D’où aussi la stabilité monétaire telle qu’on en rêvait !

Jusqu’en 1971 aux Etat-Unis et 1973 en France, l’Etat faisait avec ce qu’il avait. C’est-à-dire qu’il imprimait des billets aux valeurs (et non au nombre de barres car les cours de l’or fluctuent) rapportées des stocks d’or; ce qui n’empêchait pas le crédit intérieur d’exister et d’avoir ce jour (une voiture, par exemple) et de la payer complètement plus tard. Mais, dès ces dates (de signature d’accord avec des banques privées), l’Etat s’engageait à emprunter de l’argent (non pas auprès des contribuables sous forme d’emprunts via placement/rentes Pinay, ou auprès de la Banque Centrale qui gère le budget) mais aux banques privées (+ intérêts).

Cette forme de crédit aurait pu être satisfaite d’une autre manière:

Le particulier achète une voiture à crédit. Le fabricant de voitures est donc: …payé à crédit. Fabricant qui achète lui-même ses matières premières à crédit et, les travailleurs (qui les sortent des mines ou des fonderies) sont également: payés à crédit. (Là, je vous vois sursauter !). Pourtant, qu’en est-il de la réalité ? VOUS ETES PAYE A CREDIT ! (depuis toujours !). Recevez-vous votre salaire quotidien ? Recevez-vous votre salaire après chaque heure travaillée ? Chaque minute ?!… etc.

Donc, votre salaire mensuel est un crédit ‘que vous accordez’ à votre patron. (qui s’en sert jusqu’à la fin du mois pour acheter des matières premières que vous allez transformer).

( Là, je n’entrerai pas dans les défauts de paiements qui seraient les mêmes qu’aujourd’hui via assurances/contentieux).

Donc, le système est extrêmement solide et parfaitement honnête que de ne travailler et de n’avoir que ce que l’on a (à crédit ou pas).

Resterait seulement à l’Etat d’établir des taux d’intérêt qui seraient pour lui une forme d’impôt ou de taxe dont il profiterait uniquement. D’où aussi la stabilité monétaire telle qu’on en rêvait !