Avec l'obsolescence programmée de l'ampoule (qui à San Francisco dure 109 ans) et, chez vous: 1000 heures ! est arrivée l'idiotie du consommateur.
Ce dernier gobe tout ! Même si un présentateur télé en blouse blanche explique que moins va durer un appareil, plus il s'en vendra et conservera et créera des emplois ! Par cette phrase débile qui vise l'emploi vers UNE SEULE entreprise, d'autres en seront donc privées. Car, si le consommateur n'achète plus d'un tel appareil incassable - il fera donc des économies; et, que va t-il faire de cet argent dans sa poche ? Va t-il le jeter par la fenêtre, le brûler ? Que non ! Il achètera d'autres choses ! Ainsi, favorisera t-il la création d'emplois chez son boucher, son épicier, boulanger, etc !
L'argent profite toujours à quelqu'un.
Mais alors... pourquoi avoir lancé la 'Société de consommation' ? Pour la simple et bonne raison que les jetables vont s'entasser, polluer et créer de vastes dépôts d'ordures qui nuiront à tout le monde !
Le monde vivra dans la merde ?
Le concept de l'escroquerie proposé par Bernard London, lançait outre l'obligation de l'obsolescence de tout ce qui se vend, la dictature d'entreprises où ceux qui n'appliqueront pas cette directive de ne proposer que du toc à la clientèle devront disparaître ! C'est ainsi que, protégé par cette phrase imbécile "Le consommateur est libre d'acheter ou pas !", ne sont apparues QUE des entreprises franchisées appartenant à un groupe sous la férule d'un autre chef dictateur qui maintenait le tout !
Avant, il y avait 50 marques de machines-à-laver et 50 Directeurs, aujourd'hui, il y a 50 marques de machines-à-laver et UN SEUL Directeur ! C'est ce qui est arrivé avec les supermarchés qui créent 150 emplois et en privent 2000 chez les commerçants de la commune ! Supermarchés qui sont les premiers à faire usage des machines, robots, caisses-automatiques qui les délestent de leurs salariées.
De ce sens sont arrivés des journaux qui se disaient en faveur du gouvernement et d'autres qui se disaient d'opposition tout en ayant le même Directeur ! Idem donc pour les partis politique qui n'ont JAMAIS correspondu aux désirs du peuple mais qui s'invectivent en direct à la radio ou la télé avec le slogan "Votez pour moi, et je ferais ce que vous me demandez !"
Le consommateur était alors dirigé comme un âne vers des publicités sur l'escroquerie présentées dans du papier de soie. C'est par là que s'en sont amassés d'autres telles que 'le réchauffement climatique', 'le bio', 'les OGM', et le pouvoir des laboratoires pharmaceutiques qui désormais... dirigent le monde !
42:52 "Çà y est, j'ai trouvé la puce ! C'est une EEPROM qui mémorise le nombre d'impressions !" dit un informaticien.
Heureusement existe la décroissance, c'est l'arrivée des machines qui remplaceront tous les emplois humains
The National Interest publie la liste des cinq armements russes les plus puissants
17:45 09.10.2016
Les États-Unis disent qu’ils n’envisagent pas de se lancer dans une guerre contre la Russie, pourtant, selon The National Interest, les militaires US pourraient être confrontés aux armes russes qui, entre autres, ont été exportés dans d’autres pays. Alors, guerre ou pas guerre ? Voici la liste rédigée par l'édition américaine des armements russes les plus puissants qui, du point de vue de la revue américaine, représentent une menace pour les États-Unis.
Le Su-35
« Le Su-35 est sans doute le meilleur chasseur russe en service aujourd'hui, » lit-on dans l'article. Cet avion se distingue par sa capacité à voler à une très haute altitude et par son impressionnante capacité de charge. Dans l'ensemble, avec un équipement de vol avancé, ces caractéristiques font du Su-35 un adversaire redoutable pour les troupes aériennes américaines.
Le sous-marin Amour
Les sous-marins de la catégorie Amour sont la version modifiée des sous-marins russes de la catégorie 677 et sont spécialement élaborés pour le marché d'exportation. Ces submersibles sont dotés d'une propulsion silencieuse, on peut également y installer un dispositif énergétique hermétique, ce qui veut dire qu'ils peuvent rester sous l'eau durant une longue période. Ces sous-marins sont munis d'appareils de lancement de 533 mm et de dix dispositifs de lancement vertical. Ils sont capables de se déplacer à la vitesse de 20 nœuds (37 kilomètres par heure).
Le T-90
« Le T-90 est le avancé des véhicules blindés russes, avant la mise en exploitation de l'« Armata », poursuit NI. C'est un blindé parfait qui coûte beaucoup moins cher que ses analogues occidentaux, tels que le Leopard 2 ou le M1A2 Abrams. Ce véhicule comprend un armement de qualité, des capteurs, et un dispositif de commande, un blindage multicouche et un blindage réactif explosif Kontakt-5, lit-on dans l'article de NI.
Le P-800 Oniks
L'« Oniks » est un missile antinavire supersonique que l'on peut lancer depuis des sous-marins, des navires de surface, des avions et des batteries de lance-missiles côtières. Il est utilisé dans la lutte contre des cibles de surface, mais on peut l'utiliser également contre des cibles terrestres. Sa portée et de 300 km, il dépasse ainsi son analogue américain Harpoon, selon NI. D'après les données des sources au sein des forces aériennes des États-Unis, les systèmes américains de défense des navires devraient avoir beaucoup de mal à résister à l'Oniks.
Le Torpedo 53-56
« Il s'agit probablement de la plus dangereuse des armes auxquelles pourraient être confrontées les troupes aériennes des États-Unis. Ce sont des torpilles auto-pointées de haute catégorie qui suivent le sillage des navires, » poursuit le NI. Le Torpedo 56-56 possède des capteurs qui détectent de tourbillons qui apparaissent dans l'eau du fait du mouvement du vaisseau. Ce dispositif de guidage est depuis longtemps un casse-tête pour les troupes aériennes des États-Unis puisqu'il rend la défense anti-torpille américaine impuissante.
Nota: (...) Le Topol* M ICBM est le missile le plus rapide du monde à Mach 21 (16 000 milles à l'heure, soit: 25.749,50 km/h) ; contre lui, il n'y a aucune défense. Lancé depuis Moscou, il frappe New York City en 18 minutes et L.A. en minutes 22,8. * Ne pas confondre avec 'gogol': nombre avec 100 zéros ou 'google': sent zéro. https://www.youtube.com/watch?v=6X8a39agFjE
Les sous-marins russes – ainsi que les sous-marins chinois – sont en mesure de lancer au large des côtes aux États-Unis, en frappant des cibles côtières dans une minute. (...) !!
L’exemple US en Libye pousse plusieurs pays à songer à l’arme nucléaire
17:33 09.10.2016
Plutôt que d’encourager de nombreux pays à renoncer aux armes nucléaires, les démarches adoptées par Washington ont incité ces derniers à s’en procurer, estime Sergueï Lavrov, qui évoque à cet égard l’exemple de la Libye et de la Corée du Nord.
Plusieurs régions du monde, y compris celles où se trouvent des « puissances nucléaires non officielles » sont devenues beaucoup plus instables après le renversement de Kadhafi, a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Comme l'a observé M. Lavrov, le nombre des pays qui possèdent des armes nucléaires a augmenté ces derniers temps à travers le monde: cinq États en sont dotés officiellement et quatre aspirent à obtenir le statut de puissance nucléaire. Fait significatif, a indiqué le ministre, les événements des dernières années ont démontré que ces pays avaient davantage tendance à acquérir l'arme nucléaire plutôt qu'à y renoncer.
Évoquant l'exemple de la Libye, M. Lavrov a rappelé que Mouammar Kadhafi s'était dit prêt à coopérer puis avait abandonné son programme de développement d'armes nucléaires. Ce fait n'a pourtant rien changé: « personne ne se souhaiterait ce qui lui est arrivé par la suite ». En revanche, la Corée du Nord, qui possède des armes nucléaires, n'est reconnue par personne comme puissance nucléaire officielle et personne ne l'ennuie. Aussi se croit-elle en droit de les posséder, a conclu Sergueï Lavrov.
À l’Onu, la Syrie accuse les USA d’induire le monde en erreur
12:43 09.10.2016
Les fausses informations que les États-Unis et leurs partenaires cherchent à faire croire ainsi que leurs bavures systématiques en Syrie font surgir une question essentielle: quelle est donc la stratégie de la coalition ? Washington et ses partenaires aux Nations unies font semblant de prendre des mesures en vue de trouver une solution à la crise syrienne, a affirmé le représentant permanent de la Syrie auprès de l'Onu, Bachar Jaafari.
« Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne saisissent depuis six ans un Conseil après l'autre, sponsorisent les projets de déclarations, et ce, pour induire en erreur l'opinion publique en montrant qu'ils cherchent à résoudre la crise dans mon pays », a-t-il affirmé prenant la parole samedi lors d'un Conseil de sécurité. Ces pays, selon M. Jaafari, « promeuvent l'idée selon laquelle la confrontation en Syrie se déroule entre l'opposition dite modérée et les forces gouvernementales ». Cependant, ils « ferment les yeux sur le fait que leur politique a mis en danger la vie de centaines de milliers de Syriens innocents ».
Évoquant les frappes de la coalition contre l'armée syrienne à Deir ez-Zor, que la partie américaine a qualifiées par la suite de « bavure », le représentant syrien a dénoncé un « comportement intentionnel ». « Il est l'heure de voir clair dans la stratégie de la coalition dirigée par les États-Unis, dans ces répétitions systématiques de la même erreur », a-t-il martelé.
Lavrov : Washington ne veut pas bombarder le Front Al-Nosra pour protéger les «bons gars»
9 oct. 2016, 13:30
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en évidence que malgré les multiples survols d’Alep par les Américains, leurs frappes n'étaient pas nombreuses.
«Moscou ne voit pas dans les faits que les Etats-Unis luttent sérieusement contre le Front Fatah al-Cham [l'ex-Front Al-Nosra depuis qu'il a rompu avec Al-Qaïda]. Et il est également suspect qu’ils nous demandent ainsi qu’à l’armée de l’air syrienne de ne pas voler au-dessus d’Alep car la force principale de l’ex-Front al-Nosra s’y trouve, ainsi que les représentants de l’opposition dite modérée, qui sont encerclés et qui n’ont pas d’autre choix que de rejoindre l’ex-Front al-Norsa», a déclaré Sergueï Lavrov dans une interview diffusée par la télévision russe.
«Ils nous disent : "ne touchez pas le Front Fatah al-Cham parce que c’est inhumain par rapport aux bons gars [soit l’opposition dite modérée] et nous lutterons contre eux après". Mais cet "après" n’arrive jamais. Washington avait promis de distinguer les gens normaux du Front Al-Nosra en février dernier», a-t-il poursuivi.
Le chef de la diplomatie russe a dit qu’il était certain que les Etats-Unis avaient un plan secret pour les combattants du Front Al-Nosra et qu’ils voulaient utiliser ces derniers comme force principale pour renverser Bachar el-Assad.
«Les bombardiers américains reviennent souvent avec des munitions inutilisées sur la base d’Incirlik ou sur d’autres bases qu’ils utilisent. Leurs vols sont fréquents mais leur efficacité est faible. Selon certaines estimations, elle n’atteint que 15% ou 20%», a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne les relations entre la Russie et les Etats-Unis, Sergueï Lavrov a précisé qu’elles étaient tendues ces derniers temps à cause de la «russophobie agressive qui domine la politique américaine».
«Il s’agit non seulement de rhétorique russophobe mais de mouvements agressifs qui menacent la sécurité russe», a-t-il expliqué en faisant allusion aux sanctions et à l’élargissement de l’OTAN le long de la frontière russe.
« Les Vaches ont une histoire », par Bernard Denis
le 10 octobre
Une histoire illustrée de l’amélioration des races bovines : découvrez les races locales et le travail rigoureux et patient de la sélection.
Par Jean-Baptiste Noé.
Amélioration des races bovines
Ces bovins que nous voyons dans nos campagnes, sont supposés regarder les trains. En réalité ils ont une longue histoire, que s’attelle à nous raconter Bernard Denis. La plupart des espèces bovines actuelles sont nées au XIXe siècle. Elles sont le fruit de croisements et de recherches génétiques, afin d’obtenir des animaux robustes et producteurs de lait ou de viande. Chaque région a ainsi développé son espèce, souvent à partir de races locales.
Les concours agricoles ont primé les meilleures bêtes et ont récompensé les éleveurs les plus attentifs au progrès de l’espèce. Dans Madame Bovary, de Flaubert, Rodolphe Boulanger essaye de séduire Emma aux sons des beuglements des comices agricoles. Aujourd’hui, c’est surtout lors du salon de l’agriculture que le public urbain redécouvre l’art de l’élevage et la beauté des grands animaux.
Une sélection rigoureuse des races bovines
La sélection et l’amélioration des races bovines répondent donc d’abord à un aspect pratique. Ce n’est qu’après qu’est née la volonté d’affirmation régionale. Chaque région a voulu avoir son espèce primée et renommée. S’engage un débat sur la finalité de la race : doit-elle être mixte (lait, viande, travail) ou spécialisée ? Débat qui dure jusque dans les années 1960. De même, les éleveurs français s’interrogent pour savoir s’il faut introduire des races étrangères ou bien s’il faut développer les races régionales autochtones. Là aussi, ce sont les deux voies qui sont suivies.
Émile Baudement est l’un de ces agronomes passionnés qui collectent les données sur les bovins et qui font réaliser des planches les représentant. L’ouvrage de Bernard Denis reproduit ces planches, d’une grande beauté, après avoir consacré la première partie du livre à l’histoire générale de l’amélioration des bovins.
Entre 1840 et 1880, les éleveurs français ont adopté le modèle anglais et ont importé des vaches d’outre-Manche pour améliorer leurs races locales. Puis, à partir de la fin du XIXe siècle, ils se sont détournés de ces races anglaises, notamment la Durham, pour travailler sur l’amélioration du cheptel régional.
Or l’amélioration du cheptel nécessite d’autres progrès agricoles, que les paysans découvrent à leur insu. Il devient indispensable d’améliorer la production agricole afin de pouvoir nourrir ces vaches qui consomment beaucoup plus que les races primitives. C’est donc tout le secteur agricole qui doit s’adapter à cette nouvelle donne. Cela a été heureusement rendu possible par l’amélioration technique et le début de mécanisation des campagnes.
Outre le côté nostalgique de l’édition des belles planches d’Émile Gaudement, cet ouvrage permet de mieux saisir les transformations majeures que l’agriculture française a connues au XIXe siècle. Face à une vision passéiste très en vogue aujourd’hui qui voudrait faire passer le progrès technique pour quelque chose de nuisible, l’ouvrage de Bernard Denis rappelle les efforts majeurs qui ont été accomplis dans le secteur agricole. Ils ont permis de faire baisser les coûts de production de la viande, de mieux nourrir la population et d’améliorer les conditions de vie des paysans. L’ouvrage démontre que l’histoire est réellement dynamique et que le progrès est une réalité.
Cette amélioration des races bovines a non seulement permis d’accroître la productivité, mais aussi d’améliorer le goût et la saveur des viandes consommées. Les gastronomes se retrouvent donc eux aussi dans ce livre. Il est utile pour eux de comprendre l’origine des viandes qu’ils aiment déguster. Cette histoire des vaches rejoint donc l’histoire de l’alimentation et de l’amélioration des conditions de vie. C’est une autre facette de l’histoire de France.
Bernard Denis, Les Vaches ont une histoire, naissance des races bovines, Delachaux et Niestlé, septembre 2016.
Les parlementaires tentent de peser de tout leur poids pour faire taire le net : à la différence de la presse écrite, qui dépend des subventions publiques, Internet est libre, donc dangereux.
Par Éric Verhaeghe.
Faire taire Internet ! On connaît ce rêve qui s’empare régulièrement des élus de la République, ces grands donneurs de leçons dont la bulle éclate régulièrement à cause de la liberté d’expression sur Internet. Il ne se passe pas une session parlementaire sans que le législateur ne tente une manoeuvre pour pénaliser et criminaliser l’usage d’Internet qui déplaît tant. C’est encore le cas dans l’ubuesque projet de loi « égalité et citoyenneté » , un texte fourre-tout dont personne ne comprend ni le sens, ni la cohérence, ni l’unité.
Les amendements liberticides du Sénat
Le Sénat vient de durcir le texte adopté par l’Assemblée Nationale. Voici où nous en sommes :
L’extension de l’interruption d’un service de communication en ligne par le juge des référés
La commission spéciale salue l’extension proposée des délits de presse permettant l’extension de l’interruption d’un service de communication en ligne diffusant des propos de nature délictuelle. Cette procédure présente en effet l’intérêt de permettre une action du ministère public sans qu’il soit nécessaire d’avoir à agir contre l’auteur des propos incriminés, difficilement identifiable sur Internet.
La possibilité de requalification
La commission spéciale a approuvé la possibilité de requalifier les diffamations et injures raciales, considérant que l’impossibilité pour le juge de requalifier les faits dont il est saisi contribue à affaiblir très substantiellement les mécanismes répressifs de la loi du 29 juillet 1881.
Par l’adoption des amendements COM-199 et COM-272 de MM. Thani Mohamed Soilihi, Alain Richard et François Pillet, elle a étendu cette possibilité à l’ensemble des infractions de presse car limiter ce retour au droit commun de la procédure pénale à un nombre restreint d’infractions de presse, comme le propose le présent article, entraînerait un risque d’incohérence de la loi de 1881. Il est donc préférable de permettre au juge de requalifier tous les délits de presse dont il est saisi et il convient de supprimer le formalisme attaché aux qualifications initiales.
L’aménagement des délais de prescription La commission spéciale a approuvé la suppression de la restriction des actes interruptifs de prescription pour les délits de presse aggravés.
Elle a également adopté les amendements COM-202 et COM-267 de MM. Thani Mohamed Soilihi et François Pillet visant à reporter le point de départ des infractions de presse commises sur Internet à la date à laquelle cesse la mise à disposition au public du message.
Dans leur rapport d’information n° 767 (2015-2016) « L’équilibre de la loi du 29 juillet 1881 à l’épreuve d’Internet », nos collègues relevaient que le régime de la prescription des délits de presse semblait inadapté aux spécificités d’Internet. La difficulté d’identifier l’auteur des faits et de le poursuivre dans les délais de prescription ainsi que la sphère de diffusion des messages en ligne semblent justifier un traitement différencié pour le délai de prescription des infractions de presse sur Internet.
Lors de l’examen de la loi pour la confiance dans l’économie numérique, le Parlement avait fixé le point de départ du délai de prescription d’un message diffusé exclusivement en ligne à la date de fin de sa mise à disposition au public. Cette disposition avait été censurée par le Conseil constitutionnel qui relevait que la différence de régime instaurée dépassait « manifestement ce qui serait nécessaire pour prendre en compte la situation particulière de messages exclusivement disponibles sur un support informatique ». Le Conseil constitutionnel avait néanmoins relevé que la « prise en compte de différences dans les conditions d’accessibilité d’un message dans le temps » n’était pas contraire au principe d’égalité« .
Au regard de l’évolution des circonstances de fait, notamment par le développement massif de réseaux sociaux et de technologies de l’information accessibles à tous qui n’existaient pas en 2004, il semble que cette jurisprudence puisse être aménagée pour admettre le caractère continu des infractions commises sur Internet.
La réparation des dommages causés par les abus de la liberté d’expression
La commission spéciale a également adopté deux amendements identiques COM-203 et COM-269 de MM. Thani Mohamed Soihili, Alain Richard et de M. François Pillet visant à permettre une réparation des préjudices nés des abus de la liberté d’expression sur le fondement de la responsabilité civile de droit commun et d’exclure toute uniformisation des procédures d’assignations civiles sur les contraintes de la loi du 29 juillet 1881.
En effet, comme le soulignait le rapport de MM. Thani Mohamed Soihili et François Pillet relatif à l’équilibre de la loi du 29 juillet 1881 à l’épreuve d’Internet, « la Cour de cassation a progressivement appliqué aux assignations en matière de presse devant le juge civil, l’ensemble des contraintes procédurales de la loi du 29 juillet 1881 ».
En outre, la commission spéciale a adopté deux amendements identiques COM-200 et COM-265 de MM. Thani Mohamed Soihili, Alain Richard et de M. François Pillet visant à supprimer l’automaticité de la fin des poursuites en cas de désistement du plaignant.
Le rapport d’information précité soulignait que « l’extinction des poursuites entrainée par le désistement de la partie poursuivante fait courir un double risque d’instrumentalisation de la juridiction et de confusion de la politique pénale » et en proposait la suppression.
La victime dispose en effet, par le biais de la plainte préalable, de la garantie de savoir qu’aucune action ne peut être intentée sans son accord. De plus, au regard de l’augmentation du contentieux de la presse, il semblerait par ailleurs justifié de permettre aux juridictions de définir une politique pénale cohérente.
Enfin, votre commission spéciale a adopté deux amendements identiques COM-201 et COM-266 de MM. Thani Mohamed Soihili, Alain Richard et de M. François Pillet visant à déterminer un délai fixe entre la délivrance d’une citation et l’audience de comparution, en supprimant la règle de l’ajout d’un jour supplémentaire par 5 myriamètres, soit 50 kilomètres de distance.
Donc, partout, de la pénalisation, de l’aggravation des peines, de l’intimidation contre la liberté d’Internet.
Pourquoi Internet dérange les élus ?
Louis XVI avait connu l’inconfort des clubs, des sociétés, des loges maçonniques, qui l’avaient déstabilisé. La France d’Ancien Régime découvrait alors la liberté d’expression et le pouvoir en mesurait peu à peu les dégâts. Cela ne signifie pas que la Révolution trouve son origine dans ces formes nouvelles d’expression. Mais il est acquis que, face à un régime moribond, la réaction politique n’aurait pas pris la même forme « républicaine » sans l’intervention de ces milliers de sociétés qui véhiculaient l’idéologie des Lumières.
François Hollande et les élus qui l’entourent découvrent peu à peu Internet et la libération de la parole qu’il permet. Souvent, les élus, qui sont majoritairement coupés de la réalité économique, sous-estiment le poids du Net et restent accrochés à la civilisation du papier comme des berniques à leur rocher. Et soudain, ils découvrent qu’Internet les a visés et mis en cause, a rompu le ronron que les subventions à la presse permettent encore si souvent de maintenir.
Et cela, c’est insupportable !
L’exemple de l’affaire Cahuzac
Prenons, au hasard, l’affaire Cahuzac. Aurait-elle existé sans Mediapart et ses révélations ? Non, évidemment, et c’est bien cette obsession-là que le législateur a en tête lorsqu’il cherche à multiplier les contraintes qui pèsent sur Internet. Il ne peut s’agir d’une attaque de front, qui serait à coup sûr censurée par le Conseil Constitutionnel.
En revanche, sous couvert de lutte contre le racisme, le sexisme, et autres mauvais prétextes, il s’agit bien entendu de donner la possibilité d’intimider la presse numérique, souvent très désargentée par rapport aux groupes subventionnés. L’enjeu, là encore, n’est pas d’établir la justice, mais de dissuader ceux qui s’expriment sur Internet de remettre en cause le régime et les sornettes qu’il propage pour légitimer son existence.
Avec le projet de loi Égalité et Citoyenneté, l’objectif est bien de permettre à tous les puissants d’intimider leurs détracteurs numériques, en permettant de multiplier les procédures contentieuses coûteuses, et en réduisant les chances, pour les internautes, de gagner ces dossiers.
Dans le cas d’une affaire Cahuzac, le ministre doit pouvoir (dans l’esprit des élus) disposer d’un arsenal juridique capable d’assécher la trésorerie du site qui le dénonce, même si ce site dit la vérité.
Intuitivement, nous comprenons tous la mécanique intellectuelle des parlementaires qui tentent de peser de tout leur poids pour faire taire le net. À la différence de la presse écrite, qui dépend des subventions publiques pour sa survie, Internet est libre, et donc dangereux.
Face à des institutions qui se battent farouchement pour préserver leurs privilèges obsolètes (on se souvient ici des trésors d’ingéniosité développés par Claude Bartolone pour empêcher la publication du patrimoine des députés), au lieu d’y renoncer et de répondre aux attentes de la société civile, celle-ci n’a pourtant pas le choix. Elle doit faire valoir son droit d’inventaire et elle utilise Internet pour le faire.
Les élus peuvent avoir l’illusion qu’ils pourront préserver leurs avantages par l’intimidation. Ils ont mal compris ce qu’était Internet. De ce point de vue, il y a, chez nos élus, la même incompréhension du monde qui les entoure que celle des députés de 1945 face à la décolonisation.
Un combat d’arrière-garde
On peut, bien sûr, croire que la loi arrêtera le progrès des libertés. On peut, quand on est député, préserver son petit pouvoir et son illusion d’être important sur le dos de la société tout entière, en lui faisant perdre du temps. Incontestablement, la loi Égalite et Citoyenneté peut retarder la disparition des privilèges. Mais c’est un combat d’arrière-garde car, tôt ou tard, la liberté triomphera et les scélérats seront renversés.
Leur disparition sera d’autant plus brutale qu’ils auront voulu la freiner arbitrairement.
L'UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet
By lejournaldusiecle 14 février 2013
Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d'euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l'euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.
C'est le Daily Telegraph qui a révélé l'information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d'une campagne sans précédent de réorientation de l'opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.
Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l'opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d'attirer l'attention médiatique et publique.
Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d'y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s'agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".
Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu'expriment de plus en plus d'Européens, à savoir que "l'Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d'Europe", et non pas "moins d'Europe".
Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l'euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu'est l'UE, dixit Barroso.
En pleine crise économique, et alors que l'austérité est imposée aux États, l'UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu'une augmentation de près de 2 millions d'euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l'an prochain.
Nigel Farage a été l'un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l'UE ne valait pas mieux qu'une "république bananière".
Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle
700 millions d’euros : sauver Alstom aura un coût. Mais rien n’est vraiment réglé.
Par Serge Federbusch.
La facture est astronomique pour « sauver Alstom » Pour préserver 400 emplois sur un site industriel pendant un an, et alors que les 400 employés auraient pu être recasés sur un autre site, l’État dépense 700 millions d’euros pour l’achat de 15 motrices TGV, soit 1,75 million d’euros par poste de travail ou encore plus prosaïquement 110 ans de SMIC par salarié.
Plus de motrices TGV pour sauver Alstom ?
Bien entendu, le site de Reichstoffen qui produit des motrices classiques s’inquiète à juste titre de la baisse d’activité qui ne manquera pas d’en résulter pour lui, puisque, si la SNCF fait rouler des motrices TGV sur des lignes corail, c’est autant de locomotives corail qui ne seront ni fabriquées ni vendues. On aura dépensé tout cet argent pour transférer le problème sur l’usine qui marchait.
Motrices TGV sur lignes classiques : une bonne idée ?
numerisation_20161008-3La SNCF s’inquiète aussi, car mettre des motrices TGV sur des lignes classiques signifie un entretien plus coûteux, sans rien apporter puisque la vitesse est limitée par le réseau. On ne fait pas rouler une formule 1 sur une départementale. Pour les trains, c’est pareil.
À ce stade et si l’État veut vraiment empêcher les employés de Belfort de se délocaliser, il aurait été plus intelligent de leur refiler 200 000 euros à chacun, la note aurait été divisée par plus de 8, et peut-être un ou deux des bénéficiaires aurait-il choisi de créer une nouvelle entreprise…
700 millions qui vont sauver Alstom ?
J’ai parfois l’impression que ceux qui essaient de nous gouverner sont restés de grands enfants. Il est vrai qu’à force de rester entre hauts fonctionnaires sans jamais avoir vu à quoi la vraie vie ressemblait, il est impossible de grandir. Après avoir joué au meccano industriel, les voilà qui se mettent au train électrique. Ils achètent des locomotives pour le compte de la SNCF qui n’a rien demandé et sans aucun appel d’offre, au mépris de toutes les règles.
Le drame dans tout cela, est que cette nouvelle ponction de 700 millions pour ne rien sauver, c’est l’équivalent de 44 000 SMIC annuels bruts, donc 20 000 à 30 000 emplois détruits ailleurs (en comptant large avec les charges sociales patronales).
Fallait-il sauver l’usine ?
Sarkozy avait nationalisé Alstom pour ne pas laisser sombrer la société, alors que la branche ferroviaire perdait déjà de l’argent et aurait pu être vendue pour renforcer le reste. C’était, parait-il, une bonne affaire. C’est vrai que mettre l’État aux commandes d’une entreprise, tout le monde sait que ça marche mieux. On place un chef comptable (haut fonctionnaire énarque de préférence et peut-être incompétent mais du bon bord politique) à la présidence, il dégaine sa calculette mais n’a aucune vision industrielle ; il ne cherchera pas à innover, ne regardera que le profit à très court terme et ne verra pas ce qu’il a sous le nez.
Il y a dix ans que Belfort n’a plus vendu une locomotive. Trop de charges et d’impôts pour être compétitifs dans les appels d’offre, trop de rigidité pour une entreprise qui s’imagine avoir un marché captif parce qu’il y a des accords-cadres avec la SNCF, autre entreprise d’État en faillite. Il faut fermer le site ? Qu’à cela ne tienne et Alstom peut se permettre d’être généreux avec les salariés qui ne veulent pas déménager plutôt que d’entretenir une usine non rentable. Il y a des années que cela aurait dû être fait.
Fallait-il sauver l’usine Alstom ? Non. Non parce que c'est creuser un trou pour enterrer une montagne. Càd. que c'est demander au peuple de payer 500 personnes pour travailler alors qu'ailleurs (en d'autres pays pour la même somme d'argent) ce même travail en ferait travailler 5000 !*
C'est aussi ce qui est demandé chaque jour aux français de payer des allocations pour des immigrés étrangers (nourris, logés, blanchis au frais du peuple) !
C'est une 'Société de consommation' à revoir.
Comment est-il possible d'éviter une facture de voirie ? La question est de savoir ce que contient votre poubelle. Elle ne contient pas tout ce qui est parti aux wc ou est resté chez vous en tant que meubles ou électro-ménager. Càd. qu'elle contient des épluchures de fruits & légumes, des emballages, etc. Or, vous allez au supermarché faire vos courses. Que vous empêche t-il d'y rapporter ce que vous y avez acheté la veille ou l'avant-veille par ce même voyage ?
C'est-à-dire qu'en un tour de main vous résolvez le problème de la voirie en la remplaçant gratuitement ! Or là vous allez me dire que cette montagne de déchets aux poubelles du supermarché sera elle aussi à payer par quelqu'un. Oui, c'est encore vous mais en bien moindre coût puisque les camions de voirie ne circuleront plus qu'en périphérie de la ville et n'iront qu'à un seul endroit au lieu... de dix mille !
*Les syndicats demandent toujours des hausses de salaire afin d'augmenter l'incompétence internationale au lieu de demander aux gouvernements de baisser les charges qui pèsent sur les entreprises !
‘Légaliser la prostitution permettrait de rapporter 200 millions d’euros par an au gouvernement’
Arnaud Lefebvre 7 octobre 2016
La Belgique doit légaliser la prostitution. Le gouvernement pourrait ainsi rassembler chaque année plus de 200 millions d’euros de recettes fiscales, estime Maurice Vande Reyde, le président de Jong VLD, dans Het Laatste Nieuws.
Les recettes d’une telle opération permettraient de combler le déficit budgétaire de 4,2 milliards d’euros. En outre, selon Vande Reyde, une légalisation de la prostitution mettrait également un terme à l’attitude ambiguë que la Belgique entretient envers la prostitution.
Amnesty international
« Beaucoup de prostituées travaillent actuellement au noir ou comme indépendants avec peu ou pas de protection sociale. Une reconnaissance de leur profession pourrait faire en sorte qu’elles contribuent pleinement à la société. Parallèlement, elles pourraient bénéficier d’une meilleure protection en cas de maladie, de licenciement ou d’accident du travail », ajoute Maurice Vande Reyde.
Des exemples dans d’autres pays ont montré qu’un tel système est viable. Par exemple, la Nouvelle-Zélande et l’Allemagne ont légalisé la prostitution depuis environ une décennie. Selon une étude, en Allemagne, les recettes fiscales du secteur de la prostitution s’élèvent à 1,4 milliards d’euros. En Belgique, on atteindrait 200 millions d’euros de recettes fiscales grâce à la légalisation de la prostitution, fait valoir Maurice Vande Reyde.
Des organisations comme Amnesty International ont appelé à sortir de la prostitution illégale. Enfin, la proposition de Vande Reyde bénéficie du soutien de Jong CD&V qui plaide également pour sortir la prostitution de l’illégalité.
La Banque Mondiale : “La mondialisation a mené à des inégalités”
Audrey Duperron 7 octobre 2016
Dans un mémo interne dont la BBC a eu communication, la Banque Mondiale admet que la croissance de la mondialisation n’a pas bénéficié à tout le monde. Il indique que les effets de la mondialisation sur les économies avancées sont “souvent inégaux” et qu’ils pourraient avoir mené à une inégalité dans les progressions des revenus.
“La mondialisation a joué un rôle puissant dans la création d’emplois et pour contribuer à élever les revenus dans les économies avancées”, indique-t-il. Mais “des indications récentes aux États-Unis suggèrent que les coûts d’ajustement pour les personnes employées dans les secteurs exposés à la concurrence à l’importation en provenance de Chine sont bien plus élevés que nous le pensions précédemment”.
“Même si les échanges mondiaux pourraient avoir contribué à augmenter les inégalités dans les économies à hauts revenus, le changement technologique et l’affaiblissement des institutions qui représentaient les intérêts de la main d’oeuvre en ont fait de même”, ajoute le rapport.
Il préconise des filets de sécurité sociale plus importants, l’amélioration des qualifications et des marchés du travail plus flexibles.
Jim Young Kim, le Président de la Banque Mondiale, a expliqué pourquoi les gens des pays développés étaient mécontents de la mondialisation : «Je les entends et ils me disent +ma vie n’est pas meilleure que celle de mes parents, et il ne me semble pas que la vie de mes enfants sera meilleure que la mienne+ », a dit a-t-il dit lors d’une interview à la BBC. « Donc, il y a une réelle inquiétude, mais la réponse consiste à avoir des programmes de sécurité sociale plus solides, de cette manière vous avez un filet de sécurité. Après cela, vous devez vous atteler sérieusement à l’obtention des compétences dont vous avez besoin pour les emplois du futur ».
La tentation du protectionnisme
Kim a indiqué que 20 % des emplois perdus dans les économies avancées pourraient être liés à la mondialisation. Le reste serait imputable à l’automatisation et au besoin pour de nouvelles compétences. Il estime que les gouvernements devraient faire plus d’efforts pour soutenir ceux qui ont perdu leurs emplois.
Il redoute également que les pays développés se drapent dans le protectionnisme, ce qui provoquerait un ralentissement de la croissance économique mondiale. Il explique que l’érection de barrières douanières risque de saper les efforts entrepris pour atteindre les objectifs ambitieux fixés pour éradiquer la la pauvreté d’ici 2030 (On parle de grande pauvreté lorsque les revenus quotidiens tombent en deçà de 1,25 dollar par jour). Ces objectifs sont ceux qui ont été fixés par une Commission des Nations Unies présidée par David Cameron en 2013.
Berlin : des milliers d'Allemands dénoncent la militarisation par l'OTAN (VIDEO)
10 oct. 2016, 17:13
Des milliers de manifestants pacifistes ont organisé une marche pour la paix afin de dénoncer la montée en puissance de l'armée allemande ainsi que le rôle de l'OTAN dans la militarisation de l'Europe de l'Est visant la Russie.
Ils étaient 5 000 selon la police et entre 6 000 et 8 000 selon les organisateurs. Ce 8 octobre, des manifestants ont marché entre l'Alexanderplatz et la porte de Bradenburg, à Berlin, afin de dénoncer l'influence de l'OTAN accusée d'encourage la militarisation de l'Allemagne et la confrontation avec la Russie sur le dossier syrien.
Faisant valoir que les moyens consacrés à la guerre pourraient être bien mieux utilisés à améliorer la vie quotidienne des gens, les manifestants pacifistes ont exigé que le gouvernement allemand réduise le budget consacré à l'armée et annule les opérations extérieures.
«Le gouvernement allemand ne va pas dans la bonne direction. Les sanctions ne servent à rien. La présence de troupes allemandes en Pologne et en Ukraine est inutile», a indiqué un manifestant au micro de l'agence Ruptly, «nous appelons à un changement radical dans la politique allemande à l'égard de la Russie».
Lire aussi : L'Allemagne veut sa propre armée européenne : Bruxelles et l’OTAN face à une nouvelle crise
Milieux politiques allemands : les sanctions antirusses n'ont rien apporté de bon
10 oct. 2016, 17:07
Dans le contexte de la crise en Syrie, quand les tensions grimpent d’un cran, certains hommes politiques allemands demandent à «se tourner de nouveau vers la Russie» et lever des sanctions «qui ne mènent à rien».
«Les sanctions réciproques n'ont rien apporté de bon. On doit les lever le plus rapidement possible», a déclaré Erwin Sellering, ministre-président de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) en appelant les pays occidentaux à se tourner de nouveau vers la Russie.
Ces paroles ont reflété les propos du vice-président du SPD, Thorsten Schäfer-Gümbel, qui forme la coalition au pouvoir avec l'Union démocratique chrétienne (CDU) d’Angela Merkel. «Le SPD doit donner un nouveau souffle à la politique de détente dans cette période de crise. […] Seule une patiente diplomatie et des négociations sont capables d'ouvrir la perspective de la paix et d'assurer la détente des relations», a-t-il précisé.
Thorsten Schäfer-Gümbel a également qualifié la Russie d'«acteur important sans lequel il était impossible de résoudre plusieurs questions globales, notamment apporter la paix en Syrie».
Le parti au pouvoir ne partage cependant pas cet enthousiasme. «La Russie cherche à diviser l'Occident et surtout l'Europe», s'est indigné le député de la CDU Roderich Kiesewetter, sans préciser de quelle manière elle le faisait.
Lire aussi : Sanctions contre la Russie : les Européens de plus en plus divisés et contradictoires
Wikileaks diffuse un deuxième lot de plus de 2 000 courriels du chargé de campagne d'Hillary Clinton
10 oct. 2016, 16:15
Julian Assange l'avait promis : d'ici au 8 novembre, date de l'élection présidentielle américaine, Wikileaks va publier petit à petit les courriers électroniques hackés de John Podesta, lesquels comportent des transcriptions des discours de Clinton.
Le 7 octobre, une première publication des emails piratés de John Podesta, le directeur de campagne d'Hillary Clinton, donnait une idée de la teneur des discours prononcés par la candidate démocrate devant des multinationales et des banques, notamment concernant ses intentions en matière de politique étrangère ou encore sa stratégie électorale.
Les interventions et les discours prononcés par le couple Clinton leur ont rapporté plus de 153 millions de dollars depuis 2001, selon un compte effectué par CNN. Dans un premier temps, l'entourage d'Hillary Clinton s'est refusé à confirmé l'authenticité des emails au motifs que ces derniers ont été obtenu par piratage, mais lors du deuxième débat télévisé, la candidate démocrate a dû reconnaître que les mails étaient bien originaux.
Chaque semaine, a indiqué le fondateur de Wikileaks retranché dans l'ambassade de l'Equateur à Londres, un lot de courriers sera publié, jusqu'au 8 novembre, jour du scrutin de l'élection présidentielle américaine.
Lire aussi : Wikileaks : de nombreux documents sur les élections américaines seront publiés d'ici au 8 novembre
Selon une étude, la justice allemande a employé massivement d'anciens nazis
10 oct. 2016, 14:17 - Avec AFP
Près de 80% des cadres du ministère de la justice allemande d'après-guerre avaient officié sous le IIIe Reich, un nombre bien plus important que ce qui était convenu jusqu'ici, révèle un rapport publié lundi 10 octobre en Allemagne.
Lire aussi Allemagne : Un vestige du nazisme transformé en station balnéaire de luxe (PHOTOS)
«Le nombre de membres du NSDAP [le Parti national-socialiste des travailleurs allemands] au sein du ministère de la Justice n'a pas baissé après la guerre comme on le supposait, mais a même augmenté dans les années 1950», indique au quotidien Süddeutsche Zeitung Christoph Safferling, qui a codirigé le rapport qui doit être présenté lundi par le ministre de la Justice, Heiko Maas.
L'apogée a été atteint en 1957, lorsque 77% des cadres dirigeants de l'administration judiciaire étaient d'ex-membres du NSDAP, selon les résultats de cette étude baptisée Dossier Rosenburg, du nom du bâtiment qui a abrité à partir de 1950 le ministère de la Justice à Bonn, alors capitale de la République fédérale d'Allemagne, pays sur lequel porte l'étude.
Influence
Cette présence massive d'ex-nazis dans l'appareil judiciaire explique en partie pourquoi l'Allemagne a été très lente pour juger les crimes commis sous le régime hitlérien. Ce n'est que ces dernières années que ce type de procès se multiplient, des décennies après la chute du IIIe Reich.
Sur les 170 personnes qui, entre 1949 et le début des années 70, ont occupé des postes de direction au sein du ministère, 90 appartenaient au NSDAP, a indiqué sur la radio publique Deutschlandfunk l'ex-ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui a initié ce rapport en 2012.
Trente-quatre d'entre eux ont même appartenu aux milices SA, les Sections d'assaut du parti nazi, poursuit Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui explique cette présence massive par la nécessité de recourir à des cadres expérimentés pour reconstruire l'appareil judiciaire.
«Nous ne nous attendions pas à ce que ce chiffre soit aussi élevé», a reconnu Christoph Safferling, alors que les études menées au sein des ministères de l'Intérieur ou des Affaires étrangères n'ont pas fait état d'un recyclage d'anciens nazis aussi massif.
«Les juristes de l'époque nazie ont continué à couvrir les anciennes injustices et à protéger leurs anciens camarades plutôt que de chercher à les dévoiler», a dénoncé Heiko Maas dans le Süddeutsche Zeitung.
Selon une étude, la justice allemande a employé massivement d'anciens nazis
10 oct. 2016, 14:17 - Avec AFP
Près de 80% des cadres du ministère de la justice allemande d'après-guerre avaient officié sous le IIIe Reich, un nombre bien plus important que ce qui était convenu jusqu'ici, révèle un rapport publié lundi 10 octobre en Allemagne.
Lire aussi Allemagne : Un vestige du nazisme transformé en station balnéaire de luxe (PHOTOS)
«Le nombre de membres du NSDAP [le Parti national-socialiste des travailleurs allemands] au sein du ministère de la Justice n'a pas baissé après la guerre comme on le supposait, mais a même augmenté dans les années 1950», indique au quotidien Süddeutsche Zeitung Christoph Safferling, qui a codirigé le rapport qui doit être présenté lundi par le ministre de la Justice, Heiko Maas.
L'apogée a été atteint en 1957, lorsque 77% des cadres dirigeants de l'administration judiciaire étaient d'ex-membres du NSDAP, selon les résultats de cette étude baptisée Dossier Rosenburg, du nom du bâtiment qui a abrité à partir de 1950 le ministère de la Justice à Bonn, alors capitale de la République fédérale d'Allemagne, pays sur lequel porte l'étude.
Influence
Cette présence massive d'ex-nazis dans l'appareil judiciaire explique en partie pourquoi l'Allemagne a été très lente pour juger les crimes commis sous le régime hitlérien. Ce n'est que ces dernières années que ce type de procès se multiplient, des décennies après la chute du IIIe Reich.
Sur les 170 personnes qui, entre 1949 et le début des années 70, ont occupé des postes de direction au sein du ministère, 90 appartenaient au NSDAP, a indiqué sur la radio publique Deutschlandfunk l'ex-ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui a initié ce rapport en 2012.
Trente-quatre d'entre eux ont même appartenu aux milices SA, les Sections d'assaut du parti nazi, poursuit Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui explique cette présence massive par la nécessité de recourir à des cadres expérimentés pour reconstruire l'appareil judiciaire.
«Nous ne nous attendions pas à ce que ce chiffre soit aussi élevé», a reconnu Christoph Safferling, alors que les études menées au sein des ministères de l'Intérieur ou des Affaires étrangères n'ont pas fait état d'un recyclage d'anciens nazis aussi massif.
«Les juristes de l'époque nazie ont continué à couvrir les anciennes injustices et à protéger leurs anciens camarades plutôt que de chercher à les dévoiler», a dénoncé Heiko Maas dans le Süddeutsche Zeitung.
Les USA lancent une « troisième phase » de renforcement militaire contre la Chine
Peter Symonds WSWS mer., 05 oct. 2016 19:49 UTCCarte
Le secrétaire à la Défense Ashton Carter a annoncé jeudi dernier une expansion spectaculaire « pivot » du Pentagone vers l'Asie, qui intensifiera la confrontation militaire déjà tendue avec la Chine dans la région. Il a déclaré que l'Asie-Pacifique était « la région la plus conséquente pour l'avenir de l'Amérique. »
A bord du porte-avions USS Carl Vinson à San Diego, Carter a décrit une «troisième phase» du renforcement des capacités militaires des États-Unis, avec un «réseau de sécurité principiel et inclusif» en Asie. Si Carter a affirmé que Pékin n'avait pas à être exclu du «réseau», tous les aspects de la «troisième phase» visent bien la préparation d'une guerre avec la Chine.
L'importance attribuée par Carter au Partenariat transpacifique (TPP) pour « lier les Etats-Unis plus étroitement aux 11 autres pays» souligne le but du «pivot » : maintenir la domination américaine et subordonner la Chine aux intérêts de la États Unis. Les termes du TPP assurent que Pékin en sera exclu à moins d'accepter les règles fixées par Washington.
Carter a souligné que l'hégémonie économique des États-Unis devait être soutenu par la puissance militaire. En décrivant la «troisième phase», il a déclaré que «les États-Unis continueront à développer notre avantage militaire pour que nous restions l'armée la plus puissante dans la région et le partenaire de sécurité de choix. »
Carter a indiqué que la « première phase » du « pivot » annoncé en 2011 avait impliqué une montée quantitative de l'armée américaine et la restructuration de ses bases militaires. Des dizaines de milliers de militaires américains ont été redéployés vers l'Asie, où Washington compte affecter 60 pour cent de ses capacités aériennes et navales. La restructuration des bases américaines au Japon, en Corée du Sud, à Guam et à Hawaii a commencé ; de nouveaux accords sur les bases militaires ont été conclus en Australie.
La « deuxième phase » a impliqué l'envoi des « capacités les plus avancées » en Asie, dont les avions de chasse furtifs F-22 et F-35, les avions P-8 de patrouille maritime, et les vaisseaux les plus récents, ainsi que des bombardiers stratégiques. Elle comprenait également un effort soutenu pour intensifier les relations militaires avec des alliés et des partenaires stratégiques pour encercler la Chine. Carter a souligné le renforcement des relations sécuritaires avec le Japon, la Corée du Sud, l'Australie, les Philippines, l'Inde, Singapour, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande en particulier.
Afin de maintenir cet «avantage militaire», Carter a décrit de vastes projets pour « une mise à jour qualitative et un investissement dans notre posture régionale. » Il a cité une liste de projets de haute technologie qui seront financés dès cette année, parmi lesquels :
* La conversion des sous-marins nucléaires Virginia pour les rendre « plus meurtriers et plus capables », en triplant leur charge de missiles de croisière.
* L'augmentation du financement pour plusieurs types de drones sous-marins, qui fait partie des plus de $40 milliards alloués pour les cinq prochaines années pour maintenir « la force de sous-marins et d'anti-sous-marins la plus létale dans le monde. »
* Dépenser $12 milliards sur cinq ans pour un nouveau bombardier d'attaque à longue portée Raider B-21.
* Dépenser $56 milliards sur cinq ans pour acheter plus de 400 avions furtifs F-35.
* Un investissement de près de $16 milliards sur cinq ans pour rénover la flotte d'avions ravitailleurs.
* La réadaptation du missile SM-6 « pour qu'il puisse aussi attaquer les navires ennemis en mer à très longue distance."
* L'amélioration de la «portée et de la précision des missiles d'attaque terrestre et anti-navires ». ainsi que de nouvelles torpilles.
* De grands nouveaux investissements, à hauteur de $34 milliards l'année prochaine dans la guerre cybernétique, électronique et dans l'espace.
Chacune de ces nouvelles armes et améliorations doit servir à faire la guerre contre la Chine, fondée sur la stratégie de Bataille Air-Sea du Pentagone, à savoir un assaut massif de missiles et d'avions en Chine, complété par un blocus naval paralysant.
En outre, selon Carter, il y aura « d'autres surprises », dont certains investissements qui feront de « grands bonds en avant », et vont « respecter notre engagement depuis des décennies de consolider la sécurité dans la région Asie-Pacifique, forte et incontestable ».
La "troisième phase" consiste en l'intensification du « réseau de sécurité principiel et inclusif en Asie-Pacifique », ce que Carter a déclaré « ne pas être une alliance formelle, ni un effort pour contenir ou d'isoler quiconque ». L'utilisation du terme « principiel », qui signifie des « intérêts et valeurs partagés », est censée exclure la Chine. Le but cynique et hypocrite est d'opposer un réseau de soi-disant « démocraties » au régime autocratique à Beijing.
Carter a prononcé son discours juste avant de participer à une réunion des ministres de la Défense de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), afin d'attirer ces pays dans le « réseau de sécurité » américain. Les 10 membres de l'ASEAN sont: la junte thaïlandaise militaire, les régimes d'État-policier staliniens au Vietnam, au Cambodge et au Laos, des Etats quasi à parti unique en Malaisie et à Singapour, la monarchie absolue de Brunei, les Philippines actuellement dirigées par le président fascisant Rodrigo Duterte, ainsi que l'Indonésie et Myanmar, où les militaires continuent de jouer un rôle politique clé.
Carter a toutefois déclaré que ce deuxième dialogue informel « se pencherait sur nos intérêts et nos principes communs et identifierait de nouvelles façons de collaborer ensemble pour les réaliser. » Le vrai but de la rencontre est d'attirer les pays de l'ASEAN dans une alliance anti-chinoise et d'intensifier la pression sur la Chine à propos de la mer de Chine méridionale.
La réunion, qui portait sur la «sécurité maritime,» suit de près la décision du 12 juillet de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye en faveur d'une procédure lancée par les Philippines, et soutenue par les USA, contre les prétentions territoriales chinoises en mer de Chine méridionale.
Washington se préoccupe de plus en plus que le président Duterte des Philippines ne tente d'éviter d'une confrontation avec la Chine. Il a annoncé un desserrement des liens militaires avec les États-Unis. Dans ce contexte, la déclaration de Carter que « notre alliance avec les Philippines est solide » est une menace à peine voilée destinée à Duterte.
Carter a voulu impressionner les ministres de la Défense réunis avec une démonstration de la puissance militaire américaine, avec des survols d'avions de chasse F-22 et un bombardier stratégique B-1B. Les événements de vendredi se sont terminés par un dîner à bord du cuirassé USS Missouri, suivi samedi par une visite du destroyer USS Chung-Hoon.
Carter a présenté de nouvelles initiatives en matière de sécurité maritime, dont un dialogue maritime ASEAN et un exercice de sensibilisation au domaine maritime. Le Pentagone fournit déjà $425 millions sur cinq ans dans une initiative sur la Sécurité maritime pour fournir du matériel et de renforcer la collaboration avec certains membres de l'ASEAN : les Philippines, le Vietnam, l'Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande.
Il n'y a rien d'innocent ou de pacifique à propos de la décision du Pentagone de déployer rapidement la "troisième phase" de son rééquilibrage vers l'Asie. Au nom du maintien de la sécurité régionale, l'impérialisme américain se prépare rapidement à une épreuve de force avec la Chine, dont les conséquences seraient potentiellement catastrophiques.
-- Commentaire : La prévention de la maladie, notre corps n'agit qu'en ce sens pourrait-on dire. Par une activité physique spécifique, par une hygiène mentale appropriée, par une alimentation saine et adéquate, nous nous aidons nous-même à combattre les infections, les dérèglements organiques, l'instabilité mentale, émotionnelle, les agents de stress en tout genre. Si l'on ne peut jouer sur tous les tableaux, il reste des moyens non nuisibles de se soigner, quand la maladie s'est installée : compléments alimentaires sui generis, phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, parmi tant d'autres thérapies alternatives efficaces et naturelles. S'il y a urgence ou travail de fond spécifique, les antibiotiques, à utiliser de façon éclairée, sont là pour nous sauver la mise.
Rien à voir, donc, avec le discours des promoteurs de la doctrine vaccinale, criminels à grande échelle, qui veulent faire croire à la population que les vaccins préviennent la maladie ; qu'ils n'ont pas, ou si peu, d'effets secondaires ; que ceux-ci, s'ils existent vraiment, sont négligeables en regards des soi-disants avantages prophylactiques que les vaccins apportent. Ce qu'il en est vraiment :
Vaccination : la fabrique du consentement Chaque vaccin (sans exception) provoque des dommages Vaccin : ce que tout parent doit savoir Vaccination : au nom du plus grand bien, c'est entendu... Vaccination : une tragédie humaine Pr Luc Montagnier et vaccination : « Simplement parce qu'on veut éviter les problèmes, on recule devant la reconnaissance de la réalité, et ça c'est anti-scientifique, totalement anti-scientifique. » Vaccination et mythe de l'immunité de groupe Vaccination : le biologiste Michel Georget argumente contre --
Plusieurs médecins commencent à se prononcer sur le danger des vaccins. Dans son récent best-seller A Mind of Your Own, le médecin holistique et psychiatre Kelly Brogan explique pourquoi elle s'oppose aux vaccinations.
Le Dr Brogan partage un exemple fascinant sur la façon dont le nutriment sélénium fut utilisé en Chine pour prévenir et traiter la maladie de Keshan (cardiomyopathie rare, secondaire à une carence en sélénium associée à une infection virale à coxsackie.), en lieu et place des vaccinations proposées par les chercheurs occidentaux. Le Dr Brogan explique également comment la vitamine A peut être utilisée pour prévenir et traiter la rougeole. De même avec la vitamine C pour le tétanos au lieu de la vaccination toxique et dangereuse. [1]
-- Commentaire : Voir à ce propos : Tétanos, une propagande vaccinale supplémentaire --
Dans son fameux livre Nutrition et dégénérescence physique le célèbre dentiste Weston Price a décrit la parfaite santé dont jouissaient certaines populations autochtones. C'est à partir d'une excellente alimentation que les individus de ces régions avaient acquis une immunité naturelle contre la tuberculose, sans qu'aucune vaccination ne soit nécessaire. Les études comparatives des individus non vaccinés avec des individus vaccinés représentent un argument supplémentaire pour faire comprendre que les vaccins ne constituent pas la réponse adéquate pour la prévention des maladies. [2]
Le cas de la maladie de Keshan en Chine
Dans un rapport de 2014, le New England Journal of Medicine montre qu'une carence en sélénium est susceptible de provoquer la maladie de Keshan. Le Dr Brogan explique comment un groupe de scientifiques occidentaux avaient proposé l'utilisation de vaccins pour lutter contre l'épidémie de Keshan. Mais cette proposition fut rejetée quand un chercheur fit remarquer que la population de certaines provinces où la maladie était endémique manquaient de sélénium, tandis que les habitants d'autres provinces qui pouvaient s'approvisionner en sélénium semblaient protégés contre cette maladie. [4]
La vitamine C traite le tétanos
Dans une étude publiée dans la bibliothèque Cocherane et dans les publications de l'Institut National de Santé, il est montré que l'administration d'un gramme de vitamine C par jour est efficace à 100% dans la prévention de la mortalité chez les enfants de 1 à 12 ans dont le diagnostic de tétanos avait été établi. Chez des personnes plus âgées (13 à 30 ans), souffrant de tétanos, l'utilisation de la vitamine C a pu réduire la mortalité de 45%. Dans les rares cas de tétanos, ce protocole est plus logique que le recours à la vaccination de masse dangereuse et inefficace contre le tétanos. [5,6]
La vitamine A réduit les complications de la rougeole, maladie de la petite enfance généralement sans problème
L'Institut National de Santé rend compte d'une étude identifiant les carences en vitamine A, en tant que facteur de risque pour les cas graves de rougeole. L'Organisation Mondiale de la Santé recommande l'administration d'une dose orale de 200.000 UI de vitamine A aux adultes et de 100.000 UI aux nourrissons pendant deux jours dans les zones carencées en vitamine A. [7]
La rougeole est généralement une maladie bénigne de l'enfance, alors que le vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) peut être lié à des conséquences graves sur la santé. L'utilisation de la vitamine A pour prévenir et traiter les très rares cas graves de rougeole est un protocole de santé beaucoup plus sûr que les dangereux programmes de vaccination de masse. [8]
Pour Weston Price l'alimentation est essentielle dans la prévention des maladies
Le dentiste Weston Price, dans son étude historique sur 10 ans de groupes endémiques dans le monde entier, a découvert que les groupes qui maintenaient une alimentation à haute valeur nutritive étaient naturellement résistants à la tuberculose, très répandue à cette époque. Lorsque ces individus ont délaissé les aliments riches en nutriments ; lorsqu'ils ont adopté les régimes alimentaires modernes, déficients en vitamines, ils sont devenus beaucoup plus sensibles à la tuberculose et ont beaucoup souffert. [9]
S'il faut encore d'autres preuves pour démontrer l'importance de l'alimentation dans la prévention des maladies en lieu et place des vaccinations dangereuses et inefficaces, il suffit d'examiner les études comparatives qui ont été réalisées chez des enfants vaccinés et chez des enfants non vaccinés. Dans de nombreuses études les résultats sont unanimes : les enfants non vaccinés jouissent d'une santé de loin supérieure par rapport aux enfants vaccinés.
Conclusion
De nombreuses maladies ont été liées à des carences en vitamines, y compris la rougeole, le tétanos, la tuberculose, et la maladie de Keshan. Plutôt que d'utiliser des vaccins dangereux et inefficaces, il convient davantage de mettre l'accent sur l'amélioration de l'état nutritionnel comme moyen sûr et efficace pour améliorer la santé et prévenir les maladies. [10] Notes :
1. Brogan, Kelly. A Mind of Your Own. HarperCollins: New York, NY. 2016, pp.136-137.
Les travailleurs d’1 entreprise japonaise sur 5 prestent 80 heures supplémentaires par mois
Arnaud Lefebvre 10 octobre 2016
Dans plus d’une entreprise japonaise sur cinq, les travailleurs prestent 80 heures supplémentaires par mois, indique un rapport du gouvernement japonais sur la charge de travail dans l’économie nationale auprès de plus de 1.700 entreprises et de 2.000 travailleurs.
Selon cette enquête, 23% des entreprises interrogées admettent qu’un certain nombre de leurs travailleurs réalisent plus de 80 heures supplémentaires par mois. Pour 11% des entreprises, les travailleurs prestent entre 80 et 100 heures supplémentaires et, pour 12% d’entre-elles, on atteint même plus de 100 heures supplémentaires par mois.
Le Japon est connu pour le poids important de sa charge de travail. Cela a même conduit il y a plus de trois décennies à la reconnaissance officielle du phénomène karoshi, une situation où l’excès d’heures supplémentaires donne lieu à des décès, notamment à cause d’accidents de travail ou de suicides.
Des chiffres du ministère japonais du Travail et du Bien-être, il ressort que l’an dernier, 93 suicides ont été reconnus comme accidents du travail, mais selon les scientifiques, cette statistique n’est que la partie visible de l’iceberg. En réalité, selon l’Agence nationale de police japonaise, il s’agirait de centaines de suicides par an.
Engagement
Les enquêteurs soulignent que le problème des heures supplémentaires excessives et le karoshi sont souvent sous-estimés ou ignorés par les entreprises. Selon eux, moins de 20% des entreprises concernées ont participé à une enquête sur les décès survenus.
« Les entreprises et le gouvernement ne tiennent pas à informer les travailleurs sur les possibilités de faire respecter les droits du travail », affirme Koichi Nakano, professeur de sciences politiques à l’université Sophia de Tokyo. « De longues heures de travail sont encore considérées comme la preuve d’un engagement et de fidélité à l’égard de l’entreprise.”
L’enquête indique que 21% des travailleurs japonais ont une semaine de travail d’au moins 49 heures, contre 16% aux Etats-Unis et 12,5% au Royaume-Uni.
Depuis une semaine ma belle-fille rentre du bureau bien après 9 heures du soir et il lui est même arrivé de rejoindre le domicile familial à 22h35, et pourtant son employeur est une société européenne (dont je tairai le nom par discrétion). J’ai bien noté l’heure, et mon petit-fils qui attend comme chaque soir sa mère pour aller dormir manifestait avec un certain énervement son mécontentement. Ce genre de situation est relativement courant au Japon. Certains « salary-men » n’ont plus de vie de famille, il leur arrive de dormir sur leur lieu de travail et travailler également le dimanche pour faire face au surcroit de tâches à effectuer car la pénurie de main-d’oeuvre a créé une situation presque intenable … C’est d’ailleurs le sujet de la dépêche d’agence suivante.
Un Japonais actif sur cinq risque la mort par surmenage
Un cinquième des Japonais qui travaillent risquent de mourir de surmenage, selon un rapport gouvernemental. Ce phénomène est caractéristique de la société nippone.
Des centaines de décès liés au surmenage, par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide, sont enregistrés chaque année au Japon, ainsi que de nombreux problèmes de santé graves. Ce problème est à l’origine de nombreuses poursuites judiciaires.
Le rapport fait partie du premier livre blanc sur le +karoshi+, la mort par épuisement au travail, un document approuvé vendredi par le cabinet du Premier ministre, Shinzo Abe.
L’image populaire du salarié japonais trimant de très longues heures pour son employeur avant de prendre le dernier train pour rentrer chez lui est certes en train de changer. Toutefois, beaucoup de Japonais continuent à passer au bureau beaucoup plus d’heures que leurs homologues dans les autres économies modernes.
Selon le rapport, 22,7% des firmes japonaises interrogées entre décembre 2015 et janvier 2016 ont déclaré que certains de leurs employés faisaient plus de 80 heures supplémentaires chaque mois – 80 étant officiellement le seuil à partir duquel le risque de mourir de surmenage est considéré comme sérieux.
L’étude indique aussi que 21,3% des employés japonais travaillent 49 heures ou plus par semaine en moyenne, contre 16,4% des employés aux Etats-Unis, 12,5% en Grande-Bretagne et 10,4% en France.
Le rapport rapporte aussi que les employés japonais ont fait état de niveaux élevés de stress liés à leur travail. Des responsables ont appelé les sociétés japonaises à améliorer les conditions de travail.
Même les milliardaires reçoivent des subventions de la PAC
Audrey Duperron 10 octobre 2016
Certaines des personnes les plus riches du monde reçoivent des subventions de l’UE pour les aider à maintenir leurs avoirs immobiliers. Parmi eux, Mohamed al-Fayed (photo), l’ancien propriétaire du magasin Harrod’s de Londres, actuel propriétaire de l’hôtel Ritz à Paris.
Al-Fayed est devenu célèbre lorsque son fils Dodi est mort avec la princesse britannique Diana dans un accident de voiture à Paris en 1997. Dans le dernier Sunday Times Rich, la fortune d’Al-Fayed est évaluée à 1,9 milliard d’euros.
Le Suédois, Stefan Persson, propriétaire de H & M, et le Danois Anders Povlsen, qui possède la chaîne de prêt à porter Bestseller, mais aussi 10 % de la boutique en ligne Zalando, ont aussi reçu des subventions dans le cadre de la politique agricole commune (PAC), rapporte le Sunday Times .
Ce fonds financé par les contribuables européens repose sur deux piliers : l’organisation du marché et le développement rural. La part des dépenses agricoles dans le budget de l’UE est en baisse, mais elle représente encore 38 % du total.
Les 3 milliardaires susmentionnés reçoivent ces subventions pour maintenir leurs domaines britanniques. Povlsen est le plus grand propriétaire privé en Ecosse.
Au total, ces 3 hommes ont reçu 4 millions d’euros de la PAC.
Arte et les OGM : beaucoup de mensonges et peu de vérités ?
10 Octobre 2016 par Seppi
Chaud devant ! Le vendredi 14 octobre 2016, à une heure inconnue (!) s'ouvrira la mascarade du Tribunal Monsanto. En deux journées – samedi et dimanche – l'affaire sera quasiment pliée. Ubu Tribunal aura entendu les témoins – tous à charge – et les procureurs ; pas l'accusé et encore moins ses défenseurs, ce n'est pas prévu au programme. Dans un suprême effort pour paraître impartiaux, ils ont consenti à déférer la décision jusqu'à décembre 2016. À moins que ce ne soit conçu pour maintenir un suspense factice, et donc des opportunités d'actionner les médias.
Mais cette pantalonnade se prépare aussi médiatiquement. Arte diffusera donc le mardi 11 octobre 2016 un « document... » sur les OGM : « OGM : mensonges et vérités », réalisé par M. Frédéric Castaignède.
Il y a sa filmographie... Et il y a la bande annonce et les aguiches. Hélas !
Arte et les OGM : beaucoup de mensonges et peu de vérités ?
Une présentation qui fourche dès la deuxième phrase
L'ambition présentée à la fin du premier paragraphe de la page de la bande annonce est forte :
« Ce tour d'horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l'appui. »
Rien ne vaut l'autopromotion et l'autosatisfaction ! Mais l'incompétence crasse apparaît dès la deuxième phrase :
« Le secteur agroalimentaire se repose de plus en plus sur les cultures OGM. Plus résistantes, elles permettraient de répondre aux besoins conséquents de l’élevage de masse. »
Un petit conditionnel... alors que par exemple le soja est GM à plus de 90 % dans les grands pays producteurs et exportateurs... Et surtout cette limitation à « l'élevage de masse ». Décidément, on se moque d'entrée du chaland.
Mais rassurons-nous :
« Tourné dans onze pays et sur quatre continents, ce documentaire s'emploie ainsi avec succès à explorer l'ensemble des enjeux liés aux plantes et animaux transgéniques, tant dans le champ de la santé que dans celui de l'environnement et de la biodiversité. »
« ...avec succès... » ? Aux dernières nouvelles leurs chevilles ne sont pas enflées.
Comment illustrer les OGM dans le monde ?
Eh bien, avec une carte censée montrer les lois sur l'étiquetage des produits contenants des OGM ou dérivés d'OGM ! On se serait attendu à la carte classique de l'ISAAA des pays qui cultivent des OGM.
Mais non ! En plus, ce qu'on nous présente, c'est un bidule du CFS (Center for Food Safety). Le CFC est présenté comme :
« ...une organisation à but non-lucratif américaine visant à protéger la santé et l'environnement des hommes en promouvant une agriculture biologique et durable. »
Nous sommes au moins prévenus de la partialité de la source...
Comment illustrer les avantages du Bt chez le maïs ?
Une première aguiche est censée répondre à « Le maïs OGM, ça fonctionne comment ? ». Mais la séquence de deux minutes ne porte que sur la résistance à certains insectes grâce au Bt. Ne renâclons pas trop... la séquence, largement psychédélique, finit sur une note positive.
La suivante s'intitule : « Quand la nature s'adapte ». On a donc droit à un couplet sur la chrysomèle du maïs et, bien évidemment, sur les « superweeds », les super-mauvaises herbes. Explication sur la toile :
« En raison de la surutilisation de la toxine BT, les insectes y deviennent résistants. Cela a pour conséquence l’emploi problématique d'insecticides sur des plantes transgéniques. Les cultivateurs de plantes TH (tolérantes à un herbicide) sont quant à eux confrontés à de mauvaises herbes résistantes aux herbicides.
Le téléspectateur ne saura vraisemblablement pas que la chrysomèle est une exception ;que les plantes Bt restent efficaces sur la plupart des ravageurs ; qu'une toxine Bt qui perd de son efficacité peut être remplacée par une autre ou par un empilement de toxines ; que les mauvaises herbes ne sont pas « résistantes aux herbicides », mais à un herbicide ou une famille d'herbicides et qu'il existe des solutions simples comme... utiliser un autre herbicide.
Pour la « contamination », on sort Ignacio Chapela de la naphtaline
Un « document... » – formule à compléter quand nous aurons tout vu – sur les OGM ne saurait se concevoir sans longs développement sur la « contamination »... vous savez cette affreuse histoire de grain de pollen GM baladeur qui aurait l'audace de se poser sur une plante non GM, déclenchant un véritable tsunami d'extinction de la biodiversité et, en tout cas, une tempête dans le cerveau des opposants.
On peut se permettre d'être sarcastique : le maïs GM – c'est l'espèce emblématique pour cette affaire – ou plutôt les maïs GM sont maintenant cultivés sur des surfaces considérables, à côté de variétés non GM, sans que l'on – enfin les scientifiques et autres observateurs non contaminés par l'idéologie – ait constaté un déluge de « contamination » ou une apocalypse génétique.
Il suffit du reste de réfléchir deux secondes : un modeste gène de tolérance à un herbicide condamnerait les cultures traditionnelles au Mexique et la diversité génétique (alors qu'il y est de surcroît condamné au chomage dans ces cultures) ? Quid alors des 99,99... % des autres gènes des hybrides modernes cultivés au Mexique ?
C'est que, pour l'occasion, on a ressorti Ignacio Chapela. Explication en introduction à l'aguiche sur « OGM et contamination : un risque pour la biodiversité ? » :
« Si l’augmentation de l’utilisation de pesticides, liée au phénomène de résistance, suscite des inquiétudes pour la santé humaine, le phénomène de contamination des cultures traditionnelles voisines des OGM présente quant à lui de sérieux risques pour la biodiversité. Le microbiologiste Ignacio Chapela nous explique pourquoi. »
Le risque de « contamination » des cultures traditionnelles voisines des OGM aurait été, selon la voix off, « longtemps nié par les fabricants » (le propos se rapporte à la situation générale, pas à celle du Mexique). Quelle imbécillité ! Cette question – abordée avec un vocabulaire neutre et objectif – est au cœur du métier de producteur de semences, voire de producteurs de certaines cultures comme la maïs doux.
Mais Superman Chapela arriva pour « révéler le contraire au Mexique ». Oh ! Il n'a découvert que des traces d'ADN de maïs transgénique dans les criollos de la région d'Oaxaca... suffisant pour assurer sa célébrité personnelle et monter une saga de conspirations et de coups tordus dont Quist et Chapela ont bien entendu été les victimes. Des traces dont beaucoup pensent qu'elles proviennent d'une contamination du dispositif d'analyse au laboratoire en Californie... Car ses résultats, publiés dans Nature en octobre 2001 – il y a 15 ans – n'ont pas été confirmés. La revue Nature a même produit un article subséquent qui constitue une sorte d'acte de contrition : les preuves avancées par Quist et Chapela étaient bien trop ténues pour justifier la publication de leur article.
Nous n'entrerons pas davantage dans la polémique mais resterons sur le « document... ». M. Chapela dit qu'à l'époque :
« Monsanto affirmait qu'une distance d'un mètre cinquante était suffisante pour empêcher une pollinisation croisée... »
Comment peut-on croire ça ? Ou plutôt, comment un scientifique, qui s'est intéressé à la question, peut-il proférer une telle énormité ?
On peut craindre le pire pour ce « document... » : que son ambition est de nous administrer des « vérités » fondées sur des « mensonges ».
L'« affaire Séralini »
Un « document... » sur les OGM sans l'« affaire Séralini » ? Inconcevable !
On se souviendra qu'en septembre 2012, dans une opération scientifico-médiatique soigneusement orchestrée, M. Gilles-Éric Séralini et son équipe publièrent une « étude » sur des rats ayant consommé du maïs GM NK 603 et/ou du glyphosate (rétractée par Food&Chemical Toxicology, elle a été republiée dans Environmental Sciences Europe). L'Obs, partenaire principal en France, titra : « Oui, les OGM sont des poisons ».
Un peu de recul s'impose : quatre ans après, les OGM sont toujours cultivés et utilisés dans le monde (y compris l'événement NK 603). Ils sont toujours utilisés dans cette Europe réfractaire aux OGM... De deux choses l'une : ou bien les OGM sont réellement des poisons et un nombre impressionnant d'autorités de régulation et de gouvernements sont irresponsables ; ou bien...
En fait, il suffisait de lire le résumé de l'article et de regarder une figure pour se rendre compte que cette « étude » ne valait pas un clou, pour reprendre les termes du toxicologue Gérard Pascal, publiés le 20 septembre 2012, le lendemain de la sortie de l'« étude ». Celle-ci a été démontée par une bonne dizaine d'autorités de régulation, y compris les ANSES et HCB français et critiquée tant sur son contenu que sur les modalités de l'expérimentation au regard du bien-être animal et sur le tapage médiatique.
Mais la réponse classique dans cette situation est de présenter les auteurs des études comme des martyrs, victimes de grandes conspirations de multinationales prêtes à tout pour le profit.
Le « document... » semble y succomber avec assiduité et délices. La séquence est intitulée : « À quelle science se fier ? Monsanto et l'affaire Séralini ».
« En septembre 2012, une étude dirigée par le chercheur Gilles-Éric Séralini remet en cause l’innocuité du maïs transgénique NK603. Il est alors discrédité à la fois personnellement et scientifiquement par Monsanto, qui possède un département de chercheurs qui attaque toute science nuisible à l’entreprise. »
Pitoyable ! Monsanto... Monsanto... Comme si toutes les autres critiques n'existaient pas. Euh ! La théorie du complot implique que les dizaines de critiques non liées à Monsanto aient été téléguidées, orchestrées par la firme de Creve Cœur.
C'est pitoyable !
Le « document... » convoque donc M. Stéphane Foucart à la barre pour déployer la thèse du complot :
« Séralini a été attaqué par les faux-nez de l'industrie d'une manière extrêmement violente... on l'a accusé d'être membre d'une secte vitaliste chrétienne... en bref, on l'a associé à toutes sortes de mouvements antiscientifiques, ce qui n'est absolument pas avéré à mon sens. Donc voilà, on a là une autre technique qui est mise en œuvre par l'industrie des biotechnologies végétales et qui s'attaque plutôt aux personnes qu'aux résultats, des résultats étant bien évidemment discrédités dans la foulée... »
Non, M. Foucart, les résultats ont été discrédités dans la foulée de leur publication ! Le lendemain même, en témoigne votre propre journal et son « OGM : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" », jamais démenti. Et discrédités sur la base d'éléments scientifiques, pas du tout liés aux personnes en cause.
En bref, M. Foucart nous livre un exemple éclatant de la « fabrique du mensonge » par le monde de l'idéologie anti-OGM.
C'est encore plus pitoyable.
Une présentation qui fourche dès la deuxième phrase
L'ambition présentée à la fin du premier paragraphe de la page de la bande annonce est forte :
« Ce tour d'horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l'appui. »
Rien ne vaut l'autopromotion et l'autosatisfaction ! Mais l'incompétence crasse apparaît dès la deuxième phrase :
« Le secteur agroalimentaire se repose de plus en plus sur les cultures OGM. Plus résistantes, elles permettraient de répondre aux besoins conséquents de l’élevage de masse. »
Un petit conditionnel... alors que par exemple le soja est GM à plus de 90 % dans les grands pays producteurs et exportateurs... Et surtout cette limitation à « l'élevage de masse ». Décidément, on se moque d'entrée du chaland.
Mais rassurons-nous :
« Tourné dans onze pays et sur quatre continents, ce documentaire s'emploie ainsi avec succès à explorer l'ensemble des enjeux liés aux plantes et animaux transgéniques, tant dans le champ de la santé que dans celui de l'environnement et de la biodiversité. »
« ...avec succès... » ? Aux dernières nouvelles leurs chevilles ne sont pas enflées.
Eh bien, avec une carte censée montrer les lois sur l'étiquetage des produits contenants des OGM ou dérivés d'OGM ! On se serait attendu à la carte classique de l'ISAAA des pays qui cultivent des OGM.
Mais non ! En plus, ce qu'on nous présente, c'est un bidule du CFS (Center for Food Safety). Le CFC est présenté comme :
« ...une organisation à but non-lucratif américaine visant à protéger la santé et l'environnement des hommes en promouvant une agriculture biologique et durable. »
Nous sommes au moins prévenus de la partialité de la source...
Comment illustrer les avantages du Bt chez le maïs ?
Une première aguiche est censée répondre à « Le maïs OGM, ça fonctionne comment ? ». Mais la séquence de deux minutes ne porte que sur la résistance à certains insectes grâce au Bt. Ne renâclons pas trop... la séquence, largement psychédélique, finit sur une note positive.
La suivante s'intitule : « Quand la nature s'adapte ». On a donc droit à un couplet sur la chrysomèle du maïs et, bien évidemment, sur les « superweeds », les super-mauvaises herbes. Explication sur la toile :
« En raison de la surutilisation de la toxine BT, les insectes y deviennent résistants. Cela a pour conséquence l’emploi problématique d'insecticides sur des plantes transgéniques. Les cultivateurs de plantes TH (tolérantes à un herbicide) sont quant à eux confrontés à de mauvaises herbes résistantes aux herbicides.
Le téléspectateur ne saura vraisemblablement pas que la chrysomèle est une exception ;que les plantes Bt restent efficaces sur la plupart des ravageurs ; qu'une toxine Bt qui perd de son efficacité peut être remplacée par une autre ou par un empilement de toxines ; que les mauvaises herbes ne sont pas « résistantes aux herbicides », mais à un herbicide ou une famille d'herbicides et qu'il existe des solutions simples comme... utiliser un autre herbicide.
Pour la « contamination », on sort Ignacio Chapela de la naphtaline
Un « document... » – formule à compléter quand nous aurons tout vu – sur les OGM ne saurait se concevoir sans longs développement sur la « contamination »... vous savez cette affreuse histoire de grain de pollen GM baladeur qui aurait l'audace de se poser sur une plante non GM, déclenchant un véritable tsunami d'extinction de la biodiversité et, en tout cas, une tempête dans le cerveau des opposants.
On peut se permettre d'être sarcastique : le maïs GM – c'est l'espèce emblématique pour cette affaire – ou plutôt les maïs GM sont maintenant cultivés sur des surfaces considérables, à côté de variétés non GM, sans que l'on – enfin les scientifiques et autres observateurs non contaminés par l'idéologie – ait constaté un déluge de « contamination » ou une apocalypse génétique.
Il suffit du reste de réfléchir deux secondes : un modeste gène de tolérance à un herbicide condamnerait les cultures traditionnelles au Mexique et la diversité génétique (alors qu'il y est de surcroît condamné au chomage dans ces cultures) ? Quid alors des 99,99... % des autres gènes des hybrides modernes cultivés au Mexique ?
C'est que, pour l'occasion, on a ressorti Ignacio Chapela. Explication en introduction à l'aguiche sur « OGM et contamination : un risque pour la biodiversité ? » :
« Si l’augmentation de l’utilisation de pesticides, liée au phénomène de résistance, suscite des inquiétudes pour la santé humaine, le phénomène de contamination des cultures traditionnelles voisines des OGM présente quant à lui de sérieux risques pour la biodiversité. Le microbiologiste Ignacio Chapela nous explique pourquoi. »
Le risque de « contamination » des cultures traditionnelles voisines des OGM aurait été, selon la voix off, « longtemps nié par les fabricants » (le propos se rapporte à la situation générale, pas à celle du Mexique). Quelle imbécillité ! Cette question – abordée avec un vocabulaire neutre et objectif – est au cœur du métier de producteur de semences, voire de producteurs de certaines cultures comme la maïs doux.
Mais Superman Chapela arriva pour « révéler le contraire au Mexique ». Oh ! Il n'a découvert que des traces d'ADN de maïs transgénique dans les criollos de la région d'Oaxaca... suffisant pour assurer sa célébrité personnelle et monter une saga de conspirations et de coups tordus dont Quist et Chapela ont bien entendu été les victimes. Des traces dont beaucoup pensent qu'elles proviennent d'une contamination du dispositif d'analyse au laboratoire en Californie... Car ses résultats, publiés dans Nature en octobre 2001 – il y a 15 ans – n'ont pas été confirmés. La revue Nature a même produit un article subséquent qui constitue une sorte d'acte de contrition : les preuves avancées par Quist et Chapela étaient bien trop ténues pour justifier la publication de leur article.
Nous n'entrerons pas davantage dans la polémique mais resterons sur le « document... ». M. Chapela dit qu'à l'époque :
« Monsanto affirmait qu'une distance d'un mètre cinquante était suffisante pour empêcher une pollinisation croisée... »
Comment peut-on croire ça ? Ou plutôt, comment un scientifique, qui s'est intéressé à la question, peut-il proférer une telle énormité ?
On peut craindre le pire pour ce « document... » : que son ambition est de nous administrer des « vérités » fondées sur des « mensonges ».
L'« affaire Séralini »
Un « document... » sur les OGM sans l'« affaire Séralini » ? Inconcevable !
On se souviendra qu'en septembre 2012, dans une opération scientifico-médiatique soigneusement orchestrée, M. Gilles-Éric Séralini et son équipe publièrent une « étude » sur des rats ayant consommé du maïs GM NK 603 et/ou du glyphosate (rétractée par Food&Chemical Toxicology, elle a été republiée dans Environmental Sciences Europe). L'Obs, partenaire principal en France, titra : « Oui, les OGM sont des poisons ».
Un peu de recul s'impose : quatre ans après, les OGM sont toujours cultivés et utilisés dans le monde (y compris l'événement NK 603). Ils sont toujours utilisés dans cette Europe réfractaire aux OGM... De deux choses l'une : ou bien les OGM sont réellement des poisons et un nombre impressionnant d'autorités de régulation et de gouvernements sont irresponsables ; ou bien...
En fait, il suffisait de lire le résumé de l'article et de regarder une figure pour se rendre compte que cette « étude » ne valait pas un clou, pour reprendre les termes du toxicologue Gérard Pascal, publiés le 20 septembre 2012, le lendemain de la sortie de l'« étude ». Celle-ci a été démontée par une bonne dizaine d'autorités de régulation, y compris les ANSES et HCB français et critiquée tant sur son contenu que sur les modalités de l'expérimentation au regard du bien-être animal et sur le tapage médiatique.
Mais la réponse classique dans cette situation est de présenter les auteurs des études comme des martyrs, victimes de grandes conspirations de multinationales prêtes à tout pour le profit.
Le « document... » semble y succomber avec assiduité et délices. La séquence est intitulée : « À quelle science se fier ? Monsanto et l'affaire Séralini ».
Et c'est introduit par :
« En septembre 2012, une étude dirigée par le chercheur Gilles-Éric Séralini remet en cause l’innocuité du maïs transgénique NK603. Il est alors discrédité à la fois personnellement et scientifiquement par Monsanto, qui possède un département de chercheurs qui attaque toute science nuisible à l’entreprise. »
Pitoyable ! Monsanto... Monsanto... Comme si toutes les autres critiques n'existaient pas. Euh ! La théorie du complot implique que les dizaines de critiques non liées à Monsanto aient été téléguidées, orchestrées par la firme de Creve Cœur.
C'est pitoyable !
Le « document... » convoque donc M. Stéphane Foucart à la barre pour déployer la thèse du complot :
« Séralini a été attaqué par les faux-nez de l'industrie d'une manière extrêmement violente... on l'a accusé d'être membre d'une secte vitaliste chrétienne... en bref, on l'a associé à toutes sortes de mouvements antiscientifiques, ce qui n'est absolument pas avéré à mon sens. Donc voilà, on a là une autre technique qui est mise en œuvre par l'industrie des biotechnologies végétales et qui s'attaque plutôt aux personnes qu'aux résultats, des résultats étant bien évidemment discrédités dans la foulée... »
Non, M. Foucart, les résultats ont été discrédités dans la foulée de leur publication ! Le lendemain même, en témoigne votre propre journal et son « OGM : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" », jamais démenti. Et discrédités sur la base d'éléments scientifiques, pas du tout liés aux personnes en cause.
En bref, M. Foucart nous livre un exemple éclatant de la « fabrique du mensonge » par le monde de l'idéologie anti-OGM.
C'est encore plus pitoyable.
Une présentation qui fourche dès la deuxième phrase
L'ambition présentée à la fin du premier paragraphe de la page de la bande annonce est forte :
« Ce tour d'horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l'appui. »
Rien ne vaut l'autopromotion et l'autosatisfaction ! Mais l'incompétence crasse apparaît dès la deuxième phrase :
« Le secteur agroalimentaire se repose de plus en plus sur les cultures OGM. Plus résistantes, elles permettraient de répondre aux besoins conséquents de l’élevage de masse. »
Un petit conditionnel... alors que par exemple le soja est GM à plus de 90 % dans les grands pays producteurs et exportateurs... Et surtout cette limitation à « l'élevage de masse ». Décidément, on se moque d'entrée du chaland.
Mais rassurons-nous :
« Tourné dans onze pays et sur quatre continents, ce documentaire s'emploie ainsi avec succès à explorer l'ensemble des enjeux liés aux plantes et animaux transgéniques, tant dans le champ de la santé que dans celui de l'environnement et de la biodiversité. »
« ...avec succès... » ? Aux dernières nouvelles leurs chevilles ne sont pas enflées.
Comment illustrer les OGM dans le monde ?
Eh bien, avec une carte censée montrer les lois sur l'étiquetage des produits contenants des OGM ou dérivés d'OGM ! On se serait attendu à la carte classique de l'ISAAA des pays qui cultivent des OGM.
Source
Mais non ! En plus, ce qu'on nous présente, c'est un bidule du CFS (Center for Food Safety). Le CFC est présenté comme :
« ...une organisation à but non-lucratif américaine visant à protéger la santé et l'environnement des hommes en promouvant une agriculture biologique et durable. »
Nous sommes au moins prévenus de la partialité de la source...
Comment illustrer les avantages du Bt chez le maïs ?
Une première aguiche est censée répondre à « Le maïs OGM, ça fonctionne comment ? ». Mais la séquence de deux minutes ne porte que sur la résistance à certains insectes grâce au Bt. Ne renâclons pas trop... la séquence, largement psychédélique, finit sur une note positive.
La suivante s'intitule : « Quand la nature s'adapte ». On a donc droit à un couplet sur la chrysomèle du maïs et, bien évidemment, sur les « superweeds », les super-mauvaises herbes. Explication sur la toile :
« En raison de la surutilisation de la toxine BT, les insectes y deviennent résistants. Cela a pour conséquence l’emploi problématique d'insecticides sur des plantes transgéniques. Les cultivateurs de plantes TH (tolérantes à un herbicide) sont quant à eux confrontés à de mauvaises herbes résistantes aux herbicides.
Le téléspectateur ne saura vraisemblablement pas que la chrysomèle est une exception ;que les plantes Bt restent efficaces sur la plupart des ravageurs ; qu'une toxine Bt qui perd de son efficacité peut être remplacée par une autre ou par un empilement de toxines ; que les mauvaises herbes ne sont pas « résistantes aux herbicides », mais à un herbicide ou une famille d'herbicides et qu'il existe des solutions simples comme... utiliser un autre herbicide.
Dégâts de la chrysomèle sur racines de maïs (à droite)
Pour la « contamination », on sort Ignacio Chapela de la naphtaline
Un « document... » – formule à compléter quand nous aurons tout vu – sur les OGM ne saurait se concevoir sans longs développement sur la « contamination »... vous savez cette affreuse histoire de grain de pollen GM baladeur qui aurait l'audace de se poser sur une plante non GM, déclenchant un véritable tsunami d'extinction de la biodiversité et, en tout cas, une tempête dans le cerveau des opposants.
On peut se permettre d'être sarcastique : le maïs GM – c'est l'espèce emblématique pour cette affaire – ou plutôt les maïs GM sont maintenant cultivés sur des surfaces considérables, à côté de variétés non GM, sans que l'on – enfin les scientifiques et autres observateurs non contaminés par l'idéologie – ait constaté un déluge de « contamination » ou une apocalypse génétique.
Il suffit du reste de réfléchir deux secondes : un modeste gène de tolérance à un herbicide condamnerait les cultures traditionnelles au Mexique et la diversité génétique (alors qu'il y est de surcroît condamné au chomage dans ces cultures) ? Quid alors des 99,99... % des autres gènes des hybrides modernes cultivés au Mexique ?
Ce genre de déclaration fait de son auteur une référence incontournable pour le monde alter et anti...
C'est que, pour l'occasion, on a ressorti Ignacio Chapela. Explication en introduction à l'aguiche sur « OGM et contamination : un risque pour la biodiversité ? » :
« Si l’augmentation de l’utilisation de pesticides, liée au phénomène de résistance, suscite des inquiétudes pour la santé humaine, le phénomène de contamination des cultures traditionnelles voisines des OGM présente quant à lui de sérieux risques pour la biodiversité. Le microbiologiste Ignacio Chapela nous explique pourquoi. »
Le risque de « contamination » des cultures traditionnelles voisines des OGM aurait été, selon la voix off, « longtemps nié par les fabricants » (le propos se rapporte à la situation générale, pas à celle du Mexique). Quelle imbécillité ! Cette question – abordée avec un vocabulaire neutre et objectif – est au cœur du métier de producteur de semences, voire de producteurs de certaines cultures comme la maïs doux.
Mais Superman Chapela arriva pour « révéler le contraire au Mexique ». Oh ! Il n'a découvert que des traces d'ADN de maïs transgénique dans les criollos de la région d'Oaxaca... suffisant pour assurer sa célébrité personnelle et monter une saga de conspirations et de coups tordus dont Quist et Chapela ont bien entendu été les victimes. Des traces dont beaucoup pensent qu'elles proviennent d'une contamination du dispositif d'analyse au laboratoire en Californie... Car ses résultats, publiés dans Nature en octobre 2001 – il y a 15 ans – n'ont pas été confirmés. La revue Nature a même produit un article subséquent qui constitue une sorte d'acte de contrition : les preuves avancées par Quist et Chapela étaient bien trop ténues pour justifier la publication de leur article.
Nous n'entrerons pas davantage dans la polémique mais resterons sur le « document... ». M. Chapela dit qu'à l'époque :
« Monsanto affirmait qu'une distance d'un mètre cinquante était suffisante pour empêcher une pollinisation croisée... »
Comment peut-on croire ça ? Ou plutôt, comment un scientifique, qui s'est intéressé à la question, peut-il proférer une telle énormité ?
On peut craindre le pire pour ce « document... » : que son ambition est de nous administrer des « vérités » fondées sur des « mensonges ».
L'« affaire Séralini »
Un « document... » sur les OGM sans l'« affaire Séralini » ? Inconcevable !
On se souviendra qu'en septembre 2012, dans une opération scientifico-médiatique soigneusement orchestrée, M. Gilles-Éric Séralini et son équipe publièrent une « étude » sur des rats ayant consommé du maïs GM NK 603 et/ou du glyphosate (rétractée par Food&Chemical Toxicology, elle a été republiée dans Environmental Sciences Europe). L'Obs, partenaire principal en France, titra : « Oui, les OGM sont des poisons ».
Un peu de recul s'impose : quatre ans après, les OGM sont toujours cultivés et utilisés dans le monde (y compris l'événement NK 603). Ils sont toujours utilisés dans cette Europe réfractaire aux OGM... De deux choses l'une : ou bien les OGM sont réellement des poisons et un nombre impressionnant d'autorités de régulation et de gouvernements sont irresponsables ; ou bien...
En fait, il suffisait de lire le résumé de l'article et de regarder une figure pour se rendre compte que cette « étude » ne valait pas un clou, pour reprendre les termes du toxicologue Gérard Pascal, publiés le 20 septembre 2012, le lendemain de la sortie de l'« étude ». Celle-ci a été démontée par une bonne dizaine d'autorités de régulation, y compris les ANSES et HCB français et critiquée tant sur son contenu que sur les modalités de l'expérimentation au regard du bien-être animal et sur le tapage médiatique.
Mais la réponse classique dans cette situation est de présenter les auteurs des études comme des martyrs, victimes de grandes conspirations de multinationales prêtes à tout pour le profit.
Le « document... » semble y succomber avec assiduité et délices. La séquence est intitulée : « À quelle science se fier ? Monsanto et l'affaire Séralini ».
Et c'est introduit par :
« En septembre 2012, une étude dirigée par le chercheur Gilles-Éric Séralini remet en cause l’innocuité du maïs transgénique NK603. Il est alors discrédité à la fois personnellement et scientifiquement par Monsanto, qui possède un département de chercheurs qui attaque toute science nuisible à l’entreprise. »
Pitoyable ! Monsanto... Monsanto... Comme si toutes les autres critiques n'existaient pas. Euh ! La théorie du complot implique que les dizaines de critiques non liées à Monsanto aient été téléguidées, orchestrées par la firme de Creve Cœur.
C'est pitoyable !
Le « document... » convoque donc M. Stéphane Foucart à la barre pour déployer la thèse du complot :
« Séralini a été attaqué par les faux-nez de l'industrie d'une manière extrêmement violente... on l'a accusé d'être membre d'une secte vitaliste chrétienne... en bref, on l'a associé à toutes sortes de mouvements antiscientifiques, ce qui n'est absolument pas avéré à mon sens. Donc voilà, on a là une autre technique qui est mise en œuvre par l'industrie des biotechnologies végétales et qui s'attaque plutôt aux personnes qu'aux résultats, des résultats étant bien évidemment discrédités dans la foulée... »
Non, M. Foucart, les résultats ont été discrédités dans la foulée de leur publication ! Le lendemain même, en témoigne votre propre journal et son « OGM : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" », jamais démenti. Et discrédités sur la base d'éléments scientifiques, pas du tout liés aux personnes en cause.
En bref, M. Foucart nous livre un exemple éclatant de la « fabrique du mensonge » par le monde de l'idéologie anti-OGM.
On nous demande de croire, en d'autres termes, que le Pentagone est allé à l'effort, et des dépenses considérables de ressources. pour créer de fausses vidéos d'Al-Qaïda dans le seul but de suivre des militants présumés.
8 octobre 2016, par James Corbett
Quand une enquête menée conjointement par le Sunday Times et le Bureau du journalisme d'investigation est intitulé "Nouvelles et faux drapeaux Faux" vous savez que quelque chose est si pourri dans le royaume du Danemark (ou le District des criminels) que l'odeur ne peut plus être ignorée .
Longue histoire courte: "Le Pentagone a donné une entreprise controversée au Royaume-Uni PR plus d'un demi-milliard de dollars pour exécuter un programme top secret de propagande en Irak, le Bureau of Investigative Journalism peut révéler la sortie de Bell Pottinger inclus segments de télévision courts réalisés dans le style de nouvelles en arabe. réseaux et vidéos insurgés faux qui pourraient être utilisés pour suivre les gens qui les regardaient, selon un ancien employé ".
Selon le rapport, basé en grande partie sur le témoignage d'un ex-employé de Bell Pottinger, le programme a été supervisé par le général David Petraeus et la Maison Blanche elle-même et est composée de trois catégories de production: ops "blancs", où le travail est attribué; ops "gris", où le travail est attribué; et ops "noires", où le travail est faussement attribué.
Les ops gris inclus des choses comme assemblant vidéo basse résolution d'attentats insurgés autour de l'Irak, mettant la narration arabe sur elle, et le distribuer aux stations de télévision locales à l'air. Ils ont été faits pour donner l'impression qu'ils avaient été créés par les chaînes de télévision arabes. On peut noter, que le Bureau fait, que ce soit le type exact de l'opération que le Pentagone a été exposé pour la course avec un cabinet de relations publiques différente en 2005 qui a provoqué l'indignation nationale et une enquête officielle.
Les black ops que Bell Pottinger engagés dans de fausses vidéos inclus la création "d'Al-Qaïda" bricolé à partir (?) Des vidéos "réelles" d'Al-Qaïda et brûlé sur CD. Ces CD ont ensuite été déposés sur les lieux de raids des insurgés présumés. Selon l'enquête du Bureau, les vidéos ont été encodés au format Real Player, ce qui nécessite une connexion Internet pour fonctionner. Un code attachant que l'accès à Internet à un compte Google Analytics a ensuite été utilisé pour suivre l'adresse IP de l'ordinateur quel que soit fini la lecture du CD.
On nous demande de croire, en d'autres termes, que le Pentagone est allé à l'effort (et dépense considérable de ressources) pour créer de fausses vidéos d'Al-Qaïda dans le seul but de suivre des militants présumés. Un coup d'œil rapide sur ce seul scénario, cependant (abstraction faite de l'un des autres ops noirs qui auraient pu se déroulent et sont encore inconnus du public), suggère au moins deux autres utilisations pour ces CD:
Tout d'abord, abandonné sur les lieux d'un raid d'un militant présumé qu'ils pouvaient alors facilement être utilisés comme justification pour le raid lui-même. En d'autres termes, les CD pourraient devenir des «preuves» à utiliser contre quiconque que les forces américaines voulaient cibler comme un terroriste.
Et d'autre part, les vidéos pourraient avoir (et probablement auraient) agi comme les outils de recrutement qu'ils étaient apparemment destinés à agir comme.
Mais sans aucun contrôle dans le programme et que les comptes d'un principal dénonciateur de Bell Pottinger pour aller sur, il est impossible de connaître l'ampleur réelle de cette histoire. les vidéos d'Al-Qaïda vraiment reconstituées à partir de vidéos Qaïda "originaux" étaient, ou ont-ils été créés à partir de rien? Quels autres moyens ont été utilisés ces vidéos? Ont-ils jamais présentés au grand public comme authentique médias Al-Qaïda? Les opérations sont en cours? Ont opérations similaires été menées avec ISIS?
Étant donné les antécédents du Pentagone, il est sûr de supposer que la réponse à toutes ces questions est «oui». Attendez-vous, une histoire d'une seule source furtivement déclarés à ce sujet d'une équipe MSM / ONG dans 5-10 ans (après la prochaine marionnette président est installé et le Obama cage d'oiseau revêtement a été nettoyé).
Alors que tout cela son obsédante familier pour vous? Cela devrait. Chaque caractéristique unique de cette histoire est déjà arrivé. Plusieurs fois. Passons en revue la liste de contrôle.
Un gouvernement embauche d'une firme de relations publiques pour créer la propagande de guerre? Bien sûr, cela n'a rien de nouveau. Non seulement il précède irakien scandale journal, mais il y avait l'histoire "incubateur bébé" avant cela. Vous vous souvenez de celui-là, où la fille de l'ambassadeur du Koweït fait semblant d'être une infirmière qui avait vu les Irakiens jetaient des bébés koweïtiens sur les incubateurs et les laissant mourir sur le sol de l'hôpital froid? Oui, ce fut le travail de Hill and Knowlton, une firme de relations publiques américaine.
A "nouvelles" organisation diffusion de fausses vidéos comme vraies nouvelles ?
On n'a pas besoin de chercher très difficile de voir que se passe tout le temps. Juste cet été passé, certains journalistes britanniques ont éclaté payer certains junkies habiller comme les marchands d'armes, puis les a filmés portant des masques de ski dans la forêt faisant semblant de vendre des AK-47 à de futurs djihadistes.
Un gouvernement plantation histoires fausses dans les médias à tambour jusqu'à l'hystérie de guerre ?
Qu'en est-il dans les années 1970 quand la CIA ont utilisé leurs actifs dans les médias pour planter une fausse histoire à propos de soldats cubains violant les femmes angolaises pour justifier l'action clandestine dans le pays? Ou, durant la période précédant la guerre du Golfe II quand la CIA a fait une vidéo "prétendant montrer Oussama Ben Laden et ses acolytes assis autour d'un feu de camp swigging bouteilles de liqueur et savourant leurs conquêtes avec les garçons" comme Jeff Stein a révélé dans le Washington Post 2010?
Une agence américaine créant la propagande afin d'influencer l'opinion publique dans un pays cible?
Bien évidemment cela arrive tout le temps. Mais si vous voulez un exemple coloré, consultez l'histoire de l'USAID (aka la CIA) a tenté de coopter la scène hip-hop cubain pour commencer un mouvement de protestation des jeunes contre Castro. (Vous pouvez même vérifier les employés de l'Oncle Sam laisser tomber quelques lignes de dope sur YouTube !)
Non, cette dernière histoire de faux médias dans la guerre en Irak est ni surprenant ni nouvelle. Pour tout étudiant de l'histoire (même les autres moins informés), cela devrait être presque attendu. Mais encore, nous ne devrions jamais manquer d'utiliser ces histoires, mais sans surprise, pour nous rappeler deux choses:
1) la question toujours tous les médias que vous voir et d'entendre, en particulier en temps de guerre ou dans l'accumulation à la guerre.
2) Vous pouvez tout savoir sur ces histoires, mais vos amis / collègues / voisins ne le font pas. Ces incidents font pour une anecdote de refroidisseur d'eau intéressant et aident à planter les graines dans d'autres, les graines qui pourraient fleurir quand ils commencent enfin interroger la rhétorique de la guerre dans l'avenir. (Si vous avez suivi la propagande dominante entourant Alep au cours des dernières semaines, vous savez comment cette prise de conscience sérieuse propagation est à ce moment.)
Le rapport "Faux Nouvelles et False Flags" se termine en citant le dénonciateur dans l'histoire paraissant justifier les fausses vidéos à lui-même: "si elle a sauvé une vie, il [était] une bonne chose à faire."
Eh bien, comme dénonciateurs de fraude MSM, nous devons avoir la même mentalité: Si briser le conditionnement d'un plus zombie TV-croyant peut conduire à un moins partisan de la prochaine guerre d'agression illégale, ce sera une bonne chose à faire.
Peu importe qui gagne la présidence, une question beaucoup plus importante se profile: va aux États-Unis ingouvernable 2017-2020 ? Il existe de multiples sources de la question.
On est bien sûr l'impopularité remarquable des deux candidats à la présidence. Pour toutes les raisons qui sont fâcheusement familières, quiconque gagne la présidence restera profondément impopulaire avec environ 40% de la population adulte.
Bien que nous ne pouvons pas dire «jamais», disons qu'il est «extrêmement improbable» que les fans de Hillary Clinton sera le coton à Donald Trump, ou vice versa: les deux candidats ont été des personnalités publiques depuis des décennies, et il est hautement improbable que l'habituel " Je vais servir tous les gens "discours prononcé par le nouveau président va changer beaucoup d'esprits.
Il est pas trop difficile de prévoir non seulement les embouteillages, mais les embouteillages en colère. Aucun des deux candidats peut compter sur les moindres lambeaux de bonne volonté de l'autre partie, et avec bi-partisanerie déjà morts à l'arrivée, précisément dans quelle mesure la gouvernance peut tout président profondément honni offrir la nation?
Que les experts veuillent ou non, une question qui ne va pas disparaître après l'élection est la domination de l'élite financière et politique de la nation: le top .01%. Comme beaucoup d'entre nous dans les médias alternatifs, et à un degré moindre mais néanmoins significative, dans les médias ont été en notant, la domination de la classe d'élite des financiers et des politicards a augmenté au cours du 21ème siècle.
Je l'ai décrit dans un certain nombre de façons: le modèle état-cartel, neofeudalism (avec le fond 95% étant soit la dette-serfs ou personnes à charge sur le pain de l'Etat et des cirques), ou le modèle neocolonialial-financialisation: L'UE, Neofeudalism et Modèle néocoloniale-Financialisation (24 mai 2012).
Simon Johnson, co-auteur de 13 Bankers: The Takeover Wall Street et la prochaine effondrement financier et blanc Burning House: Notre dette nationale et pourquoi il peut faire pour vous, décrit cela comme Le Coup calme dans un séminale 2009 essai:
"L'industrie financière a effectivement capturé notre gouvernement un état de choses qui décrit plus généralement les marchés émergents, et est au centre de nombreuses crises sur les marchés émergents. Si le personnel du FMI pourrait parler librement aux États-Unis, il nous dire ce qu'il raconte tous les pays de cette situation: la récupération échouera à moins que nous rompons l'oligarchie financière qui bloque la réforme essentielle. Et si l'on veut éviter une véritable dépression, nous manquons de temps ".
Peu importe pour qui ils votent, un nombre croissant d'Américains viennent à comprendre que leurs oppresseurs ne sont pas des «terroristes» étrangers, mais les élites du cru qui sont devenus plus riches et donc plus puissant au cours des sept dernières années de la «prospérité».
Comme je l'ai montré à plusieurs reprises, les 5% des ménages ont fait très très bien au cours des dernières décennies, et le fond 95% ont au mieux accroché sur et au pire vu le pouvoir d'achat de leur plomb de revenus.
Vous ne pouvez pas résoudre ce problème sans renverser le statu quo. tweaks politiques tels que "une formation plus d'emplois», plus d'avantages sociaux, les réductions d'impôts pour la classe-aucun milieu de ces réformes simulacres va changer la dynamique ou la structure du pouvoir de l'US
Et puisque personne au pouvoir, va changer le statu quo qui leur est bénéfique si richement, le ressentiment des élites au pouvoir ne fera que croître au cours des quatre prochaines années. L'autre question tacite est que le fond 95% commencent à voir à travers le ministère de vomir implacable de propagande de fausses factoids et "talk heureux bonnes nouvelles»:
Toutes les questions "bouton rouge" se résument à ceci: la partie supérieure .01% prendre toutes les décisions importantes pour servir leurs propres intérêts; le top 5% des technocrates et des professionnels qui ont très bien fait pour eux-mêmes au cours des sept dernières années soutiendra les élites, et le fond 95% sont effectivement non seulement impuissance politique, mais financièrement.
Je dirais que coup financier de Simon Johnson est de 50 ans derrière le coup d'Etat de gouvernance dans laquelle l'Etat profond a décidé le «peuple» doivent être dépouillés du pouvoir de peur qu'ils gâcher "ce qui est le mieux pour eux», ce qui est bien sûr décidé pour eux par le organes élitistes de l'Etat profond, que je viens d'esquisser ici:
Vous voyez le dilemme pour les élites en cours d'exécution de la nation: si elles continuent d'exploiter la nation pour leur propre bénéfice, ils risquent une révolution sociale qui menace leur confortable arrangement état-cartel.
Mais si elles retournent un certain pouvoir au peuple, eh bien, les gens pourraient effectivement renoncer au projet impérial, guerre sans fin, rodomontades, et la domination d'élite de la nation.
Peu importe qui gagne l'élection, aux États-Unis sera ingouvernables dans une période de crises d'auto-renforcement. Tous les gambits financiers flim-flam qui ont créé l'illusion de la prospérité tombent en morceaux, et le projet impérial est en train de perdre son emprise sur les récits et sur le terrain.
La seule façon de gouverner avec succès est de résoudre effectivement les problèmes systémiques sous-jacents, mais faire cela nécessite renverser un, égoïste élite corrompue, la même élite qui ne sera jamais renoncer à son pouvoir ou sa richesse.
Mon nouveau livre est n ° 8 sur Kindle court lit -> politique et sciences sociales: Pourquoi Notre Status Quo a échoué et est la réforme Au-delà (3,95 $ ebook Kindle, $ 8.95 édition imprimée) Pour en savoir plus, s'il vous plaît visitez le site web du livre.
Pareillement que les favoris pour les USA demeurent S. Palin et le Dr Paul, ils ne sont pas présentés. Pourtant, déjà il y a 8 ans ils auraient été élus face à l'inconnu aux faux papiers.
«Propagande» à l'école : cinq manuels qui ont fait scandale
10 oct. 2016, 17:46
Immigration, avortement, théorie du genre... Les manuels scolaires français n'échappent pas aux nombreuses polémiques qui traversent la société. La preuve en cinq exemples.
Défendre l'accueil des migrants : le seul point de vue tolérable ?
Pour l'Education nationale, est-il inconcevable de refuser l'ouverture des frontières aux migrants ? C'est ce que suggère la capture d'écran d'un manuel scolaire – semble-t-il d'éducation civique – diffusée sur Twitter le 9 octobre.
On y lit l'intitulé d'une double-page d'exercices : «Que pensez-vous de l'arrivée de migrants en France ?», suivi de l'objectif : «Trouver des arguments pour débattre ou défendre son point de vue à l'oral». Seul hic : les trois personnalités parmi lesquelles l'élève est amené à choisir, afin de s'entraîner à défendre une opinion, sont toutes fortement susceptibles d'avoir les mêmes idées sur la question migratoire : il s'agit d'«un réfugié afghan», d'un «maire d'une commune prête à accueillir des réfugiés» et du «directeur de l'association Terre d'asile»...
Les anti-IVG infiltrent l'école
Fin septembre, la mise en lumière par deux lycéennes de l'Académie de Montpellier d'une brochure distribuée dans des établissements scolaires privés a créé de vives réactions sur les réseaux sociaux. En cause : le «manuel de bioéthique» en question, édité par la fondation Lejeune depuis 2006, tient un discours anti-avortement. On trouve en effet dans ses pages un fétus humain affirmant qu'il est «vivant», ou un texte expliquant qu'un enfant né d'un viol est «innocent» et ne mérite pas «la peine de mort».
Obama la colombe vs Poutine l'homme de fer
Des internautes ont également relevé la finesse dont a fait preuve un manuel scolaire des éditions Magnard, dans les courtes fiches biographiques qu'il consacre à Vladimir Poutine et Barack Obama : le premier y est décrit comme «un ancien membre des services secrets (KGB)» menant «une politique autoritaire tant dans son pays qu'à l'extérieur de ses frontières», tandis que le second est présenté comme un président ayant rompu «avec la politique belliqueuse de son prédécesseur et favoris[é] la négociation et la diplomatie». Il n'est pas sûr que le chef d'Etat américain lui-même validerait ce portrait : dans une interview récente au New York Magazine, celui-ci avait en effet déclaré sans détour : «Je n'ai jamais prétendu que j'étais un pacifiste.»
La «fachosphère» dans les manuels scolaires ?
Des lecteurs de manuels scolaires pour CAP de la rentrée 2016 ont eu la surprise de découvrir, comme source d'une citation de l'ex-secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la ville Fadela Amara, le site... fdesouche.com – classé par un certain nombre de médias français à l'extrême droite.
La théorie du genre à l'école : une polémique datant de 2011 En France, la première polémique concernant l'enseignement de la théorie du genre à l'école a éclaté peu avant la rentrée scolaire 2011 : 80 députés UMP (ancien nom pour Les Républicains) avaient demandé le retrait d'un manuel de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), dont un chapitre intitulé «Devenir homme ou femme» faisait polémique.
Parmi les passages décriés par les élus de droite se trouvait notamment, d'après le Huffington Post, le suivant : «Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l'autre».
Lire aussi : Le pape François accuse l'Education nationale française d'enseigner la théorie du genre
Pareillement qu'elle est faite dans les États islamiste envers les tout jeunes bambins (qui sont battus très violemment s'ils oublient ou interprètent mal un verset du coran !), c'est tout jeune qu'est inculquée la violence et la haine des autres jusqu'au devoir de supprimer ses adversaires ! C'est ce qu'il en ressort des manuels scolaires comme aussi et surtout des 'reportages télés' avec mensonges à presque 100 % ! (ex: 'le réchauffement climatique', le 'bio', les 'OGM', etc).
Ainsi, l'élève qui en 1978 faisait 10 fautes par dictée est passé aujourd'hui à plus de 14 fautes d'orthographe !
Avec l'obsolescence programmée de l'ampoule (qui à San Francisco dure 109 ans) et, chez vous: 1000 heures ! est arrivée l'idiotie du consommateur.
RépondreSupprimerCe dernier gobe tout ! Même si un présentateur télé en blouse blanche explique que moins va durer un appareil, plus il s'en vendra et conservera et créera des emplois ! Par cette phrase débile qui vise l'emploi vers UNE SEULE entreprise, d'autres en seront donc privées. Car, si le consommateur n'achète plus d'un tel appareil incassable - il fera donc des économies; et, que va t-il faire de cet argent dans sa poche ? Va t-il le jeter par la fenêtre, le brûler ? Que non ! Il achètera d'autres choses ! Ainsi, favorisera t-il la création d'emplois chez son boucher, son épicier, boulanger, etc !
L'argent profite toujours à quelqu'un.
Mais alors... pourquoi avoir lancé la 'Société de consommation' ? Pour la simple et bonne raison que les jetables vont s'entasser, polluer et créer de vastes dépôts d'ordures qui nuiront à tout le monde !
Le monde vivra dans la merde ?
Le concept de l'escroquerie proposé par Bernard London, lançait outre l'obligation de l'obsolescence de tout ce qui se vend, la dictature d'entreprises où ceux qui n'appliqueront pas cette directive de ne proposer que du toc à la clientèle devront disparaître ! C'est ainsi que, protégé par cette phrase imbécile "Le consommateur est libre d'acheter ou pas !", ne sont apparues QUE des entreprises franchisées appartenant à un groupe sous la férule d'un autre chef dictateur qui maintenait le tout !
Avant, il y avait 50 marques de machines-à-laver et 50 Directeurs, aujourd'hui, il y a 50 marques de machines-à-laver et UN SEUL Directeur ! C'est ce qui est arrivé avec les supermarchés qui créent 150 emplois et en privent 2000 chez les commerçants de la commune ! Supermarchés qui sont les premiers à faire usage des machines, robots, caisses-automatiques qui les délestent de leurs salariées.
De ce sens sont arrivés des journaux qui se disaient en faveur du gouvernement et d'autres qui se disaient d'opposition tout en ayant le même Directeur ! Idem donc pour les partis politique qui n'ont JAMAIS correspondu aux désirs du peuple mais qui s'invectivent en direct à la radio ou la télé avec le slogan "Votez pour moi, et je ferais ce que vous me demandez !"
Le consommateur était alors dirigé comme un âne vers des publicités sur l'escroquerie présentées dans du papier de soie.
C'est par là que s'en sont amassés d'autres telles que 'le réchauffement climatique', 'le bio', 'les OGM', et le pouvoir des laboratoires pharmaceutiques qui désormais... dirigent le monde !
42:52 "Çà y est, j'ai trouvé la puce ! C'est une EEPROM qui mémorise le nombre d'impressions !" dit un informaticien.
Heureusement existe la décroissance, c'est l'arrivée des machines qui remplaceront tous les emplois humains
The National Interest publie la liste des cinq armements russes les plus puissants
RépondreSupprimer17:45 09.10.2016
Les États-Unis disent qu’ils n’envisagent pas de se lancer dans une guerre contre la Russie, pourtant, selon The National Interest, les militaires US pourraient être confrontés aux armes russes qui, entre autres, ont été exportés dans d’autres pays. Alors, guerre ou pas guerre ? Voici la liste rédigée par l'édition américaine des armements russes les plus puissants qui, du point de vue de la revue américaine, représentent une menace pour les États-Unis.
Le Su-35
« Le Su-35 est sans doute le meilleur chasseur russe en service aujourd'hui, » lit-on dans l'article. Cet avion se distingue par sa capacité à voler à une très haute altitude et par son impressionnante capacité de charge. Dans l'ensemble, avec un équipement de vol avancé, ces caractéristiques font du Su-35 un adversaire redoutable pour les troupes aériennes américaines.
Le sous-marin Amour
Les sous-marins de la catégorie Amour sont la version modifiée des sous-marins russes de la catégorie 677 et sont spécialement élaborés pour le marché d'exportation. Ces submersibles sont dotés d'une propulsion silencieuse, on peut également y installer un dispositif énergétique hermétique, ce qui veut dire qu'ils peuvent rester sous l'eau durant une longue période. Ces sous-marins sont munis d'appareils de lancement de 533 mm et de dix dispositifs de lancement vertical. Ils sont capables de se déplacer à la vitesse de 20 nœuds (37 kilomètres par heure).
Le T-90
« Le T-90 est le avancé des véhicules blindés russes, avant la mise en exploitation de l'« Armata », poursuit NI. C'est un blindé parfait qui coûte beaucoup moins cher que ses analogues occidentaux, tels que le Leopard 2 ou le M1A2 Abrams. Ce véhicule comprend un armement de qualité, des capteurs, et un dispositif de commande, un blindage multicouche et un blindage réactif explosif Kontakt-5, lit-on dans l'article de NI.
Le P-800 Oniks
L'« Oniks » est un missile antinavire supersonique que l'on peut lancer depuis des sous-marins, des navires de surface, des avions et des batteries de lance-missiles côtières. Il est utilisé dans la lutte contre des cibles de surface, mais on peut l'utiliser également contre des cibles terrestres. Sa portée et de 300 km, il dépasse ainsi son analogue américain Harpoon, selon NI. D'après les données des sources au sein des forces aériennes des États-Unis, les systèmes américains de défense des navires devraient avoir beaucoup de mal à résister à l'Oniks.
Le Torpedo 53-56
« Il s'agit probablement de la plus dangereuse des armes auxquelles pourraient être confrontées les troupes aériennes des États-Unis. Ce sont des torpilles auto-pointées de haute catégorie qui suivent le sillage des navires, » poursuit le NI. Le Torpedo 56-56 possède des capteurs qui détectent de tourbillons qui apparaissent dans l'eau du fait du mouvement du vaisseau. Ce dispositif de guidage est depuis longtemps un casse-tête pour les troupes aériennes des États-Unis puisqu'il rend la défense anti-torpille américaine impuissante.
https://fr.sputniknews.com/defense/201610091028108028-armes-armement-russie-usa/
Nota: (...) Le Topol* M ICBM est le missile le plus rapide du monde à Mach 21 (16 000 milles à l'heure, soit: 25.749,50 km/h) ; contre lui, il n'y a aucune défense. Lancé depuis Moscou, il frappe New York City en 18 minutes et L.A. en minutes 22,8.
Supprimer* Ne pas confondre avec 'gogol': nombre avec 100 zéros ou 'google': sent zéro.
https://www.youtube.com/watch?v=6X8a39agFjE
Les sous-marins russes – ainsi que les sous-marins chinois – sont en mesure de lancer au large des côtes aux États-Unis, en frappant des cibles côtières dans une minute. (...) !!
L’exemple US en Libye pousse plusieurs pays à songer à l’arme nucléaire
RépondreSupprimer17:33 09.10.2016
Plutôt que d’encourager de nombreux pays à renoncer aux armes nucléaires, les démarches adoptées par Washington ont incité ces derniers à s’en procurer, estime Sergueï Lavrov, qui évoque à cet égard l’exemple de la Libye et de la Corée du Nord.
Plusieurs régions du monde, y compris celles où se trouvent des « puissances nucléaires non officielles » sont devenues beaucoup plus instables après le renversement de Kadhafi, a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Comme l'a observé M. Lavrov, le nombre des pays qui possèdent des armes nucléaires a augmenté ces derniers temps à travers le monde: cinq États en sont dotés officiellement et quatre aspirent à obtenir le statut de puissance nucléaire. Fait significatif, a indiqué le ministre, les événements des dernières années ont démontré que ces pays avaient davantage tendance à acquérir l'arme nucléaire plutôt qu'à y renoncer.
Évoquant l'exemple de la Libye, M. Lavrov a rappelé que Mouammar Kadhafi s'était dit prêt à coopérer puis avait abandonné son programme de développement d'armes nucléaires. Ce fait n'a pourtant rien changé: « personne ne se souhaiterait ce qui lui est arrivé par la suite ». En revanche, la Corée du Nord, qui possède des armes nucléaires, n'est reconnue par personne comme puissance nucléaire officielle et personne ne l'ennuie. Aussi se croit-elle en droit de les posséder, a conclu Sergueï Lavrov.
https://fr.sputniknews.com/international/201610091028107657-usa-libye-armes-nucleaires/
À l’Onu, la Syrie accuse les USA d’induire le monde en erreur
RépondreSupprimer12:43 09.10.2016
Les fausses informations que les États-Unis et leurs partenaires cherchent à faire croire ainsi que leurs bavures systématiques en Syrie font surgir une question essentielle: quelle est donc la stratégie de la coalition ? Washington et ses partenaires aux Nations unies font semblant de prendre des mesures en vue de trouver une solution à la crise syrienne, a affirmé le représentant permanent de la Syrie auprès de l'Onu, Bachar Jaafari.
« Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne saisissent depuis six ans un Conseil après l'autre, sponsorisent les projets de déclarations, et ce, pour induire en erreur l'opinion publique en montrant qu'ils cherchent à résoudre la crise dans mon pays », a-t-il affirmé prenant la parole samedi lors d'un Conseil de sécurité. Ces pays, selon M. Jaafari, « promeuvent l'idée selon laquelle la confrontation en Syrie se déroule entre l'opposition dite modérée et les forces gouvernementales ». Cependant, ils « ferment les yeux sur le fait que leur politique a mis en danger la vie de centaines de milliers de Syriens innocents ».
Évoquant les frappes de la coalition contre l'armée syrienne à Deir ez-Zor, que la partie américaine a qualifiées par la suite de « bavure », le représentant syrien a dénoncé un « comportement intentionnel ». « Il est l'heure de voir clair dans la stratégie de la coalition dirigée par les États-Unis, dans ces répétitions systématiques de la même erreur », a-t-il martelé.
https://fr.sputniknews.com/international/201610091028101363-onu-syrie-resolution-usa-erreur/
Lavrov : Washington ne veut pas bombarder le Front Al-Nosra pour protéger les «bons gars»
RépondreSupprimer9 oct. 2016, 13:30
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en évidence que malgré les multiples survols d’Alep par les Américains, leurs frappes n'étaient pas nombreuses.
«Moscou ne voit pas dans les faits que les Etats-Unis luttent sérieusement contre le Front Fatah al-Cham [l'ex-Front Al-Nosra depuis qu'il a rompu avec Al-Qaïda]. Et il est également suspect qu’ils nous demandent ainsi qu’à l’armée de l’air syrienne de ne pas voler au-dessus d’Alep car la force principale de l’ex-Front al-Nosra s’y trouve, ainsi que les représentants de l’opposition dite modérée, qui sont encerclés et qui n’ont pas d’autre choix que de rejoindre l’ex-Front al-Norsa», a déclaré Sergueï Lavrov dans une interview diffusée par la télévision russe.
«Ils nous disent : "ne touchez pas le Front Fatah al-Cham parce que c’est inhumain par rapport aux bons gars [soit l’opposition dite modérée] et nous lutterons contre eux après". Mais cet "après" n’arrive jamais. Washington avait promis de distinguer les gens normaux du Front Al-Nosra en février dernier», a-t-il poursuivi.
Le chef de la diplomatie russe a dit qu’il était certain que les Etats-Unis avaient un plan secret pour les combattants du Front Al-Nosra et qu’ils voulaient utiliser ces derniers comme force principale pour renverser Bachar el-Assad.
«Les bombardiers américains reviennent souvent avec des munitions inutilisées sur la base d’Incirlik ou sur d’autres bases qu’ils utilisent. Leurs vols sont fréquents mais leur efficacité est faible. Selon certaines estimations, elle n’atteint que 15% ou 20%», a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne les relations entre la Russie et les Etats-Unis, Sergueï Lavrov a précisé qu’elles étaient tendues ces derniers temps à cause de la «russophobie agressive qui domine la politique américaine».
«Il s’agit non seulement de rhétorique russophobe mais de mouvements agressifs qui menacent la sécurité russe», a-t-il expliqué en faisant allusion aux sanctions et à l’élargissement de l’OTAN le long de la frontière russe.
https://francais.rt.com/international/27366-lavrov-aucun-signe-etats-unis-luttent-serieusement
« Les Vaches ont une histoire », par Bernard Denis
RépondreSupprimerle 10 octobre
Une histoire illustrée de l’amélioration des races bovines : découvrez les races locales et le travail rigoureux et patient de la sélection.
Par Jean-Baptiste Noé.
Amélioration des races bovines
Ces bovins que nous voyons dans nos campagnes, sont supposés regarder les trains. En réalité ils ont une longue histoire, que s’attelle à nous raconter Bernard Denis. La plupart des espèces bovines actuelles sont nées au XIXe siècle. Elles sont le fruit de croisements et de recherches génétiques, afin d’obtenir des animaux robustes et producteurs de lait ou de viande. Chaque région a ainsi développé son espèce, souvent à partir de races locales.
Les concours agricoles ont primé les meilleures bêtes et ont récompensé les éleveurs les plus attentifs au progrès de l’espèce. Dans Madame Bovary, de Flaubert, Rodolphe Boulanger essaye de séduire Emma aux sons des beuglements des comices agricoles. Aujourd’hui, c’est surtout lors du salon de l’agriculture que le public urbain redécouvre l’art de l’élevage et la beauté des grands animaux.
Une sélection rigoureuse des races bovines
La sélection et l’amélioration des races bovines répondent donc d’abord à un aspect pratique. Ce n’est qu’après qu’est née la volonté d’affirmation régionale. Chaque région a voulu avoir son espèce primée et renommée. S’engage un débat sur la finalité de la race : doit-elle être mixte (lait, viande, travail) ou spécialisée ? Débat qui dure jusque dans les années 1960. De même, les éleveurs français s’interrogent pour savoir s’il faut introduire des races étrangères ou bien s’il faut développer les races régionales autochtones. Là aussi, ce sont les deux voies qui sont suivies.
Émile Baudement est l’un de ces agronomes passionnés qui collectent les données sur les bovins et qui font réaliser des planches les représentant. L’ouvrage de Bernard Denis reproduit ces planches, d’une grande beauté, après avoir consacré la première partie du livre à l’histoire générale de l’amélioration des bovins.
Entre 1840 et 1880, les éleveurs français ont adopté le modèle anglais et ont importé des vaches d’outre-Manche pour améliorer leurs races locales. Puis, à partir de la fin du XIXe siècle, ils se sont détournés de ces races anglaises, notamment la Durham, pour travailler sur l’amélioration du cheptel régional.
Or l’amélioration du cheptel nécessite d’autres progrès agricoles, que les paysans découvrent à leur insu. Il devient indispensable d’améliorer la production agricole afin de pouvoir nourrir ces vaches qui consomment beaucoup plus que les races primitives. C’est donc tout le secteur agricole qui doit s’adapter à cette nouvelle donne. Cela a été heureusement rendu possible par l’amélioration technique et le début de mécanisation des campagnes.
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Comprendre l’évolution des campagnes
RépondreSupprimerOutre le côté nostalgique de l’édition des belles planches d’Émile Gaudement, cet ouvrage permet de mieux saisir les transformations majeures que l’agriculture française a connues au XIXe siècle. Face à une vision passéiste très en vogue aujourd’hui qui voudrait faire passer le progrès technique pour quelque chose de nuisible, l’ouvrage de Bernard Denis rappelle les efforts majeurs qui ont été accomplis dans le secteur agricole. Ils ont permis de faire baisser les coûts de production de la viande, de mieux nourrir la population et d’améliorer les conditions de vie des paysans. L’ouvrage démontre que l’histoire est réellement dynamique et que le progrès est une réalité.
Cette amélioration des races bovines a non seulement permis d’accroître la productivité, mais aussi d’améliorer le goût et la saveur des viandes consommées. Les gastronomes se retrouvent donc eux aussi dans ce livre. Il est utile pour eux de comprendre l’origine des viandes qu’ils aiment déguster. Cette histoire des vaches rejoint donc l’histoire de l’alimentation et de l’amélioration des conditions de vie. C’est une autre facette de l’histoire de France.
Bernard Denis, Les Vaches ont une histoire, naissance des races bovines, Delachaux et Niestlé, septembre 2016.
http://www.contrepoints.org/2016/10/10/268404-les-vaches-histoire-races-bovines-par-bernard-denis
Et si on faisait taire Internet ?
RépondreSupprimerle 9 octobre 2016
Les parlementaires tentent de peser de tout leur poids pour faire taire le net : à la différence de la presse écrite, qui dépend des subventions publiques, Internet est libre, donc dangereux.
Par Éric Verhaeghe.
Faire taire Internet ! On connaît ce rêve qui s’empare régulièrement des élus de la République, ces grands donneurs de leçons dont la bulle éclate régulièrement à cause de la liberté d’expression sur Internet. Il ne se passe pas une session parlementaire sans que le législateur ne tente une manoeuvre pour pénaliser et criminaliser l’usage d’Internet qui déplaît tant. C’est encore le cas dans l’ubuesque projet de loi « égalité et citoyenneté » , un texte fourre-tout dont personne ne comprend ni le sens, ni la cohérence, ni l’unité.
Les amendements liberticides du Sénat
Le Sénat vient de durcir le texte adopté par l’Assemblée Nationale. Voici où nous en sommes :
L’extension de l’interruption d’un service de communication en ligne par le juge des référés
La commission spéciale salue l’extension proposée des délits de presse permettant l’extension de l’interruption d’un service de communication en ligne diffusant des propos de nature délictuelle. Cette procédure présente en effet l’intérêt de permettre une action du ministère public sans qu’il soit nécessaire d’avoir à agir contre l’auteur des propos incriminés, difficilement identifiable sur Internet.
La possibilité de requalification
La commission spéciale a approuvé la possibilité de requalifier les diffamations et injures raciales, considérant que l’impossibilité pour le juge de requalifier les faits dont il est saisi contribue à affaiblir très substantiellement les mécanismes répressifs de la loi du 29 juillet 1881.
Par l’adoption des amendements COM-199 et COM-272 de MM. Thani Mohamed Soilihi, Alain Richard et François Pillet, elle a étendu cette possibilité à l’ensemble des infractions de presse car limiter ce retour au droit commun de la procédure pénale à un nombre restreint d’infractions de presse, comme le propose le présent article, entraînerait un risque d’incohérence de la loi de 1881. Il est donc préférable de permettre au juge de requalifier tous les délits de presse dont il est saisi et il convient de supprimer le formalisme attaché aux qualifications initiales.
L’aménagement des délais de prescription
La commission spéciale a approuvé la suppression de la restriction des actes interruptifs de prescription pour les délits de presse aggravés.
Elle a également adopté les amendements COM-202 et COM-267 de MM. Thani Mohamed Soilihi et François Pillet visant à reporter le point de départ des infractions de presse commises sur Internet à la date à laquelle cesse la mise à disposition au public du message.
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Dans leur rapport d’information n° 767 (2015-2016) « L’équilibre de la loi du 29 juillet 1881 à l’épreuve d’Internet », nos collègues relevaient que le régime de la prescription des délits de presse semblait inadapté aux spécificités d’Internet. La difficulté d’identifier l’auteur des faits et de le poursuivre dans les délais de prescription ainsi que la sphère de diffusion des messages en ligne semblent justifier un traitement différencié pour le délai de prescription des infractions de presse sur Internet.
RépondreSupprimerLors de l’examen de la loi pour la confiance dans l’économie numérique, le Parlement avait fixé le point de départ du délai de prescription d’un message diffusé exclusivement en ligne à la date de fin de sa mise à disposition au public. Cette disposition avait été censurée par le Conseil constitutionnel qui relevait que la différence de régime instaurée dépassait « manifestement ce qui serait nécessaire pour prendre en compte la situation particulière de messages exclusivement disponibles sur un support informatique ». Le Conseil constitutionnel avait néanmoins relevé que la « prise en compte de différences dans les conditions d’accessibilité d’un message dans le temps » n’était pas contraire au principe d’égalité« .
Au regard de l’évolution des circonstances de fait, notamment par le développement massif de réseaux sociaux et de technologies de l’information accessibles à tous qui n’existaient pas en 2004, il semble que cette jurisprudence puisse être aménagée pour admettre le caractère continu des infractions commises sur Internet.
La réparation des dommages causés par les abus de la liberté d’expression
La commission spéciale a également adopté deux amendements identiques COM-203 et COM-269 de MM. Thani Mohamed Soihili, Alain Richard et de M. François Pillet visant à permettre une réparation des préjudices nés des abus de la liberté d’expression sur le fondement de la responsabilité civile de droit commun et d’exclure toute uniformisation des procédures d’assignations civiles sur les contraintes de la loi du 29 juillet 1881.
En effet, comme le soulignait le rapport de MM. Thani Mohamed Soihili et François Pillet relatif à l’équilibre de la loi du 29 juillet 1881 à l’épreuve d’Internet, « la Cour de cassation a progressivement appliqué aux assignations en matière de presse devant le juge civil, l’ensemble des contraintes procédurales de la loi du 29 juillet 1881 ».
En outre, la commission spéciale a adopté deux amendements identiques COM-200 et COM-265 de MM. Thani Mohamed Soihili, Alain Richard et de M. François Pillet visant à supprimer l’automaticité de la fin des poursuites en cas de désistement du plaignant.
Le rapport d’information précité soulignait que « l’extinction des poursuites entrainée par le désistement de la partie poursuivante fait courir un double risque d’instrumentalisation de la juridiction et de confusion de la politique pénale » et en proposait la suppression.
La victime dispose en effet, par le biais de la plainte préalable, de la garantie de savoir qu’aucune action ne peut être intentée sans son accord. De plus, au regard de l’augmentation du contentieux de la presse, il semblerait par ailleurs justifié de permettre aux juridictions de définir une politique pénale cohérente.
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Enfin, votre commission spéciale a adopté deux amendements identiques COM-201 et COM-266 de MM. Thani Mohamed Soihili, Alain Richard et de M. François Pillet visant à déterminer un délai fixe entre la délivrance d’une citation et l’audience de comparution, en supprimant la règle de l’ajout d’un jour supplémentaire par 5 myriamètres, soit 50 kilomètres de distance.
RépondreSupprimerDonc, partout, de la pénalisation, de l’aggravation des peines, de l’intimidation contre la liberté d’Internet.
Pourquoi Internet dérange les élus ?
Louis XVI avait connu l’inconfort des clubs, des sociétés, des loges maçonniques, qui l’avaient déstabilisé. La France d’Ancien Régime découvrait alors la liberté d’expression et le pouvoir en mesurait peu à peu les dégâts. Cela ne signifie pas que la Révolution trouve son origine dans ces formes nouvelles d’expression. Mais il est acquis que, face à un régime moribond, la réaction politique n’aurait pas pris la même forme « républicaine » sans l’intervention de ces milliers de sociétés qui véhiculaient l’idéologie des Lumières.
François Hollande et les élus qui l’entourent découvrent peu à peu Internet et la libération de la parole qu’il permet. Souvent, les élus, qui sont majoritairement coupés de la réalité économique, sous-estiment le poids du Net et restent accrochés à la civilisation du papier comme des berniques à leur rocher. Et soudain, ils découvrent qu’Internet les a visés et mis en cause, a rompu le ronron que les subventions à la presse permettent encore si souvent de maintenir.
Et cela, c’est insupportable !
L’exemple de l’affaire Cahuzac
Prenons, au hasard, l’affaire Cahuzac. Aurait-elle existé sans Mediapart et ses révélations ? Non, évidemment, et c’est bien cette obsession-là que le législateur a en tête lorsqu’il cherche à multiplier les contraintes qui pèsent sur Internet. Il ne peut s’agir d’une attaque de front, qui serait à coup sûr censurée par le Conseil Constitutionnel.
En revanche, sous couvert de lutte contre le racisme, le sexisme, et autres mauvais prétextes, il s’agit bien entendu de donner la possibilité d’intimider la presse numérique, souvent très désargentée par rapport aux groupes subventionnés. L’enjeu, là encore, n’est pas d’établir la justice, mais de dissuader ceux qui s’expriment sur Internet de remettre en cause le régime et les sornettes qu’il propage pour légitimer son existence.
Avec le projet de loi Égalité et Citoyenneté, l’objectif est bien de permettre à tous les puissants d’intimider leurs détracteurs numériques, en permettant de multiplier les procédures contentieuses coûteuses, et en réduisant les chances, pour les internautes, de gagner ces dossiers.
Dans le cas d’une affaire Cahuzac, le ministre doit pouvoir (dans l’esprit des élus) disposer d’un arsenal juridique capable d’assécher la trésorerie du site qui le dénonce, même si ce site dit la vérité.
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Faire taire les critiques plutôt que réformer
RépondreSupprimerIntuitivement, nous comprenons tous la mécanique intellectuelle des parlementaires qui tentent de peser de tout leur poids pour faire taire le net. À la différence de la presse écrite, qui dépend des subventions publiques pour sa survie, Internet est libre, et donc dangereux.
Face à des institutions qui se battent farouchement pour préserver leurs privilèges obsolètes (on se souvient ici des trésors d’ingéniosité développés par Claude Bartolone pour empêcher la publication du patrimoine des députés), au lieu d’y renoncer et de répondre aux attentes de la société civile, celle-ci n’a pourtant pas le choix. Elle doit faire valoir son droit d’inventaire et elle utilise Internet pour le faire.
Les élus peuvent avoir l’illusion qu’ils pourront préserver leurs avantages par l’intimidation. Ils ont mal compris ce qu’était Internet. De ce point de vue, il y a, chez nos élus, la même incompréhension du monde qui les entoure que celle des députés de 1945 face à la décolonisation.
Un combat d’arrière-garde
On peut, bien sûr, croire que la loi arrêtera le progrès des libertés. On peut, quand on est député, préserver son petit pouvoir et son illusion d’être important sur le dos de la société tout entière, en lui faisant perdre du temps. Incontestablement, la loi Égalite et Citoyenneté peut retarder la disparition des privilèges. Mais c’est un combat d’arrière-garde car, tôt ou tard, la liberté triomphera et les scélérats seront renversés.
Leur disparition sera d’autant plus brutale qu’ils auront voulu la freiner arbitrairement.
http://www.contrepoints.org/2016/10/09/268335-faire-taire-internet
Le monde sans Internet serait la dictature mondiale.
SupprimerQue serait le '9-11' avec ses hologrammes d'avions qui sont projetés sur des tours précédemment minées de l'intérieur sans internet ?
L'UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet
SupprimerBy lejournaldusiecle
14 février 2013
Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d'euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l'euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.
C'est le Daily Telegraph qui a révélé l'information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d'une campagne sans précédent de réorientation de l'opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.
Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l'opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d'attirer l'attention médiatique et publique.
Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d'y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s'agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".
Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu'expriment de plus en plus d'Européens, à savoir que "l'Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d'Europe", et non pas "moins d'Europe".
Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l'euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu'est l'UE, dixit Barroso.
En pleine crise économique, et alors que l'austérité est imposée aux États, l'UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu'une augmentation de près de 2 millions d'euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l'an prochain.
Nigel Farage a été l'un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l'UE ne valait pas mieux qu'une "république bananière".
Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle
http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet/
Fallait-il « sauver » Alstom ?
RépondreSupprimer8 octobre 2016
700 millions d’euros : sauver Alstom aura un coût. Mais rien n’est vraiment réglé.
Par Serge Federbusch.
La facture est astronomique pour « sauver Alstom » Pour préserver 400 emplois sur un site industriel pendant un an, et alors que les 400 employés auraient pu être recasés sur un autre site, l’État dépense 700 millions d’euros pour l’achat de 15 motrices TGV, soit 1,75 million d’euros par poste de travail ou encore plus prosaïquement 110 ans de SMIC par salarié.
Plus de motrices TGV pour sauver Alstom ?
Bien entendu, le site de Reichstoffen qui produit des motrices classiques s’inquiète à juste titre de la baisse d’activité qui ne manquera pas d’en résulter pour lui, puisque, si la SNCF fait rouler des motrices TGV sur des lignes corail, c’est autant de locomotives corail qui ne seront ni fabriquées ni vendues. On aura dépensé tout cet argent pour transférer le problème sur l’usine qui marchait.
Motrices TGV sur lignes classiques : une bonne idée ?
numerisation_20161008-3La SNCF s’inquiète aussi, car mettre des motrices TGV sur des lignes classiques signifie un entretien plus coûteux, sans rien apporter puisque la vitesse est limitée par le réseau. On ne fait pas rouler une formule 1 sur une départementale. Pour les trains, c’est pareil.
À ce stade et si l’État veut vraiment empêcher les employés de Belfort de se délocaliser, il aurait été plus intelligent de leur refiler 200 000 euros à chacun, la note aurait été divisée par plus de 8, et peut-être un ou deux des bénéficiaires aurait-il choisi de créer une nouvelle entreprise…
700 millions qui vont sauver Alstom ?
J’ai parfois l’impression que ceux qui essaient de nous gouverner sont restés de grands enfants. Il est vrai qu’à force de rester entre hauts fonctionnaires sans jamais avoir vu à quoi la vraie vie ressemblait, il est impossible de grandir. Après avoir joué au meccano industriel, les voilà qui se mettent au train électrique. Ils achètent des locomotives pour le compte de la SNCF qui n’a rien demandé et sans aucun appel d’offre, au mépris de toutes les règles.
Le drame dans tout cela, est que cette nouvelle ponction de 700 millions pour ne rien sauver, c’est l’équivalent de 44 000 SMIC annuels bruts, donc 20 000 à 30 000 emplois détruits ailleurs (en comptant large avec les charges sociales patronales).
Fallait-il sauver l’usine ?
Sarkozy avait nationalisé Alstom pour ne pas laisser sombrer la société, alors que la branche ferroviaire perdait déjà de l’argent et aurait pu être vendue pour renforcer le reste. C’était, parait-il, une bonne affaire. C’est vrai que mettre l’État aux commandes d’une entreprise, tout le monde sait que ça marche mieux. On place un chef comptable (haut fonctionnaire énarque de préférence et peut-être incompétent mais du bon bord politique) à la présidence, il dégaine sa calculette mais n’a aucune vision industrielle ; il ne cherchera pas à innover, ne regardera que le profit à très court terme et ne verra pas ce qu’il a sous le nez.
Il y a dix ans que Belfort n’a plus vendu une locomotive. Trop de charges et d’impôts pour être compétitifs dans les appels d’offre, trop de rigidité pour une entreprise qui s’imagine avoir un marché captif parce qu’il y a des accords-cadres avec la SNCF, autre entreprise d’État en faillite. Il faut fermer le site ? Qu’à cela ne tienne et Alstom peut se permettre d’être généreux avec les salariés qui ne veulent pas déménager plutôt que d’entretenir une usine non rentable. Il y a des années que cela aurait dû être fait.
http://www.contrepoints.org/2016/10/08/268222-faut-il-sauver-alstom
Fallait-il sauver l’usine Alstom ? Non. Non parce que c'est creuser un trou pour enterrer une montagne. Càd. que c'est demander au peuple de payer 500 personnes pour travailler alors qu'ailleurs (en d'autres pays pour la même somme d'argent) ce même travail en ferait travailler 5000 !*
SupprimerC'est aussi ce qui est demandé chaque jour aux français de payer des allocations pour des immigrés étrangers (nourris, logés, blanchis au frais du peuple) !
C'est une 'Société de consommation' à revoir.
Comment est-il possible d'éviter une facture de voirie ? La question est de savoir ce que contient votre poubelle. Elle ne contient pas tout ce qui est parti aux wc ou est resté chez vous en tant que meubles ou électro-ménager. Càd. qu'elle contient des épluchures de fruits & légumes, des emballages, etc. Or, vous allez au supermarché faire vos courses. Que vous empêche t-il d'y rapporter ce que vous y avez acheté la veille ou l'avant-veille par ce même voyage ?
C'est-à-dire qu'en un tour de main vous résolvez le problème de la voirie en la remplaçant gratuitement ! Or là vous allez me dire que cette montagne de déchets aux poubelles du supermarché sera elle aussi à payer par quelqu'un. Oui, c'est encore vous mais en bien moindre coût puisque les camions de voirie ne circuleront plus qu'en périphérie de la ville et n'iront qu'à un seul endroit au lieu... de dix mille !
*Les syndicats demandent toujours des hausses de salaire afin d'augmenter l'incompétence internationale au lieu de demander aux gouvernements de baisser les charges qui pèsent sur les entreprises !
‘Légaliser la prostitution permettrait de rapporter 200 millions d’euros par an au gouvernement’
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
7 octobre 2016
La Belgique doit légaliser la prostitution. Le gouvernement pourrait ainsi rassembler chaque année plus de 200 millions d’euros de recettes fiscales, estime Maurice Vande Reyde, le président de Jong VLD, dans Het Laatste Nieuws.
Les recettes d’une telle opération permettraient de combler le déficit budgétaire de 4,2 milliards d’euros. En outre, selon Vande Reyde, une légalisation de la prostitution mettrait également un terme à l’attitude ambiguë que la Belgique entretient envers la prostitution.
Amnesty international
« Beaucoup de prostituées travaillent actuellement au noir ou comme indépendants avec peu ou pas de protection sociale. Une reconnaissance de leur profession pourrait faire en sorte qu’elles contribuent pleinement à la société. Parallèlement, elles pourraient bénéficier d’une meilleure protection en cas de maladie, de licenciement ou d’accident du travail », ajoute Maurice Vande Reyde.
Des exemples dans d’autres pays ont montré qu’un tel système est viable. Par exemple, la Nouvelle-Zélande et l’Allemagne ont légalisé la prostitution depuis environ une décennie. Selon une étude, en Allemagne, les recettes fiscales du secteur de la prostitution s’élèvent à 1,4 milliards d’euros. En Belgique, on atteindrait 200 millions d’euros de recettes fiscales grâce à la légalisation de la prostitution, fait valoir Maurice Vande Reyde.
Des organisations comme Amnesty International ont appelé à sortir de la prostitution illégale. Enfin, la proposition de Vande Reyde bénéficie du soutien de Jong CD&V qui plaide également pour sortir la prostitution de l’illégalité.
https://fr.express.live/2016/10/07/legaliser-prostitution-permettrait-de-rapporter-200-millions-deuros-an-gouvernement/
La pipe hors TVA ou TTC ?
SupprimerLa Banque Mondiale : “La mondialisation a mené à des inégalités”
RépondreSupprimerAudrey Duperron
7 octobre 2016
Dans un mémo interne dont la BBC a eu communication, la Banque Mondiale admet que la croissance de la mondialisation n’a pas bénéficié à tout le monde. Il indique que les effets de la mondialisation sur les économies avancées sont “souvent inégaux” et qu’ils pourraient avoir mené à une inégalité dans les progressions des revenus.
“La mondialisation a joué un rôle puissant dans la création d’emplois et pour contribuer à élever les revenus dans les économies avancées”, indique-t-il. Mais “des indications récentes aux États-Unis suggèrent que les coûts d’ajustement pour les personnes employées dans les secteurs exposés à la concurrence à l’importation en provenance de Chine sont bien plus élevés que nous le pensions précédemment”.
“Même si les échanges mondiaux pourraient avoir contribué à augmenter les inégalités dans les économies à hauts revenus, le changement technologique et l’affaiblissement des institutions qui représentaient les intérêts de la main d’oeuvre en ont fait de même”, ajoute le rapport.
Il préconise des filets de sécurité sociale plus importants, l’amélioration des qualifications et des marchés du travail plus flexibles.
Jim Young Kim, le Président de la Banque Mondiale, a expliqué pourquoi les gens des pays développés étaient mécontents de la mondialisation : «Je les entends et ils me disent +ma vie n’est pas meilleure que celle de mes parents, et il ne me semble pas que la vie de mes enfants sera meilleure que la mienne+ », a dit a-t-il dit lors d’une interview à la BBC. « Donc, il y a une réelle inquiétude, mais la réponse consiste à avoir des programmes de sécurité sociale plus solides, de cette manière vous avez un filet de sécurité. Après cela, vous devez vous atteler sérieusement à l’obtention des compétences dont vous avez besoin pour les emplois du futur ».
La tentation du protectionnisme
Kim a indiqué que 20 % des emplois perdus dans les économies avancées pourraient être liés à la mondialisation. Le reste serait imputable à l’automatisation et au besoin pour de nouvelles compétences. Il estime que les gouvernements devraient faire plus d’efforts pour soutenir ceux qui ont perdu leurs emplois.
Il redoute également que les pays développés se drapent dans le protectionnisme, ce qui provoquerait un ralentissement de la croissance économique mondiale. Il explique que l’érection de barrières douanières risque de saper les efforts entrepris pour atteindre les objectifs ambitieux fixés pour éradiquer la la pauvreté d’ici 2030 (On parle de grande pauvreté lorsque les revenus quotidiens tombent en deçà de 1,25 dollar par jour). Ces objectifs sont ceux qui ont été fixés par une Commission des Nations Unies présidée par David Cameron en 2013.
https://fr.express.live/2016/10/07/banque-mondiale-inegalites/
Berlin : des milliers d'Allemands dénoncent la militarisation par l'OTAN (VIDEO)
RépondreSupprimer10 oct. 2016, 17:13
Des milliers de manifestants pacifistes ont organisé une marche pour la paix afin de dénoncer la montée en puissance de l'armée allemande ainsi que le rôle de l'OTAN dans la militarisation de l'Europe de l'Est visant la Russie.
Ils étaient 5 000 selon la police et entre 6 000 et 8 000 selon les organisateurs. Ce 8 octobre, des manifestants ont marché entre l'Alexanderplatz et la porte de Bradenburg, à Berlin, afin de dénoncer l'influence de l'OTAN accusée d'encourage la militarisation de l'Allemagne et la confrontation avec la Russie sur le dossier syrien.
Faisant valoir que les moyens consacrés à la guerre pourraient être bien mieux utilisés à améliorer la vie quotidienne des gens, les manifestants pacifistes ont exigé que le gouvernement allemand réduise le budget consacré à l'armée et annule les opérations extérieures.
«Le gouvernement allemand ne va pas dans la bonne direction. Les sanctions ne servent à rien. La présence de troupes allemandes en Pologne et en Ukraine est inutile», a indiqué un manifestant au micro de l'agence Ruptly, «nous appelons à un changement radical dans la politique allemande à l'égard de la Russie».
Lire aussi : L'Allemagne veut sa propre armée européenne : Bruxelles et l’OTAN face à une nouvelle crise
https://francais.rt.com/international/27409-berlin-manifestants-denoncent-otan
Milieux politiques allemands : les sanctions antirusses n'ont rien apporté de bon
RépondreSupprimer10 oct. 2016, 17:07
Dans le contexte de la crise en Syrie, quand les tensions grimpent d’un cran, certains hommes politiques allemands demandent à «se tourner de nouveau vers la Russie» et lever des sanctions «qui ne mènent à rien».
«Les sanctions réciproques n'ont rien apporté de bon. On doit les lever le plus rapidement possible», a déclaré Erwin Sellering, ministre-président de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) en appelant les pays occidentaux à se tourner de nouveau vers la Russie.
Ces paroles ont reflété les propos du vice-président du SPD, Thorsten Schäfer-Gümbel, qui forme la coalition au pouvoir avec l'Union démocratique chrétienne (CDU) d’Angela Merkel. «Le SPD doit donner un nouveau souffle à la politique de détente dans cette période de crise. […] Seule une patiente diplomatie et des négociations sont capables d'ouvrir la perspective de la paix et d'assurer la détente des relations», a-t-il précisé.
Thorsten Schäfer-Gümbel a également qualifié la Russie d'«acteur important sans lequel il était impossible de résoudre plusieurs questions globales, notamment apporter la paix en Syrie».
Le parti au pouvoir ne partage cependant pas cet enthousiasme. «La Russie cherche à diviser l'Occident et surtout l'Europe», s'est indigné le député de la CDU Roderich Kiesewetter, sans préciser de quelle manière elle le faisait.
Lire aussi : Sanctions contre la Russie : les Européens de plus en plus divisés et contradictoires
https://francais.rt.com/economie/27408-milieux-politiques-allemands-sanctions
Wikileaks diffuse un deuxième lot de plus de 2 000 courriels du chargé de campagne d'Hillary Clinton
RépondreSupprimer10 oct. 2016, 16:15
Julian Assange l'avait promis : d'ici au 8 novembre, date de l'élection présidentielle américaine, Wikileaks va publier petit à petit les courriers électroniques hackés de John Podesta, lesquels comportent des transcriptions des discours de Clinton.
Le 7 octobre, une première publication des emails piratés de John Podesta, le directeur de campagne d'Hillary Clinton, donnait une idée de la teneur des discours prononcés par la candidate démocrate devant des multinationales et des banques, notamment concernant ses intentions en matière de politique étrangère ou encore sa stratégie électorale.
Les interventions et les discours prononcés par le couple Clinton leur ont rapporté plus de 153 millions de dollars depuis 2001, selon un compte effectué par CNN. Dans un premier temps, l'entourage d'Hillary Clinton s'est refusé à confirmé l'authenticité des emails au motifs que ces derniers ont été obtenu par piratage, mais lors du deuxième débat télévisé, la candidate démocrate a dû reconnaître que les mails étaient bien originaux.
Chaque semaine, a indiqué le fondateur de Wikileaks retranché dans l'ambassade de l'Equateur à Londres, un lot de courriers sera publié, jusqu'au 8 novembre, jour du scrutin de l'élection présidentielle américaine.
Lire aussi : Wikileaks : de nombreux documents sur les élections américaines seront publiés d'ici au 8 novembre
https://francais.rt.com/international/27401-wikileaks-diffuse-deuxieme-lot-plus
Selon une étude, la justice allemande a employé massivement d'anciens nazis
RépondreSupprimer10 oct. 2016, 14:17 - Avec AFP
Près de 80% des cadres du ministère de la justice allemande d'après-guerre avaient officié sous le IIIe Reich, un nombre bien plus important que ce qui était convenu jusqu'ici, révèle un rapport publié lundi 10 octobre en Allemagne.
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Allemagne : Un vestige du nazisme transformé en station balnéaire de luxe (PHOTOS)
«Le nombre de membres du NSDAP [le Parti national-socialiste des travailleurs allemands] au sein du ministère de la Justice n'a pas baissé après la guerre comme on le supposait, mais a même augmenté dans les années 1950», indique au quotidien Süddeutsche Zeitung Christoph Safferling, qui a codirigé le rapport qui doit être présenté lundi par le ministre de la Justice, Heiko Maas.
L'apogée a été atteint en 1957, lorsque 77% des cadres dirigeants de l'administration judiciaire étaient d'ex-membres du NSDAP, selon les résultats de cette étude baptisée Dossier Rosenburg, du nom du bâtiment qui a abrité à partir de 1950 le ministère de la Justice à Bonn, alors capitale de la République fédérale d'Allemagne, pays sur lequel porte l'étude.
Influence
Cette présence massive d'ex-nazis dans l'appareil judiciaire explique en partie pourquoi l'Allemagne a été très lente pour juger les crimes commis sous le régime hitlérien. Ce n'est que ces dernières années que ce type de procès se multiplient, des décennies après la chute du IIIe Reich.
Sur les 170 personnes qui, entre 1949 et le début des années 70, ont occupé des postes de direction au sein du ministère, 90 appartenaient au NSDAP, a indiqué sur la radio publique Deutschlandfunk l'ex-ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui a initié ce rapport en 2012.
Trente-quatre d'entre eux ont même appartenu aux milices SA, les Sections d'assaut du parti nazi, poursuit Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui explique cette présence massive par la nécessité de recourir à des cadres expérimentés pour reconstruire l'appareil judiciaire.
«Nous ne nous attendions pas à ce que ce chiffre soit aussi élevé», a reconnu Christoph Safferling, alors que les études menées au sein des ministères de l'Intérieur ou des Affaires étrangères n'ont pas fait état d'un recyclage d'anciens nazis aussi massif.
«Les juristes de l'époque nazie ont continué à couvrir les anciennes injustices et à protéger leurs anciens camarades plutôt que de chercher à les dévoiler», a dénoncé Heiko Maas dans le Süddeutsche Zeitung.
https://francais.rt.com/international/27399-selon-etude-justice-allemande-a-employe-des-nazis-massivement
Selon une étude, la justice allemande a employé massivement d'anciens nazis
RépondreSupprimer10 oct. 2016, 14:17 - Avec AFP
Près de 80% des cadres du ministère de la justice allemande d'après-guerre avaient officié sous le IIIe Reich, un nombre bien plus important que ce qui était convenu jusqu'ici, révèle un rapport publié lundi 10 octobre en Allemagne.
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«Le nombre de membres du NSDAP [le Parti national-socialiste des travailleurs allemands] au sein du ministère de la Justice n'a pas baissé après la guerre comme on le supposait, mais a même augmenté dans les années 1950», indique au quotidien Süddeutsche Zeitung Christoph Safferling, qui a codirigé le rapport qui doit être présenté lundi par le ministre de la Justice, Heiko Maas.
L'apogée a été atteint en 1957, lorsque 77% des cadres dirigeants de l'administration judiciaire étaient d'ex-membres du NSDAP, selon les résultats de cette étude baptisée Dossier Rosenburg, du nom du bâtiment qui a abrité à partir de 1950 le ministère de la Justice à Bonn, alors capitale de la République fédérale d'Allemagne, pays sur lequel porte l'étude.
Influence
Cette présence massive d'ex-nazis dans l'appareil judiciaire explique en partie pourquoi l'Allemagne a été très lente pour juger les crimes commis sous le régime hitlérien. Ce n'est que ces dernières années que ce type de procès se multiplient, des décennies après la chute du IIIe Reich.
Sur les 170 personnes qui, entre 1949 et le début des années 70, ont occupé des postes de direction au sein du ministère, 90 appartenaient au NSDAP, a indiqué sur la radio publique Deutschlandfunk l'ex-ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui a initié ce rapport en 2012.
Trente-quatre d'entre eux ont même appartenu aux milices SA, les Sections d'assaut du parti nazi, poursuit Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui explique cette présence massive par la nécessité de recourir à des cadres expérimentés pour reconstruire l'appareil judiciaire.
«Nous ne nous attendions pas à ce que ce chiffre soit aussi élevé», a reconnu Christoph Safferling, alors que les études menées au sein des ministères de l'Intérieur ou des Affaires étrangères n'ont pas fait état d'un recyclage d'anciens nazis aussi massif.
«Les juristes de l'époque nazie ont continué à couvrir les anciennes injustices et à protéger leurs anciens camarades plutôt que de chercher à les dévoiler», a dénoncé Heiko Maas dans le Süddeutsche Zeitung.
https://francais.rt.com/international/27399-selon-etude-justice-allemande-a-employe-des-nazis-massivement
Les USA lancent une « troisième phase » de renforcement militaire contre la Chine
RépondreSupprimerPeter Symonds
WSWS
mer., 05 oct. 2016 19:49 UTCCarte
Le secrétaire à la Défense Ashton Carter a annoncé jeudi dernier une expansion spectaculaire « pivot » du Pentagone vers l'Asie, qui intensifiera la confrontation militaire déjà tendue avec la Chine dans la région. Il a déclaré que l'Asie-Pacifique était « la région la plus conséquente pour l'avenir de l'Amérique. »
A bord du porte-avions USS Carl Vinson à San Diego, Carter a décrit une «troisième phase» du renforcement des capacités militaires des États-Unis, avec un «réseau de sécurité principiel et inclusif» en Asie. Si Carter a affirmé que Pékin n'avait pas à être exclu du «réseau», tous les aspects de la «troisième phase» visent bien la préparation d'une guerre avec la Chine.
L'importance attribuée par Carter au Partenariat transpacifique (TPP) pour « lier les Etats-Unis plus étroitement aux 11 autres pays» souligne le but du «pivot » : maintenir la domination américaine et subordonner la Chine aux intérêts de la États Unis. Les termes du TPP assurent que Pékin en sera exclu à moins d'accepter les règles fixées par Washington.
Carter a souligné que l'hégémonie économique des États-Unis devait être soutenu par la puissance militaire. En décrivant la «troisième phase», il a déclaré que «les États-Unis continueront à développer notre avantage militaire pour que nous restions l'armée la plus puissante dans la région et le partenaire de sécurité de choix. »
Carter a indiqué que la « première phase » du « pivot » annoncé en 2011 avait impliqué une montée quantitative de l'armée américaine et la restructuration de ses bases militaires. Des dizaines de milliers de militaires américains ont été redéployés vers l'Asie, où Washington compte affecter 60 pour cent de ses capacités aériennes et navales. La restructuration des bases américaines au Japon, en Corée du Sud, à Guam et à Hawaii a commencé ; de nouveaux accords sur les bases militaires ont été conclus en Australie.
La « deuxième phase » a impliqué l'envoi des « capacités les plus avancées » en Asie, dont les avions de chasse furtifs F-22 et F-35, les avions P-8 de patrouille maritime, et les vaisseaux les plus récents, ainsi que des bombardiers stratégiques. Elle comprenait également un effort soutenu pour intensifier les relations militaires avec des alliés et des partenaires stratégiques pour encercler la Chine. Carter a souligné le renforcement des relations sécuritaires avec le Japon, la Corée du Sud, l'Australie, les Philippines, l'Inde, Singapour, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande en particulier.
Afin de maintenir cet «avantage militaire», Carter a décrit de vastes projets pour « une mise à jour qualitative et un investissement dans notre posture régionale. » Il a cité une liste de projets de haute technologie qui seront financés dès cette année, parmi lesquels :
* La conversion des sous-marins nucléaires Virginia pour les rendre « plus meurtriers et plus capables », en triplant leur charge de missiles de croisière.
(suite en dessous:)
* L'augmentation du financement pour plusieurs types de drones sous-marins, qui fait partie des plus de $40 milliards alloués pour les cinq prochaines années pour maintenir « la force de sous-marins et d'anti-sous-marins la plus létale dans le monde. »
RépondreSupprimer* Dépenser $12 milliards sur cinq ans pour un nouveau bombardier d'attaque à longue portée Raider B-21.
* Dépenser $56 milliards sur cinq ans pour acheter plus de 400 avions furtifs F-35.
* Un investissement de près de $16 milliards sur cinq ans pour rénover la flotte d'avions ravitailleurs.
* La réadaptation du missile SM-6 « pour qu'il puisse aussi attaquer les navires ennemis en mer à très longue distance."
* L'amélioration de la «portée et de la précision des missiles d'attaque terrestre et anti-navires ». ainsi que de nouvelles torpilles.
* De grands nouveaux investissements, à hauteur de $34 milliards l'année prochaine dans la guerre cybernétique, électronique et dans l'espace.
Chacune de ces nouvelles armes et améliorations doit servir à faire la guerre contre la Chine, fondée sur la stratégie de Bataille Air-Sea du Pentagone, à savoir un assaut massif de missiles et d'avions en Chine, complété par un blocus naval paralysant.
En outre, selon Carter, il y aura « d'autres surprises », dont certains investissements qui feront de « grands bonds en avant », et vont « respecter notre engagement depuis des décennies de consolider la sécurité dans la région Asie-Pacifique, forte et incontestable ».
La "troisième phase" consiste en l'intensification du « réseau de sécurité principiel et inclusif en Asie-Pacifique », ce que Carter a déclaré « ne pas être une alliance formelle, ni un effort pour contenir ou d'isoler quiconque ». L'utilisation du terme « principiel », qui signifie des « intérêts et valeurs partagés », est censée exclure la Chine. Le but cynique et hypocrite est d'opposer un réseau de soi-disant « démocraties » au régime autocratique à Beijing.
Carter a prononcé son discours juste avant de participer à une réunion des ministres de la Défense de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), afin d'attirer ces pays dans le « réseau de sécurité » américain. Les 10 membres de l'ASEAN sont: la junte thaïlandaise militaire, les régimes d'État-policier staliniens au Vietnam, au Cambodge et au Laos, des Etats quasi à parti unique en Malaisie et à Singapour, la monarchie absolue de Brunei, les Philippines actuellement dirigées par le président fascisant Rodrigo Duterte, ainsi que l'Indonésie et Myanmar, où les militaires continuent de jouer un rôle politique clé.
Carter a toutefois déclaré que ce deuxième dialogue informel « se pencherait sur nos intérêts et nos principes communs et identifierait de nouvelles façons de collaborer ensemble pour les réaliser. » Le vrai but de la rencontre est d'attirer les pays de l'ASEAN dans une alliance anti-chinoise et d'intensifier la pression sur la Chine à propos de la mer de Chine méridionale.
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La réunion, qui portait sur la «sécurité maritime,» suit de près la décision du 12 juillet de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye en faveur d'une procédure lancée par les Philippines, et soutenue par les USA, contre les prétentions territoriales chinoises en mer de Chine méridionale.
RépondreSupprimerWashington se préoccupe de plus en plus que le président Duterte des Philippines ne tente d'éviter d'une confrontation avec la Chine. Il a annoncé un desserrement des liens militaires avec les États-Unis. Dans ce contexte, la déclaration de Carter que « notre alliance avec les Philippines est solide » est une menace à peine voilée destinée à Duterte.
Carter a voulu impressionner les ministres de la Défense réunis avec une démonstration de la puissance militaire américaine, avec des survols d'avions de chasse F-22 et un bombardier stratégique B-1B. Les événements de vendredi se sont terminés par un dîner à bord du cuirassé USS Missouri, suivi samedi par une visite du destroyer USS Chung-Hoon.
Carter a présenté de nouvelles initiatives en matière de sécurité maritime, dont un dialogue maritime ASEAN et un exercice de sensibilisation au domaine maritime. Le Pentagone fournit déjà $425 millions sur cinq ans dans une initiative sur la Sécurité maritime pour fournir du matériel et de renforcer la collaboration avec certains membres de l'ASEAN : les Philippines, le Vietnam, l'Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande.
Il n'y a rien d'innocent ou de pacifique à propos de la décision du Pentagone de déployer rapidement la "troisième phase" de son rééquilibrage vers l'Asie. Au nom du maintien de la sécurité régionale, l'impérialisme américain se prépare rapidement à une épreuve de force avec la Chine, dont les conséquences seraient potentiellement catastrophiques.
(article paru en anglais le 4 octobre 2016)
https://fr.sott.net/article/29123-Les-USA-lancent-une-troisieme-phase-de-renforcement-militaire-contre-la-Chine
L'alimentation supérieure à la vaccination dans la prévention des maladies
RépondreSupprimerMichele Goldstein
Initiative citoyenne
mar., 04 oct. 2016 13:24 UTCCarte
-- Commentaire : La prévention de la maladie, notre corps n'agit qu'en ce sens pourrait-on dire. Par une activité physique spécifique, par une hygiène mentale appropriée, par une alimentation saine et adéquate, nous nous aidons nous-même à combattre les infections, les dérèglements organiques, l'instabilité mentale, émotionnelle, les agents de stress en tout genre. Si l'on ne peut jouer sur tous les tableaux, il reste des moyens non nuisibles de se soigner, quand la maladie s'est installée : compléments alimentaires sui generis, phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, parmi tant d'autres thérapies alternatives efficaces et naturelles. S'il y a urgence ou travail de fond spécifique, les antibiotiques, à utiliser de façon éclairée, sont là pour nous sauver la mise.
Rien à voir, donc, avec le discours des promoteurs de la doctrine vaccinale, criminels à grande échelle, qui veulent faire croire à la population que les vaccins préviennent la maladie ; qu'ils n'ont pas, ou si peu, d'effets secondaires ; que ceux-ci, s'ils existent vraiment, sont négligeables en regards des soi-disants avantages prophylactiques que les vaccins apportent. Ce qu'il en est vraiment :
Vaccination : la fabrique du consentement
Chaque vaccin (sans exception) provoque des dommages
Vaccin : ce que tout parent doit savoir
Vaccination : au nom du plus grand bien, c'est entendu...
Vaccination : une tragédie humaine
Pr Luc Montagnier et vaccination : « Simplement parce qu'on veut éviter les problèmes, on recule devant la reconnaissance de la réalité, et ça c'est anti-scientifique, totalement anti-scientifique. »
Vaccination et mythe de l'immunité de groupe
Vaccination : le biologiste Michel Georget argumente contre --
Plusieurs médecins commencent à se prononcer sur le danger des vaccins. Dans son récent best-seller A Mind of Your Own, le médecin holistique et psychiatre Kelly Brogan explique pourquoi elle s'oppose aux vaccinations.
Le Dr Brogan partage un exemple fascinant sur la façon dont le nutriment sélénium fut utilisé en Chine pour prévenir et traiter la maladie de Keshan (cardiomyopathie rare, secondaire à une carence en sélénium associée à une infection virale à coxsackie.), en lieu et place des vaccinations proposées par les chercheurs occidentaux. Le Dr Brogan explique également comment la vitamine A peut être utilisée pour prévenir et traiter la rougeole. De même avec la vitamine C pour le tétanos au lieu de la vaccination toxique et dangereuse. [1]
-- Commentaire : Voir à ce propos :
Tétanos, une propagande vaccinale supplémentaire --
(suite en dessous:)
Dans son fameux livre Nutrition et dégénérescence physique le célèbre dentiste Weston Price a décrit la parfaite santé dont jouissaient certaines populations autochtones. C'est à partir d'une excellente alimentation que les individus de ces régions avaient acquis une immunité naturelle contre la tuberculose, sans qu'aucune vaccination ne soit nécessaire. Les études comparatives des individus non vaccinés avec des individus vaccinés représentent un argument supplémentaire pour faire comprendre que les vaccins ne constituent pas la réponse adéquate pour la prévention des maladies. [2]
RépondreSupprimerLe cas de la maladie de Keshan en Chine
Dans un rapport de 2014, le New England Journal of Medicine montre qu'une carence en sélénium est susceptible de provoquer la maladie de Keshan. Le Dr Brogan explique comment un groupe de scientifiques occidentaux avaient proposé l'utilisation de vaccins pour lutter contre l'épidémie de Keshan. Mais cette proposition fut rejetée quand un chercheur fit remarquer que la population de certaines provinces où la maladie était endémique manquaient de sélénium, tandis que les habitants d'autres provinces qui pouvaient s'approvisionner en sélénium semblaient protégés contre cette maladie. [4]
La vitamine C traite le tétanos
Dans une étude publiée dans la bibliothèque Cocherane et dans les publications de l'Institut National de Santé, il est montré que l'administration d'un gramme de vitamine C par jour est efficace à 100% dans la prévention de la mortalité chez les enfants de 1 à 12 ans dont le diagnostic de tétanos avait été établi. Chez des personnes plus âgées (13 à 30 ans), souffrant de tétanos, l'utilisation de la vitamine C a pu réduire la mortalité de 45%. Dans les rares cas de tétanos, ce protocole est plus logique que le recours à la vaccination de masse dangereuse et inefficace contre le tétanos. [5,6]
La vitamine A réduit les complications de la rougeole, maladie de la petite enfance généralement sans problème
L'Institut National de Santé rend compte d'une étude identifiant les carences en vitamine A, en tant que facteur de risque pour les cas graves de rougeole. L'Organisation Mondiale de la Santé recommande l'administration d'une dose orale de 200.000 UI de vitamine A aux adultes et de 100.000 UI aux nourrissons pendant deux jours dans les zones carencées en vitamine A. [7]
La rougeole est généralement une maladie bénigne de l'enfance, alors que le vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) peut être lié à des conséquences graves sur la santé. L'utilisation de la vitamine A pour prévenir et traiter les très rares cas graves de rougeole est un protocole de santé beaucoup plus sûr que les dangereux programmes de vaccination de masse. [8]
Pour Weston Price l'alimentation est essentielle dans la prévention des maladies
Le dentiste Weston Price, dans son étude historique sur 10 ans de groupes endémiques dans le monde entier, a découvert que les groupes qui maintenaient une alimentation à haute valeur nutritive étaient naturellement résistants à la tuberculose, très répandue à cette époque. Lorsque ces individus ont délaissé les aliments riches en nutriments ; lorsqu'ils ont adopté les régimes alimentaires modernes, déficients en vitamines, ils sont devenus beaucoup plus sensibles à la tuberculose et ont beaucoup souffert. [9]
(suite en dessous:)
Vaccinés versus non vaccinés
RépondreSupprimerS'il faut encore d'autres preuves pour démontrer l'importance de l'alimentation dans la prévention des maladies en lieu et place des vaccinations dangereuses et inefficaces, il suffit d'examiner les études comparatives qui ont été réalisées chez des enfants vaccinés et chez des enfants non vaccinés. Dans de nombreuses études les résultats sont unanimes : les enfants non vaccinés jouissent d'une santé de loin supérieure par rapport aux enfants vaccinés.
Conclusion
De nombreuses maladies ont été liées à des carences en vitamines, y compris la rougeole, le tétanos, la tuberculose, et la maladie de Keshan. Plutôt que d'utiliser des vaccins dangereux et inefficaces, il convient davantage de mettre l'accent sur l'amélioration de l'état nutritionnel comme moyen sûr et efficace pour améliorer la santé et prévenir les maladies. [10]
Notes :
1. Brogan, Kelly. A Mind of Your Own. HarperCollins: New York, NY. 2016, pp.136-137.
2. https://vactruth.com/2016/06/03/vaccinated-vs-unvaccinated/
3. http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMcibr1402199
4. http://www.vitaminsdiary.com/disorders/keshan.html
5. http://www.cochrane.org...vitamin-c-for-preventing-and-treating-tetanus
6. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18425960
7. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11869601
8. https://vactruth.com/2016/02/18/mmr-vaccine/
9. Price, Weston A. Nutrition and Physical Degeneration. 8th Edition. The Price-Pottenger Nutrition Foundation: La Mesa, CA. 2009
10. http://www.naturalnews.com...vaccine_safety_medical_myths_junk_science.html
https://fr.sott.net/article/29126-L-alimentation-superieure-a-la-vaccination-dans-la-prevention-des-maladies
Les travailleurs d’1 entreprise japonaise sur 5 prestent 80 heures supplémentaires par mois
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
10 octobre 2016
Dans plus d’une entreprise japonaise sur cinq, les travailleurs prestent 80 heures supplémentaires par mois, indique un rapport du gouvernement japonais sur la charge de travail dans l’économie nationale auprès de plus de 1.700 entreprises et de 2.000 travailleurs.
Selon cette enquête, 23% des entreprises interrogées admettent qu’un certain nombre de leurs travailleurs réalisent plus de 80 heures supplémentaires par mois. Pour 11% des entreprises, les travailleurs prestent entre 80 et 100 heures supplémentaires et, pour 12% d’entre-elles, on atteint même plus de 100 heures supplémentaires par mois.
Le Japon est connu pour le poids important de sa charge de travail. Cela a même conduit il y a plus de trois décennies à la reconnaissance officielle du phénomène karoshi, une situation où l’excès d’heures supplémentaires donne lieu à des décès, notamment à cause d’accidents de travail ou de suicides.
Des chiffres du ministère japonais du Travail et du Bien-être, il ressort que l’an dernier, 93 suicides ont été reconnus comme accidents du travail, mais selon les scientifiques, cette statistique n’est que la partie visible de l’iceberg. En réalité, selon l’Agence nationale de police japonaise, il s’agirait de centaines de suicides par an.
Engagement
Les enquêteurs soulignent que le problème des heures supplémentaires excessives et le karoshi sont souvent sous-estimés ou ignorés par les entreprises. Selon eux, moins de 20% des entreprises concernées ont participé à une enquête sur les décès survenus.
« Les entreprises et le gouvernement ne tiennent pas à informer les travailleurs sur les possibilités de faire respecter les droits du travail », affirme Koichi Nakano, professeur de sciences politiques à l’université Sophia de Tokyo. « De longues heures de travail sont encore considérées comme la preuve d’un engagement et de fidélité à l’égard de l’entreprise.”
L’enquête indique que 21% des travailleurs japonais ont une semaine de travail d’au moins 49 heures, contre 16% aux Etats-Unis et 12,5% au Royaume-Uni.
https://fr.express.live/2016/10/10/travailleurs-d1-entreprise-japonaise-5-prestent-80-heures-supplementaires-mois/
Autres nouvelles du Japon
RépondreSupprimerle 9 octobre 2016
Depuis une semaine ma belle-fille rentre du bureau bien après 9 heures du soir et il lui est même arrivé de rejoindre le domicile familial à 22h35, et pourtant son employeur est une société européenne (dont je tairai le nom par discrétion). J’ai bien noté l’heure, et mon petit-fils qui attend comme chaque soir sa mère pour aller dormir manifestait avec un certain énervement son mécontentement. Ce genre de situation est relativement courant au Japon. Certains « salary-men » n’ont plus de vie de famille, il leur arrive de dormir sur leur lieu de travail et travailler également le dimanche pour faire face au surcroit de tâches à effectuer car la pénurie de main-d’oeuvre a créé une situation presque intenable … C’est d’ailleurs le sujet de la dépêche d’agence suivante.
Un Japonais actif sur cinq risque la mort par surmenage
Un cinquième des Japonais qui travaillent risquent de mourir de surmenage, selon un rapport gouvernemental. Ce phénomène est caractéristique de la société nippone.
Des centaines de décès liés au surmenage, par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide, sont enregistrés chaque année au Japon, ainsi que de nombreux problèmes de santé graves. Ce problème est à l’origine de nombreuses poursuites judiciaires.
Le rapport fait partie du premier livre blanc sur le +karoshi+, la mort par épuisement au travail, un document approuvé vendredi par le cabinet du Premier ministre, Shinzo Abe.
L’image populaire du salarié japonais trimant de très longues heures pour son employeur avant de prendre le dernier train pour rentrer chez lui est certes en train de changer. Toutefois, beaucoup de Japonais continuent à passer au bureau beaucoup plus d’heures que leurs homologues dans les autres économies modernes.
Selon le rapport, 22,7% des firmes japonaises interrogées entre décembre 2015 et janvier 2016 ont déclaré que certains de leurs employés faisaient plus de 80 heures supplémentaires chaque mois – 80 étant officiellement le seuil à partir duquel le risque de mourir de surmenage est considéré comme sérieux.
L’étude indique aussi que 21,3% des employés japonais travaillent 49 heures ou plus par semaine en moyenne, contre 16,4% des employés aux Etats-Unis, 12,5% en Grande-Bretagne et 10,4% en France.
Le rapport rapporte aussi que les employés japonais ont fait état de niveaux élevés de stress liés à leur travail. Des responsables ont appelé les sociétés japonaises à améliorer les conditions de travail.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/10/09/autres-nouvelles-du-japon/
Même les milliardaires reçoivent des subventions de la PAC
RépondreSupprimerAudrey Duperron
10 octobre 2016
Certaines des personnes les plus riches du monde reçoivent des subventions de l’UE pour les aider à maintenir leurs avoirs immobiliers. Parmi eux, Mohamed al-Fayed (photo), l’ancien propriétaire du magasin Harrod’s de Londres, actuel propriétaire de l’hôtel Ritz à Paris.
Al-Fayed est devenu célèbre lorsque son fils Dodi est mort avec la princesse britannique Diana dans un accident de voiture à Paris en 1997. Dans le dernier Sunday Times Rich, la fortune d’Al-Fayed est évaluée à 1,9 milliard d’euros.
Le Suédois, Stefan Persson, propriétaire de H & M, et le Danois Anders Povlsen, qui possède la chaîne de prêt à porter Bestseller, mais aussi 10 % de la boutique en ligne Zalando, ont aussi reçu des subventions dans le cadre de la politique agricole commune (PAC), rapporte le Sunday Times .
Ce fonds financé par les contribuables européens repose sur deux piliers : l’organisation du marché et le développement rural. La part des dépenses agricoles dans le budget de l’UE est en baisse, mais elle représente encore 38 % du total.
Les 3 milliardaires susmentionnés reçoivent ces subventions pour maintenir leurs domaines britanniques. Povlsen est le plus grand propriétaire privé en Ecosse.
Au total, ces 3 hommes ont reçu 4 millions d’euros de la PAC.
https://fr.express.live/2016/10/10/milliardaires-subventions-pac-ue/
Arte et les OGM : beaucoup de mensonges et peu de vérités ?
RépondreSupprimer10 Octobre 2016
par Seppi
Chaud devant ! Le vendredi 14 octobre 2016, à une heure inconnue (!) s'ouvrira la mascarade du Tribunal Monsanto. En deux journées – samedi et dimanche – l'affaire sera quasiment pliée. Ubu Tribunal aura entendu les témoins – tous à charge – et les procureurs ; pas l'accusé et encore moins ses défenseurs, ce n'est pas prévu au programme. Dans un suprême effort pour paraître impartiaux, ils ont consenti à déférer la décision jusqu'à décembre 2016. À moins que ce ne soit conçu pour maintenir un suspense factice, et donc des opportunités d'actionner les médias.
Mais cette pantalonnade se prépare aussi médiatiquement. Arte diffusera donc le mardi 11 octobre 2016 un « document... » sur les OGM : « OGM : mensonges et vérités », réalisé par M. Frédéric Castaignède.
Il y a sa filmographie... Et il y a la bande annonce et les aguiches. Hélas !
Arte et les OGM : beaucoup de mensonges et peu de vérités ?
Une présentation qui fourche dès la deuxième phrase
L'ambition présentée à la fin du premier paragraphe de la page de la bande annonce est forte :
« Ce tour d'horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l'appui. »
Rien ne vaut l'autopromotion et l'autosatisfaction ! Mais l'incompétence crasse apparaît dès la deuxième phrase :
« Le secteur agroalimentaire se repose de plus en plus sur les cultures OGM. Plus résistantes, elles permettraient de répondre aux besoins conséquents de l’élevage de masse. »
Un petit conditionnel... alors que par exemple le soja est GM à plus de 90 % dans les grands pays producteurs et exportateurs... Et surtout cette limitation à « l'élevage de masse ». Décidément, on se moque d'entrée du chaland.
Mais rassurons-nous :
« Tourné dans onze pays et sur quatre continents, ce documentaire s'emploie ainsi avec succès à explorer l'ensemble des enjeux liés aux plantes et animaux transgéniques, tant dans le champ de la santé que dans celui de l'environnement et de la biodiversité. »
« ...avec succès... » ? Aux dernières nouvelles leurs chevilles ne sont pas enflées.
Comment illustrer les OGM dans le monde ?
Eh bien, avec une carte censée montrer les lois sur l'étiquetage des produits contenants des OGM ou dérivés d'OGM ! On se serait attendu à la carte classique de l'ISAAA des pays qui cultivent des OGM.
http://www.isaaa.org/siteimages/brief51/b51es-fig1.jpg
Source
Mais non ! En plus, ce qu'on nous présente, c'est un bidule du CFS (Center for Food Safety). Le CFC est présenté comme :
« ...une organisation à but non-lucratif américaine visant à protéger la santé et l'environnement des hommes en promouvant une agriculture biologique et durable. »
Nous sommes au moins prévenus de la partialité de la source...
Comment illustrer les avantages du Bt chez le maïs ?
(suite en dessous:)
Une première aguiche est censée répondre à « Le maïs OGM, ça fonctionne comment ? ». Mais la séquence de deux minutes ne porte que sur la résistance à certains insectes grâce au Bt. Ne renâclons pas trop... la séquence, largement psychédélique, finit sur une note positive.
RépondreSupprimerLa suivante s'intitule : « Quand la nature s'adapte ». On a donc droit à un couplet sur la chrysomèle du maïs et, bien évidemment, sur les « superweeds », les super-mauvaises herbes. Explication sur la toile :
« En raison de la surutilisation de la toxine BT, les insectes y deviennent résistants. Cela a pour conséquence l’emploi problématique d'insecticides sur des plantes transgéniques. Les cultivateurs de plantes TH (tolérantes à un herbicide) sont quant à eux confrontés à de mauvaises herbes résistantes aux herbicides.
Le téléspectateur ne saura vraisemblablement pas que la chrysomèle est une exception ;que les plantes Bt restent efficaces sur la plupart des ravageurs ; qu'une toxine Bt qui perd de son efficacité peut être remplacée par une autre ou par un empilement de toxines ; que les mauvaises herbes ne sont pas « résistantes aux herbicides », mais à un herbicide ou une famille d'herbicides et qu'il existe des solutions simples comme... utiliser un autre herbicide.
Pour la « contamination », on sort Ignacio Chapela de la naphtaline
Un « document... » – formule à compléter quand nous aurons tout vu – sur les OGM ne saurait se concevoir sans longs développement sur la « contamination »... vous savez cette affreuse histoire de grain de pollen GM baladeur qui aurait l'audace de se poser sur une plante non GM, déclenchant un véritable tsunami d'extinction de la biodiversité et, en tout cas, une tempête dans le cerveau des opposants.
On peut se permettre d'être sarcastique : le maïs GM – c'est l'espèce emblématique pour cette affaire – ou plutôt les maïs GM sont maintenant cultivés sur des surfaces considérables, à côté de variétés non GM, sans que l'on – enfin les scientifiques et autres observateurs non contaminés par l'idéologie – ait constaté un déluge de « contamination » ou une apocalypse génétique.
Il suffit du reste de réfléchir deux secondes : un modeste gène de tolérance à un herbicide condamnerait les cultures traditionnelles au Mexique et la diversité génétique (alors qu'il y est de surcroît condamné au chomage dans ces cultures) ? Quid alors des 99,99... % des autres gènes des hybrides modernes cultivés au Mexique ?
C'est que, pour l'occasion, on a ressorti Ignacio Chapela. Explication en introduction à l'aguiche sur « OGM et contamination : un risque pour la biodiversité ? » :
« Si l’augmentation de l’utilisation de pesticides, liée au phénomène de résistance, suscite des inquiétudes pour la santé humaine, le phénomène de contamination des cultures traditionnelles voisines des OGM présente quant à lui de sérieux risques pour la biodiversité. Le microbiologiste Ignacio Chapela nous explique pourquoi. »
Le risque de « contamination » des cultures traditionnelles voisines des OGM aurait été, selon la voix off, « longtemps nié par les fabricants » (le propos se rapporte à la situation générale, pas à celle du Mexique). Quelle imbécillité ! Cette question – abordée avec un vocabulaire neutre et objectif – est au cœur du métier de producteur de semences, voire de producteurs de certaines cultures comme la maïs doux.
(suite en dessous:)
RépondreSupprimerMais Superman Chapela arriva pour « révéler le contraire au Mexique ». Oh ! Il n'a découvert que des traces d'ADN de maïs transgénique dans les criollos de la région d'Oaxaca... suffisant pour assurer sa célébrité personnelle et monter une saga de conspirations et de coups tordus dont Quist et Chapela ont bien entendu été les victimes. Des traces dont beaucoup pensent qu'elles proviennent d'une contamination du dispositif d'analyse au laboratoire en Californie... Car ses résultats, publiés dans Nature en octobre 2001 – il y a 15 ans – n'ont pas été confirmés. La revue Nature a même produit un article subséquent qui constitue une sorte d'acte de contrition : les preuves avancées par Quist et Chapela étaient bien trop ténues pour justifier la publication de leur article.
Nous n'entrerons pas davantage dans la polémique mais resterons sur le « document... ». M. Chapela dit qu'à l'époque :
« Monsanto affirmait qu'une distance d'un mètre cinquante était suffisante pour empêcher une pollinisation croisée... »
Comment peut-on croire ça ? Ou plutôt, comment un scientifique, qui s'est intéressé à la question, peut-il proférer une telle énormité ?
On peut craindre le pire pour ce « document... » : que son ambition est de nous administrer des « vérités » fondées sur des « mensonges ».
L'« affaire Séralini »
Un « document... » sur les OGM sans l'« affaire Séralini » ? Inconcevable !
On se souviendra qu'en septembre 2012, dans une opération scientifico-médiatique soigneusement orchestrée, M. Gilles-Éric Séralini et son équipe publièrent une « étude » sur des rats ayant consommé du maïs GM NK 603 et/ou du glyphosate (rétractée par Food&Chemical Toxicology, elle a été republiée dans Environmental Sciences Europe). L'Obs, partenaire principal en France, titra : « Oui, les OGM sont des poisons ».
Un peu de recul s'impose : quatre ans après, les OGM sont toujours cultivés et utilisés dans le monde (y compris l'événement NK 603). Ils sont toujours utilisés dans cette Europe réfractaire aux OGM... De deux choses l'une : ou bien les OGM sont réellement des poisons et un nombre impressionnant d'autorités de régulation et de gouvernements sont irresponsables ; ou bien...
En fait, il suffisait de lire le résumé de l'article et de regarder une figure pour se rendre compte que cette « étude » ne valait pas un clou, pour reprendre les termes du toxicologue Gérard Pascal, publiés le 20 septembre 2012, le lendemain de la sortie de l'« étude ». Celle-ci a été démontée par une bonne dizaine d'autorités de régulation, y compris les ANSES et HCB français et critiquée tant sur son contenu que sur les modalités de l'expérimentation au regard du bien-être animal et sur le tapage médiatique.
Mais la réponse classique dans cette situation est de présenter les auteurs des études comme des martyrs, victimes de grandes conspirations de multinationales prêtes à tout pour le profit.
Le « document... » semble y succomber avec assiduité et délices. La séquence est intitulée : « À quelle science se fier ? Monsanto et l'affaire Séralini ».
(suite en dessous:)
Et c'est introduit par :
RépondreSupprimer« En septembre 2012, une étude dirigée par le chercheur Gilles-Éric Séralini remet en cause l’innocuité du maïs transgénique NK603. Il est alors discrédité à la fois personnellement et scientifiquement par Monsanto, qui possède un département de chercheurs qui attaque toute science nuisible à l’entreprise. »
Pitoyable ! Monsanto... Monsanto... Comme si toutes les autres critiques n'existaient pas. Euh ! La théorie du complot implique que les dizaines de critiques non liées à Monsanto aient été téléguidées, orchestrées par la firme de Creve Cœur.
C'est pitoyable !
Le « document... » convoque donc M. Stéphane Foucart à la barre pour déployer la thèse du complot :
« Séralini a été attaqué par les faux-nez de l'industrie d'une manière extrêmement violente... on l'a accusé d'être membre d'une secte vitaliste chrétienne... en bref, on l'a associé à toutes sortes de mouvements antiscientifiques, ce qui n'est absolument pas avéré à mon sens. Donc voilà, on a là une autre technique qui est mise en œuvre par l'industrie des biotechnologies végétales et qui s'attaque plutôt aux personnes qu'aux résultats, des résultats étant bien évidemment discrédités dans la foulée... »
Non, M. Foucart, les résultats ont été discrédités dans la foulée de leur publication ! Le lendemain même, en témoigne votre propre journal et son « OGM : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" », jamais démenti. Et discrédités sur la base d'éléments scientifiques, pas du tout liés aux personnes en cause.
En bref, M. Foucart nous livre un exemple éclatant de la « fabrique du mensonge » par le monde de l'idéologie anti-OGM.
C'est encore plus pitoyable.
Une présentation qui fourche dès la deuxième phrase
L'ambition présentée à la fin du premier paragraphe de la page de la bande annonce est forte :
« Ce tour d'horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l'appui. »
Rien ne vaut l'autopromotion et l'autosatisfaction ! Mais l'incompétence crasse apparaît dès la deuxième phrase :
« Le secteur agroalimentaire se repose de plus en plus sur les cultures OGM. Plus résistantes, elles permettraient de répondre aux besoins conséquents de l’élevage de masse. »
Un petit conditionnel... alors que par exemple le soja est GM à plus de 90 % dans les grands pays producteurs et exportateurs... Et surtout cette limitation à « l'élevage de masse ». Décidément, on se moque d'entrée du chaland.
Mais rassurons-nous :
« Tourné dans onze pays et sur quatre continents, ce documentaire s'emploie ainsi avec succès à explorer l'ensemble des enjeux liés aux plantes et animaux transgéniques, tant dans le champ de la santé que dans celui de l'environnement et de la biodiversité. »
« ...avec succès... » ? Aux dernières nouvelles leurs chevilles ne sont pas enflées.
Comment illustrer les OGM dans le monde ?
(suite en dessous:)
Eh bien, avec une carte censée montrer les lois sur l'étiquetage des produits contenants des OGM ou dérivés d'OGM ! On se serait attendu à la carte classique de l'ISAAA des pays qui cultivent des OGM.
RépondreSupprimerhttp://www.isaaa.org/siteimages/brief51/b51es-fig1.jpg
Source
Mais non ! En plus, ce qu'on nous présente, c'est un bidule du CFS (Center for Food Safety). Le CFC est présenté comme :
« ...une organisation à but non-lucratif américaine visant à protéger la santé et l'environnement des hommes en promouvant une agriculture biologique et durable. »
Nous sommes au moins prévenus de la partialité de la source...
Comment illustrer les avantages du Bt chez le maïs ?
Une première aguiche est censée répondre à « Le maïs OGM, ça fonctionne comment ? ». Mais la séquence de deux minutes ne porte que sur la résistance à certains insectes grâce au Bt. Ne renâclons pas trop... la séquence, largement psychédélique, finit sur une note positive.
La suivante s'intitule : « Quand la nature s'adapte ». On a donc droit à un couplet sur la chrysomèle du maïs et, bien évidemment, sur les « superweeds », les super-mauvaises herbes. Explication sur la toile :
« En raison de la surutilisation de la toxine BT, les insectes y deviennent résistants. Cela a pour conséquence l’emploi problématique d'insecticides sur des plantes transgéniques. Les cultivateurs de plantes TH (tolérantes à un herbicide) sont quant à eux confrontés à de mauvaises herbes résistantes aux herbicides.
Le téléspectateur ne saura vraisemblablement pas que la chrysomèle est une exception ;que les plantes Bt restent efficaces sur la plupart des ravageurs ; qu'une toxine Bt qui perd de son efficacité peut être remplacée par une autre ou par un empilement de toxines ; que les mauvaises herbes ne sont pas « résistantes aux herbicides », mais à un herbicide ou une famille d'herbicides et qu'il existe des solutions simples comme... utiliser un autre herbicide.
Pour la « contamination », on sort Ignacio Chapela de la naphtaline
Un « document... » – formule à compléter quand nous aurons tout vu – sur les OGM ne saurait se concevoir sans longs développement sur la « contamination »... vous savez cette affreuse histoire de grain de pollen GM baladeur qui aurait l'audace de se poser sur une plante non GM, déclenchant un véritable tsunami d'extinction de la biodiversité et, en tout cas, une tempête dans le cerveau des opposants.
On peut se permettre d'être sarcastique : le maïs GM – c'est l'espèce emblématique pour cette affaire – ou plutôt les maïs GM sont maintenant cultivés sur des surfaces considérables, à côté de variétés non GM, sans que l'on – enfin les scientifiques et autres observateurs non contaminés par l'idéologie – ait constaté un déluge de « contamination » ou une apocalypse génétique.
(suite en dessous:)
Il suffit du reste de réfléchir deux secondes : un modeste gène de tolérance à un herbicide condamnerait les cultures traditionnelles au Mexique et la diversité génétique (alors qu'il y est de surcroît condamné au chomage dans ces cultures) ? Quid alors des 99,99... % des autres gènes des hybrides modernes cultivés au Mexique ?
RépondreSupprimerC'est que, pour l'occasion, on a ressorti Ignacio Chapela. Explication en introduction à l'aguiche sur « OGM et contamination : un risque pour la biodiversité ? » :
« Si l’augmentation de l’utilisation de pesticides, liée au phénomène de résistance, suscite des inquiétudes pour la santé humaine, le phénomène de contamination des cultures traditionnelles voisines des OGM présente quant à lui de sérieux risques pour la biodiversité. Le microbiologiste Ignacio Chapela nous explique pourquoi. »
Le risque de « contamination » des cultures traditionnelles voisines des OGM aurait été, selon la voix off, « longtemps nié par les fabricants » (le propos se rapporte à la situation générale, pas à celle du Mexique). Quelle imbécillité ! Cette question – abordée avec un vocabulaire neutre et objectif – est au cœur du métier de producteur de semences, voire de producteurs de certaines cultures comme la maïs doux.
Mais Superman Chapela arriva pour « révéler le contraire au Mexique ». Oh ! Il n'a découvert que des traces d'ADN de maïs transgénique dans les criollos de la région d'Oaxaca... suffisant pour assurer sa célébrité personnelle et monter une saga de conspirations et de coups tordus dont Quist et Chapela ont bien entendu été les victimes. Des traces dont beaucoup pensent qu'elles proviennent d'une contamination du dispositif d'analyse au laboratoire en Californie... Car ses résultats, publiés dans Nature en octobre 2001 – il y a 15 ans – n'ont pas été confirmés. La revue Nature a même produit un article subséquent qui constitue une sorte d'acte de contrition : les preuves avancées par Quist et Chapela étaient bien trop ténues pour justifier la publication de leur article.
Nous n'entrerons pas davantage dans la polémique mais resterons sur le « document... ». M. Chapela dit qu'à l'époque :
« Monsanto affirmait qu'une distance d'un mètre cinquante était suffisante pour empêcher une pollinisation croisée... »
Comment peut-on croire ça ? Ou plutôt, comment un scientifique, qui s'est intéressé à la question, peut-il proférer une telle énormité ?
On peut craindre le pire pour ce « document... » : que son ambition est de nous administrer des « vérités » fondées sur des « mensonges ».
L'« affaire Séralini »
Un « document... » sur les OGM sans l'« affaire Séralini » ? Inconcevable !
On se souviendra qu'en septembre 2012, dans une opération scientifico-médiatique soigneusement orchestrée, M. Gilles-Éric Séralini et son équipe publièrent une « étude » sur des rats ayant consommé du maïs GM NK 603 et/ou du glyphosate (rétractée par Food&Chemical Toxicology, elle a été republiée dans Environmental Sciences Europe). L'Obs, partenaire principal en France, titra : « Oui, les OGM sont des poisons ».
Un peu de recul s'impose : quatre ans après, les OGM sont toujours cultivés et utilisés dans le monde (y compris l'événement NK 603). Ils sont toujours utilisés dans cette Europe réfractaire aux OGM... De deux choses l'une : ou bien les OGM sont réellement des poisons et un nombre impressionnant d'autorités de régulation et de gouvernements sont irresponsables ; ou bien...
(suite en dessous:)
En fait, il suffisait de lire le résumé de l'article et de regarder une figure pour se rendre compte que cette « étude » ne valait pas un clou, pour reprendre les termes du toxicologue Gérard Pascal, publiés le 20 septembre 2012, le lendemain de la sortie de l'« étude ». Celle-ci a été démontée par une bonne dizaine d'autorités de régulation, y compris les ANSES et HCB français et critiquée tant sur son contenu que sur les modalités de l'expérimentation au regard du bien-être animal et sur le tapage médiatique.
RépondreSupprimerMais la réponse classique dans cette situation est de présenter les auteurs des études comme des martyrs, victimes de grandes conspirations de multinationales prêtes à tout pour le profit.
Le « document... » semble y succomber avec assiduité et délices. La séquence est intitulée : « À quelle science se fier ? Monsanto et l'affaire Séralini ».
Et c'est introduit par :
« En septembre 2012, une étude dirigée par le chercheur Gilles-Éric Séralini remet en cause l’innocuité du maïs transgénique NK603. Il est alors discrédité à la fois personnellement et scientifiquement par Monsanto, qui possède un département de chercheurs qui attaque toute science nuisible à l’entreprise. »
Pitoyable ! Monsanto... Monsanto... Comme si toutes les autres critiques n'existaient pas. Euh ! La théorie du complot implique que les dizaines de critiques non liées à Monsanto aient été téléguidées, orchestrées par la firme de Creve Cœur.
C'est pitoyable !
Le « document... » convoque donc M. Stéphane Foucart à la barre pour déployer la thèse du complot :
« Séralini a été attaqué par les faux-nez de l'industrie d'une manière extrêmement violente... on l'a accusé d'être membre d'une secte vitaliste chrétienne... en bref, on l'a associé à toutes sortes de mouvements antiscientifiques, ce qui n'est absolument pas avéré à mon sens. Donc voilà, on a là une autre technique qui est mise en œuvre par l'industrie des biotechnologies végétales et qui s'attaque plutôt aux personnes qu'aux résultats, des résultats étant bien évidemment discrédités dans la foulée... »
Non, M. Foucart, les résultats ont été discrédités dans la foulée de leur publication ! Le lendemain même, en témoigne votre propre journal et son « OGM : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" », jamais démenti. Et discrédités sur la base d'éléments scientifiques, pas du tout liés aux personnes en cause.
En bref, M. Foucart nous livre un exemple éclatant de la « fabrique du mensonge » par le monde de l'idéologie anti-OGM.
C'est encore plus pitoyable.
Une présentation qui fourche dès la deuxième phrase
L'ambition présentée à la fin du premier paragraphe de la page de la bande annonce est forte :
« Ce tour d'horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l'appui. »
Rien ne vaut l'autopromotion et l'autosatisfaction ! Mais l'incompétence crasse apparaît dès la deuxième phrase :
« Le secteur agroalimentaire se repose de plus en plus sur les cultures OGM. Plus résistantes, elles permettraient de répondre aux besoins conséquents de l’élevage de masse. »
(suite en dessous:)
Un petit conditionnel... alors que par exemple le soja est GM à plus de 90 % dans les grands pays producteurs et exportateurs... Et surtout cette limitation à « l'élevage de masse ». Décidément, on se moque d'entrée du chaland.
RépondreSupprimerMais rassurons-nous :
« Tourné dans onze pays et sur quatre continents, ce documentaire s'emploie ainsi avec succès à explorer l'ensemble des enjeux liés aux plantes et animaux transgéniques, tant dans le champ de la santé que dans celui de l'environnement et de la biodiversité. »
« ...avec succès... » ? Aux dernières nouvelles leurs chevilles ne sont pas enflées.
Comment illustrer les OGM dans le monde ?
Eh bien, avec une carte censée montrer les lois sur l'étiquetage des produits contenants des OGM ou dérivés d'OGM ! On se serait attendu à la carte classique de l'ISAAA des pays qui cultivent des OGM.
Source
Mais non ! En plus, ce qu'on nous présente, c'est un bidule du CFS (Center for Food Safety). Le CFC est présenté comme :
« ...une organisation à but non-lucratif américaine visant à protéger la santé et l'environnement des hommes en promouvant une agriculture biologique et durable. »
Nous sommes au moins prévenus de la partialité de la source...
Comment illustrer les avantages du Bt chez le maïs ?
Une première aguiche est censée répondre à « Le maïs OGM, ça fonctionne comment ? ». Mais la séquence de deux minutes ne porte que sur la résistance à certains insectes grâce au Bt. Ne renâclons pas trop... la séquence, largement psychédélique, finit sur une note positive.
La suivante s'intitule : « Quand la nature s'adapte ». On a donc droit à un couplet sur la chrysomèle du maïs et, bien évidemment, sur les « superweeds », les super-mauvaises herbes. Explication sur la toile :
« En raison de la surutilisation de la toxine BT, les insectes y deviennent résistants. Cela a pour conséquence l’emploi problématique d'insecticides sur des plantes transgéniques. Les cultivateurs de plantes TH (tolérantes à un herbicide) sont quant à eux confrontés à de mauvaises herbes résistantes aux herbicides.
Le téléspectateur ne saura vraisemblablement pas que la chrysomèle est une exception ;que les plantes Bt restent efficaces sur la plupart des ravageurs ; qu'une toxine Bt qui perd de son efficacité peut être remplacée par une autre ou par un empilement de toxines ; que les mauvaises herbes ne sont pas « résistantes aux herbicides », mais à un herbicide ou une famille d'herbicides et qu'il existe des solutions simples comme... utiliser un autre herbicide.
Dégâts de la chrysomèle sur racines de maïs (à droite)
Pour la « contamination », on sort Ignacio Chapela de la naphtaline
Un « document... » – formule à compléter quand nous aurons tout vu – sur les OGM ne saurait se concevoir sans longs développement sur la « contamination »... vous savez cette affreuse histoire de grain de pollen GM baladeur qui aurait l'audace de se poser sur une plante non GM, déclenchant un véritable tsunami d'extinction de la biodiversité et, en tout cas, une tempête dans le cerveau des opposants.
(suite en dessous:)
On peut se permettre d'être sarcastique : le maïs GM – c'est l'espèce emblématique pour cette affaire – ou plutôt les maïs GM sont maintenant cultivés sur des surfaces considérables, à côté de variétés non GM, sans que l'on – enfin les scientifiques et autres observateurs non contaminés par l'idéologie – ait constaté un déluge de « contamination » ou une apocalypse génétique.
RépondreSupprimerIl suffit du reste de réfléchir deux secondes : un modeste gène de tolérance à un herbicide condamnerait les cultures traditionnelles au Mexique et la diversité génétique (alors qu'il y est de surcroît condamné au chomage dans ces cultures) ? Quid alors des 99,99... % des autres gènes des hybrides modernes cultivés au Mexique ?
Ce genre de déclaration fait de son auteur une référence incontournable pour le monde alter et anti...
C'est que, pour l'occasion, on a ressorti Ignacio Chapela. Explication en introduction à l'aguiche sur « OGM et contamination : un risque pour la biodiversité ? » :
« Si l’augmentation de l’utilisation de pesticides, liée au phénomène de résistance, suscite des inquiétudes pour la santé humaine, le phénomène de contamination des cultures traditionnelles voisines des OGM présente quant à lui de sérieux risques pour la biodiversité. Le microbiologiste Ignacio Chapela nous explique pourquoi. »
Le risque de « contamination » des cultures traditionnelles voisines des OGM aurait été, selon la voix off, « longtemps nié par les fabricants » (le propos se rapporte à la situation générale, pas à celle du Mexique). Quelle imbécillité ! Cette question – abordée avec un vocabulaire neutre et objectif – est au cœur du métier de producteur de semences, voire de producteurs de certaines cultures comme la maïs doux.
Mais Superman Chapela arriva pour « révéler le contraire au Mexique ». Oh ! Il n'a découvert que des traces d'ADN de maïs transgénique dans les criollos de la région d'Oaxaca... suffisant pour assurer sa célébrité personnelle et monter une saga de conspirations et de coups tordus dont Quist et Chapela ont bien entendu été les victimes. Des traces dont beaucoup pensent qu'elles proviennent d'une contamination du dispositif d'analyse au laboratoire en Californie... Car ses résultats, publiés dans Nature en octobre 2001 – il y a 15 ans – n'ont pas été confirmés. La revue Nature a même produit un article subséquent qui constitue une sorte d'acte de contrition : les preuves avancées par Quist et Chapela étaient bien trop ténues pour justifier la publication de leur article.
Nous n'entrerons pas davantage dans la polémique mais resterons sur le « document... ». M. Chapela dit qu'à l'époque :
« Monsanto affirmait qu'une distance d'un mètre cinquante était suffisante pour empêcher une pollinisation croisée... »
Comment peut-on croire ça ? Ou plutôt, comment un scientifique, qui s'est intéressé à la question, peut-il proférer une telle énormité ?
On peut craindre le pire pour ce « document... » : que son ambition est de nous administrer des « vérités » fondées sur des « mensonges ».
L'« affaire Séralini »
Un « document... » sur les OGM sans l'« affaire Séralini » ? Inconcevable !
(suite en dessous:)
On se souviendra qu'en septembre 2012, dans une opération scientifico-médiatique soigneusement orchestrée, M. Gilles-Éric Séralini et son équipe publièrent une « étude » sur des rats ayant consommé du maïs GM NK 603 et/ou du glyphosate (rétractée par Food&Chemical Toxicology, elle a été republiée dans Environmental Sciences Europe). L'Obs, partenaire principal en France, titra : « Oui, les OGM sont des poisons ».
RépondreSupprimerUn peu de recul s'impose : quatre ans après, les OGM sont toujours cultivés et utilisés dans le monde (y compris l'événement NK 603). Ils sont toujours utilisés dans cette Europe réfractaire aux OGM... De deux choses l'une : ou bien les OGM sont réellement des poisons et un nombre impressionnant d'autorités de régulation et de gouvernements sont irresponsables ; ou bien...
En fait, il suffisait de lire le résumé de l'article et de regarder une figure pour se rendre compte que cette « étude » ne valait pas un clou, pour reprendre les termes du toxicologue Gérard Pascal, publiés le 20 septembre 2012, le lendemain de la sortie de l'« étude ». Celle-ci a été démontée par une bonne dizaine d'autorités de régulation, y compris les ANSES et HCB français et critiquée tant sur son contenu que sur les modalités de l'expérimentation au regard du bien-être animal et sur le tapage médiatique.
Mais la réponse classique dans cette situation est de présenter les auteurs des études comme des martyrs, victimes de grandes conspirations de multinationales prêtes à tout pour le profit.
Le « document... » semble y succomber avec assiduité et délices. La séquence est intitulée : « À quelle science se fier ? Monsanto et l'affaire Séralini ».
Et c'est introduit par :
« En septembre 2012, une étude dirigée par le chercheur Gilles-Éric Séralini remet en cause l’innocuité du maïs transgénique NK603. Il est alors discrédité à la fois personnellement et scientifiquement par Monsanto, qui possède un département de chercheurs qui attaque toute science nuisible à l’entreprise. »
Pitoyable ! Monsanto... Monsanto... Comme si toutes les autres critiques n'existaient pas. Euh ! La théorie du complot implique que les dizaines de critiques non liées à Monsanto aient été téléguidées, orchestrées par la firme de Creve Cœur.
C'est pitoyable !
Le « document... » convoque donc M. Stéphane Foucart à la barre pour déployer la thèse du complot :
« Séralini a été attaqué par les faux-nez de l'industrie d'une manière extrêmement violente... on l'a accusé d'être membre d'une secte vitaliste chrétienne... en bref, on l'a associé à toutes sortes de mouvements antiscientifiques, ce qui n'est absolument pas avéré à mon sens. Donc voilà, on a là une autre technique qui est mise en œuvre par l'industrie des biotechnologies végétales et qui s'attaque plutôt aux personnes qu'aux résultats, des résultats étant bien évidemment discrédités dans la foulée... »
(suite en dessous:)
Non, M. Foucart, les résultats ont été discrédités dans la foulée de leur publication ! Le lendemain même, en témoigne votre propre journal et son « OGM : "Le protocole d'étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires" », jamais démenti. Et discrédités sur la base d'éléments scientifiques, pas du tout liés aux personnes en cause.
RépondreSupprimerEn bref, M. Foucart nous livre un exemple éclatant de la « fabrique du mensonge » par le monde de l'idéologie anti-OGM.
C'est encore plus pitoyable.
http://seppi.over-blog.com/2016/10/arte-et-les-ogm-beaucoup-de-mensonges-et-peu-de-verites.html
US Caught Faking Vidéos Al-Qaïda en Irak
RépondreSupprimerOn nous demande de croire, en d'autres termes, que le Pentagone est allé à l'effort, et des dépenses considérables de ressources. pour créer de fausses vidéos d'Al-Qaïda dans le seul but de suivre des militants présumés.
8 octobre 2016,
par James Corbett
Quand une enquête menée conjointement par le Sunday Times et le Bureau du journalisme d'investigation est intitulé "Nouvelles et faux drapeaux Faux" vous savez que quelque chose est si pourri dans le royaume du Danemark (ou le District des criminels) que l'odeur ne peut plus être ignorée .
Longue histoire courte: "Le Pentagone a donné une entreprise controversée au Royaume-Uni PR plus d'un demi-milliard de dollars pour exécuter un programme top secret de propagande en Irak, le Bureau of Investigative Journalism peut révéler la sortie de Bell Pottinger inclus segments de télévision courts réalisés dans le style de nouvelles en arabe. réseaux et vidéos insurgés faux qui pourraient être utilisés pour suivre les gens qui les regardaient, selon un ancien employé ".
Selon le rapport, basé en grande partie sur le témoignage d'un ex-employé de Bell Pottinger, le programme a été supervisé par le général David Petraeus et la Maison Blanche elle-même et est composée de trois catégories de production: ops "blancs", où le travail est attribué; ops "gris", où le travail est attribué; et ops "noires", où le travail est faussement attribué.
Les ops gris inclus des choses comme assemblant vidéo basse résolution d'attentats insurgés autour de l'Irak, mettant la narration arabe sur elle, et le distribuer aux stations de télévision locales à l'air. Ils ont été faits pour donner l'impression qu'ils avaient été créés par les chaînes de télévision arabes. On peut noter, que le Bureau fait, que ce soit le type exact de l'opération que le Pentagone a été exposé pour la course avec un cabinet de relations publiques différente en 2005 qui a provoqué l'indignation nationale et une enquête officielle.
Les black ops que Bell Pottinger engagés dans de fausses vidéos inclus la création "d'Al-Qaïda" bricolé à partir (?) Des vidéos "réelles" d'Al-Qaïda et brûlé sur CD. Ces CD ont ensuite été déposés sur les lieux de raids des insurgés présumés. Selon l'enquête du Bureau, les vidéos ont été encodés au format Real Player, ce qui nécessite une connexion Internet pour fonctionner. Un code attachant que l'accès à Internet à un compte Google Analytics a ensuite été utilisé pour suivre l'adresse IP de l'ordinateur quel que soit fini la lecture du CD.
On nous demande de croire, en d'autres termes, que le Pentagone est allé à l'effort (et dépense considérable de ressources) pour créer de fausses vidéos d'Al-Qaïda dans le seul but de suivre des militants présumés. Un coup d'œil rapide sur ce seul scénario, cependant (abstraction faite de l'un des autres ops noirs qui auraient pu se déroulent et sont encore inconnus du public), suggère au moins deux autres utilisations pour ces CD:
Tout d'abord, abandonné sur les lieux d'un raid d'un militant présumé qu'ils pouvaient alors facilement être utilisés comme justification pour le raid lui-même. En d'autres termes, les CD pourraient devenir des «preuves» à utiliser contre quiconque que les forces américaines voulaient cibler comme un terroriste.
(suite en dessous:)
Et d'autre part, les vidéos pourraient avoir (et probablement auraient) agi comme les outils de recrutement qu'ils étaient apparemment destinés à agir comme.
RépondreSupprimerMais sans aucun contrôle dans le programme et que les comptes d'un principal dénonciateur de Bell Pottinger pour aller sur, il est impossible de connaître l'ampleur réelle de cette histoire. les vidéos d'Al-Qaïda vraiment reconstituées à partir de vidéos Qaïda "originaux" étaient, ou ont-ils été créés à partir de rien? Quels autres moyens ont été utilisés ces vidéos? Ont-ils jamais présentés au grand public comme authentique médias Al-Qaïda? Les opérations sont en cours? Ont opérations similaires été menées avec ISIS?
Étant donné les antécédents du Pentagone, il est sûr de supposer que la réponse à toutes ces questions est «oui». Attendez-vous, une histoire d'une seule source furtivement déclarés à ce sujet d'une équipe MSM / ONG dans 5-10 ans (après la prochaine marionnette président est installé et le Obama cage d'oiseau revêtement a été nettoyé).
Alors que tout cela son obsédante familier pour vous? Cela devrait. Chaque caractéristique unique de cette histoire est déjà arrivé. Plusieurs fois. Passons en revue la liste de contrôle.
Un gouvernement embauche d'une firme de relations publiques pour créer la propagande de guerre? Bien sûr, cela n'a rien de nouveau. Non seulement il précède irakien scandale journal, mais il y avait l'histoire "incubateur bébé" avant cela. Vous vous souvenez de celui-là, où la fille de l'ambassadeur du Koweït fait semblant d'être une infirmière qui avait vu les Irakiens jetaient des bébés koweïtiens sur les incubateurs et les laissant mourir sur le sol de l'hôpital froid? Oui, ce fut le travail de Hill and Knowlton, une firme de relations publiques américaine.
A "nouvelles" organisation diffusion de fausses vidéos comme vraies nouvelles ?
On n'a pas besoin de chercher très difficile de voir que se passe tout le temps. Juste cet été passé, certains journalistes britanniques ont éclaté payer certains junkies habiller comme les marchands d'armes, puis les a filmés portant des masques de ski dans la forêt faisant semblant de vendre des AK-47 à de futurs djihadistes.
Un gouvernement plantation histoires fausses dans les médias à tambour jusqu'à l'hystérie de guerre ?
Qu'en est-il dans les années 1970 quand la CIA ont utilisé leurs actifs dans les médias pour planter une fausse histoire à propos de soldats cubains violant les femmes angolaises pour justifier l'action clandestine dans le pays? Ou, durant la période précédant la guerre du Golfe II quand la CIA a fait une vidéo "prétendant montrer Oussama Ben Laden et ses acolytes assis autour d'un feu de camp swigging bouteilles de liqueur et savourant leurs conquêtes avec les garçons" comme Jeff Stein a révélé dans le Washington Post 2010?
Une agence américaine créant la propagande afin d'influencer l'opinion publique dans un pays cible?
Bien évidemment cela arrive tout le temps. Mais si vous voulez un exemple coloré, consultez l'histoire de l'USAID (aka la CIA) a tenté de coopter la scène hip-hop cubain pour commencer un mouvement de protestation des jeunes contre Castro. (Vous pouvez même vérifier les employés de l'Oncle Sam laisser tomber quelques lignes de dope sur YouTube !)
(suite en dessous:)
Non, cette dernière histoire de faux médias dans la guerre en Irak est ni surprenant ni nouvelle. Pour tout étudiant de l'histoire (même les autres moins informés), cela devrait être presque attendu. Mais encore, nous ne devrions jamais manquer d'utiliser ces histoires, mais sans surprise, pour nous rappeler deux choses:
RépondreSupprimer1) la question toujours tous les médias que vous voir et d'entendre, en particulier en temps de guerre ou dans l'accumulation à la guerre.
2) Vous pouvez tout savoir sur ces histoires, mais vos amis / collègues / voisins ne le font pas. Ces incidents font pour une anecdote de refroidisseur d'eau intéressant et aident à planter les graines dans d'autres, les graines qui pourraient fleurir quand ils commencent enfin interroger la rhétorique de la guerre dans l'avenir. (Si vous avez suivi la propagande dominante entourant Alep au cours des dernières semaines, vous savez comment cette prise de conscience sérieuse propagation est à ce moment.)
Le rapport "Faux Nouvelles et False Flags" se termine en citant le dénonciateur dans l'histoire paraissant justifier les fausses vidéos à lui-même: "si elle a sauvé une vie, il [était] une bonne chose à faire."
Eh bien, comme dénonciateurs de fraude MSM, nous devons avoir la même mentalité: Si briser le conditionnement d'un plus zombie TV-croyant peut conduire à un moins partisan de la prochaine guerre d'agression illégale, ce sera une bonne chose à faire.
http://theinternationalforecaster.com/International_Forecaster_Weekly/US_Caught_Faking_Al_Qaeda_Videos_in_Iraq
USA 2017-2020: Une Nation Ingouvernable ?
RépondreSupprimerle 10 Octobre 2016
par Charles Hugh Smith
Peu importe qui gagne la présidence, une question beaucoup plus importante se profile: va aux États-Unis ingouvernable 2017-2020 ? Il existe de multiples sources de la question.
On est bien sûr l'impopularité remarquable des deux candidats à la présidence. Pour toutes les raisons qui sont fâcheusement familières, quiconque gagne la présidence restera profondément impopulaire avec environ 40% de la population adulte.
Bien que nous ne pouvons pas dire «jamais», disons qu'il est «extrêmement improbable» que les fans de Hillary Clinton sera le coton à Donald Trump, ou vice versa: les deux candidats ont été des personnalités publiques depuis des décennies, et il est hautement improbable que l'habituel " Je vais servir tous les gens "discours prononcé par le nouveau président va changer beaucoup d'esprits.
Il est pas trop difficile de prévoir non seulement les embouteillages, mais les embouteillages en colère. Aucun des deux candidats peut compter sur les moindres lambeaux de bonne volonté de l'autre partie, et avec bi-partisanerie déjà morts à l'arrivée, précisément dans quelle mesure la gouvernance peut tout président profondément honni offrir la nation?
Que les experts veuillent ou non, une question qui ne va pas disparaître après l'élection est la domination de l'élite financière et politique de la nation: le top .01%. Comme beaucoup d'entre nous dans les médias alternatifs, et à un degré moindre mais néanmoins significative, dans les médias ont été en notant, la domination de la classe d'élite des financiers et des politicards a augmenté au cours du 21ème siècle.
Je l'ai décrit dans un certain nombre de façons: le modèle état-cartel, neofeudalism (avec le fond 95% étant soit la dette-serfs ou personnes à charge sur le pain de l'Etat et des cirques), ou le modèle neocolonialial-financialisation: L'UE, Neofeudalism et Modèle néocoloniale-Financialisation (24 mai 2012).
Simon Johnson, co-auteur de 13 Bankers: The Takeover Wall Street et la prochaine effondrement financier et blanc Burning House: Notre dette nationale et pourquoi il peut faire pour vous, décrit cela comme Le Coup calme dans un séminale 2009 essai:
"L'industrie financière a effectivement capturé notre gouvernement un état de choses qui décrit plus généralement les marchés émergents, et est au centre de nombreuses crises sur les marchés émergents. Si le personnel du FMI pourrait parler librement aux États-Unis, il nous dire ce qu'il raconte tous les pays de cette situation: la récupération échouera à moins que nous rompons l'oligarchie financière qui bloque la réforme essentielle. Et si l'on veut éviter une véritable dépression, nous manquons de temps ".
Peu importe pour qui ils votent, un nombre croissant d'Américains viennent à comprendre que leurs oppresseurs ne sont pas des «terroristes» étrangers, mais les élites du cru qui sont devenus plus riches et donc plus puissant au cours des sept dernières années de la «prospérité».
Comme je l'ai montré à plusieurs reprises, les 5% des ménages ont fait très très bien au cours des dernières décennies, et le fond 95% ont au mieux accroché sur et au pire vu le pouvoir d'achat de leur plomb de revenus.
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Vous ne pouvez pas résoudre ce problème sans renverser le statu quo. tweaks politiques tels que "une formation plus d'emplois», plus d'avantages sociaux, les réductions d'impôts pour la classe-aucun milieu de ces réformes simulacres va changer la dynamique ou la structure du pouvoir de l'US
RépondreSupprimerEt puisque personne au pouvoir, va changer le statu quo qui leur est bénéfique si richement, le ressentiment des élites au pouvoir ne fera que croître au cours des quatre prochaines années. L'autre question tacite est que le fond 95% commencent à voir à travers le ministère de vomir implacable de propagande de fausses factoids et "talk heureux bonnes nouvelles»:
Toutes les questions "bouton rouge" se résument à ceci: la partie supérieure .01% prendre toutes les décisions importantes pour servir leurs propres intérêts; le top 5% des technocrates et des professionnels qui ont très bien fait pour eux-mêmes au cours des sept dernières années soutiendra les élites, et le fond 95% sont effectivement non seulement impuissance politique, mais financièrement.
Je dirais que coup financier de Simon Johnson est de 50 ans derrière le coup d'Etat de gouvernance dans laquelle l'Etat profond a décidé le «peuple» doivent être dépouillés du pouvoir de peur qu'ils gâcher "ce qui est le mieux pour eux», ce qui est bien sûr décidé pour eux par le organes élitistes de l'Etat profond, que je viens d'esquisser ici:
Vous voyez le dilemme pour les élites en cours d'exécution de la nation: si elles continuent d'exploiter la nation pour leur propre bénéfice, ils risquent une révolution sociale qui menace leur confortable arrangement état-cartel.
Mais si elles retournent un certain pouvoir au peuple, eh bien, les gens pourraient effectivement renoncer au projet impérial, guerre sans fin, rodomontades, et la domination d'élite de la nation.
Peu importe qui gagne l'élection, aux États-Unis sera ingouvernables dans une période de crises d'auto-renforcement. Tous les gambits financiers flim-flam qui ont créé l'illusion de la prospérité tombent en morceaux, et le projet impérial est en train de perdre son emprise sur les récits et sur le terrain.
La seule façon de gouverner avec succès est de résoudre effectivement les problèmes systémiques sous-jacents, mais faire cela nécessite renverser un, égoïste élite corrompue, la même élite qui ne sera jamais renoncer à son pouvoir ou sa richesse.
Mon nouveau livre est n ° 8 sur Kindle court lit -> politique et sciences sociales: Pourquoi Notre Status Quo a échoué et est la réforme Au-delà (3,95 $ ebook Kindle, $ 8.95 édition imprimée) Pour en savoir plus, s'il vous plaît visitez le site web du livre.
http://www.washingtonsblog.com/2016/10/usa-2017-2020-ungovernable-nation.html#more-61716
Pareillement que les favoris pour les USA demeurent S. Palin et le Dr Paul, ils ne sont pas présentés. Pourtant, déjà il y a 8 ans ils auraient été élus face à l'inconnu aux faux papiers.
Supprimer«Propagande» à l'école : cinq manuels qui ont fait scandale
RépondreSupprimer10 oct. 2016, 17:46
Immigration, avortement, théorie du genre... Les manuels scolaires français n'échappent pas aux nombreuses polémiques qui traversent la société. La preuve en cinq exemples.
Défendre l'accueil des migrants : le seul point de vue tolérable ?
Pour l'Education nationale, est-il inconcevable de refuser l'ouverture des frontières aux migrants ? C'est ce que suggère la capture d'écran d'un manuel scolaire – semble-t-il d'éducation civique – diffusée sur Twitter le 9 octobre.
On y lit l'intitulé d'une double-page d'exercices : «Que pensez-vous de l'arrivée de migrants en France ?», suivi de l'objectif : «Trouver des arguments pour débattre ou défendre son point de vue à l'oral». Seul hic : les trois personnalités parmi lesquelles l'élève est amené à choisir, afin de s'entraîner à défendre une opinion, sont toutes fortement susceptibles d'avoir les mêmes idées sur la question migratoire : il s'agit d'«un réfugié afghan», d'un «maire d'une commune prête à accueillir des réfugiés» et du «directeur de l'association Terre d'asile»...
Les anti-IVG infiltrent l'école
Fin septembre, la mise en lumière par deux lycéennes de l'Académie de Montpellier d'une brochure distribuée dans des établissements scolaires privés a créé de vives réactions sur les réseaux sociaux. En cause : le «manuel de bioéthique» en question, édité par la fondation Lejeune depuis 2006, tient un discours anti-avortement. On trouve en effet dans ses pages un fétus humain affirmant qu'il est «vivant», ou un texte expliquant qu'un enfant né d'un viol est «innocent» et ne mérite pas «la peine de mort».
Obama la colombe vs Poutine l'homme de fer
Des internautes ont également relevé la finesse dont a fait preuve un manuel scolaire des éditions Magnard, dans les courtes fiches biographiques qu'il consacre à Vladimir Poutine et Barack Obama : le premier y est décrit comme «un ancien membre des services secrets (KGB)» menant «une politique autoritaire tant dans son pays qu'à l'extérieur de ses frontières», tandis que le second est présenté comme un président ayant rompu «avec la politique belliqueuse de son prédécesseur et favoris[é] la négociation et la diplomatie».
Il n'est pas sûr que le chef d'Etat américain lui-même validerait ce portrait : dans une interview récente au New York Magazine, celui-ci avait en effet déclaré sans détour : «Je n'ai jamais prétendu que j'étais un pacifiste.»
La «fachosphère» dans les manuels scolaires ?
Des lecteurs de manuels scolaires pour CAP de la rentrée 2016 ont eu la surprise de découvrir, comme source d'une citation de l'ex-secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la ville Fadela Amara, le site... fdesouche.com – classé par un certain nombre de médias français à l'extrême droite.
La théorie du genre à l'école : une polémique datant de 2011
En France, la première polémique concernant l'enseignement de la théorie du genre à l'école a éclaté peu avant la rentrée scolaire 2011 : 80 députés UMP (ancien nom pour Les Républicains) avaient demandé le retrait d'un manuel de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), dont un chapitre intitulé «Devenir homme ou femme» faisait polémique.
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Parmi les passages décriés par les élus de droite se trouvait notamment, d'après le Huffington Post, le suivant : «Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l'autre».
RépondreSupprimerLire aussi : Le pape François accuse l'Education nationale française d'enseigner la théorie du genre
https://francais.rt.com/france/27411-propagande-ecole-cinq-manuels-scandale
SupprimerPareillement qu'elle est faite dans les États islamiste envers les tout jeunes bambins (qui sont battus très violemment s'ils oublient ou interprètent mal un verset du coran !), c'est tout jeune qu'est inculquée la violence et la haine des autres jusqu'au devoir de supprimer ses adversaires ! C'est ce qu'il en ressort des manuels scolaires comme aussi et surtout des 'reportages télés' avec mensonges à presque 100 % ! (ex: 'le réchauffement climatique', le 'bio', les 'OGM', etc).
Ainsi, l'élève qui en 1978 faisait 10 fautes par dictée est passé aujourd'hui à plus de 14 fautes d'orthographe !