- ENTREE de SECOURS -



mercredi 5 octobre 2016

OOCL ATLANTA : Le Plus Grand Porte Conteneur Au Monde

https://www.youtube.com/watch?v=MokFA6mOMIk

27 commentaires:

  1. L'Atlanta (323 m)*, est un porte-container americain (fabriqué en Corée du Sud) comme 3000 autres qui sillonnent les mers & océans et qui transportent pas moins de 20 millions de containers dans le monde.

    L'OOCL Atlanta pèse 134 000 tonnes plein et charge 8060 containers de 6 m (soit une longueur totale de 48,36 km de long). Il consomme 240 t de carburant par jour ! (7 500 000 litres de diesel à $280/t). C'est aussi 95 000 ch avec 12 cylindres d'un mètre de diamètre et 2,40 m de haut chacun. Vitesse 25 miles/h (carburant: 10 t/h).

    Il transporte chaque année quelques 185 000 containers dans le monde pour une valeur de 4,5 milliards de dolars.

    - Arrivée à Singapour (17 % du trafic mondial en 2004): Remorqueur 'Labrador' de 4000 ch.
    22 000 porte-conteneurs ont transité par ce port, soit 20 millions de containers.

    C'est 90 % du transport mondial qui est effectué par la mer.

    http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/05/16-porte-containers-polluent-plus-que.html

    *Le 'Mærsk Mc-Kinney Møller' (Danemark) mesure 400 m x 59 m de large et charge 18 272 conteneurs (soit: 120 km de conteneurs de 20 ou 40 ft, soit 6,096 m ou 12,192 m pour 8 ft de large et 8,5 de haut).

    Conteneurs (maritimes/ferroviaires non-routiers internationaux) inventés en 1956 par Malcom Mac Lean (NC) USA.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Conteneur

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    1. Voir aussi:

      L'histoire du 'Salem' (17 Janvier 1980 à Dakar), ressemble en tous lieux à la fraude du 11 Septembre 2001 à New-York

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  2. Air France gangrenée par des islamistes ? Les services de renseignement sont sur les dents


    5 oct. 2016, 18:19


    Dans les avions d'Air France se multiplient des incidents causés par des employés de la compagnie aérienne, dont au moins une dizaine seraient surveillés par les services de renseignement pour radicalisation, indique le Canard Enchaîné.

    Lire aussi
    Un employé entre dans une zone restreinte de la centrale nucléaire de Flamanville Nucléaire, transports... Quand la radicalisation des salariés touche des secteurs sensibles

    «Nous avons constaté plusieurs anomalies avant le départ de plusieurs vols commerciaux. Elles s'apparentent à des tentatives de sabotage», a confié un membre des services de renseignement à l'hebdomadaire satirique dans le cadre de son article sur la radicalisation de certains employés de la compagnie aérienne Air France, ainsi que ses sous-traitants.

    Parmi les incidents les plus emblématiques, un individu est soupçonné d'avoir trafiqué les «moteurs relais» de l'avion permettant un contrôle manuel des réacteurs. Une fois mis sous surveillance, celui-ci «a pris la poudre d'escampette» et probablement quitté le pays pour le Yémen. Deux de ses collègues sont aussi suspectés d'avoir saboté des toboggans d'évacuation, qui n'ont néanmoins jamais été mis en service sur les appareils.

    «Allah Akbar» sur les trappes pour faire le plein de kérosène

    On se souvient aussi du prétendu «bug» qui aurait fait disparaître Israël de la carte consultable par les passagers sur leurs écrans. Selon le Canard Enchaîné, il s'agirait en fait d'un piratage – qui s'est d'ailleurs produit à deux reprises. Le Maroc avait ainsi lui laissé place à «Khalifa» dans un autre incident.

    D'autres phénomènes inquiétants ont aussi été constatés par la compagnie, tels que des inscriptions «Allah Akbar» sur les trappes destinées au remplissage en kérosène des appareils, vues une quarantaine de fois. Un agent de piste aurait aussi refusé de guider un avion, au motif que celui-ci était piloté par une femme.

    Des mesures préventives de changement de poste ou de licenciement de salafistes ou d'individus ayant dans leur famille des musulmans radicalisés ont d'ores et déjà été prises.

    L'aéroport parisien Roissy Charles-de-Gaulle s'est doté en juillet d'une cellule dédiée au renseignement, forte d'une trentaine d'agents, afin de récolter des «informations plus sophistiquées» sur la plate-forme aéroportuaire, la deuxième d'Europe. Sous haute surveillance depuis les attaques djihadistes de 2015 à Paris, les autorités ont décidé de passer au crible les quelque 85 000 autorisations d'accès à la zone dite «réservée» de cet aéroport. Au total, depuis janvier 2015, 852 personnes se sont vues retirer ou refuser ce sésame. Parmi elles, 87 étaient soupçonnées de radicalisation, selon le préfet.

    Lire aussi : Dans les aéroports parisiens, 70 employés ont vu leur badge retiré, notamment pour radicalisation

    https://francais.rt.com/france/27236-air-france-islamistes

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  3. Assad : les Etats-Unis cherchent la domination du monde et mènent la guerre à ceux qui s'y opposent


    5 oct. 2016, 16:40


    Pour le président syrien, la soif d'hégémonie des Etats-Unis provoque ravages et effondrements des Etats de par le monde. Leur ingérence dans le conflit syrien vise à «sauver ce qui reste» de la prédominance mondiale américaine, estime le dirigeant.

    Dans une interview au magazine iranien Tehran Foreign Policy Studies Quarterly ce mercredi 5 novembre, le président syrien Bachar el-Assad a affirmé que les Etats-Unis recouraient à la force chaque fois qu'ils craignaient qu’un défi à leur influence et à leur capacité de contrôler l'agenda international unilatéralement n'apparaisse.

    «Les Etats-Unis se basent sur un principe de prédominance sur les autres Etats et c’est ainsi depuis qu’ils ont profité de l'effondrement de l’URSS en mettant en place un contrôle unilatéral qu’ils exercent jusqu'à ce jour sur ce monde », affirme Bachar el-Assad.

    Lire aussi
    Barack Obama Tiraillés entre le Pentagone et la Maison Blanche, les Etats-Unis font du surplace en Syrie

    Ce qui se passe en Syrie est une tentative de sauver ce qui reste de l'hégémonie américaine

    «Aujourd'hui, les Etats-Unis mènent des guerres dans le seul but de consolider leur projet de contrôle total, en lançant des attaques contre tous ceux qui s’opposent à leur domination», a déclaré Assad, en soulignant que Washington rejetait et refusait de reconnaître le nouveau rapport des forces dans les affaires mondiales, et la montée en puissance des autres Etats. Une politique qu'on retrouverait donc en premier lieu en Syrie : «Ce qui se passe en Syrie est une tentative de sauver ce qui reste de l'hégémonie américaine et occidentale dans le monde.»

    Selon le président syrien, «la seule chose que les Américains ont réussi de faire est la création de problèmes et la destruction d'Etats, rien d'autre» et ils ont recours à tous les moyens pour infliger des défaites à leurs rivaux idéologiques, en recourant entre autres au «terrorisme», aux opérations psychologiques et pressions économiques. Cependant, le leader syrien pense que c’est la couverture biaisée du conflit réalisée par les médias traditionnels qui porte l'un des coups les plus importants aux rivaux de l’Amérique : «Ici, nous ne parlons pas seulement de l’état d'esprit des fonctionnaires, mais [aussi] de celui des gens, de l'analyse erronée de ce qui se passe et du fait que les choses sont présentées d'une manière déformée».

    Lire aussi
    Une batterie de S-300 Moscou installe des missiles sol-air S-300 en Syrie pour la défense de la base navale de Tartous

    Il est inutile d'analyser la politique des Etats-Unis avec le sens commun, elle est guidée par les intérêts des différentes factions

    (suite en dessous:)

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  4. Si la Syrie parvenait à résister à la pression et à déraciner le terrorisme de son sol, cela ouvrirait la voie à la «diffusion d'idées de développement indépendant dans le monde – ce que l'Occident craint le plus», estime Assad, ajoutant que «ce qui se passera en Syrie aura un impact sur le plan politique».

    Le président syrien ne croit pas que la politique étrangère américaine puisse changer de façon de faire dans un avenir proche, étant donné que les guerres servent l'intérêt de puissants groupes de pression américains, notamment les lobbies des armes et du pétrole : «Il est inutile d'analyser la politique des Etats-Unis avec le sens commun, comme elle est guidée par les intérêts des différentes factions.»

    Plus tôt, Moscou a évoqué ses préoccupations au sujet de l'impact possible de la tentative des Etats-Unis de renverser le président syrien en ayant recours à une agression militaire directe. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a averti qu'une telle entreprise conduirait à un «mouvement tectonique terrible non seulement dans le pays, mais dans toute la région».

    Lire aussi : Moscou : les Etats-Unis sont prêts à un accord avec le diable pour renverser Assad

    https://francais.rt.com/international/27229-assad-etats-unis-guerre

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  5. Menace terroriste : la SNCF accuse une perte nette de 300 millions d'euros


    5 oct. 2016, 09:26


    10% : c'est la baisse de fréquentation subie par la SNCF en 2016 dans le contexte des attaques terroristes de ces deux dernières années. Selon France Info, les pertes financières toucheraient surtout les lignes reliant les pays voisins.

    La compagnie ferroviaire accuse une perte de 300 millions d'euros pour l'année 2016, soit 30% de plus que ce qui avait été prévu par le groupe, selon France Info.

    Lire aussi : Tourisme : Jean-Marc Ayrault annonce une chute de 7% des visiteurs depuis janvier

    Attentat avorté du Thalys en août 2015, attaques du 13 novembre, prêtre égorgé à Saint-Etienne-du-Rouvray, attentat de Nice... Ces deux dernières années ont été si rythmées par les attaques djihadistes, que le tourisme - et donc l'activité de la SNCF - ne pouvaient qu'en souffrir.

    Sont d'abord touchées les lignes ferroviaires reliant la France à ses voisins européens telles que l'Eurostar (Royaume-Uni), le Thello (Italie), ou encore le Thalys (Belgique, Allemagne, Pays-Bas). La chute de fréquentation est estimée à 10%.

    La dette de la SNCF atteignait 44 milliards d'euros fin 2014, dont 37 milliards uniquement pour SNCF Réseau. Si cette malheureuse tendance se confirme, les 50 milliards d'euros de dette devraient être atteints en 2020.

    Lire aussi : Attaque de Kim Kardashian à Paris : comment faire revenir les touristes en France ?

    https://francais.rt.com/economie/27210-menace-terroriste--sncf-accuse

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  6. La Russie se prépare ? 40 millions de Russes vont participer à un exercice de « Désastre Nucléaire »


    Le Blog de la Résistance
    mer., 05 oct. 2016 13:08 UTCCarte


    La Russie se prépare à un « exercice de protection civile », du 4 au 7 octobre, en envoyant ses 40 millions de citoyens dans 5000 abris souterrains et en réunissant 200 000 professionnels d'unités de sauvetage et 50 000 pièces d'équipement: c'est du sérieux ! J'ai rapporté au cours des 16 dernières années de nombreux exercices de simulation de catastrophes et d'attaques terroristes, mais là, cet exercice de la Russie est clairement et sérieusement un signe précurseur d'une confrontation militaire imminente avec les États-Unis.

    C'est du sérieux en Russie

    La logistique de cette opération de mise à l'abri de 40 millions de citoyens est d'une ampleur gigantesque et elle ne peut que s'effectuer dans un objectif bien précis: préparer le sauvetage de la population et exercer les unités de secours et militaires à la prise en charge du pays.

    Ce qui est doublement inquiétant avec cet exercice de 40 millions de Russes envoyés aux abris dès aujourd'hui, c'est que Washington a annoncé avoir rompu les pourparlers avec Moscou (dans le dossier de la Syrie et de l'accord sur l'élimination du plutonium), ce qui amène un regain des tensions entre les deux pays et l'augmentation du potentiel d'une confrontation militaire.

    Seront impliqués tous les organes exécutifs fédéraux, les chefs des régions, des collectivités locales et les organisations. L'alerte sera donnée aux structures de protection civile, en coordination avec les autorités régionales et municipales, afin de vérifier l'efficacité du système d'alerte en cas de catastrophe ou de menace. (...)

    Selon Zero Hedge :

    Comme les relations entre la Russie et les Etats - Unis se désintègrent à la suite de la guerre par procuration qui escalade en Syrie, et qui a culminé aujourd'hui avec Poutine arrêtant un effort d'accord sur l'élimination du Plutonium avec les États - Unis , peu de temps avant que le département d' Etat américain a annoncé qu'il mettrait fin aux négociations avec la Russie sur la Syrie, demain un nombre sans précédent de 40 millions de citoyens russes, ainsi que 200.000 spécialistes des «divisions de secours d'urgence » et 50.000 unités de matériel vont prendre part à quatre journée d'exercices de défense civile, d'évacuation d'urgence et de préparation aux catastrophes,a rapporté sur son site Web le ministère russe de la défense civile .

    Selon le ministère, une exercice de défense civile dans toute la Russie impliquant les autorités exécutives fédérales et régionales et les gouvernements locaux surnommé «Organisation dela protection civile lors des grandes catastrophes naturelles et causées par l' homme dans la Fédération de Russie » va commencer demain matin dans tous les territoires constitutifs de la Russie et durera jusqu'au 7 Octobre Alors que le ministère ne précise pas quel genre de «catastrophe causée par l'homme», il envisage, il faudrait être que ce soit substantiel pour que 40 millions de Russes prennent part à cet exercice de préparation aux urgences. En outre, en lisant les lignes directrices de l'exercice, nous pouvons avoir une assez bonne idée de ce à quoi la Russie se « prépare ».

    (suite en dessous:)

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  7. Le site ajoute que «l'objectif principal de l'exercice est de pratiquer l'organisation de la gestion pendant les événements de la protection civile et la gestion des urgences et du feu, de vérifier la préparation des organes de gestion et les forces de la défense civile à tous les niveaux pour répondre aux catastrophes naturelles et artificielles et de prendre des mesures de protection civile. « Oleg Manuilov, directeur du ministère de la Défense civile a expliqué que l'exercice sera un test de la façon dont la population répondrait à une «catastrophe» dans une situation «d'urgence».

    Le fait que, les mesures déployées par l'équipe de la défense civile seront une réponse aux « catastrophes et aux incendies», ainsi que la répétition de la protection contre «les radiations et le rayonnement, et la protection chimique et biologique», il est clair que la Russie est sur le point de réaliser son plus grand exercice impliquant une guerre nucléaire depuis peut-être la fin de la guerre froide.

    Pourquoi maintenant ? Peut-être, qu'en plus de la forte détérioration des relations entre la Russie et l'ouest, où les tensions sont à égalité avec la guerre froide, une autre réponse peut venir du président des chefs d'état - major Joseph Dunford, qui la semaine dernière a mis en garde le Congrès que la mise en œuvre d'une zone d' exclusion aérienne en Syrie proposée par John Kerry récemment, et une pièce maîtresse de la stratégie de politique étrangère de Hillary, se traduirait par une troisième guerre mondiale.

    Sources:

    https://ria.ru/society/20161002/1478319561.html
    http://www.interfax.ru/russia/530781
    https://russian.rt.com/article/323947-mchs-privlechyot-40-millionov-chelovek-na-trenirovku

    -- Commentaire : Lire aussi :
    Russie : réponse aux menaces américaines par une mise en garde sans détour --

    https://fr.sott.net/article/29086-La-Russie-se-prepare-40-millions-de-Russes-vont-participer-a-un-exercice-de-Desastre-Nucleaire

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    1. Faut dire et reconnaître que SEUL le président russe a l'intelligence de protéger sa population d'attaques terroristes (car il est le seul avec Bachard el Assad à lutter contre eux !), tandis que les autres n'ont pas les moyens financiers & intellectuels pour le faire.

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  8. Pétrole : La Mauvaise Série Noire de BP


    Laurent Horvath
    mardi, 04 octobre 2016 20:14


    Décidemment, quand ça ne va pas, ça ne va pas. Suite à une fuite de pétrole mineure, le géant britannique BP a décidé de fermer sa plateforme Clair à 75 km des Shetlands, Royaume-Unis, entre l’Atlantique et la Mer du Nord. Même minime, l’incident de dimanche fait tâche et arrive au plus mauvais moment.

    Il aurait pu passer totalement inaperçu si la semaine dernière Hollywood n’avait justement pas sorti le film sur BP au sujet de la marée noire de DeepWater Horizon. En avril 2010, la plateforme, située dans le Golfe du Mexique, avait explosé alors qu'elle forait le puit Macondo 252, à plus de 1'500 m de profondeur.

    Une erreur technique est à l’origine de l'incident de la Plateforme Clair dont la fuite pourrait être estimée à 3’000 barils (500'000 lt). BP essaie de déterminer l’ampleur des dégâts et espère que la marée noire va se disperser d’elle-même.

    Deepwater Horizon: la plus grande marée noire

    La sortie du blockbuster Deepwater Horizon, du réalisateur Peter Berg, avec Mark Wahlberg, Kurt Russell, John Malkovich, Gina Rodriguez, Dylan O'Brien et Kate Hudson aura coûté 156 millions $.

    Le film prend pour thème l’explosion de la plateforme de BP et l’énorme marée noir qu’il a suivit. Onze personnes avaient perdu la vie et des milliards de litres de pétrole avaient noyé le Golfe du Mexique. Cette catastrophe est sans conteste la plus grande marée noire avec 4,9 millions de barils, soit 780 millions de litres de pétrole. Le puit Macondo 252 avait pu être colmaté en juilllet 2010.

    BP a sorti un communiqué lapidaire à l'encontre du film qui aurait trop romancé la catastrophe, alors que la major pétrolière tente de se racheter une virginité après cette énorme catastrophe qui impact, encore aujourd'hui, le Golfe du Mexique.

    http://www.objectifeco.com/bourse/matieres-premieres/petrole/petrole-la-mauvaise-serie-noire-de-bp.html

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    1. Voir sur site la bande annonce du film avec John Malkovich

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  9. Messages anxiogènes sur les résidus de pesticides et santé des plus pauvres


    4 Octobre 2016
    par Seppi


    Glané sur la toile 99


    Le blog que tient notre confrère Albert Amgar est tellement foisonnant qu'il est difficile d'en sélectionner des billets à signaler.

    Grâce à nos impôts et nos redevances audiovisuelles, dites « télé », Mme Élise Lucet peut assouvir son égo démesuré, son désir effréné de notoriété – tout en alimentant un monde peu connu de fabricants de propagande et de désinformation – avec un « Cash Investigation » qu'elle introduit parfois avec un « Bienvenue dans le monde merveilleux des affaires » qui n'est sarcastique que d'apparence ; car, à l'heure du bilan des émissions, en particulier sur l'alimentation, il se révèle indécent et ignoble... à moins de considérer qu'il s'agit du monde merveilleux de ses propres affaires.

    Nous égarons-nous ? Non. Grâce à son dévouement désintéressé, M. Amgar peut assouvir sa passion de nous informer, par son blog, sur le monde merveilleux – enfin pas toujours – de l'hygiène et de la sécurité des aliments. Le blog est certes truffé d'articles relatant des accidents et, plus fréquemment, d'accidents évités à temps grâce aux mesures de sécurité sanitaire ; des accidents qui auraient été inéluctables en l'absence de ces mesures, notamment en cas de contamination bactérienne ou virale.

    Les marchands de peur et autres profiteurs de l'hypocondrie ambiante s'offusqueront à cette remarque, mais nous avons le privilège – nous, Occidentaux du XXIe siècle – de vivre dans un monde dans lequel nous pouvons avoir une très grande confiance dans notre approvisionnement alimentaire. Examinez votre propre comportement de consommateurs ! Vérifiez-vous, et à quelle fréquence, les aliments que vous achetez et leurs étiquettes ? Pour savoir s'ils sont consommables sans risques a priori, pas simplement pour connaître la date limite de consommation ?

    N'oublions pas non plus : nous déambulons le long de rayons, d'étals et d'armoires réfrigérées débordant de marchandises. Quand nous nous demandons ce que nous allons manger, ce n'est pas la question que se posent de nombreux Terriens qui se couchent le ventre vide, ou rempli de coupe-faim nutritionnellement déséquilibrés, voire carencés ; mais la question du choix entre plaisirs culinaires.

    Ce monde d'abondance laisse toutefois de nombreuses personnes à l'écart. Ce n'est pas qu'elles souffrent de la faim ou de la disette, mais leur régime alimentaire est dicté par un niveau de ressources peu propice à l'équilibre nutritionnel. Il n'y a pas que les bénéficiaires de l'aide alimentaire, un million en France, mais ils sont emblématiques du problème. Voici ce que disait une étude publiée en mars 2013 par plusieurs acteurs de la santé publique :

    (suite en dessous:)

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  10. « En 2011-2012, l’état de santé des usagers de l’aide alimentaire demeurait préoccupant avec des prévalences des pathologies liées à la nutrition particulièrement élevées (obésité, hypertension artérielle (HTA), diabète, certains déficits vitaminiques) et une évolution contrastée depuis 2004-2005 (favorable pour l’anémie par déficit en fer mais défavorable pour l’obésité et l’HTA). L’étude souligne en outre l’écart important entre les consommations de certains groupes d’aliments et les recommandations nutritionnelles, en particulier pour les fruits et légumes et les produits laitiers, bien que de légères améliorations aient été observées depuis 2004-2005. »

    Dans ce monde d'abondance – et de laissés-pour-compte – les peurs alimentaires, ataviques chez cet omnivore qu'est l'Homme, sont instrumentalisées à des fins socio-politiques par le lobby anti-pesticides, en particulier le lobby de l'agriculture biologique. Le danger, selon eux, ce sont les résidus de pesticides, alors même que plus de la moitié des produits n'en contiennent pas et que les dépassements de limites maximales – qui sont très loin d'être des seuils de risque – concernent moins de 3 % des produits.

    Avec « Comment des campagnes de presse basées sur la peur à propos de la présence de résidus de pesticides dans les fruits et les légumes sont contreproductives chez les consommateurs à faible revenu ? », M. Amgar nous propose un superbe décryptage d'une étude récente, parue dans Nutrition Today, « Low-Income Shoppers and Fruit and Vegetables: What Do They Think? » de Huang, Yancui MS; Edirisinghe, Indika ; Burton-Freeman, Britt M..

    Elle porte sur la situation aux États-Unis d'Amérique, mais elle est transposable à la France. Résumé :

    « Une nouvelle étude parue dans la revue à comité de lecture, Nutrition Today, montre que la tactique des messages basées sur la peur et utilisés par des activistes ou des groupes d’activistes et des spécialistes du marketing autour du bio qui invoquent des préoccupations sanitaires concernant des produits non bio peuvent avoir un impact négatif sur la consommation de fruits et de légumes chez les consommateurs à faible revenu. »

    C'est, au fond, une conclusion qui n'est guère surprenante.

    Rappelons aussi que, selon l'observatoire des prix des fruits et légumes de Familles Rurales, les fruits et légumes bio coûtaient en moyenne, dans son dernier relevé, 67 % et 78 % de plus, respectivement, que le conventionnel.

    Concluons : à l'indigence éthique – car les allégations sur les dangers des résidus de pesticides sont manifestement infondées, quand elles ne reposent pas sur des mensonges éhontés, style 97 % de Cash Investigation – s'ajoute une irresponsabilité sociale.

    C'est une irresponsabilité qui ne se limite pas aux lobbies mais touche aussi les pouvoirs politiques dont les investissements dans le bio et sa promotion s'adressent in fine à une clientèle (également électorale...) aisée.a

    - voir tableau sur site:

    http://seppi.over-blog.com/2016/10/messages-anxiogenes-sur-les-residus-de-pesticides-et-sante-des-plus-pauvres.html

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  11. « Les pesticides, la presse et ma pomme » (Daniel Sauvaitre)


    4 Octobre 2016
    par Seppi


    Glané sur la toile 100


    « On m’avait pourtant prévenu. "Si tu veux être élu n’en parle surtout pas. C’est perdu d’avance. N’imagine pas un instant tempérer la déferlante médiatique contre les pesticides. Chacun sait maintenant qu’ils sont dans la nourriture, dans l’eau, dans l’air et responsables de l’augmentation du nombre des cancers. Sache que les journalistes t’ont à l’œil et ne te rateront pas".

    Bravache, j’ai voulu vérifier. A la suite de la diffusion sur France 5 du documentaire : "pesticides le poison de la terre", passablement agacé que l’on associe une nouvelle fois avec autant de certitude environnement viticole et cancers d’habitants, j’ai mis un lien sur les réseaux sociaux vers l’étude géante AGRICAN de la MSA qui dénombre un pourcentage de cancers bien inférieur chez les agriculteurs, pourtant très exposés, comparativement au reste de la population.

    Ce simple clic sans commentaire m’a valu dès le samedi suivant une flèche rouge vers l’abîme dans le baromètre de Charente Libre accompagnée d’un petit texte bien saignant. Et la semaine suivante, pour ne pas être en reste, mais un peu plus délicatement quand même, Sud-Ouest notait mes réserves sur la présentation par le presse des maladies attribuées aux pesticides en concluant : "c’est un point de vue". »

    La suite, à lire absolument, c'est sur le blog de M. Daniel Sauvaitre.

    http://seppi.over-blog.com/2016/10/les-pesticides-la-presse-et-ma-pomme-daniel-sauvaitre.html

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  12. Affaire Seznec : allô la presse ! Allô EELV !


    5 Octobre 2016
    par Seppi

    Une partie du bandeau d'Alerte Environnement, retouchée


    La nouvelle affaire Seznec, ce sont les manœuvres du lobby du bio – débattant de stratégie dans le cadre d'un forum d'EELV – pour obtenir une sorte de rétractation ou de désaveu d'un article de M. Erwan Seznec paru dans le numéro de septembre 2016 de Que Choisir, ainsi que l'éviction de l'auteur de la rédaction de la revue.

    Au-delà des propos inconvenants, acrimonieux voire insultants qui ont été tenus, cette affaire pose des questions de principe que la revue Que Choisir, la presse, l'altermonde et EELV ne sauraient éluder... sauf à se renier.

    La revue Que Choisir a publié dans son numéro de septembre 2016 un article de M. Erwan Seznec, « Traitements bio – Toxiques naturellement » qui a levé le voile sur un non-dit soigneusement entretenu en France, à savoir que l'agriculture biologique utilise aussi des pesticides et que ceux qu'elle utilise ne sont pas forcément anodins.

    L'article n'a pas suscité de réaction particulière, pendant près de 15 jours, jusqu'au 9 septembre 2016, date à laquelle une participante à la liste « forum comm-agri » d'EELV demanda aux autres participants ce qu'ils pensaient de l'article. À partir de là, il y a eu quelques déchaînements et un participant non identifié, offusqué par la tournure des discussions, a envoyé l'ensemble des échanges à M. Seznec.

    Celui-ci a dénoncé les agissements en ouvrant un site provisoire sur lequel on trouvera notamment l'article incriminé qui a suscité le courroux de certains participants de la liste – dont des personnages bien en vue dans le paysage politique et médiatique – ainsi que les échanges de courriels.

    Il n'est pas nécessaire de revenir sur eux. Il faut lire deux excellentes réductions (pour employer un terme culinaire, fort à propos, s'agissant des arrière-cuisines du lobbyisme) :

    « Les pressions d’EELV pour faire taire un journaliste de Que Choisir » de Forumphyto, et »

    « Ecologie radicale, lobby bio et Maccarthysme » d'Agriculture et Environnement.

    Résumons tout de même :

    Il y a eu des dérapages scripturaux inqualifiables sur un forum qui regroupe quelque 400 personnes (pas toutes militantes ou encartées à EELV, paraît-il) ; on peut penser qu'avec un tel nombre, cela était inévitable, mais on aurait tort.

    Car ceux qui se sont manifestés avec le plus de virulence ne sont pas des contributeurs lambda, mais des thuriféraires de l'agriculture biologique ; des personnages qui sont munis tant dans le monde du bio que dans l'opinion publique (enfin, celle qui est fabriquée, notamment par eux) d'une aura de compétence technique et d'autorité morale.

    Les propos qui ont été tenus par les thuriféraires établissent clairement l'ambition de parer l'agriculture biologique de beaux atours et, corollairement, de dissimuler la réalité de la filière au public.

    (suite en dessous:)

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  13. Enfin, il y a manifestement eu des manœuvres pour, d'une part, inciter Que Choisir à « rectifier le tir » et, d'autre part, mettre fin à la collaboration entre la revue et M. Erwan Seznec.

    Que Choisir doit s'expliquer... et agir !

    À la lumière de ces courriels, il est difficile de ne pas voir dans les articles du numéro d'octobre de Que Choisir une réponse de la rédaction aux pressions exercées par les militants de l'agriculture biologique qui ont leurs entrées, de par leurs relations ou par leurs fonctions, dans les sphères de décision de l'Union fédérale des consommateurs – Que Choisir.

    L'association n'a certes pas renié, désavoué ou démenti l'article de M. Seznec, mais elle a tout de même ré-instillé le doute dans l'esprit des consommateurs sur la sécurité sanitaires des fruits et, plus généralement des produits de l'agriculture conventionnelle, tout en accordant un satisfecit à ceux de l'agriculture biologique au regard des résidus de pesticides.

    Il y a certes des bémols bienvenus – comme cet encart, « Inutile d'en rajouter ! », qui critique vertement la télé-irréalité de Cash Investigation ou les délires publicitaires de Biocoop. Mais le lecteur lambda n'est-il pas incité à croire à une « fuite en avant » dans l'utilisation des pesticides – selon le titre de l'article principal – à s'y opposer et à adapter son mode d'achat et de consommation ?

    Biocoop vient d'être condamné pour dénigrement des produits "conventionnels".

    N'est-il pas incité à choisir des fruits bio – ou plutôt à ne pas manger de fruits lorsque le bio ne peut pas entrer dans son budget – par cette infographie qui ne répond manifestement pas aux canons de la déontologie ? Rappelons : aucune indication de source et de mode opératoire ; aucune indication chiffrée autre qu'un nombre de résidus ; grille de lecture indéchiffrable, style : « 5 à 7 molécules quantifiées dont des CMR [cancérogènes, mutagènes et/ou reprotoxiques] possibles ; et/ou présence de dithiocarbamates (famille dont certains seraient des PE [perturbateurs endocriniens]) ».

    On peut discuter longtemps de cette séquence d'événements entre les numéros de septembre et d'octobre de la revue. Le fait est que les six pages du numéro d'octobre consacrés aux pesticides constituent un numéro d'équilibriste destiné à satisfaire une partie sans désavouer l'autre. Mais il appartient à Que Choisir de... choisir. Choisir le parti des consommateurs.

    Choisir le camp de la vérité. Fût-elle crue et déplaisante pour des milieux économiques dont Que Choisir est culturellement proche et dont les idéologues usent d'un discours fallacieux quand il n'est pas carrément mensonger.

    Le fait est que le numéro d'octobre démontre de manière peu contestable que l'UFC – Que Choisir n'est pas ce qu'elle prétend être, une « [a]ssociation indépendante de l’état, des syndicats, des producteurs et des distributeurs depuis 1951 ».

    Nous utiliserons ici une tactique classique dans la mouvance alter et anti : il suffit, pour discréditer tout un groupe, d'un personnage dont on peut contester l'immaculée participation à ce groupe :

    (suite en dessous:)

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  14. « Militant associatif depuis les années 1980 (Nature et Progrès, Biocoop). Depuis 2003, j’ai rejoint l’UFC Que Choisir pour gérer le secteur de l’eau et de l’agriculture. Je suis aujourd’hui référent régional Environnement en charge de l’eau, des déchets et de l’énergie. Adhérent Vert depuis 1996, puis militant enthousiaste d’Europe Ecologie, membre du groupe de Poitiers, [...] »

    Pas de conflits d'intérêts, Que Choisir ?

    Ce conflit d'intérêts n'est pas anodin.

    Où est la crédibilité de Que Choisir quand un membre de ses cercles de décision écrit que M. Seznec a été écarté de la rédaction (ce que l'intéressé conteste) « à la demande de quelques membres du mouvement de consommateurs, qui souhaitent mettre l’indépendance associative en avant, face à tous les acteurs concernés, de l’AB ou de l’agriculture conventionnelle », et que ce membre est politiquement engagé dans un mouvement qui, en résumé, promeut l'une et dénigre l'autre ; et qu'on apprend par ailleurs qu'un personnage hélas influent écrit qu'il « a dû faire passer un dossier montrant son parti pris [de M. Seznec] à son redac chef » ?

    Où est la crédibilité des articles du numéro d'octobre – notamment de l'infographie – compte tenu de ce que nous savons maintenant ?

    Que Choisir doit prendre des mesures. En toute transparence.

    La presse : la liberté de la presse serait-elle à géométrie variable ?

    Tapez « Erwan Seznec » et « EELV » dans votre moteur de recherche favori... et vous n'obtenez aucun résultat de la presse généraliste... À ce jour du moins (5 octobre 2016).

    Imaginez maintenant qu'une entreprise dont le nom commence par – tiens, au hasard – un M se soit livrée à des manœuvres pour éliminer M. Seznec de la rédaction de Que Choisir pour cause d'article jugé déplaisant...

    Allô, les altermondialistes !

    Idem. Mais il est vrai qu'écologisme et altermondialisme sont des alliés objectifs voire vivent une relation fusionnelle. Il ne saurait donc être question, pour l'un, de défendre la liberté de la presse quand c'est l'autre qui est en cause.

    On trouve d'ailleurs une remarquable analyse, quoique confuse, sur le site de M. Seznec. Résumons à notre manière avec quelques nécessaires redressements sémantiques : quand une association exerce des pressions, c'est une activité légitime d’information et une nécessité démocratique ; quand la pression vient de « lobbies », d'entreprises ou de dirigeants d'entreprise, c'est anti-démocratique.

    Mais tout cela n'est pas nouveau...

    Ce relativisme socio-politique a du reste son pendant dans le relativisme qui préside à la promotion et la défense de l'agriculture biologique.

    Il n'y a de liberté de la presse que s'il y a des journalistes dérangeants...

    Et EELV dans tout ça ?

    (suite en dessous:)

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  15. On peut penser qu'Europe Écologie – Les Verts est une victime collatérale dans cette affaire.

    Sa liste de diffusion comm-agri a été utilisée pour des échanges initiés par la présidente de Nature & Progrès (qui, incidemment, est avec EELV dans une relation similaire à celle de grands industriels avec, par exemple, les Républicains). Les échanges ont dérapé, avec quelques propos acrimonieux et déplacés, pas seulement à l'encontre de M. Seznec. Que penser, notamment, de la qualification de « calamiteux » décernée à un autre journaliste agricole ? Ou du sophisme du déshonneur par association porté contre une grande scientifique qui habite à Pau, « donc en plein dans la région de la monoculture du Maïs » ?

    Sa responsabilité est néanmoins engagée. Pas seulement pour les gracieusetés qui méritent bien quelques excuses publiques.

    Elle est engagée car c'est sous le couvert du parti EELV qu'ont été exécutées les manœuvres pour discréditer l'article de M. Seznec – au prix de l'habituel dénigrement des pesticides et de leur rôle, ainsi que de l'agriculture conventionnelle.

    Elle est engagée car c'est sous le couvert du parti qu'ont été ourdis les plans pour « dézinguer » M. Seznec au Conseil d'administration fédéral de Que Choisir. Pour mener une chasse aux sorcières journalistique, en violation du principe fondamental de la liberté d'information.

    Les Verts s'affirment parangons de vertu ? Notamment grands défenseurs des libertés. À eux de le prouver.

    http://seppi.over-blog.com/2016/10/affaire-seznec-allo-la-presse-allo-eelv.html

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  16. La Guadeloupe peut abriter toute l’humanité


    Par Ilyes Zouari.
    le 6 octobre 2016


    Avec ses 1.628,4 km2, et en tenant compte d’une moyenne raisonnable de 4,5 personnes au mètre carré, la Guadeloupe pourrait maintenant abriter l’ensemble de la population mondiale, estimée à 7,418 milliards d’habitants au 1er juillet 2016.

    Il est déjà de notoriété que la population française des îles de la Guadeloupe puise fièrement ses origines aux quatre coins du monde, et ce depuis de nombreuses générations. À cela, il convient désormais d’additionner un nouvel élément qui ne peut qu’ajouter à la fierté des habitants de l’archipel, et que l’on doit cette fois à l’évolution récente de la démographie mondiale.

    Avec ses 1.628,4 km2, et en tenant compte d’une moyenne raisonnable de 4,5 personnes au mètre carré, la Guadeloupe pourrait maintenant tout juste abriter l’ensemble de la population mondiale, estimée à 7,418 milliards d’habitants au 1er juillet 2016, selon les dernières statistiques fournies par le Population Reference Bureau (PRB), l’organisme américain spécialisé dans la démographie mondiale.

    Le deuxième plus grand territoire des Petites Antilles

    De prime abord, cela peut paraître surprenant à tout un chacun. Certes, l’archipel, constitué à 88% par la « Guadeloupe continentale », est bien le deuxième plus grand territoire des Petites Antilles, après Trinité-et-Tobago. Il s’étend sur une superficie équivalente à 2,6 fois celle de Sainte-Lucie, 6,2 fois celle de Saint-Kitts-et-Nevis, ou encore 2,3 fois celle de Singapour, en Asie du Sud-Est.

    Pour autant, et comme l’on peut déjà – à peu près – s’en douter, il ne représente guère plus de 1/91400ème de la superficie totale des terres émergées de la planète, qui sont donc vastes comme un peu plus de 91.400 fois la Guadeloupe.

    Cela dit, le résultat de ce qui n’est qu’un simple calcul arithmétique à la portée de tous demeure absolument incontestable. Avec ses un million de mètres carrés, chaque km2 de territoire peut à lui seul regrouper non moins de 4,5 millions d’êtres humains, placés côte à côte. Il suffit ensuite de multiplier ce chiffre par le nombre de km2 que compte l’archipel.

    Deux hectares par personne

    Pourtant, cette réalité n’est pas si surprenante si l’on prend la peine de bien observer la démographie mondiale. Sans même aller jusqu’à citer des cas extrêmes de sous-peuplement, tels que le Canada, la Russie et l’Australie, une simple comparaison entre l’Afrique et l’Inde, un des rares pays non insulaires à dépasser en moyenne les 300 habitants par km2 (405 hab./km2), ne peut qu’attirer l’attention.

    Avec non moins de 1,33 milliard d’habitants – qu’elle parvient à nourrir -, l’Inde, pays de forêts tropicales, d’éléphants et de tigres, de l’Himalaya et du désert du Thar, est davantage peuplée que le continent africain tout entier (1,19 milliard). Ce dernier est pourtant 9,2 fois plus étendu, et 6,6 fois sans même tenir compte du vaste Sahara.

    (suite en dessous:)

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  17. Au niveau mondial, cela nous donne ainsi une densité moyenne de 49,8 hab./km2. Soit, en d’autres termes et sans tenir compte du relief, 2,01 hectares par habitant, ou encore près de 20.100 m2 par individu, quel qu’en soit l’âge.

    Un argument marketing à exploiter…

    Pour revenir à la Guadeloupe, voilà donc un nouvel argument marketing qui vient allonger une liste déjà bien fournie, dont pouvait s’enorgueillir la Guadeloupe. Et comme l’avaient fait en leur temps les autorités touristiques de l’île de Man, lorsque leur petit territoire rattaché à la Couronne britannique – et non au Royaume-Uni – était tout juste assez grand pour accueillir sur ses 572 km2 l’ensemble de l’humanité au début des années 1950, il revient donc désormais aux Guadeloupéens d’utiliser au mieux ce nouvel argument promotionnel qui ne peut qu’interpeller le reste de la planète… avant de devoir passer le témoin à un autre territoire insulaire.

    Alors, il faudra attendre que la population mondiale atteigne 11,304 milliards d’individus pour qu’une autre île française au nom prédestiné, en l’occurrence la Réunion (2.512 km2), hérite à son tour de ce statut flatteur. Cependant, et selon les toutes dernières projections de l’Organisation des Nations unies (ONU), cela ne devrait se produire qu’en l’an 2110.

    Du moins, si l’humanité devait un jour atteindre ce chiffre, chose loin d’être certaine au regard de la baisse constante du rythme de la croissance démographique, diminution souvent plus rapide que prévu pour bon nombre de pays. Et ce, sans parler du déclin frappant un nombre grandissant de peuples, comme en Allemagne (près de 200.000 « autochtones » par an), au Japon (près de 300 000), et plus récemment en Italie et en Espagne.

    …avant que le Québec ne soit à l’honneur

    En attendant cette lointaine et hypothétique échéance, nous devrions toutefois pouvoir nous réjouir bien plus tôt lorsqu’une autre île francophone des Amériques sera en mesure de prétendre à ce titre, vers l’an 2039 : l’île René Levasseur, dans le Grand Nord québécois. Située à 740 km au nord-est de Montréal, et s’étendant sur une superficie de 2.020 km2, elle pourrait alors abriter les 9,090 milliards de Terriens projetés pour cette date.

    Au passage, rappelons que cette terre est la plus vaste île « artificielle » au monde, apparue en 1968 à la suite de la mise en eau du gigantesque barrage hydroélectrique Daniel Johnson et de la formation subséquente du non moins gigantesque réservoir d’eau de Manicouagan.

    Par ailleurs, le caractère étonnamment quasi circulaire de l’ensemble formé par cette île et les eaux du réservoir qui l’entourent lui vaut le surnom bien trouvé d’ »œil du Québec ». Celui-ci est visible et aisément reconnaissable sur la majorité des cartes géographiques disponibles. En attendant que les Québécois ne prennent le relais, à nos compatriotes guadeloupéens de jouer.

    http://www.contrepoints.org/2016/10/06/267983-guadeloupe-abriter-toute-lhumanite

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    1. Cà c'est toute la politique dépopulationniste nazi appliquée !

      Par exemple, en ville, une tour permet de loger une centaine de personne au m² !! C'est avec tous ces arguments que le crétin de service a calculé pour vous l'importance de diminuer la population en accompagnant comme une ombre tous les gestes terroristes visant à 'nettoyer' la planète de ce qui reste en vie !!

      Nota: Les calculs sont faux puisque c'est plus de 7 ha par personne

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  18. Budget 2017 : pourquoi la dette publique s’auto-entretient


    En 1959, les dépenses publiques s’élevaient à 15 milliards d’euros (35 % du PIB). En 1990, elles avaient atteint 525 milliards. En 2015, elles culminaient à plus de 1240 milliards (57 % du PIB). Le budget 2017 ne change rien ; la dépense publique ne baisse pas.

    Par Erwan Le Noan
    le 6 octobre 2016


    Budget 2017 : pourquoi la dette publique s'auto-entretient
    Mais pourquoi l’État croît-il donc ainsi Cette question est au cœur des réflexions de l’École du public choice, dont le représentant le plus célèbre fut James Buchanan, prix Nobel en 1986, et qui s’applique à analyser la vie politique à travers le prisme économique. Elle sera une source d’inspiration, souvent non sans liberté, de cette nouvelle chronique.

    Appétit féroce

    L’ogre étatique a un appétit féroce. Il gloutonne avec d’autant plus d’enthousiasme que ceux qui devraient le dompter y ont renoncé: dès 2005 (!), le rapport Pébereau dénonçait la « facilité » qui avait conduit les responsables politiques à laisser dériver les finances publiques. Ses leçons ont eu peu d’effet: la dépense a continué de filer et en 2012, la gauche a été élue sur la promesse de créer des postes de fonctionnaires !

    Et c’est là que le bât blesse. En France, le Léviathan nourrit 5,6 millions d’agents, qui sont autant de facteurs individuels de sa croissance. Ce n’est pas leur faire insulte d’écrire qu’ils sont des acteurs économiques comme les autres, mus eux aussi par leurs intérêts propres, la demande de considération ou la volonté de légitimer leur activité. François Hollande le sait: il a voulu les flatter en relevant leurs salaires en juillet dernier.

    Dynamique à la hausse, la dépense publique est contrainte à la baisse : le montant du budget d’une administration est perçu comme un signal de son utilité ou de sa reconnaissance publique ; une enveloppe qui baisse et c’est la disgrâce. Que les fonctionnaires ne s’inquiètent pourtant pas trop : la préservation de leurs intérêts est assurée avec efficacité par ceux d’entre eux qui nous gouvernent.

    Pourquoi les intérêts des fonctionnaires sont préservés

    Comment s’en étonner ? Il faudrait être doué d’une distance morale exemplaire pour être capable de reconnaître que son emploi antérieur était inutile ou avoir envie de taper sur ses anciens collègues. Les énarques au pouvoir en sont le meilleur exemple : toujours prêts à réformer la fonction publique de bas étage, toujours opposés à effleurer les grands corps dont ils sont issus.

    La dépense publique s’auto-entretient donc, portée par des agents publics qui représentent à eux seuls 12 % de l’électorat (sans compter leurs familles) et qui sont spontanément hostiles à l’économie de marché (voir l’étude de Cahuc et Carcillo pour l’institut Montaigne). S’ils votent traditionnellement en faveur de la gauche, réputée plus favorable à l’interventionnisme et la dépense, ils se tournent désormais vers le Front national, alimenté en thèses étatistes par Florian Philippot et autres hauts fonctionnaires. À droite, au contraire, le rabot est sorti et c’est la course aux annonces spectaculaires.

    Le choix pour 2017 sera complexe. Si la dépense publique doit constituer un enjeu prioritaire, alors le public choice apporte trois enseignements : 1. la dépense publique ne baissera vraiment que si le nombre de fonctionnaires est réduit de façon drastique, 2. ce qu’un élu fonctionnaire ne sera pas spontanément porté à faire, 3. surtout s’il est de gauche ou Front national !

    Article initialement publié sur L’Opinion le 26 septembre 2016.


    http://www.contrepoints.org/2016/10/06/267996-budget-2017-dette-publique-sauto-entretient

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    1. Le pays n'a pas besoin de 'Dirigeants' mais seulement de fonctionnaires payés pour répartir au mieux et intelligemment le budget de la Nation. Or, déjà, ces ouvriers choisis passant concours d'entrée, se fixent eux-mêmes le montant de leur salaire ! (imaginez en faire autant dans l'entreprise où vous travaillez chaque jour !).

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  19. «Les puissances occidentales devenues les mercenaires des Etats islamistes du Golfe»


    22:57 05.10.2016


    Lundi, Washington a suspendu la coopération avec la Russie sur le cessez-le-feu syrien. L'analyste politique français Alexandre del Valle explique à Sputnik qu'après la rupture du dialogue entre les Etats-Unis et la Russie, on est entré dans une nouvelle phase de reconquête du territoire, notamment avec la guerre d'Alep.

    Le 3 octobre, le porte-parole du département d'État américain John Kirby a déclaré que son pays suspendait la coopération avec la Russie sur le cessez-le-feu syrien et ne gardait que des canaux militaires pour les échanges chargés d'éviter les conflits dans l'espace aérien entre les aviations militaires. Sputnik a interrogé Alexandre del Valle, essayiste et géopolitologue français, sur la nouvelle donne en Syrie après la rupture du dialogue entre les Etats-Unis et la Russie. Selon lui, c'est après la soi-disant erreur américaine qui a entrainé la mort de 90 Syriens que le cessez-le-feu a été rompu.

    Par ce bombardement des troupes gouvernementales syriennes, les Américains ont eux-mêmes initié la rupture de la trêve. « On est entré dans une nouvelle phase de reconquête du territoire, notamment avec la guerre d'Alep. Aujourd'hui, on est revenu à la phase de conquête territoriale qui va changer les rapports de forces et je pense que les rapports de forces seront de plus en plus en faveur du régime syrien », a indiqué M. del Valle.

    Récemment, l'ambassade russe a été bombardée par les terroristes du Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra). Les Américains ont pourtant bloqué la proposition russe au Conseil de sécurité de l'Onu de condamner cette attaque. Selon lui, c'est parce que le Qatar, l'Arabie saoudite et les États-Unis continuent à considérer un certain nombre de groupes islamistes comme modérés alors qu'ils sont notoirement alliés tactiquement dans certaines régions et continuent à coopérer avec l'ex-al-Nosra qui lui-même a changé de nom pour avoir l'air plus fréquentable à la demande des Qataris qui continuent à les aider.

    « Les puissances de l'Otan sont devenues les mercenaires des Etats islamistes du Golfe. C'est très triste à reconnaître, mais c'est en grande partie la situation qu'on retrouve également en Libye, d'ailleurs. Aujourd'hui, en Libye, les Américains sont du côté des islamistes de Fajr Libya, alors que la Russie équipe le général Haftar qui résiste contre les islamistes », a fait valoir l'expert français.

    D'après M. del Valle, les États-Unis, depuis la guerre froide et après la guerre froide, ont toujours persisté à poursuivre une politique pro-islamiste contre les États arabes laïques, contre un certain nombre de pays qui faisaient obstacle à l'islamisme.

    De son côté, la Russie agit aujourd'hui comme un empêcheur de cette stratégie pro-islamiste qui est commandée par les monarchies pétrolières du Golfe et par les Occidentaux, estime l'interlocuteur de Sputnik. « La Russie aujourd'hui arme les rebelles anti-islamistes en Libye, la Russie aide le régime laïc de Bachar el-Assad contre l'islamisme, la Russie aujourd'hui est l'un des éléments qui empêche la réalisation de cette stratégie pro-islamiste des États-Unis commandée par les pays du Golfe », a-t-il conclu.

    https://fr.sputniknews.com/international/201610051028060135-alexandre-del-valle-syrie-russie-etats-unis/

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  20. Snowden 2.0: un lanceur d'alerte de la NSA arrêté pour piratage d’infos classifiées


    18:33 05.10.2016


    Un lanceur d'alerte inconnu, employé de l’Agence nationale de la sécurité américaine (NSA) comme Edward Snowden, s'est vu interpellé pour piratage de données hautement confidentielles.

    Un lanceur d'alerte inconnu, employé de l'Agence nationale de la sécurité américaine (NSA) comme Edward Snowden, s'est vu interpellé pour piratage de codes sources hautement confidentiels et élaborés par la NSA pour hacker les systèmes des gouvernements étrangers, a indiqué le New York Times.

    Le Bureau fédéral d'enquête américain (FBI) a interpellé secrètement un lanceur d'alerte de la NSA et s'efforce à l'heure actuelle de découvrir s'il a volé et divulgué les codes informatiques confidentiels permettant de hacker les réseaux des gouvernements étrangers, selon de hauts responsables du renseignement et des forces de l'ordre. Edward Snowden n'a pas tardé à réagir: « C'est énorme. Est-ce que le FBI a secrètement interpellé la personne derrière les rapports de la NSA sur les énormes ratés des produits US ? », écrit-il sur son compte Twitter.

    « Ai-je raison de comprendre qu'ils ne l'ont pas accusé en vertu de la Loi sur l'espionnage ? Sous le gouvernement actuel, c'est une absence remarquable », poursuit-il. Selon le département de la Justice, Harold Thomas Martin, âgé de 51 ans, encourt jusqu'à 10 ans d'emprisonnement pour piratage de la propriété du gouvernement et un an pour avoir supprimé des données confidentielles. « Parmi les données confidentielles figuraient six documents obtenus à partir de renseignements sensibles et produits par une agence gouvernementale en 2014 », signale le département dans un communiqué.

    « Ces documents ont été élaborés via des sources et moyens gouvernementaux sensibles, cruciaux dans le cadre de nombreux dossiers nationaux de sécurité. La publication de ces documents révélera ces sources et moyens ». « Si il est reconnu coupable, Harold Thomas Martin encoure un an d'emprisonnement au maximum pour la suppression non autorisée et la conservation d'informations confidentielles, ainsi que 10 ans de prison pour vol d'une propriété gouvernementale », précise le communiqué.

    Faut-il gracier ou punir Snowden ?

    Le piratage atteste d'une perspective embarrassante qu'une personne de l'intérieur ait réussi à dérober des informations hautement confidentielles de la NSA. Et ce pour la deuxième fois en l'espace de trois ans, après qu'en 2013 Edward Snowden a révélé l'existence d'un programme informatique secret baptisé PRISM, permettant aux États-Unis de surveiller les échanges par mail, messagerie instantanée, téléphone et réseaux sociaux des utilisateurs dans le pays et ailleurs dans le monde.

    Or, ce « second Snowden », comme il est déjà baptisé, qui a d'ailleurs travaillé comme Edward Snowden auprès du cabinet de conseil Booz Allen Hamilton, responsable de l'élaboration et de la mise en œuvre de la plupart des cyber-opérations de la NSA, surtout les plus délicates, aurait piraté des informations d'une autre nature que celles hackées par son prédécesseur. Concrètement, le lanceur d'alerte est soupçonné d'avoir piraté les codes sources utilisés pour hacker les systèmes informatiques de pays tels que la Russie, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord.

    https://fr.sputniknews.com/international/201610051028057246-renseignement-piratage-nsa-interpellation/

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    1. http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/07/quand-le-tueur-devient-la-cible.html

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