Porochenko promet la terreur à l’Ukraine de l’Est : une confrontation militaire entre la Troïka Ukraine-Otan-USA et la Russie devient de plus en plus probable
Porochenko promet la terreur à l’Ukraine de l’Est : une confrontation militaire entre la Troïka Ukraine-Otan-USA et la Russie devient de plus en plus probable
19 novembre 2014 The French Saker
Comme l’explique Vera Graziadei dans un article de Russia Insider paru le 17 novembre [1], Porochenko en vient maintenant à affirmer ouvertement son intention de terroriser les populations civiles et il semble convaincu du soutien inconditionnel de l’Union européenne :
« La semaine dernière, dans un discours plein de candeur, adressé à des nationalistes ukrainiens assemblés à l’Opéra de Kiev, le président Petro Porochenko a présenté son plan pour gagner la guerre en Ukraine de l’Est :
« Nous (les Ukrainiens) garderons nos emplois. Eux (les habitants du Donbass) non. Nous garderons nos retraites. Eux non. Nous continuerons à prendre soin de nos enfants, de nos concitoyens, de nos retraités. Eux ne le pourront pas. Nos enfants pourront aller à la crèche. Les leurs se cacheront dans les sous-sols. Parce qu’ils ne seront capables de rien. Et c’est ainsi que nous gagnerons cette guerre. »
Porochenko sur la Novorossia : « Leurs enfants resteront dans les caves ! » (sous-titrée en anglais et français, par Thalie Thalie)
Le Roi du Chocolat, avec le soutien de Bruxelles et de Washington, n’a désormais plus peur d’admettre que l’armée ukrainienne cible délibérément des bâtiments civils, pour obliger les habitants du Donbass et leurs enfants à se réfugier dans les sous-sols et les forcer à évacuer la zone, ou à se rendre. La semaine dernière les Ukies ont même attaqué directement une maternité, [2] et, la semaine d’avant, ils ont tué deux enfants en tirant au mortier sur une école [3].
Bien que Kiev soit toujours prompte à désigner les rebelles comme responsables de ces incidents (une suggestion absurde dans la mesure où elle sous-entend que les forces d’autodéfense du Donbass, qui sont largement composées d’éléments provenant de la population locale, en viendraient à essayer d’assassiner leurs propres enfants), le discours de Porochenko confirme que ces attaques font partie d’un plan délibéré des forces ukrainiennes.
Le fait que le bombardement sans discrimination d’immeubles publics ou civils constitue un crime de guerre ne semble pas effrayer Porochenko, qui est certain qu’avec le soutien de l’Union européenne et des USA, il peut mener à bien cette stratégie, en toute impunité.
Depuis le 15 novembre, toutes les provinces orientales en rébellion ne sont plus protégées par la Convention européenne des droits de l’homme [4], suite à l’annonce de sa suspension par Porochenko, qui a cité une clause qui permet de déroger à certains articles de la Convention par l’un de ses signataires, en cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation.’
Officiellement seuls le droit à la vie, la prohibition de la torture et de l’esclavage, et le droit de ne pas être soumis à une punition illégale seront respectés (bien que le bombardement de civils soit une violation de ces droits), alors que tous les autres droits, notamment le droit à la liberté et la sécurité, le droit à un procès équitable, le droit au respect de la vie privée et de la vie familiale, ne seront plus respectés.
L’article 15 a été cité pour justifier la publication d’un décret par le Conseil de défense et de sécurité nationale ukrainien, qui ordonne la suspension de tous les services publics [5], notamment des écoles, des jardins d’enfants, des hôpitaux, des services d’urgence et des maisons de retraites, et l’interruption de tous les services bancaires pour les entreprises et les particuliers durant les prochains mois.
Il s’agit donc d’un blocus économique, qui menacera la vie même de la population locale durant les mois d’hiver froids et rigoureux. Le gouvernement local a qualifié ce décret d’acte de génocide. Porochenko considère qu’il s’agit de se battre pour les valeurs européennes [6]. »
Porochenko a les poches remplies d’étoiles européennes, mais pas d’argent
Mais sur le plan économique, l’avenir ne s’annonce pas rose non plus pour l’Ukraine de l’Ouest, comme l’explique Pepe Escobar dans un court article paru également le 17 novembre dans Russia Insider : En un mot, l’Ukraine a du souci à se faire… également [7] :
« Les réserves en devises étrangères de Kiev se sont effondrées le mois dernier d’un allègre 23,2 %, pour atteindre la somme dérisoire de 12,6 milliards de dollars. D’ici la fin de l’année, la situation empirera certainement. Kiev devra payer une facture de gaz de 3,1 milliards de dollars à Gazprom, sinon… la banque centrale devra vendre encore plus de devises étrangères pour maintenir le cours du hrvynia. Et de nouvelles factures de gaz se profilent avec l’avancée du Général Hiver.
Peuvent-ils compter sur une Union européenne dévastée par l’austérité pour leur prêter ne serait-ce qu’un euro ? Bien sûr que non. Ils doivent se tourner vers le Fonds monétaire international, qui en vient à POSSÉDER l’Ukraine.
Et bien sûr, les « financements d’urgence« ne seront fournis que si Kiev se conforme à ces bons vieux « ajustements structurels« , comme par exemple, transformer l’immense majorité des Ukrainiens en mendiants pour le reste de leur vie.
Voici les faits. Tout le reste n’est que conneries. »
C’est donc dans cette situation économique prometteuse que Kiev annonce urbi et orbi, au plus haut niveau, par la bouche de son président lui-même, se préparer à une grande offensive contre les provinces dites séparatistes, afin de réunifier l’Ukraine, et concentre d’importants moyens militaires sur le terrain.
Et comme par hasard, c’est le moment que choisissent Victoria Nuland, Vice-secrétaire d’État des USA pour les Affaires européennes, et Joe Biden, Vice-président, pour programmer un voyage à Kiev, les 20 et 23 novembre prochains. Les deux incendiaires confirmés, comme les qualifie Philippe Grasset [8], ont bien préparé leur visite, en rencontrant préalablement des parlementaires ukrainiens, et pas n’importe lesquels, puisqu’il s’agit des commandants d’unités d’extrême droite engagées dans la lutte contre les russophones de Novorussie.
Nuland et Biden vont-ils à Kiev pour calmer le jeu ? Vont-ils au contraire inciter Kiev à aller de l’avant ? Vont-ils même promettre une assistance de l’Otan, dans le cas où l’armée ukrainienne rencontrerait une résistance plus forte que prévue de la part des Novorussiens, d’autant plus que ceux-ci n’ont pas caché se renforcer en armement importé de Russie.
Or Poutine a toujours affirmé que la Russie ne laissera pas anéantir la population du Donbass, et il l’a martelé lors de la longue interview qu’il a accordé la chaine allemande ARD, le 13 novembre :
« Aujourd’hui, il y a des combats dans l’est de l’Ukraine. Les autorités centrales ukrainiennes ont envoyé les forces armées là-bas et ils utilisent même des missiles balistiques. Est-ce que quelqu’un en parle ? Pas un seul mot. Et qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que cela nous dit ? Cela souligne le fait que les autorités centrales ukrainiennes veulent anéantir tout le monde là-bas, tous leurs ennemis et opposants politiques. Est-ce que c’est ce que vous voulez ? Nous certainement pas. Et nous ne laisserons pas cela se produire. » [9]
De toute façon, Poutine n’a guère le choix : s’il laissait tomber les Novorussiens, il signerait sa mort politique en Russie.
Or si des troupes russes interviennent directement, et sans se cacher, au secours des Novorussiens, tout le monde sait que Kiev ne tiendra pas huit jours.
Que fera alors l’assistance militaire de l’Otan, composée de troupes au sol venues de Pologne ou d’autres pays européens, assistées le cas échéant de contingents de l’US Army ? Faute de moyens suffisants en Europe pour livrer des batailles conventionnelles, l’Amérique fera-elle appel à des armes nucléaires tactiques ?
Le bon sens voudrait que Nuland et Biden aillent à Kiev pour calmer le jeu, pour dissuader Porochenko de toute offensive généralisée contre la Novorussie, pour inciter les parties à négocier pour fédéraliser l’Ukraine. Le bon sens voudrait que la diplomatie européenne hausse la voix pour pousser dans le même sens. Mais Obama, poussé par un Congrès de plus en plus belliciste, ne fera pas appel au bon sens. Il suivra la politique qui a toujours été la sienne, laisser faire ceux qui parlent le plus fort. Quant à l’Europe, nous pourrions dire d’elle, en paraphrasant Ezéchiel : Tyr, on te cherchera, mais on ne te trouvera pas.
La fin de l’année 2014 risque d’être intéressante à observer… pour ceux qui seront encore en état d’observer quelque chose.
Jean-Paul Baquiast (avec l’aide d’Etienne pour les traductions)
Notes [1] Poroshenko Promises Terror for East Ukraine (russia-insider.com, anglais, 17-11-2014) [2] (youtube, russe sans sous-titres, 15-11-2014) [3] Ukraine: Shelling deaths of children playing football in Donetsk must be investigated (amnesty.org, anglais, 05-11-2014) [4] La Convention européenne des droits de l’homme [PDF] (echr.coe.int, français) [5] Ukraine orders closure of state services in rebel-held east (afp.com, anglais, 15-11-2014) [6] Ukraine crisis: Petro Poroshenko says country is ‘ready for total war’ with Russia (abc.net.au, anglais, 17-11-2014) [7] Pepe Escobar Explains Ukrainian Economics in 1 Minute (russia-insider.com, anglais, 17-11-2014) [8] Biden-Nuland en visite à Kiev, et autres tambours de guerre (dedefensa.org, français et anglais, 19-11-2014) [9] Poutine à la TV allemande : « L’important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique » (vineyardsaker, français, 19-11-2014)
Est ce ce qui se passe réellement dans les coulisses de la guerre froide Deuxième américano-russe
Soumis par Tyler Durden sur 19/11/2014 17:28 -0500
Il semble John Kerry est à nouveau. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dit la secrétaire d'Etat américaine a appelé lui à "payer aucun esprit" à une déclaration du président Obama, dans laquelle la Russie a été inclus à la liste des principales menaces mondiales. A la recherche de la coopération de la Russie en Iran et sur ??la péninsule coréenne, Kerry dit Lavrov à "oublier" ce que dit Obama . Comme la crédibilité de la politique étrangère des États-Unis se dissout, nous laissons à Lavrov de conclure, "il est désinvolte," il jabs, "il est pas approprié pour un pays puissant à avoir une telle attitude des consommateurs à ses partenaires - où vous aviez besoin, aidez-nous , où vous n'êtes pas, obéissez-nous. "
Comme le rapporte RT,
Ministre des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov a déclaré la secrétaire d'Etat américaine John Kerry a appelé lui à "payer aucun esprit" à une déclaration du président Obama, dans laquelle la Russie a été inclus à la liste des principales menaces mondiales.
Le président Obama a exprimé les trois menaces mondiales les plus importantes lors de l'Assemblée générale des Nations Unies en Septembre. Ebola en tête de sa liste, suivi de "l'agression russe en Europe.» En troisième lieu a été la menace représentée par le groupe extrémiste État islamique.
Et RBTH ajoute,
"La première fois que je pris note de la liste des menaces que le président Obama a pris la liberté de faire était quand je parlais à l'Assemblée générale de l'ONU. Quelque temps plus tard, de parler à John Kerry a pas si longtemps, je lui ai demandé ce qu'il était censé . signifie Il a dit: "Oublie ça".
Il a dit "l'oublier" car à ce moment il voulait discuter de la façon dont nous coordonner nos approches pour résoudre les [problème de la] programme nucléaire iranien et la situation sur la péninsule coréenne ", a déclaré M. Lavrov lors d'une «heure de gouvernement« régulier entendu à la Douma d'Etat le mercredi.
"Vous voyez, il est inconvenant pour une grande puissance et grande de prendre une telle approche consumériste vers ses partenaires. Si nous avons besoin de vous, se il vous plaît aidez-moi, et où je veux vous punir, obéissez-moi," dit-il. * * * Pas exactement l'image en colère de guerre-isme froid que les projets d'Obama au monde extérieur que les «coûts» sont imposées sur l'Europe !!
Ne rien faire de stupide !! * * * Une fois de plus »Le président flexible" dresse sa tête hideuse ... voici l'impression d'un artiste de ce qui a été dit la semaine dernière:
Obama : "Alors, comment avez-vous trouvé que tout" frais "? partie Était-ce trop, je pense qu'ils l'ont acheté."
Vladimir : "Vous avez été fantastique véritablement flexible, et si persuasif:. Je croyais presque moi-même grand camarade de travail.".
Poutine à la TV allemande : « L’important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique »
19 novembre 2014 The French Saker
Rapports Russie-Allemagne, Otan, déploiement des forces de part et d’autre, Crimée, crise ukrainienne et enjeux économiques, et bien sûr la Novorossia : Vladimir Poutine a répondu aux questions d’Hubert Seipel pour la chaîne de télévision allemande ARD, ce 13 novembre à Vladivostok. Voici la traduction intégrale de l’interview. Le Saker francophone __________________ [Les intertitres ont été ajoutés par la Traduction] Vladimir Poutine sur ARD
HUBERT SEIPEL : Bonjour, Monsieur le Président. Vous êtes le seul président russe qui ait jamais donné un discours au Bundestag. Cela se passait en 2001. Votre discours a été un succès. Vous avez parlé des relations entre la Russie et l’Allemagne, de la coopération de la Russie à la construction de l’Europe, même si vous aviez donné un avertissement. Vous avez dit que les idées de la guerre froide devaient être éradiquées. Donc vous avez noté que nous partagions les mêmes valeurs, encore que vous ne fassiez pas confiance aux autres. Pourquoi étiez-vous un peu pessimiste à l’époque ?
VLADIMIR POUTINE : Tout d’abord, je ne donne aucun avertissement ou remontrance et je ne voulais pas être pessimiste. Je voulais juste analyser la période précédente dans le développement de la situation dans le monde et en Europe, après l’effondrement de l’Union soviétique. Donc je me suis permis de prédire la situation en fonction de différents scénarios de développement. Naturellement, cela reflète la situation comme nous la voyons, à travers le prisme, à la façon des diplomates, du point de vue de la Russie, mais encore, je pense qu’il s’agissait d’une analyse plutôt objective. Je réitère : il n’y avait pas de pessimisme d’aucune sorte. Aucun. Au contraire, je voulais être optimiste. Je suppose que, après avoir reconnu tous les problèmes du passé, nous devons aller vers un processus de renforcement des relations, beaucoup plus confortables et mutuellement avantageuses dans le futur.
HUBERT SEIPEL : La semaine dernière a marqué le 25ème anniversaire de la chute du mur de Berlin, qui n’aurait pas été possible sans le consentement de l’Union soviétique. Ce fut ainsi à l’époque. A présent, l’Otan mène des exercices dans la mer Noire, près des frontières russes, tandis que les bombardiers russes procèdent à des exercices dans l’espace aérien international de l’Europe. Le ministre de la Défense a dit, si je ne me trompe pas, qu’ils ont volé aussi loin que le golfe du Mexique. Tout cela souligne une nouvelle guerre froide. Et, bien sûr, les partenaires échangent des déclarations virulentes. Il y a quelque temps, le président Obama a dit que la Russie est une menace équivalente au virus Ebola et aux extrémistes islamiques. Vous avez qualifié l’Amérique de nouveau riche, qui se considère comme le vainqueur de la guerre froide, et dit que maintenant l’Amérique tente de façonner le monde suivant ses propres idées sur la vie. Tout cela rappelle la guerre froide.
L’Otan
VLADIMIR POUTINE : Voyons, vous mentionné 2001 et je vous ai dit que mon point de vue était plutôt optimiste. Nous avons assisté à deux vagues d’élargissement de l’Otan depuis 2001. Si je me souviens bien, sept pays – la Slovénie, la Slovaquie, la Bulgarie, la Roumanie et trois États baltes, Estonie, Lettonie et Lituanie – ont rejoint l’Otan en 2004. Deux autres pays l’ont rejointe en 2009. Cela signifie que le jeu géopolitique change. De plus, le nombre de bases militaires est en accroissement. Est-ce que la Russie possède des bases militaires dans le monde ? L’Otan et les Etats-Unis ont des bases militaires disséminées dans le monde entier, y compris dans les zones à proximité de nos frontières, et leur nombre est en augmentation. De plus, tout récemment, il a été décidé de déployer les Special Operation Forces, de nouveau à proximité de nos frontières. Vous avez mentionné divers exercices, vols, mouvements de navires, et ainsi de suite. Oui, c’est ainsi en effet. Cependant, tout d’abord, vous avez dit – ou peut-être est-ce une traduction inexacte – qu’ils ont été menés [Ndt : les exercices] dans l’espace aérien européen international. Eh bien, c’est soit l’espace international (neutre) soit l’espace européen. Alors, s’il vous plaît notez que nos exercices ont été menés exclusivement dans les eaux internationales et dans l’espace aérien international. En 1992, nous avons suspendu les vols stratégiques de nos avions et ils sont restés à leur bases aériennes depuis de nombreuses années. Pendant ce temps, nos partenaires américains ont poursuivi les vols de leurs avions nucléaires dans les mêmes zones qu’auraravant, y compris les zones proches de nos frontières. DONC, il y a plusieurs années, ne voyant pas de développements positifs, personne n’étant prêt à nous rencontrer à mi-chemin, nous avons repris les vols de notre aviation stratégique dans des régions éloignées. C’est tout.
HUBERT SEIPEL : : Pensez-vous alors que vos intérêts en matière de sécurité n’ont pas été pris en compte ? Permettez-moi de revenir à la crise actuelle et à son déclenchement. La crise actuelle a été déclenchée par l’accord entre l’Union européenne et l’Ukraine. Le titre de cet accord est relativement inoffensif. Il est appelé l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine. Le point clé de cet accord est d’ouvrir le marché ukrainien à l’UE et vice versa. Pourquoi est-il une menace pour la Russie ? Pourquoi vous êtes-vous opposé à cet accord ? L’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine
VLADIMIR POUTINE : En réalité, l’économie suit presque le même chemin que la sécurité. Nous prêchons le contraire de ce que nous pratiquons. Nous disons qu’un seul espace sera construit et de nouvelles lignes de division sont construites à la place. Penchons-nous sur ce que l’accord d’association UE-Ukraine stipule. Je l’ai dit plusieurs fois, mais il semble que je doive le répéter encore une fois : il élimine les droits d’importation pour les produits européens entrant sur le territoire ukrainien, il ramène ces droits à zéro. Maintenant, comme l’Ukraine est membre d’une zone de libre-échange au sein de la CEI, zéro droits de douane ont été mis en place entre la Russie et l’Ukraine. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que tous les produits européens iront à travers le territoire ukrainien directement sur le territoire douanier de la Fédération de Russie. Il y a beaucoup d’autres choses qui peuvent ne pas être évidentes pour les personnes qui ne sont pas éclairées concernant ces matières, mais elles existent. Par exemple, il y a des règlements techniques qui sont différents entre la Russie et l’UE, nous avons des normes différentes. Ce sont les normes de contrôle technique, les normes phytosanitaires et des principes qui déterminent l’origine des marchandises. A titre d’exemple, je citerai l’assemblage des composants de voitures sur le territoire ukrainien. Selon L’accord d’association, les biens manufacturés sur le territoire de l’Ukraine sont destinés à notre marché dans le cadre de la zone de libre-échange russo-ukrainienne. Vos entreprises ont investi des milliards d’euros dans des usines en Russie (Volkswagen, BMW, Peugeot, Citroën, Ford US, et d’autres), elles sont entrées sur notre marché en des termes complètement différents, sous condition d’une localisation profonde de la production. Comment pourrions-nous accepter cela ? Nous l’avons dit dès le début : « Nous sommes d’accord, mais laissez-nous procéder étape par étape et prendre en compte les vrais problèmes qui peuvent émerger entre la Russie et l’Ukraine. » Que nous a-t-on répondu ? « Ce ne sont pas vos affaires, aussi sortez votre nez de nos affaires ! »
HUBERT SEIPEL : Je voudrais revenir sur le passé. Lorsque l’accord d’association UE-Ukraine était discuté. Cela a provoqué des rassemblements sur la place Maidan à Kiev. Je me réfère à des manifestations durant lesquelles les gens demandaient une vie meilleure sans l’Union européenne. Mais ils protestaient également contre le système ukrainien. En fin de compte tout cela a entraîné une vague de violence. Après, le président d’alors n’a pas signé l’accord, ça a provoqué au début de la violence, et des gens ont été tués sur le Maidan. Puis le ministre allemand des Affaires étrangères est arrivé et a essayé de trouver un compromis entre les manifestants et le gouvernement, et il a réussi à le faire. Un accord qui prévoyait un gouvernement d’union nationale. Il est resté en vigueur pendant environ 24 heures, puis il a disparu. Vous avez suivi de près l’évolution du 21 février et vous vous souvenez que vous avez parlé avec M. Obama et Mme Merkel.
VLADIMIR POUTINE : Oui. En effet, le 21 février, non seulement le ministre allemand des Affaires étrangères, mais aussi ses homologues de Pologne et de France sont arrivés à Kiev pour agir en tant que garants de l’accord conclu entre le Président de l’Ukraine Viktor Ianoukovitch et l’opposition. L’accord stipulait que le seul chemin que prendrait le processus serait pacifique. En tant que garants, ils ont signé un accord entre les autorités officielles et l’opposition. Et la forme assurait qu’il serait observé. Il est vrai que j’ai parlé par téléphone avec le président des États-Unis ce même jour, et cela était le contexte de notre conversation. Cependant, le jour suivant, en dépit de toutes les garanties prévues par nos partenaires de l’Ouest, un coup d’Etat s’est produit et l’administration présidentielle et le siège du gouvernement ont été occupés. Je voudrais dire à cet égard la chose suivante : soit les ministres des Affaires étrangères d’Allemagne, de Pologne et de France n’ont pas signé l’accord entre les autorités et l’opposition comme garants, soit, car ils l’ont signé après tout, ils auraient dû insister sur sa mise en œuvre au lieu de se dissocier de cet accord. Qui plus est, ils préfèrent maintenant ne pas le mentionner du tout, comme si l’accord n’avait jamais existé. C’est de mon point de vue, absolument faux et contre-productif.
La Crimée et le Kosovo
HUBERT SEIPEL : Vous avez agi rapidement. Vous avez, pour ainsi dire, annexé la Crimée et justifié cela sur le moment par le fait que 60 pour cent de la population de Crimée était russe, que la Crimée a été russe pendant une longue partie de son histoire et, enfin, du fait que la flotte russe est stationnée là-bas. L’Ouest a prétendu qu’il s’agissait d’une violation du droit international.
VLADIMIR POUTINE : Quelle est votre question exactement ?
HUBERT SEIPEL : Avez-vous sous-estimé la réaction de l’Occident et les sanctions possibles, qui d’ailleurs furent imposées à la Russie ?
VLADIMIR POUTINE : Nous croyons que ces sortes de réaction sont totalement disproportionnées par rapport à ce qui s’est passé. Chaque fois que j’entends des plaintes concernant le viol du droit international par la Russie, je suis tout simplement amusé. Qu’est-ce que le droit international ? C’est tout d’abord la Charte des Nations Unies, la pratique internationale et son interprétation par les institutions internationales pertinentes. De plus, nous avons un précédent clair et récent : le Kosovo.
HUBERT SEIPEL : Vous voulez parler de la décision de la Cour internationale de Justice sur le Kosovo ? Celle dans laquelle elle avait déclaré que le Kosovo avait le droit à l’autodétermination et que les Kosovars avaient le droit à se déterminer sur l’avenir de leur État ?
VLADIMIR POUTINE : (en allemand) Exactement. (suite en russe :) Mais pas seulement. Le point principal était que lorsqu’elles ont à prendre une décision qui relève de leur autodétermination, les personnes vivant dans un territoire ne sont pas tenues de demander l’avis des autorités centrales de l’État où elles vivent. Il n’est nul besoin pour elles de l’approbation des autorités centrales, ou du gouvernement, pour prendre les mesures nécessaires en vue d’une auto-détermination. Tel est le point central. Et ce qui a été fait en Crimée n’est en aucune manière différent de ce qui a été fait au Kosovo. Je suis profondément convaincu que la Russie n’a pas commis de violation du droit international. Oui, ce n’est pas un secret, c’est un fait et nous ne l’avons jamais caché, nos forces armées, soyons clairs, ont bloqué les forces armées ukrainiennes stationnées en Crimée, non pas pour forcer quelqu’un à voter, ce qui aurait été impossible, mais pour éviter une effusion de sang, pour donner aux gens la possibilité d’exprimer leur avis sur la façon dont ils voulaient façonner leur avenir et celui de leurs enfants. Le Kosovo, dont vous avez parlé, n’a déclaré son indépendance que par voie parlementaire seulement. En Crimée, les gens n’ont pas seulement pris une décision parlementaire, ils ont tenu un référendum, et ses résultats ont été tout simplement magnifiques. Qu’est-ce que la démocratie ? Vous et moi connaissons bien la réponse. Que signifie démos ? Démos c’est le peuple, et la démocratie est le droit des peuples. Dans ce cas particulier, c’est le droit à l’autodétermination.
HUBERT SEIPEL : Cela montre immédiatement que vous êtes un avocat. Mais vous connaissez aussi bien les arguments de l’Ouest. L’Occident dit que les élections ont eu lieu sous contrôle de l’armée russe. Tel est le raisonnement de l’Occident. Permettez-moi d’aborder la question suivante. Aujourd’hui, l’Ukraine est plus ou moins divisée. Quatre mille personnes sont mortes, des centaines de milliers sont réfugiées et se sont enfuies, entre autres lieux, en Russie. Dans l’est du pays, les séparatistes russophones réclament une large autonomie, certains veulent se joindre à la Russie. Conformément à l’accord de Minsk, un cessez-le-feu a été déclaré, mais les gens meurent tous les jours. Le pays est en faillite. Fondamentalement, tout le monde est perdant dans ce conflit. C’est l’Ukraine qui semble avoir perdu le plus, mais l’Europe et la Russie ont perdu aussi. Comment voyez-vous l’avenir de l’Ukraine ?
VLADIMIR POUTINE : L’Ukraine est un pays complexe, et pas seulement en raison de sa composition ethnique, c’est ainsi, mais aussi du point de vue de sa formation tel qu’elle est aujourd’hui. Y a-t-il un avenir et comment sera-t-il ? Je pense qu’il y en aura un, certainement. C’est un grand pays, une grande nation avec une population de 43 à 44 millions de personnes. C’est un grand pays européen, avec une culture européenne. Vous savez, il ne manque qu’une seule chose. Je crois que ce qui manque c’est la compréhension que pour réussir, être stable et prospère, les gens qui vivent sur ce territoire, quelle que soit la langue qu’ils parlent (hongrois, russe, ukrainien ou polonais), doivent sentir que ce territoire est leur patrie. Pour parvenir à cela ils doivent sentir qu’ils peuvent réaliser leur potentiel ici aussi bien que dans tous les autres territoires et peut-être même mieux dans une certaine mesure. Voilà pourquoi je ne comprends pas la réticence de certaines forces politiques en Ukraine à entendre parler de la possibilité de fédéralisation. Nous avons entendu récemment que la question qui se pose n’est pas la fédéralisation, mais la décentralisation. Il s’agit d’un jeu de mots. Il est important de comprendre ce que ces notions signifient : décentralisation, fédéralisation, régionalisation. Vous pouvez reprendre une douzaine d’autres termes. Les personnes qui vivent dans ce territoire doivent RÉALISER qu’elles ont droit à quelque chose, qu’elles peuvent décider quelque chose pour elles-mêmes dans leur vie.
HUBERT SEIPEL : La question centrale dans l’Ouest est la suivante : l’Ukraine veut-elle rester un Etat indépendant ? C’est la question centrale aujourd’hui à l’ordre du jour. La deuxième question est de savoir ce que la Russie peut faire de plus ? Peut-être que la Russie a plus de possibilités pour accélérer ce processus en Ukraine, particulièrement en ce qui concerne les accords de Minsk ?
VLADIMIR POUTINE : Vous savez, quand quelqu’un nous dit que nous avons des occasions spéciales pour résoudre telle ou telle crise, cela me trouble et m’alarme toujours. Nous avons entendu à plusieurs reprises que la Russie dispose d’une clé pour la solution du problème syrien, que nous avons des possibilités spéciales pour résoudre un autre problème ou la crise ukrainienne. Je commence toujours à soupçonner une intention de nous mettre la responsabilité sur le dos et de nous faire payer pour quelque chose. Nous ne voulons pas cela. L’Ukraine est un Etat indépendant, libre et souverain. Pour parler franchement, nous sommes très préoccupés par de possibles nettoyages ethniques et par la possibilité que l’Ukraine finisse en Etat néo-nazi. Que sommes-nous censés penser si les gens portent des croix gammées sur leurs manches ? Ou que dire des emblèmes SS que nous voyons sur les casques de certaines unités militaires combattant maintenant dans l’est de l’Ukraine ? Si c’est un état civilisé, que recherchent les autorités ? Au moins, ils pourraient se débarrasser de cet uniforme, ils pourraient faire supprimer ces emblèmes des nationalistes. Voilà pourquoi nous avons peur que tout cela puisse finir de cette façon. Si cela se produisait, ce serait une catastrophe pour l’Ukraine et les Ukrainiens. Les accords de Minsk ont surgi seulement parce que la Russie a participé activement à cet effort ; nous avons travaillé avec les milices du Donbass, les combattants du sud-Ukraine, et nous les avons convaincus qu’ils devraient se contenter de certains accords. Si nous ne l’avions pas fait, cela n’aurait tout simplement pas eu lieu. Il y a quelques problèmes avec la mise en œuvre de ces accords, c’est vrai. Quels sont ces problèmes ? En effet, les combattants des forces d’autodéfense, par exemple, devaient quitter quelques-unes des villes qu’ils avaient encerclées, et ils ne les ont pas quittées. Savez-vous pourquoi ? Je vous le dis tout net, ce n’est pas un secret : parce que les gens qui se battent contre l’armée ukrainienne disent, « Ce sont nos villages, nous venons de là, nos familles et nos proches vivent ici. Si nous partons, les bataillons nationalistes vont venir… tuer tout le monde. Nous ne partirons pas, vous pouvez nous tuer vous-mêmes. » Vous savez, c’est un difficile problème. Bien sûr, nous essayons de les convaincre, nous parlons, mais quand ils disent des choses comme ça, vous savez, il n’y a pas grand’ chose à répondre. Et l’armée ukrainienne non plus n’a pas quitté quelques-unes des villes qu’elle était censée quitter. Les miliciens sont des gens qui se battent pour leurs droits, pour leurs intérêts. Mais si les autorités ukrainiennes centrales choisissent de ne pas simplement déterminer la ligne de démarcation, laquelle est très importante aujourd’hui pour arrêter les bombardements et les meurtres, mais si elles veulent préserver l’intégrité territoriale de leur pays, chaque village ou ville pris en particulier n’est pas significatif ; ce qui est important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique. Voilà ce qui est important. Si elles ne le font pas, il n’y aura pas de dialogue politique.
Je suis désolé pour ce long monologue, mais vous me faites revenir à l’essence du problème. Pourquoi la scission de l’Ukraine ? De quoi s’agit-il, fondamentalement ? Le coup d’Etat a eu lieu à Kiev. Une partie considérable du pays l’a soutenu, et ils étaient heureux, en partie parce qu’ils croyaient que, après la signature de, disons, l’accord d’association, il y aurait l’ouverture des frontières, des possibilités d’emploi, le droit de travailler dans l’Union européenne, y compris en Allemagne. Ils pensaient que ce serait ainsi. En fait, ils n’ont rien eu de semblable. L’autre partie du pays, le sud-est, ne l’a pas soutenu et a dit : « Nous ne vous reconnaissons pas. » Et au lieu d’entamer un dialogue, au lieu d’expliquer aux gens que les autorités centrales de Kiev n’allaient pas faire quelque chose de mal, et qu’au contraire, elles allaient proposer différentes formes de coexistence et le développement d’un Etat commun, qu’ils seraient prêts à leur accorder leurs droits ; au lieu de cela, ils ont commencé à faire des arrestations de nuit. Une fois que les arrestations de nuit ont commencé, les gens du sud-est ont pris les armes. Une fois qu’ils ont eu pris les armes, au lieu d’arrêter (les autorités devraient avoir la sagesse de le faire) et à la place du dialogue, ils ont envoyé l’armée, l’armée de l’air, les tanks et les lance-roquettes multiples. Est-ce un moyen de résoudre les problèmes ? Et finalement, on est arrivé à une impasse. Est-il possible de sortir de cela ? Je suis sûr que c’est possible.
La Russie ne laissera pas anéantir la population du Donbass
HUBERT SEIPEL : La question ou, plus exactement, le reproche fait par Kiev aujourd’hui, est que la Russie fournit des armes aux séparatistes et envoie ses militaires là-bas.
VLADIMIR POUTINE : Où ont-ils eu les véhicules blindés et les systèmes d’artillerie ? Aujourd’hui, les gens qui luttent et considèrent que cela est juste obtiendront toujours des armes. Ceci est le premier point. Mais je tiens à souligner que ce n’est pas le problème. La question elle-même est tout à fait différente. Le problème est que nous ne pouvons pas avoir une vision unilatérale du problème. Aujourd’hui, il y a des combats dans l’est de l’Ukraine. Les autorités centrales ukrainiennes ont envoyé les forces armées là-bas et ils utilisent même des missiles balistiques. Est-ce que quelqu’un en parle ? Pas un seul mot. Et qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que cela nous dit ? Cela souligne le fait que les autorités centrales ukrainiennes veulent anéantir tout le monde là-bas, tous leurs ennemis et opposants politiques. Est-ce que c’est ce que vous voulez ? Nous certainement pas. Et nous ne laisserons pas cela se produire.
HUBERT SEIPEL : Après que la Crimée a rejoint la Russie, l’Ouest a expulsé la Russie du Groupe des Huit, ce club exclusif des pays industrialisés. Dans le même temps, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont imposé des sanctions contre la Russie. A présent, vous partez pour le sommet du G20 des pays industriels les plus importants de la planète. L’accent y sera mis sur la croissance économique et l’emploi. Ils disent qu’il n’y a plus de croissance et que le chômage devrait augmenter ; que les sanctions commencent à avoir un effet ; qu’à la fois le rouble et le prix du pétrole ont connu des records de baisse. Les prévisions pour parvenir à une croissance de 2 pour cent en Russie sont impossibles. D’autres pays sont dans la même situation. Cette crise a un caractère contre-productif, y compris pour le prochain sommet, vous ne trouvez pas ?
VLADIMIR POUTINE : Vous voulez dire la crise ukrainienne ?
HUBERT SEIPEL : Oui.
VLADIMIR POUTINE : Bien sûr, qui pourrait en bénéficier ? Vous voulez savoir comment la situation évolue et quelles sont nos attentes ? Nous attendons, bien sûr, que la situation change pour le mieux. Bien sûr, nous attendons que la crise ukrainienne prenne fin. Bien sûr, nous voulons avoir des relations normales avec nos partenaires, y compris aux États-Unis et en Europe. Bien sûr, la situation avec ce qu’ils appellent les sanctions est dommageable pour l’économie mondiale (elle est dommageable pour nous et pour l’économie mondiale de la même façon.), et elle est dommageable par-dessus tout pour les relations UE-Russie. Cependant, il y a certains avantages : les restrictions imposées à certaines entreprises russes sur l’achat de certains produits en provenance des pays occidentaux, d’Europe et des États-Unis, nous ont incités à produire ces marchandises nous-mêmes. La vie confortable, quand tout ce que nous avions à faire était de produire plus de pétrole et de gaz, et d’acheter tout le reste, fait partie du passé. En ce qui concerne la croissance, il convient de noter que cette croissance a été modeste sur l’année, mais elle était néanmoins d’environ 0,5-0,6 pour cent. L’année prochaine, nous prévoyons d’atteindre une croissance de 1,2 pour cent, l’année d’après de 2,3 pour cent et 3 pour cent en trois ans. Habituellement, ce ne sont pas les chiffres que nous aimerions avoir, mais c’est néanmoins de la croissance et nous sommes confiants : nous allons atteindre ces chiffres. « Ont-ils quelque chose de déconnecté dans leurs cerveaux ? »
HUBERT SEIPEL : Un autre thème qui sera discuté à Brisbane sera la stabilité financière. La situation en Russie peut également se compliquer parce que les banques russes ne peuvent plus se refinancer sur les marchés mondiaux. En outre, il est prévu de fermer à la Russie le système des paiements internationaux.
VLADIMIR POUTINE : Les banques russes ont actuellement allongé un prêt de 25 milliards de dollars à l’économie ukrainienne. Si nos partenaires européens et américains veulent aider l’Ukraine, comment peuvent-ils en saper la base financière et limiter l’accès de nos institutions financières sur les marchés de capitaux mondiaux ? Veulent-ils la faillite de nos banques ? Dans ce cas, ils mettront en faillite l’Ukraine. Ont-ils pensé à ce qu’ils font à tous ou pas ? Ou bien leurs politiques sont-ils aveugles ? Comme nous le savons, les yeux constituent une partie périphérique du cerveau. Ont-ils quelque chose de déconnecté dans leurs cerveaux ? La banque que j’ai mentionnée est Gazprombank, qui cette année seulement, cette année civile, a accordé un prêt de 1,4 plus 1,8 milliards de dollars au secteur énergétique ukrainien. Combien est-ce au total ? 3,2 milliards. Cela est la somme qu’elle a allouée. Dans un cas, elle a émis un emprunt à l’ukrainien Naftogaz, qui est une entreprise publique ; dans l’autre cas, elle a alloué 1,4 milliard de dollars à une entreprise privée afin de soutenir l’industrie chimique de l’Ukraine. Dans les deux cas, aujourd’hui, cette banque a le droit de demander le remboursement anticipé parce que les partenaires ukrainiens ont violé leur accord de prêt.
HUBERT SEIPEL : La question est de savoir s’ils paieront ou pas ?
VLADIMIR POUTINE : (en allemand) Pour le moment ils paient. (reprise en russe :) Ils honorent le prêt. Naftogaz honore l’un des prêts. Cependant, il y a certaines conditions qui sont violées. Par conséquent, la banque a le droit formel d’exiger le remboursement anticipé. Mais si nous le faisions, l’ensemble du système financier ukrainien s’effondrerait. Et si nous ne le faisons pas, c’est notre banque qui peut s’effondrer. Que devons-nous faire ? De plus, lorsque nous avons prolongé un prêt de 3 milliards de dollars il y a un an, il y avait pour condition que si la dette totale de l’Ukraine venait à dépasser 60 pour cent de son PIB, nous, le ministère russe des Finances, serait en droit d’exiger un remboursement anticipé. Encore une fois, si nous le faisons, l’ensemble du système financier va s’effondrer. Nous avons déjà décidé que nous ne le ferons pas. Nous ne voulons pas aggraver la situation. Nous voulons que l’Ukraine se remettre sur pied à la fin.
HUBERT SEIPEL : Avez-vous l’intention de proposer des solutions pour résoudre la crise en Ukraine ?
VLADIMIR POUTINE : Madame la Chancelière est très consciente de toutes les nuances de ce conflit. Quant au problème de l’énergie, elle a fait beaucoup pour sa solution. En ce qui concerne les questions de sécurité, je dirais que dans ce domaine nos points de vue et approches ne coïncident pas toujours. Ce qui est clair, c’est que la Russie et la République fédérale d’Allemagne veulent que la situation dans cette région soit réglée. Nous sommes intéressés dans ce domaine et nous allons travailler pour l’observation des accords de Minsk. Il y a juste une chose à laquelle je porte toujours attention. On nous dit encore et encore : les séparatistes pro-russes doivent faire ceci et cela, vous devez les influencer de cette façon, vous devez agir de la sorte. Alors je demande toujours : « Qu’avez-vous fait pour influencer vos clients à Kiev ? Qu’est-ce que vous faites pour lutter contre les sentiments russophobes ? » Cela est une voie très dangereuse. Une catastrophe se produira si quelqu’un soutient subrepticement la russophobie en Ukraine. Ce sera une véritable catastrophe ! Ou bien, allons-nous chercher une solution commune ? Pour cela, nous allons aider les positions des parties à se rapprocher. Je vais vous dire quelque chose que certaines personnes dans ce pays peuvent ne pas aimer : essayons de réaliser un seul espace politique dans ces territoires. Nous sommes prêts à aller dans cette direction, mais seulement ensemble.
HUBERT SEIPEL : Il est très difficile de corriger les erreurs commises par d’autres. Parfois, il est seulement possible de corriger ses propres erreurs. Je voudrais vous demander : avez-vous commis des erreurs ?
Les relations Russie-Allemagne
VLADIMIR POUTINE : Les gens font toujours des erreurs. Chaque personne fait des erreurs dans les affaires, dans la vie privée. Est-ce vraiment important ? La question est que nous devrions donner une réponse rapide, efficace et opportune pour réparer les conséquences de ces erreurs. Nous devons les analyser et nous rendre compte qu’elles sont des erreurs. Nous devons les comprendre, les corriger et progresser vers la solution des problèmes plutôt que rester dans une impasse. Il me semble que c’est la façon dont nous avons agi dans nos relations avec l’Europe dans son ensemble et avec la République fédérale d’Allemagne en particulier, au cours de la dernière décennie. Regardez l’amitié qui a été établie entre la Russie et l’Allemagne au cours des 10-15 dernières années. Je ne sais pas si nous avions jamais joui de telles relations avant. Je ne pense pas. Je vois cela comme une très bonne base, une bonne base pour le développement des relations non seulement entre nos deux Etats, mais aussi entre la Russie et l’Europe dans son ensemble, pour l’harmonisation des relations dans le monde. Il serait dommage que nous laissions perdre cela.
HUBERT SEIPEL : Monsieur le Président, je vous remercie pour l’interview.
Traduction pour Medias Presse Info à partir de la traduction anglaise : Emilie Defresne _______________________________ Merci à Emilie Defresne qui a bien voulu nous confier la traduction qu’elle a réalisée pour Media Presse Info de cette intéressante interview que Vladimir Poutine a accordée en Russie (à Vladivostok, le 13 novembre 2014), à la chaîne de télévision allemande « ARD ». Cette interview est à visionner ici pour les germanophones.
Avant le référendum en Suisse: un effondrement des prix de l'or
Un référendum est de prescrire les achats suisses d'or de la banque centrale. Mais selon SRF voteront non, une majorité de personnes dans le pays. La réaction: Le prix de l'or s'effondre en quelques minutes.
Francfort / Londres - Le prix de l'or s'est temporairement effondré mercredi à plus de 20 $ l'once troy. Selon la Radio et de la Télévision suisse (CRS) a commandé l'enquête veut une majorité des Suisses dans un référendum, la Banque nationale suisse (BNS) prévoit les achats d'or, votent non. En quelques minutes, le prix de l'or a chuté de 1,195.66 $ l'once troy au-dessous de $ 1,175.24.
Selon l'enquête publiée mercredi, 47 % des répondants étaient mi-Novembre a voté contre et seulement 38 % en faveur. Ainsi, la tendance à Pas moins d'un mois a augmenté de huit points de pourcentage, selon le site de la SRF .
La fin de Novembre en Suisse au lieu d'un référendum qui nécessitera la banque centrale à maintenir 20 % de ses réserves de change en or. En plus des ventes d'or de la BNS sont interdits. La banque centrale se défend contre l'initiative parce qu'ils voient menacer la flexibilité de la politique monétaire. En Suisse, la Banque nationale suisse est la banque centrale.
Avec une majorité Oui, les confédérés serait, de l'avis d'experts pour conduire prix du marché mondial pour le métal précieux en place . La BNS serait en effet obligé d'acheter 1800 tonnes d'or dans les cinq prochaines années.
L'industrie pétrolière risque de trillions de 'actifs échoués »sur US-China accord sur le climat Les espoirs de Petrobras de devenir la première société de billions de dollars dans le monde ont dégonflé brutalement
Par Ambrose Evans-Pritchard 21h52 GMT le 19 novembre 2014
Petrobras du Brésil est l'entreprise la plus endettée du monde, un baromètre parfait de la crise qui enveloppe le pétrole et fossiles lien mondiale sur plusieurs fronts à la fois.
PwC a refusé de signer les livres de ce monstre contrôlé par l'Etat, actuellement en balayant sondes de police pour corruption présumée, et écraser rapidement de héros à zéro dans la presse brésilienne. La compagnie pétrolière d'Etat dit financement sur les marchés de capitaux se sont taris, au moins jusqu'à ce que les auditeurs envoient une «lettre de confort».
Le prix de l'action a chuté de 87pc de la pointe. L'espoir de devenir la première société de billions de dollars dans le monde ont dégonflé brutalement. Qu'est-ce qu'il a encore est la dette.
Moody a coupé sa cote de crédit à Baa1. Ceci est encore au-dessus indésirable mais pas de beaucoup. La dette a grimpé de 25 milliards de dollars en moins d'un an à 170 milliards $, soit 5,3 fois les bénéfices (BAIIA). Environ 52 milliards de dollars de cette ont été levés sur les marchés obligataires mondiaux au cours des cinq dernières années selon les goûts de Fidelity, Pimco et BlackRock.
Une partie de la dette est un pari sur les projets en eaux très profondes si loin dans l'Atlantique que les hélicoptères fournissant les plates-formes doivent être ravitaillés en vol. Les puits forage sept mille pieds à travers les couches de sel, aveugles à l'imagerie sismique.
L'Initiative Tracker carbone dit que le prix d'équilibre pour ces domaines est susceptible d'être de 120 dollars le baril. Il est presque la même histoire - pour différentes raisons - dans l'Arctique 'Grand Nord', off-shore Afrique de l'Ouest, et les sables bitumineux en Alberta. Les grandes compagnies pétrolières commettent $ 1,1 trillions de projets qui nécessitent prix de 95 $ au moins pour faire un profit.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que les entreprises de combustibles fossiles ont dépensé $ 7,6 trillions de l'exploration et de la production depuis 2005, mais la production des champs de pétrole conventionnel a néanmoins baissé. Pas grand projet a mis en service au cours des trois dernières années, avec un coût de rentabilité en dessous de 80 dollars le baril.
"Les compagnies pétrolières ne pouvaient même pas générer des flux de trésorerie disponibles pour les prix du pétrole ont été en moyenne de 100 $,» a déclaré Mark Lewis, de Kepler Cheuvreux. Ils ont ramassé les fruits à portée de main. Nouveaux champs sont de moins en moins hospitalier. Les coûts en amont ont triplé depuis 2000.
"Ils ont été en mesure de dissimuler ce en puisant dans barils existants, mais ils ne seront pas en mesure de sortir avec ce cours des cinq prochaines années. Nous pensons que le prix d'équilibre pour l'ensemble de l'industrie est maintenant plus de 100 $,« il dit.
Une étude réalisée par le Département de l'énergie des États-Unis a révélé que plus importantes sociétés pétrolières et gazières du monde coulaient dans un piège de la dette avant même la dernière chute des prix du pétrole. Ils ont augmenté la dette nette par 106 milliards de dollars pour l'exercice à mars - et vendu une nette 73bn de dollars d'actifs - pour couvrir la flambée des coûts de production.
Le manque à gagner annuel entre les revenus de trésorerie et des dépenses a creusé, passant de 18 milliards de dollars à 110 milliards de dollars au cours des trois dernières années. Pourtant, ces entreprises paient encore des dividendes normaux, les raids les bijoux de famille pour sauver la face.
Cet édifice de l'effet de levier - trop comme le pré-Lehman subprimes bulle - va sûrement être testé après le plongeon de 30pc en prix du Brent à 78 dollars depuis Juin.
Les prix peuvent bien sûr pic arrière à tout moment. Les données de la Commodity Futures Trading Commission des États-Unis montrent que les spéculateurs ont pris des gros paris sur contrats à terme du pétrole brut. NYMEX contrats longues nettes ont atteint 276 000. Ceci est un pari que le cartel de l'OPEP sera bientôt réduire la production.
Pourtant, il ya peu de signes si loin que les Saoudiens sont prêts à le faire sur une assez grande échelle pour faire une différence. JP Morgan brut léger américain prévoit de glisser à 65 dollars au cours des deux prochains mois, un niveau qui pourrait conduire à un "taux de défaut cumulé" de 40pc pour les obligations d'énergie à faible teneur qui ont financé une grande partie de l'essor de la fracturation hydraulique, si elle se prolonge pour les deux ans.
Gordon Kwan de Nomura dit OPEP (ou au moins la partie Arabie-LED) est "engagé dans une guerre des prix avec les producteurs américains de schiste" et ne se reposera pas jusqu'à ce qu'il a infligé de graves dommages. Il pense que l'Arabie saoudite US dégonfler les prix du brut à 70 $ et les y maintenir pendant trois à six mois, ciblant gaz de schiste à coût élevé dans les champs de Bakken et Eagle Ford.
L'OPEP a un motif clair pour ce faire. Les États-Unis a réduit ses importations nettes de pétrole par 8,7 millions de barils par jour (b / j) depuis 2005, égal aux exportations combinées de l'Arabie Saoudite et le Nigeria. Pourtant, ce jeu de poulet pourrait être dangereux. Il y aura des dommages collatéraux sur le chemin.
Deutsche Bank affirme que le prix du pétrole nécessaire pour équilibrer le budget est de 162 $ pour le Venezuela, 136 $ pour Bahreïn, 126 $ pour le Nigeria, et plus de 100 $ pour la Russie. L'Algérie est extrêmement élevé, et en faisant glisser déjà dans une crise politique. L'un de ces pays pourrait voler hors de contrôle.
Est pas non plus certain que $ 70 prix du pétrole seront en fait arrêter le rouleau compresseur américain. Wildcatters schiste ont couvert une grande partie de leur production en vendant avant en 2015 et 2016. Ils peuvent résister à un court succès. Edwin Morse de Citigroup dit critiques de schiste sont "sous-estiment énormément" la résilience des domaines clés des États-Unis.
Pourtant, la plus grande question est de savoir si des projets pétroliers dans le monde dans les régions à coût élevé de sens que la Chine et les Etats-Unis acceptent de réduire les émissions de carbone. L'accord signé entre le président Barack Obama et Xi Jinping de la Chine la semaine dernière - si elle est ratifiée par le Congrès américain - a des conséquences dévastatrices. Les compagnies pétrolières ont réservé de vastes actifs qui ne peut jamais être brûlés.
Ce sont les superpuissances G2 du monde, les deux plus grandes économies et les plus grands pollueurs. Leur accord marque la fin d'une impasse amère entre les nations riches et les économies émergentes qui a empoisonné les négociations climatiques depuis des années. Il isole la bande diminution des récalcitrants, et augmente considérablement la probabilité d'un accord mondial contraignant à Paris l'année prochaine.
L'AIE dit que les deux tiers de toutes les réserves de combustibles fossiles sont déclarées nulles et non avenues si il ya un accord pour limiter les niveaux de CO2 à 450 particules par million (ppm), le niveau cible convenu par les scientifiques pour arrêter la planète hausse de plus de deux degrés niveaux pré-industriels-dessus centigrades.
M. Lewis de Chevreux dit l'industrie des combustibles fossiles perdrait $ 28000000000000 des recettes brutes au cours des deux prochaines décennies, selon un contrat de deux climatiques degré, comparativement aux activités comme d'habitude. Les compagnies pétrolières seraient confrontés à des «actifs échoués» de 19 $ milliards de dollars.
L'accord Obama-Xi en soi ne garantit pas le but de degré deux, mais il ne commet Chine à un pic d'émissions de CO2 d'ici à 2030 pour la première fois. La Chine va augmenter la part des énergies renouvelables d'ici à 2020 à partir de 15pc à 20pc, un objectif remarquable qui ne peut être atteint par l'expansion vertigineuse de l'énergie solaire.
La Chine est déjà en cours de fermeture de ses usines de charbon à Pékin. Il a imposé une interdiction de nouvelles centrales au charbon dans des régions clés après une vague de protestations anti-smog. Deutsche Bank et Sanford Bernstein deux attendent l'utilisation de charbon de la Chine à pic dès 2016, un tremblement de terre de marché, étant donné que le pays consomme actuellement l'approvisionnement en charbon de la moitié du monde.
Les États-Unis ont à leur tour accepté de réduire les émissions de 26-28pc aux niveaux de 2005 d'ici 2025, doubler le taux de réduction des émissions de CO2 à environ 2.6pc chaque année dans les années 2020.
Que ce soit ou non d'accord avec l'hypothèse du réchauffement climatique d'origine humaine, la réalité politique est que les Etats-Unis, la Chine et l'Europe viennent tous dans l'alignement global. Charbon face lente extinction par les contrôles qualité de l'air, tandis que le pétrole fait face à un avenir de tarification du carbone qui doivent freiner la croissance de la demande bien en dessous de ce qui était autrefois attendu et en dessous de ce qui est toujours un prix dans les modèles d'affaires de l'industrie du pétrole.
Ce qui se passe juste que les coûts solaires tombent assez loin de rivaliser toe-to-toe avec diesel dans une grande partie de l'Asie, et d'atteindre la «parité de prise" pour des maisons privées dans beaucoup de l'Europe et de l'Amérique. L'avantage technologique se déplace que dans un seul sens que les scientifiques apprennent à capturer de plus en plus de l'énergie du soleil, et la façon de stocker l'électricité à moindre coût pour la libération au cours de la nuit. Le point de croisement est déjà en vue, au milieu des années 2020.
M. Lewis a déclaré actionnaires des grandes compagnies pétrolières commencent à se demander pourquoi leurs conseils ignorent autant de risques politiques et technologiques, d'investir leur argent dans des projets qui sont si susceptibles de prouver ruineux, et faisant mécaniquement comme si rien n'a changé.
"Les sonnettes d'alarme retentissent. Les investisseurs peuvent voir que cela est insoutenable. Ils commencent à se demander si ce ne serait pas mieux de retourner l'argent aux actionnaires, et de réduire progressivement les entreprises," a t-il dit.
Les grandes fortunes ont été faites au 18e siècle dans le boom du canal britannique. Le réseau de voies réduit de moitié le prix du charbon et a conduit la première étape de la révolution industrielle. Pourtant, vous aviez à savoir quand le jeu était.
L'industrie du canal était en sursis avant même que le chemin de fer de Liverpool et Manchester premier a ouvert en 1830, déclenchant la manie de chemin de fer qui a changé entièrement le caractère de Bretagne.
Ces points tournants historiques sont difficiles à appeler quand vous vivez à travers eux, mais beaucoup de l'industrie des combustibles fossiles d'aujourd'hui a une odeur distincte des canaux du 19ème siècle, une relique pré-moderne dans un monde que son déplacement sur très rapide.
C'est juste la proximité des nappes de pétrole abiotique qui font sont prix mais jamais sa quantité illimité ! Ainsi, des pays ont été plus chanceux que d'autres d'avoir de l'or noir à quelques mètres sous le sable tandis que d'autres, doivent forer x kilomètres de roches dures qui usent les trépans en 5 minutes et font perdre des heures à remonter/changer et redescendre.
C'est ainsi que des pays peuvent se permettre de baisser le prix du baril compte tenu des frais minimes d'exploitation.
L'argent pour les pays pauvres: fonds pour le climat de l'ONU commence avec déficit financier
Fonds pour le climat Conférence des donateurs à Berlin: raté dix milliards marquent
Parce que quelque chose manque: Les pays industrialisés ont les fonds, les pays pauvres à soutenir la lutte contre le changement climatique, équipé avec 9,3 milliards de dollars. Les plus grands délinquants de gazcarbonique ont refusé toute assistance.
Berlin - Le Fonds vert pour le climat est: Lors de la conférence des donateurs à Berlin, les représentants d'environ 20 pays leurs engagements de financement au Fonds vert pour le climat (GCF) ont donné des Nations Unies. $ 9,3 milliards (€ 7,4 milliards) se sont réunis le Ministère allemand de développement a annoncé jeudi. Ainsi, l'objectif initial de dix milliards de dollars a été manquée de peu.
Qui contribuent le plus aux États-Unis avec un maximum de trois milliards de dollars. Allemagne avait promis des subventions de 750 millions d'euros. Pour les États, qui a annoncé de nouveaux prêts et de subventions, le jeudi, y compris Panama, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, la Mongolie et l'Espagne. Le actuellement le plus grand engagement est venu (1,2 milliards de dollars) à la réunion de Berlin du Royaume-Uni. Alors que la Russie a pris part, mais voulait contribuer quoi que ce soit. Chine et l'Inde ont seulement envoyé aucun représentant à la conférence.
Le ministre fédéral de l'Environnement Barbara Hendricks (SPD) a exprimé sa confiance que d'ici la fin de nouveaux engagements soient pris, de sorte que le fonds à partir de 2015 peuvent effectivement aller à la ligne de départ avec dix milliards de dollars. De la GCF entre autres projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la protection des forêts et la protection contre les risques naturels seront financées.
À long terme 100 milliards de dollars l'année
Ce nouveau fonds de démarrage pour ne dépasse pas une première étape. A la Conférence sur le climat à Copenhague à la fin de 2009, les pays industrialisés se sont engagés à verser 100 milliards de dollars annuellement à partir de 2020 dollars pour la lutte contre le changement climatique et ses conséquences. Le GCF est de gérer la majeure partie de cet argent. Comment exactement cela viendra, cependant, est encore incertaine.
La première action de financement par le Fonds en tant que ministre du développement Gerd Müller (CSU) est à accorder au plus tard en 2015. "Si ce soit les gens ne devraient pas aller comme les dinosaures, alors vous avez maintenant négociés", a déclaré Müller.
L'aide financière des pays industrialisés a été synonyme de haut sur la liste de souhaits des pays en développement et émergents - et pour beaucoup est une condition pour participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à tous. L'absence de la Chine à la conférence des donateurs est à noter dans ce contexte. Le pays prend dans le contexte des négociations sur les changements continuent un nouveau statut de l'économie ne peut prétendre - mais il est de loin le plus grand émetteur de gazcarbonique dans le monde. En outre, les émissions par habitant de la Chine, qui est considéré comme un indicateur de la richesse individuelle est maintenant au niveau de l'UE - et a annoncé ces derniers jours les mesures de protection du climat de Pékin ne sont guère susceptibles de se briser la tendance à la hausse.
Rapport du PNUE: Le bilan du gazcarbonique est bientôt épuisé
Comment nécessaire serait un détournement rapide, un rapport publié le mercredi des Nations Unies a de nouveau souligné. Les pays du monde ne doivent donc émettre un trillion de tonnes de gazcarbonique, si elles veulent éviter des conséquences potentiellement catastrophiques du changement climatique. Une fois ce montant a été déchargé de gazcarbonique dans l'atmosphère va augmenter par rapport à l'ère pré-industrielle de plus de deux degrés de la température mondiale, affirme que les nouvelles émissions Gap Rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement du PNUE. La conséquence possible serait inondations extrêmes, les sécheresses et la fonte massive des calottes glaciaires polaires. En outre, le niveau de la mer augmenterait et menacer des centaines de millions de vies humaines.
Les experts ont montré mercredi mais confiant que le budget pourrait être rencontré par un billion de tonnes. Les calculs dans le rapport du PNUE est basé sur les chiffres du GIEC de l'ONU.
Le spiegel ose traîter ses lecteurs de délinquants ! (parce qu'ils osent respirer !) alors que l'Allemagne figure en 7è position par hab. des pays les plus pollueurs loin devant la Chine 12è et l'Inde 16è !
(...) En outre, les émissions par habitant de la Chine, qui est considéré comme un indicateur de la richesse individuelle est maintenant au niveau de l'UE (...) ??! 'Richesse individuelle' ??! Mais d'où il sort çà ??! Combien il y a de SUV en Chine ? Combien de grosse berlines allemandes, britannique ou italiennes y a t-il en Chine ??! 10 ? 50 ? 100 ? C'est çà la richesse individuelle ??! quand près d'1 milliard de chinois marchent encore à pieds ou roulent à bicyclettes ? Par contre, vous noterez qu'il n'y a pas un mot sur l'Arabie Saoudite qui en 1ere place est le pays le plus pollueur de la planète où les 'gros modèles' de voiture-chars-d'assaut doivent dépasser le nombre d'habitants !!
Controverse production de gaz: Fracking-droit ramolli - industrie attire espoir
De Gerald Traufetter
La loi sur l'industrie méthode de fracturation d'extraction de gaz controversé tombe convivial que prévu. D'après la description, la présente SPIEGEL ONLINE, déclarant: En dépit des protestations autre exploitation commerciale est possible.
Berlin - Long était entre les départements d'une loi controversée sur la fracturation lutté - maintenant il ya un accord. L'affaire était entre le ministre de la Chancellerie Peter Altmaier a négocié et les deux ministères de l'économie ou de l'environnement. Cette nuit était le projet de loi pour ministérielle de coordination de l'ensemble du cabinet fédéral. Il est depuis SPIEGEL ONLINE.
Même week-end dernier a commencé opposants et les partisans de Frackings la lutte pour le pouvoir d'interpréter le compromis. De quel côté est aujourd'hui forcée ?
La partie centrale est 13. Pour les contrôles, dans laquelle les couches de roche et la profondeur à laquelle forage ou commerciale peuvent être autorisés. Névralgie est la profondeur de 3000 mètres. Jusqu'à présent, aucun Fracking non conventionnel au-dessus de cette limite devrait être autorisé, ce qui aurait pour effet de signifier une interdiction. Dessous de 3000 mètres sont situés à savoir en Allemagne à peine de schiste formations de gaz à partir de laquelle le gaz naturel cassé ("gefrackt") pourrait être. Au paragraphe 13 du projet de loi actuel est maintenant, bien que la fracturation hydraulique "échec" est "au-dessus de 3000 mètres de profondeur à la décomptabilisation ou l'extraction de gaz naturel".
Mais alors suivre des dérogations à cette interdiction. Donc, est limitée au paragraphe 2 que "ce ne sont pas des mesures de contrôle" applique, où les effets de Frackings seront étudiées. Dans le point 5, le gouvernement va plus loin. Parce qu'il permet une promotion commerciale, si un fracking "Commission d'experts» dans la «majorité de chaque formation géologique rang tout à fait bénigne".
Le dernier passage est un adoucissement significatif de l'interdiction de la fracturation forte initialement prévu. D'une part, la mise en place d'une nouvelle Commission, d'autre part, il nécessite seulement une décision «majoritaire». Cela empêche que d'un représentant de la fracturation critique peut bloquer l'ensemble du projet. En tant que représentant de la Commission non seulement un délégué de la fracturation critique Agence fédérale de l'environnement sont appelés, mais aussi la technique sur les scientifiques à l'esprit ouvert sur le centre de recherche allemand pour les géosciences à Potsdam. Le vote de la Commission doit être confirmée à la fin des autorités compétentes de l'Etat et le gouvernement de la province.
Revendications centrales considérées de l'industrie
Dans l'industrie, il est tout à fait satisfait du compromis. Vous avez maintenu ouvert la porte à la fracturation d'un petit pas, il est appelé la Fédération des industries allemandes ( BDI ). Il serait en effet signifier un processus d'approbation mètre de long pour les entreprises qui veulent fracken. Les obstacles sont extrêmement élevés. La mise en place de la Commission est fournie qu'à titre de 2018.
Néanmoins, les revendications centrales de l'industrie dans le projet de loi trouver. "Cela vaut en particulier pour la possibilité de forage scientifique et la surveillance par une commission d'experts», dit produits BDI expert Matthias Wachter SPIEGEL ONLINE.
Selon un critique voit le projet de loi de l'opposition. Le spécialiste de l'énergie verte Oliver Krischer a calculé que 80 pour cent de la superficie des terres serait possible dans la fracturation avenir, même dans spécialement protégées sites Natura 2000. «Le gouvernement fédéral admet dans une façon ouverte et honnête que la fracturation hydraulique ne sera jamais contribuer à l'approvisionnement énergétique en Allemagne. Néanmoins, elle parvient à faire pression sur pression d'une fracturation de loi d'habilitation», dit Krischer SPIEGEL ONLINE.
En particulier, l'occupation de la Commission d'experts considère Krischer pour le tour centrale, qui Fracking en Allemagne pourrait encore être possible par la porte arrière. Elle était à moitié plein avec les partisans de la fracturation hydraulique.
PS: L'extraction de gaz de shiste n'est pas encore inscrite dans les pays pollueurs !!! Auquel cas l'Allemagne serait certainement dans les deux premiers avec les USA.
Merkel contre Poutine - qui est la bataille de la géo-géants autour des frontières de l'Europe. Et voici maintenant Matthias endroit et dit: "Le plus intelligent donne même après des temps." Depuis quand est-ce ?
Matthias lieu, a dit contre pas fait de mal, a eu une idée: "L'annexion de la Crimée doit ensuite être régi par le droit international, de sorte qu'il soit acceptable pour tous." Après tout, personne ne peut imaginer que la Russie prendra en charge à nouveau la Crimée. Et les gens ne veulent pas que. Platzeck est droit. Et miles est encore mal. Précisément pour cette raison, il faut lui en être reconnaissant: il démasque les illusions de la politique occidentale envers la Russie.
Le bruit de la bataille devient plus fort. Au sommet de la G20 à Brisbane a rencontré Angela Merkel et Vladimir Poutine sur l'autre encore, les deux animaux politiques qui dominent actuellement le théâtre européen. Celui que nous voulons nous présenter comme prédateur à proie recherche. Il veut notre reporting. L'autre est, même après toutes ces années encore la grande inconnue, prudent, hésitant, pas le moins dangereux. Un nouvel épisode de la mini-série géostratégique Alien vs. Predator.
Poutine envoie ses avions et de navires dans le monde entier. Et Merkel prend toute retenue. Elle attise le conflit par le discours de l'ordre de paix européen en voie de disparition, il avertit le président de la Russie, l'UE ne reculera pas ". Donc, il était de 40 ans, et depuis je ne voulais pas vraiment faire marche arrière" Comme on peut le Steinmeier demande encore si insistante "que nous ne bloquons pas dans l'utilisation de notre langue publique la possibilité de contribuer à la détente et à désamorcer le conflit".
Relaxation et détente - la faute ni la Russie ni l'Occident.
L'arrogance occidentale
Poutine ne veut pas de nous. Maintenant l'accusant même de poursuivre ses intérêts, non seulement en Ukraine, mais aussi dans les Balkans et dans les pays orientaux de l'Union européenne. Et - particulièrement perfide - par des moyens économiques. Un document confidentiel du ministère des affaires étrangères s'est plaint que Moscou profite de ce que la Serbie est très apprécié dans la population, également en raison de sa position sur le Kosovo.
Russes peuvent être populaire ? Cela ne correspond pas maintenant avec la vision occidentale des choses. Volker Ruhe a récemment déclaré: "Je ne connais personne dans le monde qui veut prendre le contrôle du système russe."
Comme dit l'arrogance occidentale, la Google et Amazon font semblant catégories de consommateurs. Mais l'arrogance, les spectacles de l'Ouest, la plus auto-certain, exigeant, désintéressé, le plus attrayant peut être ridiculisé le "système russe" pour le bord des Européens. Avec nous, les Bulgares viennent seulement comme Hartz IV avant -Schwindler.
Et maintenant Platzeck avec son conseil rafraîchissant pour les dirigeants du monde à Washington, Bruxelles et Berlin: "Le plus intelligent donne même après des temps." En fait. Mais ce serait la première fois. «Apaisement», se plaint le "FAZ", "Munich 2.0!" Cette Platzeck a parlé Rien que les faits: La Crimée restera russe. La comparaison avec les Etats baltes, qui en 1940 l'Union soviétique a annexé ce sera un échec: Nul doute que la majorité de la population de Crimée Russie se sent appartenir.
Platzeck est le nouveau Poutine-entendeur
Avec le mot annexion doit être une opération minutieuse. Le philosophe juridique Hamburger Reinhard Merkel, en Crimée il n'y avait pas l'annexion, mais une sécession. Pas de conquête prédatrice mais un spin-off. On aurait été une grave violation du droit international et donc une raison pour la guerre. L'autre offensés seulement contre la loi ukrainienne. Mais ce seul fait "l'adoptant ne pas Wegnehmer" comme Merkel écrit.
Platzeck est désormais le nouveau Poutine-entendeurs. Ce fut le mot de l'année le temps qui passe. Toute personne qui ne remet pas un monde criminel en trois président russe, pénètre dans la responsabilité conjointe pour le port de Crimée et les lois homosexuels. Une nouvelle forme d'examen de l'opinion publique.
Politiquement beaucoup plus important - parce que plus puissants - cependant, la Poutine-Pas entendeurs. Donc les gens qui demandent encore, "Qu'est-ce que Poutine ?" Le président russe est devenu le Malin de la géopolitique. Les raisons de ce sera à Washington connaissent le mieux. Les motifs de la politique russe en Ukraine, les Balkans et le reste de l'Europe de l'Est sont claires: la Russie veut contrer l'expansion de plus en plus perçu comme agressive de la sphère occidentale. Qui prétend qu'il tâtonne dans l'obscurité ici, est stupide et ainsi fonctionne la politique.
En fait, l'Occident ne peut pas renoncer à son ignorance joué: il est la condition de la fiction que l'on est sculpté à partir de bois fondamentalement différente de celle de la Russie. Alors seulement nous pouvons continuer à parler de la morale, alors que nous poursuivons la politique de puissance.
(...) Poutine envoie ses avions et de navires dans le monde entier. (...) ?????!! Hahahaha ! Poutine confondu avec Obama ! Hahaha !
Mais bien évidemment est traîté là le sort peut enviable de la Crimée ! Rendez-vous compte que l'on a osé demander à ses habitants ce qu'ils voulaient ! Et il l'ont eu ! alors qu'au reste de l'Ukraine, c'est tout le contraire d'après les néonazis/blackwaters en place !
Donc, loin de demander à Mme Merkel si elle utiliserait la voie référendaire (le journaliste aurait reçu une claque et perdu son travail) (...) "Je ne connais personne dans le monde qui veut prendre le contrôle du système russe."(...) Effectivement là, Bruxelles ou la Maison Blanche serait jeté dehors !
(...) la Russie veut contrer l'expansion de plus en plus perçu comme agressive de la sphère occidentale. (...) !!! La 'Sphère occidentalo-americaine' arme et aide financièrement et mercenairement le nano-groupuscule nazional socialiste qu'elle a mis en place et qui assassine des milliers de civils dans l'Est. Effectivement, elle est agressive et, heureusement que Poutine est là pour la contrer et empêcher des massacres.
Gouvernement néerlandais refuse de révéler «accord secret» dans la sonde de l'accident MH17
20 Novembre 2014 12:41
Le gouvernement néerlandais a refusé de révéler les détails d'un pacte secret entre les membres de l'équipe commune d'enquête examinant le vol MH17 abattu. Si les participants, y compris l'Ukraine, ne veulent pas d'informations pour être libéré, il sera gardé secret.
La publication néerlandaise respectée Elsevier a fait une demande auprès du ministère néerlandais de la sécurité et de la justice en vertu du Freedom of Information Act de divulguer le (JIT) Accord équipe commune d'enquête, avec 16 autres documents. Le JIT est composé de quatre pays - les Pays-Bas, la Belgique, l'Australie et l'Ukraine - qui mènent une enquête sur la catastrophe MH17, mais pas la Malaisie. Malaysian Airlines, qui exploitent le vol, a été critiqué pour voler à travers une zone de guerre.
Une partie de l'accord entre les quatre pays et le ministère public néerlandais, assure que toutes ces parties ont le droit de garder le secret. Cela signifie que si l'un des pays concernés estiment que certains éléments de preuve peut être dommageable pour eux, ils ont le droit de garder le secret.
"Bien sûr, [il est] une situation incroyable: comment peut-Ukraine, l'un des deux partis présumés, jamais être offert un tel accord ?" citoyen néerlandais Jan Fluitketel écrit dans le journal Malaysia Today.
Malgré l'accident d'avion qui aura lieu le 17 Juillet dans l'Est de l'Ukraine, très peu d'informations ont été publié sur des causes potentielles. Cependant, plutôt que de donner au public un petit aperçu dans l'enquête, le ministère néerlandais de la sécurité et de la justice est plus préoccupé de sauver la face entre les membres de l'enquête.
«Je crois que cet intérêt [des relations internationales] est plus important que de faire le public de l'information, car il est une enquête unique sur un événement extrêmement grave", a ajouté le ministère, selon Elsevier.
Autres raisons invoquées pour la demande étant rejetée inclus la protection des techniques et des tactiques d'enquête ainsi que de nommer les noms des fonctionnaires qui prennent part à l'enquête. Le ministère a dit que ce serait une violation de la vie privée si elles ont été révélés. "Si l'information devait être libéré alors des informations sensibles serait passé entre les Etats et les organisations, qui seraient peut-être qu'ils seraient moins susceptibles de partager cette information dans l'avenir, » a déclaré le ministère de la Sécurité et de la Justice.
Député néerlandais Pieter Omtzigt, qui est un membre du Parti chrétien-démocrate, a fait plusieurs demandes pour le informations d'être libéré au public. "Nous ne savons pas si les Pays-Bas a compromis la justice", a t-il dit en réaction au ministère de décision. Le député a été surpris que cet accord a été signé même, sans parler de secret bien gardé.
La Malaisie est le seul pays à avoir négocié directement avec les milices anti-Kiev à l'Est de l'Ukraine, tandis que l'ambassadeur du pays aux Pays-Bas a dit qu'il était malheureux que la Malaisie n'a pas été inclus dans le JIT. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a volé à Kuala Lumpur le 5 Novembre, mais la Malaisie affirme qu'il n'a toujours pas reçu une invitation à se joindre.
«Nous devons d'abord être inclus dans le JIT, sinon il serait difficile pour nous de coopérer à l'enquête. Les parties à l'intérieur de l'enquête devons nous inclure dans l'équipe, en ce moment, nous sommes juste un participant," a déclaré le malaisien Inspecteur général de la police Khalid Abu Bakar à Kuala Lumpur, le mercredi, qui a été rapporté par le New Straits Times.
Un rapport préliminaire par le Bureau de la sécurité néerlandais, qui a été publié Septembre a déclaré l'accident MH17 est le résultat de dommages structurels causés par un grand nombre d'objets à haute énergie qui a frappé le Boeing de l'extérieur.
Enquêteurs néerlandais ont ajouté que "il n'y a aucune indication" que la tragédie a été déclenchée "par un défaut technique ou par des actions de l'équipage."
Effectivement là, avec un rapport qui doit sentir la merde et complètement à l'opposé des discours informationnels tenus par Washington et l'UE, l'on comprend que les hollandais ne veuillent en montrer les preuves.
De plus, si je me rappelle les infos de La voie de la Russie, l'avion 'malaysien' (ou du moins, 'peint à ses couleurs') transportait... des mannequins ! Avion qui serait été piloté à distance avant d'être pris pour cible.
L'ordre d'extradition d'Assange confirmée par la Cour d'appel suédoise
20 Novembre, 2014 13:06
La Cour d'appel de Suède a annoncé jeudi que le mandat d'arrêt du fondateur de Wikileaks Julian Assange sera confirmé par l'état. L'avocat d'Assange a déclaré peu après son client va maintenant porter son cas devant la Cour suprême de Suède.
La Cour d'appel scandinave a rendu son verdict le tiré sur l'affaire d'extradition de la rédaction de Wikileaks mardi.
Assange mandat d'arrêt fait surface en 2010 dans les sillage des allégations d'agression sexuelle portées contre lui par deux femmes suédoises.
Le fondateur australien de WikiLeaks, qui nie les allégations, évite l'extradition en se réfugiant dans l'Ambassade équatorienne de Londres à Knightsbridge.
Si Assange est expulsé vers la Suède, il sera probablement face à des accusations d'espionnage en Amérique sur son rôle dans la publication sensible, États-Unis des documents classifiés du gouvernement.
Bradley Manning, un soldat américain précédemment connu sous le nom de Bradley Manning, purge actuellement une peine de prison de 35 ans aux Etats-Unis pour avoir divulgué les fichiers à WikiLeaks.
Les documents accablants créés embarras abondante pour le gouvernement américain et ses alliés, et soulèvent de sérieuses questions au sujet de la conduite de l'administration américaine lors de la guerre contre le terrorisme ».
Bien que le tribunal suédois a statué contre l'appel d'Assange que la Suède révoquer son mandat d'arrêt, il a noté les procureurs manquent nouvelle preuve de progresser avec le cas.
En Juin de cette année, les avocats des éditeurs de WikiLeaks a déposé une demande officielle à Stockholm tribunal de district de renverser sa décision d'arrêter l'Australien sans frais. Le tribunal a programmé l'audience pour Juillet 16. Après l'échec ultérieur de la cour de révoquer l'extradition d'un mandat d'Assange, il a lancé un appel.
Le cas le plus marqué tiré sur la privation de liberté de Suède en l'absence d'un procès ou charges spécifiques de l'histoire moderne.
À ce stade, Assange n'a pas été accusé d'un crime. Néanmoins, il est resté réfugié en ambassade équatorienne de Londres pour 24 mois. Il n'y a résidé sous la protection diplomatique du gouvernement Amérique du Sud.
Alors que les autorités de la Suède poursuivent avec virulence le fondateur de WikiLeaks concernant des allégations de viol, le sont aussi de l'administration américaine sur des soupçons d'espionnage. Assange est également recherché par les autorités britanniques.
L'Ambassade de l'Equateur assiégée où il réside est entouré par la police 24-7. Les détracteurs de la chasse à l'homme internationale qui a frappé lui valoir la présence de la police coûteux autour de l'ambassade Knightsbridge a été tout à fait inutile, et revient à rien d'autre que l'étalage de la puissance de l'Etat .
Les partisans d'Assange soutiennent son vrai crime a été de dire la vérité à une époque dominée par le mensonge, la tromperie du gouvernement et de la guerre brutale.
L'Australien a combattu son extradition vers la Suède dans les tribunaux de Grande-Bretagne depuis plus de deux ans.
Il a choisi de le faire au motif que, sans mesures de protection raisonnables, l'extradition à l'état scandinave le laisserait très vulnérables à être expulsé vers les États-Unis.
La NSA a ignoré les conseils d'experts propres à mettre fin à l'écoute totale sur les Américains
20 Novembre 2014 16:01
Les experts de la NSA conseillés des cadres supérieurs de l'Agence à la hache la collection masse de domestiques fixes enregistrements de conversation téléphonique comme traversant une ligne rouge précédemment sacro-sainte. Les experts en question son efficacité et dit qu'il pourrait conduire à des risques en cas d'exposition.
Un groupe d'experts de la NSA ont élevé leurs voix contre la collecte total d'enregistrements téléphoniques américains il y a quelques années, rapporte l'AP. Le groupe était dirigé par un haut fonctionnaire de haut rang de la NSA, maintenant à la retraite, qui avait un accès direct à l'ancien chef de la NSA Keith Alexander et lui a présenté les préoccupations de groupes face à face.
L'ancien fonctionnaire, d'abord un codebreaker qui a fait au sommet de la NSA, a accepté de parler à AP sous couvert d'anonymat. L'homme a rappelé que, personnellement, il a appris sur le haut campagne de relevés téléphoniques secrètes seulement en 2009, alors que le programme a été lancé juste après du 11 septembre 2001 contre des terroristes. Il a souligné qu'il n'a jamais entendu parler de ce programme est utilisé pour autre chose que la chasse complots terroristes au sein de l'US.
Le groupe de dissidents de la NSA a préconisé au moins deux raisons majeures à la fin du programme secret.
Dans un discours 2009 puis directeur-NSA Keith Alexander, l'ancien fonctionnaire a également fait valoir que l'enregistrement et l'archivage de presque toutes les conversations téléphoniques fixes radicalement changé l'essence même de l'agence, créée à l'origine pour écouter les étrangers.
Ce commutateur a été cité comme décisif par l'ancien entrepreneur NSA Edward Snowden, qui a adopté en Juin 2013 aux journalistes de grandes portions de matériaux haut secrètes de la NSA, l'exposition de la surveillance américaine totale dans le monde entier.
Il a également été souligné que le programme avait été apporte vraiment pauvre intelligence que ne justifierait pas le jeu au cas où le programme a été compromise.
L'expert a indiqué que parmi les enregistrements téléphoniques privés de pratiquement tous les Américains recueillies par la NSA avait des appels aux amateurs, des psychiatres, des lignes directes de suicide, etc. - beaucoup de choses généralement tenus à l'écart de l'attention du public.
Selon certaines estimations, le programme recueille encore et stocke les enregistrements dits métadonnées sur chaque appel de téléphone fixe fait en Amérique, y compris les numéros de téléphone des abonnés et la durée de l'appel de jusqu'à 3 milliards d'appels téléphoniques chaque jour.
Alexander "poliment en désaccord" avec les arguments, l'ancien fonctionnaire a déclaré à AP.
"Une personne nous apporte à ces questions, et il a eu quelques grands points," Alexander, qui a dirigé la NSA de 2005 jusqu'à sa retraite en 2013, a confirmé à AP. "Je lui ai demandé les gens techniques, y compris lui, à regarder," dit-il.
En 2009, d'importantes préoccupations avaient grandi au siège de la NSA à Fort Meade, dans le Maryland, que le programme de ligne fixe interception des appels téléphoniques de renseignement avait été dévalorisée. La part des appels mobiles à l'intérieur des États-Unis était à la hausse, alors que le nombre d'appels fixes avait déposé.
Au moment de la NSA était incapable de l'écoute des appels téléphoniques mobiles pour "des raisons techniques et autres."
Ce forcé la direction de la NSA à la recherche de nouvelles techniques et il a été proposé que les entreprises de communication seraient de stocker la conversation téléphonique sur disques, tandis que la NSA serait tout simplement avoir un accès direct et à haute vitesse à leurs serveurs si ils cherchaient des informations spécifiques, Alexander dit.
Après la tenue de consultations avec le Congrès, le ministère de la Justice et de la Maison Blanche, occupés par le président fraîchement élu Barack Obama, la NSA a obtenu une réponse négative. Le gouvernement américain a choisi de ne pas modifier le système existant qui a donné certaines garanties contre complots terroristes domestiques, Alexander dit.
Aujourd'hui, l'administration Obama a réexaminé l'idée et tente d'interdire des appels téléphoniques de la collection de la NSA et a laissé seulement la capacité de recherche dans les dossiers réalisés par les entreprises de communication en conformité avec les exigences d'acteur. Mais les républicains se sont opposés au plan, qui est tombé deux votes courts de progresser dans le Sénat le mardi.
Le secret de la NSA appels téléphoniques programme écoute aux États-Unis, qui est tombé sous la supervision Foreign Intelligence Surveillance Court en 2006, se poursuit.
L'agence affirme qu'elle obtient les dossiers des entreprises de communication sous une ordonnance de la cour. La NSA aurait concentre sur "numéros sales» des personnes soupçonnées d'avoir des liens avec des groupes terroristes à l'étranger.
Ces numéros de téléphone sont soumis à un «contact chaînage" processus d'analyse, la vérification des numéros de téléphone, il contacté pour vérifier les liens possibles terroristes à l'intérieur des États-Unis.
Les autorités déclarent que 30 employés de renseignement sont autorisés à accéder à la base de données, ce qu'ils font environ 300 fois par an.
Il n'y a pas d'informations fiables sur l'efficacité de cette méthode, qui inclut parfois l'analyse de millions d'appels téléphoniques américains, est de prévenir les attaques terroristes sur le sol américain.
Jusqu'à présent, le seul connu à l'affaire des médias confirmé du programme de surveillance de téléphone NSA divulgation d'un anneau de terreur est le cas de chauffeur de taxi Ahmed Nasiri Taalil Mohamud, immigrant somalien qui a été condamné plus tôt cette année à six ans de prison pour avoir envoyé de l'argent à Al-Qaida filiale de l'organisation terroriste dans son pays natal.
«L'économie mondiale bénéficiera de la baisse des prix du pétrole"
20 Novembre 2014 13:34
Si l'OPEP ne parvient pas à prendre une approche unifiée sur la stabilisation des prix du pétrole de l'économie mondiale sera le grand gagnant parce que les prix du pétrole vont continuer à baisser, Fred Beach, de l'Université du Texas à Austin, a déclaré à RT.
La prochaine réunion de l'OPEP aura lieu le 27 Novembre à Vienne. Les pays membres vont discuter de la stabilisation des prix du pétrole mondial, et chercher des moyens d'enrayer une nouvelle baisse.
RT: Il y a eu plusieurs rapports que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne sera pas réduire la production pour stabiliser les prix, qui est une pratique courante dans une telle situation. Pourquoi donc ?
Fred Beach: Je pense que la situation est assez complexe. Tout d'abord, l'Arabie saoudite est un producteur indépendant ne lie pas toujours sa production offre et la demande que d'autres pays de l'OPEP veulent faire. Voilà pourquoi il ya tant de se concentrer sur la prochaine réunion de l'OPEP pour voir si l'organisation dans son ensemble parvienne à un accord de production soit coupé pour stabiliser les prix ou si les pays indépendants veulent suivre leur propre chemin.
RT: Si l'OPEP ne parvient pas à agir, comment cela affectera influence globale du groupe sur les marchés de l'énergie ?
FB: Si l'OPEP ne parvient pas à prendre une approche unifiée à ce prix va continuer à baisser. La vraie question est de savoir jusqu'où iront-ils vers le bas. À un certain moment encore plus des pays de l'OPEP seront affectés par les prix réduits. Arabie Saoudite est assez bien connue pour être l'un des producteurs les plus économiques. Ils peuvent naturellement effet et absorber la baisse du prix requis pour un certain temps. Je pense que les vrais gagnants et des perdants dans cette situation est plus dans une perspective mondiale. Je pense que l'économie mondiale sera le plus grand winner- et maintenir les prix plus bas pour un certain temps. Beaucoup de gens pensent la récession mondiale a été vraiment déclenché par la hausse des prix du pétrole en 2000-2008 dos. Une partie de la croissance lente ou stagnation de la croissance dans l'économie mondiale est que les prix sont restés si élevé pendant si longtemps.
RT: Même si l'OPEP est d'accord pour une réduction de la production. Sera-ce suffisant pour stopper la chute des prix ? Combien de temps cette crise peut continuer ?
FB: Tout d'abord, même l'OPEP pourrait ne pas suffire à modifier la baisse des prix trop. Même si elles ne l'OPEP a toujours eu du mal à garder leurs accords. Habituellement quelqu'un au sein de l'OPEP trompe où l'accord est assez rapide et les autres suivent. Je pense que ce que nous voyons est un réajustement du prix mondial. Cela est probablement a été long à venir. Nous avons été dans les 100 $ le baril depuis plusieurs années de nombreux analystes ont convenu est probablement trop élevé, et certainement trop élevé pour l'économie mondiale. Il est juste une question de savoir où nous allons voir le fond cette fois. Et nous avons abandonné il à 45-50 dollars le baril de retour en 2009 brièvement. Nous assistons à un déclin rapide similaire maintenant. La seule certitude est de savoir jusqu'où le bas avant qu'il équilibre remonter ... 60 $, 70, 80 gamme, et où ce nouveau prix sera normalisée ?
RT: Il ya eu de nombreuses théories de la chute des prix du pétrole. L'un d'eux est que la guerre mondiale de pétrole est en cours avec les États-Unis et l'Arabie Saoudite d'un côté contre la Russie et l'Iran sur l'autre. Est-il vrai à cela ?
FB: Ce est une grande et intéressante théorie. Il a évidemment eu beaucoup de presse. Je ne pense pas qu'il y ait vraiment beaucoup de vérité derrière elle. La réduction du prix du pétrole que nous voyons en ce moment évidemment nuira à l'économie russe. Mais il va nuire à l'économie des États-Unis, au moins au domaine du pétrole et du gaz, ainsi, et d'autres économies à travers le monde autant que le pétrole des régions productrices. Donc, beaucoup, beaucoup de pays vont être touchés par cette baisse des prix, et pas seulement les Russes. Ceci est une de ces choses qui vont affecter beaucoup de gens dans le mauvais sens. Il est vraiment une question de temps pour voir qui affecte le pire. Évidemment, ceux qui seront les nations les plus élevés des coûts de production qui seront les plus touchés. Mais je ne crois pas à la théorie du complot grande. Je ne pense pas qu'il y ait gouvernements étroitement liés assez pour être en mesure de retirer cela.
RT: Une autre théorie est que l'Arabie saoudite a permis au prix du pétrole à l'automne pour faire baisser la production par les entreprises de schiste aux États-Unis. Et il ya des rapports que les entreprises américaines schiste ont réduit leurs programmes d'investissement. Est-ce que cela signifie la stratégie est payante ?
FB: Arabie saoudite permettant agressive que le prix diminue. Il est peut-être une certaine vérité à cela. Mais ils ont certainement pas rampe arrière de leur propre production pour tenter d'arrêter la chute. Mais il ya une bonne question à soit en réduisant leur production serait suffisante pour le faire. Pour autant qu'ils ont été permettent activement les prix baissent en effet à mal la production américaine, je ne le pense pas. Si tout ce qu'ils seraient plus axées sur le maintien de leur part de marché sur le marché américain en concurrence avec d'autres importateurs aux États-Unis. Il va être difficile de rivaliser avec la production américaine de pétrole domestique, car il est une production nationale. Et en plus la production que nous avons mis en place en ce moment aux États-Unis est assez rentable. Même en bas de la fourchette de 50-60 $ le baril. Je pense que l'effet réel sera à long terme d'exploration qui a un effet plutôt tardive. Si nous restons dans la gamme 60-70 $ pour trop longtemps, je pouvais voir un rouleau arrière importante dans l'exploration de la nouvelle production et qui auront une incidence sur retardée dans notre production plus bas sur la route peut-être dans un an ou deux.
RT: Comment l'arrivée du pétrole pas cher produit par l'Etat islamique affecte le marché ?
FB: Ce sont à peu près sans importance. Le volume est tellement, tellement petit que je ne peux pas dire que tout est d'avoir le vrai jeu à tout cela.
"La baisse va profiter à tous" sauf aux pays de dictature où la baisse réelle du prix du baril n'est répercutée que très partiellement ! Ainsi, les pompes des supermarchés s'en mettent-elles plein les poches où il y a aussi parfois plus de 1 €/l. d'écart d'une pompe à l'autre ! ('40 l = 40 €').
Merkel : la sécurité en Europe ne peut être assurée sans la Russie
20 novembre, 2014 Par La Voix de la Russie
La sécurité en Europe ne peut être assurée qu'avec la Russie, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel qui a participé avec la première ministre polonaise Ewa Kopasz à Krzyzowa à l'inauguration d'une exposition consacrée au 25e anniversaire de la reconciliation entre la Pologne et l'Allemagne.
« C'est seulement avec la Russie que nous pourrons assurer la sécurité en Europe », a-t-elle dit. Et d'ajouter : « Les sanctions ne sont pas une fin en soi. Nous tenons à mener le dialogue avec la Russie ».
« La Pologne et l'Allemagne se prononcent pour la sécurité et la liberté, ce qui revêt une importance particulière sur fond du conflit en Ukraine. Il importe pour nous d'utiliser le droit de la loi et non pas le droit de la force », a noté la chancelière.
Enlèvement de détail: Royaume-Uni Épicerie baisse des ventes 1er fois en 20 ans, Dollar General pour fermer 4000 Magasins
Soumis par Tyler Durden sur 20/11/2014 08:04 -0500
Pour la première fois depuis le début de la collecte de données en 1994, Kantar Worldpanel, le chercheur de marché, a enregistré une baisse au Royaume-Uni les ventes d'épicerie en valeur, comme le rapporte Le FT plus grands épiciers du Royaume-Uni étaient «en train de perdre des parts de marché à la pelle», comme les analystes mettent en garde "il y a des guerres de prix bidon, et il existe de réelles guerres de prix. Ceci est une véritable guerre des prix." Cela vient sur les talons de rapport de Goldman réclame 20% des épiciers britanniques sont en surplus . Mais il n'y a pas que la Grande-Bretagne ... dans le soutien découplé économie la plus propre chemise sale dans le monde économique, la croissance des Etats-Unis, les rapports de Reuters Dollar General devra peut-être céder plus de 4000 magasins à gagner l'approbation de la Commission fédérale du commerce des États-Unis pour son acquisition de Family Dollar.
Comme le rapporte Le FT, les supermarchés de Grande-Bretagne ont subi leur première baisse des ventes d'au moins 20 ans baisse des prix alimentaires et une guerre des prix vicieux couper les clients les sommes dépensées à l'épicerie.
Pour la première fois depuis le début de la collecte de données en 1994, Kantar Worldpanel, le chercheur de marché, a enregistré une baisse des ventes d'épicerie au Royaume-Uni en termes de valeur. "Il ya des guerres de prix bidon, et il ya de véritables guerres de prix. Ceci est une véritable guerre des prix ", a déclaré M. Fraser McKevitt, tête de perspicacité détaillants et des consommateurs à Kantar Worldpanel. ... Grandes chaînes de Grande-Bretagne se sont engagés à dépenser des milliards de livres de couper les prix dans un effort pour endiguer la croissance des discounters allemands Aldi et Lidl. ... Le lundi, la recherche de Goldman Sachs a déclaré que 20 pour cent de l'espace de supermarché au Royaume-Uni était excédentaire suite à la hausse des discounters Aldi et Lidl, y compris, la disparition de la boutique hebdomadaire et l'augmentation de l'épicerie en ligne.
Mais il n'y a pas que la Grande-Bretagne qui fait face à la pression de détail ... (comme le rapporte Reuters)
Dollar General devra peut-être céder plus de 4000 magasins à gagner l'approbation de la Federal Trade Commission des États-Unis pour l'acquisition de Family Dollar Stores , le New York Post a rapporté , citant deux sources proches de la situation.
Dollar General a convenu de vendre jusqu'à 1.500 magasins dans le cadre de son offre de 9,1 milliards. Il approcha actionnaires Family Dollar avec son offre directement en Septembre après deux étant repoussé par son rival plus petit.
Le New York Post a rapporté mercredi que Dollar General pourrait être contraint soit de soulever à nouveau son offre d'achat ou de cession de plus du double du nombre de magasins précédemment annoncées.
Synergies ?
* * * Mais à part ça ... vitesse d'évasion, nous voici.
La descente de G20 en insultes personnelles mauvaises pour les économies émergentes
Reporter personnel 20.11.2014 09:01 (GMT + 17)
Lors du sommet de 2014 du G20 à Brisbane, les dirigeants occidentaux ont fait une exposition collective d'isoler le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre australien Tony Abbott en disant qu'il voulait «plastron» («Smack Down»), le président russe et le président américain Barack Obama une fois comparant de nouveau la menace posée par la Russie au virus Ebola; Les autorités australiennes également interdit les gardes du corps de M. Poutine de porter des armes dans le pays, qui est, dit-on abouti à Poutine de quitter Brisbane tôt, selon Duowei Nouvelles, un média en ligne géré par des Chinois d'outre-mer qui, dans son rapport de l'affaire a suivi de Beijing de ligne dans l'abstention de toute critique de la Russie pour son intervention en Ukraine.
Étant donné que les luttes intestines entre les dirigeants étaient tout ce qui a dominé les manchettes, le papier demandé quel était le point de tenir la réunion du G20 était vraiment. Si le sommet du G20 ne pas afficher l'unité dans le partage des ressources pour travailler de façon constructive sur la coopération économique en ligne avec ses objectifs initiaux, il descend juste en querelles politiques, Duowei dit.
Cela était particulièrement évident lors de ce sommet du G20, Duowei dit. Le sommet qui devait porter sur les questions économiques transformé en une bataille tit-for-tat sur l'intervention militaire de la Russie en Ukraine, avec les dirigeants occidentaux queue pour critiquer Poutine. Lorsque le dirigeant russe est venu le saluer, le Premier ministre canadien Stephen Harper a déclaré, "Je crois que je vais serrer la main, mais je dois seulement une chose à vous dire: vous avez besoin de sortir de l'Ukraine" L'Elysée a déclaré que la crise en Ukraine a été le thème principal de la rencontre du président François Hollande avec Poutine, que l'atmosphère de la réunion était tendue et que Hollande a serré la main à Poutine froidement. M. Poutine a également fait face à une réception en colère de manifestants à l'extérieur de la réunion.
Duowei dit aux États-Unis et les membres de l'UE ne sont pas dans l'état d'esprit pour trouver une solution à la crise en Ukraine et que le G20 était simplement un exutoire à leur frustration à leur manque de progrès sur ce front.
Lors d'un discours à l'Université de Queensland avant le sommet, Obama a déclaré: «Nous sommes en tête dans le traitement par le virus Ebola en Afrique de l'Ouest et dans l'opposition à l'agression de la Russie contre l'Ukraine», et que «l'Amérique ne peut pas attendre pour réaliser seulement le monde économie sur notre dos », remarque le journal qui était une tentative de jeter le blâme pour les problèmes économiques mondiaux sur la crise en Ukraine et à détourner l'attention de la responsabilité que les Etats-Unis devraient assumer. La crise en Ukraine a apporté relations de la Russie avec l'Occident de l'époque de la guerre froide, a indiqué le journal, avec les références de Barack Obama à une "menace russe" qui rappelle la rhétorique de l'époque soviétique.
Les dirigeants du G20 Sommet a été convoqué première fois en 2008 dans le sillage de la crise économique de 2007 afin d'éviter un scénario similaire à la crise financière asiatique de 1997 et de permettre aux pays membres d'engager un dialogue informel sur les politiques économiques et monétaires pour assurer la stabilité des systèmes financiers et monétaires internationaux, de sorte qu'il est d'abord et avant tout un dialogue économique.
L'après-midi du 16 novembre à une conférence de presse pour le sommet du G20, Obama a déclaré que les questions importantes pour les discussions ont porté sur la promotion de la croissance économique, qui se réunissent pour lutter contre le changement climatique et la situation en Ukraine. En ce qui concerne la première question, en plus des commentaires d'Obama sur les Etats-Unis ayant largement récupéré et être empêché d'exercer l'économie mondiale, il a appelé les pays du G20 de travailler ensemble pour créer des emplois pour promouvoir la croissance économique mondiale. Ceci suggère que les Etats-Unis ne va pas à investir dans des mesures visant à aider d'autres pays à se relever, a indiqué le journal, ajoutant que cela va à l'encontre largement le but d'envoyer les dirigeants des sommets du G20 en place des ministres des finances pour lutter contre la crise financière et dément la appelle à la solidarité mondiale des États-Unis et en Europe, ils sont revenus à la recherche après leur propre arrière-cour après la crise des subprimes et la crise de la dette nationale des États-Unis ont largement renversés.
Comme ces deux crises coup sur pour l'UE et les Etats-Unis, sera le G20, qui a été créé à l'origine comme un mécanisme temporaire en réponse à la crise économique à court terme et donc n'a pas de membres du comité ou du personnel permanent permanents, de plus en plus marginalisés ?
L'économie mondiale a besoin d'une organisation comme le G20 qui comprend à la fois les pays développés et en développement, cependant, Duowei dit. Bien que le pic de la subprimes et crises de la dette nationale ont passé aux États-Unis et l'Europe et l'économie américaine se redresse progressivement, la pression de l'instabilité dans les marchés émergents est en constante augmentation. En 2009, les principales banques centrales dans la mise en œuvre de l'Ouest assouplissement (QE) des mesures quantitatives, mais avec la reprise américaine et de l'UE un nouveau resserrement des politiques monétaires peuvent être vus. L'année dernière, les rôles au sommet de Saint-Pétersbourg du G20 était inversée, avec les économies émergentes et les pays développés fortes dans le milieu de la crise économique, qui a entraîné un changement de statut entre les acteurs de la communauté internationale dans les négociations. Lors du sommet de cette année Brisbane, cependant, les États-Unis a déjà mis officiellement un terme à sa politique monétaire QE et les économies émergentes avons été ébranlée. Dans ce contexte, le G20 étant détournée de questions économiques est très coûteux.
Des observateurs ont affirmé que, après les élections de mi-mandat aux États-Unis, qui ont été désastreux pour le Parti démocrate, comme ils font maintenant face à une majorité républicaine à la Chambre et au Sénat, Obama a assez dans son assiette au pays et ne veut pas l'inquiétude lui-même avec la stabilité économique d'autres pays. En face de leur désillusion avec Obama, les pays émergents ne peuvent maintenant se tourner vers le président Xi Jinping de la Chine, qui a déclaré lors du sommet que, en tant qu'hôte du sommet du G20 2016, il est prêt à prendre des mesures pour stimuler l'économie mondiale, tout comme La Chine continuera à maintenir sa croissance durable et équilibrée, Duowei dit.
Plus froids novembre car ils Dips 1976 et températures en dessous de zéro dans les 50 États
Joshua Krause Sheeple Daily Novembre 19th, 2014
Partout au pays, les Américains sont confrontés à l'un des hivers les plus froids jamais enregistrés. Au moins 85 % de la zone continentale des États-Unis connaît dessous des températures de congélation, et de nombreuses régions se préparent à ce qui peut finir par être l'un des hivers les plus dévastatrices de ces derniers temps. Même des endroits aussi éloignés que Hawaii ont senti le froid, et les Etats traditionnellement chauds comme la Floride ont été touchés aussi.
Mais il semble que Buffalo, New York a connu le plus gros de la tempête. Jusqu'à présent, huit personnes sont mortes de l'exposition, et 5 pieds de neige a laissé des centaines d'autres piégés dans leurs véhicules. 140 miles de l'Interstate 90 est fermé, et est jonchées de voitures abandonnées.
Étudiant Penn State Endjie Ulysse était l'une des 14 personnes bloquées sur un bus Greyhound sur l'Interstate 90 pendant 34 heures avant que les secours mercredi après-midi par un soldat de l'État. «Je suis fatigué», dit-elle. «Je ne l'ai dormi pendant environ deux ou trois heures."
David Chronister, 42, un étudiant adulte au Collège Medaille proximité, whiled passer des heures juste après une sortie sur la I-90 pour une journée et demie. Il avait été conduite à partir de Buffalo à la ville du comté d'Erie de Hambourg.
Il a dit à NBC Nouvelles qu'il a passé «environ 36 heures dans la voiture sans nourriture -. Juste une bouteille d'eau et une couverture« Il a vérifié périodiquement Twitter et lire un livre sur sa tablette pour passer le temps. Chronister a été secouru par un policier de l'Etat mercredi et a été prise à une place de péage.
Cependant, New York est seulement un exemple. L' ensemble de l'intérieur des États-Unis ressemble à ça étant découpé par le front froid massif, et l'ampleur de ce temps dévastateur est si répandue, que ça commence à filtrer le réseau électrique.
(Reuters) - PJM Interconnection, l'opérateur de la plus grande grille de puissance aux États-Unis, a déclaré mercredi que la demande d'électricité a atteint un nouveau record pour le mois de Novembre en raison du temps froid.
La demande de pointe mardi atteint 121 987 mégawatts (MW), en tête de 114 699 MW atteint Novembre dernier.
L'hiver dernier, plusieurs centrales électriques dans PJM et ailleurs dans le Nord-Est américain était pas en mesure de fonctionner sur les jours les plus froids en partie parce qu'il n'y avait pas assez de gaz naturel pour alimenter les deux unités de puissance et chauffer les maisons et les entreprises en raison de contraintes de pipelines.
Les températures sont tombées si bas hier qu'il a appelé le jour le plus froid depuis 1976. Novembre Certaines villes, cependant, ont brisé des dossiers encore plus anciennes . Atlanta devrait avoir le plus froid après-midi depuis 1940. Kansas City a chuté à 6 degrés, battant le record de 14 degrés par rapport à 1903. Et à Detroit, la température était à égalité avec un record de 1880 de longue date.
Quand le temps commence à se briser de vieux disques de siècle, il est temps que nous devrions nous demander si le climat de la planète est en train de changer. Bien sûr, il ya la théorie largement reconnu de réchauffement de la planète, ce qui suggère que l'activité de l'humanité est en train de chauffer la planète, et est toujours un gros problème malgré le temps anormalement froid nous avons connu. Toutefois, l'ancien ingénieur de navette et la NASA conseiller John L. Casey a une idée différente. Il pense que le monde est en fait un refroidissement, et cela n'a rien à voir avec l'activité humaine.
Casey dit la preuve est claire que la terre est en pleine expansion plus froid en raison de l'activité solaire réduite.
Il dit les tendances indiquent que nous pourrions être dirigés vers des températures plus froides semblables à celles observées à la fin des années 1700 et au début des années 1800, quand le soleil est entré dans un "minimum solaire" - un phénomène avec l'activité solaire réduit de manière significative, y compris les éruptions solaires et les taches solaires.
Si il est vrai, ce serait très mauvaises nouvelles.
"Dark Winter» pose qu'une une période de froid de 30 ans a déjà commencé. Des températures glaciales et les pénuries alimentaires qui résultent inévitablement pourrait conduire à des émeutes et le chaos.
Casey dit Newsmax, "Tout ce que vous avez à faire est de cycles naturels de fiducie et de suivre les faits, et qui vous mène à la conclusion inévitable que le soleil contrôle du climat, et qu'une nouvelle ère froide a commencé."
Quel que soit le cas, nous vivons certainement une météo très étrange. Si nous sommes, en fait, dans une période de refroidissement, peut-être même un âge de glace court, nous pouvons nous attendre à faire face à des défis majeurs de notre avenir. Si l'histoire est une indication, alors nous sommes dans des jours sombres à venir. Si vous ne l'avez pas déjà, est maintenant le bon moment pour commencer à préparer vous-même pour ce temps dévastateur. Ne soyez pas pris sans les compétences et les équipements de cette année, ou une année, parce que la mère nature est absolument impitoyable.
2 mètres de neige par «effet de lac» aux Etats-Unis
Actualité météo jeu., 20 nov. 2014 18:19 CET
A l'image de l'hiver dernier, les États-Unis connaissent une précoce et vigoureuse vague de froid en raison de l'arrivée d'une masse d'air arctique en provenance du centre du Canada. Accompagnant ces températures polaires, de fortes chutes de neige se produisent actuellement sur le flanc est des grands lacs à cause de "l'effet de lac", "lake effect" en anglais.
Des chutes de neige exceptionnelles concernent les Etats-Unis depuis une semaine et sont liées à ce que l'on appelle en météorologie l'effet de lac. Ce phénomène météorologique, récurent en hiver dans la région des grands lacs aux Etats-Unis, se déclenche lorsque de l'air très froid d'origine arctique débarque et passe sur les lacs, dont les températures sont beaucoup plus douces. Cela entraine un processus de forte évaporation des eaux lacustres, entrainant une condensation importante au-dessus du lac. Cette forte condensation aboutit à la formation de nuages convectifs (parfois orageux), qui, emportés par des vents soutenus, relâchent des chutes de neige importantes dans la zone de convergence des vents (est des lacs actuellement, les vents venants de l'ouest), impactant alors cette région de façon importante.
Pour que ce phénomène soit possible, il faut néanmoins que la masse d'air soit bien plus froide que celle de l'eau du lac, et que celui-ci ne soit pas gelé. Il faut aussi que cette masse d'air parcoure une distance assez importante au-dessus des eaux pour que la condensation se fasse, environ 100km. Ces conditions sont actuellement réunies, avec des températures de l'ordre -10°C, alors que l'eau des lacs à une température proche des 10°C.
Des valeurs d'enneigement remarquables à attendre
Dû à ces conditions topo-météorologiques particulières, des accumulations très importantes de neige sont à attendre durant les prochains jours, avec parfois 10 à 15 cm de neige par heure. Dans ces conditions, on attend à l'Est des lacs Ontario et Erié des valeurs de l'ordre de 40 à 60 cm de neige localement, et plus généralement 20 à 30 cm sur ces régions. Les agglomérations de Buffalo et Oswego (Etat de New-York), fortes respectivement de 260 000 et 20 000 habitants, sont fortement touchées par ces intempéries qui risquent de mettre à mal les conditions routières. Les conditions météorologiques ne reviendront à la normale que lorsque les vents changeront provisoirement d'orientation, à partir de Jeudi. Crédit : La Chaîne Météo
Des phénomènes similaires peuvent apparaitre en France en cas de températures fortement négatives sur les côtes de la Manche et d'un flux orienté au nord-est.
La Russie met en garde les États-Unis contre la fourniture 'aide défensive mortelle »à l'Ukraine
21 Novembre 2014 00:36
Moscou a mis en garde Washington un changement de politique potentiel de fournir Kiev d'une «aide non létale» à «armes meurtrières défensives", malaxé comme vice-président américain se rend en Ukraine, serait une violation directe de tous les accords internationaux.
Un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les rapports de livraisons possibles américains "armes défensives" à l'Ukraine seraient considérées par la Russie comme un "signal très grave."
«Nous avons entendu répété confirmations de l'administration [américaine], qu'elle ne fournit une aide non létale à l'Ukraine. Si il ya un changement de cette politique, nous parlons d'un facteur de déstabilisation grave qui pourrait sérieusement affecter l'équilibre des forces dans la région ", porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch mis en garde.
Ses remarques Suivez-nous la déclaration de sous-conseiller pour la sécurité nationale Tony Blinken mercredi lors d'une audience devant le Comité sénatorial des affaires étrangères, dans laquelle il dit que Biden peut offrir la prestation de "armes défensives létales» comme il se rend en Ukraine. Assistance létale "reste sur la table. Il est quelque chose que nous cherchons à ", dit Blinken.
"Nous avons payé l'attention non seulement à de telles déclarations, mais aussi pour le voyage des représentants des bataillons de volontaires ukrainiens à Washington, qui ont tenté de mobiliser le soutien de l'administration américaine," a déclaré Loukachevitch.
Le ministère a précisé qu'une telle décision par Washington violerait un certain nombre d'accords.
"Ceci est un signal très grave pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cela constitue une violation directe des accords, y compris ceux obtenus en partenariat avec les États-Unis. Je veux parler de la Déclaration de Genève du 17 Avril ", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Le président ukrainien Petro Porochenko a demandé l'aide des États-Unis mortel lors d'une visite à Washington en Septembre.
Le vice-président américain qui est arrivé à Kiev jeudi soir n'a pas encore fait d'annonce officielle, mais les sources de Reuters pointer à la possibilité que des États-Unis pourrait augmenter d'un "non-létale" programme d'aide à Kiev au lieu d'opter pour fournir des armes.
Dans le cadre du programme d'aide non-létale, les Etats-Unis pourrait offrir à l'Ukraine véhicules Humvee et première de radars mais que les fonctionnaires ont souligné, ces livraisons ne modifier peu probable que le conflit. Précédent aide non létale à l'Ukraine a annoncé en Septembre inclus matériel militaire tels que les unités de contre-mortier détection, gilets pare-balles, des jumelles et autres engins 53 millions de dollars.
Dans le même temps, la branche diplomatique des États-Unis a annoncé qu'il continuera à envoyer des conseillers à Kiev et a alloué des fonds à l'Ukraine pour lutter contre ce à la fois aux États-Unis et l'Ukraine voit comme une menace de la Russie.
"Les Etats-Unis, comme vous le savez sans doute, fournit environ 116 millions de dollars en assistance à la sécurité pour aider l'Ukraine dans cet effort", a déclaré le porte-parole du département d'Etat Jeff Rathke jeudi. "Cette assistance comprend également le conseil et la formation, et les Etats-Unis continuera à envoyer des équipes de conseillers à Kiev pour aider à améliorer les soins médicaux combat de l'Ukraine et d'identifier les domaines d'assistance de sécurité supplémentaire ".
Rathke a également déclaré que l'aide létale à l'Ukraine est pas encore "de la table."
"Notre position sur l'aide létale n'a pas changé. Rien est sur la table, et nous continuons à croire qu'il n'y a pas de solution militaire. Mais nous, à la lumière des actions de la Russie, comme le candidat l'a mentionné hier dans son témoignage, cela est - comme il a indiqué, ceci est quelque chose que nous devrions examiner ", a déclaré Rathke.
Pour l'instant tout sera décidé vendredi quand Biden devrait avoir des entretiens avec le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk et président de Petro Porochenko. Après les entretiens, M. Biden et Porochenko va faire une déclaration de presse conjointe.
Au milieu de l’hystérie à propos de ce que les dirigeants occidentaux ont dit à Poutine lors du sommet du G20 Brisbane (réponse: rien de nouveau ou d’important), les médias ont entièrement ignoré certains commentaires très intéressants sur le MH17 que Obama a fait dans son discours à l’Université du Queensland. Ses paroles précises (tirées du site de la Maison Blanche) ont été les suivantes :
« Nous sommes à la tête de la communauté internationale dans la lutte pour détruire le groupe terroriste ISIL. Nous sommes leader dans le traitement contre le virus Ebola en Afrique de l’Ouest et dans l’opposition à l’agression de la Russie contre l’Ukraine — qui est une menace pour le monde, comme nous l’avons vu dans la destruction épouvantable du MH17, une tragédie qui a pris tant de vies innocentes, dont vos concitoyens. Comme votre allié et ami, l’Amérique partage la douleur de ces familles australiennes, et nous partageons la détermination de votre nation pour la justice et la responsabilité. Donc, oui, nous allons une partie de cette responsabilité. C’est notre contrat. C’est un fardeau que nous portons volontiers sur nos épaules. »
Obama a joué son truc sournois, comme souvent, de parler de la tragédie du MH17 en conjonction avec sa condamnation de la politique russe (de l’agression de la Russie) envers l’Ukraine. De cette façon, il continue à donner l’impression que la Russie a descendu le MH17.
Cela ne devrait pas porter à confusion. Ce qui est frappant, c’est que, dans ce discours, prononcé en Australie, où la tragédie MH17 est une question très chaude, Obama n’a pas dit que la Russie a descendu le MH17 et il n’a pas dit que les forces de Novorossia ont descendu le MH17. Il n’a même pas dit (comme il l’a dit dans le passé) que le MH17 a été abattu par un missile sol-air depuis le territoire contrôlé par les forces de Novorossia. A la place, Obama dit maintenant que la Russie est responsable de la perte du MH17 : par son agression supposée contre l’Ukraine, elle a créé les conditions qui ont conduit au tir contre le MH17.
Cela laisse effectivement ouverte la possibilité (pour la première fois venant d’Obama ou de qui que ce soit dans l’administration des États-Unis) que les Ukrainiens pourraient être responsable du tir sur le MH17.
Avec un caractère aussi instable que celui d’Obama, on ne peut jamais être complètement sûr, mais ça me semble franchement sonner comme une retraite vers une position de repli. On est en tout cas très loin de revendications catégoriques faites par Obama et Kerry au lendemain de la tragédie.
Tout cela me fait me demander ce qui a été dit à Obama par ses chefs du renseignement, alors que de plus en plus d’informations suintent sur le tir du MH17.
Alexander Mercouris Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr
Source : Obama in retreat on MH17 (vineyardsaker, anglais, 17-10,2014)
L'avion MH17 de Malaysia Airlines : une attaque sous fausse bannière du régime de Kiev
Michel Chossudovsky Global Research jeu., 20 nov. 2014 18:41 CET Traduction: Julie Lévesque pour Mondialisation.ca
Lors du Sommet de l'APEC à Pékin, le premier ministre australien Tony Abbott, l'hôte des réunions, du G20 à Brisbane, a laissé entendre en termes clairs au cours d'une rencontre de 15 minutes avec le président russe Vladimir Poutine, que Moscou était responsable de l'attentat du vol MH17 de Malaysia Airlines en Ukraine.
Lors de la réunion, M. Abbott aurait déclaré que « la Russie avait armé les rebelles qui ont abattu l'avion et tué 38 Australiens ». M. Abbott a déclaré que « le MH17 a été détruit par un missile lancé de l'est de l'Ukraine avec un lanceur provenant de la Russie et qui lui a été rendu par la suite, [ajoutant que cette] affaire était très sérieuse. "
Le Centre de recherche sur la mondialisation a offert a dès le départ une importante couverture médiatique à l'attaque du MH17. Les preuves et l'analyse de l'incident invalident les accusations du premier ministre Abbott et indiquent clairement une attaque sous fausse bannière initiée par le régime de Kiev, soutenu par les États-Unis et l'OTAN, ainsi qu'un camouflage par les enquêteurs australiens et néerlandais.
Rappelons-nous que Washington a utilisé l'attaque contre le MH17 comme prétexte pour imposer des sanctions économiques à la Fédération de Russie.
Les médias et les gouvernements occidentaux ont tout fait pour supprimer et déformer les éléments de preuve indiquant que le MH17 n'a pas été abattu par un missile Buk, mais bien par un avion militaire ukrainien.
Le compte-rendu d'un contrôleur aérien espagnol sur Twitter [traduit de l'espagnol]
Un des premiers compte-rendus (en temps réel) indiquant la présence de deux avions militaires ukrainiens a été révélé par des messages Twitter du contrôleur aérien espagnol le jour des attaques.
11:48 - 17 juillet 2014
« L'avion B777 volait escorté par des chasseurs ukrainiens deux minutes avant de disparaître du radar »
11:54 - 17 juillet 2014
« Si les autorités de Kiev veulent dire la vérité, 2 avions de chasse volaient très près quelques minutes avant, n'a pas été abattu par un combattant »
12:00 - 17 juillet 2014
« L'avion B777 de Malaysia Airlines vient juste de disparaître et les autorités militaires de Kiev nous ont informé de l'attentat, comment pouvaient-ils savoir ? »
12:00 - 17 juillet 2014
« 7:00 minutes après [la disparition de l'avion], l'attentat a été annoncé, plus tard, du personnel étranger a pris le contrôle de notre tour, ils ont encore ici »
« Tout cela est enregistré dans les radars, pour les incrédules, abattu par Kiev, ici nous le savons et les contrôleurs aériens de l'armée le savent aussi »
13:15 - 17 juillet 2014
« Ici, les commandants militaires sont en charge et admettent que l'armée suit peut-être d'autres ordres, mais pas les pro-russes »
13:29 - 17 juillet 2014
« Le ministre de l'Intérieur savait ce que les chasseurs faisaient dans la région, pas le ministre de la Défense »
13:31 - 17 juillet 2014
« L'armée confirme que c'était l'Ukraine, mais ne sait toujours pas d'où venait l'ordre » (Spanish Air Controller @ Kiev Borispol Airport: Ukraine Military Shot Down Boeing MH#17, Global Research News, 18 juillet 2014)
Le compte Twitter du contrôleur aérien espagnol a été fermé par Twitter. Ce compte-rendu de la circulation aérienne de Kiev a été rejeté par les grands médias comme étant « une théorie du complot ». Les enregistrements audio des communications entre la tour de contrôle et l'avion n'ont pas été rendus publics.
Le rapport du pilote allemand Peter Haisenko
Dans une analyse novatrice, le pilote allemand Peter Haisenko a indiqué la présence de ce qui semblait être des trous de balle et n'auraient pas pu être causés par un missile Buk : « La cabine de pilotage présente des traces de tirs d'artillerie. On peut voir les trous d'entrée et de sortie. Le bord d'une partie des trous est plié vers l'intérieur. Ce sont les plus petits trous, ronds et bien définis, montrant des points d'entrée, fort probablement ceux d'un projectile de calibre 30 mm. » (Revelations of German Pilot: Shocking Analysis of the "Shooting Down" of Malaysian MH17. "Aircraft Was Not Hit by a Missile", Peter Haisenko, 9 septembre 2014) Censure du reportage de la BBC sur des témoins oculaires
Dans un reportage tourné dans l'est de l'Ukraine peu après l'incident (retiré par la suite), la BBC a présenté des témoignages selon lesquels le MH17 avait été abattu par un avion militaire.La BBC a censuré son propre reportage. Ce dernier, incluant la vidéo ont été supprimés par la BBC : Les habitants des villages voisins sont convaincus d'avoir vu des avions militaires dans le ciel peu avant la catastrophe. Selon eux, ce sont les chasseurs qui ont abattu le Boeing.
Le gouvernement ukrainien rejette cette version des faits. Ils croient que le Boeing a été abattu à l'aide d'un missile lancé par un système « BUK » provenant de Russie.
La reporter de la BBC Olga Ivshina et la productrice Oksana Vozhdayeva ont décidé de trouver l'endroit où le missile aurait été lancé [...]
Témoin n ° 2 : ... Et il y avait un autre avion, un avion militaire, à ses côtés. Tout le monde l'a vu.
Témoin n ° 1 : Oui, oui. Il volait en dessous de lui, parce qu'on pouvait le voir. Il volait en dessous, de l'avion civil.
Reportage vidéo original de la BBC : conservé dans la mémoire-cache de Google
[La vidéo originale de la BCC ainsi que son reportage ont été supprimés de la mémoire-cache de Google]
Voici le reportage du service russe de la BBC, republié sur Internet.
- voir clips sur site -
(Voir Deleted BBC Report. "Ukrainian Fighter Jet Shot Down MHI7, Donetsk Eyewitnesses, Global Research News, 10 septembre 2014)
Le rapport de Michael Bociurkiw, observateur de l'OSCE
Michael Bociurkiw, chef du groupe d'observateurs de l'OSCE, a confirmé à la fin juillet dans une entrevue télé à la CBC (qui n'a pas été censurée) la présence de trous de mitrailleuses dans le fuselage (ce qui porte à croire qu'un avion militaire plutôt que d'un missile était en cause). Dans le reportage de la CBC l'observateur de l'OSCE Michael Bociurkiw mentionne la présence de trous de balles dans le MH17, mais dit n'avoir toujours pas trouvé de missile.
- voir clips sur site -
Source originale: http://www.cbc.ca/news/world/malaysia...- L'observateur de l'OSCE Michael Bociurkiw mentionne la présence de trous de balles dans le MH17, mais dit n'avoir toujours pas trouvé de missile.
Rapport officiel du régime Kiev sur l'attentat contre le MH17
Il convient de noter qu'une semaine après la déclaration de Michael Bociukiw, le régime de Kiev a publié son rapport officiel (7 août) sur l'attentat du MH17, rédigé par le bureau du renseignement de l'Ukraine et le Service de sécurité ukrainien (SBU). Ce rapport frôlant l'absurde a à peine été reconnu par les médias traditionnels.
Selon le rapport de la SBU intitulé Des terroristes et des militants ont planifié une attaque terroriste cynique contre un avion civil d'Aeroflot, les milices de Donetsk (avec le soutien de Moscou) visaient un avion de ligne de Russian Aeroflot et ont abattu l'avion de ligne malaisien MH17 par erreur. Voilà la version officielle du gouvernement ukrainien, laquelle n'a pas été signalée par les médias dominants, ni mentionnée « officiellement » par les gouvernements occidentaux.
Selon le régime de Kiev, la milice de Donetsk n'avait pas l'intention d'abattre le MH17 de Malaysia Airlines. Ce que les « rebelles pro-russes » visaient était un avion de passager de Russian Aeroflot.
Le MH17 a été abattu « par erreur », selon une déclaration officielle du chef des services secrets de l'Ukraine, Valentine Nalyvaichenko (Ukraine News Service, 7 août, 2014).
Selon le chef du SBU Valentine Nalyvaichenko, qui accuse tout bonnement le gouvernement russe d'avoir planifié d'abattre un avion de Russian Aeroflot:
« Les agences ukrainiennes de renseignement et d'application de la loi ont conclu au cours de l'enquête sur l'attentat terroriste contre le Boeing [...] qu'à ce moment-là, ce jour-là, le 17 juillet, des mercenaires militaires et des terroristes de la Fédération de Russie prévoyaient perpétrer une attaque terroriste contre un avion de passagers d'Aeroflot en route de Moscou à Larnaca [...] comme prétexte à la poursuite de l'invasion russe »
« Cette attaque terroriste cynique était prévue le jour où l'avion [Malaysia Airlines] passait par là. Elle été planifiée par des criminels de guerre comme prétexte pour que la Fédération de Russie poursuive son invasion militaire, c'est-à-dire qu'elle lui donnerait un casus belli », a-t-il ajouté.
Donc, selon Nalyvaichenko, les terroristes ont abattu l'avion de ligne de la Malaisie par erreur. » (Ukraine Interfax News, 8 août 2014) Nalyvaichenko a dit que le gouvernement de Kiev avait tiré cette conclusion « dans le cadre de sa propre enquête sur l'attentat de MH17 ».
Selon le principal tabloïde britannique, The Mail on Sunday, citant le chef du renseignement ukrainien, le motif insidieux des rebelles pro-russes (soutenus par Moscou) était d'abattre un avion commercial russe dans le but d'accuser le gouvernement ukrainien. L'objectif de cette prétendue opération secrète « sous fausse bannière » était de créer un prétexte légitime et crédible pour que Vladimir Poutine puisse déclarer la guerre à l'Ukraine.
Obamacare signe-ups ont été gonflés Avec régimes de soins dentaires
Par Alex Wayne 20 novembre 2014 20:36 GMT +
Les gens essaient d'acheter une assurance santé vertu de la Loi sur les soins abordables le 20 Mars 2014 à Miami.
L'administration Obama a déclaré qu'elle a calculé de manière erronée le nombre de personnes ayant une couverture de santé en vertu de la Loi sur les soins abordables, ajoutant incorrectement 380 000 abonnés dentaires à porter le total de plus de 7 millions.
Le nombre précis des plans de soins de santé complets est de 6,7 millions au 15 octobre un porte-parole du ministère américain de la Santé et des Services humaines a confirmé aujourd'hui, en disant aux États-Unis ne comprennent régimes de soins dentaires dans les prochains rapports.
«L'erreur que nous avons fait est inacceptable», a déclaré la santé et des services Secrétaire Sylvia Mathews Burwell sur son compte Twitter vérifié. «Je communiquerai clairement que dans tout le département."
L'erreur a été mis en lumière par les enquêteurs républicains à la Chambre de surveillance et du Comité de réforme du gouvernement, en utilisant les données qu'ils proviennent des US Centers for Medicare et Medicaid Services.
Le sort de l'Obamacare
"Une erreur a été commise dans le calcul du nombre de personnes atteintes inscriptions marché effectuated», a déclaré Kevin Griffis, un porte-parole pour le ministère des Services sociaux et de la santé des États-Unis. "Les personnes qui ont à la fois la couverture médicale et dentaire du marché ont été à tort comptabilisés dans nos récentes annonces," a t-il déclaré dans un e-mail.
Le nouveau chef met inscription court d'une estimation 2013 par le Congressional Budget Office , adoptée l'année dernière comme un objectif par l'administration Obama, que 7 millions de personnes seraient inscrits cette année. Les fonctionnaires fédéraux dit en Septembre, ils avaient 7,3 millions de personnes se sont inscrites dans la couverture par de nouveaux échanges d'assurance gérés par le gouvernement. Ils ne distinguent pas entre les régimes de soins médicaux et dentaires, de rupture de la pratique antérieure sans préavis.
No More dentaire
"Aller de l'avant uniquement les personnes ayant une couverture médicale seront inclus dans nos numéros d'inscription effectuated", a déclaré Griffis.
Alliant régimes de soins dentaires et médicaux permettent à l'administration affirment que l'inscription était de plus de 7 millions. Le mouvement aussi en partie obscurci la attrition de plus de 1 million le nombre de personnes inscrites à l'assurance médicale.
L'administration a fourni des informations sur les plans dentaires séparément dans les communications antérieures. En mai, le gouvernement a indiqué que 8 millions ont été signés pour les plans de santé et 1,1 millions dans l'assurance dentaire.
Puis, en Septembre, les chiffres sont devenus moins transparente. L'administrateur de l'agence d'assurance-maladie, Marilyn Tavenner, a publié une nouvelle figure de l'inscription, obtenu à partir de compagnies d'assurance qui participent aux échanges: 7,3 millions de personnes ont été "inscrits dans la couverture de marché de l'assurance santé," dit-elle lors d'une audition par le comité de surveillance républicain dirigé.
Tranquillement Ajouté
Tavenner n'a pas précisé ou éclater régimes de soins dentaires. Reporters demandé un porte-parole de son agence, Aaron Albright, pour plus de détails sur le nombre après l'audience: Il a dit qu'il avait aucune information supplémentaire à ce sujet.
"Après vantant 8 millions initiaux signe-ups pour les plans médicaux, quatre mois plus tard ils se sont engagés dans un effort concerté pour masquer un taux de peut-être un million ou plus inscrits abandon lourd en ajoutant régime de soins dentaires signe-ups tranquillement à échanger des numéros, "républicain Darrell Issa de Californie, président du comité de surveillance, a déclaré dans un e-mail à partir d'un porte-parole.
Charles Gaba, un blogueur basé dans le Michigan Bloomfield Hills, qui soutient la Loi sur les soins abordables protection du patient et et a inscription prévision précise, a été parmi ceux qui ont trouvé l'annonce de Tavenner encourageant. Il avait prédit inscription subirait attrition d'environ 3 % par mois; La figure de Tavenner suggéré le taux était plus faible, seulement environ 2 %.
"Ce sont des nouvelles fantastiques," il a écrit à l'époque.
Il a dit hier qu'il est "consterné" pour trouver des plans dentaires ont été inclus dans la figure.
Déplacement estimations
«Je ne vois vraiment pas ce que le point serait d'être trompeuse sur ce nombre," at-il dit dans un entretien téléphonique. "Même si elle avait été de 6,9 millions, je ne vois pas cela comme une chose terrible."
Le CBO, qui prévoit l'inscription en vertu de la Loi sur les soins abordables, projeté en 2013 que 7 millions de personnes serait signé en 2014 avant de baisser l'estimation de 1 million au début de cette année.
L'administration Obama a déjà dit que l'inscription serait éroder de la figure 8 millions. Certains clients ne payaient leurs primes ou ont cessé de payer. Certains ont peut-être trouvé une autre protection, comme à travers un nouvel emploi; d'autres ont peut-être décidé le programme ne valait pas le prix.
"Au lieu d'offrir la une comptabilité exacte public, l'administration engagé dans un effort pour cacher et minimiser le nombre de décrocheurs», a déclaré Issa.
Non assurés Goutte
Le succès de l'Affordable Care Act doit être mesurée principalement par un "nombre fondamentale,« le taux assurés États-Unis, le secrétaire américain de la santé a dit. Ce nombre est en baisse d'environ quatre points de pourcentage cette année à 13,4 %, selon Gallup Inc.
Après l'annonce de Tavenner en Septembre que 7,3 millions de personnes avaient signé, aides au comité de surveillance exigé données brutes de l'agence Medicare. Semaines de négociations ont donné 289 protégé par mot de passe des feuilles de calcul Excel, chaque inscription soit dans les plans de santé Affordable Care Act d'une seule compagnie d'assurance.
En plus de l'inscription, les feuilles de calcul comprennent des informations telles que les recettes prime chaque plan a reçu ainsi que le montant des crédits d'impôt a été payé par le gouvernement, pour actualiser les primes. Divisant le revenu total des primes par l'inscription dans les plans, les aides du comité remarqué que certains plans avaient primes de moins de 60 $ par mois.
Les plans à bas prix ont également reçu peu à la manière des crédits d'impôt. Couverture dentaire vendu sous l'ACA ne sont pas éligibles pour les crédits, sauf si elle est combinée avec un plan de la santé. Dans ce cas, le crédit subventionne premier de la prime pour la couverture médicale, et tout ce qui reste va au régime de soins dentaires.
Seuil critique
Le seuil de 7 millions semble être important pour l'administration, a déclaré Douglas Holtz-Eakin , président du Forum d'Action américaine, un groupe de défense de Washington aligné avec les républicains qui se sont opposés au droit de la santé.
"Il est un peu bizarre," Holtz-Eakin, ancien directeur du CBO, a déclaré. «Habituellement, l'objectif est que la prévision de frapper la réalité, mais la réalité est ici massée à frapper les prévisions."
Les données dentaire régime peuvent ajouter à un problème croissant de la crédibilité de l'administration Obama, Holtz-Eakin a dit. Récemment, l'administration a réfuté remarques par un ancien conseiller, Massachusetts Institute of Technology professeur d'économie Jonathan Gruber , suggérant que les démocrates tromper le public lorsque la loi a été adoptée en 2010.
"Le n ° 1 message le plus efficace contre l'Affordable Care Act est: ils ont menti à vous de le faire à travers", a déclaré Holtz-Eakin dans une interview téléphonique. «Les gens croient que années après son passage. La méfiance est déjà là, et ils ne font rien mais l'aggraver. "
Burwell, le secrétaire à la santé, a déclaré lors d'une manifestation le 10 novembre que Obamacare inscription était de 7,1 millions en Octobre, 200.000 de moins qu'en Août, encore une fois sans sortir régimes de soins dentaires. "Voilà le nombre de personnes actuellement inscrits et payer sur le marché", a déclaré Burwell à l'événement, qui a été accueilli par le démocrate-alignés Center for American Progress .
Burwell a rapporté le nombre Octobre après Ted Strickland , ancien gouverneur démocrate de l'Ohio qui a animé l'événement, lui a demandé de répondre aux critiques qui disent que l'administration Obama n'a pas été transparent sur l'inscription ou primes vertu de la Loi sur les soins abordables.
«En termes de cette question de la transparence, ce que nous essayons de faire est de nous assurer que nous sommes clairs», a déclaré Burwell. "Ce que nous essayons de faire est de vous donner des informations lorsque nous avons qui est précis."
[Affaire de Margerie, accident ou attentat ?] 1ère partie : un accident bizarre qui en rappelle un autre
20 novembre 2014 The French Saker
Préambule Un mois déjà, mais on n’en parle plus. « Accident ». Classé et oublié. Et pourtant…
21 octobre 2014, 23h57 (heure de Moscou) : le Falcon 50 transportant Christophe de Margerie, le patron de Total, percute l’engin de déneigement que conduit Vladimir Martynenko, un simple employé, sur la piste de décollage de l’aéroport moscovite de Vnoukovo. Les occupants de l’avion (3 membres d’équipage et Christophe de Margerie) meurent sur le coup.
Dès le 25 octobre, sur le site vigile.net, Richard Le Hir s’interrogeait, en constatant une bien étrange similitude.
Nos remerciements à lui et au site vigile.net de nous autoriser à reproduire ici des éléments que l’on ne trouve pas dans les médias grand public.
Le Saker francophone --------------------------
1ère partie : un accident bizarre qui en rappelle un autre
Après le décès du PDG de Total dans des circonstances tragiques à Moscou, demandons-nous qui pouvait avoir intérêt à ce qu’il disparaisse.
Précisons d’entrée de jeu qu’il n’existe à l’heure actuelle aucune indication que l’accident survenu à l’aéroport Vnoukovo de Moscou, et qui a coûté la vie au PDG de Total, Christophe de Margerie, ainsi qu’aux trois membres de l’équipage de l’avion privé qui devait le ramener à Paris, pourrait cacher un attentat.
L’Affaire Mattei
Cependant, les liens personnels du dirigeant de la pétrolière française avec Vladimir Poutine, ses positions sur l’utilisation du dollar US comme référence dans les transactions sur le pétrole, et le contexte géopolitique actuel, nous forcent à faire un rapprochement avec la disparition dans des circonstances similaires d’un autre acteur important de l’industrie pétrolière il y aura exactement 52 ans dans quelques jours, Enrico Mattei, alors PDG de l’Ente Nazionale Idrocarburi, l’ENI, une société d’État italienne.
Rappelons les faits.
Le soir du 27 octobre 1962, en pleine tempête, l’avion privé qui le ramène de Catane, en Sicile, à Milan, s’écrase à la suite d’une déflagration dans un petit village de Lombardie quelques minutes avant l’heure prévue pour son arrivée. Selon les conclusions cumulatives de plusieurs enquêtes dont la dernière remonte au milieu des années 1990, l’ouverture du train d’atterrissage de l’appareil a déclenché le détonateur d’un engin explosif placé subrepticement à bord avant le décollage.
Héros de la résistance antifasciste italienne pendant la Deuxième Guerre mondiale, il s’était vu confier par le gouvernement dès la fin de celle-ci, la responsabilité de démanteler l’Azienda Generale Italiana Petroli (Agip), la pétrolière nationale créée sous Mussolini.
Découvrant son potentiel, il s’appliquera plutôt à restructurer l’entreprise et la transformer en l’un des atouts économiques les plus importants du pays. En 1949, la découverte d’un important champ pétrolier et gazier dans la vallée du Pô, le fleuve qui traverse le nord du pays, l’amène à déclarer que l’Italie pourrait devenir autosuffisante en matière d’énergie.
Profitant d’une très bonne couverture de la presse italienne, il suggère que le pays, à cette époque encore durement touché par les répercussions de la guerre, va enfin connaître la prospérité. Jouissant d’un statut juridique hybride qui lui permet d’être cotée en bourse bien qu’elle appartienne à l’État, Agip voit son titre grimper en flèche, et l’entreprise devient très rapidement l’une des plus solides et des plus importantes du pays.
Mais Mattei a pris quelques libertés avec la réalité. Le territoire de Cortemaggiore, dans la vallée du Pô, renferme en fait une certaine quantité de gaz et seulement un peu de pétrole. Assez cependant pour en justifier l’exploitation commerciale.
La stratégie de Mattei est d’utiliser le gaz naturel pour alimenter le développement d’une industrie nationale dans le nord du pays. Elle sera couronnée de succès, au point d’être à l’origine de ce qu’on qualifiera de « miracle économique italien ». Mattei réinvestit les importants profits que génère les ventes de gaz naturel dans l’exploration, le développement, la production et la commercialisation du pétrole et du gaz, et dans le développement d’un réseau de gazoducs.
Avec l’obtention de l’exclusivité des droits pour l’exploration et la production de gaz et de pétrole sur le territoire national, Agip parvient à maintenir ses profits à un niveau élevé, ce qui déclenche rapidement les convoitises du secteur privé. Mais elle jouit du soutien de la gauche, influente à cette époque.
N’hésitant pas à soudoyer les politiciens au besoin, Mattei propulse Agip dans dans tous les secteurs économiques, et notamment la presse dont il a découvert la puissance. Agip devient ainsi propriétaire de plusieurs journaux et de deux agences de presse. En 1953, le parlement italien adopte une loi créant l’ENI (Ente Nazionale Idrocarburi) et y incorpore Agip. Mattei est nommé PDG, et l’ENI devient sa chose.
Il commence alors à s’intéresser au marché international du pétrole. Vu le statut de son entreprise comme société d’État, il doit obtenir le soutien des milieux politiques, ce qu’il fait en exploitant la sympathie de l’opinion publique à son endroit. Habile communicateur, il sait trouver les mots qui font image. C’est à lui que l’on doit la paternité de l’expression « Les sept soeurs » pour personnifier les géants mondiaux du pétrole de l’époque. Le journaliste et auteur britannique Anthony Sampson reprendra cette image dans le best-seller mondial qu’il leur consacrera en 1975 pour décrire le cartel qu’elles sont parvenues à former. Pour briser l’oligopole des Sept Sœurs, Mattei va conclure des ententes avec les pays les plus pauvres du Moyen-Orient et ceux de l’Europe de l’Est, alors sous la domination de l’Union Soviétique. En 1959, il se rend à Moscou, où il négocie avec les Russes un accord d’exportation de pétrole vers l’Italie en pleine Guerre froide, contre les protestations de l’OTAN et des États-Unis.
Il soutient également des mouvements indépendantistes contre les pouvoirs coloniaux, ce qui permettra à l’ENI de tirer parti de la rancœur des premiers contre les seconds dans des pays nouvellement indépendants comme l’Algérie. À ses détracteurs qui l’accusent de faire le jeu des communistes et de rendre l’Italie dépendante des exportations soviétiques, Mattei rétorque qu’il s’approvisionne auprès des fournisseurs qui lui offrent les meilleurs prix.
Mattei conclura ainsi des accords avec la Tunisie et le Maroc, à qui il a offert un partenariat à 50/50 pour l’extraction du pétrole. Ces accords avantageux pour des pays pauvres se distinguent fortement des concessions normalement proposées par les grandes compagnies pétrolières. À l’Iran et à l’Égypte, il propose en plus de prendre entièrement à la charge de l’ENI le risque de l’exploration. En l’absence de découvertes, ils n’auront pas un sou à débourser. Dès la fin des années 1950, l’ENI est déjà en mesure de concurrencer des géants comme Esso ou Shell, et pousse l’outrecuidance jusqu’à financer le FLN (Front de libération nationale) algérien contre l’État français alors en pleine guerre contre lui.
En 1960, après avoir conclu un accord avec l’Union Soviétique et pendant qu’il en négocie un autre avec la Chine de Mao-Tsé-Toung, Mattei annonce aux médias la fin du monopole américain sur le pétrole. Les premières réactions sont conciliantes, et l’ENI est invitée à prendre part au partage des zones de prospection dans le Sahara.
Mais, tenu par ses engagements envers les nationalistes algériens, Mattei fait de l’indépendance de l’Algérie une condition sine qua non de son acceptation. Il devient alors une cible de l’OAS, l’organisation terroriste française d’extrême-droite opposée à l’indépendance de l’Algérie, qui le menace même de mort.
Du côté américain, la moutarde commence singulièrement à monter au nez du Secrétariat d’État, du Pentagone et de la CIA, sans parler du lobby pétrolier qui s’agite en coulisses. Déjà en 1958, un rapport classé du National Security Council le décrivait comme un dangereux gêneur. Il faut trouver le moyen de l’amener à la raison. Des pressions intenses sont exercées par l’entremise de l’inoxydable Giulio Andreotti, figure emblématique du Parti de la Démocratie-Chrétienne. Ne lui a-t-il pas facilité sa montée en puissance dans les divers postes ministériels d’importance qu’il a occupés entre 1954 et 1962 (Intérieur, Finances, Trésor, Défense) ? Convaincu de la justesse de ses positions et de la noblesse de sa cause, Mattei ne recule pas. Pire, il en rajoute.
Son décès dans des circonstances aussi dramatiques cause un électro-choc en Italie, et une enquête est ouverte pour conclure rapidement à un accident. Mais le doute subsiste et des enquêtes ultérieures iront même jusqu’à mettre en cause le ministre Andreotti. Il faut dire que pendant la durée de son mandat à l’ENI, Mattei s’est fait des ennemis très puissants. Les Américains, l’OAS, et même la mafia, aux magouilles de laquelle il a refusé de se prêter. .
Philippe Thyraud de Vosjoli, un ancien agent des services français de renseignement, déclarera que les services secrets français étaient à l’origine de l’attentat, pour empêcher que l’ENI ne supplante les intérêts pétroliers français en Algérie. Mais Thyraud de Vosjoli est peu crédible. Il s’est lié d’amitié avec James Angleton, un dirigeant légendaire de la CIA, alors qu’il était détaché à Washington par le contre-espionnage français de 1951 à 1963, et il est devenu un auxiliaire de la CIA [1]. Rappelé à Paris en 1963, il préfèrera démissionner et s’installer aux États-Uni, ce qui en dit long sur l’évolution de ses loyautés.
C’est toute cette histoire qui est brillamment racontée par le réalisateur italien de grand talent et maître de l’école du néo-réalisme, Francesco Rosi, dans son film intitulé « Il caso Mattei », en français « L’Affaire Mattei », qui sortira en salles en 1972 après avoir gagné la palme d’or au Festival de Cannes. Au lendemain de sa sortie, les droits sont rachetés par la Paramount, un géant américain de la distribution, qui le présente quelques jours dans un cinéma de Manhattan, avant de le retirer. Aucune VHS ni aucun DVD de ce film n’a jamais été produit.
Ce film serait donc introuvable, si ce n’était de sa diffusion occasionnelle par la RAI (radio-télévision italienne). On peut ainsi le retrouver en version originale intégrale sur YouTube. Depuis quelques mois on en retrouve même une version d’excellente qualité sous-titrée en anglais que voici [2].
En préparant son film en 1970, Francesco Rosi a demandé au journaliste Mauro De Mauro d’enquêter sur les derniers jours de Mattei en Sicile. De Mauro a mis la main sur un enregistrement de son dernier discours et passé plusieurs jours à l’étudier. Huit jours après avoir mis la main sur cette cassette, le 16 septembre 1970, De Mauro disparaît sans laisser de traces. Son corps n’a jamais été retrouvé.
En 1994, trois mafiosi arrêtés dans les rafles qui suivent l’assassinat des juges Falcone et Borsellino en Sicile, Tommaso Buscetta, Gasparo Muloto et Gaetano Ianni, déclarent chacun lors d’interrogatoires auxquels ils se prêtent en échange d’un allègement de peine qu’un accord avait été passé entre la Cosa Nostra américaine et la mafia sicilienne en vue d’éliminer Mattei pour le compte d’importants intérêts américains auxquels il causait du tort au Moyen-Orient.
Il faut savoir que les services secrets américains ont établi de longue date des liens avec la mafia. Désireux d’obtenir son concours pour faciliter la libération de la Sicile durant la Deuxième Guerre mondiale, ils relâchent en échange le célèbre gangster Lucky Luciano, détenu en prison pour une peine très longue pour le déporter vers la Sicile. Cette collaboration se révèle fructueuse et connaîtra des suites, comme l’expose le réalisateur Francesco Rosi dans le film qu’il consacre à Luciano tout de suite après avoir réalisé l’Affaire Mattei.
Voilà qui règle l’Affaire Mattei. Christophe de Margerie
Mais elle nous amène presque automatiquement à nous demander si nous ne serions pas maintenant en face d’une Affaire de Margerie. En effet, si le profil de celui-ci est tout de même assez différent de celui de Mattei, il n’en reste pas moins qu’il partage avec ce dernier la particularité de ne pas hésiter à piétiner allègrement les plates-bandes du gouvernement des États-Unis et de l’industrie pétrolière américaine.
Déclarer publiquement comme il l’a fait l’an dernier que le maintien du dollar US comme référence pour les prix du pétrole n’a plus sa raison d’être constitue une attaque directe contre le Trésor américain qui profite immensément et indûment de ce privilège. L’abandon de cette référence lorsqu’elle surviendra éventuellement aura des retombées économiques et politiques colossales, au point que les États-Unis soient prêts à tout pour en retarder l’échéance le plus longtemps possible.
N’en retenons pour preuve que deux événements qui ont dominé la scène médiatique pendant des mois lorsqu’ils sont survenus : la disgrâce spectaculaire de l’ancien président du FMI et favori à la présidentielle française, Dominique Strauss Kahn, et l’exécution sommaire du président Mouammar Kadhafi par un commando français chargé de cette mission à l’issue de l’opération de l’OTAN contre son régime.
DSK et Kadhafi avaient eu l’audace de suggérer l’abandon du dollar US comme monnaie de réserve et son remplacement par une combinaison de plusieurs devises, d’or et de droits de tirage spéciaux. Ils ont même collaboré à la réalisation de ce projet avec un dirigeant de la Banque de Chine. À quelques mois d’intervalle, ils ont été mis hors d’état de nuire.
Mais non seulement Christophe de Margerie a-t-il défié le Trésor américain, il s’est également interposé dans les grands desseins de la politique étrangère américaine en faisant cabale contre les sanctions décrétées contre la Russie à la suite de l’affaire ukrainienne, et entretient des liens personnels avec Vladimir Poutine et les dirigeants de plusieurs pays jugés déterminants dans la stratégie américaine, qui portent ombrage aux efforts des États-Unis pour tenter de les influencer dans le sens de ses intérêts.
Quant à l’industrie pétrolière américaine, elle a tendance a voir d’un oeil mauvais toute personne qui n’entre pas dans son moule, À cet égard, impossible d’y être plus étranger que ce Français moustachu issu des rangs de l’aristocratie qui se permettait d’avoir des vues différentes de la sienne sur l’avenir de l’industrie et qui ne se gênait pas pour les promouvoir aux plus hauts niveaux avec toute l’aisance et l’assurance des plus grands diplomates. Les Américains supportent mal de se faire damer le pion, à plus forte raison par un « Frenchy » un peu trop sûr de lui.
Toutes ces raisons étaient-elles suffisantes pour faire subir à Christophe De Margerie le sort d’Enrico Mattei ? Encore trop tôt pour le dire, mais la version de l’accident commence déjà à susciter le scepticisme, comme en fait foi cet article mis en ligne le 23 octobre 2014 sur le site d’information Réseau International [3]. On y parle même d’une explosion…
Richard Le Hir Notes [1] Philippe Thyraud de Vosjoli est un ancien officier du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), dont il a été le chef de poste à Washington de 1951 à 1963, devenant notamment un auxiliaire du service de contre-espionnage américain dirigé par James Angleton. (Wikipédia, français) [2] Caso Mattei / The Mattei Affair (Il caso Mattei, 1972) (youtube, italien, sous-titres en anglais) [3] Crash du Falcon du PDG de Total : un attentat ? (reseauinternational.net, français, 23-10-2014) Source : Un accident bizarre qui en rappelle un autre (vigile.net, français, 25-10-2014)
Les causes du décès inopiné de Christophe de Margerie, le PDG de la pétrolière française Total, survenu à l’aéroport Vnoukovo de Moscou il y a maintenant plus de trois semaines, n’ont pas encore été élucidées. En raison de ressemblances troublantes avec les circonstances du décès en 1962 d’une figure emblématique de l’industrie pétrolière, Enrico Mattei, l’hypothèse d’un attentat s’est rapidement imposée.
L’article que j’ai consacré à cette affaire, écrit à l’origine pour le site québécois Vigile.net, a été rapidement repris en Europe, notamment en France, au Moyen-Orient et au Canada.
Ayant débuté ma carrière au service des Affaires publiques d’Esso à Montréal au milieu des années 1970, je me suis familiarisé très tôt avec les enjeux de l’industrie pétrolière à l’échelle mondiale. C’est l’époque du premier choc pétrolier. Les principaux pays producteurs se sont organisés en cartel au début des années 1960 pour contrecarrer l’influence des grandes entreprises majoritairement états-uniennes sur les prix. Majoritairement arabes, ils vont profiter de la guerre du Kippour en 1973 pour décréter un embargo sur les exportations de pétrole à destination des pays qui soutiennent Israël. L’effet à la hausse sur les prix est immédiat, et les membres du cartel ne relâcheront plus jusqu’à aujourd’hui l’emprise qu’ils se sont donnés sur les marchés mondiaux en s’imposant des quotas volontaires de production.
En 1975, les bureaux d’Esso à Montréal sont situés dans le grand complexe de la Place-Ville-Marie. Un cinéma d’essai jouxte le groupe d’ascenseurs dédié au service de l’immeuble où mon bureau et situé. Arrive à l’affiche le film que le grand réalisateur italien Francesco Rosi vient de consacrer à l’Affaire Mattei, dont j’ai vaguement entendu parler. J’en profite pour le voir. J’en ressors très impressionné et complètement fasciné par le sujet. Je reverrai ce film plusieurs fois au cours des années avec un intérêt sans cesse renouvelé avec l’approfondissement de mes connaissances de l’industrie pétrolière et des enjeux géopolitiques que soulèvent ses activités.
J’ai donc tout de suite vu, à l’annonce du drame de Moscou, le lien qui pourrait être établi avec l’Affaire Mattei s’il fallait que ses circonstances soient suspectes, ce qui n’est toujours pas confirmé. Dans mon premier article, j’ai évoqué les déclarations de Christophe de Margerie sur l’opportunité de découpler le pétrole du dollar US en les rapprochant de paroles et de gestes au même effet prononcés et posés par Dominique Strauss-Kahn alors qu’il était directeur général du FMI, et par Mouammar Kadhafi, le leader libyen éliminé par les forces de l’Otan en 2011.
Au cours des dernières semaines, d’autres esprits curieux en Europe et aux États-Unis se sont penchés sur cette piste et ont retracé toutes les déclarations de Christophe de Margerie au cours des deux dernières années dans lesquelles il s’est trouvé à s’opposer aux points de vue ou aux volontés des États-Unis [1], non seulement sur le rôle exagéré du dollar dans le commerce international du pétrole, mais aussi sur le rattachement de la Crimée à la Russie, sur la sortie de la Russie du G8, sur la livraison ou non des navires de guerre Mistral par la France à la Russie, sur la volonté de l’Union européenne de réduire sa dépendance gazière vis-à-vis de la Russie, sur l’inopportunité pour les États de prendre en otage leurs entreprises privées pour régler leurs différends politiques, sur l’inopportunité de traiter la Russie en ennemi lorsque l’Europe en dépend pour ses approvisionnements gaziers, et enfin sur l’inopportunité et l’inefficacité des sanctions adoptées contre la Russie.
Bref, il n’a raté aucune occasion de se taire ni de faire activement cabale contre les desseins des États-Unis auprès de tous ses interlocuteurs. Et comme il s’agissait du chef d’une des plus grandes entreprises mondiales dont le champ d’activité et la personnalité très forte le mettaient en rapport avec des chefs d’État et des décideurs du monde entier aux plus hauts niveaux dans les domaines de l’industrie et de la finance, et qu’il jouissait en outre d’entrées privilégiées au Kremlin, il constituait sans aucun doute une menace directe pour les intérêts des États-Unis.
Dans un ouvrage publié ces jours-ci aux États-Unis, The Colder War (Une guerre froide encore plus froide) [2], dont la thèse centrale a été validée ces jours derniers par nuls autres qu’Henry Kissinger et Mikhaïl Gorbatchev, l’auteur, Marin Katusa, responsable principal de l’élaboration des stratégies de placement dans le secteur de l’énergie chez Casey Research, une firme réputée pour la qualité de ses analyses, évoque le sort de ceux qui ont osé défier la suprématie du dollar, et décrit dans des termes quasi-apocalyptiques celui qui attend les États-Unis si le pétrole est découplé du dollar US :
« Le pétro-dollar joue un rôle déterminant dans le système actuel. Et je serai même encore plus clair ! La seule chose qui tient encore les États-Unis au sommet de l’univers aujourd’hui est le pétro-dollar. Si le régime du pétro-dollar s’effondre, il en va de même du statut de super-puissance des États-Unis. »
De là à supprimer Christophe de Margerie, il y a tout de même une marge, me direz-vous. Or l’histoire des soixante dernières années regorge toutefois de cas où les États-Unis n’ont pas hésité à passer aux actes, à commencer justement par Enrico Mattei.
Il se trouve également qu’un journaliste d’enquête américain réputé, Wayne Madsen, ancien officier de la marine américaine et spécialiste des questions de sécurité nationale, invité à plusieurs reprises à témoigner en tant qu’expert par la Chambre des représentants aux États-Unis, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, et une commission judiciaire française sur le terrorisme, passait récemment en revue les cas où les États-Unis avaient délibérément orchestré des accidents aériens pour se débarrasser de personnalités politiques gênantes, et encore tout récemment d’Eduardo Campos, le colistier de Dilma Rousseff lors de la dernière campagne présidentielle au Brésil.
Sa liste des victimes des États-Unis est un véritable « Who’s who » de la politique internationale et nationale des États-Unis des soixante dernières années. On y retrouve en effet les noms de Dag Hammarskjold, secrétaire général des Nations Unies dans les années 1960, Juvénal Habyarimana, président du Rwanda, Cyprien Ntaryamira, président du Burundi, en 1994, Francisco sá Carneiro, premier ministre du Portugal, en 1980, Muhammad Zia Ul-Haq, président du Pakistan, en 1988, Sanjay Gandhi, candidat au poste de premier ministre de l’Inde, en 1980, et même des personnalités américaines comme Walter Reuther, président du très puissant (et très redouté par la droite) syndicat des Travailleurs unis de l’automobile, en 1970, l’ancien sénateur du Texas John Tower qui avait à plusieurs reprises osé défier l’extrême droite du parti Républicain, en 1991, et Paul Wellstone, senateur du Minnesota, coupable du même délit de lèse-extrême-droite, en 2002.
Selon Madsen, tous ces accidents d’avion portaient la signature d’au moins une des seize agences états-uniennes de renseignement, et visaient à éliminer des personnalités dont les agissements menaçaient les fondements de l’Empire Américain [3].
Un article paru il y a quelques jours sur le site WikiStrike prétend en outre que les Russes en seraient arrivés à conclusion que Christophe de Margerie aurait été assassiné par la CIA [4]. En effet, leur agence de renseignement, le FSB, aurait
« […] découvert des contradictions inexplicables “entre les informations récupérées à partir des boites noires de l’avion et les informations de la tour de contrôle publiées qui ont montré que cet avion a été ” subrepticement dirigé “dans la trajectoire du chasse-neige qui roulait sur une autre piste, dont il a été rapporté que le conducteur était sobre, et l’avocat a déclaré que son client “souffre d’une maladie cardiaque aiguë ; il ne boit pas du tout et il y a des amis et les parents qui peuvent témoigner de cela.”
Concernant les “actions et les motivations des acteurs étatiques” [euphémisme du FSB pour désigner la Central Intelligence Agency ( CIA )] en cherchant à assassiner Christophe de Margerie, ce bulletin dit, que c’était dû à la réunion qu’il venait de conclure avec le Premier ministre Dmitri Medvedev, dans lequel Total et son partenaire, le plus grand producteur de pétrole et de gaz indépendant de Russie Novatek , commenceraient la vente de pétrole et de gaz naturel liquide (GNL) en euros ou en roubles, et non en Dollars US (aussi appelés pétrodollars).
Le FSB note que Total et Novatek ont ensemble un projet de 21 000 000 000 € (27 milliards de dollars) pour développer un projet de GNL Yamal dans l’Arctique russe, qui devrait commencer à produire en 2017. Les réserves du champ sont estimées à environ l’équivalent de 800 millions de barils de pétrole, à partir de laquelle les deux sociétés pourraient un jour produire autour de 15 millions de tonnes par an de GNL (gaz naturel liquide). […]
Il va de soi que ces hypothèses sont connues du gouvernement français et de la nouvelle équipe dirigeante de Total qui jusqu’ici se comportent comme si de rien n’était.
Quelques jours après le décès de Christophe de Margerie, le président Hollande se rendait en visite officielle au Canada en la débutant en Alberta, une première dans l’histoire des relations franco-canadiennes, marquées depuis les années 1960 par l’élan donné par le général De Gaulle aux aspirations indépendantistes du Québec.
Il se trouve que Total est un acteur important de l’industrie pétrolière en Alberta et que gravite autour d’elle toute une constellation d’entreprises françaises qui lui fournissent des biens et des services et qui, gràce à elle, sont parvenues à s’implanter en Amérique du Nord. Total est également présente aux États-Unis, et y gère ses affaires à partir de sa plate-forme de Calgary que Christophe de Margerie a abondamment contribué à développer.
Eût-il été encore vivant au moment de cette visite que la participation de Christophe de Margerie s’y serait imposée, tout en jetant sur celle-ci l’ombre noire d’un affrontement direct avec les États-Unis. En effet, toutes les grandes pétrolières américaines sont aussi présentes en Alberta et considèrent celle-ci comme « a home away from home », une expression populaire américaine qui signifie un second chez soi.
Sans aller jusqu’à prétendre que le décès de de Margerie faisait l’affaire de la diplomatie française, il n’y a aucun doute qu’il se trouvait à lui simplifier singulièrement la tâche lors de cette visite officielle au Canada. D’autant plus que le défunt avait semé la consternation dans la région en mai dernier lorsqu’il avait annoncé l’annulation d’un important projet de développement de onze milliards de dollars dans les sables bitumineux.
Voici comment le Globe and Mail de Toronto [5] avait rapporté les faits [ma traduction] :
L’expérience de Total met en relief les périls de l’exploitation des sables bitumineux
La française Total SA en a plein les bottes au Canada
Le géant mondial de l’énergie a déjà a plusieurs reprises annulé ou reporté des projets majeurs de mise en valeur des sables bitumineux en Alberta, engloutissant dans l’opération un nombre incalculable de millions. Elle a tenté par tous les moyens d’y parvenir, sans succès, et elle vient de décider de reporter sine die son projet d’extraction minière au nord de Joslyn.
L’expérience de Total dans les sables bitumineux démontre deux choses : combien la région peut se révéler difficile et coûteuse pour les producteurs de pétrole, et combien les entreprises sont désormais plus rapidement disposées à mettre fin à l’hémorragie des coûts, ou à se montrer beaucoup plus prudentes dans le développement de leurs projets.
La dernière mauvaise surprise de Total est son projet d’extraction minière à Joslyn, en coparticipation avec trois autres partenaires dont Suncor Energy Inc., l’une des pétrolières les plus expérimentées dans l’exploitation des sables bitumineux. Jeudi, Total a annoncé que le projet était trop coûteux et qu’il était reporté. André Goffart, le directeur des opérations de Total au Canada, a refusé de précisé combien l’entreprise avait englouti jusqu’ici dans ce projet.
Robert Bedin, directeur des recherches sur l’énergie aux bureaux de Calgary de la firme ITG Investment Research Inc. n’a jamais considéré très intéressants les plans de développement du site minier de Joslyn au coût de 11 milliards $. L’expérience de TOTAl dans les sables bitumineux n’a pas été particulièrement impressionnante, dit-il. « L’entreprise semble éprouver de la difficulté à connaître le succès.
Total a un autre projet en co-participation avec Suncor : le site minier de Fort Hills qui n’a pas encore été mis en valeur. S’il est perçu comme offrant de meilleures perspectives que Joslyn, M. Bedin ne s’en interroge pas moins sur sa viabilité. Il estime qu’il ne serait rentable qu’avec un prix du baril de pétrole à 100 $ US. […]
L’an dernier, Total et Suncor ont annulé leur projet Voyageur pour la construction d’une usine de valorisation des sables bitumineux au coût de 11,6 milliards $ CDN, et Total a dû enregistré une perte de 1,65 milliard $ U.S. au premier trimestre de 2013, avant de vendre sa part dans le projet à Suncor pour une somme de 500 millions $.
Total avait déjà reporté la construction d’une usine de valorisation avant le projet voyageur. Elle prévoyait à l’origine construire une usine d’une capacité de 250 000 de barils par jour, à l’est d’Edmonton.
Total a déjà été perçue comme un très gros investisseur potentiel en Alberta. Après avoir reçu le feu vert des autorités compétentes pour son projet d’Edmonton désormais reporté aux calendes grecques, le cabinet d’avocats Ogilvy Renault (aujourd’hui intégré au réseau international Norton Rose Fulbright) avait déclaré : « Au cours des 10 prochaines années, Total Canada va investir de 15 à 20 milliards $ dans l’économie albertaine, en lien avec son projet de valorisation. Ce sera l’un des plus importants projets d’investissement dans toute l’histoire de Total SA ».
Il est donc assez évident que Christophe de Margerie, après avoir cru au potentiel des énergies fossiles non conventionnelles (sables bitumineux, pétrole et gaz de schiste) au Canada, s’est rendu compte que leur exploitation soulevait de nombreux défis sur le plan de la rentabilité. Il a aussi constaté l’existence de nombreux obstacles dans l’acheminement du pétrole vers les marchés, tous de nature à précariser les perspectives de rentabilité de ses opérations au Canada.
En effet, l’Alberta est située dans l’Ouest canadien et il faut pouvoir acheminer ce pétrole soit vers la côte du Pacifique pour l’exporter vers les marchés asiatiques, soit directement vers le sud des États-Unis à partir de l’Alberta, soit à l’est à destination du marché ontarien et du Mid-West des États-Unis, du Québec et des provinces atlantiques du Canada, et, via la voie maritime du Saint-Laurent, vers les raffineries du Texas, et notamment celle de Port Arthur dans la mise à niveau de laquelle Total a lourdement investi ces dernières années pour lui permettre justement de traiter le pétrole bitumineux de l’Alberta [6].
Or, les infrastructures de transport existantes (rail et pipelines) sont insuffisantes et vétustes, et tous les projets de mise à niveau se heurtent à une forte opposition politique, que ce soit en direction de la côte Pacifique, du sud des États-Unis, ou de l’est du Canada.
De Margerie a donc décidé de concentrer les activités de Total sur des régions qui offraient des perspectives de rentabilité plus sûre et plus immédiate, et c’est la Russie qui lui en offrait alors le plus.
Il faut aussi savoir que Total s’est trouvée au cours des dernières années à perdre d’importantes positions en Libye à la suite d’une série d’affaires de corruption très médiatisées en France dans la mesure où elles impliquaient des personnalités politiques françaises de très haut niveau, notamment l’ancien président Sarkozy.
C’est d’abord le cas de l’affaire Takieddine dont on peut suivre la trace sur le site FrenchLeaks opéré par Médiapart, sous Documents Takieddine et Takieddine et Total en Libye. C’est ensuite une affaire révélée en avril 2012 par la Securities and Exchange Commission des États-Unis, dans le cadre d’une enquête conjointe avec les autorités libyennes après le renversement du régime Kadhafi par les forces de l’Otan. Voici comment Le Monde avait rapporté les faits [7] :
[...] « Versements illicites à des officiels libyens »
La National Oil Corp (NOC), firme publique libyenne, a ainsi été invitée à fournir des documents concernant des transactions avec le français Total et l’italien ENI – première société pétrolière étrangère opérant en Libye –, ainsi qu’avec les négociants internationaux Glenncore International et Vitol, la plus grosse maison de courtage en pétrole au monde.
Selon le journal américain, ENI et Total avaient déjà fait savoir que leurs activités en Libye faisaient l’objet d’une enquête de la Securities and Exchange Commission (SEC), la commission américaine des opérations de Bourse. Dans sa déclaration annuelle à la SEC, ENI a indiqué que l’enquête américaine concernait une période allant de 2008 au début de 2011 et portait sur « certains versements illicites à des officiels libyens, qui pourraient violer la loi américaine sur la corruption à l’étranger ». Le pétrolier américain Marathon Oil Corp a quant à lui indiqué, en février, avoir reçu une demande de documentation concernant ses activités en Libye.
Le nouveau régime sous pression
Selon M. Saad, cité par le journal, en cas d’activités reconnues illégales, les sociétés concernées seraient frappées d’une « amende d’au moins le double » des sommes perdues par les autorités libyennes. Une condamnation affecterait aussi leur capacité à avoir de nouveaux contrats, selon le responsable.
Le nouveau régime libyen, qui doit affronter ses premières élections en juin, « est sous pression pour faire la lumière sur les accords pétrolier passés sous Kadhafi, dont le renversement a été en partie motivé par les mécontentements concernant les soupçons de corruption », rappelle le Wall Street Journal.
Au moment où cette affaire est rendue publique aux États-Unis et en Europe, en éclate une autre au Canada, sans autre lien apparent sur le champ que la participation du géant mondial québécois de génie-conseil, SNC-Lavalin à un stratagème similaire en Libye. Cette fois-ci, c’est le quotidien montréalais La Presse qui mène la charge, avec un titre très racoleur, S [8] :
(Benghazi, Libye) Les nouvelles autorités libyennes ont entrepris de réviser tous les contrats signés avec des entreprises étrangères sous l’ancien régime, l’un des plus corrompus de la planète.
Le résultat de cette révision décidera de l’avenir de SNC-Lavalin (T.SNC) en Libye.
Mais déjà, les dirigeants préviennent qu’ils prêteront une attention particulière aux contrats de la firme montréalaise, en raison des liens étroits qu’elle entretenait avec l’ancien play-boy de la famille Kadhafi.
« C’est une entreprise célèbre pour la corruption à cause de ses liens avec Saadi », affirme Ahmed Al-Abbar, responsable des affaires économiques au Conseil national de transition (CNT). « Avec son soutien, elle pouvait faire tous les travaux qu’elle voulait dans le pays. »
Cela dit, toutes les entreprises étrangères seront plus ou moins touchées par la révision des contrats, prédit le vice-premier ministre du gouvernement intérimaire, Mustafa Abushagur.
« Il est très difficile de croire qu’un seul de ces contrats n’ait pas contenu un élément de corruption. C’est comme cela qu’on faisait des affaires au pays. C’était la norme », dit-il.
Les entreprises ne seront pas chassées pour autant, précise-t-il. « Nous sommes prêts à renégocier les contrats signés sous l’ancien régime. Si les entreprises sont prêtes à travailler proprement, elles seront de nouveau les bienvenues chez nous. »
La porte n’est donc pas encore fermée pour SNC-Lavalin.
Mais son étroite collaboration avec Saadi pour mettre sur pied le Corps des ingénieurs libyen, unité de l’armée chargée de réaliser des travaux civils et militaires, risque de nuire à ses chances de décrocher des contrats au pays.
« Si des membres de l’ancien régime étaient partenaires de SNC-Lavalin, alors nous ne ferons certainement pas affaire avec cette entreprise puisqu’elle faisait affaire avec le diable », tranche M. Abushagur.
Créée en 2008, l’Agence d’exécution pour l’ingénierie et la construction était détenue à 60% par SNC-Lavalin et à 40% par le Corps des ingénieurs libyen, dirigé par Saadi. L’Agence pilotait divers travaux, le plus controversé étant la construction d’une prison à Gharyan, au sud de la capitale.
Or, lorsqu’on sait que le quotidien La Presse appartient à Power Corporation, le groupe de l’Empire Desmarais, qui détenait alors 4,5 % des actions de Total, la publication de cette information et le traitement qui lui était accordé ressemblait d’autant plus à une manœuvre pour détourner l’attention de Total et de ses actionnaires que La Presse ne faisait pas le moindre écho aux difficultés de Total avec les autorités américaines et libyennes pour faits de corruption.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là, comme en témoigne cet article paru en France dans Les Échos, à l’époque [9] :
Ingénierie : le canadien SNC-Lavalin rattrapé par son passé libyen Crise au sommet chez SNC-Lavalin.
Hier, le leader canadien de l’ingénierie a annoncé la démission de son patron, Pierre Duhaime, un mois après avoir révélé des paiements injustifiés et limogé deux hauts responsables impliqués dans ses activités en Libye. En toile de fond : des soupçons de scandale concernant notamment ses relations avec le régime du colonel Kadhafi.
Présent à la fois dans les mines, l’énergie ou les infrastructures, SNC-Lavalin est peu connu du grand public. Le groupe de 28.000 salariés a enregistré l’année dernière un chiffre d’affaires de 7,2 milliards de dollars canadiens (5,45 milliards d’euros). En France, il gère plusieurs aéroports de province, dont ceux de Rouen, Vatry ou Vannes. Dans un autre secteur, il se trouve en compétition avec Areva pour un appel d’offres de centrales nucléaires en Jordanie.
Hier, SNC-Lavalin a évoqué des paiements injustifiés totalisant 56 millions de dollars effectués en 2010 et 2011, découverts à la suite d’une enquête indépendante lancée en février. Le groupe affirme « ne pas croire que ces paiements se rapportent à la Libye ». L’un d’eux concerne la Tunisie. Certains versements avaient d’abord été refusés par le conseil d’administration puis autorisés par le PDG.
Les affaires du groupe en Libye font aussi l’objet de polémiques. L’ambassadrice du Canada en Libye vient de quitter son poste. Son mari, Edis Zagorac, avait codirigé une société commune entre SNC-Lavalin et le Corps d’ingénieurs libyen, présidé par Saadi Kadhafi, un des fils de l’ancien dictateur. Par ailleurs, une Canadienne ayant effectué pour SNC-Lavalin une mission d’information en Libye est détenue au Mexique, accusée d’avoir tenté de faire entrer illégalement dans ce pays le même Saadi Kadhafi. Le groupe de Montréal a nié toute implication. [...]
L’affaire a pris depuis un tournant tellement grave que le conseil d’administration, cédant sans doute à des pressions de très haut niveau vu les implications internationales, a nommé à la tête du groupe l’Américain Robert G. Card, un ancien sous-secrétaire à l’Énergie du gouvernement américain, et Senior Adviser du Center for Strategic and International Studies, et du Brookings Institution.
Qu’il ait été nommé à la requête du gouvernement américain, ou pour lui permettre d’avoir en place un homme de confiance capable de lui transmettre toutes les informations nécessaires sur l’évolution d’une affaire qui touche à la sécurité nationale des États-Unis, ne peut faire aucun doute quand on connaît la sensibilité des Américains en la matière, et quand on imagine la colère noire dans laquelle ils ont dû entrer à la découverte qu’une entreprise canadienne, et une entreprise française à laquelle des intérêts canadiens amis sont associés, trafiquaient dans leur dos.
Bien entendu, les services de renseignement de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) suivent l’affaire de près et viennent de mettre le grappin sur un ex-haut dirigeant de SNC-Lavalin, Riadh Ben Aissa, qui s’était enfui en Suisse pensant y être à l’abri, mais qui a été arrêté, incarcéré et jugé pour des actes criminels commis en Suisse avant d’être relâché tout récemment pour être remis entre les mains de la justice canadienne. Le quotidien La Presse publiait récemment l’information suivante [10] :
Riadh Ben Aissa, l’ex-haut dirigeant de SNC-Lavalin accusé d’avoir orchestré de gigantesques complots de corruption au Québec et en Libye, est maintenant délateur pour la GRC dans le cadre d’une enquête sur les agissements du géant du génie-conseil québécois, a appris La Presse de plusieurs sources sûres.
Les détails de son entente de collaboration sont tenus secrets pour l’instant. Mais si l’escouade d’élite des enquêtes sur la corruption du corps policier fédéral a décidé d’en faire un collaborateur de la justice, c’est dans l’espoir qu’il fera tomber des cibles très importantes, confirment toutes les sources interrogées.
Le journaliste semble oublier que la GRC a deux mandats, dont l’un a préséance sur l’autre. En effet, la sécurité nationale l’emporte sur la sécurité publique, et une affaire de corruption relève clairement de la seconde. À toutes fins pratiques, cela veut dire que la GRC pourrait fort bien se trouver des motifs de sécurité nationale de ne pas donner suite à l’affaire de corruption.
Les intérêts du tandem Desmarais/Frère les placent entre l’enclume et le marteau
Quoi qu’il en soit, il s’est passé de bien étranges affaires en Libye, et au coeur de celles-ci, on trouve une pétrolière française d’envergure mondiale, dans le capital de laquelle figure une grande famille canadienne et ses partenaires belges, qui y détiennent des intérêts si importants (par l’entremise de Pargesa Holdings SA, une société suisse) qu’ils lui donnent droit à désigner quatre administrateurs au conseil d’administration, et une entreprise canadienne de génie-conseil de taille mondiale, SNC-Lavalin, qui a d’importantes activités dans le secteur pétrolier tant au Canada qu’à l’étranger, et notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Selon le site de Pargesa Holdings SA, la société
« [...] est contrôlée conjointement au travers de la société holding néerlandaise Parjointco NV, en vertu d’une convention intervenue en 1990 entre les groupes Power et Frère-Bourgeois/CNP.
Les ayants droit économiques de Pargesa Holding SA sont les familles Desmarais et Frère, dont la structure de détention est mise à jour au minimum annuellement » [PDF].
La présentation du groupe précise également que…
La stratégie du Groupe Pargesa repose sur les principes suivants :
concentration du portefeuille sur un nombre limité de participations significatives, avec pour objectif la création de valeur sur le long terme.
obtention d’une position de contrôle ou d’influence majeure dans ces participations.
mise en oeuvre continue d’un travail professionnel d’actionnaire stratégique auprès des participations.
Il faut donc comprendre que, s’agissant de Total, Pargesa SA y détient une position de contrôle ou d’influence majeure, et c’est ce qui explique qu’elle soit représentée par quatre administrateurs au conseil d’administration [Biographies des membres du Conseil d’administration] : Paul Desmarais fils qui représente le clan Desmarais au sein de Pargesa, Gérard Lamarche qui représente le clan Frère au sein de cette même structure, Michel Pébereau, l’ancien PDG de la banque française BNP-Paribas, devenu administrateur de Pargesa, et Bertrand Collomb, président d’honneur du groupe cimentier Lafarge dans lequel Pargesa est également présente .
De plus, son ambition d’agir en actionnaire stratégique dans les entreprises dans lesquelles elle intervient l’amène à s’impliquer de près dans leurs grandes orientations.
On peut dès lors conclure sans grand risque d’erreur que le tandem Desmarais/Frère était parfaitement au courant des faits de corruption commis par Total en Libye, d’autant plus qu’il est également lié d’assez près à l’ancien Président Sarkozy qui a élevé et Paul Desmarais père et Albert Frère, tous deux présents à la fameuse fête du Fouquet’s, à la dignité de Grand-croix de la Légion d’honneur [11], un grade généralement réservé à des chefs d’État ou à des personnes s’étant distinguées de façon exceptionnelle au service de l’État, et que l’intérêt de Nicolas Sarkozy pour la Libye est bien connu.
Les choses se compliquent toutefois lorsqu’il s’agit de déterminer si, et dans quelle mesure le cas échéant, le tandem Desmarais/Frère approuvait l’initiative stratégique de Total en Russie et les prises de position de Christophe de Margerie sur le dollar. Paul Desmarais père comptait parmi ses amis George Bush père qui, rappelons-le, avait été ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies avant de devenir le premier diplomate américain en Chine, puis directeur de la CIA, et enfin président des États-Unis.
Qui plus est, André Desmarais, l’autre fils de Paul Desmarais père, siège depuis plusieurs années à la Commission Trilatérale et il en aurait atteint les échelons les plus élevés. Il est également actif au sein du Groupe Bilderberg.
Paul Desmarais père a également été associé dans le passé aux activités du Carlyle Group [12], un fond d’investissement de très haut niveau, directement branché sur les plus hauts échelons du pouvoir aux États-Unis. Il est donc très peu vraisemblable que le tandem Desmarais/Frère ait souscrit aux dernières orientations de Christophe de Margerie, et il existe même de bonnes raisons de croire le contraire.
En effet, la conjoncture politique internationale s’est beaucoup détériorée au cours de la dernière année, et la possibilité d’un affrontement avec la Russie est devenue très réelle.
Tout investissement en Russie se trouve donc à risque, et Total se trouve très largement exposée. Dans un scénario où la situation continuerait à se dégrader, on ne pourrait exclure la possibilité d’une saisie totale ou partielle des actifs de Total, ou de toute autre entreprise française faisant des affaires en Russie, soit pour payer les dédommagements suite à la non livraison des Mistral, soit pour les nationaliser purement et simplement.
Il est assez surprenant qu’un homme de l’envergure et de l’expérience de Christophe de Margerie n’ait pas senti à quel point sa position était intenable et qu’il soit demeuré sourd et aveugle à tous les signaux qui devaient se multiplier autour de lui, à moins qu’il ait eu des raisons de croire que son activité était couverte par l’État français et qu’il ait jugé cette protection suffisante. Dans ce cas, quelqu’un, quelque part, aurait joué double jeu. Qui ? Au bénéfice de qui ? En échange de quoi ?
Et si la visite du président Hollande en Alberta ces derniers jours a le moindre sens, il faut y voir la perspective d’une relance des investissements de Total dans les sables bitumineux dans la mesure où une aggravation sérieuse de la situation internationale interdirait l’accès au pétrole et au gaz russes et justifierait leur exploitation en remplacement.
N’est-ce pas la façon dont il faut comprendre cette annonce récente de l’Union Européenne qui renonçait à son projet de déclarer « sale » le pétrole albertain ? C’est certainement la conclusion à laquelle en est venue Radio-Canada International dans un reportage récent [13] :
Le projet de l’Union européenne de déclarer le pétrole extrait dans les sables bitumineux d’Alberta « hautement polluant » vient d’être abandonné après des années de contestation menée par les principaux producteurs au Canada. Ce projet de l’UE s’inscrivait dans sa politique de réduction des gaz à effet de serre.
La proposition rendue publique ce mardi par l’UE a donc pour effet d’enlever tout obstacle interdisant au Canada d’exporter du pétrole brut vers l’Europe. Elle arrive aussi au moment où les tensions sont vives entre l’Union européenne et son fournisseur principal de pétrole, la Russie.
Il n’est pas inutile non plus de savoir qu’après avoir eu ses entrées privilégiées à l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, le tandem Desmarais/Frère est parvenu à les maintenir sous François Hollande, par l’entremise de son vieil ami Jean-Pierre Jouyet, qui se trouve également avoir bénéficié de ses largesses, comme l’alléguait une requête au Conseil d’État introduite le 24 août 2012 par l’homme d’affaires français Jean-Marie Kuhn [14], en vue de l’annulation du décret du 19 juillet 2012 portant nomination de Monsieur Jean-Pierre Jouyet, Inspecteur général des finances, au poste de Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
On voit donc comment deux pays comme la France et le Canada peuvent se retrouver liés dans un enchevêtrement d’intérêts nationaux et particuliers, dans le contexte d’une crise internationale, et il y quelque chose d’assez choquant à voir les dirigeants de ces deux pays se comporter comme si le scénario du pire allait effectivement se matérialiser. Nous auraient-ils fait des cachotteries ? Au fait, à voir se comporter les gouvernements du bloc atlantiste à l’heure actuelle, ce scénario n’en est-il pas déjà aux premiers stades de son déploiement ?
À qui profitera-t-il ? Certainement pas aux populations qui seront touchées. À des intérêts plus ou moins anonymes. À ces 1 % de la planète qui sont parvenus à confisquer à leur profit la démocratie telle qu’elle s’incarnait dans la souveraineté des États. À ceux pour qui roulent tous les Obama, Hollande, Harper, Cameron, Merkel, Renzi, Juncker, Rajoy, Barroso, etc. de ce monde, et que nous avons laissé troquer la qualité de notre environnement, nos valeurs, notre identité, notre dignité, nos droits, nos libertés, notre langue, notre patrimoine historique et culturel, contre une prospérité illusoire et la forte probabilité d’une guerre mondiale dont Christophe de Margerie aura été la première victime.
La mise en scène contre la Russie, à laquelle nous venons d’assister au Sommet de Brisbane, nous démontre qu’il reste très peu de temps pour renverser la situation. Qui va oser se mettre en travers de la machine infernale ?
Richard Le Hir Notes [1] Le PDG de Total décédé, souhaitait mettre fin au paiement du pétrole en dollars (bestofactus.blogspot.ca, français, 27-10-2014) [2] Demise of the Petrodollar (caseyresearch.com, anglais, 31-10-2014) & The Colder War, par Marin Katusa (site du livre en anglais) [3] All Factors Point to CIA Aerially Assassinating Brazilian Presidential Candidate (strategic-culture.org, anglais, 30-08_2014) [4] Selon les Russes, le PDG de Total aurait été assassiné par la CIA (wikistrike.com, français, 26-10-2014) [5] Total’s experience highlights the perils of oil sands projects (theglobeandmail.com, anglais, 30-05_2014) [6] États-Unis : modernisation de la raffinerie de Port Arthur (total.com, français) [7] Le parquet libyen mène l’enquête sur Total (lemonde.fr, français, 09-04-2012) [8] SNC-Lavalin en Libye: des affaires avec le diable (lapresse.ca, français, 11-04-2012) [9] Ingénierie : le canadien SNC-Lavalin rattrapé par son passé libyen (lesechos.fr, français, 27-03-2012) [10] Riadh Ben Aissa devient délateur pour la GRC (lapresse.ca, français, 06-11-2014) [11] Albert Frère [GBL, CNP] a reçu lui aussi la Grand-croix de la Légion d’honneur (zonebourse.com, français, 03-03-2008) [12] Paul Desmarais [PowerCorp, GBL] rejoint par un Sarkozy chez Carlyle (zonebourse.com, français, 07-03-2008) [13] L’UE abandonne le projet de déclarer le pétrole albertain de « sale » (rcinet.ca, français, 07-10-2014) [14] Le duo Desmarais/Frère face à une plainte au criminel en France. Des infractions semblables ont-elles été commises au Québec ? (vigile.net, français, 12-09-2012)
Source : Un embarras Total (vigile.net, français, 18-11-2014)
UE est en sérieuse difficulté et il est pas la faute de la Russie
Bryan MacDonald est un journaliste, écrivain, journaliste et enseignant. Il a écrit pour Irish Independent et Daily Mail. Il a aussi souvent apparu sur RTE et Newstalk en Irlande ainsi que la température ambiante.
20 Novembre 2014 22:28
Angela Merkel a critiqué, apparent, la stratégie de Vladimir Poutine à répandre la sphère d'influence russe en Europe de l'Est. Le chancelier ne reconnaît pas que la domination de l'Europe de l'Allemagne a été catastrophique pour certains Etats.
Médias néo-libérale de l'Europe ont une hernie collective à l'idée que certains anciens pays du Pacte de Varsovie sont cozying à Moscou. En particulier en Allemagne. En plus de la récente intervention de ce Merkel en Australie était plein de dures critiques de la Russie. Cependant, à y regarder de plus près, ce qu'ils accusent le Kremlin de faire est exactement ce que l'Union européenne a été au cours des 20 dernières années.
Faites un sondage dans la rue au hasard dans toute capitale européenne de l'Est. Prague ou Bratislava, où je suis depuis cette semaine, par exemple. Demandez-vous si la vie est meilleure maintenant, sous la coupe de l'UE, par rapport à la façon dont il a été en 1989, sous la botte soviétique. Les réponses que je l'ai obtenu sont de 50-50. Si vous souhaitez essayé la même requête il ya une dizaine d'années, il aurait été assez unanime que l'année 2004 aurait emporté 89.
L'UE est en sérieuse difficulté. Le niveau de vie sont en baisse partout dans l'Union et de l'instabilité politique est en train de fomenter de Dublin à Athènes et Madrid à Zagreb. Islande récemment u-activé un plan pour se joindre au regroupement et, déjà, les aspirants résolus comme la Serbie et le Monténégro se refroidissent leur ardeur à l'adhésion.
Angela Merkel pense que ce est la faute de la Russie. Voilà semblable à blâmer les grévistes du Brésil pour leur capitulation Coupe du Monde de 7-1 à l'Allemagne. Hokum pur. Si Merkel veut trouver le vrai coupable, elle n'a qu'à regarder dans le miroir. Le gouvernement de Berlin, où elle a dirigé pendant 9 ans est de sucer le continent sec. Alors que les Etats périphériques pataugent et pays pivots stagnent, Allemagne se porte bien. Ceci est parce que l'ensemble du système de l'UE - en particulier l'euro - est étaiement son membre le plus important tout en étouffant le reste.
La sagesse de Thatcher
Bien sûr, Margaret Thatcher en Grande-Bretagne et de la France François Mitterrand averti de cela il ya un quart de siècle, et ils étaient tous deux sur place. En Janvier 1990, Mitterrand a confié à son homologue britannique: «réunification se traduira par l'Allemagne gagner de l'influence plus européenne que Hitler ait jamais eu."
Il convient de mentionner, par souci d'équité, que le laid Euro monnaie monstre était Mitterrand, naïve, tentent de réduire cette éventualité. Les Allemands étaient tout à fait satisfaits de la solide deutschemark mais Paris a estimé que l'union monétaire serait garder leurs voisins en échec et en fait le prix de convenir d'une Allemagne unie.
Thatcher avait prévu cela et informé Mitterrand que Bonn (alors capitale) ne serait pas apprivoisé par le renforcement CE (UE) plus tard institutions. "Les ambitions de l'Allemagne deviendraient alors le facteur dominant et actif," conseillés elle. Elle a ajouté: "Nous avons battu les Allemands deux fois (à la guerre), et maintenant ils sont de retour."
Après la réunification, une élite européenne déjà 4 volets (France. Grande-Bretagne, Allemagne de l'Ouest et de l'Italie) est devenu très dilué. Restauré à son ancienne capitale de Berlin, le, désormais beaucoup plus important, l'état a commencé à dominer. Au début des années 00 de l'UE élargie massivement à l'est, de plus en plus de 10 membres dans un jour en 2004, avec un plus 3 suivant plus tard. Qu'est-il arrivé à tous ces débutants, de l'Estonie dans le nord de Chypre-Sud était que le commerce allemand essaimé rapidement leurs économies. Si vous pensez que ce fantaisiste, je vous invite à visiter un centre commercial à Cracovie ou Brno et me dire comment il, grandement, diffère d'un à Dresde? Pour mes yeux, pas de beaucoup.
Les membres actuels, tels que l'Irlande et l'Espagne ont été inondés de crédit allemand pas cher. Ce fut essentiellement une forme de captivité prêt usuraire. Les banques allemandes distribuer de l'argent facile à faciliter l'achat de biens fabriqués en Allemagne, des voitures à l'électronique. Lorsque le système a coup de poing en 2008, les créanciers allemands ne pas accepter une coupe de cheveux. Au lieu de cela, les sanctions ont été transmises aux contribuables irlandais et espagnols, les asservir davantage à Berlin.
Allemagne vainqueur
Pendant ce temps, l'excédent commercial de l'Allemagne a continué de croître et ils étaient heureux de laisser le reste de l'Europe à la pourriture. Au lieu de faire preuve d'empathie, les médias de Hambourg et Berlin étaient pleins de fonctionnalités moque des Nations naufrage économique. Irlande, apparemment, avait une épidémie de sauvages, abandonnés, les chevaux et les Espagnols ont été ravis à du temps supplémentaire pour siestes. Oh, quel plaisir le jaune-presse avait dans ces jours heureux - et quel mal qu'ils ont fait à la perception de l'Allemagne.
Maintenant, Merkel semble croire que la Russie exerce des pressions sur certains Etats européens en faire des affaires. Non-sens complet. Il est un peu plus crédible que les gouvernements en difficulté financière ont commencé à voir à travers les pratiques de Berlin et sont la couverture de leurs paris. Après tout, il est du devoir d'un souverain à s'occuper de ses propres citoyens, et non les banquiers de Francfort choyés ou industriels de Munich. Mauvais traitements arrogante de l'Allemagne du reste de l'Europe revient à la maison pour se percher.
"Frau Nein", comme elle était autrefois connue, est particulièrement bouleversé l'influence russe en Hongrie et en Serbie. Toutes mes excuses si je ont manqué quelque chose mais je ne ont pas remarqué les rapports de Berlin combles goodies sur eux. Est-ce que Merkel attendre sérieusement leurs dirigeants à rejeter offres avantageuses avec Moscou pour garder son heureux? Si elle le fait, elle a perdu contact avec la réalité.
"Ce ne sont pas seulement de l'Ukraine. Il est sur ??la Moldavie. Il est à propos de la Géorgie. Si les choses continuent comme ça .... nous aurons besoin de soulever la question de la Serbie, des Etats dans les Balkans occidentaux. Comment quelque chose comme cela se produit au milieu de l'Europe? Vieux penser à des sphères d'influence ... ne doit pas réussir ", le chancelier emoted week-end dernier.
Qu'est-ce que Merkel essaie de dire, avec arrogance à couper le souffle est «Comment osez-Russie nez sur notre patch" - comme si l'Allemagne avait le droit divin de contrôler ces nations indépendantes. Sphères d'influence ne sont pas un problème une fois qu'ils sont inclinées vers Berlin ou Bruxelles, dont l'ancien contrôles de plus en plus. Perdu dans tout cela est le fait économique que l'Allemagne et la Russie sont désormais au coude à coude économiquement , avec Moscou en passe de supplanter son rival historique dans les prochaines années. La Russie a également réussi à créer une alliance avec la Chine, le plus grand rival exportation de l'Allemagne. Cela a forcé Berlin en solidifiant son alliance déclin précédemment avec les États-Unis, quelque chose qui ne soit pas uniformément populaire en Allemagne.
Cependant, à Budapest et Bratislava, les premiers ministres, Viktor Orban, et Robert Fico font ce qui est juste par leur électorat et frappant les offres optimales pour leur pays. Merkel est profondément choqué par une telle pratique, car elle réduit omnipotent mainmise de l'Allemagne sur leur commerce. Orban est également engagé à pousser en avant avec le pipeline South Stream, en partenariat avec Moscou. Pourquoi? Ne pas porter atteinte à Berlin, mais à garantir son approvisionnement en énergie parce que l'Ukraine ne sont pas fiables en tant que territoire de transit. Ceci est tout à fait compréhensible - il est le travail de M. Orban à s'occuper de la Hongrie, de ne pas se prosterner devant l'Allemagne.
Le pro-OTAN, néolibérale, les médias en Europe occidentale présentent les accords commerciaux de la Russie avec difficulté Etats de l'Est comme une sorte de plan ignoble de porter atteinte à l'UE. Ces suggestions sont un non-sens hyperbolique. Les dirigeants de la Hongrie, la Slovaquie et la Serbie, avec plaisir, mordre la main de Merkel si elle était prête à jeter l'argent allemand autour. Cependant, elle est pas et Poutine est. Par conséquent, ces pays font ce qui est mieux pour leurs circonstances actuelles. Il n'y a rien de sinistre à ce sujet.
L’Empire anglo-sioniste est vraiment devenu un « Empire des iIllusions »
20 novembre 2014 Hervé
Voilà qui est bizarre. Les deux derniers sommets (G20 et APEC) se sont, je dirais, terminés sur un désastre pour les États-Unis et leurs alliés (voir [1], [2] et [3]), tandis que la Russie, la Chine et le reste des BRICS ont clairement pris le contrôle de la la situation, mais il y a encore des gens qui croient les médias officiels occidentaux qui veulent présenter Poutine et la Russie comme faible.
Je suppose que dans notre époque de réalité virtuelle, les perceptions sont tout, et dans ce cas, ces perceptions sont clairement façonnées par l’exposition aux médias officiels occidentaux dont les compétences en lavage de cerveau sont tout simplement incroyables. Mais regardons les faits.
La plus importante évolution qui est ressortie de ces deux sommets est que Xi Jinping a clairement et, pour la première fois, ouvertement démontré qu’il appuie pleinement Poutine et la Russie.
Je me souviens qu’au début de cette année, il y avait beaucoup de gens qui doutaient des politiques de la Chine vers la Russie, beaucoup disaient que l’effet Walmart (l’ampleur des liens économiques sino-américaines) ne permettrait jamais à la Chine de marcher à côté de Russie contre les États-Unis et cependant c’est exactement ce qui est arrivé au moins à trois niveaux.
Économique. Non seulement la Russie et la Chine ont signé ce qui ne peut pas être appelé autrement que des méga-contrats, mais en plus les Chinois ont été plus qu’heureux d’offrir aux banques russes (sous sanctions US/UE) l’accès aux crédits chinois. La Chine contribue également avec la Russie à remplacer le système SWIFT [4].
Politique. Entre autres, les Chinois sont sortis du bois : non seulement ils ont montré que la Russie n’est pas isolée, mais ils ont présenté Poutine comme l’invité d’honneur de l’APEC, défiant ainsi ouvertement les États-Unis et l’Union européenne [5].
Militaire. La Russie et la Chine sont maintenant engagés dans des exercices militaires communs et réguliers de grande envergure, y compris des opérations navales et terrestres. Non seulement ils s’entrainent ensemble, mais ils créent régulièrement des états-majors interarmées.
Ça ne devrait vraiment être une surprise pour personne : la Russie et la Chine sont des partenaires idéaux, et ils se complètent parfaitement l’un l’autre. Ce qu’il faut à l’un, l’autre l’a, et vice-versa. Non seulement cela, mais les deux ont été (et sont encore) victimes d’intimidation de la part des États-Unis, à un point tel que je dirais que l’Empire les a littéralement poussés dans les bras l’un de l’autre. À plusieurs reprises,, et ouvertement, Obama a menacé la Russie et la Chine, leur a envoyées toutes sortes d’ultimatums, a essayé de réunir des coalitions contre elles, et, bien sûr, les a cernées par des bases militaires et des systèmes anti-missiles américains.
Ce qu’Obama et ses conseillers n’ont pas compris, c’est que : la Russie et la Chine (soutenues par le groupe des BRICS, par l’Organisation de coopération de Shanghai, par l’Organisation du traité de sécurité collective et par la Communauté économique eurasienne) sont beaucoup plus puissants que le bloc US/UE, en termes politiques, économiques et militaires. C’est la grande nouvelle, le principal développement stratégique, le grand changement géopolitique, dont les médias officiels de l’Empire tentent désespérément de cacher la réalité. Quant aux dirigeants occidentaux, ils sont tout simplement délirants et ils sont manifestement tombés dans le vieux piège de croire à leur propre propagande. Mais, comme le dit l’expression « lorsque votre tête est dans le sable, les fesses sont à l’air » et la réalité a maintenant repris ses droits par une morsure très puissante et douloureuse.
Le moment le plus ridicule du sommet du G20 de la semaine dernière survint quand Obama, après avoir échoué à atteindre un seul de ses objectifs contre la Russie ou la Chine, a prononcé un discours où il a sérieusement parlé de l’importance du leadership américain. C’était comique, au point d’être gênant. À la télévision russe, les commentateurs étaient littéralement morts de rire en le relatant.
Quant à Poutine, évidemment sûr de sa position, il s’est ouvertement moqué de l’idiotie des dirigeants des États-Unis et de Union européenne : « Ont-ils pensé à ce qu’ils font au fond ou pas ou est ce que la politique les a aveuglés ? Comme nous le savons, les yeux constituent une partie périphérique du cerveau. Est ce que quelque chose a été débranché dans leurs cerveaux ? ». Combiné avec maintenant un avertissement ouvert que la Russie ne permettra pas aux États-Unis et à l’Union européenne d’écraser la résistance de Novorussie, le message de Poutine est clair: les dirigeants occidentaux conduisent leur empire dans un mur. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à analyser soigneusement l’interview récente de Poutine sur ARD [6].
L’Empire anglo-sioniste est vraiment devenu un Empire des Illusions (selon l’expression de Chris Hedges [7]) où les faits sont beaucoup moins importants que les narratives, où la façon normale de faire face à un défi consiste à nier son existence, où l’auto-tromperie est un mode de vie. Le message est sur le mur. Il est là depuis un long moment. Le problème est que personne ne veut le lire.
Le Saker Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr
Notes [1] [L’œil itinérant] Le G20 en Australie : bouffons d’un côté, Grand Sud de l’autre (vineyardsaker, français, 18-11-2014) [2] What Really Happened in Beijing: Putin, Obama, Xi And The Back Story The Media Won’t Tell You (informationclearinghouse.info, anglais, 16_11-2014) [3] [L’œil itinérant] La Chine file une route soyeuse vers la gloire (vineyardsaker, français, 15-11-2014) [4] La Russie lance un nouveau système de paiement pour contourner le réseau Swift (vineyardsaker, français, 14-11-2014) [5] « Pivot vers l’Asie » : à Pékin, en pleine réunion de l’APEC, Obama tente le forcing pour imposer le TPP (vineyardsaker, français, 12-11-2014) [6] Poutine à la TV allemande : « L’important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique » (vineyardsaker, français, 19-11-2014) [7] Empire of Illusion: The End of Literacy and the Triumph of Spectacle, par Chris Edges (amazon.fr, anglais) Source : The AngloZionist Empire has truly become an « Empire of Illusions » (vineyardsaker, anglais, 17-11-2014)
Porochenko promet la terreur à l’Ukraine de l’Est : une confrontation militaire entre la Troïka Ukraine-Otan-USA et la Russie devient de plus en plus probable
RépondreSupprimer19 novembre 2014
The French Saker
Comme l’explique Vera Graziadei dans un article de Russia Insider paru le 17 novembre [1], Porochenko en vient maintenant à affirmer ouvertement son intention de terroriser les populations civiles et il semble convaincu du soutien inconditionnel de l’Union européenne :
« La semaine dernière, dans un discours plein de candeur, adressé à des nationalistes ukrainiens assemblés à l’Opéra de Kiev, le président Petro Porochenko a présenté son plan pour gagner la guerre en Ukraine de l’Est :
« Nous (les Ukrainiens) garderons nos emplois. Eux (les habitants du Donbass) non. Nous garderons nos retraites. Eux non. Nous continuerons à prendre soin de nos enfants, de nos concitoyens, de nos retraités. Eux ne le pourront pas. Nos enfants pourront aller à la crèche. Les leurs se cacheront dans les sous-sols. Parce qu’ils ne seront capables de rien. Et c’est ainsi que nous gagnerons cette guerre. »
Porochenko sur la Novorossia : « Leurs enfants resteront dans les caves ! »
(sous-titrée en anglais et français, par Thalie Thalie)
Le Roi du Chocolat, avec le soutien de Bruxelles et de Washington, n’a désormais plus peur d’admettre que l’armée ukrainienne cible délibérément des bâtiments civils, pour obliger les habitants du Donbass et leurs enfants à se réfugier dans les sous-sols et les forcer à évacuer la zone, ou à se rendre.
La semaine dernière les Ukies ont même attaqué directement une maternité, [2] et, la semaine d’avant, ils ont tué deux enfants en tirant au mortier sur une école [3].
Bien que Kiev soit toujours prompte à désigner les rebelles comme responsables de ces incidents (une suggestion absurde dans la mesure où elle sous-entend que les forces d’autodéfense du Donbass, qui sont largement composées d’éléments provenant de la population locale, en viendraient à essayer d’assassiner leurs propres enfants), le discours de Porochenko confirme que ces attaques font partie d’un plan délibéré des forces ukrainiennes.
Le fait que le bombardement sans discrimination d’immeubles publics ou civils constitue un crime de guerre ne semble pas effrayer Porochenko, qui est certain qu’avec le soutien de l’Union européenne et des USA, il peut mener à bien cette stratégie, en toute impunité.
(suite en dessous:)
Depuis le 15 novembre, toutes les provinces orientales en rébellion ne sont plus protégées par la Convention européenne des droits de l’homme [4], suite à l’annonce de sa suspension par Porochenko, qui a cité une clause qui permet de déroger à certains articles de la Convention par l’un de ses signataires, en cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation.’
RépondreSupprimerOfficiellement seuls le droit à la vie, la prohibition de la torture et de l’esclavage, et le droit de ne pas être soumis à une punition illégale seront respectés (bien que le bombardement de civils soit une violation de ces droits), alors que tous les autres droits, notamment le droit à la liberté et la sécurité, le droit à un procès équitable, le droit au respect de la vie privée et de la vie familiale, ne seront plus respectés.
L’article 15 a été cité pour justifier la publication d’un décret par le Conseil de défense et de sécurité nationale ukrainien, qui ordonne la suspension de tous les services publics [5], notamment des écoles, des jardins d’enfants, des hôpitaux, des services d’urgence et des maisons de retraites, et l’interruption de tous les services bancaires pour les entreprises et les particuliers durant les prochains mois.
Il s’agit donc d’un blocus économique, qui menacera la vie même de la population locale durant les mois d’hiver froids et rigoureux. Le gouvernement local a qualifié ce décret d’acte de génocide. Porochenko considère qu’il s’agit de se battre pour les valeurs européennes [6]. »
Porochenko a les poches remplies d’étoiles européennes, mais pas d’argent
Mais sur le plan économique, l’avenir ne s’annonce pas rose non plus pour l’Ukraine de l’Ouest, comme l’explique Pepe Escobar dans un court article paru également le 17 novembre dans Russia Insider : En un mot, l’Ukraine a du souci à se faire… également [7] :
« Les réserves en devises étrangères de Kiev se sont effondrées le mois dernier d’un allègre 23,2 %, pour atteindre la somme dérisoire de 12,6 milliards de dollars. D’ici la fin de l’année, la situation empirera certainement. Kiev devra payer une facture de gaz de 3,1 milliards de dollars à Gazprom, sinon… la banque centrale devra vendre encore plus de devises étrangères pour maintenir le cours du hrvynia. Et de nouvelles factures de gaz se profilent avec l’avancée du Général Hiver.
Peuvent-ils compter sur une Union européenne dévastée par l’austérité pour leur prêter ne serait-ce qu’un euro ? Bien sûr que non. Ils doivent se tourner vers le Fonds monétaire international, qui en vient à POSSÉDER l’Ukraine.
Et bien sûr, les « financements d’urgence« ne seront fournis que si Kiev se conforme à ces bons vieux « ajustements structurels« , comme par exemple, transformer l’immense majorité des Ukrainiens en mendiants pour le reste de leur vie.
Voici les faits. Tout le reste n’est que conneries. »
(suite en dessous:)
C’est donc dans cette situation économique prometteuse que Kiev annonce urbi et orbi, au plus haut niveau, par la bouche de son président lui-même, se préparer à une grande offensive contre les provinces dites séparatistes, afin de réunifier l’Ukraine, et concentre d’importants moyens militaires sur le terrain.
RépondreSupprimerEt comme par hasard, c’est le moment que choisissent Victoria Nuland, Vice-secrétaire d’État des USA pour les Affaires européennes, et Joe Biden, Vice-président, pour programmer un voyage à Kiev, les 20 et 23 novembre prochains. Les deux incendiaires confirmés, comme les qualifie Philippe Grasset [8], ont bien préparé leur visite, en rencontrant préalablement des parlementaires ukrainiens, et pas n’importe lesquels, puisqu’il s’agit des commandants d’unités d’extrême droite engagées dans la lutte contre les russophones de Novorussie.
Nuland et Biden vont-ils à Kiev pour calmer le jeu ? Vont-ils au contraire inciter Kiev à aller de l’avant ? Vont-ils même promettre une assistance de l’Otan, dans le cas où l’armée ukrainienne rencontrerait une résistance plus forte que prévue de la part des Novorussiens, d’autant plus que ceux-ci n’ont pas caché se renforcer en armement importé de Russie.
Or Poutine a toujours affirmé que la Russie ne laissera pas anéantir la population du Donbass, et il l’a martelé lors de la longue interview qu’il a accordé la chaine allemande ARD, le 13 novembre :
« Aujourd’hui, il y a des combats dans l’est de l’Ukraine. Les autorités centrales ukrainiennes ont envoyé les forces armées là-bas et ils utilisent même des missiles balistiques. Est-ce que quelqu’un en parle ? Pas un seul mot. Et qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que cela nous dit ? Cela souligne le fait que les autorités centrales ukrainiennes veulent anéantir tout le monde là-bas, tous leurs ennemis et opposants politiques. Est-ce que c’est ce que vous voulez ? Nous certainement pas. Et nous ne laisserons pas cela se produire. » [9]
De toute façon, Poutine n’a guère le choix : s’il laissait tomber les Novorussiens, il signerait sa mort politique en Russie.
Or si des troupes russes interviennent directement, et sans se cacher, au secours des Novorussiens, tout le monde sait que Kiev ne tiendra pas huit jours.
Que fera alors l’assistance militaire de l’Otan, composée de troupes au sol venues de Pologne ou d’autres pays européens, assistées le cas échéant de contingents de l’US Army ? Faute de moyens suffisants en Europe pour livrer des batailles conventionnelles, l’Amérique fera-elle appel à des armes nucléaires tactiques ?
Le bon sens voudrait que Nuland et Biden aillent à Kiev pour calmer le jeu, pour dissuader Porochenko de toute offensive généralisée contre la Novorussie, pour inciter les parties à négocier pour fédéraliser l’Ukraine. Le bon sens voudrait que la diplomatie européenne hausse la voix pour pousser dans le même sens. Mais Obama, poussé par un Congrès de plus en plus belliciste, ne fera pas appel au bon sens. Il suivra la politique qui a toujours été la sienne, laisser faire ceux qui parlent le plus fort. Quant à l’Europe, nous pourrions dire d’elle, en paraphrasant Ezéchiel : Tyr, on te cherchera, mais on ne te trouvera pas.
(suite en dessous:)
La fin de l’année 2014 risque d’être intéressante à observer… pour ceux qui seront encore en état d’observer quelque chose.
RépondreSupprimerJean-Paul Baquiast (avec l’aide d’Etienne pour les traductions)
Notes
[1] Poroshenko Promises Terror for East Ukraine (russia-insider.com, anglais, 17-11-2014)
[2] (youtube, russe sans sous-titres, 15-11-2014)
[3] Ukraine: Shelling deaths of children playing football in Donetsk must be investigated (amnesty.org, anglais, 05-11-2014)
[4] La Convention européenne des droits de l’homme [PDF] (echr.coe.int, français)
[5] Ukraine orders closure of state services in rebel-held east (afp.com, anglais, 15-11-2014)
[6] Ukraine crisis: Petro Poroshenko says country is ‘ready for total war’ with Russia (abc.net.au, anglais, 17-11-2014)
[7] Pepe Escobar Explains Ukrainian Economics in 1 Minute (russia-insider.com, anglais, 17-11-2014)
[8] Biden-Nuland en visite à Kiev, et autres tambours de guerre (dedefensa.org, français et anglais, 19-11-2014)
[9] Poutine à la TV allemande : « L’important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique » (vineyardsaker, français, 19-11-2014)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/19/porochenko-promet-la-terreur-lukraine-de-lest-une-confrontation-militaire-entre-la-troika-ukraine-otan-usa-et-la-russie-devient-de-plus-en-plus-probable/
Est ce ce qui se passe réellement dans les coulisses de la guerre froide Deuxième américano-russe
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 19/11/2014 17:28 -0500
Il semble John Kerry est à nouveau. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dit la secrétaire d'Etat américaine a appelé lui à "payer aucun esprit" à une déclaration du président Obama, dans laquelle la Russie a été inclus à la liste des principales menaces mondiales. A la recherche de la coopération de la Russie en Iran et sur ??la péninsule coréenne, Kerry dit Lavrov à "oublier" ce que dit Obama . Comme la crédibilité de la politique étrangère des États-Unis se dissout, nous laissons à Lavrov de conclure, "il est désinvolte," il jabs, "il est pas approprié pour un pays puissant à avoir une telle attitude des consommateurs à ses partenaires - où vous aviez besoin, aidez-nous , où vous n'êtes pas, obéissez-nous. "
Comme le rapporte RT,
Ministre des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov a déclaré la secrétaire d'Etat américaine John Kerry a appelé lui à "payer aucun esprit" à une déclaration du président Obama, dans laquelle la Russie a été inclus à la liste des principales menaces mondiales.
Le président Obama a exprimé les trois menaces mondiales les plus importantes lors de l'Assemblée générale des Nations Unies en Septembre. Ebola en tête de sa liste, suivi de "l'agression russe en Europe.» En troisième lieu a été la menace représentée par le groupe extrémiste État islamique.
Et RBTH ajoute,
"La première fois que je pris note de la liste des menaces que le président Obama a pris la liberté de faire était quand je parlais à l'Assemblée générale de l'ONU. Quelque temps plus tard, de parler à John Kerry a pas si longtemps, je lui ai demandé ce qu'il était censé . signifie Il a dit: "Oublie ça".
Il a dit "l'oublier" car à ce moment il voulait discuter de la façon dont nous coordonner nos approches pour résoudre les [problème de la] programme nucléaire iranien et la situation sur la péninsule coréenne ", a déclaré M. Lavrov lors d'une «heure de gouvernement« régulier entendu à la Douma d'Etat le mercredi.
(suite en dessous:)
"Vous voyez, il est inconvenant pour une grande puissance et grande de prendre une telle approche consumériste vers ses partenaires. Si nous avons besoin de vous, se il vous plaît aidez-moi, et où je veux vous punir, obéissez-moi," dit-il.
RépondreSupprimer* * *
Pas exactement l'image en colère de guerre-isme froid que les projets d'Obama au monde extérieur que les «coûts» sont imposées sur l'Europe !!
Ne rien faire de stupide !!
* * *
Une fois de plus »Le président flexible" dresse sa tête hideuse ... voici l'impression d'un artiste de ce qui a été dit la semaine dernière:
Obama : "Alors, comment avez-vous trouvé que tout" frais "? partie Était-ce trop, je pense qu'ils l'ont acheté."
Vladimir : "Vous avez été fantastique véritablement flexible, et si persuasif:. Je croyais presque moi-même grand camarade de travail.".
http://www.zerohedge.com/news/2014-11-19/meanwhile-what-really-taking-place-behind-second-us-russian-cold-war
Poutine à la TV allemande : « L’important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique »
RépondreSupprimer19 novembre 2014
The French Saker
Rapports Russie-Allemagne, Otan, déploiement des forces de part et d’autre, Crimée, crise ukrainienne et enjeux économiques, et bien sûr la Novorossia : Vladimir Poutine a répondu aux questions d’Hubert Seipel pour la chaîne de télévision allemande ARD, ce 13 novembre à Vladivostok. Voici la traduction intégrale de l’interview.
Le Saker francophone
__________________
[Les intertitres ont été ajoutés par la Traduction]
Vladimir Poutine sur ARD
HUBERT SEIPEL : Bonjour, Monsieur le Président. Vous êtes le seul président russe qui ait jamais donné un discours au Bundestag. Cela se passait en 2001. Votre discours a été un succès. Vous avez parlé des relations entre la Russie et l’Allemagne, de la coopération de la Russie à la construction de l’Europe, même si vous aviez donné un avertissement. Vous avez dit que les idées de la guerre froide devaient être éradiquées. Donc vous avez noté que nous partagions les mêmes valeurs, encore que vous ne fassiez pas confiance aux autres. Pourquoi étiez-vous un peu pessimiste à l’époque ?
VLADIMIR POUTINE : Tout d’abord, je ne donne aucun avertissement ou remontrance et je ne voulais pas être pessimiste. Je voulais juste analyser la période précédente dans le développement de la situation dans le monde et en Europe, après l’effondrement de l’Union soviétique. Donc je me suis permis de prédire la situation en fonction de différents scénarios de développement. Naturellement, cela reflète la situation comme nous la voyons, à travers le prisme, à la façon des diplomates, du point de vue de la Russie, mais encore, je pense qu’il s’agissait d’une analyse plutôt objective.
Je réitère : il n’y avait pas de pessimisme d’aucune sorte. Aucun. Au contraire, je voulais être optimiste. Je suppose que, après avoir reconnu tous les problèmes du passé, nous devons aller vers un processus de renforcement des relations, beaucoup plus confortables et mutuellement avantageuses dans le futur.
(suite en dessous:)
HUBERT SEIPEL : La semaine dernière a marqué le 25ème anniversaire de la chute du mur de Berlin, qui n’aurait pas été possible sans le consentement de l’Union soviétique. Ce fut ainsi à l’époque. A présent, l’Otan mène des exercices dans la mer Noire, près des frontières russes, tandis que les bombardiers russes procèdent à des exercices dans l’espace aérien international de l’Europe. Le ministre de la Défense a dit, si je ne me trompe pas, qu’ils ont volé aussi loin que le golfe du Mexique. Tout cela souligne une nouvelle guerre froide.
RépondreSupprimerEt, bien sûr, les partenaires échangent des déclarations virulentes. Il y a quelque temps, le président Obama a dit que la Russie est une menace équivalente au virus Ebola et aux extrémistes islamiques. Vous avez qualifié l’Amérique de nouveau riche, qui se considère comme le vainqueur de la guerre froide, et dit que maintenant l’Amérique tente de façonner le monde suivant ses propres idées sur la vie. Tout cela rappelle la guerre froide.
L’Otan
VLADIMIR POUTINE : Voyons, vous mentionné 2001 et je vous ai dit que mon point de vue était plutôt optimiste. Nous avons assisté à deux vagues d’élargissement de l’Otan depuis 2001. Si je me souviens bien, sept pays – la Slovénie, la Slovaquie, la Bulgarie, la Roumanie et trois États baltes, Estonie, Lettonie et Lituanie – ont rejoint l’Otan en 2004. Deux autres pays l’ont rejointe en 2009. Cela signifie que le jeu géopolitique change. De plus, le nombre de bases militaires est en accroissement. Est-ce que la Russie possède des bases militaires dans le monde ? L’Otan et les Etats-Unis ont des bases militaires disséminées dans le monde entier, y compris dans les zones à proximité de nos frontières, et leur nombre est en augmentation.
De plus, tout récemment, il a été décidé de déployer les Special Operation Forces, de nouveau à proximité de nos frontières. Vous avez mentionné divers exercices, vols, mouvements de navires, et ainsi de suite. Oui, c’est ainsi en effet. Cependant, tout d’abord, vous avez dit – ou peut-être est-ce une traduction inexacte – qu’ils ont été menés [Ndt : les exercices] dans l’espace aérien européen international. Eh bien, c’est soit l’espace international (neutre) soit l’espace européen. Alors, s’il vous plaît notez que nos exercices ont été menés exclusivement dans les eaux internationales et dans l’espace aérien international.
En 1992, nous avons suspendu les vols stratégiques de nos avions et ils sont restés à leur bases aériennes depuis de nombreuses années. Pendant ce temps, nos partenaires américains ont poursuivi les vols de leurs avions nucléaires dans les mêmes zones qu’auraravant, y compris les zones proches de nos frontières. DONC, il y a plusieurs années, ne voyant pas de développements positifs, personne n’étant prêt à nous rencontrer à mi-chemin, nous avons repris les vols de notre aviation stratégique dans des régions éloignées. C’est tout.
(suite en dessous:)
HUBERT SEIPEL : : Pensez-vous alors que vos intérêts en matière de sécurité n’ont pas été pris en compte ?
RépondreSupprimerPermettez-moi de revenir à la crise actuelle et à son déclenchement. La crise actuelle a été déclenchée par l’accord entre l’Union européenne et l’Ukraine. Le titre de cet accord est relativement inoffensif. Il est appelé l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine. Le point clé de cet accord est d’ouvrir le marché ukrainien à l’UE et vice versa. Pourquoi est-il une menace pour la Russie ? Pourquoi vous êtes-vous opposé à cet accord ?
L’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine
VLADIMIR POUTINE : En réalité, l’économie suit presque le même chemin que la sécurité. Nous prêchons le contraire de ce que nous pratiquons. Nous disons qu’un seul espace sera construit et de nouvelles lignes de division sont construites à la place.
Penchons-nous sur ce que l’accord d’association UE-Ukraine stipule. Je l’ai dit plusieurs fois, mais il semble que je doive le répéter encore une fois : il élimine les droits d’importation pour les produits européens entrant sur le territoire ukrainien, il ramène ces droits à zéro. Maintenant, comme l’Ukraine est membre d’une zone de libre-échange au sein de la CEI, zéro droits de douane ont été mis en place entre la Russie et l’Ukraine. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que tous les produits européens iront à travers le territoire ukrainien directement sur le territoire douanier de la Fédération de Russie.
Il y a beaucoup d’autres choses qui peuvent ne pas être évidentes pour les personnes qui ne sont pas éclairées concernant ces matières, mais elles existent. Par exemple, il y a des règlements techniques qui sont différents entre la Russie et l’UE, nous avons des normes différentes. Ce sont les normes de contrôle technique, les normes phytosanitaires et des principes qui déterminent l’origine des marchandises.
A titre d’exemple, je citerai l’assemblage des composants de voitures sur le territoire ukrainien. Selon L’accord d’association, les biens manufacturés sur le territoire de l’Ukraine sont destinés à notre marché dans le cadre de la zone de libre-échange russo-ukrainienne. Vos entreprises ont investi des milliards d’euros dans des usines en Russie (Volkswagen, BMW, Peugeot, Citroën, Ford US, et d’autres), elles sont entrées sur notre marché en des termes complètement différents, sous condition d’une localisation profonde de la production. Comment pourrions-nous accepter cela ? Nous l’avons dit dès le début : « Nous sommes d’accord, mais laissez-nous procéder étape par étape et prendre en compte les vrais problèmes qui peuvent émerger entre la Russie et l’Ukraine. » Que nous a-t-on répondu ? « Ce ne sont pas vos affaires, aussi sortez votre nez de nos affaires ! »
(suite en dessous:)
L’enclenchement de la crise ukrainienne
RépondreSupprimerHUBERT SEIPEL : Je voudrais revenir sur le passé. Lorsque l’accord d’association UE-Ukraine était discuté. Cela a provoqué des rassemblements sur la place Maidan à Kiev. Je me réfère à des manifestations durant lesquelles les gens demandaient une vie meilleure sans l’Union européenne. Mais ils protestaient également contre le système ukrainien. En fin de compte tout cela a entraîné une vague de violence.
Après, le président d’alors n’a pas signé l’accord, ça a provoqué au début de la violence, et des gens ont été tués sur le Maidan. Puis le ministre allemand des Affaires étrangères est arrivé et a essayé de trouver un compromis entre les manifestants et le gouvernement, et il a réussi à le faire. Un accord qui prévoyait un gouvernement d’union nationale. Il est resté en vigueur pendant environ 24 heures, puis il a disparu. Vous avez suivi de près l’évolution du 21 février et vous vous souvenez que vous avez parlé avec M. Obama et Mme Merkel.
VLADIMIR POUTINE : Oui. En effet, le 21 février, non seulement le ministre allemand des Affaires étrangères, mais aussi ses homologues de Pologne et de France sont arrivés à Kiev pour agir en tant que garants de l’accord conclu entre le Président de l’Ukraine Viktor Ianoukovitch et l’opposition. L’accord stipulait que le seul chemin que prendrait le processus serait pacifique.
En tant que garants, ils ont signé un accord entre les autorités officielles et l’opposition. Et la forme assurait qu’il serait observé. Il est vrai que j’ai parlé par téléphone avec le président des États-Unis ce même jour, et cela était le contexte de notre conversation. Cependant, le jour suivant, en dépit de toutes les garanties prévues par nos partenaires de l’Ouest, un coup d’Etat s’est produit et l’administration présidentielle et le siège du gouvernement ont été occupés.
Je voudrais dire à cet égard la chose suivante : soit les ministres des Affaires étrangères d’Allemagne, de Pologne et de France n’ont pas signé l’accord entre les autorités et l’opposition comme garants, soit, car ils l’ont signé après tout, ils auraient dû insister sur sa mise en œuvre au lieu de se dissocier de cet accord. Qui plus est, ils préfèrent maintenant ne pas le mentionner du tout, comme si l’accord n’avait jamais existé. C’est de mon point de vue, absolument faux et contre-productif.
La Crimée et le Kosovo
HUBERT SEIPEL : Vous avez agi rapidement. Vous avez, pour ainsi dire, annexé la Crimée et justifié cela sur le moment par le fait que 60 pour cent de la population de Crimée était russe, que la Crimée a été russe pendant une longue partie de son histoire et, enfin, du fait que la flotte russe est stationnée là-bas. L’Ouest a prétendu qu’il s’agissait d’une violation du droit international.
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VLADIMIR POUTINE : Quelle est votre question exactement ?
RépondreSupprimerHUBERT SEIPEL : Avez-vous sous-estimé la réaction de l’Occident et les sanctions possibles, qui d’ailleurs furent imposées à la Russie ?
VLADIMIR POUTINE : Nous croyons que ces sortes de réaction sont totalement disproportionnées par rapport à ce qui s’est passé.
Chaque fois que j’entends des plaintes concernant le viol du droit international par la Russie, je suis tout simplement amusé.
Qu’est-ce que le droit international ? C’est tout d’abord la Charte des Nations Unies, la pratique internationale et son interprétation par les institutions internationales pertinentes.
De plus, nous avons un précédent clair et récent : le Kosovo.
HUBERT SEIPEL : Vous voulez parler de la décision de la Cour internationale de Justice sur le Kosovo ? Celle dans laquelle elle avait déclaré que le Kosovo avait le droit à l’autodétermination et que les Kosovars avaient le droit à se déterminer sur l’avenir de leur État ?
VLADIMIR POUTINE : (en allemand) Exactement. (suite en russe :) Mais pas seulement. Le point principal était que lorsqu’elles ont à prendre une décision qui relève de leur autodétermination, les personnes vivant dans un territoire ne sont pas tenues de demander l’avis des autorités centrales de l’État où elles vivent. Il n’est nul besoin pour elles de l’approbation des autorités centrales, ou du gouvernement, pour prendre les mesures nécessaires en vue d’une auto-détermination. Tel est le point central.
Et ce qui a été fait en Crimée n’est en aucune manière différent de ce qui a été fait au Kosovo.
Je suis profondément convaincu que la Russie n’a pas commis de violation du droit international. Oui, ce n’est pas un secret, c’est un fait et nous ne l’avons jamais caché, nos forces armées, soyons clairs, ont bloqué les forces armées ukrainiennes stationnées en Crimée, non pas pour forcer quelqu’un à voter, ce qui aurait été impossible, mais pour éviter une effusion de sang, pour donner aux gens la possibilité d’exprimer leur avis sur la façon dont ils voulaient façonner leur avenir et celui de leurs enfants.
Le Kosovo, dont vous avez parlé, n’a déclaré son indépendance que par voie parlementaire seulement. En Crimée, les gens n’ont pas seulement pris une décision parlementaire, ils ont tenu un référendum, et ses résultats ont été tout simplement magnifiques.
Qu’est-ce que la démocratie ? Vous et moi connaissons bien la réponse. Que signifie démos ? Démos c’est le peuple, et la démocratie est le droit des peuples. Dans ce cas particulier, c’est le droit à l’autodétermination.
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La Novorossia
RépondreSupprimerHUBERT SEIPEL : Cela montre immédiatement que vous êtes un avocat.
Mais vous connaissez aussi bien les arguments de l’Ouest. L’Occident dit que les élections ont eu lieu sous contrôle de l’armée russe. Tel est le raisonnement de l’Occident.
Permettez-moi d’aborder la question suivante. Aujourd’hui, l’Ukraine est plus ou moins divisée. Quatre mille personnes sont mortes, des centaines de milliers sont réfugiées et se sont enfuies, entre autres lieux, en Russie. Dans l’est du pays, les séparatistes russophones réclament une large autonomie, certains veulent se joindre à la Russie. Conformément à l’accord de Minsk, un cessez-le-feu a été déclaré, mais les gens meurent tous les jours. Le pays est en faillite. Fondamentalement, tout le monde est perdant dans ce conflit. C’est l’Ukraine qui semble avoir perdu le plus, mais l’Europe et la Russie ont perdu aussi. Comment voyez-vous l’avenir de l’Ukraine ?
VLADIMIR POUTINE : L’Ukraine est un pays complexe, et pas seulement en raison de sa composition ethnique, c’est ainsi, mais aussi du point de vue de sa formation tel qu’elle est aujourd’hui.
Y a-t-il un avenir et comment sera-t-il ? Je pense qu’il y en aura un, certainement. C’est un grand pays, une grande nation avec une population de 43 à 44 millions de personnes. C’est un grand pays européen, avec une culture européenne.
Vous savez, il ne manque qu’une seule chose. Je crois que ce qui manque c’est la compréhension que pour réussir, être stable et prospère, les gens qui vivent sur ce territoire, quelle que soit la langue qu’ils parlent (hongrois, russe, ukrainien ou polonais), doivent sentir que ce territoire est leur patrie. Pour parvenir à cela ils doivent sentir qu’ils peuvent réaliser leur potentiel ici aussi bien que dans tous les autres territoires et peut-être même mieux dans une certaine mesure. Voilà pourquoi je ne comprends pas la réticence de certaines forces politiques en Ukraine à entendre parler de la possibilité de fédéralisation.
Nous avons entendu récemment que la question qui se pose n’est pas la fédéralisation, mais la décentralisation. Il s’agit d’un jeu de mots. Il est important de comprendre ce que ces notions signifient : décentralisation, fédéralisation, régionalisation. Vous pouvez reprendre une douzaine d’autres termes. Les personnes qui vivent dans ce territoire doivent RÉALISER qu’elles ont droit à quelque chose, qu’elles peuvent décider quelque chose pour elles-mêmes dans leur vie.
HUBERT SEIPEL : La question centrale dans l’Ouest est la suivante : l’Ukraine veut-elle rester un Etat indépendant ? C’est la question centrale aujourd’hui à l’ordre du jour. La deuxième question est de savoir ce que la Russie peut faire de plus ? Peut-être que la Russie a plus de possibilités pour accélérer ce processus en Ukraine, particulièrement en ce qui concerne les accords de Minsk ?
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Les accords de Minsk
RépondreSupprimerVLADIMIR POUTINE : Vous savez, quand quelqu’un nous dit que nous avons des occasions spéciales pour résoudre telle ou telle crise, cela me trouble et m’alarme toujours. Nous avons entendu à plusieurs reprises que la Russie dispose d’une clé pour la solution du problème syrien, que nous avons des possibilités spéciales pour résoudre un autre problème ou la crise ukrainienne. Je commence toujours à soupçonner une intention de nous mettre la responsabilité sur le dos et de nous faire payer pour quelque chose. Nous ne voulons pas cela. L’Ukraine est un Etat indépendant, libre et souverain.
Pour parler franchement, nous sommes très préoccupés par de possibles nettoyages ethniques et par la possibilité que l’Ukraine finisse en Etat néo-nazi. Que sommes-nous censés penser si les gens portent des croix gammées sur leurs manches ? Ou que dire des emblèmes SS que nous voyons sur les casques de certaines unités militaires combattant maintenant dans l’est de l’Ukraine ? Si c’est un état civilisé, que recherchent les autorités ? Au moins, ils pourraient se débarrasser de cet uniforme, ils pourraient faire supprimer ces emblèmes des nationalistes. Voilà pourquoi nous avons peur que tout cela puisse finir de cette façon. Si cela se produisait, ce serait une catastrophe pour l’Ukraine et les Ukrainiens.
Les accords de Minsk ont surgi seulement parce que la Russie a participé activement à cet effort ; nous avons travaillé avec les milices du Donbass, les combattants du sud-Ukraine, et nous les avons convaincus qu’ils devraient se contenter de certains accords. Si nous ne l’avions pas fait, cela n’aurait tout simplement pas eu lieu. Il y a quelques problèmes avec la mise en œuvre de ces accords, c’est vrai.
Quels sont ces problèmes ? En effet, les combattants des forces d’autodéfense, par exemple, devaient quitter quelques-unes des villes qu’ils avaient encerclées, et ils ne les ont pas quittées. Savez-vous pourquoi ? Je vous le dis tout net, ce n’est pas un secret : parce que les gens qui se battent contre l’armée ukrainienne disent, « Ce sont nos villages, nous venons de là, nos familles et nos proches vivent ici. Si nous partons, les bataillons nationalistes vont venir… tuer tout le monde. Nous ne partirons pas, vous pouvez nous tuer vous-mêmes. » Vous savez, c’est un difficile problème. Bien sûr, nous essayons de les convaincre, nous parlons, mais quand ils disent des choses comme ça, vous savez, il n’y a pas grand’ chose à répondre.
Et l’armée ukrainienne non plus n’a pas quitté quelques-unes des villes qu’elle était censée quitter. Les miliciens sont des gens qui se battent pour leurs droits, pour leurs intérêts. Mais si les autorités ukrainiennes centrales choisissent de ne pas simplement déterminer la ligne de démarcation, laquelle est très importante aujourd’hui pour arrêter les bombardements et les meurtres, mais si elles veulent préserver l’intégrité territoriale de leur pays, chaque village ou ville pris en particulier n’est pas significatif ; ce qui est important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique. Voilà ce qui est important. Si elles ne le font pas, il n’y aura pas de dialogue politique.
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Je suis désolé pour ce long monologue, mais vous me faites revenir à l’essence du problème.
RépondreSupprimerPourquoi la scission de l’Ukraine ?
De quoi s’agit-il, fondamentalement ? Le coup d’Etat a eu lieu à Kiev. Une partie considérable du pays l’a soutenu, et ils étaient heureux, en partie parce qu’ils croyaient que, après la signature de, disons, l’accord d’association, il y aurait l’ouverture des frontières, des possibilités d’emploi, le droit de travailler dans l’Union européenne, y compris en Allemagne. Ils pensaient que ce serait ainsi. En fait, ils n’ont rien eu de semblable.
L’autre partie du pays, le sud-est, ne l’a pas soutenu et a dit : « Nous ne vous reconnaissons pas. » Et au lieu d’entamer un dialogue, au lieu d’expliquer aux gens que les autorités centrales de Kiev n’allaient pas faire quelque chose de mal, et qu’au contraire, elles allaient proposer différentes formes de coexistence et le développement d’un Etat commun, qu’ils seraient prêts à leur accorder leurs droits ; au lieu de cela, ils ont commencé à faire des arrestations de nuit. Une fois que les arrestations de nuit ont commencé, les gens du sud-est ont pris les armes. Une fois qu’ils ont eu pris les armes, au lieu d’arrêter (les autorités devraient avoir la sagesse de le faire) et à la place du dialogue, ils ont envoyé l’armée, l’armée de l’air, les tanks et les lance-roquettes multiples. Est-ce un moyen de résoudre les problèmes ? Et finalement, on est arrivé à une impasse. Est-il possible de sortir de cela ? Je suis sûr que c’est possible.
La Russie ne laissera pas anéantir la population du Donbass
HUBERT SEIPEL : La question ou, plus exactement, le reproche fait par Kiev aujourd’hui, est que la Russie fournit des armes aux séparatistes et envoie ses militaires là-bas.
VLADIMIR POUTINE : Où ont-ils eu les véhicules blindés et les systèmes d’artillerie ? Aujourd’hui, les gens qui luttent et considèrent que cela est juste obtiendront toujours des armes. Ceci est le premier point.
Mais je tiens à souligner que ce n’est pas le problème. La question elle-même est tout à fait différente. Le problème est que nous ne pouvons pas avoir une vision unilatérale du problème.
Aujourd’hui, il y a des combats dans l’est de l’Ukraine. Les autorités centrales ukrainiennes ont envoyé les forces armées là-bas et ils utilisent même des missiles balistiques. Est-ce que quelqu’un en parle ? Pas un seul mot. Et qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que cela nous dit ? Cela souligne le fait que les autorités centrales ukrainiennes veulent anéantir tout le monde là-bas, tous leurs ennemis et opposants politiques. Est-ce que c’est ce que vous voulez ? Nous certainement pas. Et nous ne laisserons pas cela se produire.
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Les sanctions contre la Russie
RépondreSupprimerHUBERT SEIPEL : Après que la Crimée a rejoint la Russie, l’Ouest a expulsé la Russie du Groupe des Huit, ce club exclusif des pays industrialisés. Dans le même temps, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont imposé des sanctions contre la Russie. A présent, vous partez pour le sommet du G20 des pays industriels les plus importants de la planète. L’accent y sera mis sur la croissance économique et l’emploi. Ils disent qu’il n’y a plus de croissance et que le chômage devrait augmenter ; que les sanctions commencent à avoir un effet ; qu’à la fois le rouble et le prix du pétrole ont connu des records de baisse. Les prévisions pour parvenir à une croissance de 2 pour cent en Russie sont impossibles. D’autres pays sont dans la même situation. Cette crise a un caractère contre-productif, y compris pour le prochain sommet, vous ne trouvez pas ?
VLADIMIR POUTINE : Vous voulez dire la crise ukrainienne ?
HUBERT SEIPEL : Oui.
VLADIMIR POUTINE : Bien sûr, qui pourrait en bénéficier ? Vous voulez savoir comment la situation évolue et quelles sont nos attentes ? Nous attendons, bien sûr, que la situation change pour le mieux. Bien sûr, nous attendons que la crise ukrainienne prenne fin. Bien sûr, nous voulons avoir des relations normales avec nos partenaires, y compris aux États-Unis et en Europe. Bien sûr, la situation avec ce qu’ils appellent les sanctions est dommageable pour l’économie mondiale (elle est dommageable pour nous et pour l’économie mondiale de la même façon.), et elle est dommageable par-dessus tout pour les relations UE-Russie.
Cependant, il y a certains avantages : les restrictions imposées à certaines entreprises russes sur l’achat de certains produits en provenance des pays occidentaux, d’Europe et des États-Unis, nous ont incités à produire ces marchandises nous-mêmes. La vie confortable, quand tout ce que nous avions à faire était de produire plus de pétrole et de gaz, et d’acheter tout le reste, fait partie du passé. En ce qui concerne la croissance, il convient de noter que cette croissance a été modeste sur l’année, mais elle était néanmoins d’environ 0,5-0,6 pour cent. L’année prochaine, nous prévoyons d’atteindre une croissance de 1,2 pour cent, l’année d’après de 2,3 pour cent et 3 pour cent en trois ans. Habituellement, ce ne sont pas les chiffres que nous aimerions avoir, mais c’est néanmoins de la croissance et nous sommes confiants : nous allons atteindre ces chiffres.
« Ont-ils quelque chose de déconnecté dans leurs cerveaux ? »
HUBERT SEIPEL : Un autre thème qui sera discuté à Brisbane sera la stabilité financière. La situation en Russie peut également se compliquer parce que les banques russes ne peuvent plus se refinancer sur les marchés mondiaux. En outre, il est prévu de fermer à la Russie le système des paiements internationaux.
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VLADIMIR POUTINE : Les banques russes ont actuellement allongé un prêt de 25 milliards de dollars à l’économie ukrainienne. Si nos partenaires européens et américains veulent aider l’Ukraine, comment peuvent-ils en saper la base financière et limiter l’accès de nos institutions financières sur les marchés de capitaux mondiaux ? Veulent-ils la faillite de nos banques ? Dans ce cas, ils mettront en faillite l’Ukraine. Ont-ils pensé à ce qu’ils font à tous ou pas ? Ou bien leurs politiques sont-ils aveugles ? Comme nous le savons, les yeux constituent une partie périphérique du cerveau. Ont-ils quelque chose de déconnecté dans leurs cerveaux ?
RépondreSupprimerLa banque que j’ai mentionnée est Gazprombank, qui cette année seulement, cette année civile, a accordé un prêt de 1,4 plus 1,8 milliards de dollars au secteur énergétique ukrainien. Combien est-ce au total ? 3,2 milliards. Cela est la somme qu’elle a allouée. Dans un cas, elle a émis un emprunt à l’ukrainien Naftogaz, qui est une entreprise publique ; dans l’autre cas, elle a alloué 1,4 milliard de dollars à une entreprise privée afin de soutenir l’industrie chimique de l’Ukraine. Dans les deux cas, aujourd’hui, cette banque a le droit de demander le remboursement anticipé parce que les partenaires ukrainiens ont violé leur accord de prêt.
HUBERT SEIPEL : La question est de savoir s’ils paieront ou pas ?
VLADIMIR POUTINE : (en allemand) Pour le moment ils paient. (reprise en russe :) Ils honorent le prêt. Naftogaz honore l’un des prêts. Cependant, il y a certaines conditions qui sont violées. Par conséquent, la banque a le droit formel d’exiger le remboursement anticipé. Mais si nous le faisions, l’ensemble du système financier ukrainien s’effondrerait. Et si nous ne le faisons pas, c’est notre banque qui peut s’effondrer. Que devons-nous faire ?
De plus, lorsque nous avons prolongé un prêt de 3 milliards de dollars il y a un an, il y avait pour condition que si la dette totale de l’Ukraine venait à dépasser 60 pour cent de son PIB, nous, le ministère russe des Finances, serait en droit d’exiger un remboursement anticipé. Encore une fois, si nous le faisons, l’ensemble du système financier va s’effondrer. Nous avons déjà décidé que nous ne le ferons pas. Nous ne voulons pas aggraver la situation. Nous voulons que l’Ukraine se remettre sur pied à la fin.
HUBERT SEIPEL : Avez-vous l’intention de proposer des solutions pour résoudre la crise en Ukraine ?
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VLADIMIR POUTINE : Madame la Chancelière est très consciente de toutes les nuances de ce conflit. Quant au problème de l’énergie, elle a fait beaucoup pour sa solution.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne les questions de sécurité, je dirais que dans ce domaine nos points de vue et approches ne coïncident pas toujours. Ce qui est clair, c’est que la Russie et la République fédérale d’Allemagne veulent que la situation dans cette région soit réglée. Nous sommes intéressés dans ce domaine et nous allons travailler pour l’observation des accords de Minsk. Il y a juste une chose à laquelle je porte toujours attention. On nous dit encore et encore : les séparatistes pro-russes doivent faire ceci et cela, vous devez les influencer de cette façon, vous devez agir de la sorte. Alors je demande toujours : « Qu’avez-vous fait pour influencer vos clients à Kiev ? Qu’est-ce que vous faites pour lutter contre les sentiments russophobes ? » Cela est une voie très dangereuse. Une catastrophe se produira si quelqu’un soutient subrepticement la russophobie en Ukraine. Ce sera une véritable catastrophe ! Ou bien, allons-nous chercher une solution commune ? Pour cela, nous allons aider les positions des parties à se rapprocher. Je vais vous dire quelque chose que certaines personnes dans ce pays peuvent ne pas aimer : essayons de réaliser un seul espace politique dans ces territoires. Nous sommes prêts à aller dans cette direction, mais seulement ensemble.
HUBERT SEIPEL : Il est très difficile de corriger les erreurs commises par d’autres. Parfois, il est seulement possible de corriger ses propres erreurs. Je voudrais vous demander : avez-vous commis des erreurs ?
Les relations Russie-Allemagne
VLADIMIR POUTINE : Les gens font toujours des erreurs. Chaque personne fait des erreurs dans les affaires, dans la vie privée. Est-ce vraiment important ? La question est que nous devrions donner une réponse rapide, efficace et opportune pour réparer les conséquences de ces erreurs. Nous devons les analyser et nous rendre compte qu’elles sont des erreurs. Nous devons les comprendre, les corriger et progresser vers la solution des problèmes plutôt que rester dans une impasse. Il me semble que c’est la façon dont nous avons agi dans nos relations avec l’Europe dans son ensemble et avec la République fédérale d’Allemagne en particulier, au cours de la dernière décennie. Regardez l’amitié qui a été établie entre la Russie et l’Allemagne au cours des 10-15 dernières années. Je ne sais pas si nous avions jamais joui de telles relations avant. Je ne pense pas. Je vois cela comme une très bonne base, une bonne base pour le développement des relations non seulement entre nos deux Etats, mais aussi entre la Russie et l’Europe dans son ensemble, pour l’harmonisation des relations dans le monde. Il serait dommage que nous laissions perdre cela.
HUBERT SEIPEL : Monsieur le Président, je vous remercie pour l’interview.
Traduction pour Medias Presse Info à partir de la traduction anglaise : Emilie Defresne
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Merci à Emilie Defresne qui a bien voulu nous confier la traduction qu’elle a réalisée pour Media Presse Info de cette intéressante interview que Vladimir Poutine a accordée en Russie (à Vladivostok, le 13 novembre 2014), à la chaîne de télévision allemande « ARD ». Cette interview est à visionner ici pour les germanophones.
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/19/vladimir-poutine-la-tv-allemande-ard-traduction-integrale/
Avant le référendum en Suisse: un effondrement des prix de l'or
RépondreSupprimerUn référendum est de prescrire les achats suisses d'or de la banque centrale. Mais selon SRF voteront non, une majorité de personnes dans le pays. La réaction: Le prix de l'or s'effondre en quelques minutes.
Francfort / Londres - Le prix de l'or s'est temporairement effondré mercredi à plus de 20 $ l'once troy. Selon la Radio et de la Télévision suisse (CRS) a commandé l'enquête veut une majorité des Suisses dans un référendum, la Banque nationale suisse (BNS) prévoit les achats d'or, votent non. En quelques minutes, le prix de l'or a chuté de 1,195.66 $ l'once troy au-dessous de $ 1,175.24.
Selon l'enquête publiée mercredi, 47 % des répondants étaient mi-Novembre a voté contre et seulement 38 % en faveur. Ainsi, la tendance à Pas moins d'un mois a augmenté de huit points de pourcentage, selon le site de la SRF .
La fin de Novembre en Suisse au lieu d'un référendum qui nécessitera la banque centrale à maintenir 20 % de ses réserves de change en or. En plus des ventes d'or de la BNS sont interdits. La banque centrale se défend contre l'initiative parce qu'ils voient menacer la flexibilité de la politique monétaire. En Suisse, la Banque nationale suisse est la banque centrale.
Avec une majorité Oui, les confédérés serait, de l'avis d'experts pour conduire prix du marché mondial pour le métal précieux en place . La BNS serait en effet obligé d'acheter 1800 tonnes d'or dans les cinq prochaines années.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/schweiz-goldpreis-bricht-bricht-vor-referendum-ein-a-1003929.html
L'industrie pétrolière risque de trillions de 'actifs échoués »sur US-China accord sur le climat
RépondreSupprimerLes espoirs de Petrobras de devenir la première société de billions de dollars dans le monde ont dégonflé brutalement
Par Ambrose Evans-Pritchard
21h52 GMT le 19 novembre 2014
Petrobras du Brésil est l'entreprise la plus endettée du monde, un baromètre parfait de la crise qui enveloppe le pétrole et fossiles lien mondiale sur plusieurs fronts à la fois.
PwC a refusé de signer les livres de ce monstre contrôlé par l'Etat, actuellement en balayant sondes de police pour corruption présumée, et écraser rapidement de héros à zéro dans la presse brésilienne. La compagnie pétrolière d'Etat dit financement sur les marchés de capitaux se sont taris, au moins jusqu'à ce que les auditeurs envoient une «lettre de confort».
Le prix de l'action a chuté de 87pc de la pointe. L'espoir de devenir la première société de billions de dollars dans le monde ont dégonflé brutalement. Qu'est-ce qu'il a encore est la dette.
Moody a coupé sa cote de crédit à Baa1. Ceci est encore au-dessus indésirable mais pas de beaucoup. La dette a grimpé de 25 milliards de dollars en moins d'un an à 170 milliards $, soit 5,3 fois les bénéfices (BAIIA). Environ 52 milliards de dollars de cette ont été levés sur les marchés obligataires mondiaux au cours des cinq dernières années selon les goûts de Fidelity, Pimco et BlackRock.
Une partie de la dette est un pari sur les projets en eaux très profondes si loin dans l'Atlantique que les hélicoptères fournissant les plates-formes doivent être ravitaillés en vol. Les puits forage sept mille pieds à travers les couches de sel, aveugles à l'imagerie sismique.
L'Initiative Tracker carbone dit que le prix d'équilibre pour ces domaines est susceptible d'être de 120 dollars le baril. Il est presque la même histoire - pour différentes raisons - dans l'Arctique 'Grand Nord', off-shore Afrique de l'Ouest, et les sables bitumineux en Alberta. Les grandes compagnies pétrolières commettent $ 1,1 trillions de projets qui nécessitent prix de 95 $ au moins pour faire un profit.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que les entreprises de combustibles fossiles ont dépensé $ 7,6 trillions de l'exploration et de la production depuis 2005, mais la production des champs de pétrole conventionnel a néanmoins baissé. Pas grand projet a mis en service au cours des trois dernières années, avec un coût de rentabilité en dessous de 80 dollars le baril.
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"Les compagnies pétrolières ne pouvaient même pas générer des flux de trésorerie disponibles pour les prix du pétrole ont été en moyenne de 100 $,» a déclaré Mark Lewis, de Kepler Cheuvreux. Ils ont ramassé les fruits à portée de main. Nouveaux champs sont de moins en moins hospitalier. Les coûts en amont ont triplé depuis 2000.
RépondreSupprimer"Ils ont été en mesure de dissimuler ce en puisant dans barils existants, mais ils ne seront pas en mesure de sortir avec ce cours des cinq prochaines années. Nous pensons que le prix d'équilibre pour l'ensemble de l'industrie est maintenant plus de 100 $,« il dit.
Une étude réalisée par le Département de l'énergie des États-Unis a révélé que plus importantes sociétés pétrolières et gazières du monde coulaient dans un piège de la dette avant même la dernière chute des prix du pétrole. Ils ont augmenté la dette nette par 106 milliards de dollars pour l'exercice à mars - et vendu une nette 73bn de dollars d'actifs - pour couvrir la flambée des coûts de production.
Le manque à gagner annuel entre les revenus de trésorerie et des dépenses a creusé, passant de 18 milliards de dollars à 110 milliards de dollars au cours des trois dernières années. Pourtant, ces entreprises paient encore des dividendes normaux, les raids les bijoux de famille pour sauver la face.
Cet édifice de l'effet de levier - trop comme le pré-Lehman subprimes bulle - va sûrement être testé après le plongeon de 30pc en prix du Brent à 78 dollars depuis Juin.
Les prix peuvent bien sûr pic arrière à tout moment. Les données de la Commodity Futures Trading Commission des États-Unis montrent que les spéculateurs ont pris des gros paris sur contrats à terme du pétrole brut. NYMEX contrats longues nettes ont atteint 276 000. Ceci est un pari que le cartel de l'OPEP sera bientôt réduire la production.
Pourtant, il ya peu de signes si loin que les Saoudiens sont prêts à le faire sur une assez grande échelle pour faire une différence. JP Morgan brut léger américain prévoit de glisser à 65 dollars au cours des deux prochains mois, un niveau qui pourrait conduire à un "taux de défaut cumulé" de 40pc pour les obligations d'énergie à faible teneur qui ont financé une grande partie de l'essor de la fracturation hydraulique, si elle se prolonge pour les deux ans.
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Gordon Kwan de Nomura dit OPEP (ou au moins la partie Arabie-LED) est "engagé dans une guerre des prix avec les producteurs américains de schiste" et ne se reposera pas jusqu'à ce qu'il a infligé de graves dommages. Il pense que l'Arabie saoudite US dégonfler les prix du brut à 70 $ et les y maintenir pendant trois à six mois, ciblant gaz de schiste à coût élevé dans les champs de Bakken et Eagle Ford.
RépondreSupprimerL'OPEP a un motif clair pour ce faire. Les États-Unis a réduit ses importations nettes de pétrole par 8,7 millions de barils par jour (b / j) depuis 2005, égal aux exportations combinées de l'Arabie Saoudite et le Nigeria. Pourtant, ce jeu de poulet pourrait être dangereux. Il y aura des dommages collatéraux sur le chemin.
Deutsche Bank affirme que le prix du pétrole nécessaire pour équilibrer le budget est de 162 $ pour le Venezuela, 136 $ pour Bahreïn, 126 $ pour le Nigeria, et plus de 100 $ pour la Russie. L'Algérie est extrêmement élevé, et en faisant glisser déjà dans une crise politique. L'un de ces pays pourrait voler hors de contrôle.
Est pas non plus certain que $ 70 prix du pétrole seront en fait arrêter le rouleau compresseur américain. Wildcatters schiste ont couvert une grande partie de leur production en vendant avant en 2015 et 2016. Ils peuvent résister à un court succès. Edwin Morse de Citigroup dit critiques de schiste sont "sous-estiment énormément" la résilience des domaines clés des États-Unis.
Pourtant, la plus grande question est de savoir si des projets pétroliers dans le monde dans les régions à coût élevé de sens que la Chine et les Etats-Unis acceptent de réduire les émissions de carbone. L'accord signé entre le président Barack Obama et Xi Jinping de la Chine la semaine dernière - si elle est ratifiée par le Congrès américain - a des conséquences dévastatrices. Les compagnies pétrolières ont réservé de vastes actifs qui ne peut jamais être brûlés.
Ce sont les superpuissances G2 du monde, les deux plus grandes économies et les plus grands pollueurs. Leur accord marque la fin d'une impasse amère entre les nations riches et les économies émergentes qui a empoisonné les négociations climatiques depuis des années. Il isole la bande diminution des récalcitrants, et augmente considérablement la probabilité d'un accord mondial contraignant à Paris l'année prochaine.
L'AIE dit que les deux tiers de toutes les réserves de combustibles fossiles sont déclarées nulles et non avenues si il ya un accord pour limiter les niveaux de CO2 à 450 particules par million (ppm), le niveau cible convenu par les scientifiques pour arrêter la planète hausse de plus de deux degrés niveaux pré-industriels-dessus centigrades.
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M. Lewis de Chevreux dit l'industrie des combustibles fossiles perdrait $ 28000000000000 des recettes brutes au cours des deux prochaines décennies, selon un contrat de deux climatiques degré, comparativement aux activités comme d'habitude. Les compagnies pétrolières seraient confrontés à des «actifs échoués» de 19 $ milliards de dollars.
RépondreSupprimerL'accord Obama-Xi en soi ne garantit pas le but de degré deux, mais il ne commet Chine à un pic d'émissions de CO2 d'ici à 2030 pour la première fois. La Chine va augmenter la part des énergies renouvelables d'ici à 2020 à partir de 15pc à 20pc, un objectif remarquable qui ne peut être atteint par l'expansion vertigineuse de l'énergie solaire.
La Chine est déjà en cours de fermeture de ses usines de charbon à Pékin. Il a imposé une interdiction de nouvelles centrales au charbon dans des régions clés après une vague de protestations anti-smog. Deutsche Bank et Sanford Bernstein deux attendent l'utilisation de charbon de la Chine à pic dès 2016, un tremblement de terre de marché, étant donné que le pays consomme actuellement l'approvisionnement en charbon de la moitié du monde.
Les États-Unis ont à leur tour accepté de réduire les émissions de 26-28pc aux niveaux de 2005 d'ici 2025, doubler le taux de réduction des émissions de CO2 à environ 2.6pc chaque année dans les années 2020.
Que ce soit ou non d'accord avec l'hypothèse du réchauffement climatique d'origine humaine, la réalité politique est que les Etats-Unis, la Chine et l'Europe viennent tous dans l'alignement global. Charbon face lente extinction par les contrôles qualité de l'air, tandis que le pétrole fait face à un avenir de tarification du carbone qui doivent freiner la croissance de la demande bien en dessous de ce qui était autrefois attendu et en dessous de ce qui est toujours un prix dans les modèles d'affaires de l'industrie du pétrole.
Ce qui se passe juste que les coûts solaires tombent assez loin de rivaliser toe-to-toe avec diesel dans une grande partie de l'Asie, et d'atteindre la «parité de prise" pour des maisons privées dans beaucoup de l'Europe et de l'Amérique. L'avantage technologique se déplace que dans un seul sens que les scientifiques apprennent à capturer de plus en plus de l'énergie du soleil, et la façon de stocker l'électricité à moindre coût pour la libération au cours de la nuit. Le point de croisement est déjà en vue, au milieu des années 2020.
M. Lewis a déclaré actionnaires des grandes compagnies pétrolières commencent à se demander pourquoi leurs conseils ignorent autant de risques politiques et technologiques, d'investir leur argent dans des projets qui sont si susceptibles de prouver ruineux, et faisant mécaniquement comme si rien n'a changé.
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"Les sonnettes d'alarme retentissent. Les investisseurs peuvent voir que cela est insoutenable. Ils commencent à se demander si ce ne serait pas mieux de retourner l'argent aux actionnaires, et de réduire progressivement les entreprises," a t-il dit.
RépondreSupprimerLes grandes fortunes ont été faites au 18e siècle dans le boom du canal britannique. Le réseau de voies réduit de moitié le prix du charbon et a conduit la première étape de la révolution industrielle. Pourtant, vous aviez à savoir quand le jeu était.
L'industrie du canal était en sursis avant même que le chemin de fer de Liverpool et Manchester premier a ouvert en 1830, déclenchant la manie de chemin de fer qui a changé entièrement le caractère de Bretagne.
Ces points tournants historiques sont difficiles à appeler quand vous vivez à travers eux, mais beaucoup de l'industrie des combustibles fossiles d'aujourd'hui a une odeur distincte des canaux du 19ème siècle, une relique pré-moderne dans un monde que son déplacement sur très rapide.
http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/energy/oilandgas/11242193/Oil-industry-risks-trillions-of-stranded-assets-on-US-China-climate-deal.html
C'est juste la proximité des nappes de pétrole abiotique qui font sont prix mais jamais sa quantité illimité ! Ainsi, des pays ont été plus chanceux que d'autres d'avoir de l'or noir à quelques mètres sous le sable tandis que d'autres, doivent forer x kilomètres de roches dures qui usent les trépans en 5 minutes et font perdre des heures à remonter/changer et redescendre.
SupprimerC'est ainsi que des pays peuvent se permettre de baisser le prix du baril compte tenu des frais minimes d'exploitation.
L'argent pour les pays pauvres: fonds pour le climat de l'ONU commence avec déficit financier
RépondreSupprimerFonds pour le climat Conférence des donateurs à Berlin: raté dix milliards marquent
Parce que quelque chose manque: Les pays industrialisés ont les fonds, les pays pauvres à soutenir la lutte contre le changement climatique, équipé avec 9,3 milliards de dollars. Les plus grands délinquants de gazcarbonique ont refusé toute assistance.
Berlin - Le Fonds vert pour le climat est: Lors de la conférence des donateurs à Berlin, les représentants d'environ 20 pays leurs engagements de financement au Fonds vert pour le climat (GCF) ont donné des Nations Unies. $ 9,3 milliards (€ 7,4 milliards) se sont réunis le Ministère allemand de développement a annoncé jeudi. Ainsi, l'objectif initial de dix milliards de dollars a été manquée de peu.
Qui contribuent le plus aux États-Unis avec un maximum de trois milliards de dollars. Allemagne avait promis des subventions de 750 millions d'euros. Pour les États, qui a annoncé de nouveaux prêts et de subventions, le jeudi, y compris Panama, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, la Mongolie et l'Espagne. Le actuellement le plus grand engagement est venu (1,2 milliards de dollars) à la réunion de Berlin du Royaume-Uni. Alors que la Russie a pris part, mais voulait contribuer quoi que ce soit. Chine et l'Inde ont seulement envoyé aucun représentant à la conférence.
Le ministre fédéral de l'Environnement Barbara Hendricks (SPD) a exprimé sa confiance que d'ici la fin de nouveaux engagements soient pris, de sorte que le fonds à partir de 2015 peuvent effectivement aller à la ligne de départ avec dix milliards de dollars. De la GCF entre autres projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la protection des forêts et la protection contre les risques naturels seront financées.
À long terme 100 milliards de dollars l'année
Ce nouveau fonds de démarrage pour ne dépasse pas une première étape. A la Conférence sur le climat à Copenhague à la fin de 2009, les pays industrialisés se sont engagés à verser 100 milliards de dollars annuellement à partir de 2020 dollars pour la lutte contre le changement climatique et ses conséquences. Le GCF est de gérer la majeure partie de cet argent. Comment exactement cela viendra, cependant, est encore incertaine.
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La première action de financement par le Fonds en tant que ministre du développement Gerd Müller (CSU) est à accorder au plus tard en 2015. "Si ce soit les gens ne devraient pas aller comme les dinosaures, alors vous avez maintenant négociés", a déclaré Müller.
RépondreSupprimerL'aide financière des pays industrialisés a été synonyme de haut sur la liste de souhaits des pays en développement et émergents - et pour beaucoup est une condition pour participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à tous. L'absence de la Chine à la conférence des donateurs est à noter dans ce contexte. Le pays prend dans le contexte des négociations sur les changements continuent un nouveau statut de l'économie ne peut prétendre - mais il est de loin le plus grand émetteur de gazcarbonique dans le monde. En outre, les émissions par habitant de la Chine, qui est considéré comme un indicateur de la richesse individuelle est maintenant au niveau de l'UE - et a annoncé ces derniers jours les mesures de protection du climat de Pékin ne sont guère susceptibles de se briser la tendance à la hausse.
Rapport du PNUE: Le bilan du gazcarbonique est bientôt épuisé
Comment nécessaire serait un détournement rapide, un rapport publié le mercredi des Nations Unies a de nouveau souligné. Les pays du monde ne doivent donc émettre un trillion de tonnes de gazcarbonique, si elles veulent éviter des conséquences potentiellement catastrophiques du changement climatique. Une fois ce montant a été déchargé de gazcarbonique dans l'atmosphère va augmenter par rapport à l'ère pré-industrielle de plus de deux degrés de la température mondiale, affirme que les nouvelles émissions Gap Rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement du PNUE. La conséquence possible serait inondations extrêmes, les sécheresses et la fonte massive des calottes glaciaires polaires. En outre, le niveau de la mer augmenterait et menacer des centaines de millions de vies humaines.
Les experts ont montré mercredi mais confiant que le budget pourrait être rencontré par un billion de tonnes. Les calculs dans le rapport du PNUE est basé sur les chiffres du GIEC de l'ONU.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/gruener-klimafonds-geberkonferenz-verfehlt-10-milliarden-dollar-marke-a-1004077.html
Le spiegel ose traîter ses lecteurs de délinquants ! (parce qu'ils osent respirer !) alors que l'Allemagne figure en 7è position par hab. des pays les plus pollueurs loin devant la Chine 12è et l'Inde 16è !
Supprimerhttp://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/pollution-et-pollution.html
(...) En outre, les émissions par habitant de la Chine, qui est considéré comme un indicateur de la richesse individuelle est maintenant au niveau de l'UE (...) ??! 'Richesse individuelle' ??! Mais d'où il sort çà ??! Combien il y a de SUV en Chine ? Combien de grosse berlines allemandes, britannique ou italiennes y a t-il en Chine ??! 10 ? 50 ? 100 ? C'est çà la richesse individuelle ??! quand près d'1 milliard de chinois marchent encore à pieds ou roulent à bicyclettes ? Par contre, vous noterez qu'il n'y a pas un mot sur l'Arabie Saoudite qui en 1ere place est le pays le plus pollueur de la planète où les 'gros modèles' de voiture-chars-d'assaut doivent dépasser le nombre d'habitants !!
Controverse production de gaz: Fracking-droit ramolli - industrie attire espoir
RépondreSupprimerDe Gerald Traufetter
La loi sur l'industrie méthode de fracturation d'extraction de gaz controversé tombe convivial que prévu. D'après la description, la présente SPIEGEL ONLINE, déclarant: En dépit des protestations autre exploitation commerciale est possible.
Berlin - Long était entre les départements d'une loi controversée sur la fracturation lutté - maintenant il ya un accord. L'affaire était entre le ministre de la Chancellerie Peter Altmaier a négocié et les deux ministères de l'économie ou de l'environnement. Cette nuit était le projet de loi pour ministérielle de coordination de l'ensemble du cabinet fédéral. Il est depuis SPIEGEL ONLINE.
Même week-end dernier a commencé opposants et les partisans de Frackings la lutte pour le pouvoir d'interpréter le compromis. De quel côté est aujourd'hui forcée ?
La partie centrale est 13. Pour les contrôles, dans laquelle les couches de roche et la profondeur à laquelle forage ou commerciale peuvent être autorisés. Névralgie est la profondeur de 3000 mètres. Jusqu'à présent, aucun Fracking non conventionnel au-dessus de cette limite devrait être autorisé, ce qui aurait pour effet de signifier une interdiction. Dessous de 3000 mètres sont situés à savoir en Allemagne à peine de schiste formations de gaz à partir de laquelle le gaz naturel cassé ("gefrackt") pourrait être. Au paragraphe 13 du projet de loi actuel est maintenant, bien que la fracturation hydraulique "échec" est "au-dessus de 3000 mètres de profondeur à la décomptabilisation ou l'extraction de gaz naturel".
Mais alors suivre des dérogations à cette interdiction. Donc, est limitée au paragraphe 2 que "ce ne sont pas des mesures de contrôle" applique, où les effets de Frackings seront étudiées. Dans le point 5, le gouvernement va plus loin. Parce qu'il permet une promotion commerciale, si un fracking "Commission d'experts» dans la «majorité de chaque formation géologique rang tout à fait bénigne".
Le dernier passage est un adoucissement significatif de l'interdiction de la fracturation forte initialement prévu. D'une part, la mise en place d'une nouvelle Commission, d'autre part, il nécessite seulement une décision «majoritaire». Cela empêche que d'un représentant de la fracturation critique peut bloquer l'ensemble du projet. En tant que représentant de la Commission non seulement un délégué de la fracturation critique Agence fédérale de l'environnement sont appelés, mais aussi la technique sur les scientifiques à l'esprit ouvert sur le centre de recherche allemand pour les géosciences à Potsdam. Le vote de la Commission doit être confirmée à la fin des autorités compétentes de l'Etat et le gouvernement de la province.
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Revendications centrales considérées de l'industrie
RépondreSupprimerDans l'industrie, il est tout à fait satisfait du compromis. Vous avez maintenu ouvert la porte à la fracturation d'un petit pas, il est appelé la Fédération des industries allemandes ( BDI ). Il serait en effet signifier un processus d'approbation mètre de long pour les entreprises qui veulent fracken. Les obstacles sont extrêmement élevés. La mise en place de la Commission est fournie qu'à titre de 2018.
Néanmoins, les revendications centrales de l'industrie dans le projet de loi trouver. "Cela vaut en particulier pour la possibilité de forage scientifique et la surveillance par une commission d'experts», dit produits BDI expert Matthias Wachter SPIEGEL ONLINE.
Selon un critique voit le projet de loi de l'opposition. Le spécialiste de l'énergie verte Oliver Krischer a calculé que 80 pour cent de la superficie des terres serait possible dans la fracturation avenir, même dans spécialement protégées sites Natura 2000. «Le gouvernement fédéral admet dans une façon ouverte et honnête que la fracturation hydraulique ne sera jamais contribuer à l'approvisionnement énergétique en Allemagne. Néanmoins, elle parvient à faire pression sur pression d'une fracturation de loi d'habilitation», dit Krischer SPIEGEL ONLINE.
En particulier, l'occupation de la Commission d'experts considère Krischer pour le tour centrale, qui Fracking en Allemagne pourrait encore être possible par la porte arrière. Elle était à moitié plein avec les partisans de la fracturation hydraulique.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/fracking-industrie-freut-sich-ueber-gesetz-zur-gasfoerderung-a-1004045.html
PS: L'extraction de gaz de shiste n'est pas encore inscrite dans les pays pollueurs !!! Auquel cas l'Allemagne serait certainement dans les deux premiers avec les USA.
SupprimerPower Poker avec la Russie: Alien vs. Prédateur
RépondreSupprimerUne colonne par Jakob Augstein
Merkel contre Poutine - qui est la bataille de la géo-géants autour des frontières de l'Europe. Et voici maintenant Matthias endroit et dit: "Le plus intelligent donne même après des temps." Depuis quand est-ce ?
Matthias lieu, a dit contre pas fait de mal, a eu une idée: "L'annexion de la Crimée doit ensuite être régi par le droit international, de sorte qu'il soit acceptable pour tous." Après tout, personne ne peut imaginer que la Russie prendra en charge à nouveau la Crimée. Et les gens ne veulent pas que. Platzeck est droit. Et miles est encore mal. Précisément pour cette raison, il faut lui en être reconnaissant: il démasque les illusions de la politique occidentale envers la Russie.
Le bruit de la bataille devient plus fort. Au sommet de la G20 à Brisbane a rencontré Angela Merkel et Vladimir Poutine sur l'autre encore, les deux animaux politiques qui dominent actuellement le théâtre européen. Celui que nous voulons nous présenter comme prédateur à proie recherche. Il veut notre reporting. L'autre est, même après toutes ces années encore la grande inconnue, prudent, hésitant, pas le moins dangereux. Un nouvel épisode de la mini-série géostratégique Alien vs. Predator.
Poutine envoie ses avions et de navires dans le monde entier. Et Merkel prend toute retenue. Elle attise le conflit par le discours de l'ordre de paix européen en voie de disparition, il avertit le président de la Russie, l'UE ne reculera pas ". Donc, il était de 40 ans, et depuis je ne voulais pas vraiment faire marche arrière" Comme on peut le Steinmeier demande encore si insistante "que nous ne bloquons pas dans l'utilisation de notre langue publique la possibilité de contribuer à la détente et à désamorcer le conflit".
Relaxation et détente - la faute ni la Russie ni l'Occident.
L'arrogance occidentale
Poutine ne veut pas de nous. Maintenant l'accusant même de poursuivre ses intérêts, non seulement en Ukraine, mais aussi dans les Balkans et dans les pays orientaux de l'Union européenne. Et - particulièrement perfide - par des moyens économiques. Un document confidentiel du ministère des affaires étrangères s'est plaint que Moscou profite de ce que la Serbie est très apprécié dans la population, également en raison de sa position sur le Kosovo.
Russes peuvent être populaire ? Cela ne correspond pas maintenant avec la vision occidentale des choses. Volker Ruhe a récemment déclaré: "Je ne connais personne dans le monde qui veut prendre le contrôle du système russe."
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Comme dit l'arrogance occidentale, la Google et Amazon font semblant catégories de consommateurs. Mais l'arrogance, les spectacles de l'Ouest, la plus auto-certain, exigeant, désintéressé, le plus attrayant peut être ridiculisé le "système russe" pour le bord des Européens. Avec nous, les Bulgares viennent seulement comme Hartz IV avant -Schwindler.
RépondreSupprimerEt maintenant Platzeck avec son conseil rafraîchissant pour les dirigeants du monde à Washington, Bruxelles et Berlin: "Le plus intelligent donne même après des temps." En fait. Mais ce serait la première fois. «Apaisement», se plaint le "FAZ", "Munich 2.0!" Cette Platzeck a parlé Rien que les faits: La Crimée restera russe. La comparaison avec les Etats baltes, qui en 1940 l'Union soviétique a annexé ce sera un échec: Nul doute que la majorité de la population de Crimée Russie se sent appartenir.
Platzeck est le nouveau Poutine-entendeur
Avec le mot annexion doit être une opération minutieuse. Le philosophe juridique Hamburger Reinhard Merkel, en Crimée il n'y avait pas l'annexion, mais une sécession. Pas de conquête prédatrice mais un spin-off. On aurait été une grave violation du droit international et donc une raison pour la guerre. L'autre offensés seulement contre la loi ukrainienne. Mais ce seul fait "l'adoptant ne pas Wegnehmer" comme Merkel écrit.
Platzeck est désormais le nouveau Poutine-entendeurs. Ce fut le mot de l'année le temps qui passe. Toute personne qui ne remet pas un monde criminel en trois président russe, pénètre dans la responsabilité conjointe pour le port de Crimée et les lois homosexuels. Une nouvelle forme d'examen de l'opinion publique.
Politiquement beaucoup plus important - parce que plus puissants - cependant, la Poutine-Pas entendeurs. Donc les gens qui demandent encore, "Qu'est-ce que Poutine ?" Le président russe est devenu le Malin de la géopolitique. Les raisons de ce sera à Washington connaissent le mieux. Les motifs de la politique russe en Ukraine, les Balkans et le reste de l'Europe de l'Est sont claires: la Russie veut contrer l'expansion de plus en plus perçu comme agressive de la sphère occidentale. Qui prétend qu'il tâtonne dans l'obscurité ici, est stupide et ainsi fonctionne la politique.
En fait, l'Occident ne peut pas renoncer à son ignorance joué: il est la condition de la fiction que l'on est sculpté à partir de bois fondamentalement différente de celle de la Russie. Alors seulement nous pouvons continuer à parler de la morale, alors que nous poursuivons la politique de puissance.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/putin-platzeck-und-die-krim-krise-kolumne-von-jakob-augstein-a-1003994.html
(...) Poutine envoie ses avions et de navires dans le monde entier. (...) ?????!! Hahahaha ! Poutine confondu avec Obama ! Hahaha !
SupprimerMais bien évidemment est traîté là le sort peut enviable de la Crimée ! Rendez-vous compte que l'on a osé demander à ses habitants ce qu'ils voulaient ! Et il l'ont eu ! alors qu'au reste de l'Ukraine, c'est tout le contraire d'après les néonazis/blackwaters en place !
Donc, loin de demander à Mme Merkel si elle utiliserait la voie référendaire (le journaliste aurait reçu une claque et perdu son travail) (...) "Je ne connais personne dans le monde qui veut prendre le contrôle du système russe."(...) Effectivement là, Bruxelles ou la Maison Blanche serait jeté dehors !
(...) la Russie veut contrer l'expansion de plus en plus perçu comme agressive de la sphère occidentale. (...) !!! La 'Sphère occidentalo-americaine' arme et aide financièrement et mercenairement le nano-groupuscule nazional socialiste qu'elle a mis en place et qui assassine des milliers de civils dans l'Est. Effectivement, elle est agressive et, heureusement que Poutine est là pour la contrer et empêcher des massacres.
Gouvernement néerlandais refuse de révéler «accord secret» dans la sonde de l'accident MH17
RépondreSupprimer20 Novembre 2014 12:41
Le gouvernement néerlandais a refusé de révéler les détails d'un pacte secret entre les membres de l'équipe commune d'enquête examinant le vol MH17 abattu. Si les participants, y compris l'Ukraine, ne veulent pas d'informations pour être libéré, il sera gardé secret.
La publication néerlandaise respectée Elsevier a fait une demande auprès du ministère néerlandais de la sécurité et de la justice en vertu du Freedom of Information Act de divulguer le (JIT) Accord équipe commune d'enquête, avec 16 autres documents. Le JIT est composé de quatre pays - les Pays-Bas, la Belgique, l'Australie et l'Ukraine - qui mènent une enquête sur la catastrophe MH17, mais pas la Malaisie. Malaysian Airlines, qui exploitent le vol, a été critiqué pour voler à travers une zone de guerre.
Une partie de l'accord entre les quatre pays et le ministère public néerlandais, assure que toutes ces parties ont le droit de garder le secret. Cela signifie que si l'un des pays concernés estiment que certains éléments de preuve peut être dommageable pour eux, ils ont le droit de garder le secret.
"Bien sûr, [il est] une situation incroyable: comment peut-Ukraine, l'un des deux partis présumés, jamais être offert un tel accord ?" citoyen néerlandais Jan Fluitketel écrit dans le journal Malaysia Today.
Malgré l'accident d'avion qui aura lieu le 17 Juillet dans l'Est de l'Ukraine, très peu d'informations ont été publié sur des causes potentielles. Cependant, plutôt que de donner au public un petit aperçu dans l'enquête, le ministère néerlandais de la sécurité et de la justice est plus préoccupé de sauver la face entre les membres de l'enquête.
«Je crois que cet intérêt [des relations internationales] est plus important que de faire le public de l'information, car il est une enquête unique sur un événement extrêmement grave", a ajouté le ministère, selon Elsevier.
Autres raisons invoquées pour la demande étant rejetée inclus la protection des techniques et des tactiques d'enquête ainsi que de nommer les noms des fonctionnaires qui prennent part à l'enquête. Le ministère a dit que ce serait une violation de la vie privée si elles ont été révélés. "Si l'information devait être libéré alors des informations sensibles serait passé entre les Etats et les organisations, qui seraient peut-être qu'ils seraient moins susceptibles de partager cette information dans l'avenir, » a déclaré le ministère de la Sécurité et de la Justice.
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Député néerlandais Pieter Omtzigt, qui est un membre du Parti chrétien-démocrate, a fait plusieurs demandes pour le informations d'être libéré au public. "Nous ne savons pas si les Pays-Bas a compromis la justice", a t-il dit en réaction au ministère de décision. Le député a été surpris que cet accord a été signé même, sans parler de secret bien gardé.
RépondreSupprimerLa Malaisie est le seul pays à avoir négocié directement avec les milices anti-Kiev à l'Est de l'Ukraine, tandis que l'ambassadeur du pays aux Pays-Bas a dit qu'il était malheureux que la Malaisie n'a pas été inclus dans le JIT. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a volé à Kuala Lumpur le 5 Novembre, mais la Malaisie affirme qu'il n'a toujours pas reçu une invitation à se joindre.
«Nous devons d'abord être inclus dans le JIT, sinon il serait difficile pour nous de coopérer à l'enquête. Les parties à l'intérieur de l'enquête devons nous inclure dans l'équipe, en ce moment, nous sommes juste un participant," a déclaré le malaisien Inspecteur général de la police Khalid Abu Bakar à Kuala Lumpur, le mercredi, qui a été rapporté par le New Straits Times.
Un rapport préliminaire par le Bureau de la sécurité néerlandais, qui a été publié Septembre a déclaré l'accident MH17 est le résultat de dommages structurels causés par un grand nombre d'objets à haute énergie qui a frappé le Boeing de l'extérieur.
Enquêteurs néerlandais ont ajouté que "il n'y a aucune indication" que la tragédie a été déclenchée "par un défaut technique ou par des actions de l'équipage."
http://rt.com/news/207243-netherlands-mh17-investigation-documents/
Effectivement là, avec un rapport qui doit sentir la merde et complètement à l'opposé des discours informationnels tenus par Washington et l'UE, l'on comprend que les hollandais ne veuillent en montrer les preuves.
SupprimerDe plus, si je me rappelle les infos de La voie de la Russie, l'avion 'malaysien' (ou du moins, 'peint à ses couleurs') transportait... des mannequins ! Avion qui serait été piloté à distance avant d'être pris pour cible.
L'ordre d'extradition d'Assange confirmée par la Cour d'appel suédoise
RépondreSupprimer20 Novembre, 2014 13:06
La Cour d'appel de Suède a annoncé jeudi que le mandat d'arrêt du fondateur de Wikileaks Julian Assange sera confirmé par l'état. L'avocat d'Assange a déclaré peu après son client va maintenant porter son cas devant la Cour suprême de Suède.
La Cour d'appel scandinave a rendu son verdict le tiré sur l'affaire d'extradition de la rédaction de Wikileaks mardi.
Assange mandat d'arrêt fait surface en 2010 dans les sillage des allégations d'agression sexuelle portées contre lui par deux femmes suédoises.
Le fondateur australien de WikiLeaks, qui nie les allégations, évite l'extradition en se réfugiant dans l'Ambassade équatorienne de Londres à Knightsbridge.
Si Assange est expulsé vers la Suède, il sera probablement face à des accusations d'espionnage en Amérique sur son rôle dans la publication sensible, États-Unis des documents classifiés du gouvernement.
Bradley Manning, un soldat américain précédemment connu sous le nom de Bradley Manning, purge actuellement une peine de prison de 35 ans aux Etats-Unis pour avoir divulgué les fichiers à WikiLeaks.
Les documents accablants créés embarras abondante pour le gouvernement américain et ses alliés, et soulèvent de sérieuses questions au sujet de la conduite de l'administration américaine lors de la guerre contre le terrorisme ».
Bien que le tribunal suédois a statué contre l'appel d'Assange que la Suède révoquer son mandat d'arrêt, il a noté les procureurs manquent nouvelle preuve de progresser avec le cas.
En Juin de cette année, les avocats des éditeurs de WikiLeaks a déposé une demande officielle à Stockholm tribunal de district de renverser sa décision d'arrêter l'Australien sans frais. Le tribunal a programmé l'audience pour Juillet 16. Après l'échec ultérieur de la cour de révoquer l'extradition d'un mandat d'Assange, il a lancé un appel.
Le cas le plus marqué tiré sur la privation de liberté de Suède en l'absence d'un procès ou charges spécifiques de l'histoire moderne.
À ce stade, Assange n'a pas été accusé d'un crime. Néanmoins, il est resté réfugié en ambassade équatorienne de Londres pour 24 mois. Il n'y a résidé sous la protection diplomatique du gouvernement Amérique du Sud.
Alors que les autorités de la Suède poursuivent avec virulence le fondateur de WikiLeaks concernant des allégations de viol, le sont aussi de l'administration américaine sur des soupçons d'espionnage. Assange est également recherché par les autorités britanniques.
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L'Ambassade de l'Equateur assiégée où il réside est entouré par la police 24-7. Les détracteurs de la chasse à l'homme internationale qui a frappé lui valoir la présence de la police coûteux autour de l'ambassade Knightsbridge a été tout à fait inutile, et revient à rien d'autre que l'étalage de la puissance de l'Etat .
RépondreSupprimerLes partisans d'Assange soutiennent son vrai crime a été de dire la vérité à une époque dominée par le mensonge, la tromperie du gouvernement et de la guerre brutale.
L'Australien a combattu son extradition vers la Suède dans les tribunaux de Grande-Bretagne depuis plus de deux ans.
Il a choisi de le faire au motif que, sans mesures de protection raisonnables, l'extradition à l'état scandinave le laisserait très vulnérables à être expulsé vers les États-Unis.
http://rt.com/uk/207275-assange-extradition-appeal-sweden/
La NSA a ignoré les conseils d'experts propres à mettre fin à l'écoute totale sur les Américains
RépondreSupprimer20 Novembre 2014 16:01
Les experts de la NSA conseillés des cadres supérieurs de l'Agence à la hache la collection masse de domestiques fixes enregistrements de conversation téléphonique comme traversant une ligne rouge précédemment sacro-sainte. Les experts en question son efficacité et dit qu'il pourrait conduire à des risques en cas d'exposition.
Un groupe d'experts de la NSA ont élevé leurs voix contre la collecte total d'enregistrements téléphoniques américains il y a quelques années, rapporte l'AP. Le groupe était dirigé par un haut fonctionnaire de haut rang de la NSA, maintenant à la retraite, qui avait un accès direct à l'ancien chef de la NSA Keith Alexander et lui a présenté les préoccupations de groupes face à face.
L'ancien fonctionnaire, d'abord un codebreaker qui a fait au sommet de la NSA, a accepté de parler à AP sous couvert d'anonymat. L'homme a rappelé que, personnellement, il a appris sur le haut campagne de relevés téléphoniques secrètes seulement en 2009, alors que le programme a été lancé juste après du 11 septembre 2001 contre des terroristes. Il a souligné qu'il n'a jamais entendu parler de ce programme est utilisé pour autre chose que la chasse complots terroristes au sein de l'US.
Le groupe de dissidents de la NSA a préconisé au moins deux raisons majeures à la fin du programme secret.
Dans un discours 2009 puis directeur-NSA Keith Alexander, l'ancien fonctionnaire a également fait valoir que l'enregistrement et l'archivage de presque toutes les conversations téléphoniques fixes radicalement changé l'essence même de l'agence, créée à l'origine pour écouter les étrangers.
Ce commutateur a été cité comme décisif par l'ancien entrepreneur NSA Edward Snowden, qui a adopté en Juin 2013 aux journalistes de grandes portions de matériaux haut secrètes de la NSA, l'exposition de la surveillance américaine totale dans le monde entier.
Il a également été souligné que le programme avait été apporte vraiment pauvre intelligence que ne justifierait pas le jeu au cas où le programme a été compromise.
L'expert a indiqué que parmi les enregistrements téléphoniques privés de pratiquement tous les Américains recueillies par la NSA avait des appels aux amateurs, des psychiatres, des lignes directes de suicide, etc. - beaucoup de choses généralement tenus à l'écart de l'attention du public.
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Selon certaines estimations, le programme recueille encore et stocke les enregistrements dits métadonnées sur chaque appel de téléphone fixe fait en Amérique, y compris les numéros de téléphone des abonnés et la durée de l'appel de jusqu'à 3 milliards d'appels téléphoniques chaque jour.
RépondreSupprimerAlexander "poliment en désaccord" avec les arguments, l'ancien fonctionnaire a déclaré à AP.
"Une personne nous apporte à ces questions, et il a eu quelques grands points," Alexander, qui a dirigé la NSA de 2005 jusqu'à sa retraite en 2013, a confirmé à AP. "Je lui ai demandé les gens techniques, y compris lui, à regarder," dit-il.
En 2009, d'importantes préoccupations avaient grandi au siège de la NSA à Fort Meade, dans le Maryland, que le programme de ligne fixe interception des appels téléphoniques de renseignement avait été dévalorisée. La part des appels mobiles à l'intérieur des États-Unis était à la hausse, alors que le nombre d'appels fixes avait déposé.
Au moment de la NSA était incapable de l'écoute des appels téléphoniques mobiles pour "des raisons techniques et autres."
Ce forcé la direction de la NSA à la recherche de nouvelles techniques et il a été proposé que les entreprises de communication seraient de stocker la conversation téléphonique sur disques, tandis que la NSA serait tout simplement avoir un accès direct et à haute vitesse à leurs serveurs si ils cherchaient des informations spécifiques, Alexander dit.
Après la tenue de consultations avec le Congrès, le ministère de la Justice et de la Maison Blanche, occupés par le président fraîchement élu Barack Obama, la NSA a obtenu une réponse négative. Le gouvernement américain a choisi de ne pas modifier le système existant qui a donné certaines garanties contre complots terroristes domestiques, Alexander dit.
Aujourd'hui, l'administration Obama a réexaminé l'idée et tente d'interdire des appels téléphoniques de la collection de la NSA et a laissé seulement la capacité de recherche dans les dossiers réalisés par les entreprises de communication en conformité avec les exigences d'acteur. Mais les républicains se sont opposés au plan, qui est tombé deux votes courts de progresser dans le Sénat le mardi.
Le secret de la NSA appels téléphoniques programme écoute aux États-Unis, qui est tombé sous la supervision Foreign Intelligence Surveillance Court en 2006, se poursuit.
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L'agence affirme qu'elle obtient les dossiers des entreprises de communication sous une ordonnance de la cour. La NSA aurait concentre sur "numéros sales» des personnes soupçonnées d'avoir des liens avec des groupes terroristes à l'étranger.
RépondreSupprimerCes numéros de téléphone sont soumis à un «contact chaînage" processus d'analyse, la vérification des numéros de téléphone, il contacté pour vérifier les liens possibles terroristes à l'intérieur des États-Unis.
Les autorités déclarent que 30 employés de renseignement sont autorisés à accéder à la base de données, ce qu'ils font environ 300 fois par an.
Il n'y a pas d'informations fiables sur l'efficacité de cette méthode, qui inclut parfois l'analyse de millions d'appels téléphoniques américains, est de prévenir les attaques terroristes sur le sol américain.
Jusqu'à présent, le seul connu à l'affaire des médias confirmé du programme de surveillance de téléphone NSA divulgation d'un anneau de terreur est le cas de chauffeur de taxi Ahmed Nasiri Taalil Mohamud, immigrant somalien qui a été condamné plus tôt cette année à six ans de prison pour avoir envoyé de l'argent à Al-Qaida filiale de l'organisation terroriste dans son pays natal.
http://rt.com/usa/207235-backlash-warning-nsa-americans/
«L'économie mondiale bénéficiera de la baisse des prix du pétrole"
RépondreSupprimer20 Novembre 2014 13:34
Si l'OPEP ne parvient pas à prendre une approche unifiée sur la stabilisation des prix du pétrole de l'économie mondiale sera le grand gagnant parce que les prix du pétrole vont continuer à baisser, Fred Beach, de l'Université du Texas à Austin, a déclaré à RT.
La prochaine réunion de l'OPEP aura lieu le 27 Novembre à Vienne. Les pays membres vont discuter de la stabilisation des prix du pétrole mondial, et chercher des moyens d'enrayer une nouvelle baisse.
RT: Il y a eu plusieurs rapports que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne sera pas réduire la production pour stabiliser les prix, qui est une pratique courante dans une telle situation. Pourquoi donc ?
Fred Beach: Je pense que la situation est assez complexe. Tout d'abord, l'Arabie saoudite est un producteur indépendant ne lie pas toujours sa production offre et la demande que d'autres pays de l'OPEP veulent faire. Voilà pourquoi il ya tant de se concentrer sur la prochaine réunion de l'OPEP pour voir si l'organisation dans son ensemble parvienne à un accord de production soit coupé pour stabiliser les prix ou si les pays indépendants veulent suivre leur propre chemin.
RT: Si l'OPEP ne parvient pas à agir, comment cela affectera influence globale du groupe sur les marchés de l'énergie ?
FB: Si l'OPEP ne parvient pas à prendre une approche unifiée à ce prix va continuer à baisser. La vraie question est de savoir jusqu'où iront-ils vers le bas. À un certain moment encore plus des pays de l'OPEP seront affectés par les prix réduits. Arabie Saoudite est assez bien connue pour être l'un des producteurs les plus économiques. Ils peuvent naturellement effet et absorber la baisse du prix requis pour un certain temps. Je pense que les vrais gagnants et des perdants dans cette situation est plus dans une perspective mondiale. Je pense que l'économie mondiale sera le plus grand winner- et maintenir les prix plus bas pour un certain temps. Beaucoup de gens pensent la récession mondiale a été vraiment déclenché par la hausse des prix du pétrole en 2000-2008 dos. Une partie de la croissance lente ou stagnation de la croissance dans l'économie mondiale est que les prix sont restés si élevé pendant si longtemps.
RT: Même si l'OPEP est d'accord pour une réduction de la production. Sera-ce suffisant pour stopper la chute des prix ? Combien de temps cette crise peut continuer ?
(suite en dessous:)
FB: Tout d'abord, même l'OPEP pourrait ne pas suffire à modifier la baisse des prix trop. Même si elles ne l'OPEP a toujours eu du mal à garder leurs accords. Habituellement quelqu'un au sein de l'OPEP trompe où l'accord est assez rapide et les autres suivent. Je pense que ce que nous voyons est un réajustement du prix mondial. Cela est probablement a été long à venir. Nous avons été dans les 100 $ le baril depuis plusieurs années de nombreux analystes ont convenu est probablement trop élevé, et certainement trop élevé pour l'économie mondiale. Il est juste une question de savoir où nous allons voir le fond cette fois. Et nous avons abandonné il à 45-50 dollars le baril de retour en 2009 brièvement. Nous assistons à un déclin rapide similaire maintenant. La seule certitude est de savoir jusqu'où le bas avant qu'il équilibre remonter ... 60 $, 70, 80 gamme, et où ce nouveau prix sera normalisée ?
RépondreSupprimerRT: Il ya eu de nombreuses théories de la chute des prix du pétrole. L'un d'eux est que la guerre mondiale de pétrole est en cours avec les États-Unis et l'Arabie Saoudite d'un côté contre la Russie et l'Iran sur l'autre. Est-il vrai à cela ?
FB: Ce est une grande et intéressante théorie. Il a évidemment eu beaucoup de presse. Je ne pense pas qu'il y ait vraiment beaucoup de vérité derrière elle. La réduction du prix du pétrole que nous voyons en ce moment évidemment nuira à l'économie russe. Mais il va nuire à l'économie des États-Unis, au moins au domaine du pétrole et du gaz, ainsi, et d'autres économies à travers le monde autant que le pétrole des régions productrices. Donc, beaucoup, beaucoup de pays vont être touchés par cette baisse des prix, et pas seulement les Russes. Ceci est une de ces choses qui vont affecter beaucoup de gens dans le mauvais sens. Il est vraiment une question de temps pour voir qui affecte le pire. Évidemment, ceux qui seront les nations les plus élevés des coûts de production qui seront les plus touchés. Mais je ne crois pas à la théorie du complot grande. Je ne pense pas qu'il y ait gouvernements étroitement liés assez pour être en mesure de retirer cela.
RT: Une autre théorie est que l'Arabie saoudite a permis au prix du pétrole à l'automne pour faire baisser la production par les entreprises de schiste aux États-Unis. Et il ya des rapports que les entreprises américaines schiste ont réduit leurs programmes d'investissement. Est-ce que cela signifie la stratégie est payante ?
(suite en dessous:)
FB: Arabie saoudite permettant agressive que le prix diminue. Il est peut-être une certaine vérité à cela. Mais ils ont certainement pas rampe arrière de leur propre production pour tenter d'arrêter la chute. Mais il ya une bonne question à soit en réduisant leur production serait suffisante pour le faire. Pour autant qu'ils ont été permettent activement les prix baissent en effet à mal la production américaine, je ne le pense pas. Si tout ce qu'ils seraient plus axées sur le maintien de leur part de marché sur le marché américain en concurrence avec d'autres importateurs aux États-Unis. Il va être difficile de rivaliser avec la production américaine de pétrole domestique, car il est une production nationale. Et en plus la production que nous avons mis en place en ce moment aux États-Unis est assez rentable. Même en bas de la fourchette de 50-60 $ le baril. Je pense que l'effet réel sera à long terme d'exploration qui a un effet plutôt tardive. Si nous restons dans la gamme 60-70 $ pour trop longtemps, je pouvais voir un rouleau arrière importante dans l'exploration de la nouvelle production et qui auront une incidence sur retardée dans notre production plus bas sur la route peut-être dans un an ou deux.
RépondreSupprimerRT: Comment l'arrivée du pétrole pas cher produit par l'Etat islamique affecte le marché ?
FB: Ce sont à peu près sans importance. Le volume est tellement, tellement petit que je ne peux pas dire que tout est d'avoir le vrai jeu à tout cela.
http://rt.com/op-edge/207287-opec-oil-prices-decline-economy/
"La baisse va profiter à tous" sauf aux pays de dictature où la baisse réelle du prix du baril n'est répercutée que très partiellement ! Ainsi, les pompes des supermarchés s'en mettent-elles plein les poches où il y a aussi parfois plus de 1 €/l. d'écart d'une pompe à l'autre ! ('40 l = 40 €').
SupprimerMerkel : la sécurité en Europe ne peut être assurée sans la Russie
RépondreSupprimer20 novembre, 2014
Par La Voix de la Russie
La sécurité en Europe ne peut être assurée qu'avec la Russie, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel qui a participé avec la première ministre polonaise Ewa Kopasz à Krzyzowa à l'inauguration d'une exposition consacrée au 25e anniversaire de la reconciliation entre la Pologne et l'Allemagne.
« C'est seulement avec la Russie que nous pourrons assurer la sécurité en Europe », a-t-elle dit. Et d'ajouter : « Les sanctions ne sont pas une fin en soi. Nous tenons à mener le dialogue avec la Russie ».
« La Pologne et l'Allemagne se prononcent pour la sécurité et la liberté, ce qui revêt une importance particulière sur fond du conflit en Ukraine. Il importe pour nous d'utiliser le droit de la loi et non pas le droit de la force », a noté la chancelière.
http://french.ruvr.ru/news/2014_11_20/Merkel-la-securite-en-Europe-ne-peut-etre-assuree-sans-la-Russie-2066/
Mea culpa sordide à l'heure où l'Allemagne arme le fleau nazi en Ukraine !
SupprimerEnlèvement de détail: Royaume-Uni Épicerie baisse des ventes 1er fois en 20 ans, Dollar General pour fermer 4000 Magasins
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 20/11/2014 08:04 -0500
Pour la première fois depuis le début de la collecte de données en 1994, Kantar Worldpanel, le chercheur de marché, a enregistré une baisse au Royaume-Uni les ventes d'épicerie en valeur, comme le rapporte Le FT plus grands épiciers du Royaume-Uni étaient «en train de perdre des parts de marché à la pelle», comme les analystes mettent en garde "il y a des guerres de prix bidon, et il existe de réelles guerres de prix. Ceci est une véritable guerre des prix." Cela vient sur les talons de rapport de Goldman réclame 20% des épiciers britanniques sont en surplus . Mais il n'y a pas que la Grande-Bretagne ... dans le soutien découplé économie la plus propre chemise sale dans le monde économique, la croissance des Etats-Unis, les rapports de Reuters Dollar General devra peut-être céder plus de 4000 magasins à gagner l'approbation de la Commission fédérale du commerce des États-Unis pour son acquisition de Family Dollar.
Comme le rapporte Le FT, les supermarchés de Grande-Bretagne ont subi leur première baisse des ventes d'au moins 20 ans baisse des prix alimentaires et une guerre des prix vicieux couper les clients les sommes dépensées à l'épicerie.
Pour la première fois depuis le début de la collecte de données en 1994, Kantar Worldpanel, le chercheur de marché, a enregistré une baisse des ventes d'épicerie au Royaume-Uni en termes de valeur. "Il ya des guerres de prix bidon, et il ya de véritables guerres de prix. Ceci est une véritable guerre des prix ", a déclaré M. Fraser McKevitt, tête de perspicacité détaillants et des consommateurs à Kantar Worldpanel.
...
Grandes chaînes de Grande-Bretagne se sont engagés à dépenser des milliards de livres de couper les prix dans un effort pour endiguer la croissance des discounters allemands Aldi et Lidl.
...
Le lundi, la recherche de Goldman Sachs a déclaré que 20 pour cent de l'espace de supermarché au Royaume-Uni était excédentaire suite à la hausse des discounters Aldi et Lidl, y compris, la disparition de la boutique hebdomadaire et l'augmentation de l'épicerie en ligne.
Mais il n'y a pas que la Grande-Bretagne qui fait face à la pression de détail ... (comme le rapporte Reuters)
Dollar General devra peut-être céder plus de 4000 magasins à gagner l'approbation de la Federal Trade Commission des États-Unis pour l'acquisition de Family Dollar Stores , le New York Post a rapporté , citant deux sources proches de la situation.
(suite en dessous:)
Dollar General a convenu de vendre jusqu'à 1.500 magasins dans le cadre de son offre de 9,1 milliards. Il approcha actionnaires Family Dollar avec son offre directement en Septembre après deux étant repoussé par son rival plus petit.
RépondreSupprimerLe New York Post a rapporté mercredi que Dollar General pourrait être contraint soit de soulever à nouveau son offre d'achat ou de cession de plus du double du nombre de magasins précédemment annoncées.
Synergies ?
* * *
Mais à part ça ... vitesse d'évasion, nous voici.
http://www.zerohedge.com/news/2014-11-20/retail-rapture-uk-grocery-sales-drop-1st-time-20-years-dollar-general-shut-4000-stor
La descente de G20 en insultes personnelles mauvaises pour les économies émergentes
RépondreSupprimerReporter personnel
20.11.2014
09:01 (GMT + 17)
Lors du sommet de 2014 du G20 à Brisbane, les dirigeants occidentaux ont fait une exposition collective d'isoler le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre australien Tony Abbott en disant qu'il voulait «plastron» («Smack Down»), le président russe et le président américain Barack Obama une fois comparant de nouveau la menace posée par la Russie au virus Ebola; Les autorités australiennes également interdit les gardes du corps de M. Poutine de porter des armes dans le pays, qui est, dit-on abouti à Poutine de quitter Brisbane tôt, selon Duowei Nouvelles, un média en ligne géré par des Chinois d'outre-mer qui, dans son rapport de l'affaire a suivi de Beijing de ligne dans l'abstention de toute critique de la Russie pour son intervention en Ukraine.
Étant donné que les luttes intestines entre les dirigeants étaient tout ce qui a dominé les manchettes, le papier demandé quel était le point de tenir la réunion du G20 était vraiment. Si le sommet du G20 ne pas afficher l'unité dans le partage des ressources pour travailler de façon constructive sur la coopération économique en ligne avec ses objectifs initiaux, il descend juste en querelles politiques, Duowei dit.
Cela était particulièrement évident lors de ce sommet du G20, Duowei dit. Le sommet qui devait porter sur les questions économiques transformé en une bataille tit-for-tat sur l'intervention militaire de la Russie en Ukraine, avec les dirigeants occidentaux queue pour critiquer Poutine. Lorsque le dirigeant russe est venu le saluer, le Premier ministre canadien Stephen Harper a déclaré, "Je crois que je vais serrer la main, mais je dois seulement une chose à vous dire: vous avez besoin de sortir de l'Ukraine" L'Elysée a déclaré que la crise en Ukraine a été le thème principal de la rencontre du président François Hollande avec Poutine, que l'atmosphère de la réunion était tendue et que Hollande a serré la main à Poutine froidement. M. Poutine a également fait face à une réception en colère de manifestants à l'extérieur de la réunion.
Duowei dit aux États-Unis et les membres de l'UE ne sont pas dans l'état d'esprit pour trouver une solution à la crise en Ukraine et que le G20 était simplement un exutoire à leur frustration à leur manque de progrès sur ce front.
(suite en dessous:)
Lors d'un discours à l'Université de Queensland avant le sommet, Obama a déclaré: «Nous sommes en tête dans le traitement par le virus Ebola en Afrique de l'Ouest et dans l'opposition à l'agression de la Russie contre l'Ukraine», et que «l'Amérique ne peut pas attendre pour réaliser seulement le monde économie sur notre dos », remarque le journal qui était une tentative de jeter le blâme pour les problèmes économiques mondiaux sur la crise en Ukraine et à détourner l'attention de la responsabilité que les Etats-Unis devraient assumer. La crise en Ukraine a apporté relations de la Russie avec l'Occident de l'époque de la guerre froide, a indiqué le journal, avec les références de Barack Obama à une "menace russe" qui rappelle la rhétorique de l'époque soviétique.
RépondreSupprimerLes dirigeants du G20 Sommet a été convoqué première fois en 2008 dans le sillage de la crise économique de 2007 afin d'éviter un scénario similaire à la crise financière asiatique de 1997 et de permettre aux pays membres d'engager un dialogue informel sur les politiques économiques et monétaires pour assurer la stabilité des systèmes financiers et monétaires internationaux, de sorte qu'il est d'abord et avant tout un dialogue économique.
L'après-midi du 16 novembre à une conférence de presse pour le sommet du G20, Obama a déclaré que les questions importantes pour les discussions ont porté sur la promotion de la croissance économique, qui se réunissent pour lutter contre le changement climatique et la situation en Ukraine. En ce qui concerne la première question, en plus des commentaires d'Obama sur les Etats-Unis ayant largement récupéré et être empêché d'exercer l'économie mondiale, il a appelé les pays du G20 de travailler ensemble pour créer des emplois pour promouvoir la croissance économique mondiale. Ceci suggère que les Etats-Unis ne va pas à investir dans des mesures visant à aider d'autres pays à se relever, a indiqué le journal, ajoutant que cela va à l'encontre largement le but d'envoyer les dirigeants des sommets du G20 en place des ministres des finances pour lutter contre la crise financière et dément la appelle à la solidarité mondiale des États-Unis et en Europe, ils sont revenus à la recherche après leur propre arrière-cour après la crise des subprimes et la crise de la dette nationale des États-Unis ont largement renversés.
Comme ces deux crises coup sur pour l'UE et les Etats-Unis, sera le G20, qui a été créé à l'origine comme un mécanisme temporaire en réponse à la crise économique à court terme et donc n'a pas de membres du comité ou du personnel permanent permanents, de plus en plus marginalisés ?
(suite en dessous:)
L'économie mondiale a besoin d'une organisation comme le G20 qui comprend à la fois les pays développés et en développement, cependant, Duowei dit. Bien que le pic de la subprimes et crises de la dette nationale ont passé aux États-Unis et l'Europe et l'économie américaine se redresse progressivement, la pression de l'instabilité dans les marchés émergents est en constante augmentation. En 2009, les principales banques centrales dans la mise en œuvre de l'Ouest assouplissement (QE) des mesures quantitatives, mais avec la reprise américaine et de l'UE un nouveau resserrement des politiques monétaires peuvent être vus. L'année dernière, les rôles au sommet de Saint-Pétersbourg du G20 était inversée, avec les économies émergentes et les pays développés fortes dans le milieu de la crise économique, qui a entraîné un changement de statut entre les acteurs de la communauté internationale dans les négociations. Lors du sommet de cette année Brisbane, cependant, les États-Unis a déjà mis officiellement un terme à sa politique monétaire QE et les économies émergentes avons été ébranlée. Dans ce contexte, le G20 étant détournée de questions économiques est très coûteux.
RépondreSupprimerDes observateurs ont affirmé que, après les élections de mi-mandat aux États-Unis, qui ont été désastreux pour le Parti démocrate, comme ils font maintenant face à une majorité républicaine à la Chambre et au Sénat, Obama a assez dans son assiette au pays et ne veut pas l'inquiétude lui-même avec la stabilité économique d'autres pays. En face de leur désillusion avec Obama, les pays émergents ne peuvent maintenant se tourner vers le président Xi Jinping de la Chine, qui a déclaré lors du sommet que, en tant qu'hôte du sommet du G20 2016, il est prêt à prendre des mesures pour stimuler l'économie mondiale, tout comme La Chine continuera à maintenir sa croissance durable et équilibrée, Duowei dit.
Références:
Xi Jinping
http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?id=20141120000002&cid=1501
Plus froids novembre car ils Dips 1976 et températures en dessous de zéro dans les 50 États
RépondreSupprimerJoshua Krause Sheeple Daily
Novembre 19th, 2014
Partout au pays, les Américains sont confrontés à l'un des hivers les plus froids jamais enregistrés. Au moins 85 % de la zone continentale des États-Unis connaît dessous des températures de congélation, et de nombreuses régions se préparent à ce qui peut finir par être l'un des hivers les plus dévastatrices de ces derniers temps. Même des endroits aussi éloignés que Hawaii ont senti le froid, et les Etats traditionnellement chauds comme la Floride ont été touchés aussi.
Mais il semble que Buffalo, New York a connu le plus gros de la tempête. Jusqu'à présent, huit personnes sont mortes de l'exposition, et 5 pieds de neige a laissé des centaines d'autres piégés dans leurs véhicules. 140 miles de l'Interstate 90 est fermé, et est jonchées de voitures abandonnées.
Étudiant Penn State Endjie Ulysse était l'une des 14 personnes bloquées sur un bus Greyhound sur l'Interstate 90 pendant 34 heures avant que les secours mercredi après-midi par un soldat de l'État. «Je suis fatigué», dit-elle. «Je ne l'ai dormi pendant environ deux ou trois heures."
David Chronister, 42, un étudiant adulte au Collège Medaille proximité, whiled passer des heures juste après une sortie sur la I-90 pour une journée et demie. Il avait été conduite à partir de Buffalo à la ville du comté d'Erie de Hambourg.
Il a dit à NBC Nouvelles qu'il a passé «environ 36 heures dans la voiture sans nourriture -. Juste une bouteille d'eau et une couverture« Il a vérifié périodiquement Twitter et lire un livre sur sa tablette pour passer le temps. Chronister a été secouru par un policier de l'Etat mercredi et a été prise à une place de péage.
Cependant, New York est seulement un exemple. L' ensemble de l'intérieur des États-Unis ressemble à ça étant découpé par le front froid massif, et l'ampleur de ce temps dévastateur est si répandue, que ça commence à filtrer le réseau électrique.
(Reuters) - PJM Interconnection, l'opérateur de la plus grande grille de puissance aux États-Unis, a déclaré mercredi que la demande d'électricité a atteint un nouveau record pour le mois de Novembre en raison du temps froid.
(suite en dessous:)
La demande de pointe mardi atteint 121 987 mégawatts (MW), en tête de 114 699 MW atteint Novembre dernier.
RépondreSupprimerL'hiver dernier, plusieurs centrales électriques dans PJM et ailleurs dans le Nord-Est américain était pas en mesure de fonctionner sur les jours les plus froids en partie parce qu'il n'y avait pas assez de gaz naturel pour alimenter les deux unités de puissance et chauffer les maisons et les entreprises en raison de contraintes de pipelines.
Les températures sont tombées si bas hier qu'il a appelé le jour le plus froid depuis 1976. Novembre Certaines villes, cependant, ont brisé des dossiers encore plus anciennes . Atlanta devrait avoir le plus froid après-midi depuis 1940. Kansas City a chuté à 6 degrés, battant le record de 14 degrés par rapport à 1903. Et à Detroit, la température était à égalité avec un record de 1880 de longue date.
Quand le temps commence à se briser de vieux disques de siècle, il est temps que nous devrions nous demander si le climat de la planète est en train de changer. Bien sûr, il ya la théorie largement reconnu de réchauffement de la planète, ce qui suggère que l'activité de l'humanité est en train de chauffer la planète, et est toujours un gros problème malgré le temps anormalement froid nous avons connu. Toutefois, l'ancien ingénieur de navette et la NASA conseiller John L. Casey a une idée différente. Il pense que le monde est en fait un refroidissement, et cela n'a rien à voir avec l'activité humaine.
Casey dit la preuve est claire que la terre est en pleine expansion plus froid en raison de l'activité solaire réduite.
Il dit les tendances indiquent que nous pourrions être dirigés vers des températures plus froides semblables à celles observées à la fin des années 1700 et au début des années 1800, quand le soleil est entré dans un "minimum solaire" - un phénomène avec l'activité solaire réduit de manière significative, y compris les éruptions solaires et les taches solaires.
Si il est vrai, ce serait très mauvaises nouvelles.
"Dark Winter» pose qu'une une période de froid de 30 ans a déjà commencé. Des températures glaciales et les pénuries alimentaires qui résultent inévitablement pourrait conduire à des émeutes et le chaos.
Casey dit Newsmax, "Tout ce que vous avez à faire est de cycles naturels de fiducie et de suivre les faits, et qui vous mène à la conclusion inévitable que le soleil contrôle du climat, et qu'une nouvelle ère froide a commencé."
(suite en dessous:)
Quel que soit le cas, nous vivons certainement une météo très étrange. Si nous sommes, en fait, dans une période de refroidissement, peut-être même un âge de glace court, nous pouvons nous attendre à faire face à des défis majeurs de notre avenir. Si l'histoire est une indication, alors nous sommes dans des jours sombres à venir. Si vous ne l'avez pas déjà, est maintenant le bon moment pour commencer à préparer vous-même pour ce temps dévastateur. Ne soyez pas pris sans les compétences et les équipements de cette année, ou une année, parce que la mère nature est absolument impitoyable.
RépondreSupprimerhttp://www.thedailysheeple.com/coldest-november-since-1976-temperature-dips-below-freezing-in-all-50-states_112014
2 mètres de neige par «effet de lac» aux Etats-Unis
RépondreSupprimerActualité météo
jeu., 20 nov. 2014 18:19 CET
A l'image de l'hiver dernier, les États-Unis connaissent une précoce et vigoureuse vague de froid en raison de l'arrivée d'une masse d'air arctique en provenance du centre du Canada. Accompagnant ces températures polaires, de fortes chutes de neige se produisent actuellement sur le flanc est des grands lacs à cause de "l'effet de lac", "lake effect" en anglais.
Des chutes de neige exceptionnelles concernent les Etats-Unis depuis une semaine et sont liées à ce que l'on appelle en météorologie l'effet de lac. Ce phénomène météorologique, récurent en hiver dans la région des grands lacs aux Etats-Unis, se déclenche lorsque de l'air très froid d'origine arctique débarque et passe sur les lacs, dont les températures sont beaucoup plus douces. Cela entraine un processus de forte évaporation des eaux lacustres, entrainant une condensation importante au-dessus du lac.
Cette forte condensation aboutit à la formation de nuages convectifs (parfois orageux), qui, emportés par des vents soutenus, relâchent des chutes de neige importantes dans la zone de convergence des vents (est des lacs actuellement, les vents venants de l'ouest), impactant alors cette région de façon importante.
Pour que ce phénomène soit possible, il faut néanmoins que la masse d'air soit bien plus froide que celle de l'eau du lac, et que celui-ci ne soit pas gelé. Il faut aussi que cette masse d'air parcoure une distance assez importante au-dessus des eaux pour que la condensation se fasse, environ 100km. Ces conditions sont actuellement réunies, avec des températures de l'ordre -10°C, alors que l'eau des lacs à une température proche des 10°C.
Des valeurs d'enneigement remarquables à attendre
Dû à ces conditions topo-météorologiques particulières, des accumulations très importantes de neige sont à attendre durant les prochains jours, avec parfois 10 à 15 cm de neige par heure. Dans ces conditions, on attend à l'Est des lacs Ontario et Erié des valeurs de l'ordre de 40 à 60 cm de neige localement, et plus généralement 20 à 30 cm sur ces régions. Les agglomérations de Buffalo et Oswego (Etat de New-York), fortes respectivement de 260 000 et 20 000 habitants, sont fortement touchées par ces intempéries qui risquent de mettre à mal les conditions routières. Les conditions météorologiques ne reviendront à la normale que lorsque les vents changeront provisoirement d'orientation, à partir de Jeudi. Crédit : La Chaîne Météo
Des phénomènes similaires peuvent apparaitre en France en cas de températures fortement négatives sur les côtes de la Manche et d'un flux orienté au nord-est.
- voir clip sur site:
http://fr.sott.net/article/23915-2-metres-de-neige-par-effet-de-lac-aux-Etats-Unis
La Russie met en garde les États-Unis contre la fourniture 'aide défensive mortelle »à l'Ukraine
RépondreSupprimer21 Novembre 2014 00:36
Moscou a mis en garde Washington un changement de politique potentiel de fournir Kiev d'une «aide non létale» à «armes meurtrières défensives", malaxé comme vice-président américain se rend en Ukraine, serait une violation directe de tous les accords internationaux.
Un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les rapports de livraisons possibles américains "armes défensives" à l'Ukraine seraient considérées par la Russie comme un "signal très grave."
«Nous avons entendu répété confirmations de l'administration [américaine], qu'elle ne fournit une aide non létale à l'Ukraine. Si il ya un changement de cette politique, nous parlons d'un facteur de déstabilisation grave qui pourrait sérieusement affecter l'équilibre des forces dans la région ", porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch mis en garde.
Ses remarques Suivez-nous la déclaration de sous-conseiller pour la sécurité nationale Tony Blinken mercredi lors d'une audience devant le Comité sénatorial des affaires étrangères, dans laquelle il dit que Biden peut offrir la prestation de "armes défensives létales» comme il se rend en Ukraine. Assistance létale "reste sur la table. Il est quelque chose que nous cherchons à ", dit Blinken.
"Nous avons payé l'attention non seulement à de telles déclarations, mais aussi pour le voyage des représentants des bataillons de volontaires ukrainiens à Washington, qui ont tenté de mobiliser le soutien de l'administration américaine," a déclaré Loukachevitch.
Le ministère a précisé qu'une telle décision par Washington violerait un certain nombre d'accords.
"Ceci est un signal très grave pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cela constitue une violation directe des accords, y compris ceux obtenus en partenariat avec les États-Unis. Je veux parler de la Déclaration de Genève du 17 Avril ", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Le président ukrainien Petro Porochenko a demandé l'aide des États-Unis mortel lors d'une visite à Washington en Septembre.
Le vice-président américain qui est arrivé à Kiev jeudi soir n'a pas encore fait d'annonce officielle, mais les sources de Reuters pointer à la possibilité que des États-Unis pourrait augmenter d'un "non-létale" programme d'aide à Kiev au lieu d'opter pour fournir des armes.
(suite en dessous:)
Dans le cadre du programme d'aide non-létale, les Etats-Unis pourrait offrir à l'Ukraine véhicules Humvee et première de radars mais que les fonctionnaires ont souligné, ces livraisons ne modifier peu probable que le conflit. Précédent aide non létale à l'Ukraine a annoncé en Septembre inclus matériel militaire tels que les unités de contre-mortier détection, gilets pare-balles, des jumelles et autres engins 53 millions de dollars.
RépondreSupprimerDans le même temps, la branche diplomatique des États-Unis a annoncé qu'il continuera à envoyer des conseillers à Kiev et a alloué des fonds à l'Ukraine pour lutter contre ce à la fois aux États-Unis et l'Ukraine voit comme une menace de la Russie.
"Les Etats-Unis, comme vous le savez sans doute, fournit environ 116 millions de dollars en assistance à la sécurité pour aider l'Ukraine dans cet effort", a déclaré le porte-parole du département d'Etat Jeff Rathke jeudi. "Cette assistance comprend également le conseil et la formation, et les Etats-Unis continuera à envoyer des équipes de conseillers à Kiev pour aider à améliorer les soins médicaux combat de l'Ukraine et d'identifier les domaines d'assistance de sécurité supplémentaire ".
Rathke a également déclaré que l'aide létale à l'Ukraine est pas encore "de la table."
"Notre position sur l'aide létale n'a pas changé. Rien est sur la table, et nous continuons à croire qu'il n'y a pas de solution militaire. Mais nous, à la lumière des actions de la Russie, comme le candidat l'a mentionné hier dans son témoignage, cela est - comme il a indiqué, ceci est quelque chose que nous devrions examiner ", a déclaré Rathke.
Pour l'instant tout sera décidé vendredi quand Biden devrait avoir des entretiens avec le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk et président de Petro Porochenko. Après les entretiens, M. Biden et Porochenko va faire une déclaration de presse conjointe.
http://rt.com/news/207479-lethal-aid-ukraine-washington/
Obama fait machine arrière sur le MH17
RépondreSupprimer20 novembre 2014
Hervé
Au milieu de l’hystérie à propos de ce que les dirigeants occidentaux ont dit à Poutine lors du sommet du G20 Brisbane (réponse: rien de nouveau ou d’important), les médias ont entièrement ignoré certains commentaires très intéressants sur le MH17 que Obama a fait dans son discours à l’Université du Queensland. Ses paroles précises (tirées du site de la Maison Blanche) ont été les suivantes :
« Nous sommes à la tête de la communauté internationale dans la lutte pour détruire le groupe terroriste ISIL. Nous sommes leader dans le traitement contre le virus Ebola en Afrique de l’Ouest et dans l’opposition à l’agression de la Russie contre l’Ukraine — qui est une menace pour le monde, comme nous l’avons vu dans la destruction épouvantable du MH17, une tragédie qui a pris tant de vies innocentes, dont vos concitoyens. Comme votre allié et ami, l’Amérique partage la douleur de ces familles australiennes, et nous partageons la détermination de votre nation pour la justice et la responsabilité. Donc, oui, nous allons une partie de cette responsabilité. C’est notre contrat. C’est un fardeau que nous portons volontiers sur nos épaules. »
Obama a joué son truc sournois, comme souvent, de parler de la tragédie du MH17 en conjonction avec sa condamnation de la politique russe (de l’agression de la Russie) envers l’Ukraine. De cette façon, il continue à donner l’impression que la Russie a descendu le MH17.
Cela ne devrait pas porter à confusion. Ce qui est frappant, c’est que, dans ce discours, prononcé en Australie, où la tragédie MH17 est une question très chaude, Obama n’a pas dit que la Russie a descendu le MH17 et il n’a pas dit que les forces de Novorossia ont descendu le MH17. Il n’a même pas dit (comme il l’a dit dans le passé) que le MH17 a été abattu par un missile sol-air depuis le territoire contrôlé par les forces de Novorossia. A la place, Obama dit maintenant que la Russie est responsable de la perte du MH17 : par son agression supposée contre l’Ukraine, elle a créé les conditions qui ont conduit au tir contre le MH17.
Cela laisse effectivement ouverte la possibilité (pour la première fois venant d’Obama ou de qui que ce soit dans l’administration des États-Unis) que les Ukrainiens pourraient être responsable du tir sur le MH17.
Avec un caractère aussi instable que celui d’Obama, on ne peut jamais être complètement sûr, mais ça me semble franchement sonner comme une retraite vers une position de repli. On est en tout cas très loin de revendications catégoriques faites par Obama et Kerry au lendemain de la tragédie.
Tout cela me fait me demander ce qui a été dit à Obama par ses chefs du renseignement, alors que de plus en plus d’informations suintent sur le tir du MH17.
Alexander Mercouris
Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr
Source : Obama in retreat on MH17 (vineyardsaker, anglais, 17-10,2014)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/20/obama-fait-machine-arriere-sur-le-mh17/
L'avion MH17 de Malaysia Airlines : une attaque sous fausse bannière du régime de Kiev
RépondreSupprimerMichel Chossudovsky
Global Research
jeu., 20 nov. 2014 18:41 CET
Traduction: Julie Lévesque pour Mondialisation.ca
Lors du Sommet de l'APEC à Pékin, le premier ministre australien Tony Abbott, l'hôte des réunions, du G20 à Brisbane, a laissé entendre en termes clairs au cours d'une rencontre de 15 minutes avec le président russe Vladimir Poutine, que Moscou était responsable de l'attentat du vol MH17 de Malaysia Airlines en Ukraine.
Lors de la réunion, M. Abbott aurait déclaré que « la Russie avait armé les rebelles qui ont abattu l'avion et tué 38 Australiens ». M. Abbott a déclaré que « le MH17 a été détruit par un missile lancé de l'est de l'Ukraine avec un lanceur provenant de la Russie et qui lui a été rendu par la suite, [ajoutant que cette] affaire était très sérieuse. "
Le Centre de recherche sur la mondialisation a offert a dès le départ une importante couverture médiatique à l'attaque du MH17. Les preuves et l'analyse de l'incident invalident les accusations du premier ministre Abbott et indiquent clairement une attaque sous fausse bannière initiée par le régime de Kiev, soutenu par les États-Unis et l'OTAN, ainsi qu'un camouflage par les enquêteurs australiens et néerlandais.
Rappelons-nous que Washington a utilisé l'attaque contre le MH17 comme prétexte pour imposer des sanctions économiques à la Fédération de Russie.
Les médias et les gouvernements occidentaux ont tout fait pour supprimer et déformer les éléments de preuve indiquant que le MH17 n'a pas été abattu par un missile Buk, mais bien par un avion militaire ukrainien.
Le compte-rendu d'un contrôleur aérien espagnol sur Twitter [traduit de l'espagnol]
Un des premiers compte-rendus (en temps réel) indiquant la présence de deux avions militaires ukrainiens a été révélé par des messages Twitter du contrôleur aérien espagnol le jour des attaques.
11:48 - 17 juillet 2014
« L'avion B777 volait escorté par des chasseurs ukrainiens deux minutes avant de disparaître du radar »
11:54 - 17 juillet 2014
« Si les autorités de Kiev veulent dire la vérité, 2 avions de chasse volaient très près quelques minutes avant, n'a pas été abattu par un combattant »
12:00 - 17 juillet 2014
« L'avion B777 de Malaysia Airlines vient juste de disparaître et les autorités militaires de Kiev nous ont informé de l'attentat, comment pouvaient-ils savoir ? »
12:00 - 17 juillet 2014
« 7:00 minutes après [la disparition de l'avion], l'attentat a été annoncé, plus tard, du personnel étranger a pris le contrôle de notre tour, ils ont encore ici »
(suite en dessous:)
12:01 - 17 juillet 2014
RépondreSupprimer« Tout cela est enregistré dans les radars, pour les incrédules, abattu par Kiev, ici nous le savons et les contrôleurs aériens de l'armée le savent aussi »
13:15 - 17 juillet 2014
« Ici, les commandants militaires sont en charge et admettent que l'armée suit peut-être d'autres ordres, mais pas les pro-russes »
13:29 - 17 juillet 2014
« Le ministre de l'Intérieur savait ce que les chasseurs faisaient dans la région, pas le ministre de la Défense »
13:31 - 17 juillet 2014
« L'armée confirme que c'était l'Ukraine, mais ne sait toujours pas d'où venait l'ordre » (Spanish Air Controller @ Kiev Borispol Airport: Ukraine Military Shot Down Boeing MH#17, Global Research News, 18 juillet 2014)
Le compte Twitter du contrôleur aérien espagnol a été fermé par Twitter. Ce compte-rendu de la circulation aérienne de Kiev a été rejeté par les grands médias comme étant « une théorie du complot ». Les enregistrements audio des communications entre la tour de contrôle et l'avion n'ont pas été rendus publics.
Le rapport du pilote allemand Peter Haisenko
Dans une analyse novatrice, le pilote allemand Peter Haisenko a indiqué la présence de ce qui semblait être des trous de balle et n'auraient pas pu être causés par un missile Buk :
« La cabine de pilotage présente des traces de tirs d'artillerie. On peut voir les trous d'entrée et de sortie. Le bord d'une partie des trous est plié vers l'intérieur. Ce sont les plus petits trous, ronds et bien définis, montrant des points d'entrée, fort probablement ceux d'un projectile de calibre 30 mm. » (Revelations of German Pilot: Shocking Analysis of the "Shooting Down" of Malaysian MH17. "Aircraft Was Not Hit by a Missile", Peter Haisenko, 9 septembre 2014)
Censure du reportage de la BBC sur des témoins oculaires
Dans un reportage tourné dans l'est de l'Ukraine peu après l'incident (retiré par la suite), la BBC a présenté des témoignages selon lesquels le MH17 avait été abattu par un avion militaire.La BBC a censuré son propre reportage. Ce dernier, incluant la vidéo ont été supprimés par la BBC :
Les habitants des villages voisins sont convaincus d'avoir vu des avions militaires dans le ciel peu avant la catastrophe. Selon eux, ce sont les chasseurs qui ont abattu le Boeing.
Le gouvernement ukrainien rejette cette version des faits. Ils croient que le Boeing a été abattu à l'aide d'un missile lancé par un système « BUK » provenant de Russie.
La reporter de la BBC Olga Ivshina et la productrice Oksana Vozhdayeva ont décidé de trouver l'endroit où le missile aurait été lancé [...]
Témoin n ° 2 : ... Et il y avait un autre avion, un avion militaire, à ses côtés. Tout le monde l'a vu.
Témoin n ° 1 : Oui, oui. Il volait en dessous de lui, parce qu'on pouvait le voir. Il volait en dessous, de l'avion civil.
(suite en dessous:)
Reportage vidéo original de la BBC : conservé dans la mémoire-cache de Google
RépondreSupprimer[La vidéo originale de la BCC ainsi que son reportage ont été supprimés de la mémoire-cache de Google]
Voici le reportage du service russe de la BBC, republié sur Internet.
- voir clips sur site -
(Voir Deleted BBC Report. "Ukrainian Fighter Jet Shot Down MHI7, Donetsk Eyewitnesses, Global Research News, 10 septembre 2014)
Le rapport de Michael Bociurkiw, observateur de l'OSCE
Michael Bociurkiw, chef du groupe d'observateurs de l'OSCE, a confirmé à la fin juillet dans une entrevue télé à la CBC (qui n'a pas été censurée) la présence de trous de mitrailleuses dans le fuselage (ce qui porte à croire qu'un avion militaire plutôt que d'un missile était en cause). Dans le reportage de la CBC l'observateur de l'OSCE Michael Bociurkiw mentionne la présence de trous de balles dans le MH17, mais dit n'avoir toujours pas trouvé de missile.
- voir clips sur site -
Source originale: http://www.cbc.ca/news/world/malaysia...- L'observateur de l'OSCE Michael Bociurkiw mentionne la présence de trous de balles dans le MH17, mais dit n'avoir toujours pas trouvé de missile.
Rapport officiel du régime Kiev sur l'attentat contre le MH17
Il convient de noter qu'une semaine après la déclaration de Michael Bociukiw, le régime de Kiev a publié son rapport officiel (7 août) sur l'attentat du MH17, rédigé par le bureau du renseignement de l'Ukraine et le Service de sécurité ukrainien (SBU). Ce rapport frôlant l'absurde a à peine été reconnu par les médias traditionnels.
Selon le rapport de la SBU intitulé Des terroristes et des militants ont planifié une attaque terroriste cynique contre un avion civil d'Aeroflot, les milices de Donetsk (avec le soutien de Moscou) visaient un avion de ligne de Russian Aeroflot et ont abattu l'avion de ligne malaisien MH17 par erreur. Voilà la version officielle du gouvernement ukrainien, laquelle n'a pas été signalée par les médias dominants, ni mentionnée « officiellement » par les gouvernements occidentaux.
Selon le régime de Kiev, la milice de Donetsk n'avait pas l'intention d'abattre le MH17 de Malaysia Airlines. Ce que les « rebelles pro-russes » visaient était un avion de passager de Russian Aeroflot.
Le MH17 a été abattu « par erreur », selon une déclaration officielle du chef des services secrets de l'Ukraine, Valentine Nalyvaichenko (Ukraine News Service, 7 août, 2014).
Selon le chef du SBU Valentine Nalyvaichenko, qui accuse tout bonnement le gouvernement russe d'avoir planifié d'abattre un avion de Russian Aeroflot:
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« Les agences ukrainiennes de renseignement et d'application de la loi ont conclu au cours de l'enquête sur l'attentat terroriste contre le Boeing [...] qu'à ce moment-là, ce jour-là, le 17 juillet, des mercenaires militaires et des terroristes de la Fédération de Russie prévoyaient perpétrer une attaque terroriste contre un avion de passagers d'Aeroflot en route de Moscou à Larnaca [...] comme prétexte à la poursuite de l'invasion russe »
RépondreSupprimer« Cette attaque terroriste cynique était prévue le jour où l'avion [Malaysia Airlines] passait par là. Elle été planifiée par des criminels de guerre comme prétexte pour que la Fédération de Russie poursuive son invasion militaire, c'est-à-dire qu'elle lui donnerait un casus belli », a-t-il ajouté.
Donc, selon Nalyvaichenko, les terroristes ont abattu l'avion de ligne de la Malaisie par erreur. » (Ukraine Interfax News, 8 août 2014)
Nalyvaichenko a dit que le gouvernement de Kiev avait tiré cette conclusion « dans le cadre de sa propre enquête sur l'attentat de MH17 ».
Selon le principal tabloïde britannique, The Mail on Sunday, citant le chef du renseignement ukrainien, le motif insidieux des rebelles pro-russes (soutenus par Moscou) était d'abattre un avion commercial russe dans le but d'accuser le gouvernement ukrainien. L'objectif de cette prétendue opération secrète « sous fausse bannière » était de créer un prétexte légitime et crédible pour que Vladimir Poutine puisse déclarer la guerre à l'Ukraine.
- voir clips sur site:
http://fr.sott.net/article/23917-L-avion-MH17-de-Malaysia-Airlines-une-attaque-sous-fausse-banniere-du-regime-de-Kiev
Obamacare signe-ups ont été gonflés Avec régimes de soins dentaires
RépondreSupprimerPar Alex Wayne
20 novembre 2014 20:36 GMT +
Les gens essaient d'acheter une assurance santé vertu de la Loi sur les soins abordables le 20 Mars 2014 à Miami.
L'administration Obama a déclaré qu'elle a calculé de manière erronée le nombre de personnes ayant une couverture de santé en vertu de la Loi sur les soins abordables, ajoutant incorrectement 380 000 abonnés dentaires à porter le total de plus de 7 millions.
Le nombre précis des plans de soins de santé complets est de 6,7 millions au 15 octobre un porte-parole du ministère américain de la Santé et des Services humaines a confirmé aujourd'hui, en disant aux États-Unis ne comprennent régimes de soins dentaires dans les prochains rapports.
«L'erreur que nous avons fait est inacceptable», a déclaré la santé et des services Secrétaire Sylvia Mathews Burwell sur son compte Twitter vérifié. «Je communiquerai clairement que dans tout le département."
L'erreur a été mis en lumière par les enquêteurs républicains à la Chambre de surveillance et du Comité de réforme du gouvernement, en utilisant les données qu'ils proviennent des US Centers for Medicare et Medicaid Services.
Le sort de l'Obamacare
"Une erreur a été commise dans le calcul du nombre de personnes atteintes inscriptions marché effectuated», a déclaré Kevin Griffis, un porte-parole pour le ministère des Services sociaux et de la santé des États-Unis. "Les personnes qui ont à la fois la couverture médicale et dentaire du marché ont été à tort comptabilisés dans nos récentes annonces," a t-il déclaré dans un e-mail.
Le nouveau chef met inscription court d'une estimation 2013 par le Congressional Budget Office , adoptée l'année dernière comme un objectif par l'administration Obama, que 7 millions de personnes seraient inscrits cette année. Les fonctionnaires fédéraux dit en Septembre, ils avaient 7,3 millions de personnes se sont inscrites dans la couverture par de nouveaux échanges d'assurance gérés par le gouvernement. Ils ne distinguent pas entre les régimes de soins médicaux et dentaires, de rupture de la pratique antérieure sans préavis.
No More dentaire
"Aller de l'avant uniquement les personnes ayant une couverture médicale seront inclus dans nos numéros d'inscription effectuated", a déclaré Griffis.
Alliant régimes de soins dentaires et médicaux permettent à l'administration affirment que l'inscription était de plus de 7 millions. Le mouvement aussi en partie obscurci la attrition de plus de 1 million le nombre de personnes inscrites à l'assurance médicale.
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Obamacare, évalués
RépondreSupprimerL'administration a fourni des informations sur les plans dentaires séparément dans les communications antérieures. En mai, le gouvernement a indiqué que 8 millions ont été signés pour les plans de santé et 1,1 millions dans l'assurance dentaire.
Puis, en Septembre, les chiffres sont devenus moins transparente. L'administrateur de l'agence d'assurance-maladie, Marilyn Tavenner, a publié une nouvelle figure de l'inscription, obtenu à partir de compagnies d'assurance qui participent aux échanges: 7,3 millions de personnes ont été "inscrits dans la couverture de marché de l'assurance santé," dit-elle lors d'une audition par le comité de surveillance républicain dirigé.
Tranquillement Ajouté
Tavenner n'a pas précisé ou éclater régimes de soins dentaires. Reporters demandé un porte-parole de son agence, Aaron Albright, pour plus de détails sur le nombre après l'audience: Il a dit qu'il avait aucune information supplémentaire à ce sujet.
"Après vantant 8 millions initiaux signe-ups pour les plans médicaux, quatre mois plus tard ils se sont engagés dans un effort concerté pour masquer un taux de peut-être un million ou plus inscrits abandon lourd en ajoutant régime de soins dentaires signe-ups tranquillement à échanger des numéros, "républicain Darrell Issa de Californie, président du comité de surveillance, a déclaré dans un e-mail à partir d'un porte-parole.
Charles Gaba, un blogueur basé dans le Michigan Bloomfield Hills, qui soutient la Loi sur les soins abordables protection du patient et et a inscription prévision précise, a été parmi ceux qui ont trouvé l'annonce de Tavenner encourageant. Il avait prédit inscription subirait attrition d'environ 3 % par mois; La figure de Tavenner suggéré le taux était plus faible, seulement environ 2 %.
"Ce sont des nouvelles fantastiques," il a écrit à l'époque.
Il a dit hier qu'il est "consterné" pour trouver des plans dentaires ont été inclus dans la figure.
Déplacement estimations
«Je ne vois vraiment pas ce que le point serait d'être trompeuse sur ce nombre," at-il dit dans un entretien téléphonique. "Même si elle avait été de 6,9 millions, je ne vois pas cela comme une chose terrible."
Le CBO, qui prévoit l'inscription en vertu de la Loi sur les soins abordables, projeté en 2013 que 7 millions de personnes serait signé en 2014 avant de baisser l'estimation de 1 million au début de cette année.
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L'administration Obama a déjà dit que l'inscription serait éroder de la figure 8 millions. Certains clients ne payaient leurs primes ou ont cessé de payer. Certains ont peut-être trouvé une autre protection, comme à travers un nouvel emploi; d'autres ont peut-être décidé le programme ne valait pas le prix.
RépondreSupprimer"Au lieu d'offrir la une comptabilité exacte public, l'administration engagé dans un effort pour cacher et minimiser le nombre de décrocheurs», a déclaré Issa.
Non assurés Goutte
Le succès de l'Affordable Care Act doit être mesurée principalement par un "nombre fondamentale,« le taux assurés États-Unis, le secrétaire américain de la santé a dit. Ce nombre est en baisse d'environ quatre points de pourcentage cette année à 13,4 %, selon Gallup Inc.
Après l'annonce de Tavenner en Septembre que 7,3 millions de personnes avaient signé, aides au comité de surveillance exigé données brutes de l'agence Medicare. Semaines de négociations ont donné 289 protégé par mot de passe des feuilles de calcul Excel, chaque inscription soit dans les plans de santé Affordable Care Act d'une seule compagnie d'assurance.
En plus de l'inscription, les feuilles de calcul comprennent des informations telles que les recettes prime chaque plan a reçu ainsi que le montant des crédits d'impôt a été payé par le gouvernement, pour actualiser les primes. Divisant le revenu total des primes par l'inscription dans les plans, les aides du comité remarqué que certains plans avaient primes de moins de 60 $ par mois.
Les plans à bas prix ont également reçu peu à la manière des crédits d'impôt. Couverture dentaire vendu sous l'ACA ne sont pas éligibles pour les crédits, sauf si elle est combinée avec un plan de la santé. Dans ce cas, le crédit subventionne premier de la prime pour la couverture médicale, et tout ce qui reste va au régime de soins dentaires.
Seuil critique
Le seuil de 7 millions semble être important pour l'administration, a déclaré Douglas Holtz-Eakin , président du Forum d'Action américaine, un groupe de défense de Washington aligné avec les républicains qui se sont opposés au droit de la santé.
"Il est un peu bizarre," Holtz-Eakin, ancien directeur du CBO, a déclaré. «Habituellement, l'objectif est que la prévision de frapper la réalité, mais la réalité est ici massée à frapper les prévisions."
Les données dentaire régime peuvent ajouter à un problème croissant de la crédibilité de l'administration Obama, Holtz-Eakin a dit. Récemment, l'administration a réfuté remarques par un ancien conseiller, Massachusetts Institute of Technology professeur d'économie Jonathan Gruber , suggérant que les démocrates tromper le public lorsque la loi a été adoptée en 2010.
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«Ils ont menti»
RépondreSupprimer"Le n ° 1 message le plus efficace contre l'Affordable Care Act est: ils ont menti à vous de le faire à travers", a déclaré Holtz-Eakin dans une interview téléphonique. «Les gens croient que années après son passage. La méfiance est déjà là, et ils ne font rien mais l'aggraver. "
Burwell, le secrétaire à la santé, a déclaré lors d'une manifestation le 10 novembre que Obamacare inscription était de 7,1 millions en Octobre, 200.000 de moins qu'en Août, encore une fois sans sortir régimes de soins dentaires. "Voilà le nombre de personnes actuellement inscrits et payer sur le marché", a déclaré Burwell à l'événement, qui a été accueilli par le démocrate-alignés Center for American Progress .
Burwell a rapporté le nombre Octobre après Ted Strickland , ancien gouverneur démocrate de l'Ohio qui a animé l'événement, lui a demandé de répondre aux critiques qui disent que l'administration Obama n'a pas été transparent sur l'inscription ou primes vertu de la Loi sur les soins abordables.
«En termes de cette question de la transparence, ce que nous essayons de faire est de nous assurer que nous sommes clairs», a déclaré Burwell. "Ce que nous essayons de faire est de vous donner des informations lorsque nous avons qui est précis."
http://www.bloomberg.com/news/2014-11-20/obamacare-s-subscriber-rolls-include-unpublicized-dental-plans.html
[Affaire de Margerie, accident ou attentat ?] 1ère partie : un accident bizarre qui en rappelle un autre
RépondreSupprimer20 novembre 2014
The French Saker
Préambule
Un mois déjà, mais on n’en parle plus. « Accident ». Classé et oublié. Et pourtant…
21 octobre 2014, 23h57 (heure de Moscou) : le Falcon 50 transportant Christophe de Margerie, le patron de Total, percute l’engin de déneigement que conduit Vladimir Martynenko, un simple employé, sur la piste de décollage de l’aéroport moscovite de Vnoukovo. Les occupants de l’avion (3 membres d’équipage et Christophe de Margerie) meurent sur le coup.
Dès le 25 octobre, sur le site vigile.net, Richard Le Hir s’interrogeait, en constatant une bien étrange similitude.
Nos remerciements à lui et au site vigile.net de nous autoriser à reproduire ici des éléments que l’on ne trouve pas dans les médias grand public.
Le Saker francophone
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1ère partie : un accident bizarre qui en rappelle un autre
Après le décès du PDG de Total dans des circonstances tragiques à Moscou, demandons-nous qui pouvait avoir intérêt à ce qu’il disparaisse.
Précisons d’entrée de jeu qu’il n’existe à l’heure actuelle aucune indication que l’accident survenu à l’aéroport Vnoukovo de Moscou, et qui a coûté la vie au PDG de Total, Christophe de Margerie, ainsi qu’aux trois membres de l’équipage de l’avion privé qui devait le ramener à Paris, pourrait cacher un attentat.
L’Affaire Mattei
Cependant, les liens personnels du dirigeant de la pétrolière française avec Vladimir Poutine, ses positions sur l’utilisation du dollar US comme référence dans les transactions sur le pétrole, et le contexte géopolitique actuel, nous forcent à faire un rapprochement avec la disparition dans des circonstances similaires d’un autre acteur important de l’industrie pétrolière il y aura exactement 52 ans dans quelques jours, Enrico Mattei, alors PDG de l’Ente Nazionale Idrocarburi, l’ENI, une société d’État italienne.
Rappelons les faits.
Le soir du 27 octobre 1962, en pleine tempête, l’avion privé qui le ramène de Catane, en Sicile, à Milan, s’écrase à la suite d’une déflagration dans un petit village de Lombardie quelques minutes avant l’heure prévue pour son arrivée. Selon les conclusions cumulatives de plusieurs enquêtes dont la dernière remonte au milieu des années 1990, l’ouverture du train d’atterrissage de l’appareil a déclenché le détonateur d’un engin explosif placé subrepticement à bord avant le décollage.
Héros de la résistance antifasciste italienne pendant la Deuxième Guerre mondiale, il s’était vu confier par le gouvernement dès la fin de celle-ci, la responsabilité de démanteler l’Azienda Generale Italiana Petroli (Agip), la pétrolière nationale créée sous Mussolini.
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Découvrant son potentiel, il s’appliquera plutôt à restructurer l’entreprise et la transformer en l’un des atouts économiques les plus importants du pays. En 1949, la découverte d’un important champ pétrolier et gazier dans la vallée du Pô, le fleuve qui traverse le nord du pays, l’amène à déclarer que l’Italie pourrait devenir autosuffisante en matière d’énergie.
RépondreSupprimerProfitant d’une très bonne couverture de la presse italienne, il suggère que le pays, à cette époque encore durement touché par les répercussions de la guerre, va enfin connaître la prospérité. Jouissant d’un statut juridique hybride qui lui permet d’être cotée en bourse bien qu’elle appartienne à l’État, Agip voit son titre grimper en flèche, et l’entreprise devient très rapidement l’une des plus solides et des plus importantes du pays.
Mais Mattei a pris quelques libertés avec la réalité. Le territoire de Cortemaggiore, dans la vallée du Pô, renferme en fait une certaine quantité de gaz et seulement un peu de pétrole. Assez cependant pour en justifier l’exploitation commerciale.
La stratégie de Mattei est d’utiliser le gaz naturel pour alimenter le développement d’une industrie nationale dans le nord du pays. Elle sera couronnée de succès, au point d’être à l’origine de ce qu’on qualifiera de « miracle économique italien ». Mattei réinvestit les importants profits que génère les ventes de gaz naturel dans l’exploration, le développement, la production et la commercialisation du pétrole et du gaz, et dans le développement d’un réseau de gazoducs.
Avec l’obtention de l’exclusivité des droits pour l’exploration et la production de gaz et de pétrole sur le territoire national, Agip parvient à maintenir ses profits à un niveau élevé, ce qui déclenche rapidement les convoitises du secteur privé. Mais elle jouit du soutien de la gauche, influente à cette époque.
N’hésitant pas à soudoyer les politiciens au besoin, Mattei propulse Agip dans dans tous les secteurs économiques, et notamment la presse dont il a découvert la puissance. Agip devient ainsi propriétaire de plusieurs journaux et de deux agences de presse. En 1953, le parlement italien adopte une loi créant l’ENI (Ente Nazionale Idrocarburi) et y incorpore Agip. Mattei est nommé PDG, et l’ENI devient sa chose.
Il commence alors à s’intéresser au marché international du pétrole. Vu le statut de son entreprise comme société d’État, il doit obtenir le soutien des milieux politiques, ce qu’il fait en exploitant la sympathie de l’opinion publique à son endroit. Habile communicateur, il sait trouver les mots qui font image. C’est à lui que l’on doit la paternité de l’expression « Les sept soeurs » pour personnifier les géants mondiaux du pétrole de l’époque. Le journaliste et auteur britannique Anthony Sampson reprendra cette image dans le best-seller mondial qu’il leur consacrera en 1975 pour décrire le cartel qu’elles sont parvenues à former.
Pour briser l’oligopole des Sept Sœurs, Mattei va conclure des ententes avec les pays les plus pauvres du Moyen-Orient et ceux de l’Europe de l’Est, alors sous la domination de l’Union Soviétique. En 1959, il se rend à Moscou, où il négocie avec les Russes un accord d’exportation de pétrole vers l’Italie en pleine Guerre froide, contre les protestations de l’OTAN et des États-Unis.
Il soutient également des mouvements indépendantistes contre les pouvoirs coloniaux, ce qui permettra à l’ENI de tirer parti de la rancœur des premiers contre les seconds dans des pays nouvellement indépendants comme l’Algérie. À ses détracteurs qui l’accusent de faire le jeu des communistes et de rendre l’Italie dépendante des exportations soviétiques, Mattei rétorque qu’il s’approvisionne auprès des fournisseurs qui lui offrent les meilleurs prix.
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Mattei conclura ainsi des accords avec la Tunisie et le Maroc, à qui il a offert un partenariat à 50/50 pour l’extraction du pétrole. Ces accords avantageux pour des pays pauvres se distinguent fortement des concessions normalement proposées par les grandes compagnies pétrolières. À l’Iran et à l’Égypte, il propose en plus de prendre entièrement à la charge de l’ENI le risque de l’exploration. En l’absence de découvertes, ils n’auront pas un sou à débourser. Dès la fin des années 1950, l’ENI est déjà en mesure de concurrencer des géants comme Esso ou Shell, et pousse l’outrecuidance jusqu’à financer le FLN (Front de libération nationale) algérien contre l’État français alors en pleine guerre contre lui.
RépondreSupprimerEn 1960, après avoir conclu un accord avec l’Union Soviétique et pendant qu’il en négocie un autre avec la Chine de Mao-Tsé-Toung, Mattei annonce aux médias la fin du monopole américain sur le pétrole. Les premières réactions sont conciliantes, et l’ENI est invitée à prendre part au partage des zones de prospection dans le Sahara.
Mais, tenu par ses engagements envers les nationalistes algériens, Mattei fait de l’indépendance de l’Algérie une condition sine qua non de son acceptation. Il devient alors une cible de l’OAS, l’organisation terroriste française d’extrême-droite opposée à l’indépendance de l’Algérie, qui le menace même de mort.
Du côté américain, la moutarde commence singulièrement à monter au nez du Secrétariat d’État, du Pentagone et de la CIA, sans parler du lobby pétrolier qui s’agite en coulisses. Déjà en 1958, un rapport classé du National Security Council le décrivait comme un dangereux gêneur. Il faut trouver le moyen de l’amener à la raison. Des pressions intenses sont exercées par l’entremise de l’inoxydable Giulio Andreotti, figure emblématique du Parti de la Démocratie-Chrétienne. Ne lui a-t-il pas facilité sa montée en puissance dans les divers postes ministériels d’importance qu’il a occupés entre 1954 et 1962 (Intérieur, Finances, Trésor, Défense) ? Convaincu de la justesse de ses positions et de la noblesse de sa cause, Mattei ne recule pas. Pire, il en rajoute.
Son décès dans des circonstances aussi dramatiques cause un électro-choc en Italie, et une enquête est ouverte pour conclure rapidement à un accident. Mais le doute subsiste et des enquêtes ultérieures iront même jusqu’à mettre en cause le ministre Andreotti. Il faut dire que pendant la durée de son mandat à l’ENI, Mattei s’est fait des ennemis très puissants. Les Américains, l’OAS, et même la mafia, aux magouilles de laquelle il a refusé de se prêter. .
Philippe Thyraud de Vosjoli, un ancien agent des services français de renseignement, déclarera que les services secrets français étaient à l’origine de l’attentat, pour empêcher que l’ENI ne supplante les intérêts pétroliers français en Algérie. Mais Thyraud de Vosjoli est peu crédible. Il s’est lié d’amitié avec James Angleton, un dirigeant légendaire de la CIA, alors qu’il était détaché à Washington par le contre-espionnage français de 1951 à 1963, et il est devenu un auxiliaire de la CIA [1]. Rappelé à Paris en 1963, il préfèrera démissionner et s’installer aux États-Uni, ce qui en dit long sur l’évolution de ses loyautés.
C’est toute cette histoire qui est brillamment racontée par le réalisateur italien de grand talent et maître de l’école du néo-réalisme, Francesco Rosi, dans son film intitulé « Il caso Mattei », en français « L’Affaire Mattei », qui sortira en salles en 1972 après avoir gagné la palme d’or au Festival de Cannes. Au lendemain de sa sortie, les droits sont rachetés par la Paramount, un géant américain de la distribution, qui le présente quelques jours dans un cinéma de Manhattan, avant de le retirer. Aucune VHS ni aucun DVD de ce film n’a jamais été produit.
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Ce film serait donc introuvable, si ce n’était de sa diffusion occasionnelle par la RAI (radio-télévision italienne). On peut ainsi le retrouver en version originale intégrale sur YouTube. Depuis quelques mois on en retrouve même une version d’excellente qualité sous-titrée en anglais que voici [2].
RépondreSupprimerEn préparant son film en 1970, Francesco Rosi a demandé au journaliste Mauro De Mauro d’enquêter sur les derniers jours de Mattei en Sicile. De Mauro a mis la main sur un enregistrement de son dernier discours et passé plusieurs jours à l’étudier. Huit jours après avoir mis la main sur cette cassette, le 16 septembre 1970, De Mauro disparaît sans laisser de traces. Son corps n’a jamais été retrouvé.
En 1994, trois mafiosi arrêtés dans les rafles qui suivent l’assassinat des juges Falcone et Borsellino en Sicile, Tommaso Buscetta, Gasparo Muloto et Gaetano Ianni, déclarent chacun lors d’interrogatoires auxquels ils se prêtent en échange d’un allègement de peine qu’un accord avait été passé entre la Cosa Nostra américaine et la mafia sicilienne en vue d’éliminer Mattei pour le compte d’importants intérêts américains auxquels il causait du tort au Moyen-Orient.
Il faut savoir que les services secrets américains ont établi de longue date des liens avec la mafia. Désireux d’obtenir son concours pour faciliter la libération de la Sicile durant la Deuxième Guerre mondiale, ils relâchent en échange le célèbre gangster Lucky Luciano, détenu en prison pour une peine très longue pour le déporter vers la Sicile. Cette collaboration se révèle fructueuse et connaîtra des suites, comme l’expose le réalisateur Francesco Rosi dans le film qu’il consacre à Luciano tout de suite après avoir réalisé l’Affaire Mattei.
Voilà qui règle l’Affaire Mattei.
Christophe de Margerie
Mais elle nous amène presque automatiquement à nous demander si nous ne serions pas maintenant en face d’une Affaire de Margerie. En effet, si le profil de celui-ci est tout de même assez différent de celui de Mattei, il n’en reste pas moins qu’il partage avec ce dernier la particularité de ne pas hésiter à piétiner allègrement les plates-bandes du gouvernement des États-Unis et de l’industrie pétrolière américaine.
Déclarer publiquement comme il l’a fait l’an dernier que le maintien du dollar US comme référence pour les prix du pétrole n’a plus sa raison d’être constitue une attaque directe contre le Trésor américain qui profite immensément et indûment de ce privilège. L’abandon de cette référence lorsqu’elle surviendra éventuellement aura des retombées économiques et politiques colossales, au point que les États-Unis soient prêts à tout pour en retarder l’échéance le plus longtemps possible.
N’en retenons pour preuve que deux événements qui ont dominé la scène médiatique pendant des mois lorsqu’ils sont survenus : la disgrâce spectaculaire de l’ancien président du FMI et favori à la présidentielle française, Dominique Strauss Kahn, et l’exécution sommaire du président Mouammar Kadhafi par un commando français chargé de cette mission à l’issue de l’opération de l’OTAN contre son régime.
DSK et Kadhafi avaient eu l’audace de suggérer l’abandon du dollar US comme monnaie de réserve et son remplacement par une combinaison de plusieurs devises, d’or et de droits de tirage spéciaux. Ils ont même collaboré à la réalisation de ce projet avec un dirigeant de la Banque de Chine. À quelques mois d’intervalle, ils ont été mis hors d’état de nuire.
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Mais non seulement Christophe de Margerie a-t-il défié le Trésor américain, il s’est également interposé dans les grands desseins de la politique étrangère américaine en faisant cabale contre les sanctions décrétées contre la Russie à la suite de l’affaire ukrainienne, et entretient des liens personnels avec Vladimir Poutine et les dirigeants de plusieurs pays jugés déterminants dans la stratégie américaine, qui portent ombrage aux efforts des États-Unis pour tenter de les influencer dans le sens de ses intérêts.
RépondreSupprimerQuant à l’industrie pétrolière américaine, elle a tendance a voir d’un oeil mauvais toute personne qui n’entre pas dans son moule, À cet égard, impossible d’y être plus étranger que ce Français moustachu issu des rangs de l’aristocratie qui se permettait d’avoir des vues différentes de la sienne sur l’avenir de l’industrie et qui ne se gênait pas pour les promouvoir aux plus hauts niveaux avec toute l’aisance et l’assurance des plus grands diplomates. Les Américains supportent mal de se faire damer le pion, à plus forte raison par un « Frenchy » un peu trop sûr de lui.
Toutes ces raisons étaient-elles suffisantes pour faire subir à Christophe De Margerie le sort d’Enrico Mattei ? Encore trop tôt pour le dire, mais la version de l’accident commence déjà à susciter le scepticisme, comme en fait foi cet article mis en ligne le 23 octobre 2014 sur le site d’information Réseau International [3]. On y parle même d’une explosion…
Richard Le Hir
Notes
[1] Philippe Thyraud de Vosjoli est un ancien officier du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), dont il a été le chef de poste à Washington de 1951 à 1963, devenant notamment un auxiliaire du service de contre-espionnage américain dirigé par James Angleton. (Wikipédia, français)
[2] Caso Mattei / The Mattei Affair (Il caso Mattei, 1972) (youtube, italien, sous-titres en anglais)
[3] Crash du Falcon du PDG de Total : un attentat ? (reseauinternational.net, français, 23-10-2014)
Source : Un accident bizarre qui en rappelle un autre (vigile.net, français, 25-10-2014)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/20/affaire-de-margerie-accident-ou-attentat-1ere-partie-un-accident-bizarre-qui-en-rappelle-un-autre/
2ème partie : un embarras Total
RépondreSupprimerLes causes du décès inopiné de Christophe de Margerie, le PDG de la pétrolière française Total, survenu à l’aéroport Vnoukovo de Moscou il y a maintenant plus de trois semaines, n’ont pas encore été élucidées. En raison de ressemblances troublantes avec les circonstances du décès en 1962 d’une figure emblématique de l’industrie pétrolière, Enrico Mattei, l’hypothèse d’un attentat s’est rapidement imposée.
L’article que j’ai consacré à cette affaire, écrit à l’origine pour le site québécois Vigile.net, a été rapidement repris en Europe, notamment en France, au Moyen-Orient et au Canada.
Ayant débuté ma carrière au service des Affaires publiques d’Esso à Montréal au milieu des années 1970, je me suis familiarisé très tôt avec les enjeux de l’industrie pétrolière à l’échelle mondiale. C’est l’époque du premier choc pétrolier. Les principaux pays producteurs se sont organisés en cartel au début des années 1960 pour contrecarrer l’influence des grandes entreprises majoritairement états-uniennes sur les prix. Majoritairement arabes, ils vont profiter de la guerre du Kippour en 1973 pour décréter un embargo sur les exportations de pétrole à destination des pays qui soutiennent Israël. L’effet à la hausse sur les prix est immédiat, et les membres du cartel ne relâcheront plus jusqu’à aujourd’hui l’emprise qu’ils se sont donnés sur les marchés mondiaux en s’imposant des quotas volontaires de production.
En 1975, les bureaux d’Esso à Montréal sont situés dans le grand complexe de la Place-Ville-Marie. Un cinéma d’essai jouxte le groupe d’ascenseurs dédié au service de l’immeuble où mon bureau et situé. Arrive à l’affiche le film que le grand réalisateur italien Francesco Rosi vient de consacrer à l’Affaire Mattei, dont j’ai vaguement entendu parler. J’en profite pour le voir. J’en ressors très impressionné et complètement fasciné par le sujet. Je reverrai ce film plusieurs fois au cours des années avec un intérêt sans cesse renouvelé avec l’approfondissement de mes connaissances de l’industrie pétrolière et des enjeux géopolitiques que soulèvent ses activités.
J’ai donc tout de suite vu, à l’annonce du drame de Moscou, le lien qui pourrait être établi avec l’Affaire Mattei s’il fallait que ses circonstances soient suspectes, ce qui n’est toujours pas confirmé. Dans mon premier article, j’ai évoqué les déclarations de Christophe de Margerie sur l’opportunité de découpler le pétrole du dollar US en les rapprochant de paroles et de gestes au même effet prononcés et posés par Dominique Strauss-Kahn alors qu’il était directeur général du FMI, et par Mouammar Kadhafi, le leader libyen éliminé par les forces de l’Otan en 2011.
Au cours des dernières semaines, d’autres esprits curieux en Europe et aux États-Unis se sont penchés sur cette piste et ont retracé toutes les déclarations de Christophe de Margerie au cours des deux dernières années dans lesquelles il s’est trouvé à s’opposer aux points de vue ou aux volontés des États-Unis [1], non seulement sur le rôle exagéré du dollar dans le commerce international du pétrole, mais aussi sur le rattachement de la Crimée à la Russie, sur la sortie de la Russie du G8, sur la livraison ou non des navires de guerre Mistral par la France à la Russie, sur la volonté de l’Union européenne de réduire sa dépendance gazière vis-à-vis de la Russie, sur l’inopportunité pour les États de prendre en otage leurs entreprises privées pour régler leurs différends politiques, sur l’inopportunité de traiter la Russie en ennemi lorsque l’Europe en dépend pour ses approvisionnements gaziers, et enfin sur l’inopportunité et l’inefficacité des sanctions adoptées contre la Russie.
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Bref, il n’a raté aucune occasion de se taire ni de faire activement cabale contre les desseins des États-Unis auprès de tous ses interlocuteurs. Et comme il s’agissait du chef d’une des plus grandes entreprises mondiales dont le champ d’activité et la personnalité très forte le mettaient en rapport avec des chefs d’État et des décideurs du monde entier aux plus hauts niveaux dans les domaines de l’industrie et de la finance, et qu’il jouissait en outre d’entrées privilégiées au Kremlin, il constituait sans aucun doute une menace directe pour les intérêts des États-Unis.
RépondreSupprimerDans un ouvrage publié ces jours-ci aux États-Unis, The Colder War (Une guerre froide encore plus froide) [2], dont la thèse centrale a été validée ces jours derniers par nuls autres qu’Henry Kissinger et Mikhaïl Gorbatchev, l’auteur, Marin Katusa, responsable principal de l’élaboration des stratégies de placement dans le secteur de l’énergie chez Casey Research, une firme réputée pour la qualité de ses analyses, évoque le sort de ceux qui ont osé défier la suprématie du dollar, et décrit dans des termes quasi-apocalyptiques celui qui attend les États-Unis si le pétrole est découplé du dollar US :
« Le pétro-dollar joue un rôle déterminant dans le système actuel. Et je serai même encore plus clair ! La seule chose qui tient encore les États-Unis au sommet de l’univers aujourd’hui est le pétro-dollar. Si le régime du pétro-dollar s’effondre, il en va de même du statut de super-puissance des États-Unis. »
De là à supprimer Christophe de Margerie, il y a tout de même une marge, me direz-vous. Or l’histoire des soixante dernières années regorge toutefois de cas où les États-Unis n’ont pas hésité à passer aux actes, à commencer justement par Enrico Mattei.
Il se trouve également qu’un journaliste d’enquête américain réputé, Wayne Madsen, ancien officier de la marine américaine et spécialiste des questions de sécurité nationale, invité à plusieurs reprises à témoigner en tant qu’expert par la Chambre des représentants aux États-Unis, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, et une commission judiciaire française sur le terrorisme, passait récemment en revue les cas où les États-Unis avaient délibérément orchestré des accidents aériens pour se débarrasser de personnalités politiques gênantes, et encore tout récemment d’Eduardo Campos, le colistier de Dilma Rousseff lors de la dernière campagne présidentielle au Brésil.
Sa liste des victimes des États-Unis est un véritable « Who’s who » de la politique internationale et nationale des États-Unis des soixante dernières années. On y retrouve en effet les noms de Dag Hammarskjold, secrétaire général des Nations Unies dans les années 1960, Juvénal Habyarimana, président du Rwanda, Cyprien Ntaryamira, président du Burundi, en 1994, Francisco sá Carneiro, premier ministre du Portugal, en 1980, Muhammad Zia Ul-Haq, président du Pakistan, en 1988, Sanjay Gandhi, candidat au poste de premier ministre de l’Inde, en 1980, et même des personnalités américaines comme Walter Reuther, président du très puissant (et très redouté par la droite) syndicat des Travailleurs unis de l’automobile, en 1970, l’ancien sénateur du Texas John Tower qui avait à plusieurs reprises osé défier l’extrême droite du parti Républicain, en 1991, et Paul Wellstone, senateur du Minnesota, coupable du même délit de lèse-extrême-droite, en 2002.
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Selon Madsen, tous ces accidents d’avion portaient la signature d’au moins une des seize agences états-uniennes de renseignement, et visaient à éliminer des personnalités dont les agissements menaçaient les fondements de l’Empire Américain [3].
RépondreSupprimerUn article paru il y a quelques jours sur le site WikiStrike prétend en outre que les Russes en seraient arrivés à conclusion que Christophe de Margerie aurait été assassiné par la CIA [4]. En effet, leur agence de renseignement, le FSB, aurait
« […] découvert des contradictions inexplicables “entre les informations récupérées à partir des boites noires de l’avion et les informations de la tour de contrôle publiées qui ont montré que cet avion a été ” subrepticement dirigé “dans la trajectoire du chasse-neige qui roulait sur une autre piste, dont il a été rapporté que le conducteur était sobre, et l’avocat a déclaré que son client “souffre d’une maladie cardiaque aiguë ; il ne boit pas du tout et il y a des amis et les parents qui peuvent témoigner de cela.”
Concernant les “actions et les motivations des acteurs étatiques” [euphémisme du FSB pour désigner la Central Intelligence Agency ( CIA )] en cherchant à assassiner Christophe de Margerie, ce bulletin dit, que c’était dû à la réunion qu’il venait de conclure avec le Premier ministre Dmitri Medvedev, dans lequel Total et son partenaire, le plus grand producteur de pétrole et de gaz indépendant de Russie Novatek , commenceraient la vente de pétrole et de gaz naturel liquide (GNL) en euros ou en roubles, et non en Dollars US (aussi appelés pétrodollars).
Le FSB note que Total et Novatek ont ensemble un projet de 21 000 000 000 € (27 milliards de dollars) pour développer un projet de GNL Yamal dans l’Arctique russe, qui devrait commencer à produire en 2017. Les réserves du champ sont estimées à environ l’équivalent de 800 millions de barils de pétrole, à partir de laquelle les deux sociétés pourraient un jour produire autour de 15 millions de tonnes par an de GNL (gaz naturel liquide). […]
Il va de soi que ces hypothèses sont connues du gouvernement français et de la nouvelle équipe dirigeante de Total qui jusqu’ici se comportent comme si de rien n’était.
Quelques jours après le décès de Christophe de Margerie, le président Hollande se rendait en visite officielle au Canada en la débutant en Alberta, une première dans l’histoire des relations franco-canadiennes, marquées depuis les années 1960 par l’élan donné par le général De Gaulle aux aspirations indépendantistes du Québec.
Il se trouve que Total est un acteur important de l’industrie pétrolière en Alberta et que gravite autour d’elle toute une constellation d’entreprises françaises qui lui fournissent des biens et des services et qui, gràce à elle, sont parvenues à s’implanter en Amérique du Nord. Total est également présente aux États-Unis, et y gère ses affaires à partir de sa plate-forme de Calgary que Christophe de Margerie a abondamment contribué à développer.
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Eût-il été encore vivant au moment de cette visite que la participation de Christophe de Margerie s’y serait imposée, tout en jetant sur celle-ci l’ombre noire d’un affrontement direct avec les États-Unis. En effet, toutes les grandes pétrolières américaines sont aussi présentes en Alberta et considèrent celle-ci comme « a home away from home », une expression populaire américaine qui signifie un second chez soi.
RépondreSupprimerSans aller jusqu’à prétendre que le décès de de Margerie faisait l’affaire de la diplomatie française, il n’y a aucun doute qu’il se trouvait à lui simplifier singulièrement la tâche lors de cette visite officielle au Canada. D’autant plus que le défunt avait semé la consternation dans la région en mai dernier lorsqu’il avait annoncé l’annulation d’un important projet de développement de onze milliards de dollars dans les sables bitumineux.
Voici comment le Globe and Mail de Toronto [5] avait rapporté les faits [ma traduction] :
L’expérience de Total met en relief les périls de l’exploitation des sables bitumineux
La française Total SA en a plein les bottes au Canada
Le géant mondial de l’énergie a déjà a plusieurs reprises annulé ou reporté des projets majeurs de mise en valeur des sables bitumineux en Alberta, engloutissant dans l’opération un nombre incalculable de millions. Elle a tenté par tous les moyens d’y parvenir, sans succès, et elle vient de décider de reporter sine die son projet d’extraction minière au nord de Joslyn.
L’expérience de Total dans les sables bitumineux démontre deux choses : combien la région peut se révéler difficile et coûteuse pour les producteurs de pétrole, et combien les entreprises sont désormais plus rapidement disposées à mettre fin à l’hémorragie des coûts, ou à se montrer beaucoup plus prudentes dans le développement de leurs projets.
La dernière mauvaise surprise de Total est son projet d’extraction minière à Joslyn, en coparticipation avec trois autres partenaires dont Suncor Energy Inc., l’une des pétrolières les plus expérimentées dans l’exploitation des sables bitumineux. Jeudi, Total a annoncé que le projet était trop coûteux et qu’il était reporté. André Goffart, le directeur des opérations de Total au Canada, a refusé de précisé combien l’entreprise avait englouti jusqu’ici dans ce projet.
Robert Bedin, directeur des recherches sur l’énergie aux bureaux de Calgary de la firme ITG Investment Research Inc. n’a jamais considéré très intéressants les plans de développement du site minier de Joslyn au coût de 11 milliards $. L’expérience de TOTAl dans les sables bitumineux n’a pas été particulièrement impressionnante, dit-il. « L’entreprise semble éprouver de la difficulté à connaître le succès.
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Total a un autre projet en co-participation avec Suncor : le site minier de Fort Hills qui n’a pas encore été mis en valeur. S’il est perçu comme offrant de meilleures perspectives que Joslyn, M. Bedin ne s’en interroge pas moins sur sa viabilité. Il estime qu’il ne serait rentable qu’avec un prix du baril de pétrole à 100 $ US.
RépondreSupprimer[…]
L’an dernier, Total et Suncor ont annulé leur projet Voyageur pour la construction d’une usine de valorisation des sables bitumineux au coût de 11,6 milliards $ CDN, et Total a dû enregistré une perte de 1,65 milliard $ U.S. au premier trimestre de 2013, avant de vendre sa part dans le projet à Suncor pour une somme de 500 millions $.
Total avait déjà reporté la construction d’une usine de valorisation avant le projet voyageur. Elle prévoyait à l’origine construire une usine d’une capacité de 250 000 de barils par jour, à l’est d’Edmonton.
Total a déjà été perçue comme un très gros investisseur potentiel en Alberta. Après avoir reçu le feu vert des autorités compétentes pour son projet d’Edmonton désormais reporté aux calendes grecques, le cabinet d’avocats Ogilvy Renault (aujourd’hui intégré au réseau international Norton Rose Fulbright) avait déclaré : « Au cours des 10 prochaines années, Total Canada va investir de 15 à 20 milliards $ dans l’économie albertaine, en lien avec son projet de valorisation. Ce sera l’un des plus importants projets d’investissement dans toute l’histoire de Total SA ».
Il est donc assez évident que Christophe de Margerie, après avoir cru au potentiel des énergies fossiles non conventionnelles (sables bitumineux, pétrole et gaz de schiste) au Canada, s’est rendu compte que leur exploitation soulevait de nombreux défis sur le plan de la rentabilité. Il a aussi constaté l’existence de nombreux obstacles dans l’acheminement du pétrole vers les marchés, tous de nature à précariser les perspectives de rentabilité de ses opérations au Canada.
En effet, l’Alberta est située dans l’Ouest canadien et il faut pouvoir acheminer ce pétrole soit vers la côte du Pacifique pour l’exporter vers les marchés asiatiques, soit directement vers le sud des États-Unis à partir de l’Alberta, soit à l’est à destination du marché ontarien et du Mid-West des États-Unis, du Québec et des provinces atlantiques du Canada, et, via la voie maritime du Saint-Laurent, vers les raffineries du Texas, et notamment celle de Port Arthur dans la mise à niveau de laquelle Total a lourdement investi ces dernières années pour lui permettre justement de traiter le pétrole bitumineux de l’Alberta [6].
Or, les infrastructures de transport existantes (rail et pipelines) sont insuffisantes et vétustes, et tous les projets de mise à niveau se heurtent à une forte opposition politique, que ce soit en direction de la côte Pacifique, du sud des États-Unis, ou de l’est du Canada.
De Margerie a donc décidé de concentrer les activités de Total sur des régions qui offraient des perspectives de rentabilité plus sûre et plus immédiate, et c’est la Russie qui lui en offrait alors le plus.
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Il faut aussi savoir que Total s’est trouvée au cours des dernières années à perdre d’importantes positions en Libye à la suite d’une série d’affaires de corruption très médiatisées en France dans la mesure où elles impliquaient des personnalités politiques françaises de très haut niveau, notamment l’ancien président Sarkozy.
RépondreSupprimerC’est d’abord le cas de l’affaire Takieddine dont on peut suivre la trace sur le site FrenchLeaks opéré par Médiapart, sous Documents Takieddine et Takieddine et Total en Libye.
C’est ensuite une affaire révélée en avril 2012 par la Securities and Exchange Commission des États-Unis, dans le cadre d’une enquête conjointe avec les autorités libyennes après le renversement du régime Kadhafi par les forces de l’Otan. Voici comment Le Monde avait rapporté les faits [7] :
[...] « Versements illicites à des officiels libyens »
La National Oil Corp (NOC), firme publique libyenne, a ainsi été invitée à fournir des documents concernant des transactions avec le français Total et l’italien ENI – première société pétrolière étrangère opérant en Libye –, ainsi qu’avec les négociants internationaux Glenncore International et Vitol, la plus grosse maison de courtage en pétrole au monde.
Selon le journal américain, ENI et Total avaient déjà fait savoir que leurs activités en Libye faisaient l’objet d’une enquête de la Securities and Exchange Commission (SEC), la commission américaine des opérations de Bourse. Dans sa déclaration annuelle à la SEC, ENI a indiqué que l’enquête américaine concernait une période allant de 2008 au début de 2011 et portait sur « certains versements illicites à des officiels libyens, qui pourraient violer la loi américaine sur la corruption à l’étranger ». Le pétrolier américain Marathon Oil Corp a quant à lui indiqué, en février, avoir reçu une demande de documentation concernant ses activités en Libye.
Le nouveau régime sous pression
Selon M. Saad, cité par le journal, en cas d’activités reconnues illégales, les sociétés concernées seraient frappées d’une « amende d’au moins le double » des sommes perdues par les autorités libyennes. Une condamnation affecterait aussi leur capacité à avoir de nouveaux contrats, selon le responsable.
Le nouveau régime libyen, qui doit affronter ses premières élections en juin, « est sous pression pour faire la lumière sur les accords pétrolier passés sous Kadhafi, dont le renversement a été en partie motivé par les mécontentements concernant les soupçons de corruption », rappelle le Wall Street Journal.
Au moment où cette affaire est rendue publique aux États-Unis et en Europe, en éclate une autre au Canada, sans autre lien apparent sur le champ que la participation du géant mondial québécois de génie-conseil, SNC-Lavalin à un stratagème similaire en Libye. Cette fois-ci, c’est le quotidien montréalais La Presse qui mène la charge, avec un titre très racoleur, S [8] :
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(Benghazi, Libye) Les nouvelles autorités libyennes ont entrepris de réviser tous les contrats signés avec des entreprises étrangères sous l’ancien régime, l’un des plus corrompus de la planète.
RépondreSupprimerLe résultat de cette révision décidera de l’avenir de SNC-Lavalin (T.SNC) en Libye.
Mais déjà, les dirigeants préviennent qu’ils prêteront une attention particulière aux contrats de la firme montréalaise, en raison des liens étroits qu’elle entretenait avec l’ancien play-boy de la famille Kadhafi.
« C’est une entreprise célèbre pour la corruption à cause de ses liens avec Saadi », affirme Ahmed Al-Abbar, responsable des affaires économiques au Conseil national de transition (CNT). « Avec son soutien, elle pouvait faire tous les travaux qu’elle voulait dans le pays. »
Cela dit, toutes les entreprises étrangères seront plus ou moins touchées par la révision des contrats, prédit le vice-premier ministre du gouvernement intérimaire, Mustafa Abushagur.
« Il est très difficile de croire qu’un seul de ces contrats n’ait pas contenu un élément de corruption. C’est comme cela qu’on faisait des affaires au pays. C’était la norme », dit-il.
Les entreprises ne seront pas chassées pour autant, précise-t-il. « Nous sommes prêts à renégocier les contrats signés sous l’ancien régime. Si les entreprises sont prêtes à travailler proprement, elles seront de nouveau les bienvenues chez nous. »
La porte n’est donc pas encore fermée pour SNC-Lavalin.
Mais son étroite collaboration avec Saadi pour mettre sur pied le Corps des ingénieurs libyen, unité de l’armée chargée de réaliser des travaux civils et militaires, risque de nuire à ses chances de décrocher des contrats au pays.
« Si des membres de l’ancien régime étaient partenaires de SNC-Lavalin, alors nous ne ferons certainement pas affaire avec cette entreprise puisqu’elle faisait affaire avec le diable », tranche M. Abushagur.
Créée en 2008, l’Agence d’exécution pour l’ingénierie et la construction était détenue à 60% par SNC-Lavalin et à 40% par le Corps des ingénieurs libyen, dirigé par Saadi. L’Agence pilotait divers travaux, le plus controversé étant la construction d’une prison à Gharyan, au sud de la capitale.
Or, lorsqu’on sait que le quotidien La Presse appartient à Power Corporation, le groupe de l’Empire Desmarais, qui détenait alors 4,5 % des actions de Total, la publication de cette information et le traitement qui lui était accordé ressemblait d’autant plus à une manœuvre pour détourner l’attention de Total et de ses actionnaires que La Presse ne faisait pas le moindre écho aux difficultés de Total avec les autorités américaines et libyennes pour faits de corruption.
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Mais l’affaire ne s’arrête pas là, comme en témoigne cet article paru en France dans Les Échos, à l’époque [9] :
RépondreSupprimerIngénierie : le canadien SNC-Lavalin rattrapé par son passé libyen
Crise au sommet chez SNC-Lavalin.
Hier, le leader canadien de l’ingénierie a annoncé la démission de son patron, Pierre Duhaime, un mois après avoir révélé des paiements injustifiés et limogé deux hauts responsables impliqués dans ses activités en Libye. En toile de fond : des soupçons de scandale concernant notamment ses relations avec le régime du colonel Kadhafi.
Présent à la fois dans les mines, l’énergie ou les infrastructures, SNC-Lavalin est peu connu du grand public. Le groupe de 28.000 salariés a enregistré l’année dernière un chiffre d’affaires de 7,2 milliards de dollars canadiens (5,45 milliards d’euros). En France, il gère plusieurs aéroports de province, dont ceux de Rouen, Vatry ou Vannes. Dans un autre secteur, il se trouve en compétition avec Areva pour un appel d’offres de centrales nucléaires en Jordanie.
Hier, SNC-Lavalin a évoqué des paiements injustifiés totalisant 56 millions de dollars effectués en 2010 et 2011, découverts à la suite d’une enquête indépendante lancée en février. Le groupe affirme « ne pas croire que ces paiements se rapportent à la Libye ». L’un d’eux concerne la Tunisie. Certains versements avaient d’abord été refusés par le conseil d’administration puis autorisés par le PDG.
Les affaires du groupe en Libye font aussi l’objet de polémiques. L’ambassadrice du Canada en Libye vient de quitter son poste. Son mari, Edis Zagorac, avait codirigé une société commune entre SNC-Lavalin et le Corps d’ingénieurs libyen, présidé par Saadi Kadhafi, un des fils de l’ancien dictateur. Par ailleurs, une Canadienne ayant effectué pour SNC-Lavalin une mission d’information en Libye est détenue au Mexique, accusée d’avoir tenté de faire entrer illégalement dans ce pays le même Saadi Kadhafi. Le groupe de Montréal a nié toute implication. [...]
L’affaire a pris depuis un tournant tellement grave que le conseil d’administration, cédant sans doute à des pressions de très haut niveau vu les implications internationales, a nommé à la tête du groupe l’Américain Robert G. Card, un ancien sous-secrétaire à l’Énergie du gouvernement américain, et Senior Adviser du Center for Strategic and International Studies, et du Brookings Institution.
Qu’il ait été nommé à la requête du gouvernement américain, ou pour lui permettre d’avoir en place un homme de confiance capable de lui transmettre toutes les informations nécessaires sur l’évolution d’une affaire qui touche à la sécurité nationale des États-Unis, ne peut faire aucun doute quand on connaît la sensibilité des Américains en la matière, et quand on imagine la colère noire dans laquelle ils ont dû entrer à la découverte qu’une entreprise canadienne, et une entreprise française à laquelle des intérêts canadiens amis sont associés, trafiquaient dans leur dos.
Bien entendu, les services de renseignement de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) suivent l’affaire de près et viennent de mettre le grappin sur un ex-haut dirigeant de SNC-Lavalin, Riadh Ben Aissa, qui s’était enfui en Suisse pensant y être à l’abri, mais qui a été arrêté, incarcéré et jugé pour des actes criminels commis en Suisse avant d’être relâché tout récemment pour être remis entre les mains de la justice canadienne. Le quotidien La Presse publiait récemment l’information suivante [10] :
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Riadh Ben Aissa, l’ex-haut dirigeant de SNC-Lavalin accusé d’avoir orchestré de gigantesques complots de corruption au Québec et en Libye, est maintenant délateur pour la GRC dans le cadre d’une enquête sur les agissements du géant du génie-conseil québécois, a appris La Presse de plusieurs sources sûres.
RépondreSupprimerLes détails de son entente de collaboration sont tenus secrets pour l’instant. Mais si l’escouade d’élite des enquêtes sur la corruption du corps policier fédéral a décidé d’en faire un collaborateur de la justice, c’est dans l’espoir qu’il fera tomber des cibles très importantes, confirment toutes les sources interrogées.
Le journaliste semble oublier que la GRC a deux mandats, dont l’un a préséance sur l’autre. En effet, la sécurité nationale l’emporte sur la sécurité publique, et une affaire de corruption relève clairement de la seconde. À toutes fins pratiques, cela veut dire que la GRC pourrait fort bien se trouver des motifs de sécurité nationale de ne pas donner suite à l’affaire de corruption.
Les intérêts du tandem Desmarais/Frère les placent entre l’enclume et le marteau
Quoi qu’il en soit, il s’est passé de bien étranges affaires en Libye, et au coeur de celles-ci, on trouve une pétrolière française d’envergure mondiale, dans le capital de laquelle figure une grande famille canadienne et ses partenaires belges, qui y détiennent des intérêts si importants (par l’entremise de Pargesa Holdings SA, une société suisse) qu’ils lui donnent droit à désigner quatre administrateurs au conseil d’administration, et une entreprise canadienne de génie-conseil de taille mondiale, SNC-Lavalin, qui a d’importantes activités dans le secteur pétrolier tant au Canada qu’à l’étranger, et notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Selon le site de Pargesa Holdings SA, la société
« [...] est contrôlée conjointement au travers de la société holding néerlandaise Parjointco NV, en vertu d’une convention intervenue en 1990 entre les groupes Power et Frère-Bourgeois/CNP.
Les ayants droit économiques de Pargesa Holding SA sont les familles Desmarais et Frère, dont la structure de détention est mise à jour au minimum annuellement » [PDF].
La présentation du groupe précise également que…
La stratégie du Groupe Pargesa repose sur les principes suivants :
concentration du portefeuille sur un nombre limité de participations significatives, avec pour objectif la création de valeur sur le long terme.
obtention d’une position de contrôle ou d’influence majeure dans ces participations.
mise en oeuvre continue d’un travail professionnel d’actionnaire stratégique auprès des participations.
Il faut donc comprendre que, s’agissant de Total, Pargesa SA y détient une position de contrôle ou d’influence majeure, et c’est ce qui explique qu’elle soit représentée par quatre administrateurs au conseil d’administration [Biographies des membres du Conseil d’administration] : Paul Desmarais fils qui représente le clan Desmarais au sein de Pargesa, Gérard Lamarche qui représente le clan Frère au sein de cette même structure, Michel Pébereau, l’ancien PDG de la banque française BNP-Paribas, devenu administrateur de Pargesa, et Bertrand Collomb, président d’honneur du groupe cimentier Lafarge dans lequel Pargesa est également présente .
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De plus, son ambition d’agir en actionnaire stratégique dans les entreprises dans lesquelles elle intervient l’amène à s’impliquer de près dans leurs grandes orientations.
RépondreSupprimerOn peut dès lors conclure sans grand risque d’erreur que le tandem Desmarais/Frère était parfaitement au courant des faits de corruption commis par Total en Libye, d’autant plus qu’il est également lié d’assez près à l’ancien Président Sarkozy qui a élevé et Paul Desmarais père et Albert Frère, tous deux présents à la fameuse fête du Fouquet’s, à la dignité de Grand-croix de la Légion d’honneur [11], un grade généralement réservé à des chefs d’État ou à des personnes s’étant distinguées de façon exceptionnelle au service de l’État, et que l’intérêt de Nicolas Sarkozy pour la Libye est bien connu.
Les choses se compliquent toutefois lorsqu’il s’agit de déterminer si, et dans quelle mesure le cas échéant, le tandem Desmarais/Frère approuvait l’initiative stratégique de Total en Russie et les prises de position de Christophe de Margerie sur le dollar. Paul Desmarais père comptait parmi ses amis George Bush père qui, rappelons-le, avait été ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies avant de devenir le premier diplomate américain en Chine, puis directeur de la CIA, et enfin président des États-Unis.
Qui plus est, André Desmarais, l’autre fils de Paul Desmarais père, siège depuis plusieurs années à la Commission Trilatérale et il en aurait atteint les échelons les plus élevés. Il est également actif au sein du Groupe Bilderberg.
Paul Desmarais père a également été associé dans le passé aux activités du Carlyle Group [12], un fond d’investissement de très haut niveau, directement branché sur les plus hauts échelons du pouvoir aux États-Unis. Il est donc très peu vraisemblable que le tandem Desmarais/Frère ait souscrit aux dernières orientations de Christophe de Margerie, et il existe même de bonnes raisons de croire le contraire.
En effet, la conjoncture politique internationale s’est beaucoup détériorée au cours de la dernière année, et la possibilité d’un affrontement avec la Russie est devenue très réelle.
Tout investissement en Russie se trouve donc à risque, et Total se trouve très largement exposée. Dans un scénario où la situation continuerait à se dégrader, on ne pourrait exclure la possibilité d’une saisie totale ou partielle des actifs de Total, ou de toute autre entreprise française faisant des affaires en Russie, soit pour payer les dédommagements suite à la non livraison des Mistral, soit pour les nationaliser purement et simplement.
Il est assez surprenant qu’un homme de l’envergure et de l’expérience de Christophe de Margerie n’ait pas senti à quel point sa position était intenable et qu’il soit demeuré sourd et aveugle à tous les signaux qui devaient se multiplier autour de lui, à moins qu’il ait eu des raisons de croire que son activité était couverte par l’État français et qu’il ait jugé cette protection suffisante. Dans ce cas, quelqu’un, quelque part, aurait joué double jeu. Qui ? Au bénéfice de qui ? En échange de quoi ?
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Et si la visite du président Hollande en Alberta ces derniers jours a le moindre sens, il faut y voir la perspective d’une relance des investissements de Total dans les sables bitumineux dans la mesure où une aggravation sérieuse de la situation internationale interdirait l’accès au pétrole et au gaz russes et justifierait leur exploitation en remplacement.
RépondreSupprimerN’est-ce pas la façon dont il faut comprendre cette annonce récente de l’Union Européenne qui renonçait à son projet de déclarer « sale » le pétrole albertain ? C’est certainement la conclusion à laquelle en est venue Radio-Canada International dans un reportage récent [13] :
Le projet de l’Union européenne de déclarer le pétrole extrait dans les sables bitumineux d’Alberta « hautement polluant » vient d’être abandonné après des années de contestation menée par les principaux producteurs au Canada. Ce projet de l’UE s’inscrivait dans sa politique de réduction des gaz à effet de serre.
La proposition rendue publique ce mardi par l’UE a donc pour effet d’enlever tout obstacle interdisant au Canada d’exporter du pétrole brut vers l’Europe. Elle arrive aussi au moment où les tensions sont vives entre l’Union européenne et son fournisseur principal de pétrole, la Russie.
Il n’est pas inutile non plus de savoir qu’après avoir eu ses entrées privilégiées à l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, le tandem Desmarais/Frère est parvenu à les maintenir sous François Hollande, par l’entremise de son vieil ami Jean-Pierre Jouyet, qui se trouve également avoir bénéficié de ses largesses, comme l’alléguait une requête au Conseil d’État introduite le 24 août 2012 par l’homme d’affaires français Jean-Marie Kuhn [14], en vue de l’annulation du décret du 19 juillet 2012 portant nomination de Monsieur Jean-Pierre Jouyet, Inspecteur général des finances, au poste de Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
On voit donc comment deux pays comme la France et le Canada peuvent se retrouver liés dans un enchevêtrement d’intérêts nationaux et particuliers, dans le contexte d’une crise internationale, et il y quelque chose d’assez choquant à voir les dirigeants de ces deux pays se comporter comme si le scénario du pire allait effectivement se matérialiser. Nous auraient-ils fait des cachotteries ? Au fait, à voir se comporter les gouvernements du bloc atlantiste à l’heure actuelle, ce scénario n’en est-il pas déjà aux premiers stades de son déploiement ?
À qui profitera-t-il ? Certainement pas aux populations qui seront touchées. À des intérêts plus ou moins anonymes. À ces 1 % de la planète qui sont parvenus à confisquer à leur profit la démocratie telle qu’elle s’incarnait dans la souveraineté des États. À ceux pour qui roulent tous les Obama, Hollande, Harper, Cameron, Merkel, Renzi, Juncker, Rajoy, Barroso, etc. de ce monde, et que nous avons laissé troquer la qualité de notre environnement, nos valeurs, notre identité, notre dignité, nos droits, nos libertés, notre langue, notre patrimoine historique et culturel, contre une prospérité illusoire et la forte probabilité d’une guerre mondiale dont Christophe de Margerie aura été la première victime.
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La mise en scène contre la Russie, à laquelle nous venons d’assister au Sommet de Brisbane, nous démontre qu’il reste très peu de temps pour renverser la situation. Qui va oser se mettre en travers de la machine infernale ?
RépondreSupprimerRichard Le Hir
Notes
[1] Le PDG de Total décédé, souhaitait mettre fin au paiement du pétrole en dollars (bestofactus.blogspot.ca, français, 27-10-2014)
[2] Demise of the Petrodollar (caseyresearch.com, anglais, 31-10-2014) & The Colder War, par Marin Katusa (site du livre en anglais)
[3] All Factors Point to CIA Aerially Assassinating Brazilian Presidential Candidate (strategic-culture.org, anglais, 30-08_2014)
[4] Selon les Russes, le PDG de Total aurait été assassiné par la CIA (wikistrike.com, français, 26-10-2014)
[5] Total’s experience highlights the perils of oil sands projects (theglobeandmail.com, anglais, 30-05_2014)
[6] États-Unis : modernisation de la raffinerie de Port Arthur (total.com, français)
[7] Le parquet libyen mène l’enquête sur Total (lemonde.fr, français, 09-04-2012)
[8] SNC-Lavalin en Libye: des affaires avec le diable (lapresse.ca, français, 11-04-2012)
[9] Ingénierie : le canadien SNC-Lavalin rattrapé par son passé libyen
(lesechos.fr, français, 27-03-2012)
[10] Riadh Ben Aissa devient délateur pour la GRC (lapresse.ca, français, 06-11-2014)
[11] Albert Frère [GBL, CNP] a reçu lui aussi la Grand-croix de la Légion d’honneur (zonebourse.com, français, 03-03-2008)
[12] Paul Desmarais [PowerCorp, GBL] rejoint par un Sarkozy chez Carlyle (zonebourse.com, français, 07-03-2008)
[13] L’UE abandonne le projet de déclarer le pétrole albertain de « sale » (rcinet.ca, français, 07-10-2014)
[14] Le duo Desmarais/Frère face à une plainte au criminel en France. Des infractions semblables ont-elles été commises au Québec ? (vigile.net, français, 12-09-2012)
Source : Un embarras Total (vigile.net, français, 18-11-2014)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/20/affaire-de-margerie-qui-va-se-mettre-en-travers-de-la-machine-infernale-2eme-partie-un-embarras-total/#more-7649
UE est en sérieuse difficulté et il est pas la faute de la Russie
RépondreSupprimerBryan MacDonald est un journaliste, écrivain, journaliste et enseignant. Il a écrit pour Irish Independent et Daily Mail. Il a aussi souvent apparu sur RTE et Newstalk en Irlande ainsi que la température ambiante.
20 Novembre 2014 22:28
Angela Merkel a critiqué, apparent, la stratégie de Vladimir Poutine à répandre la sphère d'influence russe en Europe de l'Est. Le chancelier ne reconnaît pas que la domination de l'Europe de l'Allemagne a été catastrophique pour certains Etats.
Médias néo-libérale de l'Europe ont une hernie collective à l'idée que certains anciens pays du Pacte de Varsovie sont cozying à Moscou. En particulier en Allemagne. En plus de la récente intervention de ce Merkel en Australie était plein de dures critiques de la Russie. Cependant, à y regarder de plus près, ce qu'ils accusent le Kremlin de faire est exactement ce que l'Union européenne a été au cours des 20 dernières années.
Faites un sondage dans la rue au hasard dans toute capitale européenne de l'Est. Prague ou Bratislava, où je suis depuis cette semaine, par exemple. Demandez-vous si la vie est meilleure maintenant, sous la coupe de l'UE, par rapport à la façon dont il a été en 1989, sous la botte soviétique. Les réponses que je l'ai obtenu sont de 50-50. Si vous souhaitez essayé la même requête il ya une dizaine d'années, il aurait été assez unanime que l'année 2004 aurait emporté 89.
L'UE est en sérieuse difficulté. Le niveau de vie sont en baisse partout dans l'Union et de l'instabilité politique est en train de fomenter de Dublin à Athènes et Madrid à Zagreb. Islande récemment u-activé un plan pour se joindre au regroupement et, déjà, les aspirants résolus comme la Serbie et le Monténégro se refroidissent leur ardeur à l'adhésion.
Angela Merkel pense que ce est la faute de la Russie. Voilà semblable à blâmer les grévistes du Brésil pour leur capitulation Coupe du Monde de 7-1 à l'Allemagne. Hokum pur. Si Merkel veut trouver le vrai coupable, elle n'a qu'à regarder dans le miroir. Le gouvernement de Berlin, où elle a dirigé pendant 9 ans est de sucer le continent sec. Alors que les Etats périphériques pataugent et pays pivots stagnent, Allemagne se porte bien. Ceci est parce que l'ensemble du système de l'UE - en particulier l'euro - est étaiement son membre le plus important tout en étouffant le reste.
La sagesse de Thatcher
Bien sûr, Margaret Thatcher en Grande-Bretagne et de la France François Mitterrand averti de cela il ya un quart de siècle, et ils étaient tous deux sur place. En Janvier 1990, Mitterrand a confié à son homologue britannique: «réunification se traduira par l'Allemagne gagner de l'influence plus européenne que Hitler ait jamais eu."
Il convient de mentionner, par souci d'équité, que le laid Euro monnaie monstre était Mitterrand, naïve, tentent de réduire cette éventualité. Les Allemands étaient tout à fait satisfaits de la solide deutschemark mais Paris a estimé que l'union monétaire serait garder leurs voisins en échec et en fait le prix de convenir d'une Allemagne unie.
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Thatcher avait prévu cela et informé Mitterrand que Bonn (alors capitale) ne serait pas apprivoisé par le renforcement CE (UE) plus tard institutions. "Les ambitions de l'Allemagne deviendraient alors le facteur dominant et actif," conseillés elle. Elle a ajouté: "Nous avons battu les Allemands deux fois (à la guerre), et maintenant ils sont de retour."
RépondreSupprimerAprès la réunification, une élite européenne déjà 4 volets (France. Grande-Bretagne, Allemagne de l'Ouest et de l'Italie) est devenu très dilué. Restauré à son ancienne capitale de Berlin, le, désormais beaucoup plus important, l'état a commencé à dominer. Au début des années 00 de l'UE élargie massivement à l'est, de plus en plus de 10 membres dans un jour en 2004, avec un plus 3 suivant plus tard. Qu'est-il arrivé à tous ces débutants, de l'Estonie dans le nord de Chypre-Sud était que le commerce allemand essaimé rapidement leurs économies. Si vous pensez que ce fantaisiste, je vous invite à visiter un centre commercial à Cracovie ou Brno et me dire comment il, grandement, diffère d'un à Dresde? Pour mes yeux, pas de beaucoup.
Les membres actuels, tels que l'Irlande et l'Espagne ont été inondés de crédit allemand pas cher. Ce fut essentiellement une forme de captivité prêt usuraire. Les banques allemandes distribuer de l'argent facile à faciliter l'achat de biens fabriqués en Allemagne, des voitures à l'électronique. Lorsque le système a coup de poing en 2008, les créanciers allemands ne pas accepter une coupe de cheveux. Au lieu de cela, les sanctions ont été transmises aux contribuables irlandais et espagnols, les asservir davantage à Berlin.
Allemagne vainqueur
Pendant ce temps, l'excédent commercial de l'Allemagne a continué de croître et ils étaient heureux de laisser le reste de l'Europe à la pourriture. Au lieu de faire preuve d'empathie, les médias de Hambourg et Berlin étaient pleins de fonctionnalités moque des Nations naufrage économique. Irlande, apparemment, avait une épidémie de sauvages, abandonnés, les chevaux et les Espagnols ont été ravis à du temps supplémentaire pour siestes. Oh, quel plaisir le jaune-presse avait dans ces jours heureux - et quel mal qu'ils ont fait à la perception de l'Allemagne.
Maintenant, Merkel semble croire que la Russie exerce des pressions sur certains Etats européens en faire des affaires. Non-sens complet. Il est un peu plus crédible que les gouvernements en difficulté financière ont commencé à voir à travers les pratiques de Berlin et sont la couverture de leurs paris. Après tout, il est du devoir d'un souverain à s'occuper de ses propres citoyens, et non les banquiers de Francfort choyés ou industriels de Munich. Mauvais traitements arrogante de l'Allemagne du reste de l'Europe revient à la maison pour se percher.
"Frau Nein", comme elle était autrefois connue, est particulièrement bouleversé l'influence russe en Hongrie et en Serbie. Toutes mes excuses si je ont manqué quelque chose mais je ne ont pas remarqué les rapports de Berlin combles goodies sur eux. Est-ce que Merkel attendre sérieusement leurs dirigeants à rejeter offres avantageuses avec Moscou pour garder son heureux? Si elle le fait, elle a perdu contact avec la réalité.
"Ce ne sont pas seulement de l'Ukraine. Il est sur ??la Moldavie. Il est à propos de la Géorgie. Si les choses continuent comme ça .... nous aurons besoin de soulever la question de la Serbie, des Etats dans les Balkans occidentaux. Comment quelque chose comme cela se produit au milieu de l'Europe? Vieux penser à des sphères d'influence ... ne doit pas réussir ", le chancelier emoted week-end dernier.
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Faire ce qui est juste
RépondreSupprimerQu'est-ce que Merkel essaie de dire, avec arrogance à couper le souffle est «Comment osez-Russie nez sur notre patch" - comme si l'Allemagne avait le droit divin de contrôler ces nations indépendantes. Sphères d'influence ne sont pas un problème une fois qu'ils sont inclinées vers Berlin ou Bruxelles, dont l'ancien contrôles de plus en plus. Perdu dans tout cela est le fait économique que l'Allemagne et la Russie sont désormais au coude à coude économiquement , avec Moscou en passe de supplanter son rival historique dans les prochaines années. La Russie a également réussi à créer une alliance avec la Chine, le plus grand rival exportation de l'Allemagne. Cela a forcé Berlin en solidifiant son alliance déclin précédemment avec les États-Unis, quelque chose qui ne soit pas uniformément populaire en Allemagne.
Cependant, à Budapest et Bratislava, les premiers ministres, Viktor Orban, et Robert Fico font ce qui est juste par leur électorat et frappant les offres optimales pour leur pays. Merkel est profondément choqué par une telle pratique, car elle réduit omnipotent mainmise de l'Allemagne sur leur commerce. Orban est également engagé à pousser en avant avec le pipeline South Stream, en partenariat avec Moscou. Pourquoi? Ne pas porter atteinte à Berlin, mais à garantir son approvisionnement en énergie parce que l'Ukraine ne sont pas fiables en tant que territoire de transit. Ceci est tout à fait compréhensible - il est le travail de M. Orban à s'occuper de la Hongrie, de ne pas se prosterner devant l'Allemagne.
Le pro-OTAN, néolibérale, les médias en Europe occidentale présentent les accords commerciaux de la Russie avec difficulté Etats de l'Est comme une sorte de plan ignoble de porter atteinte à l'UE. Ces suggestions sont un non-sens hyperbolique. Les dirigeants de la Hongrie, la Slovaquie et la Serbie, avec plaisir, mordre la main de Merkel si elle était prête à jeter l'argent allemand autour. Cependant, elle est pas et Poutine est. Par conséquent, ces pays font ce qui est mieux pour leurs circonstances actuelles. Il n'y a rien de sinistre à ce sujet.
http://rt.com/op-edge/207471-eu-trouble-germany-fault/
L’Empire anglo-sioniste est vraiment devenu un « Empire des iIllusions »
RépondreSupprimer20 novembre 2014
Hervé
Voilà qui est bizarre. Les deux derniers sommets (G20 et APEC) se sont, je dirais, terminés sur un désastre pour les États-Unis et leurs alliés (voir [1], [2] et [3]), tandis que la Russie, la Chine et le reste des BRICS ont clairement pris le contrôle de la la situation, mais il y a encore des gens qui croient les médias officiels occidentaux qui veulent présenter Poutine et la Russie comme faible.
Je suppose que dans notre époque de réalité virtuelle, les perceptions sont tout, et dans ce cas, ces perceptions sont clairement façonnées par l’exposition aux médias officiels occidentaux dont les compétences en lavage de cerveau sont tout simplement incroyables. Mais regardons les faits.
La plus importante évolution qui est ressortie de ces deux sommets est que Xi Jinping a clairement et, pour la première fois, ouvertement démontré qu’il appuie pleinement Poutine et la Russie.
Je me souviens qu’au début de cette année, il y avait beaucoup de gens qui doutaient des politiques de la Chine vers la Russie, beaucoup disaient que l’effet Walmart (l’ampleur des liens économiques sino-américaines) ne permettrait jamais à la Chine de marcher à côté de Russie contre les États-Unis et cependant c’est exactement ce qui est arrivé au moins à trois niveaux.
Économique. Non seulement la Russie et la Chine ont signé ce qui ne peut pas être appelé autrement que des méga-contrats, mais en plus les Chinois ont été plus qu’heureux d’offrir aux banques russes (sous sanctions US/UE) l’accès aux crédits chinois. La Chine contribue également avec la Russie à remplacer le système SWIFT [4].
Politique. Entre autres, les Chinois sont sortis du bois : non seulement ils ont montré que la Russie n’est pas isolée, mais ils ont présenté Poutine comme l’invité d’honneur de l’APEC, défiant ainsi ouvertement les États-Unis et l’Union européenne [5].
Militaire. La Russie et la Chine sont maintenant engagés dans des exercices militaires communs et réguliers de grande envergure, y compris des opérations navales et terrestres. Non seulement ils s’entrainent ensemble, mais ils créent régulièrement des états-majors interarmées.
Ça ne devrait vraiment être une surprise pour personne : la Russie et la Chine sont des partenaires idéaux, et ils se complètent parfaitement l’un l’autre. Ce qu’il faut à l’un, l’autre l’a, et vice-versa. Non seulement cela, mais les deux ont été (et sont encore) victimes d’intimidation de la part des États-Unis, à un point tel que je dirais que l’Empire les a littéralement poussés dans les bras l’un de l’autre. À plusieurs reprises,, et ouvertement, Obama a menacé la Russie et la Chine, leur a envoyées toutes sortes d’ultimatums, a essayé de réunir des coalitions contre elles, et, bien sûr, les a cernées par des bases militaires et des systèmes anti-missiles américains.
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Ce qu’Obama et ses conseillers n’ont pas compris, c’est que : la Russie et la Chine (soutenues par le groupe des BRICS, par l’Organisation de coopération de Shanghai, par l’Organisation du traité de sécurité collective et par la Communauté économique eurasienne) sont beaucoup plus puissants que le bloc US/UE, en termes politiques, économiques et militaires. C’est la grande nouvelle, le principal développement stratégique, le grand changement géopolitique, dont les médias officiels de l’Empire tentent désespérément de cacher la réalité. Quant aux dirigeants occidentaux, ils sont tout simplement délirants et ils sont manifestement tombés dans le vieux piège de croire à leur propre propagande. Mais, comme le dit l’expression « lorsque votre tête est dans le sable, les fesses sont à l’air » et la réalité a maintenant repris ses droits par une morsure très puissante et douloureuse.
RépondreSupprimerLe moment le plus ridicule du sommet du G20 de la semaine dernière survint quand Obama, après avoir échoué à atteindre un seul de ses objectifs contre la Russie ou la Chine, a prononcé un discours où il a sérieusement parlé de l’importance du leadership américain. C’était comique, au point d’être gênant. À la télévision russe, les commentateurs étaient littéralement morts de rire en le relatant.
Quant à Poutine, évidemment sûr de sa position, il s’est ouvertement moqué de l’idiotie des dirigeants des États-Unis et de Union européenne : « Ont-ils pensé à ce qu’ils font au fond ou pas ou est ce que la politique les a aveuglés ? Comme nous le savons, les yeux constituent une partie périphérique du cerveau. Est ce que quelque chose a été débranché dans leurs cerveaux ? ». Combiné avec maintenant un avertissement ouvert que la Russie ne permettra pas aux États-Unis et à l’Union européenne d’écraser la résistance de Novorussie, le message de Poutine est clair: les dirigeants occidentaux conduisent leur empire dans un mur. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à analyser soigneusement l’interview récente de Poutine sur ARD [6].
L’Empire anglo-sioniste est vraiment devenu un Empire des Illusions (selon l’expression de Chris Hedges [7]) où les faits sont beaucoup moins importants que les narratives, où la façon normale de faire face à un défi consiste à nier son existence, où l’auto-tromperie est un mode de vie.
Le message est sur le mur. Il est là depuis un long moment.
Le problème est que personne ne veut le lire.
Le Saker
Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr
Notes
[1] [L’œil itinérant] Le G20 en Australie : bouffons d’un côté, Grand Sud de l’autre (vineyardsaker, français, 18-11-2014)
[2] What Really Happened in Beijing: Putin, Obama, Xi And The Back Story The Media Won’t Tell You (informationclearinghouse.info, anglais, 16_11-2014)
[3] [L’œil itinérant] La Chine file une route soyeuse vers la gloire (vineyardsaker, français, 15-11-2014)
[4] La Russie lance un nouveau système de paiement pour contourner le réseau Swift (vineyardsaker, français, 14-11-2014)
[5] « Pivot vers l’Asie » : à Pékin, en pleine réunion de l’APEC, Obama tente le forcing pour imposer le TPP (vineyardsaker, français, 12-11-2014)
[6] Poutine à la TV allemande : « L’important, c’est d’arrêter immédiatement l’effusion de sang et les bombardements et de créer les conditions pour entamer un dialogue politique » (vineyardsaker, français, 19-11-2014)
[7] Empire of Illusion: The End of Literacy and the Triumph of Spectacle, par Chris Edges (amazon.fr, anglais)
Source : The AngloZionist Empire has truly become an « Empire of Illusions » (vineyardsaker, anglais, 17-11-2014)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/20/lempire-des-illusions/