Alors que de nos jours une simple épicerie de quartier suffirait vue que l'estomac du bipède qui bouffe et qui déguste n'a pas changé depuis quelques millions d'années, le voici aujourd'hui devant de la boustifaille à n'en plus finir sur 10 000 m² ou le dégustatiomètre vous prédit une réduction (pouvant aller jusqu'à:) 10 % sur la 150 ème boite achetée avant la fin du mois et où, la marque 'Durand-machin' y serait présente mais ensevelie sous 804 marques de même ou presque même étiquette du truc identique que l'on recherche !
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D'où la perte de temps gigantique à pousser du chariot et de l'attente aux caisses dont les 50 % de ces dernières sont inoccupées compte-tenu de la grève des caissièreuses des temps moderne qui iraient jusqu'à... (accrochez-vous bien:) se faire payer pour faire çà !!
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Et, au déballage en coffre de bagnole (çà fait un peu banquier, non ?), l'on s'aperçoit que c'est encore un chariot de merde que l'on déverse dans sa caisse ! (causus publicitétum).
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Vous avez toutes & tous remarqué que lorsqu'une montre (çà existe encore cette merde ?) à aiguilles est présentée dans une revue, elle marque toujours: '10h10', à croire que la pile est morte ou qu'elle est factice et ne peut tourner ! Car, siiiiiii vous la présentez à quelqu'un à 16h28 ou 20h37 l'on vous rétorquera forcément "Où as-tu acheté cette merde ?" ! tandis que si vous prenez soin de ne la présenter QU'À '10h10', aaaaalors là, on vous dira "Whôôoah ! C'est du 'Cartier' ou du 'Boucheron' ?... 'Van Cleef' ! Whôôoah !"
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Pareil pour une robe découverte en page intérieure de revues féminines où il y a des poseuses (si-si ! çà existe !) ou des 'modèles' qui passent des heures et des heures en studios pour essayer des attitudes vendeuses (voire penchée en avant et photographiée par derrière !). Donc, il y en a des 'comme çà', ou des 'comme çà', mais surtout pas des 'comme çà' !! D'où LA pose à adopter dès que vous l'avait enfilée (la robe, pas la vendeuse) et que donc, siiii vous prétendriez vous asseoir voire 'poser votre séant' sur chaise dans un 'grand restaurant' avec çà, aaaaalors là, vous n'y êtes PAS DU TOUT ! "Mais madame, vous... vous n'allez tout de même pas vous... 'asseoir' dans notre établissement 4 étoiles au Michelin-pneus-rechapés-Gode&Mio avec cette ... 'tenue', non ?" Car, vous vous DEVEZ d'adopter et CONSERVER LA pose affichée en page magazine ET PAS UNE AUTRE ! COMPRIS ?! (Avez vous déjà vu une poseuse assise ?), donc, avec votre 'robe' allez plutôt au bar où vous mangerez debout ! (oui bon d'accord 'çà fait un peu pute'...). C'est ainsi que TOUT est dans LA pose, l'ARRÊT sur image et que si en plus vous allez dans un quartier ou magasin ou restaurant où la lumière n'est pas bonne, vous allez forcément vous faire mettre la main au cul quand ce n'est pas autre chose !
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Donc, pour 'faire fortune bon coeur', vous allez donc vous acheter un tee-shirt marqué d'une 'grande' marque de fringues-à-faire-le-trottoir ou exposer l'étiquette non-enlevée d'une marque de jean's 'vu-au-bois-de-Boulogne' (comme 'vu à la télé) comme si en 'homme-sandwich' vous étiez payé pour faire la réclame de la dernière sortie à tailler des pipes !
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Et ainsi va la publicité où le lobbying est de vous faire entrer dans une bulle et de parier du combien de temps vous allez y rester ! Hahahahaha !
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Ainsi dernièrement, dans l'émission 'Quand on est con on est con' (programmée à 13h ou, redif à 20h), a t-on pu s'étonner que, nouvellement-çà-vient-de-sortir, la fonte d'un glaçon ferait que son volume serait multiplié par 10 000 ! D'où (d'après le 'président') des inondations qui seraient à prévoir (d'où le non-curage des ruisseaux pour prouver leur débordement à la moindre pluie !) et que le gazcarbonique (le plus lourd des gaz et qui se situe au niveau du sol) aurait... 'un effet-de-serre' (là, faut vraiment baisser la tête pourri-croire). Car, ce môssieu, qui n'a JAMAIS fait la moindre étude scientifique se prendrait pour le professeur des professeurs qui va enseigner les sciences aux scientifiques !!! ('Le temps, c'est moi !' présenté en affiche électorale avec un thermomètre dans le cul).
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Ainsi, le titre ce justifie t-il par cette saturation ou (nouvelle présentation de couvert !:) cette assiette plate à débordement qui est, tellement plate qu'elle n'est en réalité qu'un carrelage plat de 20x20 en guise de mangeoire restaurancienne ou restaurancieuse vendue en guise d'assiette ! Pareil que pour l'avalanche de films à-la-con servis sur Internet (en streaming) où il y a carrément... l'absence de scénario ! C'est-à-dire que ce ne sont même pas des faits divers scénarisés mais des 'idées de faits divers' où des plans et dialogues qui n'ont aucun sens !
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C'est la politique du gros tas ('too big to fail') ou 'le syndrome du gros cul' où l'on voit des fausses dettes que personne n'est ou ne serait en mesure de payer et qui continuent de grossir pourtant chaque jour !
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C'est ainsi que l'on dusse 300 milliards à payer par an ou par jour... ON S'EN FOUT ! ON S'EN FOUT ! ON S'EN FOUT !
Les effets secondaires du Monster, boisson énergisante.
RépondreSupprimerle 21 février 2016
par jacqueshenry
On pourrait classer cette histoire dans la rubrique « faits-divers » s’il n’y avait pas en cours une action en justice en Floride appelée Class-Action. Ça se passe aux Etats-Unis et ce fait-divers devrait inciter tous les pays à prendre des dispositions sanitaires et législatives pour prévenir chez eux ce type de problème. Il s’agit de l’usage abusif de la boisson énergisante appelée Monster. Elle porte bien son nom car c’est une boisson tueuse. Certes tout abus est néfaste pour la santé et c’est le seul argument qu’a trouvé la société Monster Beverage Corp pour défendre ses intérêts.
Le dénommé Robert Grim de l’Arizona a vécu un mauvais conte, sans jeu de mot. Habitué au Monster (jusqu’à 4 canettes par jour) il est maintenant en attente d’une greffe de rein. Selon Monster Corp cette personne souffrait déjà de déficience rénale et ce n’est pas cette boisson qui a précipité l’aggravation de son état de santé. De même pour un certain Jo Rine qui souffre de graves problèmes cardiaques, un habitué du Monster qui s’administrait aussi jusqu’à 4 canettes par jour, l’équivalent en caféine de 16 tasses de café. Pourtant Monster clame toujours qu’une canette de sa boisson contient seulement moitié moins de caféine qu’un café noir, long, de n’importe quel Starbuck.
Le cas d’Anais Fournier (Maryland) est encore plus évident. Cette jeune fille de 14 ans, après avoir bu trois canettes d’un demi-litre en 24 heures, soit l’équivalent de 32 tasses de café ou encore 4 grammes de caféine, est morte d’un arrêt cardiaque. L’autopsie a montré que le taux de caféine sanguin et tissulaire (plus de 100 mg par kg) expliquait parfaitement cette déficience soudaine car une telle teneur est considérée comme proche de la dose mortelle. La société Monster Beverage a naturellement contesté les conclusions du corps médical en prétendant que cette jeune fille souffrait « probablement » de problèmes cardiaques sans le savoir.
La FDA a pourtant par le passé lancé des alertes au sujet de ces boissons énergisantes qui sont un cocktail de caféine, de taurine, de L-carnitine, d’inositol et de sucre en préconisant de limiter à deux canettes quotidiennes leur consommation. Apparemment cette limite n’est pas satisfaisante mais Monster Beverage se retranche sur le fait qu’en dehors de la caféine, la plupart des ingrédients de cette boisson se retrouvent dans les aliments pour bébé. Inutile de détailler la composition de cette boisson plus ou moins détaillée sur le dos d’une canette. Je cite : saccharose, sirop de glucose, sucralose, gluconolactone, inositol, taurine, carnitine et « haut niveau » de caféine. Ce haut niveau serait de 32 mg pour 100 millilitres de boisson. Pour faire passer la pilule mortelle, on trouve aussi diverses vitamines du groupe B – c’est rassurant – et enfin des traces d’extrait de ginseng. Le fabricant met tout de même en garde contre une consommation d’alcool avec le Monster. Et c’est encore sur ce point que la société Monster Beverage s’appuie pour tenter de contrecarrer les actions en justice. Comme c’est écrit sur l’emballage elle se lave les mains de tout abus. La situation est sensiblement identique pour le Red Bull en ce qui concerne la teneur en caféine. Ces boissons énergisantes devraient être interdites à la vente aux mineurs comme le sont les cigarettes et les alcools … La FDA et l’EFSA n’ont pas encore statué sur ces boissons, le feront-elles un jour ?
Note : Le Monster et le Red Bull sont en vente libre en Espagne. Le chiffre d’affaire annuel et mondial des boissons énergisantes est de près de 40 milliards de dollars
Source partielle : The Daily Beast
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/02/21/les-effets-secondaires-du-monster-boisson-energisante/
Guerre au cash : devenez un hors-la-loi
RépondreSupprimerBill Bonner
La chronique agora
jeu., 18 fév. 2016 07:32 UTC
-- Commentaire : Dans l'article ci-dessous, l'auteur fait allusion à un « État profond » (Deep State). Voici une des définitions que l'on pourrait en donner :
En 2008, Peter Dale Scott avait défini l'« État profond » comme une « "puissante coalition" parallèle, principalement composée d'agences clandestines - telles que la CIA - qui « répondent (...) au[x volontés des milieux opulents et influents,] mais qui ont peu, voire aucun enracinement populaire ». (49) Depuis, il s'est distancé de cette définition, qui lui semblait trop restrictive. Néanmoins, sachant qu'elle est axée sur le milieu des services secrets, et qu'elle souligne l'illégitimité populaire de cette « "puissante coalition" parallèle », je retiendrai cette définition de l'« État profond » dans mon analyse des cercles de pouvoir abyssaux qui subvertissent, surveillent, et influencent décisivement notre gouvernement.
Plus précisément : :
Plus exactement, il s'agit d'un État profond supranational, extralégal et clandestin, qui semble disposer d'une autonomie opérationnelle et décisionnelle vis-à-vis du pouvoir politique élu, voire d'une influence décisive sur nos propres dirigeants. Et ce système a un caractère permanent, pour ne pas dire structurel [...]
L'offensive contre l'argent liquide est mondiale même si encore discrète ; l'objectif poursuivi revêt une importance capitale pour tout ceux qui rêvent d'un contrôle absolu, totalitaire, sur l'ensemble des populations. Observons à quel point la situation s'est dégradé en France en l'espace d'un an : répression, coercition, injustice, coup d'état de l'état pourrait-on dire. Imaginons ce même état, doté du pouvoir qui est dorénavant le sien, devenir quasi-omnipotent, aidé en cela par un système qui a banni l'argent liquide... Il devient très facile, par simple manipulation informatique d'« effacer » pour ainsi dire la vie des gens. Couper les moyens de subsistances, isoler socialement, intimider et menacer : avoir droit de vie et de mort sur tout le monde, à tout moment, absolument. --
L'économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier du Deep State — l'État profond. Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n'ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C'est plutôt un "gouvernement de l'ombre", constitué de l'élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies — c'est-à-dire le Deep State — qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c'est le Deep State qui règne. Et à quoi est-il occupé en ce moment ? Larry Summers le sait.
(suite en dessous:)
"Il est temps de tuer le billet de 100 $", écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises).
RépondreSupprimerContrôler, taxer, confisquer
Le Deep State veut que vous utilisiez de l'argent qu'il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans... La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l'abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que le cash "n'existera probablement plus" d'ici 10 ans. Et voilà M. Summers dans le Washington Post :
"Les activités illicites sont facilitées lorsqu'un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée".
Il propose "un accord mondial pour cesser d'émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années". Qu'est-ce qui fait croire à M. Summers qu'interdire ces billets serait une bonne chose ? Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government.
Des idées idiotes
"Les billets à dénomination élevée", dit la publication, "ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l'économie légitime, mais un rôle crucial pour l'économie souterraine". M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation. Lorsqu'il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l'organisation, la banque avait "conspiré" avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales — représentant au moins 250 milliards de dollars. A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n'aimons pas que d'autres nous disent quoi faire. Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes.
"Il faut toujours faire le contraire de ce qu'on vous dit de faire", nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d'une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua :
(suite en dessous:)
"Il y avait eu un 'incident'. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C'était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village. Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d'aller se cacher dans les bois environnants, ce qu'ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre".
RépondreSupprimerMonnaie électronique
Aujourd'hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village. Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement. Avez-vous déjà vu un de ces "billets électroniques", cher lecteur ? Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l'air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire.
La Banque centrale européenne et la Banque du Japon — tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse — ont déjà imposé une "taxe" sous forme de taux d'intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales. Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C'est déjà arrivé en Suisse... Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année. ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABS fait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle.
Si on met un million d'euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants. A un taux négatif de 3%, disons... vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie. Les gouvernements abolissent le cash. Vous n'avez pas d'autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent.
Le cash hors la loi
Mais attendez... Les banques ne stockent pas du tout "votre" argent. Un dépôt bancaire, c'est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n'y a pas de billets dans un coffre-fort... juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part. Si la banque décide de ne pas vous rendre "votre" argent, pas de chance.
C'est comme si quelqu'un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l'argent chaque mois pour le "stockage" de la tarte. Et puis le jour où vous la voulez... il n'est pas en mesure de vous la donner. "Je n'ai plus de farine. Il faudra revenir demain", dit-il. Ou bien : "je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m'est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit".
(suite en dessous:)
Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon... s'il faut payer quelqu'un pour la manger à votre place ? Imaginez avoir une automobile... et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement... et devoir payer des gens pour qu'ils veuillent bien y vivre. Quand on doit payer quelqu'un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment. Et quand votre banque — ou le Deep State — voudra confisquer votre argent, qui l'en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s'en emparer physiquement. Lorsqu'il est "à la banque" — n'existant sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques — tout ce qu'ils ont à faire, c'est appuyer sur un bouton. C'est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur... et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot. Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ? Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ? Lorsque le cash sera hors la loi... seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l'intention d'en faire partie.
RépondreSupprimer-- Commentaire : Concernant l'État profond :
- État profond, nouvel ordre mondial, pensée unique
- L'État profond américain
- L'État profond « français »
- Loi sur le renseignement : « un coup d'État à froid » opéré par « l'État profond »
- L'État profond états-unien : interview de Paul Craig Roberts
- Entretien avec Laurent Guyénot - John F. Kennedy et l'État profond
- Le gouvernement parallèle secret ou l'État profond derrière la démocratie étasunienne
- Peter Dale Scott : « L'État profond américain »
Concernant la guerre au cash :
- Guerre au cash : quand l'Etat profond s'intéresse à notre argent
- Guerre au cash : la voie vers l'État tutélaire
- Guerre au cash : la nouvelle prohibition
- Guerre au cash : la Banque nationale du Canada propose la disparition de l'argent physique
- Guerre au cash : un gouvernement qui considère que notre argent est à sa disposition
- Guerre au cash : la Chine compte émettre une monnaie numérique le plus tôt possible --
http://fr.sott.net/article/27728-Guerre-au-cash-devenez-un-hors-la-loi
Un haut cadre du ministère de la Santé démissionne avec fracas
RépondreSupprimerDaniel Rosenweg
Le Parisien
sam., 20 fév. 2016 11:54 UTC
Un haut cadre de la santé publique a décidé de démissionner. Il dénonce des dysfonctionnements au sein du ministère de la Santé.
« Permettez-moi, Monsieur le directeur général, l'ultime honneur de ne pas vous saluer » ! Ce propos peu commun conclut une lettre de démission pour le moins explosive, datée de vendredi et signée « Thomas Dietrich, ex-responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé, de mars 2015 à février 2016 ».
Adressée au Directeur général de la Santé, Benoît Vallet, son supérieur hiérarchique, cette courte missive s'accompagne surtout d'une « contribution » destinée à l'Inspection générale des affaires sociales, dans laquelle ce diplômé de Sciences Po et romancier* n'y va pas de main morte. Ce document de 28 pages que nous avons pu consulter est un véritable brûlot contre le ministère de la Santé. Ce dernier ne porterait en fait que très peu d'intérêt à ce que pense le public sur des grands sujets de santé comme la vaccination, la fin de vie ou encore l'e-santé. Selon Thomas Dietrich, « la démocratie dans le domaine de la santé n'est qu'une vaste mascarade montée par les politiques».
Des pressions sur des sujets sensibles
Il sait de quoi il parle puisque durant un an, il a dirigé le secrétariat général de la Conférence nationale de santé. Créé par une loi de 2004, cet organisme (à ne pas confondre avec la Grande conférence de santé qui s'est tenue jeudi dernier), est constitué de 120 membres, représentants l'ensemble du paysage de la santé : usagers, professionnels du soin, élus, chercheurs, assureurs, laboratoires... Sa mission est simple : rendre des avis indépendants pour éclairer, notamment les parlementaires et le ministère.
Cette instance est assujettie à la Direction générale de la Santé, elle-même dépendant de la ministre, Marisol Touraine. Or, selon Dietrich, le ministère ne supporterait pas certaines prises de positions. Son avis sur la « Loi fin de vie », qui n'allait pas assez loin, fut le début de l'entrée en disgrâce de la CNA. Le coup de grâce vint lorsque sa présidente, Bernadette Devictor, afficha sa volonté de piloter un débat national sur la vaccination.
Des pressions commencèrent alors à s'exercer. Lors d'une réunion avec Benoit Vallet, rapporte Thomas Dietrich, « il fut exigé que je fasse relire les avis ou contributions de la CNA par le cabinet de la ministre ». Une première. Plus tard, le fonctionnaire fut convoqué par sa hiérarchie qui s'opposait à la diffusion d'une lettre d'information de la CNS. « La volonté affichée d'organiser un grand débat sur la vaccination avait effrayé », écrit le démissionnaire.
Finalement, la ministre demandera un rapport sur la vaccination à une député socialiste, Sandrine Hurel, et lancé un débat national dont l'organisation a été confiée au Pr Alain Fisher, « membre éminent du comité de campagne de Martine Aubry, lors des primaires de 2011 », rappelle encore l'auteur.
Une importante baisse de budget
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Pendant ce temps, la source financière de la CNA s'est tarie. La part servant à indemniser ses membres bénévoles est tombée de 80000€ en 2012 à 59600€ en 2015. La part servant à organiser les débats publics est tombée de 141000€ à 96000€. De même, les promesses du Directeur général de la Santé de renforcer les rares effectifs n'ont finalement pas été tenues.
RépondreSupprimerUne évolution qui n'a rien d'économique, si l'on en croit Thomas Dietrich, car le ministère a pu trouver 400 000€ pour financer une nouvelle structure, « l'institut pour la démocratie en Santé », dont la secrétaire générale était jusque-là conseillère de Marisol Touraine. « Il lui fallait s'assurer que la démocratie en santé serait à sa botte ».
Interrogé samedi, Thomas Dietrich « assume » sa lettre. « Je démissionne parce que je n'ai rien à perdre, je suis libre. Je sais que je risque des sanctions en tant que fonctionnaire, mais je ne pouvais pas continuer comme ça ».
*Thomas Dietrich vient de publier chez Albin-Michel « Les enfants de Toumaï ».
http://fr.sott.net/article/27730-Un-haut-cadre-du-ministere-de-la-Sante-demissionne-avec-fracas
Yanis Varoufakis: L’Europe a besoin d’un nouveau mouvement pour la démocratie.
RépondreSupprimerPar Nick Buxton et Yanis Varoufakis
Janvier 2016 – Red Pepper.
Yanis Varoufakis, interviewé par Nick Buxton, raconte qu’il veut sauver l’Europe avant qu’il ne soit trop tard, en lançant un mouvement pan européen pour une véritable démocratie européenne. Il nous raconte aussi sa difficile expérience personnelle face au monstre qu’est l’Union Européenne. Une interview pleine de leçons.
Nick Buxton : – Quelles sont les principales menaces à la démocratie de nos jours ?
Yanis Varoufakis : – La menace contre la démocratie vient toujours du dédain que les élites ont envers elle. Par nature, la démocratie est fragile et l’antipathie que les élites éprouvent pour elle est toujours très marquée, si bien qu’elles cherchent toujours à s’en débarrasser.
Cette histoire remonte aux Grecs anciens à Athènes, où le défi pour installer une démocratie fut immense. L’idée que les pauvres libres, qui formaient la majorité de la population puissent contrôler le gouvernement a toujours été contestée. Platon a écrit La République comme un traité contre la démocratie, plaidant plutôt pour un gouvernement d’experts.
Dans le cas de la démocratie américaine, il en va de même. Si vous lisez les Federalist Papers et Alexander Hamilton, vous verrez qu’ils ont été écrits dans une tentative pour contenir la démocratie et non pour la booster. L’idée derrière une démocratie représentative est d’avoir des marchands comme représentants démocratiques, car la plèbe était considérée comme n’étant pas à la hauteur d’une tâche aussi importante que de décider des questions d’État.
Les exemples sont innombrables. Regardez seulement ce qui est arrivé au gouvernement de Mossadegh en Iran dans les années 1950 ou à celui d’Allende au Chili. Chaque fois que le résultat des urnes ne convient pas aux élites en place, le processus démocratique est soit renversé soit menacé de l’être.
Donc si vous vous demandez qui sont et ont toujours été les ennemis de la démocratie, la réponse est : l’élite économique.
– Il semble que, cette année, la démocratie soit sous attaque de puissances et plus acculées que jamais. Est-ce votre impression ?
– Cette année fut spéciale car nous avons eu l’expérience grecque, où une majorité de Grecs ont voté pour un parti anti-système, Syriza, qui, en parlant franchement aux puissances en place, a défié l’ordre établi en Europe.
Quand la démocratie produit ce que le système aime entendre, alors la démocratie n’est pas une menace, mais quand elle produit des forces anti-système, alors elle devient une menace. Nous avons été élus pour défier la Troïka de créditeurs et ce fut à ce moment que cette Troïka décida clairement que l’on ne pouvait permettre à la démocratie de changer quoi que ce soit.
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– Que vous a appris votre expérience de ministre des Finances sur la nature de la démocratie et du pouvoir ? Est-ce que cela vous a surpris ?
RépondreSupprimer– Je suis arrivé les yeux grands ouverts, sans illusions. J’ai toujours su que les institutions européennes de Bruxelles, la BCE et les autres ont été installées comme des zones hors d’atteinte démocratique par décision des élites. Il n’y a pas eu de déficit démocratique qui aurait balayé l’Europe soudainement. Depuis les années 1950, l’Union européenne a été en réalité montée comme un cartel d’industries lourdes, ayant, plus tard, coopté les agriculteurs, surtout les agriculteurs français. Et son administration est celle d’un cartel. Il n’y a jamais eu d’intention d’en faire une république ou une démocratie où nous, le peuple européen, aurions les rênes en mains.
Pour en revenir à votre question, quelques points m’ont frappé. Le premier est l’audace avec laquelle on m’a fait comprendre que la démocratie était considérée hors sujet. Au cours de la première réunion de l’eurozone à laquelle j’ai assisté, lorsque j’ai essayé de leur faire comprendre que je représentais un gouvernement tout récemment élu dont le mandat devait être respecté, qu’il devait être écouté dans le débat sur les mesures économiques appliquées à la Grèce, point que je ne m’attendais pas à être contesté; je fus étonné d’entendre le ministre des Finances allemand me dire, mot pour mot, que des élections ne pouvaient se permettre de changer une politique économique déjà établie. En d’autres termes, que la démocratie est valable tant qu’elle ne menace pas de changer le statu quo. Même si je savais déjà de quoi il retournait, je ne m’attendais pas à ce qu’on me le rappelle si ouvertement.
Le second point auquel, je dois le reconnaitre, j’étais moins préparé, pour citer les mots d’Hannah Arendt sur la banalité du mal, fut la banalité de la bureaucratie. Je m’attendais à ce que la bureaucratie de Bruxelles soit pleine de dédain pour la démocratie, mais je m’attendais aussi à ce qu’elle soit suave et techniquement compétente. J’ai été surpris de la trouver si ordinaire, et, d’un point de vue technique, de faible niveau.
– Alors, comment fonctionne le pouvoir dans l’Union européenne ?
– Le premier point à noter sur l’UE est que tous les actes de Bruxelles sont basés sur un processus de dépolitisation de la politique, de s’attaquer à tout ce qui est profondément et irrévocablement politique en l’amenant dans la réalité d’une technocratie qui ne connait que le règlement, une approche totalement algorithmique. En préjugeant du fait que les économies européennes ne sont que de simples problèmes nécessitant de simples solutions techniques, prises par des technocrates qui suivent des règles préétablies, tout comme un algorithme.
Alors, quand vous essayez de politiser ce processus, vous finissez avec une sorte de politique particulièrement toxique. Je vais vous donner un exemple. Dans l’Eurogroupe, nous discutions de politique économique concernant la Grèce. Le programme dont j’ai hérité avait prévu un excédent budgétaire de 4,5% du PIB, ce que je considérais comme beaucoup trop haut. Mais je remettais cela en question avec des arguments techniques de théorie macroéconomique.
(suite en dessous:)
On m’a donc immédiatement demandé quel excédent budgétaire je voulais. J’ai donné une réponse honnête en disant qu’il fallait calculer cela à partir de trois facteurs : l’investissement en rapport à l’épargne, l’échelonnement du remboursement des dettes, et le déficit ou excédent budgétaire. J’ai essayé d’expliquer que si nous voulions que le programme grec fonctionne après cinq années d’échecs catastrophiques qui ont entrainé la perte du tiers du revenu national, nous devions d’abord étudier ces variables ensemble.
RépondreSupprimerMais on m’a rétorqué que le règlement stipule que l’on ne doit étudier qu’une variable. Et alors, ais-je répondu, si le règlement n’est pas adapté, changeons-le. La réponse fut : le règlement c’est le règlement, ce à quoi j’ai rétorqué : «D’accord c’est le règlement, mais pourquoi doit-il y avoir un règlement ? » Leur réponse fut une vraie tautologie : «Parce que c’est le règlement.» Voici ce qui arrive quand on s’éloigne d’une approche politique pour s’engager dans une approche enfermée dans un règlement. On finit dans un processus totalement dépolitisé, qui entraine des politiques toxiques et des économies faibles.
Un autre exemple a été lorsque nous discutions du programme grec et nous débâtions des mots pour écrire le communiqué final de la réunion de l’Eurozone. J’ai dit, d’accord, mentionnons la stabilité financière, la durabilité fiscale, toutes ces choses que la Troïka et les autres voulaient mentionner, mais parlons aussi de crise humanitaire et du fait que nous discutons de sujet tel qu’une large famine. On m’a répondu que ce serait trop politique, que nous ne pouvions pas avoir de tels mots politiques dans le communiqué. Cela veut dire que des données sur la stabilité financière et l’excédent budgétaire sont acceptables, mais que celles sur la faim et le nombre de foyers sans électricité et chauffage pendant l’hiver sont trop politiques.
– Mais cette tentative de dépolitisation n’est elle pas en réalité profondément politique car le néolibéralisme est un processus politique ?
– Ils ne pensent pas de cette manière. Ils se sont auto-convaincus que certaines règles sont comme des variables et équations naturelles et que tout le reste n’est pas pertinent. C’est comme cela qu’ils pensent.
– Était-ce donc destiné à l’échec ou y a-t-il eu un processus particulier qui a sapé la démocratie en Europe, comme le traité de Maastricht ?
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– Je vais partager avec vous un des sujets de mon livre, qui va sortir en avril et qui est intitulé Est-ce que les faibles souffrent parce qu’ils l’ont mérité ? La crise européenne, l’avenir économique de l’Amérique. Le titre provient d’un auteur grec ancien, Thucydide, et le débat qu’il raconte entre les généraux athéniens et les vaincus, les Méliens, que les généraux viennent d’écraser.
RépondreSupprimerLe point que je veux aborder est celui-ci. A la différence de l’Amérique, les États allemand ou britannique sont l’aboutissement de siècles d’évolution pendant lesquelles l’État est devenu un instrument fonctionnel pour résoudre les différentes sortes de conflits sociaux, ce qui n’est pas vrai pour l’Union européenne. Prenons par exemple l’État britannique : la Grande Révolution de 1688 permit de contraindre le pouvoir monarchique à la suite de disputes entre les barons et le roi. Les réformes qui ont suivi furent le résultat de conflits entre les aristocrates et les marchands, puis enfin entre les marchands et la classe ouvrière. C’est ainsi qu’un État normal évolue et que les démocraties libérales sont apparues.
L’Union européenne n’a pas évolué du tout comme cela. Sa formation, comme je l’ai déjà dit, s’est faite en 1950 en tant que Communauté européenne du charbon et de l’acier, ce qui en fait un cartel, comme l’OPEP. Et Bruxelles fut mise en place comme administrateur de ce cartel. C’était donc, bien sûr, totalement différent d’un État. Son objectif n’était pas de réguler les conflits sociaux. Le seul objectif d’un cartel est de stabiliser les prix et de réguler la compétition entre ses membres.
Le défi pour Bruxelles fut d’abord de stabiliser les prix du charbon et de l’acier, puis toutes les autres marchandises dans un cartel qui réunissait différentes politiques monétaires et donc six taux de change. Sans un taux de change stable entre les monnaies de cette union, il aurait été impossible de stabiliser les prix entre les six membres de l’Europe initiale. Tant que le système de Bretton Woods fonctionnait (liant le taux de change au dollar, au taux de 35$ par once d’or), garder les monnaies européennes alignées les unes aux autres se faisait automatiquement. Mais quand ce système fut démantelé en 1971 par le ministre des Finances américains John Connally et d’autres, les taux de change entre les différents pays européens devinrent fluctuants. Le mark allemand commença à monter, la lire italienne à descendre et le franc français à lutter pour ne pas suivre la lire. Cela créa des forces énormes qui auraient pu déchirer l’Union européenne. Bruxelles n’arrivait plus à stabiliser le cartel. C’est alors qu’apparut le besoin d’une monnaie commune.
Depuis le début des années 1970, on a assisté à plusieurs tentatives européennes pour garder des taux fixes, que les Américains avaient gérés jusque là, avec un système européen. Le premier fut le Serpent monétaire européen en 1972, puis le mécanisme européen des taux de change dans les années 1990, puis, finalement, l’euro fut introduit dans le traité de Maastricht, en 1992-1993, et a lié monétairement différents pays européens avec une seule monnaie.
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Mais à partir du moment où cela c’est passé (sans avoir aucun moyen de gérer cette zone monétaire), alors le processus de dépolitisation (qui était déjà inhérent à l’UE) est soudain devenu extrêmement puissant et a commencé à détruire la souveraineté politique.
RépondreSupprimerUne des rares personnes à avoir bien compris cela n’était pas de gauche mais de droite. C’était Margaret Thatcher, qui mena l’opposition à la monnaie unique en énumérant clairement les dangers de celle-ci. Je suis opposé à Thatcher sur tout le reste mais sur ce point elle avait raison. Elle disait que ceux qui contrôlent la monnaie, la politique monétaire, contrôle l’économie sociale. L’argent est politique et ne peut être que politique. Toute tentative de la dépolitiser et de la laisser à un groupe de bureaucrates non élus et n’ayant pas de comptes à rendre constitue, de fait, une abdication de la démocratie.
– Pourquoi Thatcher était-elle une des rares voies d’opposition alors que cela protégeait les intérêts néolibéraux dont elle était une fervente avocate ?
– Thatcher était une conservative, une Tory. Même si elle était une pionnière du néolibéralisme, elle croyait aussi en la souveraineté parlementaire et son contrôle sur le processus politique. Pour elle, le néolibéralisme était un processus politique auquel elle croyait, mais il n’en était pas moins important pour elle que le Parlement britannique contrôle les politiques néolibérales. Il n’y avait pas de parlement dans l’Eurozone, l’euro n’a pas de parlement. Le Parlement européen n’est qu’une vaste plaisanterie, il ne fonctionne pas comme un vrai parlement. Il est, au mieux, un simulacre, pas un vrai parlement; donc pour un Tory anglais selon qui la légitimité d’une démocratie découle de la légitimité d’un pouvoir souverain, du parlement, l’euro apparait comme une zone monétaire destinée à se ratatiner et mourir.
Étonnamment, un de mes plus grands soutiens pendant que j’étais ministre des Finances était un ancien ministre de Thatcher et ancien chancelier de l’Échiquier travailliste, Norman Lamont. Nous sommes même devenus amis. Ce qui nous réunissait était notre attachement commun à la démocratie. Nous avions des points de vue différents sur les stratégies politiques à appliquer, mais il était scandalisé par la façon dont des fonctionnaires non élus ont mené la politique monétaire et fiscale grecque et ont dévasté son économie.
– Alors, puisque la Grande-Bretagne est restée hors de l’euro, est-elle affectée par la politique de l’Eurozone ?
– Eh bien, comme nous le savons, la Grande-Bretagne est dans sa première phase d’une campagne pour un référendum sur son maintien dans l’UE. C’est un enjeu très émotionnel. Je crois fermement que c’était très bon pour les Anglais de rester hors de l’euro. Mais, cela dit, leur économie est complètement déterminée par la prison de l’Eurozone, donc l’idée qu’ils puissent s’en échapper par un vote contre l’UE me semble trop optimiste. Ils ne peuvent pas partir.
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Maintenant, les conservateurs britanniques qui sont pour quitter l’UE disent qu’ils n’en ont pas besoin. Ils peuvent avoir le marché unique sans la camisole de Bruxelles. Mais c’est une argumentation très douteuse car un marché unique ne peut se concevoir sans une protection commune des travailleurs, des façons communes d’empêcher l’exploitation des employés, ou des normes communes pour l’environnement ou l’industrie. Donc l’idée d’adhérer à un marché unique sans union politique se heurte à la réalité politique qui veut que la seule manière d’avoir un commerce libre de nos jours est d’avoir une législation commune sur les droits, les standards industriels et les règles de compétition. Or comment pouvez-vous avoir ce genre de législation si elle n’est pas contrôlée par une sorte d’institution ou de processus démocratique s’appliquant à chaque juridiction ? Si vous rejetez la possibilité d’une Union européenne démocratique, vous rejetez la possibilité d’un parlement anglais démocratique et vous finissez avec d’horribles accords commerciaux comme le TTIP.
RépondreSupprimer– Ou donc est le pouvoir en Europe ?
– C’est une question intéressante. En surface, les seules personnes puissantes en Europe sont Mario Draghi, le chef de la Banque centrale européenne, et Angela Merkel, la chancelière allemande. Mais en fait, ils ne sont eux-mêmes pas si puissants que cela. J’ai vu Mario Draghi paraitre très frustré au cours de réunions de l’Eurogroupe, à ce qu’il y était dit, à sa propre incapacité, à avoir à faire des choses qu’il pensait terribles pour l’Europe. De même, Angela Merkel se sent visiblement contrainte par les demandes de son propre Parlement, de son propre parti, et face au besoin de garder une sorte de modus vivendi avec les Français sur les sujets avec lesquels elle n’est pas d’accord.
Donc la réponse à votre question est que nous avons réussi à créer une sorte de monstre en Europe, où l’Eurozone est particulièrement puissante en tant qu’entité, mais que personne ne contrôle. Les institutions et règles mises en place de façon à maintenir un équilibre politique qui englobe tout le projet de zone monétaire commune retire le pouvoir à toute personne ayant à voir avec une légitimité démocratique.
– Ce processus n’a-t-il pas concédé d’immenses pouvoirs aux marchés-financiers ?
– Les marchés financiers n’ont pas plus de pouvoir en Europe qu’aux États-unis ou ailleurs.
Revenons à 2008. Cette année, à la suite d’années d’excès du secteur financier et de création criminelle de crédit de leur part, les institutions financières explosèrent ; alors les capitaines de la finance se tournèrent vers le gouvernement et dirent : sauvez-nous. Et c’est ce que nous avons fait en transférant d’immenses sommes d’argent du contribuable vers les banques. Cela c’est passé aux États-Unis comme en Europe, il n’y a pas eu de différences dans ce cas. Le problème est que l’architecture de l’UE et de l’euro en particulier était si mauvaise que ce transfert massif de valeur venant du contribuable, et spécialement des couches les plus vulnérables de la société, ne fut pas suffisant pour stabiliser le système financier.
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Prenons un exemple en comparant le Nevada et l’Irlande. Leur climat peut être très différent mais ils sont similaires en termes de population et d’économie. Les deux économies sont basées sur l’immobilier et le secteur financier en attirant des entreprises bénéficiant de faibles impôts. A la suite de 2008, les deux économies ont plongé dans la récession, affectant en premier lieu l’immobilier et la construction. Les entrepreneurs ont fait faillite alors que le prix des maisons s’écroulait avec le marché des subprimes et le resserrement du crédit en résultant.
RépondreSupprimerLa différence tient dans la manière dont elles y ont répondu. Imaginez que la zone dollar soit construite de la même manière que l’Eurozone. Alors, l’État du Nevada devra trouver l’argent pour renflouer les banques tout en payant le chômage aux ouvriers du bâtiment qui ne trouvent plus de boulot, tout cela sans l’aide de la Fed. En d’autres termes, le Nevada devra aller mendier un emprunt auprès du secteur financier. Étant donné que les investisseurs savent que le Nevada n’a pas de banque centrale pour le soutenir, les investisseurs décideront alors soit de ne pas prêter, soit de le faire à des taux d’intérêts exorbitants. Le Nevada fait donc faillite, ainsi que ses banques, et le peuple perd alors tous ses services sociaux, de santé et d’éducation. Imaginez alors que le Nevada soit alors parti mendier de l’aide auprès de la Fed. Et imaginez que la Fed lui réponde : «Nous allons vous renflouer et vous prêter de l’argent à la condition que vous réduisiez les salaires, les retraites et les indemnités de chômage de 20%.» Cela permettra au Nevada de respecter ses obligations à court terme, mais l’austérité et la réduction des revenus et des retraites vont réduire les revenus de l’État du Nevada et augmenter sa dette à un tel niveau qu’il ne pourra pas tenir. Et si cela se passe au Nevada, cela se passera aussi au Missouri, en Arizona, en un effet domino qui traverserait les États-Unis.
Ce que je veux dire est qu’il n’existe pas de différences, en termes d’importance du secteur financier et de sa tyrannie envers la démocratie, entre les USA et l’Europe, mais la différence est qu’aux USA les institutions sont solides et plus à même de gérer des crises comme celles-là et de les empêcher de se transformer en crise humanitaire. Les Américains ont tiré les leçons des années 1930. Le New Deal a mis en place des institutions servant d’amortisseurs, alors qu’en Europe nous sommes de retour en 1929. Nous laissons faire cette austérité compétitive qui, conjuguée aux emprunts de renflouement, détruisent les pays les uns après les autres jusqu’à ce que l’UE se retourne contre elle-même.
– Donc est-il temps de prêcher une sortie de l’euro ? Est-ce que retourner aux monnaies nationales ne laisserait pas au moins plus de place à une responsabilité démocratique ?
C’est, bien sur, un sujet que l’on discute toujours avec mes camarades en Grèce. J’ai grandi dans une Grèce capitaliste et son économie isolée et périphérique, sa propre monnaie, la drachme, une économie marquée de quotas et taxes d’importation pour canaliser le flux d’entrée des marchandises et des capitaux. Je peux vous assurer que c’était une économie assez faible, pas du tout un paradis socialiste. Donc l’idée d’un retour à l’État-nation pour créer une meilleure société sonne particulièrement stupide et improbable à mes oreilles.
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Maintenant, j’aurais préféré que l’euro n’ait pas été créé et que nous ayons gardé nos monnaies nationales. C’est vrai que l’euro est un désastre. On a créé une union monétaire vouée à l’échec et qui garantit des difficultés sans nom pour les peuples européens. Ceci dit, dire que nous n’aurions pas du créer l’euro est totalement différent que de dire que nous devrions en sortir. A cause de ce que nous appelons en mathématique l’hystérèse. C’est-à-dire que sortir de l’euro ne nous ramènera pas d’où nous venons, ni à l’endroit où nous aurions dû être sans l’euro.
RépondreSupprimerCertaines personnes prennent l’exemple de l’Argentine, mais la Grèce n’était pas dans la situation de l’Argentine en 2002. Nous n’avons pas de monnaie à dévaluer vis-à-vis de l’euro, nous avons l’euro. Sortir de l’euro voudrait dire créer une nouvelle monnaie, ce qui prendrait environ un an, puis la dévaluer. Cela équivaudrait à une Argentine annonçant une dévaluation 12 mois à l’avance. Cela serait catastrophique, car si vous donnez autant de temps aux investisseurs, et même aux citoyens ordinaires, ils liquideront tout, et sortiront l’argent du pays avant la dévaluation, ne laissant plus rien dans le pays.
Même si nous pouvions retourner chacun à nos monnaies nationales, des pays comme l’Allemagne, dont la monnaie a été supprimée pour l’euro, verraient leur taux de change monter en flèche. Cela voudrait dire que l’Allemagne qui a un faible taux de chômage actuellement, mais un fort pourcentage de travailleurs pauvres, verrait ces travailleurs pauvres devenir des chômeurs pauvres. Il en serait de même partout en Europe centrale et septentrionale, en Hollande, en Autriche, en Finlande, dans ces pays que l’on nomme à surplus. Alors qu’en Italie, au Portugal, en Espagne et aussi en France, on assisterait simultanément à une forte chute de l’activité économique (à cause de la crise dans des pays comme l’Allemagne) et une très forte inflation (car les nouvelles monnaies de ces pays seraient dévaluées, faisant monter les prix des produits importés tels que le pétrole, l’énergie et d’autres produits de base).
Donc, si nous retournons dans le cocon de l’État-nation, nous allons avoir une ligne de démarcation quelque part le long du Rhône et des Alpes. Tout ce qui se trouverait à l’est de cette ligne expérimenterait des économies déprimées, alors que le reste serait un territoire d’hyperinflation avec un fort taux de chômage et des prix élevés.
Cette sorte d’Europe pourrait mener à une guerre majeure, ou, au moins, à tant de problèmes que les nations se retourneraient les une contre les autres. De toute façon l’Europe, encore une fois, ferait couler l’économie mondiale. La Chine en serait dévastée et l’amélioration en demi-teinte des États-Unis disparaitrait. Nous condamnerions le monde entier à au moins une génération perdue. D’un tel scénario, la gauche ne profiterait pas, comme je le fais remarquer à mes amis. Ce serait une fois de plus les ultras nationalistes, les racistes, les bigots et les nazis qui en bénéficieraient.
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– Alors, l’Europe peut-elle être démocratisée ?
RépondreSupprimer– Oui, je pense que c’est possible. Le sera-t-elle ? J’ai bien peur que non. Alors que va-t-il en sortir ? Si vous me demandez des prédictions, elles seront sombres et pessimistes. Je pense que le processus de démocratisation n’a qu’une faible chance de succès. Alors nous faisons face à la désintégration et un futur bien sombre. Mais la différence lorsque vous parlez de la société ou du climat est que le climat se fout complètement de vos prédictions, nous laissant le loisir de rester assis à regarder le ciel et dire : «Je pense qu’il va pleuvoir demain», parce qu’un tel discours n’affectera pas la probabilité qu’il pleuve.
Mais sur les sujets sociétaux et politiques, nous avons le devoir moral et politique d’être optimiste et de dire : «Bon, de toutes les options disponibles, laquelle est la moins catastrophique ?» Pour moi, c’est la tentative de démocratiser l’Europe. Est-ce que je pense que cela puisse réussir ? Je n’en sais rien, mais cela me donne au moins la motivation pour sortir de mon lit le matin et faire ce que j’ai à faire.
– Démocratiser l’Europe, est-ce pour revenir aux principes fondamentaux ou inventer un nouveau concept de souveraineté ?
– Les deux à la fois. Rien n’est nouveau sous le soleil. Le concept de souveraineté ne change pas, mais la façon dont il doit être appliqué dans une région multiethnique et multi-juridictionnelle comme l’Europe doit être repensée. On assiste à un débat intéressant en Grande-Bretagne, alors que le reste de l’Europe n’a pas l’air intéressé. Il a toujours été frustrant de convaincre les Français et les Allemands qu’il existe une profonde différence entre l’Europe des nations et l’Union européenne. Les Anglais le comprennent mieux, surtout et ironiquement les conservateurs. Ils soutiennent Edmund Burke, un anti-constructiviste qui pense qu’il devrait y avoir une corrélation directe entre une nation, son parlement et sa monnaie. Une nation, un parlement, une monnaie.
Quand je demande à mes amis travaillistes «mais qu’en est il de l’Écosse ? Les Écossais ne forment-ils pas une nation par nature ? Et donc, ne devraient-ils pas avoir leur États et leur monnaie ?», la réponse que l’on me donne est du genre : «Bien sûr qu’il existe une nation anglaise, galloise et anglaise et non pas une Grande-Bretagne, mais il y a une identité commune, forgée par les guerres de conquête, la participation à l’empire et autres.» Si c’est vrai, comme cela doit l’être, alors il est possible de dire que différentes nationalités peuvent être reliées par une identité commune en évolution. C’est ainsi que j’aimerais le voir. Nous n’aurons jamais de nation européenne, mais nous pouvons avoir une identité européenne correspondant à un peuple européen souverain. Nous préservons ainsi l’ancien concept de souveraineté, tout en le liant à une identité commune en évolution qui est, elle, avec la souveraineté et un parlement qui contrôle le pouvoir exécutif au niveau européen.
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Pour le moment, nous avons ECOFIN, l’Eurogroupe et le Conseil européen qui prennent des décisions importantes au nom du peuple européen, mais ces corps ne sont responsables devant aucun parlement. Ce n’est pas suffisant de dire que les membres de ces institutions sont responsables face à leur parlements nationaux respectifs car les membres de ces institutions, quand ils font face a leurs parlement nationaux, disent : «Ne m’en veuillez pas, je suis en désaccord avec tout ce qui se fait à Bruxelles, mais je n’ai pas le pouvoir d’affecter leurs décisions, donc je ne suis pas responsable des décisions de l’Euro groupe, du Conseil ou de l’ECOFIN.» À moins que ces corps institutionnels ne puissent être censurés ou dissolus par un parlement commun, vous n’avez pas de démocratie souveraine. C’est donc l’objectif que nous devrions nous donner en Europe.
RépondreSupprimer– Certains prétendent que cela va ralentir les prises de décision et rendre les choses inefficaces.
– Je ne suis pas d’accord. Cela va, au contraire, les accélérer. Pour le moment, parce que nous n’avons pas ce système de responsabilité, aucune décision n’est prise à moins d’être dans l’obligation de la prendre. Ils ne font que retarder, retarder, voir nier un problème pendant des années et puis, d’un coup, sortent un résultat au tout dernier moment. C’est le plus inefficace des systèmes.
– Vous êtes justement en train de lancer un mouvement Démocratie en Europe, parlez-nous en.
– Le bon coté du fait que notre gouvernement a été écrasé l’été dernier est que des millions d’Européens ont été alertés par la manière dont l’Europe est administrée. Les gens sont très, très, en colère, même des gens en désaccord avec nous et moi.
J’ai donc fais le tour de l’Europe, d’un pays à un autre, en essayant de faire prendre conscience des défis communs qui nous attendent et de la toxicité qui ressort du manque de démocratie. Cela a été la première étape. La seconde étape a été de commencer un brouillon de manifeste, car les manifestes sont importants, ils concentrent l’esprit et deviennent un point focal pour les gens qui sont en colère, inquiets, et veulent participer au processus de démocratisation de l’Europe.
Dans les semaines qui viennent nous allons organiser un grand événement à Berlin (le 9 février 2016), dans cette ville pour d’évidentes raisons symboliques, pour lancer le manifeste et appeler les 28 membres de l’Union européenne à rejoindre un mouvement ayant un programme simple : soit démocratiser l’Europe, soit l’abolir. Car si nous laissons les structures bureaucratiques et non démocratiques actuelles et les institutions de Bruxelles, Francfort et Luxembourg continuer à diriger en notre nom, nous allons tous finir dans la dystopie que j’ai décrite auparavant.
Après le 9 février, nous prévoyons une série d’évènements à travers l’Europe qui donnera à notre mouvement la dynamique nécessaire. Nous ne sommes pas une coalition de partis politiques. L’idée est que quiconque peut se joindre, indépendamment de son affiliation politique ou idéologique, car la démocratie peut être un thème rassembleur. Même mes amis travaillistes peuvent nous rejoindre ou les libéraux qui peuvent voir que l’UE n’est pas seulement insuffisamment démocratique, mais plutôt antidémocratique et, pour cette raison, économiquement incompétente.
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En termes pratiques, comment envisageons-nous notre action ? Le modèle politique en Europe repose sur des partis politiques spécifiques à chaque nation. Donc un parti politique croît dans un pays particulier avec un manifeste appelant aux citoyens de ce pays puis, lorsque ce parti se retrouve au pouvoir, alors seulement des efforts sont faits pour construire des alliances avec les partis identiques du reste de l’Europe, au Parlement européen, à Bruxelles et ailleurs. De mon point de vue, ce modèle politique est fini. La souveraineté des parlements a été dissoute par l’Eurozone et l’Eurogroupe. La capacité à remplir un mandat au niveau national a été éradiquée et alors tout manifeste adressé aux citoyens d’un État membre particulier est devenu un simple exercice théorique. Les mandats électoraux sont, à dessein, devenus impossibles à remplir.
RépondreSupprimerDonc, au lieu de passer du niveau national au niveau européen, nous pensons qu’il vaudrait mieux aller dans l’autre sens, que nous devrions être un mouvement paneuropéen transfrontalier, établir des échanges à ce niveau pour identifier les politiques communes afin de résoudre les problèmes communs et, une fois atteint le consensus sur une stratégie commune, il peut trouver son mode d’application au niveau national, régional et municipal. Nous inversons donc le processus, essayant de trouver un consensus au niveau européen et puis aller vers le régional. Tel sera notre mode opératoire.
Quant à l’agenda, nous avons découpé la prochaine décade en différentes portions de temps car nous avons au moins une décade pour changer l’Europe. Si nous échouons d’ici 2025 je ne pense pas qu’il restera d’UE à sauver ou même une dont on pourrait discuter. Pour ceux qui veulent savoir ce que nous voulons, voici la réponse : la transparence ! A minima, nous demandons que les réunions du Conseil de l’Europe, de l’ECOFIN et de l’Eurogroupe soient retransmises en direct, les minutes de la Banque centrale européenne publiées et que les documents relatifs aux négociations commerciales comme le TTIP soient disponibles sur internet. A court et moyen terme, nous allons demander une réévaluation des institutions européennes déjà existantes, dans le cadre des traités en vigueur (même s’ils sont horribles) dans l’objectif de stabiliser les crises en cours dues aux dettes publiques, au sous-investissement, aux banques et à la montée de la pauvreté. Enfin, sur le moyen et long terme, nous appellerons à une assemblée constituante formée par les peuples européens ayant pour mission de décider d’une constitution démocratique future qui remplacera tous les traités européens existants.
– Il semble que nous vivons une période à la fois difficile et pleine d’espoir, Nous assistons à la popularité grandissante de partis comme Podemos en Espagne, la Gauche au Portugal, Jeremy Corbyn en Grande-Bretagne et ainsi de suite mais, en même temps, nous avons eu l’exemple de Syriza écrasé sans plus de cérémonie par la Troïka. Quel espoir avez-vous pour ces rejets populaires des politiques d’austérité étant donnée l’expérience de Syriza ?
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– Je pense que la montée des partis et mouvements anti-austérité montre clairement que les peuples européens, et pas seulement en Grèce ou en Espagne, en ont jusque là de cette vieille politique, ces politiques centrées sur le consensus qui n’ont fait qu’entretenir la crise et poussé l’Europe sur la voie de la désintégration. Aucun doute à cela.
RépondreSupprimerLa question reste de savoir comment nous pouvons récupérer ce mécontentement. Dans notre cas, en Grèce, nous avons échoué. Nous connaissons une déconnexion importante entre la direction du parti et les gens qui ont voté pour lui. C’est pourquoi je pense que rester coincé au niveau de l’État-nation est dépassé. Si Podemos entre au gouvernement, ils vont le faire exactement dans les mêmes conditions contraignantes imposés par la Troïka, comme le nouveau gouvernement en formation au Portugal. À moins que ces partis progressistes ne soit dopés par un mouvement paneuropéen qui exerce des pressions progressives partout et en même temps, ils vont finir avec des électeurs frustrés, forcés d’accepter des règlements qui les empêchent de remplir leurs mandats.
C’est pourquoi j’insiste pour construire un mouvement pan européen. Parce que le seul moyen de changer l’Europe est de le faire grâce à une vague de fond traversant toute l’Europe. Sinon, les votes de protestation se manifestant localement comme en Grèce, en Espagne, en Grande-Bretagne, au Portugal, si elles ne sont pas synchronisées, vont finalement se dissiper en ne laissant rien d’autre qu’amertume et insécurité, produits d’une Europe en cours de fragmentation.
Interview realisée par Nick Buxton.
Article original paru sur Red Pepper.
Traduit par Wayan, relu par Diane pour le Saker Francophone.
http://lesakerfrancophone.fr/yanis-varoufakis-leurope-a-besoin-dun-nouveau-mouvement-pour-la-democratie
Avez vous remarqué qu'en AUCUN CAS il ne parle de référendum ! et... il parle de... démocratie !! C'est-à-dire sans le peuple !
SupprimerFrappes russes en Syrie: des terroristes demandent la protection de l'Onu
RépondreSupprimer21.02.2016
En demandant "deux à trois semaines de trêve", l'opposition syrienne "modérée" a posé comme condition préalable de ne pas attaquer ce groupe terroriste, rapporte le quotidien économique allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten.
Les djihadistes cherchent à utiliser ce moment d'accalmie pour redéployer leurs forces et éviter une défaite totale.
Soucieux de promouvoir leurs intérêts en Syrie, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite soutiennent depuis longtemps le Front al-Nosra en lui fournissant armes et munitions, affirme le journal allemand. Cela dit, les responsables politiques occidentaux s'efforcent de présenter les terroristes sous un jour favorable en les faisant passer pour "l'opposition syrienne modérée". Et bien que le Front al-Nosra se soit officiellement démarqué d'Al-Qaïda, il l'a fait à la seule fin de prendre part au partage du pays, souligne le journal.
Acculés dans une impasse par l'offensive de l'armée syrienne et les frappes de l'aviation russe, les djihadistes ont recouru à un stratagème en demandant à l'Onu de décréter un cessez-le-feu, rapporte pour sa part l'agence Reuters, citant une source anonyme "proche des négociations".
L'aviation russe a détruit près de 900 sites terroristes en Syrie en trois jours
Selon l'agence, l'opposition syrienne a demandé "deux à trois semaines de trêve", une "levée du siège" et un "accès à l'aide humanitaire". D'après la source anonyme, toutes les parties impliquées dans le conflit syrien sont prêtes à soutenir cette initiative, à l'exception de l'Etat islamique (Daech). Il est pourtant à noter que la cessation des attaques contre le Front al-Nosra est posée comme préalable au cessez-le-feu.
Il ne fait aucun doute que cette initiative constitue un piège pour Moscou, souligne Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Les terroristes cherchent à redéployer leurs forces pour échapper à une destruction totale. Mais les Russes ne se laisseront pas abuser, car à la différence de la coalition occidentale, ils sont déterminés à éradiquer le terrorisme, affirme le quotidien allemand.
http://fr.sputniknews.com/international/20160221/1021983252/frappes-terroristes-protection-onu.html?utm_source=short_direct&utm_medium=short_url&utm_content=aFEF&utm_campaign=URL_shortening
Le Président Français menace de « Suspendre » les Nations qui choisissent, Polticians d'« Extrême droite »
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 21/02/2016 20:31 -0500
Le mois dernier, nous avons documenté l'éclosion craché entre Bruxelles et la Pologne au cours de ces derniers de se déplacer d'approuver de nouvelles lois qui permettent le parti conservateur (et eurosceptique) droit et Justice (PiS) gouvernement à nommer les chefs des publics de télévision et de radio, puis sélectionnez les juges de la Cour constitutionnelle de Pologne.
En réponse à une réaction à l'échelle du bloc, ministre polonais Zbigniew Ziobro a envoyé une lettre à EU commissaire Gunther Oettinger dans lequel Ziobro a rejeté la critique des nouvelles lois comme « stupide ».
Oettinger a suggéré plus tôt que Pologne être mis sous surveillance pendant les éventuelles violations des principes démocratiques et après le polonais Wprost hebdomadaire a couru une couverture représentant , Angela Merkel, Jean Claude-Juncker et autres eurocrates comme Nazis qui "veulent superviser Pologne encore une fois," Bruxelles a frappé par lance un examen de nouvelles lois sur les médias du pays. Au titre du mécanisme de « rule of law », la Commission européenne peut obliger les États membres de modifier les mesures qui menacent « systématique » à la démocratie.
Mais ce n'est pas tout. Selon les commentaires du Président Français Francois Hollande vendredi, l'Europe pourrait passer à "suspendre" le pays dans lequel les gouvernements de droite augmentent au pouvoir.
«Que le Président Français François Hollande a averti vendredi qu'un État membre susceptible d'être sanctionné si l'extrême-droite est arrivé au pouvoir - et il pourrait même être suspendu du bloc,» rapports AFP.
« Un pays peut être suspendu à l'Union européenne, » le Président a déclaré à radio France Inter.
« Droits de l'homme chien de garde le souci de la semaine dernière exprimé du Conseil de l'Europe à des modifications législatives proposées par le nouveau gouvernement de droite de la Pologne qui ont été décrits à la maison et à l'étranger comme inconstitutionnel et non démocratique, » AFP poursuit en disant, ajoutant que « semblables préoccupations ont été exprimées sur la droite premier ministre Viktor Orban de Hongrie ».
"Quand la liberté des médias est en danger, quand les constitutions et les droits de l'homme sont attaqués, Europe ne doit pas juste être un filet de sécurité. " Il doit mettre en place des procédures de suspendre (pays) - il peut aller aussi loin," a déclaré Hollande.
« Contrôles », a-t-il dit, sont nécessaires sur la Pologne.
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Il y a une ou deux choses à noter ici. Tout d'abord, il n'est pas du tout clair pourquoi il devrait incomber de France comment un autre pays vote des citoyens. En effet, il y a quelque chose de terriblement ironique à l'idée de punir un pays pour leurs préférences de vote au nom de la démocratie. Il y a certainement rien de démocratique des pays entiers qui ils sont autorisés à élire pour dire.
RépondreSupprimerEn second lieu, les observations de Hollande semblent refléter craint que la crise des réfugiés qui s'aggrave a conduit à un regain de nationalisme en Europe. Entre les deux PEGIDA, quelle mise en scène à l'échelle du bloc rallyes ce mois-ci le soutien croissant)...
.. .et la popularité de groupes tels que les « soldats d'Odin » en Finlande...
... il est clair que l'extrême-droite organise en effet un retour. On peut demander combien de nations Hollande et Bruxelles est prêts à « suspendre ».
Ou peut-être c'est l'inverse. Étant donné le sentiment mouvant, peut-être l'extrême-droite « suspendra » Francois Hollande du bloc pour avoir omis de protéger l'Europe occidentale face aux menaces innombrables pour inegrity territoriale du Bloc québécois et le patrimoine culturel.
http://www.zerohedge.com/news/2016-02-21/french-president-threatens-suspend-nations-elect-far-right-polticians
La Russie investit 500 millions $ dans l'Orénoque au Venezuela avant que le pétrole atteigne les 200 $
RépondreSupprimer20/02/2016
Rosneft prévoit d'investir 500 millions $ dans le développement des champs de pétrole dans la ceinture de l'Orénoque au Venezuela.
L'accord sur l'investissement supplémentaire a été signé le vendredi soir, le 19 février, en présence du Président de la République bolivarienne Nicolas Maduro, chaîne de télévision Venezolana de Television dit.
"Conformément à la loi à propos de la nationalisation de l'industrie pétrolière, un investissement de 500 millions $ sera fait pour l'industrie du pétrole vénézuélien. À l'ère de la crise mondiale et la guerre économique, nous recevons l'investissement que nous avons besoin pour l'avenir, », a déclaré Maduro.
Conformément à ce nouveau document, la part de Rosneft dans le projet Petromonagas a été augmenté de 40 pour cent.
Le 19 Février, les autorités du pays sud-américain a annoncé la création de la zone de développement stratégique dans la zone pétrolifère dans la région de l'Orénoque. Le pétrolifère de l'Orénoque ceinture dans les états de Anzoategui, Monagas, Bolivar et Guarico compte 55.000 kilomètres carrés. Les champs situés dans la zone, contiennent plus de 235 milliards de barils de pétrole lourd et extra-lourd recouvrable. Ces champs de pétrole sont considérés comme probablement plus grands champs de pétrole dans le monde.
Plus tôt, la Russie, le Venezuela, l'Arabie Saoudite et le Qatar a accepté de geler la production de pétrole au niveau du 11 Janvier.
Les prix du pétrole ont atteint de 200 $
Il convient de noter, président de l'Equateur, Rafael Correa, a déclaré que les prix du pétrole peut mal jusqu'à 200 $ le baril en raison de la cessation de l'investissement dans le secteur pétrolier et la fermeture des installations de forage en raison de leur non-rentabilité dans un contexte de bas prix du pétrole, nouvelles ABI agence.
Le chef de l'Équateur a dit que les pourparlers entre la Russie et l'Arabie Saoudite étaient un signe positif pour le marché. Selon lui, le marché sous-estime les conséquences possibles de la réunion des représentants des deux plus gros exportateurs de pétrole du monde.
"Le plus tôt sera le prix va trouver son équilibre à un niveau raisonnable, le mieux pour les producteurs et les consommateurs, le meilleur pour notre planète", a déclaré Correa journalistes après avoir visité session du gouvernement de l'Equateur, a eu lieu dans la ville de Chillanes la province de Bolivar .
Le président de l'Equateur, le pays qui a les plus petites réserves de pétrole entre tous les membres de l'OPEP, estime que l'on doit résoudre les problèmes de prix du pétrole dès que possible.
"La réduction de l'investissement, ce qui passe par le secteur pétrolier, le démantèlement de centaines de plates-formes de forage, y compris aux États-Unis, qui à ces prix ne peuvent pas faire un profit, tout cela à moyen terme va conduire à des prix plus élevés jusqu'à à 200 $ », a déclaré Correa.
(suite en dessous:)
Equateur a rejoint l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1973. En 1992, le gouvernement équatorien a décidé de se retirer de l'OPEP, après avoir refusé de limiter la production de pétrole à la quote-part de cartel et de payer des frais annuels de 2 millions $ pour le budget de l'organisation.
RépondreSupprimerEn 2007, après Correa a été élu président de l'Equateur, le pays de retour à l'OPEP et est depuis resté un membre du cartel. Toutefois, l'Équateur a les plus petites réserves de pétrole et de gaz, entre autres membres de l'OPEP. En 2015, le pays a produit de la moyenne quotidienne de 545.000 barils de pétrole, soit 1,7 pour cent de toute la production de pétrole de l'OPEP.
http://www.pravdareport.com/business/companies/20-02-2016/133600-russia_venezuela_orinoco-0/
Comment échapper à Big Brother
RépondreSupprimerSamedi 16 Mai 2015 à 12:00
Jean-Philippe Pisanias
Révolté par les lois liberticides fomentées par le gouvernement, l'espionnage d'un patron paranoïaque ou celui de la NSA ? Horripilé par la curiosité d'un conjoint jaloux ou l'avidité commerciale des géants du Net ? Quelques recettes pour narguer les fouineurs.
Visiter incognito un site mal vu
A priori impossible d'échapper aux pisteurs : tout ordinateur connecté à Internet est identifié par une adresse IP facilement localisable. Quant aux cybercafés, n'y songez pas, ils sont équipés de caméras de surveillance tout aussi indiscrètes. Il existe pourtant des ruses. Pour accéder de chez soi à n'importe quel contenu Web, vous pouvez utiliser un VPN (Virtual Private Network, réseau privé virtuel), comme SecurityKISS. Ce petit logiciel, téléchargeable gratuitement ou dans sa version payante, s'installe dans votre ordinateur et vous fait passer, avant d'accéder au Web, par une sorte de tunnel secret dont les parois sont infranchissables. De plus, votre connexion reste anonyme car ce système vous colle une adresse IP fictive. Vous voilà invisible et libre de baguenauder où bon vous semble.
Complexifier vos mots de passe
Certes, ils ne sont jamais impénétrables, mais au moins donnez du fil à retordre aux hackers. Bannissez déjà « 123456 » et « password », mots de passe idiots les plus utilisés. Selon la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), un bon mot de passe doit comporter au moins huit caractères et contenir majuscules, chiffres et caractères spéciaux. Il ne doit pas avoir de lien avec son détenteur (nom, date de naissance). La commission recommande également d'utiliser des combinaisons différentes pour chacun de ses comptes et de se servir d'un gestionnaire de mots de passe, lui-même chiffré par un mot de passe « maître », pour les stocker. Bref, vivement la fin des mots de passe au profit des lecteurs d'empreintes digitales, clés USB avec code PIN et autres systèmes permettant une authentification moins prise de tête. Mais pas infaillibles non plus...
Désactiver vos cookies
Comme tout le monde, vous êtes horripilé par ces annonces qui vous proposent une « assurance obsèques » parce que vous avez eu le malheur de faire une recherche « mal au foie » ou « rhume des foins ». Avec plus ou moins d'efficacité, les professionnels de la publicité comportementale ciblent leurs clients en analysant leur historique de navigation. Des petits logiciels mouchards, les cookies, déposés dans votre navigateur lors de votre surf, savent tout de vous. Pour vous en débarrasser, rendez-vous sur le site Your Online Choices. Vous pourrez mesurer l'étendue des dégâts en admirant la longue liste de sociétés commerciales que vous ne connaissez pas mais qui vous connaissent. Puis désactiver l'option permettant la collecte de vos données.
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Crypter vos e-mails sensibles
RépondreSupprimerDepuis le carré de Polybe, cet historien grec (environ 200-125 av. J.-C.), à l'origine du premier procédé de chiffrement par substitution (chaque lettre est remplacée par un nombre), on n'a rien trouvé de mieux que le chiffrage. A = 5, B = 11, C = 1, etc. : libre à vous d'imaginer vos propres combinaisons. Même si ces méthodes artisanales ne manquent pas de charme, le chiffrage des e-mails à l'aide d'un logiciel ad hoc est plus indiqué dans nos sociétés connectées. En gros, seul le détenteur d'une clé de décryptage livrée par vos soins sera en mesure de lire les informations brouillées qu'ils contiennent. L'opération est ultracompliquée à mettre en œuvre pour un néophyte, suivez bien les tutos sur le Web et ne perdez pas patience. Jouer les espions du dimanche, ça se mérite !
Envoyer des textos qui s'autodétruisent
Même quand vous les effacez, vos textos laissent une empreinte quasi indélébile. Vous ne pouvez, ni vous, ni leur destinataire, anéantir définitivement leur trace. Certains logiciels parviennent d'ailleurs à récupérer le contenu de SMS disparus. Il existe néanmoins une application, FYEO (For Your Eyes Only), permettant leur effacement immédiatement après lecture. Ce SMS « fantôme » ne s'affiche qu'un temps limité, entre cinq et vingt secondes. Il n'est stocké ni sur le téléphone émetteur, ni chez le destinataire, pas plus qu'il ne le serait sur les serveurs de l'éditeur de l'application, disponible sur l'App Store et Google Play. Mais gare ! L'an dernier, l'appli Snapchat, très populaire chez les ados (elle permet d'échanger des contenus en image éphémères), n'a pu empêcher une fuite massive sur des sites malveillants des photos prises par les utilisateurs. Rien ne dit que FYEO, encore confidentiel, ne subira pas le même piratage. Reste une solution indémodable et ultrafiable pour écrire des messages secrets : la poste et le stylo à encre sympathique, approuvé par le Manuel des Castors Juniors !
Recevoir ou passer un coup de fil anonymement
Les choses se compliquent. Vous pouvez toujours acheter en liquide un portable d'occasion et une carte SIM prépayée délivrée sans pièce d'identité. Votre destinataire doit en faire autant, si lui aussi se pense surveillé. Inconvénient : un téléphone pour un appel, cela fait cher le message ! Mais c'est le prix à payer car changer de carte SIM ne suffit pas pour rester incognito : vous pouvez être suivi grâce au numéro IMEI de votre téléphone, sorte d'identifiant envoyé en continu aux antennes relais lorsque celui-ci est allumé. Après usage, n'oubliez pas de jeter votre portable dans la déchetterie la plus proche, tel l'ex-agent de la CIA Jason Bourne dans un des épisodes de la saga...
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Déjouer les Imsi-catchers
RépondreSupprimerLors de la polémique provoquée par le projet de loi sur le renseignement porté par Manuel Valls, on a découvert l'existence des Imsi-catchers. Transportées par des agents du renseignement, ces valises-espionnes, de la taille d'un attaché case de VRP, interceptent appels et SMS des téléphones qui se trouvent dans leur périmètre (quelques centaines de mètres) en se faisant passer pour une antenne relais. Comment s'en prémunir ? En bloquant le paramétrage de votre téléphone sur la 3G ou la 4G, afin que l'Imsi-catcher, qui ne fonctionne qu'en 2G, ne puisse pas faire basculer votre mobile sur le réseau qui l'intéresse. Autre astuce : installez l'application open source Android Imsi-Catcher Detector, qui mesure le niveau de surveillance dont votre terminal peut faire l'objet, et partez en courant pour sortir du périmètre de la valise quand un symbole « tête de mort » apparaît sur l'écran de votre smartphone. Dernière option, radicale : rendez-vous à Fontaine-Bonneleau, petit village de 269 habitants au nord de l'Oise, l'une des « zones blanches » françaises dépourvues de réseau de téléphonie mobile. Au moins, vous serez tranquille.
Fuir les caméras indiscrètes
Si vous êtes vraiment dans le collimateur des puissants de ce monde, méfiez-vous de tout, surtout des murs, qui ont des yeux et des oreilles. Dans l'excellent documentaire de Laura Poitras consacré à Edward Snowden, Citizenfour, on assiste à une scène ahurissante : Snowden est terré dans une chambre d'hôtel de Hongkong. Assis sur le lit, il ouvre son ordinateur portable pour y extraire les documents top secret de la NSA qu'il s'apprête à balancer à deux journalistes. Paranoïaque (à juste titre), le lanceur d'alerte utilise un stratagème qu'il est possible de reproduire chez vous ou au bureau, ami lecteur : il se couvre la tête d'une couverture opaque et saisit ses mots de passe en dissimulant l'écran, un peu comme s'il faisait une inhalation à base d'huiles essentielles !
http://site où la publicité empêche l'accès à l'information.
« Nouvelle » puissance nucléaire au moyen-orient...
RépondreSupprimerNumidia liberum
dim., 21 fév. 2016 05:48 UTC
-- Commentaire : Sans grande surprise, on apprend que quelques cinglés supplémentaires possèdent des armes nucléaires au Moyen-orient. William Perry, ancien secrétaire d'état à la défense, a dit récemment :
Le danger d'une catastrophe nucléaire est aujourd'hui, à mon avis, plus grand qu'il ne l'était pendant la guerre froide ... et pourtant nos politiques ne reflètent en rien la prise en compte de ce danger.
C'est que la prise en compte de la réalité, sa bonne mesure, c'est toujours ce qui pose problème aux élites psychopathiques. Et les conduit à des comportements totalement aberrants, contradictoires :
Scènes surréalistes en Syrie : turcs et étasuniens bombardent et soutiennent les Kurdes
Quand à l'Arabie Saoudite...
- Psychopathie en action - L'Arabie Saoudite finance le Mossad pour l'assassinat de scientifiques iraniens
- Petits cours de psychopathie appliquée avec l'Arabie Saoudite --
Le directeur fondateur du Centre de Contre-terrorisme et les Opérations de la CIA a confirmé que l'Arabie saoudite possède de 4 à 7 bombes nucléaires prêtes à l'emploi. L'agent de la CIA a révélé cette information lors d'une interview à Fox News la semaine dernière, et suggère que les Saoudiens peuvent larguer ces bombes nucléaires par des avions de combat F-15 ou par des missiles d'origine chinoise.
La semaine dernière, dans l'émission "The Hal Turner Show", M. Turner a déclaré que, sur la base de ses années d'expérience au sein du « National Security Intelligence Asset" et en collaboration avec le « FBI Joint Terrorism Task Force », nous savons que l'Arabie Saoudite est en possession d'armes nucléaires. Il a également précisé qu'un agent de la CIA avait auparavant fait cette révélation en public, sur FOX NEWS CHANNEL, bien que cette révélation soit une très grave violation des protocoles d'informations classifiées.
Turner a poursuivi en disant que « la seule explication pour qu'un gars de la CIA révèle cette information est que Washington voulait justement que ces informations soient révélées ; car sinon, la personne qui a divulgué des informations classifiées pourrait être poursuivie pénalement. »
Compte tenu du fait cette révélation vient à un moment où les forces syriennes et russes, luttant contre les terroristes islamistes en Syrie, pourraient bientôt faire face à une invasion terrestre d'invasion massive soutenue par des quantités massives de chars, les Russes peuvent recourir aux armes nucléaires tactiques pour se défendre et éviter d'être vite submergés. Ainsi, la publication de ces informations par la CIA sur la FOX NEWS CANAL est en fait une menace claire et directe adressée à la Russie : n'utilisez pas des nukes [1], sinon les Saoudiens riposteront par des nukes !
(suite en dessous:)
- voir sur site -
RépondreSupprimerCi-dessus, une carte montrant la portée des missiles Dongfeng acquis par l'Arabie auprès de la Chine. Ces missiles sont parfaitement capables de transporter des armes nucléaires dans la plage indiquée. De plus, comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous, les bombes nucléaires que les Saoudiens ont achetées (on ne précise pas si c'est au Pakistan, à Israël ou aux USA), peuvent également être lancées sur leurs cibles par les avions de combat F-15 (modifiés par Israël) ; ce qui signifie qu'elles peuvent être larguées bien au-delà de la plage indiquée sur la carte ci-dessus!
Confirmation saoudienne
Daham al-Anzi, un analyste politique saoudien de premier plan, a déclaré au canal arabe de Russia Today que Riyad a acquis la bombe atomique depuis deux ans et sera probablement capable de procéder à son premier essai nucléaire d'ici quelques semaines.
L'Arabie saoudite a admis publiquement qu'elle possède des bombes nucléaires. Ces bombes vont protéger l'invasion terrestre de la Syrie par la Turquie et l'Arabie Saoudite, car elles mettent les Russes dans la position peu enviable d'avoir à utiliser des armes nucléaires pour se défendre et pour défendre la Syrie.
Parlant dans une interview à la télévision RT arabe, Dahham Al-Anzi a expliqué pourquoi « beaucoup dans le monde arabe sentent la nécessité pour le président syrien Bachar al-Assad à retirer du pouvoir, et qu'une invasion terrestre était non seulement nécessaire, mais qu'elle va avoir lieu! ». Il a ajouté « Pourquoi pensez-vous que nous avons toutes ces armes? Il a ensuite répondu à sa propre question "pour protéger les Arabes et les musulmans. »
Notes :
[1] Nuke est une abréviation anglaise signifiant "Frappe nucléaire", formée de la première syllabe de Nuclear et de la dernière syllabe de Strike (Nuclear Strike).
http://fr.sott.net/article/27738-Nouvelle-puissance-nucleaire-au-moyen-orient
Après que les 'Dirigeants' étatsuniens and coalition aient largué quelques milliards de milliards (!!) de particules atomique telle que celles à l'UA (Uranium Appauvri ou 'U238') sur des centaines de millions d'enfants, de femmes et d'hommes:
SupprimerUranium appauvri : un tueur méconnu
Les armes à l’uranium appauvri, c’est quoi ?
L’uranium appauvri (isotope U238, abréviation « UA ») est un sous-produit de l’enrichissement de l’uranium et du traitement du combustible usé. Il ne possède pas les propriétés nécessaires pour être utilisé dans un réacteur mais cela ne le rend pas moins dangereux, bien au contraire. Cette substance est très toxique. Par ailleurs, de tous les éléments radioactifs, l’uranium appauvri est celui qui reste radioactif le plus longtemps, avec une demi-vie de 4,47 milliards d’années.
L’uranium appauvri est utilisé dans l’armement pour ses propriétés physiques. Étant un métal lourd, il est d’une efficacité redoutable pour transpercer les parois des chars blindés et des tanks. Il est tellement dur qu’il ne se déforme pas lorsqu’il entre en contact avec sa cible. On peut comparer cette pénétration à celle d’un caillou dans l’eau.
Arsenal militaire à l’uranium appauvri
Au contact de sa cible, l’uranium s’enflamme, relâchant en grande quantité de minuscules particules radioactives. Transportées par le vent, ces particules peuvent se retrouver dans l’eau, le sol, les nappes phréatiques… contaminant tout l’environnement.
L’usage de l’uranium appauvri vient une nouvelle fois contrecarrer le mythe d’une frontière imperméable entre le nucléaire militaire et le nucléaire civil. En effet, l’uranium appauvri utilisé pour la fabrication d’obus-flèches provient de la filière civile, et notamment des étapes d’enrichissement et retraitement du combustible. L’armement est un débouché bien utile pour se débarrasser de cette matière encombrante !
L’UA équipe aujourd’hui les chars Leclerc. En France, deux sites militaires accueillent les essais d’obus à l’uranium appauvri : à Bourges (Cher,) les essais se font en plein air, tandis qu’ à Gramat (Lot), les tirs d’obus ont lieu dans des cavités souterraines . La Direction Générale de l’Armement assure qu’il n’y a aucun risque de contamination de l’air et des nappes phréatiques mais le secret défense entourant ces essais ne permet pas d’en être certain.
Où ces armes ont-elles été utilisées et quand ?
Ces armes ont d’ores et déjà fait beaucoup de victimes sur la planète, ayant été utilisées dans de nombreux conflits. En Ex-Yougoslavie (Libye, Bosnie, Serbie, Kosovo), pendant le conflit qui a entraîné une intervention des forces de l’OTAN. En Irak, pendant la Guerre du Golfe de 1991 et pendant l’intervention américaine de 2003 justifiée par la prétendue présence d’ "armes de destruction massive". On soupçonne aussi les États-Unis d’avoir utilisé des armes à l’uranium appauvri en Afghanistan.
De plus, il y a de fortes suspicions d’utilisation d’UA pendant la guerre du Liban par l’armée israélienne. On estime que 140 000 kg d’uranium appauvri auraient été utilisés dans ces conflits avant 2004.
Quels sont les impacts des armes à l’uranium appauvri ?
Les propriétés chimiques et radiologiques de l’uranium appauvri ont des impacts désastreux sur l’environnement et les êtres humains. La contamination à l’uranium appauvri se fait quasi exclusivement de manière interne, car le rayonnement émis par l’UA est de type alpha, et donc très court. Ainsi, il y a trois voies majeures de contamination, par inhalation, ingestion ou lésion cutanée. C’est l’inhalation de particules qui est la plus dangereuse pour les êtres vivants.
(suite en dessous:)
Étant à la fois chimiotoxique et radiotoxique, l’uranium appauvri atteint les reins, les poumons, le squelette, les organes reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les ganglions lymphatiques ainsi que le système neurologique. Les types de pathologies observées sont principalement les cancers (dont leucémies) et les malformations congénitales. Les effets ne sont pas les mêmes selon l’intensité et la durée d’exposition, mais aussi selon la nature physique et chimique de l’uranium appauvri, qui peut varier d’un obus à l’autre. En outre, les enfants sont beaucoup plus vulnérables aux effets de l’uranium appauvri. Même une faible dose peut avoir des effets. La Commission Internationale de Protection Radiologique a été obligée d’admettre officiellement que, si le risque augmente en fonction de la dose reçue, il n’existait pas de seuil d’innocuité.
SupprimerOn observe ces pathologies chez les populations victimes de bombardements à l’uranium appauvri, mais aussi chez les vétérans des conflits irakiens, des Balkans ou encore d’Afghanistan.
Une arme qui ne respecte pas le Droit International Humanitaire
Malgré leur incroyable dangerosité, les armes à l’uranium appauvri sont toujours « légales », bien qu’elles ne remplissent aucun des critères du droit international humanitaire, censé définir ce qui est « acceptable » lors d’un conflit. Tout d’abord parce qu’on ne peut pas limiter les effets de l’uranium appauvri au champ de bataille. Avec le vent, les particules radioactives sont dispersées dans l’environnement et ne peuvent être circonscrites à un lieu donné. Cette dispersion peut donc atteindre des cibles dites « illégales » : les civils, voire les pays voisins qui ne sont pas en guerre.
Deuxièmement, l’UA continue d’avoir des effets sur l’environnement et la population même après la fin du conflit. Rappelons qu’il faut 4,47 milliards d’années pour qu’il perde la moitié de sa radioactivité ! Il continue donc d’agir pendant des laps de temps impossibles à se représenter à l’échelle humaine. _ En outre, procéder à un nettoyage des lieux contaminés apparaît complètement irréel au vu de la volatilité des particules, et l’UA continue à tuer, même des centaines d’années après la fin d’un conflit, quand plus aucun belligérant n’est encore en vie…
Au regard des effets de l’UA sur l’être humain, on ne peut qualifier cette arme « d’humainement acceptable ». Elle provoque des cancers, des leucémies, des fausse-couches, des malformations congénitales, des maladies des reins. Mais le plus inhumain ici vient du fait qu’en s’attaquant à l’ADN, l’uranium appauvri met en péril le capital génétique des personnes et détruit donc à petit feu des populations entières. De génération en génération, les effets s’accumulent… Son utilisation constitue un crime contre l’humanité. Enfin, les effets de l’UA sur l’environnement peuvent être considérés comme irréversibles tant ils perdurent dans le temps et sont néfastes. Les eaux, les terres agricoles, l’air et, au final, toute la chaîne alimentaire sont contaminés. Des effets pour l’éternité…
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Les armes à l’uranium appauvri devraient donc être considérées comme illégales. Mais pour un arrêt définitif de leur utilisation, il faudrait que les instances internationales se saisissent du problème. Or le chemin à parcourir est encore très long. D’autant plus que cela sous-entendrait que les pays utilisateurs de ces armes doivent procéder à la décontamination des zones où ils ont utilisé l’UA et au dédommagement des victimes. Les sommes à débourser sont tellement colossales que rendre illégale l’utilisation de l’UA serait difficile à assumer financièrement pour les pays utilisateurs… Au détriment de vies humaines.
SupprimerLes nouvelles révélations sur l’usage de l’uranium appauvri en Irak
Depuis 1959, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est liée à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) par un accord qui lui interdit de publier des rapports qui concernent la radioactivité, sans l’aval de cette dernière. De ce fait, aucun des rapports « critiques » de l’OMS sur les armes à l’uranium appauvri n’a jamais été publié.
Pour la première fois en 2011, une prestigieuse revue médicale, l’International Journal of Environmental Research and Public Health, publiait des données sur les conséquences de l’usage d’armes chimiques par l’armée américaine en Irak, et plus particulièrement d’armes à l’uranium appauvri. Les chercheurs font le lien entre les assauts de l’armée – dont la terrible opération militaire Phantom Fury de 2004 – à Falloujah et la croissance brutale des cancers, la hausse spectaculaire des fausse-couches, des naissances prématurées, et des malformations congénitales.
Les armes utilisées dans ces combats contiennent des substances chimiques comme le phosphore, le napalm, et l’uranium appauvri. C’est sur ce dernier que se concentrent plus particulièrement les études.
Le bilan humain de ces assauts ne peut être définitif, et ne le sera jamais, l’uranium appauvri provoquant des modifications génétiques irréversibles et qui s’accumulent dans le temps. Les Irakiens vont continuer de subir les détériorations de leur patrimoine génétique au fil du temps…
Mais de nouveaux chiffres sur les effets de l’uranium appauvri sur la population irakienne ont récemment été dévoilés. Des médecins de l’hôpital de Falloujah ont observé une croissance très inquiétante du nombre de bébés naissant avec des malformations congénitales : celles-ci y concerneraient 144 naissances sur 1000, soit 14,4%. Ce taux est normalement inférieur à 2%, explique le docteur Alaani, qui étudie ce phénomène depuis de nombreuses années à Falloujah. Afin d’alerter la communauté internationale sur ces crimes, et de demander à l’Organisation Mondiale de la Santé de révéler ces nouvelles informations, elle a lancé une pétition :
(suite en desous:)
Le Docteur Samira Alaani, à l’hôpital de Falloujah
Supprimer« Je suis le Docteur Samira ALAANI, je suis pédiatre à l’Hôpital Général de Falloujah. Dans les années qui ont suivi les attaques des forces américaines sur notre ville, mes collègues et moi avons remarqué une augmentation horrifiante du nombre de bébés nés avec des malformations congénitales graves : spina bifida, anomalies cardiaques et des malformations auxquelles je ne peux même pas donner de nom. Beaucoup ne survivent pas. Pour ceux qui survivent, nous leur procurons des soins tant bien que mal avec le peu de ressources dont nous disposons.
Je travaille comme pédiatre à Falloujah depuis 1997, et c’est depuis 2006 que j’ai remarqué ce problème, nous avons alors commencé à enregistrer ces cas. Nous nous sommes rendus compte que sur 1000 naissances, 144 bébés présentaient des malformations. Nous sommes convaincus que, même aujourd’hui, ces cas sont liés à la contamination provenant des conflits dans notre ville il y a plus de dix ans maintenant. Ce phénomène n’est pas unique à Falloujah : les hôpitaux dans tout le Gouvernorat d’alAnbar ainsi que d’autres régions d’Irak constatent une hausse similaire. Tous les jours je vois les ravages que cette peur inculque aux futures mères et à leurs familles. La première question que l’on me pose lorsqu’un enfant naît n’est pas "Est-ce une fille ou un garçon ?" mais "Mon bébé est-il en bonne santé ?" Lorsque j’ai entendu que le Ministère de la Santé Irakien et l’Organisation Mondiale de la Santé (l’OMS) allaient faire des recherches, cela m’a donné une lueur d’espoir. Je savais que cela ne ferait que confirmer ce que nous savions déjà : que le nombre de malformations congénitales avait augmenté, mais je pensais aussi que cela pousserait l’Irak et la communauté internationale à agir.
La recherche est maintenant terminée et on nous avait promis que le rapport serait publié début 2013 ; mais nous voici six mois plus tard et l’OMS vient d’annoncer de nouveaux délais. Nous sommes inquiets que cela soit du à un problème d’ordre politique et non pas scientifique. Nous avons déjà attendu des années que la vérité éclate et mes patientes ne peuvent plus continuer comme cela. L’OMS a une autre option. Que les données soient publiées dans une revue à libre accès pour un examen indépendant par des pairs. Ce procédé serait rapide, rigoureux et transparent.
(suite en dessous:)
Mes patientes ont besoin de savoir la vérité, elles ont besoin de savoir pourquoi elles ont fait une fausse couche, elles ont besoin de savoir pourquoi leurs bébés sont si malades et par-dessus tout, elles ont besoin de savoir que l’on est en train de faire quelque chose pour y remédier. Le Ministère de la Santé Irakien et l’OMS se doivent de publier ces données et de nous fournir des réponses.
SupprimerJe vous demande de signer cette pétition et de prouver que le reste du monde n’a pas oublié le peuple d’Irak »
http://www.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=article_dossier&id_article=30192&id_dossier=
(...) De plus, il y a de fortes suspicions d’utilisation d’UA pendant la guerre du Liban par l’armée israélienne. On estime que 140 000 kg d’uranium appauvri auraient été utilisés dans ces conflits avant 2004. (...) Notons que la notion de 'suspicions' de peut être employé dans le nucléaire car, il y a radioactivité ou pas mais pas de 'suspicion' !
C'est ainsi que ces assassins dont leur chef juif a.h. ne leur arrive même pas à la cheville, tant peuvent être confondus les 'camps de concentrations' où l'espace n'était nullement 'concentratoire' mais seulement délimité et, que celles et ceux qui y étaient dedans n'en sont pas tous morts, la faisabilité de telles opérations mérite toute notre attention.
Aujourd'hui, même après une guerre arrêtée, les morts nouveaux ne se comptent pas ! Ainsi, TOUS les 'touristes' ou pas qui traversent un pays contaminé à l'UA sont eux-mêmes touchés par cette radioactivité existante ! TOUS ainsi qu'hors frontière car transmissible !
Ce ne sont pas les armes à feu qui tuent
RépondreSupprimerPar Guillaume Nicoulaud,
le 22 février 2016 dans Sujets de société
Les chiffres montrent que là où les gens tuent, ils le font de toute façon, avec … ou sans arme à feu !
Ce ne sont pas les armes à feu qui tuent les gens, ce sont les gens avec des armes à feu. Si cette introduction vous semble relever de la pure rhétorique, je vais vous montrer qu’en réalité, cette subtile distinction sémantique est bien plus importante qu’il n’y paraît.
Parce que, si ce sont les armes à feu qui tuent les gens, on serait naturellement tenté de compter combien. C’est ce que fait, par exemple, le Law Center to Prevent Gun Violence qui en conclut que, chaque année, les armes à feu tuent 33 000 Américains. J’ai vérifié, le chiffre est exact : sur la période 2010-14, les 5 dernières années pour lesquelles les données sont disponibles1, on dénombre effectivement 164 821 Américains tués par des armes à feu soit, effectivement, environ 33 000 par an.
Cela étant posé, appliquons maintenant la petite distinction sémantique que je vous proposais en introduction et demandons-nous qui sont ces homos-sapiens qui ont utilisé des armes à feu pour tuer leurs semblables. Eh bien dans 62,2% des cas, le meurtrier n’est autre que la victime : ce sont des suicides. Les homicides pèsent un gros tiers du total (33,9%) et le solde (3,8%) se partage entre les accidents, les interventions légales et les causes indéterminées.
Parenthèse macabre sur les suicides : on peut, bien sûr, supposer que si les Américains avaient moins d’armes ils se suicideraient moins. L’argument est recevable mais il n’y a là absolument rien d’évident. En France, où l’on se suicide autant (et même légèrement plus) qu’aux États-Unis, les pauvres gens qui veulent mettre fin à leurs jours y parviennent, pour la plupart, sans utiliser d’armes à feu — je vous passe les détails — et les Américains font de même dans pratiquement un cas sur deux.
Mettons donc les suicides de côté avec les accidents, interventions légales et autres causes indéterminées (qui, je le rappelle, ne pèsent pas grand-chose) et concentrons-nous sur le cœur du sujet : les actes de violence commis avec des armes à feu. Je n’ai, disons les choses tout de suite, pas de chiffres exhaustifs. Sur la base des données du CDC, on peut raisonnablement estimer le nombre d’agressions à l’aide d’armes à feu ayant causé des blessures à environ 70 000 par an2 dont environ 11 200 blessures fatales3. Naturellement, ces chiffres ne nous disent rien sur tous les épisodes durant lesquels des armes à feu ont été utilisées sans occasionner aucune blessure.
Je vais donc faire comme le Law Center to Prevent Gun Violence et me concentrer sur les statistiques de décès liés aux armes à feu avec deux différences toutefois : je ne retiens que les actes de violence volontaire envers un tiers autres que ceux commis par les forces de l’ordre — les homicides — et je vais vous proposer des moyennes sur 5 ans plutôt que les chiffres de 20144. Pour le reste, je garde l’idée qui consiste à comparer les différents États des États-Unis et l’échelle de notation proposée par le centre — de A, pour les États qui ont une réglementation très restrictive en matière d’armes à feu, B, C, D et F, pour les États jugés les plus laxistes.
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Le tableau ci-dessous donne les taux de décès liés aux armes à feu (pour 100 000 habitants) en moyenne, pour chacune des 5 catégories définies par le LCPGV. La première colonne (Tous), correspond à l’ensemble des décès provoqués par des armes à feu (ce sont les données utilisées par le centre dans son nuage de point et l’histogramme en-dessous, sauf que j’utilise 5 ans de données) et les deux colonnes suivantes isolent les suicides et les homicides.
RépondreSupprimer- voir le nombre de morts catégorisé sur site -
Comme vous pouvez le constater vous-même, il semble que les lois restrictives aient effectivement un effet sur les suicides par armes à feu mais qu’en matière de violence à proprement parler, le résultat soit nettement moins saisissant. Et ce, d’autant plus si vous considérez mon second tableau ; même données mais cette fois-ci ce sont les suicides et homicides commis sans armes à feu, c’est à dire par d’autres moyens :
- voir le nombre de morts catégorisé sur site -
Alors là, vous conviendrez avec moi que ça commence à devenir vraiment gênant. Doit-on en conclure que des lois plus restrictives en matière d’armes à feu permettent aussi de réduire le nombre de meurtres commis sans armes à feu ? J’ai tendance à penser que ça ne passe pas le sniff-test le plus élémentaire.
Voici, enfin, des données issues de la même source qui, je crois, nous racontent une autre histoire. Il s’agit, pour chaque État, du taux d’homicide avec arme à feu et du taux d’homicide sans arme à feu. Je vous laisse faire vos propres graphes, vos propres tests statistiques et vous convaincre par vous-même que la relation est très clairement significative. Concrètement, ça signifie que les États où les gens tuent d’autres gens avec des armes à feu sont aussi les États où les gens tuent d’autres gens par d’autres moyens. Que ce soit en Alabama (F) ou au Maryland (A), les gens se tuent avec ou sans armes à feu tandis que dans le Vermont (F) ou à Hawaï (B), les mœurs semblent infiniment plus pacifiques.
En d’autres termes, tout se passe comme si chacun de ces États se caractérisait par un niveau de violence endémique — qui reste à expliquer — laquelle violence, s’exprime avec ou sans armes à feu. Ce ne sont pas les armes à feu qui tuent les gens, ce sont les gens avec des armes à feu.
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Etat ---------Arme à feu ---- Sans
RépondreSupprimerAlabama........ 6.187........2.031
Alaska..........2.914........ 2.529
Arizona.........3.803........2.068
Arkansas....... 5.133 .......2 .084
California......3.45........ 1.587
Colorado....... 2.006........ 1.571
Connecticut.... 2.4......... 1.108
Delaware........4.32........ 1.811
Florida.........4.216........ 1.742
Georgia.........4.728........ 1.763
Hawaii...........0.402...... 1.422
Idaho............ 1.013...... 0.901
Illinois..........4.697...... 1.537
Indiana.......... 3.77....... 1.544
Iowa..............1.027 ..... 0.988
Kansas...........2.554....... 1.277
Kentucky........3.164........1.529
Louisiana....... 9.385........2.488
Maine............0.993........1.084
Maryland....... .4.84.........2.202
Massachusetts 1.437........ 0.941
Michigan.........4.922........ 1.593
Minnesota........1.189........0.862
Mississippi......7.481........2.654
Missouri.........5.207........1.809
Montana..........1.312........1.55
Nebraska.........2.351........1.197
Nevada............3.223 ......2.166
New Hampshire.....0.681.......0.772
New Jersey.......3.127........1.375
New Mexico......3.723.........3.04
New York..........2.227.......1.659
North Carolina...4.065........1.582
North Dakota....1.022.........1.107
Ohio............3.728........ 1.54
Oklahoma........4.296........2.269
Oregon.........1.446 ........ 1.236
Pennsylvania.....3.938........1.27
Rhode Island.....1.424........1.12
South Carolina...5.354........1.972
South Dakota.....0.647........1.942
Tennessee........4.698........1.842
Texas............3.449........ 1.688
Utah.............1.057........ 0.826
Vermont..........0.766........0.862
Virginia.........2.919........ 1.276
Washington.......1.639........ 1.267
West Virginia....2.967........ 2.072
Wisconsin........1.936........ 0.985
Wyoming..........1.426........ 1.808
http://www.contrepoints.org/2016/02/22/239773-ce-ne-sont-pas-les-armes-a-feu-qui-tuent
Généalogie du vaccin
RépondreSupprimerle 22 février 2016
par jacqueshenry
Je suis abonné au site BioEdge et il m’a paru intéressant de rappeler la genèse de la vaccination et son aspect éthique. Tout se passe au cours des dernières années du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne. La variole a supplanté la peste et des millions de personnes en meurent. On estime que chaque année en Europe près d’un demi-million de personnes mouraient de la variole à cette époque. Edward Jenner, médecin de son état, va tenter une expérimentation périlleuse, fort de ses observations relatives aux personnes résistantes à la variole. Jenner s’était en effet aperçu que les femmes qui trayaient les vaches dont les tétines étaient couvertes de pustules provoquées par la maladie de la vaccine, une atteinte virale du bétail proche de celle de la variole, étaient résistantes à cette dernière maladie. Le terme variole (pox en anglais) était ambigu dans la mesure où il englobait aussi bien la variole du bétail (cowpox) que la variole elle-même, appelée aussi « petite vérole », le terme « grande » vérole étant réservé à la syphilis.
Jenner avait d’abord tenté d’inoculer du pus provenant des pustules de sujets souffrant de la vraie variole à des volontaires (pas toujours) pour les immuniser contre cette maladie, une pratique courante dans l’Empire Ottoman. Mais l’opération était risquée puisqu’on avait constaté qu’une personne sur 20 contractait la maladie, à la suite de cette expérimentation qui n’aurait rien d’éthique aujourd’hui, et en mourrait.
Jenner s’orienta donc vers l’inoculation du pus provenant des pustules retrouvées sur les pis des vaches atteintes de vaccine ou de celles des mains des vachères préposées à la traite. Il inocula délibérément ce pus au fils de son jardinier, le jeune James Phipps âgé de 8 ans. Pour parfaire son expérimentation il inocula quelques semaines plus tard du pus de la vraie variole à cet enfant pour vérifier que sa tentative d’immunisation était un succès. Il transgressa délibérément les règles élémentaires de l’éthique médicale. Cependant l’enfant survécut et ce succès de Jenner constitua le premier exemple de « vaccination » dans le monde.
L’histoire ne dit pas si le jardinier fut justement rémunéré pour avoir risqué la vie de son enfant et ainsi contribué au progrès de la médecine rudimentaire d’alors, comme sont indemnisés les volontaires participant aujourd’hui à des essais cliniques, parfois en risquant leur vie.
Jenner prit un risque calculé car il était parfaitement au courant de la réussite mitigée de la « variolation », une pratique consistant donc à inoculer du pus provenant des pustules de la vraie variole pour immuniser les personnes saines mais il ignorait s’il pourrait reproduire cette immunisation des vachères.
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La « variolation » était une pratique relativement courante en Turquie dès le début du XVIIIe siècle et elle fut « importée » en Grande-Bretagne par Lady Mary Wortley Montagu, une amie de Caroline, Princesse de Galles. Elle fut mise en pratique par Sir Hans Sloane, futur fondateur du British Museum, pour protéger la famille royale de la variole. Pour ce faire la variolation fut appliquée à six prisonnières de la prison de Newgate qui survécurent et furent graciées par ordonnance royale. Pour bien vérifier que la « variolation » (voir note en fin de billet) avait été efficace, Sloane obligea l’une des prisonnières qui avait subi ce traitement à dormir pendant six semaines avec un enfant de dix ans atteint de variole. Elle survécut à la contagion. La Princesse Caroline, afin d’être absolument certaine que cette pratique était sans risque, ordonna la variolation des pensionnaires d’un orphelinat et convaincue alors du succès du protocole de Sloane tous les enfants de la famille royale furent alors traités par variolation.
RépondreSupprimerCe n’est que 70 ans plus tard que Jenner procéda à son expérimentation risquée à partir de variole bovine dont le virus avait probablement été atténué par passage sur les mains d’une vachère. L’histoire n’est pas très claire à ce sujet.
De même qu’aujourd’hui il existe des mouvements anti-vaccination, l’Eglise se mêla de cette histoire, prétendant que seul Dieu pouvait transmettre la maladie … De plus les jeunes filles qui trayaient les vaches et avaient échappé à la petite vérole (la variole) étaient réputées de moeurs légères car leur peau blanche exempte de cicatrices des pustules, en dehors des mains naturellement, était recherchée par les trousseurs de jupons. L’Eglise les considérait d’ailleurs plus ou moins comme des sorcières car elles avaient échappé au châtiment divin.
Les noms de vaccin et vaccine dérivent directement de vacca, la vache en latin et vaccinus qui signifie « provenant de la vache ». Jenner transgressa les lois de l’éthique en risquant la vie d’un jeune enfant, mais pas tant que ça puisque lui-même s’était plié à la variolation et qu’il conseillait vivement à ses patients ce traitement préventif. Le fait d’utiliser du matériel biologique provenant de la variole bovine, la « vaccination » par opposition à la « variolation », fut un réel progrès qui déboucha sur l’une des plus grandes avancées de la médecine contemporaine. La variole qui faisait encore 2 millions de victimes parmi les 15 millions ayant contracté la maladie en 1967 fut officiellement déclarée éradiquée en 1979, peut-être bien grâce aux travaux pionniers de Jenner.
Source et illustration : Adapté d’un article paru sur BioEdge
Note : on peut dire aussi « variolisation ».
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/02/22/genealogie-du-vaccin/
Morales - qui a remporté trois de ses campagnes présidentielles au galop - avaient déjà comparu résistants aux préoccupations économiques et des allégations de corruption qui pu blesser ses alliés régionaux.
RépondreSupprimerMais sapopularité personnelle a été érodée par un scandale impliquant un ancien amant, Gabriela Zapata, avec qui il a admis paternité d'un enfant. Approfondissement des malheurs du Président, Zapata occupe une place importante dans la société chinoise d'ingénierie, du CCEA, qui a obtenu plus de 500 millions de dollars dans les contrats avec le gouvernement bolivien
Facebook Twitter Pinterest Le président bolivien Evo Morales accueille les personnes dès leur arrivée à voter lors du référendum sur la réforme statutaire. Photo: STR/AFP/Getty Images Carlos Cordero, politologue à l'Université de La Paz San Andres, dit revendications de « trafic d'influence et favoritisme avaient causé frustration et déception dans un secteur de la société. »
Cordero a ajouté que la perspective d'un quatrième mandat de Morales avait provoqué une « désapprobation collective » entre les Boliviens, malgré la reconnaissance de l'importante transformation qu'il a présidé.
Le Président avait espéré à lacampagne sur son bilan impressionnant au cours des 10 dernières années, au cours de laquelle il a dirigé le gouvernement plus stable dans l'histoire de la Bolivie à améliorer les droits des peuples autochtones, de stimuler la croissance économique à un taux moyen de 5,15 % par an et de réduire la pauvreté et les inégalités.
Mais les critiques l'accusent d'une strie autoritaire et de favoriser sa propre majorité Aymara sur les autres groupes autochtones.
L'élection a peu fait pour dissiper ces craintes. Six personnes sont mortes mercredi quand les manifestants du parti de m. Morales MAS (mouvement vers le socialisme) mis le feu à une mairie d'opposition terme à El Alto. En dépit d'être un bastion traditionnel du support pour Morales, résidents furieux ont protesté à l'extérieur de l'édifice grillée, en promettant de « punir » Morales dans les urnes.
Beaucoup d'électeurs ont été mal à l'aise sur ce qui permet au Président de prolonger sa période au bureau.
Dans un bureau de vote dans le quartier de Sopocachi bourgeoise à La Paz, Marleny Aramayo a dit: "J'ai voté non parce qu'il n'est jamais une bonne chose quand les autorités restent au Bureau politique pour une durée indéterminée, en particulier avec un travail aussi difficile que de gérer l'État. »
"J'ai toujours voté pour le processus de changement et je soutiens les progrès que nous avons fait en Bolivie, mais cette fois j'ai voté non", dit l'ancien partisan de Morales, Tatiana Aranieba. « Je pense que le moment est venu pour un changement. »
Mais le résultat étroitement attaqué met également en évidence la reconnaissance de nombreux boliviens pour les modifications qui ont été introduites depuis Morales a pris le pouvoir en 2006.
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Felipa Aruquipa, une employée domestique à la retraite, a déclaré au Guardian qu'elle a voté oui pour la continuité.
RépondreSupprimer« Pour tant d'années en tant que pays nous jamais fait des progrès, maintenant nous faisons vraiment progresser et c'est grâce à Evo, » dit-elle.
http://www.theguardian.com/world/2016/feb/22/bolivia-tensions-rise-as-evo-moraless-bid-to-extend-presidency-hangs-in-balance
Voilà bien qui serait de parler pour ne rien dire !
SupprimerPrimo le titre 'accrocheur' de (...) les tensions montent (...) !!!
Secundo il est démontré ! (...) Dans un bureau de vote dans le quartier de Sopocachi bourgeoise à La Paz, Marleny Aramayo a dit: "J'ai voté non parce qu'il n'est jamais une bonne chose quand les autorités restent au Bureau politique pour une durée indéterminée, en particulier avec un travail aussi difficile que de gérer l'État. » (...) disons que là... c'est parler pour ne rien dire car les reproches pourraient tout aussi bien s'appliquer au père d'un enfant qui est toujours père 10 ans après et même 20, 30 ans et plus ! Hahahaha !
Tertio de l'incompréhension: (...) "J'ai toujours voté pour le processus de changement et je soutiens les progrès que nous avons fait en Bolivie, mais cette fois j'ai voté non", dit l'ancien partisan de Morales, Tatiana Aranieba. « Je pense que le moment est venu pour un changement. » (...) !!! Voilà bien un divorce sans motif même plus petit grief acceptable ! Hahahaha !
Donc, en résumé, d'où cela vient-il que des personnes puissent avoir un avis inexplicable voire d'avoir eu une idée sans y penser ? Là, nous rejoignons l'actualité des heurts continuels que font des troupes étrangères comme au Venezuela, où existent des terroristes payés pour semer le trouble et commettre des attentats afin que ces mini voire nano-incidents puissent contrarier une population entière de plusieurs millions d'habitants !
N'oublions pas non-plus qu'il existe des ondes (comme pendant la guerre en Irak où des personnes se levaient, sortaient de chez elles et se rendaient alors que RIEN ne les poussait à cette résolution ! comme à celle d'aller jusqu'à acheter du coca-cola en zone ennemie !), ces ondes qui ont un pouvoir d'en modfifier l'esprit de chacun à distance sont décrites ici:
https://rudy2.wordpress.com/ (multi-langues)
et ici:
http://educate-yourself.org/mc/
voir aussi:
http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/02/les-revolutions-furtives.html
Les fabricants de mobiles sont à venir pour le marché des PC et c'est la faute de Microsoft
RépondreSupprimerFabricants de smartphone commencent à créer Windows 10 comprimés qui sont plus gadgets qu'ordinateurs traditionnels
Lundi 22 février 2016 04.44 EST
Quand Windows 10 a été lancé, une grande poussée de Microsoft, au-delà de tenter de convaincre les haters de Windows 8 pour mettre à niveau, a été pour "un Windows pour tous les périphériques".
Mais ce rêve s'est enlisé. Windows a du mal sur les smartphones, revendiquant une part de 1,7 % l'an dernier, selon les données de Gartner, dont Microsoft chef exécutif, Satya Nadella, admet est "insoutenable".
Toutefois, dans le marché convertible – les ordinateurs portables qui sont également comprimés – c'est une autre histoire. Surface de la Microsoft d'une valeur de $4 .28bn à la compagnie depuis le lancement de la Surface Pro 3 en juin 2014. Tandis que la promesse de Windows 10 d'un système d'exploitation dans l'ensemble de tous les appareils ne fonctionne ne peut-être pas du côté mobile du spectre, il a séduit une nouvelle race de fabricants de PC: fabricants de smartphone.
Où des fabricants de PC traditionnels, tels qu'Asus, Acer, Toshiba, HP et Dell ont approché la création des comprimés et des voitures décapotables dans une perspective d'ordinateur portable, smartphone fabricants commencent à créer Windows 10 comprimés qui sont plus comme l'électronique grand public ou des gadgets que les ordinateurs traditionnels.
C'est la différence entre un cheval de bataille, maladroit pour ordinateur portable et un smartphone, où le dessin ou modèle industriel est tout aussi important que le matériel qu'il contient.
Surface de Microsoft se trouve au centre. Il a commencé sa vie ressemblant à un ordinateur chunky, haut de gamme et est maintenant vergence vers le secteur électronique de consommateur. C'est toujours un PC à l'intérieur, mais maintenant il est mince, léger, presque svelte.
Mais c'est compa-Huawei que devrait avoir la SPLI de ce monde inquiet.
Construit autour Core M de l'Intel, quels pouvoirs MacBook d'Apple entre autres choses, est léger, mince, séduisante, avec une ambiance haut de gamme - quelque chose que vous voudrez tenir et pas gêné par.
Colin Giles, vice-président directeur du groupe d'activité grand public de Huawei dit gens ne veulent pas plus deux périphériques. « Nous allons après que le prosumer, qui a besoin d'un PC pour obtenir le travail réalisé, mais veut se divertir avec un appareil qui est lumière, sent premium et quelque chose que vous voulez réellement utiliser. »
C'est un changement de mentalité, quelque chose de mobiles fabricants ont à la pelle, alors que les fabricants de PC ont été la conception de numéros pour les années.
Dan Dery, vice-président du fabricant chinois de mobile Alcatel a dit: « intégration de croix-dispositif Windows 10 ' s – du smartphone par le biais de PCs – nous aidera à faire une entrée dans l'informatique mobile, mais avec une mentalité différente, tiré de l'entreprise mobile pas l'industrie informatique.
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« C'est une excellente nouvelle pour nos personnes, mais pas de bonnes nouvelles pour les entreprises de l'industrie du PC, parce qu'il augmentera probablement la pression que plus de joueurs de notre côté de l'industrie entrent sur le marché de l'ordinateur. »
RépondreSupprimerTablette de Plus 10 Windows 10 Alcatel a également lancé au MWC, empruntant une voie similaire à Huawei - une tablette qui s'ancre dans un clavier pour qu'il devienne un ordinateur portable Windows .
Il reste à voir si le marché pour les tablettes Windows 10 est suffisamment solide pour supporter les nouveaux joueurs centré sur mobile.
Ont été freiner les ventes de la tablette, avec même l'iPad d'Apple dominante chancelante que les utilisateurs ne parviennent pas à remplacer leurs machines aussi fréquemment que les smartphones. Mais convertibles et ultra-mobile PC portent sur la seule zone de croissance dans l'industrie du PC, devraient pour croître de plus de 64 % par Gartner.
Pour les fabricants d'ordinateurs traditionnels l'afflux des fabricants de mobiles sera une importune augmentation de pression dans un marché déjà être pressé, en baisse de 8,3 % année sur l'autre pendant le dernier trimestre de 2015.
Pour les consommateurs, cependant, nous pourrions retrouver avec les tablettes Windows et les ordinateurs que nous voulons réellement utiliser au-delà Surface de Microsoft.
http://www.theguardian.com/technology/2016/feb/22/mobile-pc-market-microsoft-smartphone-windows-10
Un jour arrivera ce jour où l'exploitation des pc changera de mains dès lors que les services de mise-à-jour ne seront plus distribués. Et donc, comme les chinois en sont parfaitement compétents, ils feront eux-mêmes les mises-à-jour des ordinateurs qui seraient d'être 'obsolette', comme il est libre à chacun de nous d'en modifier ce que l'on achète et est à soi.
SupprimerCar, si 50 ans après une voiture roule encore, l'ordinateur est parfaitement capable d'en faire autant.