Jérôme Latta
Regards
jeu., 09 oct. 2014 13:07 CEST
Regards
jeu., 09 oct. 2014 13:07 CEST
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Les négociations sur le Grand marché transatlantique (GMT), de plus en plus contestées, arrivent à tournant. Hélène Cabioc'h, membre du CA d'Attac, fait le point sur leurs enjeux et les objectifs de la journée d'action européenne de samedi.
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Ouvertes dans la plus grande opacité, symptomatiques du poids des lobbies sur les décisions politiques, porteuses de régressions démocratiques et de risques pour la santé et l'environnement, les négociations sur l'accord de Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement [1] se poursuivent (lire aussi "C'est quoi le Partenariat transatlantique ?").
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Après le rejet par la Commission européenne, le 11 septembre, d'une proposition d'Initiative citoyenne européenne (ICE) visant à obtenir des États membres qu'ils ne concluent pas ce traité (ni celui entre l'UE et le Canada - CETA), la mobilisation va connaître un moment important avec la Journée d'action européenne organisée samedi dans toute l'Europe. Les explications d'Hélène Cabioc'h, membre du conseil d'administration d'Attac.
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Regards. Où en sont les négociations du Traité transatlantique à ce jour ? Quelles sont ses prochaines échéances ?
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Hélène Cabioc'h. Un nouveau cycle de négociations s'est ouvert la semaine dernière, sur lequel nous n'avons pas beaucoup d'informations sinon celles indiquant que plusieurs dossiers sont en stand-by. Déjà, sur le précédent cycle qui s'était déroulé à Bruxelles, la communication de la Commission avait été assez édifiante puisque nous ne disposions que de la liste des secteurs concernés. Les discussions se déroulent en tout cas moins bien que les négociateurs ne l'auraient espéré, grâce à la mobilisation internationale - et aussi du fait que le renouvellement de la Commission ralentit leur rythme.
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Les négociateurs ont-il changé d'attitude quant au manque total de transparence des discussions, largement dénoncé ?
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La Commission prétend que ces négociations sont plus transparentes que toutes celles qu'elle a menées précédemment, mais ce n'est pas un argument. Des "papiers de position", très généraux, sur différents secteurs, ont été mis en ligne, mais ce ne sont pas des documents de négociation. Selon les toutes dernières informations, plusieurs États membres auraient décidé de publier enfin le mandat de négociation, ce qui mettrait terme à une farce puisque ce mandat avait fuité dès le départ - sous réserve d'une énième marche arrière. Cette publication n'est de toute façon qu'une nécessité élémentaire, il n'y a pas matière à s'en féliciter : l'argument avancé par les États, jusqu'à présent, était que cela pourrait créer un précédent pour les négociations commerciales à venir !
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« Fleur Pellerin a maintenu un flou total sur les différents sujets »
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Dans quelle mesure les mobilisations ont-elles infléchi le cours des négociations ?
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Elles ont d'abord eu un impact sur la question de la transparence et de la mainmise des multinationales sur ces négociations, et sur celle du mécanisme d'arbitrage investisseur-États [2] qui a suscité un rejet massif. La Commission a été contrainte de lancer au printemps une consultation, qui a recueilli 150.000 réponses durant trois mois, ce qui est d'autant plus considérable, et rare, qu'une grande part était individuelles. Elle a été obligée de prendre position sur les normes alimentaires à propos des OGM, du bœuf aux hormones ou du poulet chloré, en assurant qu'il n'y aurait pas de nivellement par le bas - même si les négociateurs états-uniens font entendre un tout autre son de cloche à ce sujet.
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Quelle attitude le gouvernement français a-t-il adoptée à l'égard des négociations et des contestations qu'elles suscitent ?
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Il reste particulièrement silencieux. On avait beaucoup entendu la France, au début, sur l'audiovisuel et les services culturels. Mais autant la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq avait pris des positions assez fermes, notamment sur le mécanisme investisseurs-États, autant Fleur Pellerin a maintenu un flou total sur ces différents sujets. François Hollande avait affirmé, en début d'année aux États-Unis, qu'il fallait accélérer les négociations sous peine de voir les peurs et les crispations s'accumuler... Lors des auditions parlementaires organisées à la suite d'une l'initiative du Front de gauche, avant les élections européennes, Fleur Pellerin avait martelé qu'il y avait des lignes rouges - sans par ailleurs préciser lesquelles - , tout en suggérant qu'il fallait attendre l'aboutissement des négociations pour se prononcer, y compris sur le mécanisme investisseurs-États... Attac souhaite que le gouvernement prenne des positions beaucoup plus fermes, à l'instar d'autres États membres.
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« La vision de la Commission consiste toujours à déréguler à tout-va »
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Les membres du gouvernement ne semblent de toute façon pas exprimer d'opposition idéologique au principe même de ces traités internationaux...
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Fleur Pellerin expliquait en mai qu'il était très difficile pour les producteurs de pommes et de poires d'avoir accès au marché américain, avec l'argument qu'un accord technique pourrait faciliter les échanges, sans du tout remettre en cause le modèle derrière cette volonté : quel est le sens d'exporter des pommes aux États-Unis ? Le gouvernement prend les questions comme elles lui arrivent, sans vision claire des implications de cet accord - si ce n'est l'idée de défendre les multinationales françaises dans la perspective de l'ouverture des marchés publics aux États-Unis.
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Y a-t-il une chance que les négociations n'aboutissent pas, ou bien le processus est-il difficile à enrayer ?
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Une victoire est tout à fait possible. Les négociations peuvent durer très longtemps, à l'image de l'accord UE-Canada dont la négociation s'est étalée de 2009 à aujourd'hui. Il y a toujours des points qui les font achopper. Certains estiment qu'un accord est impossible à atteindre sur le TAFTA du fait de divergences trop importantes de chaque côté de l'Atlantique. Mais, d'une part, la pression des multinationales est vraiment très puissante et, d'autre part, la vision de la Commission consiste toujours à déréguler à tout-va et de sécuriser les accès à des marchés tiers, tout en isolant la Chine et les pays émergents avec la solidification d'un espace commun que définissent le TAFTA et l'accord UE-Canada. Cependant, les mobilisations en Europe et en Amérique du Nord sont si fortes - et on a vu à quel point elles pouvaient l'être par le passé autour de l'AGCS et de l'AMI [3] - , si décentralisées qu'elles témoignent d'une vraie opposition.
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« L'opposition s'est considérablement structurée et étendue »
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Cette opposition s'exprime-t-elle au-delà des cercles militants traditionnellement mobilisés sur ces sujets ?
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Oui : elle s'élargit aux mouvements contre les gaz de schiste, à ceux qui agissent dans le domaine de la culture, aux associations de consommateurs, au-delà de la seule mouvance altermondialiste. Il y a aussi une dynamique autour des collectivités locales qui adoptent des résolutions pour se déclarer "zones hors-TAFTA", en France, en Allemagne, en Autriche, en Espagne, en Belgique, etc. S'ajoutent les engagements de groupes comme les Biocoop en France ou les régies des eaux en Allemagne, et d'autres secteurs de la société qui prennent position contre cet accord. La Confédération paysanne travaille par exemple auprès des chambres d'agriculture pour mettre la question à leur ordre du jour.
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Quels sont les objectifs de la journée d'action européenne de samedi ?
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Le premier est de montrer que nous menons une campagne qui s'inscrit dans une dynamique de solidarité à l'échelle de l'Union européenne, en lien avec les mouvements aux États-Unis, et qu'elle est ancrée dans tout le territoire. Il s'agit d'exprimer un mot d'ordre fort de rejet de cet accord et du pouvoir des multinationales. L'opposition s'est considérablement structurée et étendue, avec des campagnes dans plus d'une vingtaine de pays. Nous voulons porter le débat dans la rue, après toute une phase de débats publics et d'un travail d'éducation populaire au quotidien, pour monter en puissance et contrer ces accords le plus rapidement possible. Cette étape ne sera pas forcément spectaculaire car il n'y aura pas une manifestation centrale, mais au contraire énormément d'actions très diverses - une soixantaine en France, plus de trois cents en Europe.
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Notes :
[1] Désigné sous diverses appellations : PTCI, TTIP, TAFTA ou GMT pour Grand marché transatlantique.
[2] Ce dispositif ouvre la porte à des recours juridiques, notamment devant des tribunaux d'arbitrage privés, de la part des industriels qui s'estimeraient lésés par les règlements et les législations adoptés par les États, leur permettant de les contourner et de faire peser la mesure de lourdes sanctions financières.
[3] Accord général sur le commerce des services et Accord multilatéral sur l'investissement.
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Ouvertes dans la plus grande opacité, symptomatiques du poids des lobbies sur les décisions politiques, porteuses de régressions démocratiques et de risques pour la santé et l'environnement, les négociations sur l'accord de Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement [1] se poursuivent (lire aussi "C'est quoi le Partenariat transatlantique ?").
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Après le rejet par la Commission européenne, le 11 septembre, d'une proposition d'Initiative citoyenne européenne (ICE) visant à obtenir des États membres qu'ils ne concluent pas ce traité (ni celui entre l'UE et le Canada - CETA), la mobilisation va connaître un moment important avec la Journée d'action européenne organisée samedi dans toute l'Europe. Les explications d'Hélène Cabioc'h, membre du conseil d'administration d'Attac.
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Regards. Où en sont les négociations du Traité transatlantique à ce jour ? Quelles sont ses prochaines échéances ?
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Hélène Cabioc'h. Un nouveau cycle de négociations s'est ouvert la semaine dernière, sur lequel nous n'avons pas beaucoup d'informations sinon celles indiquant que plusieurs dossiers sont en stand-by. Déjà, sur le précédent cycle qui s'était déroulé à Bruxelles, la communication de la Commission avait été assez édifiante puisque nous ne disposions que de la liste des secteurs concernés. Les discussions se déroulent en tout cas moins bien que les négociateurs ne l'auraient espéré, grâce à la mobilisation internationale - et aussi du fait que le renouvellement de la Commission ralentit leur rythme.
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Les négociateurs ont-il changé d'attitude quant au manque total de transparence des discussions, largement dénoncé ?
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La Commission prétend que ces négociations sont plus transparentes que toutes celles qu'elle a menées précédemment, mais ce n'est pas un argument. Des "papiers de position", très généraux, sur différents secteurs, ont été mis en ligne, mais ce ne sont pas des documents de négociation. Selon les toutes dernières informations, plusieurs États membres auraient décidé de publier enfin le mandat de négociation, ce qui mettrait terme à une farce puisque ce mandat avait fuité dès le départ - sous réserve d'une énième marche arrière. Cette publication n'est de toute façon qu'une nécessité élémentaire, il n'y a pas matière à s'en féliciter : l'argument avancé par les États, jusqu'à présent, était que cela pourrait créer un précédent pour les négociations commerciales à venir !
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« Fleur Pellerin a maintenu un flou total sur les différents sujets »
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Dans quelle mesure les mobilisations ont-elles infléchi le cours des négociations ?
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Elles ont d'abord eu un impact sur la question de la transparence et de la mainmise des multinationales sur ces négociations, et sur celle du mécanisme d'arbitrage investisseur-États [2] qui a suscité un rejet massif. La Commission a été contrainte de lancer au printemps une consultation, qui a recueilli 150.000 réponses durant trois mois, ce qui est d'autant plus considérable, et rare, qu'une grande part était individuelles. Elle a été obligée de prendre position sur les normes alimentaires à propos des OGM, du bœuf aux hormones ou du poulet chloré, en assurant qu'il n'y aurait pas de nivellement par le bas - même si les négociateurs états-uniens font entendre un tout autre son de cloche à ce sujet.
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Quelle attitude le gouvernement français a-t-il adoptée à l'égard des négociations et des contestations qu'elles suscitent ?
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Il reste particulièrement silencieux. On avait beaucoup entendu la France, au début, sur l'audiovisuel et les services culturels. Mais autant la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq avait pris des positions assez fermes, notamment sur le mécanisme investisseurs-États, autant Fleur Pellerin a maintenu un flou total sur ces différents sujets. François Hollande avait affirmé, en début d'année aux États-Unis, qu'il fallait accélérer les négociations sous peine de voir les peurs et les crispations s'accumuler... Lors des auditions parlementaires organisées à la suite d'une l'initiative du Front de gauche, avant les élections européennes, Fleur Pellerin avait martelé qu'il y avait des lignes rouges - sans par ailleurs préciser lesquelles - , tout en suggérant qu'il fallait attendre l'aboutissement des négociations pour se prononcer, y compris sur le mécanisme investisseurs-États... Attac souhaite que le gouvernement prenne des positions beaucoup plus fermes, à l'instar d'autres États membres.
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« La vision de la Commission consiste toujours à déréguler à tout-va »
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Les membres du gouvernement ne semblent de toute façon pas exprimer d'opposition idéologique au principe même de ces traités internationaux...
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Fleur Pellerin expliquait en mai qu'il était très difficile pour les producteurs de pommes et de poires d'avoir accès au marché américain, avec l'argument qu'un accord technique pourrait faciliter les échanges, sans du tout remettre en cause le modèle derrière cette volonté : quel est le sens d'exporter des pommes aux États-Unis ? Le gouvernement prend les questions comme elles lui arrivent, sans vision claire des implications de cet accord - si ce n'est l'idée de défendre les multinationales françaises dans la perspective de l'ouverture des marchés publics aux États-Unis.
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Y a-t-il une chance que les négociations n'aboutissent pas, ou bien le processus est-il difficile à enrayer ?
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Une victoire est tout à fait possible. Les négociations peuvent durer très longtemps, à l'image de l'accord UE-Canada dont la négociation s'est étalée de 2009 à aujourd'hui. Il y a toujours des points qui les font achopper. Certains estiment qu'un accord est impossible à atteindre sur le TAFTA du fait de divergences trop importantes de chaque côté de l'Atlantique. Mais, d'une part, la pression des multinationales est vraiment très puissante et, d'autre part, la vision de la Commission consiste toujours à déréguler à tout-va et de sécuriser les accès à des marchés tiers, tout en isolant la Chine et les pays émergents avec la solidification d'un espace commun que définissent le TAFTA et l'accord UE-Canada. Cependant, les mobilisations en Europe et en Amérique du Nord sont si fortes - et on a vu à quel point elles pouvaient l'être par le passé autour de l'AGCS et de l'AMI [3] - , si décentralisées qu'elles témoignent d'une vraie opposition.
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« L'opposition s'est considérablement structurée et étendue »
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Cette opposition s'exprime-t-elle au-delà des cercles militants traditionnellement mobilisés sur ces sujets ?
.
Oui : elle s'élargit aux mouvements contre les gaz de schiste, à ceux qui agissent dans le domaine de la culture, aux associations de consommateurs, au-delà de la seule mouvance altermondialiste. Il y a aussi une dynamique autour des collectivités locales qui adoptent des résolutions pour se déclarer "zones hors-TAFTA", en France, en Allemagne, en Autriche, en Espagne, en Belgique, etc. S'ajoutent les engagements de groupes comme les Biocoop en France ou les régies des eaux en Allemagne, et d'autres secteurs de la société qui prennent position contre cet accord. La Confédération paysanne travaille par exemple auprès des chambres d'agriculture pour mettre la question à leur ordre du jour.
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Quels sont les objectifs de la journée d'action européenne de samedi ?
.
Le premier est de montrer que nous menons une campagne qui s'inscrit dans une dynamique de solidarité à l'échelle de l'Union européenne, en lien avec les mouvements aux États-Unis, et qu'elle est ancrée dans tout le territoire. Il s'agit d'exprimer un mot d'ordre fort de rejet de cet accord et du pouvoir des multinationales. L'opposition s'est considérablement structurée et étendue, avec des campagnes dans plus d'une vingtaine de pays. Nous voulons porter le débat dans la rue, après toute une phase de débats publics et d'un travail d'éducation populaire au quotidien, pour monter en puissance et contrer ces accords le plus rapidement possible. Cette étape ne sera pas forcément spectaculaire car il n'y aura pas une manifestation centrale, mais au contraire énormément d'actions très diverses - une soixantaine en France, plus de trois cents en Europe.
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Notes :
[1] Désigné sous diverses appellations : PTCI, TTIP, TAFTA ou GMT pour Grand marché transatlantique.
[2] Ce dispositif ouvre la porte à des recours juridiques, notamment devant des tribunaux d'arbitrage privés, de la part des industriels qui s'estimeraient lésés par les règlements et les législations adoptés par les États, leur permettant de les contourner et de faire peser la mesure de lourdes sanctions financières.
[3] Accord général sur le commerce des services et Accord multilatéral sur l'investissement.
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La machine à mensonges
RépondreSupprimer11 octobre 2014
Paul Craig Roberts
Je suis venu à la conclusion que l'Occident est une vaste machine à mensonges pour les agendas secrets de droits acquis. Considérons, par exemple, le commerce transatlantique et de l'investissement et le Partenariat transpacifique commerce et l'investissement.
Ces soi-disant «partenariats» sont en fait des véhicules par lesquels les sociétés américaines se font à l'abri des lois souveraines de pays étrangers dans lesquels ils font des affaires. Un pays souverain qui tente d'appliquer ses lois contre une société américaine peut être poursuivi par la société pour «la liberté du commerce." Par exemple, si Monsanto veut vendre des semences OGM en France ou les sociétés américaines souhaitent vendre des aliments génétiquement modifiés en France , et la France applique ses lois contre les OGM, le partenariat transatlantique permet à la France d'être poursuivie dans des juridictions en dehors des tribunaux de France pour "la liberté du commerce." En d'autres termes, la prévention de l'entrée en France d'un produit interdit constitue la liberté du commerce.
C'est la raison pour laquelle les États-Unis a insisté pour que les partenariats transatlantiques et transpacifiques être totalement secret et négocié en dehors du processus démocratique. Pas même le Congrès américain a été autorisé connaissance des négociations.
De toute évidence, les Européens et les Asiatiques qui sont d'accord avec les termes de ces «partenariats» sont l'acheté et payé-pour les agents des sociétés américaines. Si les partenariats passent par le seul droit en Europe et en Asie sera la loi américaine. Les fonctionnaires européens et asiatiques gouvernement qui acceptent de l'hégémonie des sociétés américaines sur les lois de leur pays seront donc grassement payés qu'ils ne pouvaient entrer dans le royaume de l'Un pour cent.
Il est intéressant de comparer la couverture de la BBC (Octobre 10) avec celle de RT (11 Octobre). La BBC rapporte que le but du partenariat transatlantique est d'éliminer les «obstacles au commerce bilatéral" et à stimuler davantage le commerce et l'investissement, la croissance économique et l'emploi. La BBC ne signale pas que l'élimination des obstacles comprend des barrières contre les produits contenant des OGM.
Tout le monde sait que la Commission européenne est corrompu. Qui serait surpris si ses membres espèrent être enrichi par les entreprises américaines? Rien d'étonnant à la Commission européenne a déclaré que les préoccupations que le partenariat transatlantique serait une incidence sur la souveraineté du pays est mal placée. http://www.bbc.com/news/business-29572475
RT, qui est contenue dans les rapports vérité parce qu'elle opère à l'intérieur des États-Unis, parvient toujours à venir au point dans son titre: «Aucune TTIP: Des manifestations de masse claquent États-Unis-UE accord commercial comme« prise de pouvoir des entreprises "."
Partout Europe, les gens sont dans les rues des rassemblements de masse contre des accords secrets par leurs gouvernements corrompus pour Washington de prendre en charge leur vie et les entreprises. RT rapporte que "les réseaux sociaux ont été mobilisés pour une campagne de masse qui a été appelle les Européens et les Américains à prendre des mesures contre« la plus grande prise de pouvoir de l'entreprise en une décennie. "
(suite en dessous:)
RT cite un chef de file de la manifestation à Berlin qui affirme que les accords secrets »donnent aux entreprises plus de droits qu'ils ont jamais eu dans l'histoire." Comme nous le savons tous, les entreprises ont déjà trop de droits.
RépondreSupprimer"Les manifestations sont prévues dans 22 pays d'Europe-marches, des rassemblements et autres manifestations publiques dans plus de 1000 endroits au Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Espagne, Grèce, Pays-Bas, la Pologne, la République tchèque et les pays scandinaves à travers."
Avez-vous entendu parler de cette nouvelle puissance américaine entreprise grab de Fox "Nouvelles", CNN, New York Times, London Times, ABC? Bien sûr que non. Avez-vous entendu parler des protestations massives contre elle? Bien sûr que non. Vous n'entendez que ce que les groupes d'intérêt permettent d'entendre.
RT rapporte que l'objectif principal des protestations internationales est de «reconquérir la démocratie" et de mettre fin aux accords secrets qui détruisent la vie pour tout le monde mais les sociétés américaines, les organisations considéré maintenant dans le monde entier comme l'incarnation du mal. http: // rt.com/news/195144-europe-manifestations-stop-ttip/
Ces "accords commerciaux" faux sont préconisées comme «l'enlèvement de libre-échange des droits de douane», mais ce qu'ils supprimer les souverainetés des pays. Amérique est déjà régi par les sociétés. Si ces faux «accords commerciaux» traversent, en Europe et en Asie seront également dirigés par des sociétés américaines.
http://www.paulcraigroberts.org/2014/10/11/lie-machine-paul-craig-roberts/
Le marché des changes, nouveau terrain de jeu des banques centrales ?
RépondreSupprimerpar Philippe Herlin
13 oct. 2014
Les banques centrales n'en parlent pas, mais on ne peut pas croire que cela ne fasse pas partie de leur politique, que ça constitue même sans doute leur nouvelle stratégie de rechange : la manipulation du cours des monnaies.
L'injection de liquidités, ça ne marche pas, les taux zéro non plus. Les espoirs de reprise économique se sont envolés, la croissance est désespérément nulle. La déflation menace, ce qui rendrait le poids des dettes publiques absolument insupportable. Que faire ? Mais si, il reste un instrument : dévaluer sa monnaie. Les avantages attendus sont multiples : relance des exportations et, donc, de la croissance, inflation importée (par le renchérissement du prix des matières premières) et, donc, éloignement du spectre de la déflation… la solution idoine !
La Banque du Japon (BoJ), toujours en avance sur les autres, actionne ce levier depuis longtemps déjà. Le yen a perdu 20% de sa valeur face au dollar durant l'année 2013 et 15% depuis janvier 2014. Le dollar a franchi, mercredi 1er octobre, la barre symbolique des 110 yens pour la première fois depuis la crise financière de 2008. Début 2012 il valait 76 yens… on mesure la dégringolade de la monnaie nippone. En ce qui concerne l'euro, l'évolution est plus récente, mais pas moins importante, puisqu'il a perdu 10% face à la monnaie américaine sur les quatre derniers mois, ce qui représente un décrochage significatif sur ces marchés très vastes et habituellement calmes. Les déclarations de Mario Draghi souhaitant étendre ses rachats d’actifs, et celles de Janet Yellen annonçant la fin du Quantitative easing, expliquent ce mouvement.
Mais au fait, est-ce que ça marche ? La croissance est-elle repartie au Japon, la menace déflationniste a-t-elle disparu ? Pas du tout, comme chacun le sait, mais cela n'empêche pas la BoJ de persévérer... En réalité les bénéfices "attendus" d'une dévaluation relèvent largement de mirages (keynésiens) aussi illusoires que ceux de la planche à billets qui relancerait la croissance ou du taux zéro qui inciterait les entreprises à investir. Ponctuellement et à court terme des bénéfices peuvent certes apparaître, mais s'il suffisait de dévaluer sa monnaie pour retrouver instantanément productivité et croissance, ça se saurait.
Par contre, ce petit jeu stérile risque de dégénérer. Une monnaie qui perd de sa valeur, cela représente une perte sèche pour les investisseurs étrangers qui ont acquis des actifs libellés dans cette monnaie, que ce soit des actions ou des obligations d'État, et cela les incite à s'en débarrasser. Des turbulences sont à prévoir ! Le Japon est à l'abri pour sa dette publique (détenue à plus de 95% dans le pays), mais pas l'Europe.
(suite en dessous:)
Surtout, le grand risque provient des États-Unis, car ils n’ont pas pour habitude d'avoir un dollar fort. On se rappelle leur colère contre le yuan chinois sous-évalué… le Japon s'y remet depuis la crise de 2008, et voici que la BCE entre dans la danse ! La Fed ne peut pas rester sans réagir face à une trop forte remontée du dollar (voici un excellent argument pour Janet Yellen de prolonger le QE ou les taux zéro). Et si la Fed se met également à jouer sur ce terrain, les pays émergents ne pourront pas rester l'arme au pied, eux dont beaucoup dépendent de la monnaie américaine. Une période de "dévaluations compétitives", de troubles, sinon de guerre des changes peut survenir, avec tous les dégâts que cela provoquerait en retour sur l'ensemble des autres actifs financiers...
RépondreSupprimerAvec leurs politiques laxistes, les banques centrales ont déjà provoqué des bulles un peu partout ainsi qu’un écrasement des primes de risque, ce qui a rendu les marchés littéralement aveugles. Seul le marché des changes demeurait relativement calme, à l’écart de ces turbulences… cette période risque de bientôt s'achever.
http://www.express.be/business/fr/economy/le-marche-des-changes-nouveau-terrain-de-jeu-des-banques-centrales/208492.htm
Un exode qui s'intensifie d'année en année: près de 2,5 millions de Français vivraient à l'étranger
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
13 oct. 2014
Près de 2,5 millions de Français vivent désormais à l’étranger, et l’exode se poursuit. Une commission d’enquête parlementaire, créée en avril, et dirigée par le secrétaire général du parti de l’opposition de l’UMP, Luc Chatel, devrait publier mardi un rapport concernant ce phénomène d’émigration. Cependant, la semaine dernière, il a lui-même publié un « contre-rapport », dans lequel il critique les conclusions non encore publiées du rapport officiel.
On constate une hausse constante du nombre de Français qui décident de partir, de 2 à 4% de plus chaque année. Ils se répartissent sur toutes les couches de la société, des jeunes aux chefs d’entreprise, en passant par les retraités. Selon un rapport publié par le ministère des Affaires Etrangères le mois dernier, les destinations préférées de ces expatriés sont le Royaume-Uni, la Suisse, les Etats-Unis, la Belgique et l’Allemagne. Le consulat français à Londres indique que près de 400 000 Français vivent dans la capitale britannique, l’équivalent en population de la 6ème ville de France derrière Paris, Marseille, Lyon, Toulouse et Nice.
Le même rapport indique que l’on recensait 1,6 million de Français expatriés l’année dernière, mais ce chiffre n’inclut que les Français à l’étranger qui ont signalé leur présence auprès du consulat de leur pays d’accueil. « Le chiffre réel est donc deux fois plus élevé », affirme Hélène Charveriat, Délégué Général de l'Union des Français de l'Etranger (UFE), interrogée par le journal britannique The Independent.
Elle juge que le chiffre de 2,5 millions de Français à l’étranger n’est « pas énorme », mais s’inquiète de la progression régulière du nombre de départs. « Les jeunes gens se sentent coincés, et ils veulent des emplois intéressants. Les chefs d’entreprises se plaignent d’un code du travail complexe et qu’on les taxe avant même qu’ils n’aient commencé à travailler. Les retraités peuvent aussi payer moins d’impôts à l’étranger ».
D’après Luc Chatel, les Français qui partent choisissent de le faire en raison de l’environnement défavorable que la France offre à ses « forces vives », parce qu’ils ont l’impression qu’il leur sera « impossible d’y arriver en France ».
Au journal Le Figaro, il a décrit cet environnement : une « mentalité hostile au travail, une pression fiscale absurde, une absence de promotion, et le souci de la dette qui repose sur les générations futures ».
Un rapport du cabinet Deloitte montre que 80% des jeunes diplômés français qui se voient proposer une offre d’emploi en France et une autre à l’étranger choisissent celle de l’étranger, et que 40% de ceux qui émigrent affirment qu’ils n’envisagent pas de revenir. Ils citent comme raisons le fait que la réussite en fonction du mérite est plus évidente dans les autres pays, que l’innovation et l’entreprenariat sont plus valorisés, et que les rémunérations sont meilleures.
(suite en dessous:)
Le contre-rapport de Chatel met également en cause la pression fiscale en France, indiquant que le nombre de familles qui ont émigré et dont le revenu fiscal de référence dépasse les 300 000 euros a quasiment doublé entre 2011 et 2012.
RépondreSupprimerSelon le rapporteur de la Commission d’enquête, le député socialiste Yann Galut, l’UMP manifeste du dépit parce que le parti n’a pas été capable de montrer qu’un « exode massif » avait débuté depuis l’élection du président François Hollande en 2012.
http://www.express.be/business/fr/economy/un-exode-qui-sintensifie-dannee-en-annee-pres-de-25-millions-de-franais-vivraient-a-ltranger/208491.htm
Les ventes de voitures chinoises se développent à rythme le plus lent en 19 mois
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 13/10/2014 13:02 -0400
Comme l'Italie Chrysler (oui, il appartient à Fiat aujourd'hui) reprend la négociation sur les Bourse de New York , cinq ans après sa faillite, dans une bande complètement illiquides, le jour après la plus grande déroute de marché hebdomadaire dans les années, le commerce brièvement dessus de son prix d'ouverture $ 9 avant de glisser un peu moins ...
... Les vraies nouvelles de l'automobile de la journée ne vient ni de NY, ni Mahwah, NJ où la Bourse de New York se trouve, ni de l'Italie, mais de la Chine - le lieu où tous les constructeurs ont jeté leur Hail Mary passe dans la dernière année.
Hélas les nouvelles ne sont rien mais bon.
Selon Bloomberg , les ventes de véhicules en Chine ont augmenté au rythme le plus lent en 19 mois en Septembre que la demande pour les camions et les bus a chuté avec le ralentissement de l'économie. Total des ventes de véhicules, notamment les véhicules de tourisme et utilitaires, ont augmenté de 2,5 pour cent par rapport à l'année précédente à 1,98 million unités, l'Association chinoise des constructeurs automobiles, a déclaré aujourd'hui. C'est le rythme le plus lent depuis Février 2013.
La demande se ralentit dans le plus grand marché automobile du monde que l'économie ralentit avec la baisse des indicateurs pour les services et la production industrielle. L'association soutenue par l'État automobile a réduit ses prévisions pour les ventes de véhicules en année pleine en Juillet que l'économie a montré peu de signes d'amélioration en plus de villes considèrent les restrictions d'achat.
" Le climat économique général est un peu trop froid pour le secteur individuel est aussi affectée , "Dong Yang, secrétaire général de l'association, a déclaré lors d'une conférence à Beijing aujourd'hui. «Même si la croissance en Août et Septembre est un peu lente, il est encore dans la gamme normale."
Les ventes de voiture de tourisme en Chine ont augmenté de 6,4 pour cent le mois dernier à 1,7 millions d'unités. ventes de véhicules utilitaires comme les camions et les autobus ont chuté de 16 pour cent, selon les données de l'association.
En Juillet, le groupe a abaissé ses prévisions pour la Chine une croissance des ventes de véhicules à 8,3 pour cent, à partir d'une prévision de 10 pour cent en Janvier. Les économistes prévoient l'expansion de la Chine cette année sera modérée à 7,3 pour cent, le plus faible depuis 1990, et à 7 pour cent en 2015.
(suite en dessous:)
Alors, comment les États-Unis responsables tourner la chute de la demande? "Parmi les constructeurs étrangers, General Motors Co. qui compte la Chine comme son plus grand marché, a déclaré plus tôt ce mois-ci que ses ventes dans le pays ont augmenté de 15 pour cent en Septembre. Toyota Motor Corp, le plus grand constructeur automobile du monde, l'augmentation des ventes de 26 pour cent à 91 100 véhicules, tandis que les livraisons de Nissan Motor Co. et Honda Motor Co. ont chuté de 20 pour cent et 23 pour cent respectivement au cours du mois. "
RépondreSupprimerEn d'autres termes, la vague de pré-décroché négative des résultats de disponibles sur les marchés automobiles est imminente.
http://www.zerohedge.com/news/2014-10-13/chinese-car-sales-grow-slowest-pace-19-months
Sergueï Lavrov : « On ne peut pas considérer comme mauvais seulement les terroristes qui assassinent des Américains »
RépondreSupprimerTraduit par : Julia BREEN publié Lundi 6 octobre 2014
Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a accordé une interview à la chaîne de télévision Piatiï Kanal, où il revient sur les raisons profondes de l’actuelle confrontation entre la Russie et le monde occidental.
Piatïi Kanal : Lors du forum Seliger-2014, vous avez déclaré que les attaques de l’Occident contre la Russie avaient commencé bien avant que ne surgisse la « question ukrainienne »…
S.V. Lavrov : Effectivement. Nous avons connu des périodes de discussions extrêmement vives, lors desquelles nos partenaires occidentaux ont tenté d’obtenir certains arrangements non sur une base d’égalité et de prise en compte des intérêts mutuels, mais à leur seul avantage unilatéral. Il y a eu également des attaques concrètes : souvenez-vous de l’« affaire Magnitski », quand nous avons été accusés de tous les « péchés mortels » et que des sanctions ont été introduites avec la plus grande arrogance contre une série de hauts fonctionnaires russes.
Ensuite, à propos de la crise syrienne, on a accusé la Russie d’être l’unique et entière responsable du problème, pour avoir refusé de donner sa « bénédiction » au Conseil de sécurité de l’ONU afin de renverser le régime légitime. Puis, sans crier gare, ce fut le tour d’Edward Snowden de se retrouver en Russie, comme une « patate chaude », et nous ne savions que faire de cet homme parce que les Américains avaient annulé son passeport. Nous ne pouvions même pas le laisser quitter le pays sur une base légale.
Enfin, il y a eu les Jeux olympiques de Sotchi, que nos partenaires ont tenté par tous les moyens possibles et imaginables de présenter comme l’apothéose des tentatives d’un certain « régime dictatorial autoritaire » de renforcer ses positions. Nous avons été accusés de corruption sans précédent et d’avoir dilapidé toutes nos ressources dans cet événement au détriment du développement normal de l’économie et du secteur social. Je suis absolument convaincu que, s’il n’y avait pas eu l’Ukraine, quelque chose d’autre aurait été inventé.
Malheureusement, la vérité est que nos partenaires occidentaux ne sont toujours pas parvenus à dépasser un raisonnement de « guerre froide ». Nous nous efforçons depuis plusieurs années – et nous continuerons – de tenter de convaincre l’Occident de l’absolue nécessité de respecter les accords que nous avons obtenus au début des années 1990, puis 2000 : au moment où, dans le cadre de l’OSCE et du Conseil Russie-OTAN, a été proclamé le principe de l’indivisibilité de la sécurité. À l’époque, il avait été déclaré au plus haut niveau que la sécurité doit être égale et indivisible, et qu’aucun État ne doit renforcer sa propre sécurité sur le compte de la sécurité des autres.
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Toutefois, ce principe n’a pas été appliqué : l’OTAN a commencé de s’élargir au mépris des promesses données, on a vu le début de la création du système de « bouclier antimissile », et l’infrastructure militaire de l’Alliance s’est mise à s’approcher de nos frontières. Nous avons alors proposé de traduire ces déclarations politiques dans la langue juridique d’un accord. Mais cela nous a été refusé. On nous a expliqué que des garanties de sécurité portant obligation juridique ne pouvaient être fournies qu’aux pays-membres de l’OTAN. Et puis c’est tout – c’est-à-dire que nos partenaires occidentaux n’ont jamais voulu parler sérieusement de la moindre « sécurité égale et indivisible ». Ils voulaient seulement maintenir les lignes de séparation et les rapprocher de plus en plus de nos frontières, en appâtant par là-même les pays de l’espace post-soviétique (comme ils avaient appâté à l’époque les pays d’Europe orientale) avec des promesses de possible entrée dans l’OTAN.
RépondreSupprimerLes « têtes brûlées » dans divers pays ont compris cela comme le signal que tout était désormais permis. Ainsi, lors du sommet de l’OTAN de 2008 à Bucarest, il a été annoncé que l’Ukraine et la Géorgie allaient rejoindre l’Alliance – et quelques mois plus tard, M. Saakachvili décidait de conquérir par la force l’Ossétie du Sud, qui était une région géorgienne en état de conflit. Il y avait sur place des forces de maintien de la paix russes, géorgiennes et ossètes du Sud, ainsi que des observateurs de l’OSCE. Saakachvili a décidé d’agir de cette façon parce que l’OTAN avait promis de faire entrer la Géorgie dans ses rangs.
Ensuite, notre partenaire l’Union européenne a tenté d’obtenir de façon unilatérale des avantages économiques grâce à la conclusion avec l’Ukraine de l’accord d’association et de libre échange, qui contredisait pour une part significative les obligations prises par ce pays dans le cadre de l’accord sur la zone de libre échange en CEI. Cette zone de libre échange fonctionnait et continue de fonctionner – et s’entendre avec l’UE sur un régime de commerce qui va à l’encontre des obligations de l’Ukraine face à nous tous était, probablement, une décision incorrecte. Le président russe V.V. Poutine l’a souligné à plusieurs reprises. Et quand l’ex-président ukrainien V.F. Ianoukovitch a déclaré qu’il voulait réfléchir encore un peu avant de signer cet accord, « Maïdan » a été organisé, et vous connaissez la suite…
Si je reviens là-dessus, c’est pour dire que les difficultés ont commencé il y a assez longtemps ; et l’Ukraine n’est probablement que la manifestation la plus éclatante – et la plus tragique – de problèmes qui se sont créés de façon systématique sur l’étendue de nombreuses années.
Vous savez combien nous possédons de richesses naturelles et d’esprits brillants
Piatïi Kanal : On ne peut s’empêcher de se poser la question, naïve mais sincère : qu’est-ce qu’ils veulent de nous ?
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S.V. Lavrov : C’est une bonne question. Je pense que les agissements de l’Occident sont animés pour beaucoup par la nostalgie de la période qui a immédiatement suivi l’effondrement de l’URSS, de ce moment où l’on a proclamé des slogans d’amitié éternelle sur le fait que la Russie avait désormais rejoint le système des États civilisés…
RépondreSupprimerPiatïi Kanal : C’est-à-dire qu’ils avaient besoin de la Russie dans le système des États civilisés ?
S.V. Lavrov : Évidemment – vous savez combien nous possédons de richesses naturelles, d’esprits brillants, de gens qui créent des produits, font des découvertes intéressantes… Malheureusement, beaucoup d’entre eux travaillent aujourd’hui en Occident, contribuent au bond technologique aussi bien des USA que de nombreux pays d’Europe occidentale. Mais je suis certain qu’à mesure que nous récupérons nos positions sur l’arène mondiale, à mesure du développement de notre économie, ces gens vont revenir – nous en avons déjà des exemples.
Pour revenir à votre question, je disais qu’à l’époque, nous étions déjà considérés comme faisant partie de l’Occident, comme une chose allant de soi. Et puis, la Russie a commencé de sortir de la lourde crise financière qu’elle avait traversée, de reprendre des forces sur le plan économique, de résoudre ses questions sociales et, sur l’arène mondiale, de parler d’une voix indépendante et non plus seulement de suivre les recettes dictées depuis les capitales occidentales, et en premier lieu depuis Washington. Et vraisemblablement, cela a déplu à certains. Mais si c’est effectivement la perception d’une Russie nouvelle, sûre d’elle-même, qui a déclenché les agissements que nous observons aujourd’hui, c’est que, vraisemblablement, l’Occident n’a plus de spécialistes de notre pays dignes de ce nom.
C’est certainement la conséquence de l’affaiblissement de la pensée qui a suivi la débâcle de l’URSS, quand on a dit que la « fin de l’Histoire » avait sonné, que l’histoire ne se développerait plus dans aucune direction et que le monde entier allait désormais vivre selon les « calibres » occidentaux. Quand ces prévisions se sont avérées illusoires, cela en a chagriné beaucoup, et ils ont commencé de rejeter sur nous leur mauvaise humeur et leurs négligences.
Piatïi Kanal : Pourquoi, à votre avis, nous parle-t-on aujourd’hui d’un ton si hautain ?
S.V. Lavrov : On voit se glisser ici, de plus en plus évidemment et fortement, une chose parfaitement inadmissible pour des politiciens dignes de ce nom : l’agacement personnel. Les déclarations personnifiées à l’adresse de la Russie et de ses dirigeants ne sont pas à l’honneur de ceux qui les prononcent.
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Piatïi Kanal : Le quotidien The Times a récemment publié un article qui mentionne les « ennemis de l’Occident » : l’« État islamique » et, après une virgule, la Russie. Comment devons-nous réagir à cela ?
RépondreSupprimerS.V. Lavrov : Il me semble même que nous sommes mentionnés en premier. Cela ne rentre dans aucun cadre, cela se situe tout simplement « au-delà du bien et du mal ». Au moment précis où cet article, signé B. Obama et D. Cameron, a été écrit et publié, les Américains se sont adressés à nous en nous proposant de réfléchir à la meilleure façon de collaborer dans la lutte contre le terrorisme, notamment contre ce fameux « État islamique ».
Si l’on combat le terrorisme, il faut le faire en tout temps et en tous lieux
Piatïi Kanal : Y a-t-il en fonctionnement, à l’heure actuelle, des programmes russo-américains de lutte contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants, la piraterie… ?
S.V. Lavrov : Tous ces programmes ont été gelés sur l’initiative du côté américain. Mais quand l’« État islamique » est aujourd’hui déclaré « ennemi numéro un » des États-Unis, on est tenté de rappeler qu’il est constitué précisément de ces gens qui ont reçu un puissant financement de l’étranger au moment de la mise en œuvre du changement de régime en Libye et des tentatives de faire de même en Syrie. À l’époque, les Américains aussi bien que les Européens ont annoncé qu’ils soutenaient la lutte contre ce qu’ils appelaient les régimes « antipopulaires » de Libye et de Syrie. Et quand nous avons, de notre côté, attiré leur attention sur le fait que le camp des adversaires des régimes dans ces pays abritait une grande quantité de combattants extrémistes et terroristes, on nous a répondu : « Ça passera. Commençons par renverser le régime, et nous nous occuperons des terroristes ensuite. »
Mais tout s’est enchaîné très différemment, en réalité. Les terroristes ont renversé Kadhafi en Libye puis sont passés au Mali, où ce sont les Français – qui les avaient eux-mêmes armés – qui ont dû les combattre. Les Français ne s’en sont pas cachés, ils en ont parlé publiquement.
Mais si l’on combat le terrorisme, il faut le faire en tout temps et en tous lieux. On ne peut pas considérer des terroristes comme « bons » simplement parce qu’ils aident à renverser un leader qui ne vous plaît pas, bien qu’il ait été élu, qu’il soit légitime et qu’il dirige un État-membre de l’ONU. Et on ne peut pas considérer comme « mauvais » seulement ceux des terroristes qui assassinent des Américains.
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Je veux rappeler que les Américains n’ont commencé de réagir qu’après que la télévision a montré des images abominables de châtiments de journalistes américains. C’est une chose inadmissible et inhumaine. Ce genre d’individus, il faut les combattre de toutes ses forces. Mais pourquoi est-ce que les Américains n’ont pas vu cette menace plus tôt ? C’est parce qu’ils ont pratiqué, quant à la lutte contre le terrorisme, une approche basée sur des doubles standards. Et qu’ils ne nous ont pas écoutés quand nous avons appelé à unir nos efforts pour aider ce même gouvernement syrien à créer, en collaboration avec l’opposition patriotique modérée, un front commun contre les terroristes qui ont, au sens littéral du terme, submergé la République arabe syrienne.
RépondreSupprimerOn ne nous a pas écoutés. Nous assistons aujourd’hui à la création d’une coalition de lutte contre le terrorisme. Mais je vais vous dire : nous n’avons, ici, absolument rien à nous reprocher. Depuis longtemps et sans la moindre coalition, nous aidons l’Irak, la Syrie et d’autres pays de la région à renforcer leur potentiel dans la lutte contre ce mal. Nous fournissons un armement contemporain et efficace à l’Irak, la Syrie, l’Égypte et le Yémen, un armement qui renforce, en pratique, leur capacité de résister à la terreur.
Mieux vaut tard que jamais. Si les autres pays occidentaux sont aujourd’hui prêts à aider le gouvernement légal irakien, nous ne pouvons que le saluer. Et s’ils veulent lutter contre le terrorisme sur le territoire d’autres États, notamment la Syrie, ils devront évidemment obtenir l’accord des gouvernements correspondants. Pour parler de la Syrie, les dirigeants de ce pays ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils étaient prêts à collaborer avec les partenaires étrangers dans la mise en œuvre de l’objectif d’éradication du terrorisme sur leur terre.
http://www.lecourrierderussie.com/2014/10/serguei-lavrov-terroristes-americains/
Nouvelles batteries ultra-rapides peuvent recharger 70 pour cent en deux minutes
RépondreSupprimerle 14 Octobre, 2014 04:08
Les scientifiques de Singapour ont conçu une batterie pour véhicules très durable qui peut également être rechargée 20 fois plus rapide que les modèles actuels. Le développement devrait être la prochaine grande avancée en matière d'énergie - et pourrait être une aubaine pour les utilisateurs de voitures électriques.
Université de technologie de Nanyang (NTU) de Singapour scientifiques disent qu'ils ont mis au point une batterie lithium-ion de pointe qui, en plus de la charge rapide, a une durée de vie plus longue. Leur batterie peut apparemment être rechargée 10.000 fois - ce qui signifie qu'il dure plus de 20 ans par rapport à celles, classiques, de fonctionner actuellement environ deux à trois ans.
La nouvelle batterie, selon ses promoteurs, pourrait avoir un impact sur un large éventail d'industries, en particulier dans le domaine des véhicules électriques. Actuellement, la recharge de ces véhicules prend plus de quatre heures et les batteries ont une durée de vie limitée. " Les voitures électriques seront en mesure d'augmenter leur gamme de façon spectaculaire, avec seulement cinq minutes de charge, qui est sur un pied d'égalité avec le temps nécessaire à la pompe de l'essence », a déclaré Chen Xiaodong, professeur agrégé à l'école de NTU science des matériaux et en génie, les Straits Singapour Times. scientifiques remplacé le graphite traditionnel utilisé pour l'anode de la batterie (pôle négatif) avec un nouveau matériau de gel à base de dioxyde de titane - quelque chose trouvé dans le sol et sont couramment utilisés comme additifs alimentaires ou dans des lotions anti-solaires pour absorber les rayons ultraviolets. Son nanostructure permet d'accélérer les réactions chimiques qui permettent de charge ultra-rapide, a rapporté Science Daily. " fabrication de ce nouveau gel de nanotubes est très facile », le professeur Chen ajouté. "Le dioxyde de titane et de l'hydroxyde de sodium sont mélangés et agités sous une certaine température. Batterie fabricants trouveront facile à intégrer notre nouveau gel dans leurs processus de production actuels . "
Un document de recherche sur le sujet a été publié dans le dernier numéro de Matériaux Avancés, une revue scientifique internationale de premier plan dans la science des matériaux. professeur NTU Rachid Yazami, le co-inventeur du graphite de lithium anode développé il y a 34 ans, a déclaré invention du professeur Chen est le prochaine grande avancée dans la technologie de la batterie. " Bien que le coût des batteries lithium-ion a été considérablement réduit et ses performances améliorées depuis Sony a commercialisé en 1991, le marché s'étend rapidement à de nouvelles applications dans la mobilité électrique et le stockage de l'énergie », le professeur Yazami dit Science Daily. L'équipe de recherche prévoit de construire un prototype de batterie à grande échelle, mais la technologie brevetée a déjà suscité l'intérêt de l'industrie et le professeur Chen pense que les batteries de recharge rapide seront commercialisés dans le délai de deux ans.
http://rt.com/news/195696-ultra-fast-batteries-invention/
N'oubliez pas de visiter cette page pour avoir la réponse !
Supprimerhttp://huemaurice5.blogspot.fr/2012/08/vous-avez-dit-voitures-electriques.html
Décombres, explosions, gravats: RT se rend à l'aéroport de la zone de bataille Donetsk (vidéo exclusive)
RépondreSupprimerle 14 Octobre, 2014 06:01
Il n'est pas de cessez-le-feu dans l'Est de l'Ukraine, pas si vous sauriez, en particulier à l'aéroport de Donetsk - voyage là-bas, RT a vu de nouvelles explosions et des tirs que les affrontements se poursuivent à éclater entre les forces de la milice et l'armée régulière ukrainienne.
La zone de l'aéroport mensonges "complètement dévasté" par le conflit durable, Roman Kosarev RT dit de la scène. Toutes les infrastructures de l'aéroport a été pratiquement détruites et ce, malgré l'accord de cessez-le feu conclu le 5 Septembre et un accord supplémentaire sur «silence» trouvé entre les milices et les troupes régulières le samedi. Cependant, la trêve a tenu à peine avec de nombreux rapports sur les violations sur deux côtés avec l'armée ukrainienne et les combattants anti-gouvernementaux de blâmer l'autre pour des tirs sporadiques.
Patauger dans les décombres, voitures brûlées, l'équipage de RT trouvé enveloppes de bâtiments et de véhicules criblés de balles, des cadres métalliques de structures internes de l'aéroport, les arbres abattus - comme si la région était une terre en friche. Communication rouge et blanc froissé tours litière de la région.
Les autorités de la ville ont publié une déclaration sur le site le lundi en disant que la violence avait relancé.
"Donetsk n'était pas calme comme de 12h30 Le son de tirs nourris et des explosions peut être entendu dans presque tous les districts," le conseil de la ville a déclaré dans un communiqué publié sur son site Internet.
"La situation est très volatile - la lutte pour l'aéroport est en cours depuis près de cinq mois," a déclaré Kosarev.
"Le silence militaire de cinq jours qui a été annoncé par les forces de Donetsk qui a été convenu avec Kiev et - évidemment, il n'est pas debout à l'heure actuelle que les parties continuent à se tirer dessus».
Un commandant de la milice va par le nom de «Grad» dit RT que: "Pendant une heure, ils [l'armée ukrainienne] nous attaquaient avec des lance-grenades."
«Ils ne occupent le bâtiment de l'aérogare de l'aéroport et nous les entourent dans un demi-cercle, mais on ne peut pas tout à fait en finir avec eux," a t-il ajouté.
Les forces gouvernementales ukrainiennes ont tenté de garder le contrôle de l'aéroport qui est d'une importance stratégique que ses pistes sont en mesure de prendre l'avion de transport lourd. Le 3 Octobre, Kiev a accusé la Russie d'envoyer une "unité complète de drones», a dit le porte-parole militaire Andriy Lysenko journalistes.
Kosarev dit que quand les rebelles sont revenus d'une mission de l'aéroport précédente, plusieurs ont été blessés. Il se demande si le cessez-le tenait.
"Ils ont dit" absolument pas "», rapporte Kosarev. "L'armée ukrainienne continue les bombardements non-stop."
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Le nouveau terminal a été nommé d'après le compositeur moderniste Sergey Prokofiev et a été construit il ya deux ans pour l'Euro 2012.
RépondreSupprimerL'ONU a déclaré mercredi dernier, au moins 3660 personnes ont été tuées et plus de 8.800 ont été blessés dans l'est de l'Ukraine depuis le début de l'opération militaire de Kiev en Avril - dont 330 depuis le cessez-le feu a été négocié.
http://rt.com/news/195616-donetsk-airport-explosions-ukraine/
Comment Blow Up OPEP en trois étapes faciles
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 13/10/2014 20:44 -0400
Par Raúl Ilargi Meijer de la Terre automatique
Comment Blow Up OPEP en trois étapes faciles
Il est facilement fait longtemps que je me souvienne d'abord que j'ai écrit ce n'était qu'une question de temps avant que les membres individuels de l'OPEP devraient jeter les accords de l'entente sur les prix et la production, et juste produire à pleine puissance et de la capacité, et puis certains. Nous avons peut-être vu que le temps arrive.
La raison sous-jacente j'ai parlé il était double. Premièrement: la crise économique, ce qui pourrait conduire à une seule chose: moins de la demande mondiale. Et deuxièmement: la richesse et la population de plus en plus rapide dans les pays producteurs de pétrole qui, initialement définis par Jeffrey Brown et Sam Foucher dans le Land Model Export, s'est révélée être un facteur beaucoup plus important dans les économies de l'OPEP que les gens ont réalisé.
Presque personne, encore à ce jour, parle de la Terre Model Export, mais le taux de natalité dans les pays arabes producteurs de pétrole ont été exorbitants pour de nombreuses années, et le fait que dans un pays comme l'Arabie Saoudite environ 50% de la population est plus jeune de 20 ans, a des conséquences énormes dans le pays. Certes, avec le roi et le reste de la classe régnante tomber gravement sur l'âge.
Un choc des générations peut être évité que par choyer les jeunes, et qui vient avec une grande augmentation de la demande intérieure de pétrole. Et comme pour beaucoup de jeunes n'ont pas d'emploi, l'Arabie saoudite a pas d'industries à proprement parler, nombreux sont ceux qui suivent l'exemple de l'Arabie est comme Oussama Ben Laden dans l'extrémisme.
Attendez, laissez-moi d'abord de souligner à un beau morceau de «communication» de la Fed. Il y a eu un défilé ensemble des chefs de la Fed ont défilé dans les médias ces derniers temps, et l'un des principaux émis adressée est que le ralentissement économique mondial, qui semble enfin avoir sombré dans tous les sens, ferait en sorte que Yellen et al à être prudent avec, et reporter si nécessaire, ses hausses de taux d'intérêt. Les analystes et les «experts» semblent aussi être totalement convaincu. Mais vient alors vice-tête Stanley Fisher et dit d'une hausse des taux ne serait pas de mal à personne de toute façon:
Fischer de la Fed dit hausse des taux ne sera pas endommager l'économie mondiale
Augmentation de la Réserve fédérale éventuelle de taux, la première depuis 2006, ne sera pas préjudiciable à l'économie mondiale, la Réserve fédérale vice-président Stanley Fischer a déclaré samedi. Bien qu'il pourrait être "déclencher d'autres épisodes de volatilité» sur les marchés internationaux lorsque la Fed randonnées en premier lieu, "la normalisation de notre politique doit prouver à gérer pour les économies de marché émergentes," Fischer a déclaré dans un discours à la réunion annuelle du FMI.
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[..] Depuis l'année dernière, a dit M. Fischer, la Fed a "fait tout notre possible, dans les limites de l'incertitude des prévisions, de préparer les participants du marché pour ce qui nous attend." La Fed a été aussi claire qu'elle peut être sur l'évolution future de son parcours politique, et les marchés comprennent, dit M. Fischer. "Nous pensons que, en regardant les taux d'intérêt du marché, que leur compréhension de ce que nous avons l'intention de faire, c'est à peu près correct ..."
RépondreSupprimerTous les gouvernements de marchés émergents en accordant une attention doit se sentir un frisson d'air froid lors de la lecture que. Fisher fournit la Fed un alibi ici: si, faire que lorsque, les hausses de taux commencent fait des victimes, Fisher et Yellen peuvent dire qu'ils n'avaient aucune idée que leurs modèles ont clairement affirmé que cela n'arriverait pas. Ne pas compter sur eux en attente.
Puis retour à l'OPEP. Comme l'UE, 54 ans, l'OPEP a vécu passé sa date de péremption. On pouvait s'y attendre, les intérêts des membres individuels ont commencé à diverger trop pour qu'il reste une entité cohérente. Et l'écart se creuse rapidement ces jours-ci.
J'ai fait allusion avant à la coopération de longue date entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, et il ya peu de doute dans mon esprit que les deux sont à quelque chose. Washington a en pour Poutine, d'abord et avant tout. Le "projet Ukraine" n'a pas apporté ce qui était prévu.
La Russie a également se tient toujours derrière sa seule sphère d'influence au Moyen-Orient, la Syrie, ce que les Saoudiens aiment aussi peu que l'Amérique (mais que Moscou ne renoncera pas et et se retrouver avec zéro-dire dans la région). Et il ya toujours membre Venezuela, l'OPEP et très vulnérable aux prix du pétrole de puissance. Ensuite, il ya une douzaine d'autres «cibles» possibles entre les producteurs de pétrole que l'Arabie partenariat / États-Unis peut vouloir affaiblir. Qui aime l'Iran, pour quelque chose ?
Nous savons depuis un certain temps que les Saoudiens ont été baissant leurs prix. Qui est quelque chose d'autres membres de l'OPEP vont être bouleversé beaucoup sur. Mais maintenant, nous découvrons qu'ils en augmentant la production, et en essayant d'attraper les clients européens et asiatiques avant d'autres confrères possible. Cela ajoute toute une dimension supplémentaire à l'histoire:
Saoudiens faire un effort d'huile agressif en Europe
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Jours après cassant les prix en Asie, l'Arabie saoudite est en train de faire une poussée agressive dans le marché européen de l'huile, disent les commerçants. Le royaume prend l'initiative inhabituelle de demander aux acheteurs de s'engager à des expéditions maximales s'ils veulent obtenir son brut. "La poussée Arabie n'est pas seulement en Asie. C'est un phénomène mondial ", a déclaré un trader de pétrole. "Ils utilisent des tactiques très agressives" en Europe aussi, le commerçant ajouté.
RépondreSupprimerCe mois-ci, appartenant à l'État Saudi Aramco a stupéfié le reste de l'OPEP en réduisant ses novembre, les prix à défendre sa part de marché dans le marché croissant de l'Asie. Le mouvement, la mise en une guerre des prix dans le groupe de production de pétrole, a été combinée avec un coup de pouce à la sortie du royaume en Septembre.
Mais Riyad est également en train de protéger ses ventes en Europe, un marché en déclin où elle est confrontée rivalité de retourner la production libyenne. Après avoir coupé ses novembre, les prix là, Saudi Aramco demande également aux raffineurs de s'engager à plein, les livraisons fixes en pourparlers pour le renouvellement des contrats pour l'année prochaine, disent les commerçants. [..] "Ils sont acheteurs menacent" de cesser la vente s'ils ne sont pas d'accord avec les livraisons fixes, un autre commerçant dit.
Ce qui suit est de celle que l'Arabie saoudite décide plus ou moins unilatérale où vont les prix du pétrole. L'Iran et l'Irak ont déjà annoncé des baisses de prix, et le reste n'a pas d'autre choix que de suivre, peu importe à quel point ils ont besoin de prix plus élevés. C'est une sorte de chaises musicales, et quelques nations assez tombera être au bord du chemin. Bien que n'étant pas nécessairement la Russie.
Algérie et le Koweït, pour une raison quelconque, semblent être alignés avec la famille Saoud contre le reste de l'OPEP:
Huile Bear Market Tests OPEP unité que le Venezuela cherche Réunion
Les ministres du Pétrole de Koweït et l'Algérie ont rejeté les réductions de production possibles comme la crise de brut à un plus bas de quatre ans a amené le Venezuela à convoquer une réunion d'urgence de l'OPEP. [..] Les marchés d'ours pour le Brent et le brut léger américain font pression sur le consensus de l'OPEP sur la sortie prévue avant le 27 novembre de la réunion du groupe de Vienne ...
OPEP fournit 40% du pétrole du monde, et ses plus grands producteurs de golfe Persique, dont l'Arabie saoudite, l'Irak et l'Iran, offrent des rabais plus importants pour les acheteurs en Asie pour maintenir leur part de marché au milieu d'une surabondance mondiale. «Si nous avions un moyen de préserver la stabilité des prix ou quelque chose qui pourrait le ramener à des niveaux précédents, nous n'hésiterions pas à ça," dit-Kuwait'sAl Omair dans des propos rapportés par l'agence KUNA hier. "Il n'y a pas de place pour les pays à réduire leur production," a t-il dit, sans donner de détails.
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Approvisionnement suffisant, aidé par les USA et la production russe houleuse, poussé Brent dans un marché baissier la semaine dernière. L'indice de référence européen a chuté de plus de 20% depuis son sommet de l'année le 19 Juin, correspondant à la définition commune d'un marché baissier. Brent est tombé le 10 octobre à son plus bas depuis Décembre 2010.
RépondreSupprimer"Cela va augmenter la pression de l'Arabie saoudite de réduire la production pour augmenter les prix ..." "Ils sont de plus en plus donnent des signes qu'ils ne le feront pas eux-mêmes. Arabie Saoudite ne veut pas perdre des parts de marché en Asie ... ".
OPEP stimule la production de ses membres se battent pour des parts de marché et cherchent à répondre à la hausse de la demande intérieure. [..] L'Arabie Saoudite, l'Iran et, plus récemment l'Irak tout élargi les réductions qu'ils offrent sur leurs principales qualités vendus en Asie le mois prochain pour le plus depuis au moins 2009.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a donné des instructions pour demander une réunion extraordinaire de l'OPEP, ministère des Affaires étrangères du pays a déclaré dans un message sur son compte Twitter le 10 octobre "Le prix du pétrole est important pour notre pays, et nous allons commencer actions pour mettre fin à sa chute, «le ministère a cité l'ancien ministre du pétrole, Rafael Ramirez, comme disant.
Les prix du brut ont chuté en raison de plusieurs facteurs, y compris la production américaine de schiste, la géopolitique et la spéculation, Yousfi de l'Algérie a déclaré hier lors d'une conférence de nouvelles à la ville d'Oran. "Nous suivons avec une grande attention le niveau des prix du pétrole, mais nous sommes très tranquille,» dit-il. Brut ne sera probablement pas descendre en dessous de $ 76 à 77 $ le baril, car ce niveau de prix représente le coût le plus élevé de la production aux États-Unis et la Russie, Al-Omair du Koweït dit. Les deux pays ont en abondance et sont en dehors du groupe ..
«Il n'y a pas de place pour les pays à réduire leur production», explique le Koweït. En d'autres termes, c'est tout le monde pour eux-mêmes. Comme les numéros de l'offre et de la demande semblent indiquer qu'il ya beaucoup d'espace pour couper la production. Donc, cela ne peut pas être elle. Pourtant, la production augmente en Arabie Saoudite, Etats-Unis, la Russie et sans doute beaucoup d'autres pays producteurs. Que peuvent-ils faire lorsque les prix baissent, mais essayer de vendre des volumes plus élevés au plus offrant, alors que la demande diminue dans une économie mondiale rétrécissement qui est fait des bulles ? Il ne reste plus à pomper à fond et espérer pour le mieux.
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Faille de l'OPEP membres s'aggrave tandis que la chute des prix du pétrole
RépondreSupprimerUn fossé entre les membres de l'OPEP approfondi au cours du week-end, les producteurs de l'entente ont pris des directions différentes au milieu de la chute des prix du pétrole. Venezuela, qui a été l'un des partisans les plus ardents d'une réduction de la production par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, a appelé ce week-end pour une réunion d'urgence du groupe pour répondre à la baisse des prix. Mais le Koweït a déclaré dimanche que l'OPEP était peu probable d'agir pour freiner la production.
Dimanche également, l'État Oil Marketing Company de l'Irak a réduit le prix du brut léger de Bassorah en Novembre pour les acheteurs asiatiques et européens de 65 cents à un rabais de 3,15 $ le baril en dessous de la référence Oman / Dubaï pour les clients asiatiques et $ 5,40 en dessous de la référence Brent européen clients ...
Les mouvements et de contre sont les dernières d'une période de discorde particulier de l'OPEP. L'organisation a été fondée pour exploiter membres sortie collective pour aider les prix mondiaux de l'influence. Au cours des dernières périodes de bas prix, l'Arabie Saoudite, premier producteur de l'OPEP et leader de facto a réussi à concocter un certain niveau de consensus.
Mais la coopération, même modeste entre de nombreux membres est en panne, et l'Arabie saoudite, en particulier, a déménagé à agir de sa propre. Alors il a coupé la sortie plus tôt cet été, les autres membres ne vont pas long. Depuis lors, il a baissé ses prix.
Chaque membre a une tolérance différente pour des prix plus bas. Koweït, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite n'ont généralement pas besoin de prix tout à fait aussi élevé que l'Iran et le Venezuela pour maintenir leurs budgets dans le noir.
Les 3 étapes simples pour faire sauter l'OPEP sont facile en effet. La question peut-être pourquoi maintenant, et pourquoi la façon dont ça se passe. Mais que ça se passe, c'est clair.
• Étape 1: augmenter la production
• Étape 2: la baisse des prix
• Étape 3: les gouvernements de regarder nations membres descendent comme des chats dans un sac, en essayant de garder le contrôle de leurs sociétés.
• Etape 3a: tirer sur le dollar américain
(suite en dessous:)
Ce n'est pas une question purement économique, il est politique. Les États-Unis une grande voix dans dans le rôle de l'administrateur, et la Maison des Saoud joue le rôle de la protagoniste. Il s'agit d'un développement majeur dans la politique mondiale, ce n'est pas seulement une certaine démarche axée sur le marché financier.
RépondreSupprimerles relations de pouvoir du monde est extrêmement modifiés à la volée que nous regardons tous et à essayer de comprendre quoi faire de tout cela. Une chose est sûre: le monde ne sera plus jamais la même.
Pourquoi cela arrive maintenant est une grande question, ce qui est impossible de répondre. Et c'est très bien: il suffit d'essayer de comprendre exactement ce qui se passe, et encore moins pourquoi.
Mais je vous parie qu'il a à faire avec les Etats-Unis et l'Europe se rendre compte qu'ils ne peuvent plus continuer à prétendre leurs économies sont de plus en plus ou de récupération ou de faire amende.
Nous avons atterri à la prochaine phase de ce doute a commencé en 2007, mais ce que vous pouvez placer à de nombreuses années avant que, un système économique basé sur le fantasme qui est la dette entraînée croissance, gonflé par un facteur d'un billion, donner ou prendre quelques zéros.
Ce système est en train de mourir. Et les gens qui ont essayé de vous faire croire, et réussi, que tout serait bien à la fin, sont maintenant coudes pour se placer à la suite de la disparition d'un monde construit sur la dette.
Et ce sont les mêmes gens qui ont construit ce monde, profité de ce à un degré fou, et veulent utiliser ces bénéfices pour s'accrocher au pouvoir dans un monde qui sera radicalement différent de celui qu'ils appelaient les coups de feu. Et que doesn 't de bon augure; il nous dit de violents affrontements seront à l'horizon.
http://www.zerohedge.com/news/2014-10-13/how-blow-opec-three-easy-steps
(...) Les prix du brut ont chuté en raison de plusieurs facteurs, y compris la production américaine de schiste, la géopolitique et la spéculation, Yousfi de l'Algérie a déclaré hier lors d'une conférence de nouvelles à la ville d'Oran. "Nous suivons avec une grande attention le niveau des prix du pétrole, mais nous sommes très tranquille,» dit-il. Brut ne sera probablement pas descendre en dessous de $ 76 à 77 $ le baril, car ce niveau de prix représente le coût le plus élevé de la production aux États-Unis et la Russie, Al-Omair du Koweït dit. Les deux pays ont en abondance et sont en dehors du groupe .. (...) 'Les prix du brut ont chuté en raison de plusieurs facteurs', d'abord, il y a le facteur chinois qui ne passe plus à bicyclette mais en voiture (ils en ont parlé comme étant la source de la forte demande donc: hausse du prix du baril, mais... oublié en ce jour !).
Supprimer'Brut ne sera probablement pas descendre en dessous de $ 76 à 77 $' ! Ils le savent déjà puisque le 'marché' est truqué.
Règle de l'ombre: la psychologie de puissance
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 13/10/2014 21:54 -0400
Via StormCloudsGathering,
"Certains des plus grands hommes aux États-Unis, dans le domaine du commerce et de la fabrication, ont peur de quelqu'un, ont peur de quelque chose. Ils savent qu'il ya un pouvoir quelque part si organisé, si subtil, si vigilant, si verrouillé, si complet, si envahissant, qu'il vaut mieux ne pas parler au-dessus de leur souffle quand ils parlent en le condamnant ".
- Président Woodrow Wilson dans son livre «The New Freedom», publié en 1913
La quête du pouvoir est la principale force motrice de l'histoire, a toujours été, sera toujours. Ceux qui échouent à reconnaître ce principe ne sont pas épargnés dans le grand jeu d'échecs, mais plutôt sont déplacés et manipulés par des forces qu'ils ne comprennent pas.
Du point de vue de ceux qui dominent le conseil, il est évidemment préférable d'avoir une population de pions ignorants que c'est que d'avoir un tableau des opposants qui sont capables de monter une résistance efficace. A cette fin, il a toujours été dans l'intérêt de la la classe dirigeante de cultiver des illusions qui la vraie nature du jeu obscur.
Il est important de se rappeler que la richesse, le statut social et les positions officielles de pouvoir ne pas réduire les effets de la psychologie de groupe.
Pour le dire en termes simples les politiciens ne sont pas la barque. Ils sont des marionnettes. vote les bons à rien qui ne fonctionne pas, et maintenant vous savez pourquoi.
Même si on enlève tous les oligarques corrompus unique des conseils du gouvernement, nous finirons tout de suite dans la même situation que si nous traitons avec les fondements psychologiques de notre esclavage.
Mais comment faisons-nous cela ? Comment pouvons-nous atteindre l'esprit de groupe et secouer la foule de son sommeil ?
la psychologie de groupe est une arme et comme toutes les armes, il est susceptible d'être utilisé pour le bien ou pour le mal. Pendant de nombreuses années il a été dans de mauvaises mains. Il a été cachée au public et utilisé contre eux. Il est temps pour les gens à ramasser l'arme et l'utiliser pour se libérer.
- voir clip sur site -
Transcription complète ici ...
http://stormcloudsgathering.com/rule-from-the-shadows-the-psychology-of-power-part-1
http://www.zerohedge.com/news/2014-10-13/rule-shadows-psychology-power