William Finck
Quelles sont vos chances d’avoir une retraite ?
Il semble que pour les jeunes générations l’affaire soit pliée. A 60 ans, 29% des français se retrouvent sans emploi ni retraite, selon une étude récente divulguée par les Echos. Avec un âge légal de départ se situant à 62 ans, autant vous dire que les choses se compliquent. Et cela devrait aller de mal en pis au cours des prochaines années.
Les politiques noient le poisson avec des enjeux secondaires, burka, islamisme, égalité des sexes… mais ils se gardent bien de vous annoncer que la plus importante génération de personnes baby boomers est sur le point de prendre leur retraite.
Le vieillissement de la population mondiale s’accélère à une vitesse folle, l’appauvrissement se généralise et gagne du terrain.
Un bon exemple, sont les chiffres publiés par ce rapport outre atlantique. On y apprend, que d’ici 2020, 50% des américains n’auront plus de quoi vivre pour assurer leurs vieux jours.
En Europe, statistiquement, la palme revient aux italiens (si l’on exclue la Grèce). Imaginez-vous, ceux qui ont la trentaine aujourd’hui, devront tirer leur révérence à plus de 75 ans. Les Etats n’ont plus les moyens de financer les projets publics. La France est particulièrement concernée. Nul doute que son système de financement des retraites par répartition sera remis en question.
De ce fait, il est nécessaire réagir rapidement, élaborer une stratégie et ainsi éviter d’être piégé comme cela sera le cas pour 90% des gens. D’ailleurs on le constate de plus en plus, le budget alloué aux retraites diminue chaque année.
Se préparer dès maintenant car le grand siphonage des classes moyennes a d’ores et déjà commencé
Notre société a énormément changé en l’espace d’un siècle, autrefois on comptait et l’on s’appuyait davantage sur la solidarité familiale. Ce microcosme représentait à lui seul un cercle privé où tout le monde contribuait aux bien être des autres membres du groupe.
De nos jours, tout est complètement différent. Notre modèle occidental a créé le concept d’un appauvrissement de masse. La femme est devenue, entre autre, cette « executive women (souvent trentenaire dans l’imaginaire collectif) » à qui l’on demande de tout faire, travailler, gérer l’éducation des enfants… A coup sûr, cette remarque va m’attirer les foudres des milieux féministes, peu importe, j’assume.
Là où je veux en venir, c’est l’idée d’un homme se sentant perdu, à un tel degré qu’il ne sait plus aujourd’hui quel est véritablement son rôle au sein de la société occidentale. Déraciné, il erre dépourvu de tous repères sans avoir aucune vision du lendemain. La résultante se résume à de l’incompréhension, le taux de divorces grimpe en flèche.
Malgré les progrès, le confort matériel engrangé au cours des dernières années, la société moderne s’est endurcie. Elle s’est virilisée dans le mauvais sens du terme.
C’est révoltant, mais notre monde a évolué définitivement vers l’individualisme outrancier. Tout est rude et les rapports humains se sont envenimés.
Quand je parle d’enrichissement, et que je me fais incendier, je souris intérieurement. L’argent est un moteur essentiel. Je ne vais pas étaler ma vie ici. Je tenais simplement à préciser ; je sais ce que c’est être pauvre pour l’avoir expérimenté personnellement. A 22 ans, j’étais à la rue… j’ai vécu ce que peut ressentir quelqu’un dans une détresse absolue, au pied du mur.
Construire un capital de réserve, investir sur le long terme, sont des leviers indispensables à mettre en place. Actuellement, on ne peut plus que compter sur soi. Croyez-moi quand vous avez touché le fond, il n’y a personne pour vous aider à vous relever. L’instinct de survie reprend le dessus, vous devez vous battre.
Aujourd’hui, on navigue dans des eaux incertaines. L’union familiale est compromise, l’Etat providence c’est bientôt fini !
Faut-il travailler à fond (écraser autrui), ou lever le pied, travailler moins et profiter de la vie ?
L’idéal est de pouvoir doser et arbitrer astucieusement le ratio effort / résultat. Ne pas travailler c’est mourir et trop en faire ne rend pas non plus heureux, il est préférable aussi d’exercer une activité dans un domaine porteur, un truc qui nous éclate. Pour certains, cela sera se lancer dans l'industrie des drones, pour d'autres cela consistera à exploiter le potentiel de l'impression 3D... les choix sont vastes !
« Le bonheur n'est pas quelque chose de préfabriqué. C'est quelque chose qui naît de nos actions. » Dalaï-lama
Cette citation illustre de façon parfaite la notion d’enrichissement humain. Qu’il soit pécuniaire ou non, on bâtit un hypothétique futur par le fruit de ses actions.
http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/retraites/100-des-francais-n-auront-plus-de-retraite-d-ici-10-ans-je-persiste-et-je-signe-s-enrichir-est-une-question-de-survie.html
Il fallait s'y attendre : le CETA va être signé
RépondreSupprimerSputnik
jeu., 27 oct. 2016 12:05 UTC
Le comité belge de concertation qui s'est réuni ce matin a trouvé un accord entre parties belges sur le CETA. Le premier ministre belge Charles Michel a confirmé qu'un accord avait été trouvé en Belgique sur le traité de libre-échange UE-Canada. « Un accord » a été trouvé, a-t-il dit à l'issue d'une nouvelle réunion avec les différentes régions et communautés linguistiques belges jeudi.
-- Commentaire : La démocratie n'existe pas, c'est évident. Les citoyens, qui ont bien plus de bon sens que les gouvernements, ont beau manifester, expliquer rationnellement et raisonnablement leur désaccord, rien n'y fait : les multinationales ont le dernier mot. En dehors de tout bon sens, sans respect aucun pour ce qui est juste. Car il s'agit bien de cela : l'avènement d'une autocratie qui ne se soucie pas du bien-être des populations, ni d'aucune autre espèce peuplant cette terre, d'ailleurs. Engranger des bénéfices, appauvrir les gens, les affaiblir pour mieux les contrôler, voilà le programme des accords du CETA. Que nos dirigeants, pauvre humanité, signent avec un grand sourire et le ventre gras, bien entendu. --
Cet accord doit maintenant être envoyé à l'Union européenne et aux différents Parlements de Belgique, qui s'exprimeront dessus « avant vendredi minuit ».
« Nous avons enfin trouvé un accord entre Belges », a pour sa part déclaré, cité par l'AFP, le ministre-président de la région francophone de la Wallonie, le socialiste Paul Magnette, chef de file des opposants au Ceta.
Et d'ajouter: « La Wallonie est extrêmement heureuse que nos demandes aient pu être entendues ».
La veille, ce même groupe n'y était pas parvenu: une énième réunion de concertation entre les parties belges n'a pas permis de sortir de l'impasse.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a même annulé son déplacement prévu jeudi à Bruxelles pour la signature du traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, bloqué par l'incapacité des différentes parties belges à se mettre d'accord sur une position commune.
Depuis juin 2013, l'Union européenne était en négociation avec les États-Unis au sujet du TTIP. Il s'agit de créer la plus grande zone de libre-échange du monde pour un marché de près de 800 millions de consommateurs. Ce sont d'ailleurs des préoccupations liées à cet accord qui ont poussé la Grande-Bretagne à se retirer de l'UE.
Le Ceta prévoit la suppression des droits de douane pour presque tous les produits entre l'UE et le Canada, à quelques exceptions près, dont certains produits agricoles. Par ailleurs, le Ceta ouvrira aux entreprises de l'UE les marchés publics canadiens. Les Européens avaient déjà donné un large accès à leur marché aux entreprises canadiennes.
La Belgique était le seul des 28 pays de l'Union européenne qui se trouvait dans l'impossibilité de signer le Ceta, un accord concernant plus de 500 millions d'Européens, en raison du blocage de cette région de 3,6 millions d'habitants.
Commentaire : Dans cet article, on ne nous informe pas de ce qu'est vraiment le CETA. Celui-ci ne se résume pas à de simples problèmes « douaniers ». Voici quelques articles qui peuvent éclairer des dangers que courent les consommateurs, les agriculteurs, la Nature.
(suite en dessous:)
A qui profite le crime ? La saga du CETA continue
RépondreSupprimerBougez-vous ! Un danger nommé CETA est à nos portes
La Commission européenne lance un ultimatum à la Belgique pour approuver le CETA
En marge de TAFTA, le CETA, tout aussi dangereux
L'Union européenne et le Canada veulent le CETA coûte que coûte même si nous ne le voulons pas
Traité transatlantique : aujourd'hui, entretien avec Glyn Moody
TAFTA, CETA : opacité des accords commerciaux scélérats
TAFTA, CETA, TISA, même combat
Les Québécois eux non plus ne sont pas d'accord avec le CETA :
- voir clip sur site:
https://fr.sott.net/article/29243-Il-fallaits-y-attendre-le-CETA-va-etre-signe
ONU : l'Assemblée générale rejette la candidature de la Russie au Conseil des droits de l'Homme
RépondreSupprimer28 oct. 2016, 18:51 - Avec AFP
Pour la première fois depuis 2006, la Russie a perdu sa place au Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, s'inclinant de justesse devant la Croatie. Malgré les critiques des ONG des droits de l'Homme, l'Arabie saoudite a pourtant été réélue.
La Russie, qui prétendait à une place au CDH de la zone Europe de l’Est, a obtenu 112 soutiens parmi les 193 pays membres des Nations unies. Les deux places disponibles pour le groupe d’Etats de cette région seront donc occupées par la Croatie (114 voix) et la Hongrie (144 voix).
Dans le vote pour le continent asiatique, l’Arabie saoudite s’en est sortie avec 152 voix et représentera donc la région en matière de droits de l’homme aux côtés du Japon, de la Chine et de l’Irak pour les trois prochaines années.
Détails à suivre...
https://francais.rt.com/international/28212-onu-assemblee-generale-rejette-candidature-russie
Qu'est-il arrivé au FBI ?
RépondreSupprimerle 27 octobre 2016
Judge Andrew P. Napolitano
Lorsque le directeur du FBI James Comey a annoncé le 5 Juillet que le ministère de la Justice ne chercherait pas l'acte d'accusation de Hillary Clinton pour omission de protéger les secrets d'État liées à son utilisation de l'email alors qu'elle était secrétaire d'Etat, il deux a sauté le pistolet et mis en mouvement une série d'événements que sûrement il n'a pas l'intention. sa main a été forcé par le comportement des agents du FBI qui ne prendrait pas pour une réponse? At-il laissé le FBI devenu un outil politique?
Voici l'histoire de retour.
Le FBI a commencé à enquêter sur le Clinton email scandale au printemps de 2015, lorsque le New York Times a révélé l'utilisation de Clinton d'une adresse e-mail privée pour son travail gouvernemental officiel et le fait qu'elle ne conserve pas les e-mails sur les serveurs du Département d'Etat, contrairement aux gouvernements fédéral loi. Après une première collecte de preuves et d'une série d'entrevues, les agents et les cadres supérieurs se sont réunis à l'été 2015 afin de discuter de la façon de procéder. Il était évident pour tous que prima facie pourrait être faite pour espionnage, vol de biens du gouvernement et entrave à la justice. Le consensus était de procéder à une enquête criminelle formelle.
Six mois plus tard, l'agent du FBI senior en charge de cette enquête a démissionné de l'affaire et a pris sa retraite du FBI parce qu'il se sentait le cas allait "latéralement"; c'est le jargon de l'application de la loi pour «nulle part par la conception." John Giacalone avait été le chef de la ville de New York, Philadelphie et Washington, les bureaux extérieurs du FBI et, au moment de son commentaire "sur le côté", était le chef de la Direction générale de la sécurité nationale du FBI.
La raison pour le commentaire "latéralement" doit avoir été la réalisation de Giacalone que le MJ et la haute direction du FBI avaient décidé que l'enquête ne serait pas travailler en tandem avec un grand jury fédéral. C'est presque fatal à une affaire criminelle du gouvernement. Dans les affaires criminelles, le FBI et le ministère de la Justice ne peut pas délivrer des assignations pour témoigner ou pour des choses tangibles; seuls les grands jurys peuvent.
Giacalone savait que sans un grand jury, le FBI serait édentée, car il n'a pas le pouvoir d'assignation. Il savait aussi que, sans un grand jury, le FBI aurait du mal à convaincre un juge fédéral d'émettre des mandats de perquisition. Un juge percevrait la nécessité d'un mandat de perquisition soient pas actifs dans ce cas parce que, pour un juge, l'absence d'un grand jury ne peut signifier qu'une affaire est «côté» et non pas une enquête sérieuse.
Comme l'enquête a traîné en secret et Donald Trump a commencé en même temps à augmenter dans les primaires présidentielles républicaines, il est devenu plus évident pour les successeurs de Giacalone que le but du FBI était d'exonérer Clinton, pas déterminer s'il y avait suffisamment de preuves pour l'inculper. Dans la fin du printemps de cette année, les agents ont commencé à interroger le cercle intérieur Clinton.
Lorsque Clinton-même a été interrogé le 2 Juillet - pour seulement quatre heures, au cours de laquelle les enquêteurs semblaient un peu dans le bureau à manquer de l'agression, la passion et la détermination - certains agents du FBI sont venus en privé à la même conclusion que leur ancien patron: le cas qui se passait sur le côté.
(suite en dessous:)
Quelques agents déterminés ont été frustrés par le manque de professé Clinton de mémoire lors de son entretien et sa référence oblique à un traumatisme crânien récent qu'elle avait souffert comme la cause probable de cela. Ils ont cherché à obtenir son dossier médical afin de vérifier la gravité de sa blessure et de déterminer si elle avait été honnête avec eux. Ils ont préparé les documents pour obtenir les dossiers, seulement pour avoir leur demande refusée par le directeur lui-même Comey le 4 Juillet.
RépondreSupprimerEnsuite, certains agents ont fait l'impensable; ils ont tendu la main à des collègues dans la communauté du renseignement et leur a demandé d'obtenir les dossiers médicaux de Clinton afin qu'ils puissent les montrer à Comey. Nous savons que l'Agence nationale de sécurité peut accéder à tout ce qui est stocké numériquement, y compris les dossiers médicaux. Ces communications ont eu lieu fin le 4 Juillet.
Lorsque Comey a appris de ces efforts, il les dirigea le lendemain matin avec sa conférence de nouvelles désormais tristement célèbre, dans lequel il a annoncé que Clinton ne serait pas inculpé parce que le FBI avait déterminé que son comportement, quoique extrêmement négligente, ne fut pas téméraire, qui est la norme juridique dans les affaires d'espionnage. Il a ensuite procédé à raconter la preuve contre elle. Il l'a fait, sans aucun doute, pour parer les agents qui avaient cherché les dossiers médicaux Clinton, qu'il soupçonnait serait fuite des preuves contre elle.
Trois mois plus tard - et quelques semaines avant Clinton sera probablement élu président - nous avons appris que le président Barack Obama régulièrement communiqué avec Clinton via ses serveurs de messagerie personnels sur des questions que la Maison Blanche considère comme étant classé. Cela signifie qu'il a menti quand il a déclaré à CBS Nouvelles qu'il a appris des serveurs Clinton quand le reste d'entre nous a fait.
Nous avons aussi appris cette semaine que Andrew McCabe, le successeur de Giacalone en tant que chef du bureau de terrain du FBI à Washington et actuellement le n ° 3 personne au FBI, est marié à une femme à qui l'argent machine Clinton en Virginie canalisé environ 675,000 $ en fonds de campagne légitimes pour un échec 2015 course pour le Sénat de Virginie. Comey a apparemment vu aucun conflit ou apparence d'irrégularité à avoir la personne en charge de l'enquête Clinton dans un tel espace éthique contesté.
Pourquoi cette affaire ne va sur le côté ?
Est-ce que le président Obama craint d'être un témoin de la défense au procès criminel de Hillary Clinton? Craignait-il donc être remplacé dans ses fonctions par Donald Trump qu'il a ordonné le FBI à disculper Clinton, la primauté du droit soit damné? Est-ce que le FBI perd sa réputation de fidélité à la loi, la bravoure sous le stress et l'intégrité à tout moment?
Cela ne veut pas du FBI de votre grand-père - ou votre père. Il est le FBI Obama.
http://www.judgenap.com/post/what-happened-to-the-fbi
L’agence spatiale russe renonce à livrer ses lanceurs Soyouz à Arianespace
RépondreSupprimer28 oct. 2016, 22:45
Alors que les fonds destinés à payer les Soyouz font l'objet d’une saisie judiciaire en France dans le cadre de l’affaire Ioukos, Roscosmos a menacé de cesser de livrer les lanceurs, dont dépend la réalisation du programme européen Galileo.
«Nous n'avons à l'heure actuelle pas reçu la somme que nous doit Arianespace pour notre travail. Pas d'argent, pas de produits. Nous ne pouvons travailler gratuitement», a déclaré le service de presse de l’agence spatiale russe, Roscosmos, cité par Les Echos. L’organisation aurait dû toucher 300 millions d’euros pour ses services, somme qui est gelée dans le cadre de l’affaire Ioukos par les anciens actionnaires de cette entreprise russe démantelée.
Lire aussi
Affaire Ioukos : les ex-actionnaires retirent leur plainte contre la Russie en Allemagne
Le directeur général de Roscosmos Igor Komarov a adressé le 21 octobre une lettre à Manuel Valls, le notifiant que la France a, selon l’agence russe, violé un accord bilatéral entre les deux pays signé en 1989 sur la protection des investissements, en permettant la saisie de l’argent destiné à payer Roscosmos pour les lanceurs russes Soyouz destinés à mettre en orbite les satelittes européens. Arianespace en a en effet besoin pour assurer le fonctionnement du système de positionnement Galileo, analogue européen du GPS. Le programme prévoit notamment la mise en orbite de 30 satellites d'ici 2020.
Le retard de paiement de la part d’Arianespace a déjà causé «des dégâts considérables», lit-on dans la lettre de Komarov au gouvernement français, citée par le site d'information russe RBC. Dans le cas où la controverse n'est pas reglée dans les six mois, Roscosmos est prêt à faire appel à un arbitrage selon les procédures établies par la Commission des Nations unies pour le droit du commerce international.
Lire aussi : Ioukos : Roscosmos gagne son recours contre la saisie de 700 millions de dollars d'actifs en France
Les anciens actionnaires de Ioukos, réunis sous la houlette de Hulley Enterprises et Veteran Petroleum, ont imposé la saisie de ces mêmes 300 millions d’euros, destinés à regler la dette d’Arianespace : en janvier 2016, un tribunal d’Evry a jugé illégal le premier gel d'actifs imposé par Hulley, mais, à la veille de cette décision, Veteran a également gelé ces mêmes actifs. La deuxième saisie a été jugée illégale à son tour en avril 2016, mais les actifs n’ont pas pu être débloqués puisque les deux entreprises ont immédiatement déposés un recours. La cour d’appel de Paris a par la suite reporté le déblocage des 300 millions, qui sera examiné le 19 avril 2017.
(suite en dessous:)
En avril 2016, en examinant l'appel déposé par la Russie, le tribunal arbitral permanent de La Haye a annulé sa décision historique obligeant Moscou à verser une indemnité aux anciens actionnaires de Ioukos pour un montant de 50 milliards de dollars. Selon le nouveau verdict, publié sur son site officiel le 20 avril, les ex-actionnaires de la société pétrolière doivent désormais rembourser les frais de justice de la Russie, à hauteur de 50 400 dollars.
RépondreSupprimerEn juillet 2014, après la décision du tribunal de La Haye en faveur des anciens actionnaires de Ioukos, décision qui a donc ensuite été annulée, les anciens actionnaires avaient demandé que des biens russes soient saisis en attendant que Moscou se plie à la décision du tribunal. Paris et Bruxelles avaient alors obtempéré en saisissant des actifs russes sur leur territoire.
https://francais.rt.com/economie/28221-agence-spatiale-russe-renonce-livraisons-arianespace-soyouz
Règlementer internet, chronique d’un désastre annoncé
RépondreSupprimerle 28 octobre 2016
La place centrale occupée par internet dans nos vies tient à sa liberté. A développer la réglementation, les institutions risquent de brider la dynamique de l’innovation.
Chaque période de transformation économique dans l’histoire moderne a été soutenue par des améliorations spectaculaires en matière de communication. La seconde partie du XIXe siècle, qui a vu le doublement du revenu par habitant en Europe occidentale et en Amérique du Nord, a été marquée par la propagation des chemins de fer et l’invention du télégraphe. Lorsqu’un câble télégraphique était posé à travers l’océan Atlantique, cela raccourcissait le temps qu’il fallait pour communiquer des informations entre l’Ancien et le Nouveau monde de dix jours à quelques heures et, peu de temps après, à quelques minutes.
Deux facteurs économiques négligés
L’importance de la communication s’explique par deux facteurs économiques qui sont parfois négligés par les économistes : l’information imparfaite et les coûts de transaction. Afin de prendre des bonnes décisions de travail, d’investissement et de consommation, les gens ont besoin d’informations suffisantes sur les options disponibles et sur les coûts et les bénéfices relatifs de ces options. Si les coûts d’obtention de l’information ou de la mise en relation avec d’autres personnes sont trop élevés, bien moins de transactions auront lieu. Il y a donc une valeur immense dans ces innovations qui parviennent à réduire les coûts de transaction. Et lorsque des solutions efficaces sont développées, les perspectives de développement économique s’améliorent considérablement. C’est tout aussi vrai pour l’Internet du XXIe siècle que cela l’était pour les trains du XIXe siècle.
Les possibilités ouvertes par la diffusion de l’Internet sont innombrables et touchent désormais chacun des aspects de nos vies. Les gens mènent à présent une grande partie de leur vie sociale en ligne. Le Web offre un éventail de choix culturels et de divertissements – des informations, de la musique, des vidéos, des films – que même la librairie d’Alexandrie n’aurait pu égaler en son temps. Les individus peuvent acheter et louer des biens et des services en ligne avec une confiance et une transparence similaires à celle qu’ils retrouvent dans leur magasin local préféré. L’économie du partage sur Internet aide également les gens à faire un meilleur usage de leurs actifs, augmentant ainsi leurs revenus et réduisant le gaspillage.
Cette nouvelle ère de la communication est appréhendée avec méfiance en Europe et surtout, comme l’expliquait un rapport détaillé du Conseil national du numérique en 2014, elle envisage pour remédier à ses défauts potentiels une réglementation étendue de l’économie numérique, en mettant un accent particulier sur les grandes plateformes comme Google et Amazon. Le rapport soutenait ainsi que ces acteurs sont dans une position d’affecter la concurrence et d’empêcher que les individus et les entreprises puissent être actifs sur Internet, en raison des larges parts qu’ils détiennent sur le marché du numérique. La Commission européenne, dans les deux affaires qu’elle mène actuellement contre Google relativement à son moteur de recherche et à son logiciel mobile Android, a exprimé des préoccupations similaires.
(suite en dessous:)
Objectifs hétéroclites sur les plateformes
RépondreSupprimerIl est normal que les décideurs politiques étudient les plateformes en ligne, car il s’agit d’un phénomène relativement récent sur lequel reposent de nombreuses innovations sur Internet. Pour faire court, les plateformes réunissent des types différents d’utilisateurs avec des objectifs hétéroclites, de sorte que les transactions sont facilitées pour chaque partie de l’échange. Hors ligne, les journaux sont une plateforme : ils réunissent des annonceurs et des lecteurs d’informations. En ligne, Google opère également comme une plateforme : le service connecte les annonceurs et les internautes qui naviguent à la recherche de contenu.
Toutefois, ceux qui défendent la réglementation ont échoué à répondre à des questions fondamentales. D’abord, est-il vrai que les plateformes empêchent certains utilisateurs de prendre effectivement part à l’échange ? La croissance massive des sites web, des blogs et des moteurs de recherche spécialisés répondant à la variété des besoins des consommateurs, suggère plutôt le contraire. Les partisans de la réglementation soutiennent que Google « manipule » son classement et n’est donc pas neutre lorsqu’il affiche les résultats de son moteur de recherche. Mais une telle « neutralité de la recherche » est impossible. En effet, la concurrence féroce que se mènent Google et les autres moteurs de recherche comme Yahoo ! et Baidu vient précisément de ce qu’ils répondent de manière différente aux demandes des clients.
Les risques de limiter les possibilités de changement
En second lieu, comment la réglementation peut-elle améliorer l’environnement concurrentiel ? Les propositions de renforcer la « neutralité » sur les grandes plateformes vont conduire à une plus grande standardisation, et non à une plus grande variété en ligne. De même, les efforts de la Commission européenne visant à changer la manière dont Android interagit avec les fabricants de téléphone mobile et les développeurs d’applications peuvent bien conduire Google à poursuivre un modèle fermé où il fabriquerait les téléphones, contrôlerait les applications et développerait le logiciel tout à la fois. C’est le modèle défendu par Apple, et il est plus profitable mais il a limité les parts de marché d’Apple dans le logiciel mobile.
Bien que l’innovation réduise les coûts de transaction, la réglementation tend à les accroître en imposant certains comportements et en limitant les possibilités de changement. Cela ne signifie pas que la réglementation est toujours et partout indésirable. Cela veut plutôt dire que la réglementation ne doit être entreprise que dans les cas où il est raisonnablement assuré que l’intervention améliorera la situation existante. Ce n’est tout simplement pas le cas pour Internet aujourd’hui.
http://www.contrepoints.org/2016/10/28/270088-reglementer-internet-quon-voit-quon-ne-voit
Interdire l'accès aux connaissances et de les expliquer a toujours été le point d'honneur des dictatures.
SupprimerPas de permis de construire pour agrandir les éoliennes ?
RépondreSupprimerle 28 octobre 2016
Le pouvoir veut autoriser le développement anarchique des éoliennes. Révélateur du poids du lobby des nouvelles fortunes industrielles privées construites sur l’économie du vent ?
Le secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État annonce que les éoliennes pourront être agrandies sans demande de permis de construire préalable.
Jean Vincent Placé, sénateur dissident écologiste devenu secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État et de la simplification, avait annoncé le 11 mars dernier une « simplification massive » des procédures concernant les énergies renouvelables. Il avait également indiqué qu’il allait charger son allié le député Denis Baupin à siéger au Conseil de la simplification pour les entreprises.
Sous le nom de Repowering, Jean Vincent Placé vient d’annoncer la publication d’un décret concernant la suppression des demandes de permis de construire préalables pour « moderniser » les éoliennes existantes. Cette mesure, lorsqu’elle sera publiée officiellement, permettra aux promoteurs éoliens d’augmenter la puissance et la hauteur des éoliennes industrielles, c’est-à-dire de les faire passer de 100 m à 200 m de haut par exemple, sans pratiquement aucune barrière de protection légale pour les riverains.
Au moment où pour les simples citoyens, la loi sur le logement de Cécile Duflot durcit les lois concernant le logement à tel point que la construction d’un abri de jardin devient un casse-tête juridique environnemental, Jean-Vincent Placé et Denis Baupin arrangent la mise en place des 20.000 à 50.000 éoliennes géantes prévues par la Transition énergétique de François Hollande et Ségolène Royal, au mépris des lois de l’environnement et sans aucune protection des riverains ayant à subir les pollutions sonores et lumineuses de ces éoliennes industrielles à seulement 500 mètres de leur habitation.
À titre d’exemple, peut-on imaginer qu’il serait accepté qu’un promoteur immobilier puisse doubler la taille de la tour Montparnasse sans être contraint de déposer au préalable un nouveau permis de construire ?
La Fédération Environnement Durable regrette que depuis plusieurs années, le parti écologiste ait comme objectif obstiné de couvrir la France de machines industrielles géantes, de supprimer les protections environnementales et particulièrement celles ayant un impact sur la santé, la sécurité, l’environnement des riverains et de dénaturer les paysages de la France.
L’obstination du duo Jean Vincent Placé – Denis Baupin à vouloir modifier coûte que coûte la législation existante sur les éoliennes industrielles ne peut qu’interpeller et conduit à s’interroger sur les liens qui pourraient exister entre ce groupe et le lobby des nouvelles fortunes industrielles privées construites sur l’économie du vent.
http://www.contrepoints.org/2016/10/28/270084-de-permis-de-construire-agrandir-eoliennes
Tic-tac : préparatifs de guerre en Europe
RépondreSupprimerBill Van Auken
Wsws
ven., 28 oct. 2016 12:09 UTCCarte
-- Commentaire : Nous autres européens avons du mal à concevoir qu'une guerre puisse éclater chez nous, habitués que nous sommes à pratiquer des guerres non-déclarées, ailleurs, sur la planète. Qu'à cela ne tienne, les États-Unis sont là pour nous aider à réaliser ce que nous avons tant de mal à imaginer : un conflit fratricide avec la Russie, qui pourrait dévaster le continent et embraser le reste du monde. Alors que la population ne souhaite pas la guerre, les dirigeants, eux, la planifient.
Selon un schéma qui ne semble jamais devoir cesser de se répéter, nous avons là une poignée d'individus, au plus hauts sommets des gouvernements, qui ont développé la capacité d'en imposer à la multitude. Incapables en tout, sauf à prendre des décisions inévitablement nuisibles pour le reste du monde, leur point faible, entre autres points faibles, est celui de devoir se faire obéir : faire faire aux autres ce qu'ils ne désirent ou ne peuvent pas réaliser eux-mêmes, pour cause d'incompétence, de nullité, d'inaptitude ; de maladie mentale et de perversion, également. Totalement dépendants du citoyen ordinaire, dont la seule faiblesse est celle de l'inconscience liée au manque de connaissance, ils sont hautement vulnérables : à la vérité, à l'exposition inlassable de leur faits et gestes, de leurs paroles et de leurs véritables intentions.
Ponérologie politique : une science sur la nature du mal adaptée à des buts politiques
Le postimpérialisme : esquisse d'un nouvel ordre social --
Les ministres de la Défense de l'OTAN ont organisé une réunion de deux jours à Bruxelles mercredi pour débattre des plans définitifs pour le déploiement de quelque 4000 soldats organisés en quatre groupements tactiques installés à portée d'une attaque sur la frontière russe. Ces forces de première ligne devront être appuyées par une force de réaction rapide de 40 000 hommes capables d'aller au combat en quelques jours. Ce plan représente la plus grande escalade militaire dans la région depuis le pic de la guerre froide entre les États-Unis et l'ancienne Union soviétique et porte en lui la menace grandissante d'un affrontement armé entre Washington et Moscou, les deux plus grandes puissances nucléaires du monde.
À la fin de la session de mercredi, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a confirmé que les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Canada ont accepté de fournir les éléments principaux des groupements tactiques qui seront déployés respectivement en Pologne et dans les trois anciennes républiques soviétiques baltes : l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie.
Stoltenberg a ajouté que d'autres États membres de l'OTAN contribueraient par des soldats et armements au renforcement militaire. Décrivant le déploiement comme « multinational », il a insisté que ce renforcement soulignait que «[u]ne attaque contre tout allié sera considérée comme une attaque contre nous tous ». Le secrétaire à la Défense Ashton Carter a déclaré que Washington enverrait une « force d'intervention d'un bataillon en ordre de bataille » d'environ 900 soldats en Pologne. Les troupes sont prélevées sur le 2e régiment de cavalerie Stryker, un nom reçu du véhicule blindé de combat Stryker. L'unité a été envoyée à plusieurs reprises dans les guerres d'Afghanistan et d'Irak.
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En outre, le Pentagone envoie l'équipe de combat de la 3e brigade blindée de la 4e division d'infanterie, accompagnées de chars de combat et d'artillerie lourde, qui sera basée en Pologne, mais opèrera dans la périphérie générale des anciennes républiques soviétiques et d'anciens pays du Pacte de Varsovie sur le flanc ouest de la Russie. La 10e brigade de combat aéronautique est également envoyée, équipée d'hélicoptères d'attaque Black Hawk.
RépondreSupprimerWashington a également annoncé qu'il expédie 330 marines sur une base en Norvège après que le gouvernement norvégien a approuvé le déploiement lundi. « Nous nous attendons à un défi durable à l'Est, venant de la Russie, par le biais de son activité militaire », a dit David Lute, l'ambassadeur américain auprès de l'OTAN, qui a expliqué la démarche. La Grande-Bretagne, quant à elle, a précisé ses plans pour déployer 800 soldats en Estonie, équipés de chars de combat, de véhicules de combat d'infanterie blindés et de drones. Ils doivent être rejoints par des unités de France et du Danemark. Des avions de combat britanniques sont également envoyé en Roumanie.
L'Allemagne va déployer un bataillon de 400 à 600 soldats en Lituanie, marquant la première entrée de l'armée allemande dans le pays depuis son occupation par les nazis, qui y a tué près d'un quart de million de juifs. Le déploiement allemand sera soutenu par des unités des Pays - Bas, de la Norvège, de la Belgique, de la Croatie et du Luxembourg. Le Canada enverrait 450 soldats en Lettonie, rejoints par 140 militaires italiens. Défendant ces déploiements dans une interview avec la société de radiodiffusion allemande, Deutsche Welle, le secrétaire général adjoint américain sortant de l'OTAN, Alexander Vershbow, a prétendu que l'alliance menée par les USA « n'avait pas le choix ».
« La Russie a changé tout le paradigme en 2014 avec son agression contre l'Ukraine, son annexion illégale de la Crimée », a déclaré Vershbow.
C'est un mensonge éhonté. La crise en Ukraine a été déclenchée non par « l'agression » de la part de l'oligarchie du Kremlin, mais bien par la conspiration de Washington et Berlin pour renverser le gouvernement élu à Kiev par la mobilisation des forces violentes nationalistes d'extrême droite et fascistes. Les États-Unis se sont ouvertement associés à ce coup d'État, avec la ministre adjointe des affaires étrangères Victoria Nuland se vantant que les États-Unis avaient dépensé 5 milliards de dollars pour favoriser un changement de régime ukrainien. La réintégration de la Crimée à la Russie - elle ne fut placé sous administration ukrainienne qu'en 1956, lorsque la Russie et l'Ukraine faisait partie de l'Union soviétique - a été très largement plébiscitée par la population du territoire lors d'un référendum populaire. Du point de vue de Moscou, ce fut une mesure défensive prise pour sauvegarder la base historique de la flotte russe de la Mer noire.
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Le coup d'État en Ukraine a été le point culminant de l'encerclement militaire implacable de la Russie, qui a vu l'OTAN déplacer ses frontières 1200 km vers l'est. Maintenant, les déploiements annoncés mercredi ont transformé en lettre morte l'accord négocié entre l'OTAN et Moscou de ne pas envoyer un nombre « substantiel » de troupes occidentales dans ces régions.
RépondreSupprimerDans le sillage du coup d'État ukrainien, le président américain Barack Obama se rendit en Estonie pour déclarer l'engagement « éternel » de Washington pour la défendre ainsi que les deux autres États baltes, avec « des bottes américaines sur le sol », engageant ainsi les États-Unis à la guerre pour la défense des trois territoires minuscules gouvernés par des gouvernements de droite et fanatiquement anti-russe et avides de confrontation. En justifiant d'avantage la mobilisation actuelle de l'OTAN, M. Stoltenberg a déclaré mercredi « Près de nos frontières, la Russie poursuit sa posture militaire autoritaire ». Étant donné que l'OTAN a étendu ses activités aux frontières de la Russie, cela signifie effectivement que la Russie est une menace parce qu'elle maintient des forces armées sur son propre sol.
Les tensions avec la Russie, ainsi qu'au sein de l'alliance de l'OTAN elle-même, ont été encore intensifiées au sujet de l'expédition par Moscou d'une flottille de huit navires dirigée par le porte-avions Amiral Kuznetsov en Méditerranée orientale pour appuyer les opérations russes en soutien au gouvernement syrien. Après des reportages indiquant que cette flottille russe allait s'arrêter à Ceuta, ville portuaire sous contrôle espagnol sur la côte nord de l'Afrique, pour le ravitaillement, les puissances de l' OTAN ont exercé une pression énorme sur le gouvernement espagnol pour qu'il ne permette pas aux navires de guerre russes d'y accoster.
Le ministre de la Défense britannique Michel Fallon a déclaré que son gouvernement « serait extrêmement préoccupé si un membre de l'OTAN devait envisager d'aider un groupe de porte-avions russe qui pourrait finir par bombarder la Syrie ».
L'Espagne aurait permis à près de 60 navires de guerre russes à se ravitailler en carburant et approvisionnement à Ceuta depuis 2011. La pratique a conduit à des dénonciations au Congrès américain et un amendement en mai dernier au projet de loi de dépenses militaires américaines obligeant le Pentagone de tenir le Congrès informé des pays qui hébergent des navires russes. Les médias russes ont rapporté mercredi que Moscou a annulé sa demande de ravitaillement au port, tandis que les sources gouvernementales russes ont déclaré que les navires avaient suffisamment de ravitaillement pour atteindre leur destination.
La controverse reflète les divisions croissantes qui ont éclaté au sein de l'alliance de l'OTAN sous la pression de la confrontation croissante avec la Russie. Les pays d'Europe du Sud, en particulier l'Espagne, l'Italie et la Grèce, sont devenus de plus en plus hostiles au régime de sanctions contre la Russie qui a seulement exacerbé leurs propres crises économiques. Dans l'intervalle, l'Allemagne et la France ont lancé des propositions pour transformer l'Union européenne en une alliance militaire indépendante, ce qui reflète le conflit croissant entre les intérêts américains et européens.
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Les responsables de l'OTAN ont formulée la question de la flottille russe en termes de préoccupations « humanitaires » sur la situation en Syrie, avec des avertissements que les avions de combat à bord du Kuznetsov se joindront à des frappes aériennes contre l'est d' Alep et d'autres zones contrôlées par les milices islamistes liées à Al-Qaïda et soutenues par Washington et ses alliés.
RépondreSupprimerSans aucun doute une préoccupation plus fondamentale est que le renforcement naval russe en Méditerranée orientale, s'ajoutant au déploiement par la Russie des avions de combat et des systèmes de défense antimissiles mobiles avancés S-400 et S-300 en Syrie elle-même, met au défi le contrôle de la région historiquement exercé par la sixième flotte américaine, qui a été gravement miné par le « pivot » des États-Unis vers l'Asie.
La puissance de feu russe dans et autour de la Syrie a en effet également empêché l'imposition d'une « zone d'exclusion aérienne », une politique promue par la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton et une grande partie de l'establishment de la politique étrangère des États-Unis, en dehors d'une confrontation militaire directe avec la Russie.
Cela a été reconnu mardi par le directeur du renseignement national américain James Clapper dans les remarques au Conseil des relations étrangères. « Cela ne m'étonnerait pas qu'ils abattent un avion américain s'ils estimaient qu'il menaçait leurs forces au sol, » a dit Clapper à propos de l'armée russe. « Le système qu'ils ont là-bas est très avancé, très capable, et je ne pense pas qu'ils le feraient - le déploiement - s'ils n'avaient pas l'intention de l'utiliser ».
Que la poudrière qui explosera soit en Europe orientale ou en Syrie, la poussée par l'impérialisme américain pour atteindre l'hégémonie mondiale fait monter constamment la menace d'une guerre mondiale.
https://fr.sott.net/article/29249-Tic-tac-preparatifs-de-guerre-en-Europe
SupprimerNota que lors de guerres SEULES sont prises en compte les victimes ayant une religion ! alors que la population la plus nombreuse à mourir ne croit pas en ce qui n'existe pas ! Donc, déjà là, vous vous faites une idée du journaliste qui donne l'information !
Les européens pris en otage. Avec la multiplication de bases militaires étrangères sur le sol européen, lors des premières attaques envers la Russie elles seront détruites comme la population qui est autour ! Alors que l'agresseur réel n'en subira chez lui que de lointaines conséquences !