Audrey Duperron
2 août 2017
Le constructeur automobile allemand Volkswagen s’est vu octroyer frauduleusement 400 millions d’euros de prêts de la Banque européenne d’Investissement (BEI) en 2009 pour construire le moteur diesel au cœur du fameux scandale du « Dieselgate ». C’est ce qu’affirment les responsables de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), l’organe de surveillance de l’UE en charge de la lutte contre la fraude.
La BEI finance principalement des projets d’infrastructure et de développement, et à l’origine, ce prêt visait à aider Volkswagen à développer un moteur respectueux des nouvelles règles en matière d’émission de gaz polluants en Europe et aux USA. Mais selon les enquêteurs de l’OLAF, il aurait été octroyé sur base d’un dossier « trompeur » et « frauduleux ».
En septembre 2015, on avait appris que Volkswagen avait équipé 11 millions de ses véhicules diésel avec un logiciel qui avait permis de fausser les résultats des tests d’émissions. Le niveau réel des émissions de gaz carbonique et d’oxydes d’azote (NOx) de ces moteurs était parfois des dizaines de fois supérieures aux limites tolérées par la loi en Europe et aux États-Unis.
Les cadres de VW ont menti
L’argent emprunté à la BEI a été investi dans le moteur EA 189 de Volkswagen. Or, avant d’accorder ce prêt, la BEI avait expressément demandé à Volkswagen quel était l’impact de ce moteur sur l’environnement. Mais les cadres du constructeur, qui n’ignoraient pas que ce modèle ne satisferait pas en lui-même les normes imposées, se sont bien gardés de le lui dire ; la BEI n’aurait jamais octroyé le prêt si elle avait obtenu tous les éléments du dossier.
En réponse, la banque avait reçu un email affirmant que les projets en question « étaient des composants de l’aspiration de VW à devenir le constructeur d’automobile de masse le plus innovant, mettant l’accent sur les réductions des émissions et la consommation de carburant ».
3 méga-scandales… parmi d’autres
L’industrie automobile allemande se trouve dans une situation de plus en plus désespérée. Outre la tromperie sur les tests d’émissions de Volkswagen, on a appris récemment que les cinq plus grands constructeurs automobiles allemands – Audi, BMW, Porsche, Volkswagen et Daimler – s’étaient entendus pendant des années sur leurs politiques de prix, de fournisseurs et de normes techniques lors de réunions secrètes pour fausser la concurrence et évincer les constructeurs étrangers.
De plus, l’année dernière, la Deutsche Bank a dû s’acquitter d’une amende de 7,2 milliards de dollars aux Etats-Unis. Elle lui avait été infligée pour avoir vendu des produits financiers présentés comme sûrs alors qu’ils avaient pour contrepartie des prêts immobiliers accordés pour certains à des emprunteurs peu sûrs. La grande banque allemande a aussi été impliquée dans le vaste scandale de la manipulation du taux d’intérêt Libor, et elle a écopé d’une amende de 10 milliards de dollars pour avoir blanchi de l’argent russe.
Quant à Siemens, elle vient de se faire prendre la main dans le sac à livrer des turbines pour des générateurs électriques en Crimée, une région de l’Ukraine annexée par la Russie en 2014. Ces turbines devaient permettre de mettre fin à la dépendance énergétique de cette région à l’égard de l’Ukraine, en violation des sanctions infligées à la Russie par l’Union Européenne. Le conglomérat a expliqué que ces livraisons avaient été effectuées par son client russe contre son gré.
Pourquoi est-ce important ?
Politico souligne bien l’ironie de cette situation :
« Le pays qui adore terroriser les autres avec les dangers de risques moraux, qui exige un respect strict des règles de l’UE en matière de fiscalité, et qui dépeint les pays du Sud comme étant des Etats corrompus de manière endémique, est maintenant lui-même embourbé dans une fosse septique. L’industrie automobile tant vantée du pays, sa plus grande société d’ingénierie et sa plus grande banque sont frappées par les scandales, et on soupçonne désormais fortement que Berlin ferme depuis longtemps les yeux sur tout cela. »
‘La mafia italienne et l’Etat islamique travaillent main dans la main’
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
2 août 2017
La police italienne enquête sur un probable partenariat entre la mafia et l’Etat islamique afin d’amener du pétrole de contrebande en Europe.
Du pétrole en provenance des territoires du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord contrôlés par l’Etat islamique aurait abouti dans les plus grandes raffineries de pétrole italiennes. Le volume de pétrole provenant de Syrie et de Libye dépasserait l’inventaire de certaines raffineries italiennes.
Pour l’importation de pétrole brut illégal vers l’Italie, de petits navires citernes opérant en Turquie et en Libye rejoignent des navires plus importants en Méditerranée centrale. Pendant le transfert de pétrole, les embarcations éteignent alors leurs émetteurs radio. Elles réapparaissent ensuite sur les radars lorsque le premier navire retourne vers la Libye et lorsque le navire-mère navigue vers les ports de Sicile, du centre-nord de l’Italie et même vers Marseille. Le crime organisé italien organiserait le transport vers ces destinations.
Opération Sophia
Selon plusieurs sources, des enquêtes à Venise et dans la région des Pouilles ont montré l’implication d’organisations mafieuses dans le business du pétrole. Les organisations criminelles ayant mis en place des sociétés à l’étranger vendraient directement le pétrole à des opérateurs de pompe à essence à un prix réduit puis fermeraient leurs entreprises. « De cette manière, elles échappent à la TVA et blanchissent leurs fonds. Ces opérations ont atteint 2 milliards d’euros en Italie l’année dernière », a déclaré Andrea Rossetti, président d’Assopetroli, une association d’entreprises énergétiques.
En attendant, l’Union européenne a inclus la lutte contre les passeurs de pétrole au sein de l’Opération Sophia, une opération qui lutte contre la traite des êtres humains le long de la Méditerranée.
On sait depuis longtemps que Daesh utilise le commerce du pétrole pour financer son entreprise terroriste. Récemment, l’organisation terroriste a perdu une partie importante de sa production pétrolière car elle a été repoussée du nord de l’Irak et de l’est de la Syrie.
Selon Antonio La Spina, professeur de politique publique à l’Université LUISS à Rome, il est fort possible que la mafia noue des contacts avec l’Etat islamique étant donné leur intérêt commun pour les armes et pour la drogue.
Cependant, selon Davide Tabarelli, président du cabinet de conseil Nomisma Energia, il est probable que le pétrole de contrebande soit importé en Italie en provenance de Libye via des entreprises basées à Malte. Toutefois, Tabarelli reste sceptique en ce qui concerne un éventuel commerce de pétrole entre l’Etat islamique, la mafia et les grandes raffineries de pétrole et le fait que ces dernières accepteraient consciemment des approvisionnements d’origine douteuse. « L’effondrement des prix du pétrole a déjà réduit les bénéfices des groupes terroristes », a-t-il ajouté.
https://fr.express.live/2017/08/02/mafia-italienne-letat-islamique-travaillent-main-main/
Le gouvernement Erdogan entraîne la Turquie vers un Etat fondé sur la charia
RépondreSupprimerAudrey Duperron
2 août 2017
En Turquie, les législateurs envisagent d’autoriser les muftis à célébrer les mariages civils. Un mufti est un religieux musulman du courant sunnite expert dans l’interprétation des lois. Il établit un lien important entre la théorie et la pratique de la loi coranique et détient également l’autorité de prendre des décisions juridiques sous la forme de fatwas.
Le projet de loi n’est pas anodin ; jusqu’à présent, les mariages civils ne pouvaient être célébrés que par des fonctionnaires, et le mariage religieux était subordonné au mariage civil.
Certains émettent des réserves concernant cette mesure, y voyant un nouveau signe que la Turquie se dirige de plus en plus vers un État fondé sur la charia.
C’est ce que redoute notamment le théologien Cemil Kiliç de OdaTV. Il n’y voit pas une mesure isolée, mais une étape nécessaire dans le parcours pour introduire la charia dans le pays. Il rappelle que les programmes scolaires ont été remaniés pour inclure la culture de la religion et l’éthique. Selon lui, le seul objectif de ce remaniement vise à préparer les jeunes à l’introduction des lois de la charia :
« Soyons francs : le fait que les muftis mariages civils soient autorisés à célébrer des mariages civiles signifie que lois islamiques portant sur le mariage et sur le divorce seront légalisées. Ce qui entraînera la Turquie dans un tunnel sombre où elle sera transformée en Etat religieux ».
Les agents de maintien de l’ordre public ne peuvent plus épouser une « personne impure »
En janvier, le journal britannique The Independent a rapporté qu’un décret avait été émis par le gouvernement Erdogan, qui stipulait que les agents de maintien de l’ordre public, tels que les agents de police, les agents de sécurité et les gardes-côtes, pouvaient se voir suspendus de leurs fonctions pendant 24 mois s’ils épousaient une personne connue pour avoir été impliquée dans un adultère. Les fonctionnaires chargés de faire respecter la loi ne peuvent « se marier intentionnellement avec une personne qui est connue pour être impure, ou rester dans un mariage, ou continuer à vivre avec une telle personne », indique ce décret.
Il défend également les agents d’abuser de l’alcool, du jeu, et de « se rendre dans des lieux qui pourraient nuire à leur réputation », ou « dépenser de façon excessive », le tout en dehors des heures de travail.
Le think tank Gatestone Institute conclut lui aussi que la Turquie adopte graduellement une version « douce » de la charia :
« La Turquie, autrefois un état semi-moderne, glisse désormais rapidement vers l’ordre de la charia, mais sans que cela soit qualifié de charia ».
https://fr.express.live/2017/08/02/turquie-etat-charia-mariages-civils-muftis/
Le scandale de la nomenclature se réchauffe: Kininmonth, Watts, Nova cité dans The Australian "Nous vérifions les banques, pourquoi pas la nomenclature ?"
RépondreSupprimerAugust 3rd, 2017
Aujourd'hui, Graham Lloyd et Jennifer Marohasy augmentent encore la chaleur sur l'étrange pratique du Bureau de météorologie consistant à «éditer» les données brutes. Le Bureau dit que cela fonctionne selon les «normes les plus élevées possibles». Natch. Donc, un audit indépendant les clarifierait, calmerait les critiques et rétablirait leur réputation. Étrangement, au lieu de cela, ils ont apparemment évité un audit indépendant depuis six ans maintenant et comptent ...
L'australien: BoM fait face à une tempête en raison des inexactitudes sur les données météorologiques
C'est le plus grand scandale public pour BoM, car un débat furieux a été déclenché il y a trois ans sur le traitement des records de température historiques et contemporains pour compiler sa nouvelle série de données de température nationales homogénéisées connue sous le nom d'ACORN-SAT.
Pour une agence qui crie des toits chaque fois que le mercure dépouille le moindre record, perdre un demi-degré Celsius ici et là aux extrémités inférieures est un aspect très pauvre.
En réponse, une fois de plus, la nomenclature promet une autre évaluation du bricolage. Le ministre (Josh Frydenberg) a insisté sur deux experts indépendants externes, mais si la nomenclature les approuve ou les nomme, cette case ne sera pas difficile à cocher (il suffit de demander à l'équipe NZ NIWA). Apparemment, le dernier scandale public en 2014, le ministre (Greg Hunt) a tué une enquête appropriée de la nomenclature pour «protéger la réputation et l'intégrité de l'institution», ce qui, bien sûr, a fait exactement le contraire. Compte tenu de l'excellence de la nomination, l'effet d'un autre forum d'une journée à l'étude pour étudier l'un des problèmes clés que les sceptiques ont soulevés a déclaré à tout le monde que Hunt ne pensait pas que son intégrité survivrait à un débat de lycée, et encore moins à un forensic enquête.
Comme le dit la blogueuse Jo Nova, il est dit:
«Nous vérifions les banques, les entreprises, les ministères, les flux d'énergie et les projets, mais nous ne contrôlons pas officiellement la science.
"Chaque fois que de l'argent est impliqué, nous supposons que les choses doivent être vérifiées.
Quand c'est juste la planète en jeu, qui s'en soucie ?
- à partir du tout nouveau Livre IPA publié récemment - Climate Change: The Facts 2017 (pré-commandez votre copie maintenant!)
Les stations météorologiques automatiques fonctionnent en Antarctique, mais pas à Goulburn ?
Bill Kininmonth - le gourou lui-même, ne peut pas comprendre pourquoi l'équipement échouerait maintenant:
William Kininmonth, un ancien chef du Centre national du climat de BoM, déclare qu'il est perplexe qu'après des décennies de service, le bureau affirme que les stations automatiques ne sont pas adaptées à des endroits froids.
RépondreSupprimer"Ma compréhension est que beaucoup de tests ont été effectués avant que les stations météorologiques automatiques ne soient installées dans toutes sortes de conditions", dit Kininmonth. "Pourquoi cela se passe-t-il maintenant, à moins qu'ils n'aient changé leurs fabricants dont ils les obtiennent, je ne le sais pas.
"J'aurais pensé que moins 10°C auraient bien compris leur portée. Ils prennent des stations météorologiques automatiques vers Macquarie Island et l'Antarctique, je ne comprends pas du tout.
"Il me semble qu'ils ont une sorte de système de collecte automatique dans l'ordinateur; Une fois les données entrées, elles le vérifient alors. Je ne sais pas pourquoi ils le feraient à ce stade. "
La montée des scientifiques citoyens
Des félicitations majeures et des félicitations à Lance Pidgeon - l'une des équipes d'audit non officielles de la BOM qui se sont rassemblées autour de ce blog, qui publient ici depuis des années. Voir les autres critiques sauvages de BOM de Lance ici, dont aucune n'a été résolue.
Lloyd commente l'équipe non officielle de la BOM - les bénévoles qui ne cesseront pas de poser des questions difficiles:
Ce qui ne peut être contrôlé, c'est une petite armée d'enthousiastes largement amateurs tels que Pidgeon qui pore sur les millions de lignes de données de température de BoM rendues publiques par l'institution de haut niveau. Pidgeon, un technicien en radio indépendant et un scientifique citoyen, a trouvé des cas où les thermomètres exacts à un dixième de degré ont été ajustés jusqu'à deux degrés. Les tendances de refroidissement originales des enregistrements de température ont été révisées aux tendances du réchauffement.
Il existe de vastes régions de la nation où des lectures de température identiques ont été enregistrées sur de longues périodes et des endroits où la température minimale quotidienne a dépassé le maximum, des changements qui défient la logique.
Des enregistrements de journées extrêmement chaudes avant le début du siècle ont été effacés, dans un cas célèbre, simplement parce qu'un travailleur diligent avait pris l'observation un dimanche, ce qui était en dehors de la pratique habituelle.
Grâce au dévouement des autres bénévoles et à leur travail décisif, leurs conseils et leur camaraderie (merci Ken, Chris, Bill, Bob et Geoff et Warwick (des milliers d'années depuis longtemps) et David, Andrew, Ian, Phil, John, John, Ed et Tony et bien sûr, Jennifer Marohasy).
RépondreSupprimerDernier mot de Anthony Watts:
[Anthony] Watts dit qu'une solution serait de calculer les tendances de la température à partir de stations qui ont un long record, pas de mouvements, pas de changements d'équipement, pas de changements de temps d'observation et restent libres d'empiétements d'infrastructure à proximité.
"Choisir uniquement des stations comme celle-ci garantit qu'il n'y a pas besoin d'ajustement des données et que ces données sont représentatives des vrais changements de la température de surface au fil du temps", dit-il.
"Jusqu'à ce que le problème de la qualité des données existants soit résolu, ce qui a créé un biais de réchauffement artificiel, il est absurde que les médias puissent promouvoir l'idée que chaque année soit l'année la plus chaude enregistrée".
- Également de Climate Change: The Facts 2017.
J'aurai beaucoup à dire à propos de cet article. Lloyd a fait un excellent travail. Crédit à Jennifer Marohasy pour cela et pour éditer le magnifique nouveau livre IPA.
http://joannenova.com.au/2017/08/bom-scandal-heats-up-kininmonth-watts-nova-quoted-in-the-australian-we-audit-banks-why-not-bom/
Le traficotage des données météo par certaines agence pour masquer les baisses de température
RépondreSupprimerIsabelle
Conscience du peuple
lun., 31 juil. 2017 20:27 UTC
Les scientifiques australiens du Bureau de la météorologie (BOM) ont reçu l'ordre de procéder à une révision des instruments d'enregistrement de la température après que l'agence gouvernementale ait été pointée pour une manipulation des registres de température dans plusieurs endroits.
Les fonctionnaires de l'Agence reconnaissent qu'un problème avec les instruments enregistrant des températures basses a probablement eu lieu dans plusieurs endroits de l'Australie, mais ils refusent d'admettre la manipulation des lectures de température. Le BOM a localisé des registres manquants dans Goulburn et dans les Snow Mountains, qui se trouvent tous deux en Nouvelle-Galles du Sud.
Le météorologue Lance Pidgeon a observé que l'enregistrement de la température de moins 10.4C à Goulburn avait disparu du site web du bureau à partir du 2 juillet. Les lectures de température ont fluctué brièvement et ont disparu du site web du gouvernement.
"La température a chuté à moins 10°C (13 degrés Fahrenheit), elle est restée là pendant un certain temps, puis a changé à moins 10,4°C (14 degrés Fahrenheit) et puis elle a disparu", a déclaré Pidgeon, ajoutant qu'il a informé la scientifique Jennifer Marohasy du problème, qui a ensuite porté les lectures à l'attention du bureau.
Le bureau a restauré plus tard la lecture originale de 13 degrés Fahrenheit après une brève séance de questions et réponses avec Marohasy.
"Le système de contrôle de qualité du bureau, conçu pour filtrer les fausses valeurs faibles ou élevées, a été fixé à moins 10 minimum pour Goulburn, c'est pourquoi la donnée a été ajustée automatiquement", a déclaré lundi à la presse un porte-parole du bureau.
Le directeur général des bureaux, Andrew Johnson, a déclaré au ministre australien de l'Environnement, Josh Frydenberg, que le fait de ne pas enregistrer les températures basses à Goulburn au début de juillet était dû à un équipement défectueux. Un échec similaire a effacé une lecture de 13 degrés Fahrenheit à Thredbo Top le 16 juillet, même si les températures à cette station ont été enregistrées aussi basses que 5.54 degrés Fahrenheit.
Le fait de ne pas observer les basses températures "a été interprété par un membre de la communauté de manière à impliquer que le bureau a cherché à manipuler le registre de données", a déclaré Johnson, selon Australian. "Je rejette catégoriquement cette implication".
Marohasy, pour sa part, a déclaré aux journalistes que les allégations de Johnson sont presque impossibles à croire étant donné qu'il y a des captures d'écran qui montrent les très basses températures avant d'être «assurées par la qualité». Cela pourrait prendre plusieurs semaines avant que l'équipement ne soit finalement testé, examiné et prêt à entrer en fonction, a déclaré Johnson.
« J'ai pris des mesures pour que le matériel à cet endroit soit remplacé immédiatement », a-t-il ajouté. "Pour s'assurer que j'ai une assurance complète sur ces questions, j'ai procédé à un examen interne de notre réseau AWS et des processus de contrôle associés de la qualité des données pour les observations de température".
RépondreSupprimerL'agence a été accusée en 2014 d'altérer le bilan de la température du pays pour faire apparaître que les températures avaient réchauffé au cours des décennies, selon des rapports publiés en août 2014.
Marohasey a affirmé à l'époque que les enregistrements de température ajustés de la BOM sont de la "propagande" et non de la science. Elle a analysé les données relatives à la température brute dans des régions d'Australie, les a comparées aux données de la nomenclature et a trouvé que les données de l'agence créaient une tendance au réchauffement artificiel.
Marohasey a déclaré que les ajustements de données ont changé les enregistrements de température australiens d'une légère tendance de refroidissement à un «réchauffement dramatique» au cours du siècle passé.
Sources:
http://www.theaustralian.com.au/national-affairs/climate/bureau-of-meteorology-opens-cold-case-on-temperature-data/news-story/c3bac520af2e81fe05d106290028b783
http://dailycaller.com/2014/08/25/australia-government-climate-office-accused-of-manipulating-temperature-data/
https://fr.sott.net/article/30931-Le-traficotage-des-donnees-meteo-par-certaines-agence-pour-masquer-les-baisses-de-temperature
Géopolitique : avec les sanctions US contre la Corée du Nord, l’Iran et la Russie qui va sortir gagnant ?
RépondreSupprimerle 2 août 2017
- voir carte sur site -
Pour se faire une idée du vent de folie qui souffle sur Washington il suffit de constater le vote des deux chambres en faveur des sanctions économiques qui ont pour but d’isoler la Russie, l’Iran et dans une moindre mesure la Corée du Nord du marché économique mondial puisque c’est le dollar qui est utilisé pour la très grande majorité des échanges commerciaux dans le monde. Un vent de folie à Washington devenu caricatural avec l’affaire de l’interférence russe dans le processus électoral américain, une psychose montée de toutes pièces par la CIA avec le concours inconditionnel des médias pour satisfaire la doctrine des néoconservateurs à savoir maintenir l’hégémonie américaine sur les sources d’énergie mondiales. Les conflits soigneusement organisés par les USA en Irak puis en Libye et enfin en Syrie n’étaient motivés que par ce souci géopolitique de maintien de cette hégémonie américaine sur le pétrole et le gaz de ces pays. La levée de façade des sanctions contre l’Iran, un autre pays très riche en hydrocarbures, à la suite de l’accord relatif au programme nucléaire iranien, a donc été remise en cause par le Congrès et le Sénat américains dans un vote unanime (moins 5 voix) digne d’un pays totalitaire, c’est presque risible. Ce n’est pas la première fois que les USA dénoncent ignominieusement des accords passés et c’est déplorable, plus aucun pays ne peut leur faire confiance.
Il n’y a plus de démocratie aux USA, c’est le complexe militaro-industriel et l’intelligentsia néoconservatrice qui dirigent le pays. Le président Trump a été relégué au rôle de marionnette et il ne dispose dorénavant d’aucun pouvoir. Ce vote l’a réduit au silence et il a signé, un couteau sous la gorge, la décision de Capitol Hill. Il lui reste trois ans et six mois à faire les cent pas dans le bureau oval …
Mais qui va bénéficier de ce coup stratégique foireux américain ? De toute évidence les deux pays les plus friands en hydrocarbures, la Chine et l’Inde, vont tout naturellement se tourner vers la Russie. Il existe déjà des accords de swap yuan-rouble et les exportations de pétrole et de gaz russes vers la Chine ne passeront pas par la case dollar. Il est évident qu’il va en être de même avec l’Inde dans un très proche avenir. Le projet en cours de réalisation de la nouvelle route de la soie ne bénéficiera pas à l’Europe qui se trouvera de plus en plus isolée et vassalisée par Washington. C’est aussi ce que veulent les néocons américains : que l’Europe, incontestablement la première puissance économique mondiale, ne porte pas ombrage à la « Grande Amérique Démocratique » montrée en exemple à tous les pays du monde. Quelle mascarade !
Restent les mesures de rétorsion que peut décider Vladimir Poutine. Il y a par exemple le titane : Boeing importe plus du tiers du titane nécessaire à la construction des avions depuis la Russie. L’uranium (voir note en fin de billet), c’est encore plus critique puisque les capacités d’enrichissement américaines ne suffisent tout simplement pas à assurer le rechargement des réacteurs nucléaires et les USA importent du combustible enrichi made in Russia. Le zirconium et le tantale font également partie des exportations russes vers les USA comme les diamants industriels, la Russie étant le premier producteur de diamants noirs du monde. Plus de diamants, plus de trépans, plus de forages pour le fracking, plus de gaz, plus de pétrole de schiste … Il se trouve qu’Airbus et Areva ou encore Total en France vont également souffrir d’un embargo sur les exportations russes vers l’Europe et des sanctions contre l’Iran. Les médias n’ont retenu que la première mesure prise par Poutine, à savoir expulser des diplomates américains, ce n’était qu’un rideau de fumée car si Poutine décide d’un embargo total vers l’Europe sur de nombreuses matières premières essentielles pour l’économie européenne et en particulier allemande, le prochain hiver va être très rude, surtout sans gaz naturel !
RépondreSupprimerFinalement c’est Poutine – le pragmatique – qui sortira gagnant dans cette histoire. Quant à imaginer un conflit nucléaire nul n’y songe vraiment car en quelques heures seulement l’humanité, les grenouilles, les hirondelles et les pandas seraient totalement anéantis.
Source et illustration : inspiré d’un article de Pepe Escobar paru sur le site informationclearinghouse.com .
Note : Dans l’illustration en tête de billet ne figurent que les importations d’hydrocarbures russes par l’Europe. Le cas de l’uranium est pourtant hautement significatif puisqu’il s’agit d’une ressource énergétique au même titre que le gaz naturel et le pétrole ou le charbon. Pour information la Russie est le plus important producteur mondial de SWUs, terme technique acronyme de Single Work Unit ou Separative Work Unit qui se réfère à la quantité d’énergie nécessaire pour produire de l’uranium enrichi à 3,75 % d’isotope 235 et qui fixe le prix de l’uranium enrichi sur le marché. À titre d’exemple le rechargement en combustible d’un réacteur d’une puissance électrique de 1300 MW nécessite 1 million de SWUs par an. La Russie, bien que n’arrivant qu’en sixième position dans le monde pour la production d’uranium naturel sous forme de « yellow cake » loin derrière le Kazakhstan, le Canada et l’Australie est cependant le premier pays du monde pour l’enrichissement et la production d’uranium combustible devant l’Europe (Allemagne, Pays-Bas et Grande-Bretagne), la Chine, la France – pour ses besoins domestiques – et les USA. La Russie contrôle 45 % des SWUs produites dans le monde et les USA importent 90 % de l’uranium combustible de leurs réacteurs nucléaires qui produisent plus de 20 % de l’électricité consommée dans le pays. Pour information également l’uranium extrait au Canada ou au Kazakhstan est majoritairement enrichi en Russie et dans une moindre mesure en Allemagne et aux Pays-Bas. Le vote des deux assemblées de Capitol Hill a été acquis sous le coup de l’émotion entretenue par les médias mais les conséquences risquent d’être très douloureuses pour le secteur énergétique américain. (Source : World Nuclear Association)
https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/08/02/geopolitique-avec-les-sanctions-us-contre-la-coree-du-nord-liran-et-la-russie-qui-va-sortir-gagnant/
Premier ministre russe: "La guerre du commerce à grande échelle est déclarée par les États-Unis sur la Russie"
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
2 août 2017 3:03 PM
Plusieurs heures après que le président Trump a officiellement signé les nouvelles sanctions russes en droit - malgré ses réserves et sa déclaration selon laquelle, s'il préfère «des mesures difficiles pour punir et dissuader les comportements agressifs et déstabilisants de l'Iran, de la Corée du Nord et de la Russie, cette législation est significativement erronée» - La Russie a répondu quand il y a quelques instants, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré sur sa page FaceBook que tout espoir d'améliorer les relations russes avec la nouvelle administration américaine est mort, que l'administration Trump a démontré une impuissance totale en transférant le pouvoir exécutif au Congrès "de la manière la plus humiliante ", Et surtout, que les États-Unis ont déclaré une guerre commerciale à grande échelle contre la Russie.
De la page Facebook de Medvedev:
La signature de nouvelles sanctions contre la Russie par le président américain conduit à plusieurs conséquences. Premièrement, tout espoir d'améliorer nos relations avec la nouvelle administration américaine est terminé. Deuxièmement, les États-Unis ont déclaré une guerre commerciale à grande échelle contre la Russie. Troisièmement, l'administration Trump a démontré qu'elle était totalement impuissante et, de la manière la plus humiliante, transféré les pouvoirs exécutifs au Congrès. Cela modifie l'alignement des forces dans les milieux politiques américains.
Qu'est-ce que cela signifie pour les États-Unis ? L'établissement américain a totalement dépassé Trump. Le président n'est pas content des nouvelles sanctions, mais il n'a pas pu éviter de signer la nouvelle loi. Le but des nouvelles sanctions était de mettre Trump à sa place. Leur but ultime est de supprimer Trump du pouvoir. Un joueur incompétent doit être éliminé. Dans le même temps, les intérêts des entreprises américaines ont été presque ignorés. La politique a dépassé l'approche pragmatique. L'hystérie anti-russe s'est transformée en un élément clé non seulement de l'étranger (comme cela a été le cas à plusieurs reprises), mais aussi de la politique nationale des États-Unis (ce qui est récent).
Les sanctions codifiées en droit vont maintenant durer des décennies, à moins qu'un miracle ne se produise. De plus, il sera plus difficile que la loi Jackson-Vanik, car il est complet et ne peut être reporté par des commandes spéciales du président sans le consentement du Congrès. Par conséquent, les relations futures entre la Fédération de Russie et les États-Unis seront extrêmement tendues, quelle que soit la composition du Congrès ou la personnalité du président. Les relations entre les deux pays seront maintenant clarifiées dans les instances internationales et les tribunaux de justice conduisant à une intensification accrue des tensions internationales et à un refus de résoudre les principaux problèmes internationaux.
Ce nouveau morceau de législation pourrait démolir les lois de contrôle des armes d'État à travers le pays
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
2 août 2017 11h40
Auteur de Mac Slavo via SHTFplan.com,
Au cours du siècle dernier, il y a eu une tendance indéniable à l'encontre des droits des armes à feu. Simplement, au fur et à mesure du temps, il est plus difficile pour un citoyen respectueux de la loi de posséder et d'utiliser une arme à feu, en grande partie en raison de la prolifération des lois fédérales et fédérales sur les armes à feu. Il y a cent ans, on pourrait posséder presque n'importe quelle arme à feu sans restriction, et acheter une arme à feu sans même vérifier les antécédents (bien sûr, on peut dire que quelques-unes de ces lois sont une bonne idée). Maintenant, c'est une industrie fortement réglementée.
Et bien sûr, il y a eu des victoires pour le deuxième amendement. Il y a quelques décennies, il n'y avait qu'une poignée d'états où il était assez facile d'obtenir un permis de transport dissimulé, et même beaucoup d'États profondément conservateurs n'émettent pas ces permis. Maintenant, cette situation s'est complètement inversée et continue de s'améliorer. Cependant, lorsque vous regardez les droits des armes à feu sur un calendrier suffisamment long, il est évident que le deuxième amendement a perdu plus que ce qu'il a gagné, alors que les lois étatiques et fédérales ont peu à peu éliminé nos droits.
Heureusement, il y a une nouvelle loi qui pourrait redresser considérablement le pire de ces lois au niveau de l'État, en particulier les lois qui ont été mises en place sous l'administration Obama. La Deuxième Loi sur la garantie de l'amendement, récemment proposée par le congressiste de New York Chris Collins, pourrait s'avérer être l'attaque la plus importante sur les lois sur le contrôle des armes à feu que nous avons vu depuis des générations. Selon un communiqué de presse publié par le bureau de Collins:
"Cette loi protégerait les droits du Deuxième amendement des New-Yorkais qui ont été injustement emportés par Andrew Cuomo", a déclaré Collins.
«Je suis un fervent partisan du Deuxième amendement et j'ai lutté contre tous les efforts pour condamner ces droits. Je suis avec les citoyens respectueux de la loi de cet État qui ont été scandalisés par la Loi SAFE et exprime mon engagement à renverser ces règlements.
SAGA fournirait un rempart intimidant contre les défenseurs des armes à feu dans les États bleus. En un mot, cela empêcherait ces États de passer des lois restrictives qui dépassent la portée des lois fédérales sur les armes à feu.
Dans la facture de Collins, les États ou les gouvernements locaux ne seraient pas en mesure de réglementer, interdire ou exiger l'enregistrement et l'octroi de licences (qui sont plus restrictifs en droit fédéral) pour la vente, la fabrication, l'importation, le transfert, la possession ou la commercialisation d'un Fusil ou fusil à fusil. En outre, "fusil ou fusil" inclut toute partie de l'arme, y compris un magasin détachable ou un dispositif d'alimentation de munitions et tout type de pistolet ou de conception de stock.
En vertu de cette loi, toute loi actuelle ou future promulguée par un état ou une subdivision politique qui dépasse la loi fédérale pour les fusils et les fusils de chasse serait nulle. Si un État enfreignait cette loi et qu'un demandeur s'adresse aux tribunaux, le tribunal accordera au demandeur en vigueur un droit d'avocat raisonnable en plus de tout autre dommage.
RépondreSupprimerPendant des décennies, les propriétaires d'armes à feu qui vivent dans certains États ont eu leurs droits lentement dépouillés par des organes législatifs qui ont adopté de façon répétée des lois qui violent le Deuxième amendement, et ils l'ont fait presque totalement sans opposition. C'est l'exemple parfait de ce que les fondateurs espéraient empêcher dans notre société. Ils craignaient que les droits de la minorité ne soient enlevés par la majorité, ce qui est exactement ce que les propriétaires d'armes à feu dans les États gauchistes ont dû faire face.
Mais si SAGA passe, les gouvernements des États ne pourront plus intimider les propriétaires d'armes à feu avec leurs lois onéreuses et inconstitutionnelles. Les armateurs auront finalement le même droit de porter des armes dans tous les états de l'union.
http://www.zerohedge.com/news/2017-08-02/new-piece-legislation-could-demolish-state-gun-control-laws-across-country
Memo nouvellement inégalé de la CIA: les médias sont les "principaux voyous"
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
2 août 2017 8:23 PM
Un nouveau rapport de la CIA déclassifié découvert par la coopérative de recherche de la FOIA MuckRock contient des commentaires choquants sur la façon dont la communauté du renseignement voit et interagit avec les médias. La série 1984 de notes internes, une partie de la récente publication CREST de la CIA (CIA Records Search Tool) de plus de 900 000 documents nouvellement déclassifiés, a été rédigée en réponse à une étude sur les fuites et les divulgations non officielles rédigées par l'officier légendaire de la CIA, Eloise Page.
L'inspecteur général de la CIA [IG] a été chargé par le directeur de la CIA, Bill Casey, d'enquêter sur les vulnérabilités de l'ICA dans le cadre de l'examen médiatique. L'une des suggestions d'Eloise Page a impliqué la CIA et les personnes amicales de l'agence qui prennent de l'influence dans les universités et les écoles de journalisme afin de changer et de façonner le curriculum. Comme l'explique MuckRock:
L'IG a passé la tâche à quelqu'un sur son personnel, qui a produit un mémo SECRET de quatre pages pour IG James Taylor, qui l'a transmis au directeur Casey. L'IG a expressément approuvé la proposition d'un programme où l'Agence interviendrait avec les écoles de journalisme, dont il est question plus loin.
Les sections les plus étonnantes des mémoires de la CIA - tous marqués "SECRET" - révèlent comment la CIA voit le premier amende et les libertés journalistiques: "Le pouvoir absolu corrompt absolument, et le pouvoir des médias de publier dans ce pays est presque absolu".
Voici quelques-unes des sections les plus significatives du rapport antérieur de 1984.
"Le pouvoir absolu corrompt absolument": Ironiquement, ce sont des mots réels qui sortent de la CIA appliquée à lui-même: une agence d'espionnage secrète qui fonctionne souvent au-dessus et en dehors de la loi (Iran-Contra, COINTELPRO, Opération Mockingbird, conclusions du Comité d'Eglise. ... pour n'en nommer que quelques exemples) - mais ce sont des mots appliqués aux médias. La CIA compare en outre le journalisme d'investigation avec l'espionnage étranger ennemi: «nous pouvons citer des parallèles précis dans les méthodes et les résultats, sinon dans les motivations, entre les tentatives des médias pour nous pénétrer et les tentatives de notre opposition de faire de même».
"Peut-être qu'il est temps d'une infraction [contre les médias]": les années 1980 ont été un moment où la CIA a continué à être défensive face aux résultats étonnants du Comité de l'Eglise de 1975-1976. Le comité du Congrès, présidé par Frank Church, a découvert le grade et l'anarchie omniprésente par la CIA et d'autres organismes gouvernementaux comme le FBI et la NSA, y compris les complots d'assassinat étrangers, les écoutes télégraphiques illégales, l'espionnage domestique généralisé et les infiltrations de bureaux de poste, la plantation de fausses histoires médiatiques et l'incorporation Des espions et des journalistes agréés par les agences dans les salles de rédaction américaines et étrangères. Beaucoup de ces programmes auraient été renversés ou éliminés dans les années 80. Le document de 1984 représente peut-être une période de regroupement interne ou de restructuration de la CIA pour une nouvelle offensive dans la formation des perceptions du public.
RépondreSupprimerRegardez: "La CIA admet l'utilisation de nouvelles pour manipuler les Etats-Unis (1975)"
"Rappelez-vous que l'organisation a des contacts officiels avec des personnes inluencentes à l'extérieur ... Nous avons des sessions périodiques avec les présidents des collèges et des universités, dont certains sont sans aucun doute des écoles de journalisme". Le directeur de la section, Casey, s'est excité, auquel il attire l'attention car le mémoire a été diffusé parmi les ministères. L'idée de l'influence directe du campus vise à façonner le produit média final et à avoir une certaine influence très tôt dans la carrière des jeunes journalistes, ce qui entraîne un «défi à la pratique de l'édition sans discernement», c'est-à-dire assurer la consultation de la CIA avant Des nouvelles sont publiées. Peut-être que la ligne la plus sinistre dans les passages ci-dessous est «donnée à certains changements du curriculum, la prochaine génération de journalistes pourrait montrer une certaine élévation de l'éthique».
La CIA fait et ne fait aucun doute - "la commandement direct de la CIA [des campagnes d'influence des médias] serait mis à l'épreuve": la CIA a préparé un guide pratique sur la façon de combattre subtilement les médias tout en évitant le contrôle du Congrès, y compris en fournissant au public une "liste désinfectée de Exemples "de divulgation des médias, la CIA considère comme blessant sa mission, ainsi que la mise en place d'organisations proxy pour façonner indirectement les médias afin de dissimuler le rôle de la CIA. Une autre section du document complet, à laquelle on peut accéder ici, parle d'un effet de refroidissement espéré que la poursuite d'un journaliste en vue pourrait induire: «Une seule conviction bien médiatisée et de haut niveau ferait beaucoup».
Nous sommes bien sûr rappelé la guerre d'aujourd'hui sur WikiLeaks et les dénonciateurs. Le directeur actuel de la CIA, Mike Pompeo, a récemment déclaré WikiLeaks «un service d'intelligence hostile non étatique». La CIA s'emploie activement à détruire l'organisation des médias et des dénonciations qui a brisé des histoires sans fin tout en associant des points de presse à travers le monde.
La CIA à son personnel des agents de renseignement: Ne pas annoncer un programme pour freiner les excès des médias ... N'oubliez pas que la confiance du public dans la presse est faible.
RépondreSupprimerPlus tard, les documents de la CIA et les études historiques confirment qu'une grande partie de la stratégie définie dans ces notes a été soigneusement mise en œuvre et développée. Un exemple parmi beaucoup peut être vu dans une étude interne classée de 1997 de la CIA intitulée Managing a Nightmare: CIA Public Affairs et Drug Conspiracy Story. Le document maintenant déclassifié a été rédigé par le Centre for the Study of Intelligence de l'agence, qui est une sorte de groupe de réflexion interne qui travaille également en étroite collaboration avec les affaires publiques de la CIA - l'alliance officielle des relations avec les médias.
«Managing a Nightmare» détaille les étapes de la CIA pour écraser la série d'enquête du journaliste californien Gary Webb exposant la lutte antidrogue CIA-Nicaraguayenne. Le rapport de la CIA se présentait «une base fondamentale de relations déjà productives avec des journalistes» qui a été menacée pour étouffer «une véritable crise des relations publiques». Il a également admis utiliser des procurations et des journalistes amicaux dans les salles de nouvelles majeures pour attaquer Gary Webb et son histoire d'enquête.
À l'instar des notes de 1984 consacrées à l'importance des relations publiques d'éviter une «attaque frontale» de la presse ou des protections constitutionnelles comme la liberté d'expression, l'étude de 1997 admet des manœuvres subtiles derrière les scènes pour aboutir à la fin désirée: «Dans le monde de Les relations publiques, comme dans la guerre, éviter une déroute face à des multitudes hostiles peuvent être considérées comme un succès ". Et nous ajoutons plus loin que «nous vivons dans des moments plutôt grossiers et émotionnels - quand un grand nombre d'Américains n'adhèrent pas aux mêmes normes de logique, de preuve ou même de discours civil que ceux pratiqués par les membres de la communauté de la CIA».
Probablement, ces journaux déclassifiés constituent la pointe du iceburg en ce qui concerne la révélation des profondeurs auxquelles les agences de renseignement américaines ont étudié comment manipuler la perception et l'opinion du public. Sans aucun doute, le contenu plus étendu demeure classé et caché.
http://www.zerohedge.com/news/2017-08-02/newly-unearthed-cia-memo-media-are-principal-villains