Mettre fin à l'ère de la Finance Ponzi

Dix étapes que les économies développées doivent prendre

　

Daniel Stelter, avec des contributions de Ralf Berger Jendrik Odewald et Dirk Schilder

　

« Sur une période prolongée de bons moments, les économies capitalistes ont tendance à passer d'une structure financière, dominée par la hedge finance appareil à une structure dans laquelle il y a un grand poids aux unités programmées spéculatives et Ponzi finance.... Plus le poids de la spéculation et finance Ponzi, petite marge globale de la sécurité dans l'économie et de plus la fragilité de la structure financière. »— Hyman Minsky, 1992

En 1920, un immigrant italien aux États-Unis sous le nom de Charles Ponzi a créé le régime qui provoquerait en direct sur son nom dans l'histoire. Il a annoncé une affaire d'arbitrage qui achèterait des coupons-réponse postaux en Italie et les échangerait contre des timbres aux États-Unis, en profitant des différences de prix importantes en raison de la forte inflation d'après-guerre. Il a attiré les investisseurs en promettant des rendements extraordinairement élevés — 50 pour cent dans les 45 jours. Mais plutôt que d'investir de l'argent pour acheter des coupons et les échanger contre des timbres, il a simplement utilisé l'argent des investisseurs plus tard à payer des rendements élevés aux investisseurs précédents, extraire des bénéfices énormes sur le chemin. Au moment où la fraude s'est effondrée, les investisseurs avaient perdu près de 20 millions $, soit l'équivalent d'environ 225 millions $ en dollars de 2011. Depuis lors, ces fraudes ont été connus comme chaînes de Ponzi.

La deuxième plus grande chaîne de Ponzi dans l'histoire récente – organisé par le gérant de hedge-fund de New York Bernard Madoff — ont conduit à des pertes d'environ 20 milliards $ en 2008. Le plus important, cependant, est toujours en cours : le schéma de Ponzi des économies développées. Il n'est pas simplement que les pays développés a emprunté significativement des richesses futures pour financer la consommation d'aujourd'hui, conduisant à des charges énormes pour la prochaine génération. Il a aussi réduit le potentiel de croissance économique, rendant plus difficile pour la prochaine génération de traiter cet héritage.

Il peut sembler sévère ou exagérée à assimiler les troubles actuels des économies développées à une chaîne de Ponzi. Je fais donc délibérément pour mettre l'accent sur l'ampleur et la gravité du problème. Presque cinq ans après la crise financière, les dirigeants du monde développé sont beaucoup trop complaisants. Hommes politiques et les banquiers centraux ont continué « Kick la boîte vers le bas de la route, » poursuivre des politiques visant à reporter le jour du jugement et éviter de dire au public la vérité : qui ne sera pas payée une partie importante de la dette en arrière de manière ordonnée.

Heureusement, il est encore temps d'agir. Mais les dirigeants de tous les secteurs sociaux — gouvernement, entreprise, organisation du travail, des groupes environnementaux et d'autres intervenants — doivent agir de manière décisive et rapidement afin d'assurer la prospérité économique, cohésion sociale et la stabilité politique. C'est dans la nature des chaînes de Ponzi s'effondrer soudainement, sans avertissement. Personne ne sait quel événement peut envoyer les pays développés et l'économie mondiale comme un dos entier dans une crise.

Cet article explore les causes et les caractéristiques du schéma de Ponzi du monde développé et propose dix étapes que toutes les économies développées devront prendre pour le résoudre. Toutes les parties prenantes devront faire des sacrifices. Créanciers devront accepter des pertes. Les riches devront payer plus d'impôts. Les salariés devront travailler plus longtemps et économisez davantage pour leur retraite. Dépenses publiques en matière de protection sociale devra être coupé, alors même que les dépenses en nouveaux domaines d'investissement social devra être augmentée. Gouvernement devra deviennent plus petits et plus efficaces. Et parce que ces problèmes n'affectent pas les économies développées seules, mais aussi la croissance mondiale, les pays émergents devront contribuer à la solution en consommant plus et exporter moins.

Qui paie et qui en tire profit seront sujets de controverse politique intense. Comment les arbitrages critiques sont gérés variera d'un pays à l'autre. Mais plutôt que l'adresse de ces questions, cette publication simplement vise à souligner les dilemmes douloureuses auxquels doit faire face le monde développé, pour définir les étapes nécessaires à une véritable solution et de créer un sentiment d'urgence pour une action rapide.

Les origines de la chaîne de Ponzi

Schéma de Ponzi du monde développé est causée par des niveaux records de la dette publique et privée. Et il est exacerbé par l'énorme passif non capitalisé qui sera impossible à rembourser en raison des changements à long terme dans la démographie des pays développés.

Niveaux records d'endettement privé et Public. Depuis la seconde guerre mondiale, les niveaux d'endettement dans les économies développées ont continuellement augmenté, avec une augmentation notable depuis 1980. Selon une étude réalisée par la Banque des règlements internationaux (BRI), la dette combinée des gouvernements, des ménages privés et des sociétés non financières dans le noyau de 18 pays de l'OCDE a augmenté de 160 % du PIB en 1980 à 321 % en 2010. En termes réels, après que l'inflation prise en compte, les gouvernements ont plus de quatre fois, ménages privés plus de six fois, et plus de trois fois la dette qu'ils avaient en 1980 les entreprises non financières.

Il est, bien sûr, rien de mal à prendre sur la dette, tant que la dette est investie pour créer une croissance économique supplémentaire. Ces dernières décennies, cependant, la grande majorité de la dette n'a pas servie à augmenter les revenus futurs mais à consommer, à spéculer sur les stocks et les biens immobiliers et de payer les intérêts sur la dette antérieure. Une indication de cette tendance: dans les années 1960, chaque dollar additionnel de nouveau crédit aux États-Unis a conduit à 59 cents au nouveau PDG; la première décennie du nouveau siècle, ce même dollar de crédit a été la production seulement 18 cents à nouveau PDG.

Cette rapide hausse des niveaux de la dette au PIB sont un signe de la part croissante de la fin économiste Hyman Minsky appelées « Ponzi finance » dans l'économie mondiale. Minsky distingués trois types de base crédit financement, déterminé par la solidité financière du débiteur :

　

Hedge financing, dans lequel le débiteur a des flux de trésorerie suffisant pour payer les intérêts et rembourser le principal.

Financement spéculatif, dans lequel le débiteur peut entretenir le prêt — autrement dit, il ou elle peut payer les intérêts du prêt qui sont due mais pas rembourser le principal hors revenu des flux de trésorerie. Par conséquent, le débiteur doit rouler en permanence sur le passif en contractant de nouvelles dettes afin de remplir les obligations sur la dette arrivant à échéance.

Financement de Ponzi, dans laquelle le débiteur n'a pas assez des flux de trésorerie pour couvrir le principal ou l'intérêt. Tout en espérant que l'actif va augmenter plus rapidement en valeur que le total du financement des coûts, il ou elle doit emprunter encore davantage pour satisfaire les paiements d'intérêt. Le but ultime est d'être « renfloué » en vendant l'actif à l'acheteur suivant.

Aujourd'hui, les pays développés semblent pour un « prochain acheteur » s'emparer de son endettement excessif. Malheureusement, il n'y a aucun tel acheteur en vue. Le schéma de Ponzi devra être déroulé.

De combien d'argent nous parlons ? Les montants sont extraordinaires. Le seuil d'endettement public durable est un ratio dette-PIB d'environ 60 pour cent. Appliquant ce seuil d'endettement des sociétés non financière et de la dette de ménage privé ainsi donne une salopette « ratio de la dette au PIB durable » de 180 pour cent. Actuellement, le montant de la dette au-dessus de ce niveau est environ 11 billions $ pour les États-Unis et 7,4 billions € pour la zone euro.

Bien qu'il soit près de cinq ans depuis le début de la crise financière, nous commençons toujours juste pour se détendre ces sommes énormes. Jusqu'à présent, la seule Italie, le Japon et les Etats-Unis ont commencé à endettement. (Voir tableau 1). Dans le cas des États-Unis, ce désendettement du secteur privé est principalement le résultat de valeurs par défaut, ne pas de réellement rembourser des prêts. Autres pays très endettés comme le Royaume-Uni, l'Espagne et la France sont encore s'accumuler une dette supplémentaire.

Passif non capitalisé. Aussi mauvais que l'endettement excessif est, cependant, ce n'est qu'une partie du problème. Les dépenses Ponzi du monde développé schéma est exacerbé grandement des engagements cachés des gouvernements et des entreprises, surtout quand il s'agit de l'âge - ou – soins sanitaires.

L'approche de base au paiement de ces frais n'a pas changé beaucoup depuis l'invention de l'assurance sociale de Bismarck chancelier de l'Allemagne en 1889 : la jeune génération paie pour l'ancienne génération. Bismarck a vécu jusqu'en 83, mais cette longévité a été l'exception à l'époque. L'espérance de vie moyenne était alors 37 ans pour les hommes et 40 ans pour les femmes, tandis que l'assurance a été payée qu'à partir de l'âge de 70 à partir. Ainsi, relativement peu de travailleurs pourrait s'attendre à bénéficier des paiements de la société d'assurance publique.

Depuis un siècle, cependant, l'espérance de vie a doublé et les taux de fécondité ont diminué de plus de la moitié dans les pays développés. En 1880, la médiane de la fécondité chez les femmes dans les pays du G-7 d'aujourd'hui du Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni, et les États-Unis était 4,6 ; aujourd'hui, c'est à ou inférieur au taux de reproduction naturelle de 2.1, avec des taux en Allemagne, Italie et Japon aussi bas que 1,4.

Dans le même temps, l'âge de la retraite a été abaissé de manière significative — tellement que le nombre de retraités pris en charge par la population active a augmenté abruptement. En Allemagne, le ratio de dépendance des personnes âgées (autrement dit, le nombre de personnes de 65 ans ou plus pour 100 personnes en âge de travailler) était de 14 pour cent en 1950 ; C'est 31 % aujourd'hui. Et il passera à 57 pour cent d'ici 2050. En d'autres termes, chaque retraité devra être accompagnée d'un plein employés de moins de deux personnes. Au Japon, le ratio de dépendance a été seulement 8 pour cent en 1950 ; Il est de 35 % aujourd'hui et sera montée à 70 pour cent d'ici 2050. La fin de ce siècle, il y aura au moins un rapport de dépendance de 50 pour cent dans la plupart des pays développés.

Les incidences financières de ce fardeau croissant de bien-être sont dramatiques. Selon une autre étude de la BRI, même dans un scénario bénin dans lequel les déficits actuels ont été réduits à des niveaux precrisis et dépenses liées à l'âge ont été gelés aux niveaux actuels du PIB, la dette publique continuerait de croître à un rythme significatif. Seuls l'Allemagne et Italie seraient capable de stabiliser leur niveau d'endettement dans un tel scénario. (Voir le tableau 2). Ni les États et immunitaire des gouvernements locaux. Aux États-Unis, par exemple, une estimation met le passif non capitalisé pour les employés de ville et l'État dans le quartier de 3 billions $ à 4 billions $.

Les entreprises privées qui fournissent des pensions à prestations fixes sont confrontés aussi sous-financement important de leurs promesses de pension. En 2011, les sociétés S & P 500 avaient combiné passif non capitalisé de plus de 500 milliards $; la dette de l'européen Stoxx 600 a plus de 300 milliards €. Pour certaines entreprises, le passif non capitalisé est équivalent à plus de 50 % de leur capitalisation boursière. Dans le contexte actuel, il est hautement improbable que les plus grandes rentabilités de capitaux engagés vont résoudre automatiquement le problème. Ces entreprises devront financer l'écart hors trésorerie actuelle, couper leur passif en offrant a diminué de rachat forfaitaire (comme GM et Ford ont fait récemment) — ou partiellement pas renier leurs promesses, comme le secteur public se fera inévitablement.

　

Pendant ce temps, les ménages privés comptent trop longtemps sur la hausse des prix des actifs de la maison et les promesses des politiciens et des dirigeants d'entreprise au lieu de mettre de côté des fonds dédiés pour la retraite. Dans certains pays, les ménages privés doivent se désendetter précisément à un moment où ils devraient être d’accumuler des actifs pour l'avenir. Qui plus est, les politiques agressives monétaires des principales banques centrales, destinées à stimuler la croissance économique, ont eu pour effet secondaire pervers de réduire les revenus d'intérêt et les rendements attendus futurs que la valeur des actifs deviennent gonflés, ce qui oblige les ménages à accroître leur épargne encore plus.

Une formule de croissance cassée

Il serait difficile de relever ces défis en tout temps. Cependant, pour rendre les choses encore pire, ils viennent à un moment où le modèle traditionnel du monde développé de la croissance économique semble être cassé. C'est en partie une conséquence de la chaîne de Ponzi elle-même. La croissance économique est affectée négativement par des niveaux élevés de dette. À cet égard, la tendance des économies développées pour financer la vie d'aujourd'hui avec des revenus futurs n'a non seulement créé le schéma de Ponzi mondial — elle a aussi gravement sapé la capacité de résoudre la question. Mais le modèle de croissance cassé est également en raison des tendances démographiques à long terme et d'autres changements.

Frein de dette à la croissance. Les économistes Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff ont démontré que, dès que la dette publique franchit le seuil d'environ 90 pour cent du PIB, il commence à avoir un impact négatif sur les taux de croissance de l'économie. En outre, la BRI a montré que l'impact est similaire pour l'endettement des sociétés non financière et l'endettement des ménages, et qu'au moins deux de ces trois secteurs ont franchi le seuil de 90 pour cent dans la plupart des économies développées. (Voir dommages collatéraux : que faire ensuite ? Où la prochaine ? — à quoi s'attendre et comment préparer, BCG Focus, janvier 2012.)

Secteurs publics surdimensionnés. La part du gouvernement dans l'économie, mesurée en pourcentage du PIB, les dépenses du gouvernement a un impact négatif sur la croissance économique aussi bien. Une étude récente a révélé qu'une augmentation de taille de gouvernement des 10 points de pourcentage est associée à un taux de croissance inférieur entre 0,5 % et 1 %. Dans la plupart des pays européens, les dépenses publiques sont actuellement d’environ 40 % du PIB ou plus, et dans certains pays, comme la France et le Danemark, il représente près de 60 %. (Voir le tableau 3). Même aux États-Unis, la part de dépenses publiques du PIB est 40 pour cent. En revanche, la part du gouvernement, les dépenses dans les pays en développement est entre 20 et 40 pour cent. Surdimensionné des secteurs publics créer une traînée supplémentaire sur la croissance future, amplifiant l'effet de trop de dettes.

Un effectif de rétrécissement. Un problème critique dans les décennies à venir sera la pénurie de main de œuvre. Cela peut paraître étrange étant donné que de nombreuses économies avancées souffrent actuellement d'un chômage élevé. Mais, selon les projections de l'ONU, entre 2012 et 2050, la population d'âge actif entre les âges de 15 et 64 en Europe occidentale ne peut réduire d'environ 13 % (à 15,8 millions de personnes). Au Japon, il va baisser de 30 % (à 23,8 millions de personnes). La population d'âge actif aux États-Unis augmenteront légèrement, à 0,4 % par an, mais c'est plus lent que le taux de croissance annuel de 1,1 % au cours des 20 dernières années. Les moins de personnes dans la population active, au moins du PIB généré et donc les moins revenus disponibles pour rembourser la dette existante.

Cette tendance n'est pas limitée aux pays développés. La Chine et la Russie verront également leurs effectifs diminuer d'ici à 2020. Pendant ce temps, le marché du travail en Inde, le reste de l'Asie, l'Amérique latine et en Afrique se développera au moins jusqu'en 2040 et peut-être même au-delà. (Voir tableau 4).

　

Croissance plus lente de la productivité. Tout aussi importante que le nombre de personnes disponibles en main-d'œuvre de l'économie est la productivité de la main-d'œuvre. Compatibles hausses de productivité ont rendu possible la transformation économique des pays développés au cours des 200 dernières années et des marchés émergents aujourd'hui. Il y a des signes, cependant, que le taux d'amélioration de la productivité est en déclin. Dans un livre provocateur, le chercheur de renom croissance Robert Gordon, de la Northwestern University, fait de façon convaincante que la croissance du PIB par habitant a été ralentissement depuis le milieu du XXe siècle. Il fait valoir que « les progrès rapides réalisés au cours des 250 dernières années pourraient bien se pour révéler un épisode unique dans l'histoire humaine. »

Rendements décroissants de l'Innovation. Des facteurs que Gordon cite pour ce phénomène, le plus important est les rendements décroissants de l'innovation. Dans les années 1920, l'économiste russe Nikolai Kondratiev a identifié un modèle de croissance économique consistant en vagues successives « longues » du développement économique, dans laquelle les périodes de croissance rapide étaient entrecoupées avec des périodes de ralentissement de la croissance et la crise financière avant le début d'un nouveau cycle de croissance. Plus tard, l'économiste autrichien Joseph Schumpeter a montré comment ces ondes longues ont été associés à des avancées majeures en matière d'innovation fondamentale — par exemple, la machine à vapeur, l'électricité et l'automobile.

Selon Gordon, le problème est aujourd'hui pas simplement que l'impact différentiel de productivité de la plus récente vague d'innovation, associée à la technologie de l'information et des communications, a diminué au cours des dernières décennies. Plutôt, il soutient que l'espace pour des innovations vraiment fondamentales qui donnent lieu à des améliorations de changement radical au niveau de vie devient plus petit et plus petit. Comme il le dit, l'invention de la plomberie intérieure était des ordres de grandeur plus importantes que l'invention de l'iPad, Twitter et Facebook. (Voir tableau 5).

Bien sûr, la vue de Gordon peut-être de sous-estimer la puissance créatrice de l'esprit d'entreprise d'identifier et de mettre sur le marché des innovations améliorant la productivité, comme The Economist a récemment affirmé. Néanmoins, son avis doit être pris au sérieux. L'innovation peut continuer à avoir un impact positif sur le PIB et le niveau de vie, mais l'effet marginal peut très bien être moins important à l'avenir que par le passé.

Détérioration des systèmes éducatifs. La dégradation de la qualité de l'éducation dans les pays plus avancés sape également un potentiel de croissance future. Aujourd'hui, la Chine produit plus de scientifiques chaque année que les 310 000 de U.S.—approximately en 2010 par rapport à 255 000 dans la direction environ dix fois le nombre d'ingénieurs (2,2 millions). Et le nombre de gens instruits n'est qu'un côté de la médaille. Pays d'Asie dépassent régulièrement les nations développées dans les résultats de l'éducation. En 2009, quand des étudiants chinois (de Shanghai) ont été inclus pour la première fois dans les tests de PISA (Programme for International Student Assessment) trisannuel de l'OCDE, ils ont immédiatement été classés premiers.

　

Les différences croissantes en matière d'éducation dans les pays du monde développé sont un fardeau supplémentaire. Aux États-Unis, le « écart de réalisation » — la différence de performance entre les Afro-américains et hispaniques, d'une part et les Américains blancs et asiatiques, d'autre part — s'est élargi, débouchant sur des résultats globalement plus pauvres que la part des deux premiers groupes de la population qui se développent. La même chose vaut pour la plupart des pays d'Europe, où les descendants d'immigrants en provenance de Turquie, l'Afrique et le monde arabe tendent à effectuer moins bien que non-immigrants ou les descendants d'immigrants originaires d'autres régions. À moins que ces différences de performance soient traitées, il sera de plus en plus difficile pour les membres de la prochaine génération de rivaliser avec le reste du monde et les uns avec les autres et encore moins payer pour la retraite de la génération actuelle des baby-boomers.

Sous-investissement systémique dans l'assiette des immobilisations. Tout voyageur mondial auront vécu combien progrès réalisés par les pays en développement dans ses investissements dans les infrastructures publiques et privées. Dans le même temps, les secteurs public et privé dans les pays développés ont mis en stock de capital. Cela aura un impact négatif plus, parce que le capital investi est un déterminant clé de la productivité future et de génération de revenus.

Malgré le nombre record des marges, les entreprises dans les économies développées ont considérablement réduit leurs investissements en machines et équipements nouveaux. Un récent rapport de Goldman Sachs fait valoir que l'Europe a connu une dizaine d'années de sous-investissement, commençant avant la crise financière et l'intensification depuis lors. L'âge moyen actif a augmenté à 10,3 ans en 2011 de 7,4 ans une décennie auparavant, ce qui représente un retard d'investissement de quelque 800 milliards €. La même tendance est vraie pour les sociétés américaines. Les entreprises sociétés non financières aux États-Unis montrent des niveaux d'épargne significativement plus élevés par rapport aux investissements dans presque chaque année depuis 2000 ; Il y a également une tendance claire à la baisse dans les investissements fixes nationaux nets par rapport au PIB. (Voir figure 6).

 

La fin des ressources bon marchés. Depuis la publication de 1972 de La limites de la croissance par le Club de Rome, il y a eu un débat en cours sur combien de temps dure la disponibilité facile (et relativement économique) des ressources naturelles du monde. Certains observateurs sont confiants que les déclins à long terme des prix des matières premières (les prix réels ont chuté de moitié depuis les années 1860) vont continuer, citant le fait que les nouveaux gisements de matières premières ont été régulièrement trouvés ou substituts identifiés. D'autres, cependant, affirment que la période de baisse des prix a pris fin.

Dans l'ensemble, il est logique de supposer structurellement la hausse des prix de matières premières, malgré la volatilité constante et élevée dans le cycle économique. La vitesse du développement économique dans les marchés émergents et le nombre de personnes qui aspirent à un mode de vie monde développé étayent cette thèse. Efforts visant à réduire la consommation d'énergie et les émissions de dioxyde de carbone afin de protéger l'environnement conduira à des coûts plus élevés aussi bien. Et si les scénarios prévues par les chercheurs sont corrects, le coût de faire face aux incidences du changement climatique ne fera qu'augmenter dans les décennies à venir.

En conclusion, la disponibilité des ressources naturelles à bas prix qui, depuis plus d'un siècle, a été un catalyseur de l'amélioration de la productivité, peut prendre fin. Des coûts plus élevés entraînera litiges plus globales sur les ressources et moins de ressources financières pour payer la dette.

Intensification de la concurrence internationale et la hausse des inégalités. La mondialisation a apporté la promesse de prospérité économique à des milliards de personnes dans le monde. Mais elle a aussi contribué à une concurrence internationale plus sévère et la création de nouvelles inégalités de richesse et des revenus dans les pays développés. La croissance de la main-d'œuvre mondiale continue de faire pression sur les coûts de main-d'œuvre dans les économies développées. Dans le même temps, la mondialisation mène à l'accroissement des inégalités de revenus et des richesses au sein des pays, comme certains avantages de groupes (comme les investisseurs) plus de mondialisation accrue que d'autres (comme la fabrication des travailleurs).

　

Les statistiques sur le revenu mettent en évidence cette évolution: entre 1979 et 2007, le revenu du ménage américain moyen a augmenté de 62 pour cent. Au cours de la même période, le revenu de la tranche supérieure de 1 pour cent des ménages a connu une croissance extraordinaire 275 pour cent et le revenu du reste de la tranche supérieure de 20 pour cent a connu une croissance légèrement supérieure à la moyenne de 65 pour cent, tandis que le revenu des ménages américains a augmenté autres de moins de 40 pour cent. Les revenus des ménages du quintile inférieur a augmenté de seulement 18 pour cent.

Inégalité augmente le risque de troubles sociaux et à la baisse de soutien pour le capitalisme et une société libre. Comme l'économiste de l'Université de Chicago et ancien économiste en chef IMF Raghuram Rajan a fait remarquer, « En fin de compte, un système capitaliste qui ne bénéficie pas de soutien populaire perd tout vestige de la démocratie ou de libre entreprise. »

Incertitude paralysante : Le coût de ne pas agir. Personne ne sait combien de temps la Ponzi du monde développé peut aller sans causer des pannes sociales et économiques majeures. Tant qu'il le fait, cependant, l'incertitude économique restera élevée. Un indicateur de l'incertitude croissante est un indice élaboré par les économistes Scott Baker et Nicholas Bloom, de l'Université de Stanford et Steven Davis, de l'Université de Chicago. (Voir tableau 7). Leur « indice d'incertitude politique économique » montre non seulement que les niveaux globaux d'incertitude ont augmenté depuis la crise financière, mais aussi que cette incertitude est plus entraînée par des différends politiques plus économique émet plutôt que par des événements tels que 9/11, par exemple, ou les militaires en conflit comme la première guerre du Golfe. Dans la mesure où les hommes politiques et autres dirigeants ne parviennent pas à relever les défis structurels décrits dans cet article, les chances de paralysie économique aller vers le haut.

Les questions sous-jacentes ne peuvent ignorer plus longtemps. Le monde développé doit faire face un jour du jugement. Il est temps d'agir.

Dix étapes que les économies développées doivent prendre

Il y a dix que les économies développées doivent prendre des mesures pour mettre fin définitivement à l'ère de la finance Ponzi. Certaines sont des sacrifices nécessaires des différents intervenants. D'autres sont nouveaux investissements sociaux, publics et privés, qui sont nécessaires afin de revenir à une trajectoire de croissance durable. Bien qu'il y a des tensions et compromis entre ces étapes, ils sont tous nécessaires pour mettre les économies développées sur une assise économique plus favorable.

1. L'accord avec le surendettement — immédiatement. Une condition préalable pour régler les retombées des politiques viables de ces dernières décennies est un nettoyage rapide du surendettement. Dans les documents précédents, mes collègues et moi avons discuté des différentes options pour faire des so en termes simples, une combinaison de pertes et profits et restructuration, austérité, des impôts plus élevés et une inflation importante seront nécessaires.

Le point de départ critique est d'accepter le fait que bon nombre de dettes d'aujourd'hui seront jamais remboursées et à embrasser la restructuration de la dette et les valeurs par défaut. Les politiques actuelles, conçus pour éviter cette issue, seulement reporter la résolution ultime de la crise et seront traduira par des pertes encore plus grandes sur la route. Mieux vaut se déplacer rapidement et agir maintenant, malgré la probabilité d'une douleur à court terme.

Toutes les parties prenantes devront contribuer pour le nettoyage nécessaire. Créanciers et détenteurs d'actifs financiers devront accepter des pertes. Les contribuables devront accepter des impôts plus élevés, avec une charge spéciale pour les riches, parce qu'à moins que les politiciens commencent à se pencher la répartition inégale des revenus et des richesses, ils n'auront pas la crédibilité nécessaire pour mettre en œuvre des autres mesures douloureuses nécessaires pour obtenir des pays développés de retour sur la bonne voie. Aussi difficile que cela, surtout pour ceux qui ont été prudents et enregistrés pour la retraite, plus vite les économies développées serrer les dents, plus vite, tout le monde sera en mesure de réparer leur bilan personnel avant leur retraite. Sinon, nous risquons de vivre une décennie perdue — ou plus — dans lequel les problèmes fondamentaux sous-jacents ne sont pas résolus et la valeur des économies actuelles s'érode continuellement.

2. Réduire le passif non capitalisé. Une fois que la restructuration de la dette est en cours et le grand public considère que les riches propriétaires d'actifs financiers contribuent au nettoyage nécessaire, il devrait être plus facile pour les politiciens de franchir une nouvelle étape douloureuse : abordant ouvertement et directement les milliers de milliards dans le passif non capitalisé qui est alourdir les budgets et bilans financiers dans les pays développés. Il faudra une combinaison de plusieurs mesures visant à maîtriser ces passifs non capitalisés.

Relever l'âge de la retraite. Aussi impopulaire que cette mesure sera, c'est le plus important levier pour réduire les coûts futurs. À l'ère de la réduction des effectifs, les maths tout simplement ne fonctionnent pas. Plus tôt, le public sait à quoi s'attendre, plus vite il sera en mesure de planifier pour ce scénario. Vu sous cet angle, les initiatives politiques récentes vers la retraite anticipée, que nous assistons actuellement en France, sont extrêmement counterproductive

Réduire les paiements d'assurance sociale. Même avec un âge de retraite plus élevé, il sera nécessaire, au moins dans certains pays développés, de réduire également les gains futurs. Encore une fois, le plus tôt, le public a une vision claire de ce que seront les changements et quand, plus tôt elle peut commencer à se préparer pour eux.

Gérer les systèmes de santé pour une meilleure efficacité. Dans de nombreux pays, particulièrement aux États-Unis, les soins de santé est le principal déterminant des dépenses gouvernementales accrues. Mais l'augmentation des dépenses de soins de santé ne sont pas nécessairement un signe d'améliorer les résultats sanitaires. Bien que les États-Unis dépensent 17,6 % du PIB sur les soins de santé, espérance de vie des Américains est de 1,7 à 3 ans moins que c'est au Royaume-Uni (qui dépense seulement 9,6 % du PIB en soins de santé) et en France et en Allemagne (qui passent de 11,6 %).37 les systèmes de santé des pays développés — et non seulement le potentiel énorme de U.S.—offer pour plus d'efficacité sans perte d'efficacité. (Voir « Réforme de la santé devrait se concentrer sur les résultats, pas sur les coûts, » article de BCG, octobre 2012.)

3. Accroître l'efficacité du gouvernement. Parallèlement à la réduction des dépenses gouvernementales sur les prestations d'aide sociale, une autre touche pour réduire la part du gouvernement du PIB et d'augmenter la croissance économique est de rendre plus efficace le gouvernement lui-même. Un plus petit secteur de gouvernement n'est pas nécessairement un gouvernement plus faible. En définissant le droit de « code de la route » pour la société et des entreprises, gouvernements réglable le ton et les priorités pour le développement plus efficace, mais aussi une façon plus efficace.

Accroître l'efficacité du système de bien-être social. Les coûts administratifs des systèmes de protection sociale est un domaine propice à la rationalisation. Un changement d'examiner remplace les moyens traditionnels test, qui peuvent très vite devenir très bureaucratiques et ressources, avec un revenu minimum garanti. Une idée soutenue par le passé par les libéraux tels que Martin Luther King Jr. et Galbraith, mais aussi par les conservateurs comme Milton Friedman, Friedrich Hayek et Richard Nixon, un revenu minimum garanti a l'avantage d'éliminer la plupart des procédures d'essai des moyens et de libérer des ressources traditionnellement utilisées dans l'attribution et la distribution d'argent.

Libérer de la main-d'œuvre du secteur public. Il est également important de réduire le nombre de fonctionnaires en pourcentage de la population globale. Dans une période où travail deviendra de plus en plus rare, il est essentiel qu'autant de personnes que possible effectivement génèrent du PIB (plutôt que de simplement consommer et redistribuer). Cela ne veut ne pas dire que les employés de la fonction publique ne contribuent pas au bien-être global de la société. Mais dans un monde de rareté, les compromis deviennent plus visibles. Et de l'inefficacité du gouvernement est importantes, surtout dans le countries européen.

Mettre en œuvre des réformes structurelles. Outre la réforme des systèmes sociaux et de retraite, il est important de maximiser le potentiel économique de l'économie. Donc les efforts pour accroître la concurrence, en supprimant les règles qui bloquent les nouveaux venus et d'accroître la flexibilité des marchés du travail doivent à mettre en œuvre rapidement. Selon une étude réalisée par le FMI, le potentiel de croissance des économies d'Europe occidentale pourrait être augmenté de 4,5 % sur cinq ans, par le biais de l'adoption de ces measures.

4. Préparez la pénurie de main de œuvre. Les pays doivent commencer dès maintenant à se préparer pour l'ère qui vient de la pénurie de main de œuvre. Cela nécessitera une série d'initiatives visant à réduire le déclin de la population active.

Accroître la participation de la main-d'œuvre par les personnes âgées. En général, les gens devront travailler plus longtemps, et les personnes âgées deviendront un élément clé de la main-d'œuvre. Ce changement commence à se produire déjà, due principalement à l'absence relative de jeunes instruits et employables. Aux États-Unis, par exemple, le taux de participation des travailleurs âgés de 65 ans et plus a augmenté considérablement, de moins de 11 pour cent de la population totale dans les années 1980 à 16,7 % en 2011.40 depuis les profondeurs de la récession en 2009, la majorité des emplois créés, environ 3,5 millions sur un total de 4,2 millions, sont allés aux travailleurs âgés de plus de 55,41 que cette tendance se poursuit, cependant, il y aura un besoin d'investissements accrus dans l'éducation et la formation, et les entreprises devront adapter leurs processus aux besoins des personnes âgées.

Accroître la participation de la main-d'œuvre par les femmes. Participation des femmes dans la main-d'œuvre de plus en plus a été une source importante de croissance économique ces dernières années dans les pays développés. Et encore, dans de nombreux pays, la part des femmes dans la main-d'œuvre est encore inférieurs aux niveaux élevés atteint en Suisse, la Suède et la Norvège, où entre 77 et 82 pour cent de toutes les femmes work les femmes devraient être encouragées à étudier des sujets économiquement pertinents tels que les sciences et en génie.

Encourager la formation de la famille. Alors même que les femmes entrent dans le marché du travail, elles devraient être encouragées à d'autres enfants. Traiter avec succès les difficultés économiques actuelles iront un long chemin vers une amélioration du taux de fécondité (expériences telles que la réunification de l'Allemagne montrent que les taux de natalité sont très sensibles à l'environnement social et économique) bien sûr, à la fois accroître la participation des femmes au marché du travail et en encourageant les familles nombreuses exigera des investissements sociaux supplémentaires sous forme de garderie de qualité largement disponible.

5. Développer la politique d'immigration intelligente. Même si les pays développés prennent toutes ces étapes, ils ne suffiront pas toujours pour inverser les tendances démographiques. Par conséquent, ces pays doivent également devenir beaucoup plus ouvert et plus attrayant aux immigrants.

Avec la plus ancienne population indigène et une population immigrée proche de zéro, Japon est confronté à la plus grave challenge. L'allemagne se bat également pour attirer des immigrants instruits à cause de la barrière de la langue. Bien que l'immigration en Allemagne a augmenté depuis la crise financière (une hausse de 20 % en 2011 et 15 % supplémentaires dans la première moitié de 2012), la plupart de ces immigrants proviennent de pays en Europe du Sud comme la Grèce, du Portugal et Espagne. Cette migration interne de la zone euro ne sert qu'à affaiblir les économies de la périphérie plus loin ; en outre, quelque avantages économiques gains en Allemagne de ces nouveaux immigrants seront probablement annulées par les paiements de transfert plus élevés qui seront nécessaires pour empêcher les économies faibles dans la périphérie de la zone euro de s'effondrer. Dans une perspective européenne, encourageant l'immigration de l'extérieur de l'Europe doit être l'objectif.

Même les États-Unis, qui s'est longtemps enorgueillie d'être une nation d'immigrants, a besoin de réviser ses politiques. Depuis la seconde guerre mondiale, le système américain d'enseignement supérieur a attiré les meilleurs étudiants du monde, et les États-Unis a bénéficié économiquement de leur présence. Pour chaque augmentation de 1 % à des étudiants étrangers aux États-Unis, il y a eu une augmentation des brevets dans le quartier de 9 à 18 percent et réseaux d'entrepreneurs immigrés ont joué un rôle central dans l'innovation technologique américain, plus particulièrement dans la Silicon Valley, où plus de la moitié des entreprises en démarrage ont été fondée ou a cofondé par des entrepreneurs chinois ou Indiens.

Mais dans les années depuis le 11 septembre, les États-Unis est devenu beaucoup plus restrictif, et que les marchés émergents ont gagné en attractivité, une part beaucoup plus importante d'étudiants étrangers sont rentrer dans leur pays d'origine. Selon un sondage des diplômés étrangers, "moins de 10 % des Indiens et les Chinois ont "fortement" le désir de rester aux Etats-Unis". Dans un monde à deux vitesses avec des tendances économiques divergentes, les économies développées seront en compétition contre l'autre et sur les marchés émergents pour le même vivier de compétences limitées.

Une politique d'immigration intelligente devrait se concentrer sur attirer les gens bien éduqués et motivés qui veulent construire leur vie dans leur nouveau pays et contribuer à sa croissance économique. Un bon modèle est le Canada, où un bon de 20 pour cent des résidents permanents sont étrangers né et l'immigration bénéficie d'immigration canadienne support. public répandu politique est très sélective: elle a une orientation économique que vise à attirer des personnes compétentes qui permettra d'améliorer le capital humain du pays vieillissant main-d'oeuvre. Et il met l'accent sur les deux intégration effective (établissement et intégration des politiques comprennent des programmes pour faciliter l'entrée dans le marché du travail et de la maîtrise du français et en anglais) et de l'immigration permanente (pour donner les immigrés et le Canada lui-même un intérêt dans les résultats à long terme favorables).

6. Investir dans l'éducation. L'éducation doit jouer un rôle important dans le potentiel de croissance des économies développées. Qualité de l'éducation sera le facteur déterminant dans la protection et l'augmentation du PIB par habitant. C'est aussi le fondement de la mobilité sociale et une condition préalable à l'exploitant pleinement les capacités d'innovation et le talent entrepreneurial des membres de la société. Pour ces deux raisons, il doit être un autre objectif clé de l'investissement social.

Améliorer les niveaux de l'enseignement moyen. Les pays développés ne peuvent plus payer laisser une part importante de ses jeunes n'ont pas accès à une éducation de qualité. Pas tout le monde peut devenir des meilleures élèves, mais élever le niveau moyen d'éducation, notamment dans les compétences de base de lecture, écriture et mathématiques, améliorera l'accès au marché du travail et réduire le fardeau de l'aide sociale. Les systèmes de l'éducation comme l'Allemagne, qui relie directement l'école à l'apprentissage sur le tas, devraient être implémentés dans d'autres pays comme well.

Améliorer la qualité de l'enseignement. Pas tous les investissements dans l'éducation a nécessairement améliorent la qualité de l'éducation. Après tout, entre 1970 et 2007, le gouvernement américain a triplé sur l'éducation en termes réels des dépenses — sans aucune impact global significatif, le seul type d'investissement qui a eu un impact manifeste cependant, est l'éducation, la formation et la rémunération des enseignants hautement qualifiés. Comme le système d'éducation finlandais performants spectacles, excellents professeurs et la technologie moderne sont essentiels à l'amélioration des étudiants outcomes.

Soutenir les meilleurs étudiants afin de favoriser l'innovation et l'esprit d'entreprise. Alors même que les sociétés développées améliorent le niveau moyen d'éducation, ils ont besoin également à mieux identifier et soutenir les élèves plus doués. L'innovation et l'entrepreneuriat sont fortement biaisés vers ce petit groupe, alors que les gouvernements doivent s'assurer que les élèves surdoués maximisent leur potentiel les économies émergentes investissent massivement dans les nouvelles universités — 15 des programmes MBA top 100 dans le monde sont en émergence markets les économies développées doivent agir vite pour rester une destination attrayante pour les meilleurs étudiants.

Encourager l'étude de sujets d'intérêt pour le développement économique futur. Enfin, il sera important d'orienter les étudiants vers les sujets qui sont le développement économique plus pertinent, notamment sciences et en génie. Dans une certaine mesure, cela se passe automatiquement, que les étudiants prennent conscience de l'attractivité des carrières pour lesquelles ces études préparent. Mais le déplacement peut être accéléré — par exemple, en limitant les places disponibles pour les sujets économiquement moins pertinents, ou en fournissant des incitations financières pour les étudiants de choisir des thèmes plus économiquement pertinents.

7. Réinvestir dans la base de l'actif. Pour plus d'une décennie, les économies développées ont réduit les investissements dans l'infrastructure publique et des moyens de production. Compte tenu de l'importance de la qualité du capital social à la productivité et la croissance économique, il est temps d'inverser cette tendance.

Moderniser l'infrastructure publique. Infrastructure de calibre mondial est une condition importante pour le développement économique et la compétitivité nationale. Aéroports, réseaux ferroviaires, RESEAUX routiers et réseaux énergétiques doivent être modernisés et dimensionné en fonction de la demande future. Afin de réduire la dette publique, la modernisation de l'infrastructure doit être faite en coopération avec le secteur privé. En effet, les gouvernements devraient impliquer le secteur privé, non seulement dans le financement, mais aussi dans la gestion de projets publics; cela permettra de maximiser l'efficacité en améliorant la planification stratégique et gouvernance, en réduisant la complexité des processus et l'heure d'achèvement et amélioration de priorisation et de sélection de projects.

Accroître les investissements du secteur privé. Dans les dernières décennies, les multinationales occidentales ont utilisé leur flux de trésorerie disponibles principalement à investir dans les économies en développement. Maintenant que ces investissements portent leurs fruits, il est temps pour elles de réinvestir dans l'efficacité des sites de production dans leurs marchés domestiques et de travailler à l'extérieur de l'arriéré de l'investissement. Les gouvernements doivent encourager l'investissement privé. Politiques fiscales devraient rendre plus attrayant pour investir et moins attrayantes pour les distribuer — par exemple, en fournissant des crédits d'impôt pour les investissements nationaux ou en augmentant les taxes sur les dividendes. Les réformes structurelles doivent également être entreprise pour supprimer les obstacles au marché du travail pour accroître l'investissement.

8. Accroître l'efficacité de la matière première. L'âge des ressources bon marchés peut avoir pris fin. Les pays développés doivent intensifier leurs efforts pour dissocier le développement économique de la consommation des ressources.

Poursuivre les technologies de l'énergie alternative. Bien que presque la moitié des nouvelles capacités de puissance ajoutée dans le monde entier en 2011 a été dans les énergies renouvelables, les combustibles fossiles contribuent toujours environ 80 pour cent de la puissance totale de generated et la découverte de nouvelles techniques pour l'exploitation des combustibles fossiles — prenez, par exemple, le boom du gaz de schiste, qui peut devenir un exportateur net d'énergie aux États-Unis — il sera tentant de ralentir la transition vers les énergies renouvelables. Mais ces solutions ne sera seulement temporaires. Les gouvernements doivent accélérer la transition vers les énergies renouvelables par des investissements dans les infrastructures nationales et des projets pilotes innovateurs. En raison de leurs horizons d'investissement très longue, des projets ambitieux et très innovants tels que Desertec (centrales solaires en Afrique du Nord destinés à l'approvisionnement énergétique en Europe) et de Masdar (une ville zéro déchet, zéro-carbone pour 40 000 citoyens dans les Émirats Arabes Unis) s'appuient sur des fonds publics.

Promouvoir les produits et la production de "matériel efficace". Avec énergie et matière première hausse des prix, c'est une priorité stratégique pour les entreprises à améliorer continuellement l'efficacité de la production de leur approvisionnement en chains en outre, les entreprises devront investir dans des produits économes en matériaux afin de satisfaire les exigences changeantes des consommateurs. Politiciens devraient mettre en place des politiques efficaces pour que les technologies efficaces sont élaborés et appliqués par les entreprises et les consommateurs.

9. Coopérer sur une base globale. La concurrence entre pays deviendra plus intense dans les années à venir. Tous les pays vont essayer d'accroître leurs exportations; tous vont essayer d'attirer les immigrants plus instruites; et tous vont tenter d'obtenir des ressources rares, de l'eau à l'huile aux marchandises. Cette concurrence accrue versera des dividendes sous forme de produits nouveaux et innovants. Mais même si elles sont en concurrence, les pays doivent également coopérer. Les problèmes des économies développées peuvent seulement être traités de façon concertée à l'échelle mondiale. Dans le cas contraire, les risques de monde sombrent dans un cercle vicieux de mendiant-économiques politiques menant à bien une croissance plus faible et plus lente amélioration des conditions de vie dans le monde entier.

Les marchés émergents ne sont pas immunisés contre les problèmes rencontrés par les pays développés. Après tout, les économies développées sont des marchés importants pour l'économie axée sur l'exportation des marchés émergents. Qui plus est, ces dernières décennies, les pays émergents sont devenus les créanciers importants pour les pays développés. La seule Chine détient plus de 1,2 billions $ en bons du Trésor américain des obligations et, selon une entreprise de recherche d'investissement, avait une estimation de 500 milliards € à 600 milliards € dans la dette souveraine européenne en 2011.

Soutenir la restructuration économique dans les pays développés. Les créanciers doivent aider les débiteurs à rembourser leurs dettes. Il faudra que les pays en déficit d'exécuter un excédent commercial et les anciens pays excédentaires pour exécuter un déficit. Les économies émergentes doivent adapter leur modèle d'affaires, mettant l'accent moins sur la croissance axée sur l'exportation et renseignements sur la consommation intérieure. Ces pays pourraient également soutenir ajustement économique dans les économies développées en participant aux efforts visant à réduire le surendettement de manière ordonnée par le biais de fonds de restructurations et de la rédemption.

10. Lancer la prochaine vague de Kondratiev. Last but not least, le monde développé doit prouver le contraire Robert Gordon. En investissant dans un effectif croissant et hautement productif et rend plus facile pour ingénieurs et technologues à innover et pour les entrepreneurs à démarrer de nouvelles entreprises, les économies développées doivent déclencher une nouvelle vague de Kondratiev du développement économique mondial.

Supprimer les obstacles à l'innovation. Nombre de politiques gouvernementales dans les pays développés est conçu pour protéger les industries traditionnelles, que ce soit par des subventions ou d'un règlement favorable. Cette pratique non seulement rend le déclin inévitable de ces industries plus cher à l'économie et la société dans son ensemble, mais entraîne aussi une perte de futures industries et de technologies du futur. Aussi dur que ce sera de perdre des revenus et des emplois dans les secteurs traditionnels, les efforts pour retarder l'inévitable toujours échouent. Dans le nouveau monde, les gouvernements ont ni les moyens ni le temps de protéger les industries traditionnelles de changement. Suppression des obstacles à l'innovation implique aussi des politiques plus actives antitrust, comme les niveaux élevés de rentabilité qui profitent aujourd'hui de nombreuses industries pourraient indiquer un manque de concurrence.

Encourager la prise de risque. L'innovation a tendance à attirer les jeunes. Certaines des entreprises plus innovantes, Apple, Google, Facebook et Microsoft — étaient tous fondé par des étudiants dans la jeune vingtaine. Par conséquent, il est important pour les sociétés à encourager à un plus jeune âge la prise de risque et à faire de l'esprit d'entreprise plus attrayante et plus gratifiant que de travailler dans d'autres fonctions dans l'économie.

Augmenter l'acceptation sociale de l'innovation. Dans de nombreux pays développés, notamment en Europe, le public est devenu sceptique quant à l'innovation et des nouvelles technologies. L'exemple classique est la biotechnologie et son application dans la production alimentaire et dans certaines parties de la recherche sur les soins de santé. À notre avis, cette résistance à l'innovation est largement fonction de l'âge moyen de la population du pays. Le plus élevé, l'âge moyen, la plus la population semble enclin à protéger le statu quo et se méfier de la nouvelle. Les dirigeants de ces sociétés auront persuader les citoyens qui n'ont augmenté que l'innovation peuvent aider à traiter les coûts du changement démographique, si dans l'ensemble des niveaux de richesse devraient être préservés.

Les retombées de la négociation

Mise en œuvre de ces dix étapes est absolument nécessaire à la solution de Ponzi du monde développé. Tout dépend d'une solution rapide et décisive à la crise de la dette. Politiciens seuls ne sera jamais capables d'embrasser cet agenda eux-mêmes — comme m. Juncker, premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe dit récemment, « Nous savons tous ce qu'il faut faire, juste, nous ne savons pas comment faire pour se faire réélire après que nous l'avons fait. » Par conséquent, ils devront le soutien actif de la communauté d'affaires et d'autres intervenants. Selon comment réagissent les élites des pays développés, il y a quatre scénarios possibles. (Voir tableau 8).

Si leurs problèmes d'endettement, ni leurs problèmes structurels à long terme sont abordées, les pays développés feront face à une crise laïque, avec une augmentation de l'agitation sociale et les risques pour la démocratie et l'économie de marché. Appelons cela le scénario de Rome.

Si les pays développés résout ses problèmes structurels à long terme, mais ne résout pas le problème de la dette immédiate, alors que la dette sera un frein permanent sur la croissance économique, ce qui réduit PIB par habitant. C'est le scénario d'une stagnation économique à long terme.

Si les pays développés sont en mesure d'éliminer le surendettement dans un proche avenir, mais ne traite pas ses problèmes structurels à long terme, il sera manqué une occasion importante. Le résultat de ce scénario d'occasion manquée sera une reprise lente, une augmentation des tensions sociales et réduit le PIB par habitant.

Enfin, si les pays développés résolvent la crise de la dette rapidement tant subit un ajustement structurel complet, ils seront en mesure de revenir à une trajectoire de croissance durable et la stabilité sociale. Inutile de préciser que le but de cet article a été d'encourager les pays développés à adopter ce scénario d'un retour à la croissance.

Comment les cadres supérieurs peuvent naviguer cet avenir incertain ? La réaction initiale — en particulier de ceux qui dirigent des entreprises actives sur les marchés mondiaux — pourrait être de reconnaître les faits décrits ici, mais de ne voir aucune pertinence immédiate pour leurs propres affaires et de la stratégie. Certains pourraient même dire que la stratégie actuelle de l'expansion dans les marchés émergents est suffisante pour affronter la tempête. Bien que la diversification régionale doit faire partie de la réponse, il ne sera pas suffisant. Afin de traiter les répercussions des ajustements nécessaires et de bénéficier des changements, les entreprises doivent faire beaucoup plus.

Ils ont une enviable position de départ. Malgré la crise de la dette en cours dans les pays développés, les entreprises aux États-Unis profitent des niveaux records de rentabilité, avec des bénéfices actuellement, ce qui représente environ 12 % des GDP des marges de Profit des entreprises européennes ont augmenté depuis 2008, de retour en 2011 à 2005 levels en dehors de 2006 et 2007, plus marges n'ont pas été enregistrées depuis 1981. C'est seulement les entreprises espagnol, portugais et grec qui ont été sensiblement affectées par la situation macroéconomique plus large.

Mais pour combien de temps les entreprises seront en mesure de gagner ces marges élevées — surtout quand des ménages privés et les gouvernements doivent à l'endettement ? La crise économique va s'aggraver ou gouvernements augmenteront les impôts pour résoudre leurs problèmes de dette. Des niveaux de profits élevés ne seront pas durables, sauf si les entreprises aussi trouvent des moyens de contribuer à la solution en identifiant et en investissant dans nouvelles possibilités de croissance rentable.

Se préparer pour le nouveau monde. Les équipes de gestion doivent développer un point de vue en mettant au point un scénario des années à venir du changement. Un tel scénario devrait inclure, entre autres choses, une économie de deux vitesses avec la faible croissance dans les pays développés et une croissance plus forte dans les pays émergents ; une plus grande propension des consommateurs à enregistrer et, par conséquent, pour consommer moins; impôts plus élevés; approches plus prudents au financement; et la combinaison paradoxale de faibles taux d'intérêt et le risque d'une inflation élevée.

Seulement en évaluant les implications d'un tel environnement pour leur organisation cadres seront en mesure de définir les bonnes mesures à prendre. Ils doivent examiner et stress test bilan corporatif. L'inflation est probable, mais structure du capital de l'entreprise devrait également pouvoir à résister à un scénario dans quelles contraintes sévères sur le financement du retour et demande tombe, causant persistante croissance faible voire négative.

Protéger le cœur. Il est très important de protéger la position actuelle et la force concurrentielle de l'entreprise. La crise financière est loin d'être résolue, et les questions énoncées dans le présent document nécessitera une action significative. Les entreprises doivent réduire leur vulnérabilité aux chocs en réduisant les coûts, créant un solid bilan financier une marge financière suffisante pour faire face à une autre récession et accélérer la diversification régionale de bénéficier d'une croissance plus forte dans d'autres marchés.

Faire partie de la solution. Il ne suffira pas à réduire les coûts et de participer à la croissance dans d'autres régions. Les entreprises doivent jouer un rôle important dans la création et soutenir la croissance nécessaire dans les pays développés.

De nouveaux produits. L'innovation devra jouer un rôle important. Les défis de l'avenir — augmentant la santé coûte, ressources rares, les efforts pour protéger l'environnement — toutes nécessitent de nouvelles réponses, de nouveaux produits et de services. Entreprises qui contribuent à la solution à ces problèmes seront en mesure de générer des profits énormes ; ils peuvent même être partie de la prochaine révolution industrielle.

Nouveaux modèles d'affaires. Le nouveau monde de moins de croissance, moins de consommation et les personnes âgées nécessitera de nouveaux modèles d'affaires. Il y aura un besoin non seulement pour des produits différents, mais des solutions différentes aux problèmes sociaux. Entreprises doivent trouver des moyens de tirer profit des tendances économiques et démographiques. Ces tendances vont stimuler la demande dans certaines industries et modifier la structure de la demande dans d'autres.

Nouvelles façons de faire des affaires. Les changements décrits dans le présent document seront traduit par de nouvelles demandes de la société dans son ensemble. Les entreprises doivent répondre à ces exigences. Par exemple, les entreprises qui s'adaptent aux besoins des travailleurs âgés qui ont dû retarder la retraite aidera à surmonter la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et à accroître la participation des effectifs globale. Les entreprises qui s'adaptent tout d'abord auront un avantage concurrentiel lorsque la pénurie de main de œuvre devient plus aiguë. Entreprises devront également examiner leurs objectifs de rendement. Durabilité gagnera en importance et doit être traduits en objectifs concrets de spécifiques à l'entreprise qui est mesurer le rendement des cadres supérieurs.

Les problèmes décrits dans cet article sont beaucoup trop gros pour être résolus par des politiciens seuls. Ils exigent l'ensemble de la société à se serrer les coudes, partager le fardeau et de définir la voie à suivre. Chefs d'entreprise doivent jouer un rôle important dans cette discussion. Mais ils devront regarder au-delà de leurs besoins opérationnels immédiats et actionnaire intérêts. Comme le schéma de Ponzi se dégonfle, le seul moyen de parvenir à un bon résultat sera grâce à la coopération.

http://www.financialsense.com/contributors/john-mauldin/ending-era-ponzi-finance