Notre impuissance démocratique: on ne peut plus changer de politique, seulement de politiciens
par Audrey Duperron 04 nov. 2014
En Espagne, un nouveau sondage publié par El País a montré que le parti contestataire de gauche Podemos obtiendrait le plus grand nombre de voix si les élections avaient lieu aujourd'hui. Podemos, un parti qui n’a été créé qu’en mars de cette année, est ainsi devenu en quelques mois le plus grand parti du pays, avec 27,7% des intentions de vote, dépassant le parti socialiste PSOE, qui n’a obtenu que 26,2%, et le parti conservateur Partido Popular du Premier ministre Mariano Rajoy, relégué en 3ème position, avec seulement 20,7% des suffrages. C’est donc un bouleversement total de la scène politique espagnole qui a été dominée pendant des décennies par ces deux partis traditionnels.
Podemos signifie « nous pouvons » en anglais, sans doute un clin d’œil au slogan gagnant de Barack Obama, « Yes, we can » (‘Oui, nous pouvons’).
Son dirigeant est Pablo Iglesias, un professeur de Sciences politiques charismatique et très télégénique. En Espagne, il est devenu populaire en présentant des émissions de télévision, La Tuerka For Apache, et Hispan TV. Pour l’anecdote, ses parents l’ont appelé Pablo pour qu’il porte le même nom que le fondateur du parti socialiste espagnol, Pablo Iglesias. Lui-même se définit comme un supporter du régime d’Hugo Chavez, ou des politiques menées par Cristina Kirchner en Argentine et Evo Morales en Bolivie.
Podemos a grandi sur le mouvement des « Indignados », à l’origine mené par des étudiants madrilènes qui campaient sur la Puerta del Sol et ont inspiré le mouvement mondial « Occupacion ». Aux élections européennes de l’année dernière, le mouvement, qui se revendique anti-austérité, anti-establishment, mais pas europhobe, a raflé 5 sièges au parlement européen.
Dans son programme pour les élections européennes, Podemos affirme entre autres vouloir renforcer le contrôle sur la Banque Centrale Européenne par la création d’instances de surveillance spécifiques, permettre aux citoyens de décider quelles parties des dettes souveraines seront considérées comme légitimes, et lesquelles ne seront pas remboursées, opérer des nationalisations sur les secteurs stratégiques de l’économie, et créer un revenu de base pour tous les citoyens.
Selon le journal catalan Periódico de Catalunya, la montée en puissance éclair de Podemos est le signal que le système des partis espagnols doit retrouver un nouveau souffle :
« La démocratie espagnole n’a jamais connu un phénomène tel que celui de Podemos. Jamais auparavant, un parti politique avec une expérience aussi mince et qui n’a pris part qu’à une seule élection, les élections européennes en mai dernier, n’avait suscité autant d’émotion. Espoir pour beaucoup, et anxiété pour d’autres franges moins nombreuses, mais plus puissantes, de la société. Et jamais la situation politique en Espagne n’a été aussi déplorable qu’elle ne l’est aujourd’hui depuis 1977 [l’année des premières élections libres après la fin du régime de Franco]. La plupart des experts pensent que le système est à bout de souffle et qu’il a désespérément besoin de se réformer en profondeur ».
Mais pour le politologue Ignacio Sánchez-Cuenca, le succès de Podemos s’explique plutôt par l’essoufflement d’un certain modèle démocratique.
Selon lui, les démocraties actuelles évoluent dans «un régime libéral et technocratique qui présente des vestiges de la démocratie ». En d'autres termes, elles se transforment en un type de démocratie dans laquelle les contraintes budgétaires et monétaires découlant de la perte de souveraineté sur les marchés financiers et auprès d'autres entités supranationales (telles que l'UE), impliquent que les citoyens ne peuvent plus changer de politique, mais seulement de politiciens.
Plutôt que de s'intéresser à des alternatives politiques et idéologiques, les citoyens sont limités dans leur choix qui ne porte plus que sur la probité et la compétence des dirigeants. Leur vote ne sert plus à rétablir les déséquilibres économiques, mais à punir les politiciens corrompus et à rétablir l'égalité politique.
Mais tout cela ne justifie pas de remettre les clés de la société dans les mains de Pablo Iglesias et de Podemos, écrit El Pais dans un éditorial : «En d'autres termes, un mouvement qui vit de ses diagnostics catastrophiques, qui discrédite les autres, et qui refuse qu’on l’étiquette de droite ou de gauche pour dissimuler ce qu’il est vraiment : un populisme simple et vulgaire, avec des postures idéologiques communes à d’autres partis apparus dans d'autres parties de l'Europe ».
Maintenant anonyme: Million masqués marchent descend sur Londres
Novembre 04, 2014 15:23
Une marche d'un million de personnes masquées sera bien sûr à travers Londres le mercredi Novembre 5. La marche, dans lequel tous les manifestants masquent leurs visages afin de protéger leur identité, est en signe de protestation contre l'austérité, la surveillance de masse et les attaques contre les droits de l'homme.
Organisé par le groupe hacktivistes Anonymous mondial, la protestation de Londres marchera de Trafalgar Square et arrivée à la Maison du Parlement.
On ne sait pas combien de manifestants se joindront au mois de mars, comme moyens de la police pour l'information sont restées sans réponse.
En 2013, l'événement a rassemblé des foules de plus de 2.500. L'événement Facebook suggère plus de 6.000 personnes peuvent assister cette année.
Parlant à la température ambiante, une source anonyme a déclaré que le masque millions de marche, une tradition a commencé en 2011, a été à l'origine appelé OpVendetta, et initialement seulement rassemblé une foule de 50.
En un an, le suivant était passé à 2000, et en 2013, la décision a été prise de renommer le mars la "Million Mask Mars," a dit la source.
En 2013, il y avait plus de 400 manifestations à travers le monde, anonymes détenues pour coïncider avec la tradition annuelle britannique de Bonfire Night 5 Novembre, la date à laquelle un groupe de comploteurs dissidents tenté de faire exploser le Parlement en 1605. préposés portent souvent un masque de Guy Fawkes , rendu célèbre par le film de 2005 V pour Vendetta, qui est devenu la marque de déguisement du groupe.
Les manifestations mondiales ont eu lieu l'année dernière dans plusieurs villes du monde, y compris Vancouver, Tel Aviv, Dublin, Paris, Chicago et Sydney.
La source anonyme de RT a déclaré: "Il est une nuit de grief sur une nuit qui est historiquement sur le Parlement et comment il est pas toujours travailler dans l'intérêt du peuple."
"Nous brûlons une effigie de Guy Fawkes sur un feu chaque année comme un avertissement contre debout contre le Parlement alors nous avons pensé qu'il serait symbolique», ont-ils ajouté.
À l'approche de la mars, Anonymous a envoyé un message direct à des organismes mondiaux de l'énergie.
"Pour les gouvernements oppressifs, nous disons ceci: nous ne nous attendons pas à notre campagne pour être complété dans un court laps de temps. Cependant, vous ne prévaudront pas contre les masses en colère de la politique de corps ".
Le message aborde en outre le gouvernement britannique, en disant qu'ils ont «fait un ennemi d'Anonymous," et qu'ils ont "leur colère considérablement."
Cette manifestation annuelle contre l'austérité vient après une vague de protestations et de grèves ont balayé le Royaume-Uni en Septembre et Octobre.
Le 12 Octobre, National Health Service (NHS) les travailleurs ont organisé une grève sur un différend salarial en cours. La grève de quatre heures a marqué la première fois dans l'histoire où les infirmières ont pris des mesures de grève.
Trois jours plus tard, le 15 Octobre, le syndicat services publics commerciaux (PCS) est sorti sur une augmentation de salaire de 1 pour cent casquette - une réduction de salaire en termes réels. Quelques 200 000 travailleurs du secteur public ont marché pendant 24 heures, ce qui perturbe l'échelle nationale pour l'emploi des centres, des musées et des tribunaux.
Plus récemment, la police auraient utilisé une violence excessive contre les manifestants occupent de la démocratie dans la place du Parlement, forçant la suppression des bâches et des biens et de faire plus de 40 arrestations.
La police métropolitaine disent qu'ils souhaitent engager avec Anonymous afin qu'ils puissent «travailler ensemble pour assurer qu'ils peuvent protester en toute sécurité."
Le surintendant en chef Pippa Mills dit qu'ils essaient de contacter anonymes, mais «personne n'a proposé de l'avant."
"Nous sommes impatients de discuter avec eux pour qu'ils soient en mesure de protester; il est important qu'ils parlent pour nous afin que nous puissions travailler ensemble pour atteindre un événement sécuritaire et réussie ".
[Dossier] Une enquête unique sur le rôle des « tireurs d’élite » dans le massacre de Maïdan
4 novembre 2014 The French Saker
Préambule : de Maïdan à Maïdanek
Nous vous proposons une longue enquête réalisée par Ivan Katchanovski, un chercheur universitaire canadien, qui analyse en détail le massacre de Maïdan du 20 février 2014, à partir de différents éléments d’information disponibles : vidéos des médias, données balistiques tirées de Google Earth, types de munitions et impacts de balles, communications radio des services de sécurité ukrainiens, témoignages sur les mouvements des tireurs embusqués, positions occupées par l’opposition, tirs déclenchés contre des journalistes. Cette enquête a été présentée le 1er octobre au Séminaire des études ukrainiennes de l’université d’Ottawa, au Canada. En l’absence d’un véritable rapport officiel, elle constitue un document historique unique, dont l’historiographie est constituée de tous ces médias qui enregistraient en continu l’Euro Maïdan.
En synchronisant les différents éléments d’information disponibles, l’auteur révèle… un massacre organisé :
les victimes sont autant des policiers que des manifestants ;
les forces de l’ordre ont tiré et donc tué des manifestants (cette enquête indépendante le souligne), mais la majorité des tirs meurtriers provenaient de tireurs du Secteur droit qui ont méticuleusement visé et abattu non seulement des policiers, mais aussi beaucoup de manifestants désarmés ;
les tireurs n’ont jamais été inquiétés, ni recherchés par les responsables pro-Maïdan ;
Les responsables pro-Maïdan étaient parfaitement informés de la présence de nombreux tueurs dans leurs rangs, comme en attestent leurs déclarations et leurs prises de paroles.
Alors on peut dire pour l’instant que le « crime paie », puisque, parmi les responsables du mouvement pro-Maïdan, ceux qui sont impliqués dans le massacre font aujourd’hui partie des instances dirigeantes de l’Ukraine. Ils sont largement secondés par les médias, qui ont couverts avec frénésie les violences du Maïdan, mais, étrangement, ne veulent pas investiguer davantage sur les responsables, et relaient sans aucune déontologie les allégations du gouvernement en place. Ainsi, quelles informations fiables attendre de ceux qui affirment que les séparatistes du Donbass bombardent leur propre population ?
Seules des enquêtes comme celle-ci peuvent nous alerter sur la nature de ceux qui gouvernent l’Ukraine aujourd’hui, en nous montrant qu’ils ne reculent (et ne reculeront) devant rien. Comme l’a écrit Michel Collon en présentant la version anglaise de ce document, « on nous a menti. Les snipers provenaient des rangs de l’opposition, ils ont tué des policiers et des militants de base de l’opposition, mais ont soigneusement épargné les dirigeants de l’opposition. Cette technique de provocation n’est pas nouvelle, elle fut employée à Caracas le 11 avril 2002 par la CIA pour justifier le coup d’État contre Chavez ».
Le massacre perpétré par les snipers sur la place Maïdan en Ukraine
Le massacre de plusieurs dizaines de manifestants sur le Maïdan le 20 février, 2014 a été un tournant dans la politique ukrainienne et un point déclencheur dans l’escalade du conflit sur l’Ukraine entre l’Occident et la Russie. Le meurtre de nombreux manifestants et le nombre de tirs de la police qui l’a précédé a conduit au renversement du gouvernement très corrompu et pro-russe, mais démocratiquement élu, de Viktor Ianoukovitch et a déclenché un conflit violent à grande échelle, qui continue maintenant dans le Donbass, en Ukraine orientale.
La conclusion promue par les gouvernements post-Ianoukovitch et les médias en Ukraine, que le massacre a été perpétré par des tireurs embusqués du gouvernement sur ordre de Ianoukovitch, a été presque universellement acceptée par les gouvernements occidentaux et les médias, au moins publiquement, sans aucune enquête et sans prendre en compte des faits évidents.
Par exemple, le président de l’Ukraine, Petro Porochenko, dans son discours devant le Congrès américain, le 18 septembre 2014, a de nouveau affirmé que le gouvernement Ianoukovitch a été renversé par des manifestations de masse pacifiques contre la violence policière, en particulier, les meurtres de plus de 100 manifestants par des tireurs embusqués, le 20 février 2014. La question est : qui a organisé ce massacre par des tireurs d’élites ?
Ce document est la première étude académique de cette affaire cruciale, qui est un assassinat de masse. L’analyse d’une grande quantité d’éléments de preuve dans cette étude révèle que certains éléments de l’opposition Maïdan, et son aile d’extrême droite, ont été impliqués dans ce massacre, afin de prendre le pouvoir, et que l’enquête du gouvernement a été falsifiée pour cette raison.
Les éléments utilisés dans cette étude ont été rendus public, mais souvent tronqués, parfois supprimés, ou des vidéos et des photos de tireurs suspects truquées, des déclarations faites en direct sur le Maïdan, d’enregistrements de communications radio des snipers côté Maïdan, de celles des tireurs d’élite et des commandants de l’unité spéciale Alfa du Service de sécurité ukrainien (SBU), de l’analyse balistique des trajectoires, des rapports de deux manifestants Maïdan, témoins oculaires, et de commandants d’unité spéciale du gouvernement, de déclarations publiques faites par deux anciens et actuels responsables gouvernementaux, des munitions et des armes utilisées, des types de blessures des deux côtés, manifestants et police, et des références à des antécédents de fausses déclarations des politiciens Maïdan quant à d’autres cas de violence, pendant et après l’Euromaïdan, et au sujet de conflits plus anciens.
En particulier, cette étude examine quelque 30 Go d’échanges radio interceptés, provenant de l’unité Alfa du Service de sécurité d’Ukraine, des Berkout, des troupes internes, Omega et d’autres agences gouvernementales, pendant le déroulement des protestations de Maïdan. Ces enregistrements ont été fournis par un radio amateur pro-Maïdan, sur un forum de détection radio, mais ils n’ont jamais été mentionnés par les médias ni par le gouvernement ukrainien.
Le déroulement précis du massacre a été minuté, les positions des tireurs et des tireurs gouvernementaux sont établies avec certitude, fondées sur la synchronisation du son sur la scène principale du Maïdan, les images et d’autres sources sûres, qui se corroborent toutes entre elles.
L’étude utilise le contenu de toutes les analyses et de toutes les vidéos publiques disponibles, en particulier, la version minutée et largement diffusée d’une longue vidéo du massacre sur la rue Instytutska, les vidéos de tireurs suspects en direct de chaines TV et de diffusions internet sur le Maïdan (la place de l’Indépendance), les enregistrements radio minutés et inédits entre les tireurs du Alfa SBU et leur commandement, les enregistrements radio des Forces intérieures présentes sur le Maïdan. L’analyse utilise aussi des émissions en direct sur Internet. Les enregistrements de toutes les TV et Internet, les émissions en direct du massacre par Espresso TV, Hromadske TV, Spilno TV, Radio Liberty et Ukrstream TV, soit ont été retirés de leurs sites Web, immédiatement après le massacre, soit n’ont jamais été publiés.
Ces enregistrements ont été principalement effectués par des témoins bénévoles, sur le Maïdan, mais ils ont suscité très peu d’attention ou été retirés de l’accès par le public.
De même, les résultats officiels des analyses balistiques, des armes et des examens médicaux et d’autres éléments de preuve recueillis au cours des enquêtes concernant ce massacre n’ont pas été rendu public, alors que des informations cruciales, y compris sur les armes et les munitions ont disparu sous le gouvernement post-Ianoukovitch. Cette enquête repose sur ces éléments de preuve, rapportés par des médias d’information fiable sur les médias sociaux. L’auteur a également mené une recherche sur le site du massacre de Maïdan lui-même, et sur la ??rue Instytutska.
Une enquête académique
La version horodatée récemment publiée sous la forme d’une vidéo de plus de 40 minutes de long, filmée à distance rapprochée sur la rue Instytutska à partir de 9 h 6, couvre, avec quelques omissions inexpliquées, les parties les plus intenses de ces meurtres. Elle confirme que le massacre des manifestants, le 20 février 2014, sur Maïdan, a commencé dans la rue adjacente, rue Instytutska. La police anti-émeute Berkout et les unités de troupes internes, qui assiégeaient et bloquaient le Maïdan depuis près de trois mois, ont abandonné subitement leurs positions et se sont enfuis à 9 h. Les manifestants ont alors commencé à progresser, à partir de leur bastion sur le Maïdan, vers la rue Instytutska.
Cette version et d’autres vidéos montrent les membres de l’unité d’élite spéciale de la police anti-émeute Berkout et l’unité Omega des troupes spéciales de l’intérieur, dont deux tireurs d’élite, arrêtant temporairement l’avance de manifestants, près du Palais Jovtnevyi, à partir de 9 h 5, tirer avec des fusils d’assaut Kalachnikov (de type AKMS) à la fois à balles réelles et avec des balles en caoutchouc, et pointant des fusils dans la direction des manifestants, avant de se retirer avec les Berkout et les troupes des unités de l’intérieur, qui stationnaient dans le Palais Jovtnevyi.
Après un recul, sous le feu, de ces barricades, respectivement, à 9 h 20 et 9 h 28, les Berkout et les Omega ont fait la même chose depuis des barricades sur la rue Instytutska et des bâtiments de la Banque Nationale et du Club du Cabinet des ministres. Les traces de nombreux impacts de balles et leurs marques d’impact dans les poteaux électriques, les arbres, et les murs du Palais Jovtnevyi et de l’Hôtel Ukraine indiquent également que la police a tiré en direction des manifestants et des bâtiments occupés par les manifestants. Les tireurs du SBU se trouvaient dans le Cabinet des ministres, l’administration présidentielle, et les bâtiments voisins.
Le nouveau gouvernement ukrainien et le chef de la Commission parlementaire a publiquement déclaré que les tireurs d’élite qui ont massacré les manifestants non armés faisaient partie de ces unités. Plus précisément, le Bureau du Procureur général a annoncé le 12 septembre 2014 que son enquête a révélé qu’un commandant Berkout et deux membres de son unité étaient responsables du meurtre de 39 manifestants Euromaïdan, soit la majorité absolue des quelque 50 manifestants tués ou mortellement blessés le 20 février 2014.
Mais ce commandant Berkout a ensuite été placé en résidence surveillée, et il a disparu.
En revanche, le gouvernement refuse ou néglige délibérément de prendre en compte les preuves de la présence de tireurs et de pointeurs dans au moins 12 bâtiments occupés par le camp Maïdan ou situés sur leur territoire au cours du massacre. Cela comprend l’Hôtel Ukraine, le Palais Jovtnevyi, les bâtiments des deux côtés qui ne sont pas déjà mentionnés comme des emplacements de tireurs d’élite, et plusieurs bâtiments sur le Maïdan (Place de l’Indépendance), comme le Conservatoire, le siège de l’Union du commerce, et le Bureau de poste principal. (Voir carte 1).
L’Hôtel Ukraine a été contrôlé par le camp Maïdan à partir de 9 h environ. Au cours d’une salve de tirs provenant des forces gouvernementales près du Palais Jovtnevyi à 9 : 10-9 : 11 heures, et au bout de quelques minutes d’appels pour les ambulances et les médecins, un annonceur sur la scène Maïdan a averti publiquement les manifestants que deux à trois tireurs d’élite se trouvaient sur l’étage du pendule (deuxième à partir du haut) de l’Hôtel Ukraine sur le côté opposé de la rue. Dans la première vague de blessés parmi les manifestants figure Bohdan Soltchanyk, un professeur d’histoire à l’Université catholique d’Ukraine de Lviv.
Carte 1. Carte du massacre perpétré à Maïdan le 20 février 2014 ( voir sur site)
Il a été tué par une balle de 7,62 mm dans la zone située entre l’hôtel et Jovtnevyi à 9 h 12 ou quelques minutes plus tôt. Les vidéos indiquent que l’un des deux manifestants tués ici à 9 h 14 semble avoir été blessé dans son dos depuis l’hôtel.
Une vidéo Radio Liberty montre au moins un manifestant abattu du côté Maïdan du Jovtnevyi Palais à 9 h 10 et deux autres manifestants sur le sol près de la partie centrale de ce bâtiment à 9 h 19. Le premier emplacement correspond à un lieu de meurtre de Vasyl Moisei signalé par l’organisation de l’auto-défense de Maïdan nommée Volhynie et d’un autre manifestant probablement, Chilling Iosyp. L’enquête du gouvernement, les médias, et les responsables de Volhynie ont conclu que les Berkout ont abattu ces manifestants durant leur contre-attaque.
Toutefois, ils ont omis les traces d’impact de balles dans les arbres, les poteaux, et sur la façade du Jovtnevyi Palais à quelques mètres des lieux des meurtres. De même, ils ont omis de rapporter le témoignage de manifestants du Maïdan concernant les tireurs de l’Hôtel Ukraine au moment de ces meurtres.
En plus des avertissements provenant de la scène Maïdan de la présence de tireurs dans l’Hôtel Ukraine à 9 h 11, une vidéo montre des manifestants qui se cachent sous un pont piétonnier sur la rue Instytutska entre l’hôtel et le Palais Jovtnevyi et qui indiquent à 9 h 23 des tirs à balles réelles sur eux en provenance d’un étage de l’hôtel.
Une vidéo BELSAT de l’Hôtel Ukraine permet de voir une balle frapper un arbre en face d’un groupe de manifestants en provenance de l’hôtel à 9 h 38.
Une vidéo de la BBC montre un tireur embusqué viser l’équipe de télévision de la BBC et les manifestants du Maïdan depuis une fenêtre donnant sur la terrasse de l’étage du pendule de l’hôtel à 10 h 17, et le correspondant de la BBC identifie le tireur comme ayant un casque vert porté par les manifestants Maïdan.
Deux manifestants à 10:24 désignent des tirs de snipers à partir de l’étage du pendule de l’Hôtel Ukraine dans une autre vidéo tournée au sein d’un groupe de manifestants et sous un feu meurtrier dans la rue Instytutska. Un compte-rendu de première main par Ilya Varlamov, ses photos, un témoignage d’un autre témoin oculaire, et deux coups de feu à proximité de la diffusion en direct, qui a été enregistré à partir de cet hôtel à partir de 8 h 49, suggèrent que deux autres personnes ont été tuées à 10 h 30-10 h 31 sur le Maïdan à partir de l’Hôtel Ukraine.
Des cris, depuis la scène du Maïdan, sur trois tireurs d’élite ou snipers « tirer pour tuer », de manifestants du Maïdan sur des tirs en provenance du même hôtel, en particulier sur la rue Instytutska, ont été lancées à plusieurs reprises pendant que la tuerie continuait ici, par exemple, à 10:36, 10:59, 11:07, 11:09 et à la diffusion en direct.
Des témoins oculaires dans une autre vidéo de la fusillade autour de 16 h et la position de sa blessure indiquent qu’un passant a été tué par une balle tirée depuis l’Hôtel Ukraine devant le Palais Jovtnevyi.
En fin d’après-midi, l’un des porte-paroles sur la scène de Maïdan a menacé de bruler l’hôtel Ukraine, comme cela avait été fait pour l’immeuble des syndicats un jour plus tôt, en se référant aux nombreux rapports signalant des snipers dans l’hôtel. Ainsi une conversation radio, d’abord non-diffusée, de l’officier et d’autres éléments de l’unité Omega (Pegas) signalait des coups de feu venant de l’hôtel Ukraine, à 10 h 37 le 21 février.
De nombreux témoins parmi les manifestants de Maïdan ont signalé des snipers faisant feu depuis l’hôtel Ukraine lors du massacre des manifestants, tuant en particulier huit d’entre eux, et au moins un membre de la compagnie Volhynian, des forces d’auto-défense de Maïdan (Maïdan Self-Defense) dans la rue Instytutska. Des impacts de balles dans les arbres et les poteaux électriques sur le site du massacre et sur les murs du palais Jovtnevyi montrent que les coups de feu venaient de la direction où se trouve l’hôtel.
Lorsque l’hôtel Ukraina était contrôlé par les snipers de Maïdan, il y a également eu des tirs dirigés vers la police. Un policier membre des unités Berkout a été tué devant le palais Jovtnevyi de deux coups de feu à 9 h 16, quelques minutes après les annonces alertant sur la présence de snipers dans l’hôtel. Des impacts de balles ont été retrouvés dans des arbres et des poteaux à quelques mètres de là, et provenant de la direction où se trouve l’hôtel Ukraine. Un officier des unités Berkout a indiqué que des francs-tireurs dans l’hôtel Ukraine tiraient sur les policiers avec des fusils de chasse calibre 7,62 mm.
Une vidéo du côté des barricades contrôlées par la police montre quelques policiers Berkout portant des AKM calibre 7,62 et de nombreux membres des troupes internes spéciales Omega armées d’AKS-74 de différents calibres, dont quelques tireurs d’élite, se mettant à couvert sous un feu à balles réelles, juste au moment où le massacre des manifestants battait son plein, quelques minutes avant 10 h. Elle montre, tout à la fin, un tireur Omega viser une fenêtre ouverte de l’hôtel Ukraine et un autre tireur pointant son fusil dans la même direction, mais plus haut, sans doute vers le palais Jovtnevyi.
Le journaliste de la télévision ukrainienne qui a filmé cette vidéo, a confirmé qu’ils avaient été la cible de tirs et qu’ils cherchaient à localiser un sniper dans l’hôtel Ukraine. La vidéo montre deux membres des Berkout pointant leurs fusils kalachnikov ou tirant depuis le toit d’un camion Kamaz, sans doute dans la même direction, ou dans la direction des immeubles de l’allée Mouzeinyi, à l’endroit où des snipers pouvaient être vus sur les vidéos tournées en temps réel à peu près au même moment. Tous ces immeubles et les manifestants sur la rue Instytutska étaient en contrebas de cette barricade de police.
Mustafa Nayem, l’un des organisateurs des manifestations EuroMaïdan, et un journaliste de renom de la Ukrainska Pravda, un journal en ligne ouvertement pro-Maïdan, a twitté à 11 h 58 une photo de snipers du côté tenu par la police de la barricade située à l’intersection des rues Instytutska et Bankova. Cette photo a été présentée par les journaux ukrainiens comme une preuve qu’il s’agissait des snipers ayant massacré les manifestants.
Cependant, ces snipers, et les tireurs des compagnies spéciales Berkout ne se cachaient généralement pas, et ils ont autorisé les médias et les passants à les filmer durant le massacre.
De nombreuses sources montrent que les membres des unités Berkout et Omega ont utilisé leurs AKMS, leurs AKS et leurs fusils de tireurs d’élite, pour tirer à balle réelle en direction des manifestants et des présumés « snipers » de Maïdan. Ces balles ont été tirées à peu près au moment où de nombreux manifestants ont été tués ou blessés. Des vidéos montrent qu’au moins une large proportion des victimes ont été abattues à ce moment, alors qu’elles se mettaient à couvert derrière des murs, des arbres et une barricade, étant par là même hors de la zone de tir en provenance de la barricade de police et des immeubles du gouvernement non loin, comme le montre cette Google street view. Mais la possibilité que certains des manifestants, en particulier ceux qui étaient armés, notamment des « tireurs embusqués », aient été blessés ou tués par le feu des policiers ne peut être exclue.
L’officier de l’unité Omega et un officier des Troupes internes, en charge de ces unités spéciales, ont affirmé qu’ils ont reçu l’ordre de cibler les snipers à l’hôtel Ukraine et dans d’autres endroits, et qu’ils ont eu la permission de tirer sur les manifestants armés. Un ancien officier Berkout a indiqué qu’un tireur d’élite qui accompagnait la compagnie spéciale Berkout avait reçu la mission de rechercher un tireur embusqué du Secteur droit (Pravy Sektor) dans l’hôtel Ukraine.
Des vidéos montrent le sniper allongé sur le sol et pointant son fusil dans la direction de l’hôtel Ukraine à 9 h 23, au moment exact où un manifestant non armé est filmé en train d’être abattu non loin de la barricade.
Ceci a été interprété comme une preuve d’un tir direct [du policier sur le manifestant], mais la direction du fusil du tireur, le bruit du coup de feu, la blessure qui a été reportée, avec une entrée dans l’épaule droite et une sortie apparente sur le côté avant gauche du torse, ainsi que l’absence d’un impact de balle sur le bouclier [du manifestant] montre que le coup de feu venait d’un immeuble situé dans le fond ou sur le côté droit. Un reportage de la BBC montre un autre manifestant non armé abattu à peu près au même endroit et apparemment depuis une direction similaire, une minute auparavant.
Un manifestant armé et portant un uniforme ressemblant à celui d’un Berkout a été blessé au bras, alors qu’il s’enfuyait de la scène. De nombreux officiers et membres des compagnies Omega, Alfa et des compagnies spéciales Berkout, après qu’elles aient été dissoutes, ont été déployés par le gouvernement post-Ianoukovitch au côté des forces d’auto-défense de Maïdan et du Secteur droit, dans la guerre civile avec les séparatistes pro-russes dans le Donbass en Ukraine de l’Est.
Une vidéo de la chaine Ruptly TV montre trois manifestants pro-Maïdan armés tirant depuis le dernier étage de l’hôtel Ukraine dans la direction, non pas de la place de l’Indépendance, mais de la rue Instytutska, à en juger par les immeubles qui peuvent être aperçus. Volokymyr Ariev, un journaliste d’investigation et un membre du parlement du parti de la coalition Maïdan, en a conclu que les « ’snipers »’avaient atteint l’hôtel Ukraine depuis le côté du conservatoire de musique, et qu’ils ont bloqué l’équipe de Ruptly TV sur le 14e étage de l’hôtel. Un reportage de Russia Today indique que cette vidéo, ainsi qu’une autre, montrent qu’il s’agissait de manifestants de Maïdan armés. Mais Ariev affirme, sans fournir aucune preuve, que ces snipers travaillaient pour le gouvernement russe.
Une conversation radio interceptée de l’officier du SBU Alfa, non diffusée auparavant, contient des indications spécifiques, par le chef de cette unité des Services de Sécurité (Souddia) et son adjoint (Indejets), suivant lesquelles ces tireurs ou ces snipers se dirigeaient vers l’hôtel Ukraine depuis Maïdan. Ceci est cohérent avec une interview d’un ancien chef du SBU, qui a annoncé que la moitié d’une vingtaine de snipers transportant des AKM cachés dans des sacs ont fait mouvement depuis le conservatoire de musique voisin, qui était tenu par les pro-Maïdan, vers l’hôtel Ukraine, alors que l’autre moitié s’est dirigé vers l’hôtel Dnipro, sur la place de l’Europe à côté de la rue Mouzeinyi. La version la plus complète et la plus fiable de la transmission radio de l’officier Alfa, synchronisée à l’heure locale, montre qu’ils ont signalé le mouvement des tireurs vers l’hôtel Ukraine à 9 h 23. On peut la trouver parmi les échanges radio entre les unités Alfa, Berkout, Omega, les troupes internes, et d’autres agences du gouvernement, qui ont été enregistrées durant toute la durée des manifestations sur Maïdan.
Les transmissions radio de l’officier Alfa montrent que les snipers de cette unité du SBU ont reçu l’ordre de se déployer sur les lieux de l’administration présidentielle, peu après qu’une alerte pour la préparation au combat ait été annoncée à 7 h 24. Ces transmissions contiennent des ordres similaires, donnés à d’autres unités du SBU, de s’armer et se déployer à cet endroit et en d’autres lieux contrôlés par le gouvernement, à peu près au même moment. Contrairement à de nombreuses preuves et affirmations fabriquées de toutes pièces et diffusées par le gouvernement ukrainien, ces enregistrements radio ne sont pas falsifiés.
Leur diffusion publique s’est faite par différentes sources pro-Maïdan. Une version, avec des parties retirées, a été postée par un site internet d’informations, dirigé par un conseiller de l’actuel ministre des Affaires internes d’Ukraine, mais cette version n’a pas été reconnue par le gouvernement.
Une version non éditée et validée d’une communication radio de cette équipe de tireurs d’élite du SBU, menée par « ’Miron »’, montre qu’ils étaient chargés de surveiller l’hôtel Ukraine, en particulier ses derniers étages, et d’autres immeubles avoisinants, pour repérer des snipers et leurs assistants qui les aidaient à diriger leur feu, après que le massacre ait déjà commencé.
Ces tireurs d’élite ont détecté des hommes en armes, tirant depuis le haut des immeubles, se sont rapidement déplacés, une fois que la position a été communiquée par radio aux tireurs du SBU. Les tireurs Alfa se trouvaient dans l’immeuble du Cabinet des ministres (voir la carte 1).
On n’entend pas de coups de feu de la part de ces tireurs Alfa du SBU, et les transmissions radio ne présentent pas d’éléments permettant d’affirmer qu’ils soient en train de tirer, sur toute la durée de la plus intense phase du massacre, entre 9 h 35 et 11 h 13. De même, aucune preuve n’a été produite, montrant que les manifestants aient été tués avec les fusils allemands utilisés par ce groupe de tireurs d’élite. Ceci est cohérent avec les informations fournies par trois officiers commandants des unités Alfa, durant l’enquête parlementaire, et avec leurs conclusions délivrées aux réseaux de télé ukrainiens.
Cependant, une version modifiée des communications radio de cette équipe de tireurs du SBU a été postée sur YouTube, le jour du massacre, avec des ajouts et des photos du massacre, organisés pour affirmer qu’il s’agissait des tueurs. Cette version a été très vite utilisée par les politiciens ukrainiens, notamment le chef de la commission parlementaire, et par les médias, comme une preuve concluante que ces snipers du SBU étaient responsables de la tuerie. « ’Miron »’a affirmé que cette version très répandue a été expurgée de certains éléments, et n’incluait pas leur rapport signalant la présence de civils transportant des armes dans des sacs sur la place de l’Europe. La version la plus fiable inclus ces parties manquantes au début et à la fin, mais quelques passages clés durant le massacre en ont également été retirés.
Dans leurs communications radio enregistrées, les tireurs du SBU affirment entendre de nombreux coups de feu, et ils indiquent apercevoir les présumés snipers ou leurs coordinateurs de tirs, dans d’autres immeubles, alors tenus par les pro-Maïdan, comme sur le toit de Kinopalats à 9 h 43.
Les porte-paroles de Maïdan ont signalé trois snipers tirant pour tuer depuis le toit du Palais Jovtnevyi, qui est connecté au Kinopalats, à 9 h 46-9 h 47, et ils ont répétés ces messages d’alertes au moins jusqu’à 10 h 53. Une balle a touché un arbre près d’un groupe de manifestants depuis un de ces immeubles durant l’une des premières vagues d’assassinats de masse à 9 h 45, lorsqu’en quelques minutes, au moins huit manifestants ont été tués ou gravement blessés, à quelques mètres de cet arbre.
Les impacts de balles à cet endroit proviennent de la même direction (voir la photo 2). Ces trois snipers présumés sur le toit du Palais Jovtnevyi ont été vu et identifiés comme tels durant une autre vague d’assassinats de manifestants autour de 10 h dans une diffusion en direct (voir photo 1). L’un d’entre eux est repéré au même endroit, au sommet de cet immeuble jaune dans une vidéo de la BBC, à 10 h 04, alors qu’il n’y avait pas été vu précédemment. Deux « ’Snipers »’ont été montrés par ICTV le 20 février 2014. Une forme humaine est visible sur le toit de Kinopalats dans une photo prise par un photographe français en plein milieu du massacre, lorsque plusieurs manifestants ont été tués ou sérieusement blessés à côté de lui autour de 10 h 20-10 h25. Les forces d’auto-défense de Maïdan ont rapporté avoir trouvé plus de 80 cartouches de balles, plus tard, sur le toit du Palais Jovtnevyi. Des témoins parmi les manifestants pro-Maïdan ont confirmé la présence d’au moins trois snipers sur le toit du Palais Jovtnevyi et dans ses étages supérieurs.
Une vidéo le confirme. De même, les points d’impact de balle dans les arbres confirment le tir à balles réelles en provenance de ce côté. Il est à noter que certains de ces éléments essentiels ainsi que d’autres vagues de meurtres sont absents de cette longue vidéo filmée par un activiste de Zelenyi Front, une organisation de Kharkov.
Cette organisation est associée à l’un des anciens dirigeants de l’opposition, qui est devenu ministre de l’Intérieur dans le gouvernement post-Ianoukovitch. Un autre militant pro-Maïdan est vu dans différentes vidéos filmant et prenant des photos pendant le massacre des manifestants qui avançaient, dont beaucoup ont ensuite été tués ou blessés.
Ses vidéos et photos rendues publiques ne contiennent pas de nombreux éléments essentiels sur le massacre. Il a servi plus tard dans le bataillon de la police spéciale Azov, qui a été créé sous le commandement formel du ministère de l’Intérieur, et il a gagné en notoriété en peignant une étoile au dessus d’un immeuble de grande hauteur à Moscou.
Dans les vidéos de ces deux photographes amateurs pro-Maïdan, il n’y avait pas de tentatives de localiser les positions des snipers Maïdan dans les bâtiments environnants, en dépit de leur proximité, ou des cris d’avertissement en provenance du Maïdan indiquant que des tireurs embusqués ce trouvaient là. De même, les snipers ne semblent pas les viser pour éviter ainsi d’être identifiés, en revanche, ils visent de nombreux journalistes étrangers professionnels, y compris le correspondant de la BBC, dans la même zone, les journalistes de l’Associated Press, TVP, ABC News et australiens de la Radio Company, et au moins deux fois les journalistes de ARD and RT.
Une autre indication que les tireurs étaient du côté Maïdan est que les coups de feu sur la rue Instytutska ont considérablement diminués ou se sont arrêtés vers environ 10 : 50-11 : 8 h, mais ils continuaient sur le Maïdan même. Cette place, avec les bâtiments principaux et les aires avoisinantes, étaient sous le contrôle de l’opposition.
Cela correspond à l’heure à laquelle un vieux leader de l’opposition, à la tête de l’administration présidentielle depuis le renversement violent du gouvernement précédent, a reçu un SMS vers 10 h 45 en provenance du commandant d’un groupe de tireurs d’élite, comme Alfa, Omega, or Sokil, afin de chercher ensemble avec les représentants de Maïdan des snipers dans l’Hotel Ukraine. Il a également dit qu’il y avait eu une réunion ultérieure entre lui et Andrii Paroubii, le commandant Maïdan d’auto-défense, et un groupe de tireurs d’élite du gouvernement.
Les faits rapportés et le lieu de cette réunion, dans la zone contrôlée par le gouvernement près de la même barricade entre Berkout et Omega sur la rue Instytutska près de l’administration présidentielle, indiquent également que ces tireurs d’élite n’étaient pas considérés comme les vrais tueurs par les leaders de l’opposition, et en contradiction avec leurs déclarations publiques. De même, il y avait deux membres de la direction Svoboda près de l’Hôtel Ukraine au moment du massacre.
Les tireurs d’élite du gouvernement accompagnés de l’auto-défense Maïdan sont restés dans la zone de l’hôtel jusqu’à 1 : 00-1 : 30pm. Les emplacements exacts des snipers auraient pu être facilement déterminés par les fenêtres ouvertes à l’Hôtel Ukraine et grâce aux témoins qui les avaient identifiés. Il y avait également de rapports des médias sur quelques « snipers » capturés dans cet hôtel. Mais les dirigeants Maïdan ont nié que des snipers étaient là et ont affirmé que plusieurs recherches, celles d’auto-défense Maïdan et de Secteur droit à l’Hôtel Ukraine, celles menées vers midi par des manifestants de Maïdan armés de AKMS ou AKS et de fusils, au Palais Jovtnevyi, et au Conservatoire pendant le massacre et peu de temps après, n’ont pas trouvé de sniper.
Pour exemple, Mustafa Nayem, qui intervient en direct pour Hromadske TV, a déclaré à 15 h que la recherche du Secteur droit et d’auto-défense Maïdan n’a pas permis de trouver les snipers qui avaient été repérés à l’étage de l’Hôtel Ukraine. Comme constaté durant la fusillade de l’hôtel, en particulier l’un de ses étages supérieurs, d’où les tirs ont continué par la suite.
De la même façon, plusieurs leaders des partis d’opposition (Svoboda, le Parti radical, et Patrie) intervenaient sur les lieux du Maïdan, et critiquaient le gouvernement Ianoukovitch et ses tireurs d’élite pendant ou juste après que de nombreux coups de feu étaient tirés à partir des bâtiments voisins situés sur le Maïdan.
Par exemple, une synchronisation d’un enregistrement de la diffusion en direct et une brève communication radio interceptée des tireurs réels montrent qu’ils ont tiré plusieurs coups ensembles, 10 tirs en rafale à 11 : 33-11 : 34am.
Le grand bruit de ces coups de feu dans un enregistrement de l’émission en direct (1 h 08-1 h 09) à l’Hôtel Kozatsky sur le Maïdan indique que ces tirs partaient de là ou d’endroits proches, tels que les bâtiments de l’Union du commerce.
Une minute après, Oleksander Tourtchynov, un ancien chef du service de sécurité de l’Ukraine qui allait devenir le chef du parlement ukrainien et le président par intérim après le renversement violent du gouvernement Ianoukovitch, a commencé son discours avec l’annonce « Slava Ukraini », qui a été utilisée par l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) et adoptée sur le Maïdan. D’autres coups de feu et des sirènes d’ambulances mobiles peuvent être entendus dans la diffusion en direct lors de son discours.
La façon de communiquer de ces tireurs dans le seul enregistrement disponible public est très différente de celle des tireurs d’élite du SBU et Omega et d’autres organismes gouvernementaux dans leurs échanges radio de plus de 30 giga-octets, enregistrés et publiés au cours des manifestations de Maïdan dans leur intégralité.
Ces enregistrements radios, les leaders du Maïdan ont reconnu avoir ces enregistrements, une déclaration du commandement d’Alfa, indiquait que les tireurs et leurs assistants avaient ces enregistrements radios et évitaient ainsi d’être repérés par les tireurs du SBU en se déplaçant.
De même, une femme médecin a été blessée, et un autre manifestant debout devant elle a été tué sur le Maïdan près de l’Hôtel Kozatsky à 11 h 43. Cela s’est produit lors d’un discours par Oleh Liachko, un chef de file du Parti radical, qui a coopéré ouvertement après le renversement de M. Ianoukovitch avec les néonazis de l’Assemblée sociale-nationale, qui était un des fondateurs de Secteur droit.
Le son d’un tir, plus lointain que les tours mentionnées ci-dessus, est entendu à 1 heure et 18 minutes dans l’enregistrement de la diffusion en direct, qui commence à 10 h 23. Des témoins oculaires et la position de la blessure indiquent que ce tir a été effectué à partir du bâtiment principal du bureau de poste, qui était occupé par le Secteur droit. Ce tir a attiré l’attention des médias ukrainiens et occidentaux, mais comme pour tous les tirs sur les manifestants, les journalistes et la police sur la Place de l’Indépendance ont accusé les tireurs d’élite du gouvernement et aucune enquête réelle n’a été réalisée.
Des témoins oculaires parmi les manifestants, le correspondant TVP et la trajectoire des balles aussi, indiquent des tireurs au même moment dans le bâtiment de l’Union du commerce, l’Hôtel Kozatsky, les bâtiments Conservatoire de musique, et d’autres bâtiments sur le Maïdan lui-même. À 11 h 43, un intrus non identifié fait irruption dans une communication radio des troupes des unités de l’intérieur, qui se retiraient du Maïdan, et les a informés qu’il y avait des personnes qui lançaient des fusées avec des lance-grenades dans l’Hôtel Ukraina depuis le 6e étage de l’immeuble des syndicats.
Les tireurs du SBU ont mentionné des personnes au sommet de ce bâtiment à 10 h 53 et 10 h 59. Un correspondant de RT a rapporté à 10 h 58 qu’une balle de 7,62 mm AKM l’a manqué de justesse à une fenêtre de l’Hôtel Ukraine et il a souligné que la trajectoire indiquait le bâtiment du Conservatoire. Un correspondant de l’Associated Press a également indiqué avoir essuyé des tirs dans sa chambre Hôtel Ukraine donnant sur le Maïdan dans la matinée du 20 février, et il a constaté que balle était sur son balcon.
La chambre d’hôtel d’un journaliste australien ABC a également essuyé des tirs provenant de la direction du Maïdan au même moment. Une chambre occupée par la BBC a également été visée. Diverses sources indiquent que les tireurs de Maïdan ont utilisé ces bâtiments pour tirer à balles réelles sur les journalistes, sur les Berkout et les troupes de l’intérieur durant la nuit ou tôt le matin du 20 février. Deux chambres de journalistes allemands dans l’hôtel Ukraina ont essuyé des tirs en provenance de la Poste principale, comme un journaliste ukrainien travaillant pour une télévision allemande a indiqué sur sa page Facebook, ou en provenance du Conservatoire, situé en face de la rue du nouveau siège d’auto-défense Maïdan et le du Secteur droit.
La commission parlementaire a déclaré, en se basant sur le rapport des services médicaux d’urgence, que les tirs sur les Berkout et les troupes de l’intérieur du Maïdan et dans les rues voisines ont commencé le 20 février à 6 h 10. Un membre du parlement de l’opposition Maïdan a déclaré avoir reçu un appel téléphonique d’un commandant des Berkout juste après 7 h indiquant que 11 membres de son unité de police ont été blessés par des tireurs depuis le bâtiment du Conservatoire de musique.
Une recherche d’autodéfense Maïdan n’a trouvé aucun tireur après que le membre du parlement a informé Paroubiii et d’autres dirigeants de l’opposition. Mais, de nouveau, le commandant Berkout a rapporté qu’en une demi-heure ses pertes unitaires ont augmenté de 21 blessés et de trois morts.
De même, les rapports dans la matinée du 20 février par le Ministère de l’Intérieur, les déclarations des anciens chefs du SBU et le ministère de l’Intérieur, les enregistrements radio des troupes de l’intérieur, des vidéos et des témoignages des manifestants, dont un Suédois néo-nazi bénévole, confirment de manière indépendante que les unités de police sur le Maïdan ont été tués par des tirs à balles réelles en provenance du Conservatoire et des bâtiments de l’Union du commerce avant 9 h et qu’ils se sont rapidement retirés face à l’incendie et des diverses blessures dont ils souffraient. Par exemple, dans leurs communications radio, les unités de troupes de l’intérieur, stationnées sur le Maïdan près du bâtiment des syndicats, ont fait des demandes urgentes pour une ambulance à 8 h 08, un véhicule de secours à 8 h 21, une ambulance à 8 h 29, deux ambulances à 8 h 39, cinq ambulances à 8 h 46, et les ordres de retraite sont alors émis à 8 h 49 et 8 h 50.
Un haut responsable des troupes interne a déclaré qu’ils avaient l’information que cinq francs-tireurs s’étaient déplacés de l’Union du commerce vers le bâtiment du Conservatoire après l’incendie déclenché par les manifestants lors de la tentative d’assaut d’Alfa après 23 h le 18 février. Il a également confirmé que des tireurs ont tué et blessé de nombreux policiers depuis le bâtiment de l’Union du commerce et depuis les tentes du Maïdan avant qu’ils ne brulent, quand ils étaient occupés et utilisés comme siège de l’auto-défense Maïdan et du Secteur droit.
Au moins 17 d’entre eux ont été tués et 196 blessés par balles les 18-20 février, dont trois tués et plus de 20 blessés le 20 février. Les enregistrements radio des unités de troupes de l’intérieur et les commandants d’Alfa et des tireurs d’élite indiquent que leurs tentatives pour saisir le Maïdan et pour renforcer le bâtiment des syndicats le 18 février ont été arrêtées par l’incendie de ce bâtiment provoqué par ses défenseurs et par des tirs à balles réelles provenant de l’auto-défense Maïdan et du Secteur droit. La saisie de Maïdan et de son siège a été ordonnée par le gouvernement Ianoukovitch dans le cadre des plans « Boomerang » et « Khvylia ».
Ces plans ont été mis en vigueur après la tentative de prise d’assaut de parlement par l’opposition dirigée par l’auto défense Maïdan et le Secteur droit et l’incendie du siège du Parti des régions qui a causé la mort d’un employé travaillant le matin même.
Un officier Alfa, qui a dirigé l’un des groupes SBU pendant l’assaut du bâtiment de l’Union du commerce, a déclaré que leur tâche consistait à se saisir du 5e étage, qui contenait beaucoup d’armes.
Le Secteur droit occupait tout l’étage qui servait comme quartier général et comme base du Secteur droit et de l’auto-défense Maïdan. Une interception radio des commandants Alfa contient le rapport sur le déploiement des tireurs d’élite SBU visant deux snipers et pointeurs du côté Maïdan qui avaient été localisés sur un bâtiment contrôlé par Maïdan, leur préparation pour attaquer ce bâtiment, et l’ordre de leur supérieur Alfa pour lancer l’attaque conjointement avec les troupes de l’intérieur.
Le gouvernement actuel et la commission parlementaire ont affirmé sans fournir la moindre preuve qu’Alfa avaient brûlé le bâtiment de l’Union du commerce et que les agents infiltrés du SBU avaient brûlé le siège du Parti des Régions. Après ces attaques, les Berkout, les troupes de l’intérieur, et Titouchki rassemblés par le gouvernement Ianoukovitch ont lancé une contre-attaque, et au moins cinq manifestants sont morts après avoir été frappés, renversés ou blessés par des grenades assourdissantes.
Au moins six manifestants ont été tués à Maïdan, le 18 et 19 février par des coups de feu, principalement des armes de chasse et des cartouches, comme ce fut le cas avec trois manifestants tués à la fin de janvier, 2014.
L’opposition de Maïdan et le gouvernement actuel ont affirmé sans fournir la moindre preuve que ces manifestants ont été abattus par les Berkout et les tireurs d’élite, tandis que des similitudes avec le massacre perpétré par des tireurs isolés côté Maïdan ne sont pas prises en compte ni investiguées.
Le bureau de poste principal à l’époque des fusillades du 20 février était occupé par le Secteur droit, une alliance nationaliste radicale et les organisations néonazies de groupes de football ultras, qui ont participé activement aux attaques violentes contre l’administration présidentielle le 1er décembre, 2013 et du parlement à la fin de janvier et le 18 février 2014.
Le commandant de la compagnie Maïdan a confirmé qu’à cette époque, sa compagnie de combat spécial, qui comprenait des manifestants armés ayant une expérience de combat dans les conflits armés, était basée dans le bâtiment du Conservatoire. Il a déclaré que cette compagnie a été créée à l’initiative de Secteur droit.
Dans un nouveau documentaire américain qui enquête sur le massacre de Maïdan, des membres des Berkout disent qu’ils avaient remarqué des manifestants avec l’insigne Secteur droit dans le bâtiment du Conservatoire de Musique le 19 février, que des manifestants armés ont pris position là-bas, et qu’ils ont été visés et blessés, tandis que d’autres officiers Berkout ont été tués par des tireurs postés au deuxième étage du Conservatoire dans la matinée du 20 février. Des témoins oculaires du Maïdan parmi les manifestants ont déclaré que les groupes organisés de régions de Lviv et Ivano-Frankivsk en Ukraine occidentale sont arrivés sur le Maïdan et déplacés vers le Conservatoire de Musique dans la nuit précédant le massacre du 20 février, et que certains d’entre eux étaient armés de fusils.
L’absence apparente (dans ce documentaire) du Secteur droit et de cette compagnie de combat durant le massacre des manifestants par des tireurs d’élite est le « chien qui n’a pas aboyé » de nombreuses preuves montrant leur implication. Le chef de file du Secteur droit peu après minuit a annoncé que son organisation n’a pas accepté un accord de trêve avec Ianoukovitch et allait entreprendre des actions décisives contre les forces gouvernementales.
Un rapport du chef de la commission parlementaire a conclu que les organisations civiques inconnues auraient pu être des tireurs de la police. Mais ces cas de morts et de blessés dans la police ne sont pas examinés par le gouvernement, notamment le ministère de l’Intérieur. Ce ministère a créé, avec le Secteur droit et l’Assemblée nationale, des bataillons spéciaux de la police, qui ont combattu dans le Donbass. De même, la Garde nationale a été récemment constituée de troupes de l’intérieur et de l’auto-défense Maïdan.
Ce fut le commandant de cette même compagnie spéciale de combat qui a appelé à partir de la place du Maïdan, dans la soirée du 21 février, à rejeter un accord signé (accord médiatisé par les ministres des Affaires étrangères de France, d’Allemagne et de Pologne et par un représentant du président russe), et qui a émis un ultimatum public poussant le président Ianoukovitch à démissionner avant 10 h le lendemain. Il a justifié son ultimatum en accusant Ianoukovitch du massacre, a déclaré que sa compagnie de combat basé au Conservatoire de musique était responsable du point de non-retour de l’Euromaïdan, et menacé d’une attaque armée si Ianoukovitch ne démissionnait pas. Ianoukovitch a fui Kiev le même jour peu de temps après cet ultimatum.
Les types d’armes et de munitions utilisées ainsi que la direction et la position des blessures des manifestants et des policiers confirment également que les tireurs sont venus du côté Maïdan.
La commission parlementaire a rapporté que 17 manifestants ont été tués par chevrotines (pellets), les autres ont été abattus avec des AKMS (7,62 39 mm calibre), un avec l’arme de poing Makarov, les balles ayant le plus souvent traversé les corps.
Le 2 avril, le Bureau du Procureur général a déclaré qu’une carabine SKS semi-automatique sniper qui a le même calibre que les AKMS, avait été utilisée pour tirer sur les manifestants depuis l’Hôtel Ukraine, même si cette arme à feu est très ancienne, n’est pas utilisée par les tireurs d’élite professionnels et qu’elle est disponible en Ukraine comme une arme de chasse. Mais le Bureau du Procureur général a alors commencé à prétendre qu’ils vérifiaient toujours si des tireurs d’élite se trouvaient dans l’hôtel alors.
Les snipers ne sont pas soumis à un procès « car ils ont également tiré sur la police », extrait d’une conversation téléphonique entre la ministre des Affaires étrangères Catherine Ashton, et le ministre des Affaires étrangères d’Estonie, Urmas Paet
Le chef du service médical de l’Euromaïdan et autres médecins ont déclaré que tant les manifestants que les policiers ont été tués par des munitions similaires, notamment dans des balles de calibre 7,62 mm et chevrotine (pellets), et qu’ils avaient des types de blessures similaires. Cette information a été relayée par le ministre estonien des Affaires étrangères dans un appel téléphonique intercepté, qu’il a eu avec la responsable des Affaires étrangères de l’Union européenne.
Diverses déclarations faites par des médecins, des vidéos, des photos, et les rapports des médias confirment que des dizaines de manifestants ont été abattus précisément dans le cou, la tête, les cuisses, et les cœurs, les endroits les plus vitaux, et que de nombreux points d’entrée des blessures étaient dans la partie supérieure, sur le côté ou au dans le dos. Ceci est cohérent avec l’emplacement des tireurs sur les toits ou les étages supérieurs de tous les bâtiments spécifiés.
Des coups de feu précis et mortels et les fusils d’assaut 7,62 de type kalachnikov AKMS et diverses armes de chasse et les munitions utilisées indiquent également que les snipers étaient placés à quelques dizaines de mètres des lieux où la police et les manifestants ont été tués ou blessés. Photos, vidéos, témoignages de témoins oculaires et d’autres sources montrent des manifestants tirant avec portant ouvertement des fusils de chasse ou des fusils de sport, des fusils d’assaut Kalachnikov et leurs versions de chasse, Makarov, et d’autres armes de poing pendant les tirs massifs contre la police et les manifestants.
La commission parlementaire a conclu qu’il était très probable que les policiers sur le Maïdan ont été abattus par les armes à feu et les munitions qui ont été prises par les manifestants à la police, aux troupes internes, et dans les bureaux du SBU et des arsenaux en Ukraine occidentale le 18 février et 19. Ces armes, 1008 exactement, incluent des armes de poing Makarov, 59 AKMS (fusils d’assaut Kalachnikov calibre 7,62, deux fusils de sniper SVD, et divers autres fusils et des carabines. Leur localisation actuelle n’est pas connue.
L’échec du gouvernement est patent pour localiser et identifier ceux qui ont tirés sur des manifestants et pour enquêter sur la fusillade de la police, ainsi que l’échec de l’auto-défense Maïdan pour arrêter et les retenir pendant le massacre, alors que leurs emplacements étaient connus à l’époque et en dépit des appels des manifestants et des fonctionnaires du gouvernement, qui indiquent que les tireurs étaient bien du côté Maïdan.
Les rapports des médias, les témoignages, l’audio des tireurs et déclarations de l’ancien chef du SBU et ministre des Affaires internes suggèrent la participation de manifestants armés et de personnes recrutées de l’Ukraine et des pays étrangers avec une expérience appropriée.
Mais les identités précises des snipers et les politiciens qui les dirigeaient restent inconnus. Il y avait plusieurs allégations publiques concernant une implication d’hommes politiques et de partis politiques précis dans le massacre, mais ces allégations ne donnent pas lieu à des enquêtes et depuis ces politiciens ou leurs partis occupent divers postes dans le nouveau gouvernement.
Les organisateurs et les auteurs de ce massacre ne sont pas susceptibles d’être découverts par le gouvernement actuel, et tous les éléments disponibles n’ont pas été rendus publics. Parmi ces éléments des vidéos de snipers sur Muzeinyi Lane et les bâtiments de l’Union du commerce, les communications radio de Berkout interceptées, et des rapports d’experts balistiques et médicaux.
Des Vidéos et photos de membres armés Berkout tirant pendant leur contre-attaque et ensuite depuis les barricades ont été cités par les représentants du gouvernement ukrainien et par le chef de la commission parlementaire spéciale et rapportés par les médias comme la preuve incontestable que les unités spéciales de la police ont massacré les manifestants. L’agence Reuters a rapporté que le dossier d’accusation contre trois membres Berkout repose sur des vidéos et des photos dont les moments clés ont de toute évidence été trafiqués ou ignorés.
Cependant, l’analyse des données publiques disponibles ne permet pas de conclure que les Berkout et Omega ont tué un seul manifestant, surtout ceux qui n’étaient pas armés, puisqu’il y avait d’autres tireurs qui tuaient les manifestants au même moment. Le chef de la commission parlementaire spéciale a signalé que l’expertise des munitions, contrairement à une revendication antérieure du ministre de l’Intérieur, ne permettait pas de relier l’une de leurs armes aux manifestants tués et que beaucoup de leurs fusils d’assaut Kalachnikov, des enregistrements de leur utilisation, et la base de données des munitions a disparu lorsque le nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir.
De même, alors que le nouveau gouvernement et le chef de la commission parlementaire ont affirmé publiquement que l’ordre de tuer des manifestants non armés a été délivré personnellement par M. Ianoukovitch et que son gouvernement et les services répressifs, les commandants des Berkout, les troupes internes et Alfa SBU entières, ont été impliqués dans cette « organisation criminelle » par la mise en œuvre de cet ordre et en donnant des ordres similaires, aucune preuve d’une telle ordonnance n’a été produite. Les commandants d’Alfa et son équipe de tireurs d’élite, des troupes internes et Omega ont tous nié avoir reçu un tel ordre, et leurs enregistrements radio le confirment.
Le massacre par des tireurs embusqués correspond à un modèle de fausses déclarations de meurtre de masse et d’autres cas de violence, politiquement instrumentalisées par les mêmes forces politiques ukrainiennes et les mêmes médias. Ces cas comprennent le massacre d’Odessa, le 2 mai 2014, les meurtres de civils au Donbass, et l’agression de Tetiana Tchornovol en décembre dernier et l’enlèvement de Dmytro Boulatov, ces deux activistes pro Maïdan sont devenus ministres du gouvernement suite à la médiatisation de leur affaire. Les nouvelles enquêtes désignent les mêmes suspects arrêtés en décembre dans l’affaire Chornovol et poursuivis en envisageant la version dans laquelle l’enlèvement de Boulatov a été mis en scène.
Contrairement aux divers éléments disponibles, le gouvernement a affirmé que plus de 40 manifestants étaient morts à Odessa à la suite d’un incendie qu’ils avaient déclenché eux-mêmes, et il a affirmé que les séparatistes ont tué plus de 1000 civils au Donbass en bombardant leurs propres villes. Des cas similaires de fausses déclarations sur l’implication de l’OUN et de l’UPA dans les massacres de masse de Polonais ainsi que leur participation aux massacres de juifs au côté des nazis, fausses déclarations aussi quant à 2000 victimes récemment découvertes, dans la ville de Volodymyr-Volynskyi, principalement juives exécutées par les nazis, comme étant des Polonais exécutés par le NKVD soviétique.
Lorsque les éléments disponibles indiquent que l’avion de la Malaysian Airlines au Donbass a surement été abattu par les séparatistes, il y a de quoi se poser des questions.
Conclusion
L’analyse et les éléments fournis par cette étude académique placent l’EuroMaïdan et le conflit en Ukraine sous une nouvelle perspective.
Les tirs irrationnels massifs portés sur les manifestants et la police le 20 février semblent être inscrits dans une démarche rationnelle si l’on se base dans une perspective d’intérêt individuel et dans la théorie wéberienne du choix et de l’action rationnelle instrumentalisée
Si la fusillade et le massacre en nombre de manifestants et de policiers le 20 février paraissent irrationnels, ils apparaissent bien plus rationnels si l’on se base dans une perspective d’intérêt individuel et dans la théorie wéberienne du choix et de l’action rationnelle instrumentalisée. Ainsi : Les leaders du Maïdan ont gagné du pouvoir suite à ce massacre, le Président Ianoukovitch et ses autres hauts responsables du gouvernement fuient Kiev le 21 février 2014, puis l’Ukraine, et la police se retire.
Dans ce même esprit, les manifestants de Maïdan ont été envoyés sous un feu meurtrier vers des lieux sans signification et ont été ensuite tués vague après vague depuis diverses positions. Mais aussi, les tireurs d’élite tuaient des manifestants désarmés, visaient des journalistes étrangers, mais jamais sur les leaders du Maïdan, sur le quartier général d ‘auto-défense Maïdan ou de Secteur droit, sur le parvis de Maïdan, ni sur les photographes pro Maïdan. Tout cela devient bien plus rationnel. Pourquoi toutes ces actions sont rationnelles du point de vue d’une perspective théorique de choix instrumentalisés, le massacre n’a pas simplement mis fin à la vie de nombreux humains, mais il a également miné la démocratie, les droits humains et la primauté du droit en Ukraine.
Le massacre des manifestants et des policiers représentait un renversement violent du gouvernement en Ukraine et un grand crime contre les droits de l’homme. Ce renversement violent constitue un changement anti démocratique du gouvernement. Il a déclenché un violent conflit à grande échelle qui se transforma en une guerre civile dans l’Est de l’Ukraine, à une intervention militaire de la Russie à l’appui de séparatistes en Crimée et au Donbass, et à une rupture de facto avec l’Ukraine.
Les faits indiquent que l’alliance des éléments de l’opposition Maïdan et de l’extrême droite a été impliquée dans le meurtre de masse à la fois des manifestants et des policiers, tandis que la participation des unités spéciales de la police dans les meurtres de certains manifestants ne peut pas être totalement exclue sur la base sur les données publiques disponibles. Le nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir en grande partie à la suite du massacre a falsifié son enquête, tandis que les médias ukrainiens ont contribué à déformer le meurtre de masse des manifestants et la police. Les faits indiquent que l’extrême droite a joué un rôle clé dans le renversement violent du gouvernement en Ukraine. Cette enquête universitaire apporte également de nouvelles questions importantes qui doivent être abordées.
Ivan Katchanovski
Ph.D. School of Political Studies & Department of Communication University of Ottawa Ottawa, ON K1N 6N5, Canada Traduit par Francis B. et Étienne pour vineyardsaker.fr Source : The “Snipers’Massacre” on the Maïdan in Ukraine [PDF] (anglais)
Troisième plus grand parti politique de l'Allemagne propose à vendre 1,6 millions € de l'or en deux semaines
Soumis par GoldCore sur 04/11/2014 17:11 -0500
La désillusion avec la monnaie unique européenne continue de croître avec les fissures commencent à apparaître dans le cœur de, l'Allemagne, où le troisième plus grand parti politique est maintenant en vente des pièces d'or et des bars à lever des fonds.
Dans un sondage en Septembre Alternative pour l'Allemagne (AFD) ont été jugées troisième parti le plus populaire d'Allemagne. La hausse de l'Alternative pour l'Allemagne (AFD), le parti a vu recevoir 10,6% des voix en Thuringe et de 12,2% dans le Brandebourg, le 14 Septembre. Deux semaines plus tôt, il a obtenu ses premiers sièges du gouvernement régional de Saxe. Afd ne sont pas anti-UE en soi et ont pris leurs distances avec les autres partis eurosceptiques. Ils voient un avenir pour l'Allemagne dans l'UE et soutiennent des marchés communs, mais souhaitent voir l'Union monétaire européenne (UEM) et l'euro lui-même liquidée et un retour au mark allemand. Au cours des deux dernières semaines, dans le but de gagner autant financement de l'État que possible, ils ont pénétré le marché de l'or avec tout un certain succès. En Allemagne, le gouvernement fédéral versera, jusqu'à une valeur de 5 M €, les fonds de fonds privés recueillis par un parti politique. Dans le but d'obtenir l'allocation totale des fonds de l'Etat, l'AFD ont commencé à vendre des lingots d'or en ligne. Dans les deux semaines puisque le régime a annoncé qu'ils ont vendu des pièces d'or et les bars d'une valeur considérable 1,6 M €. Il a été forte, large demande pour les métaux précieux basé en Allemagne au cours des dernières semaines et des mois en raison de préoccupations au sujet de la zone euro, l'euro, le conflit avec la Russie et incertitudes mondiales. Afd ont réussi à vendre une grande quantité de bars et de pièces d'or tout en étant incapable de saper le bien établi courtiers en lingots avec lesquels ils ont été en concurrence. Cela indique que leurs clients sont motivés à acheter de l'or à partir de leur spécifiquement parce qu'ils soutiennent le parti et ses polices.
«Je l'ai toujours mis en garde que nous ne pouvons pas rivaliser avec les prix de la concurrence", a déclaré exécutif fédéral du parti Konrad Adam journal Spiegel. «Les gens ne devraient pas se sentir trompés par notre offre."
La comédie sur l'argent et l'or, jeudi et vendredi de la semaine dernière a joué dans les mains de l'AFD comme il a vu des gens allemands, les investisseurs et les épargnants, entrer sur le marché en masse pour profiter des bas prix. courtiers d'or à travers l'Allemagne ont décrit la manière dont la demande pour les métaux précieux a explosé la semaine dernière comme «une course." Beaucoup ont vu une forte augmentation de la demande et trouvé leurs stocks suffisants pour répondre à la demande selon Goldreporter.
Allemands sont devenus plus compétents vis-à-vis des métaux précieux au cours des dernières années et ont en effet une affinité culturelle pour l'or en raison de l'hyperinflation et à Hitler l'interdiction de la propriété d'or. Les avantages de posséder, un atout divisible tangible qui ne peut être imprimé à volonté par un gouvernement est forte dans la mémoire populaire. L'absence de réponse du gouvernement Merkel après le scandale qui a surgi lorsque la Réserve fédérale a rejeté la demande de l'Allemagne à avoir son or souverain rapatriés a également poussé de nombreux Allemands de prendre les choses de la protection du patrimoine dans leurs propres mains. Ils sont, comme beaucoup de gens dans le monde d'aujourd'hui, faites le choix de devenir leur propre banque centrale. La prudence et la patience pour que les Allemands sont admirés sont dignes d'émulation en ces temps. Il est sage de faire sa propre recherche en la possession des métaux précieux et si l'on fait prendre une position en or - assurez-vous de posséder des pièces de monnaie et des bars distincts, voûtes alloués dans les juridictions de sécurité tels que la Suisse . Confiance dans sa décision et votre jugement et vue la volatilité du marché avec sérénité. Le système financier et monétaire mondial fragile vacille au bord de l'effondrement et une forte inflation et la stagflation est probable sur les cartes. Dans le cas d'une crise, l'or sera là pour vous aider à protéger ce qui peut pas nécessairement le cas pour l'argent et les chiffres papier sur un écran d'ordinateur. L'or était de l'or à la nuit des temps et continuera de l'être.
Notre impuissance démocratique: on ne peut plus changer de politique, seulement de politiciens
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
04 nov. 2014
En Espagne, un nouveau sondage publié par El País a montré que le parti contestataire de gauche Podemos obtiendrait le plus grand nombre de voix si les élections avaient lieu aujourd'hui. Podemos, un parti qui n’a été créé qu’en mars de cette année, est ainsi devenu en quelques mois le plus grand parti du pays, avec 27,7% des intentions de vote, dépassant le parti socialiste PSOE, qui n’a obtenu que 26,2%, et le parti conservateur Partido Popular du Premier ministre Mariano Rajoy, relégué en 3ème position, avec seulement 20,7% des suffrages. C’est donc un bouleversement total de la scène politique espagnole qui a été dominée pendant des décennies par ces deux partis traditionnels.
Podemos signifie « nous pouvons » en anglais, sans doute un clin d’œil au slogan gagnant de Barack Obama, « Yes, we can » (‘Oui, nous pouvons’).
Son dirigeant est Pablo Iglesias, un professeur de Sciences politiques charismatique et très télégénique. En Espagne, il est devenu populaire en présentant des émissions de télévision, La Tuerka For Apache, et Hispan TV. Pour l’anecdote, ses parents l’ont appelé Pablo pour qu’il porte le même nom que le fondateur du parti socialiste espagnol, Pablo Iglesias. Lui-même se définit comme un supporter du régime d’Hugo Chavez, ou des politiques menées par Cristina Kirchner en Argentine et Evo Morales en Bolivie.
Podemos a grandi sur le mouvement des « Indignados », à l’origine mené par des étudiants madrilènes qui campaient sur la Puerta del Sol et ont inspiré le mouvement mondial « Occupacion ». Aux élections européennes de l’année dernière, le mouvement, qui se revendique anti-austérité, anti-establishment, mais pas europhobe, a raflé 5 sièges au parlement européen.
Dans son programme pour les élections européennes, Podemos affirme entre autres vouloir renforcer le contrôle sur la Banque Centrale Européenne par la création d’instances de surveillance spécifiques, permettre aux citoyens de décider quelles parties des dettes souveraines seront considérées comme légitimes, et lesquelles ne seront pas remboursées, opérer des nationalisations sur les secteurs stratégiques de l’économie, et créer un revenu de base pour tous les citoyens.
Selon le journal catalan Periódico de Catalunya, la montée en puissance éclair de Podemos est le signal que le système des partis espagnols doit retrouver un nouveau souffle :
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« La démocratie espagnole n’a jamais connu un phénomène tel que celui de Podemos. Jamais auparavant, un parti politique avec une expérience aussi mince et qui n’a pris part qu’à une seule élection, les élections européennes en mai dernier, n’avait suscité autant d’émotion. Espoir pour beaucoup, et anxiété pour d’autres franges moins nombreuses, mais plus puissantes, de la société. Et jamais la situation politique en Espagne n’a été aussi déplorable qu’elle ne l’est aujourd’hui depuis 1977 [l’année des premières élections libres après la fin du régime de Franco]. La plupart des experts pensent que le système est à bout de souffle et qu’il a désespérément besoin de se réformer en profondeur ».
RépondreSupprimerMais pour le politologue Ignacio Sánchez-Cuenca, le succès de Podemos s’explique plutôt par l’essoufflement d’un certain modèle démocratique.
Selon lui, les démocraties actuelles évoluent dans «un régime libéral et technocratique qui présente des vestiges de la démocratie ». En d'autres termes, elles se transforment en un type de démocratie dans laquelle les contraintes budgétaires et monétaires découlant de la perte de souveraineté sur les marchés financiers et auprès d'autres entités supranationales (telles que l'UE), impliquent que les citoyens ne peuvent plus changer de politique, mais seulement de politiciens.
Plutôt que de s'intéresser à des alternatives politiques et idéologiques, les citoyens sont limités dans leur choix qui ne porte plus que sur la probité et la compétence des dirigeants. Leur vote ne sert plus à rétablir les déséquilibres économiques, mais à punir les politiciens corrompus et à rétablir l'égalité politique.
Mais tout cela ne justifie pas de remettre les clés de la société dans les mains de Pablo Iglesias et de Podemos, écrit El Pais dans un éditorial : «En d'autres termes, un mouvement qui vit de ses diagnostics catastrophiques, qui discrédite les autres, et qui refuse qu’on l’étiquette de droite ou de gauche pour dissimuler ce qu’il est vraiment : un populisme simple et vulgaire, avec des postures idéologiques communes à d’autres partis apparus dans d'autres parties de l'Europe ».
http://www.express.be/business/fr/economy/notre-impuissance-democratique-on-ne-peut-plus-changer-de-politique-seulement-de-politiciens/208998.htm
Maintenant anonyme: Million masqués marchent descend sur Londres
RépondreSupprimerNovembre 04, 2014 15:23
Une marche d'un million de personnes masquées sera bien sûr à travers Londres le mercredi Novembre 5. La marche, dans lequel tous les manifestants masquent leurs visages afin de protéger leur identité, est en signe de protestation contre l'austérité, la surveillance de masse et les attaques contre les droits de l'homme.
Organisé par le groupe hacktivistes Anonymous mondial, la protestation de Londres marchera de Trafalgar Square et arrivée à la Maison du Parlement.
On ne sait pas combien de manifestants se joindront au mois de mars, comme moyens de la police pour l'information sont restées sans réponse.
En 2013, l'événement a rassemblé des foules de plus de 2.500. L'événement Facebook suggère plus de 6.000 personnes peuvent assister cette année.
Parlant à la température ambiante, une source anonyme a déclaré que le masque millions de marche, une tradition a commencé en 2011, a été à l'origine appelé OpVendetta, et initialement seulement rassemblé une foule de 50.
En un an, le suivant était passé à 2000, et en 2013, la décision a été prise de renommer le mars la "Million Mask Mars," a dit la source.
En 2013, il y avait plus de 400 manifestations à travers le monde, anonymes détenues pour coïncider avec la tradition annuelle britannique de Bonfire Night 5 Novembre, la date à laquelle un groupe de comploteurs dissidents tenté de faire exploser le Parlement en 1605. préposés portent souvent un masque de Guy Fawkes , rendu célèbre par le film de 2005 V pour Vendetta, qui est devenu la marque de déguisement du groupe.
Les manifestations mondiales ont eu lieu l'année dernière dans plusieurs villes du monde, y compris Vancouver, Tel Aviv, Dublin, Paris, Chicago et Sydney.
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RépondreSupprimerLa source anonyme de RT a déclaré: "Il est une nuit de grief sur une nuit qui est historiquement sur le Parlement et comment il est pas toujours travailler dans l'intérêt du peuple."
"Nous brûlons une effigie de Guy Fawkes sur un feu chaque année comme un avertissement contre debout contre le Parlement alors nous avons pensé qu'il serait symbolique», ont-ils ajouté.
À l'approche de la mars, Anonymous a envoyé un message direct à des organismes mondiaux de l'énergie.
"Pour les gouvernements oppressifs, nous disons ceci: nous ne nous attendons pas à notre campagne pour être complété dans un court laps de temps. Cependant, vous ne prévaudront pas contre les masses en colère de la politique de corps ".
Le message aborde en outre le gouvernement britannique, en disant qu'ils ont «fait un ennemi d'Anonymous," et qu'ils ont "leur colère considérablement."
Cette manifestation annuelle contre l'austérité vient après une vague de protestations et de grèves ont balayé le Royaume-Uni en Septembre et Octobre.
Le 12 Octobre, National Health Service (NHS) les travailleurs ont organisé une grève sur un différend salarial en cours. La grève de quatre heures a marqué la première fois dans l'histoire où les infirmières ont pris des mesures de grève.
Trois jours plus tard, le 15 Octobre, le syndicat services publics commerciaux (PCS) est sorti sur une augmentation de salaire de 1 pour cent casquette - une réduction de salaire en termes réels. Quelques 200 000 travailleurs du secteur public ont marché pendant 24 heures, ce qui perturbe l'échelle nationale pour l'emploi des centres, des musées et des tribunaux.
Plus récemment, la police auraient utilisé une violence excessive contre les manifestants occupent de la démocratie dans la place du Parlement, forçant la suppression des bâches et des biens et de faire plus de 40 arrestations.
La police métropolitaine disent qu'ils souhaitent engager avec Anonymous afin qu'ils puissent «travailler ensemble pour assurer qu'ils peuvent protester en toute sécurité."
Le surintendant en chef Pippa Mills dit qu'ils essaient de contacter anonymes, mais «personne n'a proposé de l'avant."
"Nous sommes impatients de discuter avec eux pour qu'ils soient en mesure de protester; il est important qu'ils parlent pour nous afin que nous puissions travailler ensemble pour atteindre un événement sécuritaire et réussie ".
http://rt.com/uk/202139-million-mask-march-london/
[Dossier] Une enquête unique sur le rôle des « tireurs d’élite » dans le massacre de Maïdan
RépondreSupprimer4 novembre 2014
The French Saker
Préambule : de Maïdan à Maïdanek
Nous vous proposons une longue enquête réalisée par Ivan Katchanovski, un chercheur universitaire canadien, qui analyse en détail le massacre de Maïdan du 20 février 2014, à partir de différents éléments d’information disponibles : vidéos des médias, données balistiques tirées de Google Earth, types de munitions et impacts de balles, communications radio des services de sécurité ukrainiens, témoignages sur les mouvements des tireurs embusqués, positions occupées par l’opposition, tirs déclenchés contre des journalistes. Cette enquête a été présentée le 1er octobre au Séminaire des études ukrainiennes de l’université d’Ottawa, au Canada. En l’absence d’un véritable rapport officiel, elle constitue un document historique unique, dont l’historiographie est constituée de tous ces médias qui enregistraient en continu l’Euro Maïdan.
En synchronisant les différents éléments d’information disponibles, l’auteur révèle… un massacre organisé :
les victimes sont autant des policiers que des manifestants ;
les forces de l’ordre ont tiré et donc tué des manifestants (cette enquête indépendante le souligne), mais la majorité des tirs meurtriers provenaient de tireurs du Secteur droit qui ont méticuleusement visé et abattu non seulement des policiers, mais aussi beaucoup de manifestants désarmés ;
les tireurs n’ont jamais été inquiétés, ni recherchés par les responsables pro-Maïdan ;
Les responsables pro-Maïdan étaient parfaitement informés de la présence de nombreux tueurs dans leurs rangs, comme en attestent leurs déclarations et leurs prises de paroles.
Alors on peut dire pour l’instant que le « crime paie », puisque, parmi les responsables du mouvement pro-Maïdan, ceux qui sont impliqués dans le massacre font aujourd’hui partie des instances dirigeantes de l’Ukraine. Ils sont largement secondés par les médias, qui ont couverts avec frénésie les violences du Maïdan, mais, étrangement, ne veulent pas investiguer davantage sur les responsables, et relaient sans aucune déontologie les allégations du gouvernement en place. Ainsi, quelles informations fiables attendre de ceux qui affirment que les séparatistes du Donbass bombardent leur propre population ?
Seules des enquêtes comme celle-ci peuvent nous alerter sur la nature de ceux qui gouvernent l’Ukraine aujourd’hui, en nous montrant qu’ils ne reculent (et ne reculeront) devant rien. Comme l’a écrit Michel Collon en présentant la version anglaise de ce document, « on nous a menti. Les snipers provenaient des rangs de l’opposition, ils ont tué des policiers et des militants de base de l’opposition, mais ont soigneusement épargné les dirigeants de l’opposition. Cette technique de provocation n’est pas nouvelle, elle fut employée à Caracas le 11 avril 2002 par la CIA pour justifier le coup d’État contre Chavez ».
Le Saker francophone
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Le massacre perpétré par les snipers sur la place Maïdan en Ukraine
RépondreSupprimerLe massacre de plusieurs dizaines de manifestants sur le Maïdan le 20 février, 2014 a été un tournant dans la politique ukrainienne et un point déclencheur dans l’escalade du conflit sur l’Ukraine entre l’Occident et la Russie. Le meurtre de nombreux manifestants et le nombre de tirs de la police qui l’a précédé a conduit au renversement du gouvernement très corrompu et pro-russe, mais démocratiquement élu, de Viktor Ianoukovitch et a déclenché un conflit violent à grande échelle, qui continue maintenant dans le Donbass, en Ukraine orientale.
La conclusion promue par les gouvernements post-Ianoukovitch et les médias en Ukraine, que le massacre a été perpétré par des tireurs embusqués du gouvernement sur ordre de Ianoukovitch, a été presque universellement acceptée par les gouvernements occidentaux et les médias, au moins publiquement, sans aucune enquête et sans prendre en compte des faits évidents.
Par exemple, le président de l’Ukraine, Petro Porochenko, dans son discours devant le Congrès américain, le 18 septembre 2014, a de nouveau affirmé que le gouvernement Ianoukovitch a été renversé par des manifestations de masse pacifiques contre la violence policière, en particulier, les meurtres de plus de 100 manifestants par des tireurs embusqués, le 20 février 2014. La question est : qui a organisé ce massacre par des tireurs d’élites ?
Ce document est la première étude académique de cette affaire cruciale, qui est un assassinat de masse. L’analyse d’une grande quantité d’éléments de preuve dans cette étude révèle que certains éléments de l’opposition Maïdan, et son aile d’extrême droite, ont été impliqués dans ce massacre, afin de prendre le pouvoir, et que l’enquête du gouvernement a été falsifiée pour cette raison.
Les éléments utilisés dans cette étude ont été rendus public, mais souvent tronqués, parfois supprimés, ou des vidéos et des photos de tireurs suspects truquées, des déclarations faites en direct sur le Maïdan, d’enregistrements de communications radio des snipers côté Maïdan, de celles des tireurs d’élite et des commandants de l’unité spéciale Alfa du Service de sécurité ukrainien (SBU), de l’analyse balistique des trajectoires, des rapports de deux manifestants Maïdan, témoins oculaires, et de commandants d’unité spéciale du gouvernement, de déclarations publiques faites par deux anciens et actuels responsables gouvernementaux, des munitions et des armes utilisées, des types de blessures des deux côtés, manifestants et police, et des références à des antécédents de fausses déclarations des politiciens Maïdan quant à d’autres cas de violence, pendant et après l’Euromaïdan, et au sujet de conflits plus anciens.
En particulier, cette étude examine quelque 30 Go d’échanges radio interceptés, provenant de l’unité Alfa du Service de sécurité d’Ukraine, des Berkout, des troupes internes, Omega et d’autres agences gouvernementales, pendant le déroulement des protestations de Maïdan. Ces enregistrements ont été fournis par un radio amateur pro-Maïdan, sur un forum de détection radio, mais ils n’ont jamais été mentionnés par les médias ni par le gouvernement ukrainien.
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Le déroulement précis du massacre a été minuté, les positions des tireurs et des tireurs gouvernementaux sont établies avec certitude, fondées sur la synchronisation du son sur la scène principale du Maïdan, les images et d’autres sources sûres, qui se corroborent toutes entre elles.
RépondreSupprimerL’étude utilise le contenu de toutes les analyses et de toutes les vidéos publiques disponibles, en particulier, la version minutée et largement diffusée d’une longue vidéo du massacre sur la rue Instytutska, les vidéos de tireurs suspects en direct de chaines TV et de diffusions internet sur le Maïdan (la place de l’Indépendance), les enregistrements radio minutés et inédits entre les tireurs du Alfa SBU et leur commandement, les enregistrements radio des Forces intérieures présentes sur le Maïdan. L’analyse utilise aussi des émissions en direct sur Internet. Les enregistrements de toutes les TV et Internet, les émissions en direct du massacre par Espresso TV, Hromadske TV, Spilno TV, Radio Liberty et Ukrstream TV, soit ont été retirés de leurs sites Web, immédiatement après le massacre, soit n’ont jamais été publiés.
Ces enregistrements ont été principalement effectués par des témoins bénévoles, sur le Maïdan, mais ils ont suscité très peu d’attention ou été retirés de l’accès par le public.
De même, les résultats officiels des analyses balistiques, des armes et des examens médicaux et d’autres éléments de preuve recueillis au cours des enquêtes concernant ce massacre n’ont pas été rendu public, alors que des informations cruciales, y compris sur les armes et les munitions ont disparu sous le gouvernement post-Ianoukovitch. Cette enquête repose sur ces éléments de preuve, rapportés par des médias d’information fiable sur les médias sociaux. L’auteur a également mené une recherche sur le site du massacre de Maïdan lui-même, et sur la ??rue Instytutska.
Une enquête académique
La version horodatée récemment publiée sous la forme d’une vidéo de plus de 40 minutes de long, filmée à distance rapprochée sur la rue Instytutska à partir de 9 h 6, couvre, avec quelques omissions inexpliquées, les parties les plus intenses de ces meurtres. Elle confirme que le massacre des manifestants, le 20 février 2014, sur Maïdan, a commencé dans la rue adjacente, rue Instytutska. La police anti-émeute Berkout et les unités de troupes internes, qui assiégeaient et bloquaient le Maïdan depuis près de trois mois, ont abandonné subitement leurs positions et se sont enfuis à 9 h. Les manifestants ont alors commencé à progresser, à partir de leur bastion sur le Maïdan, vers la rue Instytutska.
Cette version et d’autres vidéos montrent les membres de l’unité d’élite spéciale de la police anti-émeute Berkout et l’unité Omega des troupes spéciales de l’intérieur, dont deux tireurs d’élite, arrêtant temporairement l’avance de manifestants, près du Palais Jovtnevyi, à partir de 9 h 5, tirer avec des fusils d’assaut Kalachnikov (de type AKMS) à la fois à balles réelles et avec des balles en caoutchouc, et pointant des fusils dans la direction des manifestants, avant de se retirer avec les Berkout et les troupes des unités de l’intérieur, qui stationnaient dans le Palais Jovtnevyi.
Après un recul, sous le feu, de ces barricades, respectivement, à 9 h 20 et 9 h 28, les Berkout et les Omega ont fait la même chose depuis des barricades sur la rue Instytutska et des bâtiments de la Banque Nationale et du Club du Cabinet des ministres. Les traces de nombreux impacts de balles et leurs marques d’impact dans les poteaux électriques, les arbres, et les murs du Palais Jovtnevyi et de l’Hôtel Ukraine indiquent également que la police a tiré en direction des manifestants et des bâtiments occupés par les manifestants. Les tireurs du SBU se trouvaient dans le Cabinet des ministres, l’administration présidentielle, et les bâtiments voisins.
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Le nouveau gouvernement ukrainien et le chef de la Commission parlementaire a publiquement déclaré que les tireurs d’élite qui ont massacré les manifestants non armés faisaient partie de ces unités. Plus précisément, le Bureau du Procureur général a annoncé le 12 septembre 2014 que son enquête a révélé qu’un commandant Berkout et deux membres de son unité étaient responsables du meurtre de 39 manifestants Euromaïdan, soit la majorité absolue des quelque 50 manifestants tués ou mortellement blessés le 20 février 2014.
RépondreSupprimerMais ce commandant Berkout a ensuite été placé en résidence surveillée, et il a disparu.
En revanche, le gouvernement refuse ou néglige délibérément de prendre en compte les preuves de la présence de tireurs et de pointeurs dans au moins 12 bâtiments occupés par le camp Maïdan ou situés sur leur territoire au cours du massacre. Cela comprend l’Hôtel Ukraine, le Palais Jovtnevyi, les bâtiments des deux côtés qui ne sont pas déjà mentionnés comme des emplacements de tireurs d’élite, et plusieurs bâtiments sur le Maïdan (Place de l’Indépendance), comme le Conservatoire, le siège de l’Union du commerce, et le Bureau de poste principal. (Voir carte 1).
L’Hôtel Ukraine a été contrôlé par le camp Maïdan à partir de 9 h environ. Au cours d’une salve de tirs provenant des forces gouvernementales près du Palais Jovtnevyi à 9 : 10-9 : 11 heures, et au bout de quelques minutes d’appels pour les ambulances et les médecins, un annonceur sur la scène Maïdan a averti publiquement les manifestants que deux à trois tireurs d’élite se trouvaient sur l’étage du pendule (deuxième à partir du haut) de l’Hôtel Ukraine sur le côté opposé de la rue. Dans la première vague de blessés parmi les manifestants figure Bohdan Soltchanyk, un professeur d’histoire à l’Université catholique d’Ukraine de Lviv.
Carte 1. Carte du massacre perpétré à Maïdan le 20 février 2014 ( voir sur site)
Il a été tué par une balle de 7,62 mm dans la zone située entre l’hôtel et Jovtnevyi à 9 h 12 ou quelques minutes plus tôt. Les vidéos indiquent que l’un des deux manifestants tués ici à 9 h 14 semble avoir été blessé dans son dos depuis l’hôtel.
Une vidéo Radio Liberty montre au moins un manifestant abattu du côté Maïdan du Jovtnevyi Palais à 9 h 10 et deux autres manifestants sur le sol près de la partie centrale de ce bâtiment à 9 h 19. Le premier emplacement correspond à un lieu de meurtre de Vasyl Moisei signalé par l’organisation de l’auto-défense de Maïdan nommée Volhynie et d’un autre manifestant probablement, Chilling Iosyp. L’enquête du gouvernement, les médias, et les responsables de Volhynie ont conclu que les Berkout ont abattu ces manifestants durant leur contre-attaque.
Toutefois, ils ont omis les traces d’impact de balles dans les arbres, les poteaux, et sur la façade du Jovtnevyi Palais à quelques mètres des lieux des meurtres. De même, ils ont omis de rapporter le témoignage de manifestants du Maïdan concernant les tireurs de l’Hôtel Ukraine au moment de ces meurtres.
En plus des avertissements provenant de la scène Maïdan de la présence de tireurs dans l’Hôtel Ukraine à 9 h 11, une vidéo montre des manifestants qui se cachent sous un pont piétonnier sur la rue Instytutska entre l’hôtel et le Palais Jovtnevyi et qui indiquent à 9 h 23 des tirs à balles réelles sur eux en provenance d’un étage de l’hôtel.
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Une vidéo BELSAT de l’Hôtel Ukraine permet de voir une balle frapper un arbre en face d’un groupe de manifestants en provenance de l’hôtel à 9 h 38.
RépondreSupprimerUne vidéo de la BBC montre un tireur embusqué viser l’équipe de télévision de la BBC et les manifestants du Maïdan depuis une fenêtre donnant sur la terrasse de l’étage du pendule de l’hôtel à 10 h 17, et le correspondant de la BBC identifie le tireur comme ayant un casque vert porté par les manifestants Maïdan.
Deux manifestants à 10:24 désignent des tirs de snipers à partir de l’étage du pendule de l’Hôtel Ukraine dans une autre vidéo tournée au sein d’un groupe de manifestants et sous un feu meurtrier dans la rue Instytutska. Un compte-rendu de première main par Ilya Varlamov, ses photos, un témoignage d’un autre témoin oculaire, et deux coups de feu à proximité de la diffusion en direct, qui a été enregistré à partir de cet hôtel à partir de 8 h 49, suggèrent que deux autres personnes ont été tuées à 10 h 30-10 h 31 sur le Maïdan à partir de l’Hôtel Ukraine.
Des cris, depuis la scène du Maïdan, sur trois tireurs d’élite ou snipers « tirer pour tuer », de manifestants du Maïdan sur des tirs en provenance du même hôtel, en particulier sur la rue Instytutska, ont été lancées à plusieurs reprises pendant que la tuerie continuait ici, par exemple, à 10:36, 10:59, 11:07, 11:09 et à la diffusion en direct.
Des témoins oculaires dans une autre vidéo de la fusillade autour de 16 h et la position de sa blessure indiquent qu’un passant a été tué par une balle tirée depuis l’Hôtel Ukraine devant le Palais Jovtnevyi.
En fin d’après-midi, l’un des porte-paroles sur la scène de Maïdan a menacé de bruler l’hôtel Ukraine, comme cela avait été fait pour l’immeuble des syndicats un jour plus tôt, en se référant aux nombreux rapports signalant des snipers dans l’hôtel. Ainsi une conversation radio, d’abord non-diffusée, de l’officier et d’autres éléments de l’unité Omega (Pegas) signalait des coups de feu venant de l’hôtel Ukraine, à 10 h 37 le 21 février.
De nombreux témoins parmi les manifestants de Maïdan ont signalé des snipers faisant feu depuis l’hôtel Ukraine lors du massacre des manifestants, tuant en particulier huit d’entre eux, et au moins un membre de la compagnie Volhynian, des forces d’auto-défense de Maïdan (Maïdan Self-Defense) dans la rue Instytutska. Des impacts de balles dans les arbres et les poteaux électriques sur le site du massacre et sur les murs du palais Jovtnevyi montrent que les coups de feu venaient de la direction où se trouve l’hôtel.
Lorsque l’hôtel Ukraina était contrôlé par les snipers de Maïdan, il y a également eu des tirs dirigés vers la police. Un policier membre des unités Berkout a été tué devant le palais Jovtnevyi de deux coups de feu à 9 h 16, quelques minutes après les annonces alertant sur la présence de snipers dans l’hôtel. Des impacts de balles ont été retrouvés dans des arbres et des poteaux à quelques mètres de là, et provenant de la direction où se trouve l’hôtel Ukraine. Un officier des unités Berkout a indiqué que des francs-tireurs dans l’hôtel Ukraine tiraient sur les policiers avec des fusils de chasse calibre 7,62 mm.
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Une vidéo du côté des barricades contrôlées par la police montre quelques policiers Berkout portant des AKM calibre 7,62 et de nombreux membres des troupes internes spéciales Omega armées d’AKS-74 de différents calibres, dont quelques tireurs d’élite, se mettant à couvert sous un feu à balles réelles, juste au moment où le massacre des manifestants battait son plein, quelques minutes avant 10 h. Elle montre, tout à la fin, un tireur Omega viser une fenêtre ouverte de l’hôtel Ukraine et un autre tireur pointant son fusil dans la même direction, mais plus haut, sans doute vers le palais Jovtnevyi.
RépondreSupprimerLe journaliste de la télévision ukrainienne qui a filmé cette vidéo, a confirmé qu’ils avaient été la cible de tirs et qu’ils cherchaient à localiser un sniper dans l’hôtel Ukraine. La vidéo montre deux membres des Berkout pointant leurs fusils kalachnikov ou tirant depuis le toit d’un camion Kamaz, sans doute dans la même direction, ou dans la direction des immeubles de l’allée Mouzeinyi, à l’endroit où des snipers pouvaient être vus sur les vidéos tournées en temps réel à peu près au même moment. Tous ces immeubles et les manifestants sur la rue Instytutska étaient en contrebas de cette barricade de police.
Mustafa Nayem, l’un des organisateurs des manifestations EuroMaïdan, et un journaliste de renom de la Ukrainska Pravda, un journal en ligne ouvertement pro-Maïdan, a twitté à 11 h 58 une photo de snipers du côté tenu par la police de la barricade située à l’intersection des rues Instytutska et Bankova. Cette photo a été présentée par les journaux ukrainiens comme une preuve qu’il s’agissait des snipers ayant massacré les manifestants.
Cependant, ces snipers, et les tireurs des compagnies spéciales Berkout ne se cachaient généralement pas, et ils ont autorisé les médias et les passants à les filmer durant le massacre.
De nombreuses sources montrent que les membres des unités Berkout et Omega ont utilisé leurs AKMS, leurs AKS et leurs fusils de tireurs d’élite, pour tirer à balle réelle en direction des manifestants et des présumés « snipers » de Maïdan. Ces balles ont été tirées à peu près au moment où de nombreux manifestants ont été tués ou blessés. Des vidéos montrent qu’au moins une large proportion des victimes ont été abattues à ce moment, alors qu’elles se mettaient à couvert derrière des murs, des arbres et une barricade, étant par là même hors de la zone de tir en provenance de la barricade de police et des immeubles du gouvernement non loin, comme le montre cette Google street view. Mais la possibilité que certains des manifestants, en particulier ceux qui étaient armés, notamment des « tireurs embusqués », aient été blessés ou tués par le feu des policiers ne peut être exclue.
L’officier de l’unité Omega et un officier des Troupes internes, en charge de ces unités spéciales, ont affirmé qu’ils ont reçu l’ordre de cibler les snipers à l’hôtel Ukraine et dans d’autres endroits, et qu’ils ont eu la permission de tirer sur les manifestants armés. Un ancien officier Berkout a indiqué qu’un tireur d’élite qui accompagnait la compagnie spéciale Berkout avait reçu la mission de rechercher un tireur embusqué du Secteur droit (Pravy Sektor) dans l’hôtel Ukraine.
Des vidéos montrent le sniper allongé sur le sol et pointant son fusil dans la direction de l’hôtel Ukraine à 9 h 23, au moment exact où un manifestant non armé est filmé en train d’être abattu non loin de la barricade.
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Ceci a été interprété comme une preuve d’un tir direct [du policier sur le manifestant], mais la direction du fusil du tireur, le bruit du coup de feu, la blessure qui a été reportée, avec une entrée dans l’épaule droite et une sortie apparente sur le côté avant gauche du torse, ainsi que l’absence d’un impact de balle sur le bouclier [du manifestant] montre que le coup de feu venait d’un immeuble situé dans le fond ou sur le côté droit. Un reportage de la BBC montre un autre manifestant non armé abattu à peu près au même endroit et apparemment depuis une direction similaire, une minute auparavant.
RépondreSupprimerUn manifestant armé et portant un uniforme ressemblant à celui d’un Berkout a été blessé au bras, alors qu’il s’enfuyait de la scène. De nombreux officiers et membres des compagnies Omega, Alfa et des compagnies spéciales Berkout, après qu’elles aient été dissoutes, ont été déployés par le gouvernement post-Ianoukovitch au côté des forces d’auto-défense de Maïdan et du Secteur droit, dans la guerre civile avec les séparatistes pro-russes dans le Donbass en Ukraine de l’Est.
Une vidéo de la chaine Ruptly TV montre trois manifestants pro-Maïdan armés tirant depuis le dernier étage de l’hôtel Ukraine dans la direction, non pas de la place de l’Indépendance, mais de la rue Instytutska, à en juger par les immeubles qui peuvent être aperçus. Volokymyr Ariev, un journaliste d’investigation et un membre du parlement du parti de la coalition Maïdan, en a conclu que les « ’snipers »’avaient atteint l’hôtel Ukraine depuis le côté du conservatoire de musique, et qu’ils ont bloqué l’équipe de Ruptly TV sur le 14e étage de l’hôtel. Un reportage de Russia Today indique que cette vidéo, ainsi qu’une autre, montrent qu’il s’agissait de manifestants de Maïdan armés. Mais Ariev affirme, sans fournir aucune preuve, que ces snipers travaillaient pour le gouvernement russe.
Une conversation radio interceptée de l’officier du SBU Alfa, non diffusée auparavant, contient des indications spécifiques, par le chef de cette unité des Services de Sécurité (Souddia) et son adjoint (Indejets), suivant lesquelles ces tireurs ou ces snipers se dirigeaient vers l’hôtel Ukraine depuis Maïdan. Ceci est cohérent avec une interview d’un ancien chef du SBU, qui a annoncé que la moitié d’une vingtaine de snipers transportant des AKM cachés dans des sacs ont fait mouvement depuis le conservatoire de musique voisin, qui était tenu par les pro-Maïdan, vers l’hôtel Ukraine, alors que l’autre moitié s’est dirigé vers l’hôtel Dnipro, sur la place de l’Europe à côté de la rue Mouzeinyi. La version la plus complète et la plus fiable de la transmission radio de l’officier Alfa, synchronisée à l’heure locale, montre qu’ils ont signalé le mouvement des tireurs vers l’hôtel Ukraine à 9 h 23. On peut la trouver parmi les échanges radio entre les unités Alfa, Berkout, Omega, les troupes internes, et d’autres agences du gouvernement, qui ont été enregistrées durant toute la durée des manifestations sur Maïdan.
Les transmissions radio de l’officier Alfa montrent que les snipers de cette unité du SBU ont reçu l’ordre de se déployer sur les lieux de l’administration présidentielle, peu après qu’une alerte pour la préparation au combat ait été annoncée à 7 h 24. Ces transmissions contiennent des ordres similaires, donnés à d’autres unités du SBU, de s’armer et se déployer à cet endroit et en d’autres lieux contrôlés par le gouvernement, à peu près au même moment. Contrairement à de nombreuses preuves et affirmations fabriquées de toutes pièces et diffusées par le gouvernement ukrainien, ces enregistrements radio ne sont pas falsifiés.
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Leur diffusion publique s’est faite par différentes sources pro-Maïdan. Une version, avec des parties retirées, a été postée par un site internet d’informations, dirigé par un conseiller de l’actuel ministre des Affaires internes d’Ukraine, mais cette version n’a pas été reconnue par le gouvernement.
RépondreSupprimerUne version non éditée et validée d’une communication radio de cette équipe de tireurs d’élite du SBU, menée par « ’Miron »’, montre qu’ils étaient chargés de surveiller l’hôtel Ukraine, en particulier ses derniers étages, et d’autres immeubles avoisinants, pour repérer des snipers et leurs assistants qui les aidaient à diriger leur feu, après que le massacre ait déjà commencé.
Ces tireurs d’élite ont détecté des hommes en armes, tirant depuis le haut des immeubles, se sont rapidement déplacés, une fois que la position a été communiquée par radio aux tireurs du SBU. Les tireurs Alfa se trouvaient dans l’immeuble du Cabinet des ministres (voir la carte 1).
On n’entend pas de coups de feu de la part de ces tireurs Alfa du SBU, et les transmissions radio ne présentent pas d’éléments permettant d’affirmer qu’ils soient en train de tirer, sur toute la durée de la plus intense phase du massacre, entre 9 h 35 et 11 h 13. De même, aucune preuve n’a été produite, montrant que les manifestants aient été tués avec les fusils allemands utilisés par ce groupe de tireurs d’élite. Ceci est cohérent avec les informations fournies par trois officiers commandants des unités Alfa, durant l’enquête parlementaire, et avec leurs conclusions délivrées aux réseaux de télé ukrainiens.
Cependant, une version modifiée des communications radio de cette équipe de tireurs du SBU a été postée sur YouTube, le jour du massacre, avec des ajouts et des photos du massacre, organisés pour affirmer qu’il s’agissait des tueurs. Cette version a été très vite utilisée par les politiciens ukrainiens, notamment le chef de la commission parlementaire, et par les médias, comme une preuve concluante que ces snipers du SBU étaient responsables de la tuerie. « ’Miron »’a affirmé que cette version très répandue a été expurgée de certains éléments, et n’incluait pas leur rapport signalant la présence de civils transportant des armes dans des sacs sur la place de l’Europe. La version la plus fiable inclus ces parties manquantes au début et à la fin, mais quelques passages clés durant le massacre en ont également été retirés.
Dans leurs communications radio enregistrées, les tireurs du SBU affirment entendre de nombreux coups de feu, et ils indiquent apercevoir les présumés snipers ou leurs coordinateurs de tirs, dans d’autres immeubles, alors tenus par les pro-Maïdan, comme sur le toit de Kinopalats à 9 h 43.
Les porte-paroles de Maïdan ont signalé trois snipers tirant pour tuer depuis le toit du Palais Jovtnevyi, qui est connecté au Kinopalats, à 9 h 46-9 h 47, et ils ont répétés ces messages d’alertes au moins jusqu’à 10 h 53. Une balle a touché un arbre près d’un groupe de manifestants depuis un de ces immeubles durant l’une des premières vagues d’assassinats de masse à 9 h 45, lorsqu’en quelques minutes, au moins huit manifestants ont été tués ou gravement blessés, à quelques mètres de cet arbre.
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Les impacts de balles à cet endroit proviennent de la même direction (voir la photo 2). Ces trois snipers présumés sur le toit du Palais Jovtnevyi ont été vu et identifiés comme tels durant une autre vague d’assassinats de manifestants autour de 10 h dans une diffusion en direct (voir photo 1). L’un d’entre eux est repéré au même endroit, au sommet de cet immeuble jaune dans une vidéo de la BBC, à 10 h 04, alors qu’il n’y avait pas été vu précédemment. Deux « ’Snipers »’ont été montrés par ICTV le 20 février 2014. Une forme humaine est visible sur le toit de Kinopalats dans une photo prise par un photographe français en plein milieu du massacre, lorsque plusieurs manifestants ont été tués ou sérieusement blessés à côté de lui autour de 10 h 20-10 h25. Les forces d’auto-défense de Maïdan ont rapporté avoir trouvé plus de 80 cartouches de balles, plus tard, sur le toit du Palais Jovtnevyi. Des témoins parmi les manifestants pro-Maïdan ont confirmé la présence d’au moins trois snipers sur le toit du Palais Jovtnevyi et dans ses étages supérieurs.
RépondreSupprimerUne vidéo le confirme. De même, les points d’impact de balle dans les arbres confirment le tir à balles réelles en provenance de ce côté. Il est à noter que certains de ces éléments essentiels ainsi que d’autres vagues de meurtres sont absents de cette longue vidéo filmée par un activiste de Zelenyi Front, une organisation de Kharkov.
Cette organisation est associée à l’un des anciens dirigeants de l’opposition, qui est devenu ministre de l’Intérieur dans le gouvernement post-Ianoukovitch. Un autre militant pro-Maïdan est vu dans différentes vidéos filmant et prenant des photos pendant le massacre des manifestants qui avançaient, dont beaucoup ont ensuite été tués ou blessés.
Ses vidéos et photos rendues publiques ne contiennent pas de nombreux éléments essentiels sur le massacre. Il a servi plus tard dans le bataillon de la police spéciale Azov, qui a été créé sous le commandement formel du ministère de l’Intérieur, et il a gagné en notoriété en peignant une étoile au dessus d’un immeuble de grande hauteur à Moscou.
Dans les vidéos de ces deux photographes amateurs pro-Maïdan, il n’y avait pas de tentatives de localiser les positions des snipers Maïdan dans les bâtiments environnants, en dépit de leur proximité, ou des cris d’avertissement en provenance du Maïdan indiquant que des tireurs embusqués ce trouvaient là. De même, les snipers ne semblent pas les viser pour éviter ainsi d’être identifiés, en revanche, ils visent de nombreux journalistes étrangers professionnels, y compris le correspondant de la BBC, dans la même zone, les journalistes de l’Associated Press, TVP, ABC News et australiens de la Radio Company, et au moins deux fois les journalistes de ARD and RT.
Une autre indication que les tireurs étaient du côté Maïdan est que les coups de feu sur la rue Instytutska ont considérablement diminués ou se sont arrêtés vers environ 10 : 50-11 : 8 h, mais ils continuaient sur le Maïdan même. Cette place, avec les bâtiments principaux et les aires avoisinantes, étaient sous le contrôle de l’opposition.
Cela correspond à l’heure à laquelle un vieux leader de l’opposition, à la tête de l’administration présidentielle depuis le renversement violent du gouvernement précédent, a reçu un SMS vers 10 h 45 en provenance du commandant d’un groupe de tireurs d’élite, comme Alfa, Omega, or Sokil, afin de chercher ensemble avec les représentants de Maïdan des snipers dans l’Hotel Ukraine. Il a également dit qu’il y avait eu une réunion ultérieure entre lui et Andrii Paroubii, le commandant Maïdan d’auto-défense, et un groupe de tireurs d’élite du gouvernement.
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Les faits rapportés et le lieu de cette réunion, dans la zone contrôlée par le gouvernement près de la même barricade entre Berkout et Omega sur la rue Instytutska près de l’administration présidentielle, indiquent également que ces tireurs d’élite n’étaient pas considérés comme les vrais tueurs par les leaders de l’opposition, et en contradiction avec leurs déclarations publiques. De même, il y avait deux membres de la direction Svoboda près de l’Hôtel Ukraine au moment du massacre.
RépondreSupprimerLes tireurs d’élite du gouvernement accompagnés de l’auto-défense Maïdan sont restés dans la zone de l’hôtel jusqu’à 1 : 00-1 : 30pm. Les emplacements exacts des snipers auraient pu être facilement déterminés par les fenêtres ouvertes à l’Hôtel Ukraine et grâce aux témoins qui les avaient identifiés. Il y avait également de rapports des médias sur quelques « snipers » capturés dans cet hôtel. Mais les dirigeants Maïdan ont nié que des snipers étaient là et ont affirmé que plusieurs recherches, celles d’auto-défense Maïdan et de Secteur droit à l’Hôtel Ukraine, celles menées vers midi par des manifestants de Maïdan armés de AKMS ou AKS et de fusils, au Palais Jovtnevyi, et au Conservatoire pendant le massacre et peu de temps après, n’ont pas trouvé de sniper.
Pour exemple, Mustafa Nayem, qui intervient en direct pour Hromadske TV, a déclaré à 15 h que la recherche du Secteur droit et d’auto-défense Maïdan n’a pas permis de trouver les snipers qui avaient été repérés à l’étage de l’Hôtel Ukraine. Comme constaté durant la fusillade de l’hôtel, en particulier l’un de ses étages supérieurs, d’où les tirs ont continué par la suite.
De la même façon, plusieurs leaders des partis d’opposition (Svoboda, le Parti radical, et Patrie) intervenaient sur les lieux du Maïdan, et critiquaient le gouvernement Ianoukovitch et ses tireurs d’élite pendant ou juste après que de nombreux coups de feu étaient tirés à partir des bâtiments voisins situés sur le Maïdan.
Par exemple, une synchronisation d’un enregistrement de la diffusion en direct et une brève communication radio interceptée des tireurs réels montrent qu’ils ont tiré plusieurs coups ensembles, 10 tirs en rafale à 11 : 33-11 : 34am.
Le grand bruit de ces coups de feu dans un enregistrement de l’émission en direct (1 h 08-1 h 09) à l’Hôtel Kozatsky sur le Maïdan indique que ces tirs partaient de là ou d’endroits proches, tels que les bâtiments de l’Union du commerce.
Une minute après, Oleksander Tourtchynov, un ancien chef du service de sécurité de l’Ukraine qui allait devenir le chef du parlement ukrainien et le président par intérim après le renversement violent du gouvernement Ianoukovitch, a commencé son discours avec l’annonce « Slava Ukraini », qui a été utilisée par l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) et adoptée sur le Maïdan. D’autres coups de feu et des sirènes d’ambulances mobiles peuvent être entendus dans la diffusion en direct lors de son discours.
La façon de communiquer de ces tireurs dans le seul enregistrement disponible public est très différente de celle des tireurs d’élite du SBU et Omega et d’autres organismes gouvernementaux dans leurs échanges radio de plus de 30 giga-octets, enregistrés et publiés au cours des manifestations de Maïdan dans leur intégralité.
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Ces enregistrements radios, les leaders du Maïdan ont reconnu avoir ces enregistrements, une déclaration du commandement d’Alfa, indiquait que les tireurs et leurs assistants avaient ces enregistrements radios et évitaient ainsi d’être repérés par les tireurs du SBU en se déplaçant.
RépondreSupprimerDe même, une femme médecin a été blessée, et un autre manifestant debout devant elle a été tué sur le Maïdan près de l’Hôtel Kozatsky à 11 h 43. Cela s’est produit lors d’un discours par Oleh Liachko, un chef de file du Parti radical, qui a coopéré ouvertement après le renversement de M. Ianoukovitch avec les néonazis de l’Assemblée sociale-nationale, qui était un des fondateurs de Secteur droit.
Le son d’un tir, plus lointain que les tours mentionnées ci-dessus, est entendu à 1 heure et 18 minutes dans l’enregistrement de la diffusion en direct, qui commence à 10 h 23. Des témoins oculaires et la position de la blessure indiquent que ce tir a été effectué à partir du bâtiment principal du bureau de poste, qui était occupé par le Secteur droit. Ce tir a attiré l’attention des médias ukrainiens et occidentaux, mais comme pour tous les tirs sur les manifestants, les journalistes et la police sur la Place de l’Indépendance ont accusé les tireurs d’élite du gouvernement et aucune enquête réelle n’a été réalisée.
Des témoins oculaires parmi les manifestants, le correspondant TVP et la trajectoire des balles aussi, indiquent des tireurs au même moment dans le bâtiment de l’Union du commerce, l’Hôtel Kozatsky, les bâtiments Conservatoire de musique, et d’autres bâtiments sur le Maïdan lui-même. À 11 h 43, un intrus non identifié fait irruption dans une communication radio des troupes des unités de l’intérieur, qui se retiraient du Maïdan, et les a informés qu’il y avait des personnes qui lançaient des fusées avec des lance-grenades dans l’Hôtel Ukraina depuis le 6e étage de l’immeuble des syndicats.
Les tireurs du SBU ont mentionné des personnes au sommet de ce bâtiment à 10 h 53 et 10 h 59. Un correspondant de RT a rapporté à 10 h 58 qu’une balle de 7,62 mm AKM l’a manqué de justesse à une fenêtre de l’Hôtel Ukraine et il a souligné que la trajectoire indiquait le bâtiment du Conservatoire. Un correspondant de l’Associated Press a également indiqué avoir essuyé des tirs dans sa chambre Hôtel Ukraine donnant sur le Maïdan dans la matinée du 20 février, et il a constaté que balle était sur son balcon.
La chambre d’hôtel d’un journaliste australien ABC a également essuyé des tirs provenant de la direction du Maïdan au même moment. Une chambre occupée par la BBC a également été visée. Diverses sources indiquent que les tireurs de Maïdan ont utilisé ces bâtiments pour tirer à balles réelles sur les journalistes, sur les Berkout et les troupes de l’intérieur durant la nuit ou tôt le matin du 20 février. Deux chambres de journalistes allemands dans l’hôtel Ukraina ont essuyé des tirs en provenance de la Poste principale, comme un journaliste ukrainien travaillant pour une télévision allemande a indiqué sur sa page Facebook, ou en provenance du Conservatoire, situé en face de la rue du nouveau siège d’auto-défense Maïdan et le du Secteur droit.
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La commission parlementaire a déclaré, en se basant sur le rapport des services médicaux d’urgence, que les tirs sur les Berkout et les troupes de l’intérieur du Maïdan et dans les rues voisines ont commencé le 20 février à 6 h 10. Un membre du parlement de l’opposition Maïdan a déclaré avoir reçu un appel téléphonique d’un commandant des Berkout juste après 7 h indiquant que 11 membres de son unité de police ont été blessés par des tireurs depuis le bâtiment du Conservatoire de musique.
RépondreSupprimerUne recherche d’autodéfense Maïdan n’a trouvé aucun tireur après que le membre du parlement a informé Paroubiii et d’autres dirigeants de l’opposition. Mais, de nouveau, le commandant Berkout a rapporté qu’en une demi-heure ses pertes unitaires ont augmenté de 21 blessés et de trois morts.
De même, les rapports dans la matinée du 20 février par le Ministère de l’Intérieur, les déclarations des anciens chefs du SBU et le ministère de l’Intérieur, les enregistrements radio des troupes de l’intérieur, des vidéos et des témoignages des manifestants, dont un Suédois néo-nazi bénévole, confirment de manière indépendante que les unités de police sur le Maïdan ont été tués par des tirs à balles réelles en provenance du Conservatoire et des bâtiments de l’Union du commerce avant 9 h et qu’ils se sont rapidement retirés face à l’incendie et des diverses blessures dont ils souffraient. Par exemple, dans leurs communications radio, les unités de troupes de l’intérieur, stationnées sur le Maïdan près du bâtiment des syndicats, ont fait des demandes urgentes pour une ambulance à 8 h 08, un véhicule de secours à 8 h 21, une ambulance à 8 h 29, deux ambulances à 8 h 39, cinq ambulances à 8 h 46, et les ordres de retraite sont alors émis à 8 h 49 et 8 h 50.
Un haut responsable des troupes interne a déclaré qu’ils avaient l’information que cinq francs-tireurs s’étaient déplacés de l’Union du commerce vers le bâtiment du Conservatoire après l’incendie déclenché par les manifestants lors de la tentative d’assaut d’Alfa après 23 h le 18 février. Il a également confirmé que des tireurs ont tué et blessé de nombreux policiers depuis le bâtiment de l’Union du commerce et depuis les tentes du Maïdan avant qu’ils ne brulent, quand ils étaient occupés et utilisés comme siège de l’auto-défense Maïdan et du Secteur droit.
Au moins 17 d’entre eux ont été tués et 196 blessés par balles les 18-20 février, dont trois tués et plus de 20 blessés le 20 février. Les enregistrements radio des unités de troupes de l’intérieur et les commandants d’Alfa et des tireurs d’élite indiquent que leurs tentatives pour saisir le Maïdan et pour renforcer le bâtiment des syndicats le 18 février ont été arrêtées par l’incendie de ce bâtiment provoqué par ses défenseurs et par des tirs à balles réelles provenant de l’auto-défense Maïdan et du Secteur droit. La saisie de Maïdan et de son siège a été ordonnée par le gouvernement Ianoukovitch dans le cadre des plans « Boomerang » et « Khvylia ».
Ces plans ont été mis en vigueur après la tentative de prise d’assaut de parlement par l’opposition dirigée par l’auto défense Maïdan et le Secteur droit et l’incendie du siège du Parti des régions qui a causé la mort d’un employé travaillant le matin même.
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Un officier Alfa, qui a dirigé l’un des groupes SBU pendant l’assaut du bâtiment de l’Union du commerce, a déclaré que leur tâche consistait à se saisir du 5e étage, qui contenait beaucoup d’armes.
RépondreSupprimerLe Secteur droit occupait tout l’étage qui servait comme quartier général et comme base du Secteur droit et de l’auto-défense Maïdan. Une interception radio des commandants Alfa contient le rapport sur le déploiement des tireurs d’élite SBU visant deux snipers et pointeurs du côté Maïdan qui avaient été localisés sur un bâtiment contrôlé par Maïdan, leur préparation pour attaquer ce bâtiment, et l’ordre de leur supérieur Alfa pour lancer l’attaque conjointement avec les troupes de l’intérieur.
Le gouvernement actuel et la commission parlementaire ont affirmé sans fournir la moindre preuve qu’Alfa avaient brûlé le bâtiment de l’Union du commerce et que les agents infiltrés du SBU avaient brûlé le siège du Parti des Régions. Après ces attaques, les Berkout, les troupes de l’intérieur, et Titouchki rassemblés par le gouvernement Ianoukovitch ont lancé une contre-attaque, et au moins cinq manifestants sont morts après avoir été frappés, renversés ou blessés par des grenades assourdissantes.
Au moins six manifestants ont été tués à Maïdan, le 18 et 19 février par des coups de feu, principalement des armes de chasse et des cartouches, comme ce fut le cas avec trois manifestants tués à la fin de janvier, 2014.
L’opposition de Maïdan et le gouvernement actuel ont affirmé sans fournir la moindre preuve que ces manifestants ont été abattus par les Berkout et les tireurs d’élite, tandis que des similitudes avec le massacre perpétré par des tireurs isolés côté Maïdan ne sont pas prises en compte ni investiguées.
Le bureau de poste principal à l’époque des fusillades du 20 février était occupé par le Secteur droit, une alliance nationaliste radicale et les organisations néonazies de groupes de football ultras, qui ont participé activement aux attaques violentes contre l’administration présidentielle le 1er décembre, 2013 et du parlement à la fin de janvier et le 18 février 2014.
Le commandant de la compagnie Maïdan a confirmé qu’à cette époque, sa compagnie de combat spécial, qui comprenait des manifestants armés ayant une expérience de combat dans les conflits armés, était basée dans le bâtiment du Conservatoire. Il a déclaré que cette compagnie a été créée à l’initiative de Secteur droit.
Dans un nouveau documentaire américain qui enquête sur le massacre de Maïdan, des membres des Berkout disent qu’ils avaient remarqué des manifestants avec l’insigne Secteur droit dans le bâtiment du Conservatoire de Musique le 19 février, que des manifestants armés ont pris position là-bas, et qu’ils ont été visés et blessés, tandis que d’autres officiers Berkout ont été tués par des tireurs postés au deuxième étage du Conservatoire dans la matinée du 20 février. Des témoins oculaires du Maïdan parmi les manifestants ont déclaré que les groupes organisés de régions de Lviv et Ivano-Frankivsk en Ukraine occidentale sont arrivés sur le Maïdan et déplacés vers le Conservatoire de Musique dans la nuit précédant le massacre du 20 février, et que certains d’entre eux étaient armés de fusils.
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L’absence apparente (dans ce documentaire) du Secteur droit et de cette compagnie de combat durant le massacre des manifestants par des tireurs d’élite est le « chien qui n’a pas aboyé » de nombreuses preuves montrant leur implication. Le chef de file du Secteur droit peu après minuit a annoncé que son organisation n’a pas accepté un accord de trêve avec Ianoukovitch et allait entreprendre des actions décisives contre les forces gouvernementales.
RépondreSupprimerUn rapport du chef de la commission parlementaire a conclu que les organisations civiques inconnues auraient pu être des tireurs de la police. Mais ces cas de morts et de blessés dans la police ne sont pas examinés par le gouvernement, notamment le ministère de l’Intérieur. Ce ministère a créé, avec le Secteur droit et l’Assemblée nationale, des bataillons spéciaux de la police, qui ont combattu dans le Donbass. De même, la Garde nationale a été récemment constituée de troupes de l’intérieur et de l’auto-défense Maïdan.
Ce fut le commandant de cette même compagnie spéciale de combat qui a appelé à partir de la place du Maïdan, dans la soirée du 21 février, à rejeter un accord signé (accord médiatisé par les ministres des Affaires étrangères de France, d’Allemagne et de Pologne et par un représentant du président russe), et qui a émis un ultimatum public poussant le président Ianoukovitch à démissionner avant 10 h le lendemain. Il a justifié son ultimatum en accusant Ianoukovitch du massacre, a déclaré que sa compagnie de combat basé au Conservatoire de musique était responsable du point de non-retour de l’Euromaïdan, et menacé d’une attaque armée si Ianoukovitch ne démissionnait pas. Ianoukovitch a fui Kiev le même jour peu de temps après cet ultimatum.
Les types d’armes et de munitions utilisées ainsi que la direction et la position des blessures des manifestants et des policiers confirment également que les tireurs sont venus du côté Maïdan.
La commission parlementaire a rapporté que 17 manifestants ont été tués par chevrotines (pellets), les autres ont été abattus avec des AKMS (7,62 39 mm calibre), un avec l’arme de poing Makarov, les balles ayant le plus souvent traversé les corps.
Le 2 avril, le Bureau du Procureur général a déclaré qu’une carabine SKS semi-automatique sniper qui a le même calibre que les AKMS, avait été utilisée pour tirer sur les manifestants depuis l’Hôtel Ukraine, même si cette arme à feu est très ancienne, n’est pas utilisée par les tireurs d’élite professionnels et qu’elle est disponible en Ukraine comme une arme de chasse. Mais le Bureau du Procureur général a alors commencé à prétendre qu’ils vérifiaient toujours si des tireurs d’élite se trouvaient dans l’hôtel alors.
Les snipers ne sont pas soumis à un procès « car ils ont également tiré sur la police », extrait d’une conversation téléphonique entre la ministre des Affaires étrangères Catherine Ashton, et le ministre des Affaires étrangères d’Estonie, Urmas Paet
Le chef du service médical de l’Euromaïdan et autres médecins ont déclaré que tant les manifestants que les policiers ont été tués par des munitions similaires, notamment dans des balles de calibre 7,62 mm et chevrotine (pellets), et qu’ils avaient des types de blessures similaires. Cette information a été relayée par le ministre estonien des Affaires étrangères dans un appel téléphonique intercepté, qu’il a eu avec la responsable des Affaires étrangères de l’Union européenne.
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Diverses déclarations faites par des médecins, des vidéos, des photos, et les rapports des médias confirment que des dizaines de manifestants ont été abattus précisément dans le cou, la tête, les cuisses, et les cœurs, les endroits les plus vitaux, et que de nombreux points d’entrée des blessures étaient dans la partie supérieure, sur le côté ou au dans le dos. Ceci est cohérent avec l’emplacement des tireurs sur les toits ou les étages supérieurs de tous les bâtiments spécifiés.
RépondreSupprimerDes coups de feu précis et mortels et les fusils d’assaut 7,62 de type kalachnikov AKMS et diverses armes de chasse et les munitions utilisées indiquent également que les snipers étaient placés à quelques dizaines de mètres des lieux où la police et les manifestants ont été tués ou blessés. Photos, vidéos, témoignages de témoins oculaires et d’autres sources montrent des manifestants tirant avec portant ouvertement des fusils de chasse ou des fusils de sport, des fusils d’assaut Kalachnikov et leurs versions de chasse, Makarov, et d’autres armes de poing pendant les tirs massifs contre la police et les manifestants.
La commission parlementaire a conclu qu’il était très probable que les policiers sur le Maïdan ont été abattus par les armes à feu et les munitions qui ont été prises par les manifestants à la police, aux troupes internes, et dans les bureaux du SBU et des arsenaux en Ukraine occidentale le 18 février et 19. Ces armes, 1008 exactement, incluent des armes de poing Makarov, 59 AKMS (fusils d’assaut Kalachnikov calibre 7,62, deux fusils de sniper SVD, et divers autres fusils et des carabines. Leur localisation actuelle n’est pas connue.
L’échec du gouvernement est patent pour localiser et identifier ceux qui ont tirés sur des manifestants et pour enquêter sur la fusillade de la police, ainsi que l’échec de l’auto-défense Maïdan pour arrêter et les retenir pendant le massacre, alors que leurs emplacements étaient connus à l’époque et en dépit des appels des manifestants et des fonctionnaires du gouvernement, qui indiquent que les tireurs étaient bien du côté Maïdan.
Les rapports des médias, les témoignages, l’audio des tireurs et déclarations de l’ancien chef du SBU et ministre des Affaires internes suggèrent la participation de manifestants armés et de personnes recrutées de l’Ukraine et des pays étrangers avec une expérience appropriée.
Mais les identités précises des snipers et les politiciens qui les dirigeaient restent inconnus. Il y avait plusieurs allégations publiques concernant une implication d’hommes politiques et de partis politiques précis dans le massacre, mais ces allégations ne donnent pas lieu à des enquêtes et depuis ces politiciens ou leurs partis occupent divers postes dans le nouveau gouvernement.
Les organisateurs et les auteurs de ce massacre ne sont pas susceptibles d’être découverts par le gouvernement actuel, et tous les éléments disponibles n’ont pas été rendus publics. Parmi ces éléments des vidéos de snipers sur Muzeinyi Lane et les bâtiments de l’Union du commerce, les communications radio de Berkout interceptées, et des rapports d’experts balistiques et médicaux.
Des Vidéos et photos de membres armés Berkout tirant pendant leur contre-attaque et ensuite depuis les barricades ont été cités par les représentants du gouvernement ukrainien et par le chef de la commission parlementaire spéciale et rapportés par les médias comme la preuve incontestable que les unités spéciales de la police ont massacré les manifestants. L’agence Reuters a rapporté que le dossier d’accusation contre trois membres Berkout repose sur des vidéos et des photos dont les moments clés ont de toute évidence été trafiqués ou ignorés.
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Cependant, l’analyse des données publiques disponibles ne permet pas de conclure que les Berkout et Omega ont tué un seul manifestant, surtout ceux qui n’étaient pas armés, puisqu’il y avait d’autres tireurs qui tuaient les manifestants au même moment. Le chef de la commission parlementaire spéciale a signalé que l’expertise des munitions, contrairement à une revendication antérieure du ministre de l’Intérieur, ne permettait pas de relier l’une de leurs armes aux manifestants tués et que beaucoup de leurs fusils d’assaut Kalachnikov, des enregistrements de leur utilisation, et la base de données des munitions a disparu lorsque le nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir.
RépondreSupprimerDe même, alors que le nouveau gouvernement et le chef de la commission parlementaire ont affirmé publiquement que l’ordre de tuer des manifestants non armés a été délivré personnellement par M. Ianoukovitch et que son gouvernement et les services répressifs, les commandants des Berkout, les troupes internes et Alfa SBU entières, ont été impliqués dans cette « organisation criminelle » par la mise en œuvre de cet ordre et en donnant des ordres similaires, aucune preuve d’une telle ordonnance n’a été produite. Les commandants d’Alfa et son équipe de tireurs d’élite, des troupes internes et Omega ont tous nié avoir reçu un tel ordre, et leurs enregistrements radio le confirment.
Le massacre par des tireurs embusqués correspond à un modèle de fausses déclarations de meurtre de masse et d’autres cas de violence, politiquement instrumentalisées par les mêmes forces politiques ukrainiennes et les mêmes médias. Ces cas comprennent le massacre d’Odessa, le 2 mai 2014, les meurtres de civils au Donbass, et l’agression de Tetiana Tchornovol en décembre dernier et l’enlèvement de Dmytro Boulatov, ces deux activistes pro Maïdan sont devenus ministres du gouvernement suite à la médiatisation de leur affaire. Les nouvelles enquêtes désignent les mêmes suspects arrêtés en décembre dans l’affaire Chornovol et poursuivis en envisageant la version dans laquelle l’enlèvement de Boulatov a été mis en scène.
Contrairement aux divers éléments disponibles, le gouvernement a affirmé que plus de 40 manifestants étaient morts à Odessa à la suite d’un incendie qu’ils avaient déclenché eux-mêmes, et il a affirmé que les séparatistes ont tué plus de 1000 civils au Donbass en bombardant leurs propres villes. Des cas similaires de fausses déclarations sur l’implication de l’OUN et de l’UPA dans les massacres de masse de Polonais ainsi que leur participation aux massacres de juifs au côté des nazis, fausses déclarations aussi quant à 2000 victimes récemment découvertes, dans la ville de Volodymyr-Volynskyi, principalement juives exécutées par les nazis, comme étant des Polonais exécutés par le NKVD soviétique.
Lorsque les éléments disponibles indiquent que l’avion de la Malaysian Airlines au Donbass a surement été abattu par les séparatistes, il y a de quoi se poser des questions.
Conclusion
L’analyse et les éléments fournis par cette étude académique placent l’EuroMaïdan et le conflit en Ukraine sous une nouvelle perspective.
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Les tirs irrationnels massifs portés sur les manifestants et la police le 20 février semblent être inscrits dans une démarche rationnelle si l’on se base dans une perspective d’intérêt individuel et dans la théorie wéberienne du choix et de l’action rationnelle instrumentalisée
RépondreSupprimerSi la fusillade et le massacre en nombre de manifestants et de policiers le 20 février paraissent irrationnels, ils apparaissent bien plus rationnels si l’on se base dans une perspective d’intérêt individuel et dans la théorie wéberienne du choix et de l’action rationnelle instrumentalisée. Ainsi : Les leaders du Maïdan ont gagné du pouvoir suite à ce massacre, le Président Ianoukovitch et ses autres hauts responsables du gouvernement fuient Kiev le 21 février 2014, puis l’Ukraine, et la police se retire.
Dans ce même esprit, les manifestants de Maïdan ont été envoyés sous un feu meurtrier vers des lieux sans signification et ont été ensuite tués vague après vague depuis diverses positions. Mais aussi, les tireurs d’élite tuaient des manifestants désarmés, visaient des journalistes étrangers, mais jamais sur les leaders du Maïdan, sur le quartier général d ‘auto-défense Maïdan ou de Secteur droit, sur le parvis de Maïdan, ni sur les photographes pro Maïdan. Tout cela devient bien plus rationnel. Pourquoi toutes ces actions sont rationnelles du point de vue d’une perspective théorique de choix instrumentalisés, le massacre n’a pas simplement mis fin à la vie de nombreux humains, mais il a également miné la démocratie, les droits humains et la primauté du droit en Ukraine.
Le massacre des manifestants et des policiers représentait un renversement violent du gouvernement en Ukraine et un grand crime contre les droits de l’homme. Ce renversement violent constitue un changement anti démocratique du gouvernement. Il a déclenché un violent conflit à grande échelle qui se transforma en une guerre civile dans l’Est de l’Ukraine, à une intervention militaire de la Russie à l’appui de séparatistes en Crimée et au Donbass, et à une rupture de facto avec l’Ukraine.
Les faits indiquent que l’alliance des éléments de l’opposition Maïdan et de l’extrême droite a été impliquée dans le meurtre de masse à la fois des manifestants et des policiers, tandis que la participation des unités spéciales de la police dans les meurtres de certains manifestants ne peut pas être totalement exclue sur la base sur les données publiques disponibles. Le nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir en grande partie à la suite du massacre a falsifié son enquête, tandis que les médias ukrainiens ont contribué à déformer le meurtre de masse des manifestants et la police. Les faits indiquent que l’extrême droite a joué un rôle clé dans le renversement violent du gouvernement en Ukraine. Cette enquête universitaire apporte également de nouvelles questions importantes qui doivent être abordées.
Ivan Katchanovski
Ph.D. School of Political Studies & Department of Communication University of Ottawa Ottawa, ON K1N 6N5, Canada
Traduit par Francis B. et Étienne pour vineyardsaker.fr
Source : The “Snipers’Massacre” on the Maïdan in Ukraine [PDF] (anglais)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/04/dossier-enquete-unique-role-tireurs-delite-massacre-maidan/#more-6899
Troisième plus grand parti politique de l'Allemagne propose à vendre 1,6 millions € de l'or en deux semaines
RépondreSupprimerSoumis par GoldCore sur 04/11/2014 17:11 -0500
La désillusion avec la monnaie unique européenne continue de croître avec les fissures commencent à apparaître dans le cœur de, l'Allemagne, où le troisième plus grand parti politique est maintenant en vente des pièces d'or et des bars à lever des fonds.
Dans un sondage en Septembre Alternative pour l'Allemagne (AFD) ont été jugées troisième parti le plus populaire d'Allemagne. La hausse de l'Alternative pour l'Allemagne (AFD), le parti a vu recevoir 10,6% des voix en Thuringe et de 12,2% dans le Brandebourg, le 14 Septembre. Deux semaines plus tôt, il a obtenu ses premiers sièges du gouvernement régional de Saxe. Afd ne sont pas anti-UE en soi et ont pris leurs distances avec les autres partis eurosceptiques. Ils voient un avenir pour l'Allemagne dans l'UE et soutiennent des marchés communs, mais souhaitent voir l'Union monétaire européenne (UEM) et l'euro lui-même liquidée et un retour au mark allemand. Au cours des deux dernières semaines, dans le but de gagner autant financement de l'État que possible, ils ont pénétré le marché de l'or avec tout un certain succès. En Allemagne, le gouvernement fédéral versera, jusqu'à une valeur de 5 M €, les fonds de fonds privés recueillis par un parti politique. Dans le but d'obtenir l'allocation totale des fonds de l'Etat, l'AFD ont commencé à vendre des lingots d'or en ligne. Dans les deux semaines puisque le régime a annoncé qu'ils ont vendu des pièces d'or et les bars d'une valeur considérable 1,6 M €. Il a été forte, large demande pour les métaux précieux basé en Allemagne au cours des dernières semaines et des mois en raison de préoccupations au sujet de la zone euro, l'euro, le conflit avec la Russie et incertitudes mondiales. Afd ont réussi à vendre une grande quantité de bars et de pièces d'or tout en étant incapable de saper le bien établi courtiers en lingots avec lesquels ils ont été en concurrence. Cela indique que leurs clients sont motivés à acheter de l'or à partir de leur spécifiquement parce qu'ils soutiennent le parti et ses polices.
«Je l'ai toujours mis en garde que nous ne pouvons pas rivaliser avec les prix de la concurrence", a déclaré exécutif fédéral du parti Konrad Adam journal Spiegel. «Les gens ne devraient pas se sentir trompés par notre offre."
La comédie sur l'argent et l'or, jeudi et vendredi de la semaine dernière a joué dans les mains de l'AFD comme il a vu des gens allemands, les investisseurs et les épargnants, entrer sur le marché en masse pour profiter des bas prix. courtiers d'or à travers l'Allemagne ont décrit la manière dont la demande pour les métaux précieux a explosé la semaine dernière comme «une course." Beaucoup ont vu une forte augmentation de la demande et trouvé leurs stocks suffisants pour répondre à la demande selon Goldreporter.
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Allemands sont devenus plus compétents vis-à-vis des métaux précieux au cours des dernières années et ont en effet une affinité culturelle pour l'or en raison de l'hyperinflation et à Hitler l'interdiction de la propriété d'or. Les avantages de posséder, un atout divisible tangible qui ne peut être imprimé à volonté par un gouvernement est forte dans la mémoire populaire. L'absence de réponse du gouvernement Merkel après le scandale qui a surgi lorsque la Réserve fédérale a rejeté la demande de l'Allemagne à avoir son or souverain rapatriés a également poussé de nombreux Allemands de prendre les choses de la protection du patrimoine dans leurs propres mains. Ils sont, comme beaucoup de gens dans le monde d'aujourd'hui, faites le choix de devenir leur propre banque centrale. La prudence et la patience pour que les Allemands sont admirés sont dignes d'émulation en ces temps. Il est sage de faire sa propre recherche en la possession des métaux précieux et si l'on fait prendre une position en or - assurez-vous de posséder des pièces de monnaie et des bars distincts, voûtes alloués dans les juridictions de sécurité tels que la Suisse . Confiance dans sa décision et votre jugement et vue la volatilité du marché avec sérénité. Le système financier et monétaire mondial fragile vacille au bord de l'effondrement et une forte inflation et la stagflation est probable sur les cartes. Dans le cas d'une crise, l'or sera là pour vous aider à protéger ce qui peut pas nécessairement le cas pour l'argent et les chiffres papier sur un écran d'ordinateur. L'or était de l'or à la nuit des temps et continuera de l'être.
RépondreSupprimerhttp://www.zerohedge.com/news/2014-11-04/germany%E2%80%99s-third-largest-political-party-sells-%E2%82%AC16-million-gold-two-weeks