Les ventes en ligne explosent, mais les emplois sont pourvus par nos voisins
Redactie Express Business 3 mars 2017
Les magasins en ligne profitent de taux de croissance à deux chiffres pour leurs ventes en Belgique. Pour cette année, celle-ci devrait être de 15 à 20 %. Mais les nouveaux emplois que ces augmentations des ventes en ligne entraînent… ne se sont matérialisés que dans des pays voisins.
« Nous nous attendons à ce que les magasins en ligne qui vendent des aliments enregistrent encore plus de succès, ce qui signifie que la croissance des ventes en ligne va encore s’accélérer », dit Comeos, la fédération du secteur des chaînes de vente au détail belges.
Pourtant, l’essor en Belgique ne crée guère de nouveaux emplois. La plupart des produits qui sont livrés dans notre pays viennent de l’étranger, de pays où le coût du travail est inférieur, et où le travail de nuit ne pose pas de problème aux syndicats.
Les 400 jobs de Fernand Huts
C’est ce qui avait déjà été révélé en septembre dernier, lorsque l’entrepreneur anversois Fernand Huts avait réitéré sa promesse de créer 400 emplois dans la zone portuaire, à condition que les travailleurs en question puissent être enregistrés comme des employés ordinaires, et non comme des dockers.
Ces travailleurs devaient être déployés dans la logistique et le commerce électronique, par exemple, pour préparer les biens de consommation commandés en ligne pour l’expédition. Mais la loi Major édicte que l’on doit recruter des dockers pour ces travaux, ce qui s’avère plus coûteux.
Huts avait émis le commentaire suivant:
« Je vous invite à voler en hélicoptère au sud des Pays-Bas. Vous pourrez ainsi voir comment la Belgique gaspille des emplois. Autour de Bergen-op-Zoom, Eindhoven et Venlo, de grandes zones logistiques se sont développées. Là-bas, elles sont 10 à 15 % moins chères pour les employeurs que chez nous. En Allemagne, la différence grimpe à 30%”.
Les nouveaux emplois sont pourvus dans les pays voisins
L’Allemagne et les Pays-Bas sont les pays où les détaillants investissent et créent de nouveaux emplois. Un sondage du journal De Tijd montre que Coolblue devrait recruter 1 500 personnes qui devraient travailler juste de l’autre côté de la frontière, à Tilbourg. Dans notre pays, Coolblue recrute toujours beaucoup de techniciens. Ils installent les appareils d’électroménager que Cool Blue vend ici chez les clients.
De même, Bol.com investit dans un entrepôt à Waalwijk, où des dizaines de nouvelles personnes iront travailler. Zalando a augmenté ses activités en France et en Suède.
Remarque particulière, lorsqu'un(e) journaliste (ou touriste) français(e) arrive à Miami ou Los Angeles est de s'exclamer "Whôâah ! Çà doit coûter bonbon (ou 'une fortune') !!" ou le plus radin "Combien çà vaut, svp ?" ou le "C'est beaucoup d'argent ! (foutu par la fenêtre)" termine t-il pour faire valoir son côté con. Ainsi, ces incompris du système ignorent-ils TOUT de la finance, du budget, des placements et de la valeur réelle qui fait le monde. Ils sont ignorants que, dans le monde des riches, une personne fortunée peut faire travailler jusqu'à 1000 personnes chaque jour alors qu'un pauvre (français) a tout juste de quoi se nourrir !
Chez la personne bien à son aise les mots comme 'argent', 'prix', ou même '$' ne veulent rien dire. Ce qu'elle veut c'est : LA qualité. Un point c'est tout. 'C'est beau, c'est bon: je prends'.
Chez les 'milliardaires' on sait ce que c'est que d'aimer. Chez les français, on aime pas mais on paie quand-même ! C'est 'cerise sur le gâteau ! "La p'tite feuill' de radis enfilée au bout d'une entrecôte avec un zig-zag de sauce dans l'assiette plate et carrée (voir chez 'Jardiland les carrelages pour salles de bain !) et, sa fameuse olive noire posé à côté !" Hahahaha ! A les cons, les cons, les cons ! C'est LA Nouvelle Cuisine Française ! (Qui fait fuir les riches et accourir les immigrés).
A l'aube des législatives, plus de la moitié des néerlandais souhaiteraient sortir de l'UE
4 mars 2017, 13:05
Plus de la moitié des citoyens des Pays-Bas seraient favorables à un retrait de leur pays de l'UE tout en souhaitant instaurer un accord commercial alternatif avec les pays du bloc, selon un sondage mené par le think tank britannique Bruges Group.
L'insitut Bruges Group a réalisé un sondage sur 1 174 citoyens néerlandais pour tenter de déterminer leur position sur l'avenir des Pays-Bas au sein de l'Union européenne.
Les résultats du sondage indiquent que seules 39% des personnes interrogées sont favorables à ce que les Pays-Bas demeurent à l'intérieur de l'UE telle qu'elle est actuellement constituée politiquement et économiquement.
Lire aussi Brexit : un effet domino ?
Parmi les autres, 23% se sont prononcés pour une sortie de l'UE tout en poursuivant une politique économique de marché unique européen. 27% des sondés sont favorables à un «Nexit», à condition qu'un accord de libre-échange spécifique soit mis en place avec les autres pays du bloc. Par ailleurs, 11% des sondés se sont dit indécis.
Ainsi, si on exclut cette dernière catégorie dont le choix n'est pas arrêté, il s'avère que 56% des personnes interrogées lors de ce sondage se prononcent globalement pour que les Pays-Bas quittent l'Union européenne.
«Partout à travers l'Europe et au-delà, les gens veulent reprendre le contrôle de leur destin. Une campagne pour le Nexit, basée sur le modèle britannique du Brexit, pourrait à terme amener les Pays-Bas à quitter l'Union européenne», peut-on lire dans le communiqué de l'institut Bruges Group.
Des élections législatives aux Pays-Bas auront lieu le 15 mars prochain. De nombreux médias et analystes prédisent une victoire du Parti de la Liberté du candidat populiste et eurosceptique Geert Wilders. Ce dernier est notamment favorable à l'abandon de l'euro pour revenir au florin, monnaie nationale néerlandaise qui a été utilisée de 1329 à 2002, date de l'entrée en vigueur de la monnaie unique européenne.
Lire aussi : Les Pays-Bas hors de la zone euro ? Le Parlement se penche sur la question
En cas de Brexit, Londres ne compte pas régler les 60 milliards d’euros dus à l’UE
4 mars 2017, 12:54
Une commission de la chambre haute du parlement britannique a fait savoir que Londres ne devait plus rien verser à l’UE, car en sortant de l’Union, le Royaume-Uni n'aurait plus aucune obligation légale de contribuer au budget européen.
Une commission de la Chambre des Lords, la chambre haute du parlement britannique, a affirmé le 4 mars qu'en cas de sortie sans accord de l'Union européenne, le Royaume-Uni n'aurait plus aucune obligation légale de contribuer au budget européen. Concrètement, cela signifie que l’Union européenne serait privé d’environ 60 milliards d’euros, que Londres s’était engagé à payer au titre de la contribution au budget de l'UE sur les prochaines années.
«Pensez-y comme s'il s'agissait de l'adhésion à un club de golf. Lorsqu’on quitte le club, on n’est plus obligé de continuer à payer», a déclaré une source de la Chambre des Lords dans une interview au journal Times.
Selon les avocats de cette commission, il n'existe ni loi ni accord susceptible de forcer le Royaume-Uni à verser quoi que ce soit, Bruxelles ne possédant pas de leviers juridiques pour exiger un tel paiement. En vertu de l'article 50 du traité de Lisbonne, Londres dispose de deux années suivant la décision du peuple britannique de quitter l'Union pour mener les négociations. Si aucun accord n'est conclu passé ce délai, le pays doit quitter la table des négociations sans que celles-ci n'aboutissent, à moins que les Etats membres ne s'entendent sur une extension. Le Brexit devrait ainsi coûter 10 milliards d'euros par an, soit la contribution nette du Royaume-Uni à l'UE.
«Si aucun accord n'est conclu, toutes les lois de l'UE, et notamment les provisions concernant les contributions financières en cours et les mécanismes d'arbitrage, cesseront de s'appliquer et le Royaume-Uni ne sera soumis à aucune obligation contraignante de procéder à des contributions financières», a précisé la commission des affaires financières de la Chambre des Lords dans un communiqué.
Le Premier ministre britannique Theresa May penche néanmoins pour un autre scénario. Elle a promis de payer «certaines sommes» dans le cas de la signature de «certains programmes européens spécifiques», en faisant allusion à son intention de garder «le meilleur accès possible au marché unique de 500 millions de consommateurs».
Les dirigeants européens prévoient de se réunir les 6 et 7 avril au Conseil européen pour y discuter une nouvelle fois des termes du Brexit, même si la date exacte de cette rencontre est amenée à changer, en fonction du moment où le Premier ministre britannique mettra officiellement en œuvre la procédure de Brexit. En février, Theresa May avait confirmé qu'elle déclencherait l'article 50 d'ici la fin du mois de mars.
En savoir plus : Theresa May : Londres déclenchera d'ici fin mars l'article 50 permettant la sortie de l'UE
La Chine compte maintenant 100 députés milliardaires
Audrey Duperron 3 mars 2017
Plus d’une centaine de parlementaires chinois détiennent chacun plus d’un milliard d’euros sur leur compte. C’est ce qui ressort du rapport annuel Hurun, qui décrit la répartition des richesses en Chine. Depuis que le président Xi Jinping est arrivé au pouvoir il y a quatre ans, leur richesse a augmenté plus de 64%.
Bien que Xi lors de sa nomination avait promis de lutter contre la corruption, les parlementaires – qui sont les membres du Congrès populaire (APN) et de l’organe consultatif du gouvernement de Chine (CCPPC) = – sont encore devenus plus riches.
Leur richesse s’est aussi développée beaucoup plus rapidement que l’économie chinoise, qui a augmenté en moyenne de 7 % par an, ou le marché boursier chinois, qui a affiché une augmentation moyenne de 7,2%.
Les 209 députés les plus riches (4% du total) représentent une richesse cumulée de 483 milliards d’euros, un montant comparable au PIB de la Belgique.
La moitié d’entre eux sont des milliardaires en dollars, qui viennent généralement du monde des affaires. Leurs entreprises ont généralement beaucoup profité des changements règlementaires de l’économie chinoise et ont un impact majeur sur l’emploi et la fiscalité.
Selon Rupert Hoogewerf, fondateur du Hurun Report, les parlementaires doivent se montrer loyaux à l’égard de l’Etat. Les hommes d’affaires eux-mêmes espèrent obtenir une certaine protection politique grâce à leur rôle consultatif au Parlement, affirme Victor Shih, qui enseigne la politique chinoise à l’Université de Californie à San Diego.
Ce document est disponible, j’insiste, à tout citoyen curieux qui voudrait obtenir des renseignements sur le patrimoine déclaré en toute honnêteté à l’HATVP. La mise en page de ce billet laisse à désirer car je n’ai fait que le copier et coller un peu par paresse. Pas de billet daté du 4 mars 2017
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
98-102 rue de Richelieu- CS 80202
75082 Paris Cedex 02 14 fe´vrier 2017
Madame la Présidente,
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) que vous présidez est une autorité administrative indépendante (AAI) chargée d’une mission de service public : promouvoir la probité et l’exemplarité des responsables publics.
Selon votre site internet : « tout citoyen peut adresser à la Haute Autorité des observations sur les déclarations »
C’est en tant que citoyens que nous avons l’honneur de porter à votre connaissance nos observations quant à la déclaration de revenus et de patrimoine faite par M. Emmanuel MACRON le 24 octobre 2014 (voir PJ) suite à sa nomination comme ministre de l’Economie le 26 août 2014.
Il en ressort que :
1. Ses revenus 2010-2013 ont été de 3 010 996 € A savoir :
a/ Des salaires à hauteur de 1 022 583 € 356 095 € de salaires en 2010 (Rothschild) 403 557 € de salaires en 2011 (Rothschild) 100 811 € de re´mune´ration 2012 (Présidence de la République) 162 120 € de rémunération 2013 (Présidence de la République)
b/ Des « bénéfice industriels et commerciaux » à hauteur de 1 426 831 € 706 310 € de bénéfice industriels et commerciaux en 2011 (Rothschild) 720 521 € de bénéfice industriels et commerciaux en 2012 (Rothschild)
c/ Des revenus de capitaux mobiliers à hauteur de 561 582 € 291 286 € de revenus de capitaux mobiliers en 2011 270 296 € de revenus de capitaux mobiliers en 2012
Total des revenus: 3 010 996 € 2. Sa fortune déclarée en 2014, lorsqu’il fut nommé ministre, était de 156 160.43 € A savoir : a/ des liquidités à hauteur de 195 097.75 €
86 344.84 € pour un contrat d’Assurance vie souscrit le 25/4/11 53 192.19 € sur son compte courant chez le Crédit Mutuel, le seul déclaré. 52 467.85 € placée dans un PEA 3 092. 62 € sur son compte d’associé chez Rothschild.
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique 98-102 rue de Richelieu- CS 80202
b/ des investissements à hauteur de 1 015 330,62 € 20.92 € pour 1 action Lagardère 74 309.70 € de « valeurs en bourse et placements divers » 935 000 € (valeur estimée pour son appartement acquis en juin 2007 au prix de 890 000 €) 6 000 € (valeur estimée pour sa voiture achetée en 2005)
c / des dettes à hauteur de 1 054 267.32 €
– 295 689.79 restant dû sur prêt du Crédit Mutuel pour travaux résidence secondaire
– 558 577.53 € restant dû sur prêt du Crédit Mutuel pour achat résidence secondaire
– 200 000 € restant dû sur un prêt particulier sur 10 ans obtenue en 2007 (550 000 €) et remboursable 55 000 € / an)
Fortune nette totale : + 156 160.43 €
Observations / Questions:
Nous nous interrogeons dès lors sur la sincérité du patrimoine déclaré. En effet,
a/ Comment peut-il se faire qu’après avoir eu en 2010-2013 des revenus supérieurs à 3 000 000 € sa fortune déclarée en 2014 n’ait été que de 156 160 € ?
b/ Comment peut-il se faire qu’il n’ait eu en 2014 que 56 254,41 € sur son compte courant alors que plus de 3 000 000 € y avaient été crédite´s durant les trois années précédentes ?
Et où est passée la différence, sachant que, sur la période 2010-2013, il n’a pas utilisé ses liquidités pour investir substantiellement dans l’immobilier ou en Bourse, ni pour rembourser ses emprunts, à l’exception de son emprunt privé remboursé à hauteur de 220 000 € (4 x 55 000 €) ?
c/ Enfin, où est passé le portefeuille lui ayant permis de toucher 561 582 € de revenus mobiliers en 2011- 2012, car il n’apparaît pas dans sa déclaration de patrimoine ? A noter que pour pouvoir générer de tels revenus, il se devait d’être au moins de 3 000 000 € (sur la base d’une rentabilité moyenne de 10 %) ?
Et si son portefeuille a été liquidé en 2012, juste avant qu’il n’arrive à l’Elysée, où est alors passé le produit de la vente, puisqu’il n’est manifestement pas arrivé sur son compte au Crédit Mutuel, le seul déclaré ?
Il nous serait agréable que vous nous fassiez savoir si nos interrogations sont ou non fondées, sachant qu’
« omettre de déclarer une partie substantielle de son patrimoine ou en fournir une évaluation mensongère est un délit pénal ».
Dans l’attente des réponses que vous voudrez bien apporter à nos interrogations, nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de notre profond respect.
Paul Mumbach Candidat des maires en colère à la présidentielle Maire de Dannemarie (68), Président des maires ruraux du Haut-Rhin 25 rue de Cernay, 68210 Dannemarie / Mail: paul.mumbach@dannemarie.fr
Jean-Philippe Allenbach
Président du Mouvement Franche-Comté 3 Place du 8 septembre, 25000 Besançon / Mail: pfed.allen@gmail.com
Serge Grass
Président de l’Union Civique des Contribuables Citoyens (U3C) 77 Grande rue, 25360 Nancray / Mail: sg44@free.fr
Pourquoi les sondages électoraux ne sont pas fiables [Replay]
Puisque la classe politico-médiatique ne cesse d’intervenir pour orienter les électeurs vers le camp du Bien, les erreurs des sondages n’ont elles pas toutes les chances de se reproduire ?
Par Claude Robert.
Tout comme la victoire du Brexit, celle de Donald Trump a surpris l’ensemble de la communauté des sondeurs. Dans les deux cas, les défaites annoncées se sont révélées de véritables victoires, largement au-delà de la marge d’erreur statistique. Mais ce phénomène n’est pas nouveau.
Deux précédents se sont produits en Europe, il y a plusieurs années. Un premier lors des élections présidentielles du 21 avril 2002 qui ont vu, phénomène totalement impensable à l’époque, l’élimination de Lionel Jospin et la présence au second tour de Jean-Marie Le Pen. Un second en Italie, un peu plus tard, avec la quasi victoire de Silvio Berlusconi alors qu’il était donné très largement battu par son rival…
Ces quatre élections ont un point commun absolument évident : elles se sont déroulées dans un contexte biaisé, sous l’influence d’une incroyable pression politico-médiatique. Ainsi leur enjeu se résumait-il à peu près en ces termes : « voter pour le diable ou pour son contraire ».
Par un phénomène parfaitement connu, de nombreuses personnes interviewées lors des sondages ont bien évidemment falsifié leur réponse afin de ne pas affronter le jugement désapprobateur de l’intervieweur. Mais une fois seules dans l’isoloir, elles se sont exprimées sans contrainte.
Or, il semble que le monde occidental soit parcouru par une vague de pression moralisatrice sans précédent. Puisque la classe politico-médiatique ne cesse d’intervenir pour orienter les électeurs vers le camp du Bien, les erreurs des sondages n’ont elles pas toutes les chances de se reproduire ?
Il est difficile de répondre à cette question pour le moment. Car, en réalité, deux forces contraires risquent de s’affronter dans les années à venir :
la transparence éthique des sondeurs : les méthodologies en sciences sociales permettent de parvenir à une très bonne fiabilité. Mais elles coûtent cher et ne seront pas forcément du goût des commanditaires… l’escalade dans la manipulation des foules : les peuples en font encore et toujours à leur tête. Hommes politiques et journalistes ne seront-ils pas tentés d’accroître leur pression normative ?
LA TRANSPARENCE ÉTHIQUE DES SONDEURS : UNE QUESTION DE MÉTHODE MAIS AUSSI DE LIBERTÉ D’INFORMATION !
En sciences physiques, tout parasitage — qui implique que le fait de mesurer un phénomène modifie celui-ci — donne lieu à des précautions considérables. Il semble d’ailleurs qu’en physique nucléaire, certains phénomènes ne sont pas observables sans être modifiés.
En sciences humaines, quand la mesure passe par la collecte des avis des personnes interrogées (et non par l’observation de leur comportement), les précautions visent à éviter ce que l’on nomme le « syndrome du test ». Le seul fait de poser certaines questions induit des réponses biaisées, soit parce que le sujet est trop personnel, soit parce qu’il est moralement tabou…
En politique, la difficulté s’avère théoriquement moins sensible sauf lorsque la pression normative est très forte. Dans ce cas, les sondeurs sont de plus en plus en butte à ce qu’ils appellent le « phénomène de rationalisation ».
Ce biais classique en sociologie se retrouve chaque fois que les réponses à un questionnaire peuvent donner lieu à une réprobation. Connaître la part des répondants ayant travesti leurs réponses pour sauver la face permet de corriger les sondages et d’obtenir des résultats beaucoup plus fiables. De même que chaque questionnaire doit faire l’objet d’un test afin de vérifier qu’il est bien compris, et qu’il ne génère pas en lui-même des réponses de circonstance. L’exercice reste cependant risqué.
Heureusement, certaines méthodes permettent d’évacuer considérablement ces erreurs. Ce sont les méthodes dites « indirectes », ou « projectives ». Il suffit en effet de demander à quelqu’un de deviner ce que pensent les autres en général pour collecter son propre jugement avec une bien meilleure fiabilité.
Pour ces méthodes, le fin du fin consiste à utiliser des personnages très peu connotés, difficilement reconnaissables (tant du point de vue de l’âge que du sexe ou de la couleur politique) sous forme de dessins, et de demander à deviner pour qui ils vont voter. Tout le monde connaît le fameux test de Rorschach. Il est exclusivement basé sur ce mécanisme de projection. Plus compliqués, les tests non verbaux sont encore plus fiables, puisqu’ils se dispensent du langage oral qui comme chacun sait, permet de travestir la pensée.
Hélas, toutes ces méthodes indirectes, projectives, c’est-à-dire qualitatives, sont longues à administrer, et nécessitent à la fois des profils d’enquêteurs particuliers (formation et expérience en psycho-sociologie) et des entretiens longs et non mécanisables par le biais de questionnaires…
Alors se pose une question toute naturelle, douloureuse et particulièrement d’actualité : les commanditaires des sondages, médias et politiques seront-ils enclins à payer beaucoup plus, afin d’avoir des sondages plus fiables et forcément moins fréquents ? Ou préfèreront-ils poursuivre dans cette infâme logorrhée de prévisions fausses mais quotidiennement servies et terriblement divertissantes ?
Ce choix n’est pas si anodin, si l’on considère l’excès de pression normative qui caractérise notre époque… Poursuivre encore plus dans la manipulation des foules ne risque-t-il pas de convenir à la plupart des acteurs concernés ?
L’ESCALADE DANS LA MANIPULATION DES FOULES : LA TENTATION TOTALITAIRE POLITICO-MÉDIATIQUE
Un observateur qui aurait quitté le monde occidental depuis quarante ans et qui reviendrait aujourd’hui serait très certainement étonné par la transformation du métier journalistique, et par la modification du rôle des politiques.
À coup sûr, il déplorerait que les médias n’informent plus, ne donnent plus à juger, mais tentent d’influencer les citoyens, en leur délimitant le Bien d’un côté, et le Mal de l’autre. Sous leur férule, le monde est devenu manichéen, et l’information n’est plus qu’une succession d’éloges ou d’anathèmes, au service d’une morale politique officiellement homologuée.
À coup sûr, cet observateur serait tout aussi subjugué par les postures des décideurs gouvernementaux, terriblement portés sur les discours moralisateurs, et si peu sur les actes concrets. Là aussi, c’est une succession d’anathèmes et une course frénétique à l’image, celle de celui qui sera le meilleur parangon de vertu. Ce concours de beauté morale risque même d’effrayer l’observateur.
Cela ne ressemble t-il pas à ce que Philippe Murray appelait « la dictature du Bien » ? N’est-il pas interdit de s’en éloigner ? Quiconque qui s’en affranchit ne se trouve t-il pas aussitôt ostracisé ? Symboliquement excommunié ?
Dans un tel contexte de « moraline glucosée », il n’est pas certain que les faiseurs d’opinion soient enclins à favoriser une meilleure fiabilité des sondages. Toutes les raisons poussent en effet à ce que la classe politico-médiatique ne voie pas cela d’un bon œil :
Les sondages faux sont sans doute une façon encore très efficace de faire pression sur les mauvaises pensées des électeurs. Que se serait-il passé en effet si depuis le début des campagnes électorales on avait su que les citoyens étaient si nombreux à apprécier Le Pen, Berlusconi, le Brexit et Trump ? Imaginons un instant la tête des journalistes et celle des politiques…
L’avantage des sondages bon marché, c’est qu’ils peuvent se réaliser très rapidement. Ainsi, on peut en servir quasiment tous les jours. Cela n’occupe t-il pas le cerveau des citoyens, en les divertissant ? Cela n’aide t-il pas à les éloigner d’une réalité qui n’est pas si mirifique que cela ? Cela n’aide t-il pas à les faire patienter le temps d’un quinquennat ? D’ailleurs, ces sondages faux ne seraient-ils pas finalement l’équivalent moderne et autrement plus subtil du « panem et circenses » de Juvénal ?
Si encore les médias constituaient un contre-pouvoir, ces inquiétudes n’auraient pas lieu d’être. Mais les médias réellement indépendants ne sont plus légion… Ceci étant dit, l’élection présidentielle française de 2017 constituera un excellent test pour deviner de quel côté les choses évoluent. Prenons rendez-vous dès à présent. Attendons avec impatience les résultats des sondages avant le premier tour… Et parions que la surprise sera grandiose au lendemain de celui-ci !
Et s'il y avait chez les lobbyistes des 'Edward Snowden'
Après des décennies de désinformations en tout genre publiées dans les merdias, pourquoi face à un danger extrême n'y aurait-il pas chez ces très proches des 'Hommes de l'ombre' des volontés de sauvetage ?
Apple prévoit de lancer cette année trois types de smartphones, 10 ans après le lancement de son premier iPhone en 2007. A côté de deux appareils qui sont une extension de la production antérieure, l’entreprise prévoit cependant le lancement d’une version de luxe de l’iPhone, ont expliqué plusieurs sources au Wall Street Journal.
Les smartphones traditionnels d’Apple ont des prix de lancement situés entre 650 et 750 dollars, mais la version de luxe pourrait atteindre le prix de 1.000 dollars.
Selon les sources du journal, cette nouvelle génération d’appareils pourrait présenter des modifications technologiques remarquables.
Un symbole de statut
Il y a dix ans, l’iPhone faisait ses débuts sur le marché. « Depuis lors, l’appareil a relativement peu changé fondamentalement », souligne Takashi Mochizuki, journaliste spécialiste des technologies auprès du Wall Street Journal. « Maintenant, il pourrait y avoir cependant quelques changements ».
Antérieurement, divers intervenants avaient déjà suggéré que pour la nouvelle génération de téléphones Apple, on pourrait utiliser un écran incurvé OLED à diodes électroluminescentes organiques qui pourrait garantir des couleurs plus claires et plus vivantes.
Selon le journal, ce type d’écran sera produit par le groupe sud-coréen Samsung. Cependant, seule la version de luxe serait munie de la technologie OLED lors de son lancement.
Apple vend entre 40 et 70 millions de téléphones par trimestre. Selon journal, il n’y aurait pas assez de fournisseurs d’écrans pour pouvoir équiper 3 modèles différents de cet écran OLED.
Takashi Mochizuki souligne que par le passé déjà de plus en plus de consommateurs semblaient regretter le fait que les nouveaux appareils étaient pratiquement identiques à ceux des générations précédentes.
En Chine, notamment, les consommateurs seraient incités à acheter un nouvel appareil si celui-ci a un nouvel aspect extérieur de manière à pouvoir utiliser leur iPhone en tant que symbole de statut social.
Sur Twitter, Donald Trump accuse Barack Obama de l'avoir mis «sur écoute» pendant l'élection
4 mars 2017, 13:32
Fidèle à son style de communication habituel, le président américain a accusé son prédécesseur de l'avoir espionné avant sa victoire au scrutin de novembre, comparant cela au scandale du «Watergate» qui avait conduit à la démission de Nixon.
«Dégueulasse ! Viens de découvrir qu'Obama m'avait "mis sur écoute" dans la Trump Tower juste avant la victoire. [Il n'a] rien trouvé.», a lancé Donald Trump le 4 mars sur Twitter. «C'est du maccarthysme» a-t-il ajouté, en référence à la traque des militants et sympathisants communistes aux Etats-Unis dans les années 1950.
Sans fournir de détails supplémentaires, le président américain a, dans une série de tweets, qualifié son prédécesseur Barack Obama de «méchant (ou malade)», avant d'assurer qu'un «bon avocat pourrait présenter un gros dossier sur le fait que le président Obama mettait sur écoute mes téléphones en octobre, juste avant l'élection».
Dans ses messages, le vainqueur de l'élection américaine du 8 novembre a comparé l'affaire présumée au «Watergate», un vaste scandale d'espionnage politique qui avait conduit le président de l'époque, Richard Nixon, à démissionner en 1974.
En janvier, le journal britannique The Guardian avait rapporté une information non-confirmée selon laquelle en octobre, le FBI, sous la présidence de Barack Obama, aurait obtenu un mandat pour placer sous surveillance quatre membres de l’équipe de Donald Trump, soupçonnés d’entretenir des liens avec des responsables russes.
Lire aussi : Maccarthysme 2.0 ? Le chef de la diplomatie russe met en garde contre une «chasse aux sorcières»
Dr. Colin Ross à propos du contrôle mental, de la CIA, de MK-ULTRA
Mohsen Abdelmoumen Algérie Resistance sam., 04 mar. 2017 05:16 UTC
Commentaire: Nous avons du mal à imaginer que ce que nous pensons être notre personnalité, nos pensées, nos schémas mentaux, toutes ces choses immatérielles que l'on croirait parfaitement inviolables et qui font partie de la " richesse de notre paysage intérieur", puissent être en réalité oblitérées, détricotées, déconstruites, détruites, remplacées. Pour beaucoup, ces histoires de contrôle mental, ça fournit juste de bons scénarios hollywoodiens. Et représente du pain béni pour les médias toujours avides de stigmatisations conspirationnistes. Hélas pour ceux qui en font les frais, la fiction est bien en-dessous de la réalité, scientifique, elle :
Contrôle mental, MK-ULTRA, révolution psychédélique : un produit de l'ingénierie sociale Contrôle mental - Du simple au complexe Abus rituels et contrôle mental : l'impensable réalité Podcast 63 : Haarp, contrôle mental et catastrophe à venir
Heureusement pour nous, cette faiblesse apparente, cette malléabilité de l'esprit que l'on pourrait considérer comme une tare, ne sert pas uniquement d'exutoire aux tendances psychopathiques des "êtres humains" impliqués dans les abominables expériences mentionnées plus haut. Qui sait si cela ne nous donne pas la possibilité, par un travail spécifique, de pouvoir transcender nos propres instincts, notre égoïsme, nos conduites biologiques, certes tous indispensables et naturels mais qu'il convient de maitriser et de dépasser, au final, pour le bien de tous ?
La formation de la personnalité par la désintégration positive
- Mohsen Abdelmoumen : Votre livre «The CIA Doctors : Human Rights Violations by American Psychiatrists » est traumatisant et révèle les expériences criminelles de la CIA sur des sujets humains américains. Comment des médecins ont-ils pu participer à ces expériences ?
Dr. Colin Ross : Je crois que les médecins y ont participé pour diverses raisons : le patriotisme, la mentalité de la guerre froide, l'argent, le prestige parmi les collègues, le frisson d'être un «espion», la promotion académique par le biais de subventions et de documents, le sadisme, et la curiosité. Tout cela devait être accompagné de justifications et de déni.
- Le projet MK-ULTRA de la CIA n'est-il pas une expérience contraire à votre déontologie, voire même criminelle ? Pourquoi aucun agent de la CIA n'a-t-il été sanctionné ?
Techniquement, les médecins n'étaient pas des agents de la CIA - ils étaient des actifs ou des contractuels. Les agents sont des employés à temps plein. Les expériences ont clairement violé le serment d'Hippocrate - donc elles devaient être gardées secrètes pour protéger la CIA et les médecins. Ils n'ont pas été punis parce que tout a été classé, puis quand les documents MKULTRA ont été déclassifiés dans les années 70, ils ont été protégés par le réseau des anciens et la corruption de la psychiatrie organisée.
- Vous êtes un psychiatre, clinicien et chercheur de renommée mondiale avec un parcours remarquable. Selon vous, vos confrères qui ont participé à ces expériences sont-ils coupables et devraient-ils être jugés ?
Certains des contrats MKULTRA étaient assez insipides et appuyaient la recherche universitaire normale. Mais beaucoup ont clairement violé le serment d'Hippocrate, montrant une faute professionnelle et une mauvaise pratique délibérée qui motivaient un blâme professionnel et des poursuites pour faute professionnelle. Peu ou aucun des contractuels sont encore en vie, c'est donc maintenant un débat stérile.
- L'ancien directeur de la CIA Richard Helms a fait disparaître de nombreux documents relatifs au projet MK-ULTRA. Ceux qui ont été déclassifiés et auxquels vous avez eu accès ont-ils été utiles à votre travail de recherche ?
Oui, les 15 000 pages de documents sur ARTICHOKE, BLUEBIRD, MKULTRA, MKSEARCH, MKNAOMI et d'autres projets ont été extrêmement utiles et sont la base de mon livre.
- D'après vous, n'est-ce pas immoral et criminel de mettre la science au service de l'appareil militaire et de la CIA ?
Oui et non. Je ne pense pas que beaucoup de gens s'opposent à l'utilisation de la science pour concevoir de meilleurs tanks, avions, canons, équipement de protection, etc. De nombreuses avancées scientifiques financées par les militaires ont découlé dans la vie civile pour un grand bénéfice. Le problème n'est pas avec l'éthique de modifier l'esprit des gens pour la guerre - cela se fait dans l'entraînement de base de l'Armée - le problème est le conflit avec le serment d'Hippocrate une fois que les médecins s'impliquent. Les médecins créent délibérément un trouble mental à des fins militaires (trouble d'identité dissociative) lorsqu'ils créent des candidats mandchous (ndlr : personnes ayant subi un lavage de cerveau).
- Pensez-vous que les expériences de la CIA que vous avez dénoncées se poursuivent encore aujourd'hui, notamment dans les sites noirs et les prisons secrètes de la CIA ?
Les photographies tombées dans le domaine public et les informations sur les « interrogatoires améliorés » à Guantanamo Bay et Abu Ghraib fournissent des preuves concluantes que des opérations de contrôle mental sont en cours. Le terme « interrogatoires améliorés » n'est qu'un euphémisme pour le lavage de cerveau ou le contrôle mental.
- « Military Mind Control : A Story of Trauma and Recovery » est un livre choc. Pourquoi les militaires et les agences de renseignement ont-ils cet intérêt pour la psychiatrie ?
Pour autant que je puisse le voir, il y a deux objectifs fondamentaux : créer des espions qui sont résistants à l'interrogatoire s'ils sont capturés parce que leurs informations de mission sont cachées derrière des barrières d'amnésie créées artificiellement ; et à des fins de contre-espionnage pour détecter les candidats manchous dirigés par des agences de renseignement opposées.
- Les États-Unis peuvent-ils donner des leçons de droits de l'homme et de démocratie à la planète entière alors que des citoyens américains ont servi de cobayes pour des expériences effroyables ?
C'est certainement un exemple d'hypocrisie et de déni.
- La CIA n'est-elle pas incontrôlable et ne constitue-t-elle pas un État dans l'État ?
Il n'y a aucun moyen pour un civil de déterminer si la CIA est oui ou non hors de contrôle, ou pour savoir exactement ce qu'elle fait, parce que toutes les informations pertinentes sont classées. Les agences de renseignement sont structurées pour être « hors de contrôle » en un sens à cause du cloisonnement pour des raisons de sécurité.
- Je m'intéresse beaucoup à vos travaux et j'ai remarqué que vous étiez sceptique voire critique envers vos confrères psychiatres, comme dans votre livre «The Great Psychiatry Scam». Pouvez-vous nous en expliquer les causes ?
Je suis sceptique et critique envers les psychiatres pour plusieurs raisons : déni de l'expérimentation contraire à l'éthique du passé, priorité exagérée de l'efficacité des médicaments psychiatriques tout en minimisant les effets secondaires, être achetés par les compagnies pharmaceutiques sans même s'en rendre compte, soutien du modèle génétique de la maladie de cerveau d'une manière qui est réellement démentie par les preuves dans la littérature psychiatrique, minimisation de l'importance du traumatisme psychologique dans les troubles mentaux, se laisser contrôler par les soins gérés aux États-Unis.
- Si vos livres sont d'une importance capitale pour la science, vos documentaires sont aussi percutants. Pouvez-vous nous parler de leur impact ? « Multiple Personality: Reality and Illusion » a inspiré Hollywood. Ce documentaire est-il particulier dans votre parcours ?
Les vidéos éducatives et les documentaires que j'ai produits font partie de mes efforts pour éclairer les professionnels de la santé mentale et le grand public sur les troubles mentaux et les traumatismes. Je ne connais aucun exemple précis d'avoir « inspiré » Hollywood autrement qu'en étant interviewé pour une série de documentaires, la plupart d'entre eux traitant du contrôle de l'esprit ou des personnalités multiples.
- Vous avez développé le Dissociative Disorders Interview Schedule (DDIS), un outil pour diagnostiquer les troubles dissociatifs. Que pouvez-vous nous dire à propos de cette réalisation académique ?
Le DDIS est inclus dans le Manuel de l'Association Psychiatrique Américaine des Mesures Psychiatriques comme une interview structurée valide et fiable. Il a été traduit dans un certain nombre de langues différentes et utilisé dans des dizaines d'études publiées. Le DDIS a contribué à la validation scientifique et à la compréhension des troubles dissociatifs.
- Vos recherches sur les troubles de dissociation avancent-elles ?
Oui. J'ai des projets de recherche en cours, des articles dans la presse et des articles à l'étude pour des revues.
- Votre livre « Portrait of Norman Wells » m'a fait penser à Jack London et ses aventures dans le Klondike. Est-ce votre vie dans l'arctique canadien qui vous a placé sur ce parcours impressionnant consacré à la recherche scientifique et à la quête de savoir ?
Je pense que mon expérience dans l'Arctique canadien a contribué à ce que j'aie un large éventail d'intérêts et que je sois un être humain plus équilibré. Mes domaines d'intérêt que j'ai publiés comprennent la psychiatrie, les champs d'énergie humaine, le cancer et la littérature créative, y compris la poésie.
- Vous avez été président de la Société internationale pour l'étude des Traumatismes et de la Dissociation. Quel bilan faites-vous de votre passage dans cette organisation ?
J'ai reçu un certain nombre de prix de l'ISSTD (International Society for the Study of Trauma and Dissociation) et je suis généralement considéré comme un chef de file dans le domaine. Je suis présent à la conférence annuelle de l'ISSTD chaque année depuis sa création en 1984.
- Vous êtes président du Colin Ross Institute à Dallas. Pouvez-vous nous parler des missions de cet institut ?
La mission est de fournir le traitement, la consultation, l'éducation et la formation sur le trauma psychologique et ses conséquences.
Ce logiciel réalise en quelques secondes ce que des avocats font en 360.000 heures
Arnaud Lefebvre 3 mars 2017
La banque JP Morgan va utiliser l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour l’analyse des transactions financières, tâche pour laquelle les équipes juridiques nécessitent en temps normal des milliers d’heures par an.
Ce nouveau programme, nommé « Contract Intelligence » (COIN), est capable d’interpréter les accords de prêts commerciaux qui, avant la mise en service du logiciel en juin dernier, signifiaient 360.000 heures de travail par an pour les avocats et spécialistes du crédit. Selon JP Morgan, le logiciel examine les documents en quelques secondes et commet en outre moins d’erreurs que le personnel.
COIN n’est qu’un aspect de l’élan technologique de JP Morgan. En effet, la plus grande banque américaine réalise de nombreux investissements dans l’apprentissage automatique. L’entreprise a récemment mis sur pied des centres technologiques pour des équipes spécialisées dans le Big Data et se centre également sur la robotique et le cloud computing afin de générer de nouvelles sources revenus tout en réduisant les dépenses et les risques.
« Bien que JP Morgan soit l’un des rares gagnants ayant émergé après la crise financière, sa domination est menacée si elle ne s’investit pas de manière agressive dans les nouvelles technologies », ont expliqué plusieurs cadres de la banque à Bloomberg.
Chefs de file de la technologie
Selon Matt Zames, COO de JP Morgan, la banque a utilisé trop longtemps des logiciels qui ne fonctionnaient pas ensemble.
« Nous devons absolument nous positionner comme chefs de file de la technologie dans les services financiers », a ajouté Zames.
Introduit en juin, COIN a été en mesure de réduire les erreurs au sein de milliers de contrats sensibles, fait valoir la banque. JP Morgan cherche maintenant à utiliser le logiciel pour d’autres projets comme l’identification de modèles de données et des relations. Le logiciel sera également utilisé pour d’autres processus financiers complexes. Finalement, COIN serait également en mesure de contribuer à l’interprétation des règlements et a l’analyse des communications d’entreprise.
Enfin, la banque a également lancé un programme nommé « X-Connect » qui aide les employés à analyser les e-mails.
Dès lors qu'un texte de lois (des milliers de pages) ne sont PAS consultables en toute intelligence par des gens formés pour en comprendre l'étendue des textes - comme des juges d'en accepter ou d'en contredire des lois incomprises - il est tout-à-fait normal que l'on puisse se servir d'un ordinateur (comme d'une calculette pour faire rapidement et sans erreurs des opérations très compliquées).
Les inondations en Californie pourraient déclencher "The Big One" ? - Les géologues mettent en garde contre les risques de tremblements causés par le manteau de neige, les réservoirs en hausse
Par Tyler Durden 3 mars 2017 18h25
Pendant des années, les géologues ont averti que la Californie du Sud est en retard pour "The Big One", un tremblement de terre massif 8.0 ou plus qui causerait sans aucun doute la mort et la destruction sans précédent dans plusieurs centres urbains densément peuplés saupoudrés le long de la ligne de San Andreas Fault.
Bien que la prévision des tremblements de terre demeure une science incertaine, les experts se sont dits préoccupés ces dernières années que la faute de San Andreas pourrait être proche d'une nouvelle, mais importante en raison du temps écoulé depuis que la partie sud de La faute a été frappée par un shaker 7.9 tout le chemin du retour en 1857.
Depuis lors, les plaques tectoniques qui se rencontrent à la faille ont été continuellement en mouvement à une vitesse d'environ 2 pouces par an. Cela signifie que plus de 159 ans il ya eu un changement de 26 pieds que la plaque du Pacifique se déplace dans une direction nord-ouest contre la plaque continentale américaine. Chaque pouce supplémentaire crée des pressions supplémentaires sur les roches sous la surface de la terre qui construit et construit jusqu'à ce qu'il finit par s'enclencher.
San Andreas
- voir carte sur site -
Maintenant, comme le souligne le Los Angeles Times, les récentes inondations en Californie ont incité certains scientifiques à se demander si les Californiens risquent davantage d'être frappés par un tremblement de terre imminent. Selon les géologues, les inondations peuvent causer des tremblements de terre de deux façons: i) le poids des réservoirs et des neiges augmente les plaques tectoniques et / ou ii) augmente la pression créée par le remplissage des bassins souterrains, Friction et permettant à la croûte terrestre de changer.
Il existe deux manières dont un réservoir peut provoquer un tremblement de terre. Un remplissage rapide ou vidange d'un lac peut changer le poids poussant sur une faille, ce qui peut rendre un tremblement de terre plus probable, a déclaré Bill Leith, directeur adjoint intérimaire sur les risques naturels à l'USGS.
«Surtout pour un réservoir aussi grand que Oroville, c'est un énorme poids sur la croûte qui est essentiellement tiré vers le haut et vers le bas sur un cycle annuel. Donc, il ne serait pas surprenant s'il y avait des tremblements de terre associés à cela ", a déclaré Leith. "Le remplissage rapide, je pense juste qu'il augmente le risque. ... Je m'attends à ce qu'une montée rapide ou une chute rapide du niveau d'eau soit beaucoup plus susceptible de déclencher des tremblements de terre.
La seconde façon qu'un réservoir peut causer un tremblement de terre est de la pression supplémentaire. L'eau qui coule profondément dans la terre peut augmenter la pression souterraine qui facilite le déplacement des défauts, selon la sismologue Lucy Jones.
"La pression dans l'eau sorte de repousse la faille à part", a déclaré Jones. La pression d'eau ajoutée souterraine libère essentiellement une faille - comme desserrer un étau qui maintient deux blocs de roches coincés - d'une manière qui facilite le déplacement de la terre.
L'eau peut prendre des années pour filtrer vers le bas dans les crevasses profondes de la terre et ajouter la pression fluide autour de la faute, Leith dit. La fluctuation spectaculaire des niveaux des réservoirs en 1975 a peut-être été le point déclencheur du tremblement de terre cette année-là. Les géologues font état d'une série de tremblements de terre qui se sont produits autour du lac Oroville au milieu des années 70, après une réparation urgente du barrage, qui a nécessité un drainage rapide et un remblayage subséquent du réservoir.
Le lac Oroville avait déjà été rempli. Ce qui a rendu inhabituel l'hiver 1974-75, c'est que les niveaux d'eau ont dû être ramenés à leur niveau le plus bas depuis que le réservoir a été rempli pour réparer les apports à la centrale hydroélectrique.
Quelques mois plus tard, il y avait un remplissage sans précédent du lac qui a pris fin en juin 1975.
Puis les tremblements de terre ont commencé.
Au lieu de moins de cinq tremblements de terre par mois dans une zone située à 25 milles du barrage, comme ce fut le cas pour l'année précédente, juin et juillet ont subi soudainement plus de 10 tremblements de terre chaque mois.
Le plus grand tremblement de terre de la séquence a frappé: une magnitude 5.7 le 1 août 1975. Il était assez fort pour casser le plâtre et les murs à Oroville et a été ressenti aussi loin que San Francisco et Sacramento, où le dôme du Capitole a subi des dommages mineurs. Le personnel de 50 personnes du trésorier Jesse Unruh a reçu l'ordre d'évacuer son bureau.
Ce mois d'août est devenu un mois de bannière pour les tremblements de terre autour du barrage d'Oroville - plus de 3.000 temblors ont été enregistrés, avant de s'effacer à plus de 700 un mois plus tard et plus de 100 en Octobre.
Oroville
- voir graphique sur site -
Bien sûr, en réalité, les niveaux d'eau au lac Oroville fluctuent sensiblement presque chaque année avec la fonte des neiges remplissant généralement le réservoir de février à juillet, suivie de réductions à mesure que l'eau est expédiée vers les régions sud de la Californie plus sèches. Cela dit, il est difficile de soutenir que la recharge de cette année a été assez sans précédent dans son volume et sa vitesse.
Oroville
- voir graphique sur site -
Alors, que dites-vous? Nouvelles fausses ou le temps de commencer à préparer pour le jour du jugement dernier?
Plus con que çà: y a pas ! Attention ! L'escroquerie du 'Global Warming' est de retour ! Voici maintenant que les rétentions d'eaux seraient susceptibles de provoquer... des tremblements de terre ! Hahahaha ! L'explication vient de la chasse d'eau dans les chiottes ! Hahahaha !
Notons que seules les extractions de gaz de shiste ont été de prouver des tremblements de terre parallèles aux naturels et qu'elles provoquent en plus d'un effondrement des galeries souterraines (vidange par compression/explosion et décompression), ce qui n'a rien à voir ni avec le pétrole (qui est abiotique et expulsé par le magma) et l'eau d'infiltrations océaniques qui est chauffée et remonte à la surface d'elle-même.
Trop d’étrangers en HLM ? Le maire de gauche de Florence redoute l’effet «banlieue à la française»
4 mars 2017, 22:04
Appelant à mettre en place une législation plus contraignante pour l’accès aux logements sociaux des non-Italiens, un élu a évoqué la France comme un modèle d’échec en la matière, l’accusant de placer les étrangers dans des ghettos périphériques.
«Les critères d'attribution des logements sociaux doivent être revus parce que dans certains quartiers périphériques, on risque de créer des ghettos avec un tiers d'Italiens et un tiers d'étrangers hors Union européenne», a lancé Dario Nardella, maire de centre-gauche de la ville de Florence, au quotidien italien Corriere della Sera.
«Le modèle français des banlieues est un échec» a ensuite analysé le membre du parti démocrate, appelant à faire passer de 5 à 10 ans la durée minimale de résidence en Italie pour pouvoir faire une demande de logement social en Toscane.
L’élu italien a poursuivi : «Les familles rom qui n'envoient pas leurs enfants à l'école doivent être punies. Et parmi les punitions, on retire aussi le logement. Ce n'est pas une question de racisme, c'est une question de civilisation.»
La politique actuelle «ne fonctionne pas. Je le dis en tant qu'homme politique de gauche, cela signifie que nous transformons nos complexes immobiliers en ghettos», avait-il lancé la veille sur la station Lady Radio.
Lire aussi : Vérone interdit les échoppes de kebabs pour préserver sa beauté
L'effet de se rassembler, de se 'ghettotiser' en communauté étrangère au pays d'accueil est une marque - pour pas dire LA marque - du rejet de s'intégrer. Cette remarque est souvent 'justifiée' par le 'délit de sale gueule' à qui les autochtones leurs refuseraient le sourire. Or, ce choix ne vient QUE du passé peu glorieux/de cette mauvaise image de marque 'qu'ils' donnent d'eux au travers de leurs proches qui ont commis des actes répréhensibles et horrifiant comme l'excision et l'asservissement des femmes traitées comme des animaux.
Norvège : essor des poupées sexuelles à caractère pédophile
Pierre-Alain Depauw MPI sam., 04 mar. 2017 06:03 UTC
Les douanes et la police des frontières norvégiennes sont de plus en préoccupées par l'augmentation des saisies de poupées sexuelles représentant des enfants et importées de Hong Kong.
Vingt et une de ces poupées, de la taille d'une fillette, ont été saisies par les douanes depuis le mois d'octobre. Les autorités norvégiennes ont convoqué les médias pour montrer la dernière saisie de deux douanières norvégiennes : une poupée sexuelle en kit qui, une fois recomposée, fait un mètre de haut, ce qui ne laisse planer aucun doute sur le fantasme pédophile de son acheteur.
Selon les services d'enquête criminelle du pays, très inquiets de cette recrudescence d'achats de poupées sexuelles à caractère pédophile, les acheteurs sont âgés de 18 à 60 ans. Certains ont déjà été condamnés pour des actes pédophiles sur de véritables enfants. Selon la police norvégienne, les acheteurs présentent un risque réel de commettre des abus contre des enfants. Lors de la conférence de presse, le porte-parole de la police a averti que la possession de ce genre de poupées pourrait constituer une violation de la loi en vigueur en Norvège.
Police et douane s'inquiètent du nombtre de poupées sexuelles en Norvège
-- Commentaire : Alors qu'il est bien évidemment préférable que les pédophiles assouvissent leurs pulsions sur des objets plutôt que sur des enfants, il est hautement probable que ces poupées ne fassent que nourrir ces mêmes pulsions, renforçant donc le risque du passage à l'acte.--
Par Tyler Durden 4 mars 2017 22h15 Via Nicholas Eberstadt de CommentaryMagazine.com,
Le matin du 9 novembre 2016, l'élite américaine - ses classes parlantes et décidantes - s'est réveillée dans un pays qu'ils ne connaissaient pas. Pour les Américains les plus privilégiés et les plus éduqués, surtout ceux qui vivent dans ses bastions bicoastés, l'élection de Donald Trump était une chose presque impossible à imaginer. Quel genre de pays irait élire quelqu'un comme Trump comme président ? Certainement pas un qu'ils étaient familiers avec, ou compris quelque chose.
I
Quoi qu'il en soit, l'élection de 2016 a été une sorte de thérapie de choc pour les Américains vivant dans ce que Charles Murray a qualifié de «bulle» (la barrière protectrice de la prospérité et les associations auto-sélectionnées qui, de plus en plus, Du contact avec le reste de leur société). Le fait même de l'élection de Trump a servi comme une vérité diffusée sur une réalité qui ne pouvait plus être niée: les choses là-bas en Amérique sont beaucoup différent de ce que vous pensiez.
Oui, les choses sont très différentes en effet ces jours-ci dans la «vraie Amérique» en dehors de la bulle. En fait, les choses ont mal tourné en Amérique depuis le début du 21e siècle.
Il s'avère que l'année 2000 marque un tournant historique sombre de sortes pour notre nation. Pour quelque raison que ce soit, le Great American Escalator, qui avait soulevé des générations successives d'Américains à des niveaux de vie toujours plus élevés et des niveaux de bien-être social, a éclaté à ce moment-là.
Les feux de détresse ont clignoté, et les klaxons retentirent, pendant plus de dix ans et demi. Mais nos experts et nos prédicateurs, nos professeurs et nos décideurs, installés en profondeur dans la bulle, étaient pour la plupart trop éloignés de la détresse de la population générale pour la voir ou l'entendre. Maintenant que ces signaux ne peuvent plus être ignorés, il est grand temps pour les experts et les intellectuels de se familiariser avec le pays dans lequel ils vivent et de Commencent à décrire ce qui est arrivé au pays dans lequel nous vivons depuis l'aube du nouveau siècle.
II
Considérons l'état de l'économie américaine. Dans certains milieux, les gens croient encore, comme l'a récemment souligné un article du New York Times sur les articles d'affaires, avant l'inauguration: «M. Trump va hériter d'une économie qui est fondamentalement solide. "Mais c'est un non-sens patent. À l'heure actuelle, il devrait être douloureusement évident que l'économie des États-Unis a été dans la poignée de dysfonctionnement profond depuis l'aube du nouveau siècle. Et en rétrospective, il devrait également être évident que les étranges nouvelles maladies économiques de l'Amérique étaient presque parfaitement conçus pour préparer la voie à une tempête populiste.
Depuis 2000, les indicateurs de base ont offert des résultats quelque peu incohérents sur la performance et les perspectives économiques de l'Amérique. Il est curieux et très peu caractéristique de trouver de telles mesures si loin d'alignement les uns avec les autres. Nous assistons à une divergence inquiétante et croissante entre trois tendances qui devraient ordinairement évoluer en tandem: la richesse, la production et l'emploi. Selon l'un de ces trois indicateurs que vous choisissez, l'Amérique semble se diriger vers le haut, vers le bas, ou plus ou moins nulle part.
Du point de vue de la création de richesse, le 21ème siècle est à un début de rugissement. Par ce critère, il semble que les Américains n'ont jamais eu si bon et comme si l'avenir est plein de promesses. Entre le début de 2000 et la fin de 2016, la valeur nette estimative des ménages américains et des institutions à but non lucratif a plus que doublé, passant de 44 trillions à 90 trillions de dollars. (VOIR FIGURE 1.)
Bien que cette richesse ne soit pas uniformément répartie, c'est encore une somme fantastique d'argent - une moyenne de plus d'un million de dollars pour chaque famille théorique de quatre. Cette montée de la richesse a eu lieu malgré le crash de 2008-en effet, les avoirs de richesse privée sont plus de 20 trillions de dollars plus élevés maintenant qu'ils étaient à leur apogée avant le crash. La valeur des actifs immobiliers américains est proche ou à tout moment, et les entreprises américaines semblent prospérer. Même avant le rallye «Trump» de fin 2016 et début 2017, les marchés boursiers américains atteignaient de nouveaux sommets - et puisque les cours des actions sont fortement influencés par les anticipations de profits futurs, les investisseurs comptent évidemment sur la poursuite des jours heureux actuels pour les actifs américains Porteurs pour un certain temps à venir.
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Une image plutôt moins encourageante, cependant, émerge si nous regardons plutôt les tendances réelles pour la macro-économie. Ici, la performance depuis le début du siècle pourrait charitablement être décrit comme médiocre, et les perspectives d'aujourd'hui ne sont pas mieux que gardé.
La reprise de l'effondrement de 2008 - qui a déclenché la pire récession depuis la Grande Dépression - a été singulièrement lente et faible. Selon le Bureau d'analyse économique (BEA), il a fallu près de quatre ans pour que le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis atteigne son niveau de fin 2007. À la fin de 2016, la valeur ajoutée totale de l'économie américaine était seulement de 12 pour cent supérieure à celle de 2007. (VOIR FIGURE 2) La situation est encore plus grave si l'on considère la croissance par habitant. Il a fallu six ans et demi à l'Amérique - jusqu'à la mi-2014 - pour revenir à ses niveaux de production par habitant à la fin de 2007. Et à la fin de 2016, la production par habitant était seulement 4 pour cent plus élevée qu'à la fin de 2007 - neuf ans plus tôt. Selon ce jugement, l'économie américaine semble avoir subi quelque chose de proche d'une décennie perdue.
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Mais il y avait clairement des problèmes de brassage dans la macro-économie de l'Amérique bien avant l'accident de 2008, aussi. Entre la fin de 2000 et la fin de 2007, la croissance du PIB par habitant était en moyenne inférieure à 1,5% par an. Cela se compare au taux de croissance par habitant de 1948-2000 après la guerre de près de 2,3 %, ce qui à son tour peut être comparé au rythme de 1,1 % par an, puisque le PIB par habitant a atteint son sommet en 2009. Entre 2000 Et 2016, la croissance par habitant en Amérique a été en moyenne de moins de 1% par an. Pour le dire clairement: avec les taux d'après-guerre, avant le XXIe siècle pour les années 2000-2016, le PIB par habitant en Amérique serait plus de 20 % plus élevé qu'aujourd'hui.
Les raisons de la récente performance macroéconomique de l'Amérique sont encore une perplexité pour les économistes et un sujet de controverse et de débat considérables. Les économistes sont généralement en consensus, cependant, dans un domaine: ils ont commencé à redéfinir le potentiel de croissance de l'économie des États-Unis à la baisse. Par exemple, le Congressional Budget Office (CBO) des États-Unis suggère que le taux de «croissance potentielle» de l'économie américaine au plein emploi des facteurs de production est maintenant inférieur à 1,7% par an, ce qui implique une croissance économique pérenne annuelle à long terme Taux de croissance pour l'Amérique aujourd'hui de bien en dessous de 1 pour cent.
Ensuite, il y a la situation de l'emploi. Si les tendances du PIB du XXIe siècle en Amérique ont été décevantes, les tendances de la main-d'œuvre ont été totalement lamentables. Les taux de travail sont tombés d'une falaise depuis l'an 2000 et sont à leur niveau le plus bas depuis des décennies. Nous pouvons voir cela en examinant les estimations du Bureau of Labor Statistics (BLS) pour le taux d'emploi civil, le rapport emploi-population pour les hommes et les femmes civils adultes. (VOIR FIGURE 3.) Entre le début de 2000 et la fin de 2016, le taux global de travail des Américains âgés de 20 ans et plus a subi une baisse drastique. Il a plongé de près de 5 points de pourcentage (de 64,6 à 59,7). À moins que vous soyez un économiste du travail, vous n'apprécierez peut-être pas la gravité de la baisse de l'emploi que ces chiffres témoignent. L'Amérique de l'après-guerre n'a jamais connu rien de comparable.
- voir graphique sur site -
Du pic au creux, l'effondrement des taux de travail pour les adultes américains entre 2008 et 2010 a été environ deux fois l'amplitude de ce qui était auparavant la pire récession de l'après-guerre au pays, au début des années 1980. Dans cette précédente récession, il a fallu à l'Amérique cinq ans pour retrouver les taux de travail des adultes enregistrés au début de 1980. Cette fois-ci, le marché du travail américain n'a pas encore, au début de 2017, commencé à remonter jusqu'à Les taux de travail de 2007 - et encore moins les taux de travail à partir du début de 2000.
Comme on peut le voir à la figure 3, les taux de travail chez les adultes aux États-Unis n'ont jamais entièrement récupéré de la récession de 2001, et encore moins de la chute de 2008. Et les taux de travail qui sont mesurés ici comprennent les personnes qui occupent un emploi rémunéré - tout emploi, à n'importe quel salaire, pour tout nombre d'heures de travail.
À Wall Street et dans certaines parties de Washington ces jours-ci, on entend que l'Amérique a obtenu de retour à «près du plein emploi». Pour les Américains en dehors de la bulle, une telle conversation doit sembler absurde. Il est vrai que le «taux de chômage civil» souvent cité était plutôt bon à la fin de l'ère Obama - en décembre 2016, il était de 4,7 pour cent, à peu près comme en 1965, à une époque Véritable plein emploi. Le problème ici est que le taux de chômage ne fait que suivre le chômage pour ceux qui sont encore dans la population active; Il ne prend pas en compte les pertes de main-d'œuvre. Hélas, l'exode de la main-d'œuvre a été la grande histoire du marché du travail pour le nouveau siècle de l'Amérique. (Au moment de la rédaction de ce document, pour tous les Américains sans emploi entre 25 et 55 ans, il y en a trois autres qui ne travaillent ni ne cherchent du travail). Ainsi, le «taux de chômage» ressemble de plus en plus à un indice antique Guerre éloignée: l'équivalent économique d'un inventaire de mousquet ou d'un comptage de cavalerie.
En revanche, selon le critère des taux de travail des adultes, les conditions d'emploi en Amérique restent remarquablement sombres. De fin 2009 à début 2014, les taux de travail du pays sont plus ou moins linéaires. Autant que l'on puisse dire, c'est la seule «reprise» de l'histoire économique des États-Unis dans laquelle cet indicateur fondamental du marché du travail a presque complètement échoué.
Depuis 2014, il y a enfin eu une certaine amélioration du taux de travail - mais il serait imprudent d'exagérer les dimensions de ce revirement. À la fin de 2016, le taux de travail des adultes en Amérique était encore à son plus bas niveau en plus de 30 ans. Pour dire les choses autrement: Si le taux de travail de notre pays était aujourd'hui à nouveau au sommet de son début du siècle, bien plus de 10 millions d'Américains auraient à présent des emplois rémunérés.
Il n'y a aucun moyen de sugarcoat ces nombres affreux. Ils ne sont pas un artefact statistique qui peut être expliqué par le vieillissement de la population, ou par l'augmentation des effectifs scolaires pour les étudiants adultes, ou par tout autre changement véritable dans la société américaine contemporaine. Le fait évident est que l'Amérique du 21e siècle a été témoin d'un affreux effondrement du travail.
Pour une étude des pommes à pommes sur le problème de l'emploi de l'Amérique au XXIe siècle, nous pouvons nous concentrer sur la population de 25 à 54 ans - connue des économistes du travail pour des raisons évidentes en tant que groupe «premier âge actif». Pour cette cohorte de main-d'œuvre clé, les taux de travail à la fin de 2016 ont baissé de près de 4 points de pourcentage par rapport à leurs hauts de l'an 2000. Il s'agit d'un écart d'emplois approchant 5 millions pour ce seul groupe.
Ce n'est pas seulement que les taux de travail pour les hommes d'âge préscolaire ont diminué depuis l'an 2000 - ils ont, mais l'effondrement du travail pour les hommes américains est une histoire qui remonte au moins un demi-siècle. (J'ai écrit un petit livre l'année dernière sur cette triste saga.2) Ce qui est peut-être plus surprenant, c'est la baisse inattendue et largement inaperçue des taux de travail pour les femmes en âge de procréer. Aux États-Unis et dans toutes les autres sociétés occidentales, les marchés du travail d'après-guerre ont subi une transformation historique. Après la Seconde Guerre mondiale, les taux de travail pour les femmes de premier rang ont augmenté, et ont continué à augmenter - jusqu'à l'an 2000. Depuis, ils aussi ont diminué. Les taux actuels de travail pour les femmes d'âge préscolaire remontent à la génération d'il y a une génération, à la fin des années 1980. L'économie américaine du XXIe siècle a été brutale pour les travailleurs masculins et féminins - et l'épave sur le marché du travail a été suffisamment puissante pour annuler, voire renverser, l'une des tendances les plus distinctives de l'après-guerre: la hausse du travail rémunéré pour les femmes En dehors du ménage.
Dans notre ère de croissance économique indifférente, l'Amérique du XXIe siècle a réussi, d'une manière ou d'une autre, à produire une richesse nettement plus grande pour ses riches, même si elle a nettement moins de travail pour ses travailleurs. Et les tendances pour les heures de travail rémunérées sont encore pires que les taux de travail eux-mêmes. Entre 2000 et 2015, selon le BEA, le nombre total d'heures de travail payées en Amérique n'a augmenté que de 4% (contre une augmentation de 35% pour 1985-2000, période de 15 ans précédant celle-ci). Au cours de la période 2000-2015, toutefois, la population civile adulte a augmenté de près de 18%, ce qui signifie que les heures rémunérées de travail par adulte civil ont chuté de 12% jusqu'à présent dans notre nouveau siècle américain.
C'est la terrible contradiction de la vie économique dans ce que nous pourrions appeler le deuxième âge doré de l'Amérique (2000-). C'est un paradoxe qui peut nous aider à comprendre un certain nombre de caractéristiques générales de notre nouveau siècle. Il s'agit de constater que la confiance du public dans presque toutes les institutions américaines a fortement diminué depuis 2000, alors même que les majorités croissantes estiment que l'Amérique «va dans la mauvaise direction». Elle donne une réponse immédiate aux raisons pour lesquelles la majorité des répondants de l'opinion publique Les enquêtes continuent de dire aux sondes, année après année, que notre Amérique toujours plus riches est toujours coincé au milieu d'une récession. Les difficultés économiques croissantes des «petits gens» n'ont peut-être pas été généralement reconnues par ceux qui se trouvaient à l'intérieur de la bulle, ou même par de nombreux habitants bulleux qui prétendaient être des spécialistes économiques - mais ils se sont avérés être un puissant combustible pour le feu populiste qui a ravagé les Américains Politique en 2016.
III
Ainsi, les conditions économiques générales de nombreux Américains ordinaires - en particulier ceux-ci, les Américains qui ne rentraient pas dans les classes de victimes désignées de l'académie - ont été plutôt plus précaires que celles comprises dans le confort de la bulle comprise. Mais l'anxiété, l'insatisfaction, la colère et le désespoir qui se situent à l'intérieur de nos frontières aujourd'hui ne sont pas entièrement une réaction à la façon dont notre économie se rattrape. Sur le front non matériel, il est également clair que beaucoup de choses dans notre société se trompent et pourtant semblent hors de notre pouvoir de corriger.
Certains de ces problèmes de rongement ne sont pas nouveaux: un certain nombre d'entre eux (comme la rupture de famille) remontent au moins aux années 1960, alors que d'autres sont sans doute aussi vieux que la modernité elle-même (anomie et isolement dans les grandes communautés anonymes, Et le déclin de la foi). Mais un certain nombre nous ont étonnés depuis le début du siècle - et d'autres ont redoublé d'une nouvelle intensité effrayante depuis environ l'an 2000.
Les conditions de santé américaines semblent avoir pris un tournant sérieusement erroné dans le nouveau siècle. Ce n'est pas seulement que les progrès globaux en matière de santé ont été choquants, malgré les trillions de dollars que nous consacrons chaque année aux services médicaux. (Quels «bébés de la Guerre froide» parmi nous aurait prédit que nous vivrions pour voir le jour où l'espérance de vie en Allemagne de l'Est était plus élevée qu'aux États-Unis, comme c'est le cas aujourd'hui ?)
Hélas, le problème n'est pas seulement le ralentissement de la progression de la santé - il semble également y avoir eu une régression positive pour des segments larges et apparemment non perturbés de la population nationale. Un bref mais électrisant article de 2015 par Anne Case et le prix Nobel d'économie Angus Deaton a parlé d'une tendance de la mortalité qui avait presque passé inaperçu jusque-là: la hausse des taux de mortalité pour les Blancs américains d'âge moyen. Selon Case et Deaton, les taux de mortalité ont légèrement augmenté au cours de la période 1999-2013 pour tous les hommes et femmes blancs non hispaniques âgés de 45 à 54 ans, mais ils ont fortement augmenté pour ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou moins. Les groupes moins instruits, la plus grande partie de la hausse des taux de mortalité était attribuable aux suicides, à la cirrhose chronique du foie et aux empoisonnements (y compris les surdoses de médicaments).
Bien que certains chercheurs, pour des raisons hautement techniques, aient suggéré que le pic de mortalité n'aurait peut-être pas été aussi net que Case et Deaton comptés, il n'y a guère de doute que la pointe elle-même a eu lieu. La santé s'est détériorée pour une partie importante de l'Amérique blanche dans notre nouveau siècle, grâce en grande partie à l'abus de drogues et d'alcool. Tout cela semble un peu trop proche pour le confort de l'histoire de la Russie moderne, avec ses retombées dévastatrices pour la santé de la vodka et de la drogue. Oui: Cela peut arriver ici, et il l'a fait. Bienvenue dans notre nouvelle Amérique.
En décembre 2016, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont indiqué que pour la première fois depuis des décennies, l'espérance de vie à la naissance aux États-Unis avait chuté très légèrement (de 78,9 ans en 2014 à 78,8 ans en 2015). Bien que le déclin ait été faible, il a été significatif sur le plan statistique - les taux de mortalité croissants étaient caractéristiques des hommes et des femmes; Des Noirs et des Blancs et des Latinos ensemble. (Seules les femmes noires ont évité la mortalité augmente - leur taux de mortalité était stagnant.) Un saut de «blessures non intentionnelles» a représenté une grande partie de la hausse globale.
Il serait injustifié de placer trop de signes dans les changements de mortalité d'une seule année; De légères baisses annuelles de l'espérance de vie des États-Unis ont parfois été enregistrées dans le passé, suivies d'améliorations continues. Mais étant donné les autres développements que nous assistons dans notre nouvelle Amérique, il faut se demander si le déclin de l'espérance de vie de 2015 n'est qu'un coup de pouce, ou le début d'une nouvelle tendance. Nous allons le découvrir bientôt. Il ne faut cependant pas croire que la base de données sur la mortalité humaine, un consortium international de démographes qui examine les données nationales pour améliorer la comparabilité entre les pays, a laissé entendre que les progrès de la santé en Amérique ont essentiellement cessé en 2012 - Jour de l'espérance de vie à la naissance entre 2012 et 2014, avant le retrait de 2015.
L'épidémie d'opioïdes contre la douleur et l'héroïne qui ravage et raccourcit les vies d'un océan à l'autre est une nouvelle peste pour notre nouveau siècle. La nouveauté terrifiante de cette épidémie de drogue particulière, bien sûr, est qu'il a été (pour ainsi dire) «mainstream» cette fois, en effectuant l'évasion des communautés minoritaires défavorisées à Main Street White America. D'ici 2013, selon un rapport de 2015 de la Drug Enforcement Administration, plus d'Américains sont morts de surdoses de drogue (en grande partie, mais pas entièrement d'abus d'opioïdes) que d'accidents de la circulation ou d'armes à feu. Les dimensions de l'épidémie d'opioïdes dans l'Amérique réelle ne sont pas encore pleinement appréciées au sein de la bulle, où l'usage de drogue a tendance à être plus soigneusement limitée et récréative. Dans Dreamland, son récit hargneux et magistral de l'explosion opioïde moderne de l'Amérique, le journaliste Sam Quinones note en passant que «dans une période de trois mois» il ya quelques années, selon le ministère de la santé de l'Ohio, «11% Les Ohioans recevaient des opiacés prescrits. »Et bien sûr, de nombreux Américains se soignent eux-mêmes avec des analgésiques licites ou illicites sans ordonnance des médecins.
À l'automne 2016, Alan Krueger, ancien président du Conseil des conseillers économiques du président, a publié une étude qui affine encore l'image de la véritable épidémie d'opioïdes en Amérique: Selon son travail, près de la moitié de tous les hommes en âge de travailler Les personnes qui abandonnent la force de travail - une armée totalisant actuellement environ 7 millions d'hommes - prennent actuellement des médicaments contre la douleur sur une base quotidienne.
Nous savions déjà, d'après d'autres sources (comme les sondages sur l'emploi du temps de la BLS) que la majorité écrasante des hommes d'âge actif de cette armée qui ne travaille pas ne font généralement pas partie de la société civile (travail de bienfaisance, activités religieuses, , Ou pour la matière beaucoup dans la manière de garde d'enfant ou d'aide pour d'autres dans la maison soit, malgré l'abondance de temps sur leurs mains. Leur routine, au lieu de cela, se concentre généralement sur regarder la télévision, les DVD, l'Internet, les appareils portatifs, etc., et surveiller en moyenne 2 000 heures par an, comme s'il s'agissait d'un emploi à temps plein. Mais l'étude de Krueger ajoute un détail poignant et immensément triste à ce portrait de la vie quotidienne dans l'Amérique du XXIe siècle: Dans l'œil de notre esprit, nous pouvons maintenant imaginer des millions d'hommes qui ne travaillent pas au premier plan de la vie, Emplois, assis devant des écrans-lapidés.
Mais comment tant de millions d'hommes qui ne travaillent pas, dont les revenus sont limités, s'occupent-ils en masse d'un approvisionnement constant en médicaments contre la douleur ? Oxycontin n'est pas bon marché. Comme Dreamland explique avec soin, un des principaux mécanismes d'aujourd'hui a été l'État-providence: plus spécifiquement, Medicaid, le programme de santé-avantages de l'Oncle Sam. Voici comment cela fonctionne (nous sommes avec Quinones à Portsmouth, Ohio):
[La carte de Medicaid] paie pour la médecine - quelque pilules qu'un médecin juge que le patient assuré besoins. Parmi ceux qui reçoivent des cartes de Medicaid sont les personnes sur le bien-être de l'État ou sur un programme fédéral d'invalidité connu sous le nom de SSI.? Si vous pourriez obtenir une ordonnance d'un médecin disposé - et Portsmouth en avait beaucoup - Medicaid santé-assurance Cartes payées pour cette prescription chaque mois. Pour une cotisation de Medicaid de trois dollars, par conséquent, les toxicomanes ont obtenu des pilules au prix de milliers de dollars, avec la différence payée par les États-Unis et les contribuables de l'État. Un utilisateur pourrait se retourner et vendre ces pilules, obtenues pour cette co-paye de trois dollars, pour autant que dix mille dollars dans la rue. Dans l'Amérique du XXIe siècle, la «dépendance envers le gouvernement» a ainsi pris une signification toute nouvelle.
Vous voudrez peut-être maintenant vous poser la question suivante: Quelle est la part des hommes en âge de travailler qui sont actuellement inscrits à Medicaid ? Selon le sondage SIPP du Bureau du recensement (Enquête sur le revenu et la participation aux programmes), à partir de 2013, plus du cinquième (21%) des hommes civils de 25 à 55 ans étaient des bénéficiaires de Medicaid. Pour les personnes de premier âge qui ne font pas partie de la population active, la proportion était supérieure à la moitié (53%). Et pour les Anglos qui ne travaillent pas (hommes blancs non hispaniques qui ne font pas partie de la population active) en âge de travailler, la part inscrite dans Medicaid était de 48%.
D'ailleurs, de la totalité de la population anglophone anglo-saxonne en âge de travailler en 2013, près des trois cinquièmes (57%) auraient perçu des prestations d'invalidité d'un ou plusieurs programmes gouvernementaux d'invalidité en 2013. Les chèques d'invalidité et les prestations conditionnelles ne peuvent pas Soutenir un style de vie somptueux. Mais ils peuvent offrir une alternative permanente à un emploi rémunéré, et pour un nombre croissant d'hommes américains, ils le font. La montée de ces programmes a coïncidé avec la mort du travail pour un nombre de plus en plus grand d'hommes américains n'ayant pas encore atteint l'âge de la retraite. Nous ne pouvons pas dire que ces programmes ont causé la mort de millions de jeunes hommes. Ce qui est incontestable, c'est qu'ils l'ont financé, tout comme Medicaid a contribué par inadvertance à financer l'appétit immense et croissant des Américains pour les opioïdes dans notre nouveau siècle.
Il est intrigant de noter que l'épidémie d'opioïdes à l'échelle de l'Amérique n'a pas été accompagnée d'une vague de criminalité à l'échelle nationale (à l'exception évidemment de l'explosion apparente de l'usage illicite de l'héroïne). Tout au contraire: Comme on peut le mieux le dire, les taux nationaux de victimisation pour les crimes violents et les crimes contre les biens ont tous deux diminué d'environ deux tiers au cours des deux dernières décennies.3 La baisse de la criminalité au cours de la dernière génération a fait de grandes choses pour le général Qualité de vie dans une grande partie de l'Amérique. Il ya une complication de ce drame, cependant, que les habitants de la bulle peut ne pas être au courant, même si elle est trop bien connue à un grand nombre de résidents de la vraie Amérique. Il s'agit de l'expansion extraordinaire de ce que certains ont qualifié de «classe criminelle» de l'Amérique - la population condamnée à la prison ou reconnue coupable d'infractions graves - au cours des dernières décennies. Cette tendance n'a pas commencé dans notre siècle, mais elle a pris une énormité à couper le souffle depuis l'an 2000.
La plupart des lecteurs bien informés savent que les États-Unis ont actuellement une part plus élevée de leur population en prison ou en prison que presque n'importe quel autre pays sur la terre, que Barack Obama et d'autres parlent de notre processus de justice pénale comme «l'incarcération de masse», Bien plus de 2 millions d'hommes ont été emprisonnés ou emprisonnés ces dernières années4. Mais seulement une infime fraction de tous les Américains vivants jamais déclarés coupables d'un crime a été incarcéré en ce moment même. Bien au contraire: Peut-être 90 pour cent de tous les criminels condamnés aujourd'hui sont hors de l'accouchement et vivant plus ou moins parmi nous. La raison: l'arithmétique de base de la détermination de la peine et de l'incarcération en Amérique aujourd'hui. La mise en liberté sous condition et la surveillance communautaire sous condition (probation et libération conditionnelle) garantissent un «flot» annuel régulier de criminels condamnés dans la société pour augmenter le «stock» très considérable de criminels et d'ex-criminels déjà présents. Et ce "stock" est maintenant vraiment énorme.
Une étude démographique à venir par Sarah Shannon et cinq autres chercheurs estime que la cohorte de criminels actuels et anciens en Amérique a presque atteint 20 millions d'ici à 2010. Si ses estimations sont à peu près exactes, et si la population félon de l'Amérique a continué à croître à plus Ou moins le même tempo tracé pour les années précédant 2010, nous nous attendons à ce qu'il dépasse 23 millions de personnes d'ici la fin de 2016 au plus tard. Des calculs très approximatifs pourraient donc suggérer qu'au moment de la rédaction de cet article, la population des adultes non institutionnalisés de l'Amérique ayant une condamnation criminelle quelque part dans leur passé a presque certainement rompu la barre des 20 millions à la fin de 2016. Un peu plus approximatif suggère qu'environ 17 millions Les hommes dans notre population générale ont une conviction de crime dans quelque part dans leur CV. Cela fonctionne à l'un des huit hommes adultes en Amérique aujourd'hui.
Nous devons utiliser ici des estimations approximatives, plutôt que des chiffres officiels précis, car le gouvernement ne recueille aucune donnée sur la taille ou la situation socioéconomique de cette population de 20 millions d'habitants, et n'a jamais existé. Aussi surprenant que cela puisse paraître et scandaleux, l'Amérique a, au moins à ce jour, effectivement banni ce groupe immense - un groupe à peu près deux fois la taille totale de notre population d'immigrants illégaux et une population adulte plus importante que dans n'importe quel État mais Californie - à une invisibilité statistique presque totale et apparemment sans fin. Nos ex-cons sont, pour ainsi dire, des déportés statistiques qui vivent dans une obscurité que notre système politique ne se soucie pas assez d'éclairer - au-delà de la portée ou de l'intérêt de la politique publique, à moins qu'ils ne se heurtent à la loi.
Ainsi, nous ne pouvons décrire avec précision ni certitude ce qui est arrivé à ceux qui composent notre «classe criminelle» après leur dernière condamnation ou libération. Dans les termes les plus stylisés, cependant, on pourrait deviner que leurs chances dans la vraie Amérique ne sont pas tous que favorable. Et si l'on considère quelques-unes des autres tendances dont nous avons déjà parlé - emploi, santé, dépendance, dépendance sociale -, on peut voir l'émergence d'un nouveau ressem- blage national maligne, qui s'écarte de la mobilité sociale.
La mobilité sociale a toujours été le joyau de la couronne des mythos et ethos américains. L'idée (non sans une certaine mesure de vérité à l'appui) était que les gens en Amérique sont libres d'atteindre selon leur mérite et leur grit - contrairement à d'autres endroits, où ils sont pris au piège par les barrières de classe ou le malheur de la mauvaise administration. Près de deux décennies de notre nouveau siècle, il ya des signes indéniables que la mobilité sociale fabuleuse de l'Amérique est en difficulté, peut-être même en sérieux.
Considérons les faits suivants. Tout d'abord, selon le Bureau du recensement, la mobilité géographique en Amérique a été en déclin pendant trois décennies, et en 2016 le mouvement annuel des ménages d'un endroit à l'autre aurait été à un tout-temps (après-guerre) faible. Deuxièmement, selon une étude menée par trois économistes de la Réserve fédérale et un collègue de Notre-Dame l'année dernière, la «fluidité du marché du travail» - le brouillage entre les emplois qui permet entre autres aux gens de progresser - a diminué sur le marché du travail américain Décennies, sans signe d'un revirement. Enfin et surtout, un rapport de décembre 2016 du «Equal Opportunity Project», une équipe dirigée par le formidable économiste de Stanford Raj Chetty, a calculé que les chances d'un enfant de 30 ans de gagner plus que ses parents au même âge Était seulement de 51 pour cent: en baisse par rapport à 86 pour cent il ya 40 ans. D'autres chercheurs qui ont examiné les mêmes données font valoir que les chances peuvent ne pas être aussi bas que l'équipe Chetty conclut, mais conviennent que les chances de surpasser le revenu réel de ses parents ont été sur la baisse et sont probablement plus bas maintenant que jamais auparavant L'Amérique d'après-guerre.
Ainsi, la réalité aigre-douce de la vie des Américains réels au début du XXIe siècle: Même si l'économie américaine demeure le moteur incontesté de la génération de richesse dans le monde, ceux qui sont en dehors de la bulle peuvent avoir moins de chance au rêve américain que ce n'est le cas Peut-être des générations, peut-être même depuis la Grande Dépression.
IV
Ce qui est drôle, c'est que les gens à l'intérieur de la bulle parlent sans cesse de «l'inégalité économique», de ce merveilleux séminaire, et toujours de la vertu, signalant à quel point ils s'y opposent personnellement. En revanche, «l'insécurité économique» s'apparente à une phrase d'une langue inconnue. Mais si nous étions en quelque sorte à trouver une fonction «Google Translate» pour communiquer de la vraie Amérique dans la bulle, un message important pourrait être véhiculé:
L'abstraction de «l'inégalité» n'a pas beaucoup d'importance pour les Américains ordinaires. La réalité de l'insécurité économique. Le Great American Escalator est cassé - et il a vraiment besoin d'être corrigé.
Avec l'élection de 2016, les Américains au sein de la bulle a finalement appris que le 21e siècle a commencé à un très mauvais départ en Amérique. Bienvenue dans la réalité. Nous avons beaucoup de travail à faire ensemble pour remédier à cela.
La vérité peut-elle prévaloir (sur l’agenda politique américain) ?
le 4 mars 2017
Il s’agit de la traduction (par mes soins et aussi fidèlement que possible) d’un billet de Paul Craig Roberts qui m’a fait froid dans le dos et pour cette raison j’ai cru bon d’en faire part mes fidèles lecteurs. Entre parenthèses et en caractères italiques figurent quelques remarques ou explications.
Selon les statistiques économiques américaines officielles, le produit intérieur brut du pays s’est accru depuis 22 trimestres consécutifs atteignant 12,1 % de plus que son plus haut avant la crise économique de 2008-2009. Pourtant, la production manufacturière et la production industrielle américaines n’ont toujours pas atteint le niveau pré-crise.
La question est donc : qu’est-ce qui alimente la croissance du PIB américain ? À mon avis (c’est PCR qui écrit et non votre serviteur) la croissance réelle du PIB est une illusion créée par la sous-estimation de l’inflation. La façon dont le gouvernement américain appréhende l’inflation a en réalité fait disparaître cette dernière.
Autrefois, si le prix d’un article inclus dans la mesure de l’inflation augmentait, le taux d’inflation s’accroiterait de cette augmentation multipliée par le « poids » de cet article dans l’indice. Aujourd’hui, si le prix d’un article augmente et que cet article est inclus dans le calcul du taux d’inflation il est alors tout simplement exclu de ce calcul et remplacé par un autre article de prix inférieur. L’autre stratagème utilisé par le gouvernement est de sous-estimer l’inflation en considérant qu’une augmentation du prix d’un article reflète en réalité une amélioration de sa qualité et alors il n’est donc pas pris en compte. En appliquant de telles méthodes une inflation réelle de 8 % peut très bien être ramenée à 2 % !
Une inflation réduite artificiellement fait ressortir un accroissement artificiel du PIB. Comme le PIB est estimé à partir des prix des produits de consommation pour savoir si ce PIB est le résultat d’une augmentation de la production de biens et services ou tout simplement le résultat d’une inflation le PIB nominal est donc diminué de la mesure de l’inflation. Par exemple si le PIB augmente de 5 % cette année par rapport à l’année dernière et que l’inflation a été de 2 %, le PIB réel n’aura été que de 3 %. Mais si comme l’exemple ci-dessus l’a décrit l’inflation réelle a été de 5 ou 8 % alors l’accroissement du PIB aura été de zéro ou aura décliné de 3 %. La principale raison pour laquelle le gouvernement américain a modifié ses mesures du taux d’inflation est d’économiser sur le poste de la Sécurité sociale relatif aux ajustements du coût de la vie pour les personnes pouvant bénéficier d’allocations indexées sur l’inflation. Durant toutes les années durant lesquelles les retraités n’ont pas pu bénéficier d’une augmentation de leur retraite en raison de la politique de taux proches de zéro de la Réserve Fédérale afin d’aider les banques « trop grosses pour faire faillite », ces retraités se sont vu refuser un ajustement de leur retraite de la sécurité sociale indexée sur le coût de la vie …
Pour dire les choses avec franchise, l’image de l’économie qui est présentée au public est une réalité virtuelle. La convalescence de l’économie (américaine), le faible taux d’inflation et les statistiques du chômage ne sont pas plus réels que les armes de destruction massive de Saddam Hussein, que les armes chimiques de Assad, que les bombes nucléaires de l’Iran ou que l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Comme dans le film du même nom les Américains vivent dans un « Matrix », un monde qui est le produit du pouvoir du gouvernement de contrôler toutes les explications. L’indice de la production industrielle émanant de la Réserve Fédérale (FED) représente 61 % du PIB et reste inférieur à celui précédant la crise de 2008 alors que le gouvernement clame qu’il a augmenté de 12,1 %.
Essayez de trouver une explication à cette différence dans les médias spécialisés, c’est peine perdue. Depuis le début de ce XXIe siècle les mensonges et les fausses nouvelles ont pris le dessus sur la vérité des faits pour respecter l’agenda décidé à l’avance. Par exemple l’agenda des néo-conservateurs de détruire 7 pays du Proche-Orient en 5 ans a été alimenté par les fausses nouvelles concernant Saddam Hussein, Assad, Khadaffi et l’Iran. L’agenda du complexe militaro-sécuritaire américain d’une nouvelle Guerre Froide a été alimenté par les fausses nouvelles de la menace d’une invasion de l’Europe par la Russie. Le projet de normalisation des relations USA-Russie a été immédiatement tué dans l’oeuf par les fausses nouvelles reprises par tous les médias qui stipulaient une interférence de la Russie dans le processus électoral américain.
Pratiquement toute la population américaine croit à tous ces mensonges pourtant évidents. Une majorité de la population américaine veut que le Président Trump fasse l’objet d’une procédure d’empêchement en raison de ses « russian connexions » ! Les médias et internet créent une réalité virtuelle conforme à l’agenda des élites en rendant la compréhension de la réalité inaccessible à la majorité des citoyens. Mon site web (c’est PCR qui parle de son site paulcraigroberts.org) qui a pour mission de procurer des informations crédibles est qualifié de pro-russe, de fasciste et de terroriste … Une démocratie ne peut plus fonctionner correctement quand les mensonges surpassent la réalité et sont au service des agendas secrets. Et la vie sur la Terre non plus. Les deux dernières guerres mondiales avec leurs millions de morts et leurs dizaines de milliers de villes détruites ont été menées avec des armes de pacotille en comparaison des bombes thermonucléaires d’aujourd’hui. Selon de nombreux rapports un seul missile russe Satan II est suffisant pour vitrifier la France ou l’Etat du Texas.
La Russie, entourée par les 28 Etats européens membres de l’OTAN qui lui sont hostiles, une organisation dominée par des généraux américains va-t-en-guerre et paranoïaques, ne peut plus compter que sur son arsenal nucléaire pour protéger sa terre. Et c’est évident car de nombreux officiels russes ont répété ces dernières années qu’ils ne combattraient plus jamais sur leur propre territoire. Le message n’a pas été compris alors qu’il est pourtant très clair. Si vous avez un tant soit peu de neurones, demandez-vous pour quelle raison ce conflit contre la Russie est orchestré. Putine a dit et répété qu’il n’était pas belliqueux et que la Russie ne menaçait personne. Mais la presse occidentale putifiée (presstitutes) déclare à longueur d’éditorial que la Russie est une menace et les généraux que Trump a nommé aux plus hautes positions gouvernementales disent et répètent que la Russie constitue la principale menace pour les Etats-Unis. Si vous osez croire les propos de Putine vous êtes un agent de Moscou et pire, un traitre. Si vous croyez à la lettre les informations des médias vous signez pour l’Armageddon (la guerre nucléaire conduisant inévitablement à la destruction de l’humanité).
Les décideurs qui ne disposent pas d’informations valides ne peuvent pas prendre de décisions valables. Nulle part en Occident on peut trouver d’informations réelles et valides en dehors de mon site web et de quelques autres (c’est toujours PCR qui écrit, je ne parle naturellement pas de mon propre blog). Le nombre de lecteurs de mon site et le nombre de re-blogs et de traductions est plus large que celui du Washington Post ou du New-York Times mais reste inférieur à la totalité des médias occidentaux qui répètent tous les mêmes mensonges. Mes lecteurs ne sont pas organisés, ils sont disséminés dans le monde entier mais ils pourraient peser sur les décisions du Congrès et de la Maison-Blanche s’ils étaient unis.
Au contraire les néo-conservateurs sont organisés. Le complexe militaro-sécuritaire américain est également très bien organisé comme le sont les corporations financières et les grandes multinationales. Pour le complexe militaro-sécuritaire américain le monde entier peut être pris en otage pour justifier leur énorme budget. Pour les banques, Wall Street et les grandes firmes multinationales le monde existe pour être pillé. Le pillage en règle du monde entier continue avec le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale, considérés comme des organisation qui oeuvrent pour le bien des pays qui leur demandent leur aide.
Rarement dans l’histoire les peuples ont eu droit à la parole et ceux qui tentent de redonner la parole au peuple sont vite déconsidérés par les élites qui détiennent le pouvoir réel. Quand Thomas Paine publia son livre Rights of Man (1791) qui constitue pourtant le fondement de la révolution américaine il fut déclaré hors-la-loi par le gouvernement britannique, considéré comme un alcoolique dégénéré aux USA par les habitants de la Nouvelle-Angleterre. Il n’existe aucun monument à la mémoire de T. Paine à Washington. Le langage clair et direct de Paine n’est tout simplement pas en accord avec le discours politique contemporain qui la plupart du temps ne veut rien dire et ne sert qu’à vous enfumer avec de fausses informations.
Les ventes en ligne explosent, mais les emplois sont pourvus par nos voisins
RépondreSupprimerRedactie Express Business
3 mars 2017
Les magasins en ligne profitent de taux de croissance à deux chiffres pour leurs ventes en Belgique. Pour cette année, celle-ci devrait être de 15 à 20 %. Mais les nouveaux emplois que ces augmentations des ventes en ligne entraînent… ne se sont matérialisés que dans des pays voisins.
« Nous nous attendons à ce que les magasins en ligne qui vendent des aliments enregistrent encore plus de succès, ce qui signifie que la croissance des ventes en ligne va encore s’accélérer », dit Comeos, la fédération du secteur des chaînes de vente au détail belges.
Pourtant, l’essor en Belgique ne crée guère de nouveaux emplois. La plupart des produits qui sont livrés dans notre pays viennent de l’étranger, de pays où le coût du travail est inférieur, et où le travail de nuit ne pose pas de problème aux syndicats.
Les 400 jobs de Fernand Huts
C’est ce qui avait déjà été révélé en septembre dernier, lorsque l’entrepreneur anversois Fernand Huts avait réitéré sa promesse de créer 400 emplois dans la zone portuaire, à condition que les travailleurs en question puissent être enregistrés comme des employés ordinaires, et non comme des dockers.
Ces travailleurs devaient être déployés dans la logistique et le commerce électronique, par exemple, pour préparer les biens de consommation commandés en ligne pour l’expédition. Mais la loi Major édicte que l’on doit recruter des dockers pour ces travaux, ce qui s’avère plus coûteux.
Huts avait émis le commentaire suivant:
« Je vous invite à voler en hélicoptère au sud des Pays-Bas. Vous pourrez ainsi voir comment la Belgique gaspille des emplois. Autour de Bergen-op-Zoom, Eindhoven et Venlo, de grandes zones logistiques se sont développées. Là-bas, elles sont 10 à 15 % moins chères pour les employeurs que chez nous. En Allemagne, la différence grimpe à 30%”.
Les nouveaux emplois sont pourvus dans les pays voisins
L’Allemagne et les Pays-Bas sont les pays où les détaillants investissent et créent de nouveaux emplois. Un sondage du journal De Tijd montre que Coolblue devrait recruter 1 500 personnes qui devraient travailler juste de l’autre côté de la frontière, à Tilbourg. Dans notre pays, Coolblue recrute toujours beaucoup de techniciens. Ils installent les appareils d’électroménager que Cool Blue vend ici chez les clients.
De même, Bol.com investit dans un entrepôt à Waalwijk, où des dizaines de nouvelles personnes iront travailler. Zalando a augmenté ses activités en France et en Suède.
https://fr.express.live/2017/03/03/essor-ventes-en-ligne-emplois/
SupprimerRemarque particulière, lorsqu'un(e) journaliste (ou touriste) français(e) arrive à Miami ou Los Angeles est de s'exclamer "Whôâah ! Çà doit coûter bonbon (ou 'une fortune') !!" ou le plus radin "Combien çà vaut, svp ?" ou le "C'est beaucoup d'argent ! (foutu par la fenêtre)" termine t-il pour faire valoir son côté con. Ainsi, ces incompris du système ignorent-ils TOUT de la finance, du budget, des placements et de la valeur réelle qui fait le monde. Ils sont ignorants que, dans le monde des riches, une personne fortunée peut faire travailler jusqu'à 1000 personnes chaque jour alors qu'un pauvre (français) a tout juste de quoi se nourrir !
Chez la personne bien à son aise les mots comme 'argent', 'prix', ou même '$' ne veulent rien dire. Ce qu'elle veut c'est : LA qualité. Un point c'est tout. 'C'est beau, c'est bon: je prends'.
Chez les 'milliardaires' on sait ce que c'est que d'aimer. Chez les français, on aime pas mais on paie quand-même ! C'est 'cerise sur le gâteau ! "La p'tite feuill' de radis enfilée au bout d'une entrecôte avec un zig-zag de sauce dans l'assiette plate et carrée (voir chez 'Jardiland les carrelages pour salles de bain !) et, sa fameuse olive noire posé à côté !" Hahahaha ! A les cons, les cons, les cons ! C'est LA Nouvelle Cuisine Française ! (Qui fait fuir les riches et accourir les immigrés).
A l'aube des législatives, plus de la moitié des néerlandais souhaiteraient sortir de l'UE
RépondreSupprimer4 mars 2017, 13:05
Plus de la moitié des citoyens des Pays-Bas seraient favorables à un retrait de leur pays de l'UE tout en souhaitant instaurer un accord commercial alternatif avec les pays du bloc, selon un sondage mené par le think tank britannique Bruges Group.
L'insitut Bruges Group a réalisé un sondage sur 1 174 citoyens néerlandais pour tenter de déterminer leur position sur l'avenir des Pays-Bas au sein de l'Union européenne.
Les résultats du sondage indiquent que seules 39% des personnes interrogées sont favorables à ce que les Pays-Bas demeurent à l'intérieur de l'UE telle qu'elle est actuellement constituée politiquement et économiquement.
Lire aussi
Brexit : un effet domino ?
Parmi les autres, 23% se sont prononcés pour une sortie de l'UE tout en poursuivant une politique économique de marché unique européen. 27% des sondés sont favorables à un «Nexit», à condition qu'un accord de libre-échange spécifique soit mis en place avec les autres pays du bloc. Par ailleurs, 11% des sondés se sont dit indécis.
Ainsi, si on exclut cette dernière catégorie dont le choix n'est pas arrêté, il s'avère que 56% des personnes interrogées lors de ce sondage se prononcent globalement pour que les Pays-Bas quittent l'Union européenne.
«Partout à travers l'Europe et au-delà, les gens veulent reprendre le contrôle de leur destin. Une campagne pour le Nexit, basée sur le modèle britannique du Brexit, pourrait à terme amener les Pays-Bas à quitter l'Union européenne», peut-on lire dans le communiqué de l'institut Bruges Group.
Des élections législatives aux Pays-Bas auront lieu le 15 mars prochain. De nombreux médias et analystes prédisent une victoire du Parti de la Liberté du candidat populiste et eurosceptique Geert Wilders. Ce dernier est notamment favorable à l'abandon de l'euro pour revenir au florin, monnaie nationale néerlandaise qui a été utilisée de 1329 à 2002, date de l'entrée en vigueur de la monnaie unique européenne.
Lire aussi : Les Pays-Bas hors de la zone euro ? Le Parlement se penche sur la question
https://francais.rt.com/international/34796-pays-bas-plus-de-la-moitie-neerlandais-favorables-au-nexit
En cas de Brexit, Londres ne compte pas régler les 60 milliards d’euros dus à l’UE
RépondreSupprimer4 mars 2017, 12:54
Une commission de la chambre haute du parlement britannique a fait savoir que Londres ne devait plus rien verser à l’UE, car en sortant de l’Union, le Royaume-Uni n'aurait plus aucune obligation légale de contribuer au budget européen.
Une commission de la Chambre des Lords, la chambre haute du parlement britannique, a affirmé le 4 mars qu'en cas de sortie sans accord de l'Union européenne, le Royaume-Uni n'aurait plus aucune obligation légale de contribuer au budget européen. Concrètement, cela signifie que l’Union européenne serait privé d’environ 60 milliards d’euros, que Londres s’était engagé à payer au titre de la contribution au budget de l'UE sur les prochaines années.
«Pensez-y comme s'il s'agissait de l'adhésion à un club de golf. Lorsqu’on quitte le club, on n’est plus obligé de continuer à payer», a déclaré une source de la Chambre des Lords dans une interview au journal Times.
Selon les avocats de cette commission, il n'existe ni loi ni accord susceptible de forcer le Royaume-Uni à verser quoi que ce soit, Bruxelles ne possédant pas de leviers juridiques pour exiger un tel paiement. En vertu de l'article 50 du traité de Lisbonne, Londres dispose de deux années suivant la décision du peuple britannique de quitter l'Union pour mener les négociations. Si aucun accord n'est conclu passé ce délai, le pays doit quitter la table des négociations sans que celles-ci n'aboutissent, à moins que les Etats membres ne s'entendent sur une extension. Le Brexit devrait ainsi coûter 10 milliards d'euros par an, soit la contribution nette du Royaume-Uni à l'UE.
«Si aucun accord n'est conclu, toutes les lois de l'UE, et notamment les provisions concernant les contributions financières en cours et les mécanismes d'arbitrage, cesseront de s'appliquer et le Royaume-Uni ne sera soumis à aucune obligation contraignante de procéder à des contributions financières», a précisé la commission des affaires financières de la Chambre des Lords dans un communiqué.
Le Premier ministre britannique Theresa May penche néanmoins pour un autre scénario. Elle a promis de payer «certaines sommes» dans le cas de la signature de «certains programmes européens spécifiques», en faisant allusion à son intention de garder «le meilleur accès possible au marché unique de 500 millions de consommateurs».
Les dirigeants européens prévoient de se réunir les 6 et 7 avril au Conseil européen pour y discuter une nouvelle fois des termes du Brexit, même si la date exacte de cette rencontre est amenée à changer, en fonction du moment où le Premier ministre britannique mettra officiellement en œuvre la procédure de Brexit. En février, Theresa May avait confirmé qu'elle déclencherait l'article 50 d'ici la fin du mois de mars.
En savoir plus : Theresa May : Londres déclenchera d'ici fin mars l'article 50 permettant la sortie de l'UE
https://francais.rt.com/international/34795-en-cas-brexit-londres-ne-compte-regler-60-milliards-euros-dus-ue
L'escroquerie de Bruxelles continue !!
SupprimerPayer pour... sortir !!
La Chine compte maintenant 100 députés milliardaires
RépondreSupprimerAudrey Duperron
3 mars 2017
Plus d’une centaine de parlementaires chinois détiennent chacun plus d’un milliard d’euros sur leur compte. C’est ce qui ressort du rapport annuel Hurun, qui décrit la répartition des richesses en Chine. Depuis que le président Xi Jinping est arrivé au pouvoir il y a quatre ans, leur richesse a augmenté plus de 64%.
Bien que Xi lors de sa nomination avait promis de lutter contre la corruption, les parlementaires – qui sont les membres du Congrès populaire (APN) et de l’organe consultatif du gouvernement de Chine (CCPPC) = – sont encore devenus plus riches.
Leur richesse s’est aussi développée beaucoup plus rapidement que l’économie chinoise, qui a augmenté en moyenne de 7 % par an, ou le marché boursier chinois, qui a affiché une augmentation moyenne de 7,2%.
Les 209 députés les plus riches (4% du total) représentent une richesse cumulée de 483 milliards d’euros, un montant comparable au PIB de la Belgique.
La moitié d’entre eux sont des milliardaires en dollars, qui viennent généralement du monde des affaires. Leurs entreprises ont généralement beaucoup profité des changements règlementaires de l’économie chinoise et ont un impact majeur sur l’emploi et la fiscalité.
Selon Rupert Hoogewerf, fondateur du Hurun Report, les parlementaires doivent se montrer loyaux à l’égard de l’Etat. Les hommes d’affaires eux-mêmes espèrent obtenir une certaine protection politique grâce à leur rôle consultatif au Parlement, affirme Victor Shih, qui enseigne la politique chinoise à l’Université de Californie à San Diego.
https://fr.express.live/2017/03/03/chine-deputes-milliardaires/
Le patrimoine officiel d’Emmanuel Macron
RépondreSupprimerle 3 mars 2017
Ce document est disponible, j’insiste, à tout citoyen curieux qui voudrait obtenir des renseignements sur le patrimoine déclaré en toute honnêteté à l’HATVP. La mise en page de ce billet laisse à désirer car je n’ai fait que le copier et coller un peu par paresse. Pas de billet daté du 4 mars 2017
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
98-102 rue de Richelieu- CS 80202
75082 Paris Cedex 02 14 fe´vrier 2017
Madame la Présidente,
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) que vous présidez est une autorité administrative indépendante (AAI) chargée d’une mission de service public : promouvoir la probité et l’exemplarité des responsables publics.
Selon votre site internet : « tout citoyen peut adresser à la Haute Autorité des observations sur les déclarations »
C’est en tant que citoyens que nous avons l’honneur de porter à votre connaissance nos observations quant à la déclaration de revenus et de patrimoine faite par M. Emmanuel MACRON le 24 octobre 2014 (voir PJ) suite à sa nomination comme ministre de l’Economie le 26 août 2014.
Il en ressort que :
1. Ses revenus 2010-2013 ont été de 3 010 996 € A savoir :
a/ Des salaires à hauteur de 1 022 583 €
356 095 € de salaires en 2010 (Rothschild)
403 557 € de salaires en 2011 (Rothschild)
100 811 € de re´mune´ration 2012 (Présidence de la République)
162 120 € de rémunération 2013 (Présidence de la République)
b/ Des « bénéfice industriels et commerciaux » à hauteur de 1 426 831 €
706 310 € de bénéfice industriels et commerciaux en 2011 (Rothschild)
720 521 € de bénéfice industriels et commerciaux en 2012 (Rothschild)
c/ Des revenus de capitaux mobiliers à hauteur de 561 582 €
291 286 € de revenus de capitaux mobiliers en 2011
270 296 € de revenus de capitaux mobiliers en 2012
Total des revenus: 3 010 996 € 2. Sa fortune déclarée en 2014, lorsqu’il fut nommé ministre, était de 156 160.43 € A savoir : a/ des liquidités à hauteur de 195 097.75 €
86 344.84 € pour un contrat d’Assurance vie souscrit le 25/4/11 53 192.19 € sur son compte courant chez le Crédit Mutuel, le seul déclaré. 52 467.85 € placée dans un PEA 3 092. 62 € sur son compte d’associé chez Rothschild.
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique 98-102 rue de Richelieu- CS 80202
75082 Paris Cedex 02 14 février 2017
b/ des investissements à hauteur de 1 015 330,62 € 20.92 € pour 1 action Lagardère 74 309.70 € de « valeurs en bourse et placements divers » 935 000 € (valeur estimée pour son appartement acquis en juin 2007 au prix de 890 000 €) 6 000 € (valeur estimée pour sa voiture achetée en 2005)
RépondreSupprimerc / des dettes à hauteur de 1 054 267.32 €
– 295 689.79 restant dû sur prêt du Crédit Mutuel pour travaux résidence secondaire
– 558 577.53 € restant dû sur prêt du Crédit Mutuel pour achat résidence secondaire
– 200 000 € restant dû sur un prêt particulier sur 10 ans obtenue en 2007 (550 000 €) et remboursable 55 000 € / an)
Fortune nette totale : + 156 160.43 €
Observations / Questions:
Nous nous interrogeons dès lors sur la sincérité du patrimoine déclaré. En effet,
a/ Comment peut-il se faire qu’après avoir eu en 2010-2013 des revenus supérieurs à 3 000 000 € sa fortune déclarée en 2014 n’ait été que de 156 160 € ?
b/ Comment peut-il se faire qu’il n’ait eu en 2014 que 56 254,41 € sur son compte courant alors que plus de 3 000 000 € y avaient été crédite´s durant les trois années précédentes ?
Et où est passée la différence, sachant que, sur la période 2010-2013, il n’a pas utilisé ses liquidités pour investir substantiellement dans l’immobilier ou en Bourse, ni pour rembourser ses emprunts, à l’exception de son emprunt privé remboursé à hauteur de 220 000 € (4 x 55 000 €) ?
c/ Enfin, où est passé le portefeuille lui ayant permis de toucher 561 582 € de revenus mobiliers en 2011- 2012, car il n’apparaît pas dans sa déclaration de patrimoine ? A noter que pour pouvoir générer de tels revenus, il se devait d’être au moins de 3 000 000 € (sur la base d’une rentabilité moyenne de 10 %) ?
Et si son portefeuille a été liquidé en 2012, juste avant qu’il n’arrive à l’Elysée, où est alors passé le produit de la vente, puisqu’il n’est manifestement pas arrivé sur son compte au Crédit Mutuel, le seul déclaré ?
Il nous serait agréable que vous nous fassiez savoir si nos interrogations sont ou non fondées, sachant qu’
« omettre de déclarer une partie substantielle de son patrimoine ou en fournir une évaluation mensongère est un délit pénal ».
Dans l’attente des réponses que vous voudrez bien apporter à nos interrogations, nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de notre profond respect.
Paul Mumbach Candidat des maires en colère à la présidentielle Maire de Dannemarie (68), Président des maires ruraux du Haut-Rhin 25 rue de Cernay, 68210 Dannemarie / Mail: paul.mumbach@dannemarie.fr
Jean-Philippe Allenbach
Président du Mouvement Franche-Comté 3 Place du 8 septembre, 25000 Besançon / Mail: pfed.allen@gmail.com
Serge Grass
Président de l’Union Civique des Contribuables Citoyens (U3C) 77 Grande rue, 25360 Nancray / Mail: sg44@free.fr
https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/03/le-patrimoine-officiel-demmanuel-macron/
Pourquoi les sondages électoraux ne sont pas fiables [Replay]
RépondreSupprimerPuisque la classe politico-médiatique ne cesse d’intervenir pour orienter les électeurs vers le camp du Bien, les erreurs des sondages n’ont elles pas toutes les chances de se reproduire ?
Par Claude Robert.
Tout comme la victoire du Brexit, celle de Donald Trump a surpris l’ensemble de la communauté des sondeurs. Dans les deux cas, les défaites annoncées se sont révélées de véritables victoires, largement au-delà de la marge d’erreur statistique. Mais ce phénomène n’est pas nouveau.
Deux précédents se sont produits en Europe, il y a plusieurs années. Un premier lors des élections présidentielles du 21 avril 2002 qui ont vu, phénomène totalement impensable à l’époque, l’élimination de Lionel Jospin et la présence au second tour de Jean-Marie Le Pen. Un second en Italie, un peu plus tard, avec la quasi victoire de Silvio Berlusconi alors qu’il était donné très largement battu par son rival…
Ces quatre élections ont un point commun absolument évident : elles se sont déroulées dans un contexte biaisé, sous l’influence d’une incroyable pression politico-médiatique. Ainsi leur enjeu se résumait-il à peu près en ces termes : « voter pour le diable ou pour son contraire ».
Par un phénomène parfaitement connu, de nombreuses personnes interviewées lors des sondages ont bien évidemment falsifié leur réponse afin de ne pas affronter le jugement désapprobateur de l’intervieweur. Mais une fois seules dans l’isoloir, elles se sont exprimées sans contrainte.
Or, il semble que le monde occidental soit parcouru par une vague de pression moralisatrice sans précédent. Puisque la classe politico-médiatique ne cesse d’intervenir pour orienter les électeurs vers le camp du Bien, les erreurs des sondages n’ont elles pas toutes les chances de se reproduire ?
Il est difficile de répondre à cette question pour le moment. Car, en réalité, deux forces contraires risquent de s’affronter dans les années à venir :
la transparence éthique des sondeurs : les méthodologies en sciences sociales permettent de parvenir à une très bonne fiabilité. Mais elles coûtent cher et ne seront pas forcément du goût des commanditaires…
l’escalade dans la manipulation des foules : les peuples en font encore et toujours à leur tête. Hommes politiques et journalistes ne seront-ils pas tentés d’accroître leur pression normative ?
LA TRANSPARENCE ÉTHIQUE DES SONDEURS : UNE QUESTION DE MÉTHODE MAIS AUSSI DE LIBERTÉ D’INFORMATION !
En sciences physiques, tout parasitage — qui implique que le fait de mesurer un phénomène modifie celui-ci — donne lieu à des précautions considérables. Il semble d’ailleurs qu’en physique nucléaire, certains phénomènes ne sont pas observables sans être modifiés.
RépondreSupprimerEn sciences humaines, quand la mesure passe par la collecte des avis des personnes interrogées (et non par l’observation de leur comportement), les précautions visent à éviter ce que l’on nomme le « syndrome du test ». Le seul fait de poser certaines questions induit des réponses biaisées, soit parce que le sujet est trop personnel, soit parce qu’il est moralement tabou…
En politique, la difficulté s’avère théoriquement moins sensible sauf lorsque la pression normative est très forte. Dans ce cas, les sondeurs sont de plus en plus en butte à ce qu’ils appellent le « phénomène de rationalisation ».
Ce biais classique en sociologie se retrouve chaque fois que les réponses à un questionnaire peuvent donner lieu à une réprobation. Connaître la part des répondants ayant travesti leurs réponses pour sauver la face permet de corriger les sondages et d’obtenir des résultats beaucoup plus fiables. De même que chaque questionnaire doit faire l’objet d’un test afin de vérifier qu’il est bien compris, et qu’il ne génère pas en lui-même des réponses de circonstance. L’exercice reste cependant risqué.
Heureusement, certaines méthodes permettent d’évacuer considérablement ces erreurs. Ce sont les méthodes dites « indirectes », ou « projectives ». Il suffit en effet de demander à quelqu’un de deviner ce que pensent les autres en général pour collecter son propre jugement avec une bien meilleure fiabilité.
Pour ces méthodes, le fin du fin consiste à utiliser des personnages très peu connotés, difficilement reconnaissables (tant du point de vue de l’âge que du sexe ou de la couleur politique) sous forme de dessins, et de demander à deviner pour qui ils vont voter. Tout le monde connaît le fameux test de Rorschach. Il est exclusivement basé sur ce mécanisme de projection. Plus compliqués, les tests non verbaux sont encore plus fiables, puisqu’ils se dispensent du langage oral qui comme chacun sait, permet de travestir la pensée.
Hélas, toutes ces méthodes indirectes, projectives, c’est-à-dire qualitatives, sont longues à administrer, et nécessitent à la fois des profils d’enquêteurs particuliers (formation et expérience en psycho-sociologie) et des entretiens longs et non mécanisables par le biais de questionnaires…
Alors se pose une question toute naturelle, douloureuse et particulièrement d’actualité : les commanditaires des sondages, médias et politiques seront-ils enclins à payer beaucoup plus, afin d’avoir des sondages plus fiables et forcément moins fréquents ? Ou préfèreront-ils poursuivre dans cette infâme logorrhée de prévisions fausses mais quotidiennement servies et terriblement divertissantes ?
Ce choix n’est pas si anodin, si l’on considère l’excès de pression normative qui caractérise notre époque… Poursuivre encore plus dans la manipulation des foules ne risque-t-il pas de convenir à la plupart des acteurs concernés ?
RépondreSupprimerL’ESCALADE DANS LA MANIPULATION DES FOULES : LA TENTATION TOTALITAIRE POLITICO-MÉDIATIQUE
Un observateur qui aurait quitté le monde occidental depuis quarante ans et qui reviendrait aujourd’hui serait très certainement étonné par la transformation du métier journalistique, et par la modification du rôle des politiques.
À coup sûr, il déplorerait que les médias n’informent plus, ne donnent plus à juger, mais tentent d’influencer les citoyens, en leur délimitant le Bien d’un côté, et le Mal de l’autre. Sous leur férule, le monde est devenu manichéen, et l’information n’est plus qu’une succession d’éloges ou d’anathèmes, au service d’une morale politique officiellement homologuée.
À coup sûr, cet observateur serait tout aussi subjugué par les postures des décideurs gouvernementaux, terriblement portés sur les discours moralisateurs, et si peu sur les actes concrets. Là aussi, c’est une succession d’anathèmes et une course frénétique à l’image, celle de celui qui sera le meilleur parangon de vertu. Ce concours de beauté morale risque même d’effrayer l’observateur.
Cela ne ressemble t-il pas à ce que Philippe Murray appelait « la dictature du Bien » ? N’est-il pas interdit de s’en éloigner ? Quiconque qui s’en affranchit ne se trouve t-il pas aussitôt ostracisé ? Symboliquement excommunié ?
Dans un tel contexte de « moraline glucosée », il n’est pas certain que les faiseurs d’opinion soient enclins à favoriser une meilleure fiabilité des sondages. Toutes les raisons poussent en effet à ce que la classe politico-médiatique ne voie pas cela d’un bon œil :
Les sondages faux sont sans doute une façon encore très efficace de faire pression sur les mauvaises pensées des électeurs. Que se serait-il passé en effet si depuis le début des campagnes électorales on avait su que les citoyens étaient si nombreux à apprécier Le Pen, Berlusconi, le Brexit et Trump ? Imaginons un instant la tête des journalistes et celle des politiques…
L’avantage des sondages bon marché, c’est qu’ils peuvent se réaliser très rapidement. Ainsi, on peut en servir quasiment tous les jours. Cela n’occupe t-il pas le cerveau des citoyens, en les divertissant ? Cela n’aide t-il pas à les éloigner d’une réalité qui n’est pas si mirifique que cela ? Cela n’aide t-il pas à les faire patienter le temps d’un quinquennat ? D’ailleurs, ces sondages faux ne seraient-ils pas finalement l’équivalent moderne et autrement plus subtil du « panem et circenses » de Juvénal ?
Si encore les médias constituaient un contre-pouvoir, ces inquiétudes n’auraient pas lieu d’être. Mais les médias réellement indépendants ne sont plus légion… Ceci étant dit, l’élection présidentielle française de 2017 constituera un excellent test pour deviner de quel côté les choses évoluent. Prenons rendez-vous dès à présent. Attendons avec impatience les résultats des sondages avant le premier tour… Et parions que la surprise sera grandiose au lendemain de celui-ci !
https://www.contrepoints.org/2017/03/03/271682-sondages-electoraux-fiables
SupprimerEt s'il y avait chez les lobbyistes des 'Edward Snowden'
Après des décennies de désinformations en tout genre publiées dans les merdias, pourquoi face à un danger extrême n'y aurait-il pas chez ces très proches des 'Hommes de l'ombre' des volontés de sauvetage ?
Bientôt un iPhone de luxe à 1 000 euros
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
3 mars 2017
Apple prévoit de lancer cette année trois types de smartphones, 10 ans après le lancement de son premier iPhone en 2007. A côté de deux appareils qui sont une extension de la production antérieure, l’entreprise prévoit cependant le lancement d’une version de luxe de l’iPhone, ont expliqué plusieurs sources au Wall Street Journal.
Les smartphones traditionnels d’Apple ont des prix de lancement situés entre 650 et 750 dollars, mais la version de luxe pourrait atteindre le prix de 1.000 dollars.
Selon les sources du journal, cette nouvelle génération d’appareils pourrait présenter des modifications technologiques remarquables.
Un symbole de statut
Il y a dix ans, l’iPhone faisait ses débuts sur le marché. « Depuis lors, l’appareil a relativement peu changé fondamentalement », souligne Takashi Mochizuki, journaliste spécialiste des technologies auprès du Wall Street Journal. « Maintenant, il pourrait y avoir cependant quelques changements ».
Antérieurement, divers intervenants avaient déjà suggéré que pour la nouvelle génération de téléphones Apple, on pourrait utiliser un écran incurvé OLED à diodes électroluminescentes organiques qui pourrait garantir des couleurs plus claires et plus vivantes.
Selon le journal, ce type d’écran sera produit par le groupe sud-coréen Samsung. Cependant, seule la version de luxe serait munie de la technologie OLED lors de son lancement.
Apple vend entre 40 et 70 millions de téléphones par trimestre. Selon journal, il n’y aurait pas assez de fournisseurs d’écrans pour pouvoir équiper 3 modèles différents de cet écran OLED.
Takashi Mochizuki souligne que par le passé déjà de plus en plus de consommateurs semblaient regretter le fait que les nouveaux appareils étaient pratiquement identiques à ceux des générations précédentes.
En Chine, notamment, les consommateurs seraient incités à acheter un nouvel appareil si celui-ci a un nouvel aspect extérieur de manière à pouvoir utiliser leur iPhone en tant que symbole de statut social.
https://fr.express.live/2017/03/03/bientot-iphone-de-luxe-a-1-000-euros-2/
SupprimerPromo: Changez 'de coque contre une poule' !
Iphone multi-coke !
Sur Twitter, Donald Trump accuse Barack Obama de l'avoir mis «sur écoute» pendant l'élection
RépondreSupprimer4 mars 2017, 13:32
Fidèle à son style de communication habituel, le président américain a accusé son prédécesseur de l'avoir espionné avant sa victoire au scrutin de novembre, comparant cela au scandale du «Watergate» qui avait conduit à la démission de Nixon.
«Dégueulasse ! Viens de découvrir qu'Obama m'avait "mis sur écoute" dans la Trump Tower juste avant la victoire. [Il n'a] rien trouvé.», a lancé Donald Trump le 4 mars sur Twitter. «C'est du maccarthysme» a-t-il ajouté, en référence à la traque des militants et sympathisants communistes aux Etats-Unis dans les années 1950.
Sans fournir de détails supplémentaires, le président américain a, dans une série de tweets, qualifié son prédécesseur Barack Obama de «méchant (ou malade)», avant d'assurer qu'un «bon avocat pourrait présenter un gros dossier sur le fait que le président Obama mettait sur écoute mes téléphones en octobre, juste avant l'élection».
Dans ses messages, le vainqueur de l'élection américaine du 8 novembre a comparé l'affaire présumée au «Watergate», un vaste scandale d'espionnage politique qui avait conduit le président de l'époque, Richard Nixon, à démissionner en 1974.
En janvier, le journal britannique The Guardian avait rapporté une information non-confirmée selon laquelle en octobre, le FBI, sous la présidence de Barack Obama, aurait obtenu un mandat pour placer sous surveillance quatre membres de l’équipe de Donald Trump, soupçonnés d’entretenir des liens avec des responsables russes.
Lire aussi : Maccarthysme 2.0 ? Le chef de la diplomatie russe met en garde contre une «chasse aux sorcières»
https://francais.rt.com/international/34797-trump-accuse-obama-mis-sur-ecoute-election-twitter
Dr. Colin Ross à propos du contrôle mental, de la CIA, de MK-ULTRA
RépondreSupprimerMohsen Abdelmoumen
Algérie Resistance
sam., 04 mar. 2017 05:16 UTC
Commentaire: Nous avons du mal à imaginer que ce que nous pensons être notre personnalité, nos pensées, nos schémas mentaux, toutes ces choses immatérielles que l'on croirait parfaitement inviolables et qui font partie de la " richesse de notre paysage intérieur", puissent être en réalité oblitérées, détricotées, déconstruites, détruites, remplacées. Pour beaucoup, ces histoires de contrôle mental, ça fournit juste de bons scénarios hollywoodiens. Et représente du pain béni pour les médias toujours avides de stigmatisations conspirationnistes. Hélas pour ceux qui en font les frais, la fiction est bien en-dessous de la réalité, scientifique, elle :
Contrôle mental, MK-ULTRA, révolution psychédélique : un produit de l'ingénierie sociale
Contrôle mental - Du simple au complexe
Abus rituels et contrôle mental : l'impensable réalité
Podcast 63 : Haarp, contrôle mental et catastrophe à venir
Heureusement pour nous, cette faiblesse apparente, cette malléabilité de l'esprit que l'on pourrait considérer comme une tare, ne sert pas uniquement d'exutoire aux tendances psychopathiques des "êtres humains" impliqués dans les abominables expériences mentionnées plus haut. Qui sait si cela ne nous donne pas la possibilité, par un travail spécifique, de pouvoir transcender nos propres instincts, notre égoïsme, nos conduites biologiques, certes tous indispensables et naturels mais qu'il convient de maitriser et de dépasser, au final, pour le bien de tous ?
La formation de la personnalité par la désintégration positive
- Mohsen Abdelmoumen : Votre livre «The CIA Doctors : Human Rights Violations by American Psychiatrists » est traumatisant et révèle les expériences criminelles de la CIA sur des sujets humains américains. Comment des médecins ont-ils pu participer à ces expériences ?
Dr. Colin Ross : Je crois que les médecins y ont participé pour diverses raisons : le patriotisme, la mentalité de la guerre froide, l'argent, le prestige parmi les collègues, le frisson d'être un «espion», la promotion académique par le biais de subventions et de documents, le sadisme, et la curiosité. Tout cela devait être accompagné de justifications et de déni.
- Le projet MK-ULTRA de la CIA n'est-il pas une expérience contraire à votre déontologie, voire même criminelle ? Pourquoi aucun agent de la CIA n'a-t-il été sanctionné ?
Techniquement, les médecins n'étaient pas des agents de la CIA - ils étaient des actifs ou des contractuels. Les agents sont des employés à temps plein. Les expériences ont clairement violé le serment d'Hippocrate - donc elles devaient être gardées secrètes pour protéger la CIA et les médecins. Ils n'ont pas été punis parce que tout a été classé, puis quand les documents MKULTRA ont été déclassifiés dans les années 70, ils ont été protégés par le réseau des anciens et la corruption de la psychiatrie organisée.
- Vous êtes un psychiatre, clinicien et chercheur de renommée mondiale avec un parcours remarquable. Selon vous, vos confrères qui ont participé à ces expériences sont-ils coupables et devraient-ils être jugés ?
Certains des contrats MKULTRA étaient assez insipides et appuyaient la recherche universitaire normale. Mais beaucoup ont clairement violé le serment d'Hippocrate, montrant une faute professionnelle et une mauvaise pratique délibérée qui motivaient un blâme professionnel et des poursuites pour faute professionnelle. Peu ou aucun des contractuels sont encore en vie, c'est donc maintenant un débat stérile.
RépondreSupprimer- L'ancien directeur de la CIA Richard Helms a fait disparaître de nombreux documents relatifs au projet MK-ULTRA. Ceux qui ont été déclassifiés et auxquels vous avez eu accès ont-ils été utiles à votre travail de recherche ?
Oui, les 15 000 pages de documents sur ARTICHOKE, BLUEBIRD, MKULTRA, MKSEARCH, MKNAOMI et d'autres projets ont été extrêmement utiles et sont la base de mon livre.
- D'après vous, n'est-ce pas immoral et criminel de mettre la science au service de l'appareil militaire et de la CIA ?
Oui et non. Je ne pense pas que beaucoup de gens s'opposent à l'utilisation de la science pour concevoir de meilleurs tanks, avions, canons, équipement de protection, etc. De nombreuses avancées scientifiques financées par les militaires ont découlé dans la vie civile pour un grand bénéfice. Le problème n'est pas avec l'éthique de modifier l'esprit des gens pour la guerre - cela se fait dans l'entraînement de base de l'Armée - le problème est le conflit avec le serment d'Hippocrate une fois que les médecins s'impliquent. Les médecins créent délibérément un trouble mental à des fins militaires (trouble d'identité dissociative) lorsqu'ils créent des candidats mandchous (ndlr : personnes ayant subi un lavage de cerveau).
- Pensez-vous que les expériences de la CIA que vous avez dénoncées se poursuivent encore aujourd'hui, notamment dans les sites noirs et les prisons secrètes de la CIA ?
Les photographies tombées dans le domaine public et les informations sur les « interrogatoires améliorés » à Guantanamo Bay et Abu Ghraib fournissent des preuves concluantes que des opérations de contrôle mental sont en cours. Le terme « interrogatoires améliorés » n'est qu'un euphémisme pour le lavage de cerveau ou le contrôle mental.
- « Military Mind Control : A Story of Trauma and Recovery » est un livre choc. Pourquoi les militaires et les agences de renseignement ont-ils cet intérêt pour la psychiatrie ?
Pour autant que je puisse le voir, il y a deux objectifs fondamentaux : créer des espions qui sont résistants à l'interrogatoire s'ils sont capturés parce que leurs informations de mission sont cachées derrière des barrières d'amnésie créées artificiellement ; et à des fins de contre-espionnage pour détecter les candidats manchous dirigés par des agences de renseignement opposées.
- Les États-Unis peuvent-ils donner des leçons de droits de l'homme et de démocratie à la planète entière alors que des citoyens américains ont servi de cobayes pour des expériences effroyables ?
C'est certainement un exemple d'hypocrisie et de déni.
- La CIA n'est-elle pas incontrôlable et ne constitue-t-elle pas un État dans l'État ?
RépondreSupprimerIl n'y a aucun moyen pour un civil de déterminer si la CIA est oui ou non hors de contrôle, ou pour savoir exactement ce qu'elle fait, parce que toutes les informations pertinentes sont classées. Les agences de renseignement sont structurées pour être « hors de contrôle » en un sens à cause du cloisonnement pour des raisons de sécurité.
- Je m'intéresse beaucoup à vos travaux et j'ai remarqué que vous étiez sceptique voire critique envers vos confrères psychiatres, comme dans votre livre «The Great Psychiatry Scam». Pouvez-vous nous en expliquer les causes ?
Je suis sceptique et critique envers les psychiatres pour plusieurs raisons : déni de l'expérimentation contraire à l'éthique du passé, priorité exagérée de l'efficacité des médicaments psychiatriques tout en minimisant les effets secondaires, être achetés par les compagnies pharmaceutiques sans même s'en rendre compte, soutien du modèle génétique de la maladie de cerveau d'une manière qui est réellement démentie par les preuves dans la littérature psychiatrique, minimisation de l'importance du traumatisme psychologique dans les troubles mentaux, se laisser contrôler par les soins gérés aux États-Unis.
- Si vos livres sont d'une importance capitale pour la science, vos documentaires sont aussi percutants. Pouvez-vous nous parler de leur impact ? « Multiple Personality: Reality and Illusion » a inspiré Hollywood. Ce documentaire est-il particulier dans votre parcours ?
Les vidéos éducatives et les documentaires que j'ai produits font partie de mes efforts pour éclairer les professionnels de la santé mentale et le grand public sur les troubles mentaux et les traumatismes. Je ne connais aucun exemple précis d'avoir « inspiré » Hollywood autrement qu'en étant interviewé pour une série de documentaires, la plupart d'entre eux traitant du contrôle de l'esprit ou des personnalités multiples.
- Vous avez développé le Dissociative Disorders Interview Schedule (DDIS), un outil pour diagnostiquer les troubles dissociatifs. Que pouvez-vous nous dire à propos de cette réalisation académique ?
Le DDIS est inclus dans le Manuel de l'Association Psychiatrique Américaine des Mesures Psychiatriques comme une interview structurée valide et fiable. Il a été traduit dans un certain nombre de langues différentes et utilisé dans des dizaines d'études publiées. Le DDIS a contribué à la validation scientifique et à la compréhension des troubles dissociatifs.
- Vos recherches sur les troubles de dissociation avancent-elles ?
Oui. J'ai des projets de recherche en cours, des articles dans la presse et des articles à l'étude pour des revues.
- Votre livre « Portrait of Norman Wells » m'a fait penser à Jack London et ses aventures dans le Klondike. Est-ce votre vie dans l'arctique canadien qui vous a placé sur ce parcours impressionnant consacré à la recherche scientifique et à la quête de savoir ?
Je pense que mon expérience dans l'Arctique canadien a contribué à ce que j'aie un large éventail d'intérêts et que je sois un être humain plus équilibré. Mes domaines d'intérêt que j'ai publiés comprennent la psychiatrie, les champs d'énergie humaine, le cancer et la littérature créative, y compris la poésie.
RépondreSupprimer- Vous avez été président de la Société internationale pour l'étude des Traumatismes et de la Dissociation. Quel bilan faites-vous de votre passage dans cette organisation ?
J'ai reçu un certain nombre de prix de l'ISSTD (International Society for the Study of Trauma and Dissociation) et je suis généralement considéré comme un chef de file dans le domaine. Je suis présent à la conférence annuelle de l'ISSTD chaque année depuis sa création en 1984.
- Vous êtes président du Colin Ross Institute à Dallas. Pouvez-vous nous parler des missions de cet institut ?
La mission est de fournir le traitement, la consultation, l'éducation et la formation sur le trauma psychologique et ses conséquences.
https://fr.sott.net/article/30128-Dr-Colin-Ross-a-propos-du-controle-mental-de-la-CIA-de-MK-ULTRA
Ce logiciel réalise en quelques secondes ce que des avocats font en 360.000 heures
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
3 mars 2017
La banque JP Morgan va utiliser l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour l’analyse des transactions financières, tâche pour laquelle les équipes juridiques nécessitent en temps normal des milliers d’heures par an.
Ce nouveau programme, nommé « Contract Intelligence » (COIN), est capable d’interpréter les accords de prêts commerciaux qui, avant la mise en service du logiciel en juin dernier, signifiaient 360.000 heures de travail par an pour les avocats et spécialistes du crédit. Selon JP Morgan, le logiciel examine les documents en quelques secondes et commet en outre moins d’erreurs que le personnel.
COIN n’est qu’un aspect de l’élan technologique de JP Morgan. En effet, la plus grande banque américaine réalise de nombreux investissements dans l’apprentissage automatique. L’entreprise a récemment mis sur pied des centres technologiques pour des équipes spécialisées dans le Big Data et se centre également sur la robotique et le cloud computing afin de générer de nouvelles sources revenus tout en réduisant les dépenses et les risques.
« Bien que JP Morgan soit l’un des rares gagnants ayant émergé après la crise financière, sa domination est menacée si elle ne s’investit pas de manière agressive dans les nouvelles technologies », ont expliqué plusieurs cadres de la banque à Bloomberg.
Chefs de file de la technologie
Selon Matt Zames, COO de JP Morgan, la banque a utilisé trop longtemps des logiciels qui ne fonctionnaient pas ensemble.
« Nous devons absolument nous positionner comme chefs de file de la technologie dans les services financiers », a ajouté Zames.
Introduit en juin, COIN a été en mesure de réduire les erreurs au sein de milliers de contrats sensibles, fait valoir la banque. JP Morgan cherche maintenant à utiliser le logiciel pour d’autres projets comme l’identification de modèles de données et des relations. Le logiciel sera également utilisé pour d’autres processus financiers complexes. Finalement, COIN serait également en mesure de contribuer à l’interprétation des règlements et a l’analyse des communications d’entreprise.
Enfin, la banque a également lancé un programme nommé « X-Connect » qui aide les employés à analyser les e-mails.
https://fr.express.live/2017/03/03/logiciel-realise-quelques-secondes-avocats-360-000-heures/
SupprimerDès lors qu'un texte de lois (des milliers de pages) ne sont PAS consultables en toute intelligence par des gens formés pour en comprendre l'étendue des textes - comme des juges d'en accepter ou d'en contredire des lois incomprises - il est tout-à-fait normal que l'on puisse se servir d'un ordinateur (comme d'une calculette pour faire rapidement et sans erreurs des opérations très compliquées).
Les inondations en Californie pourraient déclencher "The Big One" ? - Les géologues mettent en garde contre les risques de tremblements causés par le manteau de neige, les réservoirs en hausse
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
3 mars 2017 18h25
Pendant des années, les géologues ont averti que la Californie du Sud est en retard pour "The Big One", un tremblement de terre massif 8.0 ou plus qui causerait sans aucun doute la mort et la destruction sans précédent dans plusieurs centres urbains densément peuplés saupoudrés le long de la ligne de San Andreas Fault.
Bien que la prévision des tremblements de terre demeure une science incertaine, les experts se sont dits préoccupés ces dernières années que la faute de San Andreas pourrait être proche d'une nouvelle, mais importante en raison du temps écoulé depuis que la partie sud de La faute a été frappée par un shaker 7.9 tout le chemin du retour en 1857.
Depuis lors, les plaques tectoniques qui se rencontrent à la faille ont été continuellement en mouvement à une vitesse d'environ 2 pouces par an. Cela signifie que plus de 159 ans il ya eu un changement de 26 pieds que la plaque du Pacifique se déplace dans une direction nord-ouest contre la plaque continentale américaine. Chaque pouce supplémentaire crée des pressions supplémentaires sur les roches sous la surface de la terre qui construit et construit jusqu'à ce qu'il finit par s'enclencher.
San Andreas
- voir carte sur site -
Maintenant, comme le souligne le Los Angeles Times, les récentes inondations en Californie ont incité certains scientifiques à se demander si les Californiens risquent davantage d'être frappés par un tremblement de terre imminent. Selon les géologues, les inondations peuvent causer des tremblements de terre de deux façons: i) le poids des réservoirs et des neiges augmente les plaques tectoniques et / ou ii) augmente la pression créée par le remplissage des bassins souterrains, Friction et permettant à la croûte terrestre de changer.
Il existe deux manières dont un réservoir peut provoquer un tremblement de terre. Un remplissage rapide ou vidange d'un lac peut changer le poids poussant sur une faille, ce qui peut rendre un tremblement de terre plus probable, a déclaré Bill Leith, directeur adjoint intérimaire sur les risques naturels à l'USGS.
«Surtout pour un réservoir aussi grand que Oroville, c'est un énorme poids sur la croûte qui est essentiellement tiré vers le haut et vers le bas sur un cycle annuel. Donc, il ne serait pas surprenant s'il y avait des tremblements de terre associés à cela ", a déclaré Leith. "Le remplissage rapide, je pense juste qu'il augmente le risque. ... Je m'attends à ce qu'une montée rapide ou une chute rapide du niveau d'eau soit beaucoup plus susceptible de déclencher des tremblements de terre.
La seconde façon qu'un réservoir peut causer un tremblement de terre est de la pression supplémentaire. L'eau qui coule profondément dans la terre peut augmenter la pression souterraine qui facilite le déplacement des défauts, selon la sismologue Lucy Jones.
"La pression dans l'eau sorte de repousse la faille à part", a déclaré Jones. La pression d'eau ajoutée souterraine libère essentiellement une faille - comme desserrer un étau qui maintient deux blocs de roches coincés - d'une manière qui facilite le déplacement de la terre.
RépondreSupprimerL'eau peut prendre des années pour filtrer vers le bas dans les crevasses profondes de la terre et ajouter la pression fluide autour de la faute, Leith dit. La fluctuation spectaculaire des niveaux des réservoirs en 1975 a peut-être été le point déclencheur du tremblement de terre cette année-là.
Les géologues font état d'une série de tremblements de terre qui se sont produits autour du lac Oroville au milieu des années 70, après une réparation urgente du barrage, qui a nécessité un drainage rapide et un remblayage subséquent du réservoir.
Le lac Oroville avait déjà été rempli. Ce qui a rendu inhabituel l'hiver 1974-75, c'est que les niveaux d'eau ont dû être ramenés à leur niveau le plus bas depuis que le réservoir a été rempli pour réparer les apports à la centrale hydroélectrique.
Quelques mois plus tard, il y avait un remplissage sans précédent du lac qui a pris fin en juin 1975.
Puis les tremblements de terre ont commencé.
Au lieu de moins de cinq tremblements de terre par mois dans une zone située à 25 milles du barrage, comme ce fut le cas pour l'année précédente, juin et juillet ont subi soudainement plus de 10 tremblements de terre chaque mois.
Le plus grand tremblement de terre de la séquence a frappé: une magnitude 5.7 le 1 août 1975. Il était assez fort pour casser le plâtre et les murs à Oroville et a été ressenti aussi loin que San Francisco et Sacramento, où le dôme du Capitole a subi des dommages mineurs. Le personnel de 50 personnes du trésorier Jesse Unruh a reçu l'ordre d'évacuer son bureau.
Ce mois d'août est devenu un mois de bannière pour les tremblements de terre autour du barrage d'Oroville - plus de 3.000 temblors ont été enregistrés, avant de s'effacer à plus de 700 un mois plus tard et plus de 100 en Octobre.
Oroville
- voir graphique sur site -
Bien sûr, en réalité, les niveaux d'eau au lac Oroville fluctuent sensiblement presque chaque année avec la fonte des neiges remplissant généralement le réservoir de février à juillet, suivie de réductions à mesure que l'eau est expédiée vers les régions sud de la Californie plus sèches. Cela dit, il est difficile de soutenir que la recharge de cette année a été assez sans précédent dans son volume et sa vitesse.
Oroville
- voir graphique sur site -
Alors, que dites-vous? Nouvelles fausses ou le temps de commencer à préparer pour le jour du jugement dernier?
- voir graphique sur site -
http://www.zerohedge.com/news/2017-03-03/california-floods-trigger-big-one-geologists-warn-quake-risks-snowpack-rising-reserv
Plus con que çà: y a pas !
SupprimerAttention ! L'escroquerie du 'Global Warming' est de retour !
Voici maintenant que les rétentions d'eaux seraient susceptibles de provoquer... des tremblements de terre ! Hahahaha !
L'explication vient de la chasse d'eau dans les chiottes ! Hahahaha !
Notons que seules les extractions de gaz de shiste ont été de prouver des tremblements de terre parallèles aux naturels et qu'elles provoquent en plus d'un effondrement des galeries souterraines (vidange par compression/explosion et décompression), ce qui n'a rien à voir ni avec le pétrole (qui est abiotique et expulsé par le magma) et l'eau d'infiltrations océaniques qui est chauffée et remonte à la surface d'elle-même.
Trop d’étrangers en HLM ? Le maire de gauche de Florence redoute l’effet «banlieue à la française»
RépondreSupprimer4 mars 2017, 22:04
Appelant à mettre en place une législation plus contraignante pour l’accès aux logements sociaux des non-Italiens, un élu a évoqué la France comme un modèle d’échec en la matière, l’accusant de placer les étrangers dans des ghettos périphériques.
«Les critères d'attribution des logements sociaux doivent être revus parce que dans certains quartiers périphériques, on risque de créer des ghettos avec un tiers d'Italiens et un tiers d'étrangers hors Union européenne», a lancé Dario Nardella, maire de centre-gauche de la ville de Florence, au quotidien italien Corriere della Sera.
«Le modèle français des banlieues est un échec» a ensuite analysé le membre du parti démocrate, appelant à faire passer de 5 à 10 ans la durée minimale de résidence en Italie pour pouvoir faire une demande de logement social en Toscane.
L’élu italien a poursuivi : «Les familles rom qui n'envoient pas leurs enfants à l'école doivent être punies. Et parmi les punitions, on retire aussi le logement. Ce n'est pas une question de racisme, c'est une question de civilisation.»
La politique actuelle «ne fonctionne pas. Je le dis en tant qu'homme politique de gauche, cela signifie que nous transformons nos complexes immobiliers en ghettos», avait-il lancé la veille sur la station Lady Radio.
Lire aussi : Vérone interdit les échoppes de kebabs pour préserver sa beauté
https://francais.rt.com/international/34818-trop-etrangers-hlm-maire-gauche-florence-redoute-effet-banlieue-francaise
L'effet de se rassembler, de se 'ghettotiser' en communauté étrangère au pays d'accueil est une marque - pour pas dire LA marque - du rejet de s'intégrer. Cette remarque est souvent 'justifiée' par le 'délit de sale gueule' à qui les autochtones leurs refuseraient le sourire. Or, ce choix ne vient QUE du passé peu glorieux/de cette mauvaise image de marque 'qu'ils' donnent d'eux au travers de leurs proches qui ont commis des actes répréhensibles et horrifiant comme l'excision et l'asservissement des femmes traitées comme des animaux.
SupprimerNorvège : essor des poupées sexuelles à caractère pédophile
RépondreSupprimerPierre-Alain Depauw
MPI
sam., 04 mar. 2017 06:03 UTC
Les douanes et la police des frontières norvégiennes sont de plus en préoccupées par l'augmentation des saisies de poupées sexuelles représentant des enfants et importées de Hong Kong.
Vingt et une de ces poupées, de la taille d'une fillette, ont été saisies par les douanes depuis le mois d'octobre. Les autorités norvégiennes ont convoqué les médias pour montrer la dernière saisie de deux douanières norvégiennes : une poupée sexuelle en kit qui, une fois recomposée, fait un mètre de haut, ce qui ne laisse planer aucun doute sur le fantasme pédophile de son acheteur.
Selon les services d'enquête criminelle du pays, très inquiets de cette recrudescence d'achats de poupées sexuelles à caractère pédophile, les acheteurs sont âgés de 18 à 60 ans. Certains ont déjà été condamnés pour des actes pédophiles sur de véritables enfants. Selon la police norvégienne, les acheteurs présentent un risque réel de commettre des abus contre des enfants. Lors de la conférence de presse, le porte-parole de la police a averti que la possession de ce genre de poupées pourrait constituer une violation de la loi en vigueur en Norvège.
Police et douane s'inquiètent du nombtre de poupées sexuelles en Norvège
-- Commentaire : Alors qu'il est bien évidemment préférable que les pédophiles assouvissent leurs pulsions sur des objets plutôt que sur des enfants, il est hautement probable que ces poupées ne fassent que nourrir ces mêmes pulsions, renforçant donc le risque du passage à l'acte.--
https://fr.sott.net/article/30137-Norvege-essor-des-poupees-sexuelles-a-caractere-pedophile
Amérique misérable 21e siècle
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
4 mars 2017 22h15
Via Nicholas Eberstadt de CommentaryMagazine.com,
Le matin du 9 novembre 2016, l'élite américaine - ses classes parlantes et décidantes - s'est réveillée dans un pays qu'ils ne connaissaient pas. Pour les Américains les plus privilégiés et les plus éduqués, surtout ceux qui vivent dans ses bastions bicoastés, l'élection de Donald Trump était une chose presque impossible à imaginer. Quel genre de pays irait élire quelqu'un comme Trump comme président ? Certainement pas un qu'ils étaient familiers avec, ou compris quelque chose.
I
Quoi qu'il en soit, l'élection de 2016 a été une sorte de thérapie de choc pour les Américains vivant dans ce que Charles Murray a qualifié de «bulle» (la barrière protectrice de la prospérité et les associations auto-sélectionnées qui, de plus en plus, Du contact avec le reste de leur société). Le fait même de l'élection de Trump a servi comme une vérité diffusée sur une réalité qui ne pouvait plus être niée: les choses là-bas en Amérique sont beaucoup différent de ce que vous pensiez.
Oui, les choses sont très différentes en effet ces jours-ci dans la «vraie Amérique» en dehors de la bulle. En fait, les choses ont mal tourné en Amérique depuis le début du 21e siècle.
Il s'avère que l'année 2000 marque un tournant historique sombre de sortes pour notre nation. Pour quelque raison que ce soit, le Great American Escalator, qui avait soulevé des générations successives d'Américains à des niveaux de vie toujours plus élevés et des niveaux de bien-être social, a éclaté à ce moment-là.
Les feux de détresse ont clignoté, et les klaxons retentirent, pendant plus de dix ans et demi. Mais nos experts et nos prédicateurs, nos professeurs et nos décideurs, installés en profondeur dans la bulle, étaient pour la plupart trop éloignés de la détresse de la population générale pour la voir ou l'entendre. Maintenant que ces signaux ne peuvent plus être ignorés, il est grand temps pour les experts et les intellectuels de se familiariser avec le pays dans lequel ils vivent et de Commencent à décrire ce qui est arrivé au pays dans lequel nous vivons depuis l'aube du nouveau siècle.
II
Considérons l'état de l'économie américaine. Dans certains milieux, les gens croient encore, comme l'a récemment souligné un article du New York Times sur les articles d'affaires, avant l'inauguration: «M. Trump va hériter d'une économie qui est fondamentalement solide. "Mais c'est un non-sens patent. À l'heure actuelle, il devrait être douloureusement évident que l'économie des États-Unis a été dans la poignée de dysfonctionnement profond depuis l'aube du nouveau siècle. Et en rétrospective, il devrait également être évident que les étranges nouvelles maladies économiques de l'Amérique étaient presque parfaitement conçus pour préparer la voie à une tempête populiste.
Depuis 2000, les indicateurs de base ont offert des résultats quelque peu incohérents sur la performance et les perspectives économiques de l'Amérique. Il est curieux et très peu caractéristique de trouver de telles mesures si loin d'alignement les uns avec les autres. Nous assistons à une divergence inquiétante et croissante entre trois tendances qui devraient ordinairement évoluer en tandem: la richesse, la production et l'emploi. Selon l'un de ces trois indicateurs que vous choisissez, l'Amérique semble se diriger vers le haut, vers le bas, ou plus ou moins nulle part.
Du point de vue de la création de richesse, le 21ème siècle est à un début de rugissement. Par ce critère, il semble que les Américains n'ont jamais eu si bon et comme si l'avenir est plein de promesses. Entre le début de 2000 et la fin de 2016, la valeur nette estimative des ménages américains et des institutions à but non lucratif a plus que doublé, passant de 44 trillions à 90 trillions de dollars. (VOIR FIGURE 1.)
- voir graphique sur site -
RépondreSupprimerBien que cette richesse ne soit pas uniformément répartie, c'est encore une somme fantastique d'argent - une moyenne de plus d'un million de dollars pour chaque famille théorique de quatre. Cette montée de la richesse a eu lieu malgré le crash de 2008-en effet, les avoirs de richesse privée sont plus de 20 trillions de dollars plus élevés maintenant qu'ils étaient à leur apogée avant le crash. La valeur des actifs immobiliers américains est proche ou à tout moment, et les entreprises américaines semblent prospérer. Même avant le rallye «Trump» de fin 2016 et début 2017, les marchés boursiers américains atteignaient de nouveaux sommets - et puisque les cours des actions sont fortement influencés par les anticipations de profits futurs, les investisseurs comptent évidemment sur la poursuite des jours heureux actuels pour les actifs américains Porteurs pour un certain temps à venir.
- voir graphique sur site -
Une image plutôt moins encourageante, cependant, émerge si nous regardons plutôt les tendances réelles pour la macro-économie. Ici, la performance depuis le début du siècle pourrait charitablement être décrit comme médiocre, et les perspectives d'aujourd'hui ne sont pas mieux que gardé.
La reprise de l'effondrement de 2008 - qui a déclenché la pire récession depuis la Grande Dépression - a été singulièrement lente et faible. Selon le Bureau d'analyse économique (BEA), il a fallu près de quatre ans pour que le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis atteigne son niveau de fin 2007. À la fin de 2016, la valeur ajoutée totale de l'économie américaine était seulement de 12 pour cent supérieure à celle de 2007. (VOIR FIGURE 2) La situation est encore plus grave si l'on considère la croissance par habitant. Il a fallu six ans et demi à l'Amérique - jusqu'à la mi-2014 - pour revenir à ses niveaux de production par habitant à la fin de 2007. Et à la fin de 2016, la production par habitant était seulement 4 pour cent plus élevée qu'à la fin de 2007 - neuf ans plus tôt. Selon ce jugement, l'économie américaine semble avoir subi quelque chose de proche d'une décennie perdue.
- voir graphique sur site -
Mais il y avait clairement des problèmes de brassage dans la macro-économie de l'Amérique bien avant l'accident de 2008, aussi. Entre la fin de 2000 et la fin de 2007, la croissance du PIB par habitant était en moyenne inférieure à 1,5% par an. Cela se compare au taux de croissance par habitant de 1948-2000 après la guerre de près de 2,3 %, ce qui à son tour peut être comparé au rythme de 1,1 % par an, puisque le PIB par habitant a atteint son sommet en 2009. Entre 2000 Et 2016, la croissance par habitant en Amérique a été en moyenne de moins de 1% par an. Pour le dire clairement: avec les taux d'après-guerre, avant le XXIe siècle pour les années 2000-2016, le PIB par habitant en Amérique serait plus de 20 % plus élevé qu'aujourd'hui.
Les raisons de la récente performance macroéconomique de l'Amérique sont encore une perplexité pour les économistes et un sujet de controverse et de débat considérables. Les économistes sont généralement en consensus, cependant, dans un domaine: ils ont commencé à redéfinir le potentiel de croissance de l'économie des États-Unis à la baisse. Par exemple, le Congressional Budget Office (CBO) des États-Unis suggère que le taux de «croissance potentielle» de l'économie américaine au plein emploi des facteurs de production est maintenant inférieur à 1,7% par an, ce qui implique une croissance économique pérenne annuelle à long terme Taux de croissance pour l'Amérique aujourd'hui de bien en dessous de 1 pour cent.
RépondreSupprimerEnsuite, il y a la situation de l'emploi. Si les tendances du PIB du XXIe siècle en Amérique ont été décevantes, les tendances de la main-d'œuvre ont été totalement lamentables. Les taux de travail sont tombés d'une falaise depuis l'an 2000 et sont à leur niveau le plus bas depuis des décennies. Nous pouvons voir cela en examinant les estimations du Bureau of Labor Statistics (BLS) pour le taux d'emploi civil, le rapport emploi-population pour les hommes et les femmes civils adultes. (VOIR FIGURE 3.) Entre le début de 2000 et la fin de 2016, le taux global de travail des Américains âgés de 20 ans et plus a subi une baisse drastique. Il a plongé de près de 5 points de pourcentage (de 64,6 à 59,7). À moins que vous soyez un économiste du travail, vous n'apprécierez peut-être pas la gravité de la baisse de l'emploi que ces chiffres témoignent. L'Amérique de l'après-guerre n'a jamais connu rien de comparable.
- voir graphique sur site -
Du pic au creux, l'effondrement des taux de travail pour les adultes américains entre 2008 et 2010 a été environ deux fois l'amplitude de ce qui était auparavant la pire récession de l'après-guerre au pays, au début des années 1980. Dans cette précédente récession, il a fallu à l'Amérique cinq ans pour retrouver les taux de travail des adultes enregistrés au début de 1980. Cette fois-ci, le marché du travail américain n'a pas encore, au début de 2017, commencé à remonter jusqu'à Les taux de travail de 2007 - et encore moins les taux de travail à partir du début de 2000.
Comme on peut le voir à la figure 3, les taux de travail chez les adultes aux États-Unis n'ont jamais entièrement récupéré de la récession de 2001, et encore moins de la chute de 2008. Et les taux de travail qui sont mesurés ici comprennent les personnes qui occupent un emploi rémunéré - tout emploi, à n'importe quel salaire, pour tout nombre d'heures de travail.
À Wall Street et dans certaines parties de Washington ces jours-ci, on entend que l'Amérique a obtenu de retour à «près du plein emploi». Pour les Américains en dehors de la bulle, une telle conversation doit sembler absurde. Il est vrai que le «taux de chômage civil» souvent cité était plutôt bon à la fin de l'ère Obama - en décembre 2016, il était de 4,7 pour cent, à peu près comme en 1965, à une époque Véritable plein emploi. Le problème ici est que le taux de chômage ne fait que suivre le chômage pour ceux qui sont encore dans la population active; Il ne prend pas en compte les pertes de main-d'œuvre. Hélas, l'exode de la main-d'œuvre a été la grande histoire du marché du travail pour le nouveau siècle de l'Amérique. (Au moment de la rédaction de ce document, pour tous les Américains sans emploi entre 25 et 55 ans, il y en a trois autres qui ne travaillent ni ne cherchent du travail). Ainsi, le «taux de chômage» ressemble de plus en plus à un indice antique Guerre éloignée: l'équivalent économique d'un inventaire de mousquet ou d'un comptage de cavalerie.
En revanche, selon le critère des taux de travail des adultes, les conditions d'emploi en Amérique restent remarquablement sombres. De fin 2009 à début 2014, les taux de travail du pays sont plus ou moins linéaires. Autant que l'on puisse dire, c'est la seule «reprise» de l'histoire économique des États-Unis dans laquelle cet indicateur fondamental du marché du travail a presque complètement échoué.
RépondreSupprimerDepuis 2014, il y a enfin eu une certaine amélioration du taux de travail - mais il serait imprudent d'exagérer les dimensions de ce revirement. À la fin de 2016, le taux de travail des adultes en Amérique était encore à son plus bas niveau en plus de 30 ans. Pour dire les choses autrement: Si le taux de travail de notre pays était aujourd'hui à nouveau au sommet de son début du siècle, bien plus de 10 millions d'Américains auraient à présent des emplois rémunérés.
Il n'y a aucun moyen de sugarcoat ces nombres affreux. Ils ne sont pas un artefact statistique qui peut être expliqué par le vieillissement de la population, ou par l'augmentation des effectifs scolaires pour les étudiants adultes, ou par tout autre changement véritable dans la société américaine contemporaine. Le fait évident est que l'Amérique du 21e siècle a été témoin d'un affreux effondrement du travail.
Pour une étude des pommes à pommes sur le problème de l'emploi de l'Amérique au XXIe siècle, nous pouvons nous concentrer sur la population de 25 à 54 ans - connue des économistes du travail pour des raisons évidentes en tant que groupe «premier âge actif». Pour cette cohorte de main-d'œuvre clé, les taux de travail à la fin de 2016 ont baissé de près de 4 points de pourcentage par rapport à leurs hauts de l'an 2000. Il s'agit d'un écart d'emplois approchant 5 millions pour ce seul groupe.
Ce n'est pas seulement que les taux de travail pour les hommes d'âge préscolaire ont diminué depuis l'an 2000 - ils ont, mais l'effondrement du travail pour les hommes américains est une histoire qui remonte au moins un demi-siècle. (J'ai écrit un petit livre l'année dernière sur cette triste saga.2) Ce qui est peut-être plus surprenant, c'est la baisse inattendue et largement inaperçue des taux de travail pour les femmes en âge de procréer. Aux États-Unis et dans toutes les autres sociétés occidentales, les marchés du travail d'après-guerre ont subi une transformation historique. Après la Seconde Guerre mondiale, les taux de travail pour les femmes de premier rang ont augmenté, et ont continué à augmenter - jusqu'à l'an 2000. Depuis, ils aussi ont diminué. Les taux actuels de travail pour les femmes d'âge préscolaire remontent à la génération d'il y a une génération, à la fin des années 1980. L'économie américaine du XXIe siècle a été brutale pour les travailleurs masculins et féminins - et l'épave sur le marché du travail a été suffisamment puissante pour annuler, voire renverser, l'une des tendances les plus distinctives de l'après-guerre: la hausse du travail rémunéré pour les femmes En dehors du ménage.
Dans notre ère de croissance économique indifférente, l'Amérique du XXIe siècle a réussi, d'une manière ou d'une autre, à produire une richesse nettement plus grande pour ses riches, même si elle a nettement moins de travail pour ses travailleurs. Et les tendances pour les heures de travail rémunérées sont encore pires que les taux de travail eux-mêmes. Entre 2000 et 2015, selon le BEA, le nombre total d'heures de travail payées en Amérique n'a augmenté que de 4% (contre une augmentation de 35% pour 1985-2000, période de 15 ans précédant celle-ci). Au cours de la période 2000-2015, toutefois, la population civile adulte a augmenté de près de 18%, ce qui signifie que les heures rémunérées de travail par adulte civil ont chuté de 12% jusqu'à présent dans notre nouveau siècle américain.
RépondreSupprimerC'est la terrible contradiction de la vie économique dans ce que nous pourrions appeler le deuxième âge doré de l'Amérique (2000-). C'est un paradoxe qui peut nous aider à comprendre un certain nombre de caractéristiques générales de notre nouveau siècle. Il s'agit de constater que la confiance du public dans presque toutes les institutions américaines a fortement diminué depuis 2000, alors même que les majorités croissantes estiment que l'Amérique «va dans la mauvaise direction». Elle donne une réponse immédiate aux raisons pour lesquelles la majorité des répondants de l'opinion publique Les enquêtes continuent de dire aux sondes, année après année, que notre Amérique toujours plus riches est toujours coincé au milieu d'une récession. Les difficultés économiques croissantes des «petits gens» n'ont peut-être pas été généralement reconnues par ceux qui se trouvaient à l'intérieur de la bulle, ou même par de nombreux habitants bulleux qui prétendaient être des spécialistes économiques - mais ils se sont avérés être un puissant combustible pour le feu populiste qui a ravagé les Américains Politique en 2016.
III
Ainsi, les conditions économiques générales de nombreux Américains ordinaires - en particulier ceux-ci, les Américains qui ne rentraient pas dans les classes de victimes désignées de l'académie - ont été plutôt plus précaires que celles comprises dans le confort de la bulle comprise. Mais l'anxiété, l'insatisfaction, la colère et le désespoir qui se situent à l'intérieur de nos frontières aujourd'hui ne sont pas entièrement une réaction à la façon dont notre économie se rattrape. Sur le front non matériel, il est également clair que beaucoup de choses dans notre société se trompent et pourtant semblent hors de notre pouvoir de corriger.
Certains de ces problèmes de rongement ne sont pas nouveaux: un certain nombre d'entre eux (comme la rupture de famille) remontent au moins aux années 1960, alors que d'autres sont sans doute aussi vieux que la modernité elle-même (anomie et isolement dans les grandes communautés anonymes, Et le déclin de la foi). Mais un certain nombre nous ont étonnés depuis le début du siècle - et d'autres ont redoublé d'une nouvelle intensité effrayante depuis environ l'an 2000.
Les conditions de santé américaines semblent avoir pris un tournant sérieusement erroné dans le nouveau siècle. Ce n'est pas seulement que les progrès globaux en matière de santé ont été choquants, malgré les trillions de dollars que nous consacrons chaque année aux services médicaux. (Quels «bébés de la Guerre froide» parmi nous aurait prédit que nous vivrions pour voir le jour où l'espérance de vie en Allemagne de l'Est était plus élevée qu'aux États-Unis, comme c'est le cas aujourd'hui ?)
RépondreSupprimerHélas, le problème n'est pas seulement le ralentissement de la progression de la santé - il semble également y avoir eu une régression positive pour des segments larges et apparemment non perturbés de la population nationale. Un bref mais électrisant article de 2015 par Anne Case et le prix Nobel d'économie Angus Deaton a parlé d'une tendance de la mortalité qui avait presque passé inaperçu jusque-là: la hausse des taux de mortalité pour les Blancs américains d'âge moyen. Selon Case et Deaton, les taux de mortalité ont légèrement augmenté au cours de la période 1999-2013 pour tous les hommes et femmes blancs non hispaniques âgés de 45 à 54 ans, mais ils ont fortement augmenté pour ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou moins. Les groupes moins instruits, la plus grande partie de la hausse des taux de mortalité était attribuable aux suicides, à la cirrhose chronique du foie et aux empoisonnements (y compris les surdoses de médicaments).
Bien que certains chercheurs, pour des raisons hautement techniques, aient suggéré que le pic de mortalité n'aurait peut-être pas été aussi net que Case et Deaton comptés, il n'y a guère de doute que la pointe elle-même a eu lieu. La santé s'est détériorée pour une partie importante de l'Amérique blanche dans notre nouveau siècle, grâce en grande partie à l'abus de drogues et d'alcool. Tout cela semble un peu trop proche pour le confort de l'histoire de la Russie moderne, avec ses retombées dévastatrices pour la santé de la vodka et de la drogue. Oui: Cela peut arriver ici, et il l'a fait. Bienvenue dans notre nouvelle Amérique.
En décembre 2016, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont indiqué que pour la première fois depuis des décennies, l'espérance de vie à la naissance aux États-Unis avait chuté très légèrement (de 78,9 ans en 2014 à 78,8 ans en 2015). Bien que le déclin ait été faible, il a été significatif sur le plan statistique - les taux de mortalité croissants étaient caractéristiques des hommes et des femmes; Des Noirs et des Blancs et des Latinos ensemble. (Seules les femmes noires ont évité la mortalité augmente - leur taux de mortalité était stagnant.) Un saut de «blessures non intentionnelles» a représenté une grande partie de la hausse globale.
Il serait injustifié de placer trop de signes dans les changements de mortalité d'une seule année; De légères baisses annuelles de l'espérance de vie des États-Unis ont parfois été enregistrées dans le passé, suivies d'améliorations continues. Mais étant donné les autres développements que nous assistons dans notre nouvelle Amérique, il faut se demander si le déclin de l'espérance de vie de 2015 n'est qu'un coup de pouce, ou le début d'une nouvelle tendance. Nous allons le découvrir bientôt. Il ne faut cependant pas croire que la base de données sur la mortalité humaine, un consortium international de démographes qui examine les données nationales pour améliorer la comparabilité entre les pays, a laissé entendre que les progrès de la santé en Amérique ont essentiellement cessé en 2012 - Jour de l'espérance de vie à la naissance entre 2012 et 2014, avant le retrait de 2015.
RépondreSupprimerL'épidémie d'opioïdes contre la douleur et l'héroïne qui ravage et raccourcit les vies d'un océan à l'autre est une nouvelle peste pour notre nouveau siècle. La nouveauté terrifiante de cette épidémie de drogue particulière, bien sûr, est qu'il a été (pour ainsi dire) «mainstream» cette fois, en effectuant l'évasion des communautés minoritaires défavorisées à Main Street White America. D'ici 2013, selon un rapport de 2015 de la Drug Enforcement Administration, plus d'Américains sont morts de surdoses de drogue (en grande partie, mais pas entièrement d'abus d'opioïdes) que d'accidents de la circulation ou d'armes à feu. Les dimensions de l'épidémie d'opioïdes dans l'Amérique réelle ne sont pas encore pleinement appréciées au sein de la bulle, où l'usage de drogue a tendance à être plus soigneusement limitée et récréative. Dans Dreamland, son récit hargneux et magistral de l'explosion opioïde moderne de l'Amérique, le journaliste Sam Quinones note en passant que «dans une période de trois mois» il ya quelques années, selon le ministère de la santé de l'Ohio, «11% Les Ohioans recevaient des opiacés prescrits. »Et bien sûr, de nombreux Américains se soignent eux-mêmes avec des analgésiques licites ou illicites sans ordonnance des médecins.
À l'automne 2016, Alan Krueger, ancien président du Conseil des conseillers économiques du président, a publié une étude qui affine encore l'image de la véritable épidémie d'opioïdes en Amérique: Selon son travail, près de la moitié de tous les hommes en âge de travailler Les personnes qui abandonnent la force de travail - une armée totalisant actuellement environ 7 millions d'hommes - prennent actuellement des médicaments contre la douleur sur une base quotidienne.
Nous savions déjà, d'après d'autres sources (comme les sondages sur l'emploi du temps de la BLS) que la majorité écrasante des hommes d'âge actif de cette armée qui ne travaille pas ne font généralement pas partie de la société civile (travail de bienfaisance, activités religieuses, , Ou pour la matière beaucoup dans la manière de garde d'enfant ou d'aide pour d'autres dans la maison soit, malgré l'abondance de temps sur leurs mains. Leur routine, au lieu de cela, se concentre généralement sur regarder la télévision, les DVD, l'Internet, les appareils portatifs, etc., et surveiller en moyenne 2 000 heures par an, comme s'il s'agissait d'un emploi à temps plein. Mais l'étude de Krueger ajoute un détail poignant et immensément triste à ce portrait de la vie quotidienne dans l'Amérique du XXIe siècle: Dans l'œil de notre esprit, nous pouvons maintenant imaginer des millions d'hommes qui ne travaillent pas au premier plan de la vie, Emplois, assis devant des écrans-lapidés.
Mais comment tant de millions d'hommes qui ne travaillent pas, dont les revenus sont limités, s'occupent-ils en masse d'un approvisionnement constant en médicaments contre la douleur ? Oxycontin n'est pas bon marché. Comme Dreamland explique avec soin, un des principaux mécanismes d'aujourd'hui a été l'État-providence: plus spécifiquement, Medicaid, le programme de santé-avantages de l'Oncle Sam. Voici comment cela fonctionne (nous sommes avec Quinones à Portsmouth, Ohio):
RépondreSupprimer[La carte de Medicaid] paie pour la médecine - quelque pilules qu'un médecin juge que le patient assuré besoins. Parmi ceux qui reçoivent des cartes de Medicaid sont les personnes sur le bien-être de l'État ou sur un programme fédéral d'invalidité connu sous le nom de SSI.? Si vous pourriez obtenir une ordonnance d'un médecin disposé - et Portsmouth en avait beaucoup - Medicaid santé-assurance Cartes payées pour cette prescription chaque mois. Pour une cotisation de Medicaid de trois dollars, par conséquent, les toxicomanes ont obtenu des pilules au prix de milliers de dollars, avec la différence payée par les États-Unis et les contribuables de l'État. Un utilisateur pourrait se retourner et vendre ces pilules, obtenues pour cette co-paye de trois dollars, pour autant que dix mille dollars dans la rue.
Dans l'Amérique du XXIe siècle, la «dépendance envers le gouvernement» a ainsi pris une signification toute nouvelle.
Vous voudrez peut-être maintenant vous poser la question suivante: Quelle est la part des hommes en âge de travailler qui sont actuellement inscrits à Medicaid ? Selon le sondage SIPP du Bureau du recensement (Enquête sur le revenu et la participation aux programmes), à partir de 2013, plus du cinquième (21%) des hommes civils de 25 à 55 ans étaient des bénéficiaires de Medicaid. Pour les personnes de premier âge qui ne font pas partie de la population active, la proportion était supérieure à la moitié (53%). Et pour les Anglos qui ne travaillent pas (hommes blancs non hispaniques qui ne font pas partie de la population active) en âge de travailler, la part inscrite dans Medicaid était de 48%.
D'ailleurs, de la totalité de la population anglophone anglo-saxonne en âge de travailler en 2013, près des trois cinquièmes (57%) auraient perçu des prestations d'invalidité d'un ou plusieurs programmes gouvernementaux d'invalidité en 2013. Les chèques d'invalidité et les prestations conditionnelles ne peuvent pas Soutenir un style de vie somptueux. Mais ils peuvent offrir une alternative permanente à un emploi rémunéré, et pour un nombre croissant d'hommes américains, ils le font. La montée de ces programmes a coïncidé avec la mort du travail pour un nombre de plus en plus grand d'hommes américains n'ayant pas encore atteint l'âge de la retraite. Nous ne pouvons pas dire que ces programmes ont causé la mort de millions de jeunes hommes. Ce qui est incontestable, c'est qu'ils l'ont financé, tout comme Medicaid a contribué par inadvertance à financer l'appétit immense et croissant des Américains pour les opioïdes dans notre nouveau siècle.
Il est intrigant de noter que l'épidémie d'opioïdes à l'échelle de l'Amérique n'a pas été accompagnée d'une vague de criminalité à l'échelle nationale (à l'exception évidemment de l'explosion apparente de l'usage illicite de l'héroïne). Tout au contraire: Comme on peut le mieux le dire, les taux nationaux de victimisation pour les crimes violents et les crimes contre les biens ont tous deux diminué d'environ deux tiers au cours des deux dernières décennies.3 La baisse de la criminalité au cours de la dernière génération a fait de grandes choses pour le général Qualité de vie dans une grande partie de l'Amérique. Il ya une complication de ce drame, cependant, que les habitants de la bulle peut ne pas être au courant, même si elle est trop bien connue à un grand nombre de résidents de la vraie Amérique. Il s'agit de l'expansion extraordinaire de ce que certains ont qualifié de «classe criminelle» de l'Amérique - la population condamnée à la prison ou reconnue coupable d'infractions graves - au cours des dernières décennies. Cette tendance n'a pas commencé dans notre siècle, mais elle a pris une énormité à couper le souffle depuis l'an 2000.
RépondreSupprimerLa plupart des lecteurs bien informés savent que les États-Unis ont actuellement une part plus élevée de leur population en prison ou en prison que presque n'importe quel autre pays sur la terre, que Barack Obama et d'autres parlent de notre processus de justice pénale comme «l'incarcération de masse», Bien plus de 2 millions d'hommes ont été emprisonnés ou emprisonnés ces dernières années4. Mais seulement une infime fraction de tous les Américains vivants jamais déclarés coupables d'un crime a été incarcéré en ce moment même. Bien au contraire: Peut-être 90 pour cent de tous les criminels condamnés aujourd'hui sont hors de l'accouchement et vivant plus ou moins parmi nous. La raison: l'arithmétique de base de la détermination de la peine et de l'incarcération en Amérique aujourd'hui. La mise en liberté sous condition et la surveillance communautaire sous condition (probation et libération conditionnelle) garantissent un «flot» annuel régulier de criminels condamnés dans la société pour augmenter le «stock» très considérable de criminels et d'ex-criminels déjà présents. Et ce "stock" est maintenant vraiment énorme.
Une étude démographique à venir par Sarah Shannon et cinq autres chercheurs estime que la cohorte de criminels actuels et anciens en Amérique a presque atteint 20 millions d'ici à 2010. Si ses estimations sont à peu près exactes, et si la population félon de l'Amérique a continué à croître à plus Ou moins le même tempo tracé pour les années précédant 2010, nous nous attendons à ce qu'il dépasse 23 millions de personnes d'ici la fin de 2016 au plus tard. Des calculs très approximatifs pourraient donc suggérer qu'au moment de la rédaction de cet article, la population des adultes non institutionnalisés de l'Amérique ayant une condamnation criminelle quelque part dans leur passé a presque certainement rompu la barre des 20 millions à la fin de 2016. Un peu plus approximatif suggère qu'environ 17 millions Les hommes dans notre population générale ont une conviction de crime dans quelque part dans leur CV. Cela fonctionne à l'un des huit hommes adultes en Amérique aujourd'hui.
Nous devons utiliser ici des estimations approximatives, plutôt que des chiffres officiels précis, car le gouvernement ne recueille aucune donnée sur la taille ou la situation socioéconomique de cette population de 20 millions d'habitants, et n'a jamais existé. Aussi surprenant que cela puisse paraître et scandaleux, l'Amérique a, au moins à ce jour, effectivement banni ce groupe immense - un groupe à peu près deux fois la taille totale de notre population d'immigrants illégaux et une population adulte plus importante que dans n'importe quel État mais Californie - à une invisibilité statistique presque totale et apparemment sans fin. Nos ex-cons sont, pour ainsi dire, des déportés statistiques qui vivent dans une obscurité que notre système politique ne se soucie pas assez d'éclairer - au-delà de la portée ou de l'intérêt de la politique publique, à moins qu'ils ne se heurtent à la loi.
RépondreSupprimerAinsi, nous ne pouvons décrire avec précision ni certitude ce qui est arrivé à ceux qui composent notre «classe criminelle» après leur dernière condamnation ou libération. Dans les termes les plus stylisés, cependant, on pourrait deviner que leurs chances dans la vraie Amérique ne sont pas tous que favorable. Et si l'on considère quelques-unes des autres tendances dont nous avons déjà parlé - emploi, santé, dépendance, dépendance sociale -, on peut voir l'émergence d'un nouveau ressem- blage national maligne, qui s'écarte de la mobilité sociale.
La mobilité sociale a toujours été le joyau de la couronne des mythos et ethos américains. L'idée (non sans une certaine mesure de vérité à l'appui) était que les gens en Amérique sont libres d'atteindre selon leur mérite et leur grit - contrairement à d'autres endroits, où ils sont pris au piège par les barrières de classe ou le malheur de la mauvaise administration. Près de deux décennies de notre nouveau siècle, il ya des signes indéniables que la mobilité sociale fabuleuse de l'Amérique est en difficulté, peut-être même en sérieux.
Considérons les faits suivants. Tout d'abord, selon le Bureau du recensement, la mobilité géographique en Amérique a été en déclin pendant trois décennies, et en 2016 le mouvement annuel des ménages d'un endroit à l'autre aurait été à un tout-temps (après-guerre) faible. Deuxièmement, selon une étude menée par trois économistes de la Réserve fédérale et un collègue de Notre-Dame l'année dernière, la «fluidité du marché du travail» - le brouillage entre les emplois qui permet entre autres aux gens de progresser - a diminué sur le marché du travail américain Décennies, sans signe d'un revirement. Enfin et surtout, un rapport de décembre 2016 du «Equal Opportunity Project», une équipe dirigée par le formidable économiste de Stanford Raj Chetty, a calculé que les chances d'un enfant de 30 ans de gagner plus que ses parents au même âge Était seulement de 51 pour cent: en baisse par rapport à 86 pour cent il ya 40 ans. D'autres chercheurs qui ont examiné les mêmes données font valoir que les chances peuvent ne pas être aussi bas que l'équipe Chetty conclut, mais conviennent que les chances de surpasser le revenu réel de ses parents ont été sur la baisse et sont probablement plus bas maintenant que jamais auparavant L'Amérique d'après-guerre.
Ainsi, la réalité aigre-douce de la vie des Américains réels au début du XXIe siècle: Même si l'économie américaine demeure le moteur incontesté de la génération de richesse dans le monde, ceux qui sont en dehors de la bulle peuvent avoir moins de chance au rêve américain que ce n'est le cas Peut-être des générations, peut-être même depuis la Grande Dépression.
RépondreSupprimerIV
Ce qui est drôle, c'est que les gens à l'intérieur de la bulle parlent sans cesse de «l'inégalité économique», de ce merveilleux séminaire, et toujours de la vertu, signalant à quel point ils s'y opposent personnellement. En revanche, «l'insécurité économique» s'apparente à une phrase d'une langue inconnue. Mais si nous étions en quelque sorte à trouver une fonction «Google Translate» pour communiquer de la vraie Amérique dans la bulle, un message important pourrait être véhiculé:
L'abstraction de «l'inégalité» n'a pas beaucoup d'importance pour les Américains ordinaires. La réalité de l'insécurité économique. Le Great American Escalator est cassé - et il a vraiment besoin d'être corrigé.
Avec l'élection de 2016, les Américains au sein de la bulle a finalement appris que le 21e siècle a commencé à un très mauvais départ en Amérique. Bienvenue dans la réalité. Nous avons beaucoup de travail à faire ensemble pour remédier à cela.
http://www.zerohedge.com/news/2017-03-04/americas-miserable-21st-century
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La vérité peut-elle prévaloir (sur l’agenda politique américain) ?
RépondreSupprimerle 4 mars 2017
Il s’agit de la traduction (par mes soins et aussi fidèlement que possible) d’un billet de Paul Craig Roberts qui m’a fait froid dans le dos et pour cette raison j’ai cru bon d’en faire part mes fidèles lecteurs. Entre parenthèses et en caractères italiques figurent quelques remarques ou explications.
Selon les statistiques économiques américaines officielles, le produit intérieur brut du pays s’est accru depuis 22 trimestres consécutifs atteignant 12,1 % de plus que son plus haut avant la crise économique de 2008-2009. Pourtant, la production manufacturière et la production industrielle américaines n’ont toujours pas atteint le niveau pré-crise.
La question est donc : qu’est-ce qui alimente la croissance du PIB américain ? À mon avis (c’est PCR qui écrit et non votre serviteur) la croissance réelle du PIB est une illusion créée par la sous-estimation de l’inflation. La façon dont le gouvernement américain appréhende l’inflation a en réalité fait disparaître cette dernière.
Autrefois, si le prix d’un article inclus dans la mesure de l’inflation augmentait, le taux d’inflation s’accroiterait de cette augmentation multipliée par le « poids » de cet article dans l’indice. Aujourd’hui, si le prix d’un article augmente et que cet article est inclus dans le calcul du taux d’inflation il est alors tout simplement exclu de ce calcul et remplacé par un autre article de prix inférieur. L’autre stratagème utilisé par le gouvernement est de sous-estimer l’inflation en considérant qu’une augmentation du prix d’un article reflète en réalité une amélioration de sa qualité et alors il n’est donc pas pris en compte. En appliquant de telles méthodes une inflation réelle de 8 % peut très bien être ramenée à 2 % !
Une inflation réduite artificiellement fait ressortir un accroissement artificiel du PIB. Comme le PIB est estimé à partir des prix des produits de consommation pour savoir si ce PIB est le résultat d’une augmentation de la production de biens et services ou tout simplement le résultat d’une inflation le PIB nominal est donc diminué de la mesure de l’inflation. Par exemple si le PIB augmente de 5 % cette année par rapport à l’année dernière et que l’inflation a été de 2 %, le PIB réel n’aura été que de 3 %. Mais si comme l’exemple ci-dessus l’a décrit l’inflation réelle a été de 5 ou 8 % alors l’accroissement du PIB aura été de zéro ou aura décliné de 3 %. La principale raison pour laquelle le gouvernement américain a modifié ses mesures du taux d’inflation est d’économiser sur le poste de la Sécurité sociale relatif aux ajustements du coût de la vie pour les personnes pouvant bénéficier d’allocations indexées sur l’inflation. Durant toutes les années durant lesquelles les retraités n’ont pas pu bénéficier d’une augmentation de leur retraite en raison de la politique de taux proches de zéro de la Réserve Fédérale afin d’aider les banques « trop grosses pour faire faillite », ces retraités se sont vu refuser un ajustement de leur retraite de la sécurité sociale indexée sur le coût de la vie …
Pour dire les choses avec franchise, l’image de l’économie qui est présentée au public est une réalité virtuelle. La convalescence de l’économie (américaine), le faible taux d’inflation et les statistiques du chômage ne sont pas plus réels que les armes de destruction massive de Saddam Hussein, que les armes chimiques de Assad, que les bombes nucléaires de l’Iran ou que l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Comme dans le film du même nom les Américains vivent dans un « Matrix », un monde qui est le produit du pouvoir du gouvernement de contrôler toutes les explications. L’indice de la production industrielle émanant de la Réserve Fédérale (FED) représente 61 % du PIB et reste inférieur à celui précédant la crise de 2008 alors que le gouvernement clame qu’il a augmenté de 12,1 %.
RépondreSupprimerEssayez de trouver une explication à cette différence dans les médias spécialisés, c’est peine perdue. Depuis le début de ce XXIe siècle les mensonges et les fausses nouvelles ont pris le dessus sur la vérité des faits pour respecter l’agenda décidé à l’avance. Par exemple l’agenda des néo-conservateurs de détruire 7 pays du Proche-Orient en 5 ans a été alimenté par les fausses nouvelles concernant Saddam Hussein, Assad, Khadaffi et l’Iran. L’agenda du complexe militaro-sécuritaire américain d’une nouvelle Guerre Froide a été alimenté par les fausses nouvelles de la menace d’une invasion de l’Europe par la Russie. Le projet de normalisation des relations USA-Russie a été immédiatement tué dans l’oeuf par les fausses nouvelles reprises par tous les médias qui stipulaient une interférence de la Russie dans le processus électoral américain.
Pratiquement toute la population américaine croit à tous ces mensonges pourtant évidents. Une majorité de la population américaine veut que le Président Trump fasse l’objet d’une procédure d’empêchement en raison de ses « russian connexions » ! Les médias et internet créent une réalité virtuelle conforme à l’agenda des élites en rendant la compréhension de la réalité inaccessible à la majorité des citoyens. Mon site web (c’est PCR qui parle de son site paulcraigroberts.org) qui a pour mission de procurer des informations crédibles est qualifié de pro-russe, de fasciste et de terroriste … Une démocratie ne peut plus fonctionner correctement quand les mensonges surpassent la réalité et sont au service des agendas secrets. Et la vie sur la Terre non plus. Les deux dernières guerres mondiales avec leurs millions de morts et leurs dizaines de milliers de villes détruites ont été menées avec des armes de pacotille en comparaison des bombes thermonucléaires d’aujourd’hui. Selon de nombreux rapports un seul missile russe Satan II est suffisant pour vitrifier la France ou l’Etat du Texas.
La Russie, entourée par les 28 Etats européens membres de l’OTAN qui lui sont hostiles, une organisation dominée par des généraux américains va-t-en-guerre et paranoïaques, ne peut plus compter que sur son arsenal nucléaire pour protéger sa terre. Et c’est évident car de nombreux officiels russes ont répété ces dernières années qu’ils ne combattraient plus jamais sur leur propre territoire. Le message n’a pas été compris alors qu’il est pourtant très clair. Si vous avez un tant soit peu de neurones, demandez-vous pour quelle raison ce conflit contre la Russie est orchestré. Putine a dit et répété qu’il n’était pas belliqueux et que la Russie ne menaçait personne. Mais la presse occidentale putifiée (presstitutes) déclare à longueur d’éditorial que la Russie est une menace et les généraux que Trump a nommé aux plus hautes positions gouvernementales disent et répètent que la Russie constitue la principale menace pour les Etats-Unis. Si vous osez croire les propos de Putine vous êtes un agent de Moscou et pire, un traitre. Si vous croyez à la lettre les informations des médias vous signez pour l’Armageddon (la guerre nucléaire conduisant inévitablement à la destruction de l’humanité).
RépondreSupprimerLes décideurs qui ne disposent pas d’informations valides ne peuvent pas prendre de décisions valables. Nulle part en Occident on peut trouver d’informations réelles et valides en dehors de mon site web et de quelques autres (c’est toujours PCR qui écrit, je ne parle naturellement pas de mon propre blog). Le nombre de lecteurs de mon site et le nombre de re-blogs et de traductions est plus large que celui du Washington Post ou du New-York Times mais reste inférieur à la totalité des médias occidentaux qui répètent tous les mêmes mensonges. Mes lecteurs ne sont pas organisés, ils sont disséminés dans le monde entier mais ils pourraient peser sur les décisions du Congrès et de la Maison-Blanche s’ils étaient unis.
Au contraire les néo-conservateurs sont organisés. Le complexe militaro-sécuritaire américain est également très bien organisé comme le sont les corporations financières et les grandes multinationales. Pour le complexe militaro-sécuritaire américain le monde entier peut être pris en otage pour justifier leur énorme budget. Pour les banques, Wall Street et les grandes firmes multinationales le monde existe pour être pillé. Le pillage en règle du monde entier continue avec le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale, considérés comme des organisation qui oeuvrent pour le bien des pays qui leur demandent leur aide.
Rarement dans l’histoire les peuples ont eu droit à la parole et ceux qui tentent de redonner la parole au peuple sont vite déconsidérés par les élites qui détiennent le pouvoir réel. Quand Thomas Paine publia son livre Rights of Man (1791) qui constitue pourtant le fondement de la révolution américaine il fut déclaré hors-la-loi par le gouvernement britannique, considéré comme un alcoolique dégénéré aux USA par les habitants de la Nouvelle-Angleterre. Il n’existe aucun monument à la mémoire de T. Paine à Washington. Le langage clair et direct de Paine n’est tout simplement pas en accord avec le discours politique contemporain qui la plupart du temps ne veut rien dire et ne sert qu’à vous enfumer avec de fausses informations.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/04/la-verite-peut-elle-prevaloir-sur-lagenda-politique-americain/