Bactéries super-résistantes : « nous sommes au cœur de la pandémie de tuberculose la plus importante de l'humanité »
ven., 05 fév. 2016 13:58 UTC
La tuberculose devait être éradiquée au début des années 80. C'était, à une époque, la conviction de nombreux scientifiques et médecins. En 2014 pourtant, 4 500 personnes en meurent encore chaque jour dans le monde. Car, en plus d'avoir été amplifiée par l'épidémie de sida, la tuberculose a changé de visage. Le bacille responsable de l'infection a muté pour devenir plus contagieux, plus difficile à guérir, et totalement insensible aux médicaments de base, utilisés depuis plus de 40 ans.
-- Commentaire : La sur-prescription des antibiotiques par les médecins et leur utilisation intensive dans l'élevage industriel saturent petit à petit notre corps et notre environnement. En toute logique, les bactéries se sont adaptées et ont développé une capacité de résistance hors-norme. Voici quelques liens pour comprendre les enjeux de la situation...
- Résistance aux antibiotiques : une menace grave d'ampleur mondiale - Selon des experts, le probléme des germes résistants aux antibiotiques pose « une menace apocalyptique » - Alarme ! L'ère post-antibiotique ! ...et comprendre aussi que, danger planétaire ou pas, rien ne semble devoir arrêter la cupidité maladive de certains de nos congénères : - TAFTA : bientôt 600 000 tonnes de boeuf étasunien bourrés d'OGM et d'antibiotiques, par an, en Europe - Nouveau scandale : du bœuf contaminé à la tuberculose, exporté en France - Médecine et industrie pharmaceutique main dans la main, pour le plus grand malheur des populations --
Zika virus : scientifiques présentent des preuves convaincantes de lien de Guillain-Barré
Les résultats publiés dès lors experts avertissent que paralysant maladie pourrait submerger des salles de soins intensifs de l'Amérique latine
le lundi 29 février 2016 18,33 EST
Les scientifiques ont amassé la preuve la plus évidente encore que le virus Zika peut causer la maladie neurologique grave syndrome de Guillain-Barré et sont l'avertissement que le nombre de cas de la maladie paralysante pourrait submerger les services de soins intensifs d'Amérique latine.
L'augmentation du nombre de personnes atteintes de Guillain-Barré avait été liée à Zika uniquement sur la base du calendrier – les cas ont été révélés que l'infection virale a balayé le Brésil et la Colombie.
Mais maintenant un article dans la revue médicale The Lancet de scientifiques qui ont étudié toutes les 42 cas de syndrome de Guillain-Barré (SGB) qui s'est produite lors d'une précédente Zika flambée en Polynésie Français fournit la preuve la plus évidente encore que le virus a été le déclencheur.
Des scientifiques de l'Institut Pasteur de Paris a analysé des échantillons de sang de ceux qui sont touchés. « La plupart des patients avec GBS a rapporté avoir subi des symptômes d'infection par le virus Zika en moyenne six jours avant tout symptôme neurologique, et tous transportés des anticorps contre le virus Zika, » dit le Prof Arnaud Fontanet, l'auteur principal du document.
Ils estiment que 24 personnes sur 100 000 infectés par le virus Zika développé Guillain-Barré en Polynésie Français, développent la fatigue musculaire, qui peut évoluer vers la paralysie et impliquent l'utilisation d'un ventilateur pour permettre au patient de continuer à respirer. Du côté positif, ils ont constaté qu'une fois terminée la phase aiguë, les patients s'est améliorées plus rapidement que d'habitude. « Dans les trois mois, 57 % des patients ont été capable de marcher, » a déclaré Fontanet.
Mais, dit-il, l'étude était un avertissement pour les régions connaissant des flambées de Zika. « Au plus fort de l'épidémie, ils peuvent avoir à faire face à de nombreux patients aux soins intensifs – où ils sont disponibles, car ils ne sont pas disponibles partout, » il a déclaré au Guardian. « Ils [les patients de Guillain-Barré] monopolisé le lit pendant 35 jours.
« Il peut y avoir deux patients GBS dans chaque 10 000 infectés, mais dès qu'ils sont dans un lit, ils sont là pour un mois. »
L'éclosion de Zika en Polynésie Français a commencé en 2013 et s'est terminée l'année suivante. Près des deux tiers de la population ont été infectés. En raison de la qualité des soins de santé et des laboratoires – équivalents à celui en France, a déclaré Fontanet – et collecte de données, il y avait de très bonnes informations sur le nombre de personnes touchées et sur les résultats de ceux qui étaient atteints de la GBS. Tous les patients ont été vus à l'hôpital même par les neurologues mêmes.
"Je pense en termes de données épidémiologiques, qu'il serait très difficile de recueillir le même niveau d'éléments de preuve que nous avions en Polynésie Français," a déclaré Fontanet.
Des 42 personnes qui ont développé de Guillain-Barré, 88 % avaient une maladie de Zika-comme dans les jours qui précèdent et tout, mais un des anticorps contre le virus Zika dans leur sang. Tous les 42 avaient des anticorps neutralisants contre le virus Zika, à 56 % d'un groupe témoin qui ont également donné des analyses de sang.
La plupart des patients et des contrôles aussi avaient des anticorps montrant qu'ils avaient été en contact avec le virus de la dengue dans le passé. Les chercheurs ont conclu qu'infection au virus de la dengue n'augmente pas la probabilité que les personnes infectées par Zika se développeraient Guillain-Barré.
Il y a encore deux pièces manquantes du puzzle. Au moment où les personnes sont arrivées à l'hôpital, prit fin l'infection virale aiguë – le virus persiste dans le sang pendant environ cinq jours, dit Fontanet. Ils ne pouvaient voir que la réponse du corps à l'infection sous la forme d'anticorps. L'autre pièce est l'absence de tout mécanisme moléculaire. Les scientifiques ne savent pas comment Zika peut causer de Guillain-Barré, bien qu'ils sachent que les autres virus peuvent déclencher le système immunitaire attaque des racines nerveuses et des nerfs périphériques.
Dr Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust, dit que l'étude fournit la preuve la plus convaincante à ce jour le lien entre Zika et Guillain-Barré. "L'ampleur de la crise en Amérique latine a pris par surprise et nous devons être prêts pour davantage de complications imprévisibles de l'infection par le virus Zika à émerger dans les prochaines semaines et des mois," dit-il. « Ce qui est important maintenant est que la communauté internationale se réunit pour concentrer les efforts de recherche sur les nombreuses questions en suspens sur le virus, et pour partager cette information rapidement afin que les connaissances acquises peut bénéficier les patients dès que possible. »
Jimmy Whitworth, professeur de santé publique internationale à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, a déclaré que si l'expérience en Amérique latine était le même qu'en Français Polynésie, "cela a des implications pour les soins de santé dans les pays où une épidémie de virus Zika, comme une proportion des personnes atteintes du syndrome de Guillain-Barré auront besoin de soutien sur un ventilateur de respiration pendant un certain temps , et certains cas ne récupèrent pas pleinement du syndrome et sont ensuite remis aux personnes handicapées.
"Les résultats de notre étude soutiennent que Zika virus devraient être ajoutés à la liste des agents pathogènes infectieux susceptibles de provoquer le syndrome de Guillain-Barré. Comme Zika virus se répand rapidement à travers les Amériques, les pays à risque doivent être préparés à avoir la capacité de lits de réanimation adéquate pour gérer les patients atteints du syndrome de Guillain-Barré. »
Zika : activation avérée du syndrome neurologique Guillain-Barré
L'Express mar., 01 mar. 2016 05:16 UTC
-- Commentaire : Le syndrome Guillain-Barré est aussi un des effets secondaires engendrés par les vaccins, comme le H1N1 par exemple, qui peuvent induire des troubles neurologiques et auto-immuns. Se pourrait-il que le virus Zika puisse "activer" chez les personnes vaccinées quelques-unes des maladies qui figurent depuis longtemps sur la liste des effets secondaires de ces inoculations délétères ? Selon une étude étouffée, les vaccins activent les maladies auto-immunes - « Silence, on vaccine » - Zika : cui bono ? - Zika, moustique OGM : petites expérimentations entre amis ? -- Le virus Zika qui sévit en Amérique du Sud, fortement soupçonné de provoquer des malformations chez les bébés, nés de mères infectées, peut aussi déclencher un trouble neurologique grave, le syndrome de Guillain-Barré, selon des chercheurs.
Il s'agit de "la première démonstration d'un lien entre le virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré", souligne le professeur Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur à Paris, qui a coordonné l'étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet.
L'étude a été réalisée à partir de données recueillies en Polynésie française, où une épidémie Zika, entre octobre 2013 et avril 2014, a touché les deux-tiers de la population.
La maladie provoque, dans 20 à 30% des cas une défaillance respiratoire et, dans les pays riches, environ 5% de décès. Ce syndrome neurologique rare est observé à la suite d'autres infections virales (grippe, dengue, virus du Nil occidental...) mais également de façon non négligeable, à la suite d'une infection bactérienne (Campylobacter). Avec plus de 1,5 million de cas au Brésil, et plusieurs milliers ailleurs, dont déjà plus de 40.000 cas en Colombie, les chercheurs mettent en garde sur les risques de voir les capacités de soins intensifs dépassées, en particulier en dehors des cités urbaines.
"Dans les zones qui vont être touchées par l'épidémie de virus Zika, il faut penser, quand c'est possible, à renforcer les capacités en soins intensifs parce qu'on sait qu'un certain nombre de patients vont développer un SGB et parmi eux, 30% vont en avoir besoin, notamment pour une assistance respiratoire", dit à l'AFP le Pr Fontanet.
Toutefois dans la grande majorité des cas, l'infection par le virus Zika, contre laquelle il n'existe ni vaccin, ni traitement curatif, est bénigne, rappelle l'épidémiologiste.
Le syndrome de Guillain-Barré (SGB), pouvant entraîner à la fois une paralysie des membres et une atteinte respiratoire, a été diagnostiqué chez 42 patients, dont 16 sont passés en réanimation pour avoir une assistance respiratoire. Aucun n'est mort.
"Le risque de développer un syndrome de Guillain-Barré a été estimé à 2,4 pour 10.000 infections par le virus Zika", note le Pr Fontanet.
Les chercheurs estiment avoir écarté un rôle de la dengue dans la survenue de ces atteintes neurologiques. Ils relèvent également qu'une infection par la dengue dans le passé n'augmente pas le risque de faire un SGB parmi les patients infectés par le virus Zika. Une crainte qui a été exprimée car les régions touchées par Zika le sont souvent aussi par la dengue. Pour le Pr Fontanet, les liens sont aussi forts que lorsque l'on dit que "le tabac cause le cancer du poumon", même si l'étude ne permet pas d'expliquer le mécanisme par lequel le virus entraîne le syndrome neurologique.
L'affirmation repose sur trois évidences, dit-il, citant l'augmentation des cas du syndrome pendant l'épidémie polynésienne - leur nombre a été multiplié par vingt par rapport aux taux habituels -- et les signes évocateurs d'infection Zika une semaine avant le début des signes neurologiques.
Et, ajoute-t-il, parce qu'"on a retrouvé la présence récente du virus Zika chez 100% des patients atteints de Guillain-Barré" avec des tests sanguins à la recherche d'anticorps et "que chez 93% de ces patients, ces anticorps étaient d'apparition récente". L'étude est salué par certains experts. "Cette étude fournit la preuve la plus convaincante à ce jour d'un lien causal entre l'infection par le virus Zika et le syndrome neurologique de Guillain-Barré", déclare Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust en Grande-Bretagne.
"L'ampleur de la crise qui se déroule en Amérique latine nous a tous pris par surprise, et nous devons être prêts à faire face à d'autres complications imprévues... dans les semaines et les mois à venir", a-t-il dit. D'autres sont plus circonspects, jugeant que les résultats ne sont pas concluants et ne peuvent s'appliquer directement à d'autres régions touchées. "Il faudra encore beaucoup travailler avant que les mêmes conclusions puissent être étendues à l'épidémie Zika en Amérique du Sud", selon Peter Barlow, porte-parole de la British Society for Immunology.
Paracetamol pendant la grossesse : pas vraiment de danger.
le 1 mars 2016 par jacqueshenry
Quand les médecins font des mathématiques, c’est affligeant !
Une étude « très » sérieuse réalisée conjointement par les Universités de Bristol et d’Oslo portant sur 114761 enfants pour qui le dossier médical de leurs mères avait été dûment enregistré dans le cadre d’une étude reliant les médicaments pris lors de la grossesse et les pathologies dont pouvaient souffrir les enfants a conclu à un effet néfaste du paracétamol sur ces derniers. La relation de cause à effet entre le paracétamol au cours de la grossesse et l’apparition d’allergie, dont l’asthme, a été établie de manière « indubitable ». Il faut lire l’article en détail pour comprendre que l’affirmation de ces médecins est une vaste supercherie. Mes lecteurs curieux peuvent se risquer à la lecture de cet article paru dans l’International Journal of Epidemiology qui est un exemple de mauvaise foi et de fausse science (voir le lien).
En effet, rien n’indique clairement qu’il puisse exister une relation entre la prise de paracétamol par la mère au cours de la grossesse et quel que soit l’état d’avancement de cette grossesse avec l’apparition d’asthme chez l’enfant. Le suivi des enfants n’a été réalisé qu’en fonction du paracétamol et non sur la base d’autres critères. L’échantillonnage des enfants diagnostiqués comme souffrant d’asthme était ciblé en trois catégories : quelques mois après la naissance, à trois ans et à sept ans et seuls les enfants en très bas âge ont semble-t-il été affectés par cette prise de paracétamol au cours de la grossesse.
Les conclusions de ces travaux purement statistiques font ressortir que la prise de paracétamol durant la grossesse a une « influence certaine » sur l’apparition précoce de l’asthme chez l’enfant selon les conclusions des auteurs de cette étude. Cette influence est-elle significative ? On peut raisonnablement en douter car il faut avoir un oeil exercé pour décrypter les données présentées dans cet article : quelques points de pourcentage de différence, une différence significative ?
Je n’ai jamais été un féru de statistiques mais il paraît clair que cette différence relève du bruit de fond statistique … Cette étude aurait pu tout aussi bien montrer que manger du chocolat pendant la grossesse était un facteur favorable à l’apparition de l’asthme chez l’enfant. On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres avec de telles études statistiques. Comme en ce qui concerne le climat, la médecine dérive dangereusement vers des modélisations mathématiques et des analyses statistiques ex abrupto qui n’ont plus aucun lien avec la réalité. Méfiance !
- voir graphique sur site -
Notes relatives aux illustrations. 1 : reproduit ici un fragment du tableau 2 de l’article qui décrit les cas d’asthme chez les enfants de 3 ans. La deuxième colonne indique le pourcentage d’enfants atteints.
2 : exemple d’une relation de cause à effet : l’incidence du nombre de meurtres avec des produits ou des objets chauds sur l’âge de Miss America. Sans commentaire …
Le premier gène identifié pour grisonnantes a été découvert par une étude internationale axée sur l'UCL, confirmant le grisonnement a une composante génétique et n'est pas seulement environnemental.
Publiée aujourd'hui dans Nature Communications, l'étude a analysé une population de plus de 6.000 personnes avec une ascendance varié à travers l'Amérique latine afin d'identifier de nouveaux gènes associés à la couleur des cheveux , vieillissement, densité et forme, c'est-à-dire raides ou bouclé.
« Nous savons déjà plusieurs gènes impliqués dans la calvitie et la couleur des cheveux, mais c'est la première fois un gène pour le vieillissement a été identifié chez les humains, mais aussi d'autres gènes qui influent sur la forme des cheveux et la densité, » a dit l'auteur, Dr Kaustubh Adhikari, UCL cellulaire et biologie du développement.
"Il était seulement possible parce que nous avons analysé un melting-pot divers du peuple, qui n'a pas été fait auparavant sur cette échelle. Ces conclusions ont des applications potentielles de médecine légale et cosmétiques que nous augmentons nos connaissances sur la façon dont les gènes influencent la manière dont nous regardons. »
Les résultats pourraient aider à développer des technologies ADN médico-légale qui construisent des profils visuels basés sur la constitution génétique de l'individu. Recherche dans ce domaine a déjà utilisé des échantillons de personnes d'origine européenne, mais ces nouveaux résultats pourraient aider les reconstitutions médico-légale en Amérique latine et d'Asie du sud-est.
— Le gène identifié pour cheveux gris — IRF4 — est connu pour jouer un rôle dans la couleur des cheveux, mais c'est la première fois, il a été associé avec le grisonnement des cheveux. Ce gène est impliqué dans la régulation de la production et le stockage de la mélanine, le pigment qui détermine les cheveux, couleur de peau et des yeux. Grisonnement des cheveux est causée par une absence de mélanine dans les cheveux, donc les scientifiques veulent savoir rôle de IRF4 dans ce processus. Comprendre comment IRF4 influence cheveux grisonnants pourrait aider au développement de nouvelles applications cosmétiques qui modifient l'apparence de cheveux comme il grandit dans le follicule en ralentissant ou bloquant le grisonnement des cheveux.
Professeur Andres Ruiz-Linares, UCL Biosciences, qui a dirigé l'étude, a déclaré: "nous avons trouvé la première association génétique aux cheveux grisonnants, qui pourrait fournir un bon modèle pour comprendre les aspects de la biologie du vieillissement humain. Comprendre le mécanisme de l'IRF4 association le vieillissement pourrait également être pertinent pour établir des moyens de retarder les cheveux grisonnants. »
Un autre gène, PRSS53, qui s'est avéré pour influencer bouclés cheveux, a été étudié par l'Université de Bradford Centre pour les Sciences dans le cadre de l'étude de la peau.
« Une fascination durable de l'évolution humaine a été nos cheveux singulièrement luxuriante, et trouver une nouvelle variation dans le membre de la famille S1 de sérine protéase 53 (PRSS53) gène donne un aperçu important les contrôles génétiques sous-tendant la forme des cheveux du cuir chevelu et texture, » a expliqué le professeur Desmond Tobin, Université de Bradford.
« L'enzyme PRSS53 fonctionne dans la partie du follicule pileux que formes la fibre capillaire en pleine croissance et cette nouvelle variation génétique, associée à des cheveux raides dans les asiatiques et les Amérindiens, appuie l'opinion que la forme des cheveux est une sélection récente dans la famille humaine. »
Les scientifiques ont découvert des gènes supplémentaires associés à cheveux y compris EDAR pour épaisseur de barbe et de la forme de cheveux ; FOXL2 pour épaisseur de sourcils et PAX3 pour la prévalence de la monobrow.
"On a longtemps spéculé que les caractéristiques de cheveux pourraient avoir été influencés par une certaine forme de sélection, comme naturelles ou de la sélection sexuelle, et nous avons trouvé des preuves statistiques dans le génome à l'appui de cette opinion," a ajouté m. Adhikari. « Les gènes que nous avons identifiés ne devraient pas travailler dans l'isolement de causer les cheveux grisonnant ou droite, ou les sourcils épais, mais ont un rôle à jouer ainsi que de nombreux autres facteurs restent à être identifiés. »
L'équipe de collecte et l'analyse des échantillons d'ADN provenant de 6 630 volontaires de la cohorte CANDELA, recruté au Brésil, Colombie, Chili, Mexique et Pérou. Après un dépistage initial, on a utilisé un échantillon de 6 357 à 45 % d'hommes et 55 % de femmes. Ce groupe comprenait des individus de mixte européen (48 %), Amérindiens (46 %) et d'ascendance africaine (6 %), ce qui donne une grande variation dans l'aspect des cheveux.
Les hommes et les femmes ont été évaluées pour la forme des cheveux, couleur, calvitie et grisonnante, mais seuls les hommes ont été testés pour épaisseur de barbe, des monobrow et des sourcils. Des traits visuels pour chaque individu ont été comparés aux résultats de l'analyse du génome entier pour identifier les gènes des différences dans l'aspect de la conduite.
Ceux-ci étaient ensuite vérifiés contre les bases de données existantes de différentes populations pour voir si les différences était logique basée sur la connaissance préalable et relevaient de la sélection. Explorer plus loin : Viagra A suivi ? Médicament utilisé pour traiter le glaucome pousse réellement les cheveux humains
Eric Hunsader explique à CNBC que « Les marchés sont toujours truqués » et qu'il peut passer son prix de $ 750 000
Soumis par Tyler Durden le 01/03/2016 21:04 -0500
Once Upon a Time c'était anathème le proclamer publiquement deux choses: que les banques centrales, manipulent et interviennent sur les marchés et le marché est truqué. Depuis ce site Web a été lancé il y a 7 ans et d'apporter la preuve de ces deux revendications de sa mission, il a été étiqueté comme une collection de « théoriciens de la conspiration tinfoil hat » par les carottes soit plus incompétents, plus corrompus ou plus aucune idées de ce qui se passe pour les médias financiers et des marchés de capitaux participants (avec argent réel ou virtuel).
Plus important encore, ce qui est aussi apparu au cours de ces mêmes 7 années, est que nous avions raison : il n'est maintenant plus même un débat si HFTs gréement marchés ou si les banques centrales interviennent directement dans les stocks, d'obligations ou FX - c'est largement acceptée et même désirée : Imaginez le monde terrible dans lequel il est découverte de prix équitable et où les commerçants ont en fait à prendre des risques. Horrible.
Certes, ces mêmes bien habillée si creux, parlant des chefs et des générateurs de clic qui affirmait exactement le contraire, sont retombé à la seule défense qu'ils avaient: « Eh bien, peut-être la Fed intervient et peut-être que les marchés sont truquées, mais tout le monde sait qu'et après tout, quel est le problème - ils ont été manipulés et truquées depuis le début. »
C'est généralement à ce moment-là où on rit et se déplace sur des sujets importants.
Malheureusement, Nanex' Eric Hunsader - qui, comme noté plus tôt, a remporté un prix de "Whistleblower" $ 750 000 pour démontrer précisément comment le NYSE avait truqué le marché en 2010 - n'a pas pu "move on" parce qu'il avait un peu moins de 5 minutes pour tuer cet après-midi sur CNBC.
Au lieu de cela il a dû endurer les échanges telles que les suivantes :
Q. ce que vous pensez cela dit sur la façon dont les marchés actuellement fonction ? Ne pensez-vous pas que ces questions ont maintenant été corrigées ? Ne pensez-vous pas que le terrain de jeu est plus « juste maintenant » ? Pensez-vous toujours que les marchés sont truquées ?
A. Eh bien oui. * * * Q. juste en regardant l'histoire des marchés, ne sont pas ils toujours truquées dans une certaine mesure ?
A. Oui, ils sont toujours truqués. Cela signifie que si une personne est victime d'une agression à New York, nous n'avons de soin à ce sujet ? * * * Q. devrait à long terme des investisseurs se soucient de millisecondes.
A. Oui, ils le devraient. * * * Franchement, nous avons été impressionnés par la patience stoïque de Hunsader avec cette ligne de « interrogatoire » parce qu'avions nous été présentés avec la logique qui admet à contrecœur le marché est truqué et enrichir un groupe de criminels parasites qui enfreignent la Loi des milliards de fois par an, et qui ont fait beaucoup d'argent par le biais de leurs crimes, ils ont acheté les organismes de réglementation, est vraiment ok parce qu'il affecte seulement un sou ici et là - quelques 100 millions chaque heure un esprit de jour vous - il n'est pas vraiment un crime même s'il confirme tout le « marché » est construit sur un substratum de mensonges et de la fraude et est donc susceptible de s'effondrer à tout moment, nous aurait ont simplement raccroché le téléphone.
En fait juger par 'Hunsaders twitter commentaires, il a frappé seulement heures plus tard :
Je crois que je me suis Josh Brown d'admettre que les marchés sont calées sur CNBC aujourd'hui (car ils ont toujours été) https://t.co/VufqKDbsIx
— Eric Scott Hunsader (@nanexllc) 1er mars 2016
Facile à suivre cela dans les marchés électroniques. Mais pas le Stock américain du marché ? Avez-vous joué un + ou - rôle aujourd'hui ? https://t.co/c9CyAKhCGH
— Eric Scott Hunsader (@nanexllc) 2 mars 2016 * * * L'échange de meilleures qui était cependant avec Bloomberg blogger Barry Ritholtz' partenaire Josh Brown, dont la langue en question joue était si Hunsader a besoin de conseils sur son $ 750 000 de stationnement sur le produit avant impôts : "avez-vous pensé à la puissance des rentes variables et ce qu'ils pourraient être en mesure de le faire pour vous?"
Réponse du en nature Hunsader : « je pensais à GDX, jetant tout là-dedans. Que pensez-vous? » DROPS numéro mic.
Interdire la spéculation alimentaire, est-ce la seule solution ?
26 Février 2016 Par Priti Patnaik
Plutôt qu’une interdiction de la spéculation financière, des réglementations plus vastes pourraient offrir une meilleure solution, estiment les experts.
Matières premières
Séparer la bonne spéculation de la mauvaise spéculation est un principe louable, mais difficile à mettre en œuvre. Si l’initiative des Jeunes socialistes (« Stop à la spéculation ») visant à interdire la spéculation sur les denrées agricoles a été rejetée par près de 60% des votants ce 28 février, elle a, en tous les cas, attiré l’attention sur le rôle de la spéculation financière dans l’amplification de la volatilité qui, au final, affecte les prix des produits agricoles.
Plutôt qu’une interdiction de la spéculation financière, des réglementations plus vastes, y compris des limites imposées sur les positions spéculatives, pourraient offrir une meilleure solution, estiment les experts.
Le sujet est complexe, avec de nombreuses nuances et peu d’hypothèses vérifiables. Alors que l’initiative vise les acteurs du secteur financier, les commentateurs se focalisent très souvent sur un secteur qui n’était pas concerné par l’initiative, mais que le débat a pourtant placé au centre : le secteur du négoce de matières premières. Ce dernier, composé d’opérateurs physiques de matières premières, qui organisent le commerce, le transport et la livraison des marchandises et affrètent des cargos, est très important en Suisse, sa part s’élevant à 4% du PIB national, avec quelque 550 sociétés actives dans le pays.
Les initiants estimaient que la spéculation financière contribue à une demande artificiellement créée, qui aboutit à des prix plus élevés pour les denrées alimentaires. Ceci accroît selon eux le fardeau des pauvres dans les pays en développement, qui consacrent une part très importante de leurs revenus à l’alimentation.
Des liens complexes
L’industrie du négoce et le gouvernement estiment de leur côté qu’il n’existe pas suffisamment de liens avérés entre la spéculation financière et les flambées des denrées alimentaires. Il est en effet très difficile de mesurer les effets des transactions spéculatives sur les prix des denrées. Il est toutefois démontré que la volatilité des prix peut être causée par la spéculation financière, et que la volatilité produit des effets sur les prix alimentaires. La spéculation financière exacerbe les booms et les déclins d’un cycle économique.
Selon Ronald Jaubert, professeur à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID), « la volatilité est un problème majeur pour les fermiers et les industries agricoles. Il y a un réel besoin de la réduire et, pour ce faire, de réduire la spéculation, même si les effets sur les prix ne peuvent pas être mesurés ».
La volatilité affecte les prix à court terme. Mais généralement, les prix sur le long terme restent déterminés par l’offre et la demande. Tout comme il existe des études qui montrent que les prix futurs n’ont pas d’impact sur les prix au comptant (ou prix “spot”), il existe aussi des études qui prouvent que le marché des contrats à terme («futures») sur matières premières peut avoir un impact sur les prix spot. Des arguments existent des deux côtés ; toujours est-il que suffisamment d’éléments permettent de lancer une réflexion sur les moyens de réguler la spéculation financière excessive.
Le lien entre spéculation et prix a été difficile à établir pour d’autres raisons également. Des experts comme Sophia Murphy, conseillère senior à l’Institute for Agriculture and Trade Policy, qui a réalisé de nombreux travaux sur le sujet, souligne le rôle joué par la spéculation sur le secteur de l’énergie durant la crise de 2007-2008, et en particulier le lien créé par les biocarburants entre le marché alimentaire et le marché de l’énergie.
Afin d’illustrer combien les matières premières sont interdépendantes, elle cite les liens directs entre les prix du maïs et de l’éthanol, ou du soja et du biodiesel. Elle rappelle également que les indices boursiers de matières premières sont en général mixtes et contiennent à la fois des matières agricoles et non agricoles. «Des facteurs autres que l’offre et la demande affectent les prix et les décisions de production, prenant des formes qui ne répondent pas aux besoins de sécurité alimentaire. Ce sera un défi pour les législateurs de séparer le carburant de l’alimentaire», explique la spécialiste. Sophia Murphy a participé à un séminaire à ce sujet à l’International Institute for Sustainable Development mi-février à Genève.
Toute spéculation n’est pas mauvaise
Il est admis que la spéculation sert l’objectif de fournir de la liquidité et d’aider à la formation des prix sur un marché libre. La spéculation, est-il reconnu, n’est pas toujours dommageable: elle peut poursuivre un but d’assurance des risques (hedging) pour les négociants physiques qui veulent couvrir leur exposition aux changements de prix futurs. Pour ces négociants qui se « hedgent » ou se couvrent contre la variation future des prix, les spéculateurs représentent une source de liquidité, puisqu’ils représentent la contrepartie qui leur achète ou leur vend les contrats d’assurance sur les prix futurs.
L’initiative des socialistes ne souhaitait pas interdire le hedging. Elle opérait une distinction entre le hedging et la spéculation pure. Dès lors, pourquoi les négociants physiques l’ont-ils critiquée ? Parce qu’ils ont besoin des spéculateurs, et que ces deux marchés peuvent difficilement être entièrement séparés.
Reste que la cible de l’initiative, ce n'étaient pas les négociants basés en Suisse, mais le secteur financier (fonds de placement, banques et activités financières de sociétés de commerce de matières premières). Mais tout comme il est difficile de distinguer une transaction de hedging d’une transaction spéculative (mis à part au plan de l’intention ou de la motivation), il est difficile également de distinguer entre les négociants de matières premières et les acteurs financiers, à moins de les mettre dans deux catégories distinctes, à savoir ceux qui ont des objectifs commerciaux (les négociants physiques) et ceux qui n’en ont pas (acteurs non commerciaux tels que les banques).
Le vote visait donc à limiter la spéculation financière des acteurs non commerciaux, qui sont actifs à des fins d’investissement, car il est estimé qu’ils ont un poids important sur les marchés et sur les prix. Mais le gouvernement helvétique reconnaît qu’il n’existe pas suffisamment d’informations sur l’étendue des activités spéculatives de ces acteurs.
Olivier de Shutter, ancien rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, explique que les “investisseurs financiers ont vu leur rôle croître de manière importante; le volume des transactions financières est désormais un multiple des volumes des denrées réelles, et les marchés en viennent pour cette raison à suivre parfois une logique purement financière ou spéculative”.
L’opposition à l’initiative
Les voix critiques contre l’initiative estimaient qu’interdire la spéculation n’affecterait pas les prix alimentaires.
Traiter sur le marché des matières agricoles est typiquement une activité à faibles marges et à volumes élevés, où les gains sont issus non pas seulement de la vente de matières premières mais d’autres activités incluant les terres agricoles ou le fret maritime, parmi d’autres.
Le gouvernement et le secteur des négociants craignaient les incertitudes légales et les coûts qui auraient résulté d’un oui à l’initiative. Outre les pertes d’emploi potentielles, Stéphane Graber, secrétaire général de la Swiss Trading and Shipping Association (STSA) estime que l’initiative aurait créé plus de difficultés pour les opérateurs physiques voulant accéder au marché des contrats à terme, puisqu’ils auraient été tenus de démontrer qu’ils ne s’adonnaient pas à du négoce spéculatif mais à du hedging de commerce physique ». Les activités de hedging se déplaceront hors de Suisse, menaçant les emplois, selon lui. Le secteur du négoce physique emploie directement 12500 collaborateurs, selon la STSA.Le but de l’initiative était de décourager des fonds tels que les fonds indiciels (ou ETF, qui répliquent des indices boursiers), ainsi que les dérivés négociés de gré à gré et basés sur des denrées agricoles.
La bourse suisse (SIX), sur laquelle opèrent des investisseurs privés et institutionnels, aurait pu être affectée si l’initiative avait été acceptée, indiquait le gouvernement l’an dernier. Mais les volumes de trading ne sont pas si élevés, a-t-il reconnu. Sur la bourse suisse sont actuellement cotés 120 ETF et 36 produits répliquant directement des matières premières.
Exode du négoce : peurs exagérées ?
En cas de oui à l'initiative, les opposants craignaient que les sociétés de négoce partent vers d’autres juridictions plus accueillantes. Ces craintes étaient a priori exagérées: Genève est, après tout, un centre de financement du négoce qui fait crédit aux acteurs dans le cadre des transactions – intensives en capital – liées au commerce, au transport et à la livraison des matières premières. Outre les sociétés de négoce, l’industrie qui se concentre ici se compose de sociétés d’assurance, d’études d’avocats, de banques, de services comptables, de sociétés de surveillance et de sécurité, ainsi que d’un secteur important d’armateurs de navires marchands.
Il n’est pas clair si une interdiction de la spéculation en Suisse aurait affecté le volume de la spéculation dans d’autres centres comme New York, Chicago ou Londres. La concentration du trading dans un centre donné a moins d’importance aujourd’hui, conviennent les experts.
Au vu des projets en cours aux Etats-Unis et dans l’UE, l’avenir réserve des règles plus strictes pour le trading de matières premières, et les entreprises devront s’y plier, où qu’elles soient basées. Des sociétés basées en Suisse qui traitent des dérivés sur les produits agricoles à partir de plateformes aux Etats-Unis et en Europe devront se plier aux règles de ces juridictions, indique un porte-parole du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).
La réglementation tend à se durcir
La réglementation ira en augmentant. Le Food and Agriculture Organization (FAO) a instauré le système d’information sur le marché agricole (Agricultural Market Information System, ou AMIS). La loi suisse sur l’infrastructure des marches financiers (LMIF), en vigueur depuis le 1er janvier 2016, cherche à aligner la réglementation Suisse sur celles des Etats-Unis et de l’UE. Elle inclut des mesures visant davantage de transparence et de stabilité des marchés financiers, y compris des limites de positions spéculatives.
Olivier Heimgartner, porte-parole de l’initiative socialiste, relève que “bien que la loi soit en vigueur depuis le début de cette année, le gouvernement n’a pas imposé à ce jour de limites de positions”.
Les limites maximales sur des positions de trading ont en effet été suggérées de part et d’autre de l’Atlantique comme solution pour empêcher de gros acteurs financiers d’influencer les variations de prix par leur seule capacité à mobiliser d’importants fonds afin de parier sur des variations de prix, selon Olivier de Shutter.
La position de leader de la Suisse dans le négoce physique de matières premières n’est plus à démontrer: parmi les matières premières dont le commerce est organisé depuis Genève figurent 35% des céréales et oléagineux, 50% du café, 50% du sucre, 35% du riz, 35% du pétrole, mais aussi le gaz naturel, l’éthanol, le coton et bien d’autres ressources naturelles. Gilles Carbonnier, professeur à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) estime que “la Suisse aurait intérêt à participer aux discussions globales sur la réglementation du négoce de matières premières et à s’adapter aux mesures étudiées aux Etats-Unis et dans l’UE, mais aussi à prendre un rôle de leader dans les discussions, au vu de sa position sur le marché”.
Malheureusement, dans cette longue liste des Matières Premières (http://www.zonebourse.com/formation/L-Or-223/) ne figure (pas encore) l'air et l'eau ! Et, c'est justement vers çà que les escrocs se tournent pour se rattraper !
Dommage que Priti Patnaik n'ait parlé des marchés truqués qui touchent les Matières Premières et que le prix de l'or comme celui du pétrole ne relève en rien des transactions mais seulement DE LA TÊTE DU CLIENT !
Soumis par Tyler Durden le 01/03/2016 15:05 -0500 Soumis par Nima Gholam Ali Pour via l'Institut Gatestone,
• Que la Suède est une superpuissance « humanitaire » est un mythe qui doit exposer une fois pour toutes. La récente vague de migration vers la Suède a fait des gens pauvres et autres très, très riche. C'est une question d'argent, et il s'agit des gagnants et des perdants.
• Si les journalistes libéraux hors de Suède croient que le viol est humanitaire, la Suède a donc une politique d'immigration humanitaire.
• Pendant ce temps, des milliers de « enfants réfugiés non accompagnés » sont en voie de disparition et personne ne sait où ils se trouvent.
• Il n'y a rien de « noble » dans la politique d'immigration de la Suède -- loin d'être un bon exemple de comment une politique migratoire devrait fonctionner, c'est un désastre, et son résultat final est le chaos, les conflits et la corruption.
Quand vous parlez aux journalistes des États-Unis ou du Royaume-Uni, ils semblent souvent penser que la Suède est une superpuissance humanitaire qui a accueilli des réfugiés parce que le gouvernement suédois suit une idéologie basée sur faire de bonnes actions.
Que la Suède est une superpuissance de l'humanitaire, désireuse de montrer l'exemple, est un mythe qui doit exposer une fois pour toutes. La récente vague de migration vers la Suède a fait des gens pauvres et autres très, très riche.
Chaque jour un lit nouvelles en Suède sur les gagnants et les perdants dans l'industrie de la migration. Un des gagnants dans l'industrie de migration de la Suède est Banque de ICA. En novembre 2015, elle a facturé à l'Agence suédoise des migrations $ 8 millions pour la fourniture de cartes prépayées de demandeurs d'asile. Pour chaque retrait d'espèces, ICA banque prend une taxe de 2 $, et pour chaque carte prépayée, il faut 21 $. Banque de ICA a remporté le contrat sans aucune concurrence ; son contrat avec l'Agence des migrations s'étend jusqu'à mars 2017.
Nombreux logements d'asile en Suède sont gérés par des opérateurs privés et font des profits énormes. En 2015, les 30 plus grandes entreprises qui exécutent les chambres de l'asile a facturé à l'Agence suédoise de la Migration un estimatif $ 109 millions. Les perdants, étaient en revanche, les contribuables suédois qui devaient financer ces décisions.
En novembre 2015, il a été signalé que l'Agence des migrations de la Suède avait payé $ 174 millions pendant une période de 11 mois aux propriétaires privés pour l'hébergement des demandeurs d'asile.
Beaucoup de compagnies en cours d'exécution les chambres de l'asile ont une marge bénéficiaire de plus de 50 %. Location de Defakon AB a une marge bénéficiaire de 68 %. Humanitaire Nordic AB a une marge bénéficiaire de 58 %. Fastigheterna på Kullen AB a une marge de 50 %.
La plus grande entreprise privée exécutant un hébergement asile, Jokarjo AB, est détenue par Bert Karlsson, connu en Suède principalement en tant que directeur d'un label. Dans les années 1990, M. Karlsson était le leader et fondateur d'un parti politique, la nouvelle démocratie, qui prône la réduction de l'immigration vers la Suède. Entre 1991 et 1994, en tant que représentant de son parti, il a siégé au Parlement suédois. En 2015, sa société a facturé à l'Agence suédoise des migrations $ 23,9 millions. M. Karlsson a expliqué son plan d'affaires pour l'exécution d'un foyer pour demandeurs d'asile dans une phrase simple: « mon idée est de le rendre moins cher et mieux que quiconque. »
Une méthode qu'il a utilisé pour améliorer la rentabilité de son entreprise, c'est que les demandeurs d'asile ont acheter leur propre papier toilette, apparemment malgré avoir convenu avec l'Agence des migrations pour fournir des demandeurs d'asile avec le papier hygiénique, serviettes hygiéniques et les couches. En décembre 2015, les médias suédois ont révélé que l'asile demandeurs doivent acheter tous ces produits eux-mêmes.
On peut seulement imaginer la situation pour les logements d'asile géré par des opérateurs privés mineures.
C'est ce que le suédois « superpuissance humanitaire » est en fait sujet. C'est une question d'argent, et il s'agit des gagnants et des perdants.
Les entreprises exécutant les logements d'asile deviennent riches aux dépens des contribuables suédois ; dans le même temps, un hébergement d'asile n'est pas géré correctement.
Voici quelques-uns des incidents violents qui se produisent chaque jour :
Sur 25 janvier 2016, la police est arrivée à un hébergement d'asile à Annerstad, sud de la Suède, après avoir entendu parler d'une bagarre il entre syriens et Afghans. Lorsque la police est arrivée, selon leur rapport, personne--pas même les gens qui y travaillent--pouvait parler suédois.
En janvier 2016, il y avait des rapports qu'un garçon de dix an dans un établissement d'asile à Västerås avait été violé à plusieurs reprises. En février 2016, il y avait des rapports qu'un garçon à un hébergement d'asile à Maglarp, dans le sud de la Suède, avait été violée par deux autres garçons dans le même logement asile.
Si les journalistes libéraux hors de Suède croient que le viol est humanitaire, la Suède a donc une politique d'immigration humanitaire.
Ce qui est en fait qui se passe en Suède, toutefois, est que des entreprises privées font des millions de dollars aux frais du contribuable, alors que les migrants nouvellement arrivés vivent une existence horrible où les viols et autres violences sont une partie de la vie quotidienne. C'est ce que les autres pays européens connaîtra si elles suivent la politique d'immigration libérale de la Suède.
Les enfants qui viennent en Suède sans parents ("enfants réfugiés non accompagnés») doit, selon la loi suédoise, d'attribuer un tuteur légal. Le guardian, plutôt que les parents, est responsable de relations personnelles et la gestion des affaires quotidiennes de l'enfant. En décembre 2015, il a été signalé qu' il existe des gardiens responsables jusqu'à 29 enfants réfugiés non accompagnés, et qui gagnent plus de $ 7 000 par mois. Il n'est pas, bien sûr, possible pour un tuteur prendre soin de 29 enfants réfugiés non accompagnés. L'industrie de la migration en Suède a créé des possibilités pour les personnes sans conscience de devenir riche. Pendant ce temps, des milliers d'enfants réfugiés non accompagnés sont en voie de disparition, et personne ne sait où ils sont.
Une autre partie de l'industrie de la migration qui s'est développée de la fin sont foster homes pour enfants réfugiés non accompagnés. En février, rapports surface que l'un des chefs de l'Agence suédoise de la Migration gère également la compagnie privée Starkfamn Familjehem AB: une entreprise qui offre des foyers d'accueil aux enfants réfugiés non accompagnés. Il n'est pas seulement les gens dans le secteur privé sont de l'argent provenant de l'industrie de la migration, mais aussi personnes travaillant à l'intérieur de l'appareil d'État qui veulent bien faire.
La plus grande entreprise privée chambres d'asile en cours d'exécution est détenue par Bert Karlsson (à gauche). En 2015, sa société a facturé les contribuables suédois $ 23,9 millions. Ses maisons nécessitent des demandeurs d'asile à acheter leur propre papier toilette, apparemment malgré avoir convenu avec l'Agence des migrations pour fournir des demandeurs d'asile avec le papier hygiénique, serviettes hygiéniques et les couches. Wafa Issa (à droite) est responsable de l'Agence de Migration pour la région de Stockholm. Elle dirige également une entreprise privée qui est payée pour fournir des foyers d'accueil aux enfants réfugiés non accompagnés.
Parmi les perdants est la police suédoise. Ils ont signalé qu'ils peuvent faire face n'est plus avec leur emploi parce qu'ils ne peuvent pas gérer des centaines de jeunes hommes en Suède dès maintenant du Maroc et d'autres pays en Afrique du Nord.
Lorsque vous parlez avec les journalistes de la Grande-Bretagne ou aux États-Unis, qui pensent que la politique migratoire de la Suède est un modèle, vous devez penser à ces journalistes qui ont vu une fois l'Union soviétique comme modèle. , Le communisme n'a pas fonctionné ; Stratégie de migration de la Suède ne fonctionne pas. Que la Suède est une superpuissance « humanitaire » est en vérité rien mais marketing : le parti des verts et des sociaux-démocrates veulent exporter la politique d'immigration libérale de la Suède vers le reste de l'Europe.
Bien qu'une petite clique de gens en Suède sont devenus millionnaires en raison de l'industrie de la migration, les écoles, police, services sociaux et les contribuables en Suède ont perdu beaucoup et ont un avenir difficile et incertain. Il y aura des conflits majeurs en Suède. Il n'y a rien de « noble » dans la politique migratoire de la Suède. Le modèle de migration suédoise, loin d'être un bon exemple de comment une politique migratoire devrait fonctionner, est une honte et une catastrophe, et son résultat final est le chaos, les conflits et la corruption.
(...) • Il n'y a rien de « noble » dans la politique d'immigration de la Suède -- loin d'être un bon exemple de comment une politique migratoire devrait fonctionner, c'est un désastre, et son résultat final est le chaos, les conflits et la corruption. (...) ???!!!
Au contraire ! Au contraire ! cela a TOUT de noble ! Car, la monarchie a TOUJOURS été LA dictature et le sang qui a couler pendant des siècles dans TOUS les pays où un roi ou une reine était à sa tête !
Vague de chômage de masse de la Chine commence: 6 millions de travailleurs sont d'obtenir des feuillets rose
Soumis par Tyler Durden le 01/03/2016 11:44 -0500
Back en novembre, tout comme l'attention du monde se concentrait sur la Chine pour des raisons longtemps, y compris un ralentissement de l'économie, la dette à plus de 300 % du PIB, un taux de change artificiellement élevé dont la dévaluation provoque une onde de choc marché autour du globe, une bulle de logement reflating, une bulle boursière de rafale et les prêts non performants, jusqu'à 20 %, lorsque nous l'avons souligné celui "plus sous-déclarés" risquent pratiquement personne ne parlait : Emploi chinois.
... un seul risque, peut-être plus grand celui qui a volé jusqu'ici profondément sous le radar, est également le plus grand - ce qui peut expliquer pourquoi si peu remarqué - mécontentement à savoir social, résultant d'une rupture récente "agréable" labor conditions, réductions de salaires et la montée du chômage, menant à la grève du travail et dans certains cas, la violence.
Nous avons ensuite rappelé un indicateur inquiétant : le nombre de frappes de main de œuvre en Chine, en raison de la détérioration des conditions, glissant des salaires et chômage, était devenue exponentielle en pleine progression de travail. Depuis lors, l'attention des médias a fait passer à cela si plus grand, n'est plus-sous-déclarée risque sinon dans l'arène internationale, puis certainement à l'histoire de « croissance » intérieure : la vague imminente du chômage comme Chine du ralentissement de l'économie est enfin « transmise » au niveau du travailleur.
Nous avons reçu les premières preuves pendant la nuit, quand dans le Markit rapport confirmant la Chine PMI détériore la fabrication, il également a noté que "personnel nombre diminué à plus forte raison depuis janvier 2009, au cours de février. Entreprises enregistrement plus faible effectifs largement commenté sur les politiques de réduction des effectifs entreprise dans le cadre des initiatives de réduction des coûts, ainsi que le non-remplacement des sortants de volontaires. Malgré le fléchissement de l'emploi, les fabricants étaient capables de travailler par le biais de souffrance au cours de février. Bien que marginal, c'était la première réduction du niveau des work-in-hand depuis avril 2015."
En d'autres termes, un bain de sang du travail.
Aujourd'hui, Reuters enfin pelures de loin la première couche de vague de mise à pied massive de la Chine à quel mauvais sera lorsqu'il signale que la Chine veut licencier des travailleurs de l'Etat 5 millions au cours des deux ou trois prochaines années dans le cadre des efforts pour freiner la pollution et la surcapacité industrielle.
Cet aveu, le premier d'une longue, coûtera à la Chine.
Comme Reuters ajoute, « leadership de la Chine, obsédé par la maintien de la stabilité et en vous assurant de licenciements n'entraînent pas de troubles, passera près de 150 milliards d'yuans ($ 23 milliards) pour couvrir les mises à pied dans tout les secteurs du charbon et de l'acier dans les prochaines années 2-3."
De ce nombre, venant du gouvernement, est ridiculement bas que ce que notre propre estimation de la façon dont beaucoup il en coûterait la Chine pour préserver la paix, un certain nombre qui vont probablement être dans la gamme CNY11 + billion.
Il va sans dire, que le chiffre global est susceptible d'augmenter les fermetures se propager aux autres industries et même davantage de fonds seront nécessaires pour gérer la dette laissée par les entreprises d'Etat "zombie".
Le terme fait référence aux entreprises qui ont fermé à certaines de leurs opérations, mais garder du personnel sur leurs rouleaux étant donné que les gouvernements locaux sont inquiètent de l'impact social et économique de faillites et de chômage. Arrêt « entreprises zombie » a été identifié comme l'une des priorités du gouvernement cette année, avec le premier ministre Li Keqiang de la Chine promettant en décembre qu'ils seraient bientôt « passer sous le bistouri ».
Conforme aux prévisions ici tout au long de 2015, c'est juste une question de temps avant que la Chine n'avait aucun autre choix que de libérer les feuillets rose massives, et qui va se passer:"le gouvernement prévoit de licencier 5 millions de travailleurs dans les industries souffrant d'une surabondance de l'offre, une source ayant des liens avec la direction dit."
Une deuxième source avec des attache-Direction évalue le nombre de licenciements à 6 millions. Les deux sources demandé l'anonymat parce qu'ils n'étaient pas autorisés à parler aux médias sur le sujet politiquement sensible par crainte des étincelles de troubles sociaux.
Mettre ce numéro dans le contexte, le extrêmement inefficace, État du secteur autour de 37 millions travailleurs en 2013 et représente environ 40 % de la production industrielle du pays et près de la moitié de ses prêts de la Banque.
Selon Reuters, ce serait quels étaient les plus importants licenciements dans tout le pays depuis la restructuration des entreprises publiques de 1998 à 2003 a conduit à environ 28 millions de licenciements et le gouvernement central du coût environ 73,1 milliards d'yuans ($ 11,2 milliards) de la Chine dans des fonds de réinstallation.
Il y a deux gros problèmes avec cette estimation low-balled. La première est que, comme la Chine vise à réduire la capacité surabondance dans sept secteurs, y compris de ciment, de verrerie et de la construction navale, les effets du travail en aval sera massives, et ils auront un impact non seulement le secteur public, mais tous les innombrables travailleurs dans le secteur privé qui leur service.
Selon certains de la sellside plus baissier, estimations, d'autant que 20 millions de travailleurs dans les secteurs privé et public vont perdre leur emploi en raison du repli de surcapacité massive qui Chine subira au cours des décennies. Même ce nombre peut être une estimation basse, si le pire des scénarios sur les créances douteuses chinois se concrétise.
Le ministère des Finances a déclaré en janvier qu'il percevrait également 46 milliards d'yuans de surtaxes sur les centrales électriques alimentées au charbon dans les trois prochaines années afin de réinstaller des travailleurs. En outre, un assortiment de l'administration locale des fonds de contrepartie est également disponible.
Toutefois, les fonds actuellement offerts ne contribueront guère à résoudre les problèmes de dettes détenus par les entreprises de zombie, qui pourraient submerger les banques locales si elles ne sont pas gérés correctly.
« Ils ont proposé ce fonds dédié uniquement pour payer les travailleurs, mais il n'y a pas d'argent pour les mauvaises créances, et si les créances douteuses sont trop grandes les banques auront des problèmes et il y aura une panique, » a dit Xu Zhongbo, tête de Beijing Metal Consulting, qui conseille les aciéries chinoises.
En d'autres termes, la Chine s'apprête à déclencher une guerre sur deux fronts résultant de son ralentissement de l'économie, l'un traitant de planeur PNP, qui pour rappel est la base de thèse baissier Kyle Bass sur la Chine et il et bien d'autres, pourquoi la Chine devra dévaluation massive dans l'année à venir ; le second traitera des conséquences sociales de la vague de mise à pied massive imminente.
Comment tout cela va se passer n'est pas clair :
Usines fermés aurait à rembourser les prêts de la Banque pour éviter d'imposer à des banques d'État avec une montagne de douteuses prêts, selon les sources. « Dette triangulaire », ou sommes dues par les entreprises à d'autres entreprises, devra également être résolus, ils ont ajouté.
Bien que la Chine a promis d'aider les banques locales transférer les créances douteuses des moulins de zombie en acier aux entreprises de gestion d'actifs, les administrations locales ne devraient pas avoir accès aux fonds de mise en disponibilité du travailleur jusqu'à ce que les entreprises de zombie ont effectivement été fermés et obligataires s'installés.
En ce qui concerne l'yuan 150 milliards consacré à fournir "à l'assurance-chômage social", une chose est certaine - presque rien si l'un de ces fonds conçus pour apparaît la nouvellement au chômage, effectivement atteindra la population plus large.
En fin de compte, tentative de Pékin à plan central d'une transition vers un régime de « demandes de prestations de chômage » va échouer, déchaînant la police anti-émeute de ce que la Chine se prépare à jamais depuis 2014, quelque chose nous profilés en "chinois riot police train pour une « insurrection de la classe ouvrière."
Examiner les photos ci-dessous qu'un aperçu de ce que la Chine est tout lâcher sur le marché intérieur tel qu'il commence distribuant les feuillets rose massives.
- voir sur site des photos d'exercices où des policiers tentent eux-mêmes de briser des boucliers de policiers:
La différence avec les Etats-Unis d'Amérique du Nord est que les chinois ne reçoivent pas des 'food-stamps' leurs interdisant d'acheter de l'alcool ou des cigarettes avec ! mais bien une allocation en billets de banques !
Crise agricole : «On se lève tous les jours, sept jours sur sept, pour perdre de l'argent»
1 mars 2016
Une pancarte au salon de l'agriculture Les agriculteurs sont en train de disparaître du paysage français, estime Anne Boissel, agricultrice en charge d’une exploitation laitière et vice-présidente du parti Debout la France.
RT France : En tant qu'agricultrice, pourriez-vous nous expliquer les problèmes auxquels vous êtes confrontés ?
Anne Boissel (A. B.): Aujourd'hui, le problème c’est que les agriculteurs ne gagnent plus leur vie. C'est-à-dire qu’on se lève tous les jours, sept jours sur sept, pour perdre de l'argent, et en particulier les éleveurs. C'est la grande difficulté, nous sommes en train de disparaître du paysage français. On nous annonce des millions d'euros, qu’on ne voit jamais arriver
RT France : A quoi ce problème est-il dû ?
A.B. : Personnellement, je me bats depuis 2009 parce qu’on sentait que ça allait arriver à cause du libéralisme. C'est-à-dire qu'aujourd'hui on est arrivé à une dérégulation totale du marché. Et comme on est en surproduction, en tout cas en Europe, et bien les prix ont chuté.
RT France : A qui la faute ?
A.B. : La faute est partagée. Il y a tout d'abord nos représentants français, les ministres de l'Agriculture, Bruno Le Maire sous Sarkozy, Stéphane Le Foll aujourd'hui sous Hollande, qui ont laissé cette dérégulation se mettre en place. Elle était annoncée, ils n’ont rien fait pour préparer tout ça et puis, à chaque fois, ils se couchent devant la Commission européenne. Le commissaire européen irlandais, Phil Hogan, nous disait il y a quelques mois encore qu’il n'y avait pas de crise de l'élevage en Europe. C’est à chaque fois le même scénario. On nous annonce des millions d'euros, qu’on ne voit jamais arriver, parce qu'en fait ce n'est pas de l'argent qu'on donne aux agriculteurs, c'est soit des années blanches ou des reports de charges, et voilà. Au départ la politique agricole commune avait été mise en place pour assurer un revenu aux agriculteurs mais aujourd'hui, elle a été totalement dérégulée. On n’arrive plus à payer nos factures, on n’arrive plus à rembourser nos dettes
RT France : Pourquoi, à votre avis, les tensions sont-elles aussi exacerbées aujourd'hui ?
A.B. : Aujourd'hui, il y a un agriculteur français qui se suicide tous les deux jours. Cela parce que nos exploitations, qui sont dans l’ensemble familiales, dont on a hérité de nos parents et de nos grands-parents, ne nous font plus vivre. On n’arrive plus à payer nos factures, on n’arrive plus à rembourser nos dettes. C’est pour cela qu’il y a d’aussi vives tensions, autant de violence dans les propos des agriculteurs lorsque le président de la République vient au Salon de l’agriculture ou quand le Premier ministre ou même le ministre de l’Agriculture sont présents. Les agriculteurs vont perdre leurs exploitations mais on a encore envie de vivre de notre métier, parce que le métier d’éleveur passionne aussi. Nous militons aussi pour la levée de l’embargo russe
RT France : L’Etat peut-il agir au niveau national ou est-ce à l’Union européenne (UE) de le faire ?
A.B. : Il y a plusieurs choses à faire, en fonction des secteurs. Pour l’élevage, il s’agit du problème de la concurrence déloyale, c’est-à-dire qu’on nous impose en France d’importantes contraintes sanitaires, environnementales par rapport à d’autres pays. On a aussi des contraintes sociales que n’ont pas d’autres pays d’Europe. La compétitivité, pourquoi pas, mais si on doit affronter une concurrence déloyale, c’est absolument impossible. Il faut déjà changer ça. Pour le lait, il faudrait instituer une régulation des volumes au niveau européen, car si la surproduction perdure, on aura des prix bas qui ne sont pas rémunérateurs. En France, la grande distribution prend sa marge, l’industriel ou la coopérative prend la sienne et l’agriculteur qui est en-dessous devient la variable d’ajustement car il n’a pas de marge et doit s’adapter. Il est en outre possible de rétablir un contrôle aux Le traité transatlantique qui est en négociation à l’heure actuelle et qui va nous porter le coup final
RT France : Quels sont vos espoirs au niveau politique ?
A.B. : Bien sûr, nous militons aussi pour la levée de l’embargo russe [sur les produits agricoles européens, notamment], la reprise du dialogue avec les partenaires russes qui correspond à une véritable attente des agriculteurs français. Et puis, nous nous opposons aussi à ce traité transatlantique qui est en négociation à l’heure actuelle et qui va nous porter le coup final [s’il entre en vigueur]. Nous demandons de la transparence, nous vivons quand même dans une démocratie, ce n’est pas normal que même nos parlementaires nationaux n’aient pas accès au dossier du Traité transatlantique [de libre-échange].
Pour Cargill, contrôlant l’alimentation mondiale, la faim justifie-t-elle tous les moyens ?
22:06 01.03.2016
Alors que le premier ministre ukrainien prône déjà la vente des terres agricoles publiques, l'Américain Cargill, numéro un mondial de l’agroalimentaire, s'infiltre peu à peu non seulement dans nos cuisines, mais modifie discrètement la législation des pays selon ses propres besoins.
Cargill réalise un chiffre d’affaires de 120 milliards d’euros par an, soit 4 fois plus que celui de Coca-Cola et 5 fois plus que celui de McDonald’s. Son chiffre d’affaires dépasse le PIB du Brésil, estiment Stenka Quillet et Pedro Brito Da Fonseca, qui ont mené une enquête de 8 mois pour essayer de dévoiler les méthodes qui ont mené cette entreprise sur la voie du succès. Pourquoi donc ce géant alimentaire est-il si méconnu (à la différence, par exemple, du géant Monsanto) et évite-t-il toute médiatisation? Que veut-il et comment fonctionne-t-il?
Ayant partagé le monde entier en secteurs — l'Ukraine pour le blé, la Côte d'ivoire pour le cacao, le Brésil pour le soja —, cette société entend mener tous les pays du monde sur la voie qu’elle s’est choisie. Spécial Investigation — Cargill: la faim justifie les moyens? from be my prod on Vimeo.
A priori, ils ne font que coopérer avec des agriculteurs qui sont libres d’accepter toutes les règles de Cargill, qui contrôle tout, à commencer par les amendements que les agriculteurs choisissent, la nourriture et les médicaments à administrer aux bêtes d’élevage et jusqu’au nombre de têtes que doivent contenir les cheptels.
Pourtant, par exemple, pour cultiver du soja au Brésil, ils achètent des terres pour une somme dérisoire et y instaurent leurs propres règles. Le seul agriculteur qui a décidé de ne pas vendre sa terre a confié au journaliste que toute la région était morte: les gens sont partis mais n'ont pas pu trouver se reconstruire en ville, car l'argent reçu en compensation ne suffit pas à payer les frais domestiques, ce qui bloque l’accès aux écoles et aux hôpitaux. Quant à lui, il ne peut plus cultiver le riz comme il le faisait autrefois, à cause du soja.
Selon un autre témoignage, on menace ceux qui refusent de vendre leurs terres. L'agricultrice Yvette confie qu'ils ont essayé de la tuer en l'arrosant de pétrole, de la chasser de sa propre maison. Cela fait 7 ans qu’Yvette vit sous protection policière.
Sans mesurer son influence sur l'environnement, comme le veut la loi, Cargill a installé un port en face du centre-ville de Santarém au Brésil. Chaque année, 2,5 millions tonnes de soja y transitent, générant une quantité impressionnante de poussière, fléau des asthmatiques.
Une autre source, qui a préféré rester anonyme, a expliqué que si les feux de forêts pouvaient être d’origine naturelle, Cargill n’hésitait pas à avoir recours aux incendies criminelles lorsqu’elle se retrouvait face à une interdiction de déboiser une parcelle de terre qu’elle convoitait.
Bref, quand il s'agit du business, Cargill sait y faire. Elle s’y connaît également en matière de législation.
Ainsi, ayant l'intention d'investir 200 millions de dollars (183,9 millions d’euros) dans l’agroalimentaire et le secteur de la volaille aux Philippines, le représentant de Cargill José Réano attend que le gouvernement des Philippines change ses lois, car d'après la législation actuelle, une entreprise étrangère cultivant ou transformant le riz ou le maïs est obligée de verser 60% de ses bénéfices à l'Etat au bout de 13 ans, ce qui ne plaît certainement pas à Cargill.
Alors que le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déjà proposé de vendre des millions d'hectares de terres appartenant à l’Etat ukrainien, le président de Cargill prône depuis longtemps les cultures OGM en Ukraine. D'après lui, ses spécialistes sont près à "aider les agriculteurs ukrainiens".
Alors que la France et plusieurs autres États membres de l’Union européenne ont, depuis 2008, interdit la culture des OGM sur leurs territoires, la signature du traité de partenariat atlantique (TTIP) entre les Etats-Unis et l’UE approche à grands pas, ce qui serait une aubaine pour le géant de l’agroalimentaire, qui pourrait passer outre toutes ses limitations.
Comme indiqué sur son site, "avec 250 collaborateurs à Saint-Cyr-en-Val dans le Loiret, Cargill Meats Europe fabrique plus de 30 000 tonnes de produits finis par an… Cargill Meats Europe à Orléans fournit une grande partie des restaurants McDonald’s européens en Chicken McNuggetsTM. 3 000 restaurants sont ainsi servis en France et à travers l’Europe". Cargill est donc plus près que nous ne le pensons: "du pain en tranches aux croquettes du chat en passant par la margarine, l’huile de palme, le café ou le chocolat".
Ayant déjà pollué son pays natal, les Etats-Unis, et faisant disparaître les petits et les moyens agriculteurs (17% en 15 ans selon les estimations), Cargill n’entend pas s’arrêter en si bon chemin et compte s’appuyer sur la signature du TTIP, le traité lui donnant tous les moyens pour instaurer ses propres règles partout en Europe et sans limites, ce qu'il fait déjà bien dans un bon nombre de pays.
Bactéries super-résistantes : « nous sommes au cœur de la pandémie de tuberculose la plus importante de l'humanité »
RépondreSupprimerven., 05 fév. 2016 13:58 UTC
La tuberculose devait être éradiquée au début des années 80. C'était, à une époque, la conviction de nombreux scientifiques et médecins. En 2014 pourtant, 4 500 personnes en meurent encore chaque jour dans le monde. Car, en plus d'avoir été amplifiée par l'épidémie de sida, la tuberculose a changé de visage. Le bacille responsable de l'infection a muté pour devenir plus contagieux, plus difficile à guérir, et totalement insensible aux médicaments de base, utilisés depuis plus de 40 ans.
-- Commentaire : La sur-prescription des antibiotiques par les médecins et leur utilisation intensive dans l'élevage industriel saturent petit à petit notre corps et notre environnement. En toute logique, les bactéries se sont adaptées et ont développé une capacité de résistance hors-norme. Voici quelques liens pour comprendre les enjeux de la situation...
- Résistance aux antibiotiques : une menace grave d'ampleur mondiale
- Selon des experts, le probléme des germes résistants aux antibiotiques pose « une menace apocalyptique »
- Alarme ! L'ère post-antibiotique !
...et comprendre aussi que, danger planétaire ou pas, rien ne semble devoir arrêter la cupidité maladive de certains de nos congénères :
- TAFTA : bientôt 600 000 tonnes de boeuf étasunien bourrés d'OGM et d'antibiotiques, par an, en Europe
- Nouveau scandale : du bœuf contaminé à la tuberculose, exporté en France
- Médecine et industrie pharmaceutique main dans la main, pour le plus grand malheur des populations --
http://fr.sott.net/article/27792-Bacteries-super-resistantes-nous-sommes-au-cur-de-la-pandemie-de-tuberculose-la-plus-importante-de-l-humanite
Zika virus : scientifiques présentent des preuves convaincantes de lien de Guillain-Barré
RépondreSupprimerLes résultats publiés dès lors experts avertissent que paralysant maladie pourrait submerger des salles de soins intensifs de l'Amérique latine
le lundi 29 février 2016 18,33 EST
Les scientifiques ont amassé la preuve la plus évidente encore que le virus Zika peut causer la maladie neurologique grave syndrome de Guillain-Barré et sont l'avertissement que le nombre de cas de la maladie paralysante pourrait submerger les services de soins intensifs d'Amérique latine.
L'augmentation du nombre de personnes atteintes de Guillain-Barré avait été liée à Zika uniquement sur la base du calendrier – les cas ont été révélés que l'infection virale a balayé le Brésil et la Colombie.
Mais maintenant un article dans la revue médicale The Lancet de scientifiques qui ont étudié toutes les 42 cas de syndrome de Guillain-Barré (SGB) qui s'est produite lors d'une précédente Zika flambée en Polynésie Français fournit la preuve la plus évidente encore que le virus a été le déclencheur.
Des scientifiques de l'Institut Pasteur de Paris a analysé des échantillons de sang de ceux qui sont touchés. « La plupart des patients avec GBS a rapporté avoir subi des symptômes d'infection par le virus Zika en moyenne six jours avant tout symptôme neurologique, et tous transportés des anticorps contre le virus Zika, » dit le Prof Arnaud Fontanet, l'auteur principal du document.
Ils estiment que 24 personnes sur 100 000 infectés par le virus Zika développé Guillain-Barré en Polynésie Français, développent la fatigue musculaire, qui peut évoluer vers la paralysie et impliquent l'utilisation d'un ventilateur pour permettre au patient de continuer à respirer. Du côté positif, ils ont constaté qu'une fois terminée la phase aiguë, les patients s'est améliorées plus rapidement que d'habitude. « Dans les trois mois, 57 % des patients ont été capable de marcher, » a déclaré Fontanet.
Mais, dit-il, l'étude était un avertissement pour les régions connaissant des flambées de Zika. « Au plus fort de l'épidémie, ils peuvent avoir à faire face à de nombreux patients aux soins intensifs – où ils sont disponibles, car ils ne sont pas disponibles partout, » il a déclaré au Guardian. « Ils [les patients de Guillain-Barré] monopolisé le lit pendant 35 jours.
« Il peut y avoir deux patients GBS dans chaque 10 000 infectés, mais dès qu'ils sont dans un lit, ils sont là pour un mois. »
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L'éclosion de Zika en Polynésie Français a commencé en 2013 et s'est terminée l'année suivante. Près des deux tiers de la population ont été infectés. En raison de la qualité des soins de santé et des laboratoires – équivalents à celui en France, a déclaré Fontanet – et collecte de données, il y avait de très bonnes informations sur le nombre de personnes touchées et sur les résultats de ceux qui étaient atteints de la GBS. Tous les patients ont été vus à l'hôpital même par les neurologues mêmes.
RépondreSupprimer"Je pense en termes de données épidémiologiques, qu'il serait très difficile de recueillir le même niveau d'éléments de preuve que nous avions en Polynésie Français," a déclaré Fontanet.
Des 42 personnes qui ont développé de Guillain-Barré, 88 % avaient une maladie de Zika-comme dans les jours qui précèdent et tout, mais un des anticorps contre le virus Zika dans leur sang. Tous les 42 avaient des anticorps neutralisants contre le virus Zika, à 56 % d'un groupe témoin qui ont également donné des analyses de sang.
La plupart des patients et des contrôles aussi avaient des anticorps montrant qu'ils avaient été en contact avec le virus de la dengue dans le passé. Les chercheurs ont conclu qu'infection au virus de la dengue n'augmente pas la probabilité que les personnes infectées par Zika se développeraient Guillain-Barré.
Il y a encore deux pièces manquantes du puzzle. Au moment où les personnes sont arrivées à l'hôpital, prit fin l'infection virale aiguë – le virus persiste dans le sang pendant environ cinq jours, dit Fontanet. Ils ne pouvaient voir que la réponse du corps à l'infection sous la forme d'anticorps. L'autre pièce est l'absence de tout mécanisme moléculaire. Les scientifiques ne savent pas comment Zika peut causer de Guillain-Barré, bien qu'ils sachent que les autres virus peuvent déclencher le système immunitaire attaque des racines nerveuses et des nerfs périphériques.
Dr Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust, dit que l'étude fournit la preuve la plus convaincante à ce jour le lien entre Zika et Guillain-Barré. "L'ampleur de la crise en Amérique latine a pris par surprise et nous devons être prêts pour davantage de complications imprévisibles de l'infection par le virus Zika à émerger dans les prochaines semaines et des mois," dit-il. « Ce qui est important maintenant est que la communauté internationale se réunit pour concentrer les efforts de recherche sur les nombreuses questions en suspens sur le virus, et pour partager cette information rapidement afin que les connaissances acquises peut bénéficier les patients dès que possible. »
Jimmy Whitworth, professeur de santé publique internationale à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, a déclaré que si l'expérience en Amérique latine était le même qu'en Français Polynésie, "cela a des implications pour les soins de santé dans les pays où une épidémie de virus Zika, comme une proportion des personnes atteintes du syndrome de Guillain-Barré auront besoin de soutien sur un ventilateur de respiration pendant un certain temps , et certains cas ne récupèrent pas pleinement du syndrome et sont ensuite remis aux personnes handicapées.
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"Les résultats de notre étude soutiennent que Zika virus devraient être ajoutés à la liste des agents pathogènes infectieux susceptibles de provoquer le syndrome de Guillain-Barré. Comme Zika virus se répand rapidement à travers les Amériques, les pays à risque doivent être préparés à avoir la capacité de lits de réanimation adéquate pour gérer les patients atteints du syndrome de Guillain-Barré. »
RépondreSupprimerhttp://www.theguardian.com/world/2016/feb/29/zika-virus-scientists-evidence-guillain-barre-link
Zika : activation avérée du syndrome neurologique Guillain-Barré
RépondreSupprimerL'Express
mar., 01 mar. 2016 05:16 UTC
-- Commentaire : Le syndrome Guillain-Barré est aussi un des effets secondaires engendrés par les vaccins, comme le H1N1 par exemple, qui peuvent induire des troubles neurologiques et auto-immuns. Se pourrait-il que le virus Zika puisse "activer" chez les personnes vaccinées quelques-unes des maladies qui figurent depuis longtemps sur la liste des effets secondaires de ces inoculations délétères ?
Selon une étude étouffée, les vaccins activent les maladies auto-immunes
- « Silence, on vaccine »
- Zika : cui bono ?
- Zika, moustique OGM : petites expérimentations entre amis ? --
Le virus Zika qui sévit en Amérique du Sud, fortement soupçonné de provoquer des malformations chez les bébés, nés de mères infectées, peut aussi déclencher un trouble neurologique grave, le syndrome de Guillain-Barré, selon des chercheurs.
Il s'agit de "la première démonstration d'un lien entre le virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré", souligne le professeur Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur à Paris, qui a coordonné l'étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet.
L'étude a été réalisée à partir de données recueillies en Polynésie française, où une épidémie Zika, entre octobre 2013 et avril 2014, a touché les deux-tiers de la population.
La maladie provoque, dans 20 à 30% des cas une défaillance respiratoire et, dans les pays riches, environ 5% de décès. Ce syndrome neurologique rare est observé à la suite d'autres infections virales (grippe, dengue, virus du Nil occidental...) mais également de façon non négligeable, à la suite d'une infection bactérienne (Campylobacter). Avec plus de 1,5 million de cas au Brésil, et plusieurs milliers ailleurs, dont déjà plus de 40.000 cas en Colombie, les chercheurs mettent en garde sur les risques de voir les capacités de soins intensifs dépassées, en particulier en dehors des cités urbaines.
"Dans les zones qui vont être touchées par l'épidémie de virus Zika, il faut penser, quand c'est possible, à renforcer les capacités en soins intensifs parce qu'on sait qu'un certain nombre de patients vont développer un SGB et parmi eux, 30% vont en avoir besoin, notamment pour une assistance respiratoire", dit à l'AFP le Pr Fontanet.
Toutefois dans la grande majorité des cas, l'infection par le virus Zika, contre laquelle il n'existe ni vaccin, ni traitement curatif, est bénigne, rappelle l'épidémiologiste.
Le syndrome de Guillain-Barré (SGB), pouvant entraîner à la fois une paralysie des membres et une atteinte respiratoire, a été diagnostiqué chez 42 patients, dont 16 sont passés en réanimation pour avoir une assistance respiratoire. Aucun n'est mort.
"Le risque de développer un syndrome de Guillain-Barré a été estimé à 2,4 pour 10.000 infections par le virus Zika", note le Pr Fontanet.
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Trois évidences
RépondreSupprimerLes chercheurs estiment avoir écarté un rôle de la dengue dans la survenue de ces atteintes neurologiques. Ils relèvent également qu'une infection par la dengue dans le passé n'augmente pas le risque de faire un SGB parmi les patients infectés par le virus Zika. Une crainte qui a été exprimée car les régions touchées par Zika le sont souvent aussi par la dengue. Pour le Pr Fontanet, les liens sont aussi forts que lorsque l'on dit que "le tabac cause le cancer du poumon", même si l'étude ne permet pas d'expliquer le mécanisme par lequel le virus entraîne le syndrome neurologique.
L'affirmation repose sur trois évidences, dit-il, citant l'augmentation des cas du syndrome pendant l'épidémie polynésienne - leur nombre a été multiplié par vingt par rapport aux taux habituels -- et les signes évocateurs d'infection Zika une semaine avant le début des signes neurologiques.
Et, ajoute-t-il, parce qu'"on a retrouvé la présence récente du virus Zika chez 100% des patients atteints de Guillain-Barré" avec des tests sanguins à la recherche d'anticorps et "que chez 93% de ces patients, ces anticorps étaient d'apparition récente". L'étude est salué par certains experts. "Cette étude fournit la preuve la plus convaincante à ce jour d'un lien causal entre l'infection par le virus Zika et le syndrome neurologique de Guillain-Barré", déclare Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust en Grande-Bretagne.
"L'ampleur de la crise qui se déroule en Amérique latine nous a tous pris par surprise, et nous devons être prêts à faire face à d'autres complications imprévues... dans les semaines et les mois à venir", a-t-il dit. D'autres sont plus circonspects, jugeant que les résultats ne sont pas concluants et ne peuvent s'appliquer directement à d'autres régions touchées. "Il faudra encore beaucoup travailler avant que les mêmes conclusions puissent être étendues à l'épidémie Zika en Amérique du Sud", selon Peter Barlow, porte-parole de la British Society for Immunology.
http://fr.sott.net/article/27799-Zika-activation-averee-du-syndrome-neurologique-Guillain-Barre
Paracetamol pendant la grossesse : pas vraiment de danger.
RépondreSupprimerle 1 mars 2016
par jacqueshenry
Quand les médecins font des mathématiques, c’est affligeant !
Une étude « très » sérieuse réalisée conjointement par les Universités de Bristol et d’Oslo portant sur 114761 enfants pour qui le dossier médical de leurs mères avait été dûment enregistré dans le cadre d’une étude reliant les médicaments pris lors de la grossesse et les pathologies dont pouvaient souffrir les enfants a conclu à un effet néfaste du paracétamol sur ces derniers. La relation de cause à effet entre le paracétamol au cours de la grossesse et l’apparition d’allergie, dont l’asthme, a été établie de manière « indubitable ». Il faut lire l’article en détail pour comprendre que l’affirmation de ces médecins est une vaste supercherie. Mes lecteurs curieux peuvent se risquer à la lecture de cet article paru dans l’International Journal of Epidemiology qui est un exemple de mauvaise foi et de fausse science (voir le lien).
En effet, rien n’indique clairement qu’il puisse exister une relation entre la prise de paracétamol par la mère au cours de la grossesse et quel que soit l’état d’avancement de cette grossesse avec l’apparition d’asthme chez l’enfant. Le suivi des enfants n’a été réalisé qu’en fonction du paracétamol et non sur la base d’autres critères. L’échantillonnage des enfants diagnostiqués comme souffrant d’asthme était ciblé en trois catégories : quelques mois après la naissance, à trois ans et à sept ans et seuls les enfants en très bas âge ont semble-t-il été affectés par cette prise de paracétamol au cours de la grossesse.
Les conclusions de ces travaux purement statistiques font ressortir que la prise de paracétamol durant la grossesse a une « influence certaine » sur l’apparition précoce de l’asthme chez l’enfant selon les conclusions des auteurs de cette étude. Cette influence est-elle significative ? On peut raisonnablement en douter car il faut avoir un oeil exercé pour décrypter les données présentées dans cet article : quelques points de pourcentage de différence, une différence significative ?
Je n’ai jamais été un féru de statistiques mais il paraît clair que cette différence relève du bruit de fond statistique … Cette étude aurait pu tout aussi bien montrer que manger du chocolat pendant la grossesse était un facteur favorable à l’apparition de l’asthme chez l’enfant. On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres avec de telles études statistiques. Comme en ce qui concerne le climat, la médecine dérive dangereusement vers des modélisations mathématiques et des analyses statistiques ex abrupto qui n’ont plus aucun lien avec la réalité. Méfiance !
- voir graphique sur site -
Notes relatives aux illustrations. 1 : reproduit ici un fragment du tableau 2 de l’article qui décrit les cas d’asthme chez les enfants de 3 ans. La deuxième colonne indique le pourcentage d’enfants atteints.
2 : exemple d’une relation de cause à effet : l’incidence du nombre de meurtres avec des produits ou des objets chauds sur l’âge de Miss America. Sans commentaire …
Source : doi: 10.1093/ije/dyv366
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/03/01/paracetamol-pendant-la-grossesse-pas-vraiment-de-danger/
Premier gène pour cheveux gris trouvé
RépondreSupprimer1er mars 2016
Le premier gène identifié pour grisonnantes a été découvert par une étude internationale axée sur l'UCL, confirmant le grisonnement a une composante génétique et n'est pas seulement environnemental.
Publiée aujourd'hui dans Nature Communications, l'étude a analysé une population de plus de 6.000 personnes avec une ascendance varié à travers l'Amérique latine afin d'identifier de nouveaux gènes associés à la couleur des cheveux , vieillissement, densité et forme, c'est-à-dire raides ou bouclé.
« Nous savons déjà plusieurs gènes impliqués dans la calvitie et la couleur des cheveux, mais c'est la première fois un gène pour le vieillissement a été identifié chez les humains, mais aussi d'autres gènes qui influent sur la forme des cheveux et la densité, » a dit l'auteur, Dr Kaustubh Adhikari, UCL cellulaire et biologie du développement.
"Il était seulement possible parce que nous avons analysé un melting-pot divers du peuple, qui n'a pas été fait auparavant sur cette échelle. Ces conclusions ont des applications potentielles de médecine légale et cosmétiques que nous augmentons nos connaissances sur la façon dont les gènes influencent la manière dont nous regardons. »
Les résultats pourraient aider à développer des technologies ADN médico-légale qui construisent des profils visuels basés sur la constitution génétique de l'individu. Recherche dans ce domaine a déjà utilisé des échantillons de personnes d'origine européenne, mais ces nouveaux résultats pourraient aider les reconstitutions médico-légale en Amérique latine et d'Asie du sud-est.
— Le gène identifié pour cheveux gris — IRF4 — est connu pour jouer un rôle dans la couleur des cheveux, mais c'est la première fois, il a été associé avec le grisonnement des cheveux. Ce gène est impliqué dans la régulation de la production et le stockage de la mélanine, le pigment qui détermine les cheveux, couleur de peau et des yeux. Grisonnement des cheveux est causée par une absence de mélanine dans les cheveux, donc les scientifiques veulent savoir rôle de IRF4 dans ce processus. Comprendre comment IRF4 influence cheveux grisonnants pourrait aider au développement de nouvelles applications cosmétiques qui modifient l'apparence de cheveux comme il grandit dans le follicule en ralentissant ou bloquant le grisonnement des cheveux.
Professeur Andres Ruiz-Linares, UCL Biosciences, qui a dirigé l'étude, a déclaré: "nous avons trouvé la première association génétique aux cheveux grisonnants, qui pourrait fournir un bon modèle pour comprendre les aspects de la biologie du vieillissement humain. Comprendre le mécanisme de l'IRF4 association le vieillissement pourrait également être pertinent pour établir des moyens de retarder les cheveux grisonnants. »
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Un autre gène, PRSS53, qui s'est avéré pour influencer bouclés cheveux, a été étudié par l'Université de Bradford Centre pour les Sciences dans le cadre de l'étude de la peau.
RépondreSupprimer« Une fascination durable de l'évolution humaine a été nos cheveux singulièrement luxuriante, et trouver une nouvelle variation dans le membre de la famille S1 de sérine protéase 53 (PRSS53) gène donne un aperçu important les contrôles génétiques sous-tendant la forme des cheveux du cuir chevelu et texture, » a expliqué le professeur Desmond Tobin, Université de Bradford.
« L'enzyme PRSS53 fonctionne dans la partie du follicule pileux que formes la fibre capillaire en pleine croissance et cette nouvelle variation génétique, associée à des cheveux raides dans les asiatiques et les Amérindiens, appuie l'opinion que la forme des cheveux est une sélection récente dans la famille humaine. »
Les scientifiques ont découvert des gènes supplémentaires associés à cheveux y compris EDAR pour épaisseur de barbe et de la forme de cheveux ; FOXL2 pour épaisseur de sourcils et PAX3 pour la prévalence de la monobrow.
"On a longtemps spéculé que les caractéristiques de cheveux pourraient avoir été influencés par une certaine forme de sélection, comme naturelles ou de la sélection sexuelle, et nous avons trouvé des preuves statistiques dans le génome à l'appui de cette opinion," a ajouté m. Adhikari. « Les gènes que nous avons identifiés ne devraient pas travailler dans l'isolement de causer les cheveux grisonnant ou droite, ou les sourcils épais, mais ont un rôle à jouer ainsi que de nombreux autres facteurs restent à être identifiés. »
L'équipe de collecte et l'analyse des échantillons d'ADN provenant de 6 630 volontaires de la cohorte CANDELA, recruté au Brésil, Colombie, Chili, Mexique et Pérou. Après un dépistage initial, on a utilisé un échantillon de 6 357 à 45 % d'hommes et 55 % de femmes. Ce groupe comprenait des individus de mixte européen (48 %), Amérindiens (46 %) et d'ascendance africaine (6 %), ce qui donne une grande variation dans l'aspect des cheveux.
Les hommes et les femmes ont été évaluées pour la forme des cheveux, couleur, calvitie et grisonnante, mais seuls les hommes ont été testés pour épaisseur de barbe, des monobrow et des sourcils. Des traits visuels pour chaque individu ont été comparés aux résultats de l'analyse du génome entier pour identifier les gènes des différences dans l'aspect de la conduite.
Ceux-ci étaient ensuite vérifiés contre les bases de données existantes de différentes populations pour voir si les différences était logique basée sur la connaissance préalable et relevaient de la sélection. Explorer plus loin : Viagra A suivi ? Médicament utilisé pour traiter le glaucome pousse réellement les cheveux humains
http://medicalxpress.com/news/2016-03-gene-grey-hair.html
Eric Hunsader explique à CNBC que « Les marchés sont toujours truqués » et qu'il peut passer son prix de $ 750 000
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 01/03/2016 21:04 -0500
Once Upon a Time c'était anathème le proclamer publiquement deux choses: que les banques centrales, manipulent et interviennent sur les marchés et le marché est truqué. Depuis ce site Web a été lancé il y a 7 ans et d'apporter la preuve de ces deux revendications de sa mission, il a été étiqueté comme une collection de « théoriciens de la conspiration tinfoil hat » par les carottes soit plus incompétents, plus corrompus ou plus aucune idées de ce qui se passe pour les médias financiers et des marchés de capitaux participants (avec argent réel ou virtuel).
Plus important encore, ce qui est aussi apparu au cours de ces mêmes 7 années, est que nous avions raison : il n'est maintenant plus même un débat si HFTs gréement marchés ou si les banques centrales interviennent directement dans les stocks, d'obligations ou FX - c'est largement acceptée et même désirée : Imaginez le monde terrible dans lequel il est découverte de prix équitable et où les commerçants ont en fait à prendre des risques. Horrible.
Certes, ces mêmes bien habillée si creux, parlant des chefs et des générateurs de clic qui affirmait exactement le contraire, sont retombé à la seule défense qu'ils avaient: « Eh bien, peut-être la Fed intervient et peut-être que les marchés sont truquées, mais tout le monde sait qu'et après tout, quel est le problème - ils ont été manipulés et truquées depuis le début. »
C'est généralement à ce moment-là où on rit et se déplace sur des sujets importants.
Malheureusement, Nanex' Eric Hunsader - qui, comme noté plus tôt, a remporté un prix de "Whistleblower" $ 750 000 pour démontrer précisément comment le NYSE avait truqué le marché en 2010 - n'a pas pu "move on" parce qu'il avait un peu moins de 5 minutes pour tuer cet après-midi sur CNBC.
Au lieu de cela il a dû endurer les échanges telles que les suivantes :
Q. ce que vous pensez cela dit sur la façon dont les marchés actuellement fonction ? Ne pensez-vous pas que ces questions ont maintenant été corrigées ? Ne pensez-vous pas que le terrain de jeu est plus « juste maintenant » ? Pensez-vous toujours que les marchés sont truquées ?
A. Eh bien oui.
* * *
Q. juste en regardant l'histoire des marchés, ne sont pas ils toujours truquées dans une certaine mesure ?
A. Oui, ils sont toujours truqués. Cela signifie que si une personne est victime d'une agression à New York, nous n'avons de soin à ce sujet ?
* * *
Q. devrait à long terme des investisseurs se soucient de millisecondes.
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A. Oui, ils le devraient.
RépondreSupprimer* * *
Franchement, nous avons été impressionnés par la patience stoïque de Hunsader avec cette ligne de « interrogatoire » parce qu'avions nous été présentés avec la logique qui admet à contrecœur le marché est truqué et enrichir un groupe de criminels parasites qui enfreignent la Loi des milliards de fois par an, et qui ont fait beaucoup d'argent par le biais de leurs crimes, ils ont acheté les organismes de réglementation, est vraiment ok parce qu'il affecte seulement un sou ici et là - quelques 100 millions chaque heure un esprit de jour vous - il n'est pas vraiment un crime même s'il confirme tout le « marché » est construit sur un substratum de mensonges et de la fraude et est donc susceptible de s'effondrer à tout moment, nous aurait ont simplement raccroché le téléphone.
En fait juger par 'Hunsaders twitter commentaires, il a frappé seulement heures plus tard :
Je crois que je me suis Josh Brown d'admettre que les marchés sont calées sur CNBC aujourd'hui (car ils ont toujours été) https://t.co/VufqKDbsIx
— Eric Scott Hunsader (@nanexllc) 1er mars 2016
Facile à suivre cela dans les marchés électroniques. Mais pas le Stock américain du marché ? Avez-vous joué un + ou - rôle aujourd'hui ? https://t.co/c9CyAKhCGH
— Eric Scott Hunsader (@nanexllc) 2 mars 2016
* * *
L'échange de meilleures qui était cependant avec Bloomberg blogger Barry Ritholtz' partenaire Josh Brown, dont la langue en question joue était si Hunsader a besoin de conseils sur son $ 750 000 de stationnement sur le produit avant impôts : "avez-vous pensé à la puissance des rentes variables et ce qu'ils pourraient être en mesure de le faire pour vous?"
Réponse du en nature Hunsader : « je pensais à GDX, jetant tout là-dedans. Que pensez-vous? »
DROPS numéro mic.
http://www.zerohedge.com/news/2016-03-01/eric-hunsader-explains-cnbc-markets-are-always-rigged-and-what-he-may-spend-his-7500
'Depuis 7 ans" ??! HAHAHAHA ! DEPUIS QU'EXISTE LA BOURSE (c-a-d bien avant qu'arrive Internet) ils l'étaient déjà !
SupprimerL'avenir n'appartient pas à ceux qui se lèvent tôt mais plutôt à ceux qui ne se couchent pas !
Interdire la spéculation alimentaire, est-ce la seule solution ?
RépondreSupprimer26 Février 2016
Par Priti Patnaik
Plutôt qu’une interdiction de la spéculation financière, des réglementations plus vastes pourraient offrir une meilleure solution, estiment les experts.
Matières premières
Séparer la bonne spéculation de la mauvaise spéculation est un principe louable, mais difficile à mettre en œuvre. Si l’initiative des Jeunes socialistes (« Stop à la spéculation ») visant à interdire la spéculation sur les denrées agricoles a été rejetée par près de 60% des votants ce 28 février, elle a, en tous les cas, attiré l’attention sur le rôle de la spéculation financière dans l’amplification de la volatilité qui, au final, affecte les prix des produits agricoles.
Plutôt qu’une interdiction de la spéculation financière, des réglementations plus vastes, y compris des limites imposées sur les positions spéculatives, pourraient offrir une meilleure solution, estiment les experts.
Le sujet est complexe, avec de nombreuses nuances et peu d’hypothèses vérifiables. Alors que l’initiative vise les acteurs du secteur financier, les commentateurs se focalisent très souvent sur un secteur qui n’était pas concerné par l’initiative, mais que le débat a pourtant placé au centre : le secteur du négoce de matières premières. Ce dernier, composé d’opérateurs physiques de matières premières, qui organisent le commerce, le transport et la livraison des marchandises et affrètent des cargos, est très important en Suisse, sa part s’élevant à 4% du PIB national, avec quelque 550 sociétés actives dans le pays.
Les initiants estimaient que la spéculation financière contribue à une demande artificiellement créée, qui aboutit à des prix plus élevés pour les denrées alimentaires. Ceci accroît selon eux le fardeau des pauvres dans les pays en développement, qui consacrent une part très importante de leurs revenus à l’alimentation.
Des liens complexes
L’industrie du négoce et le gouvernement estiment de leur côté qu’il n’existe pas suffisamment de liens avérés entre la spéculation financière et les flambées des denrées alimentaires. Il est en effet très difficile de mesurer les effets des transactions spéculatives sur les prix des denrées. Il est toutefois démontré que la volatilité des prix peut être causée par la spéculation financière, et que la volatilité produit des effets sur les prix alimentaires. La spéculation financière exacerbe les booms et les déclins d’un cycle économique.
Selon Ronald Jaubert, professeur à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID), « la volatilité est un problème majeur pour les fermiers et les industries agricoles. Il y a un réel besoin de la réduire et, pour ce faire, de réduire la spéculation, même si les effets sur les prix ne peuvent pas être mesurés ».
(suite en dessous:)
La volatilité affecte les prix à court terme. Mais généralement, les prix sur le long terme restent déterminés par l’offre et la demande. Tout comme il existe des études qui montrent que les prix futurs n’ont pas d’impact sur les prix au comptant (ou prix “spot”), il existe aussi des études qui prouvent que le marché des contrats à terme («futures») sur matières premières peut avoir un impact sur les prix spot. Des arguments existent des deux côtés ; toujours est-il que suffisamment d’éléments permettent de lancer une réflexion sur les moyens de réguler la spéculation financière excessive.
RépondreSupprimerLe lien entre spéculation et prix a été difficile à établir pour d’autres raisons également. Des experts comme Sophia Murphy, conseillère senior à l’Institute for Agriculture and Trade Policy, qui a réalisé de nombreux travaux sur le sujet, souligne le rôle joué par la spéculation sur le secteur de l’énergie durant la crise de 2007-2008, et en particulier le lien créé par les biocarburants entre le marché alimentaire et le marché de l’énergie.
Afin d’illustrer combien les matières premières sont interdépendantes, elle cite les liens directs entre les prix du maïs et de l’éthanol, ou du soja et du biodiesel. Elle rappelle également que les indices boursiers de matières premières sont en général mixtes et contiennent à la fois des matières agricoles et non agricoles. «Des facteurs autres que l’offre et la demande affectent les prix et les décisions de production, prenant des formes qui ne répondent pas aux besoins de sécurité alimentaire. Ce sera un défi pour les législateurs de séparer le carburant de l’alimentaire», explique la spécialiste. Sophia Murphy a participé à un séminaire à ce sujet à l’International Institute for Sustainable Development mi-février à Genève.
Toute spéculation n’est pas mauvaise
Il est admis que la spéculation sert l’objectif de fournir de la liquidité et d’aider à la formation des prix sur un marché libre. La spéculation, est-il reconnu, n’est pas toujours dommageable: elle peut poursuivre un but d’assurance des risques (hedging) pour les négociants physiques qui veulent couvrir leur exposition aux changements de prix futurs. Pour ces négociants qui se « hedgent » ou se couvrent contre la variation future des prix, les spéculateurs représentent une source de liquidité, puisqu’ils représentent la contrepartie qui leur achète ou leur vend les contrats d’assurance sur les prix futurs.
L’initiative des socialistes ne souhaitait pas interdire le hedging. Elle opérait une distinction entre le hedging et la spéculation pure. Dès lors, pourquoi les négociants physiques l’ont-ils critiquée ? Parce qu’ils ont besoin des spéculateurs, et que ces deux marchés peuvent difficilement être entièrement séparés.
Reste que la cible de l’initiative, ce n'étaient pas les négociants basés en Suisse, mais le secteur financier (fonds de placement, banques et activités financières de sociétés de commerce de matières premières). Mais tout comme il est difficile de distinguer une transaction de hedging d’une transaction spéculative (mis à part au plan de l’intention ou de la motivation), il est difficile également de distinguer entre les négociants de matières premières et les acteurs financiers, à moins de les mettre dans deux catégories distinctes, à savoir ceux qui ont des objectifs commerciaux (les négociants physiques) et ceux qui n’en ont pas (acteurs non commerciaux tels que les banques).
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Le vote visait donc à limiter la spéculation financière des acteurs non commerciaux, qui sont actifs à des fins d’investissement, car il est estimé qu’ils ont un poids important sur les marchés et sur les prix. Mais le gouvernement helvétique reconnaît qu’il n’existe pas suffisamment d’informations sur l’étendue des activités spéculatives de ces acteurs.
RépondreSupprimerOlivier de Shutter, ancien rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, explique que les “investisseurs financiers ont vu leur rôle croître de manière importante; le volume des transactions financières est désormais un multiple des volumes des denrées réelles, et les marchés en viennent pour cette raison à suivre parfois une logique purement financière ou spéculative”.
L’opposition à l’initiative
Les voix critiques contre l’initiative estimaient qu’interdire la spéculation n’affecterait pas les prix alimentaires.
Traiter sur le marché des matières agricoles est typiquement une activité à faibles marges et à volumes élevés, où les gains sont issus non pas seulement de la vente de matières premières mais d’autres activités incluant les terres agricoles ou le fret maritime, parmi d’autres.
Le gouvernement et le secteur des négociants craignaient les incertitudes légales et les coûts qui auraient résulté d’un oui à l’initiative. Outre les pertes d’emploi potentielles, Stéphane Graber, secrétaire général de la Swiss Trading and Shipping Association (STSA) estime que l’initiative aurait créé plus de difficultés pour les opérateurs physiques voulant accéder au marché des contrats à terme, puisqu’ils auraient été tenus de démontrer qu’ils ne s’adonnaient pas à du négoce spéculatif mais à du hedging de commerce physique ». Les activités de hedging se déplaceront hors de Suisse, menaçant les emplois, selon lui. Le secteur du négoce physique emploie directement 12500 collaborateurs, selon la STSA.Le but de l’initiative était
de décourager des fonds tels que les fonds indiciels (ou ETF, qui répliquent des indices boursiers), ainsi que les dérivés négociés de gré à gré et basés sur des denrées agricoles.
La bourse suisse (SIX), sur laquelle opèrent des investisseurs privés et institutionnels, aurait pu être affectée si l’initiative avait été acceptée, indiquait le gouvernement l’an dernier. Mais les volumes de trading ne sont pas si élevés, a-t-il reconnu. Sur la bourse suisse sont actuellement cotés 120 ETF et 36 produits répliquant directement des matières premières.
Exode du négoce : peurs exagérées ?
En cas de oui à l'initiative, les opposants craignaient que les sociétés de négoce partent vers d’autres juridictions plus accueillantes. Ces craintes étaient a priori exagérées: Genève est, après tout, un centre de financement du négoce qui fait crédit aux acteurs dans le cadre des transactions – intensives en capital – liées au commerce, au transport et à la livraison des matières premières. Outre les sociétés de négoce, l’industrie qui se concentre ici se compose de sociétés d’assurance, d’études d’avocats, de banques, de services comptables, de sociétés de surveillance et de sécurité, ainsi que d’un secteur important d’armateurs de navires marchands.
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Il n’est pas clair si une interdiction de la spéculation en Suisse aurait affecté le volume de la spéculation dans d’autres centres comme New York, Chicago ou Londres. La concentration du trading dans un centre donné a moins d’importance aujourd’hui, conviennent les experts.
RépondreSupprimerAu vu des projets en cours aux Etats-Unis et dans l’UE, l’avenir réserve des règles plus strictes pour le trading de matières premières, et les entreprises devront s’y plier, où qu’elles soient basées. Des sociétés basées en Suisse qui traitent des dérivés sur les produits agricoles à partir de plateformes aux Etats-Unis et en Europe devront se plier aux règles de ces juridictions, indique un porte-parole du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).
La réglementation tend à se durcir
La réglementation ira en augmentant. Le Food and Agriculture Organization (FAO) a instauré le système d’information sur le marché agricole (Agricultural Market Information System, ou AMIS). La loi suisse sur l’infrastructure des marches financiers (LMIF), en vigueur depuis le 1er janvier 2016, cherche à aligner la réglementation Suisse sur celles des Etats-Unis et de l’UE. Elle inclut des mesures visant davantage de transparence et de stabilité des marchés financiers, y compris des limites de positions spéculatives.
Olivier Heimgartner, porte-parole de l’initiative socialiste, relève que “bien que la loi soit en vigueur depuis le début de cette année, le gouvernement n’a pas imposé à ce jour de limites de positions”.
Les limites maximales sur des positions de trading ont en effet été suggérées de part et d’autre de l’Atlantique comme solution pour empêcher de gros acteurs financiers d’influencer les variations de prix par leur seule capacité à mobiliser d’importants fonds afin de parier sur des variations de prix, selon Olivier de Shutter.
La position de leader de la Suisse dans le négoce physique de matières premières n’est plus à démontrer: parmi les matières premières dont le commerce est organisé depuis Genève figurent 35% des céréales et oléagineux, 50% du café, 50% du sucre, 35% du riz, 35% du pétrole, mais aussi le gaz naturel, l’éthanol, le coton et bien d’autres ressources naturelles. Gilles Carbonnier, professeur à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) estime que “la Suisse aurait intérêt à participer aux discussions globales sur la réglementation du négoce de matières premières et à s’adapter aux mesures étudiées aux Etats-Unis et dans l’UE, mais aussi à prendre un rôle de leader dans les discussions, au vu de sa position sur le marché”.
http://www.bilan.ch/argent-finances-plus-de-redaction/interdire-speculation-alimentaire-seule-solution
Malheureusement, dans cette longue liste des Matières Premières (http://www.zonebourse.com/formation/L-Or-223/) ne figure (pas encore) l'air et l'eau ! Et, c'est justement vers çà que les escrocs se tournent pour se rattraper !
SupprimerDommage que Priti Patnaik n'ait parlé des marchés truqués qui touchent les Matières Premières et que le prix de l'or comme celui du pétrole ne relève en rien des transactions mais seulement DE LA TÊTE DU CLIENT !
Migration de la Suède « Industrie »
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 01/03/2016 15:05 -0500
Soumis par Nima Gholam Ali Pour via l'Institut Gatestone,
• Que la Suède est une superpuissance « humanitaire » est un mythe qui doit exposer une fois pour toutes. La récente vague de migration vers la Suède a fait des gens pauvres et autres très, très riche. C'est une question d'argent, et il s'agit des gagnants et des perdants.
• Si les journalistes libéraux hors de Suède croient que le viol est humanitaire, la Suède a donc une politique d'immigration humanitaire.
• Pendant ce temps, des milliers de « enfants réfugiés non accompagnés » sont en voie de disparition et personne ne sait où ils se trouvent.
• Il n'y a rien de « noble » dans la politique d'immigration de la Suède -- loin d'être un bon exemple de comment une politique migratoire devrait fonctionner, c'est un désastre, et son résultat final est le chaos, les conflits et la corruption.
Quand vous parlez aux journalistes des États-Unis ou du Royaume-Uni, ils semblent souvent penser que la Suède est une superpuissance humanitaire qui a accueilli des réfugiés parce que le gouvernement suédois suit une idéologie basée sur faire de bonnes actions.
Que la Suède est une superpuissance de l'humanitaire, désireuse de montrer l'exemple, est un mythe qui doit exposer une fois pour toutes. La récente vague de migration vers la Suède a fait des gens pauvres et autres très, très riche.
Chaque jour un lit nouvelles en Suède sur les gagnants et les perdants dans l'industrie de la migration. Un des gagnants dans l'industrie de migration de la Suède est Banque de ICA. En novembre 2015, elle a facturé à l'Agence suédoise des migrations $ 8 millions pour la fourniture de cartes prépayées de demandeurs d'asile. Pour chaque retrait d'espèces, ICA banque prend une taxe de 2 $, et pour chaque carte prépayée, il faut 21 $. Banque de ICA a remporté le contrat sans aucune concurrence ; son contrat avec l'Agence des migrations s'étend jusqu'à mars 2017.
Nombreux logements d'asile en Suède sont gérés par des opérateurs privés et font des profits énormes. En 2015, les 30 plus grandes entreprises qui exécutent les chambres de l'asile a facturé à l'Agence suédoise de la Migration un estimatif $ 109 millions. Les perdants, étaient en revanche, les contribuables suédois qui devaient financer ces décisions.
En novembre 2015, il a été signalé que l'Agence des migrations de la Suède avait payé $ 174 millions pendant une période de 11 mois aux propriétaires privés pour l'hébergement des demandeurs d'asile.
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Beaucoup de compagnies en cours d'exécution les chambres de l'asile ont une marge bénéficiaire de plus de 50 %. Location de Defakon AB a une marge bénéficiaire de 68 %. Humanitaire Nordic AB a une marge bénéficiaire de 58 %. Fastigheterna på Kullen AB a une marge de 50 %.
RépondreSupprimerLa plus grande entreprise privée exécutant un hébergement asile, Jokarjo AB, est détenue par Bert Karlsson, connu en Suède principalement en tant que directeur d'un label. Dans les années 1990, M. Karlsson était le leader et fondateur d'un parti politique, la nouvelle démocratie, qui prône la réduction de l'immigration vers la Suède. Entre 1991 et 1994, en tant que représentant de son parti, il a siégé au Parlement suédois. En 2015, sa société a facturé à l'Agence suédoise des migrations $ 23,9 millions. M. Karlsson a expliqué son plan d'affaires pour l'exécution d'un foyer pour demandeurs d'asile dans une phrase simple: « mon idée est de le rendre moins cher et mieux que quiconque. »
Une méthode qu'il a utilisé pour améliorer la rentabilité de son entreprise, c'est que les demandeurs d'asile ont acheter leur propre papier toilette, apparemment malgré avoir convenu avec l'Agence des migrations pour fournir des demandeurs d'asile avec le papier hygiénique, serviettes hygiéniques et les couches. En décembre 2015, les médias suédois ont révélé que l'asile demandeurs doivent acheter tous ces produits eux-mêmes.
On peut seulement imaginer la situation pour les logements d'asile géré par des opérateurs privés mineures.
C'est ce que le suédois « superpuissance humanitaire » est en fait sujet. C'est une question d'argent, et il s'agit des gagnants et des perdants.
Les entreprises exécutant les logements d'asile deviennent riches aux dépens des contribuables suédois ; dans le même temps, un hébergement d'asile n'est pas géré correctement.
Voici quelques-uns des incidents violents qui se produisent chaque jour :
Sur 25 janvier 2016, la police est arrivée à un hébergement d'asile à Annerstad, sud de la Suède, après avoir entendu parler d'une bagarre il entre syriens et Afghans. Lorsque la police est arrivée, selon leur rapport, personne--pas même les gens qui y travaillent--pouvait parler suédois.
En janvier 2016, il y avait des rapports qu'un garçon de dix an dans un établissement d'asile à Västerås avait été violé à plusieurs reprises. En février 2016, il y avait des rapports qu'un garçon à un hébergement d'asile à Maglarp, dans le sud de la Suède, avait été violée par deux autres garçons dans le même logement asile.
Si les journalistes libéraux hors de Suède croient que le viol est humanitaire, la Suède a donc une politique d'immigration humanitaire.
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Ce qui est en fait qui se passe en Suède, toutefois, est que des entreprises privées font des millions de dollars aux frais du contribuable, alors que les migrants nouvellement arrivés vivent une existence horrible où les viols et autres violences sont une partie de la vie quotidienne. C'est ce que les autres pays européens connaîtra si elles suivent la politique d'immigration libérale de la Suède.
RépondreSupprimerLes enfants qui viennent en Suède sans parents ("enfants réfugiés non accompagnés») doit, selon la loi suédoise, d'attribuer un tuteur légal. Le guardian, plutôt que les parents, est responsable de relations personnelles et la gestion des affaires quotidiennes de l'enfant. En décembre 2015, il a été signalé qu' il existe des gardiens responsables jusqu'à 29 enfants réfugiés non accompagnés, et qui gagnent plus de $ 7 000 par mois. Il n'est pas, bien sûr, possible pour un tuteur prendre soin de 29 enfants réfugiés non accompagnés. L'industrie de la migration en Suède a créé des possibilités pour les personnes sans conscience de devenir riche. Pendant ce temps, des milliers d'enfants réfugiés non accompagnés sont en voie de disparition, et personne ne sait où ils sont.
Une autre partie de l'industrie de la migration qui s'est développée de la fin sont foster homes pour enfants réfugiés non accompagnés. En février, rapports surface que l'un des chefs de l'Agence suédoise de la Migration gère également la compagnie privée Starkfamn Familjehem AB: une entreprise qui offre des foyers d'accueil aux enfants réfugiés non accompagnés. Il n'est pas seulement les gens dans le secteur privé sont de l'argent provenant de l'industrie de la migration, mais aussi personnes travaillant à l'intérieur de l'appareil d'État qui veulent bien faire.
La plus grande entreprise privée chambres d'asile en cours d'exécution est détenue par Bert Karlsson (à gauche). En 2015, sa société a facturé les contribuables suédois $ 23,9 millions. Ses maisons nécessitent des demandeurs d'asile à acheter leur propre papier toilette, apparemment malgré avoir convenu avec l'Agence des migrations pour fournir des demandeurs d'asile avec le papier hygiénique, serviettes hygiéniques et les couches. Wafa Issa (à droite) est responsable de l'Agence de Migration pour la région de Stockholm. Elle dirige également une entreprise privée qui est payée pour fournir des foyers d'accueil aux enfants réfugiés non accompagnés.
Parmi les perdants est la police suédoise. Ils ont signalé qu'ils peuvent faire face n'est plus avec leur emploi parce qu'ils ne peuvent pas gérer des centaines de jeunes hommes en Suède dès maintenant du Maroc et d'autres pays en Afrique du Nord.
Lorsque vous parlez avec les journalistes de la Grande-Bretagne ou aux États-Unis, qui pensent que la politique migratoire de la Suède est un modèle, vous devez penser à ces journalistes qui ont vu une fois l'Union soviétique comme modèle. , Le communisme n'a pas fonctionné ; Stratégie de migration de la Suède ne fonctionne pas. Que la Suède est une superpuissance « humanitaire » est en vérité rien mais marketing : le parti des verts et des sociaux-démocrates veulent exporter la politique d'immigration libérale de la Suède vers le reste de l'Europe.
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Bien qu'une petite clique de gens en Suède sont devenus millionnaires en raison de l'industrie de la migration, les écoles, police, services sociaux et les contribuables en Suède ont perdu beaucoup et ont un avenir difficile et incertain. Il y aura des conflits majeurs en Suède. Il n'y a rien de « noble » dans la politique migratoire de la Suède. Le modèle de migration suédoise, loin d'être un bon exemple de comment une politique migratoire devrait fonctionner, est une honte et une catastrophe, et son résultat final est le chaos, les conflits et la corruption.
RépondreSupprimerhttp://www.zerohedge.com/news/2016-03-01/swedens-migration-industry
(...) • Il n'y a rien de « noble » dans la politique d'immigration de la Suède -- loin d'être un bon exemple de comment une politique migratoire devrait fonctionner, c'est un désastre, et son résultat final est le chaos, les conflits et la corruption. (...) ???!!!
SupprimerAu contraire ! Au contraire ! cela a TOUT de noble ! Car, la monarchie a TOUJOURS été LA dictature et le sang qui a couler pendant des siècles dans TOUS les pays où un roi ou une reine était à sa tête !
Vague de chômage de masse de la Chine commence: 6 millions de travailleurs sont d'obtenir des feuillets rose
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 01/03/2016 11:44 -0500
Back en novembre, tout comme l'attention du monde se concentrait sur la Chine pour des raisons longtemps, y compris un ralentissement de l'économie, la dette à plus de 300 % du PIB, un taux de change artificiellement élevé dont la dévaluation provoque une onde de choc marché autour du globe, une bulle de logement reflating, une bulle boursière de rafale et les prêts non performants, jusqu'à 20 %, lorsque nous l'avons souligné celui "plus sous-déclarés" risquent pratiquement personne ne parlait : Emploi chinois.
... un seul risque, peut-être plus grand celui qui a volé jusqu'ici profondément sous le radar, est également le plus grand - ce qui peut expliquer pourquoi si peu remarqué - mécontentement à savoir social, résultant d'une rupture récente "agréable" labor conditions, réductions de salaires et la montée du chômage, menant à la grève du travail et dans certains cas, la violence.
Nous avons ensuite rappelé un indicateur inquiétant : le nombre de frappes de main de œuvre en Chine, en raison de la détérioration des conditions, glissant des salaires et chômage, était devenue exponentielle en pleine progression de travail.
Depuis lors, l'attention des médias a fait passer à cela si plus grand, n'est plus-sous-déclarée risque sinon dans l'arène internationale, puis certainement à l'histoire de « croissance » intérieure : la vague imminente du chômage comme Chine du ralentissement de l'économie est enfin « transmise » au niveau du travailleur.
Nous avons reçu les premières preuves pendant la nuit, quand dans le Markit rapport confirmant la Chine PMI détériore la fabrication, il également a noté que "personnel nombre diminué à plus forte raison depuis janvier 2009, au cours de février. Entreprises enregistrement plus faible effectifs largement commenté sur les politiques de réduction des effectifs entreprise dans le cadre des initiatives de réduction des coûts, ainsi que le non-remplacement des sortants de volontaires. Malgré le fléchissement de l'emploi, les fabricants étaient capables de travailler par le biais de souffrance au cours de février. Bien que marginal, c'était la première réduction du niveau des work-in-hand depuis avril 2015."
En d'autres termes, un bain de sang du travail.
Aujourd'hui, Reuters enfin pelures de loin la première couche de vague de mise à pied massive de la Chine à quel mauvais sera lorsqu'il signale que la Chine veut licencier des travailleurs de l'Etat 5 millions au cours des deux ou trois prochaines années dans le cadre des efforts pour freiner la pollution et la surcapacité industrielle.
Cet aveu, le premier d'une longue, coûtera à la Chine.
Comme Reuters ajoute, « leadership de la Chine, obsédé par la maintien de la stabilité et en vous assurant de licenciements n'entraînent pas de troubles, passera près de 150 milliards d'yuans ($ 23 milliards) pour couvrir les mises à pied dans tout les secteurs du charbon et de l'acier dans les prochaines années 2-3."
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De ce nombre, venant du gouvernement, est ridiculement bas que ce que notre propre estimation de la façon dont beaucoup il en coûterait la Chine pour préserver la paix, un certain nombre qui vont probablement être dans la gamme CNY11 + billion.
RépondreSupprimerIl va sans dire, que le chiffre global est susceptible d'augmenter les fermetures se propager aux autres industries et même davantage de fonds seront nécessaires pour gérer la dette laissée par les entreprises d'Etat "zombie".
Le terme fait référence aux entreprises qui ont fermé à certaines de leurs opérations, mais garder du personnel sur leurs rouleaux étant donné que les gouvernements locaux sont inquiètent de l'impact social et économique de faillites et de chômage. Arrêt « entreprises zombie » a été identifié comme l'une des priorités du gouvernement cette année, avec le premier ministre Li Keqiang de la Chine promettant en décembre qu'ils seraient bientôt « passer sous le bistouri ».
Conforme aux prévisions ici tout au long de 2015, c'est juste une question de temps avant que la Chine n'avait aucun autre choix que de libérer les feuillets rose massives, et qui va se passer:"le gouvernement prévoit de licencier 5 millions de travailleurs dans les industries souffrant d'une surabondance de l'offre, une source ayant des liens avec la direction dit."
Une deuxième source avec des attache-Direction évalue le nombre de licenciements à 6 millions. Les deux sources demandé l'anonymat parce qu'ils n'étaient pas autorisés à parler aux médias sur le sujet politiquement sensible par crainte des étincelles de troubles sociaux.
Mettre ce numéro dans le contexte, le extrêmement inefficace, État du secteur autour de 37 millions travailleurs en 2013 et représente environ 40 % de la production industrielle du pays et près de la moitié de ses prêts de la Banque.
Selon Reuters, ce serait quels étaient les plus importants licenciements dans tout le pays depuis la restructuration des entreprises publiques de 1998 à 2003 a conduit à environ 28 millions de licenciements et le gouvernement central du coût environ 73,1 milliards d'yuans ($ 11,2 milliards) de la Chine dans des fonds de réinstallation.
Il y a deux gros problèmes avec cette estimation low-balled. La première est que, comme la Chine vise à réduire la capacité surabondance dans sept secteurs, y compris de ciment, de verrerie et de la construction navale, les effets du travail en aval sera massives, et ils auront un impact non seulement le secteur public, mais tous les innombrables travailleurs dans le secteur privé qui leur service.
Selon certains de la sellside plus baissier, estimations, d'autant que 20 millions de travailleurs dans les secteurs privé et public vont perdre leur emploi en raison du repli de surcapacité massive qui Chine subira au cours des décennies. Même ce nombre peut être une estimation basse, si le pire des scénarios sur les créances douteuses chinois se concrétise.
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Le deuxième problème est plus nuancé.
RépondreSupprimerLe ministère des Finances a déclaré en janvier qu'il percevrait également 46 milliards d'yuans de surtaxes sur les centrales électriques alimentées au charbon dans les trois prochaines années afin de réinstaller des travailleurs. En outre, un assortiment de l'administration locale des fonds de contrepartie est également disponible.
Toutefois, les fonds actuellement offerts ne contribueront guère à résoudre les problèmes de dettes détenus par les entreprises de zombie, qui pourraient submerger les banques locales si elles ne sont pas gérés correctly.
« Ils ont proposé ce fonds dédié uniquement pour payer les travailleurs, mais il n'y a pas d'argent pour les mauvaises créances, et si les créances douteuses sont trop grandes les banques auront des problèmes et il y aura une panique, » a dit Xu Zhongbo, tête de Beijing Metal Consulting, qui conseille les aciéries chinoises.
En d'autres termes, la Chine s'apprête à déclencher une guerre sur deux fronts résultant de son ralentissement de l'économie, l'un traitant de planeur PNP, qui pour rappel est la base de thèse baissier Kyle Bass sur la Chine et il et bien d'autres, pourquoi la Chine devra dévaluation massive dans l'année à venir ; le second traitera des conséquences sociales de la vague de mise à pied massive imminente.
Comment tout cela va se passer n'est pas clair :
Usines fermés aurait à rembourser les prêts de la Banque pour éviter d'imposer à des banques d'État avec une montagne de douteuses prêts, selon les sources. « Dette triangulaire », ou sommes dues par les entreprises à d'autres entreprises, devra également être résolus, ils ont ajouté.
Bien que la Chine a promis d'aider les banques locales transférer les créances douteuses des moulins de zombie en acier aux entreprises de gestion d'actifs, les administrations locales ne devraient pas avoir accès aux fonds de mise en disponibilité du travailleur jusqu'à ce que les entreprises de zombie ont effectivement été fermés et obligataires s'installés.
En ce qui concerne l'yuan 150 milliards consacré à fournir "à l'assurance-chômage social", une chose est certaine - presque rien si l'un de ces fonds conçus pour apparaît la nouvellement au chômage, effectivement atteindra la population plus large.
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En fin de compte, tentative de Pékin à plan central d'une transition vers un régime de « demandes de prestations de chômage » va échouer, déchaînant la police anti-émeute de ce que la Chine se prépare à jamais depuis 2014, quelque chose nous profilés en "chinois riot police train pour une « insurrection de la classe ouvrière."
RépondreSupprimerExaminer les photos ci-dessous qu'un aperçu de ce que la Chine est tout lâcher sur le marché intérieur tel qu'il commence distribuant les feuillets rose massives.
- voir sur site des photos d'exercices où des policiers tentent eux-mêmes de briser des boucliers de policiers:
http://www.zerohedge.com/news/2016-03-01/chinas-mass-unemployment-wave-begins-six-million-workers-get-pink-slips
La différence avec les Etats-Unis d'Amérique du Nord est que les chinois ne reçoivent pas des 'food-stamps' leurs interdisant d'acheter de l'alcool ou des cigarettes avec ! mais bien une allocation en billets de banques !
SupprimerCrise agricole : «On se lève tous les jours, sept jours sur sept, pour perdre de l'argent»
RépondreSupprimer1 mars 2016
Une pancarte au salon de l'agriculture
Les agriculteurs sont en train de disparaître du paysage français, estime Anne Boissel, agricultrice en charge d’une exploitation laitière et vice-présidente du parti Debout la France.
RT France : En tant qu'agricultrice, pourriez-vous nous expliquer les problèmes auxquels vous êtes confrontés ?
Anne Boissel (A. B.): Aujourd'hui, le problème c’est que les agriculteurs ne gagnent plus leur vie. C'est-à-dire qu’on se lève tous les jours, sept jours sur sept, pour perdre de l'argent, et en particulier les éleveurs. C'est la grande difficulté, nous sommes en train de disparaître du paysage français.
On nous annonce des millions d'euros, qu’on ne voit jamais arriver
RT France : A quoi ce problème est-il dû ?
A.B. : Personnellement, je me bats depuis 2009 parce qu’on sentait que ça allait arriver à cause du libéralisme. C'est-à-dire qu'aujourd'hui on est arrivé à une dérégulation totale du marché. Et comme on est en surproduction, en tout cas en Europe, et bien les prix ont chuté.
RT France : A qui la faute ?
A.B. : La faute est partagée. Il y a tout d'abord nos représentants français, les ministres de l'Agriculture, Bruno Le Maire sous Sarkozy, Stéphane Le Foll aujourd'hui sous Hollande, qui ont laissé cette dérégulation se mettre en place. Elle était annoncée, ils n’ont rien fait pour préparer tout ça et puis, à chaque fois, ils se couchent devant la Commission européenne. Le commissaire européen irlandais, Phil Hogan, nous disait il y a quelques mois encore qu’il n'y avait pas de crise de l'élevage en Europe. C’est à chaque fois le même scénario. On nous annonce des millions d'euros, qu’on ne voit jamais arriver, parce qu'en fait ce n'est pas de l'argent qu'on donne aux agriculteurs, c'est soit des années blanches ou des reports de charges, et voilà. Au départ la politique agricole commune avait été mise en place pour assurer un revenu aux agriculteurs mais aujourd'hui, elle a été totalement dérégulée.
On n’arrive plus à payer nos factures, on n’arrive plus à rembourser nos dettes
RT France : Pourquoi, à votre avis, les tensions sont-elles aussi exacerbées aujourd'hui ?
A.B. : Aujourd'hui, il y a un agriculteur français qui se suicide tous les deux jours. Cela parce que nos exploitations, qui sont dans l’ensemble familiales, dont on a hérité de nos parents et de nos grands-parents, ne nous font plus vivre.
On n’arrive plus à payer nos factures, on n’arrive plus à rembourser nos dettes. C’est pour cela qu’il y a d’aussi vives tensions, autant de violence dans les propos des agriculteurs lorsque le président de la République vient au Salon de l’agriculture ou quand le Premier ministre ou même le ministre de l’Agriculture sont présents. Les agriculteurs vont perdre leurs exploitations mais on a encore envie de vivre de notre métier, parce que le métier d’éleveur passionne aussi.
Nous militons aussi pour la levée de l’embargo russe
(suite en dessous:)
RT France : L’Etat peut-il agir au niveau national ou est-ce à l’Union européenne (UE) de le faire ?
RépondreSupprimerA.B. : Il y a plusieurs choses à faire, en fonction des secteurs. Pour l’élevage, il s’agit du problème de la concurrence déloyale, c’est-à-dire qu’on nous impose en France d’importantes contraintes sanitaires, environnementales par rapport à d’autres pays. On a aussi des contraintes sociales que n’ont pas d’autres pays d’Europe. La compétitivité, pourquoi pas, mais si on doit affronter une concurrence déloyale, c’est absolument impossible. Il faut déjà changer ça. Pour le lait, il faudrait instituer une régulation des volumes au niveau européen, car si la surproduction perdure, on aura des prix bas qui ne sont pas rémunérateurs. En France, la grande distribution prend sa marge, l’industriel ou la coopérative prend la sienne et l’agriculteur qui est en-dessous devient la variable d’ajustement car il n’a pas de marge et doit s’adapter. Il est en outre possible de rétablir un contrôle aux
Le traité transatlantique qui est en négociation à l’heure actuelle et qui va nous porter le coup final
RT France : Quels sont vos espoirs au niveau politique ?
A.B. : Bien sûr, nous militons aussi pour la levée de l’embargo russe [sur les produits agricoles européens, notamment], la reprise du dialogue avec les partenaires russes qui correspond à une véritable attente des agriculteurs français. Et puis, nous nous opposons aussi à ce traité transatlantique qui est en négociation à l’heure actuelle et qui va nous porter le coup final [s’il entre en vigueur]. Nous demandons de la transparence, nous vivons quand même dans une démocratie, ce n’est pas normal que même nos parlementaires nationaux n’aient pas accès au dossier du Traité transatlantique [de libre-échange].
https://francais.rt.com/opinions/16524-crise-agricole-on-se-leve-tous-jours-perdre-argent
Pour Cargill, contrôlant l’alimentation mondiale, la faim justifie-t-elle tous les moyens ?
RépondreSupprimer22:06 01.03.2016
Alors que le premier ministre ukrainien prône déjà la vente des terres agricoles publiques, l'Américain Cargill, numéro un mondial de l’agroalimentaire, s'infiltre peu à peu non seulement dans nos cuisines, mais modifie discrètement la législation des pays selon ses propres besoins.
Cargill réalise un chiffre d’affaires de 120 milliards d’euros par an, soit 4 fois plus que celui de Coca-Cola et 5 fois plus que celui de McDonald’s. Son chiffre d’affaires dépasse le PIB du Brésil, estiment Stenka Quillet et Pedro Brito Da Fonseca, qui ont mené une enquête de 8 mois pour essayer de dévoiler les méthodes qui ont mené cette entreprise sur la voie du succès. Pourquoi donc ce géant alimentaire est-il si méconnu (à la différence, par exemple, du géant Monsanto) et évite-t-il toute médiatisation? Que veut-il et comment fonctionne-t-il?
Ayant partagé le monde entier en secteurs — l'Ukraine pour le blé, la Côte d'ivoire pour le cacao, le Brésil pour le soja —, cette société entend mener tous les pays du monde sur la voie qu’elle s’est choisie.
Spécial Investigation — Cargill: la faim justifie les moyens? from be my prod on Vimeo.
A priori, ils ne font que coopérer avec des agriculteurs qui sont libres d’accepter toutes les règles de Cargill, qui contrôle tout, à commencer par les amendements que les agriculteurs choisissent, la nourriture et les médicaments à administrer aux bêtes d’élevage et jusqu’au nombre de têtes que doivent contenir les cheptels.
Pourtant, par exemple, pour cultiver du soja au Brésil, ils achètent des terres pour une somme dérisoire et y instaurent leurs propres règles. Le seul agriculteur qui a décidé de ne pas vendre sa terre a confié au journaliste que toute la région était morte: les gens sont partis mais n'ont pas pu trouver se reconstruire en ville, car l'argent reçu en compensation ne suffit pas à payer les frais domestiques, ce qui bloque l’accès aux écoles et aux hôpitaux. Quant à lui, il ne peut plus cultiver le riz comme il le faisait autrefois, à cause du soja.
Selon un autre témoignage, on menace ceux qui refusent de vendre leurs terres. L'agricultrice Yvette confie qu'ils ont essayé de la tuer en l'arrosant de pétrole, de la chasser de sa propre maison. Cela fait 7 ans qu’Yvette vit sous protection policière.
Sans mesurer son influence sur l'environnement, comme le veut la loi, Cargill a installé un port en face du centre-ville de Santarém au Brésil. Chaque année, 2,5 millions tonnes de soja y transitent, générant une quantité impressionnante de poussière, fléau des asthmatiques.
Une autre source, qui a préféré rester anonyme, a expliqué que si les feux de forêts pouvaient être d’origine naturelle, Cargill n’hésitait pas à avoir recours aux incendies criminelles lorsqu’elle se retrouvait face à une interdiction de déboiser une parcelle de terre qu’elle convoitait.
Bref, quand il s'agit du business, Cargill sait y faire. Elle s’y connaît également en matière de législation.
(suite en dessous:)
Ainsi, ayant l'intention d'investir 200 millions de dollars (183,9 millions d’euros) dans l’agroalimentaire et le secteur de la volaille aux Philippines, le représentant de Cargill José Réano attend que le gouvernement des Philippines change ses lois, car d'après la législation actuelle, une entreprise étrangère cultivant ou transformant le riz ou le maïs est obligée de verser 60% de ses bénéfices à l'Etat au bout de 13 ans, ce qui ne plaît certainement pas à Cargill.
RépondreSupprimerAlors que le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déjà proposé de vendre des millions d'hectares de terres appartenant à l’Etat ukrainien, le président de Cargill prône depuis longtemps les cultures OGM en Ukraine. D'après lui, ses spécialistes sont près à "aider les agriculteurs ukrainiens".
Alors que la France et plusieurs autres États membres de l’Union européenne ont, depuis 2008, interdit la culture des OGM sur leurs territoires, la signature du traité de partenariat atlantique (TTIP) entre les Etats-Unis et l’UE approche à grands pas, ce qui serait une aubaine pour le géant de l’agroalimentaire, qui pourrait passer outre toutes ses limitations.
Comme indiqué sur son site, "avec 250 collaborateurs à Saint-Cyr-en-Val dans le Loiret, Cargill Meats Europe fabrique plus de 30 000 tonnes de produits finis par an… Cargill Meats Europe à Orléans fournit une grande partie des restaurants McDonald’s européens en Chicken McNuggetsTM. 3 000 restaurants sont ainsi servis en France et à travers l’Europe". Cargill est donc plus près que nous ne le pensons: "du pain en tranches aux croquettes du chat en passant par la margarine, l’huile de palme, le café ou le chocolat".
Ayant déjà pollué son pays natal, les Etats-Unis, et faisant disparaître les petits et les moyens agriculteurs (17% en 15 ans selon les estimations), Cargill n’entend pas s’arrêter en si bon chemin et compte s’appuyer sur la signature du TTIP, le traité lui donnant tous les moyens pour instaurer ses propres règles partout en Europe et sans limites, ce qu'il fait déjà bien dans un bon nombre de pays.
http://fr.sputniknews.com/international/20160301/1023048048/ttip-cargill-agroalimentaire.html