Par Michel Gay.
le 15 octobre 2016
Tenter d’utiliser des arguments techniques et logiques pour expliquer à un antinucléaire viscéral que la production d’énergie nucléaire est une chance pour l’humanité, c’est comme essayer d’apprendre à chanter à une chèvre. Que faire ?
La production d’énergie est un des piliers qui détermine le mode de vie d’une société. Sans une énergie abondante et bon marché, les civilisations modernes s’écrouleraient d’elles-mêmes.
Pour aboutir à cet effondrement, le procédé est simple. Il faut détruire ce qui fonctionne, notamment le nucléaire, pour le remplacer par des moyens qui conduisent à des impasses techniques et économiques tels que, par exemple, l’éolien et le solaire photovoltaïque. La société moderne de consommation « capitaliste » n’y résistera pas et implosera de l’intérieur.
La dangereuse tactique des décroissants
C’est le but ultime visé par les « décroissants », altermondialistes et autres dangereux rêveurs écologistes antinucléaires adeptes d’une certaine « écologie » idéalisée. Ils répandent dans les grands médias complaisants des informations biaisées, voire mensongères. Leur tactique basique, mais efficace, consiste à utiliser des anecdotes ridicules et effrayantes pour impressionner les personnes techniquement ignorantes.
Longtemps, les scientifiques ont laissé « braire » en pensant que ces « bêtises » disparaîtraient rapidement en se heurtant à la solide réalité. Mais en démocratie représentative, il n’est pas bon qu’une majorité de citoyens soit intoxiquée insidieusement et continuellement par des arguments fallacieux, car ils votent. Et ils vont élire des représentants qui pensent comme eux. Ensuite, ils se plaindront des conséquences des décisions prises par ceux qu’ils ont portés au pouvoir.
Le coût du tournant énergétique
Une étude publiée en octobre 2016 a calculé le coût total du tournant énergétique allemand (Energiewende) jusqu’en 2015 (150 milliards d’euros) et son évolution jusqu’en 2025 (520 milliards d’euros).
D’ici 2025, un ménage allemand de quatre personnes qui paie déjà deux fois plus cher son électricité (29 c€ / kWh) qu’un ménage français, payera donc plus de 25 000 € pour augmenter la part des énergies renouvelables à 40% dans la production d’électricité. Et les coûts supplémentaires dans les secteurs du transport et du chauffage ne sont même pas inclus dans ce total, ni les hausses du soutien aux énergies renouvelables et aux réseaux électriques.
En France, le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) envisage une part de 28% à 31% d’énergies renouvelables dans la production électrique d’ici 2023, ce qui correspond à la situation de l’Allemagne en 2016.
« Comment a-t-on pu en arriver là ? »
Si le gouvernement français poursuit sa politique actuelle de transition énergétique, les ménages français subiront le même sort que les ménages allemands.
Au final, la phrase rituelle reviendra : « Comment a-t-on pu en arriver là ? »
La réponse est simple : par manque d’anticipation due à une minorité agissante provoquant une cécité collective du peuple, le plus souvent avec les meilleures intentions du monde.
Cette minorité active a aussi investi les rouages de la démocratie à haut niveau (Union européenne, Assemblée nationale, Sénat).
Parti pris anti-nucléaire
Ainsi, en 2012, en tant que rapporteur, le sénateur du parti écologiste EELV Jean Desessard a réussi à dévoyer les conclusions d’un rapport1 pour aboutir à une démonstration antinucléaire souhaitée par lui et son parti politique. Et cela en parfaite contradiction avec la majorité des 36 auditions de haut niveau effectuées par la commission d’enquête du Sénat.
Alors pourquoi les responsables compétents ne montent-ils pas au créneau ?
Il y a plusieurs raisons, notamment celles-ci :
– ils ont un travail qui les occupe. Et contredire posément des âneries avec des arguments techniques prend beaucoup plus de temps que de raconter n’importe quoi. En plus, c’est souvent ennuyeux et ça n’intéresse personne…
– ils sont donc peu invités à s’exprimer dans les grands médias. Lors de la dernière émission d’Arte sur le nucléaire le 20 septembre 2016, la présentatrice n’avait qu’un seul invité : un élu écologiste européen qui a pu dire tout le mal qu’il pensait du nucléaire sans contradiction,
– ils ont souvent un devoir de réserve dans leur domaine,
– lorsqu’ils s’expriment, ils sont accusés d’appartenir à un lobby nucléaire qui défend son pré carré. Bien sûr, le lobby vert n’existe pas…
Quelques ingénieurs et scientifiques se sont risqués à donner publiquement des explications rationnelles. Ils ont dû parfois faire face à une salle hostile noyautée par des associations antinucléaires « indépendantes » (de Greenpeace ?). Ils ne recommenceront pas. Ils ont été interpellés comme représentants de rapaces industriels assoiffés d’argent et mettant intentionnellement en danger les enfants, les personnes âgées, les handicapés, les pêcheurs, et même les oiseaux.
Le débat public en salle sur le stockage géologique CIGEO, par exemple, a dû être annulé au profit d’un débat sur internet.
Le devoir moral d’informer
Tenter d’utiliser des arguments techniques et logiques pour expliquer à un antinucléaire viscéral que la production d’énergie nucléaire est une chance pour l’humanité, c’est comme essayer d’apprendre à chanter à une chèvre : c’est frustrant et vous énervez la chèvre.
En démocratie, chacun a, et doit avoir, le droit de s’exprimer. Mais il faut un équilibre pour proposer des éléments de comparaison aux citoyens afin d’éclairer leurs choix. Une population mal informée peut collectivement basculer dans le caniveau à cause d’une ignorance entretenue.
Laisser braire, c’est bien, mais nos élus doivent savoir raison garder et guider le troupeau vers les pâturages nourrissants en évitant les précipices.
1) Rapport n°667 du Sénat : « Électricité : assumer les coûts et préparer la transition énergétique » du 12 juillet 2012. Deux tomes et 930 pages au total. ?
http://www.contrepoints.org/2016/10/15/268935-antinucleaires-faut-laisser-braire
WikiLeaks, John Podesta et Hillary Clinton : les cinq révélations choc à retenir
RépondreSupprimer14 oct. 2016, 22:37
De la stratégie vis-à-vis des médias jusqu'aux extra-terrestres, les révélations parfois ahurissantes contenues dans les milliers de mails du directeur de campagne de la candidate démocrate continuent de s'accumuler avec cette septième livraison.
Comme l'a promis WikiLeaks, les publications de mails piratés se succèdent et se succèderont sans doute jusqu'au jour de l'élection présidentielle américaine. A l'heure du septième envoi, les mails permettent de se plonger dans l'intimité de l'équipe de campagne d'Hillary Clinton.
Manipulation des médias et de l'opinion publique
Les mails attestent de l'intention de tromper l'opinion publique et de la perdre dans la complexité des différentes affaires.
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«Je pense que nous devons vraiment déterminer si les électeurs vont y croire et si nous pouvons de façon crédible confondre Benghazi et les emails», écrit ainsi Oren Shur, directeur des médias payants dans le cadre de la campagne de la candidate démocrate à John Podesta, le directeur de campagne, quelques semaines avant qu'Hillary Clinton ne soit auditionnée par le Congrès américain au sujet de l'attentat terroriste contre le consulat américain de la ville libyenne en septembre 2012, alors qu'Hillary Clinton était secrétaire d'Etat. Après des tests sur des groupes témoins, Hillary Clinton décide alors de constamment se référer à ses réponses données au sujet de Benghazi, les faisant passer pour des réponses sur le piratage de ses mails.
Daesh soutenu par l'Arabie saoudite et le Qatar
Selon un autre des emails piratés, Hillary Clinton savait pertinemment que l'organisation terroriste Etat islamique bénéficiait du soutien de l'Arabie saoudite et du Qatar, des alliés privilégiés des Etats-Unis au Moyen Orient. Le courrier électronique vient de la candidate démocrate elle-même : «Alors que les opérations militaires et paramilitaires progressent, nous devons utiliser la diplomatie et des moyens de renseignement plus classiques afin d'accentuer la pression sur le Qatar et l'Arabie saoudite, lesquels fournissent clandestinement un soutien à la fois financier et logistique à Daesh et autres groupes radicaux sunnites de la région».
Les vraies décisions politiques doivent rester secrètes
Les mails contiennent aussi des fragments des discours payés qu'Hillary Clinton a prononcés pour le compte d'entreprises privées (485 000 dollars pour Deutsche Bank, 675 000 dollars pour Goldman Sachs). Dans l'un de ces discours destinés à l'élite de la finance, et non pas aux électeurs, Hillary Clinton estime que les processus de prise de décision doivent rester en coulisses au risque de rendre les citoyens «nerveux».
(suite en dessous:)
«Si tout le monde regarde, vous savez, toutes les discussions en coulisse, les marchés conclus, vous savez, ça rendrait les gens un peu nerveux, pour dire le moins. Aussi est-il nécessaire d'avoir une posture pour le grand public et une autre, plus privée», concédait la candidate. Ce discours en particulier lui a rapporté 225 000 dollars.
RépondreSupprimerUne taupe pour mieux combattre Bernie Sanders
Le candidat malheureux à l'investiture démocrate jouait avec des dés pipés. En janvier 2015, Donna Brazile, haut responsable du Comité national démocrate, communiquait des documents détaillant la stratégie électorale de Bernie Sanders envers la communauté afro-américaine, notamment sur les réseaux sociaux. «Merci tout particulièrement pour ça, Donna», répond Adrienne Elrod, une dirigeante de l'équipe de campagne d'Hillary Clinton pour cette fuite dévoilant la stratégie du camp adverse.
Une fuite de grande valeur, visiblement puisque cette trahison vaut à Donna Brazile de remplacer la confidente d'Hillary Clinton, Debbie Wasserman-Schultz, obligée de démissionner après la publication par WikiLeaks des courriels du Comité national démocrate.
Les extra-terrestres, forme la plus évoluée d'intelligence
Les aliens veulent aider les hommes mais ils sont effrayés par la violence de la planète Terre, écrit l'astronaute Edgar Mitchell à John Podesta, faisant par ailleurs référence à une guerre intergalactique tout en soutenant que le Vatican serait au courant de l'existence d'une vie extra-terrestre : «La guerre de l'espace prend de l'ampleur et je voulais vous informer de plusieurs paramètres en amont de notre rendez-vous Skype», écrit ainsi l'astronaute, citant par ailleurs un certain Terri Mansfield, «un collègue catholique», lequel décrit les extraterrestres comme «la plus haute forme d'intelligence en relation directe avec Dieu».
Lire aussi : WikiLeaks démasque Hillary Clinton : «Je suis détachée de la lutte de la classe moyenne»
https://francais.rt.com/international/27629-wikileaks-podesta-clinton-revelations
«Assassinats ciblés» par drone : François Hollande passible de la Cour pénale internationale ?
RépondreSupprimer14 oct. 2016, 17:33
Selon les auteurs du livre-confession «Un président ne devrait pas dire ça», François Hollande aurait ordonné au moins quatre assassinats «ciblés». Mais pour la Cour pénale internationale, ces décisions constituent tout simplement un crime de guerre.
Obnubilée par la controverse avec la magistrature, l'opinion publique n'a pas prêté la moindre attention à une information contenue dans Un président ne devrait pas dire ça. A moins qu'elle ne se soit habituée à l'inégalité devant la loi.
Sur le plateau de BFMTV, les deux journalistes auteurs de l'ouvrage sont revenus sur un passage du livre où François Hollande indique avoir procédé à «au moins quatre assassinats ciblés. L'affaire, déjà évoquée en 2014, n'est pas tout à fait nouvelle, mais c'est le nombre de ces assassinats par drone qui constitue une vraie information que le livre ne fait que confirmer. On savait déjà qu'en 2014, François Hollande avait donné l'ordre à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de supprimer Ahmed Abdi al-Muhammad, aussi connu sous le nom de Ahmed Godane, le chef des Shebbaab, un groupe terroriste islamiste qui sévit notamment en Somalie.
Et tandis que les services de renseignement français s'étaient occupés de la localisation du leader terroriste, c'est l'armée américaine qui s'était chargée de l'opérationnel, une frappe au moyen d'un drone militaire. L'armée américaine avait d'ailleurs confirmé l'opération.
Seulement voilà, Ahmed Godane a beau ne pas être un ange, les assassinats ciblés et décidés par le seul pouvoir exécutif, de façon arbitraire et sans aucun cadre légal, sont contraires au droit de la guerre et au droit international. Ils relèvent d'un droit de vie et de mort incompatible avec l'esprit du droit moderne.
La CPI, seulement pour les chefs d'Etat africains ?
Comme l'explique le maître de conférence à Lyon Gilles Devers dans son blog Actualités du droit, cela revient à infliger la peine de mort sans aucun jugement. Et là où le bât blesse, c'est que la Cour pénal internationale (CPI) prévoit que «l'assassinat ciblé décidé par le pouvoir politique et commis dans le contexte d'un conflit armé, est un crime de guerre».
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Et en l'espèce, l'ordre de supprimer le terroriste somalien n'a même pas été donné dans le cadre d'un conflit officiel. Et le juriste de poursuivre sa démonstration : si l'article 67 de la Constitution de la Ve République prévoit que le président de la République «n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité» hormis la destitution décidée par le Parlement constitué en Haute cour, l'article 53-2 de la Constitution française, dont François Hollande s'est porté garant récemment, indique que «la République peut reconnaître la juridiction de la Cour pénale internationale dans les conditions prévues par le traité signé le 18 juillet 1998», relève le professeur de droit de l'université de Lyon III.
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En clair : le chef de l'Etat français est en revanche, devant la Cour pénale internationale, un justiciable comme un autre, au même titre que les dirigeants africains, dont la cour internationale – toujours pas reconnue par les Etats-Unis – est très friande. Les moyens juridiques qui permettraient de faire comparaître le chef d'Etat français devant la CPI semblent donc bien exister, noir sur blanc.
RépondreSupprimerLire aussi : «La guerre des drones américaine viole le droit international»
https://francais.rt.com/france/27612-assassinats-drone-hollande-cpi
Taxe foncière : une hausse spectaculaire de 770% pour la Croix-Rouge dans le Vaucluse
RépondreSupprimer14 oct. 2016, 17:22
A Orange, la taxe foncière de l’antenne de la Croix-Rouge passe de 310 euros en 2015 à 2 400 euros cette année. Une augmentation qui laisse perplexe l’équipe de l’association caritative qui occupe ces locaux depuis 1998.
C'est un coup de massue pour l'antenne de la Croix-Rouge à Orange, qui a vu sa taxe foncière augmenter de 770% en un an : de 310 euros en 2015, ce montant est passé à 2 400 euros en 2016. Une augmentation radicale pour Olivier Calay-Roche, le président de l'antenne. Pour comprendre les raisons de cette augmentation de 1 500 euros, il sollicite le centre des impôts, «on m’a répondu qu’il s’agissait d’un recalcul des surfaces, alors que notre local n’a pas subi de modifications. On m’a également précisé que la Croix-Rouge bénéficiait d’une exonération permanente qui ne se fait plus. Mais nous aimerions en connaître la raison», explique le président. Dans un courriel, il invite les représentants du centre des impôts à venir sur place pour effectuer les relevés de surface, qu'il est prêt à justifier par «l’intervention d’un organisme externe de leur choix».
Une hausse qui pourrait mettre en péril les familles bénéficiaires
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«Ce que les impôts nous demandent c’est beaucoup plus que ce que nous collectons au moment de la quête nationale [...] soit environ 1 500 euros», explique Olivier Calay-Roche. Par ailleurs, cette augmentation exponentielle inquiète le président car elle l’oblige à puiser dans la réserve d’urgence dévolue aux opérations de secours de la population, sachant que 450 familles bénéficient des services de l'association.
Il précise qu'en grévant autant le fonctionnement de l’antenne de la Croix-Rouge, cette hausse pourrait aller jusqu'à remettre en question l'existence même de l'antenne. «Aujourd’hui, on se retrouve démunis et on se dit que ça va être ce même montant tous les ans…», déclare le président de l'association.
Olivier Calay-Roche a demandé un délai complémentaire alors que la date de recouvrement est fixée au 17 octobre. Une demande restée jusqu’ici sans réponse.
https://francais.rt.com/france/27610-taxe-fonciere--hausse-spectaculaire-croix-rouge-vaucluse
SupprimerCroix-rouge qui depuis des décennies a été remplacée par une étoile bleue a 6 branches sur les véhicules dits 'de secours' !
Baronne Cox : le peuple syrien ne souhaite pas de changement de régime
RépondreSupprimer14 oct. 2016
Le résultat d'un renversement éventuel du président Bachar al-Asad serait «un désastre» car il mènerait à ce que les groupes liés à Daesh «reprennent le dessus», considère Caroline Cox, membre de la Chambre des Lords britannique.
La baronne Caroline Cox est un membre indépendant de la Chambre des Lords du parlement britannique, sociologue, militante pour les droits de l’Homme, fondatrice de l’organisation Humanitarian Aid Relief Trust. Elle s’est récemment rendue à Damas où elle a rencontré le président Bashar el-Assad.
RT :Le dernier vote du Parlement convoqué par David Cameron sur l’intervention en 2013 était un «non» définitif. Le sondage de Sky News indique que le public la réprouve toujours. Que vous pensez-vous de l’initiative de Boris Johnson de ressusciter l’idée d'une intervention militaire en Syrie ?
Caroline Cox (C. C.) : Ma réponse est basée sur ce que qu’on a vu durant les visites non seulement à Damas, mais aussi à Alep, à Lattaquié, où on a eu des rencontres avec les patriotes syriens, le Grand Mufti, le président Assad et les populations locales. Il est important de faire entendre leur voix, parce que leur opinion n’est pas transmise, particulièrement dans les médias occidentaux. Et eux ne veulent pas le changement forcé de régime. Ils disent que le président Assad est sans doute critiqué pour des raisons compréhensibles, mais il a été élu par la population syrienne, et il est respecté. En cas du changement de régime forcé, le pays se retrouverait entre les mains des terroristes islamistes, tels que Daesh et d’autres groupes terroristes. Les groupes de rebelles armés «modérés» sont très peu nombreux, selon les renseignements de la population locale qui connait la situation. Ils ne veulent pas que leur pays devienne un autre Irak ou la seconde Libye. Ils veulent choisir leur sort eux-mêmes, ils ne veulent pas d’intervention. C’est ce que nous ont dit les personnes qui ont été obligées de fuir chez le Grand Mufti et le gouverneur d’Alep du partout d&ns le pays.
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RT :Le Ministre des affaires étrangères Boris Johnson montre plus d’enthousiasme à déployer l’opération militaire que les diplomates – pourquoi ne prône-t-il les solutions plutôt politiques en Syrie ? Ou bien, il ne le considère comme une option réelle ? Les pays occidentaux ont tendance à avoir la gâchette un peu facile. Pourquoi donc ils ne font pas plus, notamment les Etats-Unis, pour séparer les groupes rebelles des terroristes, comme ils l’ont promis il y a des mois ?
(suite en dessous:)
C. C. : Je ne le comprends pas, je me suis prononcée contre cela à la Chambre des Lords ce matin. Le ministre est très virulent dans ses critiques contre le président Assad. Mais il y a eu beaucoup de soutien parmi de nombreux membres qui s’inquiètent de deux points en particulier. Le premier point c’est l’interprétation de la situation par les médias occidentaux. On entend tout le temps parler des attaques de l’armée régulière gouvernement syrienne,du fait qu’ils emploient des armes chimiques ; mais on n’est jamais informé de l’emploi des bombes à fragmentations et des armes chimiques, ni des attaques des groupes des rebelles islamistes. Le jour de ma visite à Alep, l’Université a été frappée par quatre missiles. On n’entend jamais les deux aspects de la question. Et maintenant les gens se demandent pourquoi. Et, comme je l’ai déjà dit, l’aspect le plus inquiétant ce sont les conséquences possibles d'une intervention qui renverserait Bachar el-Assad et qui mènerait à ce que les groupes liés à Daesh reprennent le dessus et ce serait un désastre. Et les gens commencent à réaliser cela, à mon avis.
RépondreSupprimerNous-mêmes, nous vivons dans nos sociétés démocratiques, et il faut respecter le droit du peuple syrien pour la démocratie
RT :Quelles sont les risques d’une autre intervention des forces occidentales dans la région ? On a vu ce qui s’est passé en Irak et en Lybie. Ces pays sont toujours plongés dans la violence. Pourquoi la situation en Syrie serait-elle différente ?
C. C. : C’est une bonne question, moi aussi, je la pose. Ils devraient le faire. S’il y a des groupes de rebelles modérés armés responsables, il faut les séparer des groupes terroristes, mais les gens à qui nous avons parlé affirmaient que ces groupes modérés étaient très peu nombreux. Je dois attester que le président Assad a créé un ministère de la Réconciliation qui travaille de façon très intense dans 70 villes, cités et villages pour faire cette distinction, pour permettre à certains rebelles armés de poser leurs armes. Certains choisissent de joindre l’armée syrienne, la police ou reprendre leurs activités agricoles. Certains qui ne veulent pas poser les armes ont l’autorisation de partir mais ils doivent quitter ces régions particulières. Il faut soutenir cette initiative syrienne. Le changement du régime ce ne pas ce que souhaite le peuple syrien d’après ce que nous avons entendu. Nous-mêmes, nous vivons dans nos sociétés démocratiques, et il faut respecter le droit du peuple syrien à la démocratie.
Lire aussi : Lord Cox : «Pour le peuple syrien, les intentions de l’Occident mèneront à la catastrophe»
https://francais.rt.com/opinions/27602-peuple-syrien-changement
Vers une troisième guerre mondiale : Les piteuses rodomontades des vassaux de l'Empire
RépondreSupprimerChems eddine Chitour
Agoravox
ven., 14 oct. 2016 13:38 UTC
Le monde est au bord du chaos qui s'est emparé de la Syrie depuis que les dirigeants occidentaux surfant sur la vague des printemps arabes ont décidé de s'occuper de la Syrie comme ils l'ont fait pour l'Irak, l'Afghanistan. On trouve toujours à la manœuvre l'empire qui dicte a norme et les vassaux qui font assaut d'allégeance pour être dans les bons papiers de l'Empire. Ce qui arrive en Syrie est une tragédie. La Russie et la Chine échaudées par la résolution 1773 ayant amenée la mort de Kadhafi ne laissent plus rien passer. La Russie s'est résolument placée du côté de la légalité et intervient à la demande du président syrien pour mettre de l'ordre. Ou aurait cru que le dernier accord russo-américain allait permettre un peu de répit il n'en fut rien. Une bavure américaine a causé la mort de 80 soldats de l'armée syrienne et les convois furent attaqués. Le cessez le feu n'a pas tenu.
La France donne l'impression de faire une faveur à la Russie et que si Poutine vient il doit rendre des comptes comme l'a déclaré Jean-Marc Ayrault, lundi 10 octobre, que, s'il était reçu par l'Elysée, le président russe ne viendrait pas pour des« mondanités » mais pour parler de la crise syrienne et de la situation en Ukraine. « Soyons clair lit-on dans la contribution suivante : Poutine n'a aucun besoin de rencontrer François Hollande, et n'en n'a peut-être pas envie, pour la bonne et simple raison que Hollande n'a aucune décision sur rien, même pas en matière de politique intérieure. »
Si Poutine vient à Paris le 19 octobre, c'est pour un évènement beaucoup plus important qu'une rencontre vide avec un dirigeant qui va lui parler de choses qu'il ne maîtrise pas. Il vient perpétuer des liens autrement plus profonds entre la France et la Russie, et se place sur une sphère historique qui semble échapper à François Hollande. (1)
La comédie diplomatique qui repose sur du vent
Caroline Galactéros, Docteur en Science politique dans une analyse sans concession fait le procès de la diplomatie de la France et ds rodomontades des dirigeants : « la décision de Poutine de ne pas venir à Paris - suite aux atermoiements et au mépris de Hollande qui s'interrogeait dans une émission de variété s'il doit le reçoit ou pas - n'est que la suite logique d'un amateurisme complet de la France en Syrie et ailleurs dans le monde.. Elle écrit : « Accusant avec l'ONU le régime syrien et la Russie de crimes de guerre à Alep, elle a déposé en hâte un projet de résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies demandant l'arrêt des combats et des bombardements sur l'est de la ville (dont elle feint de croire qu'il n'est peuplé que de civils innocents qui resteraient là de leur propre gré et que la Russie et le régime pilonneraient par pure cruauté), l'acheminement de l'aide humanitaire et la reprise du processus de négociation. Que dire de cette initiative, à un moment où la tension russo-américaine monte dangereusement et peut faire craindre un dérapage militaire sur le terrain que certains, à Washington et à l'OTAN, appellent ouvertement de leurs vœux ?
(suite en dessous:)
Caroline Galactéros poursuit : « une gesticulation habile mais dangereuse qui n'a pour but, en prétendant débloquer la situation, que de jouer les utilités au profit de Washington en fossilisant un peu plus les positions des deux camps qui s'affrontent désormais ouvertement sur le corps exsangue de la nation syrienne ? (...) Ce cinéma diplomatique vient évidemment de se solder par un véto russe (...) L'évidence crève l'écran. « L'Occident » ne mène pas la guerre contre l'islamisme sunnite ou alors de façon très résiduelle : il le nourrit, le conseille, l'entraine.
RépondreSupprimerDAECH, dont la barbarie spectaculaire des modes d'action sert d'épouvantail opportun et de catalyseur de la vindicte occidentale, permet de juger par contraste « respectable » l'avalanche de djihadistes sunnites d'obédience wahhabite ou Frères musulmans qui ne combattent d'ailleurs pas plus que nous l'Etat islamique mais s'acharnent sur le régime syrien. Et l'Amérique comme la France cherchent avec une folle complaisance, dans ce magma ultraviolent, des interlocuteurs susceptibles d'être intronisés comme « légitimes » et capables de remplacer un autocrate indocile qui a le mauvais goût de résister à la marche de l'Histoire version occidentale et à la vague démocratique censée inonder de ses bienfaits un Moyen-Orient politiquement arriéré ».
« Elle aborde ensuite la reconfiguration du monde et met en évidence les errements de la diplomatie française combattant les sunnites au Mali les aidant en Syrie : « (...) Dans ce Grand jeu explosif de reconfiguration de l'équilibre du monde et notamment du nouveau duel cardinal, celui de Washington avec Pékin (...)
Comment justifier en effet notre combat au Mali contre les djihadistes sunnites, notre soutien en Irak aux chiites contre les sunnites, et en Syrie notre appui aux groupuscules sunnites les plus extrémistes contre Bachar el Assad...tout en prétendant profiter du marché iranien entre ouvert .... et vendre des armes aux Saoudiens et Qataris sunnites qui sont by the way les financiers du djihadisme mondial dont nous subissons la haine et la violence terroriste sur notre sol désormais à un rythme soutenu ? (...)
L'exigence américaine - reprise à son compte par Paris - d'une cessation des bombardements aériens sur Alep-Est « pour raisons humanitaires » aurait permis en fait de laisser les islamistes de la ville (soit rien moins qu'Al Nosra et consorts) se refaire une santé militaire en se servant des civils comme de boucliers humains, de poursuivre leurs tirs d'obus sur la partie ouest de la ville et d'empêcher Damas et Moscou de faire basculer décisivement le rapport de force militaire en faveur de l'Etat syrien dans le cadre d'une négociation ultime. Qui a d'ailleurs fait échouer le cessez le feu signé le 9 septembre dernier à Genève ? Les groupes terroristes qui n'en voulaient pas et les Etats-Unis qui ont bombardé les forces syriennes à Deir el Zor et ouvert la voie aux forces de l'Etat Islamique. Encore un accord de dupes ». (2)
(suite en dessous:)
« Par dogmatisme conclut-elle, par moralisme, par notre parti pris immodéré pour les puissances sunnites de la région, nous nous sommes engouffrés dans un alignement crédule sur la politique américaine qui s'est en plus retourné contre nous dès l'été 2013, lorsque Barack Obama a dû renoncer à frapper directement Damas. Un camouflet d'autant plus lourd à porter que notre ancien ministre des affaires étrangères avait jugé bon, dès août 2012, de dire que « Bachar el Assad ne méritait pas d'être sur terre » et, en décembre 2012, « qu'Al Nosra faisait du bon boulot(...)
RépondreSupprimerN'en déplaise à Monsieur Ayrault, la France n'est ni écoutée, ni considérée, ni attendue sur le dossier syrien. Elle en est réduite à servir de go between entre Washington et Moscou (...) Nous combattons l'Etat islamique pour la galerie, sans grande conviction ni détermination politique, Pour Moscou, au contraire, il n'existe pas « d'islamistes modérés » ; (...) Au moment où il est d'une extrême urgence de se parler enfin à cœur ouvert, de dire la vérité, le président de la République française s'interroge publiquement, de bon matin, dans une émission de divertissement, devant l'animateur Yann Barthes sur TMC, sur l'opportunité de recevoir Vladimir Poutine à Paris le 19 octobre ! « P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non ... » La réponse de Moscou à cette insulte ne s'est pas fait attendre : le Président russe ne viendra pas. Nous sommes au fond du fond du fond de l'impuissance politique ». (2)
La France n'est pas la seule à faire ce que l'Empire demande : Michael Fallon, secrétaire d'Etat britannique à la Défense, qui a accusé la Russie de prolonger la guerre en Syrie et d'être responsable de la situation à Alep. Ce qui fait réagir le ministère russe de la Défense : « Au lieu de se plonger dans le flou des réflexions sur la responsabilité de la Russie sur la situation en Syrie et à Alep, en particulier, il ferait mieux de se rendre compte de ce qui est fait par le Royaume-Uni dans ce malheureux pays » (3)
Ceux qui détestent la Poutine et ceux qui l'adulent
Pourquoi La Russie est haïe ? : « L'impopularité de la Russie en Europe nordique et orientale a quelque chose d'horrible mais elle est facile à comprendre. Elle ne repose pas sur le passé ou sur d'anciens contentieux territoriaux ou historiques ;
simplement sur le fait que peu à peu Washington remplace les élites européennes par des élites hostiles au service de Wall Street et du pentagone.
Cela donne les Young leaders en France ou carrément des citoyens nord-américains formatés mentalement à l'université de Georgetown. L'Europe du sud, moins portée sur l'anglais et l'Amérique, est justement moins hostile à la Russie, et moins contrôlée par la CIA. On oubliera Barroso passé du Portugal à Goldman Sachs » (4)
A l'autre bout du curseur il se trouve des français fascinés par le personnage . nous lisons cette contribution :
(suite en dessous:)
« Alors que le chef de l'Etat russe s'oppose à toute la communauté internationale sur le dossier syrien, de plus en plus de Français semblent séduits par la personnalité et la stratégie de Vladimir Poutine. "Bravo monsieur Poutine, encore une belle leçon donnée aux laquais occidentaux."
RépondreSupprimer"Respect au président russe qui, lui, ne se couche pas devant l'Etat islamique !"
Depuis que Vladimir Poutine a annoncé, mardi 11 octobre, qu'il reportait sa visite en France prévue le 19 octobre en vue de l'inauguration d'un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" à Paris, les commentaires postés sur les forums ou sur les réseaux sociaux fleurissent pour afficher un soutien indéfectible au chef de l'Etat russe. Alors qu'une partie de l'arc politique français - de Marine Le Pen à François Fillon et Jean-Luc Mélenchon - milite activement pour un rapprochement avec Moscou, l'image du président russe bénéficie d'une forme de bienveillance dans une partie de l'Hexagone ». (5)
« Dans un sondage BVA pour Le Parisien datant de 2014, 25% des sympathisants de droite (et 36% de ceux du FN) et 4% des sympathisants de gauche (dont 5% à la gauche de la gauche) déclaraient avoir une bonne opinion de Vladimir Poutine.
"La force de Poutine, assure Nicolas Hénin, c'est qu'il tient un discours pour tout le monde. Aux anti-Américains, il promet un rééquilibrage des relations internationales. Aux militaires, de faire la guerre contre l'Etat islamique. Aux chrétiens, de défendre leurs valeurs..."
Poutine est un des seuls leaders à assumer clairement les conséquences de ce qu'il se passe en Syrie. Nos dirigeants répètent à longueur de journée que nous sommes en guerre. Poutine, lui, fait la guerre et on vient le lui reprocher ? » . (5)
Peut on éviter une troisième guerre mondiale ?
Pour Thierry Meyssan, le conflit syrien peut dégénérer à tout instant en Guerre Mondiale. Les États-Unis ne sont plus en mesure de tenir leurs engagements, comme on l'a vu avec l'accord de l'Aïd, mais ne veulent pas pour autant abandonner son objectif (empêcher le développement de la Chine et de la Russie afin de maintenir un ordre mondial unipolaire). Moscou et Pékin, de leur côté, estiment être désormais en position de force. Nous approchons du moment clé de renversement de l'ordre mondial ou de la Guerre nucléaire. Jamais Moscou n'a cru à la sincérité de Washington. Pourtant, depuis le 30 juin 2012, il n'a cessé d'enchaîner les accords, jamais tenus. Washington a alors rendu public des extraits choisis d'une discussion entre John Kerry et des représentants de l'opposition de salon syrienne, prétendument enregistrée « à son insu », le 22 septembre à New York ( 2 Washington renonce à la guerre, mais rien ne change vraiment sur le terrain. Elle se poursuit sous l'unique responsabilité de ses vassaux.) (6)
(suite en dessous:)
« Les médias font état d'une très vive altercation entre le Président russe, Vladimir Poutine et son homologue français, François Hollande autour de la Syrie. Le contact téléphonique entre les deux hommes a tourné à une passe d'arme verbale, avec en toile de fond un approfondissement des divergences de part et d'autre. (...) En réponse à Hollande qui demandait l'arrêt des frappes aériennes russes contre les positions des terroristes d'Al-Qaïda et de l'ASL à Alep, Poutine aurait fulminé :" Vous n'avez plus aucun autre choix, si ce n'est le fait d'abattre les avions russes et là vous allez déclencher une nouvelle guerre mondiale. Si la France, la Grande Bretagne et les États-Unis veulent la guerre, ils l'auront" » (7)
RépondreSupprimerEncore une fois les vassaux vont intervenir sur ordre de l'empire : « Pour Washington écrit Thiery Meyssan, il est désormais clair que la République arabe syrienne ne tombera pas et qu'il ne sera pas possible de juger et de condamner sans preuves le président Bachar el-Assad. Cette mise en scène s'inscrit dans le conditionnement des Occidentaux, « défenseurs du Bien face aux cruels Syriens ». La France, successivement porte-parole des intérêts turcs, puis qataris, puis saoudiens et aujourd'hui israéliens, espère donc juger les 120 dirigeants syriens (déjà condamnés sur le papier) devant la Cour Pénale Internationale... par contumace. Le 10 octobre, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a annoncé qu'il avait demandé à un groupe de juristes de trouver un moyen pour saisir la CPI malgré l'opposition prévisible du Conseil de sécurité. Il semble que Washington se prépare à accepter la fin du monde unipolaire. Dans ce cas, les accusations les plus farfelues et plus terrifiantes contre la Syrie serviront à noircir l'image du camp russe » (8)
On pense aussi comme scenario de fuite en avant à des attaques sous fausse bannière. Après l'échec de la diplomatie américaine : « La frustration du Secrétaire d'État John Kerry, engendrée par l'échec de la diplomatie américaine, est apparue clairement lors d'une réunion avec un groupe de civils syriens, la semaine dernière, où il défendait les efforts des États-Unis pour mettre fin à la guerre civile de cinq ans en Syrie, selon un enregistrement audio de CNN. (...) Le Parlement russe a ratifié un accord avec la Syrie au sujet du stationnement, sans limites précises, des forces russes en Syrie. (...) 82 soldats syriens sont morts et plusieurs autres ont été blessés. La frappe a permis à ISIS d'avancer vers la ville assiégée de Deir Ezzor. Ce n'était pas une« erreur » comme les États-Unis l'ont prétendu. La Russie défendra ses forces en Syrie et elle défendra la souveraineté de la Syrie. Elle n'est pas seule. Une frégate chinoise vient d'arriver dans le port syrien de Tartous. Toute attaque contre les forces russes ou syriennes serait illégale La Russie a bien raison d'avertir des conséquences éventuelles d'une violation. Il n'y a rien de « belliqueux » là-dedans. » (9)
(suite en dessous:)
Se pose alors, la question de l'Après Assad et évalue les possibilités toutes aussi tragiques les unes que les autres pour le peuple syrien. En clair après - 300.000 morts des dizaines de milliards de dégâts 6 millions de déplacés plus tard - on reviendrait à une situation d'un chaos avec une barbarie d'Etat : « Si Assad, « bourreau de son propre peuple » selon l'expression consacrée, était finalement militairement et politiquement mis hors-jeu, par qui compte -on le remplacer ? Jean Marc Eyraut a la solution : « la Syrie future devra être unitaire, avoir des structures étatiques stables, être protectrice de toutes ses minorités, mettre en place des institutions solides, contrôler son armée et ses Services » « A qui sera livrée la Syrie conclut Caroline Galactéros, « utile » ou pas, une fois que DAECH en aura été progressivement « exfiltré » vers d'autres macabres « territoires de jeu », en Libye par exemple ? Quelle alternative pour la survie des communautés, notamment chrétiennes, encore présentes dans le pays qui passe par la survie des structures laïques d'Etat ? Quels individus veut-on mettre au pouvoir ?
RépondreSupprimerLes pseudo « modérés » qui encombrent les couloirs des négociations en trompe l'œil de Genève ? Le Front al Nosra, sous son nouveau petit nom - Fateh al Sham -, Ou un mixte de tous ces rebelles - apprentis démocrates férus de liberté (...) Croit-on sérieusement que l'on pourra contrôler une seule minute ces nouveaux « patrons » du pays qui se financent dans le Golfe -dont nous sommes devenus les obligés silencieux-, Ne comprend-on pas qu'ils vont mettre le pays en coupe réglée » (2)
Que devons-nous faire en tant que citoyens pour savoir ce qui se passe réellement ?
Nous devons honnêtement déconstruire le message qui nous vient des médias aux ordres et le moins que l'on puisse dire est qu'ils ne sont pas honnêtes.
A titre d'exemple, ce qui se passe à Alep est répréhensible, mais à qui la faute ? Voilà un pays et un dirigeant qui n'est ni pire ni meilleur que les autres qui du jour au lendemain est diabolisé au nom de la démocratie aéroportée. Ce pays qui s'est porté garant depuis plus d'un millénaire de la coexistence des ethnies et des spiritualités par les fils invisibles du vivre ensemble se trouve du jour au lendemain démoli, déstructuré . les minorités chrétiennes ont beau dire qu'elles soutiennent le pouvoir actuel à l'image du Père Elias Zahraoui dans un courrier sans concession adressé à Alain Juppé alors ministre de Sarkozy qui voulait rééditer le scénario libyen pour un pays qui a connu l'enfance de la civilisation humaine.
Il écrit :
« N'est-il pas vrai écrit il que vous êtes intervenus en Lybie, pour soi-disant protéger les droits humains des civils, contre un dictateur, que, pourtant, la France et l'Italie n'ont cessé de flatter, et que l'Angleterre et les États-Unis ont fini par chérir ! Et vous vous en êtes acquittés en laissant sur le sol de la Lybie, un charnier de 50000 morts, pour la plupart des civils. Plus loin il ajoute « Si, en Occident, vous êtes si sensibles au problème des Droits de l'homme, pouvez-vous me dire ce qui vous rend totalement aveugles à ce que fait Israël en Palestine, depuis plus de 60 ans, en décimant systématiquement le peuple palestinien, et en dévorant même la portion de terre, qui lui a été dévolue par les fameuses Nations Unies en 1947 ? ».(10).
(suite en dessous:)
Même appel de mère Agnès Marie Mariam, et il est important de lire la contribution suivante pour expliquer la complexité de ce qui se tramait réellement. Rien n'y fit , la religieuse est traitée de personnalité ambigüe par le journal le Monde dont on connait les dérives ? Rien n'y fit on veut la peau de Assad qui ne « mérite pas d'être sur terre » disait Fabius, un autre boutefeux cette fois-çi avec Hollande encourageant de ce fait des mouvements extrémistes comme Al Nosra, dont le même ministre décidément boutefeux affirme qu'il fait du « bon boulot ». tellement bon que l'on s'aperçoit sur le tard que c'est un mouvement terroriste. (11)
RépondreSupprimerAssad qui combat l'hydre terroriste soutenu par l'Empire et ses vassaux mais aussi par les potentats du golfe et Israël est du bon coté de l'histoire. Car la propagande occidentale est digne de celle du IIIe Reich . Quand on dit qu'Alep est démolie que c'est le chaos, on « oublie de dire que cette opération de recouvrement de souveraineté concerne un quartier d'Alep où les terroristes ont pris en otage la population et armés par l'Occident ils veulent un partage pour créer un glacis qui sera de facto la partition de la Syrie. »
Que l'on regarde la vidéo suivante et nous verrons que dans Alep, il y a la vie, il y a ce qu'il faut, il y a une exhuberance de la jeunesse qui danse et qui respire la vie. Nullement les scènes d'horreur trafiqués par les médias mainstream où on montre un enfant, une ambulance avec en toile de fond l'OSDH, un organisme qui compte les morts et s'intronise détenteur de la norme, et des droits de l'homme à partir de Londres ... (11)
Aux dernières nouvelles les islamistes de la partie est de la ville d'Alep négocieraient leur capitulation. Rien à ajouter. Paix et empathie pour ce peuple qui n'arrête pas de souffrir.
Alep avant la guerre...
Références :
1.http://reseauinternational.net/recevra-ou-ne-recevra-pas-poutine-la-pitoyable-mise-en-scene-de-hollande/#J2FsOCXdchA6F73H.99
2. http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/10/11/31002-20161011ARTFIG00146-caroline-galacteros-la-decision-de-vladimir-poutine-humilie-la-diplomatie-francaise.php
3.https://fr.sputniknews.com/international/201610101028123934-accusations-reponse/
4.http://reseauinternational.net/les-raisons-cachees-de-la-russophobie-en-europe/#5QvcqpWKRYPhpzLo.99
5.http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2016/10/pourquoi-certains-francais-adulent-vladimir poutine.html ?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_ campaign=_ob_pushmail
6.http://reseauinternational.net/lepreuve-de-force/#lYe9iZ30JAcPXfgT.99
7.http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i15874-syrie_le_clash_hollande_poutine !
8.Thierry Meyssan http://www.voltairenet.org/article193601.html
9.http://lesakerfrancophone.fr/syrie-les-etats-unis-preparent-ils-une-attaque-aerienne-sous-fausse-banniere
10. http://arretsurinfo.ch/lettre-ouverte-dun-pretre-arabe-de-syrie-a-alain-juppe-2/
11. http://lintegral.over-blog.com/2015/03/la-confe-rence-de-me-re-agne-s-mariam-de-la-croix-et-la-partialite-des-medias-traditionnels-francais.html
12. Alep Syria https://www.youtube.com/watch?v=L2u1lG_7SaA&feature=youtu.be
Article de référence : http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/251886-les-piteuses-rodomontades-des-vassaux-de-l-empire.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
-- Commentaire : Poursuivre votre lecture :
Vladimir Poutine explique ce qui s'est passé entre la France et la Russie
« La décision de Vladimir Poutine humilie la diplomatie française »
Syrie : les Etats-Unis préparent-ils une attaque aérienne sous fausse bannière ? --
https://fr.sott.net/article/29166-Vers-une-troisieme-guerre-mondiale-Les-piteuses-rodomontades-des-vassaux-de-l-Empire
WikiLeaks publie la septième partie des emails de Hillary Clinton
RépondreSupprimer14 oct. 2016, 14:58
Après la publication de plusieurs emails de l'équipe de campagne de la candidate démocrate, le site lanceur d’alerte en révèle une septième partie, notamment concernant l'attaque de l'ambassade des Etats-Unis à Benghazi en 2012.
WikiLeaks a divulgué le 14 octobre plus de 2 000 nouveaux emails de John Podesta, le chef de campagne de Hillary Clinton. Les nouvelles publications apportent davantage de détails concernant la manipulation des emails de la candidate. Il est également question de l'audition de la commission de la chambre des affaires étrangères, dans l'attaque de l'ambassade américaine à Benghazi, en 2012.
En effet, en 2015, Podesta adresse un email à Hillary Clinton en lui proposant de détourner l'attention concernant son audition auprès des enquêteurs à la commission afin de se rabattre sur le Congrès des Républicains qu'il trouve «biaisés et mal organisés».
D'autres emails démontrent des échanges entre Brian Fallon, le porte-parole de la campagne d'Hillary Clinton et Nick Merrill, «admettons qu'elle ait supprimé ces emails : nous ne savons pas ce qu'ils contiennent ni leur provenance».
Cette publication fait suite au sixième lot d'emails publiés le 13 octobre 2016, où ont été révélés les liens de la candidature avec Wall Street ainsi que les négociations secrètes.
Les emails révèlent également que Hillary Clinton était au courant d'un certain soutien «clandestin» dont bénéficiait Daesh de la part du Qatar, de l'Arabie Saoudite, deux alliés important des Etats-Unis, au moyen-orient.
Lire aussi : WikiLeaks publie la sixième partie de la fuite des emails de l’équipe de campagne d’Hillary
https://francais.rt.com/international/27600-wikileaks-publie-septieme-partie-emails-clinton
Les médias peuvent-ils révéler les Vérités volées ?
RépondreSupprimerJudge Andrew P. Napolitano
le 13 octobre 2016
Il semble que, à chaque tour, au cours de cette campagne électorale présidentielle folle - (whom do you hate less ?) avec ses principaux candidats profondément imparfaites - dossiers informatiques personnels ou professionnels de quelqu'un sont piratés. Ce fut d'abord les courriels de Hillary Clinton qu'elle avait omis de se rendre au Département d'Etat. Puis ce fut une partie de 1995 déclarations de revenus de Donald Trump, montrant une perte de 916 millions $ selon lui pendant les périodes de boom. Puis ce fut ces e-mails Clinton, cette fois montrant ses unacted-upon doutes sur deux de la participation de nos alliés du Moyen-Orient dans 9/11 et sa révélation de certains secrets sur l'assassinat d'Oussama Ben Laden.
La raison pour laquelle nous savons au sujet de ces fuites est le point commun entre eux - la volonté des médias de publier ce qui a été apparemment volé. D'où la question: Le gouvernement peut tenir la presse responsable - pénalement ou civilement - pour la publication de documents volés connus que le public veut savoir? En un mot: Non
Voici l'histoire de retour.
Lorsque Daniel Ellsberg, un entrepreneur travaillant à l'extérieur du Pentagone, a volé une étude secrète de l'engagement militaire américain au Vietnam en 1971, qui a révélé que le président Lyndon Johnson avait menti à plusieurs reprises pour le public sur ce que ses conseillers militaires lui avaient dit, le ministère de la Justice obtenu une injonction du juge de district américain Murray Gurfein, assis dans Manhattan, sauf le New York Times de publier ce que Ellsberg avait remis aux journalistes Times. Une telle injonction, connue sous le nom de «restriction préalable» est extrêmement rare dans l'histoire juridique américaine.
Il en est ainsi en grande partie à cause de la langue de balayage du premier amendement - «Le Congrès ne fera aucune loi ... qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse" - ainsi que les valeurs qui sous-tendent cette langue. Ces valeurs sont l'obligation légale du gouvernement d'être responsable envers le public et les avantages à la liberté d'ouverture, large, un débat solide sur le gouvernement - débat qui est informé par la connaissance véridique de ce que le gouvernement a fait.
Ces valeurs sous-jacentes naissent de la reconnaissance par les rédacteurs du droit naturel de parler librement. La liberté d'expression et de la presse avait été agressé par le roi pendant l'ère coloniale, et les Framers écrit, une interdiction claire et directe de ces agressions dans l'amendement initial de la nouvelle Constitution.
Nonobstant le premier amendement, le juge Gurfein a accepté l'argument du gouvernement et a constaté que palpable, danger grave et immédiat viendrait à la sécurité nationale si les temps ont été autorisés à publier ce que Ellsberg avait livré.
The Times a fait appel à l'injonction du juge Gurfein, et cet appel a fait son chemin à la Cour suprême. Dans un cas qui est venu à être connu comme le cas Pentagon Papers, la haute cour a statué que lorsque les médias obtient des documents véridiques qui sont d'un intérêt important pour le public, les médias sont libres de publier ces documents, ainsi que des commentaires à leur sujet , sans crainte de responsabilité pénale ou civile.
(suite en dessous:)
Le gouvernement avait fait valoir devant la Cour suprême - sérieusement - que «aucune loi» ne signifie pas «aucune loi» lorsque la sécurité nationale est en jeu. Heureusement pour la liberté humaine et pour le concept que la Constitution est la loi suprême du pays et signifie ce qu'il dit, le tribunal a rejeté cet argument. Elle a également rejeté la méthodologie proposée par le gouvernement.
RépondreSupprimerLe gouvernement a fait valoir que parce que le Congrès et le président avaient convenu d'annuler un mandat constitutionnel - "aucune loi" la langue du Premier Amendement - par déférence pour la sécurité nationale, le pouvoir judiciaire doit suivre. Cette méthodologie aurait rejeté 180 ans de jurisprudence constitutionnelle qui a enseigné que le but d'un pouvoir judiciaire indépendant est-à-dire ce que la Constitution et les lois signifient, malgré ce que le Congrès et le président veulent. Étaient-ce pas, les tribunaux seraient tampons en caoutchouc.
En outre, la haute cour a jugé, peu importe la façon dont les documents sont entrés en possession des médias. Le voleur peut toujours être poursuivi, comme Ellsberg était, mais pas les médias à laquelle le voleur offre ce qu'il a volé. Dans le cas de Ellsberg, les accusations portées contre lui ont finalement été licenciés en raison de l'inconduite du FBI à sa poursuite - inconduite infâme impliqué effraction dans le bureau de son psychiatre à la recherche de la saleté sur lui.
Depuis cette affaire, les tribunaux fédéraux ont uniformément suivi la règle Pentagon Papers. Par conséquent, au grand dam de l'administration Obama, les médias était libre de publier les révélations d'Edward Snowden à propos de la nature omniprésente et inconstitutionnelle d'espionnage du gouvernement sur les Américains par l'Agence nationale de sécurité. La même chose est vraie pour les déclarations de revenus de Trump et les e-mails de Clinton.
ces questions sont essentielles à l'intérêt public ?
Bien sûr, ils sont. Dans une société libre - celui dans lequel on n'a pas besoin d'une autorisation de glissement du gouvernement d'exercer nos droits naturels - toutes les personnes jouissent d'un droit de savoir si le gouvernement nous espionne en violation du droit protégé par la Constitution et naturelle à la vie privée. Nous avons aussi le droit de connaître les manigances financières ou la droiture et l'honnêteté ou de malhonnêteté de ceux qui cherchent la plus haute fonction dans le pays. Cela est particulièrement vrai dans la campagne 2016, dont Trump a fait valoir que son sens aigu des affaires lui fait particulièrement qualifié pour être président et Clinton a offert que ses expériences en tant que secrétaire d'État apporterait un atout unique dans le bureau ovale.
Les efforts pour faire taire la presse ou pour punir quand il publie des vérités dérangeantes sur le gouvernement ou ceux qui cherchent à le conduire ne sont pas nouvelles, et la vigilance des tribunaux a été sans relâche. Thomas Jefferson - lui-même la victime des publications de presse douloureuses - a fait valoir que dans une société libre, il préférait des journaux sans gouvernement à un gouvernement sans journaux. Est-ce que Clinton ou Trump dire aujourd'hui ?
http://www.judgenap.com/post/can-the-media-reveal-stolen-truths
Le racisme mortel de l’impérialiste libéral «antiraciste»
RépondreSupprimer14 oct. 2016
Y a-t-il des cas où les humains ne comptent pas pour des humains ? D'après le journaliste Neil Clark, pour les libéraux occidentaux «hypocrites» et «bellicistes», la réponse est bel et bien «oui».
Neil Clark est journaliste, écrivain et blogueur écossais. Il a écrit pour de nombreux journaux et magazines au Royaume-Uni et dans d'autres pays, dont The Guardian, Morning Star et d'autres. Il est le co-fondateur de la campagne pour la propriété publique PublicOwnership.
Quand il s’agit d’hypocrisie, les bellicistes «libéraux» occidentaux sont en terrain familier. Tout en professant la lutte contre le racisme, ces bellicistes libéraux soutiennent la forme la plus dangereuse et la plus mortelle de racisme qui existe dans le monde d’aujourd'hui - l’impérialisme américaino-occidental contemporain.
Une forme de racisme rarement signalé, mais qui a dévasté des pays entiers, tué des millions de personnes et risque de nous entraîner dans une confrontation militaire au potentiel catastrophique avec la Russie.
Nous avons le droit de bombarder ou d'envahir illégalement les pays à tout moment, quand nous en avons envie, pour n'importe quelle raison fictive
Nous pouvons voir ce racisme odieux dans les débats qui sont en cours dans les cercles élitistes de l'Ouest au sujet de la Syrie. Il est considéré que l'Occident, c'est-à-dire les États-Unis et leurs alliés, a le droit de déclarer qui est ou qui n’est pas le gouvernement légitime de la Syrie. On peut exiger que «Bachar el-Assad parte», mais aucun responsable du gouvernement syrien ne peut demander qu'un de NOS leaders s'en aille. On n'ose même pas y penser !
Nous avons le droit d’imposer des «zones d'exclusion aérienne» qui, bien sûr, ne concernent pas NOS appareils, seulement les LEURS. Nous avons le droit de bombarder ou d'envahir illégalement les pays à tout moment, quand nous en avons envie, pour n'importe quelle raison fictive - mais si le peuple du pays ciblé a le courage de se battre, nous les appelons «génocidaires» et accusons son leader (et ses alliés) des crimes de guerre, en les poussant à être envoyés à la Haye. Entre temps, nos leaders peuvent violer le droit international et tuer des centaines de milliers de gens en toute impunité.
Lire aussi
Responsable de l'Unicef : l’impact psychologique de la guerre en Syrie sur les enfants est énorme
Si vous avez des doutes concernant le racisme inhérent à l’ordre mondial actuel et croyez que j'exagère, regardez ce qui se passe à la Cour pénale internationale (CPI). Depuis 14 ans de son existence, ce n'était que les Africains qui étaient les seules personnes mises en accusation et jugées par la Cour pénale internationale.
Que diriez-vous s’il y avait un tribunal national en Angleterre qui ne jugeait que les Africains ? Et que les Européens, quels que soient les crimes odieux qu’ils aient commis, n’ont jamais étaient traduits en justice. Vous appelleriez cela le comble du racisme, et vous auriez raison.
Une partie importante des anti-racistes qui existent encore à l’Ouest sont passés à ce racisme libéral pernicieux, sans même en avoir conscience
(suite en dessous:)
Le racisme mortel de l’impérialiste libéral «antiraciste»
RépondreSupprimer14 oct. 2016
Y a-t-il des cas où les humains ne comptent pas pour des humains ? D'après le journaliste Neil Clark, pour les libéraux occidentaux «hypocrites» et «bellicistes», la réponse est bel et bien «oui».
Neil Clark est journaliste, écrivain et blogueur écossais. Il a écrit pour de nombreux journaux et magazines au Royaume-Uni et dans d'autres pays, dont The Guardian, Morning Star et d'autres. Il est le co-fondateur de la campagne pour la propriété publique PublicOwnership.
Quand il s’agit d’hypocrisie, les bellicistes «libéraux» occidentaux sont en terrain familier. Tout en professant la lutte contre le racisme, ces bellicistes libéraux soutiennent la forme la plus dangereuse et la plus mortelle de racisme qui existe dans le monde d’aujourd'hui - l’impérialisme américaino-occidental contemporain.
Une forme de racisme rarement signalé, mais qui a dévasté des pays entiers, tué des millions de personnes et risque de nous entraîner dans une confrontation militaire au potentiel catastrophique avec la Russie.
Nous avons le droit de bombarder ou d'envahir illégalement les pays à tout moment, quand nous en avons envie, pour n'importe quelle raison fictive
Nous pouvons voir ce racisme odieux dans les débats qui sont en cours dans les cercles élitistes de l'Ouest au sujet de la Syrie. Il est considéré que l'Occident, c'est-à-dire les États-Unis et leurs alliés, a le droit de déclarer qui est ou qui n’est pas le gouvernement légitime de la Syrie. On peut exiger que «Bachar el-Assad parte», mais aucun responsable du gouvernement syrien ne peut demander qu'un de NOS leaders s'en aille. On n'ose même pas y penser !
Nous avons le droit d’imposer des «zones d'exclusion aérienne» qui, bien sûr, ne concernent pas NOS appareils, seulement les LEURS. Nous avons le droit de bombarder ou d'envahir illégalement les pays à tout moment, quand nous en avons envie, pour n'importe quelle raison fictive - mais si le peuple du pays ciblé a le courage de se battre, nous les appelons «génocidaires» et accusons son leader (et ses alliés) des crimes de guerre, en les poussant à être envoyés à la Haye. Entre temps, nos leaders peuvent violer le droit international et tuer des centaines de milliers de gens en toute impunité.
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Si vous avez des doutes concernant le racisme inhérent à l’ordre mondial actuel et croyez que j'exagère, regardez ce qui se passe à la Cour pénale internationale (CPI). Depuis 14 ans de son existence, ce n'était que les Africains qui étaient les seules personnes mises en accusation et jugées par la Cour pénale internationale.
Que diriez-vous s’il y avait un tribunal national en Angleterre qui ne jugeait que les Africains ? Et que les Européens, quels que soient les crimes odieux qu’ils aient commis, n’ont jamais étaient traduits en justice. Vous appelleriez cela le comble du racisme, et vous auriez raison.
Une partie importante des anti-racistes qui existent encore à l’Ouest sont passés à ce racisme libéral pernicieux, sans même en avoir conscience
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Pour ces bellicistes «libéraux» occidentaux, les soldats syriens qui défendent loyalement leur pays ne sont pas du tout des êtres humains : on peut les abattre en masse
RépondreSupprimerIl y a quelques années, j’étais à Lattaquié, en Syrie, à attendre un bus pour me rendre à mon appartement à Damas. J’avais manqué le dernier, mais un bus spécial de l’armée était sur le point de partir. On m’a invité à le prendre. Pendant toute la journée, les soldats ont généreusement partagé avec moi leur nourriture, leurs boissons et cigarettes. Ils chantaient des chansons, on se racontait des blagues, on rigolait. C’était une journée parfaite.
J’ai toujours une pensée pour ces soldats syriens dès que j’entends un belliciste libéral «antiraciste», faire preuve d'un prétendue inquiétude humanitaire concernant la Syrie. Car, pour ces gens-là, les soldats syriens, ces soldats qui défendent loyalement leur pays, ne sont pas du tout des êtres humains : on peut les abattre en masse. Et quand c’est fait, c’est à célébrer.
«Les humains, quand ne comptent-ils pas pour des humains ?», demandait mon collègue chroniqueur du site rt.com, Dan Glazebrook, dans un article du Morning Star publié en août 2012. La réponse est : quand ils sont des soldats des pays du Sud qui résistent à l’invasion soutenue par les Etats-Unis.
Glazebrook notait que, alors que les soldats de l'armée d'occupation était «toujours humains, peu importe les atrocités auxquelles ils avaient pris part», ceux des armées qui défendent leurs pays de l'agression occidentale «n'étaient jamais des humains... même s'ils n’avaient jamais tiré de leur vie».
La forme la plus virulente et mortelle de racisme qui affecte le monde d'aujourd'hui c'est le racisme qui sous-tend la politique étrangère des Etats-Unis et de ses alliés les plus proches
La triste vérité est que trop d’«antiracistes» occidentaux sont plus préoccupés par les mauvaises paroles que peuvent avoir certaines personnes, que par la lutte contre la forme la plus virulente et mortelle de racisme qui affecte le monde d'aujourd'hui : le racisme qui sous-tend la politique étrangère des Etats-Unis et de ses alliés les plus proches.
Imaginez, si des groupes d'extrême-droite en France entreprenaient de faire des pogromes racistes généralisés contre les noirs ? Il y aurait un tollé, une indignation parfaitement justifiée. Les auteurs seraient traduits en justice – et à juste titre. Mais comme l'a souligné Dan Glazebrook, les pogromes racistes contre les noirs ont été «caractéristiques» de la rébellion libyenne soutenu par l'Occident dès le début en 2011.
Pourtant, les «antiracistes» libéraux occidentaux ont soutenu la rébellion et les frappes aériennes occidentales «humanitaires» en faveur de «rebelles» racistes. Comment pouvez-vous dénoncer les pogromes racistes contre les noirs en Europe tout en les soutenant en Libye ? Eh bien, les impérialistes «antiracistes» libéraux y arrivent. Comme a écrit Maximilian Forte : «Si c’était de "l’humanitarisme", il ne pourrait être tel qu’en excluant les Africains des membres de l'humanité».
(suite en dessous:)
Le véritable antiraciste (par opposition au pseudo «antiraciste» de l’impérialisme libéral) estime que tous les pays sont égaux, que les Etats-Unis et leurs alliés n’ont pas plus le droit de menacer la Syrie que la Syrie de menacer les Etats-Unis et leurs alliés. Un véritable antiraciste croit que toutes les vies humaines se valent. Et que le droit international doit être applicable à tous. Et que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, Israël et leurs alliés ne devraient pas en être exemptés. Il est temps que les véritables antiracistes reprennent la bannière antiraciste des bellicistes libéraux occidentaux. Avant que ces faux et racistes chantres de la vertue amènent à leur Troisième Guerre mondiale «humanitaire».
RépondreSupprimerLire aussi : «Les preuves du soutien aux terroristes en Syrie par "les Casques blancs" financés par l’étranger»
https://francais.rt.com/opinions/27599-racisme-mortel-imperialiste-liberal
Philippines : Rodrigo Duterte dans le collimateur de la Cour pénale internationale
RépondreSupprimer14 oct. 2016, 14:50
C'est au tour de la Cour pénale internationale de s'inquiéter des méthodes du président Duterte pour lutter contre le trafic de drogue
La guerre engagée par le président philippin contre le trafic de drogue fait des remous jusqu’à La Haye. Fatou Bensaouda, procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) s’inquiète de possibles exécutions extrajudiciaires.
Fatou Bensaouda, procureur général de la Cour pénale internationale basée à La Haye, s'est dit «profondément concernée» par les méthodes qu'emploierait le président philippin pour lutter contre le trafic de drogue qui gangrène l'archipel. Depuis son élection à la tête des Philippines le 30 juin 2016, Rodrigo Duterte a déclaré une guerre sans merci aux trafiquants comme aux consommateurs de drogue. Selon des estimations rapportées par The Guardian, elle aurait déjà fait plus de 3 000 victimes.
Le magistrat s’inquiète de rapports faisant état de possibles exécutions extrajudiciaires. Il dénonce également les déclarations de certains «hauts responsables» locaux qui «semblent tolérer de tels actes».
Les Philippines, membres de la CPI
Les déclarations du procureur général de la CPI sonnent comme un avertissement pour Rodrigo Duterte. En tant que membre de cette institution chargée de juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, les possibles exactions commises aux Philippines pourraient très bien être jugées par la CPI.
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Ce que n’a pas manqué de rappeler Fatou Bensaouda : «Toute personne aux Philippines qui incite ou commet des actes de violence de masse incluant l’ordre ou la demande de tuer ainsi que la participation, en tout autre manière, à la commission de crime dans la juridiction de la CPI s’expose à des poursuites devant cette cour.»
De son côté, Rodrigo Duterte ne semble pas impressionné. Dans un discours prononcé le 13 octobre à Manille, il a assuré être en mesure de parer toute investigation sur de tels crimes. Il a même affirmé avoir envoyé des lettres au président Barack Obama, à son secrétaire d’Etat John Kerry, ainsi qu’à des officiels des Nations unies et de l’Union européenne afin de les inviter à enquêter. Le tout sans oublier de préciser qu’il lui serait facile de les «humilier» en détruisant leurs allégations.
Il a notamment mis en avant son passé d’avocat pour souligner qu’ils ne pouvaient «pas être plus brillants» que lui. Avant d’ajouter qu’il ne se gênerait pas par la suite pour faire passer ses accusateurs sur le grill.
«Je vais jouer avec vous en public. Je poserai cinq questions qui vont vous humilier. Et j’en poserai dix pour que vous soyez d’accord avec moi», a déclaré le président philippin dans le style provocateur qu’il adopte depuis sa prise de fonction. «Cela serait un spectacle. Vous feriez mieux de tout regarder. Cela vous donnerait de quoi vous amuser.»
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Des critiques qui se multiplient
RépondreSupprimerSelon son analyse, les juristes de l’Union européenne qui affirment qu’il pourrait être poursuivi pour menacer de tuer les criminels sont des «idiots». Il a en outre assuré qu’aucune loi en vigueur dans son pays n’interdisait cela.
Du côté des défenseurs des droits de l’homme, le son de cloche est différent. Ils rappellent que lors de son investiture, Rodrigo Duterte a juré de veiller à l’application des lois de son pays. Dont certaines interdisent les menaces graves, notamment de mort, envers les citoyens. La Constitution interdit également les punitions cruelles et inhumaines. La peine de mort est abolie aux Philippines.
Fatou Bensaouda a prévenu qu’elle ne lâcherait pas le président philippin. Son bureau suivra l’évolution de la situation dans les prochaines semaines en vue de déterminer s'il ouvrira une enquête préliminaire.
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Le coup de semonce de la CPI n’est que le dernier en date concernant les méthodes de Rodrigo Duterte pour éradiquer le trafic de drogue, véritable fléau aux Philippines. La semaine dernière, les autorités américaines, par le biais de leur porte-parole Josh Earnest, ont rappelé leur «profonde inquiétude» quant aux rapports faisant état d'exécutions extrajudiciaires dans le pays. Il avait notamment déclaré que l’usage de telles méthodes était «totalement en opposition avec le respect des droits de l’Homme et les valeurs communes[aux deux pays]».
https://francais.rt.com/international/27598-philippines-rodrigo-duterte-dans-collimateur-cour-penale-internationale
D'un côté il y a un président qui défend son peuple contre l'envahissement de tonnes de drogues importées pour abattre le pays et a décidé de punir de mort ceux qui en transportent et en consomment et, de l'autre, il y a un tribunal étranger (donc non-philippin) qui sous le prétexte d'internationalité (plus d'un pays le compose) s'arroge le droit de juger n'importe qui n'importe où !
SupprimerLa Mairie de Paris subventionne l'aide aux migrants... en Méditerranée
RépondreSupprimer14 oct. 2016, 14:36
La Ville de Paris vient d'attribuer une subvention à l'association SOS Méditerannée. Son rôle : repêcher les migrants en détresse au large de la Libye pour les conduire jusqu'aux côtes italiennes.
Lors du Conseil de Paris du 26 septembre dernier, la majorité des élus parisiens a voté en faveur de l'attribution d'une subvention d'un montant de 105 000 euros à trois associations, parmi lesquelles SOS Méditerranée. Cette dernière, basée à Marseille, effectue des «interventions au plus proche des zones de détresse se situant au large des côtes libyennes». Objectif affiché sur son site internet : venir en aide aux embarcations de migrants en détresse afin de les «ramener à terre en Italie».
Proposé par Patrick Klugman, adjoint aux Relations internationales d'Anne Hidalgo, ce soutien financier sera versé dans le cadre de l'action internationale de la Ville de Paris, destinée à «soutenir le rayonnement de la capitale à l'étranger». Une subvention haut de gamme en quelque sorte, les subventions classiques étant soumises à des règles strictes (l'association concernée ne doit pas poursuivre d'objectif politique, doit servir «l'intérêt public local»...) La France est d'ailleurs le seul pays à verser des subventions à l'association SOS Méditerranée.
Les subventions de la Mairie de Paris pointées du doigt
Le manque d'indépendance politique des associations percevant des subventions de la Mairie de Paris a déjà fait l'objet de plusieurs critiques. Nathalie Kosciusko-Morizet avait attaqué Anne Hidalgo sur ses «très chers soutiens» lors de la campagne des municipales de 2014, constatant que nombre d'entre eux avaient bénéficié de subventions pendant les mandats de Bertrand Delanoë.
Plus récemment, c'est la pertinence de l'action des associations subventionnées par l'exécutif parisien qui a été mise en doute par plusieurs élus du Conseil de Paris et de la région Île-de-France.
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Wallerand de Saint-Just, candidat FN à l'Hôtel de Ville en 2014, a dénoncé il y quelques mois le «clientélisme bobo» de la Mairie de Paris. Selon lui, certains soutiens financiers n'auraient d'autre but que de s'assurer des retombées électorales positives, telle par exemple la subvention accordée au Conseil français du culte musulman. Il s'est également indigné, dans un récent communiqué, des aides versées à des associations LGBT, citant certains de leurs projets, parmi lesquels «une rencontre entre le porno queer et l’éducation sexuelle».
Si le montant total des subventions qu'il accorde demeure considérable, l'Hôtel de Ville n'est pourtant pas dans une situation financière rayonnante. En effet, la baisse de près de 600 millions d'euros des dotations de l'Etat et le coût élevé de ses projets, dont le très controversé centre d'accueil pour migrants, ont considérablement fragilisé ses capacités d'auto-financement.
https://francais.rt.com/france/27597-mairie-paris-subventionne-aide-migrants-mediterranee
C'est donc le contribuable parisien qui subventionne des étrangers à être arrachés à leurs pays d'origine pour finir sous des tentes dans la Capitale et vivre de vols et de meurtres sans pour cela être condamnable ni retournés chez eux !
SupprimerBachar el-Assad : la Syrie connaît déjà l’odeur de la troisième guerre mondiale
RépondreSupprimer14 oct. 2016, 13:01
Dans une interview accordée au journal russe Komsomolskaïa Pravda, le président syrien a évoqué la crise syrienne qui déchire le pays depuis cinq ans, le terrorisme et la position de l’Occident à l’égard de Damas.
«L’odeur de la troisième guerre mondiale se fait sentir dans l’air»
Les tensions globales, et surtout en Syrie, dégénèrent en troisième guerre mondiale, selon le président syrien qui considère que les Etats-Unis n’ont jamais mis fin à la guerre froide de leur côté. «Aujourd’hui, nous observons la situation [en Syrie], semblable à une guerre froide en état de développement… Nous voyons l’escalade du conflit, dont le but principal est de maintenir l’hégémonie américaine sur le monde, de ne permettre à personne d’être un partenaire sur la scène politique ou internationale, qu'il s'agisse de la Russie ou même de leurs alliés en Occident. C’est pourquoi l’odeur de la troisième guerre mondiale se fait sentir dans l’air – mais ça n’est pas encore un affrontement militaire direct», fait remarquer le président syrien.
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«La guerre en Syrie est à l’origine du conflit entre la Russie et les Etats-Unis»
Vladimir Poutine : l'Occident est responsable de la guerre en Syrie
Bachar el-Assad a reconnu que le conflit syrien avait aggravé les relations russo-américaines. Selon lui, le problème est que Moscou et Washington ont des idéologies et des approches différentes. «La Russie veut lutter contre le terrorisme, pas seulement à cause de la Syrie et de la Russie elles-mêmes. Elle veut lutter pour toute la région, pour toute l’Europe et pour tout le monde… Les Américains sont sûrs, depuis la guerre en Afghanistan dans les années 1980 et jusqu’à présent, que le terrorisme est un atout qu’on peut toujours mettre sur la table», a-t-il expliqué.
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«L’Occident n’a pas besoin de vérité»
«Tous les médias étrangers tirent leurs informations sur la situation en Syrie de l’étrange organisation appelée "Observatoire syrien des droits de l’homme", qui comme je l’ai compris, est constituée d’une personne [qui habite à Londres]», a estimé le président syrien en l’expliquant par le fait que l’Occident «n’a pas besoin de faits réels». «La plupart des gens, en Occident, ont des cerveaux lavés concernant de la Syrie, l’Ukraine et la Russie. L’Occident a réussi à influencer l’opinion publique. Le lavage de cerveaux est un de ses outils», a-t-il ajouté.
«Daesh est apparu en 2006»
L’Etat islamique existe depuis déjà dix ans, a révélé Bachar el-Assad. «Daesh a été créé en Irak sous surveillance américaine», affirme-t-il, rappelant qu'à l’époque, le groupe terroriste s'appelait «L’Etat islamique de l’Irak».
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Le président syrien a également affirmé que l’Armée syrienne libre que l’Occident considère comme des rebelles luttant contre le gouvernement syrien était en réalité un mouvement radical. «Si on regarde sur internet, nous verrons que des gens ont été décapités [par l’Armée syrienne libre] dès les premières semaines… Et, quand le mouvement a commencé à s’élargir et qu'il est devenu impossible de cacher les crimes par décapitation, l’Occident a dû reconnaître l’existence du Front Al-Nosra. Mais dans les faits c’est l’Armée syrienne libre. C’est Daesh», a-t-il révélé.
RépondreSupprimerLire aussi : Un commandant du Front Al-Nosra : «Les USA sont de notre côté et nous arment via des pays tiers»
«La France a exigé que la Syrie rompe ses relations avec l’Iran»
Avant la crise en Syrie, l'Arabie saoudite et la France avaient demandé Damas de s’éloigner de l’Iran sans donner aucune explication, a révélé Bachar el-Assad. «Tout simplement parce qu’ils détestent l’Iran», a-t-il expliqué. Et après le début de la guerre syrienne, Ryad a déclaré sans ambages être prêt à fournir de l’aide en cas de rupture des relations avec Téhéran.
https://francais.rt.com/international/27592--assad--syrie-troisieme-guerre-mondiale
La Wallonie met son veto à la signature par la Belgique de l'accord de libre-échange CETA
RépondreSupprimer14 oct. 2016, 12:20 - Avec AFP
Le veto du Parlement de la Wallonie devrait bloquer l'adoption du traité controversé de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, qui doit être approuvé à l'unanimité par les pays de l'Union pour entrer en vigueur.
Une résolution demandant à la région de Wallonie de «maintenir son refus de délégation des pleins pouvoirs au gouvernement fédéral belge pour la signature de l'accord CETA [Comprehensive Economic and Trade Agreement] entre l'UE et le Canada» a été approuvée par une large majorité des députés wallons, en dépit de pressions inédites venues de Paris, de Bruxelles ou encore d'Ottawa.
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Le gouvernement allemand a été autorisé par la justice à ratifier le traité de libre-échange CETA. Feu vert de la justice allemande pour la ratification de l'accord de libre-échange avec le Canada
«Je ne donnerai pas les pleins pouvoirs au gouvernement fédéral et la Belgique ne signera pas le CETA le 18 octobre», a déclaré le socialiste Paul Magnette, chef du gouvernement wallon, juste avant le vote sur l'acceptation de ce traité de libre-échange entre l'Europe et le Canada.
«Je ne prends pas ceci comme un enterrement [du traité], mais comme une demande de rouvrir des négociations, en souhaitant qu'elles puissent être entendues par les dirigeants européens», a nuancé Paul Magnette, en révélant avoir reçu ces derniers jours des appels téléphoniques notamment du président français François Hollande et du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Le chef de la diplomatie belge, le libéral Didier Reynders, avait tenté le 13 octobre de faire fléchir les députés wallons en pointant également le risque que la région de quelque 4 millions d'habitants soit isolée en Europe.
«Seuls les Wallons s'y opposent, les socialistes français et italiens et sociaux-démocrates allemands sont enthousiastes», a relevé le ministre fédéral des Affaires étrangères.
Les Premiers ministres français et canadien ont eux aussi vigoureusement défendu le 13 octobre le traité de libre-échange.
«Si dans une semaine ou deux, l'Europe est incapable de signer une entente commerciale progressiste avec un pays comme le Canada, avec qui l'Europe pense-t-elle faire affaire dans les années à venir ?», a critiqué Justin Trudeau, appelant à «démystifier» des craintes «générales».
La position définitive de la Belgique devrait être connue le 17 octobre, lorsque les représentants des différents gouvernements du pays se réuniront. Mais le veto wallon devrait pouvoir bloquer la ratification du CETA qui doit faire l'objet de l'approbation de tous les pays de l'Union européenne pour pouvoir déployer ses effets.
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https://francais.rt.com/economie/27589-wallonie-met-son-veto-ceta