Le totalitarisme en marche ! L'analyse d'Ariane Bilheran
Rémi Soulié revue-elements.com lun., 19 fév. 2024 19:21 UTC
À la suite de notre dossier consacré à « La dictature en marche ! », dans le dernier numéro d'« Éléments », nous avons longuement interrogé Ariane Bilheran, qui vient de sortir une très riche « Psycho-pathologie du totalitarisme » aux éditions Guy Trédaniel. Normalienne, philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, collaboratrice de l'« Antipresse » de notre ami et collaborateur Slobodan Despot, nul n'était en effet mieux placé qu'Ariane Bilheran pour analyser l'actuel contexte de répression, en revenant notamment sur la notion de totalitarisme dont l'ombre plane au-dessus de nos têtes.
ÉLÉMENTS : La philosophie politique contemporaine oppose nettement le totalitarisme et la démocratie. Cette distinction vous paraît-elle toujours pertinente ?
ARIANE BILHERAN. En 2010, dans un essai intitulé Tous des harcelés ?1, j'avais créé cet oxymore de « démocratie totalitaire », pour décrire un régime politique qui se donne l'apparence de la démocratie mais se laisse chaque jour gagner davantage par des processus totalitaires. Disons que nous ne sommes plus du tout en démocratie car en démocratie le peuple est souverain. Le peuple ne décide plus rien ; le pouvoir lui a été confisqué : il ne lui reste plus qu'à subir.
La démocratie fut ce régime politique inventé en Grèce ancienne à Athènes au Ve siècle av. J.-C., qui donne le pouvoir aux cioyens et les conditions de leur émancipation. Ce régime a duré peu de temps, et il fut très attaqué par les oligarques.
Il convient de préciser que la citoyenneté athénienne n'était pas accordée à tous : la cité comprenait aussi les esclaves et les métèques. Le régime démocrate n'était donc pas universel dans sa prétention. Mais la démocratie donnait le pouvoir à ses 40 000 citoyens qui étaient donc libres et souverains dans leurs droits et leurs prises de décision.
En ce premier point, la démocratie est opposée au totalitarisme, qui a une ambition de domination totale et d'expansion planétaire. Je rappelle qu'Hannah Arendt définit le totalitarisme par : « L'ambition d'une domination totale, [qui est] internationale dans son organisation, universelle dans son but idéologique et planétaire dans ses aspirations politiques. » Ceci n'est pas anodin : un régime possible pour 40 000 citoyens ne l'est sans doute pas pour des milliards d'individus. Plus on augmente la quantité d'individus pris sous un même régime politique, plus il est vraisemblable que le peuple, d'ordinaire éduqué et instruit, donc apte à un engagement politique, se convertisse en masse, une somme d'individus dépourvus d'esprit critique, où il ne s'agit plus pour le pouvoir que d'une quantité à gérer, et non d'une qualité de citoyens à administrer en étant au service du peuple. En ce sens, le « mondialisme » ou le « globalisme » politique nous entraîne sur la pente glissante du totalitarisme, car il n'existe plus de dialectique de contre-pouvoirs, ne serait-ce que géographiques (limitations spatiales à l'ambition politique). Il se pourrait bien donc que ce mondialisme politique s'oppose à l'universalisme humaniste qui n'a pas d'ambition politique mais pose des principes philosophiques : un être humain, quel qu'il soit, a des droits inaliénables. Peu importe au fond le régime politique, du moment qu'il lui garantisse l'existence de ces droits. Le point-clé est la transformation des peuples en masse homogène régie par les émotions induites et les actes qui en découlent.
Dans son essence, le totalitarisme, comme je le rappelle et démontre à nouveau dans Psychopathologie du totalitarisme, a besoin, pour exister, de créer des masses qui le soutiennent et le renforcent. Une masse est une somme d'individus régis par les passions et les instincts. Ils ne sont plus aptes à exercer un esprit critique singulier ni à se désolidariser du conformisme du groupe. Ce groupe devient « régressé ». J'avais créé cette notion de « groupe régressé » vers les années 2010, lorsque je travaillais sur le harcèlement en entreprise. Des groupes où les individus étaient épanouis, heureux d'être ensemble, de créer ensemble, petit à petit se dégradent, souvent sous l'influence d'un élément déstabilisateur profitant d'une crise (un individu qui érode les liens dans le groupe, avec des processus pervers), et ce même groupe, avec les mêmes individus, finit en zizanie, plus personne ne s'entend, tout le monde s'agresse. Il devient même le terreau de processus harceleurs qui s'y initient et s'y déploient. Des individus qui s'entendaient bien deviennent des ennemis jurés ; ils avaient une intégrité, et aujourd'hui se complaisent dans des complicités harceleuses ou en sont les victimes. Ce que j'avais fait ressortir dès 2006 est que le harcèlement est nécessairement un processus collectif, avec des rôles définis, occupés par une ou plusieurs personnes : harceleur, harcelé, complice actif du harceleur, complice passif, résistant actif, résistant passif, et des témoins, ces derniers pouvant épouser différentes fonctions.
Dans la mesure où le système totalitaire utilise le harcèlement comme méthode, nous retrouvons ces rôles. La violence et la perversion exercées par le pouvoir entraînent la régression des groupes, qui deviennent pathologiques et déraisonnables.
En ce sens, le totalitarisme est très proche de cette notion de philosophie politique dans l'Antiquité grecque, qui était l'ochlocratie. Dans l'anacyclose, qui est la théorie du cycle de la succession des régimes politiques - théorie créée par l'historien grec Polybe -, l'ochlocratie est le régime politique dans lequel la foule (okhlos) a le pouvoir d'imposer sa volonté. Cicéron reprit les analyses de Polybe dans le De Republica, puis Machiavel et ces philosophes y virent le pire de tous les régimes politiques, le stade ultime de la dégénérescence du pouvoir. Pour Polybe, il existait six phases dans le cycle : la monarchie, puis la tyrannie, puis l'aristocratie, puis l'oligarchie, puis la démocratie mais cette dernière sombre dans l'ochlocratie, où il reste à attendre l'homme providentiel qui ramènera à la monarchie (entendue comme « gouvernement d'un seul).
Rousseau fait le même constat dans Le Contrat social : la démocratie dégénère en ochlocratie, par une dénaturation de la volonté générale, qui cesse d'être générale en commençant à incarner les intérêts de certains, d'une partie de la population, au détriment de l'autre partie, et non de la population tout entière. En somme, le démos (le peuple) se clive, et se trouve divisé, et la masse, la partie la moins éduquée du peuple, la moins civilisée, prend le pouvoir. Le totalitarisme peut être vu comme le pouvoir de la masse, le règne de la démagogie, du populisme, de la confiscation de l'intérêt général au profit des intérêts particuliers d'une caste.
L'okhlos est inférieur au dèmos, et en modifie la nature : la loi et les mœurs entrent en décomposition. La suite du clivage ne peut être que la persécution d'une partie de la population par l'autre. L'ochlocratie est une foule réunie par la haine. Le dèmos demeure la somme des citoyens qui refusent d'être phagocytés par l'ochlocratie. Le philosophe italien Giorgio Agamben avait formulé ses craintes à partir de 2001 et des lois terroristes qui ont vu le jour. Il y voyait la manifestation d'un asservissement collectif à la crainte de mourir. En clair, le dèmos régressait en okhlos, saisi par la panique, la terreur, et la haine qui s'offre en pansement de la terreur.
Ainsi, le totalitarisme est sans doute une forme d'ochlocratie, de dèmos défiguré, régressé et dégénéré qui n'est donc plus un dèmos.
Plus que l'opposition démocratie/totalitarisme, je pense qu'il faut parler d'état de Droit et d'état de non-Droit. Il est possible pour un citoyen de conserver quelques droits dans une tyrannie, par exemple. Dans le totalitarisme, il s'agit en revanche de la confiscation progressive de toutes les libertés et de la suppression même de l'état de Droit, avec le summum de la perversion : une apparence « légale » de la suppression du Droit.
À partir de 2001, des mesures anti-terroristes ont transformé l'ensemble de la population en criminel potentiel : mesures de sécurité, fouilles au corps, biométrie, reconnaissance faciale, liberté conditionnelle, etc. Dans Le Monde diplomatique, en 2014, Giorgio Agamben s'exprimait ainsi : « L'extension progressive à tous les citoyens des techniques d'identification autrefois réservées aux criminels agit immanquablement sur leur identité politique. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'identité n'est plus fonction de la "personne" sociale et de sa reconnaissance, du "nom" et de la "renommée", mais de données biologiques qui ne peuvent entretenir aucun rapport avec le sujet, telles les arabesques insensées que mon pouce teinté d'encre a laissées sur une feuille de papier ou l'ordonnance de mes gènes dans la double hélice de l'ADN. »
Cet état d'exception, qui s'autorise la suppression des droits, est devenu permanent, et a été réactivé à la faveur des injonctions de l'OMS en 2020.
En clair, il s'agit de supprimer l'état de Droit à la faveur de l'état d'exception. Dans la République romaine, ce concept existait, avec la dictature : les pleins pouvoirs au dictateur, mais sur une durée limitée. Ici, la durée est sempiternellement reconduite. Selon la philosophie politique, la fraude totalitaire sur le Droit consiste dans la problématique suivante : légitimer l'état d'exception. Prenons le cas de l'État nazi. Hitler promulgua le 28 février 1933 un « Décret pour la protection du peuple et de l'État », qui suspendait les articles de la constitution de Weimar relatifs aux libertés personnelles. Le décret ne fut jamais révoqué, si bien que tout le Troisième Reich peut être juridiquement considéré comme un état d'exception qui a duré douze ans. Le philosophe Agamben nous dit, dans État d'exception, Homo sacer (2003) : « Le totalitarisme peut être défini, en ce sens, comme l'instauration, par l'état d'exception, d'une guerre civile légale, qui permet l'élimination physique non seulement des adversaires politiques, mais de catégories entières de citoyens qui, pour une raison ou une autre, semblent non intégrables dans le système politique. Dès lors, la création volontaire d'une urgence permanente [...] est devenue l'une des pratiques essentielles des États contemporains. »
J'ai explicité les modalités de cette fraude juridique dans mon intervention le 9 septembre 20222 au colloque international de Lisbonne que j'ai organisé sur le thème « Corruption et fraude dans la crise Covid depuis 2020 » (cf. livre collectif du même titre à paraître aux éditions Guy Trédaniel début 20243). En clair, le système totalitaire légifère la suppression de l'état de Droit, or le Droit ne saurait autoriser sa propre suppression.
Pire, avec la Loi de programmation militaire 2024-2030, nous voyons surgir des notions inédites dans l'histoire. J'en ai fait état dans les numéros 415 et 416 de l'Antipresse. Nous ne sommes donc plus seulement dans « l'état d'urgence », incarné ici par le Premier ministre, mais dans « l'état de menace », incarné par le Président. Il n'y a plus nécessité d'une urgence, réelle ou fictive. La menace potentielle suffit. Or, qui pourrait nous garantir qu'aucune menace ne saurait surgir dans nos vies ? En outre, la suspension de l'ordre juridique dans l'état d'exception, où tout le pouvoir est donné à l'exécutif, augmente d'un cran : la concentration de tous les pouvoirs dans les mains d'un seul. Ici, la nécessité présente (quoique souvent fictive et fabriquée de toutes pièces), qui justifiait la transgression dans l'ordre totalitaire traditionnel devient nécessité potentielle. Nécessité, mais à venir. Nous préparons une analyse approfondie de ce « programme » avec Maître Virginie de Araújo-Recchia, dans un livre à paraître bientôt Loi de programmation militaire 2024-2030 : Totalitarisme, embrigadement des civils et culture du risque.
Avec l'état de menace surgit l'état de guerre perpétuelle. C'est bien ce à quoi nous mène la paranoïa : la guerre perpétuelle de tous contre tous. « Ceux d'entre nous qui ont vécu sous le régime nazi se souviennent de cette histoire totalitaire et reconnaissent les signes d'un régime totalitaire en devenir », nous dit Vera Sharav, survivante de l'Holocauste, dans la préface qu'elle donne à Psychopathologie du totalitarisme. Il s'agit presque d'une reconnaissance instinctive. Son diagnostic est le suivant : « Nous sommes sur une trajectoire diabolique vers un avenir gouverné par un seul régime totalitaire mondial, un régime déterminé à déclencher un génocide mondial. » Pour cela, tous les moyens seront utilisés, manipulations de masse, terrorisme, expérimentations de masse, armes biologiques, guerres et génocides à différents endroits du globe, idéologies variées. Et je renvoie au documentaire de Vera Sharav https://plusjamais.eu, ainsi qu'à mon opuscule L'internationale nazie4.
ÉLÉMENTS : Le phénomène totalitaire a donné lieu à bien des analyses, notamment politiques et philosophiques. Dans votre Psycho-pathologie du totalitarisme, vous vous en faites bien entendu l'écho mais, surtout, comme l'indique le titre de votre ouvrage, la psychologue clinicienne que vous êtes décrit les soubassements psychiques qui président à son expansion. Quels sont-ils ?
ARIANE BILHERAN. J'ai une double formation en philosophie morale et politique, et en psychopathologie. Autrement dit, j'ai lu Platon, Spinoza, Beccaria, Rousseau, Hegel, Hannah Arendt, etc. avant d'entreprendre mes études de psychopathologie.
Et si je me suis exilée, à l'époque de ma jeunesse, de la philosophie, c'est bien parce que cette dernière ne me donnait pas d'explication satisfaisante au « mal radical » (à la racine), ni à la folie humaine. Elle ne faisait quelque part que constater son existence, et cette « banalité du mal » (Hannah Arendt). Je trouvais davantage de réponses chez les historiens Thucydide ou Tacite quant aux motivations psychologiques expliquant ces périodes troubles où la folie humaine devient contagieuse. Le portrait de Néron par Tacite dans ses Annales est l'illustration parfaite de la fabrication collective d'un monstre, qui devient paranoïaque à force de ne rencontrer aucune limite des groupes qui l'entourent, à ses ambitions narcissiques. Et cette fabrication du monstre autorise les uns et les autres à exprimer un peu de leur monstruosité... N'est-ce pas exactement ce que nous vivons en période totalitaire ? J'avais néanmoins rédigé mon DEA de philosophie politique en Sorbonne sur la maladie collective de civilisation chez Nietzsche, chez qui la notion de ressentiment est centrale pour comprendre ces basculements collectifs.
J'écris souvent un livre au regard d'une insatisfaction conceptuelle que j'ai. Je ne prétends pas la résoudre de manière exhaustive, mais le livre propose au moins une réponse valable à mes yeux. Pour mes travaux sur le harcèlement, j'étais insatisfaite des définitions données, au tout début de la qualification du harcèlement, d'un méchant harceleur bourreau et d'un gentil harcelé victime, et je voyais dans le harcèlement d'abord un phénomène collectif. J'ai alors créé la notion de « groupe régressé » et affiné petit à petit mes recherches (mon premier livre sur le harcèlement est paru en 2007) sur les conditions de la dégringolade du groupe « normal » en groupe « régressé », celui où le harcèlement s'exprime. Dans Psychopathologie du totalitarisme, j'ai enfin publié mon « échelle du développement psychique », sur laquelle je travaille depuis des années et que je transmets dans mes ateliers depuis 2021. Cette échelle me paraît essentielle pour comprendre ce qui se passe en chacun et dans le groupe. On peut gravir cette échelle, ou en dégringoler plus ou moins subitement, c'est-à-dire ; affiner sa construction psychique et l'améliorer, comme on renforcerait son immunité biologique, ou au contraire, tomber progressivement malade, au gré de certaines circonstances et si l'on ne veille pas à son propre équilibre psychique. J'y ai réfléchi durant des années et l'ai mise à l'épreuve du réel de nombreuses fois avant de la publier.
Je construis des modèles d'analyse, pour que les gens se les approprient et deviennent autonomes, en prenant ce qui leur parle. Ces modèles sont le fruit d'années d'étude, de réflexion, d'observation dans le champ du réel, en particulier de l'entreprise, bien qu'à partir de 2020 fût rendue possible, pour ainsi dire, une observation sociétale « grandeur nature », à l'échelle de la planète, et que j'aie pu vivre à partir des témoignages et de mon propre vécu un pied dans deux continents (Europe et Amérique du Sud). Dans Psychopathologie du totalitarisme, je livre un ensemble de théories inédites qui répondent à mon propre besoin de comprendre. Mais il faut les lier à mes travaux antérieurs, car bien entendu, je ne peux pas répéter des analyses entières qui figurent dans mes livres précédents.
Il m'est notamment apparu que le totalitarisme correspond à une maladie collective de civilisation, au sens propre. Le corps social devient malade et entraîne les individus dans ce que j'ai nommé il y a des années une « contagion délirante ». Cette maladie, la psychose paranoïaque, est connue en psychopathologie traditionnelle comme « contagieuse » : on parlait par exemple au début du XXe siècle de « folie à deux » (Sérieux et Capgras).
Mon apport avant toute chose est d'avoir convoqué cette psychopathologie traditionnelle, en diagnostiquant le totalitarisme comme un moment paranoïaque collectif, pour l'appliquer au totalitarisme, à la masse. Cela étant dit, cela ne me suffisait pas non plus. Il me fallait expliquer, et c'est sur ce point que je travaille depuis des années, les mécanismes précis de cette « contagion délirante ». Des auteurs bien avant moi ont parlé de « virus » (H. Arendt), d'« infection » (V. Klemperer), d'épidémie totalitaire (A. Camus). Klemperer le philologue (qui a travaillé sur la langue des nazis) est sans doute celui qui a approché de plus près le problème, en diagnostiquant l'existence - sans pouvoir néanmoins en nommer la nature propre - d'un problème psychiatrique général sur la population, qui se laissait gagner par le délire du Führer, au sens littéral.
Pour comprendre donc au mieux ce que je dis dans Psychopathologie du totalitarisme lorsque je parle de délire paranoïaque collectif, il peut être judicieux de lire mon livre Psychopathologie de la paranoïa (paru chez Dunod en 2016, et réédité en 2019). De même, lorsque je parle du harcèlement comme méthode et chef-d'œuvre du paranoïaque, c'est aussi valable pour le totalitarisme : le harcèlement est la méthode incontournable de prise du pouvoir et du maintien au pouvoir, bien que j'insiste sur le fait que le totalitarisme est un système, un délire collectif dans lequel la majorité des gens plonge et qu'ils entretiennent. J'ai compilé l'ensemble de mes recherches (livres et articles antérieurs sur le sujet, repris à la lumière d'où j'en suis aujourd'hui) l'été dernier en deux tomes Tout sur le harcèlement ! Soumettre ou démettre5, qui permettent de mieux comprendre la nature exacte de cette méthode. Il faut approfondir les sujets si l'on veut prétendre approcher un peu leur complexité.
De même, le totalitarisme répond à une situation sociétale de perte d'autorité, du berceau à la mort. Tous les terreaux où fleurissent du harcèlement ne sont plus régulés par un rapport transcendant à l'autorité, et je renvoie le lecteur à mon livre Psychopathologie de l'autorité6 publié pour sa première édition en 2015. Pour saisir une notion, il faut aussi cerner son antithèse : dans le rapport au pouvoir, l'autorité est le contraire du harcèlement. L'autorité autonomise lorsque le harcèlement aliène, par exemple7.
Aucune organisation pathologique ne saurait se mettre en place si l'agresseur n'a pas la latitude d'agresser. Il faut bien que les places aient été laissées vacantes au niveau du pouvoir, que les groupes se soient laissé transgresser, et c'est le sens du propos d'Hannah Arendt : les territoires fertiles pour les systèmes totalitaires sont ceux qui se sont affaiblis en autorité, laissant la place libre à ces profils qui ne supportent aucune autorité pour eux-mêmes, et entendent imposer leur autoritarisme à autrui. Nous devons donc faire le constat du type de terreau sur lequel surgit le travail de sape de la perversion, qui pose les bases de l'avènement du système totalitaire. La perversion transgresse et réifie, tandis que la paranoïa consacre le règne de l'absorption et de l'annihilation. Dans tous les cas, il est permis de briser ce que j'ai, dans ma théorie, appelé « les quatre piliers de la civilisation » (en ajoutant la différence des sexes et la différence des générations aux deux interdits fondamentaux, selon l'anthropologie classique, que sont les prohibitions du meurtre et de l'inceste), et d'entraîner la population à devenir complice de ces violations, ou témoin muselé et silencieux, ce qui infuse un niveau d'angoisse inouï dans l'espace psychique collectif.
Le pouvoir totalitaire fonctionne à la projection, comme toute la psychose paranoïaque : le peuple est rendu coupable en lieu et place de ses représentants. Les transgressions sacrificielles sur la population sont justifiées dans les discours, et la servilité est obtenue par le traumatisme. Le traumatisme le plus violent émane de la transgression sexuelle sur les enfants, c'est aussi la raison pour laquelle la fabrication des futurs guerriers implique souvent le viol institutionnel des petits garçons (cf. mon article dans le numéro 416 de l'Antipresse).
Pour finir sur ma théorie de la « contagion délirante » : j'ai fini par comprendre au gré des années que le déni, bien qu'il puisse être utilisé massivement, n'est qu'une réponse, un pansement. Ce n'est pas lui qui est contagieux. Ce qui est contagieux, c'est le traumatisme, la blessure elle-même, par identification et empathie. Or, quel est le message du traumatisme ? Je ne peux plus avoir confiance en l'humanité. J'ai été transgressé dans ma relation à l'humanité.
ÉLÉMENTS : « Schématiquement, écrivez-vous, nous pourrions dire que les paranoïaques élaborent le « programme » de contrôle, les pervers tirent les ficelles dans l'ombre et les psychopathes « accomplissent les basses œuvres ». Comment expliquer qu'une grande partie de la population adhère à des directives folles, par définition parfaitement irrationnelles ou, à la rigueur, sophistiques ? Dans le même ordre d'idée, comment un bon père de famille démocrate peut-il se transformer sans difficulté en kapo ?
ARIANE BILHERAN. Lorsque je parle de perversion et de paranoïa, l'idée n'est pas tant de diagnostiquer des individus, que des processus. Mon diagnostic de la régression psychique au niveau collectif, qui bien sûr attrape au vol le psychisme individuel, n'est pas là pour créer des stigmatisations supplémentaires, mais pour aider à l'intelligibilité de processus psychiques. Ceci étant dit, le moment totalitaire crée des pathologies narcissiques à foison chez des individus qui n'auraient pas basculé en d'autres circonstances. Il est important de distinguer la nature de ces pathologies narcissiques, et leurs modalités d'alliance : perversion, paranoïa et psychopathie. J'explique toutes ces notions dans mon livre.
Je ne m'attarde pas beaucoup sur les travaux de Milgram ou ceux de la prison de Stanford. Je ne le fais pas pour plusieurs raisons : d'abord, ces travaux sont connus et les gens n'ont pas besoin de moi pour aller les retrouver. Je souhaite apporter quelque chose de neuf dans la compréhension. En outre, la psychologie sociale m'a toujours donné une insatisfaction, car elle demeure souvent descriptive. Or, il ne me suffit pas de constater le problème. J'ai toujours voulu comprendre pourquoi. Il ne me suffit pas d'entendre que les gens sont suggestibles et répondent à des injonctions de blouse blanche. J'ai besoin d'aller triturer en profondeur ce qui se passe dans le psychisme humain, de sonder l'âme humaine. Car pourquoi tel bon père de famille démocrate devient un kapo sadique, mais tel autre non, dans les mêmes circonstances ? Pourquoi le second finit néanmoins par basculer à la faveur du temps ? La chronologie des événements, et l'inscription historique font aussi partie des éléments que je prends en compte. Par exemple, il ne suffit pas de dire que le choc traumatique crée l'effraction psychique. La somme des chocs peut à un moment donné faire basculer l'individu, à un autre, non.
Ce que je souhaite souligner est que la tentation totalitaire est bien présente à l'intérieur de chacun d'entre nous. Elle est directement corrélée au niveau d'angoisse que nous éprouvons, mais nous renvoie aussi à ce qui n'a pas été solidement construit en nous dans la petite enfance, ainsi qu'à nos héritages transgénérationnels. Tous les pouvoirs totalitaires tentent d'empêcher le développement psychique infantile, et de détourner les adolescents de leurs parents par des idéologies nauséabondes, en manipulant leur aspiration à la liberté, et leur idéalisme naïf.
J'ai élaboré la notion de « régression psychique », en expliquant de mon point de vue les étapes de la construction psychique dans l'enfance. Je fais appel pour cela à ma première formation professionnelle en psychologie de l'enfant, à des auteurs connus, mais je propose aussi une vision qui m'est propre, émane de ma clinique d'enfants durant des années puis de mes observations des îlots totalitaires dans les entreprises. Toute l'éducation vise à nous aider à construire des remparts psychiques, qui sont autant de garde-fous. J'ai, comme déjà indiqué, ajouté aux piliers de l'anthropologie qui sont l'interdit du meurtre et de l'inceste, deux autres piliers, qui sont la différence des sexes et celle des générations. Ce qui me fait dire que ce sont quatre piliers qui nous permettent de construire notre maison psychique.
Avec le totalitarisme, ce sont ces piliers qui s'effritent et nous font régresser dans la vie psychique la plus archaïque, marquée par le primat d'un état pulsionnel. Car nous avons tous traversé des états pulsionnels qui nous ont conduits, ou auraient pu nous conduire, malgré nous, à transgresser autrui. Toutes les écoles maternelles connaissent bien la problématique des morsures entre enfants ! Ce que j'ai appelé « régression psychique » est donc ce processus par lequel les piliers de civilisation, que nous avions acquis dans notre éducation, s'effondrent. Elle fait le lit du système totalitaire, et propulse au pouvoir l'alliance pathologique entre pervers, paranoïaques et psychopathes dont nous avons parlé.
J'en profite également dans mon livre pour expliquer la nature déterminante du « Complexe d'Œdipe » et son antithèse, ce qui nous permet d'apprécier l'ignorance et les contre-sens dans la divulgation publique de ces notions. Je cite : « En somme, le psychisme qui a passé l'épreuve initiatique du Complexe d'Œdipe a acquis quatre piliers fondamentaux pour construire sa maison psychique : l'interdit du meurtre, l'interdit de l'inceste, la différence des sexes (séparation horizontale), la différence des générations (séparation verticale). Il est tout à fait limpide qu'il n'acceptera pas (sauf si son psychisme régresse à la faveur du harcèlement totalitaire), en époque totalitaire, les injonctions de transgression sur soi et/ou autrui. »
Je souhaite ici insister sur le fait que diagnostiquer une folie paranoïaque qui s'empare du corps social ne saurait en aucun cas servir de prétexte pour exonérer des responsabilités pénales. Je vois régulièrement mon discours repris, grossièrement simplifié et restitué dans un sens qui n'est pas le mien, aussi je tiens à rappeler que depuis 2010 j'ai eu des débats avec de grands pénalistes sur la nécessité de ne pas appliquer l'irresponsabilité pénale à la paranoïa, bien qu'il s'agisse d'une psychose, et ce, pour au moins trois raisons.
La première, c'est que le paranoïaque sait très bien ce qu'il fait (notamment le harcèlement), il a donc conscience de la gravité de ses actes, mais il les justifie par une pseudo « légitime défense », ou encore, parce que « la fin justifie les moyens ». En clair, nous pouvons dire que l'idéologie justifie le sacrifice dans la paranoïa. Par exemple, « sauver la planète » justifierait de maltraiter et de supprimer des individus. « La lutte contre le terrorisme » justifierait les pires sacrifices humains (guerres, génocides, etc.).
La deuxième raison est que la société doit s'organiser autour des principes de la philosophie du Droit, donc de la protection de l'intégrité des individus. Il faut remettre au centre les interdits de civilisation comme structure symbolique et légale de la société, ce qui lui permet un fonctionnement civilisé. C'est la raison pour laquelle, animée de cette conviction, je suis intervenue en tant qu'experte au Grand Jury avec l'équipe de Reiner Füllmich8. Il est indispensable de réfléchir aux différents niveaux de responsabilités et donc de culpabilités au regard des atteintes aux droits humains.
La troisième raison est que le délire paranoïaque augmente à mesure qu'il ne rencontre aucune limite, en particulier dans la Loi. J'explique le rapport du paranoïaque à la Loi dans mon livre Psychopathologie de la paranoïa. Je suis également intervenue dans la controverse entre Peter Breggin et Mathias Desmet9 à ce sujet. En clair, tout devient fou car précisément les limites posées par le Droit ne le sont plus, et que le Droit devient un instrument au service de sa propre destruction. Dans ma carrière professionnelle, j'ai ainsi régulièrement été menée à réaliser des expertises pour la justice sur le harcèlement, et ai eu des coopérations approfondies avec des avocats, notamment pénalistes.
ÉLÉMENTS : Vous vous référez à de grands écrivains comme André Suarès, Arthur Koestler, Stefan Zweig ou Soljenitsyne. En quoi la littérature, c'est-à-dire une certaine pensée et une certaine pratique de la langue, peut-elle être un rempart contre le déferlement de la folie ? Plus généralement, quelles sont les ressources dont dispose l'esprit pour détecter les manipulations et ne pas y succomber ?
ARIANE BILHERAN. J'ai envie de commencer par citer un passage de la très belle préface qu'a rédigée Slobodan Despot à ce livre : « Faire du totalitarisme un sujet de science politique revient, en gros, à expliquer les Fleurs du Mal par la phonologie. [...] Voilà en quoi la contribution d'Ariane Bilheran est singulière. Sans être littéraire, elle s'appuie sur la littérature — à ce jour, le meilleur moyen de connaissance de l'énigme totalitaire. »
Il faut tout d'abord préciser qu'il ne s'agit pas de toute la littérature, mais d'une certaine littérature, qui plonge au cœur de l'enfer humain, à partir d'un vécu et d'une expérience propres. J'exclus bien entendu la littérature servile qui ne porte de littérature que le nom, et qui sert de propagande aux régimes politiques.
La littérature en matière de totalitarisme permet de restituer ce que les meilleures analyses philosophiques ou politiques au monde ne suffisent pas à appréhender : l'existence humaine nue et déchirée face au monstre totalitaire. Si le totalitarisme est si violent et s'il finit toujours par échouer, c'est parce qu'il se fonde et s'enracine sur un contre-sens concernant l'humanité, à laquelle il dénie l'esprit. Seule la littérature est en mesure de nous faire éprouver les états d'âme et la dimension spirituelle qui ne peuvent être éradiqués en l'homme. En ce sens, les témoins du totalitarisme ont souvent ressenti la nécessité de raconter autrement ce qu'ils avaient vécu, en sortant d'une réalité froide et rationnelle, de type explicatif, pour exposer les entrailles de la cruauté totalitaire. Ces témoignages sont essentiels. Passer par le roman permet aussi de dire davantage que de restituer un récit historique très frais. Les romans contiennent souvent plus de vérités que les livres historiques. Je pense par exemple à une dame qui est venue dans l'un de mes ateliers « Littérature et totalitarisme ». Elle racontait dans un roman l'évasion passée de son mari depuis l'Allemagne de l'Est. Emprunter l'écriture romanesque permettait de dire davantage de vérités que dans un récit historique, qui aurait été inspecté à la loupe par des survivants qu'un tel écrit aurait dérangés (par exemple, ils auraient pu être reconnus, etc.). La littérature permet donc de témoigner au plus près des abysses du système totalitaire. Lorsque Koestler met son lecteur en focalisation interne dans la tête de Roubachov, il lui fait vivre ses tourments psychiques, son angoisse, l'absurdité du système. Elle n'est pas théorique, mais transmise dans le vécu, le partage des émotions et des incertitudes. Seule la littérature en général a le luxe de sonder ainsi les profondeurs de l'âme humaine. Lorsqu'on lit William Faulkner ou Marguerite Duras, on en apprend souvent davantage sur la complexité de la psychologie humaine que durant des années sur les bancs de l'Université.
La littérature, en somme, humanise, en remettant l'être humain au centre et au cœur de son existence et du processus historique. Elle est un antidote au totalitarisme en favorisant aussi l'évasion imaginaire qui, contrairement au délire, n'est pas un déni de la réalité, mais une aptitude à s'en extraire sans la nier, une liberté supplémentaire.
Le délire paranoïaque du totalitarisme est une folie raisonnante, qui s'empare donc des champs traditionnels où s'exerce la raison, et en particulier ceux qui donnent libre cours à l'interprétation (la paranoïa est un délire d'interprétation) des textes entre la lettre et l'esprit : la religion, la médecine, la rhétorique, la science en général, la justice, etc. Le délire paranoïaque impose sa certitude délirante : il est pur dogme, et ne saurait souffrir aucune contradiction. L'idéologie est le mot philosophique et savant pour décrire la prédominance et la propagation d'une idée délirante.
La raison étant devenue folie, elle corrompt la langue. Il existe un discours propre à l'idéologie, et plus généralement, au délire paranoïaque, fait de novlangue, de technicisation des mots, etc. Je renvoie à la LTI de Klemperer, à mes analyses dans Le Débat interdit (Trédaniel, 2022)10, et à mes articles récents dans l'Antipresse sur le sujet (n° 420, et sq.). Porter notre attention sur l'altération de notre langue est déterminant. Il faut être apte à identifier où sont les fraudes langagières ; certains les repèrent par leur simple flair et bon sens.
De manière plus générale, il est important de souligner que nos ressources contre le déferlement de la folie sont faibles et minces, et que tout individu est susceptible de basculer dans ce que nous appelons décompensation psychotique, à la faveur de certains événements et de l'effondrement de ses digues psychiques. J'en explique les mécanismes précis dans le livre.
Disposer de cette conscience de sa propre fragilité est un premier rempart contre l'inflation narcissique et l'orgueil qui déséquilibre le sujet humain. À relire Les Bacchantes d'Euripide, on se rend compte aussi que le phénomène n'est pas nouveau mais qu'il concerne surtout ceux qui, majoritaires, sont persuadés que la folie humaine ne saurait jamais les atteindre et est très éloignée d'eux. À partir du moment où je sais qu'en tant qu'être humain, je porte en moi l'humaine condition, tout une série d'horreurs qui pourrait me rendre aussi fanatique que celui que je dénonce comme tel, si j'étais placé dans des situations similaires, alors je suis davantage immunisé contre la « contagion délirante » que celui qui pêche par orgueil et est certain de ne jamais y sombrer. Cette seule certitude entraîne sa condamnation.
Un autre rempart est de savoir faire un pas de côté : ce que les Stoïciens appelaient l'épochè, la suspension du jugement. Je l'ai expliqué dans mon livre Chroniques du totalitarisme 202111. Cela suppose d'avoir affronté déjà les affres de la solitude. Car le conformisme au nom de pseudo-valeurs est un adjuvant terrible et pernicieux du totalitarisme. Pour réussir le pas de côté, il faut accepter la posture « seul contre mon clan ». Elle est loin d'être évidente.
Porter son attention davantage sur les processus que sur les contenus est aussi une aptitude à acquérir. Je cite un passage de mon livre : « Le système totalitaire fonctionne sur un principe de nécessité amoral : "la fin justifie les moyens". En d'autres termes, si la cause l'exige, il est permis d'utiliser comme moyen ce qui n'en est pas un, à savoir, un être vivant, ou un être humain. » À quel endroit puis-je rencontrer ce principe de nécessité amoral « la fin justifie les moyens » ? À cet endroit-même, il est probable que je rencontre des processus totalitaires.
Pour éviter de se laisser emporter par la vague de la contagion délirante, il convient aussi de revenir à soi, à son incarnation, à son expérience ici et maintenant, et c'est en ce sens aussi où, comme j'ai pu l'indiquer, la phénoménologie de Husserl est un antidote aux folies raisonnantes. Revenir à soi au quotidien, pour ne pas se laisser gagner par l'anxiété, est de notre ressort. Je renvoie à mon livre Se sentir en sécurité paru il y a des années chez Payot12, où je donnais des méthodes simples pour raffermir son sentiment de sécurité intérieure.
Cette introspection est aussi nécessaire car elle évite de se laisser contaminer par des émotions qui ne sont pas les nôtres, mais sont fabriquées par le monde de la manipulation médiatique. On requiert nos émotions pour telle ou telle cause, et non telle autre, qui sera occultée. C'est manipulateur. À nous de choisir l'endroit où nous désirons nous laisser émouvoir, sans être des marionnettes au service du pouvoir qui souhaitent ensuite orienter nos émotions collectives vers telle ou telle action de la population ou tel assentiment. Les propagandes de guerre ne fonctionnent pas autrement.
Enfin, mais la liste n'est pas exhaustive, Vera Sharav rappelle qu'il ne faut pas nous satisfaire d'approximations dans notre quête de vérité. Ce chemin requiert beaucoup d'humilité. Pour Vera, notre responsabilité réside dans la traque aux mensonges et aux tromperies qui ont obscurci notre pensée. Pour invoquer une telle responsabilité, encore faut-il avoir empêché, sinon freiné, notre « régression psychique », par toute une série de mesures préventives, comme je l'explique dans Psychopathologie du totalitarisme, et ne pas avoir sombré dans le poison du délire collectif.
ÉLÉMENTS : La religion scientiste est-elle une illusion sans avenir ?
ARIANE BILHERAN. Je pense qu'elle est promise au contraire à un grand avenir... en particulier dans le domaine de la « Santé » !
La religion scientiste est l'expression du délire paranoïaque dont la déesse Science devient la nouvelle idole à vénérer. Elle n'est donc plus discutable, et ne peut se mettre en doute. En matière de médecine, l'OMS est le nouveau temple à honorer, devenue autorité suprême intouchable. Le président de la République nous a dit qu'elle représentait « une seule science », dans son discours de mai 2022 : « soutenir sans relâche l'organisation mondiale de la santé. L'OMS est la seule institution légitime pour garantir la sécurité sanitaire universelle ». Il est à noter que la France a doublé ses contributions financières pour l'OMS. La France joue un rôle important dans le domaine de la sécurité sanitaire. Les financements français représentent plus du quart des ressources disponibles au siège de l'OMS pour la mise en œuvre du RSI...
La France n'a pas les moyens pour les urgences hospitalières et son système de santé (les tragédies s'accumulent de jour en jour aux urgences hospitalières, par exemple), mais déploie beaucoup de financements pour l'OMS. Le président de la République a dit toute l'« importance de renforcer l'OMS dans son rôle de coordination scientifique, d'instance normative, dans une approche "une seule santé", et sur la nécessité de lui donner davantage de moyens pour agir ». Il s'agit là d'un transfert de pouvoir du national au supranational qui ne concerne pas que la France.
Le même président nous a dit : « Je suis favorable à l'adoption, sous l'égide de l'OMS, d'un accord international juridiquement contraignant. Celui-ci devra être accompagné par la révision du règlement sanitaire international. » Il a aussi invoqué « Une science libre, ouverte, indépendante de toute pression politique », et ce, tout en créant un « Conseil scientifique » au service du gouvernement. La science et le pouvoir assument désormais leur entière collusion, sous des mots qui ne veulent plus rien dire.
Le « vaccin » est l'objet fétiche avec ses victimes sacrificielles et expiatoires dont personne ne veut entendre parler (et nous pouvons vivement remercier tous ceux qui œuvrent pour que la lumière soit faite sur le désastre sanitaire en cours) ; il existe des rituels (les protocoles sanitaires), des tables de la loi dictant les nouveaux comportements à adopter sous peine de répression ; de grands prêtres prêchent la bonne parole tandis que les experts et médecins indépendants sont persécutés par des ordres inquisitoriaux. Le président de la République parle « d'une seule santé », « universelle ». Il exprime donc bien une pensée totalitaire : « une seule santé », pour « un seul corps » au sein duquel nous sommes tous agglomérés.
Quant à la scientificité propre à l'OMS, elle est tout à fait discutable, lorsque l'on regarde les références dites « scientifiques » par exemple dans son document « Standards pour l'éducation sexuelle en Europe ». Nous sommes d'ailleurs un collège de professionnels de la santé mentale à dénoncer cette absence de scientificité13, à travers l'association ONEST L'alternative que nous sommes en train de monter.
La religion scientiste ne souffre pas de concurrence. Je me souviens avoir lu il y a plusieurs années un discours dans les officines européennes au sujet des « droits sexuels », où il était clairement exprimé que les religions monothéistes seraient à combattre pour imposer ces dits « droits », dont j'ai manifesté qu'il s'agissait de droits pour les prédateurs exigeant de ne pas être freinés dans leur jouissance sur le corps d'autrui. Donc, de l'inverse du Droit, censé protéger l'intégrité des individus.
ÉLÉMENTS : Vous réfléchissez beaucoup à la vaste entreprise mondiale de « sexualisation de l'enfance » orchestrée, pour le coup, par de très authentiques pervers polymorphes. Est-il possible d'établir un lien entre l'illimitation inhérente à la « forme Capital » et le confusionnisme psychique incestueux ? Autrement dit, dans quelle mesure l'abolition des frontières, y compris celles de l'Œdipe ou de la castration symbolique, favorise-t-elle le déchaînement d'un « mauvais infini » ?
ARIANE BILHERAN. J'ai écrit mon livre L'Imposture des droits sexuels en 2017 pour sa première édition (il en est à sa cinquième14), et ce que j'avais à dire était absolument inaudible à l'époque. J'en ai fait les frais en étant rejetée par des pairs au titre qu'il n'y aurait pas de totalitarisme. Le sous-titre de ce livre était « Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial ». J'aimerais bien savoir ce que pensent aujourd'hui ces collègues qui m'ont ostracisée. Je comprends qu'en 2017, mon analyse était inaudible, car le projet totalitaire n'était clairement appréhendable qu'après avoir lu avec précision et exhaustivité les textes de l'OMS. Lorsque j'ai vu l'OMS surgir en 2020 pour la mal nommée pandémie, j'ai rapidement fait le lien avec le projet de sexualisation de masse dès la naissance, qui comprend aussi la marchandisation des corps, masquée sous de jolis idéaux qui instrumentalisent des causes justes (lutte contre les stigmatisations, par exemple). Malheureusement, toute la suite m'a donné raison, et en février 2023 j'ai été contactée par des collègues psys qui commençaient à recevoir en masse dans leur cabinet des enfants traumatisés par ces soi-disant cours soi-disant destinés à leur émancipation future, au nom du soi-disant « respect », et autre « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » du pouvoir.
Dans les textes de l'OMS, il n'existe qu'une différence de degré et non de nature entre l'enfant et l'adulte. En clair, l'enfant y est vu et décrit comme un adulte en miniature, et l'adulte y est décrit comme un « partenaire » (donc, au même niveau) de l'enfant. Il s'agit bien là d'une confusion extrêmement dangereuse, qui renvoie à l'article de Sándor Ferenzci « Confusion des langues entre l'adulte et l'enfant15 », où l'adulte pervers parle la langue de la séduction, tandis que l'enfant parle celle de la tendresse. L'enfant imite et donne à l'adulte ce qu'il souhaite. Il n'a pas le choix. Si l'adulte lui enseigne la sexualité, l'enfant transgressé lui donnera en retour des attitudes sexualisées. Est-ce bon pour le développement psychique de l'enfant ? Non.
Si j'avais un doute en 2017 sur l'existence de lobbies qui entendent promouvoir et banaliser la pédophilie, je n'en ai plus, au regard des menaces, des calomnies, de la censure et des attaques subies durant des années pour avoir osé parler du sujet.
Le capitalisme totalitaire correspond à un système de marchandisation des corps et des esprits, parfois au sens littéral et en pièces détachées (esclavages, trafics d'organes, trafics sexuels), à une ambition de prédation dénuée d'empathie. Au pire, l'autre est inutile et à éliminer. Au mieux, il est un instrument de sa jouissance, ou de son enrichissement, en tout cas de son intérêt, et cette façon d'être au monde et en relation aux autres est de nature perverse. La perversion est tout fait en rapport avec la confusion psychique : depuis le grand Racamier, nous nommons le climat pervers « incestuel », car l'instrumentalisation d'autrui détrône les places clairement définies et les interdits qui les séparent. Je renvoie là encore à mon échelle du développement psychique dans Psychopathologie du totalitarisme.
Nous avons tous été manipulés dans cette affaire « d'éducation sexuelle » ou « éducation à la sexualité » (ceux qui font une différence me paraissent suspects, puisque les deux notions proviennent de la même officine Kinsey). La réalité est qu'il existe derrière tout un marché financier de la pornographie, du futur consommateur, et du consommateur de plus en plus jeune. Je renvoie à l'interview que j'avais réalisée de Judith Reisman en 2018 sur ce sujet16.
La protection psychique des enfants n'est plus à l'ordre du jour, et l'on voit plutôt fleurir des clivages politiques et des cautionnements de cette instrumentalisation perverse, et ce qui est le pire : au motif de l'émancipation. La manipulation est de taille, et lesdites minorités sont prises en otage. Il s'agit de toute façon toujours de prise d'otage politique au nom de l'idéologie (par exemple, le même phénomène se produit pour ce qui se passe en Terre Sainte : les Juifs sont priés de s'identifier et d'adhérer à la politique coloniale du gouvernement israélien, même aux côtés de certains partis politiques qui se revendiquent aujourd'hui sionistes mais ont un lourd passif antisémite).
Le système totalitaire est une entrée fondamentale dans la barbarie, car il introduit une confusion des langues et des générations. Notre régression dépend donc de la nature, de l'intensité, de la violence et du lieu des chocs administrés sur notre maison psychique, et de leur répétition. À force de harcèlement, notre maison devient fragile, et peut régresser avant le complexe d'Œdipe pour tout le monde. C'est du moins ce que j'ai compris et de là que j'ai forgé le concept de « régression psychique ». En somme, la « régression psychique » consiste à retrouver les épisodes tyranniques de la petite enfance, mais dans une peau d'adulte, avec un pouvoir de nuisance bien plus important que celui d'un enfant en bas âge qui ont besoin de traverser ces étapes pour transformer leur angoisse de séparation grâce à la rencontre d'une éducation adéquate. Les corps des individus, dans le totalitarisme, sont d'abord réifiés (perversion, mauvais traitements), jusqu'à être absorbés par la grande pieuvre dévorante. L'individu devient pure cellule d'un grand corps dans lequel tout fusionne. La réification est au service de l'absorption, comme l'absorption est au service de la réification. Les profils paranoïaques qui se hissent au pouvoir sont représentés par des individus qui insufflent le délire et la transgression. L'alliance entre les profils pervers et les profils paranoïaques fonctionne généralement de façon durable, chacun tirant intérêt de l'autre, réification (pervers) et absorption (paranoïaques). En revanche, l'alliance entre les profils paranoïaques est très éphémère, il y en a toujours un pour anticiper la trahison, et la mettre en acte. Le moment totalitaire est celui du règne de la jouissance, pour les pervers, tandis que les paranoïaques s'en donnent à cœur joie dans la construction délirante des nouvelles idéologies, et la programmation totalitaire (ex. : les grands plans quinquennaux en URSS).
Ce « mauvais infini » dont vous parlez est très semblable au temps cyclique dans la psychose paranoïaque : un tourbillon vicieux dont on ne voit plus la fin et dont l'issue est tragique... Affrontements physiques dans le corps à corps, cannibalisme, violence illimitée, etc.
ÉLÉMENTS : S'il n'y a pas de civilisation sans malaise, comment peut-on prévenir ce que vous appelez la « maladie de civilisation », qui commence par ce que qu'Henry Miller appelait le « cauchemar climatisé » et qui s'achève dans le froid sibérien de l'ingénierie panoptique ? Le progressisme est-il un antihumanisme ?
ARIANE BILHERAN. L'humanisme est, il est important de le rappeler, avant tout conservateur, car il s'inscrit dans un rapport de filiation avec les humanistes des siècles passés. Il ne s'agit surtout pas d'inventer « un homme nouveau » : ce type de « progressisme » est de nature totalitaire.
L'humanisme est une affaire de transmission depuis le passé, et de mémoire. Les injonctions permanentes à innover participent à cet égard des idéologies totalitaires. Il existe une phrase d'Hannah Arendt, qui a très justement écrit sur la crise de l'autorité, qui dit ceci : « C'est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l'éducation doit être conservatrice, c'est-à-dire assurer "la continuité du monde". »
Je ne crois pas que quoi ce soit puisse être prévenu, ni que nous apprenions des leçons de l'histoire. Ce qui ne saurait signifier qu'il ne faudrait pas s'escrimer à transmettre une mémoire vivante, faite de témoins. Il existe dans la nature humaine une fascination pour son autodestruction. Même pas un siècle après la Deuxième Guerre mondiale, nous sommes partis de nouveau pour une escalade vers une Troisième Guerre mondiale. Nous devrions tout faire pour empêcher cette guerre, qui ne serait qu'un moyen pour atteindre une fin de contrôle total sur l'humanité. Des mèches sont déjà allumées à différents endroits du globe.
L'idéologie du progrès s'adosse souvent à la négation du passé - ou son ignorance. À regarder les œuvres du passé, par exemple les sculptures de Michel-Ange, le Baptistère de Florence, l'Iliade d'Homère, le Parthénon, ou encore, les Préludes de Bach et le Requiem de Mozart, pour n'en citer que quelques-unes parmi tant d'autres, nous voyons bien que nous ne faisons pas le poids. Il faudrait plutôt songer à rattraper ce que nous avons perdu, et à ne pas laisser disparaître dans l'oubli les fragments d'un passé où l'esprit connut ses aspirations au sublime.
(...) Disons que nous ne sommes plus du tout en démocratie car en démocratie le peuple est souverain. Le peuple ne décide plus rien ; le pouvoir lui a été confisqué : il ne lui reste plus qu'à subir. (...)
'Le peuple ne décide plus rien ; le pouvoir lui a été confisqué : il ne lui reste plus qu'à subir.'
démocratie le peuple est souverain !
Contradiction surprenante dans les termes employés.
La Démocratie c'est: 'Par le Peuple, Pour le Peuple'. En Suisse, le Peuple propose LUI-MÊME ses lois et vote LUI-MÊME SES LOIS !
- Le terme inabordé par Ariane Bilhertan est la nuit. La nuit (quand on dort) est une situation très perplexe. L'on se réveille le matin, observons la clarté du jour et nous nous habillons. (Buvons un café, douche, etc). Arrivent les perspectives, les volontés, les objectifs à atteindre, bref, un court futur devant nous. On se demande (comme on le fait sur la cuvette des chiottes). Puis, on se laisse conduire vers les programmes du jour et ces découvertes. Notons qu'à l'inverse, dans la journée de hier nous n'avons eu de reprogrammation ou de déprogrammation durant la journée. Tout était réglé. Mais, mais aujourd'hui, arrive ce 'nouveau jour'. Pourquoi n'y a t-il pas de continuité entre les choses d'hier et celles d'aujourd'hui ?
Et si... et si nous ne dormions plus ? Que ce passerait-il ?
La nouvelle loi médicale française horriblement écrite
Poser les bases juridiques de la prochaine Inquisition des médecins dissidents.
JOHN FUITE 17 FÉVRIER 2024
Le 14 février, l’Assemblée nationale française a adopté un projet de loi qui a été rapidement critiqué par les défenseurs de la liberté médicale. Le titre nébuleux du projet de loi indique que la loi proposée vise à s’opposer aux sectes religieuses ou philosophiques hérétiques que l’État juge dangereuses pour la santé publique.
Le titre de la loi est le suivant :
PROJET DE LOI visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l’accompagnement des victimes.
Traduction : PROJET DE LOI visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l'accompagnement des victimes
L’article 4 a suscité une attention et des critiques particulières dans les cercles de la liberté médicale.
Article 4
Après l’article 223-1-1 du code pénal, il est inséré un article 223-1-2 ainsi rédigé :
Art. 223-1-2. – Est punie d'un an d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende la provocation, au moyen de pressions ou de manœuvres réitérées, de toute personne atteinte d'une pathologie à suivre ou à s'abstenir de un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présentée comme bénéfique pour la santé de la personne visée alors qu'il est, en l'état des connaissances médicales, manifestement susceptible d'entraîner pour elle, compte tenu de la pathologie dont elle est atteinte, des conséquences particulièrement graves pour sa santé physique ou psychique.
Lire cette mauvaise phrase, c'est comme se perdre dans le brouillard. Une traduction directe en anglais est la suivante :
Après l'article 223-1-1 du code pénal, il est inséré un article 223-1-2 ainsi rédigé :
Art. 223-1-2. – Est puni d'un an d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait d'avoir incité, par des pressions ou des agissements répétés, toute personne atteinte d'une pathologie, à cesser ou à s'abstenir de suivre un traitement médical, thérapeutique ou prophylactique prescrit, lorsque cet arrêt ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé de la personne concernée, alors qu'elle est, en l'état des connaissances médicales, manifestement susceptible d'entraîner pour elle - compte tenu de la pathologie dont elle est atteinte - des conséquences particulièrement graves pour leur santé physique ou psychologique.
Tout comme le titre, le langage de cette loi est si nébuleux que son interprétation et son application dépendront entièrement de l’interprétation de l’OMS.
Par exemple, l'ancienne ministre française de la Santé, Agnès Buzyn, et le microbiologiste français, le professeur Didier Raoult, auraient probablement des avis très différents sur la manière dont cette loi devrait être appliquée.
À titre d’expérience de pensée, réfléchissons à savoir si cette loi était en vigueur lors de l’arrivée du COVID-19 en France en mars 2020. À cette époque, le professeur Raoult préconisait de prescrire un traitement précoce (hydroxychloroquine + azithromycine) pour éviter les hospitalisations et les décès.
Presque tout l’établissement médical officiel français à Paris – au moyen de « pressions ou d’actions répétées » – a systématiquement supprimé les traitements précoces et persécuté le professeur Raoult pour avoir tenté d’aider ses patients.
Si cette loi avait été en vigueur en 2020, elle justifierait (à mon avis) l’arrestation de la plupart des membres de l’establishment médical français et leur emprisonnement pendant un an. Seuls le professeur Raoult et quelques-uns de ses confrères avisés seraient restés libres.
Ce que les idiots de l’Assemblée nationale française ne comprennent toujours pas, c’est que l’état des connaissances médicales est, à tout moment, une question de discussion et de débat.
QUI sera habilitée à décider, à tout moment, quel est précisément l’état des connaissances médicales sur une maladie donnée ? Si la maladie est provoquée par une maladie infectieuse, « l’état des connaissances médicales » sera-t-il vérifié par le professeur Raoult ou par les hackers du ministère de la Santé à Paris ?
Notez que le titre de la loi présuppose que toute personne, quelle que soit sa qualification médicale, qui adopte une vision peu orthodoxe des questions médicales est tombée sous l’influence d’idées « sectaires », c’est-à-dire d’idées hérétiques qui constituent un danger pour la société.
Depuis un certain temps, j’ai l’impression que la croyance en la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 est un article de foi religieuse et NON une proposition scientifique. Nous voyons ici l’Assemblée nationale française s’aventurer dans la tâche de faire respecter l’orthodoxie et d’éradiquer l’hérésie.
À première vue, le deuxième paragraphe de l’article 4 semble être une affirmation assez simple selon laquelle les actes de faute professionnelle médicale sont punis de la même peine.
Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique alors qu'il est manifeste, dans l'état des connaissances médicales, que ces pratiques exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.
Elle est punie des mêmes peines lorsqu'il existe une incitation à se faire soigner et que le traitement prescrit est présenté comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique, alors qu'en réalité il apparaît évident, compte tenu de l'état des connaissances médicales, que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessure susceptible d'entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.
Notez que le mot manifeste – c’est-à-dire « manifeste » ou « évident » – est utilisé pour décrire une pratique médicale dangereuse. Cela soulève la question suivante : quel est le lien entre cette loi et les lois existantes interdisant la faute professionnelle médicale ?
Le mot mutilation est également remarquable. Pour le grand public français, le mot mutilation évoquera probablement l’acte d’excision féminine pratiqué par certaines sectes religieuses.
À condition que cette nouvelle loi soit soumise au contrôle judiciaire du Conseil constitutionnel et soit promulguée par le président, elle devrait (à mon avis) être appliquée dans le but d’interdire la chirurgie de changement de sexe.
De telles interventions chirurgicales aboutissent souvent à d’horribles mutilations de patients souffrant de troubles mentaux, induits en erreur en leur faisant croire que cette procédure leur donnera une nouvelle vie.
L'excrétion du vaccin COVID est « réelle », les documents de la FDA et de Pfizer en sont la preuve : cliniciens
PAR TYLER DURDEN LUNDI 19 FÉVRIER 2024 - 18H05 Rédigé par Marina Zhang via Epoch Times
Le sujet de l’administration du vaccin contre la COVID-19 a longtemps été controversé, mais certains médecins affirment désormais que c’est une réalité.
«L'excrétion est malheureusement réelle», a déclaré le Dr Pierre Kory lors de la conférence Front Line COVID-19 Critical Care Alliance (FLCCC) à Phoenix, en Arizona, début février. "La FDA (U.S. Food and Drug Administration) le sait."
Le Dr Kory est co-fondateur du FLCCC, un groupe de défense à but non lucratif fondé par des médecins pour le traitement du COVID-19, du COVID long et des syndromes post-vaccinaux. Il est également co-fondateur de la Leading Edge Clinic et a traité plus d’un millier de patients atteints d’une longue COVID et post-vaccinés.
Les vérificateurs des faits ont largement nié l’excrétion sur la base de la définition. La définition couramment citée provient du site Web des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, qui définit l'excrétion comme la libération de virus, de bactéries et de leurs composants à partir de vaccins vivants.
Bien que les vaccins à ARNm et à adénovirus ne soient pas des vaccins vivants, ils fonctionnent de manière similaire aux produits de thérapie génique.
Tous les produits de thérapie génique présentent un risque d'excrétion, selon la FDA.
Documents FDA Dans un document de 2015 intitulé Design and Analysis of Shedding Studies for Virus or Bacteria-Based Gene Therapy and Oncolytic Products, la FDA définit l'excrétion comme « la libération de [produits de thérapie génique virale ou bactérienne]… par le patient à travers un ou tous les produits. des voies suivantes : excréments (fèces) ; sécrétions (urine, salive, liquides nasopharyngés, etc.) ; ou à travers la peau (pustules, plaies, plaies).
Dans le même document, la FDA explique également ce que sont les produits de thérapie génique : « Tous les produits qui médient leurs effets par transcription et/ou traduction du matériel génétique transféré. »
Les vaccins à ARNm et à adénovirus contre la COVID-19 entrent dans cette catégorie. Ils médient leurs effets en incitant l’organisme à traduire les informations génétiques de l’ARNm en protéines de pointe.
Certains produits de thérapie génique connus incluent un traitement oculaire de marque Luxturna. Luxturna utilise un support adénovirus pour transmettre l'ADN des protéines oculaires aux cellules de la rétine des patients.
L’adénovirus Luxturna et son ADN ont été trouvés dans les larmes des patients, selon la notice du produit.
De même, les vaccins à ARNm et à adénovirus contre la COVID-19 peuvent amener les patients vaccinés à libérer des protéines de pointe ou d’autres composants du vaccin, a expliqué le Dr Kory.
Par exemple, de l’ARNm du COVID-19 a été trouvé dans le lait maternel de mères vaccinées, ce qui indique une possible exposition au vaccin des nourrissons. Une autre étude a montré que la protéine Spike, produit de la vaccination contre le COVID-19, peut persister pendant au moins six mois dans le sang des individus vaccinés, ce qui indique une persistance prolongée de la protéine Spike.
La FDA a cependant nié que le document de 2015 s’applique aux vaccins à ARNm contre la COVID.
« Les vaccins contre la COVID-19 ne sont pas réglementés en tant que produits de thérapie génique par la FDA ; par conséquent, le document d’orientation cité n’est pas applicable aux vaccins contre le COVID-19 », a déclaré une porte-parole de la FDA à Epoch Times.
Les enquêteurs de Pfizer doivent signaler les expositions « environnementales » aux vaccins Un autre élément de preuve réside dans les documents de Pfizer, a ajouté le Dr Kory.
Dans le protocole du vaccin à ARNm COVID de Pfizer, la société demande aux enquêteurs de signaler les « expositions environnementales » si les participants à l’essai exposent les personnes de leur entourage au vaccin par inhalation ou par contact cutané.
Des exemples de telles expositions environnementales sont notés comme suit :
« Un participant masculin qui reçoit ou a interrompu une intervention [vaccinale] expose une partenaire féminine avant ou au moment de la conception. » "Une femme membre de la famille ou un prestataire de soins de santé signale qu'elle est enceinte après avoir été exposée à l'intervention [vaccinale] par inhalation ou par contact cutané." Le protocole aborde également ce que le Dr Kory et le cofondateur de sa clinique, Scott Marsland, appellent « l’excrétion secondaire ». Cela se produit lorsqu’une personne qui a été exposée au vaccin dans l’environnement expose ensuite une autre personne.
"Un exemple d'exposition environnementale pendant l'allaitement", écrit Pfizer, "est une femme membre de la famille ou un prestataire de soins de santé qui déclare qu'elle allaite après avoir été exposée à l'intervention de l'étude (le vaccin) par inhalation ou par contact cutané."
Documents de Pfizer montrant des expositions indirectes
Pfizer a documenté des centaines d'événements indésirables survenus à la suite d'expositions indirectes ou d'expositions de bébés pendant la grossesse ou l'allaitement.
Dans son rapport périodique de sécurité soumis à l'Union européenne, Pfizer a répertorié plusieurs événements indésirables qu'il juge non imputables au vaccin et qui devraient être exclus de la discussion.
Le document répertorie 22 cas d’événements indésirables chez des bébés qui avaient reçu une « exposition indirecte » aux rappels d’ARNm du COVID, suggérant une exposition autre qu’une vaccination directe.
Les enquêteurs ont également surveillé plusieurs cas d'événements indésirables particuliers. Deux événements indésirables liés au sang concernaient des bébés exposés pendant l'allaitement. Dix cas d'événements indésirables d'origine hépatique et un événement indésirable du système vasculaire ont été rapportés pour la même raison.
Deux cas d'insuffisance rénale ou rénale aiguë et huit cas respiratoires concernaient également des bébés exposés pendant la grossesse ou l'allaitement.
Témoignages de patients
Les patients susceptibles d'être affectés par l'exposition au vaccin ont tendance à être ceux qui ont des antécédents d'hypersensibilité et de maladies chroniques, ont déclaré le Dr Kory et M. Marsland. Ils ont également tendance à avoir de mauvaises expériences avec les produits pharmaceutiques et sont plus susceptibles d’être affaiblis de manière chronique à cause du COVID-19 ou du vaccin.
Le Dr Kory a déclaré qu'après avoir compilé plus de 800 rapports anecdotiques, ils ont observé une tendance claire dans les symptômes qu'ils ont déterminé comme étant excrétés.
En règle générale, la manifestation des symptômes est reproductible et prévisible, par exemple lorsqu'une personne présente des symptômes à plusieurs reprises en entrant dans des supermarchés ou dans des endroits très fréquentés.
Le Dr Kory a donné l'exemple d'un patient qui a remarqué qu'il ne supportait pas d'aller dans les épiceries.
Le patient a dit au Dr Kory qu’il ne pouvait tout simplement plus « aller dans les épiceries ». Cinq minutes après être entré dans une épicerie Trader Joe’s, il « se sent si mal » qu’il doit partir. Il a éprouvé la même aversion en se rendant sur un marché de producteurs bondé.
Lors de l'événement FLCCC, M. Marsland a également partagé plusieurs cas dans lesquels il pensait que l'excrétion était impliquée.
Un cas impliquait un homme de 54 ans, qui souffrait auparavant de symptômes après avoir reçu le vaccin contre la COVID-19, rencontrant un ami qui avait reçu un rappel contre la COVID-19.
Ils étaient assis l'un près de l'autre, discutant et riant. « Quelques heures après avoir passé du temps ensemble, [l'homme] a eu des maux de tête, des myalgies et des douleurs articulaires, ainsi qu'une fatigue accrue », a raconté M. Marsland.
Lorsque le patient s'est rendu dans un aéroport très fréquenté, son état s'est aggravé.
Il est rentré chez lui et a eu des contacts sexuels avec son épouse, échangeant des fluides corporels. En quelques minutes, le conjoint a développé de graves douleurs abdominales « neuf sur 10 ».
Les deux pensaient que la douleur était due à l’excrétion, alors tous deux ont pris de l’ivermectine, connue pour se lier aux protéines de pointe et les bloquer. En une demi-heure environ, les douleurs abdominales du conjoint ont disparu.
"C'est l'association temporelle et l'accumulation de symptômes", a expliqué M. Marsland.
D’autres médecins traitant les syndromes COVID longs et post-vaccinaux, comme le Dr Syed Haider et le Dr Ana Mihalcea, ont également signalé des cas suspects d’excrétion.
Certains vaccinologues ne sont pas d’accord Les professeurs de vaccinologie ne reconnaissent cependant pas que les vaccins à ARNm puissent induire une excrétion.
« L’ARNm conduit à l’expression de protéines dans les cellules, et cette expression est différente de l’excrétion, comme ce serait le cas si vous étiez infecté par certains virus », a déclaré le professeur agrégé Paulo Verardi de l’Université du Connecticut à Epoch Times.
« Bien que l’infection par le SRAS-CoV-2 entraîne l’excrétion du virus et, par conséquent, la transmission du virus d’une personne à l’autre, l’excrétion de la protéine de pointe ne se produit pas chez les personnes recevant le vaccin à ARNm contre la COVID-19 », a-t-il poursuivi.
Alors qu’une autre définition de l’excrétion fait référence à la libération de virus vivants chez les personnes infectées ou vaccinées avec des vaccins vivants, le Dr Kory a réitéré que l’excrétion évoquée dans le cas des vaccins contre la COVID-19 est différente de l’excrétion de virus vivants.
Le professeur Florian Krammer de l’école de médecine Icahn du Mont Sinaï a également déclaré à Epoch Times que l’excrétion n’existe pas.
Il n’a pas répondu lorsque Epoch Times lui a présenté des informations concernant les documents de la FDA sur la thérapie génique et l’excrétion.
Pierre Chaillot : "Le propre des régimes totalitaires, c’est d’empêcher les gens de s’exprimer"
France-Soir le 19 février 2024 - 18:36
ENTRETIEN – Nous recevons Pierre Chaillot, statisticien et auteur à succès de Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels, fin 2023 – mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité sous nos yeux (éditions l’Artilleur), qui s’exprime sur le projet de loi contre les dérives sectaires, voté par l’Assemblée nationale le 14 février dernier. Dans cet entretien, l'animateur de la chaîne YouTube Décoder l’éco, explique l’intérêt de rendre les ouvrages statistiques attrayant pour les lecteurs et sa volonté de vulgariser, depuis le début de sa carrière, le traitement des chiffres.
(...) "Le propre des régimes totalitaires, c’est d’empêcher les gens de s’exprimer" (...)
C'est-à-dire une dictature monarchique, républicaine ou impériale. C'est donc le contraire d'"une Démocratie. Il n'y a QU'UN SEUL PAYS AU MONDE en Démocratie !! La Suisse.
En Suisse c'est le Peuple qui dirige.. Il propose SES lois et vote SES lois. Dans les dictatures ce sont des tuteurs qui proposent et votent LEURS lois SANS DEMANDER L'AVIS DU PEUPLE !! LE PEUPLE DOIT FERMER SA GUEULE ! Compris ?!
Guerre de religion contre les médecines alternatives : Lauterbach veut interdire l'homéopathie et la médecine anthroposophique comme prestations d'assurance maladie
20 février 2024 par Thomas Mayer
Début 2024, le ministre allemand de la Santé, Lauterbach, a annoncé qu'il faudrait interdire aux caisses d'assurance maladie légales de prendre en charge les médicaments homéopathiques et anthroposophiques. C’est un autre coup dur porté à la médecine alternative en faveur des sociétés pharmaceutiques.
Les médicaments homéopathiques fonctionnent bien, sont très bon marché et n’ont pratiquement aucun effet secondaire. Ceci est également prouvé par de nombreuses études scientifiques. L'interdiction de financement prévue est condescendante pour les patients, contredit toute raison et constitue une violation flagrante du principe constitutionnel de neutralité de l'État. Il s’agit d’une guerre de religion destinée à imposer le matérialisme transhumaniste comme religion mondiale dominante.
Jusqu'à présent, chaque caisse d'assurance maladie pouvait choisir de rembourser ou non l'homéopathie et la médecine anthroposophique. Pour de nombreuses personnes qui ont recours aux médecines alternatives, cela a été une raison pour changer de caisse d'assurance maladie au cours des dernières décennies. Le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach, souhaite désormais retirer l'homéopathie et la médecine anthroposophique du catalogue des caisses d'assurance maladie légales. En décembre 2023, le ministère fédéral de la Santé a publié un projet de loi sur le renforcement des soins de santé (GVSG) qui vise à modifier la partie V conformément à l'article 11, paragraphe 6, du Code de la sécurité sociale. La décision appartient désormais au Bundestag.
L'interdiction de ces prestations d'assurance maladie signifie que la majorité des personnes intéressées par ces médicaments et mesures thérapeutiques éprouvés ne peuvent plus se les permettre. Les procédures et médicaments homéopathiques et anthroposophiques sont populaires et expressément souhaités. Selon une enquête récente d'Allensbach (2023), ils sont appréciés et utilisés par environ 70 % de la population allemande. Une enquête Forsa (2021) aboutit à des résultats similaires : plus d’un répondant sur deux a sa propre expérience. Un bon 2/3 des utilisateurs sont satisfaits voire très satisfaits de la tolérance et de l'efficacité de l'homéopathie. On se demande pourquoi le gouvernement n'écoute pas cela. Pourquoi ces patients satisfaits devraient-ils être pris en charge par l’État ?
La résistance se rassemble contre l’interdiction prévue. Ceci est organisé par l'alliance d'action « www.weils-hilft.de ». Une pétition sur la plateforme du Bundestag visant à maintenir l'homéopathie comme prestation d'assurance maladie est en cours jusqu'au 7 mars 2024. 50 000 signatures sont nécessaires pour que la commission des pétitions puisse l'examiner. Un nombre nettement plus élevé est souhaitable.
Vous pouvez signer la pétition ici .
Sur l'efficacité de l'homéopathie Chaque utilisateur de médicaments homéopathiques a sa propre expérience. La satisfaction des patients prouve à elle seule son efficacité. Les rapports pratiques des médecins homéopathes peuvent être consultés sur le site Internet de la « Fédération centrale allemande des médecins homéopathes eV (DZVhÄ) ».
En médecine homéopathique et anthroposophique, les médicaments s’inscrivent dans un processus global. D'autres mesures thérapeutiques et surtout les discussions avec les médecins, par exemple sur la signification biographique et psychologique de la maladie, sont tout aussi importantes. En raison des circonstances individuelles complexes, il n'est pas facile de prouver l'efficacité des médicaments homéopathiques de manière statistique et avec des groupes de comparaison. Mais c'est encore possible.
Dans un document de consensus récemment publié par dix professeurs sur l'homéopathie, le Prof. méd. André-Michael Beer de l'Université de la Ruhr à Bochum : « Il existe suffisamment d'études sur les maladies aiguës et chroniques qui prouvent l'efficacité du traitement homéopathique par rapport au placebo. »
L'Institut de médecine complémentaire et intégrative de l'Université de Berne gère une base de données en ligne contenant plus de 460 essais contrôlés randomisés et plus de 170 études non randomisées portant sur divers diagnostics. 5 Randomisé signifie qu'il y avait un groupe de comparaison sélectionné au hasard dans l'étude.
Dans une revue systématique publiée en octobre 2023 , les six méta-analyses homéopathiques dans lesquelles les études ont été résumées ont été méthodiquement évaluées de manière très complexe selon les normes scientifiques actuelles. Les déclarations les plus importantes de cette revue systématique sont :
Cinq des six méta-analyses contiennent une estimation des effets pour toutes les études incluses. L’ensemble de ces cinq méta-analyses montre des résultats significativement positifs de l’homéopathie par rapport au placebo. La qualité méthodologique des études homéopathiques est similaire à celle des autres études cliniques, de même design et évaluées selon les mêmes critères. L’efficacité de l’homéopathie a également été prouvée en médecine vétérinaire. Par exemple, il a été prouvé que l’homéopathie réduit de 6 fois la diarrhée chez les porcelets. Et des recherches fondamentales sur les plantes montrent que les lentilles d'eau empoisonnées à l'arsenic repoussent après un traitement homéopathique. Des études à ce sujet ont été publiées dans des revues internationales respectées.
La science est piétinée
Malgré ces résultats, il existe encore une désinformation parmi le public selon laquelle la science nie l’efficacité de l’homéopathie. Afin de maintenir ce discrédit public de l’homéopathie, la méthode de propagande de la répétition constante est utilisée. Si les gens entendent assez souvent une contre-vérité, beaucoup d’entre eux finiront par croire qu’elle est vraie et prôneront eux-mêmes haut et fort cette contre-vérité. Les scientifiques honnêtes et leurs études dans des revues spécialisées ne peuvent pas contrer une telle propagande à long terme et auto-améliorée.
Une autre méthode consiste à citer comme sources des articles sur l’inefficacité de l’homéopathie qui ne sont pas parvenus à cette conclusion. Comme les sources ne sont généralement pas vérifiées, cette fraude passe inaperçue. Un groupe de jeunes a créé une vidéo concise intitulée « Homéopathie : sources et rapports ».
- voir clip sur site -
Toute cette discussion devient finalement absurde, car il n’existe pas d’études d’efficacité fiables pour un grand nombre de médicaments et de thérapies pharmaceutiques autorisés en Allemagne.
Afin de réduire les coûts des soins de santé, il faudrait promouvoir l'homéopathie Les médicaments homéopathiques peuvent être produits à un coût relativement bas. Ils sont presque toujours nettement moins chers que les médicaments allopathiques. C'est pourquoi les dépenses des caisses d'assurance maladie sont très faibles. En 2022, environ 6,6 millions d'euros ont été remboursés pour les médicaments homéopathiques , soit 0,01 % des dépenses pharmaceutiques des assurances maladie légales, qui s'élevaient à 50 milliards d'euros.
L’interdiction de l’homéopathie n’apporte pratiquement rien aux caisses d’assurance maladie. Mais cela nuit aux patients fréquentés, ainsi qu’aux médecins et fabricants homéopathes. À qui profite cela ? Si les médicaments homéopathiques ne sont plus payés, des médicaments allopathiques, plus chers, seront prescrits. Les bénéficiaires sont les sociétés pharmaceutiques.
Si l’objectif était de réduire les coûts de l’assurance maladie, il faudrait alors lancer une offensive majeure en faveur de la médecine homéopathique. Toutefois, comme cela se ferait au détriment des parts de marché des sociétés pharmaceutiques, cela n'est pas le cas.
De plus, les médicaments allopathiques empoisonnent l'environnement et sont souvent produits de manière à forte consommation d'énergie, deux éléments qui sont éliminés par l'homéopathie.
Il ne s'agit pas de raison, mais d'une guerre de religion fanatique Nous avons vu que l'homéopathie est perçue positivement par la majorité de la population, qu'elle apporte une contribution importante au rétablissement, qu'elle est peu coûteuse, respectueuse de l'environnement et qu'elle n'entraîne aucun effet secondaire lorsqu'elle est utilisée correctement. Alors pourquoi le gouvernement veut-il restreindre l’homéopathie ? Cela ressemble à de la pure folie. Cela ne devient compréhensible que lorsque l’on considère l’ensemble dans un contexte plus large.
Le matérialisme domine aujourd’hui nos États en Europe. Ceux-ci ne sont plus neutres. La neutralité de l’État était l’un des principes fondamentaux des démocraties modernes. Mais nos États sont en réalité truffés de sociétés pharmaceutiques qui ont de forts intérêts économiques et ont choisi la religion du matérialisme transhumaniste fanatique comme religion d’État. Tout le monde devrait s’adapter à cela. Ceci est également imposé par la force.
Tactiques de salami L'interdiction du remboursement de l'homéopathie n'est qu'un élément parmi tant d'autres mesures mises en œuvre selon le principe de la tactique du salami. Nous devons nous attendre à ce qu’il y ait encore beaucoup à venir ici.
En France, les mutuelles n’ont plus le droit de prendre en charge l’homéopathie à partir de 2021. En février 2024, le Parlement de Paris a adopté une loi qui prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu'à trois ans pour « décourager un traitement scientifiquement approuvé d'une maladie et mettre ainsi des personnes en danger ». Cette loi pourrait être utilisée pour prendre des mesures contre les médecins qui recommandent des traitements alternatifs, par exemple l'homéopathie. Avec cette loi, les personnes qui déconseillent les vaccins controversés à ARNm pourraient également être incarcérées.
En Allemagne, les associations médicales nationales proposaient autrefois des formations intensives en homéopathie d'une durée de trois ans, à temps partiel. Les médecins pourraient alors officiellement se qualifier d’homéopathes. Mais depuis 2022, la quasi-totalité des associations médicales étatiques ont annulé ces formations complémentaires. Si les jeunes médecins ne parviennent plus à obtenir ce titre, ils s’y intéresseront moins. À long terme, cela pourrait signifier la fin de l’homéopathie médicale.
En 2024, le financement de l’homéopathie sera interdit. Et après? Par exemple, la suppression de la profession de praticiens alternatifs ? Karl Lauterbach a déjà déclaré cet objectif. Une guerre de religion a toujours été terrible dans l'histoire. C'est bien de s'y préparer en interne.
Une lueur d’espoir : les choses sont différentes en Inde. L'homéopathie y est très répandue, partie intégrante de la politique de santé de l'État et partie intégrante de la formation médicale. Chaque année, environ 12 000 étudiants terminent leur formation en médecine homéopathique en Inde .
Les données portant sur 100 millions de vaccinés font apparaitre des signaux de sécurité forts pour les myocardies et péricardies (au moins X2 des risques )
le 19 février 2024 par pgibertie
Une analyse multi pays met en évicence unun doublement ou un triplement des risques cardio-vasculaires dans les jours qui suivent chaque doses de « vaccins » anticovid
Signal de sécurité fort pour les myocardites et les péricardites parès chaque dose, une multiplication par 1,3 et 6,91 des risques sur la période étudiée. Les risques forts sont en rouge , en jaune les significatifs et en vert absence de risque
Attention la période couverte après chaque dose est courte (42 j) et ne nombreux incidents interviennent après
« Cette analyse multi-pays a confirmé les signaux de sécurité préétablis pour la myocardite, la péricardite, le syndrome de Guillain-Barré et la thrombose du sinus veineux cérébral. D’autres signaux de sécurité potentiels nécessitant un examen plus approfondi ont été identifiés. » Hviid, encore… https://sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X24001270?via%3Dihub
En France , comme pour un certain nuage radioactif, tout va bien
2024 est la dernière année de la liberté d’expression et de la démocratie dans le monde occidental
Par Paul Craig Roberts PaulCraigRoberts.org 20 février 2024
Ne vous laissez pas décourager par le ton alarmiste du titre de cette chronique. Il ne s’agit pas d’une « théorie du complot ». Cette chronique est un rapport factuel comme vous le verrez si vous continuez à lire.
Tout le monde doit comprendre que l’élite dirigeante aux États-Unis met en œuvre une décision visant à redéfinir la démocratie d’une manière qui l’élimine, rend le Congrès superflu, rend le vote inutile et rejette la Constitution comme un document obsolète incompatible avec le pouvoir que l’élite dirigeante entend exercer. sur les Américains et le reste du monde.
La décision a été prise de redéfinir la démocratie, de la volonté du peuple à la protection du « caractère sacré des institutions démocratiques ». Justement, que sont les « institutions démocratiques » ? Il ne s’agit pas d’institutions telles que le Congrès et le gouvernement représentatif ou l’État de droit et un pouvoir judiciaire indépendant, que nous considérons actuellement comme des institutions démocratiques. Les « institutions démocratiques » sont les institutions de l'industrie de la censure, telles que le complexe militaro-sécuritaire, le Département d'État, l'OTAN, la CIA, le FBI, le FMI, la Banque mondiale, les ONG, l'Atlantic Council, l'Aspen Institute, la presse, Black Rock, JP Morgan/Chase et d’autres institutions de recherche de consensus qui établissent les programmes et contrôlent les récits. Exprimer son désaccord avec le consensus construit par ces institutions d’élite est considéré comme « une attaque contre la démocratie ». En d’autres termes, la « démocratie » est la propriété des institutions d’élite, et le caractère sacré de ces institutions d’élite doit être protégé des personnes définies par Hillary Clinton comme « les déplorables de Trump ». La volonté du peuple est éliminée du tableau.
Cela pourrait vous surprendre, mais les universités (Stanford, par exemple, sont pleinement impliquées), les grandes entreprises, en particulier les entreprises technologiques et les médias sociaux, les facultés de droit, les associations médicales, ainsi que les gouverneurs et membres du Congrès associés au WEF acceptent la redéfinition de la démocratie qui exclut la volonté du peuple. Ils conviennent également que la Constitution est incompatible avec le pouvoir qu’ils entendent exercer sur les citoyens. Au moment où j'écris, le Département d'État est occupé à faire obstacle à l'enquête de la Chambre des représentants sur l'utilisation par le pouvoir exécutif de l'argent des contribuables pour censurer ce que nous pouvons entendre sur le Covid, le « vaccin » contre le Covid, la fraude électorale, la guerre en Ukraine, l'Iran, la Russie, Chine, etc. Voir ici.
Le 16 février, Tucker Carlson a interviewé Mike Benz, le plus grand expert mondial du secteur de la censure. Vous avez ici une explication complète et précise de qui nous gouverne – et non, ce ne sont pas les Rothschild et les Bilderberg – et pourquoi le gouvernement américain a décidé d’approfondir le Premier Amendement. Vois ici.
Les chrétiens évangéliques n’ont aucune opposition au mal qui nous engloutit, parce qu’ils ont subi un lavage de cerveau afin d’y échapper en étant transportés jusqu’au Ciel. La croissance du mal est en réalité leur fuite d’un monde pécheur vers le Ciel. Plus il y a de mal, plus vite ils s'enfuiront.
Pour la plupart des autres, les interventionnistes libéraux et les néoconservateurs hégémoniques ont enseigné que l’Amérique est exceptionnelle et indispensable, alors comment quelque chose peut-il mal tourner ?
Combinez ces obstacles à la prise de conscience avec le fait que les vérités inconfortables sont un mauvais frein aux nouvelles, et que la censure est établie comme une question de sécurité nationale avec l'argument qu'elle nous assure notre sécurité et « protège la démocratie ».
Par conséquent, la criminalisation de la vérité s’accélère. Même le mot « vérité » est appelé à devenir un mot de haine qui ne peut être prononcé.
Toute information que vous avez enregistrée et qui vous aide à comprendre la tyrannie qui nous engloutit doit être stockée sur des clés USB et non dans le cloud, car toutes les informations qui portent atteinte aux « institutions de construction de consensus » seront reléguées dans le trou de la mémoire.
Remarque : aux 47-48 minutes de l'interview, la redéfinition de la démocratie est expliquée. Comme il y a plus d’agences gouvernementales américaines engagées dans la mort du Premier Amendement que vous n’en avez jamais entendu parler, regardez plusieurs fois la vidéo d’une heure afin de vous rendre compte de la profondeur du terrier du lapin.
Remarque : L’Atlantic Council, l’une des principales organisations antidémocratiques de « recherche de consensus (faux récits) », est peut-être associée au scandale Burisma/Hunter Biden. Burisma, une entreprise ukrainienne, a nommé Hunter Biden à son conseil d’administration et lui a versé d’importantes sommes d’argent pour protéger son père contre les poursuites engagées contre l’entreprise par les autorités ukrainiennes. Le vice-président américain Biden a effectivement admis à la télévision, et il en était même fier, qu'il avait utilisé des milliards de dollars provenant de l'argent des contribuables américains pour menacer l'Ukraine de suspendre l'aide américaine à moins que l'Ukraine ne licencie le procureur, une offre que l'Ukraine ne pouvait pas refuser. Sally Painter, membre du conseil d'administration de l'Atlantic Council, fait l'objet d'une enquête du ministère américain de la Justice (sic) pour lobbying illégal au nom de Burisma. Elle et Karen Tramontano, ancienne membre du conseil d'administration du Conseil de l'Atlantique, ont créé un partenariat entre le Conseil de l'Atlantique et Burisma.
Burisma a contribué 300 000 $ au Conseil atlantique. C’était peut-être le prix d’achat pour que les responsables de Burisma prennent la parole lors des forums de l’Atlantic Council et pour que les membres prestigieux de l’Atlantic Council prennent la parole lors d’une conférence de Burisma en Ukraine en 2018. Tout cela pour montrer la protection américaine de l’entreprise aux autorités judiciaires ukrainiennes.
En 2021, l’ambassade des Émirats arabes unis a fait don de plus d’un million de dollars au Conseil atlantique, et le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a ajouté 100 à 250 000 dollars supplémentaires. Cela aurait pu être le prix à payer pour que l’Atlantic Council use de son influence pour que l’ONU choisisse les Émirats arabes unis comme lieu de sa conférence sur le changement climatique en 2023.
Apparemment, l’Atlantic Council n’a pas divulgué les dons des Émirats arabes unis comme requis ou appropriés.
L’Atlantic Council, l’un des principaux membres de l’industrie de la censure antidémocratique, est soutenu par les malheureux contribuables américains inconscients, grâce à des subventions provenant de l’argent des contribuables des ministères de la Défense, de l’État et de l’Énergie, ainsi que de l’Agence américaine pour le développement international. Ainsi, il est clair que « notre » gouvernement à Washington finance le remplacement de la démocratie américaine soumise à la volonté du peuple par la protection gouvernementale des institutions d’élite qui ont changé la définition de la démocratie pour la mettre au service de leurs agendas.
Voici d’autres donateurs majeurs de l’Atlantic Council :
Adrienne Arsht, Facebook, Goldman Sachs, la Fondation Rockefeller, le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, les Émirats arabes unis, une société suisse System Capital Management, Abu Dhabu National Oil Company, le ministère suédois des Affaires étrangères, le Département d'État américain, l'ambassade de Bahreïn, l'ambassade du Japon, le ministère finlandais de la Défense, le ministre lituanien de la Défense, le ministère norvégien de la Défense, le ministère norvégien des Affaires étrangères, Chevron Corporation, Google, Crescent Petroleum, John D. et Catherine Fondation T. MacArthur, Raytheon Technologies, John F.W. Rogers (Goldman Sachs), Carnegie Corp of New York, Délégation de l'UE aux États-Unis, Ministère allemand des Affaires étrangères, Fondation JP Morgan Chase, Département américain de la Défense, Département américain de l'Énergie, Fondation Charles Koch. Amazon, Verizon, Pfizer, Aramco, Lockheed Martin, réseau Omidyar.
Toutes ces informations sont disponibles sur le site Internet de l’Atlantic Council.
« Les étudiants américains sont à la traîne » : de mauvais résultats en mathématiques constituent désormais une menace pour la sécurité nationale
PAR TYLER DURDEN MARDI 20 FÉVRIER 2024 - 13h20 Écrit par John Mac Ghlionn via The Epoch Times
Les résultats les plus récents du Programme international pour le suivi des acquis des étudiants (PISA) mettent en évidence une tendance inquiétante pour les étudiants américains dans le domaine des mathématiques.
Par rapport à leurs homologues des autres pays industrialisés, les étudiants américains sont à la traîne. Les résultats plutôt décevants ont révélé une baisse de 13 points pour les étudiants américains par rapport à l’examen de 2018.
À l’opposé, 28 pays et économies ont réussi à maintenir ou à améliorer leurs résultats en mathématiques de 2018, avec des pays comme la Suisse et le Japon en tête, laissant les États-Unis dans la poussière. Ces nations beaucoup plus performantes partagent un certain nombre de caractéristiques communes, notamment des fermetures d’écoles plus courtes pendant la pandémie, comme le note le rapport.
Visiblement préoccupé par ces conclusions, le ministère de la Défense a appelé à une nouvelle initiative visant à soutenir l'éducation dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM). Comme le rapporte le rapport Hechinger, la Chine, le plus grand rival des États-Unis, compte huit fois plus de diplômés universitaires dans ces disciplines que les États-Unis, tandis que la Russie, un autre ennemi majeur, compte quatre fois plus d’ingénieurs. Cette disparité alarmante, note le rapport Hechinger, a suscité des inquiétudes au-delà du domaine de l’éducation. Les échecs mathématiques des États-Unis constituent une menace directe pour leur suprématie technologique.
D’autres commentateurs sont allés plus loin. Selon eux, la baisse des résultats en mathématiques devrait être considérée comme une menace pour la sécurité nationale. Ils ont raison.
Les mathématiques jouent un rôle essentiel dans divers domaines tels que les sciences physiques, la technologie, les affaires, les services financiers et les infrastructures. Par exemple, la géométrie, l’algèbre et la trigonométrie sont des éléments fondamentaux de la conception architecturale. De plus, les mathématiques jouent un rôle important en médecine, en IA et en informatique quantique. Les mathématiques servent de fondement à pratiquement toutes les recherches et développements scientifiques et industriels. Essentiellement, les mathématiques peuvent être considérées comme le système d’exploitation sous-jacent qui fait tourner le monde.
D’où la question à mille milliards de dollars : que peut-on faire ?
Le problème des mathématiques est un problème d’éducation. Pour corriger le problème, la manière dont les mathématiques sont enseignées doit changer radicalement et rapidement.
D'autres pays ont des approches différentes pour comprendre, apprécier et enseigner les mathématiques. Prenons par exemple la Russie susmentionnée.
Chris Dooly, un jeune mentor et écrivain, a discuté du concept des « mathématiques russes ». Bien qu’il manque une définition concrète, écrit-il, les éducateurs et les historiens s’accordent généralement sur le fait qu’il s’articule autour de l’idée de développer la compétence en mathématiques grâce à la compréhension de concepts mathématiques abstraits. Au lieu de se concentrer uniquement sur l’apprentissage par cœur, ce type de mathématiques est de nature plus holistique, prenant en compte le développement mental global des élèves. L’enseignement des mathématiques est utilisé pour améliorer l’intellect et le caractère des enfants.
La méthode russe met l'accent non seulement sur la recherche de la réponse à un problème mathématique, mais, contrairement à l'approche américaine, sur la compréhension de l'essence même du problème, explique M. Dooly. De plus, la méthode russe met moins l’accent sur les tests standardisés et donne plutôt la priorité à l’établissement d’une base mathématique solide à travers des discussions en classe et des conversations engageantes. Les tests sont importants, mais il est bien plus important de comprendre pourquoi les mathématiques sont importantes et ce que signifient réellement les réponses.
L’approche russe met l’accent sur la nécessité de favoriser une compréhension globale des mathématiques et du processus de résolution de problèmes, plutôt que de s’appuyer uniquement sur la mémorisation par cœur. Dès leur plus jeune âge, les élèves sont initiés aux mathématiques, en commençant par l'arithmétique et la géométrie de base. Le programme est conçu avant tout pour favoriser des capacités rigoureuses de résolution de problèmes et cultiver des compétences de pensée critique.
Comme l’ont souligné les critiques du système éducatif américain, l’obsession du pays pour les tests standardisés est davantage axée sur le financement que sur la croissance et le progrès des étudiants. L'allocation du financement fédéral, qui est déterminée au plus haut niveau de gouvernement, dépend largement des résultats aux tests et des taux d'obtention de diplôme. Par conséquent, les écoles dépendent de ces paramètres pour obtenir un financement fédéral égal ou accru pour l’année suivante. Si l’éducation, dans sa forme la plus pure, est censée éclairer les élèves, alors l’approche américaine en matière d’enseignement des mathématiques fait exactement le contraire.
D'autres pays, comme les Pays-Bas, par exemple, où les résultats en mathématiques sont exceptionnels, proposent des cours qui intègrent les mathématiques du monde réel et couvrent des sujets tels que l'algèbre financière et la modélisation mathématique. En Irlande, où j'ai fait mes études, l'application pratique de concepts mathématiques à des scénarios réels est une pratique courante. En vérité, dans la majeure partie de l’Europe, cette approche de l’enseignement des mathématiques est répandue. En se concentrant sur des concepts mathématiques à la fois pertinents et pertinents, les élèves comprennent mieux ce qui est enseigné, simplement parce qu'ils peuvent appliquer les leçons à leur propre vie.
Les États-Unis doivent dépasser leur obsession malsaine de l’apprentissage par cœur, qui n’est rien d’autre qu’une compréhension superficielle d’un sujet. Il doit viser à aider les enfants américains à développer une compréhension, une appréciation et un amour pour les mathématiques. Cette démarche est nécessaire. À bien des égards, l’avenir du pays en dépend.
La rigueur idéologique du Parti Communiste Chinois est-elle adaptée à la nouvelle phase de l’économie chinoise ?
le 19 février 2024 Gérard Vespierre
Depuis plusieurs dizaines d’années, les analyses convergent sur la continuité de la croissance chinoise et la projection d’un premier rang économique mondial. Mais les bambous ne montent pas jusqu’au ciel. Un certain nombre de signaux négatifs apparaissent dans l’économie chinoise. Sont-ils conjoncturels ou plutôt structurels ? Le ralentissement économique, la démographie, la dette des entreprises, ne seront pas passagers. Le retournement de l’économie chinoise commence sous nos yeux.
Quand on vit des dizaines d’années de forte croissance, on se laisse aller à imaginer que celle-ci sera éternelle. L’histoire nous enseigne que la vie économique relève de cycles.
La décélération de la croissance
En étudiant la courbe de la croissance économique chinoise depuis 60 ans, on s’aperçoit qu’elle se découpe en trois phases :
Une croissance accélérée, pendant 30 ans, des années 1960 jusqu’au début des années 1990, avec une pointe proche de 20 % Une croissance stable, les 15 années suivantes, en moyenne autour des 10 % Une décélération de la croissance, amorcée en 2008, la croissance passant de 10 % à « autour » de 5 % (vocabulaire officiel)
Des prévisions réalistes des prochaines années prolongent ce dernier chiffre vers 4 %, puis 3 %.
La décroissance est donc à l’œuvre depuis 15 ans… Elle s’explique par la hausse des coûts, la baisse des gains de productivité, et le manque de dépenses des ménages chinois, préférant l’épargne.
Cette décroissance sera alimentée par un paramètre additionnel, le repli démographique.
Une triple peine démographique
Le choix de l’enfant unique décidé en 1979 a atteint l’objectif de réduire la forte croissance de la population au moment où le pays devait relever le défi alimentaire. Cette politique maintenue jusqu’en 2016 a préparé un tsunami démographique.
Ce déficit de naissances sur une longue période, première peine, a mis en place la baisse décalée du vieillissement de la population, deuxième peine.
Début 2023, le pouvoir politique a eu la plus grande difficulté à admettre une baisse de population d’environ 200 000 personnes, en 2022. La baisse de 2023 se situe à deux millions.
Probablement en 2028, la Chine repassera sous la barre des 1,4 milliard d’habitants puis, dans une génération, en 2050, en dessous de 1,2 milliard.
Ce rétrécissement de population s’accompagne d’un vieillissement accéléré, déjà inscrit dans la structure de la pyramide des âges.
La population de plus de 60 ans atteignait 241 millions en 2017 ; elle est passée à 280 millions en 2020, et se dirige vers 420 millions en 2050. Cet accroissement spectaculaire aura deux impacts : l’un sur le marché intérieur, l’autre sur le marché du travail.
La disparition de 200 millions de personnes du marché du travail ne pourra conduire qu’à un renchérissement de la main-d’œuvre, même en intégrant l’impact de l’automatisation.
Un retraité dispose de moins de revenus qu’un actif. Des conséquences significatives sur la vitalité du marché intérieur sont donc à prévoir.
La troisième peine démographique concerne la jeunesse. Après un parcours dans un système éducatif très exigeant, elle se trouve face à un marché de l’emploi très compétitif, et des conditions de travail difficiles. Apparaît donc un phénomène de désenchantement, qui se traduit par deux phénomènes inattendus : l’exode intérieur et l’exil.
Le départ des grandes villes conduit à un exode vers des villes moyennes ou la campagne. Il s’explique par le cumul du coût de l’habitat urbain, le niveau de pollution, et les difficultés d’emploi.
L’autre dynamique de la jeunesse se traduit par un exil caché. Il est étonnant de découvrir que la quatrième nationalité des migrants à la frontière sud des États-Unis est la nationalité chinoise.
Ce retournement démographique global est porteur de conséquences économiques et financières très substantielles.
Le poids des dettes
Ces nouvelles tendances impactent la construction et le BTP, qui représentent presque 25 % du PIB.
Pendant plusieurs décennies, la hausse de la demande de logements neufs, urbains, a conduit les sociétés majeures du secteur à poursuivre leur endettement pour alimenter cette « croissance éternelle ». Le ralentissement économique, et le rétrécissement/vieillissement de la population ont provoqué une baisse de la demande, dans une situation où l’offre de logements continuait d’augmenter.
Le groupe Evergrande, un des plus grands groupes immobiliers chinois, à la tête de plus de 300 milliards de dollars de dettes s’est déclaré en faillite aux États-Unis pendant l’été 2023, et vient d’être mis en liquidation par une décision d’un tribunal de Hong Kong, le 4 février 2024.
À l’automne dernier, l’autre géant du secteur, Country Garden, n’a pas été en mesure d’honorer un paiement de 60 millions de dollars.
Le niveau des capitaux engagés provoque naturellement des effets sur le secteur financier. Le groupe Zhongzhi, géant de la finance parallèle, très exposé au marché immobilier, affiche une dette de 64 milliards de dollars. Il s’est déclaré en faillite au début du mois de janvier 2024.
Cette triple fissure, décroissance, démographie, dette, se traduit naturellement dans les indicateurs boursiers. Le repli de la bourse de Shanghai atteint 12 % depuis six mois. Depuis fin janvier 2024, la capitalisation boursière de Hong Kong, est dépassée par celle de Bombay…
Ces nouvelles tendances clés de la réalité chinoise ne sont pas conjoncturelles, mais structurelles.
Des conséquences globales
La rigueur idéologique du Parti communiste chinois est-elle adaptée à cette nouvelle phase de l’économie chinoise ? Face à cette situation nouvelle, il faut de la créativité, de l’ouverture, de l’innovation, de nouvelles politiques, et des décisions atypiques afin de faire face à des réalités totalement nouvelles.
Ceci constitue un autre défi, idéologique, et structurel lui aussi, porté directement au cœur du système du PCC.
L’objectif de rattraper et dépasser les États-Unis apparaît de moins en moins probable. Au 1er octobre 2029, 80e anniversaire de la République Populaire de Chine, cela pourrait même apparaître impossible.
Il nous faut absolument réfléchir aux conséquences intérieures et internationales de cette « nouvelle » Chine.
Quand la Chine s’éveillera…. Quand la Chine s’essoufflera…
Quand on a sous la main un marché de 1,5 milliard producteurs-consommateurs, on ne se demande s'il y aura quelque chose demain dans l'assiette (on est pas en Afrique !)
« Exchange Migration », un rapport de l'ONU de 2001
19 février 2024 par Assoc. Prof. Dr. Stephan Sander Faes
À la suite des « révélations » de Correctiv , on parle beaucoup (surtout du vent) de « migration » ces jours-ci. Il est donc grand temps de se pencher sur les réflexions que les Nations Unies formulent à ce sujet depuis un certain temps. Ce qui suit concerne une « théorie » démographique qui existe réellement et n’est en aucun cas une forme de « théorie du complot ».
Mais commençons par le début - avec la version "officielle" de facto des choses, pour laquelle vous pouvez utiliser Wikipédia en toute sécurité (mes traductions et soulignements ici et ci-dessous). Extrait du lemme intitulé « Migration de remplacement », qui traduit en allemand signifie quelque chose comme « migration de remplacement » ou quelque chose de similaire :
En démographie, la migration de remplacement est une théorie de la migration nécessaire à une région pour atteindre un objectif (démographique, économique ou social). En général, les études utilisant ce concept visent à éviter le déclin de la population totale et le déclin de la population en âge de travailler .
Ce déclin global de la population est souvent influencé par de faibles taux de fécondité. Si la fécondité est inférieure au niveau de remplacement [orig. le « niveau de remplacement »] est de 2,1 enfants par femme et l’espérance de vie augmente, la structure par âge évolue avec le temps. Dans l’ensemble, la population commencera à diminuer car il n’y aura pas assez d’enfants pour remplacer ceux perdus, et la proportion de personnes âgées dans la population continuera d’augmenter . L’une des craintes qui en découlent est que le taux de dépendance des personnes âgées ne change à mesure que la population en âge de travailler aura davantage de parents âgés à prendre en charge. Par conséquent, la migration de remplacement a été proposée [par qui ?] comme mécanisme pour contrer le déclin et le vieillissement de la population et pour augmenter le nombre de personnes en âge de travailler.
Les projections utilisées pour calculer la migration de remplacement sont avant tout des exercices démographiques et théoriques et non des prévisions ou des recommandations. Cependant, ces informations démographiques peuvent inciter les gouvernements [ou l’ONU] à faciliter la migration de remplacement par le biais de changements politiques .
Le concept de migration de remplacement peut varier en fonction de l'étude et du contexte [la raison pour laquelle une définition est nécessaire est laissée de côté]. Il peut s’agir d’un nombre d’immigrants annuels, d’un solde migratoire, d’un nombre d’immigrants supplémentaire par rapport à un scénario de référence, etc.
L’essentiel est qu’il existe en réalité « une » ou plusieurs formes de « migration de remplacement », qui ont été étudiées dans divers contextes et ont un objectif primordial : compenser la différence entre le déclin des taux de natalité d’une société donnée et le nombre de naissances. d'enfants par femme, ce qui est nécessaire pour remplacer la population existante à un niveau à peu près stable (soit environ 2,1 enfants par femme).
Alors, où en sommes-nous dans le monde ? Vous trouverez ici une gamme de données et d'enregistrements via « Our World in Data » :
La mesure que les démographes utilisent pour mesurer la progéniture par parent est l'indice synthétique de fécondité [orig. Taux Total de Fécondité, ou ISF]. L'ISF est défini comme le nombre moyen d'enfants qu'une femme donnerait naissance au cours de sa vie si elle avait les taux de fécondité par âge actuels tout au long de sa vie . Il s'agit d'une mesure qui enregistre le taux de fécondité au cours d'une année spécifique et non sur l'ensemble de la vie d'une génération de femmes...
Pour la période allant de 1950 à nos jours, nous disposons de très bonnes données du Département de la population des Nations Unies [orig. Division de la population ] . Le graphique ici montre la moyenne mondiale : l’indice synthétique de fécondité mondial. En 1965, la femme moyenne dans le monde avait plus de 5 enfants. Depuis, nous avons vécu des changements sans précédent. Le nombre a diminué de moitié. À l’échelle mondiale, la moyenne par femme est désormais inférieure à 2,5 enfants .
Il s’agit d’un changement plus significatif que tout autre, car l’humanité n’a jamais connu un tel phénomène à l’échelle mondiale. Oui, les épidémies (par exemple la peste noire ou la « pandémie Corona™ » déclarée par l’OMS), les famines, les catastrophes (naturelles et causées par l’homme, comme les guerres) ont entraîné un déclin de la population dans le passé, mais il s’agissait généralement de local ou régional et limité dans le temps et dans l’espace. Mais cette fois, il s’agit d’une affaire véritablement mondiale.
Pourquoi les taux de fécondité mondiaux ont-ils chuté si rapidement ?
En bref, les trois principales raisons sont l’autonomisation des femmes (accès accru à l’éducation et participation accrue au marché du travail), la baisse de la mortalité infantile et l’augmentation du coût de l’éducation des enfants (à laquelle a contribué le déclin du travail des enfants). [J'en ajouterais un quatrième : la propagande massive anti-famille/enfants].
Que signifie la baisse de la fécondité mondiale pour la population ?
En raison de la baisse des taux de fécondité mondiaux, le taux de croissance de la population mondiale est passé d'un sommet de 2,3 % par an en 1963 à moins de 1 % aujourd'hui. Dans notre discussion sur le taux de population mondiale, nous expliquons que nous sommes donc en transition vers un nouvel équilibre dans lequel l’évolution rapide de la population s’arrête.
« La grande transition démographique mondiale dans laquelle le monde est entré il y a plus de deux siècles touche aujourd’hui à sa fin : ce nouvel équilibre est différent de celui du passé, où c’était une mortalité très élevée qui contrôlait la croissance démographique. Dans le nouvel équilibre, ce sera une faible fécondité qui maintiendra les changements démographiques à un faible niveau. » [OWID ne fournit aucune référence à ce sujet.]
- voir graph sur site -
La Division de la population des Nations Unies sur la « migration de remplacement » En 2001, la Division de la population des Nations Unies a publié un long rapport sur le sujet. Je vais d’abord vous présenter quelques extraits choisis du « communiqué de presse » sur ce rapport, puis discuter du rapport lui-même. Cependant, je vous recommande de prendre le temps de lire.
Le Département des Affaires économiques et sociales (DESA) a publié un nouveau rapport intitulé « Migration de remplacement : est-ce une solution au déclin et au vieillissement des populations ? La migration de remplacement est la migration internationale dont un pays aurait besoin pour prévenir le déclin de sa population et le vieillissement résultant de faibles taux de fécondité et de mortalité .
Les projections des Nations Unies montrent que la population du Japon et de pratiquement tous les pays européens diminuera très probablement entre 1995 et 2050. Dans certains cas, dont l'Estonie, la Bulgarie et l'Italie, ces pays perdraient entre un quart et un tiers de leur population . Le vieillissement de la population sera généralisé, augmentant l’âge moyen de la population à des niveaux sans précédent dans l’histoire. En Italie par exemple, l’âge moyen passera de 41 ans en 2000 à 53 ans en 2050. Le ratio potentiel de soins – c’est-à-dire le nombre de personnes en âge de travailler (15-64 ans) par personne âgée – sera souvent réduit de moitié, passant de 4 ou 5 à 2.
Ne serait-ce pas une raison de se réjouir pour les prophètes malthusiens du déclin démographique comme nos oligarques philanthropes comme Bill Gates ?
Où peut-on consulter ce rapport ?
Comme je l’ai noté en lisant le communiqué de presse, les sites Web ont « changé ». Vous devez maintenant cliquer ici pour obtenir le rapport intitulé « Migration de remplacement ». Il est dit, entre autres, ce qui suit dans le « Résumé exécutif » :
Parmi les tendances démographiques qui ressortent de ces chiffres, deux ressortent : le déclin de la population et le vieillissement de la population.
La présente étude se concentre sur ces deux tendances frappantes et critiques et aborde la question de savoir si la migration de remplacement représente une solution au déclin et au vieillissement de la population. La migration de remplacement fait référence à la migration internationale qui serait nécessaire pour compenser le déclin de la population, le déclin de la population en âge de travailler et le vieillissement général d'une population [notez la similitude avec l'entrée Wikipédia mentionnée ci-dessus].
L’étude calcule l’ampleur de la migration de remplacement et examine l’impact potentiel de la migration de remplacement sur la taille de la population et la structure par âge d’un certain nombre de pays partageant des modèles de fécondité inférieurs aux niveaux de remplacement. Huit pays sont examinés : la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la République de Corée, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis. Deux régions sont également prises en compte : l'Europe et l'Union européenne. La période examinée est d’environ un demi-siècle, soit de 1995 à 2050.
Selon les projections démographiques des Nations Unies (variante moyenne), le Japon et pratiquement tous les pays européens devraient perdre de la population au cours des 50 prochaines années . Par exemple, la population italienne, qui compte actuellement 57 millions d'habitants, diminuera à 41 millions d'ici 2050. Dans la Fédération de Russie, une baisse de 147 millions à 121 millions est attendue entre 2000 et 2050. De même, la population du Japon, qui compte actuellement 127 millions d'habitants, devrait tomber à 105 millions d'ici 2050.
Parmi les principales conclusions de ce rapport
Au cours des 50 prochaines années, la population de la plupart des pays développés devrait diminuer et vieillir en raison de faibles taux de natalité et d’une espérance de vie plus longue . En revanche, la population des États-Unis devrait augmenter de près d’un quart . Parmi les pays examinés dans le rapport, l'Italie devrait connaître le plus grand déclin démographique relatif, perdant 28 pour cent de sa population entre 1995 et 2050, selon la version intermédiaire des prévisions des Nations Unies. La population de l'Union européenne, qui était de 105 millions de plus que celle des États-Unis en 1995, sera inférieure de 18 millions en 2050 .
Il convient de noter que l’UE était nettement plus petite en 1995 – avec moins de membres – qu’au moment de la publication du rapport en 2001 (et qu’elle a continué de croître depuis lors).
Le déclin de la population est inévitable s’il n’y a pas de migration de remplacement. La fécondité pourrait se rétablir dans les décennies à venir, mais rares sont ceux qui pensent qu'elle se rétablira suffisamment dans la plupart des pays pour atteindre les niveaux de remplacement dans un avenir prévisible .
Huhum, tu vois ça ? Si nous avons plus d’enfants maintenant et dans un avenir proche, cela ne changera pas sur le plan démographique. Pourquoi M. Gates et ses amis ne « font-ils pas la fête » ?
Un certain niveau d'immigration est nécessaire pour empêcher le déclin de la population dans tous les pays et régions examinés dans le rapport . Cependant, l'ampleur de l'immigration par rapport aux expériences antérieures varie considérablement. Dans l'Union européenne, le maintien des niveaux d'immigration observés dans les années 1990 suffirait à peu près à empêcher un déclin de la population globale , tandis que l'immigration dans l'ensemble de l'Europe devrait doubler. La République de Corée aurait besoin d’un afflux net de migrants relativement modeste – un grand changement pour un pays qui était auparavant un pays d’émigration nette. L’Italie et le Japon devraient connaître une augmentation significative de leur immigration nette. En revanche, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis pourraient maintenir leur population totale avec moins d'immigrés que ces dernières années [rappelez-vous, ce rapport a été rédigé en 2001].
N'est-il pas « étrange » que la Division de la population de l'ONU écrive ces choses en 2001 – et fasse ensuite marche arrière de 112 % en quelques années ? Sans parler de ce qui se passe en « Europe » depuis 2015 et actuellement aux frontières sud des USA ?
Le nombre d’immigrants nécessaires [par qui et dans quel but ?] pour empêcher le déclin de la population globale est bien plus important que ce que prévoient les Nations Unies . La seule exception est les États-Unis.
Au cas où vous n'auriez pas compris la pertinence de cette question, en particulier en ce qui concerne les décisions des administrations Obama-Biden de ne pas appliquer la loi et de ne pas protéger la frontière ; Pour être honnête, M. Trump a surtout parlé de cela plutôt que de faire quoi que ce soit, à en juger par la couverture médiatique des « médias de premier plan et de qualité » (par exemple la BBC ). Cela étant dit, il vaut bien sûr bien mieux parler de ce problème que de conspirer pour l’exacerber, comme le fait M. Biden.
Retour au rapport de l'ONU :
Le nombre d’immigrants nécessaire pour empêcher un déclin de la population en âge de travailler est supérieur au nombre d’immigrants nécessaire pour empêcher un déclin de la population totale . Dans certains cas, comme Dans des pays comme la République de Corée, la France, le Royaume-Uni ou les États-Unis, ils sont plusieurs fois plus élevés. Si de tels flux d’immigration devaient se produire, les immigrants après 1995 et leurs descendants en 2050 représenteraient une proportion étonnamment élevée de la population totale – entre 30 et 39 % dans le cas du Japon, de l’Allemagne et de l’Italie.
À ce stade, une petite question à tous ceux qui continuent à « accueillir tout le monde » : comment la démocratie représentative est-elle censée fonctionner si un quart à un tiers de la population n’a pas le droit de voter ?
Par rapport à la taille de leur population, l’Italie et l’Allemagne auraient besoin du plus grand nombre de migrants pour maintenir la taille de leur population en âge de travailler. L'Italie aurait besoin de 6 500 immigrants par million d'habitants par an, l'Allemagne 6 000 . Les États-Unis auraient besoin du chiffre le plus faible – 1 300 immigrants par million d’habitants et par an.
Notons : avec une population résidente de 82 (Allemagne) et 61 millions (Italie), cela ferait environ 492 000 immigrés par an en Allemagne et près de 400 000 immigrés par an en Italie. Cependant, la durée pendant laquelle ces vagues massives d’immigration devraient se maintenir reste ignorée.
Le niveau d’immigration requis pour prévenir le vieillissement de la population est plusieurs fois supérieur aux flux d’immigration nécessaires pour empêcher le déclin de la population. Le maintien des taux de soutien potentiels nécessiterait, dans tous les cas, des volumes d’immigration qui ne sont ni cohérents avec l’expérience passée ni avec des attentes raisonnables .
Ce qui est dit ici est énigmatique : la fin de toute sécurité sociale dans le Premier Monde. Sans une immigration sans précédent, le vieillissement détruira ces systèmes ; Cependant, une immigration sans précédent va détruire le contrat social et remodeler complètement nos sociétés.
Sans immigration, les taux de soutien potentiels pourraient être maintenus à leurs niveaux actuels en relevant la limite supérieure de la population en âge de travailler à environ 75 ans .
En supposant que les politiciens lisent ceci – un slogan électoral « libre » pour vous : voulez-vous continuer à prendre votre retraite « vers 65 ans » ou accepter une immigration massive aux conséquences inconnues ?
Il est à la fois regrettable et révélateur que tous les politiciens parlent des langues fourchues.
Les nouveaux défis du déclin et du vieillissement de la population nécessitent une réévaluation globale de nombreux politiques et programmes établis dans une perspective à long terme. Les questions critiques qui doivent être abordées comprennent : (a) l’ âge approprié de la retraite ; b) le niveau, la nature et la nature des pensions et des prestations de santé pour les personnes âgées; (c) la participation au marché du travail ; d) déterminer le niveau des cotisations des salariés et des employeurs pour financer les pensions et les prestations de santé de la population âgée ; et (e) les politiques et programmes liés à la migration internationale , en particulier la migration de remplacement et l'intégration d'un grand nombre de nouveaux immigrants et de leurs descendants.
Si vous vous demandez : Hé, attendez une minute, qu'en est-il des conséquences de l'immigration massive dans nos sociétés, vous n'êtes pas seul.
En fait, la Division de la population des Nations Unies a publié une étude sur « l’immigration de remplacement » en 2001.
Au fait, vous souvenez-vous de l'époque où ceux qui lisaient, par exemple, Le Camp des Saints , le roman de fiction de 1973 de l'auteur français Jean Raspail, étaient vilipendés ? On les traitait (nous) de « fous du complot », de « NAZI », etc.
Pour un « aperçu approfondi » de cette question, nous nous tournons une fois de plus vers Wikipédia, qui fournit le commentaire suivant :
Le roman est un récit fictif spéculatif illustrant la destruction de la civilisation occidentale par l'immigration massive du tiers monde vers la France et le monde occidental . Près de quarante ans après sa première publication, le roman revient sur la liste des best-sellers en 2011.
Lors de sa publication, le livre a été salué par d'éminentes personnalités littéraires françaises et, au fil du temps, il a également été salué par des critiques et des hommes politiques en Europe et aux États-Unis, mais a également été critiqué par des commentateurs francophones et anglophones pour sa discussion sur des thèmes tels que le racisme, la xénophobie, le nativisme, le monoculturalisme et les contenus anti-immigrés sont véhiculés. Le roman est populaire dans les cercles d'extrême droite et nationalistes blancs .
Au vu du rapport de l'ONU sur la « migration de remplacement » (2001) mentionné ci-dessus, je pense que M. Raspail avait raison. Cela fait de lui et de tous ceux qui remettent en question, et encore moins critiquent, l’immigration de masse, un « extrémiste de droite » et un « nationaliste blanc ».
Bien entendu, les suspects habituels étaient (sont) « horrifiés » et « choqués », c’est le moins qu’on puisse dire :
En 2001 [oh, quelle coïncidence – l'année de parution du rapport de l'ONU], le Southern Poverty Law Center (SPLC) a décrit le livre de Raspail comme « largement vénéré par les suprémacistes blancs américains » et « une sorte d'analogie anti-immigrés avec The Turner ». Diaries " et a attribué sa popularité aux parallèles de l'intrigue avec la théorie du complot du génocide blanc . Ryan Lenz, journaliste d'investigation principal du SPLC, note que « la prémisse du Camp des Saints est directement liée à l'idée du génocide blanc. C’est l’idée que l’immigration, si elle n’est pas contrôlée, détruira l’origine ethnique. Le caractère « racial »] et le contenu d’une culture peuvent être fragilisés jusqu’à l’oubli. » Le politologue Jean-Yves Camus affirme que Le Camp des Saints, avec sa vision apocalyptique d'une immigration massive soudaine et violente en Europe, est encore plus radical que la théorie du Grand Déplacement de Renaud Camus et est donc susceptible d'avoir un plus grand impact sur les Blancs. terroristes nationalistes .
Voyez-vous le cadre ? Peu importe que ce soit la Division de la population des Nations Unies qui ait publié un rapport intitulé « Migration de remplacement » qui aborde les problèmes mêmes évoqués par M. Raspail au début des années 1970.
Bien entendu, quiconque remet en question la véracité du roman ou du rapport de l’ONU est, selon les termes du SPLC, un « terroriste nationaliste blanc ». Cela inclurait logiquement les Nations Unies (et ce terme pourrait même être correct).
Notez également que c'était environ vingt et un ans avant le tristement célèbre discours ( version archivée ) de Philadelphie dans lequel « Joe Biden » disait à tout le monde aux États-Unis que la « suprématie blanche » était « la plus grande menace pour la démocratie » :
L’idée selon laquelle l’Amérique garantit que chaque personne est traitée avec dignité. Cela ne constitue pas un refuge pour la haine. Cela inculque en chacun la conviction qu’il n’y a rien qui ne puisse être réalisé, peu importe où vous commencez dans la vie . C'est ce que nous sommes. C'est ce que nous défendons. C'est ce en quoi nous croyons.
Et c'est exactement ce que nous faisons : ouvrir des portes, créer des opportunités, nous concentrer sur l'avenir - et nous ne faisons que commencer .
Pour moi, « ouvrir les portes » et « regarder vers l’avenir » dans le contexte d’une immigration de masse incontrôlée est une menace qui n’est même pas déguisée.
Dans l’entrée Wikipédia sur la « Migration de remplacement » mentionnée ci-dessus, il y a également une section intitulée « Critique », que je voudrais citer ici par souci d’exhaustivité :
La migration de remplacement, telle que présentée par la Division de la population des Nations Unies en 2000 [publiée en 2001, ndlr] , est largement considérée comme irréaliste pour lutter contre le vieillissement de la population [rappelez-vous, ce n'est pas le seul problème du rapport, et c'est pas ce que traite le rapport, comme indiqué ci-dessus]. Cela s’explique notamment par le fait que la migration de remplacement n’est généralement qu’une solution temporaire au vieillissement de la population. Au lieu de recourir à la migration de remplacement pour lutter contre le déclin et le vieillissement de la population, des politiques gouvernementales et des changements sociaux pourraient être mis en œuvre [de manière à ce qu’une plus grande dépendance envers le gouvernement soit censée « résoudre » le problème créé par… – roulement de tambour – l’ingérence de l’État dans la vie quotidienne]. Par conséquent, la migration de substitution serait plus utile en tant qu’outil analytique ou hypothétique .
Et ainsi nous sommes passés de « c'est une foutue théorie du complot de la suprématie blanche de droite » à une représentation complètement fausse de ce qui est réellement discuté dans le rapport de l'ONU, à la « solution » : pas moins, mais bien plus d'« ingénierie sociale » à travers » l’État » – tout en confirmant le caractère « conspirateur » initialement ridiculisé du rapport de l’ONU en le décrivant comme un « outil analytique ou hypothétique utile ». Cette idée s'applique également au roman de M. Raspail.
Comme nous l’avons récemment évoqué à l’aide de l’exemple des événements actuels en Allemagne, la « migration de remplacement » est bien réelle ; Il ne s’agit ni d’un sujet « analytique », ni d’une « hypothèse », mais d’un des sujets les plus importants du présent et probablement aussi du futur.
Pour conclure, il convient de noter que ceux qui prônent un rôle beaucoup plus fort – que je qualifierais de « totalitaire » – pour l’État en coopération avec des organisations supranationales telles que l’ONU, l’OMS ou l’UE sont pour le moins illusoires.
Vous souvenez-vous des « crises » les plus récentes ? Une sélection d’entre eux comprend :
Pensez au 11 septembre 2001 et à ses conséquences (anciennement appelées « guerre mondiale contre le terrorisme »), qui ont été menées par les « meilleurs et les plus brillants » qui ont rassemblé « la meilleure force combattante de l’histoire de l’humanité ». Comment ça s’est terminé ? La grande crise financière de 2007-2008 (compte officiel) a également été miraculeusement « résolue » par l’équivalent des néoconservateurs de la Réserve fédérale, de Wall Street et des financiers de la City de Londres en gonflant une bulle encore plus grande qui, comme toutes les autres, a sûrement les bulles de l’histoire prendront fin.
Les « interventions » en Libye, en Syrie et au Yémen (incluant désormais des frappes militaires américano-britanniques) ont également été menées avec la compétence occidentale habituelle. Enfin, il convient également de mentionner la soi-disant « Pandémie™ » déclarée par l’OMS, qui est un autre exemple de la façon dont « les meilleurs managers de tous les temps » font un excellent travail pour « sauver l’humanité ». Ma conclusion provisoire est donc que ces gens sont au mieux illusoires, extrêmement incompétents en fait et ne reculeront devant rien pour obtenir ce qu’ils veulent. Et ils échoueront – et nous pouvons les voir échouer en temps réel (pensez à l’Allemagne la nuit… ou à l’Ukraine, à Israël…).
Compte tenu de la mortalité abondante suite aux piqûres empoisonnées une population immigrée était nécessaire pour éviter de voir des rues vide et des quartiers sans personne. Mais, la 'population remplaçante' n'avait rien de remplaçant vu le niveau d'étude de ces 'réfugiés climatique' sans le sou mais qui sont venus par avions ! bateaux ! ou taxis payés pour eux !
Pour le progrès d'un pays c'est de cerveaux qu'il a besoin, pas de bouches inutiles.
Le président russe Vladimir Poutine fait éclater la bulle des « gestionnaires de perception » occidentaux
Par Mark Taliano Recherche mondiale, 19 février 2024
Le président russe Vladimir Poutine a fait éclater la bulle des « gestionnaires de perception » occidentaux génocidaires et des sténographes alliés des médias traditionnels lors de sa récente interview avec Tucker Carlson .
Comment a-t-il fait cela? Simplement en disant la vérité.
Alors que les propagandistes de guerre voudraient nous faire croire que « Poutine a envahi l’Ukraine », c’est en réalité l’Occident qui a déclenché la guerre en 2014, comme l’a reconnu le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
Le professeur Michel Chossudovsky note dans « L'OTAN confirme que la guerre en Ukraine a commencé en 2014 ». Un « faux prétexte » pour faire la guerre à la Russie ? Invoquer l’article 5 du Traité Atlantique ? que
Le 7 septembre 2023, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, dans une présentation au Parlement européen , a officiellement reconnu que :
« La guerre n'a pas commencé en février de l'année dernière. Cela a commencé en 2014. »
Cette déclaration de grande envergure confirme sa déclaration antérieure de mai 2023 selon laquelle la guerre en Ukraine
« n'a pas commencé en 2022 », « La guerre a commencé en 2014 ».
S’exprimant au nom de l’OTAN, cette déclaration implique que les États-Unis et l’OTAN étaient déjà en guerre en 2014 . Il reconnaît également tacitement que la Russie n’a pas « déclenché la guerre » contre l’Ukraine en février 2022. (1)
Ainsi, le mantra largement répété par les politiciens et les propagandistes occidentaux selon lequel « Poutine a envahi l’Ukraine » en 2022 est à la fois trompeur et inexact. Plus précisément, cela a commencé en 2014 avec le coup d’État sanglant de la CIA et des néo-nazis sur Maïdan qui a renversé le président élu ukrainien Ianoukovitch, qui a été contraint de fuir le pays. (2)
Poutine remonte le temps et explique que le coup d’État susmentionné ne s’est pas produit de manière isolée. Il explique que l’Occident a ouvert la porte à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN lors de la Conférence de Bucarest en 2008.
Lors du sommet de Bucarest, les Alliés ont salué les aspirations euro-atlantiques de l'Ukraine et de la Géorgie et ont convenu que ces pays deviendraient membres de l'OTAN. Selon « North Atlantic Treaty News », « les alliés de l'OTAN ont salué les aspirations euro-atlantiques de l'Ukraine et de la Géorgie et ont convenu que ces pays deviendraient membres de l'OTAN ». (3)
Non seulement la décision ci-dessus contredit les promesses antérieures selon lesquelles l’OTAN ne bougerait pas « d’un pouce vers l’est » (4), mais elle viole délibérément une « ligne rouge », comme l’explique le directeur de la CIA de Biden, William Burns .
En 2008, alors que Burns était ambassadeur américain à Moscou, il a écrit à la secrétaire d'État Condoleeza Rice :
« L’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN constitue la ligne rouge la plus claire pour l’élite russe (et pas seulement pour Poutine). En plus de deux ans et demi de conversations avec des acteurs russes clés, depuis les coups de poing dans les recoins sombres du Kremlin jusqu'aux critiques libérales les plus virulentes de Poutine, je n'ai encore trouvé personne qui considère l'Ukraine dans l'OTAN comme autre chose qu'un défi direct. aux intérêts russes. (5)
Les conditions de paix de Vladimir Poutine ne sont pas déraisonnables. Ils incluent l’absence d’expansion de l’OTAN en Ukraine et la dénazification de l’Ukraine.
Ce ne sont pas des demandes déraisonnables, surtout si l’on considère que la dictature en place, contrôlée par Banderite et Washington, bombarde des civils russophones dans l’est de l’Ukraine depuis 2014.
Il est raisonnable d’exiger que tout futur régime rejette le nazisme et le nationalisme ethnique génocidaire comme idéologies dirigeantes.
De même, exiger que l’OTAN, dotée de l’arme nucléaire, cesse son expansion vers la frontière russe, violant ainsi la sécurité de la Russie, n’est pas déraisonnable.
L’Occident ne tolère pas les armes nucléaires russes ni les alliances militaires agressives à ses frontières, et la Russie ne devrait pas non plus le faire.
Qu’en est-il des initiatives de paix ?
Alors que la Russie a apparemment agi de bonne foi lorsqu’elle a signé les accords de Minsk (signés par la Russie, la France, l’Allemagne et l’Ukraine), Angela Merkel, François Hollande et Piotr Porochenko ont admis avoir signé les accords pour « gagner du temps » et militariser l’Ukraine. aux normes de l'OTAN. (6)
En conclusion, malgré la réticence apparente de l’Occident à négocier la paix, le président Poutine semble disposé :
« Revenons à 1991, dit-il, lorsqu'on nous avait promis que l'OTAN ne serait pas élargie, à 2008, lorsque les portes de l'OTAN se sont ouvertes, à la Déclaration de souveraineté de l'Ukraine déclarant l'Ukraine État neutre. Revenons au fait que des bases militaires de l'OTAN et des États-Unis ont commencé à apparaître sur le territoire ukrainien, créant ainsi des menaces pour nous. Revenons au coup d'État en Ukraine en 2014. Cela ne sert à rien, n'est-ce pas ? Nous pouvons faire des allers-retours sans fin. Mais ils ont arrêté les négociations. Est-ce une erreur ? Oui. Corrige le. Nous sommes prêts. Que faut-il d’autre ? (7)
La paix est nécessaire et réalisable, mais l’Occident, malgré les pertes militaires en Ukraine, reste implacable.
*
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Mark Taliano est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG) et auteur de Voices from Syrie , Global Research Publishers, 2017. Il écrit sur son site Web où cet article a été initialement publié.
Remarques
(1) Pr Michel Chossudovsky, « L'OTAN confirme que la guerre en Ukraine a commencé en 2014. Un « faux prétexte » pour faire la guerre à la Russie ? Invoquer l’article 5 du Traité Atlantique ? Global Research, 11 février 2024. ( L'OTAN confirme que l'Ukraine « a commencé la guerre en 2014 ». Un « faux prétexte » pour mener la guerre contre la Russie ? Pour invoquer l'article 5 du Traité atlantique ? – Global ResearchGlobal Research – Centre de recherche sur la mondialisation ) Consulté 17 février 2024.
(2) Mark Taliano, « L’Occident cherche la guerre, pas la paix ». Global Research, 30 novembre 2022. ( The West Seeks War, Not Peace – Global ResearchGlobal Research – Center for Research on Globalization ) Consulté le 17 février 2024.
(3) « Décisions de l'OTAN sur la politique de la porte ouverte ». Actualités de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, 3 avril 2008. ( Actualités de l'OTAN : Décision de l'OTAN sur la politique de porte ouverte – 3 avril 2008 ) Consulté le 17 février 2024.
(4) Dave Majumdar , « Le gouvernement américain ne savait pas que l’expansion de l’OTAN en Ukraine forcerait la Russie à intervenir. » The National Interest, 12 décembre 2017. ( Documents récemment déclassifiés : Gorbatchev a déclaré que l'OTAN ne dépasserait pas la frontière est-allemande | The National Interest ) Consulté le 17 février 2024.
(5) Ronald Suny, « La guerre en Ukraine fait suite à des décennies d’avertissements selon lesquels l’expansion de l’OTAN en Europe de l’Est pourrait provoquer la Russie. » The Conversation, 28 février 2022. ( La guerre en Ukraine fait suite à des décennies d'avertissements selon lesquels l'expansion de l'OTAN en Europe de l'Est pourrait provoquer la Russie (theconversation.com) ) Consulté le 17 février 2024.
(6) Mark Taliano, « L’Occident cherche la guerre, pas la paix ». Global Research, 30 novembre 2022. (The West Seeks War, Not Peace – Global ResearchGlobal Research – Center for Research on Globalization) Consulté le 17 février 2024.
(7) Président Vladimir Poutine, Tucker Carlson, TASS. « Vidéo : Vladimir Poutine interviewé par Tucker Carlson. Histoire de la Russie, de l'Ukraine. Dénazification. Diplomatie, le dollar américain. Initiatives de paix. Transcription." Global Research, 9 février 2024. ( https://www.globalresearch.ca/video-tucker-carlson-interviews-vladimir-putin/5849094 ) Consulté le 17 février 2024.
La France dans la bataille européenne pour les méga-usines
Après une année 2023 mitigée, la France a l’opportunité d’attirer plusieurs méga-usines sur son sol en 2024.
le 20 février 2024 Guillaume Gau
En février 2023, je publiais l’étude « Méga-usines : 5 grandes implantations industrielles que la France ne doit pas rater en 2023 ». Alors que la France avait vu de gros projets industriels lui passer sous le nez au cours des années précédentes (Tesla, Intel), je souhaitais montrer que de nouvelles grandes implantations industrielles étaient à l’étude en Europe, et que la France ne devait pas rater cette séance de rattrapage.
Notre pays a aujourd’hui d’autant plus besoin d’accueillir les prochaines méga-usines prévues en Europe qu’elle s’est nettement plus désindustrialisée que ses voisins. Attirer ces méga-usines s’inscrit dans une bataille pour la réindustrialisation qui est encore loin d’être gagnée : le poids de l’industrie manufacturière dans le PIB français a continué de baisser pour s’établir à 9,5 % en 2022, contre 14,8 % dans la zone euro et 18,4 % en Allemagne.
Je précise que je n’oppose pas l’accueil d’investissements industriels étrangers au soutien au tissu industriel national existant : notre pays doit jouer sur les deux tableaux s’il veut remonter la pente.
Une année 2023 en demi-teinte
Le bilan de la France en 2023 dans la compétition pour les grandes implantations industrielles (investissements étrangers supérieurs à 500 millions d’euros) en Europe est mitigé.
D’un côté, la tendance est plutôt positive par rapport aux années précédentes : la France gagne de plus en plus d’arbitrages sur des projets importants. Le fabricant taïwanais de batteries nouvelle génération ProLogium a choisi Dunkerque pour implanter sa gigafactory de batteries (le port français était en compétition avec un site hollandais et un site allemand pour cet investissement de 5 milliards d’euros) et le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk va investir 2,1 milliards d’euros pour agrandir son site de Chartres.
Néanmoins, deux défaites viennent assombrir le tableau : BYD, le n°1 mondial de la voiture électrique et TSMC, le n°1 mondial des puces, ont annoncé leur première usine européenne cette année, et aucun n’a choisi la France. Le constructeur automobile chinois construira son usine européenne en Hongrie, et le fabricant taiwanais de semi-conducteurs a choisi l’Allemagne.
Le tableau ci-dessous récapitule les victoires et les défaites de la France en 2023 :
Après une année 2023 mitigée, la France a l’opportunité d’attirer cette année plusieurs méga-usines sur son sol : six grands projets industriels représentant 6,5 milliards d’investissements et 5500 emplois devraient voir leur lieu d’implantation décidé en 2024. Il s’agit de :
Moderna
L’entreprise américaine a déclaré vouloir construire son usine européenne de vaccins en France, mais les négociations avec le gouvernement ne sont pas encore achevées. Moderna veut que l’État s’engage à acheter à long terme la production de la future usine.
Tesla
Elon Musk envisage une seconde gigafactory européenne et une usine de batteries à haute puissance. La concurrence est rude : l’Espagne serait en pole position pour accueillir une usine d’assemblage Tesla.
Skeleton Technologies
La start-up estonienne veut construire une usine à 550 millions d’euros pour produire ses batteries à haute puissance. Finlande, Allemagne et France sont dans la short list.
Umicore
Le groupe industriel belge hésite entre la Belgique et le nord de la France pour implanter son usine de recyclage de batterie à 500 millions d’euros.
Alteo-Wscope
Le fournisseur français d’alumine Alteo et le sud-coréen Wscope ont annoncé en novembre 2022 vouloir investir 600 millions d’euros dans les Hauts-de-France pour construire une usine de production de films de séparateurs (éléments clés de la batterie, situés entre la cathode et l’anode) de batteries électriques. Mais l’investissement n’a toujours pas été confirmé : les États-Unis seraient aussi en lice.
Soyons clair : je ne me réjouis pas de l’essor des constructeurs automobiles chinois. BYD a par exemple annoncé vouloir « détruire les vieilles légendes de l’automobile », ciblant ainsi les marques européennes. J’espère voir Renault réussir son audacieux pari industriel : en créant le pôle industriel Electricity, la marque au losange veut produire un million de véhicules électriques dans le nord de la France en 2030 (j’en parle ici).
Mais je suis pragmatique : comme l’ont fait les constructeurs japonais et coréens, les constructeurs chinois vont se faire une place sur le marché européen. Après avoir échoué à attirer BYD, il s’agit pour la France de récupérer un de ces futurs sites de production pour éviter de creuser son déficit commercial automobile. Je pense en particulier aux trois constructeurs qui ont annoncé vouloir construire une usine en Europe : SAIC MG, Chery et Great Wall Motors. D’après l’hebdomadaire Challenges, SAIC MG étudierait le site d’Hambach en Moselle : l’arrêt de la production de la SMART rend le site disponible dès cette année.
- voir cadre sur site -
Attirer trois de ces six projets constituerait un résultat honorable pour la France :
On peut se permettre d’être optimiste concernant l’usine Moderna : l’entreprise a déclaré vouloir faire son usine européenne en France et attend une réponse du gouvernement ; Attirer Skeleton Technologies, Umicore ou Alteo-Wscope permettrait de conforter l’écosystème de la Vallée de la batterie des Hauts-de-France ; Réitérer le succès « Toyota Valenciennes » en gagnant une usine automobile chinoise permettrait de consolider la production automobile française et de réduire un déficit commercial automobile qui a atteint 20 milliards d’euros en 2022 ; Enfin, attirer une usine Tesla serait une victoire prestigieuse, l’entreprise d’Elon Musk étant à l’avant-garde de l’automobile électrique.
Ces six projets d’implantation sont représentatifs des industries clés des décennies à venir : vaccins ARN, batteries et véhicules électriques. Les attirer permettrait à la France et l’Europe de se positionner sur les industries qui feront la souveraineté et la prospérité des années 2030 et 2040. Mais pour convaincre ces industriels, la France doit continuer à améliorer son attractivité. La Loi industrie verte, promulguée en octobre 2023, devrait ramener les délais d’implantation de sites industriels dans la moyenne européenne. Surtout, les industriels implantés en France bénéficient d’une électricité décarbonée grâce au nucléaire.
Mais beaucoup reste à faire : l’Hexagone dispose de peu de grands terrains industriels rapidement constructibles, et continue à surtaxer son appareil productif. Les impôts pesant sur la production demeurent à un niveau très élevé : après prise en compte des nouvelles baisses de CVAE de 2023 et 2024, l’écart restera de l’ordre de 30 milliards d’euros par rapport à la moyenne de l’Union européenne, et de 60 milliards par rapport à l’Allemagne.
Nous verrons si le prochain sommet Choose France, prévu en mai 2024, apporte son lot de bonnes nouvelles…
Pour plus de détails, voici le lien vers l’étude complète « Les 6 méga-usines que la France ne doit pas rater en 2024 ».
Comment Julian Assange – le journaliste le plus dangereux de Washington – vit-il à l’isolement dans une cellule ? Un vieil ami lui a rendu visite il y a quelques semaines.
Il s'agit de « l'affaire la plus importante au monde sur la liberté de la presse », estime le dissident américain Edward Snowden. Et cette semaine, la décision sera finalement prise : Julian Assange sera-t-il extradé vers les États-Unis pour son « crime » de révélation des crimes de guerre américains et y restera-t-il emprisonné pour le reste de sa vie ? Si le tribunal refuse le droit de faire appel cette semaine, Assange sera extradé vers les États-Unis.
Eau de Javel et livres
La société civile se mobilise une nouvelle fois – à Vienne à 14 heures sur la Karlsplatz – pour protester contre l'extradition d'Assange. Un exemple a été donné depuis longtemps contre le fondateur de Wikikleaks : sa persécution a commencé par des allégations de viol (maintenant réfutées), la CIA a même élaboré des projets d'assassinat et il est resté coincé à l'ambassade d'Équateur pendant des années jusqu'à ce que - après un changement de régime en Équateur - il soit envoyé à... Une prison de haute sécurité à Belmarsh-Londres a été créée. Là, il est soumis à la torture, c'est du moins ce qu'a déclaré le haut-commissaire de l'ONU, Niels Melzer.
Charles Glass a rendu visite à Assange en prison le 13 décembre 2023 – Assange y restera même si le tribunal approuve l'appel. Il a rédigé un reportage sur sa visite pour The Nation , et l'édition allemande Le Monde Diplomatique a publié le texte traduit dans son numéro de février.
Voici quelques extraits du texte qui donnent une idée de la vie d’Assange en isolement cellulaire :
Comme indiqué, j'attends à la table D-3, l'une des 40 petites tables basses, chacune avec trois chaises rembourrées - deux bleues et une rouge. Le meuble est vissé. Nos regards se croisent, se dirigent l'un vers l'autre et s'embrassent. C'est la première fois que je le vois depuis six ans. Je lâche : « Tu es pâle. » Avec un sourire malicieux que je me souviens de mes précédentes rencontres, il plaisante : « Ça s’appelle la pâleur de prison. »
Il n'est pas sorti depuis qu'il a cherché refuge dans l'exiguë ambassade d'Équateur à Londres en juin 2012 - à l'exception d'une minute où la police l'a traîné dans une camionnette. Il pouvait apercevoir le ciel à travers les portes-fenêtres de l'ambassade. Ici, à la prison à sécurité maximale de Belmarsh, dans le sud-est de Londres, où il est incarcéré depuis le 11 avril 2019, il n'a pas revu le soleil. Il est dans sa cellule 23 heures sur 24. Il passe également une heure de temps libre dans une pièce fermée, sous surveillance. Sa pâleur est mieux décrite comme une pâleur mortelle.
[…] De retour au comptoir, l'employé m'explique qu'Assange n'est plus autorisé à recevoir de livres. Pourquoi pas? Il doit d’abord trier les livres avant de pouvoir en acquérir de nouveaux. Encore une fois, je demande : Pourquoi ? D’un air sérieux, elle répond : « Risque d’incendie. » Je me souviens du Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov et je pense, mais je n'ose pas dire : « Les manuscrits ne brûlent pas ».
[…] Julian et moi sommes assis l'un en face de l'autre, moi sur la chaise rouge, lui sur l'une des bleues. Des balles pendent au-dessus de nous. Ils cachent des caméras qui enregistrent les interactions entre détenus et visiteurs. Comme je ne sais pas par où commencer la conversation, je lui demande s'il souhaite quelque chose du snack-bar. Il demande deux chocolats chauds, un sandwich au fromage et au concombre et une barre Snickers. Je lui demande s'il souhaite m'accompagner. Ce n'est pas autorisé, dit-il. Je fais donc la queue seule devant le stand tenu par des bénévoles des sociétés samaritaines de Bexley et de Dartford. Quand c'est mon tour, je passe la commande. Il ne reste que de la malbouffe : chips, barres chocolatées, cola, muffins sucrés.
Je reviens vers Julian, qui a changé de place. La chaise rouge est destinée aux prisonniers, la bleue aux visiteurs, et un gardien lui avait ordonné de prendre la bonne place. Je pose le plateau sur la table avec ses chocolats chauds, ses Snickers, quelques muffins et mon café instantané. Je demande pourquoi il n'y a que des aliments malsains. Il sourit et me dit de voir ce qu'ils mangent à l'intérieur, avec un budget de 2 £ par détenu et par jour. Par jour? Du porridge pour le petit-déjeuner, une soupe fine pour le déjeuner et pas grand-chose d'autre pour le dîner.
Julian avait pensé que la prison signifiait partager des repas autour de longues tables, comme dans les films. Mais à Belmarsh, les gardiens poussent la nourriture dans les cellules et les prisonniers mangent seuls. C'est difficile de se faire des amis de cette façon. Il est là depuis plus longtemps que n'importe quel autre prisonnier, à l'exception d'un vieil homme qui a déjà purgé sept ans. Il y a des suicides occasionnels, me dit-il, y compris hier soir.
Je m'excuse de ne pas lui avoir donné de livres et explique qu'on m'a dit qu'il avait dépassé sa limite. Il sourit à nouveau. Au cours des premiers mois, il était à peine autorisé à en garder une douzaine. Plus tard, ils l’ont étendu à 15. Il a insisté pour en savoir plus. Combien en avait-il maintenant ? " 232. " C'est maintenant à mon tour de sourire.
En tant que passionné d'actualités, comment peut-il rester informé ? La prison lui permet de lire des articles de journaux imprimés et des amis lui écrivent. Compte tenu des invasions de l’Ukraine et de Gaza, je dis que le moment est venu pour les lanceurs d’alerte d’envoyer des documents à WikiLeaks. Il regrette que WikiLeaks ne soit plus en mesure de dénoncer les crimes de guerre et la corruption comme par le passé. Son emprisonnement, la surveillance du gouvernement américain et le difficile financement de WikiLeaks dissuadent les lanceurs d'alerte potentiels. Il craint que d’autres médias ne comblent pas le vide.
À Belmarsh, il n’y a pas de programmes éducatifs, d’orchestres pénitentiaires, pas de groupe sportif, pas de journal de prison pour lequel écrire, comme c’est souvent le cas dans de nombreuses autres prisons. Les quelque 700 détenus de Belmarsh sont des prisonniers de catégorie A : ceux « qui représentent la plus grande menace pour le public, la police ou la sécurité nationale ». Soit ils ont déjà été condamnés – pour terrorisme, meurtre ou délits sexuels – soit ils attendent leur procès.
[…] Les heures de visite sont terminées. Nous nous levons et nous nous embrassons. Je le regarde, incapable de lui dire au revoir. Nous nous embrassons à nouveau en silence.
Les visiteurs se dirigent vers la sortie tandis que les prisonniers restent assis. Je peux sortir, mais il doit retourner dans sa cellule. Hormis quelques visites occasionnelles, les journées de Julian se ressemblent toutes : l'enfermement, la solitude, les livres, les souvenirs, l'espoir que ses avocats obtiendront gain de cause contre l'extradition et la prison à vie aux États-Unis.
L’affaire pourrait être bien plus compliquée au Parlement européen. Dans cette assemblée où les droites conservatrices et souverainistes devraient gagner un nombre important de sièges en juin prochain, c’est un grand écart qui attendrait la présidente sortante pour s’assurer du soutien des eurodéputés de la future majorité -PPE, S&D Ecolo et Renew-.
BERLIN — Ursula von der Leyen annonce sa candidature à un second mandat à la présidence de la Commission européenne le 19 février à Berlin,
Ce jour-là, la présidence du parti de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de von der Leyen se réunit dans la capitale allemande, où elle devrait officiellement approuver sa nomination comme candidate principale de centre-droit aux élections européennes de juin, selon la population. qui ont obtenu l’anonymat pour discuter de projets confidentiels.
La famille paneuropéenne du Parti populaire européen (PPE) devra confirmer la nomination de von der Leyen lors d’un congrès du parti à Bucarest les 6 et 7 mars, même si cela est considéré comme une formalité étant donné le poids politique de la CDU. et l’absence d’autres candidats du PPE.
En tant que candidate tête de liste, ou « Spitzenkandidat », von der Leyen serait le fer de lance de la campagne électorale du PPE, même si elle ne brigue pas de siège au Parlement européen. Au lieu de cela, von der Leyen se présenterait pour être reconduite à la tête de la Commission de 2024 à 2029 – une décision qui est prise par les dirigeants européens mais qui doit être confirmée par un vote au Parlement.
Un porte-parole de la CDU a déclaré : « Je peux confirmer qu’une réunion de la présidence du parti est prévue le 19 février », mais a refusé de commenter davantage. Un porte-parole de von der Leyen n’a pas pu être contacté pour un commentaire.
Le chef du parti CDU, Friedrich Merz , a déjà déclaré l’année dernière qu’il souhaitait que von der Leyen se présente pour un second mandat à la présidence de la Commission.
2024 est la dernière année de la liberté d’expression et de la démocratie dans le monde occidental
le 19 février 2024
(Paul Craig Roberts, 19 février 2024, traduit par votre serviteur). Ne laissez pas le son alarmiste du titre de cette chronique vous rebuter. Ce n’est pas une « théorie du complot ». Cet article est un rapport factuel comme vous le constaterez si vous lisez la suite.
Tout le monde doit comprendre que l’élite dirigeante aux États-Unis met en œuvre une décision censée redéfinir la démocratie d’une manière qui élimine la démocratie, rend le Congrès superflu, voter inutilement, et rejeter la Constitution comme un document obsolète incompatible avec le pouvoir que l’élite dirigeante entend exercer sur les Américains et le reste du monde.
La décision a été prise de redéfinir la démocratie de la volonté du peuple à la protection « du caractère sacré des institutions démocratiques ». Précisément, qu’entend-on par « institutions démocratiques »? Ce ne sont pas les institutions, comme le Congrès et le gouvernement représentatif ou l’État de droit et un pouvoir judiciaire indépendant, que nous considérons actuellement comme des institutions démocratiques. Les « institutions démocratiques » sont les institutions de l’industrie de la censure, telles que le complexe militaire/sécurité, le département d’État, l’OTAN, la CIA, le FBI, le FMI, la Banque mondiale, les ONG, le Conseil atlantique, l’Institut Aspen, les « presstitutes », Black Rock, JP Morgan/Chase et d’autres institutions de recherche de consensus qui établissent les programmes et contrôlent les récits.
Exprimer son désaccord avec le consensus que ces institutions d’élite construisent est considéré comme « une attaque contre la démocratie ».
En d’autres termes, « la démocratie » est la propriété des institutions d’élite, et le caractère sacré de ces institutions d’élite doit être protégé contre le peuple défini par Hillary Clinton comme « le Trump déplorable ». La volonté du peuple est éliminée du tableau.
Cela pourrait vous surprendre, mais les universités (Stanford, par exemple, est pleinement impliqué), les grandes entreprises en particulier les entreprises technologiques et les médias sociaux, les écoles de droit, les associations médicales, et les gouverneurs et membres du Congrès associés au WEF acceptent la redéfinition de la démocratie qui exclut la volonté du peuple. Ils conviennent également que la Constitution est incompatible avec le pouvoir qu’ils entendent exercer sur les citoyens.
Au moment où j’écris, le département d’État est occupé à entraver l’enquête de la Chambre des représentants sur l’utilisation de l’argent des contribuables par l’exécutif pour censurer ce que nous pourrions entendre au sujet du COVID, du « vaccin » contre le COVID, de la fraude électorale, de la guerre en Ukraine, de l’Iran, de la Russie, de la Chine, etc.
Le 16 février, Tucker Carlson a interviewé Mike Benz, le leader mondial de l’industrie de la censure. Vous avez ici une explication complète et précise de qui nous gouverne – et non, ce n’est pas les Rothschild et les Bilderberg – et pourquoi le gouvernement américain a décidé d’enfoncer le premier amendement :
La décision a été prise et elle est en cours de mise en œuvre. Cela signifie que la suppression sera utilisée pour convertir l’ensemble d’Internet et des médias sociaux en un ministère de propagande servant des récits officiels. Tout l’espoir que les libertariens avaient de la liberté de parole que l’Internet fournirait s’est avéré irréaliste. Vous pouvez déjà voir les difficultés qu’éprouve Elon Musk pour permettre la liberté d’expression sur X. Le gouvernement a lancé des enquêtes sur Musk et ses entreprises dans l’intention de le forcer à partir. L’État de Californie et l’UE ont pris des mesures contre Elon Musk pour le forcer, par le biais d’énormes sanctions financières, à remettre à l’industrie de la censure les informations fournies par l’ancien propriétaire, les informations utilisées dans les programmes d’IA pour déterminer qui interdire et quels tweets supprimer.
Bientôt, les médias alternatifs et sociaux n’existeront qu’en tant que sites de propagande pour les « institutions d’élite qui établissent un consensus ».
La désintégration de la civilisation occidentale se déroule si rapidement que je ne peux pas la suivre, même à temps plein. Comme je l’ai signalé hier
le gouvernement français vient de criminaliser la vérité médicale, et l’OMS s’apprête à le faire en mai de cette année.
Les gens n’auront plus le contrôle sur leurs propres décisions en matière de santé. Non seulement le gouvernement des États-Unis maintient la frontière américaine ouverte aux « personnes de couleur », mais Washington fournit également aux ONG qui recrutent les envahisseurs immigrants des centaines de millions de dollars pour leur fournir de la nourriture et de l’eau. soins médicaux et hébergement le long des itinéraires cartographiés.
Cela ne peut pas arriver, dites-vous ? Mais cela se passe sous nos yeux. Les Américains crédules insouciants sont experts pour fuir les mauvaises nouvelles troublantes. Ainsi, ils ouvrent leur propre chemin vers la tyrannie. La tyrannie est facile à établir sur les peuples qui ont confiance en leurs droits constitutionnels et l’intégrité de leurs institutions. Plus la population est patriotique, plus elle est susceptible d’être trompée et trahie par le gouvernement. Essayez de dire aux patriotes ce qui leur arrive, et ils vous traiteront de communiste pour avoir mal parlé de leur pays bien-aimé.
Les évangéliques chrétiens n’ont aucune opposition au mal qui nous engloutit, parce qu’ils ont subi un lavage de cerveau et qu’ils y échapperont en étant écrasés au ciel. La croissance du mal est en fait leur 'évasion d’un monde pécheur au ciel'. Plus le mal est grand, plus tôt ils s’échappent. Pour la plupart des autres, les interventionnistes libéraux et les néoconservateurs hégémoniques ont enseigné que l’Amérique est exceptionnelle et indispensable, alors comment tout peut mal tourner.
Combinez ces obstacles à la sensibilisation avec le fait que les vérités inconfortables sont une mauvaise nouvelle et que la censure est établie comme une question de sécurité nationale avec l’argument qu’elle nous rend sûrs et « protège la démocratie ». Par conséquent, la criminalisation de la vérité va de soi. Même le mot « vérité » est censé devenir un mot haineux qui ne peut être prononcé. Toute information que vous avez sauvegardée et qui vous aide à comprendre la tyrannie qui nous envahit devrait être stockée dans des clés USB et non dans le nuage (le Cloud), car toute l’information qui mine les « institutions de consensus » sera reléguée au trou de mémoire.
Note : à 47-48 minutes de l’interview, la redéfinition de la démocratie est expliquée. Comme il y a plus d’agences gouvernementales américaines engagées dans la mort du premier amendement que vous n’en avez jamais entendu parler, regardez la vidéo d’une heure plusieurs fois afin de vous faire une idée de la profondeur du « trou de lapin ».
Remarque : Le Conseil de l’Atlantique (Atlantic Council), l’une des principales organisations antidémocratiques d’établissement de consensus (faux discours), est peut-être associé au scandale Burisma/Hunter Biden. Burisma, une société ukrainienne, a mis Hunter Biden sur son conseil d’administration et lui a versé d’importantes sommes d’argent pour la protection de son père contre les poursuites de la société par les autorités ukrainiennes. Le vice-président américain Biden a admis à la télévision, en fait il en était fier, qu’il avait utilisé des milliards de dollars de l’argent des contribuables américains pour menacer l’Ukraine de retenir l’aide américaine à moins que l’Ukraine ne vire le procureur, une offre que l’Ukraine ne pouvait pas refuser. Sally Painter, membre du conseil de l’Atlantic Council, fait l’objet d’une enquête du ministère américain de la Justice (sic) pour lobbying illégal au nom de Burisma. Elle et l’ancienne membre du conseil d’administration de l’Atlantic Council, Karen Tramontano, ont créé un partenariat entre l’Atlantic Council et Burisma.
Burisma a versé 300 000 $ au Conseil de l’Atlantique. Peut-être était-ce le prix d’achat pour les responsables de Burisma de prendre la parole à des forums de l’Atlantic Council et pour les membres prestigieux de ce Conseil de l’Atlantique de prendre la parole à une conférence de Burisma en Ukraine en 2018. Tout cela pour montrer la protection américaine de l’entreprise aux autorités judiciaires ukrainiennes.
En 2021, l’ambassade des Émirats arabes unis (EAU) a fait un don de plus d’un million de dollars au Conseil de l’Atlantique, et le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a ajouté entre 100 et 250 000 dollars. Cela aurait pu être le prix d’achat pour le Conseil de l’Atlantique d’utiliser son influence pour que l’ONU choisisse les EAU pour l’emplacement de sa conférence sur le changement climatique 2023. Apparemment, le Conseil de l’Atlantique n’a pas fait les divulgations requises ou appropriées des dons des EAU. L’Atlantic Council, l’un des principaux membres de l’industrie de la censure antidémocratique, est soutenu par les malheureux et inconscients contribuables américains par des subventions de l’argent des contribuables des ministères de la Défense, de l’État et de l’Énergie et par l’Agence américaine pour le développement international. Ainsi, il est clair que « notre » gouvernement à Washington finance le remplacement de la démocratie américaine sous réserve de la volonté du peuple avec la protection du gouvernement des institutions d’élite qui ont changé la définition de la démocratie pour signifier le service de leurs programmes.
Voici d’autres grands donateurs au Conseil de l’Atlantique :
Adrienne Arsht, Facebook, Goldman Sachs, la Fondation Rockefeller, le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, les Émirats arabes unis, une société suisse System Capital Management, Abu Dhabu National Oil Company, le ministère suédois des Affaires étrangères, le département d’État américain, l’Ambassade de Bahreïn, l’Ambassade du Japon, le Ministère de la Défense, le Ministre lituanien de la Défense, le Ministère norvégien de la Défense, le Ministère norvégien des Affaires étrangères, la Chevron Corporation, Google, Crescent Petroleum, la Fondation John D. et Catherine T. MacArthur, Raytheon Technologies, John F.W. Rogers (Goldman Sachs), Carnegie Corp de New York, délégation de l’UE aux États-Unis, ministère des Affaires étrangères de l’Allemagne, JP Morgan Chase Foundation, ministère américain de la Défense, ministère américain de l’Énergie, Fondation Charles Koch. Amazon, Verizon, Pfizer, Aramco, Lockheed Martin, Omidyar Network.
Tous ces renseignements sont disponibles sur le site Web du Conseil de l’Atlantique : https://www.influencewatch.org/non-profit/atlantic-council/ Donc, non, ce n’est pas une théorie du complot.
Géopolitique : les « global young leaders » et l’évolution vers le totalitarisme
le 19 février 2024
Comme viennent de le révéler les deux « young leaders » français formés par l’école d’apprentissage néo-nazie de Klaus Schwab, le gourou de Davos (WEF), ils ont pris des risques en signant un accord de soutien économique et militaire à l’Ukraine valable dix ans ou devenant caduque le jour de l’intégration de ce pays à l’OTAN. Il s’agit clairement d’une déclaration de guerre à l’encontre de la Russie. Sarkozy a subi un stage de 4 mois au WEF pour être formaté, Hollande également … Justin Trudeau, un autre « young leader », est clairement du côté de l’Ukraine néo-nazie après le coup d’éclat au parlement fédéral canadien avec l’ovation à l’endroit d’un ancien membre des SS dont la conscience est habitée par une multitude de meurtres de slaves russes, de Polonais et de juifs au côté de Bandera et de sa bande de criminels. La haine des Russes et des Slaves émanant dans les rangs de l’Occident global rappelle l’opération Barbarossa et la réécriture de l’histoire au sujet de l’Holodomor (relire à ce sujet l’article sur ce blog :
Pourquoi l’Allemagne nazie a appelé l’agression de la Russie (soviétique à l’époque) Barbarossa ? Barbarossa était un corsaire ottoman sous le règne de Suleiman le Magnifique, amiral en chef de la flotte de son pays. Il ravagea les cotes espagnoles, d’Afrique du Nord, d’Italie et de Grèce. Hitler dut peut-être s’identifier à Suleiman ou à Barberousse qui exterminèrent des slaves au nord de la Mer Noire, allez savoir … Toujours est-il que l’Allemagne nazie convoitait le pétrole de Bakou de même que Barberousse pillait les cotes méditerranéennes pour s’approprier les richesses des riches citées portuaires. Le régime hitlérien était de surcroit alimenté par cette haine des slaves considérés comme des sous-hommes.
L’Union européenne se prépare à la guerre contre la Russie et ces « young leaders davossiens » veulent réitérer l’opération Barbarossa afin d’expulser l’armée russe du Donbass et de Crimée car dans leur engagement de soutien militaire au « lider maximo » ukrainien, néo-nazi notoire puisqu’il gouverne par décret depuis qu’il est au pouvoir, qu’il limoge ou fait assassiner ses opposants et met en place des mesures racistes et discriminatoires à l’égard d’une grande partie de son peuple russophone.
Comme j’ai osé l’écrire sur ce blog l’Occident n’a jamais totalement oblitéré les idéaux nazis. Par exemple le premier président de la Commission européenne fut Walter Hallstein, un gradé de l’armée allemande nazie. Il fut capturé en 1944 par les Américains et promptement expédié dans un camp de « reformatage » dans l’Etat du Mississipi comme beaucoup d’autres prisonniers de guerre. Bien que non membre du parti nazi il fut cependant membre d’un certain nombre d’associations étroitement liées au parti national-socialiste hitlérien. Si Jean Monnet considéré comme le fondateur de l’Union européenne n’a jamais sympathisé avec l’idéologie nazie il fut dans ce projet un envoyé de Wall Street, ce qui explique que l’Union européenne fut dès sa création d’abord un protectorat américain, il ne faut pas ignorer les innombrables installations militaires américaines sur le sol européen, puis une véritable colonie des USA.
Aujourd’hui l’Europe révèle sa vraie nature néo-nazie en installant les marionnettes de Klaus Schwab, imprégné depuis son enfance de nazisme, rejeton d’un collaborateur des Allemands, bien que de nationalité suisse, durant toute la préparation de la guerre puis durant cette guerre. Si on m’explique que l’enfance ne laisse pas de traces à l’âge adulte je n’y croirai pas … Quant aux deux autres personnalités politiques dont on ne peut rien reprocher sont Robert Schuman et Konrad Adenauer, des catholiques pratiquants convaincus qui furent hostiles au régime hitlérien. La dérive totalitaire actuelle des institutions européennes est issue du Forum économique mondial (WEF), un organisme affairiste qui forme les nouveaux leaders de l’ordre nouveau, obéissant docilement aux ordres du puissant lobby financier américain.
Afin d’apporter un argument convainquant à mon discours relatif au totalitarisme rampant qui envahit l’Europe occidentale le gouvernement allemand a décidé de mettre en place une série de mesures portant gravement atteinte à la liberté d’expression. Le gouvernement socialo-écolo allemand a mis en place un plan dit de « sécurité démocratique » sous la pression constante des Grünen. Selon ce plan tout propos public critiquant la politique gouvernementale sera passible d’une action judiciaire assortie de fortes amendes voire d’emprisonnement. Par exemple critiquer la politique énergétique de l’Allemagne, nier le réchauffement du climat, tenir des propos à peine haineux à l’égard d’un membre du gouvernement dans un lieu public ou sur les réseaux sociaux sera immédiatement puni. D’aucuns disent que ces mesures violent la Constitution allemande, d’autres considèrent qu’il s’agit d’une menace pour la démocratie : « les deux mon capitaine ! ». L’Allemagne, pays qui a enfanté du nazisme, est toujours infectée par cette idéologie. Cela me fait penser à mon foie qui sert d’hôtel depuis 25 ans à des dizaines de millions de larves de Plasmodium (malaria) enkystées dans des hépatocytes. Cette maladie, pour une raison ou pour une autre, peut réapparaître. C’est exactement le cas de l’Allemagne et du nazisme avec l’idéologie coercitive des « Verts » qui sert de catalyseur et ouvre toute grande la porte au totalitarisme … Ce changement politique et idéologique est dorénavant confié à des « Young leaders » qui n’ont d’autre mission que d’appliquer les directives de Davos, officine oeuvrant pour le grand capital apatride et l’élite de l’élite occidentale. Bienvenue dans un monde meilleur où vous ne posséderez rien, même pas le droit à la parole, et serez heureux … Après avoir écrit cet article j’ai découvert le propos de Paul Craig Roberts dont une traduction suit le présent article. Bonne lecture de ces deux articles successifs.
Qu'est-ce que le 'nazisme' ? Le mot 'nazi' est l'interprétation raccourcie du mot nazional socialiste (dont faisait partie le dirigeant juif allemand adolf hitler). Celui-ci, a déclaré la guerre contre les juifs (arabes, c-à-d musulmans). D'où la guerre juivo-juive entre parties durant la guerre). Une guerre de religion(s).
La terre arable : comment les agriculteurs peuvent améliorer la teneur en humus avec des engrais
20 Février 2024 Anne Klös, AGRARHEUTE*
Les engrais organiques, comme le fumier, améliorent la teneur en humus. Une étude montre à quelle profondeur le fumier est efficace et s'il existe de meilleures alternatives.
Les agriculteurs profitent d'une teneur élevée en humus. Des scientifiques ont récemment découvert comment les engrais minéraux peuvent aider à créer de l'humus sous la croûte.
Actuellement, la science attribue aux 30 premiers centimètres du sol la plus grande importance dans le stockage du carbone organique. Mais quelle quantité d'humus les couches inférieures du sol stockent-elles ? Les résultats d'une étude récente montrent que la teneur en carbone organique peut également être améliorée de manière significative dans la couche sous-jacente de 30 à 50 cm. En outre, l'étude donne des indications utiles sur les procédés et les engrais qui se prêtent à une augmentation significative de la teneur en carbone organique.
Comment la gestion des champs influence-t-elle la teneur en humus ?
Dix-sept scientifiques allemands de différents instituts et universités ont étudié les stratégies qui ont le plus d'impact sur la teneur en carbone. Pour ce faire, ils ont examiné de plus près les couches de sol jusqu'à 1 m de profondeur de neuf essais permanents. Les sites d'essai représentent des champs d'Europe centrale exploités de manière typique.
Dans ces couches de sol, la teneur en humus est influençable
C'est dans les 30 premiers centimètres que l'on a constaté la plus grande augmentation de carbone organique due à la fertilisation azotée minérale, à la fertilisation NPK, à l'irrigation et à l'incorporation de paille. Environ 80 pour cent de l'effet total s'y est produit. Mais la teneur en carbone organique a également augmenté de manière significative dans les couches inférieures. Environ 20 pour cent de l'effet total s'est produit entre 30 et 50 cm de profondeur et a augmenté la teneur en carbone organique. Seuls 3 pour cent environ de l'effet se sont manifestés dans des couches de sol encore plus profondes.
Les engrais ont des effets différents sur la teneur en humus
Les engrais minéraux et le fumier ont eu l'effet le plus important sur le carbone organique du sol. Les engrais N (azote) et NPK (Azote, acide phosphorique et potasse) ont augmenté la teneur en carbone organique du sol de 0,8 t/ha par an en moyenne, et le fumier l'a même augmenté de 1,7 t/ha par an. Les engrais ont cependant un effet différent.
Les engrais minéraux azotés et les engrais NPK augmentent la production primaire nette et davantage de racines et de résidus de plantes restent ainsi dans le sol. Comme les résidus de récolte ont été enlevés dans l'essai, ce sont les restes de racines qui ont augmenté de manière déterminante la teneur en carbone organique. Plus de 75 % de la teneur totale en carbone organique provient des parties souterraines des plantes et des exsudations des racines.
Quels engrais influencent la teneur en humus sous la croûte ?
Cependant, les engrais minéraux se déplacent aussi facilement dans les couches plus profondes du sol et peuvent ainsi agir à une profondeur de 30 à 50 cm. C'était également le cas dans l'essai. L'utilisation d'engrais minéraux a provoqué la plus grande augmentation de carbone organique dans la couche de sol de 30 à 50 cm. ______________
* Anne Klös est rédactrice cross-media spécialisée dans les grandes cultures.
Source : Autor Anne Klös, Redaktion agrarheute.com
Pas de fossiles, beaucoup de carburant 100% renouvelable et biologique
CÔTÉ RADIO LOIN 18 FÉVRIER 2024
Il n’existe pas de « combustibles fossiles ».
Le terme est apparu au XVIIe siècle, inventé par un physicien allemand nommé Georg Agricola, dans sa tentative d'expliquer la présence de déchets végétaux dans les gisements de charbon. Le terme a été popularisé par Sinclair Oil au début du 20e siècle, dont la mascotte était un brontosaure de dessin animé. Bien qu'il existe des vestiges importants de centrales dans de nombreux gisements de charbon, il est impossible que ces centrales soient à l'origine du charbon. Au lieu de cela, les déchets restent coincés dans les fosses de goudron alors qu'ils sont encore visqueux, puis s'incorporent au charbon en durcissant.
En chimie, « organique » désigne des molécules contenant l’élément carbone, généralement lié à l’hydrogène, à l’oxygène, à l’azote et/ou au soufre. Au sens le plus strict, les hydrocarbures sont les modèles des composés « organiques ». Si vous soutenez tout ce qui est « biologique », alors vous devriez aimer le pétrole.
Les tholins, hydrocarbures complexes ressemblant à du goudron, se trouvent dans tout notre système solaire. Le terme a été inventé par Carl Sagan dans les années 1970 pour décrire les grandes quantités de composés organiques présents dans tout le système solaire. Bien que les géophysiciens et les chimistes nient tout lien possible, la composition et l’apparence du pétrole brut et des tholins sont presque identiques. Les tholins – et le pétrole brut – se trouvent partout où des quantités importantes d’azote, d’hydrogène et de carbone se trouvent à proximité de champs magnétiques puissants. Le terme «tholin», intentionnellement ou non, maintient une frontière conceptuelle entre les hydrocarbures terrestres (pétrole, gaz naturel et charbon) et les substances collantes rouge foncé trouvées dans tout le système solaire sur les planètes, les lunes, les astéroïdes et les comètes. .
Les deux corps contenant les plus grandes quantités connues d’hydrocarbures complexes sont la Terre et Titan, la lune de Saturne. Sur Terre, nous utilisons ces gisements depuis la majeure partie de l’existence humaine, même si l’exploitation minière, le raffinage et l’exploitation à grande échelle n’ont vu le jour qu’au cours des 200 dernières années.
Titan possède de vastes réservoirs d'hydrocarbures complexes dans son atmosphère, ses rivières, ses lacs et ses mers. On pense qu’il existe un cycle d’hydrocarbures, semblable au cycle de l’eau sur Terre, avec pluie, accumulation, évaporation et formation de nuages.
La Terre et Titan ont des atmosphères denses et riches en azote (et dans une moindre mesure Neptune et Triton), avec des quantités importantes de méthane et d'ammoniac. La Terre génère son propre champ magnétique puissant, mais pas Titan, bien qu’il orbite bien à l’intérieur du champ énorme et puissant de Saturne.
À ce stade, nous introduisons un autre concept connu sous le nom d’Univers Électrique, ou encore de Cosmologie Plasma. Cette théorie postule que l’Univers est un générateur électrique massif et, en tant que tel, possède d’énormes champs magnétiques omniprésents créant et dirigeant des flux de plasma, qui « pincent » occasionnellement pour créer des étoiles et des planètes.
En laboratoire, des hydrocarbures complexes sont régulièrement créés à l'aide de plasma, de champs électromagnétiques, de chaleur et de pression, en utilisant des gaz tels que l'azote, le monoxyde et le gaz carbonique, l'ammoniac et d'autres. Certains de ces procédés sont utilisés dans des applications commerciales. Ces processus peuvent construire des chaînes d’hydrocarbures plus longues, ou « casser » des chaînes plus longues en chaînes plus courtes, créant ainsi une large gamme de produits, de catalyseurs et de précurseurs chimiques.
Par souci de brièveté, nous allons continuer, mais le lecteur est fortement encouragé à étudier ces sujets, car combinés, ils introduisent le concept central de nos objectifs, connu sous le nom d'huile abiogène ou abiotique.
Le terme « combustible fossile » repose sur l’hypothèse que les hydrocarbures complexes – du moins sur Terre – sont générés par la « digestion anaérobie » de matières végétales et animales par certains types de bactéries pour créer du pétrole et du gaz « biogéniques ». La catégorie des « combustibles fossiles » comprend généralement le pétrole brut, le gaz naturel et le charbon. L’idée est que de grandes quantités de biomasse sont rapidement recouvertes et digérées dans des environnements à faible teneur en oxygène qui sont en outre soumis à des températures élevées et à une pression énorme, transformant ainsi la biomasse en « combustible fossile ».
Parmi les nombreux problèmes liés à ce concept figurent la nécessité d’avoir des hydrocarbures pour donner naissance à la vie (la poule et l’œuf) et la présence d’hydrocarbures complexes dans tout le système solaire, là où la vie n’est vraisemblablement pas apparue.
L’huile biogénique peut sembler une hypothèse raisonnable. Il existe de nombreux appareils disponibles sur le marché, ou des projets de construction, qui transforment les tontes de pelouse et les déchets organiques en gaz naturel, bien qu'aucun d'entre eux ne génère les températures et la pression présumées nécessaires pour créer davantage de pétrole et de charbon. Cependant, les mécanismes permettant de transférer la biomasse dans des environnements pauvres en oxygène jusqu'aux profondeurs nécessaires pour trouver la chaleur et la pression nécessaires ne sont que théorisés (subduction) et les cycles n'ont jamais été observés dans leur intégralité.
Dans les années 1950, le scientifique russe Nikolai Kudryanvtsev a proposé une théorie sur la création abiotique de pétrole brut. Il a émis l’hypothèse que les gaz piégés dans le manteau terrestre et soumis à une chaleur et une pression énormes généraient des hydrocarbures complexes qui s’infiltraient ensuite à travers les fissures de la croûte jusqu’à ce qu’ils se figent et s’accumulent dans des réservoirs géologiques.
Si l’on ajoute au processus de Kudryavtsev et aux forts courants électromagnétiques générés par le circuit créé entre la Terre et le Soleil, nous avons essentiellement un immense laboratoire pour générer de grandes quantités d’hydrocarbures complexes, alias les tholins, alias le pétrole brut, le gaz naturel et le charbon. Ainsi, l’univers électrique, la physique des plasmas et la chimie fondamentale se combinent pour créer les composés que nous utilisons quotidiennement dans nos machines, nos plastiques, nos cosmétiques, nos engrais et une vaste gamme de produits courants.
L’argument en faveur du pétrole abiogénique exige un retour aux premiers principes. Notre « science » actuelle a déraillé et s’est lancée dans un voyage mathématique dans le pays de La La de la relativité et des cadres d’observation. L’Univers, à notre connaissance, est composé d’électricité, de magnétisme et de plasma. Ensemble, ces forces créent de grandes quantités de composés organiques, qui constituent à leur tour la base de toute vie telle que nous la connaissons actuellement.
Il est plus logique que les processus électrochimiques dans les corps célestes créent des hydrocarbures, qui à leur tour constituent les matières premières nécessaires à l’émergence de la vie, plutôt que de former des déchets toxiques appelés pétrole qui salissent notre planète. Les hydrocarbures ne dépendent évidemment pas de la vie pour leur création, mais plutôt de la vie qui dépend des hydrocarbures pour sa subsistance.
Cet essai est forcément un bref aperçu d’un sujet très complexe et fascinant. Parce que l’électromagnétique et la physique des plasmas ont été ignorés depuis la fin du XIXe siècle, au profit de la mathématique einsteinienne, il reste encore un vaste univers à explorer à cet égard, avec la promesse d’une nouvelle physique sans limites. Même si les scientidios prétendent tout comprendre, la cosmologie actuelle n’a aucune explication sur la manière dont la vie surgit du vide. Tous les « titans » de la physique moderne font poliment des claquettes autour du thème de la vie, mais toute véritable grande théorie unifiée du tout doit aborder et expliquer la vie, puisqu’elle existe évidemment.
Ne vous méprenez pas : il reste encore beaucoup à faire pour perfectionner les moyens par lesquels nous exploitons le pétrole pour améliorer l’efficacité et réduire les déchets. Cependant, le pétrole reste la ressource naturelle illimitée et renouvelable la plus efficace, la plus portable et la plus puissante dont nous disposons, sans même admettre que nous passons littéralement notre vie à nager dans une électricité illimitée et gratuite dans tout l’Univers.
Les implications sont énormes : les hydrocarbures sont bons, abondants et bénéfiques, l’Univers produit de l’électricité comme fonction première, et la prochaine étape de notre développement philosophique et technologique exige le rejet de la physique einsteinienne/quantique et un retour à Maxwell, Faraday et Tesla.
Oui, nous avons gaspillé un siècle entier et d’immenses ressources à poursuivre les fantasmes du tour de passe-passe numérique, mais tout comme lorsque nous prenons un mauvais chemin, nous devons revenir au point où nous nous sommes trompés et emprunter le chemin le moins fréquenté.
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La quasi-totalité de la population de Californie est soumise à des alertes météorologiques au milieu du martèlement des rivières atmosphériques
PAR TYLER DURDEN LUNDI 19 FÉVRIER 2024 - 19H20
Presque toute la population de Californie est soumise à des alertes météorologiques à l'occasion de la Journée des Présidents, alors qu'une tempête fluviale atmosphérique de plusieurs jours déverse de fortes pluies à basse altitude et de la neige dans les montagnes. Les responsables de l'État ont averti les habitants de rester à l'écart des routes car ils courent des risques d'inondations, de glissements de terrain et même de tornades.
Environ 37 millions de personnes sont soumises à des alertes météorologiques extrêmes alors que la Californie connaît de fortes pluies, le sud de la Californie étant la principale région susceptible de connaître les averses les plus fortes. De fortes pluies provoqueront des inondations dans les comtés de Santa Barbara et Ventura jusqu'à lundi matin. Et le métro du grand Los Angeles devrait recevoir de fortes pluies dans l’après-midi.
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Selon le National Weather Service, des avertissements de crue soudaine ont été émis lundi matin pour les comtés de Santa Barbara et Ventura, où plus de 2 à 5 pouces de pluie étaient déjà tombés. Les contreforts devraient recevoir les plus fortes quantités de pluie, augmentant les risques de glissements de terrain plus tard dans la journée.
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"Malheureusement, toute cette pluie tombe le long d'une rivière atmosphérique qui ressemble littéralement à une grande et géante lance à incendie dans le centre et dans certaines parties de la Californie du Nord aujourd'hui, demain et mercredi", a déclaré Michael Estime, météorologue météorologique de FOX, ajoutant : "C'est un des raisons pour lesquelles nous avons une menace d'inondation.
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Le risque de tornade est élevé de Chico à Sacramento en passant par Stockton et Modesto.
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Les vents seront forts dans tout l’État.
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Pour l’instant, les coupures de courant sont limitées.
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Aux altitudes plus élevées, la neige enterrera la Sierra Nevada.
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"Je veux dire, nous parlons d'environ 1 à 3 pieds de neige, en particulier dans les altitudes plus élevées", a déclaré Kendall Smith, météorologue météorologique de FOX.
Carnarvon, « l’endroit le plus chaud du monde hier », est à peine plus chaud qu’il ne l’était en 1896 Titre du jour le plus chaud de Carnarvon— (AAP) NZ Herald
Par Jo Nova (Australie) February 20th, 2024
Hier, à Carnarvon, le Bureau nous dit que la température était « un record » de 49,9 degrés par jour (près de 122 degrés Fahrenheit). Mais en 1896, la station Brickhouse, à seulement 15 kilomètres au nord de Carnarvon, a atteint 121 degrés Fahrenheit à l'ombre, et des rapports faisant état de morts d'oiseaux et d'autres mesures « à l'ombre » atteignaient 125 degrés Fahrenheit. D’une manière ou d’une autre, les émissions d’origine humaine réchauffent la planète depuis 128 ans, mais les journées extrêmement chaudes actuelles sont à peu près les mêmes que celles où personne en Australie ne possédait de voiture et où les niveaux de CO2 dans l’atmosphère étaient encore inférieurs à 300 ppm.
N’oublions pas qu’il existe des centaines de relevés de thermomètres datant d’avant 1908 qui ne valent apparemment rien pour le Bureau australien de météorologie. Le changement climatique menace toute vie sur Terre, on pourrait donc penser que les climatologues seraient enthousiasmés par les enregistrements historiques les plus longs qu'ils puissent trouver, mais pour une raison inexplicable, ils montrent peu d'intérêt pour les enregistrements historiques de 1896, lorsqu'une vague de chaleur a frappé et que 437 personnes sont mortes. à travers l'Australie.
Les températures ont atteint 50 °C à l'ombre dans de nombreux endroits en janvier 1896. Dans des endroits distants de plusieurs centaines de kilomètres, les gens signalaient des températures similaires. Peut-être avaient-ils tous tort ?
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Carnarvon, journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896. 5 janvier 1896, Australie occidentale https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/3076152
À Yalgoo, à Noël 1895, les températures ont atteint 122 à 127F :
journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896. 5 janvier 1896, Australie occidentale https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/3076152
À Southern Cross, un homme est mort sur sa chaise de bureau. La chaleur était en moyenne de 115 et atteignait 122F.
journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896. 5 janvier 1896, Australie occidentale https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/3076152
Un enfant a succombé à la chaleur à Geraldton et à Mullewa, il faisait si chaud que les cheminots ont refusé de travailler car il était « impossible de manipuler les rails ». Ces villes se trouvent à 500 km au sud ou à 300 miles de Carnarvon.
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journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896. 5 janvier 1896, Australie occidentale https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/3076152
Les températures à Mullawa ont atteint 12°1F.
journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896. 5 janvier 1896, Australie occidentale
À l'intérieur des terres, à Cue, pendant trois semaines, la température était supérieure à 105 F, atteignant même 118 deux fois à l'ombre.
A 1 000 kilomètres au sud de Carnarvon, nichée au milieu de la forêt, au sud de Perth, même Pinjarra a connu une température de 114F le vendredi 3 janvier 1896. Cette canicule a touché une vaste zone.
Le Bureau dira que bon nombre de ces enregistrements plus anciens ont été réalisés avec un équipement « non standard », mais les thermomètres étaient déjà une technologie vieille de 300 ans. Parfois, nous avons des enregistrements des types d'écrans qu'ils ont utilisés et nous avons même des comparaisons standardisées des petites différences entre les différents écrans. Mais la nomenclature est trop précieuse pour admettre que ces anciens registres sont utiles – la même nomenclature qui ne se soucie pas lorsque les sites modernes sont entourés de bitume noir chaud ou se trouvent à proximité d’incinérateurs. La même nomenclature qui a réduit les écrans Stevenson de 230 litres à seulement 60 litres et a remplacé les thermomètres en verre par des thermomètres électroniques. Les meilleures mesures de notre histoire ont probablement eu lieu après la création du BOM en 1908 et la normalisation des écrans. Pourtant, la nomenclature a ajusté les tendances de Carnarvon au cours de ces années jusqu'à 2 degrés entiers. Dans quel univers cela a-t-il un sens ?
Le réchauffement réel sur l’ensemble du siècle était presque nul jusqu’à ce que la nomenclature ajuste les records. Merci à Ken Stewart pour cette analyse :
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L'ABC répète les anecdotes météorologiques stupides produites par la BOM - ils mentent tous les deux par omission Les deux institutions cachent ce que les Australiens ont vraiment besoin de savoir : notre histoire :
"C'était la deuxième température de février la plus chaude jamais enregistrée dans le pays et la huitième température la plus chaude enregistrée en Australie."
Hier n’était pas le « huitième plus chaud » des records australiens. Il y a des dizaines de jours de températures brûlantes de 122 à 125F dans nos journaux historiques, souvent datant des années 1800, et pourtant l'ABC n'enquête jamais et ne pose jamais une seule question difficile au Bureau de météorologie. Tous ces thermomètres étaient-ils au mauvais endroit ? Toutes ces températures étaient-elles invalides ? Les astronomes étaient formés à l’utilisation de thermomètres, c’était une technologie vieille de 300 ans, même pendant les vagues de chaleur de la sécheresse de la Fédération, et les gens connaissaient la différence entre « à l’ombre » et « au soleil ».
- voir carte sur site -
Vagues de chaleur australiennes, cartographiées, températures de 50 °C, 1800, 1896. Vagues de chaleur historiques.
Merci beaucoup aux recherches menées par Chris Gillham, Ken Stewart et Silligy et le reste de l'équipe d'audit bénévole de BOM – sans aucun financement, ils découvrent les dossiers chauds que le bureau ne semble pas pouvoir trouver, même avec 350 millions de dollars par an et un personnel de 1 600 personnes.
La science citoyenne bat chaque jour la science financée par le gouvernement.
Tous les liens des journaux historiques vers la carte sont disponibles dans le message original sur les vagues de chaleur historiques.
Météo France : les prévisions sont mauvaises, mais à qui la faute ?
Les prévisions de Météo France ont récemment viré au grand n’importe quoi, avec des erreurs si flagrantes qu’elles ont suscité l’ire du public et des professionnels. À qui la faute ?
Par Axelle Ker le 20 février 2024 à 9h21
Les couacs de l'automatisation des prévisions de Météo France L'automatisation chez Météo France, grâce à l'intégration de l'intelligence artificielle, promettait monts et merveilles, tant pour le public que pour l'entreprise. Pourtant, elle livre des prévisions parfois dignes d'un poisson d'avril. Près de 30°C à Strasbourg en plein mois de décembre, de la neige sous 9°C à Briançon, et une non-anticipation de l'épisode neigeux en Île-de-France au mois de janvier 2024, ainsi que des inondations, etc. Ces bévues, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont mis le feu aux poudres. Comment un système censé être à la pointe de la technologie peut-il annoncer des scénarios météo si éloignés de la réalité ?
Parce que la technologie n'est pas forcément synonyme d'infaillibilité. En effet, même si l'automatisation chez Météo-France a un fort potentiel, la technologie de l'IA nécessite une vérification humaine. Or, le projet 3P (Programme Prévision-Production), qui a commencé à être mis en place en novembre 2023, vise à réduire les effectifs de Météo France sur les douze prochaines années, le but étant d'augmenter la part de l'automatisation des prévisions. « Ces 15 dernières années, Météo France a perdu près d’un tiers de son personnel ». Cette diminution des effectifs a déjà eu des répercussions néfastes : elle a entraîné une surcharge de travail pour les employés, et l'introduction de l'IA n'a fait qu'aggraver la situation.
Les syndicats déposent un préavis de grève jusqu'au 5 mars 2024
La transition vers l'automatisation a donc été justifiée par une nécessité de modernisation et d'efficacité. Pourtant, « la robustesse de l’organisation 3P n’est pas démontrée, notamment sur des situations complexes », souligne l'intersyndicale de météorologie, mettant ainsi en doute la capacité du système à gérer les aléas météorologiques avec la même finesse qu'un œil humain expérimenté. Ces derniers n'ont pas hésité à exprimer leur mécontentement et leur désarroi auprès de nos confrères de Ouest France et du Parisien : « La honte s’abat sur un établissement incapable de retranscrire dans sa base de données de prévision ce qu’il se passe et ce que les citoyens constatent au-dessus de leur tête ».
Le syndicat FO de Météo France et le Syndicat national de la météorologie CGT ont déposé un nouveau préavis de grève jusqu'au début de mars 2024, pour réclamer une réévaluation du projet 3P et une meilleure considération de leur expertise. « Des évolutions sont prévues au premier semestre 2024 », promet la direction de Météo France.
Piratage : EDF frappée, les données d’un demi-million de Français volées ?
Après Viamedis et Almerys, deux sous-traitants qui s’occupent du tiers payant des mutuelles, ou encore la CAF, c’est au tour d’EDF d’être frappé par une cyberattaque de grande ampleur. Cette dernière a été revendiquée par les pirates grey hats LulzSec et concernerait près d’un demi-million de Français !
Par Axelle Ker le 20 février 2024 à 12h00
Des Français continuent à se faire avoir par des campagnes de phishing.
EDF dernière victime d'une cyberattaque de grande ampleur
Selon les informations de nos confrères de Numerama, ce seraient les pirates de LulzSec qui auraient mené la cyberattaque contre EDF. Ces derniers l'auraient même revendiquée sur X (ex-Twitter). À en croire leurs déclarations, les données personnelles de 500.000 comptes clients EDF seraient compromises. L'opérateur, bien qu'ayant confirmé des accès non autorisés, a néanmoins tenu à nuancer ces affirmations, évoquant une vingtaine de connexions illicites ciblant spécifiquement des clients professionnels. L'entreprise a rapidement réagi afin de mettre en place des mesures de sécurité pour évaluer l'impact de ces intrusions. Il est donc fort probable, si vous tentez de vous connecter à votre compte, que le site d'EDF affiche un message indiquant une maintenance.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'est immédiatement mobilisée, rappelant l'importance de la vigilance numérique. N'hésitez donc pas à changer votre mot de passe et activer la double authentification. Méfiez-vous également des SMS et des emails que vous allez recevoir, ces derniers pourraient être des campagnes de phishing. Il s'agit d'une méthode d'hameçonnage qui vise à vous soutirer vos informations personnelles et vos coordonnées bancaires. Si ces derniers appellent à une action immédiate, fuyez ! Il est fort probable qu'il s'agisse d'une arnaque.
LulzSec, vrai risque ou simple provocation ?
L'attaque contre EDF s'inscrit dans une série de cyberincidents qui ne cessent de se multiplier et font grand bruit ces dernières semaines. LulzSec est d'ailleurs loin d'être novice dans la matière. Depuis 2011, ce collectif de grey hats s'est illustré par des attaques retentissantes contre des cibles de renom : de Fox à Sony Music, en passant par Nintendo et Sega. Leur marque de fabrique ? Un mélange d'activisme et de provocation. Leur principal moteur est d'exposer au grand jour les failles de sécurité des grandes entreprises et des organismes étatiques tels que la CAF (piratage du 13 février 2024).
Baptiste Robert, expert en cybersécurité et hacker éthique à la tête de Predicta Lab, interrogé par Numerama, a néanmoins voulu être rassurant : « dans les deux dernières revendications hack de la CAF et d’EDF, on voit que le groupe en question n’a en réalité que récolté des accès déjà existants et n’a pas hacké les organisations. Ce groupe va probablement chercher des identifiants et mots de passe dans des fuites de données, prendre des captures d'écran et se vanter d’avoir hacké des milliers de comptes ». Quoi qu'il en soit, mieux vaut être trop prudent que pas assez.
Premièrement, évaluer l'effet Internet. Houlala ! Deuxièmement, créer des 'virus' attaquant les personnes qui osent y aller. Troisièmement, passer par un programme malfaisant (appelé 'LIA') pour intensifier les ravages de logiciels destructeurs d'ordinateurs Quatrièmement, (c'est pour votre sécurité): FERMER L'INTERNET (de merde qui permet de s'instruire !!).
EDF : 10 milliards d’euros de bénéfice net en 2023 !
Après une année 2022 marquée par de sérieuses difficultés, EDF a inversé la tendance en 2023 en affichant des résultats financiers qui témoignent d’une nette amélioration de sa situation. Grâce à la reprise de sa production nucléaire et à un contexte de prix de marché favorables, l’électricien national renoue avec les bénéfices.
Par Aurélien Delacroix e 20 février 2024 à 12h30
La production nucléaire d'EDF a atteint 320,4 TWh en 2023.
L'année 2023 a été témoin d'un spectaculaire redressement financier pour EDF, avec un bénéfice d'exploitation qui a atteint les 13,2 milliards d'euros, contre un déficit notable l'année précédente. Cette performance est principalement due à une reprise significative de la production nucléaire, qui avait été durement impactée par des arrêts de réacteurs pour cause de corrosion sous contrainte.
Un redressement financier impressionnant pour EDF
Le groupe a ainsi vu son Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) grimper à près de 40 milliards d'euros, marquant une amélioration drastique par rapport à l'année précédente, dans le rouge. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 139,2 milliards d'euros, signe d'une entreprise qui, malgré les défis, a su tirer parti des prix de marché élevés pour optimiser ses revenus.
La production nucléaire d'EDF a connu une hausse importante de 41,4 TWh, atteignant 320,4 TWh. Cette augmentation est notable, surtout quand on considère que 2023 reste la deuxième pire année en termes de production nucléaire sur les 30 dernières années. Néanmoins, le groupe a pu mettre en ligne 46 réacteurs, offrant ainsi une capacité de production de 50GW.
La réparation de 15 des 16 réacteurs les plus touchés par la corrosion sous contrainte est une avancée majeure, le dernier devant être traité début 2024. Ces efforts démontrent l'engagement d'EDF envers la sûreté nucléaire et la fiabilité de ses installations.
Bien que les résultats de 2023 soient qualifiés d'« exceptionnels » par EDF, l'entreprise anticipe déjà une baisse de son Ebitda pour 2024, en raison notamment d'un ajustement des prix de marché. Cependant, une augmentation de la production nucléaire est attendue, ce qui pourrait compenser partiellement l'impact de cette baisse. Le lancement prochain de l'EPR de Flamanville est également un événement clé pour l'avenir de l'électricien, promettant de renforcer sa capacité de production nucléaire.
Gaz : la facture flambera-t-elle vraiment en juillet 2024 ?
Suite à l’annonce des tarifs de distribution du gaz qui font craindre une flambée des factures, la Commission de régulation de l’énergie se veut rassurante auprès des consommateurs. Selon cette dernière, cette hausse tarifaire sera compensée par la baisse du prix du gaz.
Par Axelle Ker le 20 février 2024 à 14h33
La consommation de gaz a baissé de 20 % sur l'année 2023.
Prix du gaz : l'augmentation de juillet 2024 sera « indolore » selon la CRE L'annonce de la Commission de régulation de l'énergie, en février 2024, a donné quelques sueurs froides aux Français abonnés au gaz : une augmentation de +27,5 % du tarif de distribution sur le gaz naturel, de quoi faire craindre aux Français une flambée de leur facture énergétique.
Cette hausse devrait en moyenne alourdir les factures de 5,5% pour les Français qui se chauffent au gaz et jusqu'à 10,4% pour ceux qui ont un contrat eau chaude sanitaire et / ou cuisson. « Malgré la flambée du tarif de distribution de gaz naturel de GRDF au 1ᵉʳ juillet prochain, les Français ne devraient donc pas voir leur facture augmenter », assure la CRE, allant jusqu'à déclarer que l'augmentation du 1ᵉʳ juillet 2024 sera « indolore ».
Des prévisions à prendre avec prudence
La chute significative de la demande de gaz, tant en Europe qu'en France, est un facteur déterminant dans la baisse des prix observée : -20% de consommation de gaz sur l'année 2023. Cette situation contraste fortement avec les périodes de crise énergétique précédentes, où le prix du gaz avait pu atteindre des sommets allant jusqu'à 300 euros le mégawattheure à l'été 2022, contre 120 euros le MWh actuellement. La baisse actuelle des prix est donc une conséquence directe de cette désaffection pour le gaz, ce qui a entraîné une baisse du prix du gaz naturel sur le marché de gros, et qui a été confirmé par la publication du prix repère GRDF pour le mois de mars 2024.
Malgré ces perspectives encourageantes, la CRE adopte une position de prudence. Les estimations actuelles, bien que prometteuses, reposent sur des projections qui ne seront confirmées qu'à l'approche de la date de livraison. Par conséquent, les coûts d'approvisionnement ne seront finalement connus qu'un mois à l'avance. À noter également que le prix du gaz reste très volatil du fait de sa dépendance au contexte géopolitique qui, s'il se détériore, ferait de nouveau flamber les prix de marchés de gros.
Comme la consommation (de gaz) a osé baisser: Il y a manque de pognon pour les dirigeants !! D'où le merdier ! Mais, rassurez-vous ils n'iront pas vendre leurs yachts ou leurs avons ! (ouf !) c'est vous qui payerez !!! WHOÂH !!
Phishing : pour quelles entreprises françaises se font passer les escrocs ?
L’étude de l’entreprise spécialisée en cybersécurité, Vade, publiée le 14 février 2024, révèle une statistique alarmante : six des vingt marques les plus imitées par les cybercriminels, pour leurs campagnes de phishing dans le monde, sont françaises !
Par Axelle Ker le 19 février 2024 à 17h46
Le nombre de campagnes de phishing a augmenté de plus de 110 % en 2023.
Phishing : une prédominance française alarmante
L'un des premiers chiffres alarmants de l'étude de l'entreprise spécialisée en cybersécurité, Vade, est qu'il y aurait eu près de 2 milliards (1,76) de campagnes de phishing (URL frauduleuses) envoyées au cours de la seule année 2023. Ce qui est d'autant plus inquiétant, c'est que parmi les vingt noms d'entreprises les plus utilisés par les cybercriminels dans le monde, six sont des marques françaises.
En tête de liste : Le Crédit Agricole, qui figure à la troisième place du podium, et qui est suivi de près par Orange (4e place). Ensuite, vient La Banque Postale (12e), l'opérateur télécoms SFR (15ᵉ place), OVHcloud (17ᵉ) et la Société Générale (18e place). Il est par conséquent plus qu'urgent de renforcer les campagnes de sensibilisation et de prévention contre les attaques de phishing auprès des Français. En effet, si la majorité a connaissance de ce qu'est le phishing, 6 Français sur 10 continuent, aujourd'hui encore, à se faire piéger par ce type d'hameçonnage.
L'explosion du phishing et du quishing dans le monde
Le nombre de campagnes de phishing a littéralement explosé en 2023 : +110% et ces dernières les réseaux sociaux, mais aussi les institutions bancaires, les opérateurs télécoms, ou encore les services SVOD type Netflix. Sans grande surprise, c'est le réseau social Facebook qui est en tête du podium et qui représente à lui seul près de 23% de l'ensemble des URL de phishing recensées par Vade, suivit de Microsoft. Le réseau social Instagram figure quant à lui à la 10ᵉ position du classement, suivi de Whatsapp (12ᵉ) et de Linkedin (23ᵉ). Il faut dire que l'arrivée de ChatGPT a rendu la création de campagnes de phishing bien plus aisée pour les cybercriminels.
Autrement dit, vérifiez toujours l'authenticité des URL sur lesquelles vous vous dirigez. Évitez de passer par un email, privilégiez les sites officiels dont l'URL est vérifiée (cadenas vert). N'hésitez pas non plus à contacter un organisme pour vérifier que l'email que vous avez reçu provient bien d'un organisme officiel. Si ce dernier vous invite à une action immédiate (renseignement de vos données personnelles ou bancaires) : FUYEZ ! Prenez également garde aux nouvelles méthodes d'hameçonnage, notamment le quishing. Celle-ci incorpore des QR codes frauduleux dans les emails, mais on en retrouve aussi dans la vie réelle : sur de fausses factures d'énergie, de faux PV de stationnement, etc. Il vaut mieux être trop prévoyant que pas assez. Parlez-en autour de vous afin de sensibiliser votre entourage.
Automobile : recrudescence des vols, comment protéger votre véhicule ?
La recrudescence des vols de véhicules dans certaines régions françaises met en lumière l’importance de sécuriser efficacement sa voiture. Des mesures simples mais essentielles peuvent faire toute la différence pour les propriétaires de modèles particulièrement ciblés par les malfaiteurs.
18 février 2024 à 11h00
Un constat alarmant en France
Les propriétaires de certaines marques et modèles de voitures, notamment la Renault Clio IV, la Mégane IV, la Peugeot 3008 II, ou encore la Lexus RX II, sont particulièrement visés par les vols de véhicules, surtout s'ils résident dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Nord ou du Rhône. Ce phénomène, souligné par les statistiques de l’Argos, met en évidence la nécessité d’adopter des mesures préventives pour sécuriser son bien. La vigilance et l'adoption de bonnes pratiques sont primordiales pour éviter de se retrouver sans voiture du jour au lendemain.
Des mesures préventives simples et efficaces
Pour commencer, le choix de l’emplacement de stationnement joue un rôle crucial dans la prévention du vol de voitures. Il est conseillé de privilégier les rues bien éclairées et fréquentées, ou encore mieux, les zones sous vidéosurveillance. Cette simple habitude peut dissuader les voleurs de s’attaquer à votre véhicule.
Ensuite, l'utilisation d’antivols certifiés ou de bloque-volants représente une barrière physique non négligeable contre les tentatives de larcin. Bien que le bloque-volant puisse sembler encombrant, son aspect dissuasif et son coût abordable en font une option intéressante pour sécuriser son véhicule.
Technologies de pointe contre le vol
Faire graver ses vitres est une technique moins répandue mais tout aussi efficace. En inscrivant le numéro d’identification du véhicule (VIN) sur les vitres, et en enregistrant cette information dans un fichier national, on augmente considérablement les chances de récupérer sa voiture en cas de vol.
L'installation d'un traceur GPS caché dans la voiture constitue une autre mesure de sécurité de plus en plus populaire. Bien que cette solution ne puisse empêcher le vol, elle permet une localisation rapide du véhicule, augmentant ainsi les chances de le retrouver avant qu'il ne quitte le territoire ou ne soit démantelé.
Il est crucial pour les propriétaires de voitures particulièrement ciblées par les malfrats de prendre des mesures proactives pour sécuriser leur véhicule. En suivant ces conseils, allant du choix judicieux du lieu de stationnement à l'adoption de technologies de sécurité avancées, il est possible de réduire significativement le risque de se voir dépossédé de son moyen de transport. Ces gestes simples mais efficaces peuvent faire toute la différence dans la protection de votre véhicule contre les larcins.
Automobile : Waze facilite l’anticipation des radars !
Waze réinvente l’alerte radar : une mise à jour transforme le signalement en un clic rapide et intuitif pour les conducteurs.
Par Rédaction le 18 février 2024 à 12h30
Une innovation au service des conducteurs
Avec la multiplication des radars sur les routes françaises, les automobilistes sont constamment à l'affût des solutions pour éviter les amendes pour excès de vitesse. Les applications de navigation communautaire comme Waze gagnent en popularité, grâce à leur capacité à informer en temps réel sur la présence de radars. La récente mise à jour de Waze est une véritable aubaine pour les utilisateurs : elle rend le signalement des radars non seulement plus rapide mais aussi plus intuitif.
Désormais, signaler un radar fixe est devenu un geste simple et rapide. Au cœur de cette évolution, une nouvelle icône de danger permet d'accéder directement à un menu simplifié. Il suffit aux conducteurs de répondre à la question « Que voyez-vous ? » et de choisir parmi les options proposées, y compris la présence de radars. Cette simplification élimine le besoin de naviguer à travers plusieurs menus, rendant la signalisation presque instantanée.
Waze repense une efficacité accrue
Avant cette mise à jour, l'action de signaler un événement sur Waze pouvait s'avérer fastidieuse, nécessitant de passer par plusieurs étapes. La nouvelle interface, avec son icône triangulaire jaune facilement reconnaissable, change radicalement la donne. Une simple pression suffit désormais pour partager l'information avec l'ensemble de la communauté Waze, sans aucune action supplémentaire de la part de l'utilisateur. Ce changement représente une amélioration significative dans la facilité d'utilisation de l'application, encourageant ainsi une participation plus active des utilisateurs dans le partage d'informations en temps réel.
La carte de Waze se met à jour automatiquement suite au signalement, assurant une diffusion rapide de l'information à tous les utilisateurs. Cette fonctionnalité est d'ores et déjà disponible pour les utilisateurs d'Android et d'iOS. Il est conseillé de mettre à jour l'application pour bénéficier de ces nouveautés. Quant aux utilisateurs d'Android Auto et de CarPlay, ils devront patienter encore un peu avant de voir cette fonctionnalité déployée sur ces plateformes, bien que la date précise de cette extension n'ait pas été communiquée.
Une réponse aux besoins des automobilistes
Cette mise à jour de Waze s'inscrit dans une démarche d'amélioration continue de l'expérience utilisateur. En rendant le signalement des radars plus accessible, Waze répond directement aux préoccupations des conducteurs qui cherchent à éviter les amendes tout en contribuant à la sécurité routière. L'alerte précoce sur la présence de radars peut inciter les conducteurs à réduire leur vitesse, contribuant ainsi à un environnement routier plus sûr pour tous.
L'initiative de Waze témoigne de l'importance de l'expérience utilisateur dans le développement des applications mobiles. En offrant une interface intuitive et facile à utiliser, Waze renforce son rôle d'outil indispensable pour les conducteurs, tout en encourageant une conduite responsable. Cette mise à jour illustre parfaitement la façon dont la technologie peut être mise au service de la communauté pour améliorer la sécurité et la fluidité du trafic routier.
Le totalitarisme en marche ! L'analyse d'Ariane Bilheran
RépondreSupprimerRémi Soulié
revue-elements.com
lun., 19 fév. 2024 19:21 UTC
À la suite de notre dossier consacré à « La dictature en marche ! », dans le dernier numéro d'« Éléments », nous avons longuement interrogé Ariane Bilheran, qui vient de sortir une très riche « Psycho-pathologie du totalitarisme » aux éditions Guy Trédaniel. Normalienne, philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, collaboratrice de l'« Antipresse » de notre ami et collaborateur Slobodan Despot, nul n'était en effet mieux placé qu'Ariane Bilheran pour analyser l'actuel contexte de répression, en revenant notamment sur la notion de totalitarisme dont l'ombre plane au-dessus de nos têtes.
ÉLÉMENTS : La philosophie politique contemporaine oppose nettement le totalitarisme et la démocratie. Cette distinction vous paraît-elle toujours pertinente ?
ARIANE BILHERAN. En 2010, dans un essai intitulé Tous des harcelés ?1, j'avais créé cet oxymore de « démocratie totalitaire », pour décrire un régime politique qui se donne l'apparence de la démocratie mais se laisse chaque jour gagner davantage par des processus totalitaires. Disons que nous ne sommes plus du tout en démocratie car en démocratie le peuple est souverain. Le peuple ne décide plus rien ; le pouvoir lui a été confisqué : il ne lui reste plus qu'à subir.
La démocratie fut ce régime politique inventé en Grèce ancienne à Athènes au Ve siècle av. J.-C., qui donne le pouvoir aux cioyens et les conditions de leur émancipation. Ce régime a duré peu de temps, et il fut très attaqué par les oligarques.
Il convient de préciser que la citoyenneté athénienne n'était pas accordée à tous : la cité comprenait aussi les esclaves et les métèques. Le régime démocrate n'était donc pas universel dans sa prétention. Mais la démocratie donnait le pouvoir à ses 40 000 citoyens qui étaient donc libres et souverains dans leurs droits et leurs prises de décision.
En ce premier point, la démocratie est opposée au totalitarisme, qui a une ambition de domination totale et d'expansion planétaire. Je rappelle qu'Hannah Arendt définit le totalitarisme par : « L'ambition d'une domination totale, [qui est] internationale dans son organisation, universelle dans son but idéologique et planétaire dans ses aspirations politiques. » Ceci n'est pas anodin : un régime possible pour 40 000 citoyens ne l'est sans doute pas pour des milliards d'individus. Plus on augmente la quantité d'individus pris sous un même régime politique, plus il est vraisemblable que le peuple, d'ordinaire éduqué et instruit, donc apte à un engagement politique, se convertisse en masse, une somme d'individus dépourvus d'esprit critique, où il ne s'agit plus pour le pouvoir que d'une quantité à gérer, et non d'une qualité de citoyens à administrer en étant au service du peuple. En ce sens, le « mondialisme » ou le « globalisme » politique nous entraîne sur la pente glissante du totalitarisme, car il n'existe plus de dialectique de contre-pouvoirs, ne serait-ce que géographiques (limitations spatiales à l'ambition politique). Il se pourrait bien donc que ce mondialisme politique s'oppose à l'universalisme humaniste qui n'a pas d'ambition politique mais pose des principes philosophiques : un être humain, quel qu'il soit, a des droits inaliénables. Peu importe au fond le régime politique, du moment qu'il lui garantisse l'existence de ces droits. Le point-clé est la transformation des peuples en masse homogène régie par les émotions induites et les actes qui en découlent.
Dans son essence, le totalitarisme, comme je le rappelle et démontre à nouveau dans Psychopathologie du totalitarisme, a besoin, pour exister, de créer des masses qui le soutiennent et le renforcent. Une masse est une somme d'individus régis par les passions et les instincts. Ils ne sont plus aptes à exercer un esprit critique singulier ni à se désolidariser du conformisme du groupe. Ce groupe devient « régressé ». J'avais créé cette notion de « groupe régressé » vers les années 2010, lorsque je travaillais sur le harcèlement en entreprise. Des groupes où les individus étaient épanouis, heureux d'être ensemble, de créer ensemble, petit à petit se dégradent, souvent sous l'influence d'un élément déstabilisateur profitant d'une crise (un individu qui érode les liens dans le groupe, avec des processus pervers), et ce même groupe, avec les mêmes individus, finit en zizanie, plus personne ne s'entend, tout le monde s'agresse. Il devient même le terreau de processus harceleurs qui s'y initient et s'y déploient. Des individus qui s'entendaient bien deviennent des ennemis jurés ; ils avaient une intégrité, et aujourd'hui se complaisent dans des complicités harceleuses ou en sont les victimes. Ce que j'avais fait ressortir dès 2006 est que le harcèlement est nécessairement un processus collectif, avec des rôles définis, occupés par une ou plusieurs personnes : harceleur, harcelé, complice actif du harceleur, complice passif, résistant actif, résistant passif, et des témoins, ces derniers pouvant épouser différentes fonctions.
RépondreSupprimerDans la mesure où le système totalitaire utilise le harcèlement comme méthode, nous retrouvons ces rôles. La violence et la perversion exercées par le pouvoir entraînent la régression des groupes, qui deviennent pathologiques et déraisonnables.
En ce sens, le totalitarisme est très proche de cette notion de philosophie politique dans l'Antiquité grecque, qui était l'ochlocratie. Dans l'anacyclose, qui est la théorie du cycle de la succession des régimes politiques - théorie créée par l'historien grec Polybe -, l'ochlocratie est le régime politique dans lequel la foule (okhlos) a le pouvoir d'imposer sa volonté. Cicéron reprit les analyses de Polybe dans le De Republica, puis Machiavel et ces philosophes y virent le pire de tous les régimes politiques, le stade ultime de la dégénérescence du pouvoir. Pour Polybe, il existait six phases dans le cycle : la monarchie, puis la tyrannie, puis l'aristocratie, puis l'oligarchie, puis la démocratie mais cette dernière sombre dans l'ochlocratie, où il reste à attendre l'homme providentiel qui ramènera à la monarchie (entendue comme « gouvernement d'un seul).
Rousseau fait le même constat dans Le Contrat social : la démocratie dégénère en ochlocratie, par une dénaturation de la volonté générale, qui cesse d'être générale en commençant à incarner les intérêts de certains, d'une partie de la population, au détriment de l'autre partie, et non de la population tout entière. En somme, le démos (le peuple) se clive, et se trouve divisé, et la masse, la partie la moins éduquée du peuple, la moins civilisée, prend le pouvoir. Le totalitarisme peut être vu comme le pouvoir de la masse, le règne de la démagogie, du populisme, de la confiscation de l'intérêt général au profit des intérêts particuliers d'une caste.
RépondreSupprimerL'okhlos est inférieur au dèmos, et en modifie la nature : la loi et les mœurs entrent en décomposition. La suite du clivage ne peut être que la persécution d'une partie de la population par l'autre. L'ochlocratie est une foule réunie par la haine. Le dèmos demeure la somme des citoyens qui refusent d'être phagocytés par l'ochlocratie. Le philosophe italien Giorgio Agamben avait formulé ses craintes à partir de 2001 et des lois terroristes qui ont vu le jour. Il y voyait la manifestation d'un asservissement collectif à la crainte de mourir. En clair, le dèmos régressait en okhlos, saisi par la panique, la terreur, et la haine qui s'offre en pansement de la terreur.
Ainsi, le totalitarisme est sans doute une forme d'ochlocratie, de dèmos défiguré, régressé et dégénéré qui n'est donc plus un dèmos.
Plus que l'opposition démocratie/totalitarisme, je pense qu'il faut parler d'état de Droit et d'état de non-Droit. Il est possible pour un citoyen de conserver quelques droits dans une tyrannie, par exemple. Dans le totalitarisme, il s'agit en revanche de la confiscation progressive de toutes les libertés et de la suppression même de l'état de Droit, avec le summum de la perversion : une apparence « légale » de la suppression du Droit.
À partir de 2001, des mesures anti-terroristes ont transformé l'ensemble de la population en criminel potentiel : mesures de sécurité, fouilles au corps, biométrie, reconnaissance faciale, liberté conditionnelle, etc. Dans Le Monde diplomatique, en 2014, Giorgio Agamben s'exprimait ainsi : « L'extension progressive à tous les citoyens des techniques d'identification autrefois réservées aux criminels agit immanquablement sur leur identité politique. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'identité n'est plus fonction de la "personne" sociale et de sa reconnaissance, du "nom" et de la "renommée", mais de données biologiques qui ne peuvent entretenir aucun rapport avec le sujet, telles les arabesques insensées que mon pouce teinté d'encre a laissées sur une feuille de papier ou l'ordonnance de mes gènes dans la double hélice de l'ADN. »
Cet état d'exception, qui s'autorise la suppression des droits, est devenu permanent, et a été réactivé à la faveur des injonctions de l'OMS en 2020.
RépondreSupprimerEn clair, il s'agit de supprimer l'état de Droit à la faveur de l'état d'exception. Dans la République romaine, ce concept existait, avec la dictature : les pleins pouvoirs au dictateur, mais sur une durée limitée. Ici, la durée est sempiternellement reconduite. Selon la philosophie politique, la fraude totalitaire sur le Droit consiste dans la problématique suivante : légitimer l'état d'exception. Prenons le cas de l'État nazi. Hitler promulgua le 28 février 1933 un « Décret pour la protection du peuple et de l'État », qui suspendait les articles de la constitution de Weimar relatifs aux libertés personnelles. Le décret ne fut jamais révoqué, si bien que tout le Troisième Reich peut être juridiquement considéré comme un état d'exception qui a duré douze ans. Le philosophe Agamben nous dit, dans État d'exception, Homo sacer (2003) : « Le totalitarisme peut être défini, en ce sens, comme l'instauration, par l'état d'exception, d'une guerre civile légale, qui permet l'élimination physique non seulement des adversaires politiques, mais de catégories entières de citoyens qui, pour une raison ou une autre, semblent non intégrables dans le système politique. Dès lors, la création volontaire d'une urgence permanente [...] est devenue l'une des pratiques essentielles des États contemporains. »
J'ai explicité les modalités de cette fraude juridique dans mon intervention le 9 septembre 20222 au colloque international de Lisbonne que j'ai organisé sur le thème « Corruption et fraude dans la crise Covid depuis 2020 » (cf. livre collectif du même titre à paraître aux éditions Guy Trédaniel début 20243). En clair, le système totalitaire légifère la suppression de l'état de Droit, or le Droit ne saurait autoriser sa propre suppression.
Pire, avec la Loi de programmation militaire 2024-2030, nous voyons surgir des notions inédites dans l'histoire. J'en ai fait état dans les numéros 415 et 416 de l'Antipresse. Nous ne sommes donc plus seulement dans « l'état d'urgence », incarné ici par le Premier ministre, mais dans « l'état de menace », incarné par le Président. Il n'y a plus nécessité d'une urgence, réelle ou fictive. La menace potentielle suffit. Or, qui pourrait nous garantir qu'aucune menace ne saurait surgir dans nos vies ? En outre, la suspension de l'ordre juridique dans l'état d'exception, où tout le pouvoir est donné à l'exécutif, augmente d'un cran : la concentration de tous les pouvoirs dans les mains d'un seul. Ici, la nécessité présente (quoique souvent fictive et fabriquée de toutes pièces), qui justifiait la transgression dans l'ordre totalitaire traditionnel devient nécessité potentielle. Nécessité, mais à venir. Nous préparons une analyse approfondie de ce « programme » avec Maître Virginie de Araújo-Recchia, dans un livre à paraître bientôt Loi de programmation militaire 2024-2030 : Totalitarisme, embrigadement des civils et culture du risque.
Avec l'état de menace surgit l'état de guerre perpétuelle. C'est bien ce à quoi nous mène la paranoïa : la guerre perpétuelle de tous contre tous. « Ceux d'entre nous qui ont vécu sous le régime nazi se souviennent de cette histoire totalitaire et reconnaissent les signes d'un régime totalitaire en devenir », nous dit Vera Sharav, survivante de l'Holocauste, dans la préface qu'elle donne à Psychopathologie du totalitarisme. Il s'agit presque d'une reconnaissance instinctive. Son diagnostic est le suivant : « Nous sommes sur une trajectoire diabolique vers un avenir gouverné par un seul régime totalitaire mondial, un régime déterminé à déclencher un génocide mondial. » Pour cela, tous les moyens seront utilisés, manipulations de masse, terrorisme, expérimentations de masse, armes biologiques, guerres et génocides à différents endroits du globe, idéologies variées. Et je renvoie au documentaire de Vera Sharav https://plusjamais.eu, ainsi qu'à mon opuscule L'internationale nazie4.
RépondreSupprimerÉLÉMENTS : Le phénomène totalitaire a donné lieu à bien des analyses, notamment politiques et philosophiques. Dans votre Psycho-pathologie du totalitarisme, vous vous en faites bien entendu l'écho mais, surtout, comme l'indique le titre de votre ouvrage, la psychologue clinicienne que vous êtes décrit les soubassements psychiques qui président à son expansion. Quels sont-ils ?
ARIANE BILHERAN. J'ai une double formation en philosophie morale et politique, et en psychopathologie. Autrement dit, j'ai lu Platon, Spinoza, Beccaria, Rousseau, Hegel, Hannah Arendt, etc. avant d'entreprendre mes études de psychopathologie.
Et si je me suis exilée, à l'époque de ma jeunesse, de la philosophie, c'est bien parce que cette dernière ne me donnait pas d'explication satisfaisante au « mal radical » (à la racine), ni à la folie humaine. Elle ne faisait quelque part que constater son existence, et cette « banalité du mal » (Hannah Arendt). Je trouvais davantage de réponses chez les historiens Thucydide ou Tacite quant aux motivations psychologiques expliquant ces périodes troubles où la folie humaine devient contagieuse. Le portrait de Néron par Tacite dans ses Annales est l'illustration parfaite de la fabrication collective d'un monstre, qui devient paranoïaque à force de ne rencontrer aucune limite des groupes qui l'entourent, à ses ambitions narcissiques. Et cette fabrication du monstre autorise les uns et les autres à exprimer un peu de leur monstruosité... N'est-ce pas exactement ce que nous vivons en période totalitaire ? J'avais néanmoins rédigé mon DEA de philosophie politique en Sorbonne sur la maladie collective de civilisation chez Nietzsche, chez qui la notion de ressentiment est centrale pour comprendre ces basculements collectifs.
J'écris souvent un livre au regard d'une insatisfaction conceptuelle que j'ai. Je ne prétends pas la résoudre de manière exhaustive, mais le livre propose au moins une réponse valable à mes yeux. Pour mes travaux sur le harcèlement, j'étais insatisfaite des définitions données, au tout début de la qualification du harcèlement, d'un méchant harceleur bourreau et d'un gentil harcelé victime, et je voyais dans le harcèlement d'abord un phénomène collectif. J'ai alors créé la notion de « groupe régressé » et affiné petit à petit mes recherches (mon premier livre sur le harcèlement est paru en 2007) sur les conditions de la dégringolade du groupe « normal » en groupe « régressé », celui où le harcèlement s'exprime. Dans Psychopathologie du totalitarisme, j'ai enfin publié mon « échelle du développement psychique », sur laquelle je travaille depuis des années et que je transmets dans mes ateliers depuis 2021. Cette échelle me paraît essentielle pour comprendre ce qui se passe en chacun et dans le groupe. On peut gravir cette échelle, ou en dégringoler plus ou moins subitement, c'est-à-dire ; affiner sa construction psychique et l'améliorer, comme on renforcerait son immunité biologique, ou au contraire, tomber progressivement malade, au gré de certaines circonstances et si l'on ne veille pas à son propre équilibre psychique. J'y ai réfléchi durant des années et l'ai mise à l'épreuve du réel de nombreuses fois avant de la publier.
RépondreSupprimerJe construis des modèles d'analyse, pour que les gens se les approprient et deviennent autonomes, en prenant ce qui leur parle. Ces modèles sont le fruit d'années d'étude, de réflexion, d'observation dans le champ du réel, en particulier de l'entreprise, bien qu'à partir de 2020 fût rendue possible, pour ainsi dire, une observation sociétale « grandeur nature », à l'échelle de la planète, et que j'aie pu vivre à partir des témoignages et de mon propre vécu un pied dans deux continents (Europe et Amérique du Sud). Dans Psychopathologie du totalitarisme, je livre un ensemble de théories inédites qui répondent à mon propre besoin de comprendre. Mais il faut les lier à mes travaux antérieurs, car bien entendu, je ne peux pas répéter des analyses entières qui figurent dans mes livres précédents.
Il m'est notamment apparu que le totalitarisme correspond à une maladie collective de civilisation, au sens propre. Le corps social devient malade et entraîne les individus dans ce que j'ai nommé il y a des années une « contagion délirante ». Cette maladie, la psychose paranoïaque, est connue en psychopathologie traditionnelle comme « contagieuse » : on parlait par exemple au début du XXe siècle de « folie à deux » (Sérieux et Capgras).
Mon apport avant toute chose est d'avoir convoqué cette psychopathologie traditionnelle, en diagnostiquant le totalitarisme comme un moment paranoïaque collectif, pour l'appliquer au totalitarisme, à la masse. Cela étant dit, cela ne me suffisait pas non plus. Il me fallait expliquer, et c'est sur ce point que je travaille depuis des années, les mécanismes précis de cette « contagion délirante ». Des auteurs bien avant moi ont parlé de « virus » (H. Arendt), d'« infection » (V. Klemperer), d'épidémie totalitaire (A. Camus). Klemperer le philologue (qui a travaillé sur la langue des nazis) est sans doute celui qui a approché de plus près le problème, en diagnostiquant l'existence - sans pouvoir néanmoins en nommer la nature propre - d'un problème psychiatrique général sur la population, qui se laissait gagner par le délire du Führer, au sens littéral.
RépondreSupprimerPour comprendre donc au mieux ce que je dis dans Psychopathologie du totalitarisme lorsque je parle de délire paranoïaque collectif, il peut être judicieux de lire mon livre Psychopathologie de la paranoïa (paru chez Dunod en 2016, et réédité en 2019). De même, lorsque je parle du harcèlement comme méthode et chef-d'œuvre du paranoïaque, c'est aussi valable pour le totalitarisme : le harcèlement est la méthode incontournable de prise du pouvoir et du maintien au pouvoir, bien que j'insiste sur le fait que le totalitarisme est un système, un délire collectif dans lequel la majorité des gens plonge et qu'ils entretiennent. J'ai compilé l'ensemble de mes recherches (livres et articles antérieurs sur le sujet, repris à la lumière d'où j'en suis aujourd'hui) l'été dernier en deux tomes Tout sur le harcèlement ! Soumettre ou démettre5, qui permettent de mieux comprendre la nature exacte de cette méthode. Il faut approfondir les sujets si l'on veut prétendre approcher un peu leur complexité.
De même, le totalitarisme répond à une situation sociétale de perte d'autorité, du berceau à la mort. Tous les terreaux où fleurissent du harcèlement ne sont plus régulés par un rapport transcendant à l'autorité, et je renvoie le lecteur à mon livre Psychopathologie de l'autorité6 publié pour sa première édition en 2015. Pour saisir une notion, il faut aussi cerner son antithèse : dans le rapport au pouvoir, l'autorité est le contraire du harcèlement. L'autorité autonomise lorsque le harcèlement aliène, par exemple7.
Aucune organisation pathologique ne saurait se mettre en place si l'agresseur n'a pas la latitude d'agresser. Il faut bien que les places aient été laissées vacantes au niveau du pouvoir, que les groupes se soient laissé transgresser, et c'est le sens du propos d'Hannah Arendt : les territoires fertiles pour les systèmes totalitaires sont ceux qui se sont affaiblis en autorité, laissant la place libre à ces profils qui ne supportent aucune autorité pour eux-mêmes, et entendent imposer leur autoritarisme à autrui. Nous devons donc faire le constat du type de terreau sur lequel surgit le travail de sape de la perversion, qui pose les bases de l'avènement du système totalitaire. La perversion transgresse et réifie, tandis que la paranoïa consacre le règne de l'absorption et de l'annihilation. Dans tous les cas, il est permis de briser ce que j'ai, dans ma théorie, appelé « les quatre piliers de la civilisation » (en ajoutant la différence des sexes et la différence des générations aux deux interdits fondamentaux, selon l'anthropologie classique, que sont les prohibitions du meurtre et de l'inceste), et d'entraîner la population à devenir complice de ces violations, ou témoin muselé et silencieux, ce qui infuse un niveau d'angoisse inouï dans l'espace psychique collectif.
RépondreSupprimerLe pouvoir totalitaire fonctionne à la projection, comme toute la psychose paranoïaque : le peuple est rendu coupable en lieu et place de ses représentants. Les transgressions sacrificielles sur la population sont justifiées dans les discours, et la servilité est obtenue par le traumatisme. Le traumatisme le plus violent émane de la transgression sexuelle sur les enfants, c'est aussi la raison pour laquelle la fabrication des futurs guerriers implique souvent le viol institutionnel des petits garçons (cf. mon article dans le numéro 416 de l'Antipresse).
Pour finir sur ma théorie de la « contagion délirante » : j'ai fini par comprendre au gré des années que le déni, bien qu'il puisse être utilisé massivement, n'est qu'une réponse, un pansement. Ce n'est pas lui qui est contagieux. Ce qui est contagieux, c'est le traumatisme, la blessure elle-même, par identification et empathie. Or, quel est le message du traumatisme ? Je ne peux plus avoir confiance en l'humanité. J'ai été transgressé dans ma relation à l'humanité.
ÉLÉMENTS : « Schématiquement, écrivez-vous, nous pourrions dire que les paranoïaques élaborent le « programme » de contrôle, les pervers tirent les ficelles dans l'ombre et les psychopathes « accomplissent les basses œuvres ». Comment expliquer qu'une grande partie de la population adhère à des directives folles, par définition parfaitement irrationnelles ou, à la rigueur, sophistiques ? Dans le même ordre d'idée, comment un bon père de famille démocrate peut-il se transformer sans difficulté en kapo ?
ARIANE BILHERAN. Lorsque je parle de perversion et de paranoïa, l'idée n'est pas tant de diagnostiquer des individus, que des processus. Mon diagnostic de la régression psychique au niveau collectif, qui bien sûr attrape au vol le psychisme individuel, n'est pas là pour créer des stigmatisations supplémentaires, mais pour aider à l'intelligibilité de processus psychiques. Ceci étant dit, le moment totalitaire crée des pathologies narcissiques à foison chez des individus qui n'auraient pas basculé en d'autres circonstances. Il est important de distinguer la nature de ces pathologies narcissiques, et leurs modalités d'alliance : perversion, paranoïa et psychopathie. J'explique toutes ces notions dans mon livre.
RépondreSupprimerJe ne m'attarde pas beaucoup sur les travaux de Milgram ou ceux de la prison de Stanford. Je ne le fais pas pour plusieurs raisons : d'abord, ces travaux sont connus et les gens n'ont pas besoin de moi pour aller les retrouver. Je souhaite apporter quelque chose de neuf dans la compréhension. En outre, la psychologie sociale m'a toujours donné une insatisfaction, car elle demeure souvent descriptive. Or, il ne me suffit pas de constater le problème. J'ai toujours voulu comprendre pourquoi. Il ne me suffit pas d'entendre que les gens sont suggestibles et répondent à des injonctions de blouse blanche. J'ai besoin d'aller triturer en profondeur ce qui se passe dans le psychisme humain, de sonder l'âme humaine. Car pourquoi tel bon père de famille démocrate devient un kapo sadique, mais tel autre non, dans les mêmes circonstances ? Pourquoi le second finit néanmoins par basculer à la faveur du temps ? La chronologie des événements, et l'inscription historique font aussi partie des éléments que je prends en compte. Par exemple, il ne suffit pas de dire que le choc traumatique crée l'effraction psychique. La somme des chocs peut à un moment donné faire basculer l'individu, à un autre, non.
Ce que je souhaite souligner est que la tentation totalitaire est bien présente à l'intérieur de chacun d'entre nous. Elle est directement corrélée au niveau d'angoisse que nous éprouvons, mais nous renvoie aussi à ce qui n'a pas été solidement construit en nous dans la petite enfance, ainsi qu'à nos héritages transgénérationnels. Tous les pouvoirs totalitaires tentent d'empêcher le développement psychique infantile, et de détourner les adolescents de leurs parents par des idéologies nauséabondes, en manipulant leur aspiration à la liberté, et leur idéalisme naïf.
J'ai élaboré la notion de « régression psychique », en expliquant de mon point de vue les étapes de la construction psychique dans l'enfance. Je fais appel pour cela à ma première formation professionnelle en psychologie de l'enfant, à des auteurs connus, mais je propose aussi une vision qui m'est propre, émane de ma clinique d'enfants durant des années puis de mes observations des îlots totalitaires dans les entreprises. Toute l'éducation vise à nous aider à construire des remparts psychiques, qui sont autant de garde-fous. J'ai, comme déjà indiqué, ajouté aux piliers de l'anthropologie qui sont l'interdit du meurtre et de l'inceste, deux autres piliers, qui sont la différence des sexes et celle des générations. Ce qui me fait dire que ce sont quatre piliers qui nous permettent de construire notre maison psychique.
RépondreSupprimerAvec le totalitarisme, ce sont ces piliers qui s'effritent et nous font régresser dans la vie psychique la plus archaïque, marquée par le primat d'un état pulsionnel. Car nous avons tous traversé des états pulsionnels qui nous ont conduits, ou auraient pu nous conduire, malgré nous, à transgresser autrui. Toutes les écoles maternelles connaissent bien la problématique des morsures entre enfants ! Ce que j'ai appelé « régression psychique » est donc ce processus par lequel les piliers de civilisation, que nous avions acquis dans notre éducation, s'effondrent. Elle fait le lit du système totalitaire, et propulse au pouvoir l'alliance pathologique entre pervers, paranoïaques et psychopathes dont nous avons parlé.
J'en profite également dans mon livre pour expliquer la nature déterminante du « Complexe d'Œdipe » et son antithèse, ce qui nous permet d'apprécier l'ignorance et les contre-sens dans la divulgation publique de ces notions. Je cite : « En somme, le psychisme qui a passé l'épreuve initiatique du Complexe d'Œdipe a acquis quatre piliers fondamentaux pour construire sa maison psychique : l'interdit du meurtre, l'interdit de l'inceste, la différence des sexes (séparation horizontale), la différence des générations (séparation verticale). Il est tout à fait limpide qu'il n'acceptera pas (sauf si son psychisme régresse à la faveur du harcèlement totalitaire), en époque totalitaire, les injonctions de transgression sur soi et/ou autrui. »
Je souhaite ici insister sur le fait que diagnostiquer une folie paranoïaque qui s'empare du corps social ne saurait en aucun cas servir de prétexte pour exonérer des responsabilités pénales. Je vois régulièrement mon discours repris, grossièrement simplifié et restitué dans un sens qui n'est pas le mien, aussi je tiens à rappeler que depuis 2010 j'ai eu des débats avec de grands pénalistes sur la nécessité de ne pas appliquer l'irresponsabilité pénale à la paranoïa, bien qu'il s'agisse d'une psychose, et ce, pour au moins trois raisons.
La première, c'est que le paranoïaque sait très bien ce qu'il fait (notamment le harcèlement), il a donc conscience de la gravité de ses actes, mais il les justifie par une pseudo « légitime défense », ou encore, parce que « la fin justifie les moyens ». En clair, nous pouvons dire que l'idéologie justifie le sacrifice dans la paranoïa. Par exemple, « sauver la planète » justifierait de maltraiter et de supprimer des individus. « La lutte contre le terrorisme » justifierait les pires sacrifices humains (guerres, génocides, etc.).
RépondreSupprimerLa deuxième raison est que la société doit s'organiser autour des principes de la philosophie du Droit, donc de la protection de l'intégrité des individus. Il faut remettre au centre les interdits de civilisation comme structure symbolique et légale de la société, ce qui lui permet un fonctionnement civilisé. C'est la raison pour laquelle, animée de cette conviction, je suis intervenue en tant qu'experte au Grand Jury avec l'équipe de Reiner Füllmich8. Il est indispensable de réfléchir aux différents niveaux de responsabilités et donc de culpabilités au regard des atteintes aux droits humains.
La troisième raison est que le délire paranoïaque augmente à mesure qu'il ne rencontre aucune limite, en particulier dans la Loi. J'explique le rapport du paranoïaque à la Loi dans mon livre Psychopathologie de la paranoïa. Je suis également intervenue dans la controverse entre Peter Breggin et Mathias Desmet9 à ce sujet. En clair, tout devient fou car précisément les limites posées par le Droit ne le sont plus, et que le Droit devient un instrument au service de sa propre destruction. Dans ma carrière professionnelle, j'ai ainsi régulièrement été menée à réaliser des expertises pour la justice sur le harcèlement, et ai eu des coopérations approfondies avec des avocats, notamment pénalistes.
ÉLÉMENTS : Vous vous référez à de grands écrivains comme André Suarès, Arthur Koestler, Stefan Zweig ou Soljenitsyne. En quoi la littérature, c'est-à-dire une certaine pensée et une certaine pratique de la langue, peut-elle être un rempart contre le déferlement de la folie ? Plus généralement, quelles sont les ressources dont dispose l'esprit pour détecter les manipulations et ne pas y succomber ?
ARIANE BILHERAN. J'ai envie de commencer par citer un passage de la très belle préface qu'a rédigée Slobodan Despot à ce livre : « Faire du totalitarisme un sujet de science politique revient, en gros, à expliquer les Fleurs du Mal par la phonologie. [...] Voilà en quoi la contribution d'Ariane Bilheran est singulière. Sans être littéraire, elle s'appuie sur la littérature — à ce jour, le meilleur moyen de connaissance de l'énigme totalitaire. »
Il faut tout d'abord préciser qu'il ne s'agit pas de toute la littérature, mais d'une certaine littérature, qui plonge au cœur de l'enfer humain, à partir d'un vécu et d'une expérience propres. J'exclus bien entendu la littérature servile qui ne porte de littérature que le nom, et qui sert de propagande aux régimes politiques.
RépondreSupprimerLa littérature en matière de totalitarisme permet de restituer ce que les meilleures analyses philosophiques ou politiques au monde ne suffisent pas à appréhender : l'existence humaine nue et déchirée face au monstre totalitaire. Si le totalitarisme est si violent et s'il finit toujours par échouer, c'est parce qu'il se fonde et s'enracine sur un contre-sens concernant l'humanité, à laquelle il dénie l'esprit. Seule la littérature est en mesure de nous faire éprouver les états d'âme et la dimension spirituelle qui ne peuvent être éradiqués en l'homme. En ce sens, les témoins du totalitarisme ont souvent ressenti la nécessité de raconter autrement ce qu'ils avaient vécu, en sortant d'une réalité froide et rationnelle, de type explicatif, pour exposer les entrailles de la cruauté totalitaire. Ces témoignages sont essentiels. Passer par le roman permet aussi de dire davantage que de restituer un récit historique très frais. Les romans contiennent souvent plus de vérités que les livres historiques. Je pense par exemple à une dame qui est venue dans l'un de mes ateliers « Littérature et totalitarisme ». Elle racontait dans un roman l'évasion passée de son mari depuis l'Allemagne de l'Est. Emprunter l'écriture romanesque permettait de dire davantage de vérités que dans un récit historique, qui aurait été inspecté à la loupe par des survivants qu'un tel écrit aurait dérangés (par exemple, ils auraient pu être reconnus, etc.). La littérature permet donc de témoigner au plus près des abysses du système totalitaire. Lorsque Koestler met son lecteur en focalisation interne dans la tête de Roubachov, il lui fait vivre ses tourments psychiques, son angoisse, l'absurdité du système. Elle n'est pas théorique, mais transmise dans le vécu, le partage des émotions et des incertitudes. Seule la littérature en général a le luxe de sonder ainsi les profondeurs de l'âme humaine. Lorsqu'on lit William Faulkner ou Marguerite Duras, on en apprend souvent davantage sur la complexité de la psychologie humaine que durant des années sur les bancs de l'Université.
La littérature, en somme, humanise, en remettant l'être humain au centre et au cœur de son existence et du processus historique. Elle est un antidote au totalitarisme en favorisant aussi l'évasion imaginaire qui, contrairement au délire, n'est pas un déni de la réalité, mais une aptitude à s'en extraire sans la nier, une liberté supplémentaire.
Le délire paranoïaque du totalitarisme est une folie raisonnante, qui s'empare donc des champs traditionnels où s'exerce la raison, et en particulier ceux qui donnent libre cours à l'interprétation (la paranoïa est un délire d'interprétation) des textes entre la lettre et l'esprit : la religion, la médecine, la rhétorique, la science en général, la justice, etc. Le délire paranoïaque impose sa certitude délirante : il est pur dogme, et ne saurait souffrir aucune contradiction. L'idéologie est le mot philosophique et savant pour décrire la prédominance et la propagation d'une idée délirante.
RépondreSupprimerLa raison étant devenue folie, elle corrompt la langue. Il existe un discours propre à l'idéologie, et plus généralement, au délire paranoïaque, fait de novlangue, de technicisation des mots, etc. Je renvoie à la LTI de Klemperer, à mes analyses dans Le Débat interdit (Trédaniel, 2022)10, et à mes articles récents dans l'Antipresse sur le sujet (n° 420, et sq.). Porter notre attention sur l'altération de notre langue est déterminant. Il faut être apte à identifier où sont les fraudes langagières ; certains les repèrent par leur simple flair et bon sens.
De manière plus générale, il est important de souligner que nos ressources contre le déferlement de la folie sont faibles et minces, et que tout individu est susceptible de basculer dans ce que nous appelons décompensation psychotique, à la faveur de certains événements et de l'effondrement de ses digues psychiques. J'en explique les mécanismes précis dans le livre.
Disposer de cette conscience de sa propre fragilité est un premier rempart contre l'inflation narcissique et l'orgueil qui déséquilibre le sujet humain. À relire Les Bacchantes d'Euripide, on se rend compte aussi que le phénomène n'est pas nouveau mais qu'il concerne surtout ceux qui, majoritaires, sont persuadés que la folie humaine ne saurait jamais les atteindre et est très éloignée d'eux. À partir du moment où je sais qu'en tant qu'être humain, je porte en moi l'humaine condition, tout une série d'horreurs qui pourrait me rendre aussi fanatique que celui que je dénonce comme tel, si j'étais placé dans des situations similaires, alors je suis davantage immunisé contre la « contagion délirante » que celui qui pêche par orgueil et est certain de ne jamais y sombrer. Cette seule certitude entraîne sa condamnation.
Un autre rempart est de savoir faire un pas de côté : ce que les Stoïciens appelaient l'épochè, la suspension du jugement. Je l'ai expliqué dans mon livre Chroniques du totalitarisme 202111. Cela suppose d'avoir affronté déjà les affres de la solitude. Car le conformisme au nom de pseudo-valeurs est un adjuvant terrible et pernicieux du totalitarisme. Pour réussir le pas de côté, il faut accepter la posture « seul contre mon clan ». Elle est loin d'être évidente.
RépondreSupprimerPorter son attention davantage sur les processus que sur les contenus est aussi une aptitude à acquérir. Je cite un passage de mon livre : « Le système totalitaire fonctionne sur un principe de nécessité amoral : "la fin justifie les moyens". En d'autres termes, si la cause l'exige, il est permis d'utiliser comme moyen ce qui n'en est pas un, à savoir, un être vivant, ou un être humain. » À quel endroit puis-je rencontrer ce principe de nécessité amoral « la fin justifie les moyens » ? À cet endroit-même, il est probable que je rencontre des processus totalitaires.
Pour éviter de se laisser emporter par la vague de la contagion délirante, il convient aussi de revenir à soi, à son incarnation, à son expérience ici et maintenant, et c'est en ce sens aussi où, comme j'ai pu l'indiquer, la phénoménologie de Husserl est un antidote aux folies raisonnantes. Revenir à soi au quotidien, pour ne pas se laisser gagner par l'anxiété, est de notre ressort. Je renvoie à mon livre Se sentir en sécurité paru il y a des années chez Payot12, où je donnais des méthodes simples pour raffermir son sentiment de sécurité intérieure.
Cette introspection est aussi nécessaire car elle évite de se laisser contaminer par des émotions qui ne sont pas les nôtres, mais sont fabriquées par le monde de la manipulation médiatique. On requiert nos émotions pour telle ou telle cause, et non telle autre, qui sera occultée. C'est manipulateur. À nous de choisir l'endroit où nous désirons nous laisser émouvoir, sans être des marionnettes au service du pouvoir qui souhaitent ensuite orienter nos émotions collectives vers telle ou telle action de la population ou tel assentiment. Les propagandes de guerre ne fonctionnent pas autrement.
Enfin, mais la liste n'est pas exhaustive, Vera Sharav rappelle qu'il ne faut pas nous satisfaire d'approximations dans notre quête de vérité. Ce chemin requiert beaucoup d'humilité. Pour Vera, notre responsabilité réside dans la traque aux mensonges et aux tromperies qui ont obscurci notre pensée. Pour invoquer une telle responsabilité, encore faut-il avoir empêché, sinon freiné, notre « régression psychique », par toute une série de mesures préventives, comme je l'explique dans Psychopathologie du totalitarisme, et ne pas avoir sombré dans le poison du délire collectif.
RépondreSupprimerÉLÉMENTS : La religion scientiste est-elle une illusion sans avenir ?
ARIANE BILHERAN. Je pense qu'elle est promise au contraire à un grand avenir... en particulier dans le domaine de la « Santé » !
La religion scientiste est l'expression du délire paranoïaque dont la déesse Science devient la nouvelle idole à vénérer. Elle n'est donc plus discutable, et ne peut se mettre en doute. En matière de médecine, l'OMS est le nouveau temple à honorer, devenue autorité suprême intouchable. Le président de la République nous a dit qu'elle représentait « une seule science », dans son discours de mai 2022 : « soutenir sans relâche l'organisation mondiale de la santé. L'OMS est la seule institution légitime pour garantir la sécurité sanitaire universelle ». Il est à noter que la France a doublé ses contributions financières pour l'OMS. La France joue un rôle important dans le domaine de la sécurité sanitaire. Les financements français représentent plus du quart des ressources disponibles au siège de l'OMS pour la mise en œuvre du RSI...
La France n'a pas les moyens pour les urgences hospitalières et son système de santé (les tragédies s'accumulent de jour en jour aux urgences hospitalières, par exemple), mais déploie beaucoup de financements pour l'OMS. Le président de la République a dit toute l'« importance de renforcer l'OMS dans son rôle de coordination scientifique, d'instance normative, dans une approche "une seule santé", et sur la nécessité de lui donner davantage de moyens pour agir ». Il s'agit là d'un transfert de pouvoir du national au supranational qui ne concerne pas que la France.
Le même président nous a dit : « Je suis favorable à l'adoption, sous l'égide de l'OMS, d'un accord international juridiquement contraignant. Celui-ci devra être accompagné par la révision du règlement sanitaire international. » Il a aussi invoqué « Une science libre, ouverte, indépendante de toute pression politique », et ce, tout en créant un « Conseil scientifique » au service du gouvernement. La science et le pouvoir assument désormais leur entière collusion, sous des mots qui ne veulent plus rien dire.
Le « vaccin » est l'objet fétiche avec ses victimes sacrificielles et expiatoires dont personne ne veut entendre parler (et nous pouvons vivement remercier tous ceux qui œuvrent pour que la lumière soit faite sur le désastre sanitaire en cours) ; il existe des rituels (les protocoles sanitaires), des tables de la loi dictant les nouveaux comportements à adopter sous peine de répression ; de grands prêtres prêchent la bonne parole tandis que les experts et médecins indépendants sont persécutés par des ordres inquisitoriaux. Le président de la République parle « d'une seule santé », « universelle ». Il exprime donc bien une pensée totalitaire : « une seule santé », pour « un seul corps » au sein duquel nous sommes tous agglomérés.
RépondreSupprimerQuant à la scientificité propre à l'OMS, elle est tout à fait discutable, lorsque l'on regarde les références dites « scientifiques » par exemple dans son document « Standards pour l'éducation sexuelle en Europe ». Nous sommes d'ailleurs un collège de professionnels de la santé mentale à dénoncer cette absence de scientificité13, à travers l'association ONEST L'alternative que nous sommes en train de monter.
La religion scientiste ne souffre pas de concurrence. Je me souviens avoir lu il y a plusieurs années un discours dans les officines européennes au sujet des « droits sexuels », où il était clairement exprimé que les religions monothéistes seraient à combattre pour imposer ces dits « droits », dont j'ai manifesté qu'il s'agissait de droits pour les prédateurs exigeant de ne pas être freinés dans leur jouissance sur le corps d'autrui. Donc, de l'inverse du Droit, censé protéger l'intégrité des individus.
ÉLÉMENTS : Vous réfléchissez beaucoup à la vaste entreprise mondiale de « sexualisation de l'enfance » orchestrée, pour le coup, par de très authentiques pervers polymorphes. Est-il possible d'établir un lien entre l'illimitation inhérente à la « forme Capital » et le confusionnisme psychique incestueux ? Autrement dit, dans quelle mesure l'abolition des frontières, y compris celles de l'Œdipe ou de la castration symbolique, favorise-t-elle le déchaînement d'un « mauvais infini » ?
ARIANE BILHERAN. J'ai écrit mon livre L'Imposture des droits sexuels en 2017 pour sa première édition (il en est à sa cinquième14), et ce que j'avais à dire était absolument inaudible à l'époque. J'en ai fait les frais en étant rejetée par des pairs au titre qu'il n'y aurait pas de totalitarisme. Le sous-titre de ce livre était « Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial ». J'aimerais bien savoir ce que pensent aujourd'hui ces collègues qui m'ont ostracisée. Je comprends qu'en 2017, mon analyse était inaudible, car le projet totalitaire n'était clairement appréhendable qu'après avoir lu avec précision et exhaustivité les textes de l'OMS. Lorsque j'ai vu l'OMS surgir en 2020 pour la mal nommée pandémie, j'ai rapidement fait le lien avec le projet de sexualisation de masse dès la naissance, qui comprend aussi la marchandisation des corps, masquée sous de jolis idéaux qui instrumentalisent des causes justes (lutte contre les stigmatisations, par exemple). Malheureusement, toute la suite m'a donné raison, et en février 2023 j'ai été contactée par des collègues psys qui commençaient à recevoir en masse dans leur cabinet des enfants traumatisés par ces soi-disant cours soi-disant destinés à leur émancipation future, au nom du soi-disant « respect », et autre « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » du pouvoir.
RépondreSupprimerDans les textes de l'OMS, il n'existe qu'une différence de degré et non de nature entre l'enfant et l'adulte. En clair, l'enfant y est vu et décrit comme un adulte en miniature, et l'adulte y est décrit comme un « partenaire » (donc, au même niveau) de l'enfant. Il s'agit bien là d'une confusion extrêmement dangereuse, qui renvoie à l'article de Sándor Ferenzci « Confusion des langues entre l'adulte et l'enfant15 », où l'adulte pervers parle la langue de la séduction, tandis que l'enfant parle celle de la tendresse. L'enfant imite et donne à l'adulte ce qu'il souhaite. Il n'a pas le choix. Si l'adulte lui enseigne la sexualité, l'enfant transgressé lui donnera en retour des attitudes sexualisées. Est-ce bon pour le développement psychique de l'enfant ? Non.
Si j'avais un doute en 2017 sur l'existence de lobbies qui entendent promouvoir et banaliser la pédophilie, je n'en ai plus, au regard des menaces, des calomnies, de la censure et des attaques subies durant des années pour avoir osé parler du sujet.
Le capitalisme totalitaire correspond à un système de marchandisation des corps et des esprits, parfois au sens littéral et en pièces détachées (esclavages, trafics d'organes, trafics sexuels), à une ambition de prédation dénuée d'empathie. Au pire, l'autre est inutile et à éliminer. Au mieux, il est un instrument de sa jouissance, ou de son enrichissement, en tout cas de son intérêt, et cette façon d'être au monde et en relation aux autres est de nature perverse. La perversion est tout fait en rapport avec la confusion psychique : depuis le grand Racamier, nous nommons le climat pervers « incestuel », car l'instrumentalisation d'autrui détrône les places clairement définies et les interdits qui les séparent. Je renvoie là encore à mon échelle du développement psychique dans Psychopathologie du totalitarisme.
Nous avons tous été manipulés dans cette affaire « d'éducation sexuelle » ou « éducation à la sexualité » (ceux qui font une différence me paraissent suspects, puisque les deux notions proviennent de la même officine Kinsey). La réalité est qu'il existe derrière tout un marché financier de la pornographie, du futur consommateur, et du consommateur de plus en plus jeune. Je renvoie à l'interview que j'avais réalisée de Judith Reisman en 2018 sur ce sujet16.
RépondreSupprimerLa protection psychique des enfants n'est plus à l'ordre du jour, et l'on voit plutôt fleurir des clivages politiques et des cautionnements de cette instrumentalisation perverse, et ce qui est le pire : au motif de l'émancipation. La manipulation est de taille, et lesdites minorités sont prises en otage. Il s'agit de toute façon toujours de prise d'otage politique au nom de l'idéologie (par exemple, le même phénomène se produit pour ce qui se passe en Terre Sainte : les Juifs sont priés de s'identifier et d'adhérer à la politique coloniale du gouvernement israélien, même aux côtés de certains partis politiques qui se revendiquent aujourd'hui sionistes mais ont un lourd passif antisémite).
Le système totalitaire est une entrée fondamentale dans la barbarie, car il introduit une confusion des langues et des générations. Notre régression dépend donc de la nature, de l'intensité, de la violence et du lieu des chocs administrés sur notre maison psychique, et de leur répétition. À force de harcèlement, notre maison devient fragile, et peut régresser avant le complexe d'Œdipe pour tout le monde. C'est du moins ce que j'ai compris et de là que j'ai forgé le concept de « régression psychique ». En somme, la « régression psychique » consiste à retrouver les épisodes tyranniques de la petite enfance, mais dans une peau d'adulte, avec un pouvoir de nuisance bien plus important que celui d'un enfant en bas âge qui ont besoin de traverser ces étapes pour transformer leur angoisse de séparation grâce à la rencontre d'une éducation adéquate. Les corps des individus, dans le totalitarisme, sont d'abord réifiés (perversion, mauvais traitements), jusqu'à être absorbés par la grande pieuvre dévorante. L'individu devient pure cellule d'un grand corps dans lequel tout fusionne. La réification est au service de l'absorption, comme l'absorption est au service de la réification. Les profils paranoïaques qui se hissent au pouvoir sont représentés par des individus qui insufflent le délire et la transgression. L'alliance entre les profils pervers et les profils paranoïaques fonctionne généralement de façon durable, chacun tirant intérêt de l'autre, réification (pervers) et absorption (paranoïaques). En revanche, l'alliance entre les profils paranoïaques est très éphémère, il y en a toujours un pour anticiper la trahison, et la mettre en acte. Le moment totalitaire est celui du règne de la jouissance, pour les pervers, tandis que les paranoïaques s'en donnent à cœur joie dans la construction délirante des nouvelles idéologies, et la programmation totalitaire (ex. : les grands plans quinquennaux en URSS).
Ce « mauvais infini » dont vous parlez est très semblable au temps cyclique dans la psychose paranoïaque : un tourbillon vicieux dont on ne voit plus la fin et dont l'issue est tragique... Affrontements physiques dans le corps à corps, cannibalisme, violence illimitée, etc.
RépondreSupprimerÉLÉMENTS : S'il n'y a pas de civilisation sans malaise, comment peut-on prévenir ce que vous appelez la « maladie de civilisation », qui commence par ce que qu'Henry Miller appelait le « cauchemar climatisé » et qui s'achève dans le froid sibérien de l'ingénierie panoptique ? Le progressisme est-il un antihumanisme ?
ARIANE BILHERAN. L'humanisme est, il est important de le rappeler, avant tout conservateur, car il s'inscrit dans un rapport de filiation avec les humanistes des siècles passés. Il ne s'agit surtout pas d'inventer « un homme nouveau » : ce type de « progressisme » est de nature totalitaire.
L'humanisme est une affaire de transmission depuis le passé, et de mémoire. Les injonctions permanentes à innover participent à cet égard des idéologies totalitaires. Il existe une phrase d'Hannah Arendt, qui a très justement écrit sur la crise de l'autorité, qui dit ceci : « C'est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l'éducation doit être conservatrice, c'est-à-dire assurer "la continuité du monde". »
Je ne crois pas que quoi ce soit puisse être prévenu, ni que nous apprenions des leçons de l'histoire. Ce qui ne saurait signifier qu'il ne faudrait pas s'escrimer à transmettre une mémoire vivante, faite de témoins. Il existe dans la nature humaine une fascination pour son autodestruction. Même pas un siècle après la Deuxième Guerre mondiale, nous sommes partis de nouveau pour une escalade vers une Troisième Guerre mondiale. Nous devrions tout faire pour empêcher cette guerre, qui ne serait qu'un moyen pour atteindre une fin de contrôle total sur l'humanité. Des mèches sont déjà allumées à différents endroits du globe.
L'idéologie du progrès s'adosse souvent à la négation du passé - ou son ignorance. À regarder les œuvres du passé, par exemple les sculptures de Michel-Ange, le Baptistère de Florence, l'Iliade d'Homère, le Parthénon, ou encore, les Préludes de Bach et le Requiem de Mozart, pour n'en citer que quelques-unes parmi tant d'autres, nous voyons bien que nous ne faisons pas le poids. Il faudrait plutôt songer à rattraper ce que nous avons perdu, et à ne pas laisser disparaître dans l'oubli les fragments d'un passé où l'esprit connut ses aspirations au sublime.
Propos recueillis par Rémi Soulié
RépondreSupprimer1. https://www.dunod.com/sciences-humaines-et-sociales/tous-harceles.
2. https://youtu.be/DJlQfQaQwRw?feature=shared.
3. https://www.editions-tredaniel.com/corruption-et-fraude-dans-la-crise-covid-depuis-2020-p-11393.html.
4. https://www.bookelis.com/politique/52258-L-Internationale-nazie.html.
5. https://www.bookelis.com/sciences-humaines/58555-Tout-sur-le-harcelement-Tome-I.html
https://www.bookelis.com/sciences-humaines/58556-Tout-sur-le-harcelement-Tome-II.html.
6. https://www.dunod.com/sciences-humaines-et-sociales/psychopathologie-autorite.
7. Cf. une conférence que j'avais donnée à Montréal en 2009 sur le sujet.
8. https://www.arianebilheran.com/post/grand-jury-février-2022
https://www.arianebilheran.com/post/comité-d-investigation-de-reiner-fuellmich.
9. https://www.arianebilheran.com/post/le-totalitarisme-qu-est-ce-que-c-est-partie-1-2
https://www.arianebilheran.com/post/le-totalitarisme-qu-est-ce-que-c-est-partie-2-2.
10. https://www.editions-tredaniel.com/le-debat-interdit-p-10270.html.
11. https://www.bookelis.com/documents/50959-Chroniques-du-Totalitarisme-2021.html.
12. https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/se-sentir-en-sécurité-9782228919937.
13. Voir la pétition : https://www.mesopinions.com/petition/enfants/alerte-protegeons-enfants-respect-integrite-psychique/217299.
14. https://www.bookelis.com/sciences-humaines/51301-L-imposture-des-droits-sexuels.html.
15. https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/confusion-de-langue-entre-les-adultes-et-lenfant-9782228914260.
16. https://youtu.be/3lsbab3tJRw?si=yUYGVYG_2xokRJ1o.
https://www.revue-elements.com/le-totalitarisme-en-marche-lanalyse-dariane-bilheran/
https://fr.sott.net/article/43393-Le-totalitarisme-en-marche-L-analyse-d-Ariane-Bilheran
(...) Disons que nous ne sommes plus du tout en démocratie car en démocratie le peuple est souverain. Le peuple ne décide plus rien ; le pouvoir lui a été confisqué : il ne lui reste plus qu'à subir. (...)
Supprimer'Le peuple ne décide plus rien ; le pouvoir lui a été confisqué : il ne lui reste plus qu'à subir.'
démocratie le peuple est souverain !
Contradiction surprenante dans les termes employés.
La Démocratie c'est: 'Par le Peuple, Pour le Peuple'.
En Suisse, le Peuple propose LUI-MÊME ses lois et vote LUI-MÊME SES LOIS !
- Le terme inabordé par Ariane Bilhertan est la nuit.
La nuit (quand on dort) est une situation très perplexe. L'on se réveille le matin, observons la clarté du jour et nous nous habillons. (Buvons un café, douche, etc).
Arrivent les perspectives, les volontés, les objectifs à atteindre, bref, un court futur devant nous. On se demande (comme on le fait sur la cuvette des chiottes). Puis, on se laisse conduire vers les programmes du jour et ces découvertes.
Notons qu'à l'inverse, dans la journée de hier nous n'avons eu de reprogrammation ou de déprogrammation durant la journée. Tout était réglé. Mais, mais aujourd'hui, arrive ce 'nouveau jour'.
Pourquoi n'y a t-il pas de continuité entre les choses d'hier et celles d'aujourd'hui ?
Et si... et si nous ne dormions plus ? Que ce passerait-il ?
La nouvelle loi médicale française horriblement écrite
RépondreSupprimerPoser les bases juridiques de la prochaine Inquisition des médecins dissidents.
JOHN FUITE
17 FÉVRIER 2024
Le 14 février, l’Assemblée nationale française a adopté un projet de loi qui a été rapidement critiqué par les défenseurs de la liberté médicale. Le titre nébuleux du projet de loi indique que la loi proposée vise à s’opposer aux sectes religieuses ou philosophiques hérétiques que l’État juge dangereuses pour la santé publique.
Le titre de la loi est le suivant :
PROJET DE LOI visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l’accompagnement des victimes.
Traduction : PROJET DE LOI visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l'accompagnement des victimes
L’article 4 a suscité une attention et des critiques particulières dans les cercles de la liberté médicale.
Article 4
Après l’article 223-1-1 du code pénal, il est inséré un article 223-1-2 ainsi rédigé :
Art. 223-1-2. – Est punie d'un an d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende la provocation, au moyen de pressions ou de manœuvres réitérées, de toute personne atteinte d'une pathologie à suivre ou à s'abstenir de un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présentée comme bénéfique pour la santé de la personne visée alors qu'il est, en l'état des connaissances médicales, manifestement susceptible d'entraîner pour elle, compte tenu de la pathologie dont elle est atteinte, des conséquences particulièrement graves pour sa santé physique ou psychique.
Lire cette mauvaise phrase, c'est comme se perdre dans le brouillard. Une traduction directe en anglais est la suivante :
Après l'article 223-1-1 du code pénal, il est inséré un article 223-1-2 ainsi rédigé :
Art. 223-1-2. – Est puni d'un an d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait d'avoir incité, par des pressions ou des agissements répétés, toute personne atteinte d'une pathologie, à cesser ou à s'abstenir de suivre un traitement médical, thérapeutique ou prophylactique prescrit, lorsque cet arrêt ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé de la personne concernée, alors qu'elle est, en l'état des connaissances médicales, manifestement susceptible d'entraîner pour elle - compte tenu de la pathologie dont elle est atteinte - des conséquences particulièrement graves pour leur santé physique ou psychologique.
Tout comme le titre, le langage de cette loi est si nébuleux que son interprétation et son application dépendront entièrement de l’interprétation de l’OMS.
RépondreSupprimerPar exemple, l'ancienne ministre française de la Santé, Agnès Buzyn, et le microbiologiste français, le professeur Didier Raoult, auraient probablement des avis très différents sur la manière dont cette loi devrait être appliquée.
À titre d’expérience de pensée, réfléchissons à savoir si cette loi était en vigueur lors de l’arrivée du COVID-19 en France en mars 2020. À cette époque, le professeur Raoult préconisait de prescrire un traitement précoce (hydroxychloroquine + azithromycine) pour éviter les hospitalisations et les décès.
Presque tout l’établissement médical officiel français à Paris – au moyen de « pressions ou d’actions répétées » – a systématiquement supprimé les traitements précoces et persécuté le professeur Raoult pour avoir tenté d’aider ses patients.
Si cette loi avait été en vigueur en 2020, elle justifierait (à mon avis) l’arrestation de la plupart des membres de l’establishment médical français et leur emprisonnement pendant un an. Seuls le professeur Raoult et quelques-uns de ses confrères avisés seraient restés libres.
Ce que les idiots de l’Assemblée nationale française ne comprennent toujours pas, c’est que l’état des connaissances médicales est, à tout moment, une question de discussion et de débat.
QUI sera habilitée à décider, à tout moment, quel est précisément l’état des connaissances médicales sur une maladie donnée ? Si la maladie est provoquée par une maladie infectieuse, « l’état des connaissances médicales » sera-t-il vérifié par le professeur Raoult ou par les hackers du ministère de la Santé à Paris ?
Notez que le titre de la loi présuppose que toute personne, quelle que soit sa qualification médicale, qui adopte une vision peu orthodoxe des questions médicales est tombée sous l’influence d’idées « sectaires », c’est-à-dire d’idées hérétiques qui constituent un danger pour la société.
Depuis un certain temps, j’ai l’impression que la croyance en la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 est un article de foi religieuse et NON une proposition scientifique. Nous voyons ici l’Assemblée nationale française s’aventurer dans la tâche de faire respecter l’orthodoxie et d’éradiquer l’hérésie.
RépondreSupprimerÀ première vue, le deuxième paragraphe de l’article 4 semble être une affirmation assez simple selon laquelle les actes de faute professionnelle médicale sont punis de la même peine.
Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique alors qu'il est manifeste, dans l'état des connaissances médicales, que ces pratiques exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.
Elle est punie des mêmes peines lorsqu'il existe une incitation à se faire soigner et que le traitement prescrit est présenté comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique, alors qu'en réalité il apparaît évident, compte tenu de l'état des connaissances médicales, que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessure susceptible d'entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.
Notez que le mot manifeste – c’est-à-dire « manifeste » ou « évident » – est utilisé pour décrire une pratique médicale dangereuse. Cela soulève la question suivante : quel est le lien entre cette loi et les lois existantes interdisant la faute professionnelle médicale ?
Le mot mutilation est également remarquable. Pour le grand public français, le mot mutilation évoquera probablement l’acte d’excision féminine pratiqué par certaines sectes religieuses.
À condition que cette nouvelle loi soit soumise au contrôle judiciaire du Conseil constitutionnel et soit promulguée par le président, elle devrait (à mon avis) être appliquée dans le but d’interdire la chirurgie de changement de sexe.
De telles interventions chirurgicales aboutissent souvent à d’horribles mutilations de patients souffrant de troubles mentaux, induits en erreur en leur faisant croire que cette procédure leur donnera une nouvelle vie.
https://petermcculloughmd.substack.com/p/frances-new-horribly-written-medical?utm_source=post-email-title&publication_id=1119676&post_id=141739718&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=false&r=1fkpmf&utm_medium=email
L'excrétion du vaccin COVID est « réelle », les documents de la FDA et de Pfizer en sont la preuve : cliniciens
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
LUNDI 19 FÉVRIER 2024 - 18H05
Rédigé par Marina Zhang via Epoch Times
Le sujet de l’administration du vaccin contre la COVID-19 a longtemps été controversé, mais certains médecins affirment désormais que c’est une réalité.
«L'excrétion est malheureusement réelle», a déclaré le Dr Pierre Kory lors de la conférence Front Line COVID-19 Critical Care Alliance (FLCCC) à Phoenix, en Arizona, début février. "La FDA (U.S. Food and Drug Administration) le sait."
Le Dr Kory est co-fondateur du FLCCC, un groupe de défense à but non lucratif fondé par des médecins pour le traitement du COVID-19, du COVID long et des syndromes post-vaccinaux. Il est également co-fondateur de la Leading Edge Clinic et a traité plus d’un millier de patients atteints d’une longue COVID et post-vaccinés.
Les vérificateurs des faits ont largement nié l’excrétion sur la base de la définition. La définition couramment citée provient du site Web des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, qui définit l'excrétion comme la libération de virus, de bactéries et de leurs composants à partir de vaccins vivants.
Bien que les vaccins à ARNm et à adénovirus ne soient pas des vaccins vivants, ils fonctionnent de manière similaire aux produits de thérapie génique.
Tous les produits de thérapie génique présentent un risque d'excrétion, selon la FDA.
Documents FDA
Dans un document de 2015 intitulé Design and Analysis of Shedding Studies for Virus or Bacteria-Based Gene Therapy and Oncolytic Products, la FDA définit l'excrétion comme « la libération de [produits de thérapie génique virale ou bactérienne]… par le patient à travers un ou tous les produits. des voies suivantes : excréments (fèces) ; sécrétions (urine, salive, liquides nasopharyngés, etc.) ; ou à travers la peau (pustules, plaies, plaies).
Dans le même document, la FDA explique également ce que sont les produits de thérapie génique : « Tous les produits qui médient leurs effets par transcription et/ou traduction du matériel génétique transféré. »
Les vaccins à ARNm et à adénovirus contre la COVID-19 entrent dans cette catégorie. Ils médient leurs effets en incitant l’organisme à traduire les informations génétiques de l’ARNm en protéines de pointe.
Certains produits de thérapie génique connus incluent un traitement oculaire de marque Luxturna. Luxturna utilise un support adénovirus pour transmettre l'ADN des protéines oculaires aux cellules de la rétine des patients.
RépondreSupprimerL’adénovirus Luxturna et son ADN ont été trouvés dans les larmes des patients, selon la notice du produit.
De même, les vaccins à ARNm et à adénovirus contre la COVID-19 peuvent amener les patients vaccinés à libérer des protéines de pointe ou d’autres composants du vaccin, a expliqué le Dr Kory.
Par exemple, de l’ARNm du COVID-19 a été trouvé dans le lait maternel de mères vaccinées, ce qui indique une possible exposition au vaccin des nourrissons. Une autre étude a montré que la protéine Spike, produit de la vaccination contre le COVID-19, peut persister pendant au moins six mois dans le sang des individus vaccinés, ce qui indique une persistance prolongée de la protéine Spike.
La FDA a cependant nié que le document de 2015 s’applique aux vaccins à ARNm contre la COVID.
« Les vaccins contre la COVID-19 ne sont pas réglementés en tant que produits de thérapie génique par la FDA ; par conséquent, le document d’orientation cité n’est pas applicable aux vaccins contre le COVID-19 », a déclaré une porte-parole de la FDA à Epoch Times.
Les enquêteurs de Pfizer doivent signaler les expositions « environnementales » aux vaccins
Un autre élément de preuve réside dans les documents de Pfizer, a ajouté le Dr Kory.
Dans le protocole du vaccin à ARNm COVID de Pfizer, la société demande aux enquêteurs de signaler les « expositions environnementales » si les participants à l’essai exposent les personnes de leur entourage au vaccin par inhalation ou par contact cutané.
Des exemples de telles expositions environnementales sont notés comme suit :
« Un participant masculin qui reçoit ou a interrompu une intervention [vaccinale] expose une partenaire féminine avant ou au moment de la conception. »
"Une femme membre de la famille ou un prestataire de soins de santé signale qu'elle est enceinte après avoir été exposée à l'intervention [vaccinale] par inhalation ou par contact cutané."
Le protocole aborde également ce que le Dr Kory et le cofondateur de sa clinique, Scott Marsland, appellent « l’excrétion secondaire ». Cela se produit lorsqu’une personne qui a été exposée au vaccin dans l’environnement expose ensuite une autre personne.
"Un exemple d'exposition environnementale pendant l'allaitement", écrit Pfizer, "est une femme membre de la famille ou un prestataire de soins de santé qui déclare qu'elle allaite après avoir été exposée à l'intervention de l'étude (le vaccin) par inhalation ou par contact cutané."
RépondreSupprimerDocuments de Pfizer montrant des expositions indirectes
Pfizer a documenté des centaines d'événements indésirables survenus à la suite d'expositions indirectes ou d'expositions de bébés pendant la grossesse ou l'allaitement.
Dans son rapport périodique de sécurité soumis à l'Union européenne, Pfizer a répertorié plusieurs événements indésirables qu'il juge non imputables au vaccin et qui devraient être exclus de la discussion.
Le document répertorie 22 cas d’événements indésirables chez des bébés qui avaient reçu une « exposition indirecte » aux rappels d’ARNm du COVID, suggérant une exposition autre qu’une vaccination directe.
Les enquêteurs ont également surveillé plusieurs cas d'événements indésirables particuliers. Deux événements indésirables liés au sang concernaient des bébés exposés pendant l'allaitement. Dix cas d'événements indésirables d'origine hépatique et un événement indésirable du système vasculaire ont été rapportés pour la même raison.
Deux cas d'insuffisance rénale ou rénale aiguë et huit cas respiratoires concernaient également des bébés exposés pendant la grossesse ou l'allaitement.
Témoignages de patients
Les patients susceptibles d'être affectés par l'exposition au vaccin ont tendance à être ceux qui ont des antécédents d'hypersensibilité et de maladies chroniques, ont déclaré le Dr Kory et M. Marsland. Ils ont également tendance à avoir de mauvaises expériences avec les produits pharmaceutiques et sont plus susceptibles d’être affaiblis de manière chronique à cause du COVID-19 ou du vaccin.
Le Dr Kory a déclaré qu'après avoir compilé plus de 800 rapports anecdotiques, ils ont observé une tendance claire dans les symptômes qu'ils ont déterminé comme étant excrétés.
RépondreSupprimerEn règle générale, la manifestation des symptômes est reproductible et prévisible, par exemple lorsqu'une personne présente des symptômes à plusieurs reprises en entrant dans des supermarchés ou dans des endroits très fréquentés.
Le Dr Kory a donné l'exemple d'un patient qui a remarqué qu'il ne supportait pas d'aller dans les épiceries.
Le patient a dit au Dr Kory qu’il ne pouvait tout simplement plus « aller dans les épiceries ». Cinq minutes après être entré dans une épicerie Trader Joe’s, il « se sent si mal » qu’il doit partir. Il a éprouvé la même aversion en se rendant sur un marché de producteurs bondé.
Lors de l'événement FLCCC, M. Marsland a également partagé plusieurs cas dans lesquels il pensait que l'excrétion était impliquée.
Un cas impliquait un homme de 54 ans, qui souffrait auparavant de symptômes après avoir reçu le vaccin contre la COVID-19, rencontrant un ami qui avait reçu un rappel contre la COVID-19.
Ils étaient assis l'un près de l'autre, discutant et riant. « Quelques heures après avoir passé du temps ensemble, [l'homme] a eu des maux de tête, des myalgies et des douleurs articulaires, ainsi qu'une fatigue accrue », a raconté M. Marsland.
Lorsque le patient s'est rendu dans un aéroport très fréquenté, son état s'est aggravé.
Il est rentré chez lui et a eu des contacts sexuels avec son épouse, échangeant des fluides corporels. En quelques minutes, le conjoint a développé de graves douleurs abdominales « neuf sur 10 ».
Les deux pensaient que la douleur était due à l’excrétion, alors tous deux ont pris de l’ivermectine, connue pour se lier aux protéines de pointe et les bloquer. En une demi-heure environ, les douleurs abdominales du conjoint ont disparu.
"C'est l'association temporelle et l'accumulation de symptômes", a expliqué M. Marsland.
D’autres médecins traitant les syndromes COVID longs et post-vaccinaux, comme le Dr Syed Haider et le Dr Ana Mihalcea, ont également signalé des cas suspects d’excrétion.
Certains vaccinologues ne sont pas d’accord
RépondreSupprimerLes professeurs de vaccinologie ne reconnaissent cependant pas que les vaccins à ARNm puissent induire une excrétion.
« L’ARNm conduit à l’expression de protéines dans les cellules, et cette expression est différente de l’excrétion, comme ce serait le cas si vous étiez infecté par certains virus », a déclaré le professeur agrégé Paulo Verardi de l’Université du Connecticut à Epoch Times.
« Bien que l’infection par le SRAS-CoV-2 entraîne l’excrétion du virus et, par conséquent, la transmission du virus d’une personne à l’autre, l’excrétion de la protéine de pointe ne se produit pas chez les personnes recevant le vaccin à ARNm contre la COVID-19 », a-t-il poursuivi.
Alors qu’une autre définition de l’excrétion fait référence à la libération de virus vivants chez les personnes infectées ou vaccinées avec des vaccins vivants, le Dr Kory a réitéré que l’excrétion évoquée dans le cas des vaccins contre la COVID-19 est différente de l’excrétion de virus vivants.
Le professeur Florian Krammer de l’école de médecine Icahn du Mont Sinaï a également déclaré à Epoch Times que l’excrétion n’existe pas.
Il n’a pas répondu lorsque Epoch Times lui a présenté des informations concernant les documents de la FDA sur la thérapie génique et l’excrétion.
https://www.zerohedge.com/political/covid-vaccine-shedding-real-fda-and-pfizer-documents-are-proof-clinicians
Pierre Chaillot : "Le propre des régimes totalitaires, c’est d’empêcher les gens de s’exprimer"
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 19 février 2024 - 18:36
ENTRETIEN – Nous recevons Pierre Chaillot, statisticien et auteur à succès de Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels, fin 2023 – mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité sous nos yeux (éditions l’Artilleur), qui s’exprime sur le projet de loi contre les dérives sectaires, voté par l’Assemblée nationale le 14 février dernier. Dans cet entretien, l'animateur de la chaîne YouTube Décoder l’éco, explique l’intérêt de rendre les ouvrages statistiques attrayant pour les lecteurs et sa volonté de vulgariser, depuis le début de sa carrière, le traitement des chiffres.
- voir clip sur site -
https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/entretien-avec-pierre-chaillot-projet-de-loi-derives-sectaires
(...) "Le propre des régimes totalitaires, c’est d’empêcher les gens de s’exprimer" (...)
SupprimerC'est-à-dire une dictature monarchique, républicaine ou impériale. C'est donc le contraire d'"une Démocratie.
Il n'y a QU'UN SEUL PAYS AU MONDE en Démocratie !! La Suisse.
En Suisse c'est le Peuple qui dirige.. Il propose SES lois et vote SES lois.
Dans les dictatures ce sont des tuteurs qui proposent et votent LEURS lois SANS DEMANDER L'AVIS DU PEUPLE !! LE PEUPLE DOIT FERMER SA GUEULE ! Compris ?!
Guerre de religion contre les médecines alternatives : Lauterbach veut interdire l'homéopathie et la médecine anthroposophique comme prestations d'assurance maladie
RépondreSupprimer20 février 2024
par Thomas Mayer
Début 2024, le ministre allemand de la Santé, Lauterbach, a annoncé qu'il faudrait interdire aux caisses d'assurance maladie légales de prendre en charge les médicaments homéopathiques et anthroposophiques. C’est un autre coup dur porté à la médecine alternative en faveur des sociétés pharmaceutiques.
Les médicaments homéopathiques fonctionnent bien, sont très bon marché et n’ont pratiquement aucun effet secondaire. Ceci est également prouvé par de nombreuses études scientifiques. L'interdiction de financement prévue est condescendante pour les patients, contredit toute raison et constitue une violation flagrante du principe constitutionnel de neutralité de l'État. Il s’agit d’une guerre de religion destinée à imposer le matérialisme transhumaniste comme religion mondiale dominante.
Jusqu'à présent, chaque caisse d'assurance maladie pouvait choisir de rembourser ou non l'homéopathie et la médecine anthroposophique. Pour de nombreuses personnes qui ont recours aux médecines alternatives, cela a été une raison pour changer de caisse d'assurance maladie au cours des dernières décennies. Le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach, souhaite désormais retirer l'homéopathie et la médecine anthroposophique du catalogue des caisses d'assurance maladie légales. En décembre 2023, le ministère fédéral de la Santé a publié un projet de loi sur le renforcement des soins de santé (GVSG) qui vise à modifier la partie V conformément à l'article 11, paragraphe 6, du Code de la sécurité sociale. La décision appartient désormais au Bundestag.
L'interdiction de ces prestations d'assurance maladie signifie que la majorité des personnes intéressées par ces médicaments et mesures thérapeutiques éprouvés ne peuvent plus se les permettre. Les procédures et médicaments homéopathiques et anthroposophiques sont populaires et expressément souhaités. Selon une enquête récente d'Allensbach (2023), ils sont appréciés et utilisés par environ 70 % de la population allemande. Une enquête Forsa (2021) aboutit à des résultats similaires : plus d’un répondant sur deux a sa propre expérience. Un bon 2/3 des utilisateurs sont satisfaits voire très satisfaits de la tolérance et de l'efficacité de l'homéopathie. On se demande pourquoi le gouvernement n'écoute pas cela. Pourquoi ces patients satisfaits devraient-ils être pris en charge par l’État ?
La pétition du Bundestag a été lancée
RépondreSupprimerLa résistance se rassemble contre l’interdiction prévue. Ceci est organisé par l'alliance d'action « www.weils-hilft.de ». Une pétition sur la plateforme du Bundestag visant à maintenir l'homéopathie comme prestation d'assurance maladie est en cours jusqu'au 7 mars 2024. 50 000 signatures sont nécessaires pour que la commission des pétitions puisse l'examiner. Un nombre nettement plus élevé est souhaitable.
Vous pouvez signer la pétition ici .
Sur l'efficacité de l'homéopathie
Chaque utilisateur de médicaments homéopathiques a sa propre expérience. La satisfaction des patients prouve à elle seule son efficacité. Les rapports pratiques des médecins homéopathes peuvent être consultés sur le site Internet de la « Fédération centrale allemande des médecins homéopathes eV (DZVhÄ) ».
En médecine homéopathique et anthroposophique, les médicaments s’inscrivent dans un processus global. D'autres mesures thérapeutiques et surtout les discussions avec les médecins, par exemple sur la signification biographique et psychologique de la maladie, sont tout aussi importantes. En raison des circonstances individuelles complexes, il n'est pas facile de prouver l'efficacité des médicaments homéopathiques de manière statistique et avec des groupes de comparaison. Mais c'est encore possible.
Dans un document de consensus récemment publié par dix professeurs sur l'homéopathie, le Prof. méd. André-Michael Beer de l'Université de la Ruhr à Bochum : « Il existe suffisamment d'études sur les maladies aiguës et chroniques qui prouvent l'efficacité du traitement homéopathique par rapport au placebo. »
L'Institut de médecine complémentaire et intégrative de l'Université de Berne gère une base de données en ligne contenant plus de 460 essais contrôlés randomisés et plus de 170 études non randomisées portant sur divers diagnostics. 5 Randomisé signifie qu'il y avait un groupe de comparaison sélectionné au hasard dans l'étude.
Dans une revue systématique publiée en octobre 2023 , les six méta-analyses homéopathiques dans lesquelles les études ont été résumées ont été méthodiquement évaluées de manière très complexe selon les normes scientifiques actuelles. Les déclarations les plus importantes de cette revue systématique sont :
Cinq des six méta-analyses contiennent une estimation des effets pour toutes les études incluses.
RépondreSupprimerL’ensemble de ces cinq méta-analyses montre des résultats significativement positifs de l’homéopathie par rapport au placebo.
La qualité méthodologique des études homéopathiques est similaire à celle des autres études cliniques, de même design et évaluées selon les mêmes critères.
L’efficacité de l’homéopathie a également été prouvée en médecine vétérinaire. Par exemple, il a été prouvé que l’homéopathie réduit de 6 fois la diarrhée chez les porcelets. Et des recherches fondamentales sur les plantes montrent que les lentilles d'eau empoisonnées à l'arsenic repoussent après un traitement homéopathique. Des études à ce sujet ont été publiées dans des revues internationales respectées.
La science est piétinée
Malgré ces résultats, il existe encore une désinformation parmi le public selon laquelle la science nie l’efficacité de l’homéopathie. Afin de maintenir ce discrédit public de l’homéopathie, la méthode de propagande de la répétition constante est utilisée. Si les gens entendent assez souvent une contre-vérité, beaucoup d’entre eux finiront par croire qu’elle est vraie et prôneront eux-mêmes haut et fort cette contre-vérité. Les scientifiques honnêtes et leurs études dans des revues spécialisées ne peuvent pas contrer une telle propagande à long terme et auto-améliorée.
Une autre méthode consiste à citer comme sources des articles sur l’inefficacité de l’homéopathie qui ne sont pas parvenus à cette conclusion. Comme les sources ne sont généralement pas vérifiées, cette fraude passe inaperçue. Un groupe de jeunes a créé une vidéo concise intitulée « Homéopathie : sources et rapports ».
- voir clip sur site -
Toute cette discussion devient finalement absurde, car il n’existe pas d’études d’efficacité fiables pour un grand nombre de médicaments et de thérapies pharmaceutiques autorisés en Allemagne.
Afin de réduire les coûts des soins de santé, il faudrait promouvoir l'homéopathie
RépondreSupprimerLes médicaments homéopathiques peuvent être produits à un coût relativement bas. Ils sont presque toujours nettement moins chers que les médicaments allopathiques. C'est pourquoi les dépenses des caisses d'assurance maladie sont très faibles. En 2022, environ 6,6 millions d'euros ont été remboursés pour les médicaments homéopathiques , soit 0,01 % des dépenses pharmaceutiques des assurances maladie légales, qui s'élevaient à 50 milliards d'euros.
L’interdiction de l’homéopathie n’apporte pratiquement rien aux caisses d’assurance maladie. Mais cela nuit aux patients fréquentés, ainsi qu’aux médecins et fabricants homéopathes. À qui profite cela ? Si les médicaments homéopathiques ne sont plus payés, des médicaments allopathiques, plus chers, seront prescrits. Les bénéficiaires sont les sociétés pharmaceutiques.
Si l’objectif était de réduire les coûts de l’assurance maladie, il faudrait alors lancer une offensive majeure en faveur de la médecine homéopathique. Toutefois, comme cela se ferait au détriment des parts de marché des sociétés pharmaceutiques, cela n'est pas le cas.
De plus, les médicaments allopathiques empoisonnent l'environnement et sont souvent produits de manière à forte consommation d'énergie, deux éléments qui sont éliminés par l'homéopathie.
Il ne s'agit pas de raison, mais d'une guerre de religion fanatique
Nous avons vu que l'homéopathie est perçue positivement par la majorité de la population, qu'elle apporte une contribution importante au rétablissement, qu'elle est peu coûteuse, respectueuse de l'environnement et qu'elle n'entraîne aucun effet secondaire lorsqu'elle est utilisée correctement. Alors pourquoi le gouvernement veut-il restreindre l’homéopathie ? Cela ressemble à de la pure folie. Cela ne devient compréhensible que lorsque l’on considère l’ensemble dans un contexte plus large.
Le matérialisme domine aujourd’hui nos États en Europe. Ceux-ci ne sont plus neutres. La neutralité de l’État était l’un des principes fondamentaux des démocraties modernes. Mais nos États sont en réalité truffés de sociétés pharmaceutiques qui ont de forts intérêts économiques et ont choisi la religion du matérialisme transhumaniste fanatique comme religion d’État. Tout le monde devrait s’adapter à cela. Ceci est également imposé par la force.
RépondreSupprimerTactiques de salami
L'interdiction du remboursement de l'homéopathie n'est qu'un élément parmi tant d'autres mesures mises en œuvre selon le principe de la tactique du salami. Nous devons nous attendre à ce qu’il y ait encore beaucoup à venir ici.
En France, les mutuelles n’ont plus le droit de prendre en charge l’homéopathie à partir de 2021. En février 2024, le Parlement de Paris a adopté une loi qui prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu'à trois ans pour « décourager un traitement scientifiquement approuvé d'une maladie et mettre ainsi des personnes en danger ». Cette loi pourrait être utilisée pour prendre des mesures contre les médecins qui recommandent des traitements alternatifs, par exemple l'homéopathie. Avec cette loi, les personnes qui déconseillent les vaccins controversés à ARNm pourraient également être incarcérées.
En Allemagne, les associations médicales nationales proposaient autrefois des formations intensives en homéopathie d'une durée de trois ans, à temps partiel. Les médecins pourraient alors officiellement se qualifier d’homéopathes. Mais depuis 2022, la quasi-totalité des associations médicales étatiques ont annulé ces formations complémentaires. Si les jeunes médecins ne parviennent plus à obtenir ce titre, ils s’y intéresseront moins. À long terme, cela pourrait signifier la fin de l’homéopathie médicale.
En 2024, le financement de l’homéopathie sera interdit. Et après? Par exemple, la suppression de la profession de praticiens alternatifs ? Karl Lauterbach a déjà déclaré cet objectif. Une guerre de religion a toujours été terrible dans l'histoire. C'est bien de s'y préparer en interne.
Une lueur d’espoir : les choses sont différentes en Inde. L'homéopathie y est très répandue, partie intégrante de la politique de santé de l'État et partie intégrante de la formation médicale. Chaque année, environ 12 000 étudiants terminent leur formation en médecine homéopathique en Inde .
RépondreSupprimerhttps://tkp.at/2024/02/20/religionskrieg-gegen-alternativmedizin-lauterbach-will-homoeopathie-und-anthroposophische-medizin-als-kassenleistung-verbieten/
Les données portant sur 100 millions de vaccinés font apparaitre des signaux de sécurité forts pour les myocardies et péricardies (au moins X2 des risques )
RépondreSupprimerle 19 février 2024
par pgibertie
Une analyse multi pays met en évicence unun doublement ou un triplement des risques cardio-vasculaires dans les jours qui suivent chaque doses de « vaccins » anticovid
Signal de sécurité fort pour les myocardites et les péricardites parès chaque dose, une multiplication par 1,3 et 6,91 des risques sur la période étudiée. Les risques forts sont en rouge , en jaune les significatifs et en vert absence de risque
Attention la période couverte après chaque dose est courte (42 j) et ne nombreux incidents interviennent après
« Cette analyse multi-pays a confirmé les signaux de sécurité préétablis pour la myocardite, la péricardite, le syndrome de Guillain-Barré et la thrombose du sinus veineux cérébral. D’autres signaux de sécurité potentiels nécessitant un examen plus approfondi ont été identifiés. » Hviid, encore… https://sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X24001270?via%3Dihub
En France , comme pour un certain nuage radioactif, tout va bien
https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins
Vaccins : Pfizer/BioNTech (BNT162b2), Moderna (ARNm-1273) et Oxford/Astra Zeneca/Serum Institute of India (ChAdOx1).
- voir cadre sur site -
https://pgibertie.com/2024/02/19/les-donnees-portant-sur-100-millions-de-vaccines-font-apparaitre-des-signaux-de-securite-forts-pour-les-myocardies-et-pericardies-au-moins-x2-des-risques/
2024 est la dernière année de la liberté d’expression et de la démocratie dans le monde occidental
RépondreSupprimerPar Paul Craig Roberts
PaulCraigRoberts.org
20 février 2024
Ne vous laissez pas décourager par le ton alarmiste du titre de cette chronique. Il ne s’agit pas d’une « théorie du complot ». Cette chronique est un rapport factuel comme vous le verrez si vous continuez à lire.
Tout le monde doit comprendre que l’élite dirigeante aux États-Unis met en œuvre une décision visant à redéfinir la démocratie d’une manière qui l’élimine, rend le Congrès superflu, rend le vote inutile et rejette la Constitution comme un document obsolète incompatible avec le pouvoir que l’élite dirigeante entend exercer. sur les Américains et le reste du monde.
La décision a été prise de redéfinir la démocratie, de la volonté du peuple à la protection du « caractère sacré des institutions démocratiques ». Justement, que sont les « institutions démocratiques » ? Il ne s’agit pas d’institutions telles que le Congrès et le gouvernement représentatif ou l’État de droit et un pouvoir judiciaire indépendant, que nous considérons actuellement comme des institutions démocratiques. Les « institutions démocratiques » sont les institutions de l'industrie de la censure, telles que le complexe militaro-sécuritaire, le Département d'État, l'OTAN, la CIA, le FBI, le FMI, la Banque mondiale, les ONG, l'Atlantic Council, l'Aspen Institute, la presse, Black Rock, JP Morgan/Chase et d’autres institutions de recherche de consensus qui établissent les programmes et contrôlent les récits. Exprimer son désaccord avec le consensus construit par ces institutions d’élite est considéré comme « une attaque contre la démocratie ». En d’autres termes, la « démocratie » est la propriété des institutions d’élite, et le caractère sacré de ces institutions d’élite doit être protégé des personnes définies par Hillary Clinton comme « les déplorables de Trump ». La volonté du peuple est éliminée du tableau.
Cela pourrait vous surprendre, mais les universités (Stanford, par exemple, sont pleinement impliquées), les grandes entreprises, en particulier les entreprises technologiques et les médias sociaux, les facultés de droit, les associations médicales, ainsi que les gouverneurs et membres du Congrès associés au WEF acceptent la redéfinition de la démocratie qui exclut la volonté du peuple. Ils conviennent également que la Constitution est incompatible avec le pouvoir qu’ils entendent exercer sur les citoyens. Au moment où j'écris, le Département d'État est occupé à faire obstacle à l'enquête de la Chambre des représentants sur l'utilisation par le pouvoir exécutif de l'argent des contribuables pour censurer ce que nous pouvons entendre sur le Covid, le « vaccin » contre le Covid, la fraude électorale, la guerre en Ukraine, l'Iran, la Russie, Chine, etc. Voir ici.
Le 16 février, Tucker Carlson a interviewé Mike Benz, le plus grand expert mondial du secteur de la censure. Vous avez ici une explication complète et précise de qui nous gouverne – et non, ce ne sont pas les Rothschild et les Bilderberg – et pourquoi le gouvernement américain a décidé d’approfondir le Premier Amendement. Vois ici.
Les chrétiens évangéliques n’ont aucune opposition au mal qui nous engloutit, parce qu’ils ont subi un lavage de cerveau afin d’y échapper en étant transportés jusqu’au Ciel. La croissance du mal est en réalité leur fuite d’un monde pécheur vers le Ciel. Plus il y a de mal, plus vite ils s'enfuiront.
RépondreSupprimerPour la plupart des autres, les interventionnistes libéraux et les néoconservateurs hégémoniques ont enseigné que l’Amérique est exceptionnelle et indispensable, alors comment quelque chose peut-il mal tourner ?
Combinez ces obstacles à la prise de conscience avec le fait que les vérités inconfortables sont un mauvais frein aux nouvelles, et que la censure est établie comme une question de sécurité nationale avec l'argument qu'elle nous assure notre sécurité et « protège la démocratie ».
Par conséquent, la criminalisation de la vérité s’accélère. Même le mot « vérité » est appelé à devenir un mot de haine qui ne peut être prononcé.
Toute information que vous avez enregistrée et qui vous aide à comprendre la tyrannie qui nous engloutit doit être stockée sur des clés USB et non dans le cloud, car toutes les informations qui portent atteinte aux « institutions de construction de consensus » seront reléguées dans le trou de la mémoire.
Remarque : aux 47-48 minutes de l'interview, la redéfinition de la démocratie est expliquée. Comme il y a plus d’agences gouvernementales américaines engagées dans la mort du Premier Amendement que vous n’en avez jamais entendu parler, regardez plusieurs fois la vidéo d’une heure afin de vous rendre compte de la profondeur du terrier du lapin.
Remarque : L’Atlantic Council, l’une des principales organisations antidémocratiques de « recherche de consensus (faux récits) », est peut-être associée au scandale Burisma/Hunter Biden. Burisma, une entreprise ukrainienne, a nommé Hunter Biden à son conseil d’administration et lui a versé d’importantes sommes d’argent pour protéger son père contre les poursuites engagées contre l’entreprise par les autorités ukrainiennes. Le vice-président américain Biden a effectivement admis à la télévision, et il en était même fier, qu'il avait utilisé des milliards de dollars provenant de l'argent des contribuables américains pour menacer l'Ukraine de suspendre l'aide américaine à moins que l'Ukraine ne licencie le procureur, une offre que l'Ukraine ne pouvait pas refuser. Sally Painter, membre du conseil d'administration de l'Atlantic Council, fait l'objet d'une enquête du ministère américain de la Justice (sic) pour lobbying illégal au nom de Burisma. Elle et Karen Tramontano, ancienne membre du conseil d'administration du Conseil de l'Atlantique, ont créé un partenariat entre le Conseil de l'Atlantique et Burisma.
RépondreSupprimerBurisma a contribué 300 000 $ au Conseil atlantique. C’était peut-être le prix d’achat pour que les responsables de Burisma prennent la parole lors des forums de l’Atlantic Council et pour que les membres prestigieux de l’Atlantic Council prennent la parole lors d’une conférence de Burisma en Ukraine en 2018. Tout cela pour montrer la protection américaine de l’entreprise aux autorités judiciaires ukrainiennes.
En 2021, l’ambassade des Émirats arabes unis a fait don de plus d’un million de dollars au Conseil atlantique, et le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a ajouté 100 à 250 000 dollars supplémentaires. Cela aurait pu être le prix à payer pour que l’Atlantic Council use de son influence pour que l’ONU choisisse les Émirats arabes unis comme lieu de sa conférence sur le changement climatique en 2023.
Apparemment, l’Atlantic Council n’a pas divulgué les dons des Émirats arabes unis comme requis ou appropriés.
L’Atlantic Council, l’un des principaux membres de l’industrie de la censure antidémocratique, est soutenu par les malheureux contribuables américains inconscients, grâce à des subventions provenant de l’argent des contribuables des ministères de la Défense, de l’État et de l’Énergie, ainsi que de l’Agence américaine pour le développement international. Ainsi, il est clair que « notre » gouvernement à Washington finance le remplacement de la démocratie américaine soumise à la volonté du peuple par la protection gouvernementale des institutions d’élite qui ont changé la définition de la démocratie pour la mettre au service de leurs agendas.
RépondreSupprimerVoici d’autres donateurs majeurs de l’Atlantic Council :
Adrienne Arsht, Facebook, Goldman Sachs, la Fondation Rockefeller, le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, les Émirats arabes unis, une société suisse System Capital Management, Abu Dhabu National Oil Company, le ministère suédois des Affaires étrangères, le Département d'État américain, l'ambassade de Bahreïn, l'ambassade du Japon, le ministère finlandais de la Défense, le ministre lituanien de la Défense, le ministère norvégien de la Défense, le ministère norvégien des Affaires étrangères, Chevron Corporation, Google, Crescent Petroleum, John D. et Catherine Fondation T. MacArthur, Raytheon Technologies, John F.W. Rogers (Goldman Sachs), Carnegie Corp of New York, Délégation de l'UE aux États-Unis, Ministère allemand des Affaires étrangères, Fondation JP Morgan Chase, Département américain de la Défense, Département américain de l'Énergie, Fondation Charles Koch. Amazon, Verizon, Pfizer, Aramco, Lockheed Martin, réseau Omidyar.
Toutes ces informations sont disponibles sur le site Internet de l’Atlantic Council.
Donc non, ce n’est pas une théorie du complot.
https://www.lewrockwell.com/2024/02/paul-craig-roberts/2024-is-the-last-year-of-free-speech-and-democracy-in-the-western-world/
« Les étudiants américains sont à la traîne » : de mauvais résultats en mathématiques constituent désormais une menace pour la sécurité nationale
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MARDI 20 FÉVRIER 2024 - 13h20
Écrit par John Mac Ghlionn via The Epoch Times
Les résultats les plus récents du Programme international pour le suivi des acquis des étudiants (PISA) mettent en évidence une tendance inquiétante pour les étudiants américains dans le domaine des mathématiques.
Par rapport à leurs homologues des autres pays industrialisés, les étudiants américains sont à la traîne. Les résultats plutôt décevants ont révélé une baisse de 13 points pour les étudiants américains par rapport à l’examen de 2018.
À l’opposé, 28 pays et économies ont réussi à maintenir ou à améliorer leurs résultats en mathématiques de 2018, avec des pays comme la Suisse et le Japon en tête, laissant les États-Unis dans la poussière. Ces nations beaucoup plus performantes partagent un certain nombre de caractéristiques communes, notamment des fermetures d’écoles plus courtes pendant la pandémie, comme le note le rapport.
Visiblement préoccupé par ces conclusions, le ministère de la Défense a appelé à une nouvelle initiative visant à soutenir l'éducation dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM). Comme le rapporte le rapport Hechinger, la Chine, le plus grand rival des États-Unis, compte huit fois plus de diplômés universitaires dans ces disciplines que les États-Unis, tandis que la Russie, un autre ennemi majeur, compte quatre fois plus d’ingénieurs. Cette disparité alarmante, note le rapport Hechinger, a suscité des inquiétudes au-delà du domaine de l’éducation. Les échecs mathématiques des États-Unis constituent une menace directe pour leur suprématie technologique.
D’autres commentateurs sont allés plus loin. Selon eux, la baisse des résultats en mathématiques devrait être considérée comme une menace pour la sécurité nationale. Ils ont raison.
Les mathématiques jouent un rôle essentiel dans divers domaines tels que les sciences physiques, la technologie, les affaires, les services financiers et les infrastructures. Par exemple, la géométrie, l’algèbre et la trigonométrie sont des éléments fondamentaux de la conception architecturale. De plus, les mathématiques jouent un rôle important en médecine, en IA et en informatique quantique. Les mathématiques servent de fondement à pratiquement toutes les recherches et développements scientifiques et industriels. Essentiellement, les mathématiques peuvent être considérées comme le système d’exploitation sous-jacent qui fait tourner le monde.
D’où la question à mille milliards de dollars : que peut-on faire ?
Le problème des mathématiques est un problème d’éducation. Pour corriger le problème, la manière dont les mathématiques sont enseignées doit changer radicalement et rapidement.
D'autres pays ont des approches différentes pour comprendre, apprécier et enseigner les mathématiques. Prenons par exemple la Russie susmentionnée.
RépondreSupprimerChris Dooly, un jeune mentor et écrivain, a discuté du concept des « mathématiques russes ». Bien qu’il manque une définition concrète, écrit-il, les éducateurs et les historiens s’accordent généralement sur le fait qu’il s’articule autour de l’idée de développer la compétence en mathématiques grâce à la compréhension de concepts mathématiques abstraits. Au lieu de se concentrer uniquement sur l’apprentissage par cœur, ce type de mathématiques est de nature plus holistique, prenant en compte le développement mental global des élèves. L’enseignement des mathématiques est utilisé pour améliorer l’intellect et le caractère des enfants.
La méthode russe met l'accent non seulement sur la recherche de la réponse à un problème mathématique, mais, contrairement à l'approche américaine, sur la compréhension de l'essence même du problème, explique M. Dooly. De plus, la méthode russe met moins l’accent sur les tests standardisés et donne plutôt la priorité à l’établissement d’une base mathématique solide à travers des discussions en classe et des conversations engageantes. Les tests sont importants, mais il est bien plus important de comprendre pourquoi les mathématiques sont importantes et ce que signifient réellement les réponses.
L’approche russe met l’accent sur la nécessité de favoriser une compréhension globale des mathématiques et du processus de résolution de problèmes, plutôt que de s’appuyer uniquement sur la mémorisation par cœur. Dès leur plus jeune âge, les élèves sont initiés aux mathématiques, en commençant par l'arithmétique et la géométrie de base. Le programme est conçu avant tout pour favoriser des capacités rigoureuses de résolution de problèmes et cultiver des compétences de pensée critique.
Comme l’ont souligné les critiques du système éducatif américain, l’obsession du pays pour les tests standardisés est davantage axée sur le financement que sur la croissance et le progrès des étudiants. L'allocation du financement fédéral, qui est déterminée au plus haut niveau de gouvernement, dépend largement des résultats aux tests et des taux d'obtention de diplôme. Par conséquent, les écoles dépendent de ces paramètres pour obtenir un financement fédéral égal ou accru pour l’année suivante. Si l’éducation, dans sa forme la plus pure, est censée éclairer les élèves, alors l’approche américaine en matière d’enseignement des mathématiques fait exactement le contraire.
D'autres pays, comme les Pays-Bas, par exemple, où les résultats en mathématiques sont exceptionnels, proposent des cours qui intègrent les mathématiques du monde réel et couvrent des sujets tels que l'algèbre financière et la modélisation mathématique. En Irlande, où j'ai fait mes études, l'application pratique de concepts mathématiques à des scénarios réels est une pratique courante. En vérité, dans la majeure partie de l’Europe, cette approche de l’enseignement des mathématiques est répandue. En se concentrant sur des concepts mathématiques à la fois pertinents et pertinents, les élèves comprennent mieux ce qui est enseigné, simplement parce qu'ils peuvent appliquer les leçons à leur propre vie.
RépondreSupprimerLes États-Unis doivent dépasser leur obsession malsaine de l’apprentissage par cœur, qui n’est rien d’autre qu’une compréhension superficielle d’un sujet. Il doit viser à aider les enfants américains à développer une compréhension, une appréciation et un amour pour les mathématiques. Cette démarche est nécessaire. À bien des égards, l’avenir du pays en dépend.
https://www.zerohedge.com/political/american-students-are-falling-behind-poor-math-scores-are-now-national-security-threat
La fin du miracle économique chinois
RépondreSupprimerLa rigueur idéologique du Parti Communiste Chinois est-elle adaptée à la nouvelle phase de l’économie chinoise ?
le 19 février 2024
Gérard Vespierre
Depuis plusieurs dizaines d’années, les analyses convergent sur la continuité de la croissance chinoise et la projection d’un premier rang économique mondial. Mais les bambous ne montent pas jusqu’au ciel. Un certain nombre de signaux négatifs apparaissent dans l’économie chinoise. Sont-ils conjoncturels ou plutôt structurels ? Le ralentissement économique, la démographie, la dette des entreprises, ne seront pas passagers. Le retournement de l’économie chinoise commence sous nos yeux.
Quand on vit des dizaines d’années de forte croissance, on se laisse aller à imaginer que celle-ci sera éternelle. L’histoire nous enseigne que la vie économique relève de cycles.
La décélération de la croissance
En étudiant la courbe de la croissance économique chinoise depuis 60 ans, on s’aperçoit qu’elle se découpe en trois phases :
Une croissance accélérée, pendant 30 ans, des années 1960 jusqu’au début des années 1990, avec une pointe proche de 20 %
Une croissance stable, les 15 années suivantes, en moyenne autour des 10 %
Une décélération de la croissance, amorcée en 2008, la croissance passant de 10 % à « autour » de 5 % (vocabulaire officiel)
Des prévisions réalistes des prochaines années prolongent ce dernier chiffre vers 4 %, puis 3 %.
La décroissance est donc à l’œuvre depuis 15 ans… Elle s’explique par la hausse des coûts, la baisse des gains de productivité, et le manque de dépenses des ménages chinois, préférant l’épargne.
Cette décroissance sera alimentée par un paramètre additionnel, le repli démographique.
Une triple peine démographique
Le choix de l’enfant unique décidé en 1979 a atteint l’objectif de réduire la forte croissance de la population au moment où le pays devait relever le défi alimentaire. Cette politique maintenue jusqu’en 2016 a préparé un tsunami démographique.
Ce déficit de naissances sur une longue période, première peine, a mis en place la baisse décalée du vieillissement de la population, deuxième peine.
Début 2023, le pouvoir politique a eu la plus grande difficulté à admettre une baisse de population d’environ 200 000 personnes, en 2022. La baisse de 2023 se situe à deux millions.
Probablement en 2028, la Chine repassera sous la barre des 1,4 milliard d’habitants puis, dans une génération, en 2050, en dessous de 1,2 milliard.
Ce rétrécissement de population s’accompagne d’un vieillissement accéléré, déjà inscrit dans la structure de la pyramide des âges.
La population de plus de 60 ans atteignait 241 millions en 2017 ; elle est passée à 280 millions en 2020, et se dirige vers 420 millions en 2050. Cet accroissement spectaculaire aura deux impacts : l’un sur le marché intérieur, l’autre sur le marché du travail.
La disparition de 200 millions de personnes du marché du travail ne pourra conduire qu’à un renchérissement de la main-d’œuvre, même en intégrant l’impact de l’automatisation.
Un retraité dispose de moins de revenus qu’un actif. Des conséquences significatives sur la vitalité du marché intérieur sont donc à prévoir.
RépondreSupprimerLa troisième peine démographique concerne la jeunesse. Après un parcours dans un système éducatif très exigeant, elle se trouve face à un marché de l’emploi très compétitif, et des conditions de travail difficiles. Apparaît donc un phénomène de désenchantement, qui se traduit par deux phénomènes inattendus : l’exode intérieur et l’exil.
Le départ des grandes villes conduit à un exode vers des villes moyennes ou la campagne. Il s’explique par le cumul du coût de l’habitat urbain, le niveau de pollution, et les difficultés d’emploi.
L’autre dynamique de la jeunesse se traduit par un exil caché. Il est étonnant de découvrir que la quatrième nationalité des migrants à la frontière sud des États-Unis est la nationalité chinoise.
Ce retournement démographique global est porteur de conséquences économiques et financières très substantielles.
Le poids des dettes
Ces nouvelles tendances impactent la construction et le BTP, qui représentent presque 25 % du PIB.
Pendant plusieurs décennies, la hausse de la demande de logements neufs, urbains, a conduit les sociétés majeures du secteur à poursuivre leur endettement pour alimenter cette « croissance éternelle ». Le ralentissement économique, et le rétrécissement/vieillissement de la population ont provoqué une baisse de la demande, dans une situation où l’offre de logements continuait d’augmenter.
Le groupe Evergrande, un des plus grands groupes immobiliers chinois, à la tête de plus de 300 milliards de dollars de dettes s’est déclaré en faillite aux États-Unis pendant l’été 2023, et vient d’être mis en liquidation par une décision d’un tribunal de Hong Kong, le 4 février 2024.
À l’automne dernier, l’autre géant du secteur, Country Garden, n’a pas été en mesure d’honorer un paiement de 60 millions de dollars.
RépondreSupprimerLe niveau des capitaux engagés provoque naturellement des effets sur le secteur financier. Le groupe Zhongzhi, géant de la finance parallèle, très exposé au marché immobilier, affiche une dette de 64 milliards de dollars. Il s’est déclaré en faillite au début du mois de janvier 2024.
Cette triple fissure, décroissance, démographie, dette, se traduit naturellement dans les indicateurs boursiers. Le repli de la bourse de Shanghai atteint 12 % depuis six mois. Depuis fin janvier 2024, la capitalisation boursière de Hong Kong, est dépassée par celle de Bombay…
Ces nouvelles tendances clés de la réalité chinoise ne sont pas conjoncturelles, mais structurelles.
Des conséquences globales
La rigueur idéologique du Parti communiste chinois est-elle adaptée à cette nouvelle phase de l’économie chinoise ? Face à cette situation nouvelle, il faut de la créativité, de l’ouverture, de l’innovation, de nouvelles politiques, et des décisions atypiques afin de faire face à des réalités totalement nouvelles.
Ceci constitue un autre défi, idéologique, et structurel lui aussi, porté directement au cœur du système du PCC.
L’objectif de rattraper et dépasser les États-Unis apparaît de moins en moins probable. Au 1er octobre 2029, 80e anniversaire de la République Populaire de Chine, cela pourrait même apparaître impossible.
Il nous faut absolument réfléchir aux conséquences intérieures et internationales de cette « nouvelle » Chine.
Quand la Chine s’éveillera…. Quand la Chine s’essoufflera…
https://www.contrepoints.org/2024/02/19/471618-la-fin-du-miracle-economique-chinois
Quand on a sous la main un marché de 1,5 milliard producteurs-consommateurs, on ne se demande s'il y aura quelque chose demain dans l'assiette (on est pas en Afrique !)
Supprimer« Exchange Migration », un rapport de l'ONU de 2001
RépondreSupprimer19 février 2024
par Assoc. Prof. Dr. Stephan Sander Faes
À la suite des « révélations » de Correctiv , on parle beaucoup (surtout du vent) de « migration » ces jours-ci. Il est donc grand temps de se pencher sur les réflexions que les Nations Unies formulent à ce sujet depuis un certain temps. Ce qui suit concerne une « théorie » démographique qui existe réellement et n’est en aucun cas une forme de « théorie du complot ».
Mais commençons par le début - avec la version "officielle" de facto des choses, pour laquelle vous pouvez utiliser Wikipédia en toute sécurité (mes traductions et soulignements ici et ci-dessous). Extrait du lemme intitulé « Migration de remplacement », qui traduit en allemand signifie quelque chose comme « migration de remplacement » ou quelque chose de similaire :
En démographie, la migration de remplacement est une théorie de la migration nécessaire à une région pour atteindre un objectif (démographique, économique ou social). En général, les études utilisant ce concept visent à éviter le déclin de la population totale et le déclin de la population en âge de travailler .
Ce déclin global de la population est souvent influencé par de faibles taux de fécondité. Si la fécondité est inférieure au niveau de remplacement [orig. le « niveau de remplacement »] est de 2,1 enfants par femme et l’espérance de vie augmente, la structure par âge évolue avec le temps. Dans l’ensemble, la population commencera à diminuer car il n’y aura pas assez d’enfants pour remplacer ceux perdus, et la proportion de personnes âgées dans la population continuera d’augmenter . L’une des craintes qui en découlent est que le taux de dépendance des personnes âgées ne change à mesure que la population en âge de travailler aura davantage de parents âgés à prendre en charge. Par conséquent, la migration de remplacement a été proposée [par qui ?] comme mécanisme pour contrer le déclin et le vieillissement de la population et pour augmenter le nombre de personnes en âge de travailler.
Les projections utilisées pour calculer la migration de remplacement sont avant tout des exercices démographiques et théoriques et non des prévisions ou des recommandations. Cependant, ces informations démographiques peuvent inciter les gouvernements [ou l’ONU] à faciliter la migration de remplacement par le biais de changements politiques .
Le concept de migration de remplacement peut varier en fonction de l'étude et du contexte [la raison pour laquelle une définition est nécessaire est laissée de côté]. Il peut s’agir d’un nombre d’immigrants annuels, d’un solde migratoire, d’un nombre d’immigrants supplémentaire par rapport à un scénario de référence, etc.
L’essentiel est qu’il existe en réalité « une » ou plusieurs formes de « migration de remplacement », qui ont été étudiées dans divers contextes et ont un objectif primordial : compenser la différence entre le déclin des taux de natalité d’une société donnée et le nombre de naissances. d'enfants par femme, ce qui est nécessaire pour remplacer la population existante à un niveau à peu près stable (soit environ 2,1 enfants par femme).
RépondreSupprimerAlors, où en sommes-nous dans le monde ?
Vous trouverez ici une gamme de données et d'enregistrements via « Our World in Data » :
La mesure que les démographes utilisent pour mesurer la progéniture par parent est l'indice synthétique de fécondité [orig. Taux Total de Fécondité, ou ISF]. L'ISF est défini comme le nombre moyen d'enfants qu'une femme donnerait naissance au cours de sa vie si elle avait les taux de fécondité par âge actuels tout au long de sa vie . Il s'agit d'une mesure qui enregistre le taux de fécondité au cours d'une année spécifique et non sur l'ensemble de la vie d'une génération de femmes...
Pour la période allant de 1950 à nos jours, nous disposons de très bonnes données du Département de la population des Nations Unies [orig. Division de la population ] . Le graphique ici montre la moyenne mondiale : l’indice synthétique de fécondité mondial. En 1965, la femme moyenne dans le monde avait plus de 5 enfants. Depuis, nous avons vécu des changements sans précédent. Le nombre a diminué de moitié. À l’échelle mondiale, la moyenne par femme est désormais inférieure à 2,5 enfants .
Il s’agit d’un changement plus significatif que tout autre, car l’humanité n’a jamais connu un tel phénomène à l’échelle mondiale. Oui, les épidémies (par exemple la peste noire ou la « pandémie Corona™ » déclarée par l’OMS), les famines, les catastrophes (naturelles et causées par l’homme, comme les guerres) ont entraîné un déclin de la population dans le passé, mais il s’agissait généralement de local ou régional et limité dans le temps et dans l’espace. Mais cette fois, il s’agit d’une affaire véritablement mondiale.
Pourquoi les taux de fécondité mondiaux ont-ils chuté si rapidement ?
En bref, les trois principales raisons sont l’autonomisation des femmes (accès accru à l’éducation et participation accrue au marché du travail), la baisse de la mortalité infantile et l’augmentation du coût de l’éducation des enfants (à laquelle a contribué le déclin du travail des enfants). [J'en ajouterais un quatrième : la propagande massive anti-famille/enfants].
Que signifie la baisse de la fécondité mondiale pour la population ?
RépondreSupprimerEn raison de la baisse des taux de fécondité mondiaux, le taux de croissance de la population mondiale est passé d'un sommet de 2,3 % par an en 1963 à moins de 1 % aujourd'hui. Dans notre discussion sur le taux de population mondiale, nous expliquons que nous sommes donc en transition vers un nouvel équilibre dans lequel l’évolution rapide de la population s’arrête.
« La grande transition démographique mondiale dans laquelle le monde est entré il y a plus de deux siècles touche aujourd’hui à sa fin : ce nouvel équilibre est différent de celui du passé, où c’était une mortalité très élevée qui contrôlait la croissance démographique. Dans le nouvel équilibre, ce sera une faible fécondité qui maintiendra les changements démographiques à un faible niveau. » [OWID ne fournit aucune référence à ce sujet.]
- voir graph sur site -
La Division de la population des Nations Unies sur la « migration de remplacement »
En 2001, la Division de la population des Nations Unies a publié un long rapport sur le sujet. Je vais d’abord vous présenter quelques extraits choisis du « communiqué de presse » sur ce rapport, puis discuter du rapport lui-même. Cependant, je vous recommande de prendre le temps de lire.
Le Département des Affaires économiques et sociales (DESA) a publié un nouveau rapport intitulé « Migration de remplacement : est-ce une solution au déclin et au vieillissement des populations ? La migration de remplacement est la migration internationale dont un pays aurait besoin pour prévenir le déclin de sa population et le vieillissement résultant de faibles taux de fécondité et de mortalité .
Les projections des Nations Unies montrent que la population du Japon et de pratiquement tous les pays européens diminuera très probablement entre 1995 et 2050. Dans certains cas, dont l'Estonie, la Bulgarie et l'Italie, ces pays perdraient entre un quart et un tiers de leur population . Le vieillissement de la population sera généralisé, augmentant l’âge moyen de la population à des niveaux sans précédent dans l’histoire. En Italie par exemple, l’âge moyen passera de 41 ans en 2000 à 53 ans en 2050. Le ratio potentiel de soins – c’est-à-dire le nombre de personnes en âge de travailler (15-64 ans) par personne âgée – sera souvent réduit de moitié, passant de 4 ou 5 à 2.
RépondreSupprimerNe serait-ce pas une raison de se réjouir pour les prophètes malthusiens du déclin démographique comme nos oligarques philanthropes comme Bill Gates ?
Où peut-on consulter ce rapport ?
Comme je l’ai noté en lisant le communiqué de presse, les sites Web ont « changé ». Vous devez maintenant cliquer ici pour obtenir le rapport intitulé « Migration de remplacement ». Il est dit, entre autres, ce qui suit dans le « Résumé exécutif » :
Parmi les tendances démographiques qui ressortent de ces chiffres, deux ressortent : le déclin de la population et le vieillissement de la population.
La présente étude se concentre sur ces deux tendances frappantes et critiques et aborde la question de savoir si la migration de remplacement représente une solution au déclin et au vieillissement de la population. La migration de remplacement fait référence à la migration internationale qui serait nécessaire pour compenser le déclin de la population, le déclin de la population en âge de travailler et le vieillissement général d'une population [notez la similitude avec l'entrée Wikipédia mentionnée ci-dessus].
L’étude calcule l’ampleur de la migration de remplacement et examine l’impact potentiel de la migration de remplacement sur la taille de la population et la structure par âge d’un certain nombre de pays partageant des modèles de fécondité inférieurs aux niveaux de remplacement. Huit pays sont examinés : la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la République de Corée, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis. Deux régions sont également prises en compte : l'Europe et l'Union européenne. La période examinée est d’environ un demi-siècle, soit de 1995 à 2050.
RépondreSupprimerSelon les projections démographiques des Nations Unies (variante moyenne), le Japon et pratiquement tous les pays européens devraient perdre de la population au cours des 50 prochaines années . Par exemple, la population italienne, qui compte actuellement 57 millions d'habitants, diminuera à 41 millions d'ici 2050. Dans la Fédération de Russie, une baisse de 147 millions à 121 millions est attendue entre 2000 et 2050. De même, la population du Japon, qui compte actuellement 127 millions d'habitants, devrait tomber à 105 millions d'ici 2050.
Parmi les principales conclusions de ce rapport
Au cours des 50 prochaines années, la population de la plupart des pays développés devrait diminuer et vieillir en raison de faibles taux de natalité et d’une espérance de vie plus longue . En revanche, la population des États-Unis devrait augmenter de près d’un quart . Parmi les pays examinés dans le rapport, l'Italie devrait connaître le plus grand déclin démographique relatif, perdant 28 pour cent de sa population entre 1995 et 2050, selon la version intermédiaire des prévisions des Nations Unies. La population de l'Union européenne, qui était de 105 millions de plus que celle des États-Unis en 1995, sera inférieure de 18 millions en 2050 .
Il convient de noter que l’UE était nettement plus petite en 1995 – avec moins de membres – qu’au moment de la publication du rapport en 2001 (et qu’elle a continué de croître depuis lors).
Le déclin de la population est inévitable s’il n’y a pas de migration de remplacement. La fécondité pourrait se rétablir dans les décennies à venir, mais rares sont ceux qui pensent qu'elle se rétablira suffisamment dans la plupart des pays pour atteindre les niveaux de remplacement dans un avenir prévisible .
RépondreSupprimerHuhum, tu vois ça ? Si nous avons plus d’enfants maintenant et dans un avenir proche, cela ne changera pas sur le plan démographique. Pourquoi M. Gates et ses amis ne « font-ils pas la fête » ?
Un certain niveau d'immigration est nécessaire pour empêcher le déclin de la population dans tous les pays et régions examinés dans le rapport . Cependant, l'ampleur de l'immigration par rapport aux expériences antérieures varie considérablement. Dans l'Union européenne, le maintien des niveaux d'immigration observés dans les années 1990 suffirait à peu près à empêcher un déclin de la population globale , tandis que l'immigration dans l'ensemble de l'Europe devrait doubler. La République de Corée aurait besoin d’un afflux net de migrants relativement modeste – un grand changement pour un pays qui était auparavant un pays d’émigration nette. L’Italie et le Japon devraient connaître une augmentation significative de leur immigration nette. En revanche, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis pourraient maintenir leur population totale avec moins d'immigrés que ces dernières années [rappelez-vous, ce rapport a été rédigé en 2001].
N'est-il pas « étrange » que la Division de la population de l'ONU écrive ces choses en 2001 – et fasse ensuite marche arrière de 112 % en quelques années ? Sans parler de ce qui se passe en « Europe » depuis 2015 et actuellement aux frontières sud des USA ?
Le nombre d’immigrants nécessaires [par qui et dans quel but ?] pour empêcher le déclin de la population globale est bien plus important que ce que prévoient les Nations Unies . La seule exception est les États-Unis.
Au cas où vous n'auriez pas compris la pertinence de cette question, en particulier en ce qui concerne les décisions des administrations Obama-Biden de ne pas appliquer la loi et de ne pas protéger la frontière ; Pour être honnête, M. Trump a surtout parlé de cela plutôt que de faire quoi que ce soit, à en juger par la couverture médiatique des « médias de premier plan et de qualité » (par exemple la BBC ). Cela étant dit, il vaut bien sûr bien mieux parler de ce problème que de conspirer pour l’exacerber, comme le fait M. Biden.
RépondreSupprimerRetour au rapport de l'ONU :
Le nombre d’immigrants nécessaire pour empêcher un déclin de la population en âge de travailler est supérieur au nombre d’immigrants nécessaire pour empêcher un déclin de la population totale . Dans certains cas, comme Dans des pays comme la République de Corée, la France, le Royaume-Uni ou les États-Unis, ils sont plusieurs fois plus élevés. Si de tels flux d’immigration devaient se produire, les immigrants après 1995 et leurs descendants en 2050 représenteraient une proportion étonnamment élevée de la population totale – entre 30 et 39 % dans le cas du Japon, de l’Allemagne et de l’Italie.
À ce stade, une petite question à tous ceux qui continuent à « accueillir tout le monde » : comment la démocratie représentative est-elle censée fonctionner si un quart à un tiers de la population n’a pas le droit de voter ?
Par rapport à la taille de leur population, l’Italie et l’Allemagne auraient besoin du plus grand nombre de migrants pour maintenir la taille de leur population en âge de travailler. L'Italie aurait besoin de 6 500 immigrants par million d'habitants par an, l'Allemagne 6 000 . Les États-Unis auraient besoin du chiffre le plus faible – 1 300 immigrants par million d’habitants et par an.
Notons : avec une population résidente de 82 (Allemagne) et 61 millions (Italie), cela ferait environ 492 000 immigrés par an en Allemagne et près de 400 000 immigrés par an en Italie. Cependant, la durée pendant laquelle ces vagues massives d’immigration devraient se maintenir reste ignorée.
Le niveau d’immigration requis pour prévenir le vieillissement de la population est plusieurs fois supérieur aux flux d’immigration nécessaires pour empêcher le déclin de la population. Le maintien des taux de soutien potentiels nécessiterait, dans tous les cas, des volumes d’immigration qui ne sont ni cohérents avec l’expérience passée ni avec des attentes raisonnables .
RépondreSupprimerCe qui est dit ici est énigmatique : la fin de toute sécurité sociale dans le Premier Monde. Sans une immigration sans précédent, le vieillissement détruira ces systèmes ; Cependant, une immigration sans précédent va détruire le contrat social et remodeler complètement nos sociétés.
Sans immigration, les taux de soutien potentiels pourraient être maintenus à leurs niveaux actuels en relevant la limite supérieure de la population en âge de travailler à environ 75 ans .
En supposant que les politiciens lisent ceci – un slogan électoral « libre » pour vous : voulez-vous continuer à prendre votre retraite « vers 65 ans » ou accepter une immigration massive aux conséquences inconnues ?
Il est à la fois regrettable et révélateur que tous les politiciens parlent des langues fourchues.
Les nouveaux défis du déclin et du vieillissement de la population nécessitent une réévaluation globale de nombreux politiques et programmes établis dans une perspective à long terme. Les questions critiques qui doivent être abordées comprennent : (a) l’ âge approprié de la retraite ; b) le niveau, la nature et la nature des pensions et des prestations de santé pour les personnes âgées; (c) la participation au marché du travail ; d) déterminer le niveau des cotisations des salariés et des employeurs pour financer les pensions et les prestations de santé de la population âgée ; et (e) les politiques et programmes liés à la migration internationale , en particulier la migration de remplacement et l'intégration d'un grand nombre de nouveaux immigrants et de leurs descendants.
Que devriez-vous considérer ?
RépondreSupprimerSi vous vous demandez : Hé, attendez une minute, qu'en est-il des conséquences de l'immigration massive dans nos sociétés, vous n'êtes pas seul.
En fait, la Division de la population des Nations Unies a publié une étude sur « l’immigration de remplacement » en 2001.
Au fait, vous souvenez-vous de l'époque où ceux qui lisaient, par exemple, Le Camp des Saints , le roman de fiction de 1973 de l'auteur français Jean Raspail, étaient vilipendés ? On les traitait (nous) de « fous du complot », de « NAZI », etc.
Pour un « aperçu approfondi » de cette question, nous nous tournons une fois de plus vers Wikipédia, qui fournit le commentaire suivant :
Le roman est un récit fictif spéculatif illustrant la destruction de la civilisation occidentale par l'immigration massive du tiers monde vers la France et le monde occidental . Près de quarante ans après sa première publication, le roman revient sur la liste des best-sellers en 2011.
Lors de sa publication, le livre a été salué par d'éminentes personnalités littéraires françaises et, au fil du temps, il a également été salué par des critiques et des hommes politiques en Europe et aux États-Unis, mais a également été critiqué par des commentateurs francophones et anglophones pour sa discussion sur des thèmes tels que le racisme, la xénophobie, le nativisme, le monoculturalisme et les contenus anti-immigrés sont véhiculés. Le roman est populaire dans les cercles d'extrême droite et nationalistes blancs .
Au vu du rapport de l'ONU sur la « migration de remplacement » (2001) mentionné ci-dessus, je pense que M. Raspail avait raison. Cela fait de lui et de tous ceux qui remettent en question, et encore moins critiquent, l’immigration de masse, un « extrémiste de droite » et un « nationaliste blanc ».
Bien entendu, les suspects habituels étaient (sont) « horrifiés » et « choqués », c’est le moins qu’on puisse dire :
RépondreSupprimerEn 2001 [oh, quelle coïncidence – l'année de parution du rapport de l'ONU], le Southern Poverty Law Center (SPLC) a décrit le livre de Raspail comme « largement vénéré par les suprémacistes blancs américains » et « une sorte d'analogie anti-immigrés avec The Turner ». Diaries " et a attribué sa popularité aux parallèles de l'intrigue avec la théorie du complot du génocide blanc . Ryan Lenz, journaliste d'investigation principal du SPLC, note que « la prémisse du Camp des Saints est directement liée à l'idée du génocide blanc. C’est l’idée que l’immigration, si elle n’est pas contrôlée, détruira l’origine ethnique. Le caractère « racial »] et le contenu d’une culture peuvent être fragilisés jusqu’à l’oubli. » Le politologue Jean-Yves Camus affirme que Le Camp des Saints, avec sa vision apocalyptique d'une immigration massive soudaine et violente en Europe, est encore plus radical que la théorie du Grand Déplacement de Renaud Camus et est donc susceptible d'avoir un plus grand impact sur les Blancs. terroristes nationalistes .
Voyez-vous le cadre ? Peu importe que ce soit la Division de la population des Nations Unies qui ait publié un rapport intitulé « Migration de remplacement » qui aborde les problèmes mêmes évoqués par M. Raspail au début des années 1970.
Bien entendu, quiconque remet en question la véracité du roman ou du rapport de l’ONU est, selon les termes du SPLC, un « terroriste nationaliste blanc ». Cela inclurait logiquement les Nations Unies (et ce terme pourrait même être correct).
Notez également que c'était environ vingt et un ans avant le tristement célèbre discours ( version archivée ) de Philadelphie dans lequel « Joe Biden » disait à tout le monde aux États-Unis que la « suprématie blanche » était « la plus grande menace pour la démocratie » :
L’idée selon laquelle l’Amérique garantit que chaque personne est traitée avec dignité. Cela ne constitue pas un refuge pour la haine. Cela inculque en chacun la conviction qu’il n’y a rien qui ne puisse être réalisé, peu importe où vous commencez dans la vie . C'est ce que nous sommes. C'est ce que nous défendons. C'est ce en quoi nous croyons.
Et c'est exactement ce que nous faisons : ouvrir des portes, créer des opportunités, nous concentrer sur l'avenir - et nous ne faisons que commencer .
Pour moi, « ouvrir les portes » et « regarder vers l’avenir » dans le contexte d’une immigration de masse incontrôlée est une menace qui n’est même pas déguisée.
RépondreSupprimerDans l’entrée Wikipédia sur la « Migration de remplacement » mentionnée ci-dessus, il y a également une section intitulée « Critique », que je voudrais citer ici par souci d’exhaustivité :
La migration de remplacement, telle que présentée par la Division de la population des Nations Unies en 2000 [publiée en 2001, ndlr] , est largement considérée comme irréaliste pour lutter contre le vieillissement de la population [rappelez-vous, ce n'est pas le seul problème du rapport, et c'est pas ce que traite le rapport, comme indiqué ci-dessus]. Cela s’explique notamment par le fait que la migration de remplacement n’est généralement qu’une solution temporaire au vieillissement de la population. Au lieu de recourir à la migration de remplacement pour lutter contre le déclin et le vieillissement de la population, des politiques gouvernementales et des changements sociaux pourraient être mis en œuvre [de manière à ce qu’une plus grande dépendance envers le gouvernement soit censée « résoudre » le problème créé par… – roulement de tambour – l’ingérence de l’État dans la vie quotidienne]. Par conséquent, la migration de substitution serait plus utile en tant qu’outil analytique ou hypothétique .
Et ainsi nous sommes passés de « c'est une foutue théorie du complot de la suprématie blanche de droite » à une représentation complètement fausse de ce qui est réellement discuté dans le rapport de l'ONU, à la « solution » : pas moins, mais bien plus d'« ingénierie sociale » à travers » l’État » – tout en confirmant le caractère « conspirateur » initialement ridiculisé du rapport de l’ONU en le décrivant comme un « outil analytique ou hypothétique utile ». Cette idée s'applique également au roman de M. Raspail.
Comme nous l’avons récemment évoqué à l’aide de l’exemple des événements actuels en Allemagne, la « migration de remplacement » est bien réelle ; Il ne s’agit ni d’un sujet « analytique », ni d’une « hypothèse », mais d’un des sujets les plus importants du présent et probablement aussi du futur.
Coda : Délires intempestifs
RépondreSupprimerPour conclure, il convient de noter que ceux qui prônent un rôle beaucoup plus fort – que je qualifierais de « totalitaire » – pour l’État en coopération avec des organisations supranationales telles que l’ONU, l’OMS ou l’UE sont pour le moins illusoires.
Vous souvenez-vous des « crises » les plus récentes ? Une sélection d’entre eux comprend :
Pensez au 11 septembre 2001 et à ses conséquences (anciennement appelées « guerre mondiale contre le terrorisme »), qui ont été menées par les « meilleurs et les plus brillants » qui ont rassemblé « la meilleure force combattante de l’histoire de l’humanité ». Comment ça s’est terminé ?
La grande crise financière de 2007-2008 (compte officiel) a également été miraculeusement « résolue » par l’équivalent des néoconservateurs de la Réserve fédérale, de Wall Street et des financiers de la City de Londres en gonflant une bulle encore plus grande qui, comme toutes les autres, a sûrement les bulles de l’histoire prendront fin.
Les « interventions » en Libye, en Syrie et au Yémen (incluant désormais des frappes militaires américano-britanniques) ont également été menées avec la compétence occidentale habituelle.
Enfin, il convient également de mentionner la soi-disant « Pandémie™ » déclarée par l’OMS, qui est un autre exemple de la façon dont « les meilleurs managers de tous les temps » font un excellent travail pour « sauver l’humanité ».
Ma conclusion provisoire est donc que ces gens sont au mieux illusoires, extrêmement incompétents en fait et ne reculeront devant rien pour obtenir ce qu’ils veulent. Et ils échoueront – et nous pouvons les voir échouer en temps réel (pensez à l’Allemagne la nuit… ou à l’Ukraine, à Israël…).
Le problème est que cela va engendrer beaucoup de difficultés à court et moyen terme pour ceux qui sont restés connectés à la réalité.
RépondreSupprimerLe problème proverbial est que la nuit est la plus sombre juste avant le lever du soleil.
Mais il y aura une nouvelle aube qui apportera également un nouvel espoir en un avenir plus sain pour nous, nos enfants et les générations futures.
https://tkp.at/2024/02/19/austausch-migration-ein-un-bericht-von-2001/
Compte tenu de la mortalité abondante suite aux piqûres empoisonnées une population immigrée était nécessaire pour éviter de voir des rues vide et des quartiers sans personne. Mais, la 'population remplaçante' n'avait rien de remplaçant vu le niveau d'étude de ces 'réfugiés climatique' sans le sou mais qui sont venus par avions ! bateaux ! ou taxis payés pour eux !
SupprimerPour le progrès d'un pays c'est de cerveaux qu'il a besoin, pas de bouches inutiles.
Le président russe Vladimir Poutine fait éclater la bulle des « gestionnaires de perception » occidentaux
RépondreSupprimerPar Mark Taliano
Recherche mondiale,
19 février 2024
Le président russe Vladimir Poutine a fait éclater la bulle des « gestionnaires de perception » occidentaux génocidaires et des sténographes alliés des médias traditionnels lors de sa récente interview avec Tucker Carlson .
Comment a-t-il fait cela? Simplement en disant la vérité.
Alors que les propagandistes de guerre voudraient nous faire croire que « Poutine a envahi l’Ukraine », c’est en réalité l’Occident qui a déclenché la guerre en 2014, comme l’a reconnu le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
Le professeur Michel Chossudovsky note dans « L'OTAN confirme que la guerre en Ukraine a commencé en 2014 ». Un « faux prétexte » pour faire la guerre à la Russie ? Invoquer l’article 5 du Traité Atlantique ? que
Le 7 septembre 2023, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, dans une présentation au Parlement européen , a officiellement reconnu que :
« La guerre n'a pas commencé en février de l'année dernière. Cela a commencé en 2014. »
Cette déclaration de grande envergure confirme sa déclaration antérieure de mai 2023 selon laquelle la guerre en Ukraine
« n'a pas commencé en 2022 », « La guerre a commencé en 2014 ».
S’exprimant au nom de l’OTAN, cette déclaration implique que les États-Unis et l’OTAN étaient déjà en guerre en 2014 . Il reconnaît également tacitement que la Russie n’a pas « déclenché la guerre » contre l’Ukraine en février 2022. (1)
RépondreSupprimerAinsi, le mantra largement répété par les politiciens et les propagandistes occidentaux selon lequel « Poutine a envahi l’Ukraine » en 2022 est à la fois trompeur et inexact. Plus précisément, cela a commencé en 2014 avec le coup d’État sanglant de la CIA et des néo-nazis sur Maïdan qui a renversé le président élu ukrainien Ianoukovitch, qui a été contraint de fuir le pays. (2)
Poutine remonte le temps et explique que le coup d’État susmentionné ne s’est pas produit de manière isolée. Il explique que l’Occident a ouvert la porte à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN lors de la Conférence de Bucarest en 2008.
Lors du sommet de Bucarest, les Alliés ont salué les aspirations euro-atlantiques de l'Ukraine et de la Géorgie et ont convenu que ces pays deviendraient membres de l'OTAN. Selon « North Atlantic Treaty News », « les alliés de l'OTAN ont salué les aspirations euro-atlantiques de l'Ukraine et de la Géorgie et ont convenu que ces pays deviendraient membres de l'OTAN ». (3)
Non seulement la décision ci-dessus contredit les promesses antérieures selon lesquelles l’OTAN ne bougerait pas « d’un pouce vers l’est » (4), mais elle viole délibérément une « ligne rouge », comme l’explique le directeur de la CIA de Biden, William Burns .
En 2008, alors que Burns était ambassadeur américain à Moscou, il a écrit à la secrétaire d'État Condoleeza Rice :
« L’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN constitue la ligne rouge la plus claire pour l’élite russe (et pas seulement pour Poutine). En plus de deux ans et demi de conversations avec des acteurs russes clés, depuis les coups de poing dans les recoins sombres du Kremlin jusqu'aux critiques libérales les plus virulentes de Poutine, je n'ai encore trouvé personne qui considère l'Ukraine dans l'OTAN comme autre chose qu'un défi direct. aux intérêts russes. (5)
Les conditions de paix de Vladimir Poutine ne sont pas déraisonnables. Ils incluent l’absence d’expansion de l’OTAN en Ukraine et la dénazification de l’Ukraine.
RépondreSupprimerCe ne sont pas des demandes déraisonnables, surtout si l’on considère que la dictature en place, contrôlée par Banderite et Washington, bombarde des civils russophones dans l’est de l’Ukraine depuis 2014.
Il est raisonnable d’exiger que tout futur régime rejette le nazisme et le nationalisme ethnique génocidaire comme idéologies dirigeantes.
De même, exiger que l’OTAN, dotée de l’arme nucléaire, cesse son expansion vers la frontière russe, violant ainsi la sécurité de la Russie, n’est pas déraisonnable.
L’Occident ne tolère pas les armes nucléaires russes ni les alliances militaires agressives à ses frontières, et la Russie ne devrait pas non plus le faire.
Qu’en est-il des initiatives de paix ?
Alors que la Russie a apparemment agi de bonne foi lorsqu’elle a signé les accords de Minsk (signés par la Russie, la France, l’Allemagne et l’Ukraine), Angela Merkel, François Hollande et Piotr Porochenko ont admis avoir signé les accords pour « gagner du temps » et militariser l’Ukraine. aux normes de l'OTAN. (6)
En conclusion, malgré la réticence apparente de l’Occident à négocier la paix, le président Poutine semble disposé :
« Revenons à 1991, dit-il, lorsqu'on nous avait promis que l'OTAN ne serait pas élargie, à 2008, lorsque les portes de l'OTAN se sont ouvertes, à la Déclaration de souveraineté de l'Ukraine déclarant l'Ukraine État neutre. Revenons au fait que des bases militaires de l'OTAN et des États-Unis ont commencé à apparaître sur le territoire ukrainien, créant ainsi des menaces pour nous. Revenons au coup d'État en Ukraine en 2014. Cela ne sert à rien, n'est-ce pas ? Nous pouvons faire des allers-retours sans fin. Mais ils ont arrêté les négociations. Est-ce une erreur ? Oui. Corrige le. Nous sommes prêts. Que faut-il d’autre ? (7)
La paix est nécessaire et réalisable, mais l’Occident, malgré les pertes militaires en Ukraine, reste implacable.
RépondreSupprimer*
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Mark Taliano est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG) et auteur de Voices from Syrie , Global Research Publishers, 2017. Il écrit sur son site Web où cet article a été initialement publié.
Remarques
(1) Pr Michel Chossudovsky, « L'OTAN confirme que la guerre en Ukraine a commencé en 2014. Un « faux prétexte » pour faire la guerre à la Russie ? Invoquer l’article 5 du Traité Atlantique ? Global Research, 11 février 2024. ( L'OTAN confirme que l'Ukraine « a commencé la guerre en 2014 ». Un « faux prétexte » pour mener la guerre contre la Russie ? Pour invoquer l'article 5 du Traité atlantique ? – Global ResearchGlobal Research – Centre de recherche sur la mondialisation ) Consulté 17 février 2024.
(2) Mark Taliano, « L’Occident cherche la guerre, pas la paix ». Global Research, 30 novembre 2022. ( The West Seeks War, Not Peace – Global ResearchGlobal Research – Center for Research on Globalization ) Consulté le 17 février 2024.
(3) « Décisions de l'OTAN sur la politique de la porte ouverte ». Actualités de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, 3 avril 2008. ( Actualités de l'OTAN : Décision de l'OTAN sur la politique de porte ouverte – 3 avril 2008 ) Consulté le 17 février 2024.
(4) Dave Majumdar , « Le gouvernement américain ne savait pas que l’expansion de l’OTAN en Ukraine forcerait la Russie à intervenir. » The National Interest, 12 décembre 2017. ( Documents récemment déclassifiés : Gorbatchev a déclaré que l'OTAN ne dépasserait pas la frontière est-allemande | The National Interest ) Consulté le 17 février 2024.
(5) Ronald Suny, « La guerre en Ukraine fait suite à des décennies d’avertissements selon lesquels l’expansion de l’OTAN en Europe de l’Est pourrait provoquer la Russie. » The Conversation, 28 février 2022. ( La guerre en Ukraine fait suite à des décennies d'avertissements selon lesquels l'expansion de l'OTAN en Europe de l'Est pourrait provoquer la Russie (theconversation.com) ) Consulté le 17 février 2024.
RépondreSupprimer(6) Mark Taliano, « L’Occident cherche la guerre, pas la paix ». Global Research, 30 novembre 2022. (The West Seeks War, Not Peace – Global ResearchGlobal Research – Center for Research on Globalization) Consulté le 17 février 2024.
Voir également:
https://sputnikglobe.com/20230325/former-french-president-hollande-admits-minsk-accords-allowed-kiev-to-boost-military-power-1108790881.html
(7) Président Vladimir Poutine, Tucker Carlson, TASS. « Vidéo : Vladimir Poutine interviewé par Tucker Carlson. Histoire de la Russie, de l'Ukraine. Dénazification. Diplomatie, le dollar américain. Initiatives de paix. Transcription." Global Research, 9 février 2024. ( https://www.globalresearch.ca/video-tucker-carlson-interviews-vladimir-putin/5849094 ) Consulté le 17 février 2024.
https://www.globalresearch.ca/russian-president-vladimir-putin-bursts-bubble-western-perception-managers/5849925
La France dans la bataille européenne pour les méga-usines
RépondreSupprimerAprès une année 2023 mitigée, la France a l’opportunité d’attirer plusieurs méga-usines sur son sol en 2024.
le 20 février 2024
Guillaume Gau
En février 2023, je publiais l’étude « Méga-usines : 5 grandes implantations industrielles que la France ne doit pas rater en 2023 ». Alors que la France avait vu de gros projets industriels lui passer sous le nez au cours des années précédentes (Tesla, Intel), je souhaitais montrer que de nouvelles grandes implantations industrielles étaient à l’étude en Europe, et que la France ne devait pas rater cette séance de rattrapage.
Notre pays a aujourd’hui d’autant plus besoin d’accueillir les prochaines méga-usines prévues en Europe qu’elle s’est nettement plus désindustrialisée que ses voisins. Attirer ces méga-usines s’inscrit dans une bataille pour la réindustrialisation qui est encore loin d’être gagnée : le poids de l’industrie manufacturière dans le PIB français a continué de baisser pour s’établir à 9,5 % en 2022, contre 14,8 % dans la zone euro et 18,4 % en Allemagne.
Je précise que je n’oppose pas l’accueil d’investissements industriels étrangers au soutien au tissu industriel national existant : notre pays doit jouer sur les deux tableaux s’il veut remonter la pente.
Une année 2023 en demi-teinte
Le bilan de la France en 2023 dans la compétition pour les grandes implantations industrielles (investissements étrangers supérieurs à 500 millions d’euros) en Europe est mitigé.
D’un côté, la tendance est plutôt positive par rapport aux années précédentes : la France gagne de plus en plus d’arbitrages sur des projets importants. Le fabricant taïwanais de batteries nouvelle génération ProLogium a choisi Dunkerque pour implanter sa gigafactory de batteries (le port français était en compétition avec un site hollandais et un site allemand pour cet investissement de 5 milliards d’euros) et le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk va investir 2,1 milliards d’euros pour agrandir son site de Chartres.
Néanmoins, deux défaites viennent assombrir le tableau : BYD, le n°1 mondial de la voiture électrique et TSMC, le n°1 mondial des puces, ont annoncé leur première usine européenne cette année, et aucun n’a choisi la France. Le constructeur automobile chinois construira son usine européenne en Hongrie, et le fabricant taiwanais de semi-conducteurs a choisi l’Allemagne.
Le tableau ci-dessous récapitule les victoires et les défaites de la France en 2023 :
- voir cadre sur site -
L’année 2024 sera décisive
RépondreSupprimerAprès une année 2023 mitigée, la France a l’opportunité d’attirer cette année plusieurs méga-usines sur son sol : six grands projets industriels représentant 6,5 milliards d’investissements et 5500 emplois devraient voir leur lieu d’implantation décidé en 2024. Il s’agit de :
Moderna
L’entreprise américaine a déclaré vouloir construire son usine européenne de vaccins en France, mais les négociations avec le gouvernement ne sont pas encore achevées. Moderna veut que l’État s’engage à acheter à long terme la production de la future usine.
Tesla
Elon Musk envisage une seconde gigafactory européenne et une usine de batteries à haute puissance. La concurrence est rude : l’Espagne serait en pole position pour accueillir une usine d’assemblage Tesla.
Skeleton Technologies
La start-up estonienne veut construire une usine à 550 millions d’euros pour produire ses batteries à haute puissance. Finlande, Allemagne et France sont dans la short list.
Umicore
Le groupe industriel belge hésite entre la Belgique et le nord de la France pour implanter son usine de recyclage de batterie à 500 millions d’euros.
Alteo-Wscope
Le fournisseur français d’alumine Alteo et le sud-coréen Wscope ont annoncé en novembre 2022 vouloir investir 600 millions d’euros dans les Hauts-de-France pour construire une usine de production de films de séparateurs (éléments clés de la batterie, situés entre la cathode et l’anode) de batteries électriques. Mais l’investissement n’a toujours pas été confirmé : les États-Unis seraient aussi en lice.
Une usine automobile chinoise
RépondreSupprimerSoyons clair : je ne me réjouis pas de l’essor des constructeurs automobiles chinois. BYD a par exemple annoncé vouloir « détruire les vieilles légendes de l’automobile », ciblant ainsi les marques européennes. J’espère voir Renault réussir son audacieux pari industriel : en créant le pôle industriel Electricity, la marque au losange veut produire un million de véhicules électriques dans le nord de la France en 2030 (j’en parle ici).
Mais je suis pragmatique : comme l’ont fait les constructeurs japonais et coréens, les constructeurs chinois vont se faire une place sur le marché européen. Après avoir échoué à attirer BYD, il s’agit pour la France de récupérer un de ces futurs sites de production pour éviter de creuser son déficit commercial automobile. Je pense en particulier aux trois constructeurs qui ont annoncé vouloir construire une usine en Europe : SAIC MG, Chery et Great Wall Motors. D’après l’hebdomadaire Challenges, SAIC MG étudierait le site d’Hambach en Moselle : l’arrêt de la production de la SMART rend le site disponible dès cette année.
- voir cadre sur site -
Attirer trois de ces six projets constituerait un résultat honorable pour la France :
On peut se permettre d’être optimiste concernant l’usine Moderna : l’entreprise a déclaré vouloir faire son usine européenne en France et attend une réponse du gouvernement ;
Attirer Skeleton Technologies, Umicore ou Alteo-Wscope permettrait de conforter l’écosystème de la Vallée de la batterie des Hauts-de-France ;
Réitérer le succès « Toyota Valenciennes » en gagnant une usine automobile chinoise permettrait de consolider la production automobile française et de réduire un déficit commercial automobile qui a atteint 20 milliards d’euros en 2022 ;
Enfin, attirer une usine Tesla serait une victoire prestigieuse, l’entreprise d’Elon Musk étant à l’avant-garde de l’automobile électrique.
Ces six projets d’implantation sont représentatifs des industries clés des décennies à venir : vaccins ARN, batteries et véhicules électriques. Les attirer permettrait à la France et l’Europe de se positionner sur les industries qui feront la souveraineté et la prospérité des années 2030 et 2040. Mais pour convaincre ces industriels, la France doit continuer à améliorer son attractivité. La Loi industrie verte, promulguée en octobre 2023, devrait ramener les délais d’implantation de sites industriels dans la moyenne européenne. Surtout, les industriels implantés en France bénéficient d’une électricité décarbonée grâce au nucléaire.
RépondreSupprimerMais beaucoup reste à faire : l’Hexagone dispose de peu de grands terrains industriels rapidement constructibles, et continue à surtaxer son appareil productif. Les impôts pesant sur la production demeurent à un niveau très élevé : après prise en compte des nouvelles baisses de CVAE de 2023 et 2024, l’écart restera de l’ordre de 30 milliards d’euros par rapport à la moyenne de l’Union européenne, et de 60 milliards par rapport à l’Allemagne.
Nous verrons si le prochain sommet Choose France, prévu en mai 2024, apporte son lot de bonnes nouvelles…
Pour plus de détails, voici le lien vers l’étude complète « Les 6 méga-usines que la France ne doit pas rater en 2024 ».
https://www.contrepoints.org/2024/02/20/471278-la-france-dans-la-bataille-europeenne-pour-les-mega-usines
Assange vit en isolement
RépondreSupprimer20 février 2024
de Thomas Oysmüller
Comment Julian Assange – le journaliste le plus dangereux de Washington – vit-il à l’isolement dans une cellule ? Un vieil ami lui a rendu visite il y a quelques semaines.
Il s'agit de « l'affaire la plus importante au monde sur la liberté de la presse », estime le dissident américain Edward Snowden. Et cette semaine, la décision sera finalement prise : Julian Assange sera-t-il extradé vers les États-Unis pour son « crime » de révélation des crimes de guerre américains et y restera-t-il emprisonné pour le reste de sa vie ? Si le tribunal refuse le droit de faire appel cette semaine, Assange sera extradé vers les États-Unis.
Eau de Javel et livres
La société civile se mobilise une nouvelle fois – à Vienne à 14 heures sur la Karlsplatz – pour protester contre l'extradition d'Assange. Un exemple a été donné depuis longtemps contre le fondateur de Wikikleaks : sa persécution a commencé par des allégations de viol (maintenant réfutées), la CIA a même élaboré des projets d'assassinat et il est resté coincé à l'ambassade d'Équateur pendant des années jusqu'à ce que - après un changement de régime en Équateur - il soit envoyé à... Une prison de haute sécurité à Belmarsh-Londres a été créée. Là, il est soumis à la torture, c'est du moins ce qu'a déclaré le haut-commissaire de l'ONU, Niels Melzer.
Charles Glass a rendu visite à Assange en prison le 13 décembre 2023 – Assange y restera même si le tribunal approuve l'appel. Il a rédigé un reportage sur sa visite pour The Nation , et l'édition allemande Le Monde Diplomatique a publié le texte traduit dans son numéro de février.
Voici quelques extraits du texte qui donnent une idée de la vie d’Assange en isolement cellulaire :
Comme indiqué, j'attends à la table D-3, l'une des 40 petites tables basses, chacune avec trois chaises rembourrées - deux bleues et une rouge. Le meuble est vissé. Nos regards se croisent, se dirigent l'un vers l'autre et s'embrassent. C'est la première fois que je le vois depuis six ans. Je lâche : « Tu es pâle. » Avec un sourire malicieux que je me souviens de mes précédentes rencontres, il plaisante : « Ça s’appelle la pâleur de prison. »
Il n'est pas sorti depuis qu'il a cherché refuge dans l'exiguë ambassade d'Équateur à Londres en juin 2012 - à l'exception d'une minute où la police l'a traîné dans une camionnette. Il pouvait apercevoir le ciel à travers les portes-fenêtres de l'ambassade. Ici, à la prison à sécurité maximale de Belmarsh, dans le sud-est de Londres, où il est incarcéré depuis le 11 avril 2019, il n'a pas revu le soleil. Il est dans sa cellule 23 heures sur 24. Il passe également une heure de temps libre dans une pièce fermée, sous surveillance. Sa pâleur est mieux décrite comme une pâleur mortelle.
RépondreSupprimer[…]
De retour au comptoir, l'employé m'explique qu'Assange n'est plus autorisé à recevoir de livres. Pourquoi pas? Il doit d’abord trier les livres avant de pouvoir en acquérir de nouveaux. Encore une fois, je demande : Pourquoi ? D’un air sérieux, elle répond : « Risque d’incendie. » Je me souviens du Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov et je pense, mais je n'ose pas dire : « Les manuscrits ne brûlent pas ».
[…]
Julian et moi sommes assis l'un en face de l'autre, moi sur la chaise rouge, lui sur l'une des bleues. Des balles pendent au-dessus de nous. Ils cachent des caméras qui enregistrent les interactions entre détenus et visiteurs. Comme je ne sais pas par où commencer la conversation, je lui demande s'il souhaite quelque chose du snack-bar. Il demande deux chocolats chauds, un sandwich au fromage et au concombre et une barre Snickers. Je lui demande s'il souhaite m'accompagner. Ce n'est pas autorisé, dit-il. Je fais donc la queue seule devant le stand tenu par des bénévoles des sociétés samaritaines de Bexley et de Dartford. Quand c'est mon tour, je passe la commande. Il ne reste que de la malbouffe : chips, barres chocolatées, cola, muffins sucrés.
Je reviens vers Julian, qui a changé de place. La chaise rouge est destinée aux prisonniers, la bleue aux visiteurs, et un gardien lui avait ordonné de prendre la bonne place. Je pose le plateau sur la table avec ses chocolats chauds, ses Snickers, quelques muffins et mon café instantané. Je demande pourquoi il n'y a que des aliments malsains. Il sourit et me dit de voir ce qu'ils mangent à l'intérieur, avec un budget de 2 £ par détenu et par jour. Par jour? Du porridge pour le petit-déjeuner, une soupe fine pour le déjeuner et pas grand-chose d'autre pour le dîner.
Julian avait pensé que la prison signifiait partager des repas autour de longues tables, comme dans les films. Mais à Belmarsh, les gardiens poussent la nourriture dans les cellules et les prisonniers mangent seuls. C'est difficile de se faire des amis de cette façon. Il est là depuis plus longtemps que n'importe quel autre prisonnier, à l'exception d'un vieil homme qui a déjà purgé sept ans. Il y a des suicides occasionnels, me dit-il, y compris hier soir.
RépondreSupprimerJe m'excuse de ne pas lui avoir donné de livres et explique qu'on m'a dit qu'il avait dépassé sa limite. Il sourit à nouveau. Au cours des premiers mois, il était à peine autorisé à en garder une douzaine. Plus tard, ils l’ont étendu à 15. Il a insisté pour en savoir plus. Combien en avait-il maintenant ? " 232. " C'est maintenant à mon tour de sourire.
En tant que passionné d'actualités, comment peut-il rester informé ? La prison lui permet de lire des articles de journaux imprimés et des amis lui écrivent. Compte tenu des invasions de l’Ukraine et de Gaza, je dis que le moment est venu pour les lanceurs d’alerte d’envoyer des documents à WikiLeaks. Il regrette que WikiLeaks ne soit plus en mesure de dénoncer les crimes de guerre et la corruption comme par le passé. Son emprisonnement, la surveillance du gouvernement américain et le difficile financement de WikiLeaks dissuadent les lanceurs d'alerte potentiels. Il craint que d’autres médias ne comblent pas le vide.
À Belmarsh, il n’y a pas de programmes éducatifs, d’orchestres pénitentiaires, pas de groupe sportif, pas de journal de prison pour lequel écrire, comme c’est souvent le cas dans de nombreuses autres prisons. Les quelque 700 détenus de Belmarsh sont des prisonniers de catégorie A : ceux « qui représentent la plus grande menace pour le public, la police ou la sécurité nationale ». Soit ils ont déjà été condamnés – pour terrorisme, meurtre ou délits sexuels – soit ils attendent leur procès.
[…]
RépondreSupprimerLes heures de visite sont terminées. Nous nous levons et nous nous embrassons. Je le regarde, incapable de lui dire au revoir. Nous nous embrassons à nouveau en silence.
Les visiteurs se dirigent vers la sortie tandis que les prisonniers restent assis. Je peux sortir, mais il doit retourner dans sa cellule. Hormis quelques visites occasionnelles, les journées de Julian se ressemblent toutes : l'enfermement, la solitude, les livres, les souvenirs, l'espoir que ses avocats obtiendront gain de cause contre l'extradition et la prison à vie aux États-Unis.
https://tkp.at/2024/02/20/so-lebt-assange-in-isolationshaft/
Le relâcher n'a JAMAIS été un problème, mais... que va t-il dire quand il sera dehors ?
SupprimerL’affaire pourrait être bien plus compliquée au Parlement européen. Dans cette assemblée où les droites conservatrices et souverainistes devraient gagner un nombre important de sièges en juin prochain, c’est un grand écart qui attendrait la présidente sortante pour s’assurer du soutien des eurodéputés de la future majorité -PPE, S&D Ecolo et Renew-.
RépondreSupprimerBERLIN — Ursula von der Leyen annonce sa candidature à un second mandat à la présidence de la Commission européenne le 19 février à Berlin,
Ce jour-là, la présidence du parti de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de von der Leyen se réunit dans la capitale allemande, où elle devrait officiellement approuver sa nomination comme candidate principale de centre-droit aux élections européennes de juin, selon la population. qui ont obtenu l’anonymat pour discuter de projets confidentiels.
La famille paneuropéenne du Parti populaire européen (PPE) devra confirmer la nomination de von der Leyen lors d’un congrès du parti à Bucarest les 6 et 7 mars, même si cela est considéré comme une formalité étant donné le poids politique de la CDU. et l’absence d’autres candidats du PPE.
En tant que candidate tête de liste, ou « Spitzenkandidat », von der Leyen serait le fer de lance de la campagne électorale du PPE, même si elle ne brigue pas de siège au Parlement européen. Au lieu de cela, von der Leyen se présenterait pour être reconduite à la tête de la Commission de 2024 à 2029 – une décision qui est prise par les dirigeants européens mais qui doit être confirmée par un vote au Parlement.
Un porte-parole de la CDU a déclaré : « Je peux confirmer qu’une réunion de la présidence du parti est prévue le 19 février », mais a refusé de commenter davantage. Un porte-parole de von der Leyen n’a pas pu être contacté pour un commentaire.
Le chef du parti CDU, Friedrich Merz , a déjà déclaré l’année dernière qu’il souhaitait que von der Leyen se présente pour un second mandat à la présidence de la Commission.
https://pgibertie.com/2024/02/19/von-der-la-hyene-veut-succeder-a-von-der-leyen-avec-le-soutien-des-socialistes-des-ecolos-des-macroniens-et-du-ppe/
2024 est la dernière année de la liberté d’expression et de la démocratie dans le monde occidental
RépondreSupprimerle 19 février 2024
(Paul Craig Roberts, 19 février 2024, traduit par votre serviteur). Ne laissez pas le son alarmiste du titre de cette chronique vous rebuter. Ce n’est pas une « théorie du complot ». Cet article est un rapport factuel comme vous le constaterez si vous lisez la suite.
Tout le monde doit comprendre que l’élite dirigeante aux États-Unis met en œuvre une décision censée redéfinir la démocratie d’une manière qui élimine la démocratie, rend le Congrès superflu, voter inutilement, et rejeter la Constitution comme un document obsolète incompatible avec le pouvoir que l’élite dirigeante entend exercer sur les Américains et le reste du monde.
La décision a été prise de redéfinir la démocratie de la volonté du peuple à la protection « du caractère sacré des institutions démocratiques ». Précisément, qu’entend-on par « institutions démocratiques »? Ce ne sont pas les institutions, comme le Congrès et le gouvernement représentatif ou l’État de droit et un pouvoir judiciaire indépendant, que nous considérons actuellement comme des institutions démocratiques. Les « institutions démocratiques » sont les institutions de l’industrie de la censure, telles que le complexe militaire/sécurité, le département d’État, l’OTAN, la CIA, le FBI, le FMI, la Banque mondiale, les ONG, le Conseil atlantique, l’Institut Aspen, les « presstitutes », Black Rock, JP Morgan/Chase et d’autres institutions de recherche de consensus qui établissent les programmes et contrôlent les récits.
Exprimer son désaccord avec le consensus que ces institutions d’élite construisent est considéré comme « une attaque contre la démocratie ».
En d’autres termes, « la démocratie » est la propriété des institutions d’élite, et le caractère sacré de ces institutions d’élite doit être protégé contre le peuple défini par Hillary Clinton comme « le Trump déplorable ». La volonté du peuple est éliminée du tableau.
Cela pourrait vous surprendre, mais les universités (Stanford, par exemple, est pleinement impliqué), les grandes entreprises en particulier les entreprises technologiques et les médias sociaux, les écoles de droit, les associations médicales, et les gouverneurs et membres du Congrès associés au WEF acceptent la redéfinition de la démocratie qui exclut la volonté du peuple. Ils conviennent également que la Constitution est incompatible avec le pouvoir qu’ils entendent exercer sur les citoyens.
RépondreSupprimerAu moment où j’écris, le département d’État est occupé à entraver l’enquête de la Chambre des représentants sur l’utilisation de l’argent des contribuables par l’exécutif pour censurer ce que nous pourrions entendre au sujet du COVID, du « vaccin » contre le COVID, de la fraude électorale, de la guerre en Ukraine, de l’Iran, de la Russie, de la Chine, etc.
https://www.washingtonexaminer.com/news/house/2860918/state-department-obstruct-censorship-investigation-house-gop/
Le 16 février, Tucker Carlson a interviewé Mike Benz, le leader mondial de l’industrie de la censure. Vous avez ici une explication complète et précise de qui nous gouverne – et non, ce n’est pas les Rothschild et les Bilderberg – et pourquoi le gouvernement américain a décidé d’enfoncer le premier amendement :
https://tuckercarlson.com/uncensored-the-national-security-state-the-inversion-of-democracy/ .
La décision a été prise et elle est en cours de mise en œuvre. Cela signifie que la suppression sera utilisée pour convertir l’ensemble d’Internet et des médias sociaux en un ministère de propagande servant des récits officiels. Tout l’espoir que les libertariens avaient de la liberté de parole que l’Internet fournirait s’est avéré irréaliste. Vous pouvez déjà voir les difficultés qu’éprouve Elon Musk pour permettre la liberté d’expression sur X. Le gouvernement a lancé des enquêtes sur Musk et ses entreprises dans l’intention de le forcer à partir. L’État de Californie et l’UE ont pris des mesures contre Elon Musk pour le forcer, par le biais d’énormes sanctions financières, à remettre à l’industrie de la censure les informations fournies par l’ancien propriétaire, les informations utilisées dans les programmes d’IA pour déterminer qui interdire et quels tweets supprimer.
Bientôt, les médias alternatifs et sociaux n’existeront qu’en tant que sites de propagande pour les « institutions d’élite qui établissent un consensus ».
RépondreSupprimerLa désintégration de la civilisation occidentale se déroule si rapidement que je ne peux pas la suivre, même à temps plein. Comme je l’ai signalé hier
(https://www.paulcraigroberts.org/2024/02/18/french-democracy-establishes-medical-tyranny/ )
le gouvernement français vient de criminaliser la vérité médicale, et l’OMS s’apprête à le faire en mai de cette année.
Les gens n’auront plus le contrôle sur leurs propres décisions en matière de santé. Non seulement le gouvernement des États-Unis maintient la frontière américaine ouverte aux « personnes de couleur », mais Washington fournit également aux ONG qui recrutent les envahisseurs immigrants des centaines de millions de dollars pour leur fournir de la nourriture et de l’eau. soins médicaux et hébergement le long des itinéraires cartographiés.
https://www.paulcraigroberts.org/2024/02/18/the-genocide-of-the-west/
Cela ne peut pas arriver, dites-vous ? Mais cela se passe sous nos yeux. Les Américains crédules insouciants sont experts pour fuir les mauvaises nouvelles troublantes. Ainsi, ils ouvrent leur propre chemin vers la tyrannie. La tyrannie est facile à établir sur les peuples qui ont confiance en leurs droits constitutionnels et l’intégrité de leurs institutions. Plus la population est patriotique, plus elle est susceptible d’être trompée et trahie par le gouvernement. Essayez de dire aux patriotes ce qui leur arrive, et ils vous traiteront de communiste pour avoir mal parlé de leur pays bien-aimé.
Les évangéliques chrétiens n’ont aucune opposition au mal qui nous engloutit, parce qu’ils ont subi un lavage de cerveau et qu’ils y échapperont en étant écrasés au ciel. La croissance du mal est en fait leur 'évasion d’un monde pécheur au ciel'. Plus le mal est grand, plus tôt ils s’échappent. Pour la plupart des autres, les interventionnistes libéraux et les néoconservateurs hégémoniques ont enseigné que l’Amérique est exceptionnelle et indispensable, alors comment tout peut mal tourner.
RépondreSupprimerCombinez ces obstacles à la sensibilisation avec le fait que les vérités inconfortables sont une mauvaise nouvelle et que la censure est établie comme une question de sécurité nationale avec l’argument qu’elle nous rend sûrs et « protège la démocratie ». Par conséquent, la criminalisation de la vérité va de soi. Même le mot « vérité » est censé devenir un mot haineux qui ne peut être prononcé. Toute information que vous avez sauvegardée et qui vous aide à comprendre la tyrannie qui nous envahit devrait être stockée dans des clés USB et non dans le nuage (le Cloud), car toute l’information qui mine les « institutions de consensus » sera reléguée au trou de mémoire.
Note : à 47-48 minutes de l’interview, la redéfinition de la démocratie est expliquée. Comme il y a plus d’agences gouvernementales américaines engagées dans la mort du premier amendement que vous n’en avez jamais entendu parler, regardez la vidéo d’une heure plusieurs fois afin de vous faire une idée de la profondeur du « trou de lapin ».
Remarque : Le Conseil de l’Atlantique (Atlantic Council), l’une des principales organisations antidémocratiques d’établissement de consensus (faux discours), est peut-être associé au scandale Burisma/Hunter Biden. Burisma, une société ukrainienne, a mis Hunter Biden sur son conseil d’administration et lui a versé d’importantes sommes d’argent pour la protection de son père contre les poursuites de la société par les autorités ukrainiennes. Le vice-président américain Biden a admis à la télévision, en fait il en était fier, qu’il avait utilisé des milliards de dollars de l’argent des contribuables américains pour menacer l’Ukraine de retenir l’aide américaine à moins que l’Ukraine ne vire le procureur, une offre que l’Ukraine ne pouvait pas refuser. Sally Painter, membre du conseil de l’Atlantic Council, fait l’objet d’une enquête du ministère américain de la Justice (sic) pour lobbying illégal au nom de Burisma. Elle et l’ancienne membre du conseil d’administration de l’Atlantic Council, Karen Tramontano, ont créé un partenariat entre l’Atlantic Council et Burisma.
Burisma a versé 300 000 $ au Conseil de l’Atlantique. Peut-être était-ce le prix d’achat pour les responsables de Burisma de prendre la parole à des forums de l’Atlantic Council et pour les membres prestigieux de ce Conseil de l’Atlantique de prendre la parole à une conférence de Burisma en Ukraine en 2018. Tout cela pour montrer la protection américaine de l’entreprise aux autorités judiciaires ukrainiennes.
RépondreSupprimerEn 2021, l’ambassade des Émirats arabes unis (EAU) a fait un don de plus d’un million de dollars au Conseil de l’Atlantique, et le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a ajouté entre 100 et 250 000 dollars. Cela aurait pu être le prix d’achat pour le Conseil de l’Atlantique d’utiliser son influence pour que l’ONU choisisse les EAU pour l’emplacement de sa conférence sur le changement climatique 2023. Apparemment, le Conseil de l’Atlantique n’a pas fait les divulgations requises ou appropriées des dons des EAU. L’Atlantic Council, l’un des principaux membres de l’industrie de la censure antidémocratique, est soutenu par les malheureux et inconscients contribuables américains par des subventions de l’argent des contribuables des ministères de la Défense, de l’État et de l’Énergie et par l’Agence américaine pour le développement international. Ainsi, il est clair que « notre » gouvernement à Washington finance le remplacement de la démocratie américaine sous réserve de la volonté du peuple avec la protection du gouvernement des institutions d’élite qui ont changé la définition de la démocratie pour signifier le service de leurs programmes.
Voici d’autres grands donateurs au Conseil de l’Atlantique :
RépondreSupprimerAdrienne Arsht, Facebook, Goldman Sachs, la Fondation Rockefeller, le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, les Émirats arabes unis, une société suisse System Capital Management, Abu Dhabu National Oil Company, le ministère suédois des Affaires étrangères, le département d’État américain, l’Ambassade de Bahreïn, l’Ambassade du Japon, le Ministère de la Défense, le Ministre lituanien de la Défense, le Ministère norvégien de la Défense, le Ministère norvégien des Affaires étrangères, la Chevron Corporation, Google, Crescent Petroleum, la Fondation John D. et Catherine T. MacArthur, Raytheon Technologies, John F.W. Rogers (Goldman Sachs), Carnegie Corp de New York, délégation de l’UE aux États-Unis, ministère des Affaires étrangères de l’Allemagne, JP Morgan Chase Foundation, ministère américain de la Défense, ministère américain de l’Énergie, Fondation Charles Koch. Amazon, Verizon, Pfizer, Aramco, Lockheed Martin, Omidyar Network.
Tous ces renseignements sont disponibles sur le site Web du Conseil de l’Atlantique : https://www.influencewatch.org/non-profit/atlantic-council/ Donc, non, ce n’est pas une théorie du complot.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2024/02/19/2024-est-la-derniere-annee-de-la-liberte-dexpression-et-de-la-democratie-dans-le-monde-occidental/
Géopolitique : les « global young leaders » et l’évolution vers le totalitarisme
RépondreSupprimerle 19 février 2024
Comme viennent de le révéler les deux « young leaders » français formés par l’école d’apprentissage néo-nazie de Klaus Schwab, le gourou de Davos (WEF), ils ont pris des risques en signant un accord de soutien économique et militaire à l’Ukraine valable dix ans ou devenant caduque le jour de l’intégration de ce pays à l’OTAN. Il s’agit clairement d’une déclaration de guerre à l’encontre de la Russie. Sarkozy a subi un stage de 4 mois au WEF pour être formaté, Hollande également … Justin Trudeau, un autre « young leader », est clairement du côté de l’Ukraine néo-nazie après le coup d’éclat au parlement fédéral canadien avec l’ovation à l’endroit d’un ancien membre des SS dont la conscience est habitée par une multitude de meurtres de slaves russes, de Polonais et de juifs au côté de Bandera et de sa bande de criminels. La haine des Russes et des Slaves émanant dans les rangs de l’Occident global rappelle l’opération Barbarossa et la réécriture de l’histoire au sujet de l’Holodomor (relire à ce sujet l’article sur ce blog :
https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/04/02/la-france-et-leurope-ont-sombre-dans-la-poubelle-de-lhistoire-cest-ecoeurant/
Pourquoi l’Allemagne nazie a appelé l’agression de la Russie (soviétique à l’époque) Barbarossa ? Barbarossa était un corsaire ottoman sous le règne de Suleiman le Magnifique, amiral en chef de la flotte de son pays. Il ravagea les cotes espagnoles, d’Afrique du Nord, d’Italie et de Grèce. Hitler dut peut-être s’identifier à Suleiman ou à Barberousse qui exterminèrent des slaves au nord de la Mer Noire, allez savoir … Toujours est-il que l’Allemagne nazie convoitait le pétrole de Bakou de même que Barberousse pillait les cotes méditerranéennes pour s’approprier les richesses des riches citées portuaires. Le régime hitlérien était de surcroit alimenté par cette haine des slaves considérés comme des sous-hommes.
L’Union européenne se prépare à la guerre contre la Russie et ces « young leaders davossiens » veulent réitérer l’opération Barbarossa afin d’expulser l’armée russe du Donbass et de Crimée car dans leur engagement de soutien militaire au « lider maximo » ukrainien, néo-nazi notoire puisqu’il gouverne par décret depuis qu’il est au pouvoir, qu’il limoge ou fait assassiner ses opposants et met en place des mesures racistes et discriminatoires à l’égard d’une grande partie de son peuple russophone.
RépondreSupprimerComme j’ai osé l’écrire sur ce blog l’Occident n’a jamais totalement oblitéré les idéaux nazis. Par exemple le premier président de la Commission européenne fut Walter Hallstein, un gradé de l’armée allemande nazie. Il fut capturé en 1944 par les Américains et promptement expédié dans un camp de « reformatage » dans l’Etat du Mississipi comme beaucoup d’autres prisonniers de guerre. Bien que non membre du parti nazi il fut cependant membre d’un certain nombre d’associations étroitement liées au parti national-socialiste hitlérien. Si Jean Monnet considéré comme le fondateur de l’Union européenne n’a jamais sympathisé avec l’idéologie nazie il fut dans ce projet un envoyé de Wall Street, ce qui explique que l’Union européenne fut dès sa création d’abord un protectorat américain, il ne faut pas ignorer les innombrables installations militaires américaines sur le sol européen, puis une véritable colonie des USA.
Aujourd’hui l’Europe révèle sa vraie nature néo-nazie en installant les marionnettes de Klaus Schwab, imprégné depuis son enfance de nazisme, rejeton d’un collaborateur des Allemands, bien que de nationalité suisse, durant toute la préparation de la guerre puis durant cette guerre. Si on m’explique que l’enfance ne laisse pas de traces à l’âge adulte je n’y croirai pas … Quant aux deux autres personnalités politiques dont on ne peut rien reprocher sont Robert Schuman et Konrad Adenauer, des catholiques pratiquants convaincus qui furent hostiles au régime hitlérien. La dérive totalitaire actuelle des institutions européennes est issue du Forum économique mondial (WEF), un organisme affairiste qui forme les nouveaux leaders de l’ordre nouveau, obéissant docilement aux ordres du puissant lobby financier américain.
Afin d’apporter un argument convainquant à mon discours relatif au totalitarisme rampant qui envahit l’Europe occidentale le gouvernement allemand a décidé de mettre en place une série de mesures portant gravement atteinte à la liberté d’expression. Le gouvernement socialo-écolo allemand a mis en place un plan dit de « sécurité démocratique » sous la pression constante des Grünen. Selon ce plan tout propos public critiquant la politique gouvernementale sera passible d’une action judiciaire assortie de fortes amendes voire d’emprisonnement. Par exemple critiquer la politique énergétique de l’Allemagne, nier le réchauffement du climat, tenir des propos à peine haineux à l’égard d’un membre du gouvernement dans un lieu public ou sur les réseaux sociaux sera immédiatement puni. D’aucuns disent que ces mesures violent la Constitution allemande, d’autres considèrent qu’il s’agit d’une menace pour la démocratie : « les deux mon capitaine ! ». L’Allemagne, pays qui a enfanté du nazisme, est toujours infectée par cette idéologie. Cela me fait penser à mon foie qui sert d’hôtel depuis 25 ans à des dizaines de millions de larves de Plasmodium (malaria) enkystées dans des hépatocytes. Cette maladie, pour une raison ou pour une autre, peut réapparaître. C’est exactement le cas de l’Allemagne et du nazisme avec l’idéologie coercitive des « Verts » qui sert de catalyseur et ouvre toute grande la porte au totalitarisme … Ce changement politique et idéologique est dorénavant confié à des « Young leaders » qui n’ont d’autre mission que d’appliquer les directives de Davos, officine oeuvrant pour le grand capital apatride et l’élite de l’élite occidentale. Bienvenue dans un monde meilleur où vous ne posséderez rien, même pas le droit à la parole, et serez heureux … Après avoir écrit cet article j’ai découvert le propos de Paul Craig Roberts dont une traduction suit le présent article. Bonne lecture de ces deux articles successifs.
RépondreSupprimerhttps://jacqueshenry.wordpress.com/2024/02/19/geopolitique-les-global-young-leaders-et-levolution-vers-le-totalitarisme/
Qu'est-ce que le 'nazisme' ? Le mot 'nazi' est l'interprétation raccourcie du mot nazional socialiste (dont faisait partie le dirigeant juif allemand adolf hitler). Celui-ci, a déclaré la guerre contre les juifs (arabes, c-à-d musulmans). D'où la guerre juivo-juive entre parties durant la guerre).
SupprimerUne guerre de religion(s).
La terre arable : comment les agriculteurs peuvent améliorer la teneur en humus avec des engrais
RépondreSupprimer20 Février 2024
Anne Klös, AGRARHEUTE*
Les engrais organiques, comme le fumier, améliorent la teneur en humus. Une étude montre à quelle profondeur le fumier est efficace et s'il existe de meilleures alternatives.
Les agriculteurs profitent d'une teneur élevée en humus. Des scientifiques ont récemment découvert comment les engrais minéraux peuvent aider à créer de l'humus sous la croûte.
Actuellement, la science attribue aux 30 premiers centimètres du sol la plus grande importance dans le stockage du carbone organique. Mais quelle quantité d'humus les couches inférieures du sol stockent-elles ? Les résultats d'une étude récente montrent que la teneur en carbone organique peut également être améliorée de manière significative dans la couche sous-jacente de 30 à 50 cm. En outre, l'étude donne des indications utiles sur les procédés et les engrais qui se prêtent à une augmentation significative de la teneur en carbone organique.
Comment la gestion des champs influence-t-elle la teneur en humus ?
Dix-sept scientifiques allemands de différents instituts et universités ont étudié les stratégies qui ont le plus d'impact sur la teneur en carbone. Pour ce faire, ils ont examiné de plus près les couches de sol jusqu'à 1 m de profondeur de neuf essais permanents. Les sites d'essai représentent des champs d'Europe centrale exploités de manière typique.
Dans ces couches de sol, la teneur en humus est influençable
C'est dans les 30 premiers centimètres que l'on a constaté la plus grande augmentation de carbone organique due à la fertilisation azotée minérale, à la fertilisation NPK, à l'irrigation et à l'incorporation de paille. Environ 80 pour cent de l'effet total s'y est produit. Mais la teneur en carbone organique a également augmenté de manière significative dans les couches inférieures. Environ 20 pour cent de l'effet total s'est produit entre 30 et 50 cm de profondeur et a augmenté la teneur en carbone organique. Seuls 3 pour cent environ de l'effet se sont manifestés dans des couches de sol encore plus profondes.
Les engrais ont des effets différents sur la teneur en humus
RépondreSupprimerLes engrais minéraux et le fumier ont eu l'effet le plus important sur le carbone organique du sol. Les engrais N (azote) et NPK (Azote, acide phosphorique et potasse) ont augmenté la teneur en carbone organique du sol de 0,8 t/ha par an en moyenne, et le fumier l'a même augmenté de 1,7 t/ha par an. Les engrais ont cependant un effet différent.
Les engrais minéraux azotés et les engrais NPK augmentent la production primaire nette et davantage de racines et de résidus de plantes restent ainsi dans le sol. Comme les résidus de récolte ont été enlevés dans l'essai, ce sont les restes de racines qui ont augmenté de manière déterminante la teneur en carbone organique. Plus de 75 % de la teneur totale en carbone organique provient des parties souterraines des plantes et des exsudations des racines.
Quels engrais influencent la teneur en humus sous la croûte ?
Cependant, les engrais minéraux se déplacent aussi facilement dans les couches plus profondes du sol et peuvent ainsi agir à une profondeur de 30 à 50 cm. C'était également le cas dans l'essai. L'utilisation d'engrais minéraux a provoqué la plus grande augmentation de carbone organique dans la couche de sol de 30 à 50 cm.
______________
* Anne Klös est rédactrice cross-media spécialisée dans les grandes cultures.
Source : Autor Anne Klös, Redaktion agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2024/02/la-terre-arable-comment-les-agriculteurs-peuvent-ameliorer-la-teneur-en-humus-avec-des-engrais.html
Les fumiers (de vaches ? de moutons ? de poules ? de lapins ? etc) ont des valeurs variables et qui ne conviennent pas à toutes les plantes !
SupprimerC'est ce quoi se contentaient les paysans d'avant la découverte des engrais sélectifs à chaque nourriture de plantes (d'où les famines !).
Pas de fossiles, beaucoup de carburant
RépondreSupprimer100% renouvelable et biologique
CÔTÉ RADIO LOIN
18 FÉVRIER 2024
Il n’existe pas de « combustibles fossiles ».
Le terme est apparu au XVIIe siècle, inventé par un physicien allemand nommé Georg Agricola, dans sa tentative d'expliquer la présence de déchets végétaux dans les gisements de charbon. Le terme a été popularisé par Sinclair Oil au début du 20e siècle, dont la mascotte était un brontosaure de dessin animé. Bien qu'il existe des vestiges importants de centrales dans de nombreux gisements de charbon, il est impossible que ces centrales soient à l'origine du charbon. Au lieu de cela, les déchets restent coincés dans les fosses de goudron alors qu'ils sont encore visqueux, puis s'incorporent au charbon en durcissant.
En chimie, « organique » désigne des molécules contenant l’élément carbone, généralement lié à l’hydrogène, à l’oxygène, à l’azote et/ou au soufre. Au sens le plus strict, les hydrocarbures sont les modèles des composés « organiques ». Si vous soutenez tout ce qui est « biologique », alors vous devriez aimer le pétrole.
Les tholins, hydrocarbures complexes ressemblant à du goudron, se trouvent dans tout notre système solaire. Le terme a été inventé par Carl Sagan dans les années 1970 pour décrire les grandes quantités de composés organiques présents dans tout le système solaire. Bien que les géophysiciens et les chimistes nient tout lien possible, la composition et l’apparence du pétrole brut et des tholins sont presque identiques. Les tholins – et le pétrole brut – se trouvent partout où des quantités importantes d’azote, d’hydrogène et de carbone se trouvent à proximité de champs magnétiques puissants. Le terme «tholin», intentionnellement ou non, maintient une frontière conceptuelle entre les hydrocarbures terrestres (pétrole, gaz naturel et charbon) et les substances collantes rouge foncé trouvées dans tout le système solaire sur les planètes, les lunes, les astéroïdes et les comètes. .
Les deux corps contenant les plus grandes quantités connues d’hydrocarbures complexes sont la Terre et Titan, la lune de Saturne. Sur Terre, nous utilisons ces gisements depuis la majeure partie de l’existence humaine, même si l’exploitation minière, le raffinage et l’exploitation à grande échelle n’ont vu le jour qu’au cours des 200 dernières années.
Titan possède de vastes réservoirs d'hydrocarbures complexes dans son atmosphère, ses rivières, ses lacs et ses mers. On pense qu’il existe un cycle d’hydrocarbures, semblable au cycle de l’eau sur Terre, avec pluie, accumulation, évaporation et formation de nuages.
La Terre et Titan ont des atmosphères denses et riches en azote (et dans une moindre mesure Neptune et Triton), avec des quantités importantes de méthane et d'ammoniac. La Terre génère son propre champ magnétique puissant, mais pas Titan, bien qu’il orbite bien à l’intérieur du champ énorme et puissant de Saturne.
RépondreSupprimerÀ ce stade, nous introduisons un autre concept connu sous le nom d’Univers Électrique, ou encore de Cosmologie Plasma. Cette théorie postule que l’Univers est un générateur électrique massif et, en tant que tel, possède d’énormes champs magnétiques omniprésents créant et dirigeant des flux de plasma, qui « pincent » occasionnellement pour créer des étoiles et des planètes.
En laboratoire, des hydrocarbures complexes sont régulièrement créés à l'aide de plasma, de champs électromagnétiques, de chaleur et de pression, en utilisant des gaz tels que l'azote, le monoxyde et le gaz carbonique, l'ammoniac et d'autres. Certains de ces procédés sont utilisés dans des applications commerciales. Ces processus peuvent construire des chaînes d’hydrocarbures plus longues, ou « casser » des chaînes plus longues en chaînes plus courtes, créant ainsi une large gamme de produits, de catalyseurs et de précurseurs chimiques.
Par souci de brièveté, nous allons continuer, mais le lecteur est fortement encouragé à étudier ces sujets, car combinés, ils introduisent le concept central de nos objectifs, connu sous le nom d'huile abiogène ou abiotique.
Le terme « combustible fossile » repose sur l’hypothèse que les hydrocarbures complexes – du moins sur Terre – sont générés par la « digestion anaérobie » de matières végétales et animales par certains types de bactéries pour créer du pétrole et du gaz « biogéniques ». La catégorie des « combustibles fossiles » comprend généralement le pétrole brut, le gaz naturel et le charbon. L’idée est que de grandes quantités de biomasse sont rapidement recouvertes et digérées dans des environnements à faible teneur en oxygène qui sont en outre soumis à des températures élevées et à une pression énorme, transformant ainsi la biomasse en « combustible fossile ».
Parmi les nombreux problèmes liés à ce concept figurent la nécessité d’avoir des hydrocarbures pour donner naissance à la vie (la poule et l’œuf) et la présence d’hydrocarbures complexes dans tout le système solaire, là où la vie n’est vraisemblablement pas apparue.
RépondreSupprimerL’huile biogénique peut sembler une hypothèse raisonnable. Il existe de nombreux appareils disponibles sur le marché, ou des projets de construction, qui transforment les tontes de pelouse et les déchets organiques en gaz naturel, bien qu'aucun d'entre eux ne génère les températures et la pression présumées nécessaires pour créer davantage de pétrole et de charbon. Cependant, les mécanismes permettant de transférer la biomasse dans des environnements pauvres en oxygène jusqu'aux profondeurs nécessaires pour trouver la chaleur et la pression nécessaires ne sont que théorisés (subduction) et les cycles n'ont jamais été observés dans leur intégralité.
Dans les années 1950, le scientifique russe Nikolai Kudryanvtsev a proposé une théorie sur la création abiotique de pétrole brut. Il a émis l’hypothèse que les gaz piégés dans le manteau terrestre et soumis à une chaleur et une pression énormes généraient des hydrocarbures complexes qui s’infiltraient ensuite à travers les fissures de la croûte jusqu’à ce qu’ils se figent et s’accumulent dans des réservoirs géologiques.
Si l’on ajoute au processus de Kudryavtsev et aux forts courants électromagnétiques générés par le circuit créé entre la Terre et le Soleil, nous avons essentiellement un immense laboratoire pour générer de grandes quantités d’hydrocarbures complexes, alias les tholins, alias le pétrole brut, le gaz naturel et le charbon. Ainsi, l’univers électrique, la physique des plasmas et la chimie fondamentale se combinent pour créer les composés que nous utilisons quotidiennement dans nos machines, nos plastiques, nos cosmétiques, nos engrais et une vaste gamme de produits courants.
L’argument en faveur du pétrole abiogénique exige un retour aux premiers principes. Notre « science » actuelle a déraillé et s’est lancée dans un voyage mathématique dans le pays de La La de la relativité et des cadres d’observation. L’Univers, à notre connaissance, est composé d’électricité, de magnétisme et de plasma. Ensemble, ces forces créent de grandes quantités de composés organiques, qui constituent à leur tour la base de toute vie telle que nous la connaissons actuellement.
RépondreSupprimerIl est plus logique que les processus électrochimiques dans les corps célestes créent des hydrocarbures, qui à leur tour constituent les matières premières nécessaires à l’émergence de la vie, plutôt que de former des déchets toxiques appelés pétrole qui salissent notre planète. Les hydrocarbures ne dépendent évidemment pas de la vie pour leur création, mais plutôt de la vie qui dépend des hydrocarbures pour sa subsistance.
Cet essai est forcément un bref aperçu d’un sujet très complexe et fascinant. Parce que l’électromagnétique et la physique des plasmas ont été ignorés depuis la fin du XIXe siècle, au profit de la mathématique einsteinienne, il reste encore un vaste univers à explorer à cet égard, avec la promesse d’une nouvelle physique sans limites. Même si les scientidios prétendent tout comprendre, la cosmologie actuelle n’a aucune explication sur la manière dont la vie surgit du vide. Tous les « titans » de la physique moderne font poliment des claquettes autour du thème de la vie, mais toute véritable grande théorie unifiée du tout doit aborder et expliquer la vie, puisqu’elle existe évidemment.
Ne vous méprenez pas : il reste encore beaucoup à faire pour perfectionner les moyens par lesquels nous exploitons le pétrole pour améliorer l’efficacité et réduire les déchets. Cependant, le pétrole reste la ressource naturelle illimitée et renouvelable la plus efficace, la plus portable et la plus puissante dont nous disposons, sans même admettre que nous passons littéralement notre vie à nager dans une électricité illimitée et gratuite dans tout l’Univers.
Les implications sont énormes : les hydrocarbures sont bons, abondants et bénéfiques, l’Univers produit de l’électricité comme fonction première, et la prochaine étape de notre développement philosophique et technologique exige le rejet de la physique einsteinienne/quantique et un retour à Maxwell, Faraday et Tesla.
Oui, nous avons gaspillé un siècle entier et d’immenses ressources à poursuivre les fantasmes du tour de passe-passe numérique, mais tout comme lorsque nous prenons un mauvais chemin, nous devons revenir au point où nous nous sommes trompés et emprunter le chemin le moins fréquenté.
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La quasi-totalité de la population de Californie est soumise à des alertes météorologiques au milieu du martèlement des rivières atmosphériques
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
LUNDI 19 FÉVRIER 2024 - 19H20
Presque toute la population de Californie est soumise à des alertes météorologiques à l'occasion de la Journée des Présidents, alors qu'une tempête fluviale atmosphérique de plusieurs jours déverse de fortes pluies à basse altitude et de la neige dans les montagnes. Les responsables de l'État ont averti les habitants de rester à l'écart des routes car ils courent des risques d'inondations, de glissements de terrain et même de tornades.
Environ 37 millions de personnes sont soumises à des alertes météorologiques extrêmes alors que la Californie connaît de fortes pluies, le sud de la Californie étant la principale région susceptible de connaître les averses les plus fortes. De fortes pluies provoqueront des inondations dans les comtés de Santa Barbara et Ventura jusqu'à lundi matin. Et le métro du grand Los Angeles devrait recevoir de fortes pluies dans l’après-midi.
- voir carte suir site -
Selon le National Weather Service, des avertissements de crue soudaine ont été émis lundi matin pour les comtés de Santa Barbara et Ventura, où plus de 2 à 5 pouces de pluie étaient déjà tombés. Les contreforts devraient recevoir les plus fortes quantités de pluie, augmentant les risques de glissements de terrain plus tard dans la journée.
- voir carte suir site -
"Malheureusement, toute cette pluie tombe le long d'une rivière atmosphérique qui ressemble littéralement à une grande et géante lance à incendie dans le centre et dans certaines parties de la Californie du Nord aujourd'hui, demain et mercredi", a déclaré Michael Estime, météorologue météorologique de FOX, ajoutant : "C'est un des raisons pour lesquelles nous avons une menace d'inondation.
- voir carte suir site -
Le risque de tornade est élevé de Chico à Sacramento en passant par Stockton et Modesto.
- voir carte suir site -
Les vents seront forts dans tout l’État.
- voir carte suir site -
Pour l’instant, les coupures de courant sont limitées.
- voir carte suir site -
Aux altitudes plus élevées, la neige enterrera la Sierra Nevada.
- voir carte suir site -
"Je veux dire, nous parlons d'environ 1 à 3 pieds de neige, en particulier dans les altitudes plus élevées", a déclaré Kendall Smith, météorologue météorologique de FOX.
https://www.zerohedge.com/weather/almost-entire-population-california-under-weather-alerts-amid-atmospheric-river-pounding
Carnarvon, « l’endroit le plus chaud du monde hier », est à peine plus chaud qu’il ne l’était en 1896
RépondreSupprimerTitre du jour le plus chaud de Carnarvon— (AAP) NZ Herald
Par Jo Nova (Australie)
February 20th, 2024
Hier, à Carnarvon, le Bureau nous dit que la température était « un record » de 49,9 degrés par jour (près de 122 degrés Fahrenheit). Mais en 1896, la station Brickhouse, à seulement 15 kilomètres au nord de Carnarvon, a atteint 121 degrés Fahrenheit à l'ombre, et des rapports faisant état de morts d'oiseaux et d'autres mesures « à l'ombre » atteignaient 125 degrés Fahrenheit. D’une manière ou d’une autre, les émissions d’origine humaine réchauffent la planète depuis 128 ans, mais les journées extrêmement chaudes actuelles sont à peu près les mêmes que celles où personne en Australie ne possédait de voiture et où les niveaux de CO2 dans l’atmosphère étaient encore inférieurs à 300 ppm.
N’oublions pas qu’il existe des centaines de relevés de thermomètres datant d’avant 1908 qui ne valent apparemment rien pour le Bureau australien de météorologie. Le changement climatique menace toute vie sur Terre, on pourrait donc penser que les climatologues seraient enthousiasmés par les enregistrements historiques les plus longs qu'ils puissent trouver, mais pour une raison inexplicable, ils montrent peu d'intérêt pour les enregistrements historiques de 1896, lorsqu'une vague de chaleur a frappé et que 437 personnes sont mortes. à travers l'Australie.
Les températures ont atteint 50 °C à l'ombre dans de nombreux endroits en janvier 1896. Dans des endroits distants de plusieurs centaines de kilomètres, les gens signalaient des températures similaires. Peut-être avaient-ils tous tort ?
- voir cadre sur site -
Carnarvon, journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896.
5 janvier 1896, Australie occidentale https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/3076152
À Yalgoo, à Noël 1895, les températures ont atteint 122 à 127F :
journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896.
5 janvier 1896, Australie occidentale https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/3076152
À Southern Cross, un homme est mort sur sa chaise de bureau. La chaleur était en moyenne de 115 et atteignait 122F.
journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896.
5 janvier 1896, Australie occidentale https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/3076152
Un enfant a succombé à la chaleur à Geraldton et à Mullewa, il faisait si chaud que les cheminots ont refusé de travailler car il était « impossible de manipuler les rails ». Ces villes se trouvent à 500 km au sud ou à 300 miles de Carnarvon.
RépondreSupprimer- voir cadre sur site -
journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896.
5 janvier 1896, Australie occidentale https://trove.nla.gov.au/newspaper/article/3076152
Les températures à Mullawa ont atteint 12°1F.
journée la plus chaude jamais enregistrée en 1896.
5 janvier 1896, Australie occidentale
À l'intérieur des terres, à Cue, pendant trois semaines, la température était supérieure à 105 F, atteignant même 118 deux fois à l'ombre.
A 1 000 kilomètres au sud de Carnarvon, nichée au milieu de la forêt, au sud de Perth, même Pinjarra a connu une température de 114F le vendredi 3 janvier 1896. Cette canicule a touché une vaste zone.
Carte, Carnarvon, Geraldton, SW WA.
- voir carte sur site -
Le Bureau dira que bon nombre de ces enregistrements plus anciens ont été réalisés avec un équipement « non standard », mais les thermomètres étaient déjà une technologie vieille de 300 ans. Parfois, nous avons des enregistrements des types d'écrans qu'ils ont utilisés et nous avons même des comparaisons standardisées des petites différences entre les différents écrans. Mais la nomenclature est trop précieuse pour admettre que ces anciens registres sont utiles – la même nomenclature qui ne se soucie pas lorsque les sites modernes sont entourés de bitume noir chaud ou se trouvent à proximité d’incinérateurs. La même nomenclature qui a réduit les écrans Stevenson de 230 litres à seulement 60 litres et a remplacé les thermomètres en verre par des thermomètres électroniques. Les meilleures mesures de notre histoire ont probablement eu lieu après la création du BOM en 1908 et la normalisation des écrans. Pourtant, la nomenclature a ajusté les tendances de Carnarvon au cours de ces années jusqu'à 2 degrés entiers. Dans quel univers cela a-t-il un sens ?
RépondreSupprimerLe réchauffement réel sur l’ensemble du siècle était presque nul jusqu’à ce que la nomenclature ajuste les records. Merci à Ken Stewart pour cette analyse :
- voir cadre sur site -
L'ABC répète les anecdotes météorologiques stupides produites par la BOM - ils mentent tous les deux par omission
Les deux institutions cachent ce que les Australiens ont vraiment besoin de savoir : notre histoire :
"C'était la deuxième température de février la plus chaude jamais enregistrée dans le pays et la huitième température la plus chaude enregistrée en Australie."
ABC 19 février 2024
RépondreSupprimerHier n’était pas le « huitième plus chaud » des records australiens. Il y a des dizaines de jours de températures brûlantes de 122 à 125F dans nos journaux historiques, souvent datant des années 1800, et pourtant l'ABC n'enquête jamais et ne pose jamais une seule question difficile au Bureau de météorologie. Tous ces thermomètres étaient-ils au mauvais endroit ? Toutes ces températures étaient-elles invalides ? Les astronomes étaient formés à l’utilisation de thermomètres, c’était une technologie vieille de 300 ans, même pendant les vagues de chaleur de la sécheresse de la Fédération, et les gens connaissaient la différence entre « à l’ombre » et « au soleil ».
- voir carte sur site -
Vagues de chaleur australiennes, cartographiées, températures de 50 °C, 1800, 1896. Vagues de chaleur historiques.
Merci beaucoup aux recherches menées par Chris Gillham, Ken Stewart et Silligy et le reste de l'équipe d'audit bénévole de BOM – sans aucun financement, ils découvrent les dossiers chauds que le bureau ne semble pas pouvoir trouver, même avec 350 millions de dollars par an et un personnel de 1 600 personnes.
La science citoyenne bat chaque jour la science financée par le gouvernement.
Tous les liens des journaux historiques vers la carte sont disponibles dans le message original sur les vagues de chaleur historiques.
https://joannenova.com.au/2024/02/carnarvon-worlds-hottest-place-was-just-as-hot-in-1896/
Météo France : les prévisions sont mauvaises, mais à qui la faute ?
RépondreSupprimerLes prévisions de Météo France ont récemment viré au grand n’importe quoi, avec des erreurs si flagrantes qu’elles ont suscité l’ire du public et des professionnels. À qui la faute ?
Par Axelle Ker
le 20 février 2024 à 9h21
Les couacs de l'automatisation des prévisions de Météo France
L'automatisation chez Météo France, grâce à l'intégration de l'intelligence artificielle, promettait monts et merveilles, tant pour le public que pour l'entreprise. Pourtant, elle livre des prévisions parfois dignes d'un poisson d'avril. Près de 30°C à Strasbourg en plein mois de décembre, de la neige sous 9°C à Briançon, et une non-anticipation de l'épisode neigeux en Île-de-France au mois de janvier 2024, ainsi que des inondations, etc. Ces bévues, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont mis le feu aux poudres. Comment un système censé être à la pointe de la technologie peut-il annoncer des scénarios météo si éloignés de la réalité ?
Parce que la technologie n'est pas forcément synonyme d'infaillibilité. En effet, même si l'automatisation chez Météo-France a un fort potentiel, la technologie de l'IA nécessite une vérification humaine. Or, le projet 3P (Programme Prévision-Production), qui a commencé à être mis en place en novembre 2023, vise à réduire les effectifs de Météo France sur les douze prochaines années, le but étant d'augmenter la part de l'automatisation des prévisions. « Ces 15 dernières années, Météo France a perdu près d’un tiers de son personnel ». Cette diminution des effectifs a déjà eu des répercussions néfastes : elle a entraîné une surcharge de travail pour les employés, et l'introduction de l'IA n'a fait qu'aggraver la situation.
Les syndicats déposent un préavis de grève jusqu'au 5 mars 2024
La transition vers l'automatisation a donc été justifiée par une nécessité de modernisation et d'efficacité. Pourtant, « la robustesse de l’organisation 3P n’est pas démontrée, notamment sur des situations complexes », souligne l'intersyndicale de météorologie, mettant ainsi en doute la capacité du système à gérer les aléas météorologiques avec la même finesse qu'un œil humain expérimenté. Ces derniers n'ont pas hésité à exprimer leur mécontentement et leur désarroi auprès de nos confrères de Ouest France et du Parisien : « La honte s’abat sur un établissement incapable de retranscrire dans sa base de données de prévision ce qu’il se passe et ce que les citoyens constatent au-dessus de leur tête ».
Le syndicat FO de Météo France et le Syndicat national de la météorologie CGT ont déposé un nouveau préavis de grève jusqu'au début de mars 2024, pour réclamer une réévaluation du projet 3P et une meilleure considération de leur expertise. « Des évolutions sont prévues au premier semestre 2024 », promet la direction de Météo France.
RépondreSupprimerhttps://www.economiematin.fr/meteo-france-erreur-prevision-meteo-greve
Piratage : EDF frappée, les données d’un demi-million de Français volées ?
RépondreSupprimerAprès Viamedis et Almerys, deux sous-traitants qui s’occupent du tiers payant des mutuelles, ou encore la CAF, c’est au tour d’EDF d’être frappé par une cyberattaque de grande ampleur. Cette dernière a été revendiquée par les pirates grey hats LulzSec et concernerait près d’un demi-million de Français !
Par Axelle Ker
le 20 février 2024 à 12h00
Des Français continuent à se faire avoir par des campagnes de phishing.
EDF dernière victime d'une cyberattaque de grande ampleur
Selon les informations de nos confrères de Numerama, ce seraient les pirates de LulzSec qui auraient mené la cyberattaque contre EDF. Ces derniers l'auraient même revendiquée sur X (ex-Twitter). À en croire leurs déclarations, les données personnelles de 500.000 comptes clients EDF seraient compromises. L'opérateur, bien qu'ayant confirmé des accès non autorisés, a néanmoins tenu à nuancer ces affirmations, évoquant une vingtaine de connexions illicites ciblant spécifiquement des clients professionnels. L'entreprise a rapidement réagi afin de mettre en place des mesures de sécurité pour évaluer l'impact de ces intrusions. Il est donc fort probable, si vous tentez de vous connecter à votre compte, que le site d'EDF affiche un message indiquant une maintenance.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'est immédiatement mobilisée, rappelant l'importance de la vigilance numérique. N'hésitez donc pas à changer votre mot de passe et activer la double authentification. Méfiez-vous également des SMS et des emails que vous allez recevoir, ces derniers pourraient être des campagnes de phishing. Il s'agit d'une méthode d'hameçonnage qui vise à vous soutirer vos informations personnelles et vos coordonnées bancaires. Si ces derniers appellent à une action immédiate, fuyez ! Il est fort probable qu'il s'agisse d'une arnaque.
LulzSec, vrai risque ou simple provocation ?
L'attaque contre EDF s'inscrit dans une série de cyberincidents qui ne cessent de se multiplier et font grand bruit ces dernières semaines. LulzSec est d'ailleurs loin d'être novice dans la matière. Depuis 2011, ce collectif de grey hats s'est illustré par des attaques retentissantes contre des cibles de renom : de Fox à Sony Music, en passant par Nintendo et Sega. Leur marque de fabrique ? Un mélange d'activisme et de provocation. Leur principal moteur est d'exposer au grand jour les failles de sécurité des grandes entreprises et des organismes étatiques tels que la CAF (piratage du 13 février 2024).
Baptiste Robert, expert en cybersécurité et hacker éthique à la tête de Predicta Lab, interrogé par Numerama, a néanmoins voulu être rassurant : « dans les deux dernières revendications hack de la CAF et d’EDF, on voit que le groupe en question n’a en réalité que récolté des accès déjà existants et n’a pas hacké les organisations. Ce groupe va probablement chercher des identifiants et mots de passe dans des fuites de données, prendre des captures d'écran et se vanter d’avoir hacké des milliers de comptes ». Quoi qu'il en soit, mieux vaut être trop prudent que pas assez.
https://www.economiematin.fr/cyberattaque-piratage-edf-500-000-abonnes-2024?
Premièrement, évaluer l'effet Internet. Houlala !
SupprimerDeuxièmement, créer des 'virus' attaquant les personnes qui osent y aller.
Troisièmement, passer par un programme malfaisant (appelé 'LIA') pour intensifier les ravages de logiciels destructeurs d'ordinateurs
Quatrièmement, (c'est pour votre sécurité): FERMER L'INTERNET (de merde qui permet de s'instruire !!).
EDF : 10 milliards d’euros de bénéfice net en 2023 !
RépondreSupprimerAprès une année 2022 marquée par de sérieuses difficultés, EDF a inversé la tendance en 2023 en affichant des résultats financiers qui témoignent d’une nette amélioration de sa situation. Grâce à la reprise de sa production nucléaire et à un contexte de prix de marché favorables, l’électricien national renoue avec les bénéfices.
Par Aurélien Delacroix
e 20 février 2024 à 12h30
La production nucléaire d'EDF a atteint 320,4 TWh en 2023.
L'année 2023 a été témoin d'un spectaculaire redressement financier pour EDF, avec un bénéfice d'exploitation qui a atteint les 13,2 milliards d'euros, contre un déficit notable l'année précédente. Cette performance est principalement due à une reprise significative de la production nucléaire, qui avait été durement impactée par des arrêts de réacteurs pour cause de corrosion sous contrainte.
Un redressement financier impressionnant pour EDF
Le groupe a ainsi vu son Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) grimper à près de 40 milliards d'euros, marquant une amélioration drastique par rapport à l'année précédente, dans le rouge. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 139,2 milliards d'euros, signe d'une entreprise qui, malgré les défis, a su tirer parti des prix de marché élevés pour optimiser ses revenus.
La production nucléaire d'EDF a connu une hausse importante de 41,4 TWh, atteignant 320,4 TWh. Cette augmentation est notable, surtout quand on considère que 2023 reste la deuxième pire année en termes de production nucléaire sur les 30 dernières années. Néanmoins, le groupe a pu mettre en ligne 46 réacteurs, offrant ainsi une capacité de production de 50GW.
Le nucléaire au cœur de la stratégie
RépondreSupprimerLa réparation de 15 des 16 réacteurs les plus touchés par la corrosion sous contrainte est une avancée majeure, le dernier devant être traité début 2024. Ces efforts démontrent l'engagement d'EDF envers la sûreté nucléaire et la fiabilité de ses installations.
Bien que les résultats de 2023 soient qualifiés d'« exceptionnels » par EDF, l'entreprise anticipe déjà une baisse de son Ebitda pour 2024, en raison notamment d'un ajustement des prix de marché. Cependant, une augmentation de la production nucléaire est attendue, ce qui pourrait compenser partiellement l'impact de cette baisse. Le lancement prochain de l'EPR de Flamanville est également un événement clé pour l'avenir de l'électricien, promettant de renforcer sa capacité de production nucléaire.
https://www.economiematin.fr/edf-10-milliards-euros-benefice-net-2023
Attendez-vous à une baisse spectaculaire sur vos factuuuuures !!
SupprimerHeu... attendez 'encore un petit moment' avant de sortir le champagne !.
Gaz : la facture flambera-t-elle vraiment en juillet 2024 ?
RépondreSupprimerSuite à l’annonce des tarifs de distribution du gaz qui font craindre une flambée des factures, la Commission de régulation de l’énergie se veut rassurante auprès des consommateurs. Selon cette dernière, cette hausse tarifaire sera compensée par la baisse du prix du gaz.
Par Axelle Ker
le 20 février 2024 à 14h33
La consommation de gaz a baissé de 20 % sur l'année 2023.
Prix du gaz : l'augmentation de juillet 2024 sera « indolore » selon la CRE
L'annonce de la Commission de régulation de l'énergie, en février 2024, a donné quelques sueurs froides aux Français abonnés au gaz : une augmentation de +27,5 % du tarif de distribution sur le gaz naturel, de quoi faire craindre aux Français une flambée de leur facture énergétique.
Cette hausse devrait en moyenne alourdir les factures de 5,5% pour les Français qui se chauffent au gaz et jusqu'à 10,4% pour ceux qui ont un contrat eau chaude sanitaire et / ou cuisson. « Malgré la flambée du tarif de distribution de gaz naturel de GRDF au 1ᵉʳ juillet prochain, les Français ne devraient donc pas voir leur facture augmenter », assure la CRE, allant jusqu'à déclarer que l'augmentation du 1ᵉʳ juillet 2024 sera « indolore ».
Des prévisions à prendre avec prudence
La chute significative de la demande de gaz, tant en Europe qu'en France, est un facteur déterminant dans la baisse des prix observée : -20% de consommation de gaz sur l'année 2023. Cette situation contraste fortement avec les périodes de crise énergétique précédentes, où le prix du gaz avait pu atteindre des sommets allant jusqu'à 300 euros le mégawattheure à l'été 2022, contre 120 euros le MWh actuellement. La baisse actuelle des prix est donc une conséquence directe de cette désaffection pour le gaz, ce qui a entraîné une baisse du prix du gaz naturel sur le marché de gros, et qui a été confirmé par la publication du prix repère GRDF pour le mois de mars 2024.
Malgré ces perspectives encourageantes, la CRE adopte une position de prudence. Les estimations actuelles, bien que prometteuses, reposent sur des projections qui ne seront confirmées qu'à l'approche de la date de livraison. Par conséquent, les coûts d'approvisionnement ne seront finalement connus qu'un mois à l'avance. À noter également que le prix du gaz reste très volatil du fait de sa dépendance au contexte géopolitique qui, s'il se détériore, ferait de nouveau flamber les prix de marchés de gros.
https://www.economiematin.fr/gaz-augmentation-juillet-2024-prix-marche-gros?
Comme la consommation (de gaz) a osé baisser: Il y a manque de pognon pour les dirigeants !! D'où le merdier !
SupprimerMais, rassurez-vous ils n'iront pas vendre leurs yachts ou leurs avons ! (ouf !) c'est vous qui payerez !!! WHOÂH !!
Phishing : pour quelles entreprises françaises se font passer les escrocs ?
RépondreSupprimerL’étude de l’entreprise spécialisée en cybersécurité, Vade, publiée le 14 février 2024, révèle une statistique alarmante : six des vingt marques les plus imitées par les cybercriminels, pour leurs campagnes de phishing dans le monde, sont françaises !
Par Axelle Ker
le 19 février 2024 à 17h46
Le nombre de campagnes de phishing a augmenté de plus de 110 % en 2023.
Phishing : une prédominance française alarmante
L'un des premiers chiffres alarmants de l'étude de l'entreprise spécialisée en cybersécurité, Vade, est qu'il y aurait eu près de 2 milliards (1,76) de campagnes de phishing (URL frauduleuses) envoyées au cours de la seule année 2023. Ce qui est d'autant plus inquiétant, c'est que parmi les vingt noms d'entreprises les plus utilisés par les cybercriminels dans le monde, six sont des marques françaises.
En tête de liste : Le Crédit Agricole, qui figure à la troisième place du podium, et qui est suivi de près par Orange (4e place). Ensuite, vient La Banque Postale (12e), l'opérateur télécoms SFR (15ᵉ place), OVHcloud (17ᵉ) et la Société Générale (18e place). Il est par conséquent plus qu'urgent de renforcer les campagnes de sensibilisation et de prévention contre les attaques de phishing auprès des Français. En effet, si la majorité a connaissance de ce qu'est le phishing, 6 Français sur 10 continuent, aujourd'hui encore, à se faire piéger par ce type d'hameçonnage.
L'explosion du phishing et du quishing dans le monde
Le nombre de campagnes de phishing a littéralement explosé en 2023 : +110% et ces dernières les réseaux sociaux, mais aussi les institutions bancaires, les opérateurs télécoms, ou encore les services SVOD type Netflix. Sans grande surprise, c'est le réseau social Facebook qui est en tête du podium et qui représente à lui seul près de 23% de l'ensemble des URL de phishing recensées par Vade, suivit de Microsoft. Le réseau social Instagram figure quant à lui à la 10ᵉ position du classement, suivi de Whatsapp (12ᵉ) et de Linkedin (23ᵉ). Il faut dire que l'arrivée de ChatGPT a rendu la création de campagnes de phishing bien plus aisée pour les cybercriminels.
Autrement dit, vérifiez toujours l'authenticité des URL sur lesquelles vous vous dirigez. Évitez de passer par un email, privilégiez les sites officiels dont l'URL est vérifiée (cadenas vert). N'hésitez pas non plus à contacter un organisme pour vérifier que l'email que vous avez reçu provient bien d'un organisme officiel. Si ce dernier vous invite à une action immédiate (renseignement de vos données personnelles ou bancaires) : FUYEZ ! Prenez également garde aux nouvelles méthodes d'hameçonnage, notamment le quishing. Celle-ci incorpore des QR codes frauduleux dans les emails, mais on en retrouve aussi dans la vie réelle : sur de fausses factures d'énergie, de faux PV de stationnement, etc. Il vaut mieux être trop prévoyant que pas assez. Parlez-en autour de vous afin de sensibiliser votre entourage.
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Automobile : recrudescence des vols, comment protéger votre véhicule ?
RépondreSupprimerLa recrudescence des vols de véhicules dans certaines régions françaises met en lumière l’importance de sécuriser efficacement sa voiture. Des mesures simples mais essentielles peuvent faire toute la différence pour les propriétaires de modèles particulièrement ciblés par les malfaiteurs.
18 février 2024 à 11h00
Un constat alarmant en France
Les propriétaires de certaines marques et modèles de voitures, notamment la Renault Clio IV, la Mégane IV, la Peugeot 3008 II, ou encore la Lexus RX II, sont particulièrement visés par les vols de véhicules, surtout s'ils résident dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Nord ou du Rhône. Ce phénomène, souligné par les statistiques de l’Argos, met en évidence la nécessité d’adopter des mesures préventives pour sécuriser son bien. La vigilance et l'adoption de bonnes pratiques sont primordiales pour éviter de se retrouver sans voiture du jour au lendemain.
Des mesures préventives simples et efficaces
Pour commencer, le choix de l’emplacement de stationnement joue un rôle crucial dans la prévention du vol de voitures. Il est conseillé de privilégier les rues bien éclairées et fréquentées, ou encore mieux, les zones sous vidéosurveillance. Cette simple habitude peut dissuader les voleurs de s’attaquer à votre véhicule.
Ensuite, l'utilisation d’antivols certifiés ou de bloque-volants représente une barrière physique non négligeable contre les tentatives de larcin. Bien que le bloque-volant puisse sembler encombrant, son aspect dissuasif et son coût abordable en font une option intéressante pour sécuriser son véhicule.
Technologies de pointe contre le vol
Faire graver ses vitres est une technique moins répandue mais tout aussi efficace. En inscrivant le numéro d’identification du véhicule (VIN) sur les vitres, et en enregistrant cette information dans un fichier national, on augmente considérablement les chances de récupérer sa voiture en cas de vol.
L'installation d'un traceur GPS caché dans la voiture constitue une autre mesure de sécurité de plus en plus populaire. Bien que cette solution ne puisse empêcher le vol, elle permet une localisation rapide du véhicule, augmentant ainsi les chances de le retrouver avant qu'il ne quitte le territoire ou ne soit démantelé.
Il est crucial pour les propriétaires de voitures particulièrement ciblées par les malfrats de prendre des mesures proactives pour sécuriser leur véhicule. En suivant ces conseils, allant du choix judicieux du lieu de stationnement à l'adoption de technologies de sécurité avancées, il est possible de réduire significativement le risque de se voir dépossédé de son moyen de transport. Ces gestes simples mais efficaces peuvent faire toute la différence dans la protection de votre véhicule contre les larcins.
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Automobile : Waze facilite l’anticipation des radars !
RépondreSupprimerWaze réinvente l’alerte radar : une mise à jour transforme le signalement en un clic rapide et intuitif pour les conducteurs.
Par Rédaction
le 18 février 2024 à 12h30
Une innovation au service des conducteurs
Avec la multiplication des radars sur les routes françaises, les automobilistes sont constamment à l'affût des solutions pour éviter les amendes pour excès de vitesse. Les applications de navigation communautaire comme Waze gagnent en popularité, grâce à leur capacité à informer en temps réel sur la présence de radars. La récente mise à jour de Waze est une véritable aubaine pour les utilisateurs : elle rend le signalement des radars non seulement plus rapide mais aussi plus intuitif.
Désormais, signaler un radar fixe est devenu un geste simple et rapide. Au cœur de cette évolution, une nouvelle icône de danger permet d'accéder directement à un menu simplifié. Il suffit aux conducteurs de répondre à la question « Que voyez-vous ? » et de choisir parmi les options proposées, y compris la présence de radars. Cette simplification élimine le besoin de naviguer à travers plusieurs menus, rendant la signalisation presque instantanée.
Waze repense une efficacité accrue
Avant cette mise à jour, l'action de signaler un événement sur Waze pouvait s'avérer fastidieuse, nécessitant de passer par plusieurs étapes. La nouvelle interface, avec son icône triangulaire jaune facilement reconnaissable, change radicalement la donne. Une simple pression suffit désormais pour partager l'information avec l'ensemble de la communauté Waze, sans aucune action supplémentaire de la part de l'utilisateur. Ce changement représente une amélioration significative dans la facilité d'utilisation de l'application, encourageant ainsi une participation plus active des utilisateurs dans le partage d'informations en temps réel.
La carte de Waze se met à jour automatiquement suite au signalement, assurant une diffusion rapide de l'information à tous les utilisateurs. Cette fonctionnalité est d'ores et déjà disponible pour les utilisateurs d'Android et d'iOS. Il est conseillé de mettre à jour l'application pour bénéficier de ces nouveautés. Quant aux utilisateurs d'Android Auto et de CarPlay, ils devront patienter encore un peu avant de voir cette fonctionnalité déployée sur ces plateformes, bien que la date précise de cette extension n'ait pas été communiquée.
Une réponse aux besoins des automobilistes
Cette mise à jour de Waze s'inscrit dans une démarche d'amélioration continue de l'expérience utilisateur. En rendant le signalement des radars plus accessible, Waze répond directement aux préoccupations des conducteurs qui cherchent à éviter les amendes tout en contribuant à la sécurité routière. L'alerte précoce sur la présence de radars peut inciter les conducteurs à réduire leur vitesse, contribuant ainsi à un environnement routier plus sûr pour tous.
L'initiative de Waze témoigne de l'importance de l'expérience utilisateur dans le développement des applications mobiles. En offrant une interface intuitive et facile à utiliser, Waze renforce son rôle d'outil indispensable pour les conducteurs, tout en encourageant une conduite responsable. Cette mise à jour illustre parfaitement la façon dont la technologie peut être mise au service de la communauté pour améliorer la sécurité et la fluidité du trafic routier.
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