarity-polish-farmers-strike-against-green-new-deal/5848923
Crise agricole : la France victime de son zèle écologique
RépondreSupprimerComprendre l’«exception française» dans la crise agricole qui traverse l’Europe.
Une analyse de Jean-Pierre Riou
le 8 février 2024
Les gilets verts ont bloqué le pays avec leurs tracteurs en demandant notamment que l’on n’importe pas ce que l’on interdit en France. Leurs revendications ont également porté sur l’accès à l’eau et sur la rigueur des normes environnementales françaises, qui seraient plus exigeantes que celles de leurs concurrents.
C’est la hausse du prix du gazole agricole qui a mis le feu aux poudres, en reproduisant les mêmes effets que la taxe carbone sur tous les carburants, qui avait initié le mouvement des gilets jaunes cinq ans plus tôt.
Cette colère paysanne qui embrase l’Europe n’est pas une spécificité nationale, mais elle est révélatrice d’un mal bien français, lequel a exacerbé des tensions déjà existantes, tout en illustrant la difficulté de conjuguer les aspirations écologistes aux réalités économiques.
La stratégie du gouvernement pour maîtriser la grogne agricole : maîtriser l’incendie
Alors que Bruxelles vient de proposer un assouplissement sur les jachères et un système de « frein d’urgence » aux importations d’Ukraine, le gouvernement a entendu la colère des agriculteurs et réagi rapidement. Par-delà le soutien financier de 400 millions d’euros promis par Gabriel Attal, dont un décret immédiat sur le prix du gazole agricole et un autre portant sur l’indemnisation d’éleveurs concernés par la maladie hémorragique épizootique, la mise en pause du plan Ecophyto 2030, qui était notamment destiné à transcrire les objectifs contraignants du programme européen « Farm to Fork », a participé à rassurer, du moins provisoirement, de nombreux agriculteurs, qui ont aussitôt levé les barrages.
La colère des agriculteurs avait éclaté en Allemagne en décembre 2023 en raison de la suppression d’avantages fiscaux sur le gazole qui permettaient au gouvernement de récupérer 1 petit milliard sur les 60 milliards d’euros de trou, résultant de la décision de la Cour constitutionnelle fédérale sur l’inconstitutionnalité de l’affectation de la dette contractée lors de la crise du Covid, et non utilisée.
Comme en France, cette mesure de trop a révélé le mal être des agriculteurs et leur exaspération liée à l’accumulation de réglementations trop contraignantes. Mais Outre-Rhin, comme en Suisse ou en Italie, la mobilisation ne faiblit pas.
En France, le recul du gouvernement sur les pesticides a provoqué la colère de nombreux défenseurs de l’environnement.
RépondreSupprimerL’excédent agricole français à la loupe
Une étude Insee de 2019 a montré qu’au cours de ces 40 dernières années, le nombre d’agriculteurs français a été divisé par 4.
C’est pourtant sur cette période, selon les chiffres Insee du commerce extérieur de 1949 à 2022, que la France a commencé à dégager progressivement un solde exportateur de son agriculture et industrie agroalimentaire, avec leur premier excédent commercial respectivement de 0,3 Md’€ et 0,8 Md’€ en 1980. Après une montée en puissance progressive, ce solde exportateur net a peu varié depuis 2000, où il était de 9,4 Md’€ jusqu’aux 10,6 Md’€ de 2022. Cependant, les importations ont plus que doublé, sur cette même période, parallèlement aux exportations.
C’est ainsi que l’agriculture française a battu son record d’exportations en 2022 avec 85,3 Md’€, en même temps celui des importations, qui était de 74,7 Md’€.
Ces records de 2022 doivent être compris à la lumière de deux paramètres majeurs.
En premier lieu, la flambée des cours liée à la crise ukrainienne en a gonflé les chiffres en faussant la perception des volumes exportés. De nombreuses filières ont ainsi vu leur solde exportateur progresser malgré une baisse du volume exporté, notamment la filière « viande et abats comestibles » dont les exportations ont progressé de 12% en valeur malgré un recul de 6% de leur volume, ainsi que le détaille l’établissement national FranceAgrimer.
D’autre part, son analyse montre que sans les vins et spiritueux, dont le solde est exportateur de 14,9 Md’€, la rubrique produits transformés serait déficitaire de 9,4 Md’€.
La France maintient ainsi son 6ème rang mondial d’exportateur de produits agricoles et agroalimentaires malgré un solde déficitaire de la plupart des secteurs qui nourrissent les français et représentent l’agriculture dans l’inconscient collectif, avec – 7 milliards pour les fruits et légumes, – 5,5 pour la pêche et l’aquaculture, – 3 pour la viande et – 1 milliard pour les oléagineux. Outre les vins et spiritueux, ce sont les céréales et les produits laitiers qui portent l’essentiel du solde exportateur.
Les effets néfastes de l’exemplarité
RépondreSupprimer« N’importons pas ce que l’on interdit en France ». Ce slogan, placardé sur un tracteur d’agriculteur en colère, illustre le manque de recul qui consiste à condamner sans concession toute empreinte de l’activité humaine sur notre environnement sans prendre en compte les conséquences que cet intégrisme implique sur l’économie du pays, ainsi d’ailleurs que sur ce qu’on aura, in fine, dans l’assiette. Car en pénalisant nos agriculteurs qui respectent des normes strictes, on favorise l’importation de produits qui ne les respectent pas. Le bilan de cette volonté de donner un exemple irréprochable au sein de notre microcosme devenant contreproductif au niveau de la planète.
La colère qui avait fait descendre les « gilets jaunes » dans la rue en novembre 2018 avait été déclenchée par la même raison que celle de nos « gilets verts » : la hausse du prix de leur carburant.
Car l’ambition de sa taxe carbone l’écartait de plusieurs principes clairement établis par la plupart des économistes, notamment la nécessité de la redistribution de ses recettes. Et surtout, cette taxe faisait l’impasse d’une taxe aux frontières concernant toute importation qui y aurait échappé dans son pays d’origine. L’Organisation Mondiale du Commerce ouvre pourtant la porte à l’instauration d’une telle taxe en raison de son motif environnemental.
Sans cette taxe aux frontières, la taxation du carbone a logiquement incité la délocalisation d’industries vers des pays qui ne l’imposent pas et dont les conditions de production sont plus polluantes que les nôtres. Ce qui entraîne des effets doublement négatifs, à la fois pour le climat et pour l’économie du pays, en dégradant sa balance commerciale.
Depuis que la tribune « L’Europe et le carbone » exposait sa nécessité en 2019, cette taxe carbone aux frontières vient enfin d’entrer timidement en vigueur dans une phase transitoire au 1er octobre 2023. Dans son annonce, le gouvernement constate que « la mise en œuvre de mesures climatiques contraignantes, visant à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), dans une seule région du monde (ex : le marché carbone dans l’Union Européenne) entraîne une augmentation des émissions de GES dans le reste du monde ». On ne saurait que se réjouir de cette prise de conscience, quelque tardive qu’elle soit.
Il convient de ne pas reproduire la même erreur avec l’agriculture.
RépondreSupprimerLe mal-être agricole français
Mais nos agriculteurs ont été victimes d’un mal bien français, qui consiste non seulement à vouloir laver plus blanc que blanc dans son microcosme sans se soucier des effets pervers d’un tel intégrisme à plus large échelle, mais aussi à dénigrer le plus ce qui fonctionne le mieux. Un mal qui se complait, dans sa version conspirationniste, à voir la main des lobbies aussi bien quand l’autorisation d’un principe actif est prolongée, que lorsque les données de la pharmacovigilance amènent à en restreindre l’usage.
Le dénigrement des pratiques d’aujourd’hui est récemment monté en puissance dans les médias, sur fond de néonicotinoïdes, glyphosate et autres méga-bassines, qui ont exposés les agriculteurs à la vindicte populaire, aux menaces, violences et dégradations de leur outil de travail.
Assurément, la profession a souffert de l’image ainsi véhiculée, alors que la réglementation française transpose les Directives européennes avec un zèle propre à favoriser l’essor des produits importés. L’arrêt de cette « surtransposition » française, qui fausse la concurrence, est aujourd’hui au cœur des revendications des agriculteurs.
En septembre 2023, le Parlement européen rappelait en effet que la directive 2009/128/CE avait imposé aux États membres d’adopter des plans d’action nationaux visant à fixer des objectifs quantitatifs, en vue de réduire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides sur la santé humaine et l’environnement. Sa communication évoque un rapport qui révèle que plus des 2/3 des États membres n’avaient pas procédé au réexamen demandé de leur plan d’action et que seuls 8 États membres dont la France l’avaient mené à bien dans les délais impartis.
Seuls trois États membres, dont la France, ayant clairement défini des objectifs de haut niveau fondés sur les résultats, ainsi qu’il leur était demandé.
Réglementation des substances préoccupantes dans l’UE : la sévérité française, une exception
Ce rapport de 2020 précise que « La France est le seul État membre dont le plan d’action national prévoit une surveillance de l’utilisation des substances actives particulièrement préoccupantes ».
Conformément à ce plan d’action national (PAN), présenté en avril 2018, ce suivi des « substances les plus préoccupantes », c’est-à-dire cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction avérés (CMR1A) ou supposés (CMR1B) fait état de leur réduction drastique, passée de 5426 tonnes en 2018 à 781 tonnes en 2021. Le statut des quelques 2000 insecticides, herbicides ou fongicides concernés par leur classement de 2017 permet de suivre également les retraits en masse des autorisations de mise sur le marché (AMM) des CMR2, c’est-à-dire tous ceux dont le risque n’ est que suspecté. Ces retraits ont continué à se succéder jusqu’à août 2023, dans l’édition d’octobre 2023.
RépondreSupprimerDans son plan d’action, la France demandait à la Commission européenne de « mettre fin dans les meilleurs délais à l’approbation des substances soumises à exclusion au titre du règlement européen : substances cancérogènes de catégorie 1, mutagènes de catégorie 1 ou toxiques pour la reproduction de catégorie 1 ».
Quant à l’usage du glyphosate qui a défrayé la chronique, malgré les conclusions favorables de la plupart des agences de santé, et dont le destin était scellé en France dans son plan de sortie anticipée du plan Ecophyto II+, son autorisation vient d’être prolongée par l’Europe jusqu’en 2033.
De même, la filière du sucre, confrontée à la jaunisse de la betterave qui l’a durement impactée en 2020, ne peut recourir aux néonicotinoïdes, contrairement à tous ses concurrents, même européens qui bénéficient de dérogations, l’usage de l’acetamipride étant approuvé en Europe jusqu’en 2033, mais interdit en France malgré les efforts des parlementaires. Le Conseil d’État a d’ailleurs considéré en juillet 2022 que si certaines dérogations à la règle demeurent possibles, « Le fait que d’autres États membres de l’UE n’aient pas adopté de législation comparable ne justifie pas de remettre en cause l’interdiction française. »
Rappelons que la France avait été pionnière dans l’interdiction des néoticotinoïdes sur son sol, par la loi du 8 août 2016, malgré les modifications et dérogations qui l’ont suivie.
Depuis 2015, c’est l’Anses qui est chargée de délivrer, retirer ou modifier les AMM et permis des produits phytopharmaceutiques et des matières fertilisantes. Elle tient à jour les autorisations de mise sur le marché en France sur sa page E-phy.
L’utilisation de produits à base de phosmet en pulvérisation des cerises fraiches a été interdite par l’UE le 01/02/2022 et son retrait en France acté par l’Anses, 4 mois plus tard. L’Anses procède également au retrait d’AMM sur saisine ministérielle relative à l’avis de l’Anses ou de l’EFSA.
RépondreSupprimerLe phosmet reste autorisé dans d’autres pays comme le Canada, le Chili ou les États-Unis, et leur importation est parfaitement légale. Ce qui participe à la détresse de la filière, déjà affectée par la météo en 2023.
Quel impact aurait le Mercosur sur l’agriculture française ?
On comprend la crainte des agriculteurs envers les accords du Mercosur qui accélèrerait les importations déjà croissantes des pays de l’Amérique du Sud.
Le rapport de la Commission présidée par M. Stefan Ambec et remis au Premier ministre en avril 2020 indiquait qu’en matière de pesticides, sur un total de 190 principes actifs enregistrés et en voie de l’être au Brésil, 52, soit 27%, ne sont pas autorisés dans l’UE.
Dans une proposition de résolution européenne, des sénateurs précisaient en 2016 : « L’importation de denrées traitées par des substances actives interdites dans l’Union européenne est expressément permise par le système de tolérances à l’importation dont les instances communautaires peuvent faire bénéficier les pays tiers ».
Par delà les cas de fraude avérés depuis, on comprend que les lenteurs administratives ne sont pas en mesure de permettre à l’agriculture française de bénéficier de règles équitables, pourtant indispensables dans le cadre d’une libre concurrence. La mise en place de chaque « mesure miroir » destinée à ne pas importer ce qu’on interdit de produire en Europe étant extrêmement complexe et toujours controversée.
A ces difficultés il convient d’ajouter la concurrence d’une main d’œuvre à moindre coût, même au sein de l’UE qui amène notamment les grossistes à acheter leurs pommes en Pologne alors que des récoltes cherchent preneurs en France.
Pourquoi les agriculteurs français redoutent l’entrée de l’Ukraine dans l’UE
RépondreSupprimerL’Ukraine, dont le bleu du drapeau symbolise le ciel, et le jaune, le blé, est souvent nommé le grenier à blé de l’Europe pour ses terres noires, ou « chernozem », considérées les plus riches du monde, et pour son climat propice à leur exploitation.
Selon le ministère de l’Agriculture, les terres arables ukrainiennes représentent quasiment le double de la surface de celles de la France. Les exportations de produits agroalimentaires de l’Ukraine vers la France s’élevaient à 322 millions d’€ en 2017 et ses importations depuis l’hexagone à moins de la moitié, avec 145 millions d’€. Selon cette même source, le pays développerait des réformes « pour rapprocher ses normes des règles et standards européens ». Ce qui signifie bien, en creux, qu’il ne les respecte pas. On peut craindre que son entrée dans l’Union européenne soit de nature à inciter l’Ukraine à orienter ses exportations vers un marché potentiellement plus lucratif et mieux subventionné, en rebattant les cartes de la politique agricole commune.
Selon le JDN, journal du net spécialisé dans les informations économiques, le revenu mensuel brut par habitant serait en 2022 de 356 $ en Ukraine contre 2777 $ pour la moyenne européenne. Le coût de la main d’œuvre représente un paramètre significatif de la compétitivité des nombreuses filières agricoles amenées à devoir embaucher des salariés. Les conditions de cette embauche en France pouvant difficilement rivaliser.
Les déboires de la filière bio
Une large part des revenus agricoles provient des subventions qui irriguent massivement l’agriculture française, grâce à la politique agricole commune au sein de l’UE (PAC). Les aides couplées sont proportionnelles à la surface cultivée ou à la taille du cheptel pour l’élevage. Elles peuvent aller de 44 €/ha pour la production de semences graminées à 1588 €/ha pour le maraîchage, si la surface est inférieure à 3 ha. Elles peuvent être augmentées d’une indemnité compensatoire liée aux difficultés de la topographie.
Les aides découplées apportent notamment un soutien aux petites et moyennes exploitations, et un « écorégime » versé aux agriculteurs qui s’engagent à observer des pratiques favorables à l’environnement. Dans ce cadre l’agriculture biologique bénéficie d’un montant supplémentaire de l’ordre de 110 €/ha. Enfin, la PAC propose une aide spécifique à la conversion en agriculture biologique destinée à compenser le manque à gagner d’un moindre rendement sans possibilité d’augmenter les prix dans la période qui précède la certification.
En 2020, la Commission européenne avait présenté son plan d’action pour le développement de l’agriculture biologique. Son objectif général était de stimuler la production et la consommation de produits biologiques en portant à 25 % la surface agricole consacrée à l’agriculture biologique d’ici à 2030, contre 10% en France en 2021.
RépondreSupprimerL’observatoire national France Agrimer a publié en mai 2023 une étude sur l’évolution des achats de produits issus de l’agriculture biologique. Cette étude fait état d’une dynamique de conversion des exploitations en bio avec + 12% en 1 an, parvenant ainsi à plus de 2,2 millions d’hectares en 2021. Elle note que, par delà les disparités relatives aux produits concernés, parmi les acheteurs « un profil de ménage « surconsommateur » bien précis se dessine. Il s’agit d’un public aux revenus aisés, senior et habitant majoritairement en région parisienne et dans une moindre mesure dans le Sud de la France ».
Après que l’attrait pour la certification bio (AB) a permis à la filière des progressions annuelles à 2 chiffres, l’année 2020 a marqué le début d’un recul des achats au bénéfice des circuits courts, que l’étude explique par l’objectif de réduire l’impact environnemental par moins de gaspillage, moins d’emballages, et moins de produits importés. L’intérêt pour l’« origine France » semblant se renforcer avec le temps, tandis que celui pour le bio faiblit. L’étude suggère également que le contexte inflationniste actuel incite le consommateur à des stratégies de descente de gamme pour limiter la hausse des prix.
Si ces 2 marchés de niche diversifient l’offre des produits agricoles en diminuant leur exposition aux pesticides, il reste légitime de s’interroger sur la réalité de leur plus-value, en raison des effets induits par leur moindre rendement mais aussi des alertes sur la nocivité du cuivre.
Les déboires de la filière bio confirment que l’effort doit désormais porter sur la création des conditions de fonctionnement d’un marché susceptible de garantir aux agriculteurs une rémunération à la hauteur de la qualité de leur travail.
Un retour aux rendements agricoles de l’après-guerre serait incompatible avec le contexte géopolitique actuel
Le 19 octobre 2021, le Parlement européen passait un nouveau cap en votant le plan « Farm to fork » ou « De la ferme à la fourchette ». Celui-ci prévoit notamment d’ici 2030 : 50% de réduction de l’utilisation de pesticides chimiques, 20% de réduction des fertilisants et confirme l’objectif de 25% de la superficie cultivée en agriculture biologique.
En moins de deux siècles, le rendement moyen du blé est passé en France de 8-10 q/ha (quintal par hectare) en 1815 à 70 q/ha en 1995. L’essentiel de cette amélioration date de moins d’un siècle, depuis 14-15 q/ha en 1945. Elle a été permise par la génétique, le perfectionnement des méthodes agricoles et l’emploi cohérent de fertilisants et produits phytosanitaires.
RépondreSupprimerLe 24 janvier 2024, la Commission environnement du Parlement européen a voté une proposition visant à ouvrir la porte aux nouvelles techniques de génomique (NGT).
Le 31 janvier, Les scientifiques de l’Université de Cambridge identifiaient deux facteurs génétiques cruciaux nécessaires à la « production d’organes racinaires spécialisés capables d’héberger des bactéries fixatrices d’azote dans les légumineuses telles que les pois et les haricots. »
Cette découverte ouvre la voie à une réduction drastique de la dépendance agricole aux engrais azotés industriels.
On connait malheureusement l’opposition frontale de nombreux écologistes à toute manipulation génétique, même celle permettant aux plants d’affronter la sécheresse.
https://www.contrepoints.org/2024/02/08/471272-crise-agricole-la-france-victime-de-son-zele-ecologique
Depuis l’emploi débridé du DDT de l’agriculture de nos anciens, chaque progrès technologique a fait l’objet de précautions sanitaires considérables. Mais dans sa recherche du risque 0, le principe de précaution devrait s’interdire lui-même, tant il est dangereux de ne plus oser avancer, sachant qu’un retour aux rendements agricoles de l’après-guerre serait suicidaire dans le contexte géopolitique actuel. La guerre en Ukraine a rappelé aux pays européens l’importance de la souveraineté alimentaire, et explique le soutien populaire au slogan des agriculteurs en colère : « Notre fin sera votre faim ».
Les progrès technologiques répondront un à un à l’expression de leurs besoins par la société. Mais au risque d’être contre-productif, chaque objectif environnemental devra être conditionné à l’élaboration préalable d’une alternative.
https://www.contrepoints.org/2024/02/08/471272-crise-agricole-la-france-victime-de-son-zele-ecologique
Les éléments du progrès : les OGM
RépondreSupprimerLes Nouvelles Techniques Génomiques (NGT) viennent d’être autorisées par le Parlement européen. Tour d’horizon des apports des OGM.
le 8 février 2024
Tony Morley
Les aliments génétiquement modifiés, également connus sous le nom d’organismes génétiquement modifiés (OGM), existent depuis l’aube de l’agriculture. Depuis près de 30 000 ans, l’Homme a modifié génétiquement les plantes et les animaux, d’abord par inadvertance, puis par le biais d’une méthode de sélection primitive.
Presque tous les produits alimentaires et animaux que nous considérons comme naturels et historiquement inchangés seraient méconnaissables dans leurs formes préhistoriques originelles.
Soyons clairs : la consommation d’aliments génétiquement modifiés est sûre, saine et nutritive. Des centaines de millions de personnes achètent et consomment quotidiennement des denrées alimentaires génétiquement modifiées, pour leur plus grand bien et celui de leur famille.
Alors que les cultures et les aliments dérivés d’OGM ont été testés de manière extensive et avec succès depuis des décennies, le mouvement anti-OGM s’oppose toujours à la recherche, à la production et à la consommation de cultures alimentaires génétiquement modifiées.
Cette dissidence, qui ne peut être soutenue sur le plan académique, a historiquement retardé, et continuera de retarder, le bien-être et le développement des êtres humains. Cela est particulièrement vrai pour les populations les plus pauvres du monde.
Dans les pays et régions en développement, où plusieurs millions de personnes vivent principalement de riz ordinaire, une carence en vitamine A peut entraîner une infirmité invalidante ou la mort.
Entre 250 000 et 500 000 enfants par an sont atteints de cécité suite à une carence en vitamine A, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au moins la moitié de ces enfants meurent dans les 12 mois suite à cette carence.
Le manque de vitamine A dans l’alimentation est un problème exclusivement réservé aux pays pauvres. Il s’agit d’un problème technique pour lequel il existe une solution facilement réalisable.
La solution en question a d’abord été proposée par Peter Beyer, professeur de biologie cellulaire à l’université de Fribourg en Allemagne, et Ingo Potrykus de l’Institut des sciences végétales en Suisse. Beyer et son équipe ont utilisé le génie génétique pour insérer les gènes producteurs de bêta-carotène dans l’ADN du riz normal. Le résultat a été un riz modifié de manière à produire du bêta-carotène in situ dans la plante – que l’on a appelé riz doré. La couleur du riz est un indicateur évident de la vitamine A qu’il contient.
Dans de nombreuses régions de Chine, d’Inde et du Bangladesh, une portion quotidienne de riz doré pourrait prévenir des millions de cas de cécité, sauver un nombre égal de vies et améliorer les perspectives économiques et le bien-être général d’innombrables familles dans les décennies à venir.
RépondreSupprimerDe nombreuses ONG et des environnementalistes extrémistes, comme Greenpeace, continuent d’interdire, de retarder et de restreindre la capacité de l’homme à déployer le génie génétique dans l’agriculture moderne.
Une minorité de personnes riches des pays développés pourrait bien profiter d’un mode de vie biologique strictement exempt d’OGM sans conséquences néfastes.
Mais imposer un tel mode de vie aux pauvres du monde est injuste, contraire à l’éthique, improductif et inutile. Les améliorations des technologies agricoles ont sauvé des centaines de millions de vies et en sauveront sans aucun doute des centaines de millions d’autres à l’avenir.
La peur irrationnelle et la répulsion que suscitent les cultures génétiquement modifiées ont des racines profondes dans l’évolution humaine. Plus de cent mille ans d’essais et d’erreurs ont permis à notre espèce de déterminer laborieusement quelles plantes et quels animaux étaient comestibles et nutritifs, et lesquels étaient dangereux ou pauvres en nutriments. Ces informations ont été recueillies et transmises oralement de parent à enfant, de famille à famille et de commerçant à commerçant.
Si de nombreux facteurs ont contribué au retard pris dans la recherche, la production et la distribution des principales cultures génétiquement modifiées, la cause première est trop souvent une peur irrationnelle des dangers et risques inconnus des produits génétiquement modifiés.
Une étude récente, intitulée « Les opposants extrêmes aux aliments génétiquement modifiés sont ceux qui en savent le moins mais pensent en savoir le plus », dresse un état des lieux parfait :
« Les aliments génétiquement modifiés (GM) sont jugés par la majorité des scientifiques comme étant aussi sûrs pour la consommation humaine que les aliments cultivés de manière conventionnelle, et ont le potentiel de fournir des avantages substantiels à l’humanité, tels qu’un contenu nutritionnel accru, un rendement à l’hectare plus élevé, une meilleure durée de conservation et une résistance aux maladies des cultures – même si leur utilisation suscite une opposition publique importante dans le monde entier.
Aux États-Unis, un sondage du Pew Research Center a révélé que 88 % des scientifiques pensaient que les aliments génétiquement modifiés étaient sans danger pour la santé, alors que seulement 37 % des profanes le pensaient, ce qui représente l’écart le plus important pour toutes les catégories testées. »
RépondreSupprimerChaque mois de retard dans le développement de cultures à haut rendement, plus nutritives, plus résistantes aux conditions extrêmes et nécessitant moins d’engrais et de pesticides est un mois de plus que les générations futures considéreront avec honte.
Au cours des 25 prochaines années, le développement et le succès du génie génétique dans la production agricole joueront un rôle clé dans l’amélioration de l’épanouissement humain. Cela permettra de sauver et d’enrichir la vie de millions de personnes.
Mais cela ne sera possible que si les gens soutiennent la recherche, le développement et l’utilisation des technologies génétiques de manière rationnelle.
https://www.contrepoints.org/2024/02/08/391029-les-elements-du-progres-les-ogm-7
La carence en zinc est-elle à l’origine de l’augmentation dramatique des infections à levures ?
RépondreSupprimerPar le Dr Joseph Mercola
Mercola.com
8 février 2024
Trois femmes sur quatre auront une mycose vaginale au cours de leur vie et on estime que 140 millions de femmes dans le monde souffrent d'infections récurrentes.1 Les infections récurrentes peuvent avoir un impact considérablement néfaste sur la qualité de vie, et comme la résistance aux traitements existants est en augmentation, les femmes ont cruellement besoin d’alternatives de traitement viables.
La plupart des infections vaginales à levures sont causées par une levure appelée Candida albicans, le même champignon qui est également responsable des infections à levures – également appelées muguet – dans la bouche, la gorge et les intestins.
La vidéo ci-dessus présente une interview que j'ai réalisée avec le Dr Leon Chaitow en 2016, dans laquelle il explique comment Candida peut affecter votre santé. Les infections vaginales à levures chez les femmes ne sont qu’un des résultats potentiels.
Fait intéressant, selon des recherches récentes,2,3,4 une carence en zinc pourrait être ce qui permet au muguet de se développer, et c'est quelque chose que nous ne savions pas en 2016. Il s'avère que Candida se nourrit de zinc, et lorsque le zinc est faible, il libère une protéine piégeuse de zinc appelée antigène régulé par le pH (Pra1) pour profiter du peu de zinc disponible.
Le problème est que Pra1 déclenche une inflammation chez l’hôte. L’inflammation induite par Pra1 est à l’origine des brûlures et des démangeaisons caractéristiques qui accompagnent l’infection vaginale à levures.
La crème vaginale au zinc prévient efficacement la réinfection
Lors d'expériences, les chercheurs ont découvert que l'inflammation pouvait être évitée chez la souris en manipulant les gènes de la levure qui bloquaient la production de Pra1. Donner aux souris un gel vaginal de zinc à faible dose a produit les mêmes résultats.
Enfin, ils ont testé une crème vaginale contenant du zinc disponible dans le commerce (vendue sous la marque Juvia) chez six femmes qui avaient eu des mycoses vaginales récurrentes au moins une fois tous les trois mois. La crème a été appliquée le soir pendant deux semaines, puis deux fois par semaine pendant 10 semaines supplémentaires.
Dans une étude pilote, une crème vaginale contenant du zinc disponible dans le commerce a empêché la réinfection à levures chez cinq femmes sur six. Un essai clinique plus vaste est prévu pour confirmer les résultats.
RépondreSupprimerÀ la fin de l’étude de trois mois, cinq des six femmes n’avaient pas subi de réinfection. L'équipe envisage maintenant de mener un essai clinique plus vaste pour confirmer l'efficacité du traitement au zinc. Dans un communiqué de presse, le directeur de recherche Duncan Wilson, Ph.D., du MRC Center for Medical Mycology de l’Université d’Exeter, a commenté :5
« Le muguet récurrent peut être profondément pénible et problématique, et nous avons besoin de toute urgence de nouveaux traitements. Notre nouvelle découverte sur le zinc est très intéressante, car elle suggère qu’un simple apport de zinc pourrait bloquer la production de la molécule inflammatoire Pra1, mais nous ne sommes pas en mesure de faire des recommandations thérapeutiques à ce stade.
Nous avons besoin d’essais à plus grande échelle pour confirmer l’effet. Veuillez ne pas appliquer de produits qui ne sont pas conçus pour la région génitale, car le zinc peut être toxique à des concentrations élevées et pourrait être extrêmement dangereux.
Signes et symptômes du Candida
Candida albicans est une levure très répandue. La plupart des gens l’ont dans leur système et pour la plupart, cela ne pose aucun problème. Cependant, si votre système immunitaire est perturbé par une exposition à des antibiotiques, un manque de sommeil ou une consommation excessive de sucre, Candida peut commencer à se développer de manière incontrôlable.
Un signe clinique majeur – et clairement visible – de Candida est une couche blanche sur la langue. Lorsque votre équilibre microbien est normal, votre langue est généralement propre et rose. Une intervention précoce à ce stade pourrait potentiellement éviter de nombreux cas de muguet.
En dehors de cela, les symptômes de la prolifération de Candida commencent généralement dans l’intestin, avec des phénomènes tels que des ballonnements, de la constipation ou de la diarrhée. La flore normale de votre intestin produit de la biotine, qui supprime la capacité de la levure à se transformer en des formes plus agressives.
Les formes dites mycéliennes de levure déposent en fait de minuscules « racines » qui pénètrent dans la membrane muqueuse de votre intestin, permettant ainsi aux toxines de votre intestin de s'échapper et de provoquer des symptômes systémiques, tels qu'une fatigue inhabituelle et persistante, le développement soudain de sensibilités alimentaires, des douleurs inhabituelles qui ne semblent pas avoir une cause déterminable (comme une blessure), des plaques cutanées sèches et des infections vaginales à levures chez les femmes.
RépondreSupprimerAinsi, même si la levure n’est pas problématique en soi – elle fait partie intégrante d’une flore intestinale saine – elle devient problématique lorsqu’elle n’est pas maîtrisée et commence à se transformer en forme mycélienne. Il est fort probable que les femmes qui souffrent d’infections vaginales récurrentes aient une flore intestinale dérégulée, et c’est pourquoi elles ne se rétablissent jamais complètement.
Comment contrôler Candida
Pour contrôler la levure Candida, vous devez la priver de nourriture. Cela le supprimera naturellement plutôt que d’utiliser des médicaments pour le tuer carrément. Candida peut être considéré comme un parasite qui profite de vos erreurs alimentaires et de votre mode de vie. Les éléments qui favoriseront la prolifération de Candida incluent tout ce qui supprimera votre fonction immunitaire, comme :
Manger trop de sucre raffiné et d'aliments transformés
Médicaments tels que les antibiotiques, les hormones stéroïdes et les contraceptifs oraux ; en modifiant votre microbiome, ils prédisposent Candida à se développer vers sa forme plus invasive
Manque de sommeil réparateur
Manque d'air frais, d'activité physique et d'exercice
Comme l’a noté Chaitow en 2016 :6
« L’approche globale de tous ces problèmes chroniques consiste à… améliorer la fonction immunitaire, par tous les moyens possibles… Cela peut simplement être un meilleur mode de vie, un meilleur sommeil, plus d’exercice et une alimentation améliorée et améliorée.
Arrêtez de nourrir la levure, arrêtez d’endommager votre fonction immunitaire et reconstituez la flore intestinale du mieux possible. La levure, contrôlée, se soigne toute seule. Vous n’êtes pas obligé de le tuer… Nous avons cette merveilleuse symbiose naturelle avec notre flore intestinale. Cela nous maintient en vie. Cela nous garde en bonne santé. Mais si on l’abîme, on en paye le prix…
Le régime est la clé. L’alimentation doit être la plus brute possible… Le régime méditerranéen est idéal. Il s’agit de poisson (pas de poisson d’élevage si possible) [et] de viande maigre… L’industrie agricole est le principal utilisateur d’antibiotiques [donc] c’est là que nous courons le plus de risques…
RépondreSupprimerLégumes, fruits – pas trop de fruits très sucrés au début du programme anti-Candida, mais les fruits comme la papaye sont certainement merveilleux.
L’évitement de tout ce qui pourrait provoquer la fermentation. Le sucre est essentiel à éviter. Au début, cela couvre même des choses comme le miel pendant les deux premiers mois d'un programme anti-Candida.
Je pense que c'est un processus assez simple. C’est un mode de vie sain, une alimentation saine. Le programme doit être couplé dans un premier temps en essayant d’encourager une flore intestinale plus normale. On passe directement aux prébiotiques et aux probiotiques. Cela doit s’accompagner d’un changement de régime alimentaire et d’éviter les antibiotiques autant que possible.
À ces directives de base, nous pouvons désormais ajouter la recommandation d’augmenter votre apport en zinc. S’assurer que vous n’avez pas de carence en zinc aidera également à prévenir la prolifération de Candida. Ce n'est que dans les cas graves et/ou insurmontables que je recommande d'utiliser un médicament antifongique comme la nystatine, qui est un médicament relativement inoffensif avec peu d'effets secondaires.
Suppléments utiles
Chaitow recommande un certain nombre de suppléments qui peuvent être utiles contre Candida, notamment :
•L'acide caprylique, un triglycéride à chaîne moyenne (MCT) à huit carbones (c'est pourquoi il est également connu sous le nom de C8). Bien qu’on la trouve dans l’huile de coco, vous pouvez également acheter de l’huile MCT, soit directement en C8, soit en combinaison avec de l’acide caprique (C10). Aucune autre source de nourriture ne se convertit en cétones plus facilement que le C8, et les cétones sont un carburant magnifique et efficace pour votre corps. L'acide caprylique est également un antifongique puissant et Chaitow le recommande à la place des médicaments antifongiques.
•Le gel d'aloe vera contient un mucopolysaccharide aux puissants bienfaits immunitaires :
RépondreSupprimer◦Propriétés antifongiques — L'aloe vera contient des composés qui ont des activités antifongiques, qui peuvent aider à inhiber la croissance de Candida, la levure responsable de la candidose vaginale. Des études ont montré que l'aloe vera peut être efficace contre plusieurs espèces de Candida, notamment Candida albicans, couramment impliquée dans les infections vaginales à levures.
◦Effets anti-inflammatoires — La candidose vaginale peut provoquer une inflammation et une irritation. L'aloe vera possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire ces symptômes. Il apaise les tissus enflammés, soulageant les démangeaisons et l’inconfort associés à l’infection.
◦Propriétés curatives — L'aloe vera est bien connu pour ses propriétés cicatrisantes et régénératrices. Il peut aider à réparer les tissus endommagés dans la région vaginale causés par une infection à levures. Cela est dû à la présence de glycoprotéines et de polysaccharides dans l’aloe vera, connus pour contribuer à la cicatrisation et à la régénération de la peau.
◦Effets stimulant le système immunitaire – Les propriétés immunomodulatrices de l’aloe vera peuvent être bénéfiques pour lutter contre les infections, y compris les infections à levures. En renforçant la réponse immunitaire du corps, l’aloe vera peut contribuer à une résolution plus rapide de l’infection.
◦Effet hydratant — L'aloe vera est un hydratant naturel qui peut aider à maintenir l'équilibre hydrique naturel de la région vaginale. Ceci est important car une sécheresse excessive et une humidité excessive peuvent contribuer aux conditions favorisant la prolifération des levures.
◦Équilibrage du pH — Le maintien du pH naturel du vagin est crucial pour sa santé. L'aloe vera peut aider à maintenir le pH vaginal, créant ainsi un environnement moins propice à la croissance de Candida.
◦Naturel et doux — L'aloe vera est un remède naturel et doux, ce qui le rend adapté aux zones sensibles comme la région vaginale. Il est moins susceptible de provoquer une irritation ou des réactions indésirables que certains traitements à base de produits chimiques.
Comment distinguer une infection à levures d’une infection des voies urinaires
Si vous êtes une femme, il peut dans certains cas être difficile de savoir si vous souffrez d’une mycose vaginale ou d’une infection des voies urinaires (IVU). Les deux provoquent de la douleur et de l’inconfort, mais il existe des différences clés qui permettent de les distinguer.7
RépondreSupprimerUne infection à levures produira un écoulement vaginal inodore, blanc, semblable à du caillé, ainsi que des démangeaisons et un gonflement du vagin et de la vulve, tandis qu'une urine trouble et nauséabonde et des mictions douloureuses fréquentes sont les caractéristiques d'une infection urinaire.
Dans les cas graves, une infection urinaire peut également provoquer de la fièvre, des frissons, des nausées et des vomissements, ce qui n'arrive généralement jamais en cas d'infection à levures. Dans de rares cas, une infection urinaire grave peut également déclencher une psychose aiguë, en particulier chez les personnes souffrant déjà d’un trouble dépressif majeur avec des caractéristiques psychotiques.8 Elle est également connue pour provoquer un délire chez les patients âgés9 et ceux atteints de la maladie d’Alzheimer semblent courir un risque accru.10
Comment traiter ◦Effets anti-inflammatoires — La candidose vaginale peut provoquer une inflammation et une irritation. L'aloe vera possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire ces symptômes. Il apaise les tissus enflammés, soulageant les démangeaisons et l’inconfort associés à l’infection.
◦Propriétés curatives — L'aloe vera est bien connu pour ses propriétés cicatrisantes et régénératrices. Il peut aider à réparer les tissus endommagés dans la région vaginale causés par une infection à levures. Cela est dû à la présence de glycoprotéines et de polysaccharides dans l’aloe vera, connus pour contribuer à la cicatrisation et à la régénération de la peau.
◦Effets stimulant le système immunitaire – Les propriétés immunomodulatrices de l’aloe vera peuvent être bénéfiques pour lutter contre les infections, y compris les infections à levures. En renforçant la réponse immunitaire du corps, l’aloe vera peut contribuer à une résolution plus rapide de l’infection.
◦Effet hydratant — L'aloe vera est un hydratant naturel qui peut aider à maintenir l'équilibre hydrique naturel de la région vaginale. Ceci est important car une sécheresse excessive et une humidité excessive peuvent contribuer aux conditions favorisant la prolifération des levures.
◦Équilibrage du pH — Le maintien du pH naturel du vagin est crucial pour sa santé. L'aloe vera peut aider à maintenir le pH vaginal, créant ainsi un environnement moins propice à la croissance de Candida.
◦Naturel et doux — L'aloe vera est un remède naturel et doux, ce qui le rend adapté aux zones sensibles comme la région vaginale. Il est moins susceptible de provoquer une irritation ou des réactions indésirables que certains traitements à base de produits chimiques.
RépondreSupprimerComment distinguer une infection à levures d’une infection des voies urinaires
Si vous êtes une femme, il peut dans certains cas être difficile de savoir si vous souffrez d’une mycose vaginale ou d’une infection des voies urinaires (IVU). Les deux provoquent de la douleur et de l’inconfort, mais il existe des différences clés qui permettent de les distinguer.7
Une infection à levures produira un écoulement vaginal inodore, blanc, semblable à du caillé, ainsi que des démangeaisons et un gonflement du vagin et de la vulve, tandis qu'une urine trouble et nauséabonde et des mictions douloureuses fréquentes sont les caractéristiques d'une infection urinaire.
Dans les cas graves, une infection urinaire peut également provoquer de la fièvre, des frissons, des nausées et des vomissements, ce qui n'arrive généralement jamais en cas d'infection à levures. Dans de rares cas, une infection urinaire grave peut également déclencher une psychose aiguë, en particulier chez les personnes souffrant déjà d’un trouble dépressif majeur avec des caractéristiques psychotiques.8 Elle est également connue pour provoquer un délire chez les patients âgés9 et ceux atteints de la maladie d’Alzheimer semblent courir un risque accru.10
Comment traiter les infections urinaires
Les infections urinaires sont le plus souvent causées par la bactérie Escherichia coli11, qui peut être introduite dans vos voies urinaires de différentes manières, par exemple via vos propres selles ou lors de rapports sexuels. L'urètre, qui transporte l'urine de votre corps depuis votre vessie, est beaucoup plus court chez les femmes que chez les hommes, ce qui explique en partie pourquoi les femmes ont tendance à avoir plus d'infections urinaires.
Si elles ne sont pas traitées efficacement, les infections urinaires peuvent évoluer vers des infections rénales, une septicémie et même la mort. Les décès dus aux infections urinaires ont été multipliés par 2,4 entre 1990 et 2019. Cela s’explique notamment par le fait que de nombreuses bactéries responsables des infections urinaires ont développé une résistance aux antibiotiques utilisés pour les traiter.12 Selon une étude de 2019,13 plus de 92 % des bactéries responsables des infections urinaires sont désormais résistantes à un ou plusieurs antibiotiques couramment utilisés, et près de 80 % sont résistantes à deux ou plusieurs.
La bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin d’antibiotiques. Le bleu de méthylène est un agent très efficace contre les infections urinaires ; il tue pratiquement tous les agents pathogènes présents dans votre vessie sans perturber le microbiome comme le font les antibiotiques. Les canneberges peuvent également être utiles. Une recherche publiée dans la base de données Cochrane des revues systématiques a révélé que les proanthocyanidines contenues dans les canneberges aident à empêcher E. coli de coller aux cellules urothéliales qui tapissent la vessie.14
RépondreSupprimerComment réduire votre risque d'infections urinaires
Comme pour les infections à levures, une alimentation favorisant une flore intestinale saine contribuera à réduire votre risque d’infections urinaires. En dehors de cela, une hygiène de bon sens est également importante, car vous voulez éviter que des bactéries nocives ne pénètrent dans votre urètre.
Par exemple, assurez-vous d'essuyer d'avant en arrière pour empêcher les bactéries de pénétrer dans votre urètre, ou mieux encore, installez un bidet, qui vous permettra de rincer vos parties génitales après chaque pause aux toilettes et de les sécher. Nettoyez également les zones génitales masculines et féminines avant les rapports sexuels.les infections urinaires
Les infections urinaires sont le plus souvent causées par la bactérie Escherichia coli11, qui peut être introduite dans vos voies urinaires de différentes manières, par exemple via vos propres selles ou lors de rapports sexuels. L'urètre, qui transporte l'urine de votre corps depuis votre vessie, est beaucoup plus court chez les femmes que chez les hommes, ce qui explique en partie pourquoi les femmes ont tendance à avoir plus d'infections urinaires.
Si elles ne sont pas traitées efficacement, les infections urinaires peuvent évoluer vers des infections rénales, une septicémie et même la mort. Les décès dus aux infections urinaires ont été multipliés par 2,4 entre 1990 et 2019. Cela s’explique notamment par le fait que de nombreuses bactéries responsables des infections urinaires ont développé une résistance aux antibiotiques utilisés pour les traiter.12 Selon une étude de 2019,13 plus de 92 % des bactéries responsables des infections urinaires sont désormais résistantes à un ou plusieurs antibiotiques couramment utilisés, et près de 80 % sont résistantes à deux ou plusieurs.
La bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin d’antibiotiques. Le bleu de méthylène est un agent très efficace contre les infections urinaires ; il tue pratiquement tous les agents pathogènes présents dans votre vessie sans perturber le microbiome comme le font les antibiotiques. Les canneberges peuvent également être utiles. Une recherche publiée dans la base de données Cochrane des revues systématiques a révélé que les proanthocyanidines contenues dans les canneberges aident à empêcher E. coli de coller aux cellules urothéliales qui tapissent la vessie.14
RépondreSupprimerComment réduire votre risque d'infections urinaires
Comme pour les infections à levures, une alimentation favorisant une flore intestinale saine contribuera à réduire votre risque d’infections urinaires. En dehors de cela, une hygiène de bon sens est également importante, car vous voulez éviter que des bactéries nocives ne pénètrent dans votre urètre.
Par exemple, assurez-vous d'essuyer d'avant en arrière pour empêcher les bactéries de pénétrer dans votre urètre, ou mieux encore, installez un bidet, qui vous permettra de rincer vos parties génitales après chaque pause aux toilettes et de les sécher. Nettoyez également les zones génitales masculines et féminines avant les rapports sexuels.
Si vous êtes sujet aux infections urinaires, évitez les spas et les jacuzzis, en particulier ceux publics, et prenez des douches plutôt que des bains. Buvez également beaucoup d’eau pure et filtrée chaque jour, urinez lorsque vous en ressentez le besoin (ne résistez pas à l’envie d’y aller) et évitez d’utiliser des sprays d’hygiène féminine qui pourraient irriter votre urètre.
La volaille crue est responsable de la plupart des infections urinaires
Enfin, soyez prudent lorsque vous manipulez de la volaille crue, car les chercheurs ont démontré de manière concluante que la majorité des infections urinaires sont causées par une exposition à du poulet contaminé. J'ai rapporté cela dans « Quelles sont les principales causes et complications potentielles des infections des voies urinaires ? »
En bref, dans la plupart des cas, l'E. coli responsable des infections urinaires est introduite dans votre corps à partir des aliments que vous consommez, principalement du poulet provenant d'une exploitation d'alimentation animale concentrée (CAFO), mais aussi, potentiellement, du porc et du bœuf. Selon une étude, E. coli provenant des aliments pourrait être responsable de 640 000 infections urinaires aux États-Unis chaque année, et ces chiffres pourraient être plus élevés dans les zones proches des CAFO. Pour éviter ce risque, suivez ces directives :15
Scientifiques de Moderna : les injections d’ARNm présentent un risque de toxicité
RépondreSupprimer8 février 2024
par le Dr. Peter F. Mayer
Les scientifiques du géant pharmaceutique Moderna ont admis que les vaccins à ARNm Covid produits par Big Pharma présentent un risque de toxicité. Ceci est confirmé dans un nouvel article scientifique sur la technologie de l’ARNm utilisée dans son vaccin COVID-19. Ces risques sont associés à l’utilisation de la technologie de l’acide ribonucléique messager modifié (ARNm). Comme on le sait, l’ARNm est administré à l’aide de nanoparticules lipidiques (LNP).
Les travaux ont été publiés dans Nature Reviews Drug Discovery, une revue à comité de lecture du prestigieux portefeuille Nature. L’étude de Dimitrios Bitounis et al intitulée « Stratégies pour réduire les risques de toxicité des médicaments et des vaccins à ARNm » souligne la nécessité d’atténuer efficacement ces toxicités potentielles.
Les risques de toxicité incluent « les composants structurels des nanoparticules lipidiques, les méthodes de fabrication, la voie d’administration et les protéines produites à partir des ARNm complexés », écrivent les auteurs de l’étude.
Les auteurs de l'article sont Eric Jacquinet et Dimitrios Bitounis, employés de Moderna, ainsi que Maximillian Rogers, qui a travaillé chez Moderna pendant la rédaction de l'article.
On sait que les vaccins à ARNm provoquent de nombreux effets secondaires, notamment une insuffisance cardiaque, un accident vasculaire cérébral, des caillots sanguins, le syndrome d'immunodéficience acquise par le vaccin (VSIDA) et un choc allergique grave. Ces réactions peuvent être déclenchées par des réactions d’hypersensibilité pouvant être provoquées par n’importe quel composant de l’ARNm du LNP.
Cependant, selon les scientifiques, le composant le plus potentiellement réactif est les nanoparticules lipidiques pégylées. Les vaccins Pfizer et Moderna contre la COVID-19 contiennent un ingrédient appelé polyéthylène glycol (PEG), connu pour provoquer des réactions allergiques.
Les Foirscher résument leur étude comme suit :
RépondreSupprimerL’ARNm formulé avec des nanoparticules lipidiques est une technologie révolutionnaire qui a permis le développement et l’administration rapides de milliards de doses de vaccin contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) dans le monde. Cependant, il est difficile d’éviter une toxicité inacceptable dans les médicaments et les vaccins à base d’ARNm. Les composants structurels des nanoparticules lipidiques, les méthodes de production, la voie d’administration et les protéines produites à partir d’ARNm complexés soulèvent des problèmes de toxicité. Nous discutons ci-dessous de ces préoccupations, en particulier de la manière dont le tropisme cellulaire et la distribution tissulaire des nanoparticules d'ARNm et de lipides peuvent conduire à une toxicité, ainsi que leur éventuelle réactogénicité. Nous nous concentrons sur les événements indésirables liés aux applications d’ARNm pour les thérapies de remplacement de protéines et d’édition génétique ainsi que pour les vaccins, en suivant des voies biochimiques et cellulaires courantes. Le potentiel et les limites des modèles et outils existants utilisés pour vérifier l'efficacité ciblée et atténuer la toxicité hors cible, y compris les modèles in vivo et in vitro de nouvelle génération, sont également discutés.
Il y a un débat parmi les scientifiques sur le mécanisme à l’origine de l’inflammation cardiaque signalée chez certaines personnes ayant reçu ces vaccins. Pfizer a suggéré que le problème pourrait être lié aux nanoparticules lipidiques (LNP) utilisées pour délivrer l'ARNm.
Certains des articles cités rapportent la présence d’ARNm et de protéines de pointe du vaccin Moderna dans diverses parties du corps humain des semaines ou des mois après la vaccination.
Cela contredit les affirmations précédentes des autorités sanitaires selon lesquelles ces substances quitteraient le corps en quelques jours.
Les auteurs, bien sûr, déclarent que le vaccin COVID-19 de Moderna est « sûr et efficace » et ont salué le développement d’un vaccin mis à jour comme « la preuve de la rapidité avec laquelle des changements peuvent être apportés avec la technologie de l’ARNm en clinique ». Cependant, en raison de la « nature volatile de l’ARNm, une administration répétée peut être nécessaire ».
Les enseignements du traitement du cancer à ARNm
Comme indiqué précédemment, le magazine médical Stat a traité à plusieurs reprises de Moderna. Elle a été décrite comme une entreprise avec des produits douteux et une direction Rambo. Deux articles abordent également les dangers de la technologie et sa toxicité en cas d'utilisation répétée.
Les applications multiples posent problème. Les effets secondaires deviennent plus fréquents et plus dangereux à chaque dose, parfois même importants. Moderna avait donc déjà suscité de vives critiques, par exemple dans le magazine médical Stat.
RépondreSupprimerUn article du 13 septembre 2016 portait principalement sur le style de management du PDG Stéphane Bancel, comme le titre l'indique : « Ego, ambition et turbulence : au sein d'une des startups de biotechnologie les plus secrètes » (Ego, Ehrgeiz and Turmoil : Insights into One of the Most Startups biotechnologiques secrètes). Mais il existe également des avertissements concernant les dangers d’une utilisation répétée de l’ARNm :
« Les traitements les plus révolutionnaires qui pourraient défier le marché multimilliardaire de la thérapie protéique impliqueraient des doses répétées d’ARNm pendant de nombreuses années afin que le corps du patient continue à produire des protéines pour tenir la maladie à distance. »
« L’administration – c’est-à-dire l’introduction de l’ARN dans les cellules – constitue depuis longtemps un problème dans ce domaine. Seules, les molécules d’ARN ont du mal à atteindre leurs objectifs. Ils fonctionnent mieux lorsqu’ils sont emballés dans un mécanisme de transport, tel que : B. dans des nanoparticules constituées de lipides. Cependant, ces nanoparticules peuvent provoquer des effets secondaires dangereux, surtout si un patient doit prendre des doses répétées pendant des mois ou des années.
Novartis a abandonné le domaine connexe de l’interférence ARN en raison de préoccupations concernant la toxicité, tout comme Merck et Roche.
Le 10 janvier 2017, un autre article est paru sous le titre révélateur « Moderna, richement financé, rencontre des problèmes de sécurité dans une tentative audacieuse de révolutionner la médecine », dans lequel les problèmes étaient soulignés, en particulier en cas d'utilisation répétée. L'application doit être clairement abordée :
« Pour protéger les molécules d’ARNm des défenses naturelles de l’organisme, les développeurs de médicaments doivent les conditionner dans une coque protectrice. Pour Moderna, cela signifiait emballer la thérapie Crigler-Najjar dans des nanoparticules constituées de lipides. Ces nanoparticules représentaient un défi majeur pour les chimistes de l'entreprise : si le dosage était trop faible, on n'obtiendrait pas suffisamment d'enzymes pour influencer la maladie ; Si le dosage est trop élevé, le médicament est trop toxique pour le patient.
La toxicité des nanoparticules lipidiques nécessaires au procédé est connue depuis longtemps :
RépondreSupprimer« Mais Moderna n’a pas réussi à faire réussir sa thérapie, comme le rapportent d’anciens employés et employés. La dose sûre était trop faible et les injections répétées d’une dose suffisamment forte pour être efficace ont eu des effets troublants sur le foie dans les études animales.
La toxicité a également été prouvée par des expérimentations animales.
« Cela remet également en question la valorisation de Moderna, que Pitchbook évalue à 4,7 milliards de dollars. La société a levé près de 2 milliards de dollars en espèces auprès d'investisseurs et de partenaires. Mais il l’a fait en promettant une technologie révolutionnaire suffisamment sûre pour délivrer des doses répétées d’ARNm.
En revanche, les médicaments que la société met actuellement sur le marché sont plus modestes et reposent sur des administrations ponctuelles d’ARNm. En plus des quatre vaccins, un essai clinique de stade précoce ciblant les maladies cardiaques a été lancé le mois dernier par son partenaire AstraZeneca. Ce traitement délivre une dose unique et n’utilise pas la délicate coque des nanoparticules.
Compte tenu de tous ces problèmes connus, les préparations d’ARNm ont été approuvées pour des milliards de vaccins. Encore une fois, un ensemble de faits qui auraient dû rendre impossible l’approbation des préparations d’ARNm. À moins que – volontairement.
https://tkp.at/2024/02/08/moderna-wissenschaftler-mrna-spritzen-haben-toxizitaetsrisiko/
RépondreSupprimerChangement de sexe; un juteux marché pour Big Pharma et c ‘est remboursé par la sécu, pendant ce temps on crève aux urgences
le 7 février 2024
par pgibertie
Le médecin traitant du patient doit avoir déclaré une ADL (affection de longue durée) pour une dysphorie de genre auprès du système de santé pour que les opéraions soient prises en charge. Bien que les démarches soient compliquées, les opérations (hors dépassement d’honoraires) peuvent bien être prise en charge par la Sécurité Sociale. Consultez votre professionnel de santé afin qu’il vous renseigne sur les différentes étapes du processus de changement de sexe.
Le guide EVRAS fait la promotion des hormones et des chirurgies. Le marché de la chirurgie de transition est estimé à 1,5 milliards d’ici 2026. Coût : 35 000€ l’opération en y ajoutant un suivi médical à vie.
En Belgique,
Une fois dans l’année, lors d’une séance de deux heures, ils recevront des cours sur des thématiques relatives à « l’identité de genre, expressions de genre et connaissance sexuelle », aux « violences », à « la sexualité et les comportements sexuels » et au « corps et [au] développement humain », expliquent les auteurs. S’il ne se veut pas exhaustif, ces grandes thématiques seront adaptées à chaque « tranche d’âge ».
Ce document de 300 pages se veut « inclusif et non hétéronormatif », il ne considère donc pas l’hétérosexualité comme étant la norme. Selon les auteurs, il a pour objectif de « baliser l’ensemble des thématiques pouvant être abordées en Evras » en fonction « des besoins, des acquis et du développement psycho-affectif et sexuel » des élèves. Le rôle de ce dernier est alors primordial pendant les cours : « Ils·elles·iels doivent être considéré·es comme de véritables partenaires », poursuivent-ils.
Les élèves âgés de 9 à 11 ans discuteront donc des « modèles positifs LBGTQIA+ » et des « intersexuations ». Le guide précise également les « prérequis » indispensables : « Prendre conscience que l’identité de genre peut être identique ou différente, se rapprocher, s’éloigner, correspondre, ne pas correspondre, différer, osciller… de celle assignée à la naissance ». Les questions « du plaisir et de la sexualité » ainsi que la définition de « la pornographie » seront également abordées avec cette tranche d’âge.
Pour les 12-14 ans, le guide préconise de discuter de « la diversité des pratiques sexuelles (au-delà de la pénétration) » ou des « cinq sens et les sensations qu’ils peuvent apporter dans la sexualité (sensations de plaisir et de déplaisir) ».
Le guide aborde également les normes de la société. Les plus jeunes aborderont ainsi le thème du « désir ou du non-désir d’avoir des enfants », partie durant laquelle l’adulte doit parler de « la parentalité » ou de « la pression sociale ». Le document invite également à la discussion autour de « la diversité des moyens d’avoir un·e enfant », en prenant le temps d’expliquer « la fertilité et l’infertilité », « les différents choix possibles en matière de procréation médicalement assistée », l’adoption ou la GPA (gestation pour autrui). « Il n’y a pas de meilleure façon de devenir parent·e·s », précise le guide.
RépondreSupprimerhttps://pgibertie.com/2024/02/07/changement-de-sexe-un-juteux-marche-pour-big-pharma-et-c-est-rembourse-par-la-secu-pendant-ce-temps-on-creve-aux-urgences/
Des chercheurs identifient un gène clé pour le rendement et la qualité de la fibre du coton
RépondreSupprimer8 Février 2024
ISAAA*
Grâce à des cartes de liaisons génétiques, des données phénotypiques multi-environnementales et des études transcriptomiques, des chercheurs de l'Institut de Recherche sur le Coton de l'Académie Chinoise des Sciences Agricoles ont découvert un gène qui régule la qualité de la fibre et les caractéristiques de rendement du cotonnier. Leurs conclusions sont publiées dans le Journal of Advanced Research.
Le cotonnier est la plus grande source de fibres naturelles provenant des plantes. La sélection de meilleures variétés de cotonnier présentant des caractéristiques favorables en termes de qualité de la fibre et de rendement a constitué un défi pour les chercheurs. La découverte de la base génétique du rendement et de la qualité de la fibre est donc très importante pour l'amélioration du cotonnier.
En utilisant plusieurs techniques, les chercheurs ont pu identifier le gène GhCesA4 qui affecte plusieurs caractéristiques du cotonnier concernant la qualité de la fibre et le rendement. Par exemple, le gène régule positivement la longueur et la force de la fibre, mais contrôle négativement le pourcentage de fibre.
L'étude fournit des données pertinentes sur les ressources génétiques pour l'amélioration collaborative multi-traits du cotonnier upland.
Pour plus de détails, lire les articles de l'Institute of Cotton Research et du Journal of Advanced Research.
_______________
* Source : Researchers Pinpoint Key Gene for Cotton Yield and Fiber Quality- Crop Biotech Update (January 10, 2024) | Crop Biotech Update - ISAAA.org
https://seppi.over-blog.com/2024/02/des-chercheurs-identifient-un-gene-cle-pour-le-rendement-et-la-qualite-de-la-fibre-du-coton.html
Moineaux domestiques et agriculture biologique : encore une étude militante
RépondreSupprimer8 Février 2024
Allons droit au but : voici un parfait exemple de science militante que ce « House sparrows are heavier on organic and integrated-production farms than on conventional farms » (les moineaux domestiques sont plus lourds dans les fermes biologiques et de production intégrée que dans les fermes conventionnelles) de Ségolène Humann-Guilleminot, Łukasz J. Binkowski, Ophélie Gning, Gaétan Glauser et Fabrice Helfenstein.
En voici le résumé (découpé) :
« L'impact négatif de l'agriculture conventionnelle sur la biodiversité aviaire est de plus en plus documenté. Cependant, les effets potentiels des différentes pratiques agricoles sur la santé des populations d'oiseaux ne sont toujours pas clairs.
Nous avons cherché à déterminer si les différentes pratiques agricoles (biologique, production intégrée, conventionnelle/intensive) ont des effets différentiels sur la masse corporelle – comme indicateur de la condition physique – et sur les biomarqueurs du stress oxydatif chez le moineau domestique (Passer domesticus), une espèce modèle fortement associée aux activités humaines et encore abondante en Suisse.
Nous avons capturé un total de 681 oiseaux dans 19 fermes biologiques, 20 fermes de production intégrée (labellisées "IP-Suisse") et 18 fermes conventionnelles, et mesuré la masse corporelle et la longueur du tarse des oiseaux, ainsi que les niveaux de malondialdéhydes (MDA, un marqueur de dommages oxydatifs aux lipides), l'activité de la superoxyde dismutase (SOD, une enzyme antioxydante de première ligne) et le rapport entre le glutathion oxydé et le glutathion réduit (GSSG/GSH, un marqueur du stress oxydatif cellulaire) dans le sang et le sperme comme biomarqueurs du stress oxydatif systémique enduré par les oiseaux.
Nos résultats montrent que les moineaux domestiques vivant dans des fermes intégrées et biologiques étaient 2,39 % et 4,33 % plus lourds que les oiseaux vivant dans des fermes conventionnelles, mais nous n'avons pas trouvé de différence dans la longueur du tarse, ce qui suggère que les oiseaux étaient de taille similaire.
En outre, nous n'avons pas trouvé de différence dans les marqueurs de stress oxydatif entre les pratiques agricoles.
RépondreSupprimerNos résultats mettent en évidence les avantages potentiels des pratiques agricoles durables, telles que l'agriculture biologique et intégrée, pour les populations d'oiseaux et soulignent la nécessité d'atténuer l'impact négatif de l'intensification agricole sur la biodiversité grâce à des pratiques susceptibles d'améliorer la santé des oiseaux et donc de conduire à une dynamique de population positive. »
L'article est derrière un péage et nous ne disposons que de quelques extraits. Mais cela suffit pour conclure, à notre sens.
Nous sommes quasiment assommés d'entrée : « L'impact négatif de l'agriculture conventionnelle sur la biodiversité aviaire est de plus en plus documenté » !
Notons qu'il s'agit ici d'un article sur le moineau, une espèce des milieux bâtis... Il va, certes, chercher sa pitance dans les champs, mais il ne répugne pas à voler le grain donné aux poules, quand il y en a, dans la cour de ferme.
Cette introduction nous indique déjà l'objectif de la recherche : ce n'est pas : « Voyons ce qu'il en est... », mais : « Démontrons que... »... la science militante ! D'autres éléments le confirment.
Les auteurs ont dû être très décus : pas de stress oxydatif, juste une différence de poids moyen qui, oh surprise, a l'apparence d'une relation dose-effet !
En l'absence de données plus précises sur les caractéristiques des exploitations, il nous est cependant impossible de savoir si cette différence relève du hasard, d'une différence dans les caractéristiques des sièges d'exploitation et de leurs alentours explorés par les moineaux, ou d'une différence dans les modes d'exploitation.
Mais les auteurs n'en ont cure dans leur conclusion du résumé : « Nos résultats mettent en évidence les avantages potentiels des pratiques agricoles durables, telles que l'agriculture biologique et intégrée, pour les populations d'oiseaux.... »
RépondreSupprimerEt cela vient – évidemment – avec une incantation d'ordre socio-politique : « la nécessité d'atténuer l'impact négatif de l'intensification agricole sur la biodiversité... »
Ouf ! Mission accomplie !
Pourtant, le début de la conclusion de l'article – fourni par le site Science Direct – est plus mesuré : « Si notre étude montre une nette différence de masse entre les moineaux domestiques capturés dans des fermes écologiques et conventionnelles, il est important de noter que ces résultats ne s'appliquent pas nécessairement à d'autres espèces d'oiseaux, en particulier celles qui sont moins associées aux activités humaines. »
Notons que l'exagération de la conclusion du résumé a résisté à l'examen par les pairs...
Et, avec un petit tour de passe-passe, on retrouve le fil militant : « Malgré cette limitation, nous avons constaté que les oiseaux capturés dans les fermes de production intégrée et biologique étaient plus lourds, mais pas plus grands, que ceux capturés dans les fermes conventionnelles. »
Non, pas « les oiseaux » ! Les moineaux...
Cette équipe de chercheurs ne nous est pas inconnue. Nous avons en effet démonté un article antérieur dans « Scandale ! "Pesticides : plus de 90% des sols bio contaminés" en Suisse. Vraiment ? », en avril 2019. Nous n'étions pas les seuls.
Et, en faisant nos petites recherches, nous sommes tombés sur l'annonce de la soutenance de thèse de Mme Ségolène Humann-Guilleminot... « Contamination diffuse des néonicotinoides dans les habitats agricoles et effets sublétaux chez le moineau domestique ». L'article que nous examinons ici est sans doute un produit dérivé de cette thèse et de l'article associé.
La thèse a été entreprise sous la direction de M. Pierre-Henri Gouyon. Le jury ? MM. Dave Goulson et Vincent Bretagnolle, Mmes Clémentine Fritsch et Emmanuelle Porcher... et... et... M. Stéphane Foucart.
Que le monde est petit !
https://seppi.over-blog.com/2024/02/moineaux-domestiques-et-agriculture-biologique-encore-une-etude-militante.html
Absorber plus de gaz carbonique contribue à une meilleure santé ou la biologie du gaz carbonique
RépondreSupprimerSott.net
mer., 03 jan. 2024 10:58 UTC
Nous avons compilé deux articles pour aborder le sujet de la respiration « normale » qui implique une meilleure absorption du gaz carbonique et son importance dans le système biologique, notamment humain. Respirer moins fréquemment peut être considéré comme un signe de meilleure santé, et la méthode Buteyko permet d'y parvenir.
Respiration gaz carbonique Mercola
Selon cet article :
« La méthode Buteyko met l'accent sur le rôle du dioxyde de carbone et de l'hyperventilation dans les maladies respiratoires ainsi que sur la santé en général. L'hyperventilation peut entraîner une diminution du niveau de gaz carbonique dans le sang, ce qui peut conduire à une rupture de la balance acide/base dans le système circulatoire avec pour résultante une diminution du niveau d'oxygénation des tissus. »
Vous trouverez dans cet article la méthode Buteyko - respirer plus lentement et moins profondément, de manière à conserver plus de gaz carbonique - technique largement plébiscitée notamment pour aider les asthmatiques, comme l'indique cette étude publiée sur Cochrane.
Nous vous présentons tout d'abord un article récent du Dr Mercola qui se concentre sur l'importance du gaz carbonique pour rester en santé. La technique Buteyko expliquée dans l'article du Dr Artour Rakhimov sera présentée en seconde partie, incluant des données sourcées et de nombreuses études (en anglais). Voici un article pour en savoir plus sur le Dr Konstantin Buteyko, son parcours et ses recherches sur la respiration.
* * * * *
L'article du Dr Mercola
Dans un entretien de 2010, le regretté Ray Peat, biologiste et physiologiste spécialisé dans la théorie bioénergétique de la santé, passe en revue certains des principaux avantages du gaz carbonique et son mode d'action dans le corps humain. Cet article est un résumé des principaux points abordés dans cet entretien.
Je m'excuse pour la qualité de la vidéo. Elle a été enregistrée il y a 13 ans et semble avoir été filmée avec un téléphone portable. En 2010, les caméras n'étaient pas très performantes. Cependant, l'audio est correct et, plus important encore, cette information est vraiment difficile à obtenir depuis que Ray Peat n'est plus parmi nous. Seules 2 000 personnes l'avaient visionnée lorsque je l'ai regardée la première fois.
Elle est tellement intéressante que je l'ai visionnée quatre fois. Je suis convaincu que l'optimisation de votre taux de gaz carbonique est l'une des stratégies les plus importantes que vous puissiez mettre en œuvre pour ralentir la dégénérescence due au vieillissement.
RépondreSupprimerCommentaire : Voici la vidéo en question :
- voir sur site -
À ce sujet, je vais m'entretenir avec l'un des plus grands experts en respiration au monde, Peter Litchfield, Ph.D., qui nous expliquera pourquoi la plupart des techniques de respiration ne fonctionnent pas, car elles ne s'attaquent pas aux habitudes respiratoires sous-jacentes qui font baisser le taux de gaz carbonique.
Le gaz carbonique est essentiel pour une santé optimale
Le gaz carbonique est généralement considéré comme un simple déchet nocif issu de la respiration et comme un « polluant » qui met la Terre en danger en augmentant les températures mondiales.
En réalité, le gaz carbonique est un moteur de la production d'énergie mitochondriale et il améliore l'apport d'oxygène dans les cellules. Il est également essentiel à la plupart des formes de vie sur Terre, en particulier aux plantes. En fait, le gaz carbonique semble être un composant plus fondamental de la matière vivante que l'oxygène. Tout cela était bien connu dans les décennies passées, mais les connaissances sur les effets bénéfiques du gaz carbonique sont éradiquées au fil du temps.
Il est important de noter que le gaz carbonique permet une production d'énergie plus efficace dans les mitochondries, ce qui explique pourquoi les personnes qui vivent ou passent du temps en altitude ont tendance à être en meilleure santé et à avoir moins de problèmes de santé chroniques tels que l'asthme. La raison en est que la pression du gaz carbonique par rapport à l'oxygène est plus élevée en altitude.
Une méthode simple pour augmenter le gaz carbonique
RépondreSupprimerSelon Forbes Health, le biohacking est « un terme utilisé pour décrire divers conseils et astuces visant à améliorer la capacité du corps à fonctionner de manière optimale, et peut-être même à prolonger la durée de vie ».
Pour imiter l'altitude afin d'augmenter le taux de gaz carbonique, il suffit de respirer dans un sac en papier pendant une minute ou deux. Le sac ne doit être ni trop petit ni trop grand (la taille idéale est de 15 centimètres sur 38 centimètres). Respirez dans le sac en couvrant votre bouche et votre nez jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux.
À chaque expiration, vous expulsez du dioxyde de carbone. En réinhalant le dioxyde de carbone à l'intérieur du sac en papier, vous augmentez effectivement votre taux de dioxyde de carbone. Selon Ray Peat, il est démontré que le fait de respirer dans un sac en papier plusieurs fois par jour pouvait faire baisser la pression artérielle de 30 points et la stabiliser après quelques jours de répétition.
Le gaz carbonique et le lactate ont des effets opposés
Comme l'explique Ray Peat, le gaz carbonique et le lactate ont des effets opposés. Ainsi, là où le lactate cause des problèmes, le gaz carbonique a des effets bénéfiques.
Par exemple, la production élevée de lactate est un thème commun au diabète, à la maladie d'Alzheimer, à l'insuffisance cardiaque, à l'état de choc et au vieillissement général. Il favorise l'inflammation et dégrade la fonction mitochondriale. À l'inverse, de faibles concentrations de gaz carbonique sont associées à des crises d'épilepsie, des spasmes musculaires, des inflammations, l'hypothyroïdie, des accidents vasculaires cérébraux et des troubles de la coagulation.
Selon Ray Peat, tous ces problèmes, qu'ils soient causés par un taux élevé de lactate ou une faible concentration de gaz carbonique, peuvent être traités avec succès grâce à diverses thérapies au gaz carbonique, telles que les bains au gaz carbonique (où le gaz carbonique est pompé dans la baignoire, un peu comme un bain dans de l'eau minérale gazeuse) ou l'ajout de gaz carbonique dans un traitement hyperbare standard.
Des moyens plus simples d'augmenter la teneur en gaz carbonique de vos tissus consistent à respirer dans un petit sac en papier plusieurs fois par jour, comme indiqué ci-dessus, à avoir un apport suffisant en calcium et à compléter avec du sel, du bicarbonate de soude ou des boissons gazeuses.
Ray Peat raconte comment il a dit à une personne souffrant d'accidents ischémiques transitoires, qui s'était rendue aux urgences à plusieurs reprises pour des symptômes d'AVC et de paralysie, de boire un soda ou de l'eau gazeuse lorsque les attaques se produisaient, car les bulles dans les boissons gazeuses sont du gaz gaz carbonique. « Cela a fonctionné pour lui », a-t-il déclaré.
RépondreSupprimerLe gaz carbonique favorise une production d'énergie efficace
Le lactate est le sous-produit de la glycolyse, ou respiration non aérobie. Il apparaît lorsque les mitochondries sont compromises et incapables de métaboliser le glucose. Au lieu d'être brûlé dans les mitochondries, le pyruvate est oxydé en lactate dans le cytoplasme de la cellule. Lorsque ce phénomène se produit en présence d'oxygène, il s'agit de l'effet Warburg, qui est la principale voie utilisée par les cellules cancéreuses.
- voir schéma sur site -
Comme le montre le graphique ci-dessous, le glucose peut être métabolisé de deux manières différentes. Lorsque l'apport en matières grasses est trop élevé, le glucose est brûlé par la glycolyse, qui n'utilise pas d'oxygène et produit du lactate. Cette méthode de production d'énergie est très inefficace, car elle ne génère que 2 ATP par molécule de glucose. Et, dans le contexte de cet article, pas de gaz carbonique.
- voir schéma sur site -
Lorsque l'apport en matières grasses se situe entre 15 et 40 % et que l'apport en glucose est suffisamment élevé, les graisses peuvent être brûlées comme carburant dans les mitochondries. Cela génère jusqu'à 38 ATP par molécule de glucose. Au cours de ce processus, du NADH et du gaz carbonique sont également produits.
Si l'apport en matières grasses est supérieur à 40 % et que l'apport en glucides est inférieur à 200 grammes par jour, le glucose est brûlé lors de la glycolyse dans le cytoplasme de la cellule, ce qui produit du lactate qui supprime l'oxydation du glucose et déplace le métabolisme vers la combustion des graisses.
Le lactate favorise également l'inflammation et la fibrose. Le gaz carbonique, quant à lui, limite la formation de lactate, augmente l'oxydation du glucose, aide à déclencher la formation de mitochondries (c'est-à-dire qu'il augmente le nombre de mitochondries dans vos cellules) et augmente les concentrations d'ATP cellulaire.
Comme l'explique Ray Peat, les produits de la glycolyse (pyruvate et lactate) sont en concurrence avec le gaz carbonique pour les sites de liaison à l'intérieur de la mitochondrie. La glycolyse diminue la production d'énergie en réduisant le gaz carbonique.
RépondreSupprimerRésumé de la production d'énergie
En résumé, les deux points clés de tout ceci sont les suivants :
1. La manière la plus efficace de générer de l'énergie cellulaire est de brûler du glucose dans la chaîne de transport d'électrons de vos mitochondries (respiration aérobie). Outre le fait qu'elle génère jusqu'à 38 molécules d'ATP par molécule de glucose (contre deux pour la glycolyse), cette méthode génère environ 50 % de gaz carbonique en plus que l'oxydation des graisses.
Pour que le glucose soit métabolisé dans vos mitochondries, votre apport en matières grasses alimentaires doit être suffisamment faible pour ne pas inhiber l'oxydation du glucose. Bien qu'il n'y ait pas de preuves tangibles sur la quantité de matières grasses à ne pas dépasser, je pense que vous devez limiter votre consommation de matières grasses à 30 ou 40 %, en fonction de vos besoins individuels, afin d'optimiser votre métabolisme du glucose.
2. Il existe deux états d'énergie possibles :
i. Un état de stress glycolytique dans lequel la production d'énergie est réduite par l'inhibition du gaz carbonique.
ii. Un état d'efficacité énergétique dans lequel le gaz carbonique est produit et le lactate est supprimé.
Le gaz carbonique protège contre la peroxydation des lipides
Le gaz carboniquecontribue également à la protection contre les effets néfastes de la peroxydation des lipides. La peroxydation des lipides est un processus au cours duquel des radicaux libres et d'autres oxydants nocifs attaquent les lipides (graisses) qui ont des doubles liaisons carbone-carbone. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) telles que l'acide linoléique (AL) sont particulièrement sujettes à ce phénomène.
La clé que beaucoup ne reconnaissent pas est que la peroxydation des lipides augmente lorsque les taux de gaz carbonique sont bas, car le gaz carbonique protège les graisses contre les dommages. Comme l'explique Ray Peat, lorsque le gaz carbonique est faible, les AGPI augmentent leur production de peroxydes lipidiques (produits d'oxydation des phospholipides).
RépondreSupprimerLes peroxydes lipidiques se dégradent en aldéhydes réactifs tels que le malondialdéhyde et le 4-hydroxy-2-nonénal (4-HNE), qui endommagent l'ADN et les protéines, provoquant leur dysfonctionnement. On sait que la peroxydation des lipides contribue à des affections telles que le cancer, l'athérosclérose et les maladies neurodégénératives, pour n'en citer que quelques-unes.
Ray Peat cite une expérience au cours de laquelle il a été démontré qu'en augmentant le taux de gaz carbonique dans les tissus humains à trois fois la normale, la quantité de peroxydes lipidiques est tombée à zéro. Le gaz carbonique a donc un puissant effet anti-inflammatoire et protège efficacement contre la peroxydation des lipides.
Il s'agit d'une information importante, car la plupart des gens consomment aujourd'hui des quantités extrêmement excessives d'huiles de grains chargées en AGPI, et ont donc des taux très élevés d'AL stocké dans leurs cellules.
L'augmentation du gaz carbonique dans vos tissus peut être un moyen efficace de limiter les dommages induits par les AL pendant que vous vous efforcez d'éliminer l'excès d'AL de vos tissus et de le remplacer par des matières grasses saines (ce qui peut prendre six ou sept ans).
Comment le lactate et le gaz carbonique influencent le stress
Ray Peat s'étend également sur une discussion approfondie comprenant de nombreux éléments distincts pour expliquer comment le lactate et le gaz carbonique influencent la réponse au stress et d'autres parties de la biologie humaine qui ont un impact sur la maladie, dont le cancer.
Pour commencer, l'enzyme cytochrome oxydase (également connue sous le nom de complexe IV dans la chaîne de transport d'électrons mitochondriale, qui utilise l'oxygène) régit votre taux de consommation d'oxygène.
Ainsi, plus la quantité de cytochrome oxydase est importante et plus elle est active, plus la consommation d'oxygène est élevée. La cytochrome oxydase est également responsable de l'augmentation du nombre total de mitochondries dans la cellule, en fonction de la consommation d'oxygène.
RépondreSupprimerLorsque vous saturez une cellule avec une très grande quantité de gaz carbonique, vous augmentez rapidement la quantité de cytochrome oxydase dans la cellule et vous stimulez son activité presque instantanément. Cela modifie l'équilibre oxydatif de la cellule en faveur de l'état oxydé, car les électrons sont retirés du système. Cela réduit le stress réducteur dans la cellule, ce qui est l'objectif recherché.
Dans les cellules saines, il existe un équilibre entre le NAD+ et le NADH qui est essentiel pour la production d'énergie. Des maladies comme le cancer ou le diabète perturbent cet équilibre, entraînant un excès de lactate et une diminution du NAD+. Le dioxyde de carbone est essentiel car il empêche la production excessive de lactate et maintient un rapport NAD+/NADH sain.
Le gaz carbonique influe également sur l'équilibre hydrique des cellules, favorisant un état cellulaire oxydé avec un stress réducteur réduit qui permet une bonne utilisation de l'oxygène. L'hyperventilation, ou respiration excessive, qui réduit le gaz carbonique, entraîne généralement une surproduction de lactate, ce qui contribue au stress et perturbe l'équilibre cellulaire.
Le gaz carbonique dans les soins d'urgence
Ray Peat aborde également le rôle du gaz carbonique dans les soins d'urgence qui peuvent potentiellement sauver votre vie ou celle d'un proche. Les patients victimes d'un accident vasculaire cérébral sont généralement ventilés avec de l'oxygène pur pour prévenir les lésions cérébrales induites par l'hypoxie, mais ce n'est pas la meilleure façon d'aider ces patients.
Une stratégie de ventilation appelée hypercapnie permissive semble être bien meilleure. L'hypercapnie permissive est une stratégie de ventilation qui utilise des pressions partielles de gaz carbonique supérieures aux normes physiologiques. J'ai encouragé les membres de la communauté de l'oxygène hyperbare à explorer et à adopter cette stratégie dans leurs chambres hyperbares. Comme l'a expliqué Ray Peat :
« Un certain nombre de personnes commencent maintenant, depuis quelques années seulement, à parler d'hypercapnie permissive... au lieu de ventiler quelqu'un à mort [en] lui donnant de l'oxygène pur. Lorsque les gens ne reçoivent pas assez d'oxygène au cerveau, ils leur donnent de l'oxygène pur et les hyperventilent.
RépondreSupprimerL'idée est de rétrécir le cerveau en l'hyperventilant, car cela arrête la circulation sanguine du cerveau. Mais si le patient meurt d'un manque d'oxygène dans le cerveau, ce n'est pas ce qu'il faut faire...
J'avais mentionné [l'utilisation de boissons gazeuses lors d'un AVC ischémique] dans un cours de nutrition. J'avais dit "eau gazeuse", ou de l'eau carbonatée, mais la semaine suivante, l'une des élèves a dit qu'elle avait compris qu'il s'agissait de bicarbonate de soude dans de l'eau.
En fait, il s'agit de la même idée, mais elle a dit qu'elle avait donné une cuillerée de bicarbonate de soude à sa mère qui avait été à moitié paralysée pendant six mois, et 15 minutes après avoir bu un verre d'eau de bicarbonate de soude, la paralysie a disparu et n'est pas revenue. »
La raison pour laquelle le bicarbonate de soude a fonctionné dans ce cas est probablement que le gaz carbonique est transporté dans le sang par le bicarbonate de sodium (bicarbonate de soude). Ray Peat poursuit en expliquant que, dans le passé, les pompiers transportaient du gaz carbonique pour traiter les chocs et les arrêts respiratoires.
- Commentaire : Il précise (dans l'article original en anglais) :
« Tous les animaux et même les plantes souffrent d'un manque de dioxyde de carbone. Si vous le réduisez, même les plantes ne se porteront pas bien. ~ Ray Peat » -
Dans les années 1920, Yandell Henderson, directeur du laboratoire de physiologie appliquée de Yale, a mis au point un système utilisant de l'oxygène additionné de 5 %, 7 % ou 10 % de gaz carbonique. Les services de pompiers de tous les États-Unis et de nombreux hôpitaux utilisaient le gaz carbonique à 5 % pour réanimer les bébés qui avaient cessé de respirer et pour traiter les cas de choc. Il était également utilisé en suivi post-opératoire pour faciliter le processus de récupération.
Sources et références
RépondreSupprimerUmzu. Who Is Ray Peat?
Conscious Breathing Carbon Dioxide, Physiology
Ray Peat, Mitochondria and Mortality
Skool.com Ray Peat Simplified
Functional Performance Systems CO2 v. Lactic Acid
Ray Peat, Protective CO2 and Aging
StatPearls Biochemistry, Electron Transport Chain
Ray Peat Forum May 29, 2017
Toxicological Research March 2011; 27(1): 1-6
Science Direct Lipid Peroxide
Stroke October 1, 1999; 30: 2033-2037
Conscious Breathing Carbon Dioxide
Geoengineering Watch
https://fr.sott.net/article/43122-Absorber-plus-de-CO2-contribue-a-une-meilleure-sante-ou-la-biologie-du-dioxyde-de-carbone
Si vous absorber 100 litres d'eau à l'heure vous n'avalerez pas 100 litres d'eau à l'heure et allez en recracher les ¾ !
SupprimerPareil si vous respirez vite. L'air ambiant se compose de 78 % d'azote, 21 % d'oxygène et seulement de 0,041 % de gaz carbonique.
Sachez qu'AVEC ou SANS masque nous respirons toutes et tous 200 000 virus (appelés nano-poussières) ET microbes PAR MINUTE ! Soit DES milliards depuis CE MATIN et DES montagnes de milliards depuis NOTRE NAISSANCE ! Et... NOUS NE SOMMES PAS MOOOOOORT(E)S !! Cà alors !
Ces nano-poussières sont parfaitement INOFFENSIVES ! (sauf les poussières radioactives), elles nous servent et nous sont indispensables ("Nous ne sommes que poussières") à la construction de notre corps et de notre squelette.
Ukraine : le site nucléaire de Zaporizhzhya
RépondreSupprimerle 6 février 2024
Avant-propos. Vue de l’Occident global la Russie est le redoutable agresseur d’un pays sans défense au mépris de toutes les lois internationales. Je profite de l’occasion de cet article d’information objective au sujet de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya sur la rive gauche du Dniepr en Ukraine occupée par les forces d’intervention russes conjointement avec les milices des républiques légalement autoproclamées du Donbass russophone qui avaient fait appel à la Russie pour mettre un terme aux persécutions et aux bombardements continuels depuis 2014 pour écrire quelques remarques.
Le contrôle de cette usine électronucléaire par les forces armées russes a revêtu aux yeux des Occidentaux un odieux acte de guerre. Il n’en est rien car afin de tenter d’entraver la progression de l’ « opération spéciale » vers Kherson le gouvernement a détruit le barrage de Kakhovka situé en amont de cette usine qui non seulement alimentait la péninsule de Crimée en eau mais également permettait le refroidissement des circuits secondaires de l’usine de Zaporizhzhya ainsi que la gestion du refroidissement des piscines de stockage des assemblages de combustible usagés.
De plus le gouvernement de Kiev a ordonné à plusieurs reprises d’effectuer des opérations de commando et de sabotage de l’usine elle-même sans mesurer les conséquences catastrophiques de telles actions criminelles. L’Occident global asservi par le tandem belliqueux Grande-Bretagne-Etats-Unis a interprété l’occupation du site de Zaporizhzhya par les forces spéciales russes comme intolérable. L’IAEA en charge de la sécurité de toutes les installations à caractère nucléaire dans le monde a inclus dans son agenda des visites périodiques du site de Zaporizhzhya. Voici une traduction automatique non relue du dernier communiqué de l’IAEA relatif à cette installation. En fin d’article figureront quelques informations complémentaires au sujet des autres sites électronucléaires ukrainiens hors site de Tchernobyl.
IAEA update 209 premier février 2024. Le directeur général Rafael Mariano Grossi de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se rend à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya (ZNPP) la semaine prochaine pour discuter et évaluer les questions importantes et les développements récents liés à la situation encore fragile en matière de sûreté et de sécurité nucléaires sur le site, y compris le nombre réduit d’employés travaillant dans cette grande installation.
Ce sera la quatrième fois que le Directeur Général Grossi traverse la ligne de front de la guerre pour visiter le ZNPP, dont les six réacteurs sont tous en arrêt depuis près de dix-huit mois et ne produisent pas d’électricité mais contiennent toujours de grandes quantités de combustible nucléaire qui doivent être gardées sûres, y compris suffisamment refroidi et sécurisé.
Avant de se rendre à l’usine dans le sud-est du pays, il tiendra mardi des discussions de haut niveau dans la capitale Kiev.
RépondreSupprimerDans le cadre des efforts continus de l’AIEA pour aider à prévenir un accident nucléaire, le directeur général devrait s’attaquer à plusieurs défis actuels en matière de sûreté et de sécurité nucléaires au ZNPP et chercher à faire avancer les choses. y compris les risques potentiels liés aux activités d’entretien de l’équipement de la centrale. Le Directeur général soulèvera également la question cruciale du personnel au ZNPP et demandera des informations supplémentaires sur une nouvelle annonce de l’usine selon laquelle aucun travailleur employé par l’opérateur national ukrainien Energoatom ne sera autorisé sur le site. Le personnel du ZNPP se compose désormais d’anciens employés d’Energoatom qui ont adopté la nationalité russe et signé des contrats de travail avec l’entité opérationnelle russe, ainsi que de personnel envoyé de la Fédération de Russie au ZNPP. Le ZNPP a déclaré à l’équipe de l’AIEA sur le site aujourd’hui qu’il y a suffisamment de personnel certifié à l’usine et que tous les postes sont entièrement pourvus.
« Je discuterai de ce dernier développement lorsque je visiterai la centrale nucléaire de Zaporizhzhya la semaine prochaine. Il est crucial que la centrale dispose du personnel qualifié et qualifié dont elle a besoin pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires. Le nombre d’employés a déjà été considérablement réduit depuis le début de la guerre, il y a près de deux ans », a déclaré le directeur général Grossi.
Cette semaine, avant l’annonce d’aujourd’hui, les experts de l’AIEA ont continué de demander au ZNPP de fournir des informations plus détaillées pour bien comprendre et évaluer la situation à cet égard, en particulier le personnel qui exploite les principales salles de commande et les responsables de l’entretien des infrastructures et des processus de sécurité essentiels.
Le ZNPP a déclaré aux experts de l’AIEA plus tôt cette semaine que les effectifs nominaux des centrales nucléaires exploitées par Rosatom sont nettement inférieurs aux effectifs correspondants de l’Ukraine. Les experts de l’AIEA ont été informés qu’il y a actuellement 4500 employés par l’entité opérationnelle russe au ZNPP et 940 demandes à l’étude. Avant le début du conflit armé, le ZNPP comptait environ 11500 employés.
Au Conseil de sécurité des Nations Unies, le 25 janvier, le directeur général Grossi a déclaré que la centrale « fonctionnait avec un personnel considérablement réduit, soumis à une pression psychologique sans précédent, ce qui, malgré l’arrêt des réacteurs, n’est pas viable ».
Au ZNPP, le directeur général soulignera également l’importance pour l’AIEA d’avoir accès en temps opportun à toutes les parties de la plus grande centrale nucléaire (CN) d’Europe en matière de sûreté et de sécurité nucléaires. Les équipes de l’AIEA basées au ZNPP doivent y avoir accès pour évaluer pleinement les sept piliers de la sûreté et de la sécurité nucléaires au ZNPP et pour surveiller le respect des cinq principes concrets pour la protection de la centrale.
RépondreSupprimerAccompagné du directeur général, un nouveau groupe d’experts de l’AIEA remplacera la semaine prochaine l’équipe actuelle de l’Agence sur le site. Il s’agira de la 16e équipe de la mission d’appui et d’assistance de l’AIEA à Zaporizhzhya (ISAMZ) depuis sa création le 1er septembre 2022.
« La présence permanente d’experts de l’AIEA a contribué dans une certaine mesure à stabiliser la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya. Mais – comme je l’ai dit au Conseil de sécurité des Nations Unies la semaine dernière – le monde ne peut pas se permettre d’être complaisant », a déclaré le directeur général Grossi.
« J’ai décidé de me rendre de nouveau sur le site pour souligner les risques potentiels auxquels la centrale continue de faire face quotidiennement et pour réitérer et renforcer l’engagement de l’AIEA à faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la sûreté et la sécurité nucléaires sur le site. ainsi que dans les autres installations nucléaires de l’Ukraine », a-t-il dit.
Au ZNPP, l’équipe actuelle d’experts de l’AIEA a visité le site cette semaine, visitant la salle du réacteur de la tranche 1 et ses salles de sûreté, dans lesquelles ils ont observé la présence de dépôts d’acide borique. Les experts de l’AIEA ont déjà observé des dépôts d’acide borique dans les unités 3 et 6. L’eau boratée est utilisée dans le réfrigérant primaire pour aider à maintenir les fonctions de sûreté nucléaire.
Cette semaine, l’ISAMZ a également visité les deux installations de stockage de combustible frais, l’installation de stockage de combustible usé sec et les bassins de gicleurs d’eau. L’équipe a effectué des mesures de surveillance du rayonnement du sac à dos sur le site, confirmant que les niveaux de rayonnement étaient normaux.
Les 11 puits qui ont été construits près des bassins de gicleurs à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka en juin dernier fournissent de l’eau de refroidissement aux six réacteurs à l’arrêt et au combustible nucléaire usé.
Cinq des six réacteurs du ZNPP restent à l’arrêt à froid, tandis que la tranche 4 est à l’arrêt à chaud pour produire de la vapeur et de la chaleur, y compris pour la ville voisine d’Enerhodar, où vit la plupart du personnel de l’usine.
RépondreSupprimerLundi, l’équipe a observé une partie des travaux de mise en service des nouveaux générateurs de vapeur diesel (DSG) et a été informée aujourd’hui par l’usine qu’ils avaient commencé à fonctionner. L’AIEA a été informée que la vapeur générée par le nouvel équipement sera utilisée pour traiter les déchets liquides. Le ZNPP n’a pas encore confirmé si la vapeur générée par ce nouvel équipement lui permettra de mettre toutes les tranches du réacteur à l’arrêt à froid.
En raison des températures plus douces récentes, le site a pu réduire le nombre de chaudières diesel mobiles en service à quatre, sur les neuf unités de ce type. Ces chaudières fournissent le chauffage à l’usine ainsi qu’à Energhodar. L’équipe a été informée que l’entretien du transformateur de secours avait été effectué à la suite d’une panne survenue plus tôt ce mois-ci et qu’il avait repris son fonctionnement. Le ZNPP a déclaré qu’il informera bientôt l’équipe de l’AIEA de la cause de l’échec.
Remarques et informations complémentaires. Le communiqué de presse de l’IAEA est entaché d’une forte propagande anti-russe probablement téléguidée par le tandem USA-GB. Les techniciens d’Energoatom (ukraine) ont été remplacés par du personnel de Rosatom. L’usine ZNPP est sécurisée au niveau technique. Les ingénieurs et techniciens russes ont réalisé des prouesses afin d’assurer l’approvisionnement en eau de ces installations à la suite du sabotage criminel du barrage de Kakhovka que les médias occidentaux ont attribué à la Russie ! Les lecteurs de cet article doivent être informés de la situation électro-énergétique de l’Ukraine. Avant l’intervention spéciale de la Russie l’Ukraine était le deuxième pays le plus nucléarisé (civilement) après la France et le septième du monde avec 13 Giga Watt électriques installés. Alors que l’Ukraine s’approvisionnait en combustible majoritairement auprès de Rosatom. Dès 2008 le gouvernement ukrainien établit des relations avec Westinghouse pour se procurer du combustible nucléaire. Après l’« Euromaidan » le président Yanukovych décréta un arrêt total de la fourniture de combustible en provenance de la Russie et l’interdiction de tout convoi routier ou ferroviaire transportant des assemblages de combustible à destination des pays européens. Les ultra-nationalistes néo-nazis uniates étaient depuis longtemps à l’oeuvre. Ce nationalisme encouragé par les Occidentaux est la principale cause de la guerre civile qui débuta dès le lendemain de l’ « Euromaidan » pour persécuter les populations civiles russophones du Donbass. Outre la ZNPP il y a trois autres sites électronucléaires en Ukraine. Deux réacteurs de type VVER d’une puissance de 1000 M Watts électriques sont opérationnels sur le site de Khmelnytskyi, quatre réacteurs également de type VVER dont deux d’une puissance de 440 M Watts électriques. Quant au site de Tchernobyl (RBMK) il reste sous haute surveillance internationale depuis l’accident d’origine humaine de 1986. Il est opportun de mentionner au sujet de cet accident que la Russie investit 15 milliards de roubles pour contenir tant bien que mal cet accident. Ce séisme économique fut l’un des facteurs, jamais mentionné par les analystes politiques occidentaux, qui précipita la chute de l’URSS. Sources : IAEA et Wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_power_in_Ukraine , illlustration Wikipedia. Les réacteurs VVER sont du type « eau pressurisée » comme ceux de Westinghouse françisés par EDF en France avec deux différences notoires : les assemblages de combustible sont hexagonaux et les générateurs de vapeur sont horizontaux. Les réacteurs de ZNPP sont de ce type.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2024/02/06/ukraine-le-site-nucleaire-de-zaporizhzhya/
Transport : après les SUV, Paris s’attaque aux motos
RépondreSupprimerDeux jours après avoir voté le triplement du tarif de stationnement pour les SUV, un élu de l’'opposition', Pierre-Yves Bournazel (Horizons), souhaite s’attaquer aux motos et scooters thermiques du fait de leurs nuisances sonores. À l’occasion du Conseil de Paris, mardi 6 février 2024, ce dernier propose tout simplement de les interdire de circulation durant la nuit.
Par Axelle Ker
le 7 février 2024 à 11h30
Le sommeil de 50 % des Parisiens serait altéré à cause des nuisances sonores.
La moitié des Parisiens ne dormiraient pas bien à cause des nuisances sonores
Après avoir instauré le stationnement payant pour les motos et les scooters thermiques (2RM) à Paris en septembre 2022, Pierre-Yves Bournazel, ancien candidat à la députation de 2022 dans le 18e, membre de l'opposition à la mairie de Paris et tête de liste du parti Horizon pour les municipales de 2026, propose une mesure radicale : expérimenter leur interdiction de circulation entre 22 heures et 7 heures du matin. En parallèle, Pierre-Yves Bournazel s'est montré favorable à une mise en place généralisée de radars sonores dans les rues de la capitale.
L'élu justifie cette initiative avec l'étude du Plan d'amélioration de l'environnement sonore de la Ville de Paris, qui estime que le sommeil de la moitié des Parisiens serait altéré par les nuisances sonores. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le sommeil est altéré à partir du moment où les nuisances sonores dépassent les 30 décibels. Or, selon le Plan d'amélioration de l'environnement sonore de la Ville de Paris, seuls 1,1 million de Parisiens dormiraient avec un niveau de bruit inférieur à 45 décibels pendant la nuit. Le collectif Ras le Scoot, connu pour ses positions tranchées contre les deux-roues thermiques, souhaite aller plus loin en interdisant tout simplement la circulation aux deux-roues thermiques.
Une compétence qui ne relève pas de la mairie de Paris
Outre la lutte contre le bruit dans les rues de la capitale, cette mesure s'inscrit dans un contexte plus large de transition écologique, avec l'incitation (forcée) au passage à des deux-roues électriques. Avec la mise en place de la tarification du stationnement pour les 2RM thermiques, le nombre d'immatriculations des scooters et des motos électriques a augmenté de plus de 70 % sur la seule année 2023. Mais que les élus ne s'y trompent pas, c'est surtout le prix du stationnement, qui peut monter jusqu'à 36 euros les six heures pour les deux-roues thermiques, qui poussent les Parisiens à se tourner vers les motos et les scooters électriques, le stationnement étant gratuit pour ces derniers.
La proposition de Pierre-Yves Bournazel sera débattue au Conseil de Paris jusqu'au vendredi 9 février 2024. David Belliard, adjoint EELV aux mobilités, estime pour sa part que cette proposition est intéressante, mais il a tenu à rappeler que la compétence relève non pas de la mairie de Paris, mais de la Métropole du Grand Paris, en charge de la Zone à faibles émissions (ZFE) : « Elle ne peut pas être mise en place par la Ville ». Une nouvelle qui semble offrir un certain repris aux parisiens concernés.
https://www.economiematin.fr/transport-interdiction-motos-thermiques
Les voitures électriques n’ont pas d’avenir – les constructeurs se retirent massivement
RépondreSupprimer7 février 2024
par le Dr. Peter F. Mayer
Les voitures électriques devraient sauver le climat. Les projets de l’UE prévoyaient la fin des moteurs à combustion en 2035. Mais personne ne se demandait d’où proviendrait le lithium destiné aux batteries et d’où viendrait l’électricité nécessaire à leur recharge. Personne ne s'intéressait à la consommation d'énergie lors de la production ou à la capacité de conduire à des températures très élevées ou très basses. L’industrie est sur le point d’en prendre un coup.
Le président français Macron avait un plan pour des millions de véhicules électriques par an. Le chancelier Scholz prévoyait de mettre 15 millions de véhicules sur les routes allemandes d'ici 2030. Le président Biden a dépassé tout le monde avec un plan de 174 milliards de dollars visant à faire des États-Unis un leader mondial.
Il y a quelques années, presque tous les présidents ou premiers ministres faisaient du véhicule électrique la pierre angulaire de leur stratégie industrielle. Et pourtant, nous avons appris cette semaine que Renault abandonnait son projet de cotation séparée de ses activités de véhicules électriques et de logiciels, tandis que Volvo abandonnait sa filiale de voitures de sport électriques Polestar.
Il n’y a pas si longtemps, les pays se disputaient férocement pour introduire des visions de l’avenir alimentées par batterie. Alors que Tesla surfait sur la vague de la demande verte et devenait le plus grand constructeur automobile mondial en valeur marchande, voire en volume, et avec des objectifs ambitieux de zéro net à atteindre, tout le monde voulait s'assurer d'être compétitif dans le domaine des véhicules électriques.
Nous réduirions les émissions de carbone, créerions de nombreux emplois et renforcerions notre base industrielle. Bien entendu, les gouvernements devraient allouer quelques milliards – voire des dizaines de milliards – pour que cela soit possible. Mais cela rapporterait plusieurs fois.
Et pourtant, les projets de révolution industrielle grâce aux véhicules électriques sont désormais en retrait.
Malgré le programme de soutien du gouvernement, Renault a annulé cette semaine la cotation séparée de sa division de voitures électriques Ampère prévue pour le premier semestre. Il s'agit d'une "décision pragmatique", a déclaré le PDG Luca de Meo, car la baisse des ventes de voitures électriques en Europe a rendu le marché plus difficile que prévu.
RépondreSupprimerDe même, Volvo a annoncé qu'elle cesserait de financer sa division de voitures électriques Polestar et céderait sa participation de 48 % à d'autres actionnaires, dont le groupe chinois Geely. En septembre de l'année dernière, Volkswagen a annoncé qu'elle réduirait la production de deux de ses produits phares de véhicules électriques, et en novembre, Ford a annoncé qu'elle réduirait son usine de batteries dans le Michigan.
La société américaine de location de voitures Hertz se débarrasse des 20 000 voitures électriques achetées en grande pompe ces dernières années et les remplace par des moteurs à essence, car la demande est trop faible. L’année dernière, les chiffres de la Society for Motor Manufacturers and Traders ont montré une forte baisse de l’intérêt des acheteurs privés pour les véhicules électriques.
Il semble que tous ces « emplois verts bien rémunérés » vont prendre un peu plus de temps que prévu. Quant au remboursement des sommes énormes que les différents gouvernements ont « investies » dans l’industrie, il faudra probablement un certain temps avant que cet argent soit rentabilisé. Ou pour être plus précis, l’argent des impôts s’est retrouvé, au moins en partie, dans les poches des actionnaires de l’entreprise.
Le redressement de l’électrification de l’industrie automobile est déjà en cours. Les grands constructeurs ont commencé à se retirer et tous les grands projets d’usines de batteries, de nouvelles usines de véhicules électriques et d’infrastructures de recharge seront inévitablement abandonnés très bientôt. On peut se demander quand cette prise de conscience parviendra aux dirigeants européens à Bruxelles. Ils transféreront probablement des dizaines de milliards supplémentaires d’argent des impôts vers les entreprises et leurs propriétaires et recevront des récompenses pour cela.
L’un des facteurs à l’origine de la faible volonté d’achat est la perte rapide de valeur pour les revendeurs, comme le montre le graphique.
L’implosion de l’industrie automobile électrique est le précurseur de l’échec de l’illusoire « Agenda vert » incluant les lois sur le chauffage et les énergies « renouvelables » à partir du photovoltaïque et de l’éolien.
https://tkp.at/2024/02/07/e-autos-ohne-zukunft-hersteller-ziehen-sich-reihenweise-zurueck/
Les puits de pétrole se reconstituent-ils eux-mêmes ?
RépondreSupprimer7 février 2024
par le Dr. Peter F. Mayer
Thomas Gold, ancien professeur d'astronomie à l'Université Cornell, a soutenu que les puits de pétrole et les gisements de gaz sont rechargés avec du nouveau pétrole et du gaz venant d'en bas. Il a affirmé que la plupart des nouveaux hydrocarbures naissent profondément dans la croûte et montent dans des pièges géologiques à différentes profondeurs pour des parties particulières de la croûte. Il s’agit de la théorie abiogénique de la production d’hydrocarbures, étayée par des données astronomiques et par des données de laboratoire simulant les conditions de la croûte profonde et du manteau supérieur.
Le réapprovisionnement rapide des champs de pétrole nécessiterait des réservoirs secondaires plus profonds et sous pression qui se déverseraient dans les réservoirs primaires à mesure qu'ils s'épuiseraient. Récemment, de nombreux rapports ont fait état de gisements de pétrole et de gaz qui n'étaient pas épuisés comme prévu, mais contenaient plutôt des niveaux d'hydrocarbures plus élevés, ayant déjà produit plus que la quantité initialement estimée.
Cela a été observé au Moyen-Orient, dans les puits de gaz profonds de l’Oklahoma, sur la côte du golfe du Mexique et ailleurs. Cette reconstitution apparente en cours de production est responsable d'un certain nombre de sous-estimations grossières des réserves qui ont été maintes fois publiées, la plus mémorable étant celle du début des années 1970 qui prédisait la fin du pétrole et du gaz mondial en 1987, prédiction qui a conduit à une crise énergétique et donc un énorme changement dans la richesse des nations. Le remplissage est un point de la plus haute importance économique et également une clé pour comprendre d’où vient tout le pétrole. Cela revêt également une importance technique pratique, car nous pourrions être en mesure d'exercer un certain contrôle sur le processus de remblayage.
Thomas Gold : La biosphère des profondeurs chaudes et le mythe des énergies fossiles
La biosphère des profondeurs chaudes et le mythe des énergies fossiles (série de publications de l'Institut européen du climat et de l'énergie)
Bien entendu, nous connaissons tous le concept de « repressurisation des champs de pétrole » par injection de gaz et d’autres moyens.
Lorsque le pétrole ou le gaz naturel est produit dans une formation, les hydrocarbures restant dans le réservoir peuvent être piégés parce que la pression dans la formation a diminué, ce qui entraîne un ralentissement considérable, voire un arrêt total de la production.
…L'injection de gaz est utilisée dans un puits de forage pour augmenter la pression décroissante dans la formation. Systématiquement répartis sur tout le champ, des puits d'injection de gaz sont déployés pour injecter du gaz et scanner efficacement la formation à la recherche de pétrole restant afin d'augmenter la production... L’injection de gaz peut constituer un moyen économique d’éliminer la production de gaz non rentable dans un réservoir de pétrole. Même si de petites quantités de gaz naturel produites à partir des champs de pétrole ont toujours été torchées ou brûlées, cette pratique est interdite dans certains pays et contraire à la loi dans d’autres.
RépondreSupprimer…processus d’injection de gaz, de vérin à gaz et de mélange de gaz
Bien que les termes soient parfois confondus, l’injection de gaz et le vérin à gaz sont deux procédés différents utilisés pour augmenter la production. Alors que l’injection de gaz est une méthode de transport secondaire, le vérin à gaz est un type de levage artificiel.
La flottabilité artificielle est un autre moyen d'augmenter la production d'un puits en augmentant la pression dans le réservoir. Les principaux types de transport artificiel comprennent les systèmes de vérin à gaz et de pompes tels que les pompes à poutre, les pompes hydrauliques et les pompes électriques submersibles.
Alors que dans l'injection de gaz, le gaz est introduit via un puits d'injection séparé, le gas lift s'effectue via les forages de production. Pendant le vérin à gaz, le gaz comprimé est forcé dans l'espace annulaire du tubage d'un puits de production et pénètre dans le puits par de nombreux points d'entrée appelés vannes de vérin à gaz. Au fur et à mesure que le gaz pénètre dans les conduites à ces différents endroits, il forme des bulles, allège les fluides et abaisse la pression, augmentant ainsi le taux de production du puits.
De plus, un type d’EOR utilisé sur un puits de production tertiaire, un processus de mélange de gaz, peut être utilisé pour augmenter la production. La différence avec cette méthode d’extraction est que les gaz introduits dans le gisement ne sont pas d’origine naturelle. Dans un processus miscible aux gaz, du dioxyde de carbone, de l'azote et du gaz liquide sont injectés dans le réservoir. Injection de gaz Rigzone
La majeure partie du pétrole des puits existants reste souterraine, en attendant que les gens soient suffisamment intelligents pour l’extraire. De meilleures techniques de récupération du pétrole seront inévitablement développées pour extraire de plus en plus d’hydrocarbures restants – jusqu’à ce que cela ne soit plus rentable. Ensuite, le pétrole restant attendra de nouveaux développements.
Thomas Gold soutient (par exemple ici et ici) que les puits de pétrole sont rechargés et rechargés avec du nouveau pétrole et du gaz par le bas. Il affirme que la plupart des nouveaux hydrocarbures proviennent des profondeurs de la croûte et montent dans des pièges géologiques à différentes profondeurs pour des parties spécifiques de la croûte. Il s’agit de la théorie abiogénique de la production d’hydrocarbures, étayée par des données astronomiques et par des données de laboratoire simulant les conditions de la croûte profonde et du manteau supérieur.
RépondreSupprimerUn réapprovisionnement rapide des champs de pétrole – comme celui proposé ici – nécessiterait des réservoirs secondaires plus profonds et sous pression pour alimenter les réservoirs primaires à mesure qu’ils s’épuisent.
Il existe un autre moyen de reconstituer les gisements de pétrole et de gaz : la production biogénique de pétrole et de gaz. Cependant, la production biogénique par la chaleur et la pression géologiques est généralement une méthode de reconstitution beaucoup plus lente que la méthode abiogénique de l'or. Mais cela reste inévitable. L’huile biogénique est une ressource renouvelable, mais elle est renouvelable à une échelle de temps différente de celle que les gens l’utilisent généralement.
Et pourtant, il existe un moyen par lequel le pétrole biogénique peut reconstituer « rapidement » un gisement de pétrole épuisé. Dans le cas de plusieurs réservoirs pétroliers interconnectés à différentes profondeurs, avec des températures et des pressions différentes, un réservoir biogénique plus profond pourrait reconstituer un réservoir plus peu profond à des rythmes différents en fonction d'un certain nombre de facteurs. Le pétrole et le gaz progressent lorsqu’ils en ont l’occasion. Il ne s’agit donc pas ici de « tortues au fond » mais plutôt de « réservoirs de pétrole et de gaz au fond ».
Enfin, il y a l’activité tectonique de la croûte océanique, qui fournit un apport constant de matière organique partiellement transformée dans la croûte profonde et le manteau grâce à la subduction constante de la croûte océanique sous la croûte continentale. Il s’agit d’un pipeline lent mais régulier qui livre en permanence des matières premières pour la production de pétrole et de gaz. Les vastes réserves terrestres d'hydrates de gaz sont probablement dues en grande partie à ce processus tectonique.
Le professeur Willie Soon explique également très bien ces processus dans une interview avec Tucker Carlson : L'astrophysicien Willie Soon démonte le récit climatique de Tucker Carlson
https://tkp.at/2024/02/07/fuellen-sich-die-oelquellen-von-selbst-wieder-auf/
Nota: Nous savons depuis longtemps que le pétrole est abiotique et que les nappes se reconstituent entre 10 et 15 ans. C'est d'ailleurs pourquoi les derrick sur place ne sont jamais démontés.
SupprimerSobriété énergétique : la consommation d’électricité a encore baissé en 2023
RépondreSupprimerEn 2023, la France a enregistré un recul significatif de sa consommation d’électricité, atteignant des niveaux que l’on n’avait plus vus depuis le début des années 2000. Ce phénomène s’explique en grande partie par les effets de l’inflation.
Par Anton Kunin
le 8 février 2024 à 8h00
La consommation d'électricité avait diminué en France de 7 à 8% en novembre et décembre 2023.
Électricité : une consommation en net recul en 2023
En 2023, les Français ont consommé 445,4 térawattheures (TWh) d’électricité (chiffre ajusté aux variations météorologiques), soit une baisse de 3,2% par rapport à 2022, peut-on lire dans le dernier rapport annuel de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité. Cette diminution suit une tendance déjà observée en 2022, année marquée par une consommation de 460,2 TWh en raison de la crise énergétique. La comparaison avec les années précédentes révèle que la consommation de 2023 s'est même établie en dessous des niveaux de la première année de la crise sanitaire en 2020, qui était de 458,7 TWh.
La baisse observée en 2023 concerne tous les secteurs d'activité, incluant le résidentiel, l'industriel et le tertiaire. Une enquête réalisée par RTE en collaboration avec l'Institut IPSOS auprès de 13.000 personnes révèle que cette baisse de la consommation résulte non seulement d'efforts de sobriété volontaire mais aussi de la réaction des ménages et des entreprises face à l'augmentation généralisée des prix.
Stabilisation de la situation énergétique
Cette réduction de la demande en électricité, couplée à une augmentation de la production de 11%, a permis de dissiper les inquiétudes relatives aux risques de coupures d'électricité qui prévalaient fin 2022. Cette année-là avait en effet été marquée par des défis majeurs, dont une crise de production hydraulique, des tensions sur l'approvisionnement en gaz dues au conflit en Ukraine et une crise de production nucléaire en France liée à la corrosion. En 2023, la production nucléaire a partiellement rebondi de 15%, atteignant 320,4 TWh, bien que ce chiffre reste inférieur à la moyenne des années précédentes.
L'année 2023 a également vu un fort développement des énergies renouvelables. La production hydroélectriquehttps://www.economiematin.fr/baisse-consommation-electricite-2023-bilan-sobriete a augmenté de 18%, grâce à de meilleures réserves d'eau. L'éolien a connu une croissance de 31%, grâce à l'expansion significative du parc installé et à des conditions météorologiques favorables, se rapprochant ainsi de la production hydroélectrique avec 50,7 TWh contre 58,8 TWh. Parallèlement, la production solaire a atteint des niveaux record, avec 21,5 TWh, confirmant l'évolution positive des énergies vertes en France.
https://www.economiematin.fr/baisse-consommation-electricite-2023-bilan-sobriete
Alerte climat : 1,5 degré de trop pendant 12 mois !
RépondreSupprimerLe réchauffement climatique de la planète Terre est de plus en plus net. Pour preuve : pour la première fois de l’Histoire, le monde a connu des températures supérieures à 1,5 degrés par rapport à la période préindustrielle… pendant 12 mois consécutifs ! Un record dont on se serait bien passés.
Par Paolo Garoscio
le 8 février 2024 à 6h26
En 2022, le PIB mondial a chuté de 6,3% à cause du réchauffement climatique.
Climat : les températures mondiales battent un record
L'observatoire européen Copernicus lance une nouvelle fois l’alerte : entre février 2023 et janvier 2024, la température moyenne globale a excédé de 1,52°C celle de l'ère préindustrielle (1850-1900). C’est du jamais vu pour une période de 12 mois consécutifs, et une nouvelle mise en garde. Car le seuil de 1,5 degré est celui fixé par l’accord de Paris en 2015.
L'année 2023 a été particulièrement chaude, mais 2024 a commencé sur une note encore plus inquiétante. Janvier 2024 s'est distingué comme le mois de janvier le plus chaud depuis le début des relevés, avec une température moyenne de 13,14°C au niveau mondial, surpassant le précédent record de janvier 2020.
Réchauffement climatique : un avertissement mais pas encore une tragédie
Copernicus a lancé l’alerte, mais rien n’est encore perdu. Comme le rappelle Richard Betts, de l’office national de météorologie britannique, « cela ne signifie pas que nous avons franchi la barre des 1,5°C fixée à Paris ». Le seuil de 1,5 degré de plus que la période préindustrielle peut être dépassé de temps à autre. Il faudrait plusieurs dizaines d’années au-dessus des 1,5 degré pour que ce seuil soit jugé officiellement dépassé.
Néanmoins, c’est un rappel de l’importance d’agir pour limiter le réchauffement climatique. Car les choses ne vont pas en s’améliorant. Les premiers mois de 2024 confirment en effet cette tendance inquiétante. En janvier 2024, la température moyenne des océans a atteint 20,97°C, flirtant avec les valeurs les plus élevées jamais mesurées. Pire : les avertissements de l'Organisation météorologique mondiale et de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) sont clairs. Il est probable que 2024 dépasse les records de chaleur établis en 2023, plaçant l'année parmi les cinq les plus chaudes jamais enregistrées.
https://www.economiematin.fr/climat-rechauffement-record-copernicus-alerte
Arrêtez-vous un instant pour apprécier à quelle vitesse la transition EV se défait
RépondreSupprimerPar Jo Nova
February 8th, 2024 |
L’année dernière, l’accélération des ventes de véhicules électriques a cessé de s’accélérer. Selon eux, l’industrie continue de croître, mais pas aussi vite. Aujourd’hui, très vite, les ventes chutent. Au Royaume-Uni, les ventes de véhicules électriques ont chuté de 25 % le mois dernier. Peut-être que c'était juste un mauvais mois ? Mais en Californie, berceau des rêves verts mondiaux, les ventes ont également diminué, et ce au cours des deux derniers trimestres. Malheureusement, cela se produit malgré les décrets gouvernementaux insistant sur le fait que chaque nouvelle voiture vendue en 2035 sera un véhicule électrique. Les ventes sont censées se lancer en orbite. Quelque chose ne va vraiment pas.
Pendant ce temps, Hertz a encore fait un pas de plus dans sa quête de véhicules électriques : après avoir annoncé qu'il vendait un tiers de sa flotte de véhicules électriques à des prix avantageux, ils annulent désormais leur projet d'acheter 65 000 Polestars. Il s'agissait d'un accord de 3 milliards de dollars, et pour les laisser s'en sortir, Polestar a, bon sang, demandé à Hertz de leur donner le droit de racheter les anciennes Polestars que Hertz veut vendre - de cette façon, Polestar peut garder les modèles plus anciens hors du marché. marché et empêcher la valeur de chuter de la même manière désastreuse que les Teslas d’occasion.
Polestar est une société dérivée de Volvo, et nous comprenons maintenant pourquoi Volvo a annoncé la semaine dernière qu'elle cesserait de financer Polestar et réduirait sa participation. Ils savaient ce qui allait arriver.
Sans vouloir trop insister sur l’état du marché des véhicules électriques, Ford perd 38 000 $ par véhicule électrique. Cela signifie que plus ils vendent de véhicules électriques, plus l’entreprise s’appauvrit. Ils ont réalisé 10 milliards de dollars de bénéfices l’année dernière, mais le bilan montre qu’ils ont perdu environ 5 milliards de dollars rien qu’avec les véhicules électriques. Cela les met dans la position bizarre où ils pourraient théoriquement céder toute la chaîne de production de véhicules électriques et augmenter les bénéfices de l’entreprise de 50 %. C'est si mauvais…
En effet, c’est tellement horrible que les Lords britanniques appellent le gouvernement à contrer la campagne de désinformation remplie de « contrevérités ». L’industrie doit être au bord de la mort.
Les acheteurs privés freinent brusquement les véhicules électriques
RépondreSupprimerRobert Léa. Les temps
Les Britanniques semblent tourner le dos aux nouvelles voitures électriques, le nombre de véhicules zéro émission vendus à des acheteurs privés ayant chuté de 25 % le mois dernier.
Les derniers chiffres de la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT) ont incité l'organisme industriel à revoir à la baisse ses prévisions sur la proportion du marché total qui passera à l'électrique cette année.
Les ventes de véhicules électriques en Californie continuent de baisser – L’État est-il à court d’acheteurs prêts à croire au rêve ?
EV, voiture électrique.
Agent 009, Auto-espions
Malgré une croissance soutenue et apparemment imparable, les immatriculations de véhicules électriques à batterie en Californie ont connu un ralentissement au dernier trimestre de l'année précédente. Notamment, les ventes de véhicules électriques ont diminué consécutivement pendant deux trimestres, alors même que les autorités californiennes fixent à 2035 la date limite pour que toutes les immatriculations de véhicules neufs soient zéro émission.
La Californie a enregistré 89 993 immatriculations de véhicules légers électriques au quatrième trimestre, soit une baisse de 10 % par rapport aux 101 151 enregistrées au troisième trimestre.
De toute façon, à quoi sert un marché libre ? Peut-être pour économiser 5 milliards de dollars aux actionnaires de Ford ?
Ford pourrait obtenir 50 % de bénéfices supplémentaires sans véhicules électriques
Par Stephen Wilmot, The Wall Street Journal
L’activité « Pro » de Ford, qui comprend ses ventes aux entreprises, est le moteur des résultats de Ford. Elle a réalisé un bénéfice d'exploitation de 7,2 milliards de dollars l'année dernière, et l'entreprise s'attend à ce que ce chiffre atteigne au moins 8 milliards de dollars en 2024. Le Super Duty supersize, qui est principalement un produit professionnel, en est l'une des principales raisons. Il est également plus facile de vendre des logiciels aux entreprises qu’aux consommateurs, qui peuvent en obtenir beaucoup gratuitement.
Pendant ce temps, les véhicules électriques ont perdu 4,7 milliards de dollars l’année dernière, et l’entreprise prévoit que les pertes s’aggraveront entre 5 et 5,5 milliards de dollars cette année. En d’autres termes, si Ford ne vendait pas ses modèles Mustang Mach-E et F-150 Lightning et n’investissait pas dans une nouvelle génération de produits pour les remplacer, son bénéfice d’exploitation ajusté serait 50 % plus élevé.
RépondreSupprimerQuand tout le reste échoue et qu’il n’y a aucun moyen de répondre aux critiques, faites-les taire
Voitures électriques : les Lords appellent à l’action contre la « désinformation » dans la presse
Esmée Stallard, BBC
La baronne Parminter, présidente du comité, a déclaré à la BBC que des responsables gouvernementaux et d'autres témoins de l'enquête avaient déclaré avoir lu de la désinformation sur le sujet dans les journaux nationaux.
« Nous avons assisté à un effort concerté pour effrayer les gens… nous avons vu des articles disant que les voitures prenaient feu – mais nous avions la preuve que le risque d'incendie est absolument le même que celui des voitures [à essence et diesel] », a-t-elle déclaré.
Richard Bruce, directeur de la décarbonisation des transports au ministère des Transports, a reconnu qu'il y avait un problème… « Il y a un article anti-VE dans les journaux presque tous les jours. Il y a parfois de nombreuses histoires, qui sont malheureusement presque toutes basées sur des idées fausses et des contrevérités.»
L’essentiel : ne les laissez pas parler, mais faites-leur nous donner plus d’argent :
En plus de lutter contre la désinformation, la commission a également appelé le gouvernement à débloquer plus rapidement des fonds pour permettre aux autorités locales d'installer des infrastructures de recharge.
Et juste en ce moment, l’Australie est sur le point d’introduire des règles pour forcer les Australiens à acheter des véhicules électriques afin de pouvoir sauver le monde ou enrichir certains banquiers internationaux, selon la première éventualité.
https://joannenova.com.au/2024/02/just-pause-for-a-moment-to-appreciate-how-fast-the-ev-transition-is-coming-undone/
« Impulsion électromagnétique nucléaire à haute altitude » : les États-Unis n’ont aucune sécurité nationale
RépondreSupprimerPar le Dr Paul Craig Roberts
Recherche mondiale,
7 février 2024
Dans son livre récemment publié, Nuclear High-Altitude Electromagnétique Pulse , Steven Starr montre qu'il suffit d'une seule explosion nucléaire pour paralyser les États-Unis et rejeter la population dans l'âge des ténèbres. Le réseau électrique serait détruit ainsi que le système de communication, les systèmes de refroidissement des centrales nucléaires et tous les appareils électroniques. La raison en est que les infrastructures civiles ne sont pas protégées contre les impulsions électromagnétiques (EMP). L’armée a pris des mesures pour protéger ses armes et ses systèmes de communication, mais rien n’a été fait pour protéger les infrastructures civiles. Les projets de loi exigeant la protection de l'EMP ont été rejetés au Congrès.
Starr rapporte que seulement 4 % du budget militaire américain est nécessaire pour protéger le réseau électrique et les infrastructures civiles. Au lieu de cela, les idiots de Washington gaspillent des milliards de dollars dans des guerres inutiles en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Serbie, en Syrie, au Yémen, en Palestine et en Ukraine.
Les villes américaines ne subiraient aucun effet des explosions et des incendies, tels que ceux produits par une détonation au niveau du sol, mais les conséquences seraient tout aussi désastreuses. Starr les décrit dans un résumé sur son site Internet .
Effets d'une seule détonation nucléaire à haute altitude sur l'est des États-Unis
« À 105 milles au-dessus de l’Ohio, une seule ogive nucléaire explose. Parce qu'elle se trouve bien au-dessus de l'atmosphère, aucun effet d'explosion ou d'incendie ne sera ressenti sur Terre. Cependant, cette détonation nucléaire à haute altitude créera une gigantesque impulsion électromagnétique ou EMP.
"En un milliardième de seconde, l'onde EMP E1 initiale provoquera la formation de tensions et de courants massifs dans les lignes électriques, les lignes de télécommunication, les câbles, les fils, les antennes et tout autre matériau électriquement conducteur trouvé sous la détonation nucléaire dans une zone circulaire couvrant des centaines de milliers de kilomètres carrés.
« Dans cette région, dans des conditions idéales, l'onde E1 produira 2 millions de volts et un courant de 5 000 à 10 000 ampères au sein des lignes électriques de distribution moyenne. Tous les appareils électroniques modernes non blindés contenant des circuits à semi-conducteurs et branchés sur le réseau seront désactivés, endommagés ou détruits. Cela comprend les appareils électroniques nécessaires au fonctionnement de toutes les infrastructures nationales critiques.
« Les appareils électroniques non blindés présents dans les systèmes de transport terrestre, aérien et maritime, les systèmes d'eau et d'assainissement, les systèmes de distribution de carburant et de nourriture, les systèmes d'eau et d'assainissement, les systèmes de télécommunication et les systèmes bancaires seraient tous simultanément mis hors service – et tous ces systèmes seraient mis hors service. être désactivés jusqu'à ce que l'électronique à semi-conducteurs nécessaire à leur fonctionnement puisse être réparée ou remplacée.
RépondreSupprimer« La vague E1 détruira également instantanément des millions d’isolants en verre trouvés sur les lignes de distribution d’énergie électrique de classe 15 kilovolts. Aux États-Unis, 78 % de toute l’électricité est livrée aux utilisateurs finaux (résidentiels, agricoles, commerciaux) via ces lignes électriques de 15 kV. La perte d’un seul isolant sur une ligne peut interrompre la distribution électrique sur l’ensemble de la ligne.
« Au même instant, la tension et le courant massifs induits par l’onde E1 endommageront et détruiront les relais, les capteurs et les panneaux de commande des 1 783 sous-stations haute tension, détruisant ainsi l’ensemble du réseau électrique de la moitié est des États-Unis.
« Une à dix secondes après la détonation nucléaire, l’onde EMP E3 suivante induirait de puissants flux de courant dans les lignes électriques, y compris les lignes aériennes et souterraines. L’E3 endommagerait ou détruirait la plupart – sinon la plupart – des grands transformateurs de puissance et des disjoncteurs à très haute tension nécessaires au transport sur de longues distances d’environ 90 % de l’énergie électrique aux États-Unis.
« La perte des grands transformateurs de puissance et des disjoncteurs à très haute tension signifierait que des régions entières des États-Unis se retrouveraient sans électricité pendant un an ou plus. En effet, les gros transformateurs de puissance ne sont pas stockés et le temps d'attente actuel pour leur fabrication est de 18 à 24 mois ; ils doivent être conçus et fabriqués sur mesure et environ 80 % sont fabriqués à l’étranger. Ils pèsent chacun entre 200 et 400 tonnes et doivent être expédiés par voie maritime. Leur transport jusqu'à leur destination finale est assez difficile, même dans des circonstances normales.
« Étant donné que les centrales nucléaires ne sont pas conçues pour résister aux effets des EMP, les composants électroniques à semi-conducteurs de leurs systèmes électriques de secours et de refroidissement seraient également endommagés et désactivés. La défaillance de leurs systèmes d'alimentation de secours et de leurs systèmes de refroidissement d'urgence actifs du cœur rendra impossible le refroidissement du cœur de leurs réacteurs après un arrêt d'urgence ; cela entraînera rapidement la fusion du cœur des réacteurs de dizaines de centrales nucléaires.
« Pour résumer, une seule impulsion électromagnétique nucléaire à haute altitude peut instantanément détruire la majeure partie ou la totalité du réseau électrique américain tout en détruisant simultanément les dispositifs électroniques à semi-conducteurs nécessaires au fonctionnement des infrastructures nationales critiques des États-Unis – y compris les systèmes de sécurité des centrales nucléaires. À la suite d’un EMP nucléaire, le peuple américain se retrouverait soudainement à vivre dans les conditions du Moyen Âge pendant une période pouvant aller jusqu’à un an – la plupart des Américains ne seraient pas en mesure de survivre à de telles circonstances.
RépondreSupprimer« Pour moins de 4 % du budget de la défense nationale américaine, le réseau électrique américain et les infrastructures critiques peuvent être protégés contre l’EMP. Cependant, la volonté politique de mettre en œuvre cette protection n’a pas encore été trouvée, de sorte que les Américains restent très menacés.»
Le livre est disponible sur Amazon, Barnes & Noble et Kindle. Si vous le lisez, vous serez étonné et dégoûté par la négligence et la stupidité du gouvernement américain. Grâce aux imbéciles qui nous gouvernent, nous n’avons aucune sécurité nationale malgré les dépenses massives année après année, décennie après décennie.
Les gens ne se rendent pas compte que la commodité et le divertissement offerts par leurs téléphones portables ont un coût élevé lorsqu’on les mesure en termes de risque. Rien n’est sécurisé à l’ère numérique, ni votre identité, ni votre vie privée, ni votre compte bancaire, ni votre indépendance. L’expansion de la révolution numérique dans l’argent signifiera que l’accès à votre argent pourra vous être refusé pour quelque raison que ce soit, y compris l’exercice de la liberté d’expression. Toutes les connaissances accumulées sous forme numérique peuvent être effacées par un seul EMP. Essayez d'imaginer les conséquences d'une telle perte. Ce sont de nouveaux risques jamais rencontrés sur Terre.
https://www.globalresearch.ca/nuclear-high-attitude-electromagnetic-pulse-the-united-states-has-zero-national-security/5848897
Depuis longtemps la Chine a annoncé qu'elle possédait la 'bombe propre'. Cette 'EMP' (Impulsion ElectroMagnétique) est un bombe qui explose à très haute altitude (en Chine, Océan Pacifique ou ailleurs) dont l'onde d choc fait le tour de la Terre.
SupprimerL'onde EMP grille tout les appareils électrique (batteries, accus, piles), c'est-à-dire zéro téléphone, zéro électricité dans le monde. Les bateaux a moteur s'arrêtent en plein océan, les avions tombent, toutes les voitures stoppent
C'est tout-à-coup le monde du silence.
Seuls les moteurs sans batteries peuvent marcher ! (tronçonneuses, motobineuses, tondeuses a gazon, désherbeurs, etc).
L’Allemagne en récession et la fin inéluctable de l’euro
RépondreSupprimer7 février 2024
par le Dr. Peter F. Mayer
Les politiques économiques et de guerre de l’UE et de l’Allemagne, ainsi que l’assujettissement total aux intérêts du complexe financier numérique et donc des États-Unis, ont conduit à un énorme ralentissement de la prospérité et des performances économiques. Jusqu’à présent, seuls les agriculteurs qui s’y sont opposés l’ont reconnu.
Si un État-nation souverain veut être compétitif et générer plus de revenus (et en temps normal, ce serait une pensée normale), alors dévaluer votre monnaie par rapport aux autres afin que vos matières premières, biens et/ou services deviennent moins chers et donc plus compétitifs dans le monde. marché global. Cependant, si vous voulez rester le leader (l’Allemagne), vous devez arranger le paysage monétaire de telle manière qu’il soit impossible pour les autres pays de dévaluer et de survivre à d’autres difficultés telles que l’inflation dans leur propre pays. Nous comprenons donc la logique de l’euro, dont les commentateurs intelligents ont toujours dit qu’il s’agissait essentiellement du Deutsche Mark sous un autre nom.
Le journaliste d'investigation italien Cesare Sacchetti, dont certains se souviendront peut-être pour son article intitulé « L'étrange mort de l'eurodéputé Michele Rivasi, qui voulait connaître la vérité sur le scandale Pfizer-Von der Leyen », analyse la situation économique de l'UE et de l'Allemagne. .
Les statistiques économiques allemandes qui viennent d’être publiées sont impitoyables. -0,7% du PIB l'an dernier. La question est de savoir pourquoi cette métamorphose s’est produite et pourquoi l’Allemagne, autrefois à l’avant-garde des économies européennes, est aujourd’hui l’homme véritablement malade de l’Europe.
L’Allemagne a toujours eu une structure économique tournée vers les exportations. En économie, le type de stratégie poursuivie par les Allemands est défini dans le monde anglophone par l'expression « mendiant ton voisin », qui se traduit par « appauvrir ton voisin ». Lorsqu’un pays décide d’exporter ses produits, et lorsqu’il décide que les exportations doivent être le moteur de son économie, ce pays fera tout ce qu’il peut pour rendre ses produits plus compétitifs au détriment des autres.
Et il en est ainsi depuis la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Allemagne fondait son économie sur une approche hautement mercantiliste, résultat de sa culture protestante. Ce qui a empêché l’Allemagne de trop gonfler ses exportations dans le passé, c’était son taux de change, le Deutsche Mark, notoirement fort.
RépondreSupprimerL'Allemagne n'a jamais été en mesure d'atteindre le niveau d'exportation souhaité car sa monnaie, par rapport à d'autres monnaies, comme le B. la lire italienne avait un taux de change trop fort.
C’est pour cette raison que la classe politique allemande a toujours cherché des moyens de créer des unions monétaires et de limiter la capacité des autres pays à dévaluer leur propre monnaie et à rendre leurs produits moins chers.
Les lecteurs un peu plus âgés se souviendront dans ce contexte que dans les années 70 et 80 est né le tristement célèbre SME (Système Monétaire Européen), une union de taux de change fixes que l'on peut qualifier de précurseur de l'euro.[Il a existé pendant 20 ans, de 1979 à 1999, et a été introduit par le mondialiste britannique et travailliste Roy Jenkins, qui fut pendant un temps président de la Commission européenne. Il faisait partie du British Gang of Four.]
Les pays faisant partie du SME étaient soumis à un système de taux de change fixes. Ce système prévoyait une marge de flexibilité d'un maximum de 2,25 % pour tous les membres, à l'exception de l'Italie, de la Grande-Bretagne, de l'Espagne et du Portugal, qui pouvaient au contraire dévaluer leur monnaie par rapport aux autres monnaies européennes jusqu'à 6 %.
L'élite industrielle allemande voulait étouffer la croissance italienne
Maintenir les autres pays, en particulier l’Italie, dans cette cage était l’objectif dès le début de l’Allemagne mercantiliste, qui avait d’une manière ou d’une autre besoin de règles basées sur des mesures pour gagner la partie.
Et cela a été le cas, en grande partie grâce à l'aide de la classe dirigeante, celle de la Première République, qui a apporté à l'Allemagne la flexibilité de la lire et l'indépendance de la Banque d'Italie vis-à-vis du ministère des Finances en 1981, quand Andreatta, Le ministre des Finances et Ciampi, gouverneur de la banque centrale italienne, ont décidé, dans leur correspondance privée, de priver l'État de la capacité de contrôler sa banque centrale. …..
La nouvelle monnaie introduite dans l’UE s’appelle l’euro, mais ce n’est rien d’autre qu’un DM déguisé.
Lorsque les pays rejoindront cette nouvelle union monétaire, un mécanisme simple entrera en vigueur. Tout le monde perd la capacité de créer de l’argent et tout le monde perd la capacité de se déprécier.
RépondreSupprimerCe qui fait la différence dans ce cas, ce sont les taux d’inflation différents de chaque pays, et ce n’est un secret pour personne que l’inflation allemande était bien inférieure à celle de l’Italie et de la Grèce dans les années 2000.
Ainsi, par défaut, la partie est gagnée avec des règles truquées qui abaissent artificiellement le coût des produits allemands, au détriment de pays comme l'Italie, qui se retrouve désormais privée même de la possibilité de faire fluctuer son taux de change pour combler cette différence puisque tout le monde partage le même taux de change. euro .
L'Allemand malade des années 90 est réanimé grâce à ce « remède ». Le « vertueux » nord-européen est celui qui a truqué le jeu pour le gagner et est même allé jusqu’à qualifier les pays du sud de l’Europe, victimes d’une fraude qui était monétaire dans tous les sens, de PIIGS ou de cochons.
L’euro fait grimper les exportations allemandes, et l’Allemagne a rattrapé beaucoup de terrain dans les années 2000 jusqu’à ce qu’un effet secondaire se produise ces dernières années.
L'euro a épuisé sa force motrice pour l'Allemagne
La politique du « chacun pour soi », qui était autrefois un mensonge, a un effet indésirable. Si vous appauvrissez vos concurrents, ils se retrouveront incapables d’acheter les produits que vous exportez, et pour maintenir ce mécanisme, ces pays doivent être capables d’augmenter leurs dépenses publiques et d’enregistrer des déficits.
Une perspective que la stupidité teutonique n’envisage pas, car l’Allemagne a toujours essayé de maintenir les bilans en équilibre, ce qui a conduit au résultat classique du chien courant après sa propre queue.
L'Allemagne, qui avait dominé l'économie européenne, est aujourd'hui confrontée à une hémorragie constante de ses exportations, avec des chiffres décrivant l'état impitoyable dans lequel se trouve l'économie du pays.
RépondreSupprimerRien qu'en décembre dernier, les exportations ont chuté de 5,5% par rapport au mois précédent, et la tendance négative non seulement se poursuit, mais se poursuit.
Nous avons atteint le point final de l’histoire de l’euro. Cette monnaie a été expressément conçue pour permettre à l’Allemagne de maintenir une position dominante sur les marchés, mais ce que plusieurs observateurs n’ont pas compris ces dernières années, c’est que le principal bénéficiaire de ce processus n’est pas le peuple allemand, mais l’élite industrielle allemande.
L'euro est une monnaie qui déprime les salaires, car si le taux de change ne peut être dévalué, tout le poids de la compétitivité retombera sur les salaires des travailleurs, qui sont les premières victimes de ce mécanisme diabolique.
Cette règle s'appliquait également à l'Allemagne. Il est certes vrai que les biens allemands ont bénéficié d’un taux de change artificiellement dévalué, mais en même temps la classe politique allemande a agi pour faire baisser les salaires à travers la précarisation du travail introduite par les réformes Hartz.
Dans ce jeu, il y a peu de gagnants, voire aucun, et la victoire est illusoire et temporaire. Nous avons maintenant atteint un point qui était considéré comme un paradoxe il y a encore quelques années.
L'euro est inutile non seulement pour l'Italie, mais aussi pour l'Allemagne elle-même : la monnaie unique est devenue une cage pour tout le monde, en raison des restrictions sur les déficits et de l'impossibilité de dévaluation, ce qui, comme je l'ai dit, fait peser tout le poids de la compétitivité sur le des salaires des salariés, ne permet pas les dépenses publiques.
C'est le générique de fin d'une histoire dont la fin était prévisible, et on se demande désormais quel sera l'acte final qui clôturera ce chapitre de la saga.
Le moment historique actuel n'est pas seulement l'expression d'une crise économique générale dans l'UE, mais aussi de l'insignifiance absolue de l'Union elle-même, désormais obsolète et vidée, surtout par le départ des États-Unis, qui a mis fin au vieux bloc euro-atlantique apparaît.
Il existe trop de situations de crise affectant l’UE et l’euro pour que ceux-ci puissent survivre longtemps.
RépondreSupprimerLa monnaie unique a désormais épuisé le cycle qui a donné à l’Allemagne sa croissance industrielle, tandis que l’UE se retrouve de plus en plus isolée dans un contexte de retour aux États-nations.
À ce stade, l’ensemble du bâtiment bruxellois apparaît comme un immense et fragile château de cartes, dont il suffit d’essayer de comprendre quel morceau tombera en premier et provoquera l’effondrement général.
L’Allemagne traverse une profonde crise économique et politique, car la classe politique n’est plus en mesure de fournir des réponses aux citoyens allemands, de plus en plus impatients face à la récession dans laquelle le pays est tombé.
L’Italie, en revanche, est dans la même crise politique car sa classe dirigeante vieillit également et a épuisé son objectif de maintenir le statu quo antérieur.
Cela conduit à la conclusion que ni l’euro ni l’UE ne sont destinés à survivre et qu’il nous suffit de comprendre quelle sera l’étincelle qui allumera le feu.
Comme indiqué par le passé, l’Italie reste le candidat idéal, mais compte tenu de la crise allemande, l’Allemagne ne doit pas être ignorée à ce stade.
Ce qui semble certain, c’est que la fin de Maastricht et de l’eurocratie n’est plus une question de savoir si, mais seulement de quand, et ce moment semble se rapprocher de plus en plus.
https://tkp.at/2024/02/07/deutschland-in-der-rezession-und-das-unvermeidliche-ende-des-euro/
Pourquoi les économies occidentales risquent d’entrer dans une période de croissance plus lente et d’appauvrissement dans les années à venir
RépondreSupprimerPar le professeur Rodrigue Tremblay
Recherche mondiale,
8 février 2024
« La réflexion économique sur l’immigration est généralement assez superficielle. C’est un fait que dans différents pays [riches] , le capital national reproductible est de l’ordre de quatre fois le revenu national annuel. Ainsi, lorsqu'un travailleur immigré supplémentaire arrive, afin de construire les infrastructures nécessaires (logements, hôpitaux, écoles, universités, infrastructures de toutes sortes, installations industrielles, etc.), une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur immigré. un ouvrier sera nécessaire. Si ce travailleur arrive avec une femme et trois enfants, l'épargne supplémentaire nécessaire représentera, selon les cas, dix à vingt fois le salaire annulé de ce travailleur, ce qui représente évidemment une charge très lourde à supporter pour l'économie. » — Maurice Allais (1911-2010), prix Nobel d'économie 1988, 2002.
« Quel est le rôle du gouvernement canadien [ en matière d'immigration] ? S’il suit les recommandations des partisans de l’immigration, il élabore des politiques visant à maximiser le bien-être mondial et son objectif devrait être une immigration élevée, voire illimitée. Si ses politiques visent à maximiser le bien-être de la population autochtone ( canadienne) , les politiques d’immigration devraient être conçues pour éliminer le fardeau fiscal (entre 20 et 26 milliards de dollars par an) afin que seuls des avantages économiques positifs découlent de l’immigration. — Hebert Grubel (1934- ), professeur émérite d'économie, Université Simon Fraser, 2013.
« On ne peut pas avoir simultanément une immigration libre et un État-providence. » — Milton Friedman (1912-2006), professeur d'économie, Université de Chicago, 1999.
*
Il n’y a pas de magie en économie.
Pour consommer, il faut produire, et pour produire, il faut épargner (revenus moins dépenses de consommation) et investir dans le capital productif, dans les infrastructures et dans d’autres moyens de soutenir la production. Il faut un stock de capital productif (entreprises, usines, machines, équipements, infrastructures), ainsi que des innovations, des progrès techniques, des connaissances, une gestion, des sources d'énergie fiables et, surtout, des travailleurs qualifiés, capables de contribuer à l'augmentation de la productivité et à l'augmentation de la productivité. la production annuelle de biens et services par habitant.
C'est ainsi que le niveau de vie et le bien-être de l'individu moyen augmentent dans certaines économies et pourquoi le niveau de vie stagne ou augmente lentement dans d'autres économies.
RépondreSupprimerCela s’explique dans certaines économies par le manque d’épargne et de capital productif par rapport au nombre et aux compétences des travailleurs ainsi que par d’autres facteurs. En effet, d’autres indicateurs économiques du développement humain prennent en compte la qualité de vie (stabilité économique et politique, santé publique, éducation, sécurité individuelle, etc.) d’une population, au-delà de la seule moyenne de la production intérieure de biens et services par habitant, ces dernières étant peut-être réparties de manière très inégale.
De nos jours, les économies occidentales dites « avancées » sont considérées comme relativement productives et leurs populations jouissent d'un niveau de vie relativement élevé, tel que mesuré par le produit intérieur brut moyen par habitant . Cela s’explique essentiellement par le fait que leur stock de capital productif est élevé et qu’ils bénéficient du progrès technique, de sources d’énergie bon marché et ont accès à une main d’œuvre qualifiée.
Cependant, un tel succès relatif n’est pas nécessairement permanent et impossible à conclure si les conditions de la croissance économique s’atrophient ou sont remplacées par d’autres facteurs moins efficaces. Une baisse du niveau de vie n’est pas inévitable, mais elle peut devenir possible, voire probable, si les politiques publiques sont mal conçues.
En effet, des changements structurels ont eu lieu dans les économies occidentales depuis plusieurs décennies maintenant, en Europe et en Amérique du Nord. Il s'agit d'un ralentissement des nouveaux investissements productifs, d'une expansion relative du secteur des services, d'un afflux de travailleurs peu qualifiés résultant de l'immigration clandestine, de l'adoption de politiques de transition énergétique pour encourager une dépendance accrue à des sources d'énergie plus coûteuses et moins fiables et un environnement géopolitique chaotique qui a accru la possibilité de guerres hégémoniques .
1. Un modèle simple pour comprendre les sources de la croissance économique réelle à long terme
Commençons par un modèle simple de croissance économique réelle, à savoir le modèle de Solow .
Ce modèle affirme que la croissance à long terme de la production économique d'une économie dépend de son stock de capital productif , résultant de l'épargne, du progrès technologique et de l'offre de main-d'œuvre.
Plus le stock de capital disponible dans une économie est élevé, plus la production intérieure annuelle de biens et de services sera abondante pour une population donnée.
Si l'on considère que le niveau de vie d'une population dépend in fine du stock de capital accumulé et que la croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) dépend en grande partie de ce capital, il s'ensuit que plus les travailleurs sont qualifiés et plus ils ont accès au capital (entreprises, usines, machines, équipements), plus ils seront productifs et plus le niveau de vie de l’ensemble de la population sera élevé.
RépondreSupprimer2. Une économie industrialisée repose sur plus de capital qu’une économie moins développée
Il a été observé que pour une économie industrialisée, il faut une valeur moyenne d’environ 4 dollars de capital pour générer une production intérieure annuelle de 1 dollar, selon un ratio de 4 : 1. À l’inverse, dans une économie de subsistance ou stagnante, où le niveau de vie est faible, le rapport capital/production annuelle est faible, ne dépassant peut-être pas le rapport de 1:1.
Cela peut expliquer, dans une large mesure, la tendance à des migrations de population à grande échelle, provenant de pays à faible niveau de vie et à forte croissance démographique, vers des pays à niveau de vie élevé et fortement capitalisés.
À court et moyen terme, un tel phénomène migratoire n'est pas nécessairement à l'avantage des économies avancées, qui pourraient voir leur taux de croissance économique diminuer et le niveau de vie de leur population baisser, si suffisamment de nouveaux investissements ne sont pas ajoutés au marché. stock de capital existant.
3. Croissance économique versus croissance démographique
Une chose à comprendre est la suivante. Si la population augmente dans une économie industrialisée, soit par un processus naturel, soit par un afflux important d'immigrants, il est alors nécessaire que le stock de capital productif et les infrastructures d'une telle économie augmentent également, dans un rapport de 4 : 1, (en l’absence de progrès technologique), afin de maintenir le niveau de vie de l’ensemble de la population.
En d’autres termes, si le niveau de capitalisation d’un pays à économie avancée n’augmente pas proportionnellement, et en même temps, à mesure qu’a lieu une forte expansion démographique, une baisse du revenu par habitant et une baisse générale du niveau de vie on peut s'attendre.[1]
RépondreSupprimerIl est devenu trivial de dire que les économies occidentales sont devenues des sociétés de consommation . Ce sont des économies dans lesquelles le pourcentage de biens et services produits et consommés représente plus de soixante pour cent de la production totale.
Il s’agit d’une évolution complexe qui est liée au phénomène de désindustrialisation observé depuis un demi-siècle dans la plupart des économies occidentales. Elle se mesure par la baisse de la part de la valeur ajoutée industrielle et des emplois industriels, dans le PIB et dans l'emploi total.[2]
Un tel phénomène s'accompagne d'une délocalisation nationale de certaines industries à forte productivité vers les économies émergentes, sous l'influence de la mondialisation économique. Cela s'est traduit par une expansion relative de la production et de la consommation de services privés (commerce, finance, transports, restauration, divertissement, etc.) et de services publics (enseignement, soins de santé, administration, etc.), un secteur généralement moins susceptible de enregistrer d’importants gains de productivité.
4. Désépargne structurelle des États par le biais de la dette
La désindustrialisation relative et le passage à une économie de services dans les économies occidentales ont contraint les gouvernements à accroître leurs déficits budgétaires, poussant certains pays à un niveau de dette publique totale qui dépasse actuellement le niveau de leur produit intérieur brut.
Les économies avancées présentant les niveaux de dette nationale les plus élevés par rapport à leur produit intérieur brut annuel, en 2024, tel que mesuré par le pourcentage de la dette publique par rapport au PIB annuel, sont :
PS : Le Japon est un cas particulier en raison de son taux d’épargne des ménages élevé. L'épargne personnelle au Japon s'est élevée en moyenne à 13,09 % de 1963 à 2023, atteignant un sommet historique de 62,10 % en juin 2020. De plus, la dette publique du Japon est presque entièrement intérieure.
Pour avoir une vision plus complète, il faut ajouter à la désépargne publique actuelle des gouvernements le gaspillage croissant des ressources consacrées à l’ industrie mondiale de l’armement et les guerres récurrentes, ruineuses et polluantes , dont certaines pourraient éventuellement conduire à une guerre nucléaire catastrophique.
5. Réchauffement climatique et crise énergétique
RépondreSupprimerIl existe une grande complémentarité entre capital productif et énergie. En effet, lorsque les sources d’énergie étaient abondantes et pouvaient être considérées comme illimitées, elles étaient considérées comme une évidence. Puisque la pollution résultant de la combustion de combustibles fossiles est l’une des causes du réchauffement climatique, cela ne peut plus être le cas à l’avenir.
Par ailleurs, la crise du réchauffement climatique a persuadé plusieurs gouvernements de prendre des mesures drastiques pour réduire la combustion des énergies fossiles , relativement abondantes mais non renouvelables, faciles à exploiter et très économes en énergie (charbon, pétrole, gaz naturel, etc.). L’objectif est de les remplacer progressivement, dans les décennies à venir, par des sources d’énergies renouvelables moins abondantes (solaire, éolienne, hydraulique…), dont certaines sont intermittentes et moins fiables, en plus d’être coûteuses à exploiter.
Le secteur nucléaire se situe entre ces deux catégories de sources d'énergie. L’énergie nucléaire représente environ 10 % de la production mondiale d’électricité. L’énergie nucléaire présente des avantages et des inconvénients, mais sa production est très coûteuse. Cependant, certains pays manquant de sources d'énergie alternatives, comme la France, n'auront d'autre choix que d'y recourir davantage à l'avenir.
6. L’énergie a joué un rôle important dans l’augmentation rapide du niveau de vie
Depuis la première révolution industrielle , de 1750 à 1900 en Europe, et son accélération au XXe siècle, la disponibilité de sources d'énergie fossiles abondantes et peu coûteuses a été un facteur important qui a propulsé la civilisation industrielle et commerciale vers le haut. C’est en effet ce qui a transformé des économies qui, pendant des millénaires, avaient été agraires et artisanales, en économies industrielles et commerciales urbanisées, comme celles d’aujourd’hui.
Au début de la révolution industrielle, l'avènement des machines dans l'industrie textile ainsi que dans l'agriculture, suivi de l'électrification et de la multiplication ultérieure des moyens de transport, a contribué à multiplier le travail physique et manuel des ouvriers et à augmenter la production et la production. distribution de produits à grande échelle. Cela s’est traduit par des augmentations considérables de la productivité du travail et de la croissance du PIB réel. Le PIB par habitant a suivi, propulsant vers le haut le niveau de vie et la richesse des nations, ainsi que la qualité de vie de leurs populations.
Par exemple, au cours des quarante années comprises entre 1960 et 2000, période de forte croissance économique et de relative paix internationale, le chercheur français Simon Yaspo a estimé que le PIB par habitant en France, en Allemagne et aux États-Unis avait augmenté de plus de 250 pour cent.
RépondreSupprimerUne telle hausse n’a jamais été observée dans l’histoire du monde. Il est possible que l’humanité ne connaisse plus jamais une période aussi longue et dorée de croissance économique, accompagnée d’une augmentation aussi rapide du niveau de vie.
7. Politiques gouvernementales et transition énergétique
Il existe actuellement, dans certains milieux gouvernementaux, un grand optimisme quant à la possibilité de décarboner certaines économies nationales au cours du prochain quart de siècle, c'est-à-dire d'ici 2050. Cet optimisme repose sur la conviction que les politiques de substitution peuvent être conçues pour promouvoir un passage relativement rapide d’énergies plus polluantes à des énergies plus propres. L’objectif est de limiter l’augmentation du réchauffement climatique à 1,5℃ d’ici 2050 et de le maintenir en dessous de 2,0℃ d’ici 2100.
Cependant, de nombreux obstacles économiques et politiques pourraient s’opposer à un tel scénario par ailleurs très louable.
Le rapport sur l'énergie 2023, publié par l' Agence internationale de l'énergie (AIE), est un peu moins optimiste quant à la possibilité d'une réduction rapide des énergies fossiles avant 2050. En effet, selon les prévisions énergétiques les plus récentes de l'organisation, la consommation mondiale de pétrole et de gaz naturel, qui devrait culminer au cours de la décennie en cours, devrait rester plus ou moins autour de ce niveau, jusqu'en 2050. Ceci est une conséquence de l'inertie et de la synergie qui existent dans les systèmes énergétiques. Autrement dit, le développement de nouvelles sources d’énergie nécessite le recours aux énergies fossiles.
Cependant, l'AIE est optimiste quant à une réduction rapide de la consommation mondiale de charbon, la source d'énergie la plus disponible et la moins chère. Il prévoit qu’une telle consommation, après un pic atteint également au cours de la décennie en cours, diminuera rapidement de 40 % d’ici 2050, ce qui pourrait la ramener au niveau observé en 2000.
Néanmoins, le charbon et le charbon de bois jouent un rôle majeur dans le chauffage, la cuisine et la production d’électricité dans plusieurs pays émergents et en développement. L’économie chinoise, par exemple, est responsable à elle seule de 50 % de la consommation mondiale de charbon. En Afrique, le charbon représente 70 % de la consommation totale d'énergie du continent. On peut s’attendre à une certaine résistance à l’abandon du charbon au profit de sources d’énergie plus coûteuses de la part de ces régions.
De plus, même dans les pays occidentaux, on pouvait s’attendre à une certaine résistance politique quant aux effets économiques négatifs que pourrait avoir une transition énergétique imposée sur le niveau de vie et sur la qualité de vie des populations. Certains gouvernements, jugés trop hâtifs sur le sujet ou mal préparés à en atténuer les conséquences, pourraient être renversés et remplacés par des dirigeants politiques plus enclins à recourir à des mesures d'adaptation plutôt qu'à une simple répression, concernant la production d'énergie et la consommation de diverses sources. d'énergie.
Conclusions
RépondreSupprimerLa Grande Récession de 2007-2008 a peut-être servi de signal d’alarme indiquant que les sources de la croissance économique dans les économies occidentales commençaient à s’estomper. Cette profonde récession a contraint les principales banques centrales à baisser considérablement les taux d’intérêt, voire jusqu’à zéro, afin de stimuler la croissance.
Dans les années à venir, les économies occidentales devront faire face à des évolutions structurelles encore plus risquées pour leur prospérité future.
En effet, les économies occidentales risquent de souffrir, à la fois, : 1- d'un ralentissement des investissements productifs et des gains de productivité, conséquences de la désindustrialisation et de la transition vers une économie de services ; 2- une pression d'une immigration clandestine largement sous-qualifiée, qui pourrait faire baisser le ratio de capital productif par habitant et accentuer la poussée vers la consommation de services publics et privés ; 3- la désépargne publique, conséquence de déficits budgétaires publics élevés et du surendettement public qui en résulte ; 4- un gaspillage de ressources dû à l'expansion du secteur de l'armement improductif, dans un contexte mondial d'instabilité géopolitique et de guerres ; et, 5- une transition énergétique qui sera difficile à réaliser, avec des politiques visant à pénaliser les énergies fossiles peu coûteuses, au profit d'énergies alternatives plus coûteuses et moins fiables.
Ces vents contraires économiques interagissant et se renforçant les uns les autres, les économies occidentales pourraient être confrontées à des taux de croissance économique plus faibles à l’avenir. Cela pourrait également se traduire par une baisse relative du niveau de vie, et éventuellement de la qualité de vie des populations, au cours des années et décennies à venir.
En fait, dans un avenir pas si lointain, le principal facteur limitant la croissance économique dans les économies occidentales pourrait probablement provenir de sources d’énergie plus coûteuses et moins fiables que par le passé. De même, des taux de croissance démographique trop rapides par rapport au stock de capital productif disponible, résultat d’une immigration incontrôlée, pourraient également devenir une cause d’appauvrissement économique.
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RépondreSupprimerCet article a été initialement publié sur le site blog de l'auteur, Dr Rodrigue Tremblay .
L'économiste international Dr Rodrigue Tremblay est l'auteur du livre sur la morale « Le code d'éthique mondiale, dix principes humanistes », du livre sur la géopolitique « Le nouvel empire américain », et du livre récent, en français, « La régression tranquille du Québec, 1980-2018 ». Il a été ministre du Commerce et de l'Industrie (1976-79) dans le gouvernement Lévesque. Il est titulaire d'un doctorat. en finance internationale de l’Université de Stanford. Veuillez visiter le site du Dr Tremblay ou envoyer un courriel à un ami ici .
Le professeur Rodrigue Tremblay est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
Remarques
1 . Le déclin et la chute de l'Empire romain d'Occident, au Ve siècle après J.-C., constituent probablement le phénomène historique le plus complexe et le plus important d'un système économique, politique et militaire qui s'est effondré sous l'effet de plusieurs causes, mais notamment suite à une baisse des revenus. .
2 . Par exemple, la part des emplois industriels dans l’emploi total a chuté de plus de moitié dans les économies avancées entre 1970 et 2016.
La part des emplois industriels dans l'emploi total est passée de 46 % à 17 % au Royaume-Uni, de 31 % à 17 % aux États-Unis, de 39 % à 18 % en France, de 45 % à 17 % en Belgique. Au Canada, la part des emplois manufacturiers dans l'emploi total est passée de 19,1 % à 9,1 %, de 1976 à 2019.
(Pour le Québec et l'Ontario, au cours de la même période, la part de l'emploi manufacturier, dans l'emploi provincial total, a chuté de 23,2 % à 11,5 %, dans le premier cas, et de 23,2 % à 10,2 %, dans le deuxième cas.
https://www.globalresearch.ca/why-western-economies-risk-entering-period-slower-growth-impoverishment-coming-years/5848995
Ce qui - dans une économie - est très important à dire (Ceux de 'Davos' en ont certainement tenu compte) est qu'elle dépend surtout du niveau culturel. C'est pourquoi d'une part après les injections empoisonnées (car cete poussière n'EST PAS dans l'air) sont arrivés massivement des centaines de millions d'étrangers (dirs 'sans le sou' !) qui ont envahi les USA et l'Europe afin de remplacer dans les communes les habitants morts après la piqûre, et, d'autre part, ces personnes étrangères sont réputées au QI très inférieur aux personnes qui vivent en pays dits d''accueil'.
SupprimerLa faillite de la deuxième plus grande municipalité britannique est révélatrice d’une crise européenne plus large
RépondreSupprimerPartout au Royaume-Uni et en Europe occidentale, les travailleurs et les agriculteurs souffrent à cause de l’échec des politiques économiques et militaires.
Par Abayomi Azikiwe
Recherche mondiale,
8 février 2024
Dans la municipalité de Birmingham, la deuxième plus grande du Royaume-Uni, la municipalité a déposé son bilan en septembre.
Le Conseil a déclaré qu'en raison des paiements dus aux femmes pour des années de différences salariales discriminatoires, la municipalité ne pouvait pas honorer ses obligations financières existantes.
Dans un article du 6 septembre publié dans le magazine Fortune, elle soulignait que :
« En 2012, la Cour suprême s'est prononcée en faveur d'un groupe d'employées majoritairement féminines qui n'ont pas reçu de primes, alors que celles qui occupaient des postes traditionnellement dominés par les hommes au sein du conseil municipal de Birmingham. Le conseil municipal de Birmingham a déclaré en juin qu'il avait déjà payé 1,1 milliard de livres sterling (1,4 milliard de dollars) au titre de demandes d'égalité salariale au cours de la dernière décennie, mais qu'il lui restait encore quelques réclamations restantes qui, selon lui, s'accumuleraient à un taux compris entre 5 millions de livres sterling (6,3 millions de dollars) et 14 millions de livres sterling (17,6 millions de dollars) par mois.
Ces développements à Birmingham reflètent les vastes problèmes socio-économiques qui affectent la classe ouvrière et les pauvres en Grande-Bretagne. En 2023, une série de grèves à grande échelle organisées par les syndicats des secteurs des transports, de la santé, de l’éducation, de la fonction publique et d’autres secteurs de la main-d’œuvre ont révélé le niveau de mécontentement de millions de personnes à travers le pays.
RépondreSupprimerLe Premier ministre conservateur Rishi Sunak a exclu tout sauvetage de Birmingham ainsi que d'autres municipalités qui ont également déposé le bilan. Sunak, partisan des réductions d'impôts pour la classe dirigeante, des interventions militaires impérialistes et de l'expulsion massive de migrants de Grande-Bretagne, a déclaré publiquement que des villes comme Birmingham étaient en difficulté financière en raison de la mauvaise gestion de leurs budgets.
Le conseil municipal, dominé par le parti travailliste, a souligné les coupes budgétaires imposées par les gouvernements conservateurs successifs à Londres. En outre, d'énormes dépassements de coûts pour l'installation d'un nouveau système informatique à Birmingham ont fait passer les coûts d'un montant initialement estimé de 19 millions de livres à près de 100 millions.
Birmingham a accueilli les Jeux du Commonwealth en 2023, ce qui a contribué au déficit des recettes publiques. Un ancien conseiller du gouvernement de la ville de Birmingham a déclaré à la British Broadcasting Corporation (BBC) que la tenue de cette compétition sportive internationale était l'un des facteurs qui ont conduit la ville à la faillite.
Selon une source sur la situation :
« Sharon Thompson, chef adjointe du conseil, a déclaré à CNN : 'Le gouvernement local est confronté à une véritable tempête.' Comme les conseils à travers le pays, il est clair que ce conseil est confronté à des défis financiers sans précédent, allant de l'énorme augmentation de la demande de protection sociale pour adultes et des réductions spectaculaires des revenus des entreprises à l'impact d'une inflation galopante.
Outre l'énorme responsabilité de remédier au sort des pauvres, des personnes âgées et des handicapés par le biais des dépenses sociales, se pose la question du statut de 10 000 fonctionnaires municipaux. Sans les fonds nécessaires pour faire face à ses obligations, il pourrait très bien y avoir des licenciements massifs d'employés municipaux.
RépondreSupprimerDans un reportage de la BBC sur la faillite de Birmingham publié à la suite de l'annonce du conseil municipal, on note :
« Pendant ce temps, les négociations se poursuivent pour sauvegarder les milliers d'emplois de la municipalité.
Sharon Graham, secrétaire générale du syndicat Unite, qui représente des centaines de travailleurs, a déclaré : « Les travailleurs du conseil municipal de Birmingham ne doivent pas payer le prix de l'incompétence et de la mauvaise gestion financière du conseil municipal ou du gouvernement central. Nos membres assurent des services de première ligne vitaux qui sont essentiels pour les communautés qu'ils servent et ils ne devraient pas être touchés sans que ce soit de leur faute. Le Conseil de Thurrock dans l’Essex s’est déclaré en faillite en décembre 2022 et le chef de son opposition travailliste, John Kent, a averti les habitants de Birmingham qu’ils allaient probablement constater des changements notables dans la ville – et rapidement. "Nous avons vu des rues plus sales, l'herbe tondue moins fréquemment, notre seul théâtre est désormais menacé et toutes les lignes de bus subventionnées dans l'arrondissement viennent d'être annulées", a-t-il déclaré à BBC WM. Il a également déclaré que la taxe d'habitation à Thurrock avait augmenté de 10 % l'année dernière et qu'elle augmenterait probablement de la même manière cette année. «C'est la situation dans laquelle nous nous retrouverons pendant de nombreuses années encore. Les gens sont à juste titre très, très en colère.'»
Malgré l'austérité draconienne imposée par cinq premiers ministres conservateurs consécutifs depuis 2010, le parti reste au pouvoir. Le Parti travailliste a subi une purge de nombreux militants de gauche au cours des dernières années.
La question palestinienne reste un problème majeur au sein du Parti travailliste, car de nombreux dirigeants de la base, de niveau intermédiaire et supérieur ont été accusés d’antisémitisme. Tout effort de solidarité avec les Palestiniens visant à modifier la politique étrangère britannique a été qualifié d’anti-juif. Par conséquent, la direction actuelle du Parti travailliste sous Keir Starmer est aussi prosioniste que ses homologues conservateurs.
Lors du dernier siège militaire de Gaza par les Forces de défense israéliennes (FDI), qui dure depuis plus de quatre mois, l'administration britannique de Sunak a promis son soutien inconditionnel continu à Tel Aviv. Le gouvernement a minimisé les manifestations de solidarité avec la Palestine, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes, ce qui représente certaines des plus grandes manifestations dans les pays impérialistes.
RépondreSupprimerLa Grande-Bretagne s'est jointe à la Maison Blanche sous la présidence de Joe Biden pour lancer l'Opération Prosperity Guardian en menant des frappes aériennes et des bombardements sur le Yémen, qui a pris une position ferme contre le génocide à Gaza. L'organisation de résistance yéménite Ansar Allah impose un blocus aux navires liés à Israël et à ceux qui utilisent leurs ports en solidarité avec la Palestine, affirmant que la campagne ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura pas un cessez-le-feu permanent à Gaza.
Depuis les bombardements répétés du Yémen par Londres et Washington, les forces de la résistance affirment qu’elles attaqueront les navires américains et britanniques opérant dans la mer Rouge et ses voies navigables contiguës au large des côtes de la péninsule arabique et de la Corne de l’Afrique. Une guerre régionale croissante en Asie occidentale ne fera qu’aggraver le déclin des conditions sociales des travailleurs et des opprimés de Grande-Bretagne et des États-Unis.
Les agriculteurs de toute l’Europe protestent contre la baisse des revenus
Bien que l’électorat britannique ait voté en faveur de la sortie de l’Union européenne (UE) en 2016, convaincu que les conditions de vie de la population s’amélioreraient, des problèmes économiques contemporains similaires auxquels est confronté le Royaume-Uni se produisent sur le continent. En France, en 2023, des millions de syndicalistes et d’étudiants ont participé à des mois de grèves et de manifestations pour stopper un projet de réforme des retraites qui a finalement été adopté sans action législative.
Plus tard, une rébellion nationale a éclaté contre les brutalités policières après qu'un jeune d'origine nord-africaine ait été tué par les forces de sécurité. Les manifestations des agriculteurs ont commencé au cours des derniers mois de 2023 et se poursuivent jusqu’à présent.
Les actions militantes des agriculteurs français ont été annulées début février après des promesses faites par le gouvernement de Paris. Cependant, rien ne garantit que l’aide promise par le président Emmanuel Macron et son cabinet résoudra les problèmes qui ont un impact négatif sur les agriculteurs.
RépondreSupprimerDepuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine il y a deux ans, la situation économique des agriculteurs européens s’est détériorée. Bien que les reportages sur les récentes manifestations dans les médias gouvernementaux contrôlés par les grandes entreprises et les capitalistes refusent de reconnaître l'impact des sanctions contre Moscou, il est tout à fait évident que la surabondance de l'offre de produits agricoles, la hausse des prix des intrants et les exigences imposées aux agriculteurs par les Les gouvernements de l’UE soulignent la crise.
Des dizaines de milliers d'agriculteurs dans divers États de l'UE, dont la France, la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas, entre autres, bloquent les autoroutes et les rues pour démontrer l'urgence de leur situation. Dans les comptes rendus journalistiques des manifestations, les médias occidentaux s'attardent sur les problèmes liés à la transition vers une agriculture plus durable sur le plan environnemental, comme l'exigent les conférences des Nations Unies sur le climat qui se tiennent chaque année comme cause majeure des manifestations.
Néanmoins, les coûts de la guerre par procuration contre la Fédération de Russie liés aux transferts d'armes, à l'aide monétaire directe à l'Ukraine ainsi qu'à la perte de revenus due à l'interdiction du commerce des ressources énergétiques essentielles ont considérablement augmenté le coût de la vie des agriculteurs et des travailleurs. . La politique officielle des États-Unis et de l’UE a consisté à maintenir les sanctions et le financement de l’armée ukrainienne malgré les énormes échecs sur le champ de bataille.
Toute négociation sérieuse en faveur d’un cessez-le-feu a été exclue par les États impérialistes dont les sièges sont à Washington et à Londres. L’échec de l’approche de Biden en matière de régime de sanctions contre Moscou n’a pas entraîné de changement dans l’orientation de sa politique étrangère à l’égard de la Russie.
Des agriculteurs français bloquent l'autoroute vers Paris
RépondreSupprimerDans un article de l'Associated Press du 30 janvier pendant le blocus des agriculteurs français, il prend en compte la guerre en Ukraine en disant :
« L'invasion russe de l'Ukraine a provoqué des chocs économiques douloureux, notamment une hausse des coûts, poussant la colère des agriculteurs à son paroxysme en France et dans d'autres pays européens…. Sur les barricades, l'Ukraine notamment est sur les lèvres de certains manifestants. Accélérées pour les négociations d'adhésion à l'UE, elles sont considérées comme un rival potentiellement redoutable avec les vastes champs de céréales et d'autres produits agricoles qui ont inondé l'Europe depuis l'invasion.»
Par conséquent, les méthodes de production capitalistes et le militarisme impérialiste agressif sont responsables de la baisse des revenus et du niveau de vie des travailleurs et des agriculteurs. Un changement de système est nécessaire pour parvenir à une répartition équitable des richesses et mettre fin aux guerres d’occupation et de domination.
https://www.globalresearch.ca/bankruptcy-second-largest-british-municipality-indicative-broader-european-crisis/5849011
Pourquoi brûler des livres quand on peut les enterrer ? La Maison Blanche a fait pression sur Amazon pour qu'il cible les livres dissidents
RépondreSupprimerPar Jonathan Turley
Recherche mondiale,
8 février 2024
Le sous-comité spécial de la Chambre sur la militarisation du gouvernement fédéral a révélé lundi une autre facette du système de censure tentaculaire de l'administration Biden qui ciblait les livres dissidents. Il semble que, comme c’est le cas pour les sociétés de médias sociaux, elle a réussi à convaincre l’entreprise de ne pas promouvoir des livres défavorisés.
Le président du pouvoir judiciaire, Jim Jordan, a révélé sur X que la Maison Blanche était directement impliquée dans la campagne de censure. Cela inclut un e-mail de 2021 d’un responsable de Biden demandant de discuter « des niveaux élevés de propagande, de désinformation et de désinformation d’Amazon [sic] ?
Amazon, à son tour, semble se demander seulement jusqu'où la Maison Blanche de Biden souhaite qu'elle s'attaque à la censure : « [i]s l'administrateur [Biden] nous demande-t-il de supprimer des livres, ou est-il plus préoccupé par les résultats de recherche/l'ordre (ou les deux) ?"
Après la réunion, Amazon a confirmé dans un e-mail qu'il faisait activement ce que le gouvernement exigeait en supprimant les ventes en ne faisant pas la promotion des livres défavorisés : « Pour rappel, nous avons activé l'option Ne pas promouvoir pour les livres anti-vax dont le but principal est de persuader les lecteurs. Les vaccins sont dangereux ou inefficaces le 3/9, et nous examinerons avec vous les options de manipulation supplémentaires pour ces livres.
Cet effort rejoint notamment les demandes des dirigeants démocrates qui ont appelé à des algorithmes éclairés pour encadrer ce à quoi les citoyens accèdent sur Internet. En 2021, la sénatrice Elizabeth Warren (Démocrate du Mass.) a objecté que les gens n’écoutaient pas ses opinions éclairées et celles des principaux experts. Au lieu de cela, ils lisaient les opinions des sceptiques en effectuant des recherches sur Amazon et en trouvant des livres rédigés par « d’éminents diffuseurs de désinformation ».
Warren a reproché à Amazon de ne pas avoir limité les recherches ou les choix : « Ce modèle et cette pratique de mauvais comportement suggèrent qu'Amazon ne veut pas ou ne peut pas modifier ses pratiques commerciales pour empêcher la propagation de mensonges ou la vente de produits inappropriés. » Dans sa lettre, Warren a donné à l'entreprise 14 jours pour modifier ses algorithmes afin de limiter et d'entraver les efforts visant à lire des points de vue opposés.
Il est important de garder à l’esprit que ces efforts de censure visaient des scientifiques qui ont été justifiés dans bon nombre de leurs objections aux politiques et aux affirmations du gouvernement. Par exemple, une nouvelle étude scientifique menée par 12 chercheurs d’universités de premier plan a trouvé peu de soutien aux affirmations selon lesquelles les masques réduisaient les expositions au Covid.
RépondreSupprimerLes Centers for Disease and Control Prevention (CDC) ont initialement rejeté l’utilisation d’un mandat de masque. Cependant, la question est devenue une arme politique car les politiciens et la presse ont affirmé que remettre en question les masques était anti-scientifique et même déséquilibré. En avril 2020, le CDC est revenu sur sa position et a appelé au port du masque pour l’ensemble de la population, y compris les enfants dès l’âge de 2 ans. L’obligation de porter un masque et d’autres mesures liées à la pandémie, comme la fermeture des écoles, sont désormais citées comme alimentant les problèmes émotionnels et de développement chez les enfants.
La fermeture des écoles et des entreprises a également été contestée par certains critiques comme étant inutile. Beaucoup de ces critiques ont également été censurées. Il semble maintenant qu’ils avaient peut-être raison. De nombreux pays n’ont pas fermé les écoles et n’ont pas connu de hausse du Covid. Cependant, nous sommes désormais confrontés à une baisse alarmante des résultats aux tests et à une augmentation alarmante des maladies chez les jeunes.
Les masques sont devenus une ligne de fracture sociale et politique majeure dans la politique et les médias. Les personnes sans masque ont été chassées des magasins et dénoncées au Congrès. Le Dr Robert Redfield, alors directeur du CDC, a déclaré lors d’une audience au Sénat que « les masques faciaux sont l’outil de santé le plus puissant dont nous disposons ».
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé a même soutenu la censure pour lutter contre ce qu’il a appelé une « infodémie ».
Une action en justice s'opposant à ces efforts a été intentée par le Missouri et la Louisiane, à laquelle se sont joints d'éminents experts, dont les Drs. Jayanta Bhattacharya (Université de Stanford) et Martin Kulldorff (Université de Harvard). Pourtant, les universités se sont jointes aux sociétés de médias sociaux et aux politiciens pour cibler les dissidents et faire taire les voix opposées.
Bhattacharya s'était précédemment opposée à la suspension du Dr Clare Craig après avoir fait part de ses inquiétudes concernant les documents du procès Pfizer. Ces médecins étaient les co-auteurs de la Déclaration de Great Barrington, qui préconisait une réponse Covid plus ciblée ciblant la population la plus vulnérable plutôt que des confinements et des mandats généralisés. Beaucoup s’interrogent désormais sur l’efficacité et le coût du confinement massif ainsi que sur la valeur réelle des masques ou le rejet des immunités naturelles comme alternative à la vaccination. Pourtant, ces experts et d’autres ont été attaqués pour de telles opinions il y a tout juste un an. Certains se sont retrouvés censurés sur les réseaux sociaux pour avoir contesté les affirmations du Dr Fauci et d’autres.
RépondreSupprimerLes médias ont discrètement reconnu la science remettant en question l’efficacité des masques et les fermetures d’écoles, sans aborder leur propre rôle en attaquant ceux qui ont soulevé ces objections. Même l’évocation de la théorie du laboratoire sur l’origine du Covid 19 (une théorie désormais considérée comme plausible) a été dénoncée comme une théorie du complot. La journaliste scientifique et sanitaire du New York Times, Apoorva Mandavilli, a même dénoncé cette théorie comme étant « raciste ».
Encore une fois, l’objection au système de censure n’est pas que tous ces points de vue sont corrects, mais que le public était activement empêché de lire ou d’entendre des points de vue opposés.
Les nouveaux courriels montrent également des efforts fédéraux directs soutenant la censure. J'ai témoigné lors de la première audience de la commission spéciale chargée d'enquêter sur le système de censure. J’ai prévenu qu’il existait de nombreuses preuves d’un système basé sur une « censure par substitution » dans lequel les agences gouvernementales utilisaient leurs alliés universitaires et médiatiques pour faire taire ceux qui avaient des opinions opposées.
Malgré l' opposition déterminée des membres démocrates et de l'administration Biden , l'enquête a révélé un large éventail de subventions accordées à des organisations universitaires et tierces pour créer des listes noires ou pour faire pression sur les annonceurs afin qu'ils retirent leur soutien aux sites conservateurs. Les sujets de censure allaient de la fraude électorale à la justice sociale en passant par le changement climatique.
Nous pouvons désormais ajouter des demandes privées visant à cibler les livres dissidents et à supprimer les ventes. Cela séduit bien plus certaines sensibilités que l’interdiction des publications ou la suppression des copies. Après tout, pourquoi brûler des livres si on peut les enterrer ?
https://www.globalresearch.ca/why-burn-books-when-you-can-bury-them-white-house-pressured-amazon-target-dissenting-books/5849032
À qui appartient l’or ?
RépondreSupprimerPar Alasdair Macleod
Sous-pile MacleodFinance
8 février 2024
Un aspect négligé de la géopolitique est l’action défensive entreprise par les puissances hégémoniques asiatiques et leurs proches alliés contre un effondrement du système monétaire occidental.
Contrairement à nos économistes qui sont majoritairement keynésiens, la tradition économique de la Chine soviétique et communiste était que le système capitaliste occidental allait s’effondrer. Certes, les économistes chinois étudient de plus en plus en Occident et reprennent les concepts keynésiens, mais ils restent parfaitement conscients des faiblesses de notre système capitaliste.
C’est pourquoi ils ont secrètement accumulé de l’or comme protection ultime contre l’effondrement du dollar fiduciaire et des monnaies alliées. La seule raison qui empêche la Chine de convertir immédiatement son renminbi en étalon-or est que cela déclencherait un effondrement des monnaies occidentales, avec des conséquences sur ses industries d’exportation. Elle prendra cette action uniquement sur la défensive. La Russie préférerait probablement une décision plus immédiate pour soutenir le rouble avec de l’or, mais son partenariat avec la Chine est limité.
Cet article évalue les réserves d’or cachées de la Chine et de la Russie et leur potentiel de déploiement.
La Chine accumule de l’or depuis que la Banque populaire a été nommée pour gérer l’accumulation d’or et d’argent du pays en 1983. Sachant que l’or était dans un marché baissier massif jusqu’en 2002, de grandes quantités de lingots sont devenues disponibles à bas prix. L’État chinois avait accumulé suffisamment d’or pour lui-même grâce à l’importation de lingots, à l’importation de doré pour le raffinage et à l’investissement dans l’exploitation aurifère pour permettre à ses citoyens de commencer à en acheter à la fin de 2001. À ce moment-là, j’estime que la Chine avait secrètement constitué des réserves d’environ 20 000 tonnes, et que l’État a depuis lors continué à accroître ses réserves. La Bourse de l'or de Shanghai a été créée en 2002 et, à ce jour, 23 000 tonnes ont été retirées de ses coffres et sont devenues propriété publique. À ce jour, la Chine suit une politique stricte consistant à interdire l’exportation de tout or entré dans le pays. Et entre l’État chinois et son grand public, l’or accumulé devrait dépasser les 50 000 tonnes.
La question de savoir si la Chine déclarera tout son or comme réserve monétaire est une question d’avenir. Cependant, la Russie s’est engagée bien plus tard dans une politique d’accumulation d’or. Mais jusqu’à présent, entre les réserves officielles et le Fonds d’État russe (le Gosfund), on estime que la Russie dispose de quelque 12 000 tonnes, dépassant les réserves officielles américaines de 8 134 tonnes. En outre, la Russie prévoit d'augmenter la production minière de plus de 300 tonnes à 500 tonnes par an, et le Gosfund continue d'acheter auprès de sources nationales.[i]
RépondreSupprimerLe contraste avec les monnaies fiduciaires de l’alliance occidentale ne pourrait pas être plus grand. Les conséquences sont claires : d’autres pays du groupe SCO et BRICS vendent désormais des dollars contre de l’or, c’est pourquoi les banques centrales sont estimées par le World Gold Council comme ayant accumulé plus de 1 100 tonnes en 2022 et une quantité similaire en 2023. Cette accumulation est Il est probable que cette tendance s’accélère à mesure que le prix de l’or mesuré en monnaie fiduciaire occidentale augmente (c’est-à-dire que le dollar et les autres monnaies fiduciaires diminuent) dans un marché mondial de l’or qui manque déjà de liquidité.
Les conséquences pour le financement du gouvernement américain sont désastreuses. Pendant des décennies, le gouvernement américain s’est appuyé sur les étrangers pour accumuler des dollars et les réinvestir dans des actions du Trésor américain. La liquidation de ces avoirs en or, à un moment où les déficits budgétaires augmentent fortement, est susceptible de propulser les rendements obligataires en dollars à une forte hausse.
Nous constatons déjà que les avoirs en dollars et les actifs financiers détenus par des étrangers commencent à décliner, qui, selon les chiffres du TIC du Trésor américain, sont passés d’un sommet de 34 000 milliards de dollars à environ 32 000 milliards de dollars actuellement. Certes, l’essentiel de cette baisse est dû à des effets de valorisation, reflétant la hausse des taux d’intérêt et des rendements obligataires au cours de l’année dernière.
Lors du Forum international de Saint-Pétersbourg en juin 2022, auquel ont participé 81 délégations officielles, le président Poutine a clairement indiqué que les réserves de dollars et d'euros devaient être vendues par crainte d'être confisquées et en raison de la perte de leur pouvoir d'achat. Non seulement Poutine a incité les gouvernements étrangers à vider leurs réserves en dollars et en euros, mais l'agression de l'OTAN contre l'Ukraine et maintenant contre le Moyen-Orient est vouée à continuer de faire grimper la valeur des matières premières et de l'énergie dans les monnaies fiduciaires, et donc le niveau naturel des taux d'intérêt et des rendements obligataires. . En bref, par sa réponse à l’agression de l’OTAN, Poutine a le pouvoir de détruire la monnaie et les systèmes financiers de l’alliance. Et étant donné que la Russie, la Chine et l’ensemble des membres de l’OCS bénéficieraient en fin de compte d’un étalon-or, Poutine a toutes les raisons de choisir l’option nucléaire, non pas celle des ogives nucléaires, mais celle des finances. La Troisième Guerre Mondiale sera centrée sur cette question.
C’est la réalité qui se cache non seulement derrière l’accumulation de lingots dans l’axe asiatique, mais aussi dans leur promotion en faveur d’un règlement commercial au sein de la communauté croissante des BRICS.
RépondreSupprimer[i] See https://www.gokhran.ru/ru/press/news/2233/index.phtml
Reprinted with the author’s permission.
https://www.lewrockwell.com/2024/02/alasdair-macleod/who-owns-the-gold/
Que la Chine (1,5 milliard d'habitants) ait 50 000 tonnes d'or
SupprimerLa Russie (143 millions d'habitants) dispose de quelque 12 000 tonnes, dépassant les réserves officielles américaines (332 millions d'habitants) de 8 134 tonnes.
A ton avis, qui est le plus riche ?
Ce sont les pays les plus riches du monde, selon 3 indicateurs
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 8 FÉVRIER 2024 - 11H45
Comment mesurer la réussite économique d’un pays ?
Selon une mesure classique, le PIB par habitant témoigne de la prospérité économique individuelle. Mais comparer les pays simplement à l’aide de cette mesure ne dit pas tout. Pour avoir une meilleure idée du niveau de vie, il est utile d’examiner jusqu’où ira votre argent en tenant compte de la productivité du travail.
Ce graphique, réalisé via Niccolo Conte de Visual Capitalist, montre les pays les plus riches du monde selon trois mesures différentes, basées sur les données de The Economist et Sondre Solstad. Tous les chiffres sont en dollars américains.
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Pays les plus riches du monde, par PIB par habitant
Comme le montre le tableau ci-dessous, les petits pays s’en sortent bien mieux : parmi les 10 pays les plus riches, huit d’entre eux ont une population inférieure à 10 millions d’habitants.
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Le Luxembourg, dont le secteur financier représente 25 % de son PIB, est le pays le plus riche du monde en termes de PIB par habitant.
Avec une population de seulement 660 000 habitants, le pays est également considéré comme un paradis fiscal, encourageant les investissements étrangers grâce à sa politique fiscale favorable. En raison de la richesse considérable de cette petite nation, ses citoyens bénéficient d’une éducation, de soins de santé et de transports gratuits.
Les Bermudes, comme le Luxembourg, sont connues comme un paradis fiscal. Plusieurs multinationales abritent des milliards de dollars dans la nation insulaire, notamment Google, qui a transféré 23 milliards de dollars dans une société écran en 2017 pour réduire les coûts fiscaux étrangers.
Avec un PIB par habitant de 82 808 dollars, Singapour est le pays le plus riche d’Asie grâce à son rôle de plaque tournante mondiale pour la finance, le commerce et le tourisme.
Une nouvelle perspective : la parité de pouvoir d’achat (PPA)
Une autre façon de comparer les pays consiste à ajuster le PIB par habitant en fonction du prix relatif des biens et services afin de tenir compte des différences de coût de la vie et de la force de la monnaie locale.
Cela permet une comparaison plus claire des niveaux de vie entre les pays puisque la valeur d’un dollar permet d’acheter plus de biens dans différents pays. Ci-dessous, nous montrons comment les pays obtiennent des résultats différents en fonction de cette mesure, connue sous le nom de PIB par habitant ajusté par la parité de pouvoir d'achat (PPA) :
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Comme nous pouvons le constater, Singapour grimpe considérablement dans le classement, en tenant compte des PPA.
RépondreSupprimerEn regardant ainsi les pays les plus riches du monde, on constate que le niveau de vie est élevé à Singapour puisque leur monnaie peut aller plus loin que dans d’autres pays. Souvent, les pays les plus riches auront des prix plus élevés en raison d’une productivité du travail plus élevée, d’une technologie avancée et d’autres facteurs.
De même, les Émirats arabes unis se hissent dans le top 10, devançant la Suisse et les États-Unis. En tant que l’un des principaux pays producteurs de pétrole au monde, il a généré 100 milliards de dollars de revenus pétroliers en 2022, soit environ 100 000 dollars par citoyen.
Pays les plus riches du monde, corrigés des heures travaillées
Comment les classements changent-ils lorsqu’on tient compte de la productivité ?
Pour analyser cela, le PIB par habitant sur une base PPA est ajusté du nombre estimé d’heures travaillées par personne. Les économies qui disposent d’une main-d’œuvre productive et de haute qualité avec un niveau de vie élevé ont tendance à se classer bien selon cette mesure.
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Dans ce cas, la Norvège occupe le meilleur classement mondial. Cette bonne performance est probablement influencée par le fait que l'on travaille moins d'heures que la population américaine en raison, entre autres facteurs, de congés payés plus élevés.
Pendant ce temps, les États-Unis occupent la 11e place en termes d’ajustement des heures travaillées, avec principalement les pays d’Europe occidentale en tête du classement. De même, des pays comme les Pays-Bas, Singapour, Hong Kong et Brunei chutent lors de l’ajustement des heures de travail.
Il est important de noter que les pays les plus riches du monde ne peuvent pas être appréhendés par une seule mesure. Ce n’est qu’en examinant une série de mesures que nous pouvons voir comment les pays varient dans le classement en fonction de la mesure et des critères choisis.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/these-are-worlds-richest-countries-across-3-metrics
Une percée dans la fusion nucléaire pourrait révolutionner l’intelligence artificielle
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 07 FÉVRIER 2024 - 23H55
Rédigé par Tristan Greene via CoinTelegraph.com,
Une récente avancée en physique qui pourrait servir de preuve de concept pour le développement de réacteurs à fusion nucléaire capables de produire une énergie quasi illimitée a finalement passé avec succès son examen officiel par les pairs.
Le 5 décembre 2022, une équipe de chercheurs de la National Ignition Facility (NIF) des États-Unis en Californie a enregistré des données indiquant qu'elle avait réalisé une réaction de fusion nucléaire qui créait plus d'énergie qu'il n'en fallait pour en produire. Les résultats rapportés étaient les premiers du genre.
En physique, cela est parfois appelé familièrement un « repas gratuit », ce qui signifie qu’un réacteur à fusion nucléaire pourrait un jour être dimensionné au point où il serait capable de produire une énergie quasi illimitée.
Si les résultats rapportés par l'équipe du NIF étaient corrects, leurs recherches révolutionnaires pourraient servir de plate-forme pour la future technologie qui pourrait nous aider à éliminer notre dépendance à l'égard de l'énergie carbonée et à dynamiser les domaines où la pénurie d'énergie constitue un obstacle, comme l'intelligence artificielle (IA) et l'informatique quantique.
Mais, comme l’a dit le communicateur scientifique Carl Sagan, « des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires ». La nouvelle de cette avancée a été accueillie avec une certaine mesure d’optimisme et un grain de sel par la communauté des physiciens. Le consensus général, à l’époque, était que les gens devraient attendre l’évaluation par les pairs avant de crier « eureka ! aux constatations.
C’est l’heure d’Eureka ?
L'examen par les pairs est en cours et, selon un rapport de la revue APA Physics, plusieurs équipes ont confirmé et reproduit les résultats.
Recréer l’expérience n’a pas été une mince affaire. Pour réaliser la réaction de fusion originale, les scientifiques du NIF ont utilisé une technique appelée fusion par confinement inertiel. Cette forme de fusion consiste à bombarder des atomes d’hydrogène lourds avec près de 200 lasers, les faisant surchauffer et, finalement, fusionner à des pressions supérieures à celles trouvées dans le soleil.
- voir clip sur site -
Bien que ces premiers travaux viennent tout juste d’être confirmés par un examen par les pairs, le dispositif NIF pourrait servir de plate-forme permettant de construire des réacteurs à fusion pratiques. Il est actuellement trop tôt pour prédire quand un réacteur à fusion viable pourrait être réalisé.
Énergie de nouvelle génération
RépondreSupprimerCependant, une fois réalisée, la libre disponibilité des sources d’énergie dites de nouvelle génération pourrait dynamiser l’ingénierie et le développement de technologies adjacentes telles que l’IA et l’informatique quantique.
Des domaines comme ceux-là, où les goulots d’étranglement énergétiques en jeu sont perçus comme le prochain grand obstacle à franchir, pourraient connaître des sauts générationnels en cours une fois ces obstacles levés.
Comme Cointelegraph l'a récemment rapporté, Sam Altman, PDG d'OpenAI, a déclaré qu'il n'y aurait aucun moyen de construire les systèmes d'IA du futur tant qu'il n'y aura pas de percée dans l'énergie de fusion. Il est possible que ce travail de l’équipe du NIF soit la première étape confirmée vers cette technologie révolutionnaire.
OpenAI est peut-être le mieux placé pour comprendre les besoins énergétiques nécessaires à la formation de systèmes tels que ChatGPT, mais il convient de mentionner qu'Altman est personnellement investi dans une entreprise privée travaillant sur la fusion.
https://www.zerohedge.com/technology/nuclear-fusion-breakthrough-could-revolutionize-artificial-intelligence
L’avenir de la production énergétique américaine doit inclure le nucléaire
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 07 FÉVRIER 2024 - 21H05
Rédigé par Tommy Tuberville via RealClear Wire,
C’est la période la plus froide de l’année et la demande en énergie est considérablement plus élevée à mesure que les gens tentent de chauffer leur maison. Selon l'Energy Information Administration (EIA) des États-Unis, en Alabama, sept foyers sur dix dépendent du chauffage électrique pendant les mois d'hiver. La demande croissante met à rude épreuve notre réseau électrique, et l’administration Biden n’a aucune solution au problème.
Au lieu de fournir aux familles une énergie fiable, Joe Biden et son administration ont d’autres priorités. Ils ont passé les trois dernières années dans une croisade pour rendre l’Amérique dépendante de sources d’énergie peu fiables telles que l’énergie éolienne et solaire, tout cela au nom de la soi-disant lutte contre le « changement climatique ». Même si l’éolien et le solaire ont un rôle à jouer dans la production d’énergie nationale, nous ne pouvons tout simplement pas compter sur eux. Le soleil ne brille pas toujours et le vent ne souffle pas toujours, mais notre réseau énergétique doit fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an.
Malgré tous les efforts de Joe Biden, la majeure partie de notre énergie provient toujours de combustibles fossiles comme le pétrole et le gaz naturel. Les démocrates n’aiment pas l’admettre, mais lorsque les énergies éolienne et solaire tombent en panne, les générateurs de secours sont alimentés au pétrole et au gaz naturel. Sans combustibles fossiles, notre réseau énergétique et notre économie ne pourraient pas fonctionner.
Pour maintenir des prix bas et une capacité élevée, les États-Unis doivent adopter une approche « globale » de la production énergétique américaine. Cela doit inclure l’investissement dans l’énergie nucléaire.
À l’heure actuelle, l’énergie nucléaire représente environ 20 % de notre réseau électrique, soit plus que l’énergie éolienne et solaire réunies. Les États-Unis sont le pays au monde qui produit le plus d’énergie nucléaire, mais nous pourrions en produire encore plus. Les réglementations lourdes et les formalités bureaucratiques de l’administration Biden ralentissent l’obtention des permis nucléaires et empêchent la production d’en faire encore plus.
Une fois de plus, les politiciens démocrates préfèrent faire de la politique plutôt que de faire ce qui est le mieux pour les travailleurs de ce pays. Ils savent que leur base électorale de gauche déteste l’énergie nucléaire – et ils ne prendront pas le risque de les offenser.
Il n’existe aucune base économique ni scientifique pour s’opposer à l’énergie nucléaire, qui est la source d’énergie la plus efficace connue de l’homme. Elle est 8 000 fois plus efficace que les combustibles fossiles, qui sont déjà bien plus efficaces que l’énergie éolienne et solaire. Cette efficacité confère à l’énergie nucléaire une capacité sans précédent à faire baisser le prix de l’énergie et, par conséquent, à réduire les prix dans l’ensemble de notre économie.
Le nucléaire est également sans danger pour l’environnement. L'énergie nucléaire ne produit aucune émission et élimine les polluants nocifs de l'atmosphère. Les affirmations selon lesquelles la production d’énergie nucléaire est dangereuse sont tout simplement dépassées. Après l’accident de Three Mile Island en 1979, la panique a régné parmi les Américains et le gouvernement fédéral a annulé l’objectif du président Nixon de construire 1 000 réacteurs nucléaires. Malgré aucun décès dû à l’incident de Three Mile Island, notre politique énergétique ne s’est jamais remise de cette erreur et continue de décliner avec la fermeture de 13 réacteurs nucléaires américains depuis 2013.
RépondreSupprimerLes scientifiques s’efforcent toujours d’apprendre du passé et d’améliorer nos connaissances techniques. Nous en savons beaucoup plus sur la sûreté nucléaire aujourd’hui qu’en 1979. Notre technologie est meilleure que jamais et continue de s’améliorer chaque jour.
L’Alabama le comprend mieux que presque tous les États, car nous sommes fiers d’être le cinquième producteur d’énergie nucléaire du pays, avec deux centrales nucléaires et cinq réacteurs nucléaires. La Tennessee Valley Authority (TVA) exploite Browns Ferry à Athens, en Alabama, qui est sa plus grande centrale nucléaire et possède la deuxième plus grande capacité de production d'énergie nucléaire du pays. Browns Ferry soutient directement 1 500 emplois en Alabama et alimente plus de deux millions de foyers.
À l’autre bout de l’État, juste à l’extérieur de Dothan, Alabama Power gère la centrale Farley, qui génère près de 20 % de l’électricité d’Alabama Power. Plant Farley soutient 900 bons emplois dans la région de Wiregrass, et je suis reconnaissant envers les travailleurs du secteur de l'énergie de l'Alabama d'avoir gardé les lumières allumées pour nous.
L’Amérique doit apprendre de l’Alabama. Nous devons mettre fin à l’obsession de l’énergie éolienne et solaire et mieux investir dans l’énergie nucléaire. Les sondages montrent qu’une nette majorité de la population souhaite davantage d’énergie nucléaire – et cette majorité augmente de jour en jour. C’est une bonne économie. C’est une bonne politique énergétique. C’est une bonne politique environnementale. Et c’est attendu depuis longtemps.
Tommy Tuberville est un homme politique américain qui est le principal sénateur américain de l'Alabama, siège qu'il occupe depuis 2021.
https://www.zerohedge.com/energy/future-american-energy-production-must-include-nuclear
« Non, merci Joe ! » - La France est (était) le plus grand importateur de GNL américain
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 8 FÉVRIER 2024 - 08H45
Le 26 janvier, le président Joe Biden a suspendu toutes les approbations de nouveaux projets américains d'exportation de GNL à la suite de protestations accrues de militants pour le climat après que le pays soit devenu le premier exportateur mondial de ce produit l'année dernière.
Cette pause sera mise à profit pour mener une étude qui « examinera les impacts économiques et environnementaux des projets demandant l'autorisation d'exporter du GNL vers l'Europe et l'Asie », selon un rapport de Reuters.
Même au cours de la première année de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a déclenché la ruée vers d’autres sources de gaz naturel, de nombreuses économies européennes se sont tournées vers les États-Unis pour leur approvisionnement en gaz.
Infographie : quel pays importe le plus de GNL des États-Unis ? | Statiste
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La France, par exemple, était en tête du peloton en 2022 avec une part d’environ 15 % de tout le GNL exporté, comme le montrent les données du ministère américain de l’Énergie.
- voir cadre sur site -
Le Royaume-Uni et l’Espagne étaient également responsables de parts d’exportations presque à deux chiffres.
Les pays européens réunis ont reçu environ 69 % de tout le GNL exporté par les États-Unis par bateau en 2022.
Ce déplacement des flux commerciaux s’est fait au détriment des autres partenaires puisque le volume de GNL exporté a augmenté à un rythme plus lent entre 2021 et 2022 par rapport aux années précédentes, s’élevant à environ 3 900 milliards de mètres cubes en 2022 contre 3 600 milliards l’année précédente.
L’Inde et la Corée du Sud, par exemple, ont reçu respectivement 38 et 35 % de GNL en moins en volume qu’en 2021.
La décision de l'administration Biden d'interrompre les négociations sur les demandes d'exportation de GNL non approuvées ou futures a suscité la colère de l'opposition, qui a affirmé que cette décision pourrait envoyer des signaux contradictoires aux alliés des États-Unis en Europe qui dépendent de ce flux d'exportation.
Le 6 février, les législateurs américains dirigés par les Républicains de la Chambre ont tenu la première de deux audiences au sein de la sous-commission de la Chambre sur l’énergie, le climat et la sécurité du réseau. La deuxième audience devrait avoir lieu aujourd'hui, jeudi 8 février.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/non-merci-joe-france-was-biggest-importer-us-lng