Ce qu'il faut savoir sur le domaine énergétique mis à la disposition du public et que, si le système éolien ou solaire permettant de développer de l'énergie électrique gratuitement (à condition de payer) avait été susceptible un jour de - concurrencer les autres moyens d'énergie - fonctionner et d'être rentable, les 'pouvoirs publics' NE L'AURAIT JAMAIS MIS A DISPOSITION DES CONSOMMATEURS ! Et, quand je dis 'jamais', cela veut dire que toutes les grosses pontes du pétrole/nucléaire et carnaval qu'il y a derrière auraient mis un frein à cette idée scandaleuse en faisant sauter quelques ministres ou chefs d'Etats comme un coup de semonce ! Et, c'est donc pourquoi, ces merdes prouvées non-rentables ni aujourd'hui, ni demain, ont été balancées sur le marché a grands renforts de publicités tapageuses, outrancières et escroquofiles allant dans le bon sens du gouvernement qui est celui de ruiner les gens par quelques moyens que ce soit.
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Demandez autour de vous de ce que les 'heureux propriétaires' de panneaux solaires ou éoliennes en pensent ! Hahaha ! (Tapez: "Arnaques éoliennes ou panneaux solaires" sur Internet !).
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C'est ainsi et pourquoi vous ne verrez jamais être évoqué l'idée de l'énergie fluviale gratuite ou celle des grillages électrifiés - comme aux auto-scooters de la fête foraine qui marchent pourtant pour les trains et trolleys-bus - par un invité en direct sur un plateau-télé ou studios de stations radio ! Faut quand même savoir que nous ne sommes plus au bon temps des 'radios pirates' ou 'radio Caroline' d'avant les années 80 remplacées immédiatement (en mai 81) par des radios 'F.M.' (ça s'invente pas !) dites... 'radios libres' !!! Hahahaha ! Libres bien sûr à condition d'écouter le dictateur en chef !
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«La mondialisation 2.0" - la révolution qui va changer le monde
RépondreSupprimerLa Chine a pris la première étape vers l'ouverture de son système financier. Il peut changer le monde
Par Jeremy Warner
06h20 GMT le 21 novembre 2014
Appelez-le "mondialisation 2.0". L'intégration de la Chine dans l'économie mondiale est maintenant une histoire de 35 ans, qui remonte aux réformes libérales de Deng Xiaoping.
Pour la Chine et l'Occident, les conséquences ont été transformationnel, et pour l'Occident du moins, pas dans un bon moyen évidemment. De nombreux emplois ont été perdus à la main pas cher de l'Est, et les salaires médians ont été érodées en conséquence. Il est comme si la Chine nous a volé notre déjeuner.
Pourtant, il est aussi un travail à moitié fait que, pour bien la Chine est maintenant une partie intégrante de la chaîne d'approvisionnement mondiale, son système financier demeure à peu près un magasin fermé. Ce décalage entre la libéralisation du commerce sur la contrainte d'une part et du compte de capital de l'autre a pour l'Ouest a prouvé une force profondément déstabilisant, en jetant les bases de la crise financière et de nombreux autres plaintes modernes.
Mesures provisoires prises par la Chine cette semaine vers la libéralisation du compte de capital - argent permettant de circuler plus librement dans et hors de la Chine - sont donc potentiellement énorme importance. Comme la Banque d'Angleterre le dit, «quelques autres événements au cours de la prochaine décennie sont susceptibles d'avoir plus d'impact sur la forme du système financier mondial [de la déréglementation financière en Chine]".
En supposant que la libéralisation totale qui se passe réellement, il est aussi une des principales raisons pour se sentir raisonnablement optimistes quant aux perspectives à long terme pour l'économie mondiale.
Les lecteurs réguliers savent que je suis particulièrement sombre sur les perspectives économiques de la fin; il est assez difficile d'être autrement, en regardant le gâchis ruineux en Europe a créé pour lui-même par l'intermédiaire de l'union monétaire mal gérée. Pourtant, il est important de faire la distinction entre ces défis et bouleversements à court terme - ce qui pourrait être caractérisé comme les douleurs de croissance de changement trop rapide - et les perspectives à long terme de promotion, qui sont encore largement responsables politiques en supposant positives faire les bonnes choses.
Intégration chinois dans le système financier mondial est l'un de ces prix. À Hong Kong cette semaine, nous avons assisté un petit pas dans la bonne direction, avec le lancement de la "Shanghai-Hong Kong Stock Connect", permettant un nombre limité de flux bidirectionnel des capitaux entre les villes. Pour la première fois, les ressortissants chinois ne peuvent investir librement dans des actions de Hong Kong, et les dépôts de Hong Kong peuvent être utilisés pour acheter des actions chinoises.
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Sur le visage de celui-ci, cela pourrait ne pas sembler une grosse affaire. Pourtant, Hong Kong est la porte d'entrée de la Chine à l'Occident, et un banc d'essai important pour la réforme plus large. En tant que précurseur pour de plus grandes choses, Stock Connect est un développement majeur.
RépondreSupprimerCela dit, la Chine ne plaît pas à faire la réforme à la hâte. Il peut être trop optimiste de penser les contrôles de capitaux auront disparu d'ici 10 ans. Un signal important viendra bientôt avec la nomination d'un nouveau gouverneur de la Banque populaire de Chine. Le titulaire du poste, Zhou Xiaochuan, est un réformateur passionné et irait jusqu'au bout demain la chance. Le choix du successeur donner des indices sur la façon dont le régime est la pensée.
Il existe essentiellement trois raisons contrôles de capitaux chinois. D'abord et surtout, ils rendent plus facile pour le gouvernement de garder la monnaie faible - qui à son tour prend en charge l'exportation de la Chine et du modèle de croissance tirée par les investissements. Deuxièmement, en empêchant potentiellement déstabiliser la fuite des capitaux et de la dissidence du marché, ils agissent comme une forme de contrôle politique. Et troisièmement, ils contribuent à faire de la Chine à l'abri de l'ingérence occidentale du type maintenant appliquée avec beaucoup d'efficacité par des sanctions financières à la Russie.
Pour le haut commandement chinois, ce sont des attributs importants qui ne seront pas à la légère être abandonné. Dans le même temps, cependant, il est reconnu que le modèle du passé de la croissance a essentiellement son cours. À l'avenir, la croissance va être beaucoup plus dépendant de la consommation des ménages et les aspirations d'une classe moyenne de plus en plus riches. Pour catalyser ce commutateur, la Chine doit libéralisation financière interne et externe. (A propos, libre circulation des capitaux permettra à terme le renminbi pour commencer la lutte contre le dollar en tant que monnaie de réserve internationale. Déjà, la monnaie chinoise est très largement utilisé en Asie pour le commerce international.)
Pour l'Occident, le prix est potentiellement aussi grand que la Chine elle-même. Avec une croissance économique plus équilibrée en Chine vient une forme moins financièrement déstabilisation de la croissance ailleurs, ainsi que la probabilité de niveaux beaucoup plus élevés de l'investissement chinois en Occident.
Selon la Banque d'Angleterre estimations, la position de l'investissement international brut de la Chine pourrait augmenter d'environ 5 pour cent du PIB mondial aujourd'hui à aussi haut que 30 pour cent du temps de 10 ans si l'argent chinois est libre d'investir comme il aimait, une réaffectation épique de capital.
Les possibilités pour la Grande-Bretagne, avec ce qui est le plus puissant franchise le bancaire occidental sur le continent chinois sous la forme de HSBC et Standard Chartered Bank, sont tout aussi alléchants.
Comme avec tous les changements transformationnels, la difficulté devient d'ici à là d'une manière sans accident. Lorsque les vannes sont ouvertes, il est impossible de savoir de quelle manière les eaux se déroulera; le capital circule aussi librement en Chine comme il coule. Le potentiel de la crise financière sur le chemin est évidente.
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Néanmoins, une fois que le processus est terminé, l'économie mondiale sera sur un pied beaucoup plus sûr, et les avantages de la mondialisation - souvent difficiles à articuler état actuel des choses - vous semblera beaucoup plus apparente. Disons-le comme ça; si elle ne se produit pas, les souches actuelles de l'économie mondiale vont seulement empirer. Un très troublé, et profondément destructeur, avenir de sparring économique mendiant ton prochain entre les nations attendrait.
RépondreSupprimerhttp://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/china/11244131/Globalisation-2.0-could-answer-our-prayers.html
L'Islande annule (encore une fois) une partie des emprunts immobiliers des ménages
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
20 nov. 2014
C’était une promesse de campagne : le Premier ministre islandais, Sigmundur Davíd Gunnlaugsson, élu en 2013, a confirmé que le pays allait annuler une partie de la dette des ménages islandais qui avaient contracté des emprunts immobiliers avant la crise de 2008.
La mesure, appelée « Leidréttingin » (‘correction’), permettra aux foyers qui avaient souscrit des emprunts hypothécaires indexés sur l’inflation avant 2008 de bénéficier d’une annulation d’une partie de leur dette, à concurrence de 4 millions de couronnes islandaises (25 800 euros). Depuis le mois de juillet, 69 000 familles islandaises ont sollicité de pouvoir profiter de cette mesure. Celle-ci leur permettra de réduire leurs mensualités de 13 à 14% en moyenne, soit une réduction individuelle de 95 à 130 euros.
Le gouvernement a prévu de financer cette mesure, qui devrait lui coûter l’équivalent de 4,3% du PIB du pays, par une augmentation des taxes sur les actifs des banques mises en liquidation en 2008.
En février 2012, le gouvernement islandais avait déjà annulé l’équivalent de 13% du PIB en prêts hypothécaires. Plus d’un quart des ménages islandais avainent été concernés par cette mesure. A l’époque, il avait signé un accord avec les banques partiellement nationalisées, pour annuler la part de l’endettement des ménages qui dépassait 110% de la valeur de leur propriété. De plus, en Juin 2010, un jugement rendu par la Cour Suprême islandaise avait statué que les prêts indexés sur des devises étrangères étaient illégaux et que les familles n'étaient plus tenues de rembourser la part qui correspondait aux pertes de change de la couronne islandaise.
En 2013, il avait également incité les citoyens à accélérer le remboursement de leur prêt immobilier en réduisant la taxation des cotisations versées à leur fonds de pension, lorsque celles-ci étaient utilisées pour anticiper le remboursement de leur emprunt.
Ainsi, l’endettement des Islandais devrait se réduire, pour ne plus représenter que 94% du PIB, contre 105% aujourd’hui. Le gouvernement compte également sur cette mesure pour stimuler la consommation et la croissance.
Par ailleurs, on a également appris hier qu’un tribunal islandais avait décidé de condamner l’ancien CEO de la banque Landsbanki à 12 mois de prison, dont 9 avec sursis, pour manipulation de marché. Il rejoint ainsi Larus Welding ex-CEO de la banque Glitnir, ainsi qu’Hreidar Mar Sigurdsson, l'ancien CEO de la banque Kaupthing, et Sigurdur Einarsson, l’ex-président de son conseil, qui ont aussi été condamnés à des peines de prison.
Landsbanki, Glitnir, et Kaupthing étaient les 3 plus grosses banques de l’Islande. Elles s’étaient lancées dans une frénésie d’acquisitions, orchestrées par des hommes d’affaires islandais basés à l’étranger. En automne 2008, elles avaient accumulé l’équivalent du décuple du PIB du pays, lorsqu’elles se sont effondrées, ruinant le pays.
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Ces condamnations illustrent l’approche différente adoptée par l’Islande par rapport au reste de la zone euro pour faire face à la crise financière. Contrairement à celle-ci, le pays n’a pas porté secours à ses banques en difficulté, mais il les a laissées faire faillite. Ce sont donc les créanciers de ces banques, et non les contribuables, qui ont subi les pertes correspondantes.
RépondreSupprimerL'Islande est quasiment le seul pays du monde occidental à avoir lancé des poursuites au pénal contre les dirigeants de banques pour leur rôle dans la crise financière.
http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-annule-encore-une-fois-une-partie-des-emprunts-hypothecaires-des-menages/209361.htm
La France appelle à "New Deal" avec "argent réel" Promises pas faux de l'UE
RépondreSupprimerWednesday, 19 Novembre, 2014 00:18
€ 300 milliards du Plan de Juncker est "Funny Money"
Je me suis plutôt amusé hier avec un message de Pater Tenebrarum sur l'homme par intérim le blog : planification de l'UE à dépenser de l'argent il n'a pas. Pater a bien sûr raison, et nous allons revenir à son article dans un moment d'abord, pensez à ce titre de El Economista : La France appelle à un New Deal à l'investissement «réel»: 300 milliards de plan est «monnaie de singe». € 80 milliards en "argent réel" demandée Il n'y a pas besoin de traduire extraits de El Economista parce que le Financial Times a essentiellement la même histoire en France avertit fonds d'investissement UE bascule sans «argent réel» .
La France estime que l'UE doit injecter jusqu'à € 80 milliards de "argent réel" dans l'économie européenne signalisation, avertissant que d'un plan d'investissement important en cours d'élaboration à Bruxelles risques flop si assez d'argent dur ne sert pas à stimuler la demande. Jean-Claude Juncker, le nouveau chef de la Commission européenne, la semaine prochaine devrait dévoiler un programme d'investissement € 300 milliards pour les trois prochaines années visant à stimuler la croissance par les infrastructures et d'autres projets. Emmanuel Macron, l'économie de la ministre de la France a déclaré: «Je suis convaincu que nous avons besoin de l'argent réel et nous avons besoin de l'utiliser d'une manière efficace. " Il a proposé une nouvelle entité indépendante pour superviser ce que certains appellent un «New Deal». Le surveillant augmenterait la puissance de feu du fonds en augmentant la dette sur les marchés pour financer des investissements dans des projets tels que les réseaux de fibre optique et de l'énergie renouvelable. Il serait également mis en place des groupes d'experts européens pour choisir les projets après un processus concurrentiel. fonctionnaires de l'UE informés sur le plan de M. Juncker a déclaré qu'il était peu probable que de nouveaux fonds. Au lieu de cela, les ressources publiques ne existants seront utilisés, avec l'espoir que cela va attirer des capitaux privés pour renforcer le fonds. M. Macron insiste changements vont gagner l'approbation du Parlement. "Nous avons 10 % de chômage, 25 % du chômage des jeunes. Quelle est la solution de rechange ? Dépenser plus d'argent que nous ne disposons pas ? Il est pas concevable. Il est un vrai paquet de gauche, il est un package pour les étrangers, il vise à rétablir l'égalité des chances. " M. Macron a parlé franchement de dernières «réformes faux» en France. Il dit réformes "réelles" sont maintenant la condition préalable à une relance de l'appariement des partenaires européens. "Il est de notre devoir de créer une dynamique [pour le plan de relance]. Et notre programme de réforme est la clé parce que cela est la façon dont nous pouvons être exigeant en retour ".
«New Deal» Avec Surveillant
Il est important de noter que tout le monde reconnaît maintenant Jean-Claude Juncker comme un menteur et un charlatan. Ils ne peuvent pas le dire de manière sévère. Il ne serait pas politiquement correct. Pourtant, l'idée qu'un surveillant ferait autre que de perdre plus d'argent est absurde rien. En fait toute la thèse "New Deal" est absurde. Au lieu de prendre l'argent et le redistribuer, avec des surveillants, je ai une meilleure idée. Ne pas percevoir les taxes en premier lieu! Laissez les gens passent sur ce qu'ils veulent, pas de projets gouvernementaux inutiles où un bureaucrate prend un projet de compagnie inepte avec zéro mérite économique (sauf à son copain qui obtient le contrat) et un surveillant (et son personnel) qui prend une coupe de la greffe . Pater dit essentiellement la même chose dans sa conclusion ...
(suite en dessous:)
En réalité, ces programmes de dépenses sont simplement des versions légèrement plus élaborées et sophistiquées de fossé keynésienne creuser. Ils font exactement autant de sens. Si les politiciens européens veulent vraiment aider à stimuler la croissance économique, ils doivent dire adieu à l'idée que les économies peuvent être "saut commencé" en passant sur les entreprises qui se distinguent principalement par leur incapacité à produire un rendement. Quel est la place nécessaire est une abrogation de la bande rouge omniprésent entraver entrepreneurs, la baisse des impôts et la participation moins de gouvernement dans l'économie de marché. Top-down décrets d'investissement sont tenus de faire plus de mal que de bien à la fin. L'envie des gouvernements locaux en Espagne pour construire un nouvel aéroport dans chaque ville deux bits pendant le boom a quitté le paysage parsemé d'un certain nombre de grands témoins muets attestant de cette.
RépondreSupprimerEffet multiplicateur
Il n'y a pas "surveillant" sur la planète qui ne sera pas obtenir dans le lit avec les politiciens voulant pas perdre de l'argent sur des projets pour animaux de compagnie. Un surveillant sera pas "multiplier" une fichue chose sauf déchets! Rien fois rien a rien de "réel" doit venir de quelque part, via les impôts. Surveillants ne pas ajouter «puissance de feu», ils prennent une part du gâteau, même si elles sont bien intentionnées. Le Financial Times a décrit Macron, comme neuf »de la France jeune "ministre de l'Economie, et" un chiffre sans relâche joyeux ". Macron a remplacé le " feu de gauche Arnaud Montebourg ". Est-ce que Macron fournir autant de comédie de rapports comme Montebourg ? Je doute fortement, mais il est un bon début. Et en son honneur, je vous propose un hommage musical. Rien De Rien
http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/france-calls-for-new-deal-with-real.html
7 responsables sur 10 n'ont pas les compétences pour encadrer une équipe
RépondreSupprimerpar Mylène Vandecasteele
21 nov. 2014
Un bon responsable obtient l’engagement de ses équipes, en encourageant le développement de ses collaborateurs, et en les aidant à exploiter leurs points forts. Mais une étude de Gallup révèle que seuls 30% des responsables des entreprises ont un réel talent pour encadrer des équipes. Les 70% résiduels ne devraient pas occuper de poste à responsabilité, et ils sont même susceptibles de faire du tort à leur entreprise.
L’étude de Gallup a déterminé que seulement 30% de l’ensemble des employés américains se sentent motivés par leur emploi. Les 70% autres se décomposent en 50% qui ne se sentent pas motivés, et en 20% qui sont même « activement démotivés ». Au plan mondial, on ne compte que 13% de salariés réellement motivés par leur emploi.
Or, la motivation des employés dans l’entreprise repose sur la capacité de leur responsable à diriger une équipe. L’étude de Gallup confirme ce fait, en montrant que 70% de la variance de la motivation des salariés dépendent de leur responsable.
Malheureusement, l’étude a aussi montré que les entreprises échouent à recruter des managers réellement capables de tenir un poste avec une responsabilité d’équipes dans 82% des cas. Lorsque elles ont raté ces recrutements, elles gaspillent par la suite du temps et des ressources pour combler les manques de mauvais responsables et tenter d'en faire les cadres qu’ils ne seront jamais, faute de tempérament approprié.
En effet, le réel talent managérial est rare, et il est inné, on ne peut pas l’acquérir. Pour le détecter, il faut donc avoir recours à des tests de personnalité et des analyses de compétences modernes et efficaces. Le problème, c’est que, bien souvent, les responsables des ressources humaines préfèrent avoir recours à des méthodes plus traditionnelles, telles que des tests anciens, ou même, leur simple intuition.
Ainsi, selon Gallup, seulement 10% des responsables sont réellement doués pour occuper un poste impliquant la responsabilité d’une équipe. Ces individus savent optimiser le potentiel de chacun des membres de leur équipe, évaluer leurs performances, surmonter les difficultés, et prendre des décisions basées sur la productivité, et non pas la politique. Ils ont une réelle conformation psychologique qui leur permet de démontrer ces compétences, que l’on ne peut acquérir, même avec un MBA.
En outre, 20% des autres responsables possèdent quelques dispositions managériales de base qui peuvent leur permettre de réussir à un poste de responsable, à condition que leur entreprise les soutienne et les forme dans ce but.
Lorsque l’on exclut ces 30% d’individus dotés d’un talent managérial, il reste 70% de responsables qui ne devraient pas occuper le poste qu’on leur a confié, conclut le rapport, et qui sont éventuellement nuisibles pour leur équipe, et plus largement, pour l’entreprise, pour cette raison.
http://www.express.be/business/fr/management/7-responsables-sur-10-nont-pas-les-competences-pour-encadrer-une-equipe/209374.htm
C'est l'époque qui veut çà ! On ne choisit plus son travail, son entreprise et encore moins son patron, on prend ce qu'il y a. De plus, il y a les fameux 'cv' où ni le nom, ni l'adresse, ni les moyens d'identifier un homme d'une femme ! Sans ou avec religion ! Âge, etc ! Alors, après çà, comment voulez-vous faire marcher une entreprise ?! D'où les délocalisations salutaires vers des pays où l'homme choisit sa femme comme la femmes choisit son homme.
SupprimerIls font tout pour ruiner les entreprises ! Tout !
Gorbatchev propose un nouveau forum mondial pour augmenter boiteux de l'ONU »
RépondreSupprimer21 Novembre 2014 20:00
L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev dit qu'il travaille sur une stratégie de stabilisation de la situation internationale en introduisant une nouvelle plate-forme de dialogue mondial efficace pour augmenter la "lame de l'ONU."
"Cercles mondiaux esprit sérieux" lui ont demandé de venir avec une telle plate-forme pendant les célébrations du 25e anniversaire de la chute du mur plus tôt en Novembre Berlin, dit Gorbatchev, 83 ans. "Ça va être une très grande chose. Il y aura premières étapes et deuxième étapes, vise pour qu'elle devienne une plate-forme mondiale pour la discussion des problèmes. Il doit être très représentatif, capable d'influencer les institutions étatiques et internationales, autoritaire parce que l'ONU est, malheureusement, boiteux pour le moment, " Gorbatchev a déclaré lors de la présentation à Moscou de son nouveau livre, "Après le Kremlin." Il a dit sa plate-forme "calmerait le monde, serait d'arrêter les choses qui se passent, qui exclurait ces événements sanglants." "De véritables institutions doivent être créés dans un monde global, qui aiderait l'Organisation des Nations Unies dans la prise de décision, dans l'élaboration de ces décisions», Gorbatchev a dit.
"Les choses vont échouer sans institutions civiles qui intègrent la sagesse des gens." Gorbatchev a refusé de donner des noms, mais a déclaré que la création de la plate-forme de dialogue sera discutée avec "des gens très expérimentés, respectés par l'opinion publique mondiale." de jeudi présentation du livre a rassemblé une foule immense, avec des centaines queue dans la rue devant la librairie pour obtenir un autographe de l'auteur, Tass rapporté l'agence Nouvelles. Malgré son âge, Gorbatchev a assuré ceux qui sont venus qu'il est en bonne santé et son moral reste élevé. Il a dit que fait face à la pression sur lui après la chute de l'Union soviétique en 1991, et les plans "de continuer à vivre." "Je vous invite à mon 90e anniversaire. Je suis sûr que nous allons fêter cela ", a t-il dit.
Gorbatchev revint en lumière ces derniers mois, faisant plusieurs commentaires de grande envergure sur les événements internationaux. Il a appelé l'incorporation de la Russie de la République de l'Ukraine de la Crimée de correction d'une ère soviétique erreur, condamné l'opération militaire de Kiev en Ukraine du sud-est et a appelé le président américain Barack Obama "un canard boiteux" pour terminer son deuxième mandat à la Maison Blanche un "médiocre" façon.
http://rt.com/news/207787-gorbachev-program-stabilize-world/
(...) "Les choses vont échouer sans institutions civiles qui intègrent la sagesse des gens." Enfin des paroles réfléchies qui n'intègrent plus les pouvoirs en place mais l'arrivée de gens du peuple pour contrer les dictatures. Bravo à cet ex président qui n'hésite pas lui à dire ce qu'il pense contrairement aux autres anciens.
SupprimerLe monde appartient à la majorité et non à un micro-groupuscule.
L'Anti-Empire Report # 134
RépondreSupprimerPar William Blum
19th Novembre, 2014
La Russie envahit l'Ukraine. Encore une fois. Et encore. Et encore une fois ... à l'aide des armes de destruction massive de Saddam Hussein
"La Russie a renforcé ce que les responsables occidentaux et ukrainiens décrits comme une invasion furtive mercredi [27 Août], l'envoi de troupes blindés à la frontière car il a élargi le conflit à une nouvelle section de territoire ukrainien. La dernière incursion, où les militaires de l'Ukraine a déclaré que cinq véhicules blindés inclus, était au moins le troisième mouvement de troupes et d'armes de la Russie à travers la partie sud-est de la frontière cette semaine ".
Aucune des photos accompagnant ce New York Times en ligne histoire a montré l'une de ces troupes russes ou des véhicules blindés.
"L'administration Obama," l'histoire continue ", a affirmé la semaine dernière que les Russes avaient déménagé artillerie, systèmes de défense aérienne et de l'armure pour aider les séparatistes à Donetsk et Louhansk. «Ces incursions indiquent une contre-offensive russe dirigée est probablement en cours», Jen Psaki, la porte-parole du département d'Etat, a déclaré. Au point de presse quotidien du ministère à Washington, Mme Psaki a également critiqué ce qu'elle a appelé «le refus de dire la vérité» du gouvernement russe que son armée avait envoyé des soldats aussi profond que 30 miles à l'intérieur du territoire Ukraine ".
Trente miles l'intérieur du territoire Ukraine et pas une seule photo de satellite, pas une caméra où, pas même une vidéo d'une minute à montrer pour elle. "Mme Psaki apparemment [sic] faisait référence à des vidéos de soldats russes capturés, distribués par le gouvernement ukrainien. "Le temps a apparemment oublié d'informer ses lecteurs où ils pouvaient voir ces vidéos.
«Le but russe, un responsable occidental a dit, peut éventuellement être de saisir un débouché sur la mer dans le cas où la Russie tente d'établir une enclave séparatiste dans l'est de l'Ukraine."
Bien sûr, cela n'a pas eu lieu. Donc ce qui est arrivé à tous ces soldats russes de 30 milles à l'intérieur de l'Ukraine ? Qu'est-il arrivé à tous les véhicules blindés, des armes et de l'équipement ?
"Les Etats-Unis ont des photos qui montrent l'artillerie russe déplacé en Ukraine, selon des responsables américains. Une photo du jeudi dernier, montré à un New York Times journaliste, montre unités militaires russes en mouvement artillerie automoteur en Ukraine. Une autre photo, en date du samedi, montre l'artillerie dans des positions de tir en Ukraine ".
(suite en dessous:)
Où sont ces photos ? Et comment saurons-nous que ce sont des soldats russes ? Et comment saurons-nous que les photos ont été prises en Ukraine ? Mais le plus important, où sont les photos putain?
RépondreSupprimerPourquoi suis-je si cynique ? Parce que les gouvernements ukrainiens et américains nous ont été l'alimentation de ces histoires effrayantes pour huit mois, sans preuve visuelle ou autre claire, souvent sans même le bon sens. Voici quelques-uns des nombreux autres exemples, avant et après celle ci-dessus:
Le Wall Street Journal (28 Mars) a déclaré: «Les troupes russes se massaient près Ukraine dissimulent activement leurs positions et l'établissement de lignes d'approvisionnement qui pourraient être utilisés dans un déploiement prolongé, cliquet jusqu'à préoccupations que Moscou se prépare pour une autre [sic] importante incursion et pas la conduite d'exercices comme il le prétend, des responsables américains. "
"Le gouvernement ukrainien a accusé l'armée russe n'a pas seulement été approche, mais avait en fait franchi la frontière dans les régions tenues par les rebelles.» ( Washington Post , le 7 Novembre)
"US Air Force général Philip M. Breedlove a déclaré aux journalistes en Bulgarie que l'OTAN avait observé des chars russes, de l'artillerie russe, les systèmes russes de défense aérienne et les troupes de combat russes entrer en Ukraine à travers une frontière complètement grande ouverte avec la Russie dans les deux jours précédents." ( Washington Post , le 13 Novembre)
"L'Ukraine accuse la Russie d'envoyer plus de soldats et d'armes pour aider les rebelles à se préparer à une nouvelle offensive. Le Kremlin a nié à plusieurs reprises d'aider les séparatistes ". ( Reuters , le 16 Novembre)
Depuis le coup d'Etat soutenu par les USA Février en Ukraine, le Département d'Etat a fait une accusation après l'autre sur les actions militaires russes en Ukraine orientale sans présenter la moindre de l'imagerie satellite ou autre preuve visuelle ou documentaire; ou ils présentent quelque chose qui est très clair et entièrement concluants, comme des véhicules banalisés, ou des rapports unsourced ou citant "médias sociaux"; ce que nous sommes laissés avec est souvent plus qu'une simple accusation. Le gouvernement ukrainien les a assortis.
En plus de tout cela, nous devons garder à l'esprit que si Moscou a décidé d'envahir l'Ukraine ils avaient certainement assurer une couverture aérienne pour leurs forces terrestres. Il a été fait mention de la couverture aérienne.
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Cela est d'autant rappelle les nombreuses histoires dans les trois dernières années de "plans de bombardement syrien des citoyens sans défense". Avez-vous déjà vu une photo ou une vidéo d'un avion du gouvernement syrien bombes? Ou des bombes qui explosent? Lorsque la source de l'histoire est mentionnée, elle est presque toujours les rebelles qui se battent contre le gouvernement syrien. Ensuite, il ya les "armes chimiques" attaques par le même gouvernement Assad mal. Quand une photo ou une vidéo a accompagné l'histoire que je ne l'ai jamais vu, une fois le deuil des êtres chers ou médias présents; pas une seule personne peut être vu portant un masque à gaz. Est-ce seulement les enfants tués ou la souffrance ? Aucun rebelles ?
RépondreSupprimerEt puis il ya le Juillet 17 shootdown de Malaisie vol MH17, sur l'est de l'Ukraine, en prenant 298 vies, que Washington aimeraient à la broche sur la Russie ou les rebelles pro-russes. Le gouvernement des États-Unis - et donc les médias américains, l'UE et l'OTAN - veulent tous nous faire croire que ce sont les rebelles et / ou la Russie derrière elle. Le monde attend toujours aucune preuve. Ou même une motivation. Rien du tout. Le président Obama n'a pas attendu. Dans un discours le 15 Novembre en Australie, il a parlé de "opposition à l'agression de la Russie contre l'Ukraine - qui est une menace pour le monde, comme nous l'avons vu dans la pousse vers le bas épouvantable de MH17". Sur la base de ma lecture, je suppose qu'il était le gouvernement ukrainien derrière le shootdown, le prenant pour le plan de Poutine qui aurait été dans la région.
Peut-on dire avec certitude que toutes les accusations ci-dessus étaient des mensonges? Non, mais le fardeau de la preuve repose sur les accusateurs, et le monde est toujours en attente. Les accusateurs aimeraient créer l'impression qu'il ya deux côtés à chaque question sans avoir à fournir l'un d'eux.
Les Etats-Unis de punir Cuba
Pendant des années, les dirigeants politiques et des médias américains aimaient étiquetage Cuba un «paria international». Nous avons pas entendu dire que pour un temps très long. Peut-être une des raisons est le vote annuel de l'Assemblée générale des Nations Unies de la résolution qui se lit: «Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique contre Cuba». Voici comment le vote est allé (non compris les abstentions):
- voir sur site -
Cette année, la politique de Washington peut être soumis à encore plus critique que d'habitude en raison de la large reconnaissance de la réponse de Cuba à l'épidémie d'Ebola en Afrique.
(suite en dessous:)
Chaque automne, le vote de l'ONU est un rappel bienvenu que le monde n'a pas complètement perdu la raison et que l'empire américain n'a pas complètement contrôler l'opinion des autres gouvernements.
RépondreSupprimerPrenant la parole devant l'Assemblée générale avant le vote de l'année dernière, le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a déclaré: «Les dommages économiques accumulés après un demi-siècle à la suite de la mise en œuvre de la quantité de blocus à $ 1126000000000." Il a ajouté que le blocus »a été encore resserré sous l'administration du président Obama ", quelque 30 entités américaines et étrangères étant frappé avec $ 2,446 milliards en amendes en raison de leur interaction avec Cuba.
Cependant, l'émissaire américain, Ronald Godard, dans un appel à d'autres pays à opposer à la résolution, a déclaré:
La communauté internationale ... ne peut en bonne conscience ignorer la facilité et la fréquence avec laquelle le régime cubain fait taire les critiques, perturbe réunion pacifique, entrave le journalisme indépendant et, en dépit de réformes positives, continue d'empêcher certains Cubains de quitter ou de retourner à l'île. Le gouvernement cubain continue ses tactiques de détentions à motivation politique, le harcèlement et la violence de la police contre les citoyens cubains. 1
Donc là vous l'avez. Voilà pourquoi Cuba doit être puni. On ne peut que deviner ce que M. Godard répondre si l'on dit que plus de 7.000 personnes ont été arrêtées aux États-Unis au cours des 8 premiers mois de l'mouvement Occupy de protestation en 2011-12 2 ; que beaucoup d'entre eux ont été brutalisés par la police; et que leurs campements ont été violemment détruits.
Est-ce que M. Godard ont accès à tous les médias de nouvelles ? Pas un jour ne passe en Amérique sans un policier tirant à mort une personne non armée.
Comme pour le «journalisme indépendant» - Qu'est-ce qui se passerait si Cuba a annoncé qu'à partir de maintenant toute personne dans le pays pourrait posséder tout type de support ? Combien de temps faudrait-il avant argent de la CIA - fonds secrets et illimité CIA financer toutes sortes de fronts à Cuba - ne possèdent ou contrôlent la plupart des médias vaut posséder ou de contrôle ?
La vraie raison de l'hostilité éternelle de Washington envers Cuba n'a pas changé depuis la révolution en 1959 - La crainte d'un bon exemple d'une alternative au modèle capitaliste; une peur qui a été validé à plusieurs reprises au fil des ans de nombreux pays du tiers monde ont exprimé leur adulation de Cuba.
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Comment l'embargo a commencé: Le 6 Avril 1960, Lester D. Mallory, sous-secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires interaméricaines, a écrit dans une note interne: «La majorité des Cubains soutiennent Castro ... Le seul moyen prévisible de aliéner le soutien interne est par désenchantement et la désaffection basé sur l'insatisfaction et des difficultés économiques. ... Tous les moyens possibles doivent être entrepris rapidement pour affaiblir la vie économique de Cuba. "Mallory a proposé" une ligne d'action qui ... fait les plus grands progrès en refusant l'argent et des produits à Cuba, à diminuer les salaires réels et monétaires, de provoquer la faim, désespoir et le renversement du gouvernement. " 3
RépondreSupprimerPlus tard cette année, l'administration Eisenhower a institué son embargo étouffant contre son ennemi éternel.
Les Etats-Unis juger et punir le reste du monde
En plus de Cuba, Washington est actuellement imposer des sanctions économiques contre la Birmanie et d'autres, de la République démocratique du Congo, l'Iran, la Chine, la Corée du Nord, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Pakistan, Sri Lanka, Suisse, Turquie, Allemagne, Malaisie, du Sud Afrique, au Mexique, le Sud-Soudan, le Soudan, la Russie, la Syrie, le Venezuela, l'Inde et le Zimbabwe. Ce sont principalement les sanctions contre les gouvernements, mais aussi contre certaines entreprises privées; il ya aussi beaucoup d'autres sanctions à l'encontre des personnes qui ne figurent pas ici. 4
Chargées d'un sentiment de supériorité morale de l'Amérique et l '«exceptionnalisme», chaque année, le Département d'Etat juge le monde, ses rapports évaluant le comportement de toutes les autres nations, souvent assorties de sanctions d'un type ou un autre. Il existe différents rapports Évaluation Comment chaque nation moindre a joué l'année précédente dans des domaines tels que la liberté religieuse, droits de l'homme, la guerre contre la drogue, la traite des personnes, et des promoteurs du terrorisme. Les critères utilisés dans ces rapports sont souvent politique. Cuba, par exemple, est toujours répertorié en tant que sponsor du terrorisme alors que anticastristes groupes d'exilés en Floride, qui ont commis des centaines d'actes terroristes au cours des années, ne sont pas répertoriés comme des groupes terroristes ou des partisans de tel.
Cuba, qui a été sur la liste commanditaire-de-terrorisme plus (depuis 1982) que tout autre pays, est l'une des anomalies les plus criantes. Le plus récent rapport du Département d'État sur cette question, en 2012, déclare qu'il n'y a "aucune indication que le gouvernement cubain a fourni des armes ou de la formation paramilitaire à des groupes terroristes." 5 Il y a, cependant, certains retraités du groupe terroriste basque espagnole ETA (qui semble sur le point de dissolution) à Cuba, mais le rapport note que le gouvernement cubain évidemment tente de se distancier en les privant de services tels que les documents de voyage. Certains membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont été autorisés à Cuba, mais ce qui était parce que Cuba a été l'hôte des pourparlers de paix entre les FARC et le gouvernement colombien, qui note le rapport.
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Le mécanisme de sanctions des États-Unis est si efficace et redoutable qui frappe la peur (de lourdes amendes) dans les coeurs des banques et autres organismes du secteur privé qui pourraient autrement envisager de traiter avec un État figurant.
RépondreSupprimerQuelques réflexions sélectionnés sur les élections et la démocratie américaines
En politique comme sur le lit de malade, les gens jettent de l'un côté à l'autre, en pensant qu'ils seront plus à l'aise.
- Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)
2012 l'élection présidentielle:
223389800 droit de vote
128 449 140 ont effectivement voté
Obama a 65.443.674 votes
Obama a donc été soutenu par 29,3% des électeurs admissibles
Il y a 100 millions d'adultes aux États-Unis qui ne votent pas. Ceci est une très grande base à partir de laquelle un tiers indépendant peut attirer des millions de nouveaux votes.
Si Dieu avait voulu plus de nous de voter aux élections, il nous donnerait de meilleurs candidats.
"Les gens peuvent avoir tout ce qu'ils veulent. Le problème est qu'ils ne veulent pas rien. Au moins, ils votent de cette façon le jour de l'élection ". - Eugene Debs, leader socialiste américain (1855-1926)
"Si les personnes de plus de 60 ans sont le seul Américain vote du groupe d'âge à des prix qui commencent à se rapprocher vote européen, il est parce qu'ils sont les seuls Américains qui vivent dans un état ??de bien-être - l'assurance-maladie, sécurité sociale, et plus tôt, prêts GI, prêts FHA. » - John Powers
"Le système politique américain est essentiellement un contrat entre les partis républicain et démocrate, forcée par les lois fédérales et étatiques deux parties, tous conçus pour garantir la survie des deux, peu importe combien de personnes méprisent ou de les ignorer." - Richard Reeves (1936 -)
Le système électoral américain, une fois l'objet de beaucoup de fierté nationale et internationale, a glissé inexorablement de «une personne, une voix», à «un dollar, une voix».
Noam Chomsky: "Il est important de garder à l'esprit que les campagnes politiques sont conçus par les mêmes personnes qui vendent du dentifrice et des voitures. Leur préoccupation professionnelle dans leur vocation régulière est de ne pas fournir des informations. Leur but est plutôt de tromperie. "
Si le collège électoral est un bon système, pourquoi avons-nous pas pour les élections locales et de l'État ?
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"Tous les accessoires de la démocratie restent intacts - élections, législatures, les médias - mais ils fonctionnent principalement au service de l'oligarchie." - Richard Wolff
RépondreSupprimerLe Parti RepDem organise des élections comme si elles étaient des ventes aux enchères; En effet, une vente aux enchères d'emblée à la présidence serait plus efficace. Pour faire la vente aux enchères plus intéressant que nous devons une deuxième partie, qui doit au minimum être accordé deux privilèges: monter sur le bulletin de vote dans les 50 États et prendre part à des débats télévisés.
Les États-Unis a en fait deux partis: les tenants et les aboutissants des ... le mal de deux lessers.
Alexander Cockburn: «Il fut un temps une fois lorsque« le moindre de deux maux »signifiait réellement quelque chose d'important, comme le choix entre mourir de faim sur un canot de sauvetage, ou de manger le second."
Cornel West a suggéré qu'il est devenu difficile d'imaginer ce qu'est une société libre et démocratique, sans grandes concentrations de pouvoir des entreprises, pourrait ressembler, ou comment il fonctionnerait.
Les Etats-Unis ressemble maintenant à un État policier ponctué par des élections.
Combien d'électeurs faut-il pour changer une ampoule? Aucun. Parce que les électeurs ne peuvent rien changer.
HL Mencken (1880-1956): «La démocratie est parfaite, le bureau représente, de plus en plus près, l'âme intérieure du peuple. Nous nous dirigeons vers un idéal élevé. Sur un grand et glorieux jour les gens ordinaires de la terre atteindra le désir de leur cœur à la fin, et la Maison Blanche seront orné par un crétin carrément. "
«Toutes les élections sont des distractions. Rien ne dissimule tyrannie mieux que les élections ". - Joel Hirschhorn
En 1941, l'un des éditeurs plus acerbes du pays, un prêtre nommé Edward Dowling, a déclaré: «Les deux plus grands obstacles à la démocratie dans les Etats-Unis sont, d'abord, l'illusion répandue parmi les pauvres que nous avons une démocratie, et la seconde, la terreur chronique chez les riches, de peur que nous obtenons ".
"Les élections sont une condition nécessaire, mais certainement pas une condition suffisante, condition de la démocratie. La participation politique est non seulement un casting de voix. Il est un mode de vie ". - Rapport sur ??le développement humain de l'ONU 1993
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"Si vous ne votez pas, vous ne pouvez pas se plaindre!», Je réponds: «Vous avez l'envers. Si vous ne votez, vous ne pouvez pas se plaindre. Vous l'avez demandé, et ils vont le donner à vous, bon et dur. "
RépondreSupprimer«Comment amener les gens à voter contre leurs intérêts et de penser vraiment contre leurs intérêts est très intelligent. Il est le plus habile classe dirigeante que je l'ai jamais rencontré dans l'histoire. Il a été 200 années dans ce domaine. Il est superbe. " - Gore Vidal
Nous ne pouvons pas utiliser notre démocratie / notre vote pour changer la façon dont l'économie fonctionne. Ceci est très anti-démocratique.
Qu'est-ce que la majorité veut autre que celui de la campagne de vente a été un succès ?
Empereur romain Marcus Aurelius: "L'opinion de 10.000 hommes est sans valeur si aucun d'entre eux savent rien sur le sujet."
Nous avons un gouvernement représentatif. La question est: Qui ne représentent notre gouvernement?
"Au lendemain de l'élection de 2002, je regardais une exploration sur le bas de l'écran de nouvelles CNN. Il dit: «Le logiciel propriétaire peut faire l'inspection des systèmes de vote électronique impossible. Il a été le couronnement final et absolu des droits des sociétés de plus de démocratie; de l'argent sur la vérité ". - Mike Ruppert, RIP
"Il est pas que le vote est inutile ou stupide; plutôt, il est l'exagération de la puissance du vote qui a drainé le sens de la politique américaine ». - Michael Ventura
Après être passé par les récentes élections nationales, provinciales et locales, je suis maintenant convaincu que la taxation sans représentation aurait été un bien meilleur système.
«Depuis la Constitution a été refilé illégalement sur le peuple américain que nous avons vécu dans une ploutocratie flagrante. La Constitution a été rédigée en secret par un comité d'élite auto-désigné, et il a été conçu pour apporter trois types de puissance sous contrôle: Libre, l'Eglise, et les gens. Tous devaient être subjugué les intérêts d'une élite fortunée. Voilà ce républiques étaient tout au sujet. Et voilà comment ils ont fonctionné depuis. " - Richard K. Moore
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"Comme l'a démontré en Russie et de nombreux autres pays, lorsqu'ils sont confrontés à un choix entre la démocratie sans capitalisme ou capitalisme sans la démocratie, les élites occidentales adoptent sans hésiter ce dernier." - Michael Parenti
RépondreSupprimer"Le fait que l'électorat prétendument sophistiqué avait été bousculer par la propagande cynique de la journée a jeté un doute sérieux sur la validité de la démocratie parlementaire hypothèses sous-jacente dans son ensemble." - Superspy britannique pour les Soviétiques Kim Philby (1912-1988), en expliquant ses raisons pour devenir un communiste au lieu de tourner au Parti travailliste
Juge de la Cour suprême des États-Unis Louis Brandeis (1856-1941): ". Nous pouvons avoir la démocratie dans ce pays, ou nous pouvons avoir la richesse concentrée dans les mains d'une minorité, mais nous ne pouvons pas avoir les deux"
"Nous ne devons pas courir Amérique comme une entreprise ou comme les militaires. Nous devons fonctionner comme une démocratie en Amérique ". - Jill Stein, Parti Vert candidat à la présidentielle 2012
http://williamblum.org/aer/read/134
En quoi la Russie est-elle vulnérable aux sanctions ainsi qu’aux incursions militaires de l’Union européenne et des USA ?
RépondreSupprimer21 novembre 2014
Dan Iel
De la vulnérabilité de la Russie face aux sanctions et aux incursions militaires de l'Union européenne et des USA
Le coup d'État commandité par les USA et l'Union européenne en Ukraine a transformé cet ancien partenaire commercial stable de la Russie en un client dévasté de l'économie européenne et en une rampe de lancement de l'Otan. Si l'on ajoute à cela les sanctions économiques imposées à la Russie pour son soutien à la majorité ethnique russe dans la région du Donbass et en Crimée, on mesure la dangereuse vulnérabilité de l'État russe et de son économie. Le pays fait actuellement de gros efforts en vue de renforcer sa sécurité nationale et de rendre son économie viable. Une analyse critique des politiques et des structures qui sont nées de l'ère postsoviétique permet d'y voir plus clair.
Le pillage comme forme de privatisation
Au cours du dernier quart de siècle, les gangsters-oligarques agissant par gangs armés interposés ont transféré illégalement ou saisi violemment des biens publics valant plusieurs milliers de milliards de dollars dans tous les secteurs de l'économie russe, en particulier pendant la transition vers le capitalisme.
De 1990 à 1999, plus de six millions de citoyens russes sont décédés prématurément à la suite de l'effondrement catastrophique de l'économie. L'espérance de vie des hommes, qui était de 67 ans durant l'ère soviétique, régresse à 55 ans quand Eltsine est au pouvoir. Le PNB de la Russie chute de 60 %, une première dans l'histoire pour un pays qui n'est pas en guerre. Après la prise de pouvoir par la violence et le bombardement du parlement russe, le régime Eltsine entreprend de privilégier la privatisation de l'économie, en liquidant les secteurs de l'énergie, des ressources naturelles, des banques, du transport et des communications au dixième ou moins de leur valeur réelle à des partenaires et à des entreprises étrangères bien pistonnés. Des casseurs armés, organisés par des oligarques au pouvoir croissant, complètent le programme de privatisation en agressant, en assassinant et en menaçant leurs rivaux. Des centaines de milliers de retraités âgés sont évincés de leurs maisons et appartements par des spéculateurs fonciers violents qui confisquent sauvagement leurs propriétés.
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Des conseillers financiers formés dans des universités américaines et européennes avisent les oligarques rivaux et les ministres du gouvernement au sujet des techniques de marché les plus efficaces pour piller l'économie, tout en prélevant des commissions et des frais qui leur rapportent gros. Des fortunes attendent ceux qui sont les mieux pistonnés. Pendant ce temps, le niveau de vie s'affaisse, appauvrissant les deux tiers des ménages russes. Le nombre de suicides quadruple et les décès attribuables à l'alcool, à la toxicomanie, au VIH et aux maladies vénériennes se répandent. La syphilis et la tuberculose atteignent des proportions épidémiques et des maladies totalement éradiquées durant l'ère soviétique réapparaissent avec la fermeture des cliniques et des hôpitaux.
RépondreSupprimerDominants et dominés
Sans surprise, les médias occidentaux respectables louangent le pillage de la Russie, le qualifiant de transition vers des élections libres et l'économie de marché. Ils publient des articles élogieux qui décrivent le pouvoir politique et la domination des gangsters-oligarques comme le reflet d'une démocratie libérale montante. L'État russe passe ainsi de superpuissance mondiale à un régime abject fondé sur le clientélisme infiltré par les services du renseignement occidentaux, incapable de gouverner et de faire respecter ses traités et ses accords avec les puissances occidentales. Les USA et l'UE ont tôt fait de réduire l'influence russe en Europe de l'Est et mettent rapidement la main sur les industries qui appartenaient à l'État, les médias de masse et les institutions financières. Les fonctionnaires communistes, gauchistes et même nationalistes sont écartés et remplacés par des politiciens dociles et soumis favorables au libre marché et à l'Otan.
Les USA et l'UE violent tous les accords signés par Gorbatchev et l'Occident. Les pays de l'Europe de l'Est deviennent membres de l'Otan, l'Allemagne de l'Ouest annexe l'Allemagne de l'Est et les bases militaires s'étendent jusqu'à la frontière russe. On créé des groupes de réflexion favorables à l'Otan se nourrissant d'information émanant des services du renseignement et de propagande antirusse. Des centaines d'ONG, financées par les USA, s'activent à l'intérieur de la Russie comme instruments de propagande et centres d'organisation pour les politiciens néolibéraux subversifs. Dans les ex-républiques soviétiques du Caucase et dans l'extrême Est, l'Occident fomente des mouvements séparatistes ou sectaires et des soulèvements armés, notamment en Tchétchénie. Les USA soutiennent des dictateurs dans le Caucase et des fantoches néolibéraux corrompus en Géorgie. L'État russe est colonisé et son dirigeant présumé, Boris Eltsine, souvent en état de stupeur éthylique, est soutenu et manipulé pour qu'il rende des décisions arbitraires qui contribuent encore plus à la désintégration de l'État et de la société.
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Le peuple russe se remémore et considère la décennie Eltsine comme un désastre. Les USA, l'Union européenne, les oligarques russes et leurs partisans s'en souviennent comme un âge d'or... du pillage. Pour l'immense majorité des Russes, c'était une période noire : la science et la culture russes subissaient des ravages, des scientifiques, des artistes et des ingénieurs de renom étaient privés de revenus et réduits au désespoir, à la fuite et à la pauvreté. Pour les USA, l'UE et les oligarques, c'était l'époque des prises faciles marquée par le pillage économique, culturel et intellectuel, l'acquisition de fortunes dépassant le milliard de dollars, l'impunité politique, la criminalité débridée et la soumission aux diktats occidentaux. Les accords signés avec l'État russe étaient violés avant même que l'encre ne soit sèche. C'était l'ère du monde unipolaire centré sur les USA, ce nouvel ordre mondial où Washington pouvait influencer et envahir ses adversaires nationalistes et les alliés de la Russie en toute impunité.
RépondreSupprimerL'âge d'or de la domination mondiale incontestée est devenu la norme en Occident pour juger la Russie post-Eltsine. La moindre politique intérieure et étrangère adoptée dans les années Poutine de 2000 à 2014 est jugée par Washington en fonction de sa conformité ou non à la période de pillage et de manipulation avérée qu'était la décennie Eltsine.
L'ère Poutine : reconstruction de l'État et de l'économie, bellicisme des USA et de l'Union européenne
Le président Poutine doit d'abord et avant tout mettre fin à la désintégration de la Russie. Avec le temps, l'État et son économie récupèrent un semblant d'ordre et de légalité. L'économie commence à se rétablir et à croître. Les emplois, les salaires et les niveaux de vie sont de nouveau à la hausse et les taux de mortalité s'améliorent. On normalise le commerce, les investissements et les transactions financières avec l'Occident et intente des poursuites contre les auteurs du pillage sans vergogne. L'Occident a une position ambiguë à l'égard du redressement de la Russie. Bien des gens d'affaires et multinationales légitimes se réjouissent du retour de la loi et de l'ordre et de la fin du gangstérisme. Par contre, les responsables politiques à Washington et Bruxelles, de même que les vautours capitalistes de Wall Street et de la City à Londres, condamnent vite ce qu'ils qualifient de montée de l'autoritarisme et d'étatisme de la part de Poutine, lorsque les autorités russes commencent à faire enquête pour évasion fiscale, blanchiment d'argent à grande échelle, corruption de fonctionnaires et même meurtre visant les oligarques.
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L'ascension au pouvoir de Poutine coïncide avec un boom des matières premières à l'échelle mondiale. La hausse spectaculaire des prix du pétrole, du gaz naturel et des métaux russes (2003-2013) permet à l'économie du pays de connaître une croissance rapide. L'État russe en profite pour resserrer sa réglementation sur l'économie et reconstituer ses forces militaires. La capacité de Poutine à mettre fin aux formes de pillage les plus flagrantes de l'économie russe et à rétablir la souveraineté russe le rend populaire auprès de l'électorat, qui le réélit à maintes reprises avec une forte majorité.
RépondreSupprimerMettons lui des bâtons dans les roues...
À mesure que la Russie prend ses distances avec les politiques de quasi-satellite, le personnel et les pratiques des années Eltsine, les USA et l'UE adoptent une stratégie politique hostile à plusieurs volets visant à déstabiliser Poutine et à restituer le pouvoir à des clones néolibéraux dociles comme Eltsine. Des ONG russes financées par des fondations américaines et servant de couverture à la CIA organisent des manifestations monstres ayant pour cibles les représentants élus. Des partis politiques ultralibéraux soutenus par l'Occident essaient en vain de se faire élire à l'échelle nationale et locale. Le centre Carnegie, une machine à propagande notoire financée par les USA, produit en série des tracts virulents qui prétendent décrire les politiques autoritaires diaboliques de Poutine, sa persécution des oligarques dissidents et le retour à une économie planifiée de type soviétique.
Tout en cherchant à restaurer l'âge d'or du pillage par l'entremise de ses alliés politiques à l'interne, l'Occident poursuit une politique étrangère agressive visant à éliminer les alliés de la Russie et ses partenaires commerciaux, particulièrement au Moyen-Orient. Les USA envahissent l'Irak, assassinent Saddam Hussein et les dirigeants du Parti Baas et mettent en place un régime fantoche sectaire. Moscou perd ainsi un important allié nationaliste et séculaire dans la région. Les USA imposent ensuite des sanctions contre l'Iran, un partenaire commercial majeur avec qui la Russie fait des affaires florissantes. Les USA et l'UE soutiennent aussi une insurrection armée à grande échelle visant le renversement du président Bachar al-Assad en Syrie, un autre allié de la Russie, qui priverait les forces navales russes d'un port ami en Méditerranée. Les USA et l'UE bombardent aussi la Libye, un partenaire pétrolier et commercial majeur de la Russie (et de la Chine), en espérant y installer un régime fondé sur le clientélisme favorable à l'Occident.
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Harcelant la Russie dans le Caucase et en mer Noire, le régime géorgien, avec l'appui des USA, envahit en 2008 un protectorat russe, l'Ossétie du Sud, tuant de très nombreux soldats de la paix russes et des centaines de civils, avant d'être repoussé par une vigoureuse contre-attaque russe.
RépondreSupprimer... puis frappons un grand coup
En 2014, l'offensive occidentale visant à isoler la Russie, à l'encercler et éventuellement à compromettre toute velléité d'indépendance tourne à plein régime. Les USA financent un coup d'État civil et militaire permettant d'évincer le gouvernement élu du président Viktor Ianoukovytch, qui s'était opposé à l'annexion à l'Union européenne et à l'affiliation à l'Otan. Washington impose un régime fantoche éminemment hostile à la Russie et aux Ukrainiens d'origine russe du Sud-Est et de la Crimée. L'opposition de la Russie au coup d'État et son soutien aux fédéralistes prodémocratiques dans le Sud-Est et en Crimée servent de prétextes à l'imposition de sanctions par l'Occident pour mieux affaiblir les secteurs pétroliers, bancaires et manufacturiers de la Russie et paralyser son économie.
Les stratèges impérialistes à Washington et Bruxelles rompent tous les accords précédents avec l'administration Poutine et tentent de monter les oligarques du côté de Poutine contre le président russe en menaçant de s'en prendre à leurs actifs en Occident (notamment les comptes bancaires ouverts et les biens acquis avec de l'argent blanchi). Les sociétés pétrolières de l'État russe, déjà engagées dans des coentreprises avec Chevron, Exxon et Total, perdent du jour au lendemain leur accès aux marchés de capitaux occidentaux.
L'effet cumulatif souhaité de cette offensive occidentale s'étendant sur une décennie, dont la vague actuelle de lourdes sanctions en est le point culminant, c'est de provoquer une récession en Russie, d'affaiblir sa monnaie (le rouble a perdu 23 % de sa valeur en 2014), de faire monter le coût des importations et de faire mal aux consommateurs locaux. Les industries russes, qui dépendent des pièces et du matériel importés de l'étranger, ainsi que les sociétés pétrolières, qui dépendent de l'importation de la technologie nécessaire à l'exploration des réserves de l'Arctique, sont des victimes toutes désignées de l'intransigeance de Poutine.
Malgré le succès à court terme de la guerre économique que les USA et l'EU livrent à la Russie, le gouvernement Poutine demeure extrêmement populaire auprès de l'électorat russe, avec des cotes d'approbation dépassant 80 %. L'opposition pro-occidentale contre Poutine est reléguée du même coup aux oubliettes. Il n'en demeure pas moins que la politique de sanctions de l'Occident et l'encerclement politique et militaire musclé de la Russie par l'Otan font ressortir les vulnérabilités de Moscou.
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A son arrivée au pouvoir, Poutine fait le ménage dans l'oligarchie politique...
RépondreSupprimerÀ la suite du pillage de l'économie de la Russie par l'Occident et les oligarques russes et de la dégradation sauvage de la société russe, le président Poutine adopte une stratégie complexe.
Il fait d'abord une distinction entre les oligarques politiques et les oligarques économiques. Une partie de ces derniers sont prêts à coopérer avec le gouvernement à reconstruire l'économie et sont disposés à restreindre leurs activités conformément aux lignes directrices généreuses qu'a établies le président Poutine. Ils conservent un énorme pouvoir économique et leurs profits, mais renoncent à leur pouvoir politique. En échange, Poutine autorise ces oligarques économiques à garder leurs empires commerciaux constitués de façon douteuse. Par contre, les oligarques à la recherche d'un pouvoir politique qui ont financé des politiciens pendant l'ère Eltsine sont visés. Certains sont dépouillés de leurs fortunes, d'autres sont poursuivis pour des crimes allant du blanchiment d'argent, de l'évasion fiscale, de l'escroquerie et du transfert illégal de fonds à l'étranger jusqu'au financement de l'assassinat de leurs rivaux.
... et renforce la coopération économique et politique de la Russie avec l'Occident
Le deuxième volet de la stratégie politique mise de l'avant au début de l'ère Poutine consiste à renforcer la coopération de la Russie avec les pays occidentaux et leurs économies, mais sur la base d'échanges commerciaux réciproques, et non plus sur la base d'une usurpation des ressources russes par l'Occident, comme c'était le cas sous Eltsine. Poutine est favorable à une plus grande intégration politique et militaire avec les USA et l'Union européenne, afin de maintenir la sécurité des frontières russes et les sphères d'influence. À cette fin, le président Poutine ouvre des bases militaires et des voies de ravitaillement à l'intention des forces militaires des USA et de l'Union européenne participant à l'invasion puis à l'occupation de l'Afghanistan. Il ne s'oppose pas non plus aux sanctions imposées par les USA et l'Union européenne contre l'Iran. Poutine donne son assentiment à l'invasion puis à l'occupation de l'Irak, malgré les relations économiques que Moscou et Bagdad entretiennent de longue date. La Russie fait partie des puissances chargées de superviser les pourparlers de paix entre la Palestine et Israël et suit Washington dans son soutien indéfectible à Israël. Poutine donne même son feu vert au bombardement de la Libye par l'Otan, en croyant naïvement que l'intervention humanitaire de l'Otan serait une opération limitée.
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La collusion politique et diplomatique de Poutine favorisant l'expansion militaire de Washington et de l'Otan favorise le commerce, les investissements et les transactions financières avec l'Occident. Des sociétés russes souscrivent des emprunts sur les marchés financiers occidentaux. Des investisseurs étrangers investissent en masse sur les marchés boursiers russes et des multinationales forment des coentreprises. Les grandes sociétés pétrolières et gazières sont florissantes. L'économie russe et les niveaux de vie reviennent à ce qu'ils étaient durant l'ère soviétique. Les dépenses de consommation explosent. Le taux de chômage passe sous la barre des 10 %. Les salaires et les arrérages sont payés. Les centres de recherche, les universités, les écoles et les établissements culturels reprennent leur lustre.
RépondreSupprimer... puis Poutine nationalise à nouveau le secteur pétrolier et gazier...
Le troisième volet de la stratégie de Poutine, c'est la reprise par l'État (la renationalisation) du secteur pétrolier et gazier. Au moyen d'achats et de rachats et à la suite de vérifications financières puis de confiscations des biens de gangsters-oligarques, la reprise en main par l'État russe de ce secteur d'une importance stratégique est un succès. Les sociétés d'État recréées forment des coentreprises avec les géants du pétrole de l'Occident et dominent les exportations russes en pleine période de pointe en demande d'énergie. La hausse des prix du pétrole aidant, pendant la décennie suivant la prise du pouvoir par Poutine, la Russie connaît un emballement des importations dû à la demande des consommateurs, allant des produits agricoles aux bijoux et voitures de luxe. Poutine consolide son appui électoral et pousse davantage l'intégration de la Russie aux marchés occidentaux.
En parallèle, l'Occident soutient les oligarques corrompus dans leur campagne anti-Poutine...
La stratégie d'expansion et de croissance de Poutine est tournée exclusivement vers l'Occident (USA et Union européenne) et non vers l'Orient (Asie et Chine) ou vers le Sud (Amérique latine).
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Derrière la victoire tactique initiale obtenue par Poutine en misant sur l'Occident, on voit poindre les vulnérabilités stratégiques de la Russie. Les premiers signes sont évidents avec le soutien de l'Occident aux oligarques corrompus dans leur campagne anti-Poutine et la diabolisation dans les médias du système judiciaire russe ayant poursuivi et condamné des gangsters-oligarques comme Mikhaïl Khodorkovski. Autre signe, le soutien financier et politique de l'Occident aux candidats néolibéraux de l'ère Eltsine s'opposant aux candidats du parti Russie unie. Il devient manifeste que les efforts de Poutine en vue de rétablir la souveraineté russe se heurtent aux plans de l'Occident visant à maintenir la Russie comme État vassal. L'Occident voit toujours sous un œil favorable l'âge d'or du pillage et de la domination sans borne de la période Eltsine lorsqu'il la compare à la Russie indépendante et dynamique de l'ère Poutine, en liant constamment le président russe à la défunte Union soviétique et au KGB.
RépondreSupprimer... et favorise les soulèvements aux frontières de la Russie
En 2008, les USA encouragent leur client, le président Saakachvili de la Géorgie, à envahir le protectorat russe qu'est l'Ossétie du Sud. C'est le premier signe majeur que l'accommodement de Poutine avec l'Occident est contre-productif. Les frontières territoriales de la Russie, ses alliés et ses sphères d'influence deviennent des cibles pour les Occidentaux. Les USA et l'UE condamnent la réaction défensive de Moscou, même si la Russie retire ses troupes de la Géorgie après avoir frappé fort.
La Géorgie n'est qu'une répétition générale militaire parmi plusieurs coups d'État planifiés et financés par l'Occident, qualifiés de révolutions de couleurs par certains, d'interventions humanitaires de l'Otan par d'autres. Dans les Balkans, le démantèlement de la Yougoslavie s'est fait à coup de bombes de l'Otan. L'Ukraine connaît plusieurs soulèvements de couleurs menant à la guerre civile sanglante en cours. Washington et Bruxelles interprètent la série de mesures conciliantes adoptées par Poutine comme un signe de faiblesse et se permettent d'empiéter encore plus sur la frontière russe et de faire tomber des régimes favorables à la Russie.
L'Ukraine constitue l'étape ultime du plan de déstabilisation
Au milieu de la deuxième décennie du nouveau siècle, les USA et l'Union européenne prennent une décision stratégique majeure pour fragiliser la sécurité de la Russie et affaiblir sa souveraineté : prendre le contrôle de l'Ukraine, évincer la Russie de sa base militaire de la mer Noire en Crimée, transformer l'Ukraine en avant-poste de l'Otan et couper les liens économiques de l'est de l'Ukraine avec la Russie, en premier lieu l'écoulement sur le marché russe d'armement militaire stratégique ukrainien. Le coup d'État est financé par l'Occident et les troupes de choc sont constituées de groupes d'extrême droite et de néonazis actifs en Ukraine. La junte de Kiev organise une guerre de conquête visant à éliminer les forces prodémocratiques luttant contre le coup d'État dans le sud-est de la région du Donbass, dont les Russes forment la majorité ethnique, et qui maintient des liens économiques avec la Russie, notamment dans le secteur de l'industrie lourde.
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Quand Poutine se rend compte finalement du danger manifeste pour la sécurité nationale de la Russie, son gouvernement rétorque en annexant la Crimée après la tenue d'un référendum populaire. Il commence aussi à donner asile et à assurer une voie de ravitaillement aux fédéralistes anti-Kiev assiégés dans l'est de l'Ukraine. L'Occident exploite les vulnérabilités dans l'économie russe, issues du modèle de développement préconisé par Poutine, et impose des sanctions économiques de grande portée visant à paralyser l'économie russe.
RépondreSupprimerFace aux sanctions occidentales et à la faiblesse intrinsèque russe, Poutine doit repenser son approche stratégique
Le militarisme effréné de l'Occident et les sanctions imposées contre la Russie mettent à nu plusieurs vulnérabilités significatives de la stratégie économique et militaire de Poutine. On y trouve :
- sa dépendance envers les oligarques économiques favorables à l'Occident pour promouvoir sa stratégie de croissance économique pour la Russie ;
- son acceptation de la plupart des privatisations de l'ère Eltsine ;
- sa décision de miser sur le commerce avec l'Occident, au détriment du marché Chinois ;
- son adhésion à une stratégie axée sur l'exportation du pétrole et du gaz naturel plutôt que sur l'établissement d'une économie diversifiée ;
- sa dépendance envers ses alliés oligarques requins de la finance, qui sont chargés de reconstituer et de diriger le secteur manufacturier de pointe, mais qui ne possèdent pas de véritable expérience dans le développement industriel, pas de véritables compétences financières, une quantité négligeable d'expertise technologique et aucun sens du marketing ; contrairement aux Chinois, les oligarques russes dépendent entièrement de la technologie, des marchés et des services financiers occidentaux. Ils n'ont pas fait grand-chose pour développer le marché intérieur, s'autofinancer en réinvestissant leurs profits ou augmenter la productivité en tirant avantage de la technologie et des travaux de recherche russes.
Dans le contexte des sanctions imposées par l'Occident, les alliés oligarques de Poutine forment son maillon le plus faible dans la formulation d'une réponse efficace.
Ils pressent Poutine de céder aux demandes de Washington tout en plaidant leur cause auprès des banques occidentales pour que leurs biens et leurs comptes soient dispensés de sanctions. Ils cherchent désespérément à protéger leurs actifs à Londres et New York. Bref, ils veulent à tout prix que le président Poutine abandonne les combattants de la liberté dans le sud-est de l'Ukraine et trouve un terrain d'entente avec la junte à Kiev.
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S'y dégage une contradiction dans la stratégie de Poutine consistant à travailler avec les oligarques économiques, soit ceux qui ont accepté de ne pas s'opposer à Poutine à l'intérieur de la Russie, mais qui ont tout de même transféré leur fortune colossale dans des banques occidentales, investi dans des projets immobiliers de luxe à Londres, Paris et Manhattan, et établi des loyautés à l'extérieur de la Russie. Ils sont en fait liés étroitement aux ennemis politiques actuels de Poutine. La victoire tactique de Poutine, qui s'est servi des oligarques pour mener à bien son projet de croissance en assurant la stabilité, est devenue une faiblesse stratégique dans la défense de la Russie contre des mesures de représailles économiques écrasantes.
RépondreSupprimerL'acceptation par Poutine des privatisations de l'ère Eltsine lui a assuré une certaine stabilité à court terme, mais a entraîné du même coup une fuite de capitaux massive vers l'étranger au lieu d'être investis dans des projets garantissant une plus grande autonomie. Aujourd'hui, la capacité du gouvernement russe à tirer parti de son économie pour en faire un moteur de croissance et à résister à la pression impérialiste est bien moindre que si l'économie avait été davantage sous la gouverne de l'État. Poutine aura bien du mal à convaincre les propriétaires privés des grandes industries russes à faire des sacrifices, car ils sont trop habitués à obtenir des faveurs, des subventions et des contrats publics. Qui plus est, comme leurs homologues des milieux financiers en Occident les pressent de rembourser leurs dettes et refusent de leur accorder de nouveaux crédits, les élites du secteur privé menacent de déclarer faillite ou de réduire la production et congédier des travailleurs.
La vague croissante d'empiétements militaires occidentaux aux frontières russes, la série de promesses non tenues concernant l'incorporation de l'Europe de l'Est à l'Otan et le bombardement, puis la destruction, de la Yougoslavie dans les années 1990 devraient avoir démontré à Poutine qu'aucune concession unilatérale, quelle qu'elle soit, n'amènera l'Occident à le considérer comme un partenaire légitime. Washington et Bruxelles sont inébranlables dans leur stratégie d'encerclement de la Russie et leur volonté de la maintenir dans son rôle de client.
Au lieu de se tourner vers l'Occident et d'offrir son soutien aux guerres des USA et de l'Otan, la Russie aurait été en bien meilleure posture de résister aux sanctions et aux menaces militaires actuelles si elle avait diversifié son économie et ses marchés en se tournant vers l'Asie, plus particulièrement vers la Chine, qui connaît une croissance dynamique et dont le marché intérieur, la capacité d'investissement et le savoir-faire technique sont en pleine expansion. On voit bien que la politique étrangère de la Chine ne s'accompagne pas de guerres, d'invasions d'alliés de la Russie et d'empiétement des frontières russes. La Russie a certes accru ses liens économiques avec la Chine en réaction aux menaces croissantes de l'Otan, mais elle a perdu beaucoup de temps et d'occasions au cours des 15 dernières années. Il faudra encore dix ans pour réorienter l'économie de la Russie, dont les principales industries sont toujours sous la coupe d'oligarques et de cleptocrates médiocres de l'ère Eltsine.
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La fermeture des marchés occidentaux a amené Poutine à se tourner vers la Chine, d'autres pays asiatiques et l'Amérique latine, pour trouver de nouveaux marchés et partenaires économiques. Mais sa stratégie de croissance repose encore sur les exportations de pétrole et de gaz naturel. De plus, la majeure partie des chefs d'entreprise du secteur privé ne sont pas de vrais entrepreneurs capables de mettre au point de nouveaux produits concurrentiels, d'y substituer la technologie et les apports russes et de détecter les marchés rentables. Les chefs d'entreprise russes de cette génération n'ont pas bâti leurs empires ou conglomérats à partir de rien. Ils se sont emparés d'actifs du secteur public et ont amassé leur richesse au moyen de contrats avec l'État et de rackets de protection. Moscou leur demande maintenant de trouver d'autres marchés à l'étranger, d'innover, d'être concurrentiels et de mettre fin à leur dépendance à la machinerie allemande.
RépondreSupprimerLa très grande majorité des gens qui forment la soi-disant classe des capitalistes industriels russes ne sont pas des entrepreneurs. Il s'agit davantage de collecteurs de loyers et d'amis bien pistonnés favorables à l'Occident, bien souvent des gangsters et chefs de guerre qui ont réussi tôt à contraindre leurs rivaux à abandonner toute velléité de mettre la main sur les trésors publics à prendre dans les années 1990. Bien que ces oligarques aient cherché à acquérir une respectabilité après avoir consolidé leurs empires économiques, en embauchant des agences de relations publiques pour polir leur image et des conseillers financiers pour les aider dans leurs décisions d'investissement, ils n'ont jamais démontré de capacité à rendre leurs entreprises concurrentielles. Ils sont toujours demeurés totalement dépendants des marchés de capitaux, de la technologie et des importations de l'Occident, ainsi que des subventions du gouvernement Poutine.
Ces rentiers capitalistes forment tout un contraste avec les dynamiques entrepreneurs publics et privés chinois, qui ont emprunté la technologie des USA, du Japon, de Taiwan et de l'Allemagne pour l'adapter et l'améliorer, et qui fabriquent maintenant des produits très concurrentiels. Quand les sanctions imposées par les USA et l'UE sont entrées en vigueur, l'industrie russe n'était pas prête à s'appuyer sur la production locale et le président Poutine a dû conclure des accords commerciaux et d'importation avec la Chine et d'autres sources d'approvisionnement.
La principale lacune de la stratégie économique de Poutine a été de miser sur l'Occident comme moteur de croissance pour ses exportations de pétrole et de gaz naturel.
Résultat : la Russie est dépendante des prix élevés des matières premières qu'elle exporte et des marchés occidentaux. C'est dans cette optique que les USA et l'UE exploitent la vulnérabilité de la Russie à la moindre baisse des prix mondiaux de l'énergie, ainsi qu'à sa dépendance aux coentreprises avec l'Occident, leur technologie d'extraction et leur équipement de forage.
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La politique de Poutine reposait sur une vision d'intégration économique avec l'Occident, de pair avec une coopération et des connexions politiques plus étroites avec les puissances de l'Otan. Le cours des événements prouve que ce postulat était erroné : la coopération des USA et de l'UE est tactique et repose sur des concessions asymétriques, voire unilatérales, de la part de la Russie, notamment en restant disposée à sacrifier ses alliés traditionnels dans les Balkans, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et, surtout, dans le Caucase. Dès que la Russie a commencé à faire valoir ses intérêts, l'Occident s'est montré hostile et antagoniste. Depuis que la Russie s'est opposée au coup d'État mené à Kiev, l'objectif de l'Occident est de renverser le gouvernement Poutine. L'offensive en cours de l'Occident contre la Russie n'est pas éphémère, c'est le début d'une confrontation économique et politique prolongée allant en s'intensifiant.
RépondreSupprimerMalgré sa vulnérabilité, la Russie n'est pas sans ressources et est capable de résister, de défendre sa sécurité nationale et d'assurer l'essor de son économie.
Conclusion : qu'est-ce que la Russie doit faire pour s'en sortir ?
D'abord et avant tout, la Russie doit diversifier son économie. Elle doit elle-même transformer ses matières premières et investir à fond dans la substitution des importations occidentales par la production locale. Privilégier les échanges commerciaux avec la Chine est un pas dans la bonne direction, mais la Russie doit éviter de reprendre la structure commerciale du passé, qui consiste à échanger des matières premières (pétrole et gaz naturel) contre des produits manufacturés.
Deuxièmement, la Russie doit renationaliser son secteur bancaire, son commerce extérieur et ses industries stratégiques, en mettant fin aux loyautés politiques et économiques douteuses et au comportement de rentier de la classe des capitalistes privés dysfonctionnels en place. Le gouvernement Poutine doit se débarrasser des oligarques au profit des technocrates, passer des rentiers aux entrepreneurs, laisser tomber les spéculateurs, qui investissent en Occident l'argent gagné en Russie, en misant plutôt sur la coparticipation des travailleurs. Autrement dit, il doit intensifier le caractère national, public et productif de l'économie. Prétendre que les oligarques qui demeurent en Russie et qui proclament leur loyauté au gouvernement Poutine sont des acteurs économiques légitimes ne suffit pas. Ils ont généralement retiré leurs investissements en Russie, transféré leur fortune à l'étranger et remis en cause l'autorité légitime de l'État sous la pression des sanctions occidentales.
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Ce qu'il faut à la Russie, c'est une nouvelle révolution économique et politique, qui amènera le gouvernement à reconnaître l'Occident comme une menace impérialiste et à compter sur la classe ouvrière organisée russe plutôt que sur des oligarques douteux. Le gouvernement Poutine a tiré la Russie de l'abîme et restauré la dignité et le respect de soi aux Russes du pays et à l'étranger en tenant tête à l'agression occidentale en Ukraine. À partir de maintenant, le président doit aller de l'avant et démanteler au complet l'État cleptomane de l'ère Eltsine, en misant sur la réindustrialisation, la diversification de l'économie et la mise au point de sa propre haute technologie.
RépondreSupprimerPar-dessus tout, la Russie doit mettre en place de nouvelles formes de démocratie populaire pour assurer la transition vers un État souverain anti-impérialiste dont la sécurité est assurée. Le président Poutine a l'appui de la grande majorité du peuple russe, il dispose du corps professionnel et scientifique qu'il faut, il a des alliés en Chine et parmi les pays du BRICS, et il a la volonté et le pouvoir de faire ce qui s'impose.
La question demeure de savoir si Poutine va remplir sa mission historique ou si, par crainte ou indécision, il va capituler devant les menaces d'un Occident en déclin, devenu dangereux.
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/21/en-quoi-la-russie-est-elle-vulnerable-aux-sanctions-ainsi-quaux-incursions-militaires-de-lunion-europeenne-et-des-usa/
La Russie et l'Arabie saoudite contre des prix du pétrole "politisés" - Lavrov
RépondreSupprimer21 Novembre, 2014 14:24
Moscou et Riyad deux veulent voir les prix du pétrole qui réagissent aux forces du marché, et non à la géopolitique de la flexion musculaire, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a déclaré vendredi.
"L'Arabie saoudite et la Russie estiment que le prix devrait être axée sur le marché et laisser l'offre et la demande jouent un rôle décisif. Nous et nos partenaires saoudiens sommes contre l'évolution des marchés à la suite de régimes politiques ou géopolitiques ", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de nouvelles après la tenue d'entretiens avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal à Moscou.
Les deux ont convenu de poursuivre la coopération sur l'énergie et les questions liées au marché du pétrole, a déclaré M. Lavrov.
Les commentaires du ministre des Affaires étrangères passent avant la réunion de l'OPEP le 27 Novembre à Vienne, en Autriche, qui peut voir une réduction de la production pour augmenter les prix du pétrole.
Brent a augmenté de 2,03 % à $ 80,94 le vendredi, la première fois qu'il a franchi le seuil $ 80 depuis le 13 Novembre.
Par 14:00 MSK Brent a augmenté de 1,6 % à $ 80,60 le baril, selon le système d'échange de ICE. Depuis Juin, le prix du baril de Brent a chuté d'environ 30 %.
Dans l'ensemble, les prix du pétrole ont fortement chuté depuis Brent plafonné à 115 dollars le baril en Juin. À la mi-Octobre les prix étaient tombés à 84 $ et le 13 Novembre a atteint un nouveau nadir à $ 77,50 le baril.
Source: Investing.com
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Rafael Ramirez dit, il est assez clair qu'il ya des tentatives de nuire à la Russie, l'Iran et d'autres pays producteurs de pétrole en manipulant les prix du pétrole.
"Il est une position géopolitique particulière de certains acteurs politiques puissants dans le monde. Mais l'intérêt commun de tous les pays producteurs de pétrole est d'avoir un prix juste. Nous croyons que sa 100 dollars le baril ", a déclaré Ramirez à Caracas vendredi.
Beaucoup de pays de l'OPEP ont besoin d'un prix supérieur à 75 $ le baril pour garder leurs budgets nationaux équilibrés.
Si les prix du pétrole restent en dessous de 80 dollars le baril, les pays producteurs de pétrole continueront à ressentir la pression économique, car pour beaucoup d'huile de vente de moins de 80 $ le baril est rentable.
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Les pays exportateurs de pétrole fondent leurs budgets sur les prix du pétrole. L'Iran a besoin d'un prix à 140 $ le baril pour équilibrer son budget, alors que l'Arabie saoudite a besoin d'un prix de $ 90,70 le baril, Qatar $ 77,60 le baril, et les Emirats Arabes Unis $ 73,30 le baril.
RépondreSupprimerPas une «guerre des prix»
L'Arabie saoudite est l'un des principaux voix parmi les 12 membres de l'OPEP, et a temporairement cessé d'intervenir dans le marché du pétrole alors que son économie peut résister à la baisse des prix.
Beaucoup de spéculations a été ballotté que l'Arabie saoudite est intentionnellement baisser les prix pour faire sortir la domination américaine dans le marché du brut, qui le ministre du Pétrole Ali al-Naimi rejette comme non-sens.
Russie est pas membre de l'OPEP et ne sera pas avoir une présence officielle à des pourparlers de jeudi, mais PDG de Rosneft Igor Setchine se réunira avec des partenaires en provenance du Venezuela, le mardi, et ministre de l'Energie Alexandre Novak de la Russie sera également présent.
La chute des prix du pétrole ont atteint la monnaie russe dur; en Novembre le rouble a perdu près de 45 % de sa valeur avant de se redresser légèrement. Le vendredi à 15: 30MSK le rouble amélioré à 45,52 contre le dollar, et 56,59 contre l'euro.
Le 7 Novembre, le rouble a atteint son niveau record de 60 roubles à l'euro, et effleura juste au-dessus de 48 par rapport au dollar. Peu de temps après la Banque centrale a annoncé qu'elle abolissait interventions automatiques de change, pour protéger le rouble de forte spéculation.
http://rt.com/business/207643-politicized-oil-prices-lavrov/
Comment l'Arabie Saoudite utilise son pétrole comme une arme politique
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
19 nov. 2014
« Ayant travaillé à Washington pendant près d’une décennie, j’éprouve une totale aversion pour les théories du complot. Mon expérience, c’est que l’erreur humaine et la faillibilité expliquent bien plus de choses. Mais j’ai finalement trouvé une théorie du complot à laquelle je peux souscrire : l’accord secret chuchoté entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite sur la géopolitique de la politique énergétique me semble être bien réel», écrit le Docteur John Hulsman, un spécialiste de politique internationale sur le site de City A.M.
Il rappelle que le cours du baril de pétrole est maintenant inférieur à 80 dollars, son point le plus bas depuis 4 ans. Un cours aussi bas soulève des questions. Pourquoi l'Arabie Saoudite n’a-t-elle rien fait pour juguler cette baisse? Le pays pourrait limiter sa production pour stabiliser les cours mondiaux de l’or noir, afin de mieux s’adapter à l’affaiblissement de la demande en Europe et en Asie, et tenir compte de l’arrivée du pétrole de schiste américain sur le marché.
Pour Hulsman, deux hypothèses pourraient expliquer l’inertie des Saoudiens :
Soit ils suivent la règle de John D Rockefeller, qui, lorsqu’il était confronté à un nouveau concurrent, continuait de pomper frénétiquement pour faire baisser les cours, afin d'étouffer le nouvel arrivant en l’empêchant de réaliser des profits. Une telle stratégie pourrait être destinée à tuer dans l’œuf les producteurs de pétrole de schiste américains. En effet, ces derniers ne réalisent des bénéfices que lorsque les cours dépassent 80 dollars le baril, en raison des lourds investissements qu’ils ont réalisés pour leur exploitation. Comme les Saoudiens détiennent d’importantes réserves de pétrole, ils pourraient supporter sans problème un cours aussi faible pendant plusieurs années.
Mais plus vraisemblablement, ils reproduisent ce qui s’est produit dans les années 1980, lorsque Riyad avait signé un accord secret avec le président américain de l’époque, Ronald Reagan, pour détruire l’Union Soviétique. Cette hypothèse est d’autant plus plausible que John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, a rencontré le roi Abdallah de l’Arabie Saoudite le 11 septembre dernier. D’après des rumeurs, ils auraient conclu un accord qui prévoirait le maintien de la production actuelle pour étrangler l’Iran, l’ennemi juré des Saoudiens. Les Américains seraient également gagnants, parce qu’au cours de ce processus, les Iraniens pourraient être contraints de conclure un accord avec Washington sur la question du nucléaire. De plus, les Américains et les Saoudiens feraient d’une pierre deux coups, en nuisant à la Russie à laquelle ils sont tous deux opposés, les premiers sur la question de l’Ukraine, et les derniers, parce qu’elle soutient le régime de Bachar el-Assad en Syrie.
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Selon le FMI, les Saoudiens réalisent un bénéfice sur leurs ventes de pétrole lorsque le cours du baril dépasse les 84 dollars. Mais pour les Russes, ce seuil est fixé à 100 dollars, et pour les Iraniens, il s’établit à 153 dollars, ce qui signifie que ces deux ennemis des Saoudiens subiront les conséquences nocives de la faiblesse des cours avant même que celle-ci n’affecte l’Arabie Saoudite, compte tenu des immenses réserves du pays.
RépondreSupprimerEnfin, les Saoudiens ont rappelé au monde qu’ils demeurent une force sur laquelle chacun doit compter, en particulier l’Administration Obama. Sur ce point, ils espèrent bien convaincre Obama d’intervenir davantage qu’il ne le souhaiterait en Syrie.
http://www.express.be/business/fr/economy/comment-larabie-saoudite-utilise-son-petrole-comme-une-arme-politique/209341.htm
« Les signes incontestables de la faillite en cours de la France… »
RépondreSupprimerMes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Il y a la réalité fantasmée, celle que l’on aimerait avoir, le doux rêve, et puis il y a la triste réalité des faits que l’immense majorité ne veut pas voir.
Il y a deux notions de psychologie humaine à avoir en tête lorsque l’on aborde ce type de sujet. La première c’est celle « d’aveuglement volontaire » ou le sujet rejette volontairement tous les faits qui le dérangent dans son confort quotidien. Penser que la France va faire faillite est tellement effrayant que l’on préfère ne pas voir, on fait « l’autruche » comme le dit si bien le langage populaire, la tête dans le sable et le derrière prêt à recevoir un bon coup de pied… Mais au moins, on ne le voit pas venir avec angoisse.
La deuxième notion dont je parlais dans l’article d’hier est le biais dit de « conformité », où l’on veut tous se ressembler pour se sentir accepté par le « groupe ». La pensée exprimée sera donc toujours la pensée consensuelle du groupe ou la pensée que l’on pense que le groupe peut entendre. C’est ce biais qui explique le « consensus » ou la « pensée unique » ou les propos lénifiants dont nous sommes abreuvés.
Lorsque vous prenez en compte ces deux éléments, vous obtenez une écrasante majorité de gens qui « font » le consensus et qui, pour ne pas voir la réalité froide et monstrueuse, vont s’aveugler volontairement et développer une pensée unique stérilisante et la défendre bec et ongle. Celui qui dit la réalité des faits devient l’ennemi du groupe que le groupe va chercher à abattre. Le message est inaudible.
C’est ce que nous vivons avec nos proches, notre familles, nos amis, nos collègues de travail.
Les signaux faibles d’une faillite déjà en cours sont désormais parfaitement visibles.
Il y a quelques années, on me demandait souvent quels seraient les signes avant-coureurs de l’effondrement et de la faillite de notre pays. J’ai toujours répondu que je ne savais pas mais qu’on les reconnaîtrait d’une façon évidente. Avec une certitude absolue. Un peu comme la fille qui va devenir votre épouse. Le choix est une évidence tellement l’amour est grand et tout aussi évident… Bon, la suite va être nettement moins romantique.
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Ces signaux faibles, ces indices précurseurs d’une faillite déjà entamée et inéluctable, sont désormais là, sous nos yeux. Ils s’étalent à longueur de grands titres de presse mais, entre le biais de conformité et d’aveuglement volontaire sans oublier l’immédiateté de l’information jamais analysée où un titre chasse tout aussi vite l’autre en mélangeant aussi bien l’économique que le people, dans un monde où tout se vaut, où il n’y a plus de hiérarchie de degré d’importance, évidemment l’immense majorité passe complètement à côté et ne le voit même pas. La majorité veut continuer son doux rêve le plus longtemps possible. On ne peut pas leur en vouloir, mais leur réveil sera très douloureux. Je constate néanmoins que si nous ne devons pas leur en vouloir, l’inverse n’est pas vrai et, bien souvent, ils nous en veulent beaucoup de vouloir mettre fin à leurs illusions, comme ces enfants gâtés qui voudraient encore croire au Père Noël et ne veulent surtout pas grandir.
RépondreSupprimerJe vous livre donc ici quelques exemples, tous parfaitement vrais et qui se déroulent là, maintenant, tout de suite sous vos yeux ébahis… Il suffit juste de les mettre bout à bout, de les prendre ensemble et pas séparément entre deux histoires de Nabilla ou de terrorisme islamique et vous verrez qu’ils pointent tous exactement dans la même direction : celle de caisses totalement vides pour l’État, de caisses tellement vides, qu’en réalité la question n’est même plus de savoir si l’État va ou pas faire faillite mais quand l’État sera obligé de le reconnaître et quelles seront les modalités de renégociation de notre dette. Ce n’est pas pour dans 20 ans. Ce n’est pas pour aujourd’hui non plus mais vraisemblablement pour 2015 et plus probablement que nous ne pourrons sans doute pas passer le budget 2016.
Joëlle, instit sans salaire, dépannée avec des bons alimentaires
« Les enseignants stagiaires de l’école supérieure de professorat et de l’éducation de Livry-Gargan ont manifesté ce mardi.
La grogne s’intensifie en Seine-Saint-Denis. Ce mardi plus de 300 jeunes professeurs des écoles stagiaires manifestaient à Livry-Gargan. Ils devraient être plus nombreux encore à se rassembler mercredi devant la direction académique de Bobigny. Ce qu’ils réclament ? Une révision de leur formation, mal adaptée, mais aussi le versement des salaires de certains de leurs collègues qui n’ont toujours pas été payé depuis la rentrée… »
Officiellement, c’est toujours la faute « aux problèmes informatiques » ou aux retards administratifs, la réalité c’est que tout le monde se fout de tout et qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses. Alors on refile des tickets resto aux instits… Pathétique état de la France.
Source Le Parisien ici
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L’armée va revendre son matériel à une entreprise privée pour le louer…
RépondreSupprimerComme nous n’avons plus un radis, nos armées vont tout simplement revendre leur matériel à des sociétés privées (Macron est très pour et Michel Sapin très contre et Hollande a donné raison à Macron). L’armée va donc percevoir quelques milliards de ces ventes tout de suite, ce qui va boucher un trou de plus de 2 milliards d’euros dans le budget de la défense, puis les armées vont payer un « loyer » une location pour leur matériel… Résultat : l’année prochaine, il faudra trouver autre chose pour boucler le budget… Plus d’argent et pathétique état de la France.
Source Les Échos ici
Baisse de 30 % des retraites complémentaires des fonctionnaires
« Selon l’information diffusée par FranceInfo, une mauvaise surprise pour 110 000 fonctionnaires en retraite. Leur complément de retraite sera amputé d’un tiers dès l’an prochain. Une décision de l’UMR, l’Union mutualiste retraite qui doit être entérinée mardi après-midi au cours d’une assemblée générale de cette mutuelle qui propose une épargne retraite facultative aux fonctionnaires essentiellement. » 30 % mes chers amis, ce n’est pas rien… Au cas où vous auriez un doute, il n’y a juste plus de pognon. Fini. Terminé et c’est maintenant.
Source ici
Agirc… les caisses de retraites des cadres, en faillite !
« L’information n’est pas nouvelle : nous vous en parlions déjà le 11 octobre… 2012 dans notre Ecodigest titré « Retraites complémentaires, fin de partie en 2017 ? Ce jour là, les partenaires sociaux – syndicats et patronat – devaient se réunir pour changer ce qui pouvait l’être. Seulement voilà, quasiment rien n’a été fait, à part un gel de la revalorisation des pensions, et en novembre 2014 nous pouvons encore écrire ici que l’AGIRC risque la banqueroute en 2017-2018. Exactement comme en 2012, mais deux ans plus tard. »
Il n’y a plus d’argent et la faillite c’est maintenant.
Source Économie Matin ici
Police et gendarmerie… chronique d’une catastrophe annoncée !
Alors que « plusieurs milliers de policiers ont défilé aujourd’hui à Paris pour dénoncer leurs conditions de travail et « le mal-être » dans la police, une initiative rare pour ce corps de métier », cet autre article du Figaro nous apprend que les véhicules d’intervention de nos forces de l’ordres sont à bout de souffle et qu’il n’y a tout simplement plus d’argent pour en acheter… à côté de ça on soutien à bout de bras Renault et ses véhicules électriques qui n’ont aucune utilité en les subventionnant à hauteur de 10 000 euros pièces…. Pathétique état de la France.
Source Le Figaro ici et ici
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Il ne s’agit là que de quelques exemples, volontairement je n’ai pas abordé le corollaire de cet absence d’argent, à savoir l’augmentation de toutes les taxes et impôts. L’État ira, pour survivre, jusqu’au bout de sa logique mortifère. Incapable de nous réformer depuis 50 ans, vivant sur l’héritage des Trente Glorieuses qui ne sont plus qu’un vague souvenir, soumis à la pression de l’arrivée de centaines de milliers de nouveaux retraités chaque année à qui l’on demande environ 12 mois avant d’être en mesure de leur verser leur première pension, croulant sous le poids de décennies de dettes accumulées, étouffant sous une fiscalité qui sera de plus en plus prégnante jusqu’à tuer toute activité économique, ayant perdu notre souveraineté monétaire et budgétaire, notre pays est tout simplement factuellement financièrement condamné à la faillite et elle a, sous vos yeux, déjà commencé.
RépondreSupprimerIl n’y a aucune raison d’espérer. C’est terminé. System failure… Global reset… Insert gold coins to restart… Error 404… Fatal error…
Pour le comprendre en musique, relisez cet article en écoutant le clip Skyfall (effet fin du monde garanti!!) « This the end » c’est ici !
Il est déjà trop tard, préparez-vous.
À demain… si vous le voulez bien !!
Charles SANNAT
http://www.lecontrarien.com/les-signes-incontestables-de-la-faillite-en-cours-de-la-france-21-11-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=d67f9e4073-daily_newsletter_2014_11_21&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-d67f9e4073-45320805
Caché dans un rapport de la Banque Mondiale et du FMI: 'l'économie n'a pas un problème conjoncturel, mais structurel'
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
19 nov. 2014
Le ralentissement de la croissance de l’économie mondiale n’est pas de nature cyclique mais structurelle, et les taux de croissance que nous avons connus depuis les années nonante du siècle dernier appartiennent au passé. C’est la conclusion d’un rapport discret coécrit par la Banque mondiale et le FMI, et publié dans le numéro de décembre du magazine du FMI « Finances & Développement ».
Nous avons assisté à de profonds changements dans l'économie depuis 2008 : la croissance des transactions commerciales internationales a fortement chuté, et sur les deux dernières années, le commerce mondial a connu une croissance plus faible que l'ensemble de l'économie.
Le rapport rappelle que des économistes ont évoqué la fin de l’ère de « l’hyperglobalisation », une période au cours de laquelle le commerce mondial progressait à un rythme deux fois plus rapide que celui de la croissance économique. Certains expliquent que ce phénomène est cyclique, et qu’il provient de la crise économique, notamment au sein de l’UE, et que le commerce mondial repartira lorsque les problèmes de l’Europe seront résolus. On a également attribué le développement plus lent des échanges internationaux au ralentissement de la libéralisation des économies au cours des dernières années.
Cependant, pour d’autres, le ralentissement actuel est purement structurel, et ils pensent que la progression des échanges internationaux ne stimulera plus la croissance comme elle le faisait jusqu’à maintenant. Au cours des dernières années, la Chine, qui domine le monde sur le plan des échanges commerciaux, a mené une politique destinée à favoriser la construction d’usines sur son territoire, aidée en cela par des apports massifs de capitaux étrangers qui ont permis l’amélioration de sa chaîne d’approvisionnement domestique. En conséquence, le pays est mieux à même de satisfaire sa demande intérieure, et les importations ont chuté. Ainsi, alors que les pièces détachées représentaient plus de 60% des exportations chinoises en 1993, elles n’en représentent plus que 35% aujourd’hui.
L’adoption de ce nouveau modèle économique a impulsé un changement radical pour la Chine elle-même, mais aussi pour le monde. Il implique que le ralentissement du rythme de croissance des échanges commerciaux mondiaux a un impact sur la croissance mondiale, et conforte l’hypothèse que la croissance molle de nos économies est un « nouveau normal ».
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En 2008, le monde était donc non seulement la victime d'une crise économique, mais aussi d’un changement économique profond. Ce nouveau normal de croissance plus faible qui ne peut plus être stimulé par de la dette est aussi menacé par la révolution technologique, et notamment par l’impact de la robotique et des imprimantes 3D. Nous sommes les témoins d'une nouvelle révolution économique mondiale.
RépondreSupprimerDans ce contexte, on peut s’interroger sur la pertinence du millier de mesures que les dirigeants des pays du G20 ont annoncées la semaine dernière pour stimuler la croissance mondiale, notamment l’injection de 2.000 milliards de dollars dans l’économie, pour ajouter 2,1% au taux de croissance déjà prévu pour les pays membres du groupe pour 2018.
« Après que Bruxelles et les dirigeants des soi-disant économies « saines » du Nord ont sacrifié l’Europe du Sud sur l'autel de leur mégalomanie, le G20 fait de même avec les économies émergentes et le reste du monde encore plus pauvre. L'ancien « monde riche » est pris au piège dans ses propres rêves et modèles erronés et les seuls endroits qui restent pour soutirer un semblant de croissance sont les pays les plus faibles. Une nouvelle version de l'Empire romain.
Si les pays du G20 étaient capables de faire croître la croissance de 2,1% avec la même facilité avec laquelle ils ont émis leurs rapports ce weekend, ils l'auraient déjà fait il y a bien longtemps. Le fait que cela ne se soit pas produit signifie simplement qu’ils ne pourront pas le faire cette fois-ci non plus », écrit Raúl Ilargi Meijer du blog The Automatic Earth.
http://www.express.be/business/fr/economy/cache-dans-un-rapport-de-la-banque-mondiale-et-du-fmi-leconomie-na-pas-un-probleme-conjoncturel-mais-structurel/209333.htm
Le progrès sera forcément pour les autres qui en ont pas ! Passer en Chine de la bicyclette à la voiture est un progrès, passer en Chine de la bougie à l'électricité est aussi un progrès, mais, de tout çà, nous l'avons déjà. Alors, acheter une seconde machine à laver ? Un autre frigo/four/voiture ? Pourquoi ? On l'a déjà ! On est donc entré dans l'ére gadget afin de 'différencier' un produit de l'autre par l'apport de la couleur sur un produit blanc, ou d'un truc bitogneau en plus qui 'fait classe' ou d'un programme qui permet aux heureuses ménagères de programmer un objet électrique de cuisine 15 ans à l'avance !
SupprimerIl faut voir les choses en face: le progrès a une fin. Les machine-outils, les robots travaillent à notre place 24/24h et 7/7 j gratos ! Où peut-être le progrès ? Les remplacer par des humains ? Certainement pas ! Mais de quoi allons nous vivre ? Mais... du travail de nos esclaves électrique ! Ils fabriquent des trucs de moins en moins cher et la vie est de plus en plus chère ! Cherchez l'erreur ! Qui met des taxes à ne plus savoir qu'en foutre ? Des impôts qui ne servent à rien ? Tout est fait pour ruiner le peuple ! Le seul progrès souhaitable est de virer les Dirigeants mafieux qui tuent de partout des millions de gens et rigolent après de la misère des autres !
Poutine et la Russie, un homme et son pays
RépondreSupprimerIvan Blot
Polemia
ven., 21 nov. 2014 13:48 CET
La politique de la Russie est dominée aujourd'hui par la stature de Vladimir Vladimirovitch Poutine. Cet officier a repris en main un Etat entré en déliquescence après la chute de l'URSS. Dans son livre Poutine paru chez Calmann-Lévy, Frédéric Pons (**) raconte les origines de Poutine et sa jeunesse. « Tout commence à Saint Petersbourg » écrit-il. Le tsarisme moderne a commencé là avec Pierre Le Grand. La révolution bolchevique aussi.
Poutine est né à Saint Petersbourg qui est un double symbole : l'ouverture vers l'Europe et la résistance à l'ennemi (le Troisième Reich). Deux frères de Poutine sont morts pendant la guerre et sa mère a échappé à la mort de justesse.
Le souvenir de la Seconde Guerre mondiale reste fort en Russie. Mais cela n'entraine aucune haine à l'égard de l'Occident en général et de l'Allemagne en particulier. Poutine a appris l'Allemand. Son rêve était d'être un agent secret comme dans le film de l'époque soviétique « le glaive et le bouclier » ou le héros à lui seul sauve son pays. Il a réitéré plusieurs fois l'idée que la Russie est européenne : à Sotchi, lors de la réunion annuelle du Club de Valdaï, Le président Poutine a dit : « Certains disent que la Russie tournerait le dos à l'Europe (...) permettez de dire que ce n'est absolument pas le cas ». Poutine avait fait mettre un portrait de Pierre le Grand dans son bureau d'adjoint au maire de Saint Petersbourg chargé des relations internationales.
Frédéric Pons considère que le comportement de Poutine est marqué par sa formation aux arts martiaux. (1) « Avec le judo, sa vie bascule, son caractère s'affirme. Il prend confiance en lui. Il se forge pour sa vie d'adulte, une conception totalement martiale des rapports humains, une capacité certaine à la confrontation physique et psychologique qui lui servira des années plus tard, dans ses rapports avec les adversaires. Pratiqué à un très haut niveau, il est champion de Leningrad en 1976, le judo lui a donné ce sens tactique aigu qui surprendra tant de ses interlocuteurs dans ses relations internationales. Il lui permet de jauger et d'agir sans jamais rien révéler de ses propres faiblesses ou de sa pensée profonde. Poutine déclare : « Le judo n'est pas seulement un sport. C'est une philosophie. C'est le respect de vos ainés et de vos adversaires. Ce n'est pas pour les faibles. Tout dans le judo est instructif ». Toujours selon Pons, « C'est grâce à ce club de judo que Poutine découvre le Traité des cinq Roues », un ouvrage fondamental pour sa formation politique. Ecrit par le Japonais Miyamoto Musashi (1584-1645), célèbre samouraï, considéré comme un des maîtres de la tradition du Bushidô (« bushi signifie " guerrier " et dô, la " voie "»), ce traité de stratégie est aussi un manuel de comportement pour la vie quotidienne. Les textes présentent ce que pourrait être la voie de la sagesse dans l'action, les principes essentiels pour pouvoir gagner : conserver la maitrise de soi et chercher à vaincre sans combattre. Il complètera cette formation par le droit à l'université et la formation propre au KGB. Il fait une thèse d'économie sur le port de Saint Petersbourg.
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Il devient ensuite directeur du FSB mais aussi responsable des relations entre le Kremlin et les régions avant que Boris Eltsine lui demande d'être Premier ministre.
RépondreSupprimerEn 1999 Poutine publie un texte sur le site du gouvernement russe, La Russie au tournant du millénaire, qui donne ses principales idées à l'époque. Il y parle de « l'inanité historique du communisme (...), ce fut un couloir aveugle, loin du courant dominant de la civilisation » (2). Il se prononce contre la restauration d'une idéologie officielle car, selon lui, il ne faut pas consensus forcé. Le consensus est cependant nécessaire mais doit venir de l'ancrage dans les valeurs traditionnelles, notamment le patriotisme. Poutine manifeste une grande confiance dans le peuple : « La majorité des Russes font preuve de plus de sagesse et de responsabilité que beaucoup d'hommes politiques. Les Russes veulent la stabilité (...) et la possibilité de faire des projets pour eux-mêmes. Pour cela, il faut un Etat fort mais pas totalitaire. L'économie ne doit pas se replier en autarcie et il faut faciliter les investissements étrangers. » Tout cela reste valable aujourd'hui.
L'oligarchie financière au pouvoir
Poutine observe sous la présidence d'Eltsine la mainmise des oligarques richissimes sur la Russie et l'effondrement de l'État et de l'économie. Dans son livre, Frédéric Pons (3) parle de ces oligarques parvenus et prêts à tout qui sans grand effort ont récupéré les anciennes entreprises soviétiques. Il raconte notamment qu'en 1990 Bérézovski a proposé un pot de vin pour ouvrir la première station service de Léningrad. A sa stupéfaction, le fonctionnaire refuse : c'est Poutine. Bérézovski veut contrôler le pouvoir et fait éliminer Primakov. Il pousse Eltsine à choisir Poutine comme premier ministre. Le grand voleur comme il s'appelait lui-même commet l'erreur fatale. Président d'Aéroflot, il fait envoyer 80% des bénéfices à Lausanne où l'argent disparait. Il devient un moment secrétaire général du Conseil de sécurité russe et député dans le Caucase. Il deviendra un partenaire des gangs tchtéchènes. En 2001, il s'exile en Grande Bretagne. Il créé le « parti Russie libérale » et finance toutes sortes de gens anti poutine. Pons évoque la thèse de Lougovoï qui pense que Bérézovski, comme Litvinenko étaient des agents britanniques du MI 6 et que ce sont les anglais qui les ont fait assassiner : Bérézovski voulait rentrer en Russie et se faire pardonner et il aurait pu révéler des secrets à Poutine. Cela n'empêche pas feu Gérard de Villers dans un SAS d'accuser Poutine d'avoir tué Bérézovski, sans la moindre preuve.
Un autre exemple est Mikhail Khodorkovski condamné à vie, notamment pour avoir mandaté des gens pour assassiner des gens qui concurrençaient son entreprise de pétrole Ioukos, notamment le maire de Nefteougansk. En prison, Khodorkovski est soutenu par l'Occident et peut donner des interviews. Il est finalement gracié par Poutine et part alors en Suisse.
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Il est frappant de voir comment les Occidentaux ont soutenu les oligarques les plus véreux et l'on se souvient de la formule de De Gaulle : « les Américains jouent la carte de la pourriture mais un jour, la pourriture les engloutira. » (Peyrefitte : c'était De Gaulle). On se souvient aussi de ce mot du président Roosevelt à propos du dictateur du Nicaragua Somoza « he may be a son of a bitch but he is our son of a bitch » (c'est peut-être un fils de pute mais c'est le nôtre ! ») Certains contestent et disent que Roosevelt parlait de Trujillo. Cela ne change rien aux mœurs de la diplomatie américaine.
RépondreSupprimerBref, le triomphe de la troisième fonction en Russie est aussi le triomphe des mafieux. Il faut donc expliquer ce que c'est que le modèle des trois fonctions que nous utilisons ici.
Le modèle des trois fonctions
L'académicien français Georges Dumézil a montré que les populations indo-européennes dont nous sommes issues avaient une conception tripartitionnelle de la société : la société était divisée en une fonction souveraine bipartite (une branche juridico politique et une branche religieuse), une fonction guerrière et une fonction chargée de la production et de la reproduction.
Dans Homère, le mythe de la guerre de Troie débute par la faute de Paris, noble troyen. Il voit arriver devant lui trois déesses, une par fonction : Héra représente la fonction souveraine, Athéna la fonction guerrière et Aphrodite, la déesse de l'amour, la troisième fonction. Paris doit remettre une pomme d'or à la plus belle et il choisit Aphrodite. Il entraine alors Troie dans la ruine car les déesses de la souveraineté et de la guerre vont se venger et prendront le parti des Grecs contre les Troyens.
Il ne faut pas inverser la hiérarchie des fonctions, telle est la leçon du mythe. Il faut aussi un équilibre à l'intérieur des fonctions.
Les États fascistes sont morts d'avoir mis la fonction guerrière au-dessus de tout. Les États occidentaux ont tendance aujourd'hui, sous l'impulsion des États-Unis, à faire dominer la troisième fonction. La religion est marginalisée. La politique est oligarchique. La fonction guerrière, militaire, est aussi marginalisée. Au sein de la troisième fonction, la sous fonction marchande l'emporte sur la sous fonction familiale. La démographie s'effondre. L'économie devient le sens de la vie. C'est le Gestell ou arraisonnement utilitaire des hommes, selon le philosophe Heidegger.
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L'inversion de la hiérarchie des fonctions s'accompagne d'une mutation anthropologique très inquiétante. De même qu'il y a trois fonctions sociales selon le modèle de Dumézil, il y a trois parties au sein de l'âme humaine qui correspondent aux trois parties du cerveau : le cerveau rationnel qui commande le calcul abstrait est propre aux hommes mais il tire son énergie du deuxième cerveau propre aux mammifères. C'est l'alliance de ces deux cortex qui fait l'homme civilisé. Cette alliance permet en effet de maitriser le cerveau reptilien qui commande aux instincts de base et qui est naturellement chaotique chez l'homme. La domination de la troisième fonction sociale s'accompagne d'une « libération » du cerveau reptilien avec l'aide du cerveau rationnel. Le cerveau des sentiments humains, de l'amour mais aussi de l'héroïsme est marginalisé car « irrationnel » et contraignant. Ce processus mène à la déshumanisation de l'homme.
RépondreSupprimerC'est ce qui s'est passé en Russie lors de la chute du communisme. Les fonctions souveraines et guerrières, accaparées par le parti communiste, se sont effondrées. La troisième fonction économique et chaotique a pris le dessus comme nous l'avons vu ci-dessus. La natalité s'est effondrée, la criminalité est partie en hausse, la mortalité a augmenté, fait unique dans un pays développé. L'économie elle-même a chuté car elle a besoin d'un cadre stable.
La chance de la Russie, qui ne fut pas celle de l'Ukraine est qu'elle avait de longue date une forte tradition militaire. C'est le milieu des officiers qui est arrivé à contrôler les oligarques et le président Poutine en est l'émanation. La Russie actuelle a rétabli la hiérarchie des trois fonctions. La sous fonction religieuse est réapparue et collabore avec l'État. Le président et le patriarche incarnent cette double fonction souveraine. La fonction militaire a été revalorisée. En même temps, les valeurs des deux premières fonctions ont été réaffirmées : patriotisme, moralité chrétienne, sens de l'honneur. Au contraire, l'Ukraine est tombée dans les mains d'oligarques souvent malhonnêtes pour ne pas dire plus, et la situation actuelle ne s'est pas améliorée avec la complicité de l'Occident.
Politique étrangère et patriotisme
La politique étrangère de Poutine a été marquée par une grande déception face à l'Occident. Il considère que la Russie est européenne et propose de réorganiser la grande Europe. Il obtient une fin de non recevoir. Les Européens agissent sur ordre des Américains. Or les Américains appliquent la stratégie de Brzezinski : ils sont l'empire romain et ont pour mission de civiliser le monde. Pour cela il faut contrôler le monde et cela passe par le contrôle de l'Eurasie, le plus grand des continents. Or, la puissance la plus dangereuse en Eurasie est la Russie par sa position géographique entre l'Europe et la Chine. Une alliance Europe/Russie est à éviter à tous prix. Les USA désignent la Russie comme adversaire alors que Poutine désigne l'islamisme radical (qu'il a combattu en Tchétchénie). Il veut défendre notre civilisation commune. Les USA avance des « valeurs universelles » pour justifier la défense de leur leadership. Autrement dit, la Russie revient à une politique étrangère classique non idéologique : défendre ses intérêts et sa civilisation. Les USA défendent une idéologie qui leur donnerait le droit de contrôler le monde : ils sont de ce point de vue comme la défunte URSS.
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La Russie, comme autrefois De Gaulle, met en avant le patriotisme. Ce patriotisme russe n'est pas un nationalisme au sens étroit car la Russie est multiethnique même si les Russes représentent 80% de la population. Si l'on reprend le schéma du quadriparti de Heidegger, on peut dire que ce patriotisme a quatre dimensions : la première est la défense du territoire : selon Poutine, l'ours est propriétaire de la Taïga. Il ne cherche pas à envahir d'autres territoires mais il veut qu'on le laisse tranquille dans sa forêt. Ce patriotisme n'est pas du tout impérialiste mais il n'est pas indifférent aux Russes qui se sont retrouvés à l'extérieur de la Russie après la chute de l'URSS. Historiquement et ethniquement, les Russes et Ukrainiens et Biélorusses sont des peuples frères. Au Kazakhstan, entre un quart et un tiers de la population est russe. Pour Soljenitsyne, qui fut décoré par Poutine, le peuple russe au sens large englobe donc quatre pays : la Russie, la Biélorussie, l'Ukraine et le Kazakhstan. Poutine tente d'organiser cet ensemble avec l'Union douanière ou l'Union eurasiatique mais un des partenaires se dérobe : c'est l'Ukraine, tiraillée entre l'Est et l'Ouest.
RépondreSupprimerLe deuxième pôle du patriotisme est l'éthique : mourir pour la patrie est le devoir le plus noble. Ce n'est pas différent de ce que l'on enseignait sous la Troisième République en France. D'ailleurs, « Mourir pour la Patrie » fut [le refrain de] l'hymne de la République française de 1848 à 1852.
Rappelons Le Chant des Girondins qui fut l'hymne national de la France sous la Seconde République, de 1848 à 1852. Avec pour auteur Alphonse Vernay) :
1
Par la voix du canon d'alarmes
La France appelle ses enfants,
- Allons dit le soldat, aux armes !
C'est ma mère, je la défends.
Refrain
Mourir pour la Patrie
Mourir pour la Patrie
C'est le sort le plus beau, le plus digne d'envie
C'est le sort le plus beau, le plus digne d'envie
2
Nous, amis, qui loin des batailles
Succombons dans l'obscurité,
Vouons du moins nos funérailles
A la France, à la liberté.
Refrain
3
Frères, pour une cause sainte,
Quand chacun de nous est martyr,
Ne proférons pas une plainte,
La France, un jour doit nous bénir.
Refrain
4
Du Créateur de la nature,
Bénissons encore la bonté,
Nous plaindre serait une injure,
Nous mourons pour la liberté.
Refrain
L'héroïsme est une valeur qui remonte dans les écrits à l'Iliade d'Homère huit siècles avant notre ère. Cette valeur perdure à travers les siècles car elle permet de sauver les peuples qui la pratiquent.
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Du côté des hommes (cause motrice), elle concerne tous les citoyens et dépasse le nationalisme ethnique. Dans une brochure éditée par le club de Valdai en février 2014, L'identité nationale et l'avenir de la Russie, les auteurs insistent sur l'importance du panthéon des héros de la Russie, modèle pour la jeunesse. L'armée devient ainsi un modèle éthique, bien au-delà de sa fonction immédiate de défense. Il est pour cela important que l'armée fournisse la vie politique en officiers pour insuffler cet esprit de désintéressement et de sacrifice nécessaire à la collectivité nationale.
RépondreSupprimerEnfin, du côté de la cause finale, à laquelle la religion est associée, La Russie a une tradition où le patriotisme est lié historiquement à la religion orthodoxe : la Sainte Russie, a-t-on toujours dit. Dostoïevski parle du Dieu russe qui doit sauver le monde.
Le patriotisme n'est donc pas une idéologie purement intellectuelle et construite sciemment, c'est une valeur, un comportement existentiel qui repose sur une très ancienne tradition qui a fait ses preuves. On ne meurt pas pour une abstraction. La patrie est un peu l'équivalent de la famille et porte une grande charge affective. On meurt pour défendre sa religion, sa famille ou sa patrie mais pas pour la sécurité sociale, et même pour son entreprise.
Le recours aux traditions selon Gehlen et Hayek
Ce recours aux traditions de la Russie actuelle est l'inverse du totalitarisme qui repose sur la destruction des traditions. La révolution exalte l'ego contre Dieu, les masses contre la personnalité classique formée par la Paidéia, l'appât du gain ou du pouvoir contre le sens de l'honneur (Dostoïevski dans Les Démons explique que le révolutionnaire doit détruire le sens de l'honneur en priorité) et la technique et l'économie doivent faire prévaloir leurs logiques contre les racines : un collègue m'expliquait qu'il fallait abattre l'Arc de Triomphe qui ne servait à rien et y construire un immeuble de rapport (raisonnement digne du Rakitine de Dostoïevski dans Les Frères Karamazov).
Voyons pourquoi un penseur libéral mais d'abord scientifique comme Hayek défend les traditions.
Hayek a eu le prix Nobel d'économie mais il fut aussi un théoricien de l'évolution des institutions sociales. Il développa sa thèse de la convergence des traditions et de la liberté notamment dans deux de ses ouvrages « Droit, Législation et Liberté » (tome 3) et « la prétention fatale ».
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Dans l'épilogue de Droit, Législation et Liberté, tome 3 : L'ordre politique d'un peuple libre, Hayek explique qu'une erreur courante est de croire que les valeurs sont, soit d'origine innées (génétiques) soit produites par la pensée rationnelle. Les traditions, qui sont vitales, ont une autre source.
RépondreSupprimerOrigine historique, ni génétique, ni rationnelle des traditions
« La culture dans la civilisation n'est ni naturelle ni artificielle, elle n'est transmise ni génétiquement ni rationnellement élaborée. Elle est transmission de règles apprises de conduite qui n'ont jamais été inventées par un individu et dont la fonction est souvent incomprise des individus qui agissent. Il est justifié de parler de la sagesse intrinsèque à cette culture. »
La pensée dite moderne a tendance à croire que seules les règles innées ou délibérément choisies seraient bonnes, les règles muries par l'histoire étant arbitraires. « Et pourtant, en réalité la civilisation a été largement rendue possible en soumettant les instincts animaux héréditaires aux habitudes non rationnelles intégrées dans nos sentiments, qui ont permis de constituer des groupes vivant de façon ordonnée et de dimensions croissantes »(4)
La science montre que la culture et la raison humaines se sont développées dans un processus d'interaction. C'est faux de croire que c'est la pensée qui a créé la culture sans influence inverse.
La culture a tout autant permis le développement de la raison. L'homme n'a pas créé la culture mais a imité les bons comportements : il était plus avantageux pour lui de suivre la coutume que de chercher à la comprendre. « Il y a plus d'intelligence dans les règles de conduite que dans les pensées d'un individu concernant ce qui l'entoure. (...) L'esprit est enrobé dans une structure traditionnelle et impersonnelle de règles apprises filtrées par l'histoire ». (5) Ce filtrage des « bonnes « règles vient de ce que les groupes qui les appliquaient survivaient et prospéraient.
La « bonté » de l'homme, produit des traditions
Nos instincts naturels nous guident pour nos comportements dans les petits groupes mais ils n'ont rien à voir avec les règles abstraites que nous appliquons en commun. Les instincts « naturels » sont animaux et pas forcément « bons » contrairement à ce que croit une pensée moderne superficielle.
Selon Hayek, « ce qui a rendu les hommes bons n'est ni la nature ni la raison mais la tradition ». (6)
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Les normes de la civilisation ne servent pas à satisfaire les émotions humaines venues des cerveaux reptilien et mammifère, mais elles ont servi de signaux indiquant à l'individu ce qu'il devait faire dans des circonstances qui se répètent. Elles ont permis ainsi notre survie et notre développement.
RépondreSupprimerL'évolution des normes morales et culturelles est venue d'individus qui ont rompu avec d'anciennes règles, souvent instinctives, « non parce qu'ils comprenaient que les nouvelles règles étaient bonnes mais parce que les groupes qui les appliquaient prospéraient davantage que d'autres et s'accroissaient ». Ces règles ont pris souvent une forme magique ou rituelle pour pouvoir être acceptées. La propriété, la concurrence, le respect des contrats se sont fait en contravention avec des règles antérieures liées à l'économie de chasse. Désormais, ce ne sont plus les besoins connus de gens connus mais des règles abstraites et des signaux impersonnels qui guident les actions, notamment en économie.
Nous avons trois strates de règles qui peuvent se contredire : des règles innées, des règles conscientes visant des fins spécifiques et ces règles issues de la tradition qui sont souvent les meilleures et que l'on suit par imprégnation affective. Hayek va plus loin « l'homme n'a jamais inventé ses institutions les plus fécondes, depuis le langage jusqu'au droit en passant par la morale ; et qu'encore, il ne comprend pas pourquoi il devrait les préserver lorsqu'elles ne satisfont ni ses instincts ni sa raison. Les outils de la civilisation, le langage, la morale, le droit et la monnaie (sans doute aussi l'art) sont tous le fruit d'une croissance spontanée et non d'un dessein planifié ».
Or ces règles mal comprises ne servent pas le plaisir, lequel est lié à des conditions basiques primitives. Les utilitaristes anglo-saxons qui font dériver du plaisir (utilité) les règles se trompent.
Discipline et liberté
« L'homme ne s'est pas développé dans la liberté. Le membre de la petite bande primitive à laquelle il lui fallait rester agrégé s'il voulait survivre, était rien moins que libre. La liberté est un produit de la civilisation » permis par le développement graduel de disciplines qui s'imposent même au chef. Les règles disciplinaires protègent de l'arbitraire individuel en créant un domaine protégé pour chacun. « Nous devons notre liberté aux bornes de la liberté » qui nous protègent des caprices des individus anarchiques. Il faut donc obéir à des règles abstraites même si c'est désagréable.
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En économie, Hayek, qui défend l'économie libre de marché, précise : « Nous n'avons jamais inventé notre système économique ; nous n'étions pas assez intelligents pour le faire. Nous sommes tombés dedans par hasard et ils nous a porté à des hauteurs jamais imaginées puis suggéré des ambitions qui peuvent encore nous mener à le démolir ». (7)
RépondreSupprimerNotre société civilisée n'a pu se développer que grâce à un idéal moral « où l'estime allait à l'homme prudent, au bon chef de ménage et fournisseur qui pourvoyait à l'avenir de sa famille et de ses affaires en accumulant du capital, guidé moins par le désir de beaucoup consommer que par l'ambition d'être considéré comme avisé et habile par ses collègues, dont les buts étaient analogues. Ce furent les milliers d'individus pratiquant la nouvelle façon de vivre qui firent fonctionner durablement l'ordre du marché.
Tout progrès doit être basé sur la tradition
Pour beaucoup, l'économie de marché est incompréhensible et semble arbitraire. On rêve d'une juste distribution par l'État comme dans de petits groupes de chasseurs primitifs. Le socialisme est fondé sur ces émotions anciennes. Le lien entre liberté et propriété a été trouvé par les anciens Grecs qui étaient aussi des militaires : liberté et victoire étaient liées par expérience à la discipline.
Hayek montre que la tradition n'est pas « figée » : « la tradition n'est pas quelque chose de constant mais le résultat d'un processus de sélection guidé, non par la raison, mais par le succès. Elle change mais peut rarement être délibérément changée. La sélection culturelle n'est pas un processus rationnel (...) pas plus que nous n'avons bâti l'ensemble notre système moral, il n'est en notre pouvoir de le changer en bloc (...) et puisque nous devons l'ordre de notre société à des règles transmises dont nous ne comprenons qu'en partie le sens, tout progrès doit être basé sur la tradition. Nous devons bâtir sur son fondement et ne pouvons que tenter de réparer les défauts de ce qu'elle produit. C'est seulement en mettant en évidence un conflit entre une certaine règle et le reste de nos idées morales que nous pouvons justifier le rejet d'une règle établie » (8).
Le rôle de la morale dans le progrès
« Selon Hayek, « l'éthique n'est pas pour nous affaire de choix (9). Nous ne l'avons pas fabriquée et ne pouvons pas la remodeler. (..) On a tort dans la société actuelle, de parler de « bonté naturelle » car avec ses instincts innés, l'homme n'aurait jamais pu édifier la civilisation dont dépend la subsistance des multitudes (..). Pour la construire, l'homme a dû rompre avec des comportements affectifs bons pour la petite bande et se soumettre aux sacrifices que la discipline de la liberté exige, mais qu'il déteste. La société abstraite repose sur des règles apprises et non sur la poursuite en commun d'objectifs désirables que l'on perçoit ; désirer faire du bien à des gens que l'on connait ne produira pas le maximum pour la communauté qui requiert plutôt l'observation de règles abstraites apparemment dénuées d'objectifs ». C'est contraire à notre sensibilité primitive.
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Hayek ajoute cette forte vérité : « l'homme a le plus souvent été civilisé contre son gré (...), les règles indispensables de la société libre exigent de nous bien des choses déplaisantes, telles que de supporter la concurrence des autres, d'en voir de plus riches que nous-mêmes, etc. (...) et la discipline du marché nous oblige à calculer, c'est-à-dire à être responsables de l'emploi des moyens par lesquels nous poursuivons nos fins ».
RépondreSupprimerOn ne peut pas doser le progrès ni prédire les effets précis de telle ou telle mesure ; on ne peut pas savoir la direction désirable du progrès car un progrès dirigé ne serait pas le progrès (...), j'entends déjà nos modernes intellectuels foudroyer cette insistance sur la tradition par leur mortelle épithète de mentalité conservatrice. Mais pour moi, il ne peut y avoir aucun doute : ce sont des traditions morales favorables plutôt que des projets raisonnés qui ont rend le progrès possible dans le passé et qui feront de même dans l'avenir.
L'égalitarisme et le laxisme au service des instincts primitifs
« Le socialisme tout entier est un produit de la résurgence des instincts primitifs. (...) L'élément le plus destructeur de la morale constructiviste (hostile aux traditions) est l'égalitarisme. Celui-ci est destructeur car il prive les individus de la signalisation qui peut leur ouvrir l'occasion de choisir la direction de leurs efforts mais aussi parce qu'il élimine l'incitation à observer les règles morales en les privant de l'estime hiérarchisante de leurs semblables. La morale présuppose un effort résolu vers l'excellence et que l'on reconnaisse que certains y réussissent mieux que d'autres. Sans cela, la moralité ne peut que disparaitre. L'égalitarisme n'est pas une opinion majoritaire mais favorise l'irresponsabilité. »
L'autre ennemi de la civilisation est le laxisme. Selon Hayek, « par ses profondes répercussions sur l'éducation, Sigmund Freud est probablement devenu le plus grand démolisseur de la culture (...). Son objectif fondamental qui fut d'abolir les répressions culturelles acquises et d'affranchir les pulsions naturelles a ouvert la plus fatale offensive contre la base de toute civilisation (...) c'est la moisson de cette semence que nous récoltons aujourd'hui. Ces sauvages non domestiqués qui se représentent comme aliénés de quelque chose qu'ils n'ont jamais appris et qui même entreprennent de bâtir une "contre-culture" sont le produit de l'éducation permissive qui se dérobe au devoir de transmettre le fardeau de la culture et se fie aux instincts naturels qui sont les instincts du sauvage ».
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Hayek considère que ces théories relèvent de la superstition. La superstition consiste à croire qu'on en sait plus qu'on en sait en réalité. On a fait confiance en la raison pour justifier nos mauvais instincts en écartant les traditions parce qu'elles nous dérangeaient. Elles exigeaient de la discipline, sans laquelle il n'est pourtant pas de liberté. Or la science aujourd'hui met à jour les limites de notre raison. On ne peut pas remplacer en bloc les institutions et les valeurs sélectionnées par des siècles d'expérience. Le savoir individuel est toujours limité et il faut s'en tenir aux traditions qui ont fait leurs preuves pour assurer la paix, la prospérité et la reproduction de l'espèce.
RépondreSupprimerC'est pourquoi les traditions sont le seul socle valable sur lequel on peut bâtir une société de liberté. Un conservatisme fondé sur ces réflexions est plus près de la vérité qu'un « progressisme » prétentieux et constructiviste selon lequel l'homme pourrait rebâtir arbitrairement la morale et les institutions clés qui ont permis le développement de la civilisation. Ce conservatisme intelligent est donc garant à la fois de l'ordre et du progrès.
Arnold Gehlen a aussi justifié l'importance des traditions à partir cette fois de l'anthropologie. L'homme a des instincts chaotiques et a besoin de culture pour résister à ce chaos.
La démocratie de la Russie actuelle
C'est une nouveauté depuis le XIVe siècle, date où le Tsar Ivan III vainquit la cité libre de Novgorod. En effet, à cette époque les républiques de Pskov et Novgorod vivaient sous le régime de la démocratie directe. Une assemblée de citoyens, le viétché (assemblée populaire), jouait le même rôle que la landsgemeinde (communauté rurale) dans la Suisse alémanique. Plus tard, il est vrai que la Russie a peu de traditions démocratiques. Mais elle s'appuie sur des traditions qui limitent l'arbitraire : la religion orthodoxe et l'armée sont ainsi des institutions protectrices contre le désordre, interne ou externe.
Le régime actuel est-il démocratique ? Formellement, il l'est autant que les régimes d'Occident : il y a des élections, et une constitution, copiée sur l'Occident.
Matériellement, une démocratie repose sur des classes moyennes et une économie prospère ainsi que sur le droit de propriété. Tout cela existe en Russie. La fiscalité est bien plus faible. Le niveau de vie a doublé depuis que Poutine est au pouvoir.
La force motrice d'une démocratie est dans les hommes. Les citoyens doivent être patriotes. L'abstention et l'incivisme croissent en Occident qui n'est plus un modèle à cet égard : la Russie rappelle notre Troisième République avec son civisme.
(suite en dessous:)
Du point de vue de la cause finale, c'est-à-dire de l'identité entre la volonté de l'État et celle du peuple, la Russie est très supérieure à la plupart des pays avec 86% de la population qui soutient la politique du président Poutine.
RépondreSupprimerDonc, du point de vue des causes matérielle et formelle, il n'y a guère de différence entre la Russie et l'Occident du point de vue démocratique. Du point de vue des causes motrices et finales, la Russie est plus démocratique que la plupart des pays occidentaux (sauf la Suisse).
D'ailleurs, contrairement à ce que l'on croit souvent en Occident, Poutine se situe au centre de l'opinion, c'est un « centriste » en quelque sorte, et non un extrémiste.
Conclusion
La Russie nouvelle est une démocratie avec des libertés, des élections, l'ouverture sur l'étranger mais la hiérarchie des trois fonctions a été rétablie. C'est une démocratie tripartitionnelle, pourrait-on dire, différente du totalitarisme communiste qui avait détruit la troisième fonction et différente de l'Occident dominé par le Gestell (dégénérescence des deux premières fonctions)
La haine contre Poutine
Poutine est détesté car :
1/ il bloque l'impérialisme américain ;
2/ il reconstitue une puissance (De Gaulle : l'épée est l'axe du monde) ;
3/ il s'oppose au Gestell et défend les traditions, et notamment la famille, la patrie et les religions traditionnelles dont l'orthodoxie.
Les succès de Poutine
Le succès intérieur est évident : réussite économique (niveau de vie multiplié par deux sous sa présidence), politique (stabilité et montée en puissance de la Russie), culturelle (politique familiale et éducative) et spirituelle (renouveau des religions traditionnelles et notamment de l'orthodoxie qui coopèrent avec l'Etat). Le succès à l'étranger est plus grand qu'on ne le croit : aux Indes, en Chine, en Amérique latine ; en Europe, il y a des fissures comme la Hongrie ou la Serbie. En Europe Occidentale, il n'y a pas d'unanimité anti-Poutine.
Or le succès est contagieux. Qui menace le plus la paix sinon les USA ? L'Europe est un demi échec. Les forces de mort la menacent. Face à elles, Poutine représente ou peut représenter un espoir.
http://fr.sott.net/article/23925-Poutine-et-la-Russie-un-homme-et-son-pays
Des égouts et des douleurs
RépondreSupprimerOlivier Cabanel
Agoravox
mer., 19 nov. 2014 08:46 CET
Les déchets produits par notre activité humaine et industrielle sont la partie peu glorieuse que l'on ne veut pas voir...alors on cache, ou du moins on essaye. Pour y arriver, tous les moyens sont bons, allant de la désinformation aux solutions honteuses, ou illusoires.
Le professeur Henri Augier que j'ai eu l'honneur et le plaisir de rencontrer lors du tournage d'un documentaire de Bernard Mermod sur les tensio-actifs, ces produits qui permettent aux fabricants de lessives de nous vendre le légendaire « plus blanc que blanc » , vient de publier : « Des égouts sous la mer » (édition libre et solidaire).
Ce professeur honoraire, responsable de l'enseignement de la molysmologie (science des pollution) est à juste titre scandalisé du sort que l'on a réservé à la « Grande Bleue »...constatant que les jolis pavillons bleus que l'on attribue à nos « belles plages » sont un leurre, destinés à cacher une triste réalité.
Pour éviter d'être montrés du doigt, les communes riveraines de la Méditerranée ont trouvé la solution : disperser la pollution au large, le plus loin possible des yeux des riverains, grâce à d'énormes tuyaux, (photo) espérant que la mer, par son volume, pourra absorber sans problème ces résidus, alors que certains sont indestructibles, d'autant que, comme il l'écrit, des projets de constructions d'autres émissaires en mer, sont en cours au large des cotes marseillaises, dans les eaux du Parc National des Calanques. photo.
Chaque été, ce sont encore 275 millions de vacanciers qui vont faire trempette en méditerranée, sans se douter de la nature de cette eau. Pour ma part, la dernière fois où je me suis baigné en Méditerranée remonte à très longtemps...c'était au large de Menton, et j'ai eu la désagréable surprise de voir sous mon nez flotter quelque chose qui était apparemment des excréments, probablement humains... de quoi vous dégouter pour longtemps de se baigner en Méditerranée.
Alors bien sur, pour éviter ce genre de rencontre, les élus méditerranéens ont trouvé la parade en délestant le contenu de nos égouts le plus loin possible de la côte...ce qui est interdit par les lois sur l'eau lesquelles préconisent de traiter la pollution à la source, d'autant que comme l'écrit Henri Augier, il est possible aujourd'hui, par des techniques suffisamment performantes, d'épurer à 100% les eaux usées dont la qualité peut atteindre quasi celle de nos eaux potables. Et pourtant, malgré ces lois, aujourd'hui encore, 60 stations d'épuration rejettent leurs déchets nauséabonds et dangereux en pleine mer.
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Gaëlle Berthaud, directrice de l'agence de l'eau Paca-Corse, constate que « certains travaux semblent tarder à déboucher » notant « l'émissaire de Cortiou où les rejets de la station d'épuration continuent de couler au cœur des calanques » affirmant paradoxalement que « l'état de la mer est bon... »... L'émissaire de Cortiou (photo) fonctionne depuis 1896, et pour l'instant, personne ne semble décidé à l'arrêter, même si EDF, propriétaire de la calanque de Podestat, en plein cœur du Parc National des Calanques, a décidé de lancer une étude destinée à faire le bilan de la faune et de la flore.
RépondreSupprimerPour essayer de provoquer un changement une pétition a été lancée au printemps 2014. C'est l'occasion de découvrir le remarquable documentaire de 53 minutes de Valérie Simonet : « Calanque, une histoire empoisonnée », film qui dévoile l'envers d'un décor naturel et sauvage, profondément marqué par l'empreinte dévastatrice d'un million de marseillais.
De plomb à l'arsenic, en passant par les détergents, les métaux lourds, le bilan actuel est lourd. S'y ajoutent les boues rouges, issues de l'usine d'alumine de Gardanne, dont le rejet est autorisé jusqu'à fin 2015, et qui dure depuis 1966, avec la caution d'un certain commandant Cousteau qui avait affirmé qu'il n'y avait pas de dangers. Il s'était largement discrédité en versant des boues rouges dans un aquarium contenant quelques poissons afin de faire croire à l'innocuité de ces produits dangereux.
Pourtant les poissons capturés en mer ont prouvé la présence de mercure et d'arsenic, et si les pécheurs refusent de parler des campagnes de capture auxquelles ils participent : « ce n'est pas contres les journalistes, c'est juste pour éviter les ennuis », avait déclaré l'un d'eux. En attendant, « 20 millions de tonnes de sédiments dangereux se sont accumulés au cœur du parc national des Calanques, sans compter tout ce qui a débordé et s'étale en couche plus ou moins épaisse du golfe de Fos à la rade de Toulon », s'il faut en croire la journaliste Martine Valo.
Au passage il faut signaler que ces boues rouges, comme la bauxaline, concentrent une radioactivité supérieure à la radioactivité naturelle, et sans transition, oublions cette pauvre Méditerranée, et ceux qui y vivent, et allons faire un tour du coté de Bure dans la Meuse, où, avec le projet Cigeo, il est envisagé d'enfouir pour des milliers d'années des futs contenant des déchets nucléaires parmi les plus dangereux.
Là aussi, il s'agit de cacher, non pas au fond de la mer, mais dans le sol, puisque à ce jour, les solutions sont limitées... Certains rêveurs s'étaient amusés à imaginer envoyer ces tonnes de déchets nucléaires dans l'espace, mais on découvre rapidement l'illusion de cette solution. On estime à 700 000 tonnes ces déchets dangereux, et pour l'instant une fusée Ariane ne peut en embarquer plus de 10 tonnes. Chaque vol coutant 160 millions d'euros, il faudrait dépenser plus de 10 000 milliards d'euros pour mettre ces millions de tonnes en orbite, sans oublier le risque d'un lancement raté, provocant la dispersion de tonnes de déchets hautement radioactifs.
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Pour l'instant ces déchets sont disséminés aux 4 coins du pays, et si 11 000 containers se trouvent à la Hague, l'ANDRA estime qu'il y en aura 1,8 millions de m3 en 2020. A l'époque, on ne se formalisait pas, et si les anglais ont envoyé 28500 containers au fond de la mer, dont certains fissurés, (alors que leur étanchéité avait été garantie pour 500 ans), larguaient 29 ans après leur dangereuse pollution avec l'impossibilité d'aller les repêcher, la France a envoyé au fond de l'Atlantique 14 000 tonnes de déchets jusqu'en 1983 et 9000 tonnes à l'ouest de la Bretagne en 1969. Les futs fissurés vont continuer de relâcher leur pollution avec la bénédiction des poissons, et les remerciements des consommateurs qui dégusteront ces poissons.
RépondreSupprimerAujourd'hui, les combustibles usagés de La Hague sont soit dans des piscines, soit stockés sous des hangars, ou en sous sol, dans des containers en attente de solution ignorant délibérément le risque de la chute d'un avion de ligne.
Mais revenons à Bure.
Il s'agit d'enterrer dans une couche d'argilite, à 500 mètres de profondeur, 82 000 m3 des déchets les plus dangereux produits par les 58 réacteurs nucléaires du pays. Au-delà des promesses que les promoteurs du projet d'enfouissement font aux riverains, et dont on peut raisonnablement douter, il y a au moins une question non résolue à ce jour. Le plutonium a une période (ou demi-vie) de 24 000 ans, et le neptunium 237 atteint les 2 millions d'années, sur quel support pourrait-on graver l'information à l'attention de ceux qui vivront sur ce site dans des milliers d'années signalant qu'ils sont dans une zone dangereuse, et qu'il ne faut surtout pas creuser ?
Pour l'instant, la CNDP (commission nationale du débat public) a donné un coup d'arrêt au projet en février dernier, trouvant le délai trop court pour garantir la sûreté de l'installation. Initialement la mise en service devait être programmée pour 2025, et la demande d'autorisation devait être déposée en 2015.
Or la CNDP, par la voix de son président, Christian Leyrit, estime que « on ne peut passer directement du laboratoire à l'exploitation industrielle, sans une phase de démonstration en vrai grandeur ». Aussi judicieuse que soit cette réaction, elle pose la question de cette « phase de démonstration en vrai grandeur », combien faudrait-il d'années pour confirmer l'étanchéité des containers, et la totale sécurité de la solution proposée ? Pour un résultat optimum, il faudrait limiter à 11 kg la matière radioactive, piégée dans une enveloppe de verre, au cœur d'un container en acier inoxydable, ce qui rend illusoire toute solution raisonnable : traiter 700 000 tonnes représenterait plus de 60 millions de containers.
(suite en dessous:)
Jacqueline Denis-Lempereur avait étudié diverses solutions dont on découvre la complexité dans le N° 835 de « Sciences & Vie » d'avril 1987. Quant aux opposants, ils s'inquiètent de la décision prise qui correspond pour eux à assouplir le calendrier...pour mieux continuer, alors que la demande d'autorisation a été repoussée à 2017.
RépondreSupprimerIls ont raison de s'inquiéter car Ségolène Royal, hostile préalablement au projet, a, par un tour de passe-passe, inscrit sa réalisation dans l'article 34 du projet de transition énergétique.
Comme dit mon vieil ami africain : « c'est toujours trop tard quand le poisson découvre l'hameçon »
http://fr.sott.net/article/23922-Des-egouts-et-des-douleurs
Rendez-vous compte qu'Olivier Cabanel ne s'est pas encore aperçu que des milliards de poissons chient tous les jours dans la mer ! et que, malgré qu'en plus puisse se déverser des m... depuis des émissaires lointains (cachez ce saint que je ne saurais voir), cette eau sâle qui contient aussi des produits chimique s'infiltre en fonds de bassins vers 'le centre de la Terre', puis est chauffée, donc: remonte (parfois d'où elle vient) vers des couloirs sinueux pour resortir sur terre en sources... toutes propres ! Cà alors ! Même les produits chimique les plus toxique qui viennent de la Terre et qui y retournent ne se retrouvent même plus dans l'eau qui sort !
SupprimerDonc, inutile d'alerter la population que la Terre tourne !
Et encore là, il ne parle pas des volcans qui ressortent tous les jours des milliards de tonnes de produits toxique déversés dans l'atmosphère et dont nous en respirons les retombées !
Par contre, de construire des 'stations d'épuration' avec x milliards ne sert strictement à rien puisque la mer s'en charge gratuitement de nettoyer ces déchets depuis des milliards d'années.
Les Suisses vont-ils revenir à l'étalon-or le 30 novembre prochain ?
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
21 nov. 2014
En Suisse, de nouveaux référendums cruciaux se profilent. Le 30 Novembre prochain, le peuple suisse devra se prononcer sur trois sujets. Deux d’entre eux leur tiennent particulièrement à cœur : leur or et ... les impôts.
Le référendum sur l'or doit décider si la Banque centrale suisse doit être tenue de conserver au moins 60% de la valeur de ses avoirs en or dans ses propres coffres, comparativement à 7,5% aujourd'hui. En d'autres termes, la Suisse deviendrait le premier pays du monde à revenir à l’étalon-or au 21ème siècle…
Si les citoyens helvètes votent majoritairement pour le oui, la Banque Nationale Suisse (BNS) devra rapatrier l’or qu’elle détient au Canada et en Grande-Bretagne, qui représente 30% de ses actifs, et acquérir l’or nécessaire qui lui manque pour porter ses réserves à 60% de ses actifs, soit 22,5% de ses actifs, sur le marché. La BNS disposerait de 5 ans pour acheter les 1700 tonnes d'or supplémentaires nécessaires pour compléter ses réserves, ce qui représente environ 70% de la production annuelle mondiale du métal précieux.
Le référendum pourrait avoir un impact important sur le marché de l'or. Cette semaine, un sondage qui pronostiquait la victoire du « non » a déclenché une baisse des cours de près de 20 dollars.
Le second référendum crucial doit trancher sur la levée d'une mesure fiscale appelée « forfait fiscal » qui permet aux millionnaires étrangers résidant dans certains cantons du pays d’être imposés à l’impôt sur le revenu sur la base de leurs dépenses, plutôt que sur les revenus de leur capital. Si le « oui » l’emporte, beaucoup perdront un avantage fiscal considérable, puisqu’ils ne payent que des montants d’impôts très modiques au regard de ce qu’ils devraient normalement payer. En 2012, 5634 personnes domiciliées dans 6 cantons, bénéficiaient de ce régime fiscal.
Mais le referendum est sans doute le signe que les Suisses commencent à se lasser des privilèges accordés à une minorité.
Si le forfait fiscal est annulé, les résidents étrangers ultra-riches rechercheront peut-être un nouveau lieu de résidence plus clément pour eux sur le plan fiscal. Où iront-ils ? En Angleterre, ou en Belgique ? Faites vos paris…
http://www.express.be/business/fr/economy/les-suisses-vont-ils-revenir-a-letalon-or-le-30-novembre-prochain/209392.htm
Hiver pour arriver avec souffle glacé en dessous de zéro
RépondreSupprimerLes températures vont baisser à 19F (-4 ° C) dans certaines régions du pays la semaine prochaine que l'hiver arrive
Par Sarah Knapton , rédacteur scientifique
16h07 GMT le 21 novembre 2014
Le premier souffle glacial de l'hiver va frapper la Grande-Bretagne la semaine prochaine, les températures descendent en dessous de zéro et les vents de l'Arctique étant la fin de l'automne doux.
Les températures vont baisser à 19F (-4 ° C) dans certaines régions du pays avec le brouillard d'inertage de vastes zones au début de la semaine.
Il suivra et week-end exceptionnellement doux avec des températures dans le sud pour atteindre 58F (15C).
Toutefois, le Met Office a émis un avertissement jaune pour la pluie en Ecosse de l'Est à partir de 21 heures le vendredi jusqu'à 9 heures le samedi, avec jusqu'à 40 mm prévu sur un terrain plus élevé et la possibilité d'inondations localisées.
Le sud du pays est attendu à voir bruine persistante et une pluie légère, avec des nuages ??bas, la création d'une journée grise et sombre, mais il peut être plus lumineux le long de la côte dans le Sud-Ouest.
La pluie va continuer dans le Sud le dimanche, mais devrait être plus sec et plus lumineux dans le Sud-Ouest et Nord-Ouest de l'Angleterre.
Cependant, les températures dimanche soir devraient chuter à 26F (-3 ° C) dans les zones rurales du Nord de l'Ecosse et il peut y avoir des averses de neige sur les montagnes et le gel généralisé.
Les températures plus fraîches vont continuer lundi, avec des températures nocturnes au nord jusqu'à à 30F (-1C).
La semaine prochaine devrait voir un temps instable avec un mélange de pluie, des nuages et des vents légers.
"Il se sentira froid la semaine prochaine, le temps a été si doux récemment», a déclaré Dan Williams, du Met Office.
Leon Brown, météorologue, The Weather Channel UK, a ajouté: «Nous nous attendons encore un gel généralisé le lundi matin, et un risque de brouillard givrant aussi, après soirée pluie se dissipe.
"Il peut être tout à fait glacial après le dimanche humide. Des températures entre 32F (0C) et 28F (-2C) largement et sous forme de plaques de gel de 24F (-4 ° C).
"Fog peuvent persister toute la journée sur le centre de la Grande-Bretagne avec escarpées des inversions de température, de sorte que toute personne conduisant devrait être très prudente. Le brouillard est de plus en plus répandue de nouveau lundi soir, et devenir glacial de nouveau dans le nord de la Grande-Bretagne ".
Les dernières prévisions suggèrent la pluie se déplace sur le nord au cours de mercredi et le sud sont sèches, puis jeudi et vendredi peuvent désormais rester au sec les systèmes météorologiques de l'Atlantique ont lieu loin à l'ouest.
Le gel et le brouillard peuvent être une autre préoccupation pour jeudi matin dans le sud.
http://www.telegraph.co.uk/topics/weather/11246224/Winter-to-arrive-with-below-freezing-icy-blast.html
L'avenir des relations ? Bientôt des millions d'hommes auront des relations sexuelles avec la vie-comme Femme Robots
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 20 Novembre, 2014
Si les hommes avaient le choix entre de vraies femmes et des robots femmes qui étaient presque «presque identiques» à de vraies femmes, qui seraient-ils choisir ? Certes, de nombreux hommes ne seraient jamais prêts à donner totalement sur les relations avec la vie, les femmes de respiration, mais aussi la technologie robotique continue de progresser à un rythme exponentiel, il y aura des hommes (et femmes) qui seront tentés d'abandonner entièrement vraies relations. Et ce jour se rapproche beaucoup plus vite que vous ne le pensez. Comme vous pourrez le lire sur ci-dessous, robots femmes incroyablement vie vie sont mises en place au Japon en ce moment. Les créateurs de ces robots ne sont pas les concevoir pour des rapports sexuels pour le moment, mais les experts disent qu'il est seulement une question de temps avant que cette technologie est adaptée à de telles fins. Le marché potentiel pour les androïdes du sexe est absolument énorme, et il n'y a pas de loi contre une telle chose dans la plupart des pays. Mais comme les hommes partout dans le monde commencent l'acquisition de ces droïdes de sexe, ce qui va faire que de vraies relations entre les hommes et les femmes et ce qui que dire de notre société ?
Avec chaque année qui passe, les robots sont de plus en plus comme des humains. Et pour une raison quelconque, beaucoup de ces concepteurs de robots choisir délibérément d'avoir leurs robots ressemblent très jolies jeunes femmes.
L'un de ces robots féminins très attractifs, "Asuna", a créé tout un émoi au Japon récemment. Ce qui suit est d'une récente article de Daily Mail sur ce droïde remarquable ...
Robots de vie comme froid dans le dos sont à l'origine d'une tempête au Japon - où leurs créateurs sont sur le point de les lancer comme actrices, pleine grandeur copies mécaniques pour les fans pop idole, et les clones de l'être cher disparu.
Il est même question que les, même engagement, elle-droïdes naturalistes peuvent être prises comme des hommes en tant que partenaires dans un avenir pas trop lointain.
Android Asuna était une attraction vedette à de Tokyo Designers Week vitrine plus tôt ce mois-ci et elle fait partie d'une série de geminoids, comme leur inventeur les surnomme, qui sont mûrs pour la commercialisation dire leurs robotique créateur professeur Hiroshi Ishiguro.
La vidéo que je l'ai posté ci-dessous contient des images de Asuna. Comme vous pouvez le voir, elle a été conçu pour ressembler de très près une jeune fille de 15 ans ...
(suite en dessous:)
- voir clip sur site -
RépondreSupprimerBien sûr Asuna est pas un robot sexuel, et ses concepteurs ne prévoit pas faire sa en un seul. Mais les experts disent que cela est seulement une question de temps avant que ce type de technologie est adaptée à de telles fins. En fait, il ya des entreprises plus au Japon qui font déjà des poupées de sexe avec la texture de la peau qui est "impossible à distinguer de la vraie chose» ...
«Relations physiques seront possibles en général avec ces androïdes, dit Takahashi Komiyama.
«Androïdes pour l'industrie du sexe sont définitivement éventuellement. Certains ont même tombé en amour avec les geminoids de Kazuo Ishiguro. Donc, nous ne pouvons pas exclure ces relations sur.
Japon possède déjà poupées de sexe les plus avancés au monde de sociétés telles que Kanojotoys ou Orient Industries basée à Tokyo.
Autour de £ 6,000 achète 'épouse néerlandaise de la très supérieur Yasuragi poupée de sexe avec des extras tels que les yeux mobiles et doigts flexibles et une texture de peau de ses responsables disent ne se distingue pas de la vraie chose.
Lady Gaga a été tellement impressionné par leur qualité qu'elle a demandé à la firme japonaise de faire des poupées à son image.
Et Asuna est loin d'être la seule femme androïde très avancé en cours d'élaboration sur le Japon en ce moment. Par exemple, il suffit de cocher la séquence vidéo en provenance du Japon que je l'ai posté ci-dessous . Lorsque vous regardez cette vidéo, essayer de comprendre lequel des personnes sont réels et qui des gens sont des robots. Comme vous pouvez le voir, il est pas trop facile à faire ...
- voir clip sur site -
Comme la plupart des pays ne disposent pas de lois contre les relations sexuelles avec des robots, et depuis il y a tellement d'argent qui pourrait être fait, de nombreux experts prévoient que «relations» avec les androïdes du sexe vont bientôt devenir monnaie courante.
David Levy, l'auteur de L'amour et le sexe avec les robots , dit qu'il est inévitable que beaucoup de gens seront heureux de choisir robots comme des amants et époux que cette technologie progresse ...
Dans le temps, Levy prédit, il sera tout à fait normal pour les gens à acheter des robots comme compagnons et amants. «Je crois que l'amour robots sexuels sera une aubaine pour la société», dit-il. "Il y a des millions de gens qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent pas établir de bonnes relations."
(suite en dessous:)
Et quand est-ce qu'il pense que cela pourrait se produire ? "Je pense que nous parlons de la moitié du siècle, si vous faites référence à un robot que beaucoup de gens trouvent attrayante en tant que compagnon, amant, ou possible conjoint."
RépondreSupprimerAlors qu'est-ce que tout cela signifie pour les relations humaines réelles ?
Déjà, nous sommes à un point où les relations entre les hommes et les femmes dans notre société sont à un point de crise. Ce qui suit est un extrait d'un de mes précédents articles intitulé « L'économie du mariage "...
Selon une nouvelle étude surprenante menée à l'Université de Bowling Green, le taux de mariage en Amérique a chuté abruptement au cours des 100 dernières années.
En 1920, il y avait 92,3 mariages pour 1.000 femmes célibataires. En 2012, il n'y avait que 31,1 mariages pour 1.000 femmes célibataires.
Cela ne veut pas juste un nouveau plus bas, qui est un tremblement de terre démographique colossal.
Cette même étude a révélé que le taux de nuptialité a chuté d'un étonnant 60 % depuis 1970 seul.
En conséquence, les ménages américains semblent bien différente aujourd'hui qu'ils ne le faisaient auparavant.
Retour en 1950, 78 % de tous les ménages aux États-Unis contenait un couple marié. Aujourd'hui, ce nombre a diminué de 48 %.
Évidemment, ajoutant robots du sexe pour le mélange ne va pas aider les choses.
Comme société, nous sommes plus isolés individuellement que nous avons jamais été auparavant, et de fournir des hommes à la tentation de robots de sexe ne ferait que rendre encore plus difficile pour eux d'établir des relations de la vie réelle significatives.
Mais il n'y a rien que nous pouvons faire pour arrêter cette technologie ?
Après tout, il semble que les robots commencent à prendre en charge tout.
Par exemple, Microsoft a remplacé quelques gardes de sécurité humaine avec cinq pieds de hauteur robots qui peuvent faire beaucoup de choses que les humains ne peuvent tout simplement pas faire ...
(suite en dessous:)
Microsoft a récemment installé une flotte de 5 pieds de haut, robots de 300 livres pour protéger son campus de la Silicon Valley. Les robots sont emballés avec des caméras et des capteurs de sécurité HD à prendre dans leur environnement, à base de protéines organiques. Il ya aussi une intelligence artificielle à bord qui peuvent retentir des alarmes lorsque le robot remarque quelque chose de travers. Il peut également lire les plaques d'immatriculation et de contre-référence pour voir si ils sont volés.
RépondreSupprimerLes robots K5 proviennent d'une société californienne appelée Knightscope, qui appelle les robots "Machines de données autonomes» qui offrent un "commandant mais présence amicale." Sonne comme quelque chose d'un fabricant de robots dirait.
Vidéo de ces étonnants petits robots de sécurité est affiché ci-dessous ...
- voir sur site -
Donc ce qui arrive quand les robots peuvent faire pratiquement tout mieux que les humains peuvent ?
Qu'est-ce que la société ressembler ?
Et sont ces technologies vont nous rendre la vie beaucoup mieux ou pire ?
Se il vous plaît sentir libre de partager vos pensées en postant un commentaire ci-dessous ...
http://endoftheamericandream.com/archives/the-future-of-relationships-soon-millions-of-men-will-be-having-sex-with-incredibly-life-like-female-robots
245 millions de personnes: Une personne sur six en Chine est un migrant
RépondreSupprimerXinhua
20.11.2014
09:01 (GMT + 17)
La population migrante en Chine a atteint 245 millions à la fin de 2013, ce qui rend les migrants plus d'un sixième de la population totale de la nation, un rapport du gouvernement a déclaré mardi.
La tendance de personnes qui se déplacent dans les grandes villes n'a pas changé et l'âge moyen de la population migrante est en hausse, selon le rapport publié par la Commission nationale de la santé et de planification familiale.
À la fin de 2012, la population migrante, se référant à ceux qui ont quitté leur lieu de naissance pour vivre et travailler ailleurs, se sont élevées à 236 millions.
Beaucoup de ce groupe sont d'anciens agriculteurs qui quittent les villes pour ouvrir de petites entreprises ou de fournir la main-d'œuvre pas cher dans l'espoir d'un salaire plus élevé et une meilleure vie.
Plus de 62% des enfants de couples migrants âgés de 6-15 déplacés avec leurs parents, selon le rapport.
http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?cid=1106&MainCatID=11&id=20141120000005
Deux fois plus de radiation de Fukushima près de la côte de Californie que rapporté à l'origine
RépondreSupprimerPlus hauts niveaux trouvés partout dans l'Est du Pacifique - Scientifique: Très peu que nous pouvons faire ... Il est sans précédent ... Dieu ne plaise autre chose qui se passe - Gundersen: panaches multiples maintenant le long de la côte ouest ... viendront "pour siècle ou plus» (AUDIO)
Publié le: Novembre 20th 2014, au 20:45 ET
En ENENews
Seattle Post Intelligencer 11 Nov 2014: Mike Priddy, superviseur de la section sciences de l'environnement de Washington [écrit] dans un échange de courriels aujourd'hui: "... si l'eau a matières radioactives dans à tout niveau, entrer en contact avec elle va provoquer la contamination de transfert. Cela dit, les niveaux ... ne posent pas de réel affecte la santé ... si vous entrez en contact avec l'eau ou en quelque sorte par hasard ingérez . Les niveaux je l'ai vu dans l'eau de mer sont intéressants d'un point de vue scientifique, mais bien en dessous des problèmes de santé ".
KHUM , 12 novembre 2014 - Ken Buesseler, Woods Hole Oceanographic Institution (10h00) : En hiver ... les eaux du large pourraient déplacer côtière ... Je suis l'espoir d'obtenir des échantillons ... comme ce panache se déplace peut-être sa façon à côte .
Take Two Voir , 14 novembre 2014 - Host : La seule chose que je lis qui a fait faire un bon travail de me rassurer était une comparaison à une radiographie dentaire. Peut-être nous dire que celui-ci? Buesseler : Nous nous comparons à une radiographie dentaire parce que ce quelque chose les gens d'expérience et choisissent de le faire ... Le risque est jamais zéro, toute la radioactivité supplémentaire peut provoquer des cancers supplémentaires ... Il y a vraiment très peu que nous pouvons faire une fois son dans l'océan. Fukushima a été un événement sans précédent ... Dieu ne plaise quelque chose se passe aujourd'hui , il est assez instable au large du Japon.
Santa Rosa Press Demiocrat, le 11 novembre 2014: [Dan Sythe, directeur général de Medcom international] Les partage la préoccupation de Buesseler que le gouvernement fédéral ne surveille pas ... Certaines personnes sont "sur le bord" de la perspective de la radiation de Fukushima les atteindre, at-il dit. Le rayonnement qui atteint maintenant en Californie, est à la pointe avant du panache, et Buesseler dit est prévu la concentration à augmenter [pour] les deux à trois prochaines années. Mais il est inquiétant, dit-il, que ce qui se passe maintenant au Japon atteindra l'Amérique du Nord dans environ trois ans.
Woods Hole Oceanographic Institution - Résultats actuels :
10 novembre 2014 - Extrait # 5049 F (offshore Calif.): Cs134 @ 0,8 Bq / m³ ; Cs137 @ 6,9 Bq / m³
15 novembre 2014 - Extrait # 5049 F (offshore Calif.): Cs134 @ 1,7 Bq / m ³; Cs137 @ 6,9 Bq / m³
Arnie Gundersen expert nucléaire , Radio Ecoshock, le 29 oct 2014 ( 23h30 en ): [En plus du panache radioactif au large des côtes du Canada], il y a aussi un autre titre un peu plus au sud panache, en baisse de près de la côte de l'Oregon en Californie ... Nous ne sommes pas au sommet, il est encore à venir, et il continuera à venir tant que Fukushima continue à saigner dans le Pacifique , nous voyons le début de cette ... Le problème est que les poissons qui vivent dans cette bioaccumulation de l'eau ce matériau.
Arnie Gundersen expert nucléaire , Hotseat nucléaire, le 12 nov 2014 ( 31:45 en ): [Fukushima] va saigner pendant des décennies, sinon des siècles [dans le Pacifique] ... il y aura toujours une énorme quantité résiduelle de rayonnement dans le sol et dans les eaux souterraines ainsi que le site continuera à saigner dans le Pacifique un siècle ou plus .
http://enenews.com/fukushima-radiation-actually-high-california-coast-reported-sample-contaminated-around-north-america-official-levels-ive-interesting-scientist-very-little-unprecedented-god-forbid-happens
TV: "Barrière ne tient pas" à Fukushima - Tous les efforts ont échoué à arrêter des niveaux très élevés de matières radioactives qui se jettent dans l'océan
RépondreSupprimerFonctionnaires: Plus l'eau venue en que ce que nous pompage - Les travailleurs essaient maintenant pour éviter le débordement (vidéo)
Publié le: Novembre 19th 2014, au 12:15 ET
En ENENews
Mainichi 18 Nov 2014: tentative d'arrêter l'eau qui coule dans la tranchée à l'usine de Fukushima échoue ... TEPCO a déterminé que la fuite doit être continue ... les critiques ont souligné la possibilité d'échapper à ce dans l'océan ... TEPCO prévoit de geler l'eau ... Cependant, l'eau était suffisamment gelé pour arrêter l'écoulement, et tout un effort poursuivi jusqu'au 6 novembre pour combler les lacunes dans la glace avec un ciment spécial, cet effort n'a pas non ... Alors que l'eau reste dans la tranchée, TEPCO ne peut pas créer un mur souterrain prévu de sol gelé autour de la n ° 1 à 4 bâtiments des réacteurs ...
NHK , le 18 novembre 2014: Les fonctionnaires ... disons une barrière destinée à empêcher l'eau radioactive de pénétrer dans les tunnels souterrains est probablement pas fait son travail ... l'eau hautement radioactive de tunnels sous la facilité ... fuites dans le sol environnant ... Lundi, les travailleurs enlevés 200.000 litres de eau, estimant que les niveaux d'eau dans les tunnels chuteraient de 80 cm. Toutefois, les niveaux ont baissé de seulement 20.
NHK World (original) : fonctionnaires [à] la centrale de Fukushima ont un autre problème ... Les fonctionnaires ont conclu plus d'eau a probablement été entrée dans les tunnels du bâtiment du réacteur que ce qui était pompé ... Les fonctionnaires déclarent que les travailleurs [plan pour remplir les tunnels avec du ciment] soigneusement à éviter l'eau contaminée de déborder.
NHK World (mise à jour) : Le but est d'empêcher l'eau de fuir dans le sol environnant , mais la barrière ne retient pas l'eau ... Les fonctionnaires ont conclu plus d'eau a probablement été entrée dans les tunnels du bâtiment du réacteur que ce qui était pompée.
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Japan Times, 19 novembre 2014: Tepco incapables de stopper l'eau contaminée coule ... dans le bâtiment n ° 2 du réacteur de tunnels souterrains à [Fukushima Daiichi,] ont indiqué des responsables. Tepco a injecté du ciment ... mais les niveaux d'eau suggéraient que l'effort était demeuré infructueux ... La compagnie a commencé les injections de ciment après avoir échoué à créer un "mur de glace" ... Tepco pompé 200 tonnes d'eau contaminée sur les tunnels lundi ... [Si] complètement étanche, niveaux d'eau ont baissé d'environ 80 cm [encore des niveaux seulement baissé de 20 cm], les fonctionnaires ont dit, indiquant la possibilité que l'eau contaminée coule encore dans les tunnels. Les fonctionnaires ont également noté la possibilité que les eaux souterraines peuvent être coulant dans les tunnels. Cependant ... la quantité de matières radioactives dans l'eau du tunnel est très élevé , un fonctionnaire de l'Autorité de régulation nucléaire a dit. "Les concentrations auraient été inférieurs en cas de grandes quantités d'eau souterraine sont vraiment affluent"
RépondreSupprimerJiji Press, 19 novembre 2014: Les tunnels sont censé contenir environ 5000 tonnes d'eau contaminée. Certains observateurs estiment l'eau peut être une fuite dans le sol et atteindre le Pacifique.
http://enenews.com/barrier-holding-very-highly-radioactive-liquid-flowing-fukushima-reactor-building-observers-escaping-pacific-ocean-workers-trying-prevent-overflow-video
Flashback: US Govt citoyens injectés avec de l'uranium, sous programme secret
RépondreSupprimerAnthony Guccardi société naturelle
le 21 novembre 2014
Si vous pensez encore que le gouvernement des États-Unis ne serait jamais nuire à ses propres citoyens au profit d'organismes fédéraux, alors je attirer votre attention sur un programme anciennement classé Black Ops lancé par le gouvernement des États-Unis à partir chemin du retour en 1945. Avec l'objectif de l'essai substances hautement radioactives sur des patients en bonne santé globale grâce à des injections administrées par des agents secrets du gouvernement, le programme a encore été largement ignoré depuis qu'il a été rendu public au cours des dernières années.
Dans le programme secret qui est maintenant reconnu pour être vrai, le gouvernement des Etats-Unis a injecté ignorants «participants» de l'homme avec des substances hautement toxiques comme le plutonium. Cela ressemble à une torture scénario bizarre que vous vous attendez à voir blâmé sur les organisations terroristes illégales, mais les personnes derrière ce crime sont en fait des médecins travaillant pour le gouvernement des Etats-Unis. Le non-respect de la santé des citoyens innocents, les testeurs du gouvernement étaient impatients de voir comment les participants ignorants ont souffert à la suite des injections.
Ce qui est juste, ils testaient les effets létaux de l'injection d'isotopes radioactifs sur les citoyens. Et pas que cela rendrait plus éthique, mais ils n'a même pas choisir malades en phase terminale qui étaient les plus susceptibles va passer de toute façon. Au lieu de cela, ils ont choisi les patients qui ont été parfois seulement souffrent de maladies comme les os brisés.
L'injection Unknowing patients avec de l'uranium
Il a commencé en 1945, quand un employé à l'installation nucléaire d'Oak Ridge a eu un accident de voiture. Ebb Cade a survécu, mais a été prise en tant que participant humain dans une inquiétante étude, il n'a pas consenti à. Il est important de noter que cet homme était un cinquante-trois ans, afro-américaine, comme les essais précédents du gouvernement ont distingué les Afro-Américains et d'autres minorités. Les racistes programmes de stérilisation ont eu lieu entre 1929 à 1974 en vertu d'un eugénisme admis programmes que les fonctionnaires ont revendiqués «créer une société meilleure. La plupart des victimes étaient pauvres, les femmes noires qui ont été «jugés inaptes à être parents . Les individus âgés de 10 ans ont été stérilisées simplement pour ne pas avoir avec camarades de classe ou promiscuité, et de nombreux parents ont été induits en erreur en stérilisant leurs enfants.
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Ebb Cade a été prise et lié à un lit avec un bras et une jambe cassée, où les médecins l'ont interrogé au sujet de son état de santé actuel. Après avoir déterminé qu'il était dans un état de bonne santé, les médecins lui ont injecté secrètement avec 4,7 microgrammes de plutonium le 10 Avril. Il est encore inconnue qui exactement a ordonné le programme au sein du gouvernement des États-Unis, comme ils ont réussi à se dissocier de l'ensemble du programme néfaste. Au moment de l'injection, les scientifiques étaient parfaitement conscients des effets négatifs liés aux rayonnements. Avec cancers et la maladie des rayons à la hausse, ces scientifiques savaient exactement ce qu'ils faisaient - examiner les effets des isotopes de plutonium sur les êtres vivants.
RépondreSupprimerAvant les essais sur Cade, les scientifiques ont injecté des animaux avec du plutonium et a noté les effets indésirables graves. Dans certains cas, les animaux ont été nourris avec même des déchets radioactifs. En fait, un scientifique a reçu un visage plein de gaz et doit son estomac à pomper avec un gommage complet dans une tentative d'éliminer la menace. Les scientifiques ont fait en sorte qu'ils ont reçu le traitement complet après l'exposition. Pendant ce temps, ils ont été injectent personnes avec du plutonium.
Les scientifiques ont excrétions de Cade au cours des cinq prochains jours pour voir combien de plutonium retenu dans son corps. Ils ont également refusé de mettre ses os brisés jusqu'au 15 Avril, et couper des échantillons de l'os avant de le faire examiner la teneur en plutonium dans son tissu osseux. Quinze de ses dents ont été tirés pour les tests . Après tout cela, ils ne sont jamais informés Cade ce qu'ils faisaient. Une infirmière a dit que le Cade torturé échappé dans le milieu de la nuit, et il a été retrouvé à mourir en 1953 d'une insuffisance cardiaque .
Malheureusement, Cade fut pas la dernière expérience de test.
Trois expériences humaines ont suivi, tous les patients atteints de cancer se faire soigner. Au lieu de traitement, les patients ont été injectés avec du plutonium mortel pour que les scientifiques du gouvernement de voir les effets. Un homme dans la soixantaine avec le cancer du poumon, une femme dans la cinquantaine ayant un cancer du sein, et un «jeune homme» avec le lymphome de Hodgkin ont tous reçu le poison. Idéalement, les registres de la troisième patients ne sont pas disponibles. Il a été injecté avec quinze fois plus que toute autre personne, à 95 microgrammes.
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Ce qui a suivi est d'autres essais à grande échelle. L'université de Rochester a rejoint le programme, l'injection de patients atteints de plutonium, mais pas seulement des isotopes radioactifs tels que l'uranium et le polonium . D'autres institutions comme l'Université de Californie ont rapidement emboîté.
RépondreSupprimerPeut-être plus inquiétant est le fait que ce mépris révoltant pour la santé humaine ne sont pas un incident isolé. L'expérience de Tuskegee sur la syphilis est un exemple de secrets expériences humaines du gouvernement qui ont sévir tout au long de l'histoire récente. Prenant place entre 1932 et 1972, Tuskegee, Alabama, le US Public Health Service sciemment infecté pauvres hommes noirs atteints de syphilis afin de tester les effets . Ces hommes pensaient qu'ils recevaient des soins gratuits par les Etats-Unis
La liste est longue, en ciblant les minorités et les personnes handicapées en particulier. De stérilisations forcées aux injections incognito, il ya une longue histoire de tests de gouvernement qui montre le mépris flagrant pour la santé par le gouvernement des États-Unis et ailleurs. Avec cela à l'esprit, est-il étonnant que la FDA maintient substances toxiques comme le mercure non réglementées entre l'approvisionnement alimentaire?
Anthony est le directeur fondateur de NaturalSociety, dont les écrits sur le sujet de la santé et du bien-être ont atteint des dizaines de millions de lecteurs à travers le monde. Un promoteur d'un mode de vie organique, la croissance de nouvelles alternatives, et un dévouement à aider divers organismes à but non lucratif, NaturalSociety était la prochaine étape de Anthony dans ce qu'il appelle «mettre en évidence ce que vous ne serez pas en entendre parler sur les réseaux principaux de nouvelles." Anthony est apparu sur les deux base et établi des plateformes semblables, y compris des apparitions régulières sur Drudge Report, Daily Mail, RT, l'incendie, Infowars, Savage Nation de Michael Savage, Coast to Coast AM, et bien d'autres.
http://www.thedailysheeple.com/flashback-us-govt-injected-citizens-with-uranium-under-secret-program_112014
Le besoin d'échapper Empires L'effondrement
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 21/11/2014 20:07 -0500
Soumis par Jeff Thomas via International Man le blog de Doug Casey
Nous avons récemment parlé avec Ron Holland, un expatrié américain vivant en Canada. Ron a eu une carrière réussie et variée dans la finance et est un écrivain prolifique. Il prend également en charge la légalisation globale de la marijuana et a été administrateur de deux sociétés cannabis de démarrage.
Critique, Ron a pendant longtemps se debamboozled de la propagande du gouvernement et, je crois, a un point de vue précis sur l'état du monde aujourd'hui . Il est un fervent partisan de la diversification internationale et les questions que nous discutons souvent.
La discussion est ci-après; Je pense que vous le trouverez perspicace.
* * *
Jeff Thomas: Quelle est votre situation actuelle résidentiel / citoyenneté dans le monde entier ?
Ron Holland: Je suis un citoyen américain, vivre, travailler et jouer au Canada et ailleurs.
Jeff: Dans quels pays avez-vous vécu ou passé beaucoup de temps dans le passé ?
Ron: Je suis adopté, mais je pense que je suis né en Caroline du Nord. Je l'ai vécu dans plusieurs pays: Suisse ; aux États-Unis; et maintenant au Canada, en plus je passe beaucoup de temps dans la Colombie, l'Autriche et l'Italie . Mon préféré est l'état de Caroline du Sud, où je suis diplômé de l'Université de Caroline du Sud dans le secteur bancaire et de la finance. Plus tard, je me suis dirigé un département de la confiance et des décennies plus tard à la retraite à Hilton Head Island avant de se ennuyer et de prendre position en tant que PDG d'une entreprise au Canada en 2011.
Caroline du Sud a tout à fait l'esprit indépendant et a été une nation non pas une fois mais deux fois, la première sécession de l'Empire britannique, puis plus tard des États-Unis suite à l'élection de Lincoln. Comme nous le savons tous, cela ne fonctionne pas trop bien, et un partisan Washington dit, "Caroline du Sud est trop petit pour être une nation et trop grand pour être un asile d'aliénés."
Il avait tort. Caroline du Sud est d'environ la même taille que la Suisse, qui se classe constamment comme l'un des meilleurs pays au monde à vivre. Les petits pays sont les plus prospères au monde, considérer les nations de Singapour , le Liechtenstein, le Qatar , le Luxembourg , Brunei , Saint-Marin, et bien sûr Grand Cayman et les Bermudes, qui ne sont pas tout à fait les pays.
Je crois empires agressifs avec les bureaucraties pléthoriques, les charges de la dette insoutenable, et overreach militaire chronique ne peuvent pas rivaliser avec le, relativement libre-marché capitaliste maintenant en Asie. l'Europe serait aussi intéressant si il n'y avait pas de haut en bas, non élu monstruosité de l'UE. La vérité est l'Asie est en hausse et les démocraties occidentales endettés sont un échec.
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Jeff: Qu'est-ce qui vous a poussé à chercher un autre pays comme une alternative à votre pays existant ?
RépondreSupprimerRon: Pour commencer, le système juridique américain corrompu et le procès et bien saisie menace à la richesse honnête, la propriété et l'épargne a contribué à me motiver à prendre un emploi au Canada. Je avais assez du système de monopole fermé, deux partis de l'États-Unis, où le vote et chaque élection est devenu un sacrement de gouvernement célébrer notre propre asservissement sans aucune chance par les citoyens à l'impact politique intérieure, économique, ou un gouvernement étranger.
En Amérique, nous avons une force de police militarisée de plus en plus souvent rapidement si corrompu et hors de contrôle que récemment, le gouvernement du Canada a mis en garde les Canadiens à limiter la quantité d'argent qu'ils prennent pour les États. Nous avons perdu notre vision de patriote et d'exploiter maintenant plus comme une république bananière incompétent d'une république constitutionnelle en vertu de la règle de droit.
Nous avons une politique étrangère glorifier l'agression et l'occupation militaire qui fait de l'argent pour les grandes multinationales, alors que nous perdons le sang, trésor, et la vie de nos soldats pour le pétrole et les pipelines. Je dois aussi mentionner les centaines de milliers de civils étrangers tués, blessés et mutilés à vie par l'agression militaire, les attaques de drones, et notre destruction des nations à travers l'Afrique et le Moyen-Orient. Enfin, je dois mentionner lois sur les drogues visant principalement les minorités et les pauvres et un hall d'accueil de la prison qui a transformé les États-Unis dans l'état de la prison le plus grand du monde avec la plus grande population par habitant prison sur l'ensemble de la planète.
Franchement, je grandi dans le plus grand pays du monde ait jamais connu, et il est plus que pays. Il a été repris et détruit par un les intérêts des élites et spéciales, et je suis triste quand je passe trop de temps là-bas. Voilà pourquoi je vis au Canada.
Jeff: Est votre intention initiale d'acquérir un deuxième passeport , ou de déplacer tout ?
Ron: Je voulais juste vivre et travailler au Canada. Nous avons apprécié la vie en Suisse il ya quelques années et nous voulions donner à notre fille plus jeune la possibilité de vivre et aller à l'école dans un autre pays. Je ne cherchais pas spécialement un second passeport à l'époque.
Je suis juste ennuyé d'être à la retraite et vivant sur la plage en Caroline du Sud. Je ne prévois pas de toujours prendre sa retraite à nouveau ... Je vais travailler jusqu'à ce que je laisse tomber, même si je ne suis pas aussi ambitieux que moi quand je étais plus jeune.
Jeff: Quels ont été les points positifs primaires que vous cherchiez monétaires, gouvernementale, sociale, etc. ?
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Ron: nous voulions tout de ce qui précède. Je voulais vivre dans un pays où mes impôts vont me profiter et aider les autres, au lieu de piller le monde. Un gouvernement amicale envers entreprise avec de faibles impôts sur les sociétés ainsi que, un état doux gentil comme les Etats-Unis quand je étais plus jeune.
RépondreSupprimerJeff: Quelles sont les destinations avez-vous la recherche comme possibilités, et qu'est-ce qui vous rejetez chacun ?
Ron: Je l'ai beaucoup voyagé et passé un peu de temps en Europe et en Amérique du Sud, et pour nous et notre fille, le Canada n'a pas présenté les barrières linguistiques à la fois à l'école secondaire. Elle diplômés de Juin prochain, et l'on peut passer une partie de l'année où elle est dans la vie universitaire et de travail dans le Sud ou Amérique centrale-nous sommes encore indécis à ce moment.
Jeff: Qu'est-ce qui vous choisissez Canada à la fin ?
Ron: En fait, rien d'excitant ou fracassantes, juste une offre d'emploi et une grande opportunité d'école privée pour notre fille. Le Canada est un pays merveilleux, et je même avoir un peu de chant émotionnel O Canada lors de manifestations sportives.
Je suis particulièrement attiré par Doug Casey La Estancia de Cafayate, et je demande instamment à tous les lecteurs intéressés par une résidence secondaire ou la réimplantation en mer à jeter un oeil à cette communauté unique. Je dirige également un effort de diligence raisonnable avec Anthony Wile, la recherche sur la faisabilité d'une nouvelle communauté de vie passionnant en Colombie près d'un aéroport, des commerces, et à l'hôpital international. Il est situé à une altitude plus de 6000 pieds, où ni la climatisation, ni la chaleur est nécessaire et il y a très peu d'insectes.
La plupart des gens pensent de moi en tant que consultant financier alternatif, mais après avoir vendu mon entreprise d'investissement et de retraite pour la première fois en 2000, je vendus station immobilier et était VP Marketing pour une station de montagne de 5000 acres. Ma passion est en fait la promotion immobilière et la commercialisation de résidences secondaires.
Jeff: Quels problèmes avez-vous vécu dans votre nouveau pays que vous ne prévoyez ?
Ron: Absolument pas, car le Canada est tout comme les Etats-Unis était avant le rêve américain transformé en un véritable cauchemar. Ici, les flics sont plus gentils et plus professionnel, les bureaucrates sont sympathiques et généralement utile, et même l'assurance de santé du gouvernement fonctionne beaucoup mieux que ce que vous avez aux États-Unis. Il est comme les États-Unis il y a 40 ans et un endroit merveilleux.
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Jeff: Quelles surprises agréable avez-vous vécu à la suite de votre internationalisation ?
RépondreSupprimerRon: Je l'ai appris que la plupart des gens veulent partout juste une bonne vie pour eux-mêmes et la possibilité d'élever des enfants et d'être laissé seul. Je suis particulièrement heureux de l'Asie et un peu inquiet à propos de la politique étrangère des États-Unis qui a poussé la Chine et la Russie ensemble, ce sera probablement précipiter le déclin et la chute du dollar américain comme monnaie de réserve mondiale.
Jeff: Avez-vous changé la manière dont vous faites dans la vie ?
Ron: Je suis partiellement à la retraite maintenant, mais je ne l'aime écrire et promouvoir des idées et des produits auxquels je crois Comme vous le savez, une fois que vous êtes travailleur autonome, il est assez facile de ne jamais regarder en arrière au monde de l'entreprise classique.. L'avenir est l'esprit d'entreprise, en tant que pays, des sociétés et des fondations trop grandes et bureaucratiques seront éclipsé par les nouvelles solutions de rechange concurrentielles.
Jeff: Les gens disent parfois qu'ils ne peuvent pas se permettre de se internationaliser, comme ils supposent qu'il est seulement pour les riches. Cela at-il été votre expérience ?
Ron: Eh bien, le Canada est pas si cher que ça, mais vivant dans une grande ville comme Toronto est cher et à égalité avec la vie à Zurich ou Genève. Cependant, il y a des pays d'Amérique centrale et du Sud, où vous pouvez vous retirer et vivre avec moins de 2000 $ par mois. Alors, oui, peut-être les riches ont plus besoin d'internationaliser, mais il est certainement faisable pour la classe moyenne ainsi.
Je pense que la plus grande difficulté à déménager ou de vivre en dehors du pays de votre naissance sont des considérations familiales. Qu'en est-il de votre parents vieillissants, les enfants, ou petits-enfants ? Ce sont les choses que vous devez penser à travers.
Jeff: Si vous aviez à refaire, y at-il des choses que vous feriez différemment ?
Ron: Si je l'avais à faire une fois de plus, je aurait pris sa retraite plus tôt des investissements et de la finance et a été professeur d'histoire ou de la science politique. Mais je l'ai toujours cherché la vérité dans l'histoire, et toute l'histoire et le courant nouvelles de l'événement est seulement le contrôle des foules et propagande pur soutenir ceux au pouvoir. Donc je suppose que cela aurait été une carrière de courte durée et sans issue, après tout. Tout ce que je veux vraiment pour ma famille et moi-même est la liberté et la liberté de ceux qui règnent sur et opprimer les gens productifs dans le monde entier.
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Je dois aussi dire que je souhaite aussi je l'avais vécu et travaillé plus tôt au large et a passé encore plus de temps vivre dans plus d'endroits à l'échelle internationale. Même avec mondiaux câble émissions de nouvelles, il est donc instructif de regarder la télévision en dehors de nouvelles aux États-Unis. Malheureusement, il est un point de vue différent à regarder la télévision canadienne de retour à la maison aux États-Unis, et je trouve les chaînes comme Fox Nouvelles (le canal conservateur faux) encore pire que les canaux socialistes démocrates reconnus comme CNN, MSNBC, et bien sûr, des nouvelles financières sur CNBC.
RépondreSupprimerJe demande instamment à vos lecteurs de commencer à regarder les chaînes anglaises en mer comme la BBC, RT-le premier Russe 24/7 nouvelles de langue anglaise, France 24, Al Jazeera et si elles veulent obtenir une perspective plus internationale sur le monde et aux États-Unis. Maintenant, cela ne veut pas dire que chacun de ces canaux ne possèdent pas leurs propres préjugés pour ou contre certains pays et des idées, mais se il vous plaît renseignez-vous par l'examen des sites alternatifs d'information aux États-Unis ainsi que les options globales d'information en dehors des étroites relais de la propagande de l'établissement en aux États-Unis.
Alors oui, je suis heureux je vis maintenant et travaille principalement à l'extérieur des États-Unis, mais je l'aime toujours mon pays. Mais je souhaite que je l'avais laissé plus tôt, et je crains que beaucoup de vos lecteurs auront à regretter de rester aux États-Unis avec un tel risque.
Le monde est un endroit intéressant, et le rêve américain vit-juste encore pas tant aux États-Unis plus longtemps. Mais les pays peut changer pour le mieux; tyrannies sont renversés, et la réforme de l'Internet est un grand avantage pour les personnes qui désirent la liberté et de l'information honnête dans le monde entier.
Ne pas vous en clôture. Soyez prêt à déplacer et protéger vos actifs à reconstruire la vie de vos enfants et petits-enfants dans un meilleur environnement. L'Amérique a été construite comme une terre d'opportunités à un moment où le rêve américain a réellement existé. Devrions-nous pas créer notre propre occasion ainsi ?
http://www.zerohedge.com/news/2014-11-21/need-escape-collapsing-empires
« Confidences » de Yuri Bereza, commandant ukrainien du bataillon Dniepr-1 : un nettoyeur anti-russes parle
RépondreSupprimer22 novembre 2014
The French Saker
Préambule
Au fil des interventions recensées ici, le patron de « Dnipro-1 » (Dniepr-1), l’homme des basses œuvres de l’oligarque Kolomoïsky, se raconte. Etrange témoignage en vérité que celui d’un des acteurs clés de la répression dans l’est de l’Ukraine.
On se dit qu’en prenant le temps d’examiner un autre point de vue, de recevoir un autre éclairage, plus personnel, on va peut-être comprendre. En changeant d’optique et de perspective, en écoutant un homme de terrain, on espère une explication. Et l’on se retrouve balloté par un compte-rendu presque irréel, comme détaché du monde, où brillent par leur absence toutes traces des idées et des pratiques qui sont celles du discours et de la politique des dirigeants de l’Ukraine post-Maïdan. De ces démonstrations nostalgiques d’une période que l’on espérait révolue (celle du Troisième Reich), et qui ne sont que trop visibles dans le pays : rien. Du sort indigne et criminel fait à ces gens de l’est ukrainien, des compatriotes coupables d’être russophones et de refuser l’illégalité d’un coup d’Etat : rien.
Sur l’explication d’une « conviction », d’un choix réitéré et résolu, d’une orientation que l’on attendrait « trempée » et motivée par l’expérience, pas grand-chose non plus. Le Kamtchatka du temps de l’URSS n’était pas un paradis ? C’est bien possible. Mais en quoi les populations du Donbass en sont-elles responsables ? En quoi y auraient-elles contribué d’avantage, par exemple, que les Ukrainiens (Leonid Ilitch Brejnev, la figure qui a dominé l’URSS pendant dix-huit ans jusqu’en 1982, n’était-il pas natif de l’oblast de… Dniepropetrovsk ?) Ou se venge-t-on contre ces voisins d’à côté parce qu’on ne peut plus se venger de l’URSS (disparue), et que l’on ne peut pas non plus, quoi qu’on en dise, s’en prendre directement à la Fédération de Russie (un trop gros morceau) ?
Des raisons ? On en lit quelques-unes, il est vrai. Est-il nécessaire de dire que les arguments mis en avant peinent à convaincre ? De la part d’un commandant de bataillon de la garde nationale, d’une unité répressive entièrement composée de volontaires idéologiques, on ne s’attendait certes pas à des trésors de compassion, mais tout de même : il est des silences obscènes. Car il y a beaucoup de vides dans les propos du commandant Bereza ; et ce qu’il tait parle aussi fort que ce qu’il dit.
(suite en dessous:)
Ainsi, très vite, c’est une impression de malaise que l’on éprouve au fil des paroles du commandant. Le portrait qu’il dessine ne laisse pas d’inquiéter : celui d’un gentil sentimental « qui rêve de paix » tout en massacrant, dans son camp et dans l’autre, tout ce qui déborde un tant soit peu. Quelque chose sonne faux, et plus que cela : le ressenti est bancal, la narration désaccordée. Et avec eux, c’est toute la vision des choses qui se trouve déséquilibrée. On pense à une forme évidente de sociopathie, car les actes, eux, sont bien réels, même s’il s’abstient de les évoquer. Y songer, d’ailleurs, fait mal, et devant une telle absence de (réels) sentiments humains, s’émouvoir de ce qui l’émeut devient rapidement impossible.
RépondreSupprimerAlors quoi ? Etait-ce une erreur, une perte de temps ? Etait-ce inutilement donner la parole à une brute ? Pas tout à fait, croyons-nous, car un coin de voile se soulève, dévoilant un univers qui existe bel et bien. Une perspective qui fait certes frémir, mais qui permet sans doute de mieux se rendre compte de la situation.
D’autant qu’une surprise nous attend au bout du chemin. On n’est jamais trop prudent, et Bereza lui non plus n’échappe pas à la règle, pas plus qu’il n’a su échapper aux oreilles indiscrètes…
Le Saker francophone
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« Confidences » de Yuri Bereza, commandant ukrainien du bataillon Dniepr-1 : un nettoyeur anti-russes parle
Dans le « top ten » de la liste du parti du Front Populaire d’Arsène Iatseniouk (qui a battu le bloc Porochenko aux élections du Parlement ukrainien du 26 octobre 2014), figure Yuri Bereza, le commandant du bataillon de volontaires Dniepr-1 (l’armée personnelle de Kolomoïsky), âgé de 44 ans. Il est l’un des députés-commandants qui s’apprêtent à faire leur entrée dans le nouveau Parlement ukrainien.
Le conseil politique du parti Front populaire, selon la décision du congrès, comprend Yatseniuk et Turchynov, ainsi que le ministre de l’Intérieur Arsen Avakov, les membres du Parlement Liliya Hrynevych, Vyacheslav Kyrylenko, Andriy Paroubiy, le ministre de la Justice Pavlo Petrenko et le conseiller auprès du ministre de l’Intérieur Tetyana Chornovol. Le conseil militaire, qui a été créé au sein du nouveau parti politique, comprend les dirigeants de plusieurs bataillons de volontaires, parmi lesquels Azov commandant Andriy Biletskiy et le commandant Yury Bereza. (11-09-2014)
(suite en dessous:)
Charmeur, charismatique, énergique et extraverti – voilà comment il est apparu au début de l’été 2014. Mais dès l’automne, c’était un homme bien différent que l’on pouvait voir : l’air défait, pas rasé, le visage marqué par les rides, comme quelqu’un qui aurait pris 10 ans en quelques mois. Sans surprise, si l’on considère tout ce qu’il a traversé : il a échappé de justesse au chaudron d’Ilovaïsk, où 2.000 Ukrainiens ont péri ; on lui reproche d’avoir abandonné ses troupes ; il est impliqué dans l’attentat du vol malaisien MH-17 ; il a perdu de nombreux amis et s’est fait beaucoup d’ennemis. Les espoirs d’une victoire rapide au Donbass se sont transformés en perte d’une grande partie de la frontière ukrainienne et de la moitié des régions de Donetsk et de Lougansk ; pourtant Yuri Bereza n’a pas renoncé à ses rêves de boire de la bière sur les ruines du Kremlin.
RépondreSupprimerL’enfance
Yuri Bereza est né dans le village de Saksagan, district de Piatihatsky, dans la région de Dniepropetrovsk, d’un père chauffeur et d’une mère qui a exercé trois professions différentes, dont celle de bergère. À partir de son 3ème niveau d’études, il a travaillé dans une ferme sept jours par semaine, pour gagner 180 roubles. Avec ses économies, ses parents lui ont acheté une moto quand il est arrivé au 9ème niveau ; c’est là l’un de ses meilleurs souvenirs d’enfance. Jusqu’à l’âge de 9 ans, la vie de Yuri s’est trouvée menacée du fait d’un asthme chronique, dont il prétend s’être guéri en jouant au football. À l’entendre, il était un lecteur avide et avait une excellente mémoire, ce qui lui permettait de ne pas trop s’inquiéter pour ses devoirs, il aimait les maths, mais avait des problèmes avec l’autorité à l’école. Une certaine fois, il a refusé d’apprendre par cœur un texte de Maïakovski, poète soviétique populaire, et a estimé qu’il était pour cela étiqueté comme un « dissident » par ses professeurs. Il trouvait les jeunes de son âge ennuyeux, et se nouait d’amitié avec des garçons plus âgés. Il cherchait à être un leader, ce qui ne passait pas très bien auprès de certains enseignants. Bereza prétend ainsi qu’un professeur l’a recalé dans une matière à cause de son esprit rebelle, et aussi parce qu’elle était intimidée par lui. En conséquence, il n’a pas été autorisé à passer tous les examens qui lui auraient permis d’obtenir son diplôme. Il a alors refusé carrément de les passer, ce qui a provoqué un scandale à l’école. Le conflit fut finalement résolu au plus haut niveau : on l’autorisa à passer les examens, et il obtint des « 3 » (des C).
L’enseignement supérieur
Yuri Bereza, avec ses propres mots : « J’ai toujours essayé d’être un leader. Et pour être le meilleur, il faut étudier. Je pensais que mon profil, c’était l’histoire, et j’ai même suivi des cours préparatoires à l’université. J’ai étudié la géologie. Mais j’ai toujours rêvé de devenir le commandant d’un avion de chasse. Papa et maman auraient voulu me pousser vers l’enseignement supérieur, mais ils n’en avaient pas les moyens. Et en 1987, je suis entré à l’école de commandement supérieur des missiles antiaériens de Défense de Dniepropetrovsk. En 1989, j’ai quitté le komsomol (organisation de jeunesse communiste). Ma spécialité militaire : ingénieur en équipement technique des communications radio.
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« À l’école, nous avions des gens qui avaient servi en Afghanistan. La première année, nous avions peur. Ils ne nous traitaient pas comme des officiers appelés à s’asseoir un jour dans un cockpit, fumer une cigarette et tirer des roquettes. Ils nous apprenaient à survivre, pour le cas où nous devrions aller en Afghanistan. Autrement dit, nous étions dans des conditions de guerre. Cela m’a vraiment marqué, et maintenant je l’enseigne à mes soldats. »
RépondreSupprimerLa carrière militaire
« Au collège, je me suis marié. Ma femme n’est pas seulement mon amour, mais elle est une amie. Avant, c’était quelque chose qui la choquait, mais maintenant, elle comprend ce que je veux dire. Sans elle, je ne serais pas ici. Nous avons eu deux enfants. Et puis j’ai été affecté avec ma famille au Kamtchatka. C’était le début des années 90, des moments difficiles. Si j’aime tant l’Ukraine, c’est parce que je sais ce qu’est la Russie. N’importe quel village ukrainien, même aujourd’hui, est de loin préférable à Petropavlovsk-Kamchatsky. Ma femme y a perdu ses dents, par manque de nourriture et de vitamines.
« Et lorsque l’Ukraine a déclaré son indépendance, j’ai écrit 27 rapports. Moi et ma femme voulions revenir pour aider à développer l’armée ukrainienne. Je suis resté là-bas trois ans puis je suis revenu en Ukraine. Mais à Kiev, au ministère de la Défense, on n’avait pas besoin de moi. Pour moi, ce fut un choc quand on m’a dit : « Qui êtes-vous, nous avons 25 personnes pour un seul poste ». Ce fut une période très difficile. On m’a demandé de rejoindre la police, mais j’ai dit que je n’irais jamais. Ne jamais dire jamais. Parce que maintenant, je suis un flic, tout simplement. La moitié de mes amis en sont stupéfiés : « Toi : un flic ??? » [Hmmm... et pourquoi pas ?]
« J’ai trouvé un poste dans les troupes des chemins de fer. C’est un profil complètement différent. Là, je suis devenu d’abord chef de peloton, puis commandant de compagnie pendant presque six ans. J’ai travaillé dur avec eux, et c’est devenu une compagnie très efficace. Puis j’ai commencé à recevoir des troupes de partout dans le pays, que je devais discipliner. Et c’est ainsi que ma compagnie est devenue connue comme compagnie « punitive ».
« En 1997, je suis devenu major. Et en 2000, quand ils ont commencé à vendre l’armée, je me suis opposé à la vente de notre base militaire. Je suis allé voir le ministre de la Défense Kuzmuk, et j’ai rédigé des rapports. J’ai été déclaré fou. Je devais devenir colonel et commandant de la base. On me l’a fait payer. Cela s’est terminé quand j’ai cassé la mâchoire du commandant de brigade en deux endroits, que je lui ai fait perdre trois dents, et puis que j’ai écrit une lettre de démission et volontairement démissionné en 2003.
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« Ma femme était enceinte de notre troisième enfant, elle a été rouée de coups et son bébé est mort en couches. Ce fut donc mon divorce d’avec l’armée ukrainienne. Le système a tenté de me briser, mais cela n’a pas fonctionné. Quand j’ai écrit ma lettre de démission, on m’a dit : « Vous avez deux ans jusqu’à la retraite ! » J’ai répondu : « Allez-vous faire foutre, vous et votre pension… », et nous sommes entrés dans le néant… ».
RépondreSupprimerLa vie civile et la révolution orange de 2004
« Première expérience dans les affaires : on m’a demandé de sauver une entreprise en faillite, « Quarry » (carrière). Je l’ai sauvée en sept mois, elle croulait sous les dettes. Les propriétaires se sont alors ligués contre moi, et je suis parti. Ils me doivent encore 70.000 grivnas [Ndt : un peu plus de 3.700 euros] pour le début de 2004. J’ai laissé courir. Pour celui qui va de l’avant, laisser courir…
« Et puis vint l’élection de Iouchtchenko. Je croyais vraiment en lui, j’ai rejoint sa famille politique… Nous avons été parmi les organisateurs de Maïdan (2004) à Dniepropetrovsk. Toute la famille a ensuite travaillé gratuitement, même s’il y avait beaucoup de gens qui faisaient de l’argent. En centre-ville, Maïdan a duré 70 jours. On a construit une ville de tentes, j’en suis devenu le commandant. Et il ne s’agissait pas que de survie. Ce qui se passe à Dniepropetrovsk à présent, on le doit également au Maïdan de 2004. Maintenant, ceux qui constituent la base du régiment et le siège de la Sécurité nationale, et même l’administration, ce sont ces gens qui ont fait le Maïdan de 2004. »
Pendant quelque temps, Yuri Bereza fut le chef de l’Organisation régionale du Congrès des nationalistes ukrainiens de Dniepropetrovsk.
« Nous avons alors admis qu’ils avaient gagné, et nous avons laissé les politiciens construire l’avenir. Je suis revenu à l’agriculture. Mais au cours de l’année, j’ai reçu des visites : des gens sont venus et m’ont demandé pourquoi je leur avais demandé de voter pour Iouchtchenko : et maintenant quoi ?? Ils ne venaient pas par un ou deux, mais à 20 ou 30 à la fois… Cela me rendait physiquement malade, je leur disais que je ne voulais plus faire de politique…
« Après ce Maïdan, je leur ai dit que je n’avais peur de rien. Bien qu’il y ait eu trois tentatives d’assassinat contre moi. Je ne m’amusais jamais à faire des négociations, si je disais quelque chose, je le faisais.
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« En 2006, le maire de Dniepropetrovsk, Koulitchenko, m’a invité à diriger l’entreprise de protection des sols de la ville de Dniepropetrovsk. J’ai héroïquement travaillé pendant cinq ans, avant l’arrivée de Ianoukovitch. C’était de la géologie, de la géologie pure. J’ai étudié et commencé à écrire une thèse, mais la situation politique était telle que les financements étaient coupés dans ce domaine. Je ne distribuais pas de pots-de-vin, et ce domaine n’était tout simplement plus financé. Koulitchenko a rejoint le Parti des régions, j’avais déjà une certaine réputation et j’ai dit : « Désolé ». Avant d’être licencié, j’ai écrit une lettre de démission.
RépondreSupprimer« Après cela, un de mes amis m’a invité à diriger la sécurité de la navigation pour la société « UkrPolBat ». De la zone de Krementchoug à la mer Noire. Là, j’ai travaillé pendant deux ans. »
Maïdan 2014
« Quand un nouveau Maïdan a commencé, ma femme m’a attrapé par le col et m’a dit : « Jure sur la santé de notre petit-fils que tu n’iras nulle part ! Mais toi, salaud, tu vas y aller quand même, alors jure au moins de ne pas montrer ton visage n’importe où ! »
« Depuis 1994, nous avons une entreprise familiale, d’agriculture. Toute la famille y travaille. Et tous les bénéfices de 2013, je les ai amenés à Maïdan. Mais il n’y a rien de mal à ça, parce que beaucoup ont donné leur vie. Je portais toujours un masque, jusqu’à ce que la mort des gens me fasse changer d’avis. J’ai dit : « Non, mon cher, c’est comme ça ! » Et avant, il y a eu le 26 janvier, quand mon fils et mon petit-fils ont été tabassés près du bâtiment de l’administration régionale de Dniepropetrovsk.
« L’administration a été prise [note de l’auteur : ok pour Kiev et Dniepropetrovsk, mais pas pour Donetsk et Lougansk], il y avait près de 5.000 personnes. J’ai dit qu’il fallait de l’ordre, sinon je brûlais la baraque. Nous avons établi le quartier général : 28 partis et organisations publiques. J’ai dû organiser chacun d’eux et je suis devenu le commandant de l’équipe. A partir du 26 février, j’ai vécu là. Jusqu’en avril. J’avais mon sac, un oreiller et beaucoup de travail. Après un mois, je suis devenu le chef de l’équipe. Et je le suis encore aujourd’hui. Le chef d’état-major de la sécurité nationale de la région de Dniepropetrovsk. Et aussi : un commandant du régiment de la Défense nationale de la région de Dniepropetrovsk. Le régiment, c’est 27.000 personnes. C’est la première des choses qui permettent à Dniepropetrovsk de tenir [note de l’auteur : contre qui, ses habitants ?], et la deuxième, c’est la nomination de Kolomoïsky. »
Le soutien du Congrès américain et de l’OSCE
Le 29 avril 2014, Yuri Bereza a parlé de sa rencontre avec les représentants du Congrès des États-Unis, qui a eu lieu en avril :
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« La semaine dernière, Dniepropetrovsk a reçu la visite d’une délégation du Congrès des États-Unis. Les membres du Congrès sont venus de Kiev. Ils étaient très intéressés par la situation dans la région de Dniepropetrovsk. Ils ont rencontré des organisations communautaires, des représentants de l’administration régionale, et ils ont visité notre siège. Ils étaient intéressés par notre expérience de la coopération entre le public et les autorités. Nous, en retour, nous leur avons parlé de fournitures pour le régiment de sécurité nationale, car les États-Unis sont l’un des meilleurs fabricants au monde d’équipements militaires. Nous leur avons demandé de l’aide, et ils ont montré leur désir de nous aider. Ils étaient aussi intéressés par le fait que notre régiment était le prototype des futurs réservistes de l’armée. Nous restons en contact avec eux. Les législateurs ont promis de suivre ce qui se passe dans la région de Dniepropetrovsk. Un grand nombre d’accords ont été conclus, en ce qui concerne l’échange de travail et l’échange d’informations. Nous avons un mois d’avance sur le gouvernement de Kiev en matière de prise de décisions. Nous sommes également en contact quotidien avec l’OSCE. »
RépondreSupprimer[Note de l’auteur : cela pendant qu’ils occupaient le bâtiment de l’administration de Dniepropetrovsk par la force !]
Le bataillon
« En fait, dit Borislav, les bataillons de volontaires étaient l’idée de Bereza, Kolomoïsky, Avakov, Korban et Filatov. C’était le moment de l’histoire où il devenait possible de mettre en œuvre cette décision. Parce que d’habitude, il y a beaucoup de décisions, mais aucune réalisation.
« Je crois que ces personnes, à l’exception de Bereza, ont sauvé l’Ukraine. Parce que la situation à Dniepropetrovsk était deux fois pire que dans les régions de Donetsk et de Lougansk. C’est parce que ce « jeune talent », Vilkoul [le gouverneur de l’oblast de Dniepropetrovsk], avait fait de telles choses… que tout était prêt pour la guerre : troupes de titushki [activistes anti-Maïdan], policiers corrompus, berkouts, hommes du SBU [de l’administration précédente]. »
Sur la question de savoir pourquoi le commandant du bataillon Dniepr-1 veut punir Vilkoul et compagnie publiquement, Bereza a déclaré : « Pour s’assurer que chacun d’eux ait peur, et en premier lieu ceux qui ont menti au peuple… Et je suis prêt à affronter d’homme à homme n’importe lequel d’entre eux : Vilkoul, Chpenov, Stoupak, Bezbach, et ainsi de suite jusqu’en bas de la liste… Je suis prêt à faire face à chacun d’entre eux sur un ring ou en dehors du ring, et à prouver que j’ai raison ».
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« Tout le monde essayait de me convaincre de devenir chef de bataillon : Denisenko [Andreï Denisenko, chef du Secteur droit dans la région de Dniepropetrovsk], Kolomoïsky, Filatov, Korban. Ils ont dit que pour ne pas gâcher l’idée, nous avions besoin d’une personne digne de confiance. Le bataillon est un service de la police. Et comme, depuis Maïdan, la police n’était plus digne de confiance, il fallait la restaurer. J’ai suggéré d’autres candidats, j’ai dit que je les aiderais, mais que je ne voulais pas être un flic. Mais après avoir tout pesé avec soin, j’ai donné mon accord. Je ne suis toujours pas sûr que cela ait été la bonne solution, mais à cette époque c’était ma tâche, ma mission. Peut-être que je suis né pour devenir le commandant du bataillon Dniepr-1.
RépondreSupprimer« Le nom, c’est moi-même qui l’ai créé, parce que je suis un fan du Dniepr. Je suis contre Dniepropetrovsk, mais je suis pour le Dniepr. Parce que Petrovsky, pour moi ce n’est personne, tandis que le Dniepr, c’est tout. Et de façon générale, le Dniepr c’est le cœur de l’Ukraine ».
Depuis avril 2014, Bereza a dirigé le bataillon Dniepr-1, qui, selon lui, compte officiellement 4.000 hommes, et officieusement 3.000. Dans les plans de Bereza figure une visite prochaine à Moscou : « J’attends avec impatience que la Russie envahisse notre territoire. Ensuite, j’aurai grand plaisir à passer le Nouvel An sur les ruines du Kremlin. Et à aider les Russes à se débarrasser du tyran. C’est mon rêve », a-t-il confié à des journalistes de LigaBusinessInform.
Le 18 avril 2014, Yuri Bereza a déclaré : « Le bataillon spécial Dniepr-1 a été créé pour protéger les résidents de la région de Dniepropetrovsk, et non pour attaquer les gens des régions voisines, même si ce sont des séparatistes. »
« Si l’on parle de héros de l’Ukraine, pour moi c’est Roman Choukhevytch [Ndt : Auteur d'un assassinat politique à dix-neuf ans, il a organisé et participé à des attentats en Ruthénie au début des années trente. Sous une couverture civile avec le soutien de l'Allemagne nazie, puis sous l'uniforme de la Wehrmacht et enfin dans le maquis, il a conduit de 1937 jusqu'à sa mort, en 1950, l'action militaire de quelque vingt mille à deux cent mille insurgés contre l'occupation polonaise, puis contre l'occupation soviétique]. C’est une icône militaire. Le bataillon Dniepr-1 est construit sur le principe de l’UPA [l’Armée insurrectionnelle ukrainienne]. Voilà pourquoi il est si bon à la guerre. La chose la plus importante, c’est le patriotisme et la santé. Quant au reste, c’est moi qui me charge de l’enseigner.
« Nous avons une très sérieuse formation théorique [idéologique ?] et pratique. Pour la pratique : 14 jours au régime non-stop. Nous avons des instructeurs, des Ukrainiens, qui ont eu une expérience dans pratiquement toutes les armées du monde : États-Unis, Géorgie, Israël. Partout où il y a eu des conflits et où nos Ukrainiens y ont pris part. Ils sont revenus et travaillent maintenant au bataillon Dniepr-1. Ce bataillon ne fait partie ni de la police ni de l’armée, c’est le meilleur de ce que le peuple ukrainien a produit, et c’est exactement ce dont l’Ukraine a besoin : ce sont des défenseurs héritiers de l’esprit cosaque. Dniepr-1 est organisé sur la base des principes de l’armée régulière suisse.
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« Si le commandant est bon, il n’y aura pas de conflits. Le commandant est tout : l’avocat, le père, la mère, le grand-père, une femme, et même mère Teresa.
RépondreSupprimer« Notre principe, c’est la sélection. Le commandant est responsable de la vaccination contre deux maladies, les deux extrêmes : la lâcheté et la témérité. Ce sont les deux choses les plus importantes sur le front. Quand ces deux choses sont en équilibre, vous êtes invincible.
« Dans notre bataillon, il y a encore cinq volontaires par poste. Quand les recrues viennent, d’abord elles me détestent, mais après la première bataille, elles me disent « Papa ». Je fais tout pour qu’elles me détestent, qu’elles soient obligées de puiser dans leurs dernières ressources pour survivre. Et plus elles me haïssent, plus je les provoque.
« Nous ne faisons pas de prisonniers, et nous ne sommes pas faits prisonniers. Nous ne négocions pas avec les terroristes. Il y a d’autres groupes qui parlent à ceux qui sont de l’autre côté du front. Il en reste encore quelques-uns des miens à le faire, la faute à qui, je ne sais pas. Mais pour moi, c’est un principe : ne pas parler aux terroristes. Nous ne libérons pas les bâtiments, nous les détruisons avec les terroristes ».
Les informations qui suivent proviennent d’un homme qui a lui-même servi dans le bataillon Dniepr-1, et qui maintenant a été transféré dans l’armée régulière à Dniepropetrovsk. « Connaissances et compétences ne sont pas nécessaires : ce sont des contes de fées. En fait, c’est l’armée personnelle de Kolomoïsky, et ses gens ne prennent pas n’importe qui comme cela. Fournitures, uniformes, repas et salaires y sont bien meilleurs qu’ailleurs, et ils sont en dehors de la juridiction du ministère de la Défense.
« Dniepr-1 est dénommé « armée nationale ». Son but n’est pas de se battre sur les lignes de front (donc pas besoin de compétences militaires). Dniepr-1 est un service de patrouille spécial du ministère de l’Intérieur sur la base des unités civiles. Le but de Dniepr-1 est de nettoyer le territoire libéré par l’armée ukrainienne des éléments indésirables. C’est la raison pour laquelle la formation idéologique est primordiale. Il est à noter qu’à Dniepropetrovsk, Dniepr-1a son quartier général dans le même bâtiment que le bureau du Secteur droit.
« Et ceux qui se souviennent de l’histoire peuvent voir qu’il n’y a rien de nouveau dans ce régiment (même la couleur des vêtements : le noir). Ce modèle d’organisation a été adopté par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils les appelaient Einsatzgruppen, c’est-à-dire formations mobiles de la police de sécurité ; ils faisaient partie des bataillons de sécurité, composés de gens recrutés au sein de la population locale. »
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Le chaudron d’Ilovaïsk
RépondreSupprimer« Sortir d’Ilovaïsk a été une tragédie. Vous ne pourriez pas croire ce qui s’est passé là-bas !!!
« À trois reprises j’ai bondi hors de la voiture pour dérouiller les conducteurs paniqués qui avaient sauté en bas de leur APC [Ndt : véhicule de transport de troupe blindé]. Ce sont des blindés et ils devaient passer en premier. Les balles volaient, ils sautaient au dehors, s’abritaient sous les chenilles, je les cognais pour qu’ils se relèvent. Au fait, j’en ai revu un par la suite. Il est venu vers moi et m’a dit : « Camarade major, vous m’avez frappé au visage et je suis sorti de cet enfer… »
« Nous ne disposions pas d’informations indiquant que nous nous battions contre les troupes russes régulières. Nous l’avons appris le 26, et c’est alors que nous avons réalisé la gravité de notre situation, lorsque les « 300 » russes faisaient tout flamber [Ndt : les lance-roquettes multiples BM-30 Smerch sont dotés de 12 tubes de roquettes de 300 mm]. Le ministère de la Défense n’a pas fonctionné, le secteur « D » s’est enfui. S’ils ne s’étaient pas échappés, il n’y aurait pas eu d’encerclement. Nous étions pris dans un triple anneau de l’armée régulière russe.
« Il y a des moments comme cela, et la réponse je la chercherai probablement toute ma vie. J’ai arrêté des unités qui couraient près de Kuteïnikovy, mais pour les forcer à creuser, à s’enterrer, j’aurais dû peut-être tirer sur l’un des officiers. Je ne pouvais pas. Je n’avais pas le droit. Et ils ont fui.
« Et ne les laissez pas vous dire que les commandants sont en faute (?). Il y a trois coupables : le général [Petro] Lytvyn, qui est le commandant du secteur « D », le chef de l’état-major général et le ministre de la Défense. Parce que lorsque j’ai parlé au président, j’ai compris qu’ils ne lui avaient même pas transmis de rapport. Et la parade, alors que nous étions là-bas dans le chaudron, c’était une grande honte. La raison principale n’est pas Ilovaïsk. Vous vous souvenez quand Muzhenko et Geletey ont couru pour accrocher des drapeaux ukrainiens ?
« Si vous prenez une position, ne l’abandonnez pas de façon négligente. Vous ne pouvez la prendre ? Ne la prenez pas. Mais si vous la prenez, gardez-la jusqu’à la fin. Des gens sont morts là-bas, ce qui est la pire des choses. Et quand nous avons quitté cet endroit, nous pleurions ; c’est terrible.
« Il y avait deux raisons pour lesquelles nous devions sortir : nous étions presque à court de munitions. Il nous restait de quoi tenir une journée, ou de quoi tenter de percer l’encerclement. Sinon nous aurions été tous tués, et il y aurait eu là un charnier…
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« J’ai négocié avec Khomchack [Lieutenant-général Ruslan Khomchak, commandant des forces ukrainiennes régulières lors de la bataille d’Ilovaïsk]. Nous avions 23 prisonniers de guerre russes. Nous devions les amener à Starobeshevo. Mais ils ont été tués avant par les leurs.
RépondreSupprimer« Après la rupture de l’encerclement, je me suis rendu compte de deux choses : Dieu existe, et il m’aime probablement !
« Au-dessus de moi, une mine a explosé à deux reprises, tout mon équipement et les lunettes de protection ont été endommagés. Deux fragments d’obus dans le dos. Quand j’ai été avec Semenchenko, sa protection était toute détruite ; et quant à moi, j’avais reçu deux fragments dans la protection corporelle, un dans le casque. Peut-être qu’un ange me conduit, un de ceux que je n’ai pas encore exécutés.
« J’ai perdu beaucoup de braves gars, des éclaireurs, et c’est arrivé après le cessez-le-feu. Ils se battaient avec moi depuis fin mars. Ils venaient juste de perdre le sentiment de la peur. Je sentais qu’ils avaient besoin d’être remplacés, d’être renvoyés à l’arrière, mais ils ont refusé. Je suis responsable de leur mort, parce que je n’ai pas eu le temps de le faire.
« Le plus terrible pour moi, dans cette guerre, cela a été deux choses :
« Le 24 août, jour de l’Indépendance, je suis resté assis de 11 h du matin jusqu’à minuit dans les tranchées, et à aucun moment les tirs n’ont cessé, pas une minute !! Il n’y avait rien que je pusse faire. Je savais que face à un barrage d’artillerie aussi massif et pendant dix heures d’affilée, j’étais incapable d’influencer quoi que ce soit. C’était un moment effroyable, je me sentais impuissant. Et le second, ce fut lorsque je suis allé vers nos gardes nationaux et que je leur ai demandé si le bataillon Dniepr-1 s’en était sorti, et qu’ils ont dit non. [Note de l’auteur : le commandant ne sait pas où est son bataillon ? Est-ce le bataillon qui a quitté son commandant ou l’inverse ?]
« J’ai réalisé que j’avais perdu un bataillon, alors que je suis responsable d’eux. Je voulais me tirer une balle. Je pensais que j’allais tous les perdre. Mais il s’est avéré qu’en fait, mon bataillon avait eu les pertes les plus faibles ».
Encerclé à Ilovaïsk, le commandant du bataillon punitif Dniepr-1 Yuri Bereza a trahi ses subordonnés. Une vidéo du commandant fuyant le chaudron dans une voiture blindée est apparue. Les soldats ont été laissés dans le chaudron sans vivres ni munitions. Plus tôt, le gouvernement ukrainien avait annoncé qu’une offre d’utiliser des couloirs humanitaires pour quitter le chaudron était refusée.
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Ihor Mosiychuk, l’adjoint du conseil municipal de Kiev, qui appartient au Parti radical de Liachko, a accusé les dirigeants de la région de Dniepropetrovsk, le ministre de l’Intérieur et les commandants des bataillons de volontaires d’être responsables de la mort des troupes ukrainiennes près d’Ilovaïsk :
RépondreSupprimer« J’ACCUSE :
« Sur la base de témoignages oculaires, des captures d’écran des rapports de renseignement, et de cinq heures de vidéo documentaire de Rostislav Chapochnikov, qui a enregistré les ordres et les négociations du général Khomchack et du commandant du bataillon Dniepr-1 Yuri Bereza, j’accuse, pour la mort de plus de 2.000 des meilleurs fils de l’Ukraine dans le chaudron d’Ilovaïsk, en plus de l’ex-ministre de la Défense Geletey et du chef d’état-major général Muzhenko, les personnes suivantes :
« – le général Khomchak, qui commandait les troupes dans le chaudron d’Ilovaïsk, et qui a donné l’ordre de mettre fin aux négociations avec l’agresseur et a fui le champ de bataille ;
« – l’oligarque Igor Kolomoïsky, qui est directement coupable de l’idée de l’offensive sur Ilovaïsk, sachant qu’il y avait là une zone fortifiée ;
« – le vice-président de l’administration régionale de Dniepropetrovsk, Gennady Korban, qui, le 5 août, dans son bureau, a ordonné aux commandants des bataillons Dniepr-1, Donbass, Chakhtersk et Azov d’attaquer Ilovaïsk, au mépris des renseignements qui avaient été obtenus ;
« – Arsen Avakov, qui a mis les bataillons de volontaires sous la subordination de l’oligarque Kolomoïsky, et de ses sbires Korban et Filatov ;
« – Semen Semenchenko, commandant du bataillon Donbass, qui, alors qu’il possédait des données issus des services de renseignement, a mené ses hommes à la mort ;
« – Yuri Bereza, commandant du bataillon Dniepr-1, qui, tout comme le général Khomchack, a donné à ses combattants l’ordre de tenter de sortir du chaudron d’Ilovaïsk avant la fin des négociations, et s’est enfui du champ de bataille.
« Je suis convaincu que le nouveau Parlement ukrainien sera en mesure de trouver la vraie raison de la tragédie d’Ilovaïsk, et que le coupable sera puni. »
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Idéologie
RépondreSupprimer« Je ne suis pas l’ennemi des Russes, je suis l’ennemi des « Soviets ». Je suis contre l’idée que tout le monde soit égal Si une personne travaille plus, et une autre moins, elles ne peuvent pas être égales. En réalité, ce qui se passe dans le Donbass, c’est une nouvelle révolution socialiste. Ils pensent qu’ils auront des kovbasa [Ndt : saucisse ukrainienne ; le texte original dit « kielbasa », qui est la version originaire de Pologne] pour 2,20 [2,20 grivnas, soit 11 centimes d’euro] et se battent pour des kovbasa à 2,20… Et je me bats pour que, sinon eux, alors du moins leurs enfants, aient le choix d’aller au-delà de Donetsk. 70 % des résidents de la ville n’ont jamais été nulle part. Et le rêve ultime, pour eux, c’est d’aller au stade Chaktar [à Donetsk]. C’est cela. Et c’est effrayant ! Je veux que leurs enfants soient en mesure de voir au moins l’Ukraine : Kiev, Dniepropetrovsk, Lvov, Tchernovtsy, Ivano-Frankivsk… Tchernigov, Odessa. Au moins. Cette guerre, pour moi elle est idéologique.
« J’ai deux cousins, ils vivent à Nijnevartovsk (Russie) depuis un certain temps. L’un est un vata complet [littéralement « coton », un terme péjoratif ukrainien pour désigner un patriote russe], et le deuxième plus ou moins aussi. Nous étions assez proches dans l’enfance. Leurs fils, mes deux filleuls, sont en âge d’être recrutés. Récemment, une des sœurs est entrée en contact. Je lui ai demandé si elle avait envoyé ses enfants à la guerre. Elle a dit qu’elle avait payé pour qu’ils n’y aillent pas. J’ai pris une profonde inspiration. S’il devait m’arriver de tuer mes neveux, ce serait très difficile et effrayant.
« Au début, je haïssais les Russes. Mais maintenant, j’en viens à les plaindre. Je suis bombardé de questions : « Comment pouvez-vous vous sentir désolé pour eux ? » Je pense que seuls les forts peuvent plaindre leur ennemi. Je suis désolé pour leurs mères. Si je meurs, j’aurai défendu ma terre, tandis qu’eux, pour quoi se battent-ils ? »
Le Parlement ukrainien et l’avenir
« Dans cette guerre, nous allons gagner, je n’ai aucun doute là-dessus. Pour le moment, je suis surtout préoccupé par la réhabilitation de mes frères. Que se passera-t-il alors ? Les familles des personnes tuées sont ma famille. Je ne peux pas sortir de là.
« Une nouvelle étape, à présent, c’est que je suis presque un député [il parlait là avant le 15 octobre : pourquoi une telle confiance ?]. C’est un choc pour moi, je ne l’accepte toujours pas. Donc, je me réserve le droit de démissionner (!). [C’est comme si une main invisible le menait à travers la vie, le nommant à des postes de premier plan dans différentes entreprises, et maintenant, au parlement. Humm... de quelle main pourrait-il s’agir ?]
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« J’avertis que tous ceux qui ont adopté les lois du 16 janvier et qui rentreront au Parlement, ceux-là je vais les enc****. Honnêtement. Et ils vont voler à travers la fenêtre. Tous ceux qui sont contre l’Ukraine, ils voleront par la fenêtre. Il n’y aura pas de diplomatie parlementaire. Je n’ai besoin de l’accord de personne. Il n’y aura pas d’accord avec ces trous-du-cul. Ils ont incité à l’assassinat de nos frères et ils l’ont financé. »
RépondreSupprimerDans son interview à la chaîne de télévision ukrainienne « Espresso-TV », Bereza a exprimé diverses menaces envers les membres du Parlement :
« A tous ceux qui ont voté pour les lois du 16 janvier, je promets : de chacun de vous, je ferai un Koutouzov [le général Koutouzov était borgne]. Je vous offre de renoncer à votre mandat et d’aller au front pendant 30 jours pour prouver que vous êtes de dignes défenseurs de cette Patrie dans laquelle vous voulez être députés, représentants du peuple. Et après, je suis prêt à parler et à devenir votre collègue. Jusqu’à ce qu’ils paient de leur sang pour ce qu’ils ont fait le 16 janvier, je vais tout faire pour que ces gens ne prêtent pas serment ».
Le 16 janvier 2014, le Parlement ukrainien a voté pour un ensemble de projets de loi destinés à maintenir l’ordre dans le pays. Après des affrontements avec la police, rue Grushevskogo à Kiev, la plupart de ces lois ont été abolies. Mais après le coup d’État des 20-23 février 2014, ces lois ont été adoptées par le nouveau gouvernement, quoique dans une version plus rigide.
« Nous avons besoin d’une idée nationale. Je le dis en tant qu’homme politique. J’ai préparé cinq lois : la création d’une armée nationale, d’une police nationale, d’une armée de réserve, la loi sur les membres des mouvements de libération de l’Ukraine, et la réhabilitation des combattants.
« Un point très important : la création d’une armée nationale sur le principe des unités de volontaires.
« Il n’y a rien à réformer, nous devons foutrement bannir tout le monde. Il nous faut un seul général : le chef d’état-major. Les autres généraux, nous n’en avons pas besoin.
« Un service du front intérieur est un mouvement de volontaires. Les meilleurs représentants des volontaires arrivent et font leur boulot, et on n’a pas besoin d’inventer quoi que ce soit. »
Après l’élection, Bereza a annoncé que sa tâche principale était la création d’une armée nationale, pratiquement à partir de zéro, en combinant des unités et des commandants distincts en un seul système. En outre, le chef du bataillon Dniepr-1 veut créer une armée de réserve en se basant sur l’expérience des armées d’Israël ou de la Suisse. « Chaque ukrainien doit savoir que dans sa maison, il y a une place pour les uniformes et les armes », a dit Bereza.
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« Au front, n’y a aucune différence entre un homme politique et un homme ordinaire. Là, le sang est de la même couleur pour tous, et tous meurent de la même façon. Je voudrais que le président de mon pays soit un homme ordinaire, mais avec une large gamme de responsabilités. Tout le monde dit que nous ne serons pas en mesure de changer quoi que ce soit, parce qu’il faut trois générations pour cela. Et je dis que nous le pouvons, qu’il suffit de le vouloir ! Allez voir comment fonctionne une usine militaire. Celle de Yuzhmash développe maintenant de tels projets, qui peuvent mettre fin à la guerre ! Mais elle ne fonctionne qu’en trois roulements par semaine, c’est comme ça…
RépondreSupprimer« Nous avons une guerre, mais nous sommes impuissants. Nous sommes comme Liachko… Nous sommes Liachko. Nous sommes comme des sado-maso, putain ! Nous envoyons des gens mourir, mais sans leur donner des armes ! Alors que nous avons tout !! Le principal, c’est la remise en route du cycle nucléaire. C’est tout !
« Et si ce Parlement ne vote pas pour ces lois, il disparaîtra. Nous le détruirons. Nous le détruirons de l’intérieur. Je les préviens tous, « donner la papatte », c’est fini.
« Avec de telles façon de voir, j’en viens à comprendre un autre point : si je n’étais pas rentré d’Ilovaïsk, ils seraient davantage encore à se réjouir sur les collines de Petchersk [un quartier de Kiev].
« Je suis un romantique qui croit en Ukraine. Je rêve d’aller dans la région de Donetsk, près de la frontière avec la Russie, et de commander en ukrainien un bortsch ukrainien, avec du lard, juste pour dire que je suis un Ukrainien. Et qu’il n’y ait pas de tirs. Je ne suis pas prétentieux, je veux vraiment la paix sur la terre.
« Je sais me battre, je n’ai pas peur de la guerre, mais je ne veux pas me battre dans mon propre pays. Je fais un rêve, celui d’une frontière commune avec la Géorgie. (!!)
« Mais les Russes doivent faire leur choix idéologique. Parce que Poutine n’est rien ; la société, c’est de ça qu’il est question. J’aimerais rétablir l’Ukraine dans ses limites de 1917 [Ndt : en novembre 1917, après que le Parti bolchevique russe a renversé le gouvernement socialiste de Saint-Pétersbourg — alors capitale de la Russie —, la Rada ukrainienne centrale a proclamé la République populaire d’Ukraine et sa séparation de la Russie], mais je ne voudrais pas être l’occupant.
« Le rêve principal, afin d’oublier tout cela, c’est de retourner au village et de cultiver des choux. J’ai une entreprise agricole vraiment cool. Actuellement, c’est très difficile pour ma femme. Sécurité. Mais je dois passer par l’épreuve de la gloire. Je ne vais pas changer. Je veux que nous suivions le modèle de la Géorgie, et alors on n’aura plus besoin de gens comme moi.
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« Je suis fier de n’avoir jamais accepté de pots-de-vin. Le plus gros pot-de-vin qu’on m’ait offert était d’un million de dollars. Je ne l’ai pas pris. Je conduis depuis 1988, et je n’ai jamais payé un policier. Je me suis battu deux fois, et j’ai été arrêté. Même lorsque les Spetsnaz ont pris d’assaut ma voiture, je n’ai jamais payé. J’ai contesté la sanction devant le tribunal.
RépondreSupprimer« En 2002, mes deux amis ont été tués [liens avec la mafia ?], et j’ai commencé à chercher, pas seulement à me chercher moi, mais aussi à chercher en moi-même, qui je suis et ce que je suis. Après leur assassinat, j’ai même pensé à adopter l’Islam, parce que je voulais à tout prix leur faire la peau pour me venger. Je connais l’un des assassins, et je sais qu’il n’est toujours pas puni.
« Dieu existe, il est un. Tout le monde l’appelle autrement, Allah, ou Jésus ou…
« Dieu pour moi est un ami. Si, avant, ce mot n’avait pour moi qu’une seule teinte, maintenant il est plein de nuances. Et il n’y a pas besoin d’intermédiaires. Le meilleur chemin vers Dieu, c’est en vous-même.
« Ma grand-mère a dit un jour : une prière à Dieu est plus efficace dans votre langue maternelle. Mon grand-père est allé à Berlin, il a été grièvement blessé. Je ne me souviens pas bien de lui, mais on me dit que je lui ressemble. Un 9 mai [Ndt : l’équivalent du 8 mai chez nous], quand j’étais tout petit, je lui ai demandé : « Grand-papa, pourquoi ne vas-tu pas au défilé ? » Il m’a attrapé par le bras, m’a jeté dans sa petite voiture et nous a conduits au cimetière. Il a pris une bouteille de vodka, il a bu et pleuré, et il m’a dit : « Mon petit-fils, au cimetière, on ne joue pas de l’accordéon ». S’il était revenu aujourd’hui, sans doute, il serait mort à nouveau…
« Lorsque ces jeunes ont été tués sur le Maïdan, je n’étais malheureusement pas à proximité, mais quand j’ai vu les images horribles, j’ai sangloté. Je peux pleurer une minute ou deux et alors je suis incapable de m’arrêter. Peut-être que c’est une sorte de défense interne. Mais ces larmes sont venues parce que je ne pouvais pas m’en empêcher.
« Maintenant, je pleure quand je perds mes gars. Tandis que vous êtes là à essayer de les sauver, que vous tentez de poser le bandage, et que les veines sont coupées, et qu’ils saignent, à ce moment-là je ne pleure pas…
« Mais ensuite, vous vous souvenez, et vous pensez : peut-être que je n’en ai pas fait assez. Et alors vous vous rendez compte que c’est ça la guerre ».
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Des menaces de coup d’État
RépondreSupprimerDes combattants du bataillon Dniepr-1 ont annoncé qu’ils ne croyaient pas en la capacité des autorités de Kiev d’améliorer la situation en Ukraine, rapporte l’Agence France-Presse.
Un des membres du bataillon, Vitaly Feschenko, a averti de la possibilité d’un coup d’État militaire, si les politiciens en place ne répondaient pas à leurs attentes. Son commandant, Yuri Bereza, a dit qu’il donnait aux autorités six mois pour effectuer certains changements dans le pays.
« Nous irons directement à Kiev avec les fusils. Il y aura un coup d’État », a dit un combattant, selon l’AFP. L’agence souligne que le quartier général du bataillon est situé dans le bâtiment de l’administration de la région de Dniepropetrovsk, laquelle est dirigée par l’oligarque Igor Kolomoïsky, le parrain de cette unité militaire. L’AFP note que « Dniepr-1 protège le milliardaire et exécute ses ordres ».
De surcroit, on rapporte que les soldats du bataillon détestent le commandement de l’ATO [Ndt : l’opération anti-terroriste, qui est la dénomination de l’offensive menée contre les provinces séparatistes de l’est], lequel est responsable de la mort de mille [2.000] hommes des troupes ukrainiennes près d’Ilovaïsk. La patience de Dniepr-1 pourrait bien prendre fin si Kiev ne s’acquitte pas des réformes promises. En cas d’échec de l’actuel gouvernement, les combats se déplaceront de l’est vers la capitale de l’Ukraine, prévient l’AFP.
Le crash du Boeing MH-17
Annoncée par le vice-président de la Douma d’État russe, Sergueï Neverov, la théorie de l’implication du gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, l’oligarque Igor Kolomoïsky, dans l’attentat contre le Boeing MH-17 dans l’est de l’Ukraine, a pris une tournure inattendue.
L’un des compagnons de l’oligarque, qui est en même temps le chef du bataillon punitif Dniepr-1, Yuri Bereza, est un professionnel de la défense antiaérienne. Coïncidence intéressante, compte tenu du fait que son patron, Kolomoïsky, possède la moitié de l’industrie aéronautique de l’Ukraine, et était en mesure de donner des ordres aux contrôleurs de la circulation au sujet d’un changement de cap du Boeing de la Malaysia Airlines.
En août, des hackers [Ndt : de « cyber-berkout »] ont publié une conversation privée sur le réseau Facebook de Yuri Bereza (Birch), discutant, au soir du 17 juillet (le jour où le vol MH17 a été abattu en milieu d’après-midi) avec le gouverneur adjoint de la région de Dniepropetrovsk Sviatoslav Oleynik, conversation dans laquelle il était fait mention d’un missile air-air de l’armée de l’air ukrainienne ayant servi à abattre l’avion de ligne. À en juger par leur conversation, le Boeing aurait été en vain ciblé depuis la terre, puis, après cette tentative ratée, descendu finalement depuis les airs :
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OK, ça ne fait rien. Quoi ? Et comment ?
RépondreSupprimerYuri Birch
17.07.2014 21:23
Le sol. Directement, en l’air.
Svyatoslav Oliynyk
17.07.2014 21:24
Et pourquoi, putain !, depuis les airs ???
Yuri Birch
17.07.2014 21:26
Ils m’ont dit qu’il [l’avion] ne pouvait pas rester longtemps, trop haut. Ils ont fait un [tir] direct. Ça n’a pas marché. Ils ont dû le faire depuis les airs [missile air-air].
Svyatoslav Oliynyk
17.07.2014 21:27
Pourquoi ils ont parlé de Kharkov en premier ?
Yuri Birch
17.07.2014 21:30
Ils ont dit que l’ordre est d’abord venu de Kiev au contrôle de Kharkov, et quand ça a commencé à changer, les autres s’en sont occupés.
Svyatoslav Oliynyk
17.07.2014 21:32
Les raisons qui auraient pu pousser à détruire le Boeing concordent avec les plans des nouveaux leaders ukrainiens, lesquels ont dit à plusieurs reprises leur intention de couper les deux républiques rebelles par le milieu, là où le Boeing est tombé. Une belle occasion d’accuser les milices de la Novorossia, assortie d’un changement de la situation sur le terrain : voilà deux éléments qui pourraient très bien faire partie des raisons en question.
Compilé et traduit en anglais par Kristina Rus
Traduit en français par Francis, révisé par Sylvain et Goklayeh
Source :Confessions of a Ukrainian commander of Dnepr-1 battalion, Yury Bereza
(fortruss.blogspot.be, anglais, 02-11-2014)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/22/confidences-de-yuri-bereza-commandant-ukrainien-du-bataillon-dniepr-1-un-nettoyeur-anti-russes-parle/#more-7818