- ENTREE de SECOURS -



jeudi 13 avril 2017

La surpopulation expliquée pour les nuls

Animated Pictures Comments PicturesSur une route où il y a 50 ans passaient 10 voitures par jour, aujourd'hui il en passe 1000 ! La population se serait-elle multipliée par 100 ?! Il n'y a pas non plus 100 fois plus de conducteurs en France... Il y a tout simplement beaucoup de monde... qui vient de l'étranger. Mais, ce qui peut s'appeler 'des touristes', sont aujourd'hui appelés des touristes-immigrés-de-l'étranger-qui-s'implantent ! D'où la multiplication du nombre de véhicules.

C'est-à-dire aussi que s'il y a beaucoup de monde à un endroit, il y en a forcément moins à d'autres ! (car la population mondiale n'a PAS été multipliée par 100 en 50 ans). Les gens ont seulement migré.

Ainsi, pareillement que l'on a pu observer l'agrandissement parfois monstrueux des villes (sans parler des tours où ils s'entassent), et tous les problèmes en adéquation qui vont avec, l'on observera que dans un village, les gens sont calmes et se connaissent et que ce n'est pas la venue d'enfants et petits-enfants nés en ces lieux qui vont faire sombrer le village en désastre pégapolique !

Mais alors d'où viennent ces maux ? Les malheurs de vivre dans un pays méconnaissable viennent de l'implantation forcée de populations étrangères qui - fuyant la misère chez eux ou peut-être la guerre - font qu'ils emportent/importent... leur misère et leur guerre avec eux ! Ils veulent reconstruire ailleurs ce mode de vie qu'ils étaient censés fuir !

Observation étonnante faite sur des touristes (des millions chaque années) qui visitent la Polynésie. Ils s'écrient tous: "Tahiti, c'est le paradis, c'est le plus beaux des pays !", et, passé une semaine ou un mois... ils s'en vont ! (pour ne plus revenir !!) ! Ça alors ! Comment peuvent-ils regagner leur pays de merde après s'être écrié  "Tahiti, c'est le paradis, c'est le plus beaux des pays !" !! Auraient-ils menti aux îliens ? Que nenni ! Juste que pour vivre dans ce 'paradis du Pacifique' ils voudraient apporter leurs millions d'hlm, passages cloutés, feux rouge, embouteillages, pollution, insultes et criminologie !

Pareillement que les pays étrangers sont beaux et que, leur seul malheur est d'être habités... par des étrangers !

Voir aussi:

Les fameuses '500 signatures'
mercredi 6 juin 2012


http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/06/les-fameuses-500-signatures.html

15 commentaires:

  1. Les 100 milliards d'euros consacrés aux réfugiés en Allemagne sont ponctionnés à gauche et à droite

    13 avr. 2017

    Les dépenses officielles sur les réfugiés ne correspondent pas à la réalité en Allemagne : les petites villes peinent à couvrir les frais de l'hospitalité du gouvernement, et ce au détriment de leur propre population, estime l'économiste Eike Hamer.

    Eike Hamer est un économiste allemand, expert en marchés financiers mondiaux, notamment en marché de l'or, et en influences géostratégiques sur l'économie.

    RT : Le maire de Freiberg a écrit une lettre à Angela Merkel pour lui demander une compensation suiter aux dépenses consenties par sa commune pour les réfugiés. Que démontre cette situation ?

    Eike Hamer (E. H.) : Il est compréhensible que le maire de cette ville, Freiburg, a besoin de plus d’argent. Après avoir pillé son propre peuple, en augmentant les impôts sur le logement – ce qui n’a pas été suffisant pour cette ville modeste – il a demandé la participation de Berlin dans une lettre. C’est symptomatique du problème des réfugiés. Berlin a invité une foule de réfugiés, mais les autorités n’ont pas donné d’argent aux petites communes et aux organisations sociales pour y faire face.

    Si vous voulez aider les gens, il faut y consacrer suffisamment de financements

    Par exemple, nos programmes de santé publique et autres paient pour ces réfugiés, mais l’argent vient des gens qui sont obligés de payer chaque mois, via les impôts et les prestations sociales. Ce problème de réfugiés n’est donc pas correctement financé – on accable les petites villes, qui n’ont pas assez de fonds pour couvrir toutes ces dépenses.

    RT : Le maire déclare aussi que les dépenses consacrées à la crise des réfugiés doivent être transparentes. Cela signifie-t-il que ce n’est pas le cas actuellement en Allemagne ?

    E. H. : La totalité des coûts n’est pas transparente du tout. Les dépenses officielles sur les réfugiés sont environ de 50 milliards d’euros par an, mais en réalité, le coût total en revient à plus de 100 milliards d’euros par an, et on cache ces dépenses partout – dans le budget des petites communes, de la location de véhicules, des retraites, du système de santé... Les coûts sont beaucoup plus importants et Berlin n'est pas transparent là-dessus. Si vous voulez aider les gens, il faut y consacrer suffisamment de financements. C’est ce qu’il proclame.

    Il est nécessaire d'arrêter la guerre en Syrie, pour que les réfugiés puissent rentrer dans leur pays

    Mais je crois que le problème pour nous est bien plus grave. Les réfugiés qui ont fui de leurs pays veulent peut-être y revenir, mais ils ne peuvent pas le faire, parce que la guerre continue – et Berlin n’entreprend rien pour y mettre fin, rien du tout. Au contraire, ils font tout pour qu'elle se poursuive, ce qui est fou. Il faut donc plus de financements et il est nécessaire d'arrêter la guerre en Syrie, pour que les réfugiés puissent rentrer chez eux.

    Lire aussi «Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

    RépondreSupprimer
  2. RT : Combien coûte la crise migratoire aux citoyens allemands ?

    E. H. : On donne différents chiffres – de 50 à 70 000 d’euros par an et par personne. Il s’agit de 50 milliards au bas mot, et jusqu’à plus de 100 milliards d’euros par an. Et cela va durer longtemps, il est impossible de prédire quand cela se terminera. Il faut qu’on arrête ces guerres, cela coûte trop cher à l’Allemagne.

    Angela Merkel et Martin Schulz sont totalement responsables de cette catastrophe

    RT : Qui est responsable de la politique à l'origine de toutes ces difficultés ?

    E. H. : Angela Merkel et Martin Schulz sont totalement responsables de cette catastrophe, c'est un fait. Tout d’abord, ils ont invité des gens qui pèseront sur les finances publiques sur plusieurs générations, car ils dédommagent les personnes qui viennent ici, mais ne participent pas à la reconstruction de leur pays d’origine.

    RT : Pensez-vous que l’administration d’Angela Merkel va répondre à cette lettre et que la ville de Freiberg obtiendra réparation ?

    E. H. : Je ne pense pas qu’ils recevront une réponse, ils vont régler le problème à huis clos. Des fonds vont être distribués, mais ils ne vont pas rendre cela public, pour que les autres villes ne viennent pas à leur tour demander de l’argent – une situation courante en Allemagne.

    Lire aussi : L'incitation financière au retour des migrants aurait pour effet de les encourager à venir en Europe

    https://francais.rt.com/opinions/36843-100-milliards-euros-consacres-refugies-allemagne-ponctionnes-gauche-droite

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est certain qu'en l'absence de toute démocratie en Allemagne, la dictature gouvernementale ne peut que durer !

      Supprimer
  3. «Le Brexit, l'une des meilleures choses qui pouvait arriver au Royaume-Uni»

    13 avr. 2017

    Après le Brexit, Londres restera le principal centre de l'économie européenne, parce qu'il est très difficile de reproduire les compétences, les connaissances, l'expérience et l'infrastructure qui existe là-bas, explique l'économiste Gerard Lyons.

    Gerard Lyons est un économiste et écrivain britannique, expert en marché financier mondial et en système bancaire international. Il est ancien conseiller principal du maire de Londres et stratège économique à Netwealth Investments.

    RT : L’UE refuse de débuter les pourparlers sur le Brexit tant que le Royaume-Uni ne verse pas ce qu’il doit au bloc – une somme pouvant atteindre les 60 milliards d’euros. Londres va-t-il céder et payer ses frais de sortie ?

    Gerard Lyons (G. L.) : La priorité du Royaume-Uni, c’est de parvenir à un accord. Je ne pense pas que le Royaume-Uni doive payer de telles sommes d’argent. Outre cela, il y a aussi un point important – les actifs. Il faudra voir ce qu'il adviendra de la Banque européenne d’investissement, où le Royaume-Uni possède de nombreux capitaux.

    RT : Près de la moitié des exportations britanniques sont à destination de l’UE, selon l’Institut national de la statistique. Quel sera l’impact du départ du Royaume-Uni du marché unique européen ?

    G. L. : Le Royaume-Uni s'en sortira très bien. La sortie de l’UE pourrait devenir l’une des meilleures choses qui soit jamais arrivée au Royaume-Uni. N’oubliez pas que la Commission européenne souligne elle-même que 99% de la croissance mondiale viendra de l’extérieur de l’Europe occidentale au cours des deux prochaines décennies. Il faut dire que le Royaume-Uni a besoin de se positionner dans le changement et la croissance de l'économie mondiale, établir des relations fructueuses avec la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, la Russie, tpit en maintenant de très bonnes relations avec l’UE dans l’avenir.

    Lire aussi Les banques européennes réalisent un quart de leurs bénéfices dans des paradis fiscaux
    Nous voulons des accords de libre-échange qui nous permettraient de faire valoir nos atouts

    RT : L’ancien patron de l’OMC, Pascal Lamy, a déclaré qu’il serait assez simple de créer une zone de libre-échange. Qu'en pensez-vous ?

    G. L. : Les règles de l’OMC donnent au Royaume-Uni une base très solide pour lancer ses futures nouvelles relations avec d’autres pays. Mais nous voulons deux choses différentes – des accords de libre-échange qui permettraient de faire valoir nos atouts, qui seraient itératifs et pouvant être conclus avec de grandes économies et avec des économies à croissance rapide en dehors de l’UE ; et nous voulons un accord de libre-échange global avec l’UE. Nous sommes membres de l’OMC, actuellement au sein de l’UE, et nous regagnerons notre place après avoir quitté l’UE.

    RT : Le Royaume-Uni a-t-il véritablement besoin d’un tel accord de libre-échange avec l’UE, si les Etats-Unis restent le plus important investisseur au sein de l’économie britannique ?

    G. L. : Ce qui est important, c’est que nous avons été membre de l’UE pendant plus de 40 ans, et certains modèles de gestion de certains secteurs et entreprises sont fondés sur le marché unique.

    C’est important pour la chaîne logistique et pour le secteur automobile, pour les produits pharmaceutiques et pour certains services financiers. Il est donc logique d’avoir un accord de libre-échange global, mais nous pouvons aussi nous en passer. Il s’agit de rendre la sortie de l’UE aussi douce que possible.

    RépondreSupprimer
  4. Mais il faut noter que le Royaume-Uni-on n’a pas connu que des succès dans de nombreux domaines du marché unique. Comme le Premier ministre Theresa May l'a fait remarquer, nous devons quitter le marché unique. Cela prend tout son sens du point de vue de l’économie.

    Nous devons être concurrentiels et efficaces dans le cadre du commerce équitable, mais nous devons aussi avoir un système fiscal rationnel

    RT : Londres est considéré comme le centre mondial de la finance. Perdra-t-il ce statut après le Brexit ?

    G. L. : Non, Londres sera toujours le centre financier majeur de l’Europe et l’un des principaux centres financiers mondiaux. Il est très difficile de reproduire les compétences, les connaissances, l’expérience et l’infrastructure que nous avons ici.
    RT : Le chancelier de l’Echiquier britannique, Philip Hammond, a déclaré que le Royaume-Uni pourrait recourir à d’autres mesures pour maintenir la compétitivité de son économie, si un accord complet avec l’UE n'aboutit pas. Que va faire le Royaume-Uni pour attirer les entreprises internationales ? Va-t-il devenir un paradis pour les impôts sur les sociétés, par exemple ?

    G. L. : Non, on ne va pas faire ça. La réalité de cette situation est la suivante : raisonnablement, le Royaume-Uni doit sortir du marché unique. Et il est logique d’être en dehors de l’Union douanière protectionniste. Par conséquent, le Royaume-Uni a besoin d’un accord de libre-échange complet. Mais quoi qu’il arrive, le Royaume-Uni doit être compétitif à l’échelle internationale. Depuis le résultat du référendum, nous avons vu des investissements énormes dans notre pays de la part des Etats-Unis et de l’Asie. Nous devons être concurrentiels et efficaces dans le cadre du commerce équitable, mais nous devons aussi avoir un système fiscal rationnel. La seule chose qu’on n’aura pas, c’est le nivellement par le bas.

    Ce n’est pas une course vers le bas, il s’agit plutôt de faire comprendre à l’UE que le Royaume-Uni doit être concurrentiel à l’échelle mondiale

    RépondreSupprimer
  5. Les droits des travailleurs seront protégés, tout comme les droits environnementaux. Mais en ce qui concerne les impôts, il faut s'assurer que le Royaume-Uni soit compétitif. Déjà, en France, à la veille de l’élection présidentielle, ils parlent de réduire les impôts sur les sociétés. Le président Trump a aussi parlé de réduire l’impôt sur les sociétés. Mais nous devons garantir que les entreprises, qu’elles soient internationales, petites ou moyennes, paient leur juste part de l’impôt. Il ne s'agit donc pas d'une course vers le bas, il s’agit plutôt de faire comprendre à l’UE que le Royaume-Uni doit être concurrentiel à l’échelle mondiale.

    Lire aussi L'incitation financière au retour des migrants aurait pour effet de les encourager à venir en Europe

    RT : Le secrétaire du Brexit, David Davis, annonce que le Royaume-Uni restera ouvert aux migrants en provenance d’Europe, même après avoir quitté le bloc. Selon l’Institut de la statistique, 165 000 personnes y sont venues depuis l’Union européenne en 2016. Pourrait-on se permettre de fermer la porte à tous ces gens ?

    G. L. : Il y a deux aspects. Tout d’abord – on l’a vu avant et après le référendum – les gens ont voté pour trois choses : la première c’était la souveraineté, le retour du pouvoir législatif à Westminster, pour ne plus être dirigés depuis Bruxelles. Deuxièmement, c’était l’immigration. Et le dernier point c’est l’économie.

    Le Royaume-Uni a besoin d'une politique migratoire raisonnable. Une faible migration ne signifie pas aucune migration, et la question qui a été soulevée lors de la campagne et formulée par David Davis, c’est d’avoir une politique migratoire sensée qui serait bonne pour l'économie globale. Naturellement, cela signifie que nous acceptons les migrants, non seulement en provenance de l'Europe, mais de toutes les parties du monde. Mais nous devons décider quel type de personnes nous voulons accueillir, de la main-d'œuvre qualifiée ou non-qualifiée, et dans quels domaines nous en avons besoin. Par conséquent, nous aurons de la migration, mais à un niveau beaucoup plus bas.

    Lire aussi : La question européenne électrise un débat présidentiel dominé par les eurosceptiques

    https://francais.rt.com/opinions/36839-brexit-meilleures-choses-qui-pourraient-arriver-au-royaume-uni

    RépondreSupprimer
  6. Une ONG aurait reçu des menaces après avoir affirmé qu’une vidéo des Casques blancs était tronquée

    13 avr. 2017, 22:50

    Appréciés de certains gouvernements occidentaux, les Casques blancs sont accusés de travailler avec des groupes djihadistes

    Une organisation suédoise de défense des droits de l’Homme a accusé le groupe controversé, financé notamment par des gouvernement occidentaux, d'avoir mis en scène un sauvetage. L'ONG affirme avoir reçu par la suite des menaces de mort.

    «Les menaces que j’ai reçues sont anonymes, assez peu spécifiques. J’en vois sur Twitter, sur les réseaux sociaux, mes collègues en ont aussi reçues. […] Mais j’espère que mon article, malgré tout, sera lu par de nombreuses personnes», a confié Marcello Ferrada de Noli, fondateur de l’ONG Swedish Doctors for Human Rights (SWEDHR), à la chaîne Rossiya 24, le 12 avril.

    Le responsable humanitaire faisait référence à un article publié début mars dans le magazine The Indicter par l’organisation suédoise, qui analyse les violations des droits de l’Homme et les crimes de guerre.

    Dans le papier, les SWEDHR assuraient qu’une vidéo des Casques blancs montrant un enfant être soigné après une attaque chimique, avait été tronquée. Selon l’organisation, on y verrait notamment un médecin réaliser une injection intraveineuse avec une seringue vide.

    Qui sont les Casques blancs syriens ? Décryptage
    + D'INFOS >>>

    https://t.co/Dh94WezJ6zpic.twitter.com/023cIrihBe— RT France (@RTenfrancais) 26 janvier 2017

    Financés par des donations et des gouvernements occidentaux, les Casques blancs se présentent comme une organisation secourant les civils dans le cadre du conflit syrien.
    Les autorités syriennes accusent néanmoins ce groupe de collaborer avec les terroristes islamistes dans le pays. En outre, d'après Vanessa Beeley, journaliste et chercheuse indépendante, les Casques blancs ne sont déployés que dans «les régions contrôlées par les terroristes» auxquels «ils fournissent des soins médicaux» et «acheminent des équipements par la Turquie».

    Lire aussi : Pour Assad, les Casques blancs, héros d'un film primé aux Oscars, font partie d’Al-Qaïda

    https://francais.rt.com/international/36851-ong-recevrait-menaces-video-casques-blancs-tronquee

    RépondreSupprimer
  7. Un spécialiste du MIT conteste les preuves américaines accusant Damas d'attaque chimique (VIDEO)

    13 avr. 2017, 22:26

    Theodore Postol avait remis en cause la démonstration technique du renseignement américain étayant la responsabilité de Damas dans le massacre de la Ghouta en 2013. En 2017, le professeur n'est pas plus convaincu par les preuves de Washington.

    «On peut démontrer, sans l'ombre d'un doute, que le document ne donne aucune preuve que ce soit démontrant que [...] le gouvernement syrien est à l'origine de l'attaque chimique de Khan Cheikhoun». Tel est le verdict que Theodore Postol, professeur au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), porte sur le rapport du renseignement américain accusant Damas de l'attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun.

    Ne se contentant pas d'un jugement de valeur, l'universitaire s'est attelé à démonter les preuves techniques avancées par le renseignement américain.

    S'il s'agit bien d'une attaque au gaz, selon lui, rien ne permet dans le rapport américain de conclure à la culpabilité du gouvernement syrien. Theodore Postol a examiné à la loupe le rapport américain rendu public le 11 avril sur les circonstances du drame de Khan Cheikhoun du 4 avril.

    Le professeur s'intéresse notamment à l'argument du renseignement américain selon lequel l'imagerie infrarouge des satellites militaires avait détecté les missiles chargés de gaz chimique. Non seulement au moment de leur lancement, mais aussi lors de leur impact.

    «Cet argument factuel n'est tout simplement pas plausible», a-t-il déclaré à RT. «Les satellites américains sont très bons, ils peuvent déceler le lancement, mais ils ne peuvent déterminer leur point d'impact», a détaillé le spécialiste. Tout simplement parce que dans le cas d'armes chimiques, il n'y a pas d'explosion à l'arrivée, a-t-il argumenté. Donc pas de lueur détectable.

    Preuves «factuelles» passées au crible

    RépondreSupprimer
  8. Dans une contre-enquête de 14 pages, Theodore Postol relève ainsi qu'après examen, le rapport de quatre pages déclassifié par la Maison Blanche «ne contient absolument aucune preuve que l'attaque est le résultat d'un bombardement aérien».

    L'universitaire a par ailleurs appelé à ce qu'une enquête soit ouverte aux Etats-Unis sur les circonstances dans lesquelles un «rapport aussi biaisé» avait pu être produit «au plus haut niveau [du] gouvernement» américain.

    La Ghouta en 2013, un précédent ?

    Ce n'est pas la première fois que le professeur passe au crible les preuves du renseignement américain. Le professeur de sciences et de technologie, critique de la politique expansionniste et miltariste des Etats-Unis, s'était déjà illustré en 2013. Il avait alors contesté, démonstration scientifique à l'appui, les conclusions de l'administration Obama, laquelle accusait Assad d'être responsable du massacre à l'arme chimique de la Ghouta à Damas.

    Le professeur, accompagné d'un ancien inspecteur des Nations unies, Richard Lloyd, mais aussi spécialiste des missiles, avait alors étudié des centaines de clichés et de vidéos de restes d'ogives et d'impacts au sol.

    Ils avaient pu ainsi calculer la portée des projectiles embarquant du gaz sarin ainsi que leur provenance : avec une portée de seulement deux kilomètres, les spécialistes ont assuré qu'ils ne pouvaient provenir que d'un quartier situé au nord de celui de la Ghouta. Une zone alors sous contrôle des «rebelles». Des conclusions qui avaient été jugées probantes, notamment, par Le Point.

    Lire aussi : Syrie : trois histoires un peu trop vite affirmées par les médias occidentaux

    https://francais.rt.com/international/36847-professeur-mit-conteste-preuves-americaines-attaque-chimique-syrie

    RépondreSupprimer
  9. «Pas de lumière au bout du tunnel» : les Etats-Unis ne peuvent pas gagner la guerre en Afghanistan

    13 avr. 2017

    Le Pentagone ne lutte pas pour gagner la guerre en Afghanistan, mais pour éviter de donner l’impression que les Etats-Unis l’ont perdue, a déclaré Brian Becker de Answer Coalition.

    Brian Becker est co-directeur de l’International Action Center, membre du comité anti-guerre ANSWER et ex-membre du Parti du monde des travailleurs (WWP).

    L'ambassadeur d'Afghanistan aux Etats-Unis a déclaré que les forces afghanes devaient être capables de faire face à la menace talibane eux-mêmes d'ici 2020.

    Cependant, le Pentagone continue à envisager d'y envoyer des troupes supplémentaires. Le général Joseph Votel, commandant du CENTCOM, a récemment déclaré qu'il prévoyait une augmentation du nombre de troupes dispersées en Afghanistan.

    «Nous développons une stratégie et nous [en] discutons avec le secrétaire et le ministère en ce moment», a-t-il déclaré au Comité des services armés du Sénat. «Je crois que cela impliquera le déploiement de forces supplémentaires pour s'assurer de pouvoir rendre notre mission de conseil et d'assistance plus efficace».

    RT : Ne trouvez-vous pas que l'armée américaine tourne en rond ? Ils continuent de demander une présence militaire accrue, mais la situation sur le terrain évolue-t-elle véritablement ?

    Brian Becker (B. B.): La demande du général Votel d’augmenter le nombre de soldats en Afghanistan a été faite presque huit ans exactement après que le président Obama a renforcé la présence militaire sur place, en y envoyant à l'époque plus de 30 000 soldats supplémentaires. Nous voilà huit ans plus tard : la guerre n'est pas finie. C'est désormais la guerre la plus longue de l'histoire des Etats-Unis. Toute augmentation d'effectif en Afghanistan ne sera pas décisive. Le peuple américain ne tolérera pas l'envoi de centaines de milliers de soldats, ce sera donc une augmentation moins importante. Néanmoins, cela ne permettra pas de «gagner la guerre».

    Lire aussi «Républicains et Démocrates américains sont dépendants de la guerre et du militarisme»

    Les Etats-Unis ne peuvent pas gagner la guerre en Afghanistan

    Le vrai problème, c’est que les Etats-Unis ne peuvent pas gagner la guerre. Le Pentagone sait qu'il ne peut pas gagner la guerre. Il ne se bat plus pour gagner la guerre. Il se bat pour donner l’impression qu'il n’a pas perdu la guerre. De plus en plus de jeunes américains – soldats, marines... sont envoyés en Afghanistan. Certains seront tués ; d’autres seront blessés ; beaucoup d'Afghans mourront. C'est la stratégie. Il n'y a pas de lumière au bout de ce tunnel.

    RT: Cette guerre pourrait-elle se transformer en un deuxième Vietnam - une guerre avec peu de chances de succès que le gouvernement américain ne peut pas lâcher ?

    B. B. : Un détail de la guerre au Vietnam manque à celle d'Afghanistan : pendant la guerre du Vietnam, entre 1967 et 1972, des millions d'Américains étaient descendus dans la rue pour exiger la fin de la guerre. Il était impossible d’espérer gagner cette guerre. Il y avait donc une forte pression dans le pays pour y mettre fin. Les Etats-Unis ne pouvaient pas gagner la guerre. Les Etats-Unis ne peuvent pas gagner la guerre en Afghanistan. Mais la composante manquante ici, c’est cette énorme pression de l'opinion publique anti-guerre. La raison en est que les planificateurs militaires américains ont veillé à ce que le nombre de victimes américaines soit très faible. Tout le sang coule de l'autre côté. C’est organisé précisément pour éviter que les mouvements anti-guerre ne se développent massivement aux Etats-Unis, et ainsi s'épargner une pression politique importante.

    Lire aussi Washington prépare l’opinion pour un plus grand engagement militaire en Irak et en Syrie
    Les Taliban contrôlent plus de territoires maintenant qu’à l’époque du gouvernement afghan

    RépondreSupprimer
  10. RT : L'indifférence du peuple américain pourrait-elle être le résultat de l'absence d'enrôlement obligatoire, quand les gens pensent que cette guerre a lieu loin de chez eux et ne les concerne pas ?

    B. B. : Oui, la combinaison de l'absence d'un service sélectif – une armée de conscrits, où le fardeau d'une guerre étrangère n’est pas porté par la population toute entière – et le petit nombre de victimes américaines, ces deux éléments ont empêché la montée massive de mouvements anti-guerre qui existaient pendant la guerre du Vietnam.

    Quand j'étais jeune, tous les ans nous nous disions : «Dans quatre ans, dans trois ans, dans deux ans, j'aurai 18 ans, je serai enrôlé». Chaque famille ayant sous son toit un jeune homme faisait donc face aux questions suivantes : «Soutenons-nous la guerre ? Voulons-nous que notre fils aille se battre ? Peut-être il sera tué ?» Avec l'armée professionnelle, il n’y a plus de cela. Une très petite partie du peuple américain porte le fardeau des opérations extérieures.

    Nous sommes en 2017, près de 16 ans après le début de l'invasion américaine de l'Afghanistan, qui a débuté en octobre 2001. Les Taliban contrôlent vraisemblablement plus de territoires maintenant qu’à l’époque du gouvernement afghan. A cette époque, ils ne pouvaient pas contrôler le nord du pays, qui a été sévèrement divisé par les seigneurs de guerre suite à la chute du gouvernement socialiste d'Afghanistan.

    Lire aussi : Parler de «conseillers américains» et non de «de bottes au sol» en Irak relève de la pure politique

    https://francais.rt.com/opinions/36844-pas-lumiere-bout-tunnel-etats-unis-peuvent-pas-gagner-guerre-afghanistan

    RépondreSupprimer
  11. «Crasseux, mal rasé, mal élevé» : Marion Maréchal-Le Pen raille (encore) le look de Philippe Poutou

    12 avr. 2017, 23:28

    Déjà dans le viseur de Luc Ferry, le style vestimentaire du candidat du NPA à la présidentielle s’est à nouveau invité dans le débat. La nièce de Marine Le Pen a en effet estimé que celui-ci renvoyait une mauvaise image du «prolétaire».

    «Les journalistes se sont trouvés un nouveau petit chouchou, le petit Poutou. Comme si le prolétaire était forcément crasseux, mal rasé, mal élevé», a lancé Marion Maréchal-Le Pen, en meeting à Bayonne le 11 avril, rapporte le journal Le Monde.

    Au cours de son allocution dans la cité basque, où une contre-manifestation était organisée, la nièce de la candidate FN à la présidentielle s’en est également prise aux quelque 300 opposants venus perturber sa venue, les qualifiant de «punks à chien» et de «fumeurs de chichon» qui ne représenteraient pas selon elle les «gens de la vraie vie».

    Après le débat télévisé du 4 avril entre les 11 candidats à l’élection présidentielle, Marion Maréchal-Le Pen avait déjà tourné en dérision la tenue de Philippe Poutou, assurant sur France info que celui-ci était venu «en pyjama».

    Le candidat du NPA, dont le style fait décidément débat, avait également été la cible de l’ancien ministre de l’Education Luc Ferry, qui avait raillé, sur Twitter, un «Philippe Poutou débraillé en marcel».

    Lire aussi : Les coups d’éclat des «petits candidats» à l’occasion de leur premier débat

    https://francais.rt.com/france/36822-crasseux-mal-rase-mal-eleve-marion-marechal-le-pen-look-philippe-poutou

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai qu'il n'y a rien de plus dégoûtant que de rencontrer un barbu dans le secteur alimentaire ! Imaginez un boulanger, boucher, restaurateur pas rasé où vous trouveriez dans le produit acheté chez lui un poil ! Un poil de quoi ?
      A savoir que la barbe est l'endroit le plus sale devant le trou de cul !

      Supprimer
  12. Un ETF qui investit dans le secteur des robots voleurs de jobs humains... récupérez vos ASSEDICS et primes de licenciement et achetez l'ETF

    - voir graphique sur site -

    (Les Exchange Traded Funds (ETFs) sont des OPCVM indiciels cotés sur les marchés réglementés d'Euronext).

    http://www.objectifeco.com

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Imaginez un trader qui ose investir dans les roues de brouettes plutôt que dans le développement de sacs-à-dos !!

      L'homme a TOUJOURS recherché la facilité et a employé des esclaves (femmes, enfants, puis, animaux domestiqués, puis, roues de charriots, moteurs, machines à laver, ordinateurs, etc. C'est-à-dire: quelqu'un ou quelque chose qui travaille pour lui et lui rapporte pour vivre.
      Le progrès a bénéficié à toutes & tous et a (quasiment) supprimé l'esclavage dans le monde. Aucun reproche ne peut donc être apporté au trader qui investit dans la machine-outil qui va lui rapporté de l'argent.
      Ce n'est PAS la machine-robot qui est contre nous, c'est la dictature en place à la tête de l'État qui vole l'argent qu'elle rapporte ! Nuance !
      Parlez plutôt de Démocratie ! (voir: Suisse. Ce pays ose demander aux habitants leur avis !!! Ce sont les Suisses qui gèrent leur pays !!! Les finances publiques sont transparentes comme à la mairie d'un village où le budget est discuté, voté, adopté ou refusé !).

      Supprimer