« Winter is coming » : alerte vague de froid et tempête de neige pour toute l'Europe
Catnat ven., 26 déc. 2014 16:14 CET
Un très puissant anticyclone centré sur la Sibérie qui s'étend à toute l'Eurasie va causer une forte offensive hivernale sur l'Europe avec des températures très basses et des chutes de neige abondantes en plaine.
Le froid est déjà assez intense sur Moscou où on a relevé -12°C et 10cm de neige. En remontant vers la Finlande et le centre de la Suède le froid est également bien présent avec de -25 à -35°C mesurés ponctuellement, et jusqu'à -20°C à Uppsala et -15°C à Stockholm.
Cette accumulation d'air très froid venue de Russie s'étend vers l'Allemagne et la France ainsi que les îles britanniques la semaine prochaine, précédée d'une tempête de neige ce week-end. A partir de lundi, le froid envahit toute l'Europe. Les températures vont plonger et le froid s'accentuer encore davantage à partir de mardi prochain. En raison d'un vent d'est à nord-est très continental et d'origine sibérienne, les -15°C seront possibles dans l'est de la France le matin ainsi que sur la majorité des autres pays d'Europe du nord et centrale. En se dirigeant vers les pays baltes ou bien encore la Pologne, on attend -25, voire -30°C ponctuellement au lever du jour.
Parallèlement à cette offensive du froid, on attend des chutes de neige sur l'ensemble des pays riverains de la Méditerranée, jusqu'en Algérie et à la Tunisie, avec quelques flocons attendus sur les littoraux des pays cités. En Italie ainsi que sur les Balkans, des chutes de neige très abondantes se produiront jusqu'à très basse altitude.
La nuit prochaine, d'abondantes chutes de neige vont se produire sur le Benelux. Elles progressent rapidement vers l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche et la Hongrie samedi. Dimanche, la dépression plonge en Méditerranée. En passant au-dessus d'une mer encore très douce pour l'époque de l'année, son arrivée provoque une tempête des Baléares aux Balkans.
Au passage de cette tempête, des cumuls de neige très importants sont attendus entre l'est de la France et les Pyrénées, les pays d'Europe centrale et les Balkans. Par endroit, les hauteurs de neige pourront atteindre les 20cm en plaine (Bavière, région de Vienne). En montagne, des hauteurs de neige de 50cm à 1mètre sont possibles en 24h. En raison du vent violent en montagne (jusqu'à 150 km/h près des plus hauts sommets) , des congères de près de 2 mètres se formeront. En bord de mer et aux caps exposés, le vent atteindra les 130 à 140 km/h sur les côtes dalmates et adriatiques. Mistral, tramontane mais aussi la Bora souffleront violemment dans leurs domaines. Le long des côtes de la Manche, de celles de la mer du Nord et de l'Atlantique, le vent atteindra des rafales 100 à 110 km/h, le tout accompagné de puissants grains orageux.
L'Arabie saoudite est prête pour l'huile a 20 $, 30 $, 40 $
Soumis par Tyler Durden le 26/12/2014 19:20-0500
Soumis par Colin Chilcoat via OilPrice.com,
Brent brut et le West Texas Intermediate (WTI) a chuté de 2 et 3,3 % respectivement pour commencer la semaine et Arabie saoudite est prête à aller beaucoup plus bas dans le but d'enlever le gras. Ministre du pétrole Ali al-Naimi a dit aussi bien dans une interview avec le Middle East Economic Survey lundi. Naimi a défendu la position saoudienne et a précisé que des nations de l'OPEP ne réduira pas la production à tout prix. Ses observations rejeter toute notion de collusion avec les Etats-Unis et épeler des ennuis pour les producteurs dans le monde.
Depuis sa réunion de novembre, la production de l'OPEP est demeurée relativement stable alors que la tendance à la hausse.La Libye a eu quelques dérapages et production vénézuélienne est mal, mais le cartel de 12 membres a dépassé l'objectif pour le mois de la sixième suite, pompage de 30,56 millions de barils par jour (MBJ). Le prix cependant, est tombé à environ 20 % au cours de cette période et ne montre aucun signe d'un retour à ses sommets de juin.
Pour sa part, Arabie saoudite représente près du tiers de la production actuelle de l'OPEP, ou environ 9,86 MBJ au mois de novembre.Pourtant, la capacité de production est presque 12 MBJ et Naimi a suggéré que la nation riche en pétrole pourrait mettre à profit plus tôt plutôt que plus tard. Tout cela fait partie d'un plan visant à démontrer que les pays producteurs de haute efficacité méritent la plus grande part de marché – une idée Naimi décrit comme le principe de tous les pays capitalistes. L'OPEP produit environ 40 % de la production mondiale, mais la production non-OPEP est prévue d'augmenter de 2,3 % l'an prochain après une expansion de 3,5 % cette année.
- voir graphique sur site -
Argument de Naimi évidemment ignore les facteurs géopolitiques importants présents dans le commerce de l'huile, mais est néanmoins une défense digne. Parmi les producteurs de faible rendement non-OPEP, Arabie saoudite vise à évincer de Russie – qui ils ont mentionné plus précisément – et des pièces de théâtre notamment en Amérique du Nord, où la croissance non-OPEP a été plus rapide.
En Russie, le Président Vladimir Putin et Rosneft la tête calme projet Igor Sechin malgré la marche descendante de presque chaque indicateur significatif de santé économique.Quand le gouvernement cherche des solutions pour le quart de finale désastreux du rouble, les cinq plus grands exportateurs de pétrole de la Russie sont sous les ordres de vendre une partie de leurs revenus de devises étrangères dans les prochains mois. L'EIA prévoit eurasienne production verra une baisse d'environ 100 000 barils par jour (MBJ) en l'an prochain. Ministre de l'Energie Alexander Novak n'a pas encore de réviser ses perspectives pour la production, mais admet des exportations de pétrole diminuera de 4,3 % en 2015.
En Amérique du Nord, l'efficacité n'est pas vraiment le nom du jeu. En 2013, États-Unis schiste représentaient environ 20 % des investissements de pétrole mondiaux tout en fournissant seulement 4 pour cent de la production mondiale – numéros Naimi jugerait indigne d'un marché partager, même si ce marché est domestique. Les effets secondaires du déclin de l'huile sont moins évidentes à ce jour, mais cela ne veut ne pas dire qu'ils ont été totalement absents. Malgré la croissance globale, l'EIE a abaissé ses prévisions de production américaine en 2015 par 100 000 barils par jour. Les licenciements sont déjà en cours à Halliburton et d'autres sont attendus ailleurs. Au total, US Dépenses exploration et production est devrait chuter de plus de 35 pour cent si WTI est en moyenne de 65 $ par baril ou ci-dessous en 2015.
Au nord de la frontière, le Canada croit qu'il peut traverser la tempête. Les sables bitumineux, alors que de plus forte intensité de capital dès le départ, opèrent sur des délais beaucoup plus longues que les projets de schiste et de ceux déjà en ligne peut seuil de rentabilité à 40 $ par baril. Malgré cela, une poignée de compagnies pétrolières canadiennes sont sabrer leurs budgets d'investissement 2015 et de réduire les prévisions de sortie.
On ne sait pas si oui ou non, l'OPEP et ministre saoudien du pétrole Naimi essaient simplement de mettre une petite frayeur en marchés longtemps assez pour défendre leur marché partager – et si elles peuvent même suivre dans ce jeu de poulet – mais la peur est là, et l'avantage est la leur.
Cette prise de position purement politique pour affaiblir financièrement la concurrence extérieure est discutable et, après tout, quelque chose qui regarde le porte-monnaie de l'Arabie Saoudite mais pas nous. Or, ce 'mais pas nous' est plus que gênant à expliquer. Rendez vous compte que les gouvernements voleurs (même s'ils assurent que les distributeurs sont libres d'afficher le carbu à la pompe au prix qu'ils veulent) sont au pied du mur ! Au pied du mur de la vérité sur toutes les manigances qu'ils emploient pour escroquer encore plus !
Imaginez que le prix du blé (Matière Première) tombe de moitié, ce qu'il devrait suivre serait donc que le pain coûtasse moitié moins cher. Bêh pour le pétrole... c'est pas comme çà ! Le prix du baril de Juin 14 était de plus du double d'aujourd'hui, donc, comme le carbu coûtait 1,50€/l. il devrait donc aujourd'hui coûter moins de 0,75€/l.
Mais... qui se remplit les poches ? les distributeurs (supermarchés en général qui - grâce aux énormes bénéfices de marges - vont pouvoir acheter des porte-containers entiers d'articles venus de Chine sans avoir fait travailler un centime au pays des consommateurs-contribuables !) et l'Etat qui rentre plus de TVA que si les prix étaient plus bas. Argent qui ira directo dans les poches des banques ("Sauvez les riches !") sans que les citoyens n'en aient vu la couleur !
Sur ce sont annoncés des perspectives radieuses pour 2015 ! Radieuses pour qui ? Avec la suppression de la taxe à 75% sur les gros sous le 1er Janvier, la quasi totalité des gens n'auront donc que leurs yeux pour pleurer tandis que çà rigole en 'hauts lieux' !
Donc, pour en revenir 'au pied du mur' (où devrait se trouver le maçon terrassé par le poids des charges), l'on y trouvera toujours que plus de chômeurs (en attente d'être fusillés ?) mécontents de voir que l'argent qui s'en va ne reviendra jamais !
Pourquoi l'Arabie saoudite est nettement plus forte (et dangereuse) qu’on le croyait
Malgré les nombreuses déclarations du ministre du pétrole saoudien Ali al-Nouaimi, ou l'existence d'un accord secret passé avec les Etats-Unis, la baisse significative du pétrole frappe directement l'exploitation américaine de gaz de schistes. Le 3ème pétrolier américain a déjà revu à la baisse ses investissements de 20% pour 2015, afin de rééquilibrer ses dépenses en prévision d'une rentabilité moindre. Au sein de l'Opep, comme en dehors, l'Arabie saoudite demeure bien le "swing producer" de la production mondiale de pétrole.
Roi du pétrole Publié le 26 Décembre 2014
Atlantico : L'OPEP a décidé de maintenir les cours du brut sur une tendance baissière pour mettre la pression sur certains pays comme la Russie et l’Iran mais aussi contre les Etats-Unis. Or, cette décision a été vigoureusement défendue par l'Arabie saoudite, leader "arabe" de l'OPEP, que l'on considère pourtant comme un allié presque "inconditionnel" des Etats-Unis. Ne surestime-t-on pas le lien de dépendance sur la scène géostratégique entre le royaume et la puissance américaine ? Sur la scène géopolitique du Moyen-Orient, la puissance militaire et diplomatique de l'Arabie saoudite pourrait-elle finalement se passer du soutien américain ? David Rigoulet Roze : Le 21 décembre 2014, les membres "arabes" de l’OPEP (Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole) (1), opportunément réunis à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) pour un forum sur l’énergie, ont manifesté leur refus de réduire leur production - quelque 16 millions de barils/jour (mbj) - sur le quota (2) de quelque 30 millions fournis par l’ensemble de l’OPEP au marché mondial - lequel représente près de 90 millions de barils/jour (mbj) en 2013 et ce, en dépit de la crise frappant les pays développés depuis 2008 - quand bien même d’autres pays producteurs hors-OPEP le feraient. "S’ils [ces pays] décident de réduire leur production, libres à eux. […] Mais en ce qui nous concerne, nous ne la baisserons pas. L’Arabie saoudite ne va certainement pas la réduire" avait même déclaré, sur un ton presque provocateur, le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaimi.
Cette annonce s’inscrit dans le prolongement direct de la décision prise lors du 166ème sommet de l’OPEP qui s’était tenu le 27 novembre précédent à Vienne, ce qui avait accéléré l’effondrement des prix du brut autour de 60 dollars, au grand dam des membres non-arabes de l’OPEP comme le Venezuela ou l’Iran, voire d’un membre arabe comme l’Algérie, pour ne rien dire des pays hors-OPEP comme la Russie. Cette dernière ne voit d’ailleurs rien moins qu’un"complot" pétrolier américano-saoudien contre son économie afin de l’affaiblir durablement et lui faire"payer" au sens propre comme au sens figuré son soutien géopolitique indéfectible au régime syrien de Bachar al-Assad, à l’instar de ce qui s’était produit dans la seconde partie des années 80 pour"couler" l’économie de la défunte Union soviétique (3). Le ministre des finances russe, Anton Guermanovitch Silouanov, estimait récemment que le montant du manque à gagner annuel pourrait s’élever à quelque 100 milliards de dollars, soit bien plus que les quelque 35 milliards de dollars de pertes induites par les sanctions occidentales mises en place pour le rôle de Moscou dans la crise ukrainienne.
De fait, les recettes budgétaires de l’Etat russe dépendent à plus de 50 % des hydrocarbures et représentent même près de 70 % des recettes à l’exportation. Sans doute la richesse géologique russe vient-elle prioritairement de l’exportation du gaz mais dans la mesure où les prix du gaz sont indexés sur les prix du brut, une chute de prix du brut se répercute quasi-automatiquement sur les recettes gazières. Une seconde"cible" de cette stratégie supposée américano-saoudienne serait également de réduire encore davantage les capacités budgétaires de la République islamique d’Iran - le pétrole représente près de 60 % des recettes budgétaires et jusqu’à 80 % des recettes d’exportation - pour des raisons plus ou moins similaires, avec en arrière-plan un moyen de pression supplémentaire dans le cadre des complexes négociations sur le nucléaire prorogées de plusieurs mois, le 24 novembre 2014, faute de finalisation. Mais les choses sont sans doute plus complexes qu’il n’y paraît de prime abord. Certes, il n’est pas douteux que la chute des cours du brut affecte tout particulièrement au premier chef l’économie russe qui a besoin d’un baril à 100-110 dollars sur le plan budgétaire et dans une moindre mesure l’économie iranienne qui a théoriquement besoin d’un baril à 130-140 dollars pour être en mesure de financer les subventions gouvernementales destinées à la population.
Le fait est que le gouvernement iranien, soumis à de sévères sanctions internationales pour ses activités nucléaires (des sanctions ayant réduit ses exportations à 1,2 million de barils contre le double en 2011) a, pour prendre en compte la chute du cours du brut, défini son budget annuel allant de mars 2015 à mars 2016 sur la base d’un baril à 70-80 dollars quand il avait été établi une base de à 100 dollars sur l’année budgétaire courant de mars 2014 à mars 2015. Mais l’Iran compte sans doute beaucoup sur la perspective d’une levée éventuelle des sanctions en cas de finalisation d’un accord sur le nucléaire souhaitée par les Etats-Unis - mais justement pas par l’Arabie saoudite. Cette levée permettrait à Téhéran de récupérer quelque 100 milliards de pétro-dollars aujourd’hui encore bloqués par lesdites sanctions. C’est là que l’on retrouve les calculs géopolitiques qui peuvent sous-tendre cette brutale chute des cours de près de 50 % depuis le début de l’été 2014 alimentant les théories du complot.
Ainsi du président iranien Hassan Rohani :"La chute des prix du pétrole est le résultat d'un complot contre les peuples de la région et l'ensemble des musulmans", avait-il déclaré le 10 décembre 2014, en allusion à peine voilée - sans mauvais jeu de mots - à l’Arabie saoudite. Et le président iranien d’assurer que son pays était en mesure de gérer la situation de chute des prix qui pouvait se présenter comme une opportunité pour réduire la dépendance du budget à l'égard des recettes pétrolières. Le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaimi n’a évidemment de cesse de s’en défendre officiellement :"Les discussions sur un complot que mènerait l'Arabie saoudite à des fins politiques sont sans fondement et démontrent une méconnaissance du sujet. La politique pétrolière du royaume s'appuie sur une stricte base économique, rien de moins, rien de plus", avait-il affirmé lors du forum sur l’énergie à Abu Dhabi le 21 décembre 2014.
En réalité, se pose la question d’un éventuel "agenda strictement saoudien" à "double détente" qui relativiserait d’autant l’hypothèse d’une entente américano-saoudienne sur une dynamique baissière des cours du brut dans la mesure où, si comme l’a souligné à plusieurs reprises Ali al-Nouami, l’Arabie saoudite se battrait toujours officiellement pour préserver ses parts de marché amputées par l’arrivée subite sur le marché mondial des shale oil ("huiles de schistes") frénétiquement exploitées par les Américains. Il s’agirait ainsi pour Riyad de mettre en difficulté les producteurs américains dont les coûts de production impliquent le maintien d’un prix du baril relativement élevé, c’est-à-dire autour de 60-70 dollars. Dans une déclaration faite le 26 novembre 2014, à l’occasion de la réunion de l'OPEP à Vienne, le ministre du pétrole saoudien Ali al-Nouami s’était ingénument interrogé :"Pourquoi l’Arabie saoudite devrait réduire sa production ? Les Etats-Unis sont aussi un gros producteur maintenant. Devraient-ils la réduire ?". L'Arabie Saoudite serait donc bien engagée dans une "guerre des prix" contre les shale oil ("huiles de schistes") américaines. Ce que confirmeraient des propos qui auraient été tenus par le même ministre du pétrole saoudien durant une réunion à huis-clos de l'OPEP, le 27 novembre 2014 à Vienne, d’après l’Agence Reuters (4). Riyad s’était de fait déjà opposée à toute réduction de la production lors de cette réunion, au grand désarroi de plusieurs autres membres du cartel des pays exportateurs dont les budgets nationaux sont laminés par la baisse brutale des cours du baril."Nouaimi a parlé de rivalité avec les Etats-Unis pour les parts de marché. Et ceux qui voulaient une réduction de la production ont compris qu’une telle réduction était impossible, parce que les Saoudiens veulent une bataille de parts de marché", rapporte une source anonyme renseignée par un ministre de l’OPEP, et citée par Reuters.
Comme le souligne à dessein sur son blog Matthew Auzanneau, on serait donc loin d’un complot "américano-saoudien" et les Etats-Unis feraient également partie des"cibles" potentielles de l’ "agenda saoudien". L'Arabie Saoudite semble vouloir rappeler à tout-à-chacun, qu’elle demeure - du fait de sa capacité de production et du niveau de ses réserves (5) -, au sein de l’OPEP comme hors de l’OPEP, le swing producer ("producteur d’appoint"), à la hausse comme à la baisse, sur l'échiquier pétrolier mondial (6). Comme le déclarait peu de temps après Scott D. Sheffield, PDG de Pioneer Natural Resources, un des grands producteurs américains de shale oil ("huiles de schites"),"l’OPEP [i.e. l’Arabie saoudite] a déclaré la guerre" à l’industrie du pétrole et du gaz américaine (7). En refusant de baisser l’offre de pétrole sur le marché mondial, voire en allant jusqu’à accorder des rabais à ses clients asiatiques et/ou américains, Riyad testerait ainsi la résistance des compagnies pétrolières américaines lancées dans l’exploitation de ces shale oil confrontées à un coût d’extraction élevé. Certaines souffrent déjà (8). Les dépenses d’exploration-production sont ainsi appelées à baisser.
Déjà, le troisième pétrolier américain, en l’occurrence Conoco-Philips, a annoncé le 8 décembre qu’il allait couper de 20 % ses investissements en 2015. Les puits déjà mis en production demeurent rentables au moins la première année car leur production peut s’accommoder de prix entre 50 et 70 dollars selon une étude récente d’IHS Energy (9). Il en irait tout autrement si les prix continuaient à s’effondrer. Une possibilité qu’a de fait laissé entendre le ministre saoudien du pétrole, Ali al Nouaimi, à l’occasion d’une interview accordée en date du 22 décembre 2014 à Middle East Economic Survey (MEES) :"Il n’est pas dans l'intérêt des producteurs de l'OPEP de baisser leur production, quel qu'en soit le prix" a-t-il ainsi déclaré. Il a même écarté toute baisse de la production de brut y compris si le prix du baril s’effondrait à 20 dollars."Même s'il descend à 20, 40, 50, 60 dollars, c’est hors-de-propos", a-t-il même pris soin de préciser (10).
Mais cet 'agenda saoudien' ne se réduit probablement pas à une stricte lecture économique. Elle induit sans doute également des calculs géopolitiques sous-jacents renvoyant la perspective jugée inquiétante pour Riyad d’une indépendance énergétique américaine rendue possible grâce à ces shale oil, ce qui dévaluerait considérablement l’importance stratégique du royaume aux yeux de Washington, par-delà les réaffirmations officiellement répétées de la solidité de la "vieille" alliance américano-saoudienne établie par le fameux "Pacte du Quincy" (11). Le deal sous-tendant cette alliance pouvait se résumer de la manière suivante : un accès américain privilégié au pétrole saoudien en contrepartie de la sécurité militaire assurée par les Etats-Unis. Une forme d’assurance-vie pour le régime saoudien en quelque sorte, faute de quoi l’Arabie saoudite se retrouverait bien démunie face à des menaces extérieures qui, pour Riyad, prennent notamment la forme d’un supposé expansionnisme iranien sur le Golfe.
Or, cette indépendance énergétique commence à prendre forme. Les Etats-Unis serait redevenus, à la faveur du second semestre 2014, le premier producteur de pétrole mondial (12) qu’il a été par le passé jusqu’au début des années 70, avec une production de quelque 11 millions de barils/jour, soit l’équivalent peu ou prou de la production saoudienne. Au tournant de l’été 2014, la production américaine de pétrole en intégrant les gaz de pétrole liquéfiés avait déjà rattrapé celle de l’Arabie saoudite à 11,5 millions de barils jour, dont 8,5 millions de pétrole brut contre seulement 5 millions en 2008. Le royaume saoudien, piqué au vif, réaffirme de son côté, comme il le fait de manière récurrente depuis plusieurs années, qu’il est capable d’augmenter sa production de 2,5 millions de barils jours si cela devait être nécessaire un jour. Sans réellement convaincre du fait de capacités insuffisantes. Mieux, les Etats-Unis devraient selon les analyses de l’AIE (Agence internationale de l’énergie) parvenir à leur indépendance énergétique vers 2020 et seraient en passe de ne plus avoir besoin du pétrole du Golfe en général, et du pétrole de l’Arabie saoudite en particulier. Le fait est que les Etats-Unis, qui importaient encore quelque 1,25 million de barils/jour d’Arabie saoudite en juillet 2014 (soit près de 13 % de leur consommation), n’en importaient déjà plus que 900 000 millions de barils/jour en août de la même année (soit moins de 10 % de leur consommation), ce qui représentait une baisse de 30 % (13). Comble de l’humiliation pour Riyad, la même AIE va jusqu’à estimer que les Etats-Unis pourraient devenir exportateur net d’hydrocarbures à l’horizon 2030. Autant d’éléments à prendre en considération au regard de déclenchement par l’Arabie saoudite de la chute des cours au tournant de l’été 2014. Toute la question demeure de savoir si le royaume a réellement les moyens de sa politique agressivement baissière.
La baisse du cours du brut n'altère pour l'instant pas la capacité de dépense publique du gouvernement saoudien (contrairement à la Russie ou au Venezuela), le pays continuant à investir des sommes massives dans la défense ou les subventions sociales. Pourquoi l’Arabie saoudite a-t-elle de telles réserves financières ? Peut-elle "tenir" longtemps ? Sur le plan intérieur, la stabilité est-elle assurée par autre chose que la manne pétrolière et le rôle de pivot dans la région avec le soutien américain ? Y a-t-il une vraie cohérence où le pays souffre-t-il d'un aspect "artificiel" qui peut faire la faiblesse de certains de ses voisins ?
L’Arabie saoudite estime, à tort ou à raison, qu’elle peut se permettre de mener cette stratégie baissière pendant un certain temps, sinon un temps certain - plusieurs mois et même un an, voire deux ans selon certains experts - sans être trop pénalisée financièrement, contrairement à d’autres pays exportateurs de l’OPEP. Le royaume saoudien et les autres pétro-monarchies du Golfe (Koweït, Emirats Arabes Unis, Qatar principalement et dans une moindre mesure Bahreïn et Oman) semblent de prime abord avoir des"poches suffisamment profondes" pour résister plusieurs mois à un prix du baril, pourtant théoriquement insuffisant pour équilibrer leurs budgets nationaux qui nécessiterait selon les pays un baril autour de plus ou moins 100 dollars. En bénéficiant de la hausse du prix du baril sur la dernière décennie et plus particulièrement dans la seconde partie de la décennie, les pétro-monarchies du Golfe se sont en effet constitué des réserves estimées à quelque 2 450 milliards de dollars selon l’Institute of International Finance (14).
Les recettes pétrolières des six pays du Golfe sont de fait passées de 317 milliards de dollars en 2008 à 756 milliards de dollars en 2012 pour se monter encore à 729 milliards de dollars en 2013, selon des estimations du FMI, dont près de la moitié rien que pour le royaume saoudien. A l’issue de l’année budgétaire 2013, l’Arabie saoudite était encore parvenue à dégager un excédent budgétaire de 55 milliards de dollars grâce à des recettes pétrolières - lesquelles représentent 90 % des recettes d’exportation et 75 % des recettes budgétaires - qui devaient se monter à plus de 300 milliards de dollars. Le nouveau fonds souverain saoudien Saudian Monetary Fund ou "fonds de réserves nationales" lancé au milieu de l’année 2014 pour recycler les surplus financiers tirés du pétrole jusqu’alors gérés par la SAMA (Saudi Monetary Agency) relevant statutairement de la banque centrale saoudienne, disposerait d’une réserve de 750 milliards de dollars de réserve, ce qui correspond peu ou prou à une année de PIB. Une manne financière qui permettrait donc de voir venir. Pour l’économiste saoudien Abdelwahab Abu-Dahesh, comme pour d’autres analystes, le royaume serait économiquement assez fort pour résister à la baisse des prix"pendant deux à trois ans?" (15). Mais rien n’est moins sûr.
Cet avis optimiste est loin d’être partagé par une personnalité particulièrement influente issue de la famille royale - un petit-fils du roi fondateur Ibn Saoud - qui, dans une déclaration en date du 28 juillet 2014, estime que cette stratégie baissière du royaume présente le risque d’être catastrophique pour le royaume (16). A tel point qu’il aurait même adressé une lettre au ministre des finances du royaume, Ibrahim bin Abdulaziz Al-Assaf, pour le mettre en garde contre les dangers qui "menacent les dépenses et l'économie saoudienne". Selon le site iranien IRIB (17), Walid bin Talal aurait demandé à ce que sa lettre fût présentée au roi Abdellah pour que ce dernier fût mis au courant de la situation qu’il jugerait extrêmement préoccupante. Il entendrait sans doute de la sorte mettre en garde contre cette politique qu’il estimerait presque suicidaire, celle consistant à inonder le marché mondial de pétrole pour le saturer dans une sorte de fuite en avant baissière lourde de menace à brève échéance.
De fait, les dépenses publiques du royaume ne font que s’accroître et, avec la baisse des cours du pétrole, les difficultés sociales ne peuvent que s’amplifier. Et le prince de considérer un autre danger qui menacerait le royaume, à savoir que les pays occidentaux ont besoin de moins en moins du pétrole et du gaz ce qui devrait pousser à diversifier l’économie du royaume pour sortir du"tout-pétrole" ce qui amènera également à ponctionner dans les réserves en devise et à commencer à contracter des dettes. De fait, fin 2013, Riyad avait déjà annoncé un budget record pour l’année 2014 en anticipant une hausse de 4,2 % des dépenses publiques, lesquelles avaient atteint une trentaine de milliards de plus que prévu. Or, sur l’année 2015, il est désormais prévu un déficit budgétaire de 2,7 % du fait de l’augmentation des dépenses publiques avec une dette inférieure néanmoins à 2 %. Dans une étude publiée le 8 décembre 2014, la firme saoudienne Jadwa Investment avait estimé que Ryad devrait - encore, mais jusqu’à quand ? - disposer d’une marge de manœuvre budgétaire suffisante (18), et ce malgré la chute des prix du brut prix du pétrole et pouvoir éviter des coupes drastiques dans ses dépenses publiques en sachant que les secteurs de l’éducation - avec notamment le généreux système des bourses accordés aux jeunes censés accéder au marché de l’emploi à raison de quelque 300 000 par an le plus souvent avec un succès mitigé faute de réelle formation professionnelle en adéquation avec les besoins économiques du royaume (19) - ainsi que celui de la santé représentent à eux seuls 38 % de ces dépenses budgétaires.
Le royaume avait déjà préalablement largement puisé dans ses réserves financières lors de la déferlante du "printemps arabe" pour anesthésier toute forme de contestation sociale en mobilisant, dans le cadre d’un plan quinquennal lancé en 2011, pas moins de quelque 130 milliards de dollars en subsides sociales de toutes sortes, ce qui en prenant en compte les mesures équivalentes des autres pétro-monarchies avait atteint un montant de 150 milliards de dollars. Le montant global de cette dispendieuse politique de prestations sociales des pétro-monarchies se chiffrerait désormais à près de 550 milliards de dollars.
On peut relever que le ministre koweïtien du pétrole, Anas al-Saleh, avait estimé dès le 25 octobre 2014 que la baisse des prix du brut commençait" à affecter les finances publiques des pays arabes du Golfe". Il avait même souligné l’urgence de réformes économiques en estimant même qu’elles devenaient "inévitables" en exhortant les Etats à renforcer l’investissement et le secteur privé, à"contenir les dépenses publiques" qui ne cessent d’augmenter et à "diversifier les sources de revenus de manière à réduire la dépendance par rapport au pétrole". De fait, à plus long terme, la poursuite de la baisse des recettes pétrolières pourrait hypothéquer les investissements indispensables au remplacement des gisements dont le "taux de déplétion" (i.e. d’épuisement) varie entre 5 % et 8 % par an selon l’ancienneté des gisements considérés. Pour préserver une production constante, l’OPEP devrait investir pas moins de 40 milliards de dollars par an d’ici 2020. Un défi avec un baril qui tomberait à 20 dollars (20).
Dans son éditorial du journal en ligne Rai-al-Youm.com ("L’opinion d’aujourd’hui"), le journaliste palestinien Abdel Bari Atwan, ancien rédacteur en chef du quotidien anglophone Al-Quds al-Arabi ("La Jérusalem arabe"), pointe du doigt l’impasse budgétaire dans laquelle sont en train de s’enferrer les pétro-monarchies en général et l’Arabie saoudite en particulier. Après l’effondrement des bourses du Golfe ayant fait partir en fumée quelque milliards de dollars - l’effondrement des cours aurait fait perdre aux monarchies du Golfe quelque 350 milliards de dollars de pertes annuelles dont 145 milliards de dollars pour la seule bourse de Riyad, par rapport aux 730 milliards de revenus engrangés en 2013, des choix drastiques vont immanquablement s’imposer aux décideurs politiques du Golfe : envisager de couper à hauteur de 50 % dans des prestations sociales ou alors avoir recours au fond de réserve en devise (avoisinant les 2 500 milliards de dollars). Comme le souligne l’éditorial d’Al Rai-al-Youm, l’heure d’une austérité relative a peut-être sonné pour les monarchies du golfe Persique. A Dubaï, l’électricité coûte désormais plus cher, le Koweit pense pour sa part à baisser les subventions sur l'essence, voire à les supprimer totalement. D’autres monarchies du Golfe esquissent discrètement l’idée de l’établissement d’un impôt impôts sur le revenu (21). Il n’est pas sûr que l’islam de la tharwa ("l’opulence") soit longtemps en mesure de tenir en échec l’islam de la thawra ("la révolution") qu’il était censé conjurer. Et il n’est pas dit que les pétro-monarchies du Golfe s’aligneront toujours aussi invariablement sur la ligne dure définie par Riyad en matière de politique pétrolière.
(1) Le cartel pétrolier de l’OPEP, fondé le 14 septembre 1960, compte aujourd’hui 12 pays membres : on trouve 7 pays arabes parmi lesquels deux du Maghreb, à savoir l’Algérie et la Libye, et 5 du Machrek dont quatre pétro-monarchies du Golfe à savoir l’Arabie saoudite, les Emirats arabes Unis, le Koweït, le Qatar, ainsi que l’Irak, avec en outre un pays non-arabe du Moyen-Orient, en l’occurrence l’Iran ; il faut ajouter deux pays d’Afrique noire, à savoir l’Angola et le Nigéria ; enfin 2 pays d’Amérique latine, à savoir l’Equateur et surtout le Venezuela. (2) Ce quota avait été fixé il y a trois ans lorsque le baril avait atteint 100 dollars. (3) C’est l’époque où l’Arabie saoudite convient avec les Etats-Unis de faire délibérément plonger, en août 1986, les cours du brut en ouvrant les vannes pour provoquer l’effondrement de l’Union soviétique, dont les ressources étaient fortement dépendantes de ses ventes de produits énergétiques. Or, en l’espace de six mois, le prix du brut passa de 28 dollars le baril à seulement 9 dollars pour stagner ensuite autour de 15 dollars. Cf. Irène Commeau-Rufin,"L’énergie en URSS", in Politique étrangère, Vol.51, n°3, 1986, pp. 727-735. (4) Cf. Alex Lawler, Amena Lawler, Dmitry Zhdannikov,"Inside OPEC room, Naimi declares price war on U.S. shale oil", on Reuters, 28 novembre 2014. (5) La production saoudienne avoisine les 10 millions de barils/jour et représente de l’ordre du tiers des quelques 30 mbj de l’OPEP. Quant à ses réserves, elles sont estimées à quelque 270 milliards de barils, soit près d’un cinquième du total des réserves mondiales. (6) Cf. Matthew Auzanneau,"Contre-choc pétrolier : les Saoudiens mènent une guerre des prix contre le pétrole de schiste américain", on blog Oil Man : Chroniques du début de la fin du pétrole, 29 novembre 2014. (7) Cf. Jean-Michel Bezat,"La chute des prix bouscule les pétroliers américains", on Le Monde, 13 décembre 2014, p. 4.
(8) De manière générale, les compagnies pétrolières sont rapidement affectées par la variabilité des cours : quand le baril varie seulement d’un dollar, l’impact sur son résultat opérationnel annuel s’élève déjà à 275 millions de dollars selon BP (British Petroleum). Au rythme actuel, ces sont donc plusieurs milliards voire dizaines de milliards de dollars qui risquent de s’évanouir au cours de l’année à venir. Voire davantage. Cf. Frédéric de Monicault ; Fabrice Nodé-Langlois,"Chute du brut : les compagnies pétrolières réduisent la voilure", in Le Figaro Economie, 15 décembre 2014, p. 24. (9) Cf. Jean-Michel Bezat,"La chute des prix bouscule les pétroliers américains", on Le Monde, 13 décembre 2014, p. 4. (10) Cf. Middle East Economic Survey (MEES), 22 décembre 2014 (https://www.mees.com). Cf. également Anji Raval,"OPEC leader vows not to cut oil output even if price hits $20", on Financial Times, 23 décembre 2014 (http://www.ft.com/intl/markets/commodities). (11) L’alliance fut solennellement scellée lors de la fameuse rencontre effectuée, le 14 février 1945, sur le lac Amer entre Port-Saïd et l’embouchure du canal de Suez, au large de Djeddah, à bord du croiseur USS Quincy, entre le président Roosevelt et le roi Abdulaziz Ibn Saoud, plus connu sous le nom d’Ibn Saoud. Toujours est-il que cette alliance - stratégique s’il en est - a peu ou prou perduré jusqu’à aujourd’hui en dépit de sa mise à mal du fait des attentats du 11 septembre 2001, dont quinze des dix-neuf pirates de l’air kamikazes étaient de nationalité saoudienne. Elle est néanmoins moins étroite aujourd’hui malgré sa reconduction supposée en avril 2005, et ce d’autant moins que le développement des hydrocarbures non-conventionnels (pétrole et gaz de schiste) sont en passe d’assurer l’indépendance énergétique des Etats-Unis à l’horizon 2020, voire avant, ce qui dévalue stratégiquement l’alliance avec l’Arabie saoudite. C’est une marge de liberté inédite, sur le plan stratégique, dont les Américains pourront alors bénéficier. (12) Ce passage de témoin au sommet de la hiérarchie des producteurs d'hydrocarbures liquides serait devenu effectif selon l’AIE (Agence de internationale de l’énergie) depuis avril 2014, mois au cours duquel les Etats-Unis ont produit 11,58 millions de barils par jour (mbj) contre 11,31 mbj pour l'Arabie saoudite, selon les dernières données révisées de l'AIE. En mai, juin, juillet, août et septembre, les Etats-Unis ont produit respectivement 11,57 mbj, 11,85 mbj, 11,71 mbj, 11,78 mbj et 11,97 mbj. L'Arabie saoudite a elle produit ces mêmes mois, 11,44 mbj, 11,499 mbj, 11,75 mbj, 11,44 mbj et 11,47 mbj. Ainsi, sauf en juillet, les Etats-Unis avaient déjà surpassé l'Arabie saoudite en termes de production.
(13) Cf."L’Arabie saoudite asphyxie le pétrole de schiste américain", on Les Echos, 25 novembre 2014 (http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0203964108331-comment-larabie-saoudite-asphyxie-le-petrole-de-schiste-americain-1067910.php). (14) Cf. Institute of International Finance,"?After the Fall : Consequences of Lower Oil Prices?", 10 décembre 2014 (https://www.iif.com/). (15) Cf."L’Arabie saoudite asphyxie le pétrole de schiste américain", on Les Echos, 25 novembre 2014 (http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0203964108331-comment-larabie-saoudite-asphyxie-le-petrole-de-schiste-americain-1067910.php). (16) Cf. Andrew Critchlow,"Saudi Prince Alwaleed says falling oil prices 'catastrophic'", on The Telegraph, 14 octobre 2014 (http://www.telegraph.co.uk/finance/commodities/11162744/Saudi-Prince-Alw...). (17) Cf. IRIB,"Pétrole en baisse, Riyad s’essouffle", 26 novembre 2014. (18) Cf. Jadwa Investment,"Oil Market Dynamics and Saudi Fiscal Challenges", 8 décembre 2014. (19) Cf. Olivier Arvisais,"Les jeunes Saoudiens et le marché du travail", in Magazine Moyen-Orient, n°8, octobre-décembre 2010 (http://www.moyenorient-presse.com/?p=854). (20) Cf."Fabrice Nodé-Langlois,"L’Arabie en guerre contre le pétrole de schiste américain", in Le Figaro Economie, 24 décembre 2014. (21) Cf. IRIB,"Riyad et Compagnie : le suicide collectif ?", 22 décembre 2014.
Tout le monde veut des bonnes nouvelles, alors que le gouvernement rend vers le haut. La dernière fiction, c'est que PIB réel aux États-Unis a augmenté de 4,6 % au deuxième trimestre et 5 % au troisième. D'où vient cette croissance ? Pas de hausse des revenus réels de consommation. Pas de crédit à la consommation croissant. Pas de véritable vente rising. Pas du secteur du logement. Pas d'un excédent commercial. La croissance provenait d'une enquête de Bureau of Economic Analysis des dépenses sur les services de consommation. La BEA a conclu que les dépenses Obamacare a conduit la croissance du PIB réel américain à 5 % au troisième trimestre. http://www.zerohedge.com/News/2014-12-23/here-Reason-Surge-Q3-GDP En Amérique, contrairement à dans d'autres pays, une énorme partie des dépenses médicales va aux bénéfices de l'entreprise d'assurance, pas aux soins de santé. Un autre gros morceau va à la paperasserie, qui a une variété de fins telles que la collecte de renseignements personnels sur les patients et la lutte contre la fraude (probablement la paperasse coûte plus cher que la fraude). Un autre morceau va pour les tests et procédures pour justifier d'autres procédures. Par exemple, si un médecin pense que le diagnostic d'un patient exige une IRM, il doit souvent d'abord ordonner une radiographie pour établir qu'une procédure moins cher ne suffit pas. Si une croissance cancéreuse de la peau doit se détacher, tout d'abord une biopsie doit être faite pour établir que c'est un cancer de sorte qu'une absorption inutile n'est pas effectuée. Et, bien sûr, les praticiens médicaux doivent demander des analyses inutiles afin de se protéger contre la responsabilité de se fier à leur jugement médical. Pour toutes ces dépenses considèrent comme la croissance économique est tiré par les cheveux. Il y a d'échantillonnage et d'autres problèmes avec l'enquête de consommation personnelle, et apparemment Obamacare dépenses était tous déversés dans le troisième trimestre. Pourquoi la troisième trimestre ?
La réponse est que l'illusion de la reprise économique doit être maintenue en vie. Croissance du PIB réel de 5 % au troisième trimestre ne concorde pas avec la chute brutale des prix des produits industriels clés. Il n'est pas uniquement de l'huile (-47 %) mais le prix du minerai de fer (-49 %), gaz naturel (-30 %), cuivre (-15 %). PAM et Russ Martens montrent que la chute de l'indice de prix du producteur pour les produits industriels en 2014 est plus tranchante qu'en 2008, l'année de l'accident. http://wallstreetonparade.com/2014/12/Oil-crash-Don ' t-crois-the-heureux-cliquetis /
Avec 30 % d'américains de 30 ans et près de 50 % des jeunes de 25 ans vivant avec leurs parents, avec des instruments dérivés axée sur la dette, touchés par la chute huile et industriel des cours, avec la probabilité que l'attaque des États-Unis et Union européenne économique sur la Russie échoue et peut-être produire des mesures de rétorsion qui pourrait faire tomber le système bancaire européen, recherchez 2015 sera l'année que Washington cesse de sortir avec ses mensonges économiques. Les médias financiers et les économistes de Wall Street en refusant de poser des questions évidentes ont laissé le peuple américain non préparé pour une autre baisse de leur niveau de vie et de la capacité de faire face.
Nouveaux rapports de la NSA montrent que l'Agence d'espionnage a recueilli systématiquement intel sur les américains
26 décembre 2014 18:43
Des centaines de pages de rapports précédemment classées Top-secret ont été libérés par la National Security Agency, veille de Noël. Ils révèlent des dizaines de cas de la NSA à espionner illégalement des citoyens des États-Unis durant la dernière décennie.
Le cache des fichiers — une collection de rapports trimestriels et annuels, envoyé du général d'inspecteur de la NSA à du Président Intelligence Oversight Board datant de 2001 — ont été publiés mercredi cette semaine, conformément à une plainte déposée par l'American Civil Liberties Union qui a contraint l'organisme à fournir des copies de publics, quoique fortement expurgée ones, des résultats passés de l'IG.
Un rapide coup de œil si les documents montre analystes NSA injustement ciblée des citoyens américains pour surveillance plusieurs fois par an et recueillies régulièrement le renseignement électromagnétique, ou SIGINT, les américains innocents.
Un seul document [PDF], un rapport trimestriel établi pour Intelligence Oversight Board du Président au début de 2012, révèle qu'un agent de la NSA même régulièrement espionné à son conjoint pour plus de trois ans.
Dans une interview," le rapport se lit en partie, ".. .le analyste a signalé que, pendant deux ou trois ans, elle avait cherché annuaire téléphonique personnel de son conjoint à son insu pour obtenir les noms et numéros de téléphone pour le ciblage."
« Bien que l'enquête se poursuit, l'analyste a été avisé de cesser ses activités, » the rapport continue.
Vidage de document de mercredi a été d'abord repéré par Bloomberg News' David Lerman, qui a écrit que les données semblent indiquer la NSA a violé la loi fédérale ou la politique américaine pendant plus de dix ans.
En raison des vaste biffures, les documents accessibles au public ne font pas clair combien de violations se sont produites et combien était illégales. Alors que les rapports ne contiennent pas les noms ou détails des cas spécifiques, ils montrent comment les analystes du renseignement ont parfois violés politique afin d'effectuer des travaux de surveillance non autorisée,« Lerman a écrit. Selon les informations contenues dans les documents non expurgés, les erreurs humaines, les logiciels défauts et mal formés agents ont tous été blâmés pour violations de la politique, dans lequel les citoyens américains ont été illégalement soumis à surveillance de la NSA. Ces programmes visant à mettre les documents internet des étrangers et le téléphone se connecte aux mains des services de renseignement américains pour le contre-espionnage.
« La NSA va de grands efforts pour s'assurer du respect de la Constitution, les lois et règlements, » l'Agence a déclaré dans un communiqué accompagnant la publication de mercredi. « Comme ayant été transféré dans les matériaux libérés, un tableau de contrôles techniques et axée sur l'homme tentent d'identifier et de corriger les erreurs, certaine quantité qui se trouvent naturellement dans tout système vaste et complex. Néanmoins, comme le montrent claires les rapports IOB, NSA prend au sérieux les erreurs même involontaires et institue des mesures correctives, impliquant généralement au moins une combinaison de mesures de formation et techniques destinées à prévenir les récidives. Données mal acquises sont presque toujours supprimées, dénommé le processus 'purger'."
Les centaines de pages publiées cette semaine révèlent que, dans les cas où la NSA admise à tort ciblage nous personnes, données a été détruites. Dans certains cas, toutefois, les questions à portée de main portait sur la diffusion de matériel indûment recueilli par et pour les personnes non autorisées à accéder à ces informations.
Les rapports montrent « Comment la NSA a utilisé à mauvais escient les informations qu'elle recueille [sic] au cours de la dernière décennie," Patrick Toomey, une avocate avec le projet sur la sécurité nationale de l'ACLU, a déclaré au Wall Street Journal, et".. montrer un urgent besoin pour une meilleure surveillance par les trois branches du gouvernement. "
Par Thibault Doidy de Kerguelen, le 26 décembre 2014
En augmentant le RSA, le gouvernement est généreux… avec l’argent des autres et, cette fois, à double titre.
Fin 2013, 2,25 millions de foyers français bénéficiaient du RSA, soit une augmentation de 7,4% en un an ! La progression de cette année est encore plus importante. La politique du gouvernement socialiste actuel semblant viser à l’égalité de tous dans la pauvreté, il est à craindre que cette évolution ne se poursuive.
Nos élus socialistes se définissant comme les « amis des pauvres », ce que nul ne saurait contester, vu qu’il en fabrique chaque jour un petit peu plus, décision vient d’être prise de revaloriser le RSA de 0,9% au 1er janvier 2015, le portant à : 513,88 € pour une personne seule sans enfant ou personne à charge, 770,82 € pour une personne seule avec un enfant ou une personne à charge, ou un couple sans enfant ou personne à charge, 924,98 € pour un couple avec un enfant ou une personne à charge.
Rappelons tout de même que le gouvernement est généreux…. avec l’argent des autres et, cette fois, à double titre. D’abord parce que le RSA ne peut être versé que parce que d’autres cotisent et paient des impôts, et ensuite parce que l’État se désengage du financement du RSA, laissant aux départements la charge de verser ce que l’État promet !
(...) Rappelons tout de même que le gouvernement est généreux…. avec l’argent des autres (...) Rappelons tout de même que c'est TOUTE la fonction publique qui a ses salaires/vacances et retraites payées par les contribuables... de la compagnie TVA ! et qu'il ne fait que rendre un millionième de ce qu'il a.
Et donc, que les bénéficiaires de cette allocation reverseront la totalité de la somme à l'Etat et non à des clubs de vacances à l'étranger. Par contre, avec ce titre: "Hausse du RSA, un cadeau aux plus pauvres ?" faudrait-il entendre comme un regret qu'il ne l'ait donné aux riches ?
Au cœur de la Maison Blanche : le jour où Abraham Lincoln a voulu exiler les Noirs des États-Unis
La Maison Blanche, l'un des lieux les plus secrets de la planète, témoin de nombres de décision historique. En pleine guerre de Sécession, Abraham Lincoln a une idée folle : loin de vouloir abolir l'esclavage, il souhaite envoyer les Noirs "coloniser" un pays. Extrait de "Les secrets de la Maison Blanche" de Nicole Bacharan et Dominique Simonnet (1/2).
Bonnes feuilles Publié le 26 Décembre 2014
« Pourquoi les gens d’ascendance africaine doivent-ils partir et coloniser un autre pays ? Je vais vous le dire. Vous et moi appartenons à des races différentes. Il y a entre nous plus de différence qu’entre aucune autre race. Que cela soit juste ou non, je n’ai pas à en discuter, mais cette différence physique est un grand problème pour nous tous, car je pense que votre race en souffre grandement en vivant avec nous, tandis que la nôtre souffre de votre présence. En un mot, nous souffrons des deux côtés… Si on admet cela, voilà au moins une bonne raison de nous séparer… » Oui, c’est le président Abraham Lincoln lui-même qui tient ces propos bien peu engageants, loin, bien loin de l’image que l’on construira de lui plus tard.
USA héberge des plans visant à décapiter la Russie en quelques minutes
26.12.2014
L'Ouest a déclaré une guerre froide vis-à-vis de la Russie. Le but ultime des États-Unis d'Amérique est de détruire la Russie. Les américains considèrent déjà des plans sur la neutralisation du potentiel nucléaire de la Russie. Plan A est de frapper un coup qui aurait décapiter la Russie. Plan B est de détruire le lanceur. Le Président de l'Académie des problèmes géopolitiques, Konstantin Sivkov, partage ses vues sur le bras de fer en voie de développement entre la Russie et l'Occident dans une interview avec Pravda.Ru.
"Les hommes politiques américains ont commis plusieurs crimes. Quelqu'un devra répondre de ces crimes ? Qu'en est-il du droit international, les Nations Unies et autres organisations ? Ils font n'importe quoi? »
« En effet, on peut énumérer leurs crimes pour longtemps. En Irak, environ 1,2 millions de personnes ont été tuées. L'élite américaine répondra pour tout ce que lorsque le procès de Nuremberg-2 se déroule. Élite de Hitler répondu pour toutes les atrocités et crimes seulement après que la machine de guerre de Hitler a été détruite et le procès de Nuremberg a eu lieu.
L' élite américaine ne se tiendra responsable de quoi que ce soit jusqu'à ce que leur machine de guerre est détruite. Inutile de dire que les forces extérieures ne peuvent pas contribuer à la défaite de l'élite américaine. Ferguson a montré qu'un peu de tension. En fait, la société américaine est très conflictuelle de l'intérieur. Il y a des couches de conflit. Couches de conflit sont très étendues. Il y a des ethnique, culturelle, de propriété, les différences territoriales et les signes même idéologiques. Aux États-Unis, il y a beaucoup de contradictions internes.
"Aujourd'hui, ces contradictions se perdre dans la surconsommation, mais le temps de la surconsommation arrive à son terme. Il y a déjà des gens en Amérique, qui s'alignent et combattre gratuitement des coupons d'alimentation. La société américaine décroîtra en quelques jours, et qui sera le jour, quand la question de la responsabilité de l'élite américaine va se poser. »
"En plus de carottes, de la consommation, ils utilisent des bâtons en Amérique à une mesure beaucoup plus grande. Le système pénitentiaire aux États-Unis est très fort. »
"C'est vrai. Machine à États de Hitler était le même. Néanmoins, il y a des personnes dans L'Allemagne nazie, qui se battaient contre tout ça. Ils essaient de donner un niveau acceptable pour la majorité de la population. Pourtant, ils n'ont pas assez de cervelle pour assurer un maintien décent aux vétérans de leurs propres forces armées. Dans les États-Unis d'Amérique, les scandales liés à des militaires retraités, qui ne reçoivent pas de prestations sociales, sont fréquents.
"Il suffit de rappeler le récent scandale sur le soldat, qui, aurait été tué Oussama ben Laden. Eh bien, ce n'est pas encore au point. Faites attention à la dernière intervention du chef d'état-major des Forces armées russes, Général Gerasimov. Son discours a été rien d'autre qu'une reconnaissance de facto du fait que l'Occident avait déclaré la guerre froide sur la Russie. Je tiens à vous rappeler qu'en 1949, il n'était pas l'URSS, mais l'Occident qui a commencé la guerre froide. Il n'était pas l'Union soviétique, mais l'Occident qui construisait le rideau de fer. Aux États-Unis a créé l'OTAN en 1949 et le Pacte de Varsovie a vu le jour qu'en 1955, six ans plus tard. Nous avons dû prendre des mesures en réponse. Aujourd'hui, l'histoire est la même chose. »
« Il existe de nombreux rapports disant que les Etats-Unis s'est préparé sérieusement à la guerre contre la Russie, qu'ils ont l'intention d'utiliser des milliers de missiles de croisière. »
"C'est une chose tout à fait réalisable. Contre la Yougoslavie et l'Irak, les États-Unis ont employé plus d'un millier de missiles. Pourtant, il faut déployer tous ces missiles quelque part tout d'abord. Il est impossible de les lancer tout à la fois - une telle attaque devra être menée pour un temps assez long. Donc, si ils lancent un missile sur la Russie, la Russie répond par une frappe nucléaire de représailles. Par conséquent, des milliers de missiles peuvent être bons que si elles parviennent à neutraliser le potentiel nucléaire de la Russie.
"Il peut être possible de neutraliser le potentiel nucléaire de la Russie de deux façons. Le premier est une attaque qui serait de décapiter la Russie. L'idée est de détruire les centres de commandement, dont les commandes sont effectuées. La deuxième consiste à détruire le lanceur qui lance des missiles. Ils peuvent utiliser les deux moyens trop. Notez qu'au cours des dernières années, les américains ont été critiqué la Russie pour ses violations alléguées du traité sur les missiles à moyenne portée. En signant ce traité, nous avons, en fait, toute l'Europe inaccessible pour nos missiles à moyenne portée. Maintenant, la Russie peut frapper des coups nucléaires sur l'Europe qu'à l'aide des forces aériennes. Pourtant, il existe des systèmes de défense aérienne puissante en Europe qui sont difficiles à surmonter.
"Nous sommes allés pour elle, parce que les américains ont mis au point des missiles Pershing II. Un trait distinctif de ce missile est une plate trajectoire de vol et un contact de très haute précision - environ cinq - dix mètres. Tel un missile balistique surmonte la distance de 2,5-3 mille kilomètres dans les 5-8 minutes. Ainsi, les américains créé les conditions pour une frappe de décapitation. Ils ont obtenu une occasion de frapper Moscou et autres villes de Russie depuis le territoire de la Turquie et beaucoup d'autres endroits.
Américains tiennent les efforts visant à détruire la Russie en quelques minutes
"Afin de protéger notre pays contre cette grève décapitante, nous avons pris place le traité sur les missiles à portée intermédiaire. Aujourd'hui, le cri des américains et crier que nous aurait été de violer le traité. Tout cela, bien sûr, est fait pour trouver une raison de sortir du traité et de lancer le déploiement de ces missiles. En outre, les américains ont l'évasion de ce que l'on appelle potentielle. Après le traité START-1 conclu Gorbachev , armes nucléaires ont été coupés depuis une dizaine d'ogives de près de quatre mille de chaque côté. La Russie a détruit 6 000 ogives. En outre, la qualité uranium et du plutonium provenant du démontage de ces ogives a été remis aux États-Unis pour un montant symbolique. »
« Tu veux dire qu'il a été vendu pour un sou? »
"Vendu pour un sou, oui. Aujourd'hui, les américains utilisent pour leurs centrales nucléaires. Ils également fournissent à l'Ukraine. Les américains n'ont pas démantelé leurs 6 000 têtes nucléaires - ils les y stockent encore en Amérique. Ces ogives, à tout moment, peuvent être montés sur la deuxième étapes de missiles Minutemen qui n'ont pas été démantèlement soit. Les américains ont démantelé seulement la troisième phase de ces missiles. Avec sa deuxième étape, un Minuteman peut voler pendant environ 5 000 kilomètres. Ils peuvent déployer des missiles en Europe. Donc, aujourd'hui, la Russie s'est trouvé dans une situation très difficile.
"L'Union soviétique avait une idéologie claire quand il est entré à la guerre froide. L'idéologie soviétique a été reconnu à l'échelle mondiale. L'URSS a également eu la consolidé de la société sans classes. L'URSS était dirigée par des patriotes inconditionnels, qui ont gagné la guerre. L'Union soviétique avait l'économie le potentiel qui est égal à 30-50 pour cent de l'économie américaine. L'USSR avait une industrie bien développée qui ne dépendait pas de l'Ouest. L'industrie soviétique puisse développer indépendamment.
"En URSS, il y avait des écoles scientifiques à part entière qui ont aussi avancés que les écoles scientifiques américaines. Plus important encore, l'URSS avait une grande arrière-cour stratégique sous la forme des pays socialistes, où étaient stationnés les troupes soviétiques. Voilà comment l'URSS a pénétré dans la guerre froide. Situation actuelle, si on les compare au début de la guerre froide précédente, est comme le ciel et la terre.
"Aujourd'hui, nous sommes dans une situation, où, malheureusement, théorie commence à se transformer en pratique. La Russie d'aujourd'hui n'a rien de cela. Le potentiel économique de la Russie d'aujourd'hui a fait seulement dix pour cent du potentiel économique américain. Pour couronner le tout, nous sommes liés à l'Ouest grâce à la destruction de notre science fondamentale et appliquée. »
« Ne pensez-vous pas que la situation est catastrophique ça ? »
"Nous entrons dans la guerre dans une situation catastrophique. Prendre des mesures extraordinaires. Si ces mesures ne sont pas prises, notre pays sera vaincu très rapidement. La seule chose qui retient aujourd'hui l'Occident est notre capacité nucléaire. Néanmoins, ce potentiel nucléaire peut être neutralisé. Une guerre moderne contre la Russie s'effectuera de la façon dont il avait été fait en Ukraine, Egypte, Libye, Syrie, Irak..."
« Juste pour le lulz": les pirates fuient 13 000 mots de passe de l'Amazone, PlayStation, Xbox
27 décembre 2014 21:29
Un groupe, qui prétend être affilié avec le collectif hacktiviste Anonymous, a publié un fichier contenant 13 000 mots de passe et noms d'utilisateurs ainsi que les numéros de carte de crédit depuis des sites populaires comme Amazon et Wal-Mart. L'information a été publiée dans un document texte massif posté à Ghostbin, un site de partage de fichiers le vendredi. Samedi après-midi le document n'était plus accessible. Les informations de compte fuite provenaient de plusieurs sites populaires, y compris PlayStation Network, Xbox Live, Hulu Plus, en plus d'une poignée de sites pornographiques. Le point quotidien a publié une liste complète des près de 40 sites Web dont les utilisateurs pourraient être compromises. Pour faire bonne mesure, le groupe a également inclus une copie piratée de « The Interview », une comédie de copain Kim Jong-un assassinat, qui a gagné la pertinence internationale pendant le hack de Sony dévastatrice de ce mois-ci, causant la société initialement tirer le film de la libération. Anonyme, une association plus ou moins organisée de pirates et d'activistes en ligne, a une histoire de cyberattaques visant les gouvernements, les entreprises et les diverses organisations. Le groupe n'est pas connu pour aller après les individus au hasard. Cependant, parce que le collectif est décentralisé, tout hacker peut prétendre ostensiblement affiliation. Le groupe responsable de la fuite de vendredi a donné aucune explication idéologique pour le hack, Twitter, au lieu de cela, que c'était « juste pour le lulz. » Les chances que vos infocomptes est parmi les 13 000 volés combinaisons sont hautement improbables, les tech experts suggèrent que c'est peut-être une bonne idée de mettre à jour vos mots de passe au cas où. Cette saison des fêtes a connu plusieurs attaques de grande envergure. Le jour de Noël, un groupe de pirates qui se fait appeler lézard Squad a fermé plusieurs sites de jeux en ligne. Alors que mardi dernier, un autre groupe, surnommé Gator League, a pris le crédit pour prendre temporairement le site GCHQ.
« Bombe mobile »: armée iranienne drone de suicide tests exercices massive
27 décembre 2014 17:28
Pour la première fois l'armée irannienne a testé un drone suicide capable de frapper des cibles aériennes et terrestres, en plus de navires, a dit le commandant en chef de l'armée de l'armée de terre au milieu de la troisième journée de forets massives à l'entrée du golfe Persique. L'avion sans pilote est « une bombe mobile » qui peut être utilisé pour "frapper des cibles aériennes et terrestres et peut effectuer une attaque lorsqu'il identifie une cible suspecte," commandant que général Ahmad Reza Pourdastan a déclaré aux journalistes le samedi. Les médias locaux ont indiqué que le drone est appelé Yasser. C'est un drone de combat produit au Canada qui a été dévoilé en septembre. Yasser est équipé de caméras de pointe, la lumière pour la reconnaissance. Il peut voler pendant huit heures avec une portée de 200 kilomètres et atteindre une altitude de 4.500 mètres. Le drone a été testé comme partie d'un exercice de six jours, nom de code Mohammad Rasoulallah (Mohammad, le Messager de Dieu) qui a commencé jeudi, impliquant toutes les branches de l'armée de l'Iran. ’La deuxième étape des manœuvres lancé en Iran du sud-est le vendredi a été menée par l'armée de terre et impliqué de l'armée terre, forces aériennes et navales. Les rapports indiquent que des chars, des avions de combat F-4 Phantom et Mirage, hélicoptères, missiles et unités d'artillerie ont été déployées dans les jeux de guerre. Les forets massives font partie du renforcement des capacités militaires et combattre l'état de préparation, a déclaré le porte-parole de l'armée de l'Air le général de brigade Hossein Chitforoush. Dans ces exercices, l'Iran est mise à l'essai et s'appuyant sur l'expérience durant les huit années de guerre [irakien imposé]," le commandant en chef a dit télévision nouvelles iranienne Press TV samedi. Les forets marquent la première fois que l'Iran a organisé des manoeuvres militaires si loin de ses côtes, selon le quotidien libanais Daily Star. Les exercices auraient été couvrent 2,2 millions de kilomètres carrés – qui s'étend de la partie orientale du détroit d'Hormuz, à l'océan Indien et incluent également les provinces du sud-est de Hormozgan et Sistan-Balouchistan.
Les experts américains prédisent une quinzaine de nouveaux conflits militaires dans le monde
Rédaction en ligne Tatiana Golovanova 28 décembre, 2014 Par La Voix de la Russie
L’agence Bloomberg a publié sa propre version pessimiste des conflits en 2015. Parmi les zones sensibles, le média américain site les Etats baltes, et craint des conflits au Moyen-Orient, notamment en Syrie, en Iran et en Israël. L’Afrique reste également une région sensible avec un conflit sur le point de commencer au Nigéria à cause de la baisse des cours du pétrole et la croissance du radicalisme.
Le rapport sur les risques d’instabilité dans le monde est titré ironiquement « Le guide mondiale du pessimiste 2015 » (A Pessimist’s Guide to the World in 2015). En se basant sur une enquête d’experts spécialisés dans la politique étrangère, les affaires militaires et l’économie, l’agence Bloomberg a nommé les zones du monde où l’instabilité devrait s’installer au cours de l’année prochaine. Il y en a 15 en tout, selon l’agence américaine. Certes les risques sont plus importants dans certains endroits, plutôt que dans d’autres. L'agence prévoit même des confits en Asie, entre la Chine et le Japon. Les experts extérieurs à Bloomberg ne prennent pas ce rapport au sérieux. À leur avis, sur les 15 scénarios cités, il y aurait à peine trois scénarios viables. Evidemment, le plus grand « point chaud » - c’est la Syrie et la région qui l’entoure. Selon Bloomberg, la guerre risque de s’étendre de la Syrie au Liban, en Jordanie, en Turquie et au-delà, en suivant la progression de l’Etat islamique (EI). Quant au régime de Bachar al-Assad, il pourrait vaincre les derniers vestiges de l’opposition. Les experts s’attendent au rapprochement des talibans dans les régions pachtounes montagneuses de l'Afghanistan et du Pakistan avec les rebelles de l’EI.
En outre, l’Ukraine sera un autre « point chaud » de l’année 2015. Les experts pessimistes de Bloombergconsidèrent que le conflit va se poursuivre, tout comme la pression sur Moscou. En outre, les auteurs du rapport estiment que d’autres pays d’Europe de l’Est pourraient suivre le scénario ukrainien. Paradoxalement selon Bloomberg, les conflits vont se produire sur tous les continents sauf en Amérique du Nord. Les politologues accusent l’agence de faire du lobbying aux représentants du monde de la finance. Selon les experts politiques, ce rapport est un guide permettant aux grands de la finance de voir où ils pourraient remporter de l’argent l’année prochaine, et dans quelles parties du globe leur soutien ne leur rapportera rien.
La conclusion du rapport en ce qui concerne les mesures à prendre suscite également des doutes : que faire avec ces 15 zones à risque ? Malheureusement Bloomberg ne publie pas des « guides optimistes». Il ne faut donc pas s’attendre à des bonnes nouvelles et des cessez-le-feu dans les zones de conflit actuelles. Il est probable que cela ne fait pas partie des projets des Etats-Unis, mais personne n’est là pour l’annoncer, Bloomberg n’engageant pas des experts optimistes.
Des investisseurs ont versé 36,5 milliards de dollars dans des fonds d'actions US au cours de la dernière semaine, un record depuis 1992: des analystes croient que ces investissements massifs pourraient être un signal d'alarme pour les épargnants
samedi 27 décembre 2014
* Si quelqu'un peut expliquer dans les commentaires l'impact potentiel de ces mouvements d'argent sur l'économie américaine/canadienne, ce serait apprécié ;0)
Record $36.5 billion flows into US-based funds in week: Lipper http://www.cnbc.com/id/102297080
Le yuan et la roupie soutiendront le rouble http://french.ruvr.ru/2014_12_25/Le-yuan-et-la-roupie-soutiendront-le-rouble-3205/
WARNING, MAJOR MOVE BY BANKS (à partir de 5:30) https://www.youtube.com/watch?v=3tUL9xd_Be0
Chaos dans les Alpes comme des chutes de neige massives des pièges 15 000 voitures Fortes chutes de neige dans les Alpes Français a pris au piège de 15 000 voitures, laissé plus de 2.000 personnes - principalement britannique - qui reste coincé à l'aéroport de Chambéry et fermer les routes tout au long de la Savoie
Par Harriet Alexander 9:11 PM GMT 27 décembre 2014
Skieurs, essayant de faire leur chemin en Alpes stations françaises ont plongé dans le chaos samedi soir que 15 000 voitures ont été piégées sur les routes et des centres d'urgence de nuit ont été mis en place à l'abri pris au piège à touristes.
Dans l'ensemble de la région de Savoie, des milliers de personnes ont été pris au piège dans leur voiture, a neigé dans leurs chalets ou bloqués dans les aéroports sous forme de neige attendue enfin déversés sur les Alpes - plusieurs pieds, à certains endroits.
Un homme de 27 ans a été tué sur la route près de Chambéry, que sa voiture a dérapé hors de la route à midi en direction de la petite station du Collet d'Allevard et est tombé à 200m. Une femme dans la voiture avec lui a été légèrement blessée.
Deux autobus ont été signalés à ont s'est écrasé sur la route de La Plagne, causant des embouteillages de six milles, selon ski société aventures dans les Alpes.
Police refoulé des pilotes qui ne étaient pas équipés de pneus neige ou chaînes à neige.
« Tailback de 10 km le trafic sur le mise à jour – accident de deux bus sur la route jusqu'à La Plagne –," ils ont posté sur Facebook. « Aussi entendu bus bloqué Val d'isere/Tigne remontant donc rien là non plus! »
À l'aéroport de Chambéry, 2 063 personnes ont pas quitter les lieux – la majorité des Britanniques eux.
La moitié de ceux qui devaient être transférés à un refuge d'urgence à Aix-les-Bains, tandis que les autres seraient logés dans la salle de sport à Marlioz.
Ceux dans les stations de ski posté des photos sur les médias sociaux montrant jusqu'à un pied de neige et avec jubilation signalés étant bloqués par la neige, avec des photos d'hôtes chalet pelletage de neige qui se sont installés à leurs portes.
Mais ceux sur les routes, dans les stations et arrivant dans les aéroports ont été moins chanceux.
Dès le samedi matin, la route qui longe la vallée de la Tarentaise, entre Albertville et Moutiers – une artère clée dans les stations balnéaires populaires de l'Isère de trois vallées et du Val-a été bloquée, en raison de l'attente pour les voitures à mettre sur les chaînes à neige.
Et par le milieu de l'après-midi, l'arriéré de trafic augmentait.
Bernard Cazeneuve, le ministre de l'intérieur, a fait appel pour les automobilistes à la prudence, ajoutant que 36 000 véhicules étaient attendus dans la vallée de la Tarentaise – mais la capacité n'était que pour 7 000 à traverser.
Seules les voitures avec des chaînes à neige ont pu passer à travers, laissant des centaines d'autres passagers bloqués.
Des abris d'urgence ont été mis en place sur 12 sites dans toute la région Savoie – parmi eux Chambéry, Albertville, Bourg Saint-Maurice et Moûtiers.
« Certaines personnes seront en mesure de faire demi-tour, mais d'autres, qui sont à quelques kilomètres des stations, seront logés dans des abris d'urgence, » a déclaré un porte-parole de la préfecture de Savoie.
À 19:00 samedi soir Le Dauphiné libéré, le journal local, a rapporté que 500 personnes ont été interceptées à la station à Aime, avec les maires, s'adressant à une entreprise d'entraîneur à trouver comment transporter les vacanciers. Tous les hôteliers étaient appelés à accueillir des touristes échoués.
Hôtels étaient pleins à craquer et la recherche d'un toit pour la nuit est devenu de plus en plus désespérée.
À Aix-les-Bains, plus de 120 voyageurs ont été recherchées par des bénévoles de la Croix-Rouge à l'abri d'urgence à l'hôtel de ville, qui est ouverte à 18:00.
Véhicules avec chaînes à neige ont pu descendre de la station de La Plagne, mais pas aller jusqu'à la station de ski.
Et dans la vallée de l'Isère, le trafic était en mouvement – mais avec beaucoup de prudence.
À 21:30 la préfecture locale a demandé à tout le monde à éviter de voyager sauf si absolument nécessaire – étant donné que les conditions devaient se dégrader pendant la nuit.
« Nous avons parlé à la police locale – toutes les routes dans les stations de ski dans la vallée de la Tarentaise sont fermés, » a écrit les aventures dans les Alpes.
"Il y a des places d'urgence à Moutiers, Bourg et Albertville. Arrêter où vous êtes maintenant et trouver un hôtel comme il ne sont a pas de chambres disponibles localement. Ne pas se rendre dans la vallée si vous n'êtes pas déjà en elle. J'espère que tout sera rouverte demain!"
Dans d'autres parties du vent de France plutôt que de neige causé le chaos avec tempêtes atteignant 100 km/h. Il a conduit à la fermeture temporaire de Calais et suspension de traverser le canal voiture ferries.
« Winter is coming » : alerte vague de froid et tempête de neige pour toute l'Europe
RépondreSupprimerCatnat
ven., 26 déc. 2014 16:14 CET
Un très puissant anticyclone centré sur la Sibérie qui s'étend à toute l'Eurasie va causer une forte offensive hivernale sur l'Europe avec des températures très basses et des chutes de neige abondantes en plaine.
Le froid est déjà assez intense sur Moscou où on a relevé -12°C et 10cm de neige. En remontant vers la Finlande et le centre de la Suède le froid est également bien présent avec de -25 à -35°C mesurés ponctuellement, et jusqu'à -20°C à Uppsala et -15°C à Stockholm.
Cette accumulation d'air très froid venue de Russie s'étend vers l'Allemagne et la France ainsi que les îles britanniques la semaine prochaine, précédée d'une tempête de neige ce week-end. A partir de lundi, le froid envahit toute l'Europe. Les températures vont plonger et le froid s'accentuer encore davantage à partir de mardi prochain. En raison d'un vent d'est à nord-est très continental et d'origine sibérienne, les -15°C seront possibles dans l'est de la France le matin ainsi que sur la majorité des autres pays d'Europe du nord et centrale. En se dirigeant vers les pays baltes ou bien encore la Pologne, on attend -25, voire -30°C ponctuellement au lever du jour.
Parallèlement à cette offensive du froid, on attend des chutes de neige sur l'ensemble des pays riverains de la Méditerranée, jusqu'en Algérie et à la Tunisie, avec quelques flocons attendus sur les littoraux des pays cités. En Italie ainsi que sur les Balkans, des chutes de neige très abondantes se produiront jusqu'à très basse altitude.
La nuit prochaine, d'abondantes chutes de neige vont se produire sur le Benelux. Elles progressent rapidement vers l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche et la Hongrie samedi. Dimanche, la dépression plonge en Méditerranée. En passant au-dessus d'une mer encore très douce pour l'époque de l'année, son arrivée provoque une tempête des Baléares aux Balkans.
Au passage de cette tempête, des cumuls de neige très importants sont attendus entre l'est de la France et les Pyrénées, les pays d'Europe centrale et les Balkans. Par endroit, les hauteurs de neige pourront atteindre les 20cm en plaine (Bavière, région de Vienne). En montagne, des hauteurs de neige de 50cm à 1mètre sont possibles en 24h. En raison du vent violent en montagne (jusqu'à 150 km/h près des plus hauts sommets) , des congères de près de 2 mètres se formeront. En bord de mer et aux caps exposés, le vent atteindra les 130 à 140 km/h sur les côtes dalmates et adriatiques. Mistral, tramontane mais aussi la Bora souffleront violemment dans leurs domaines. Le long des côtes de la Manche, de celles de la mer du Nord et de l'Atlantique, le vent atteindra des rafales 100 à 110 km/h, le tout accompagné de puissants grains orageux.
http://fr.sott.net/article/24299-Winter-is-coming-alerte-vague-de-froid-et-tempete-de-neige-pour-toute-l-Europe
L'Arabie saoudite est prête pour l'huile a 20 $, 30 $, 40 $
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 26/12/2014 19:20-0500
Soumis par Colin Chilcoat via OilPrice.com,
Brent brut et le West Texas Intermediate (WTI) a chuté de 2 et 3,3 % respectivement pour commencer la semaine et Arabie saoudite est prête à aller beaucoup plus bas dans le but d'enlever le gras. Ministre du pétrole Ali al-Naimi a dit aussi bien dans une interview avec le Middle East Economic Survey lundi. Naimi a défendu la position saoudienne et a précisé que des nations de l'OPEP ne réduira pas la production à tout prix. Ses observations rejeter toute notion de collusion avec les Etats-Unis et épeler des ennuis pour les producteurs dans le monde.
Depuis sa réunion de novembre, la production de l'OPEP est demeurée relativement stable alors que la tendance à la hausse.La Libye a eu quelques dérapages et production vénézuélienne est mal, mais le cartel de 12 membres a dépassé l'objectif pour le mois de la sixième suite, pompage de 30,56 millions de barils par jour (MBJ). Le prix cependant, est tombé à environ 20 % au cours de cette période et ne montre aucun signe d'un retour à ses sommets de juin.
Pour sa part, Arabie saoudite représente près du tiers de la production actuelle de l'OPEP, ou environ 9,86 MBJ au mois de novembre.Pourtant, la capacité de production est presque 12 MBJ et Naimi a suggéré que la nation riche en pétrole pourrait mettre à profit plus tôt plutôt que plus tard. Tout cela fait partie d'un plan visant à démontrer que les pays producteurs de haute efficacité méritent la plus grande part de marché – une idée Naimi décrit comme le principe de tous les pays capitalistes. L'OPEP produit environ 40 % de la production mondiale, mais la production non-OPEP est prévue d'augmenter de 2,3 % l'an prochain après une expansion de 3,5 % cette année.
- voir graphique sur site -
Argument de Naimi évidemment ignore les facteurs géopolitiques importants présents dans le commerce de l'huile, mais est néanmoins une défense digne. Parmi les producteurs de faible rendement non-OPEP, Arabie saoudite vise à évincer de Russie – qui ils ont mentionné plus précisément – et des pièces de théâtre notamment en Amérique du Nord, où la croissance non-OPEP a été plus rapide.
En Russie, le Président Vladimir Putin et Rosneft la tête calme projet Igor Sechin malgré la marche descendante de presque chaque indicateur significatif de santé économique.Quand le gouvernement cherche des solutions pour le quart de finale désastreux du rouble, les cinq plus grands exportateurs de pétrole de la Russie sont sous les ordres de vendre une partie de leurs revenus de devises étrangères dans les prochains mois. L'EIA prévoit eurasienne production verra une baisse d'environ 100 000 barils par jour (MBJ) en l'an prochain. Ministre de l'Energie Alexander Novak n'a pas encore de réviser ses perspectives pour la production, mais admet des exportations de pétrole diminuera de 4,3 % en 2015.
(suite en dessous:)
En Amérique du Nord, l'efficacité n'est pas vraiment le nom du jeu. En 2013, États-Unis schiste représentaient environ 20 % des investissements de pétrole mondiaux tout en fournissant seulement 4 pour cent de la production mondiale – numéros Naimi jugerait indigne d'un marché partager, même si ce marché est domestique. Les effets secondaires du déclin de l'huile sont moins évidentes à ce jour, mais cela ne veut ne pas dire qu'ils ont été totalement absents. Malgré la croissance globale, l'EIE a abaissé ses prévisions de production américaine en 2015 par 100 000 barils par jour. Les licenciements sont déjà en cours à Halliburton et d'autres sont attendus ailleurs. Au total, US Dépenses exploration et production est devrait chuter de plus de 35 pour cent si WTI est en moyenne de 65 $ par baril ou ci-dessous en 2015.
RépondreSupprimerAu nord de la frontière, le Canada croit qu'il peut traverser la tempête. Les sables bitumineux, alors que de plus forte intensité de capital dès le départ, opèrent sur des délais beaucoup plus longues que les projets de schiste et de ceux déjà en ligne peut seuil de rentabilité à 40 $ par baril. Malgré cela, une poignée de compagnies pétrolières canadiennes sont sabrer leurs budgets d'investissement 2015 et de réduire les prévisions de sortie.
On ne sait pas si oui ou non, l'OPEP et ministre saoudien du pétrole Naimi essaient simplement de mettre une petite frayeur en marchés longtemps assez pour défendre leur marché partager – et si elles peuvent même suivre dans ce jeu de poulet – mais la peur est là, et l'avantage est la leur.
http://www.zerohedge.com/news/2014-12-26/saudi-arabia-ready-20-30-40-oil
Cette prise de position purement politique pour affaiblir financièrement la concurrence extérieure est discutable et, après tout, quelque chose qui regarde le porte-monnaie de l'Arabie Saoudite mais pas nous. Or, ce 'mais pas nous' est plus que gênant à expliquer. Rendez vous compte que les gouvernements voleurs (même s'ils assurent que les distributeurs sont libres d'afficher le carbu à la pompe au prix qu'ils veulent) sont au pied du mur ! Au pied du mur de la vérité sur toutes les manigances qu'ils emploient pour escroquer encore plus !
SupprimerImaginez que le prix du blé (Matière Première) tombe de moitié, ce qu'il devrait suivre serait donc que le pain coûtasse moitié moins cher. Bêh pour le pétrole... c'est pas comme çà !
Le prix du baril de Juin 14 était de plus du double d'aujourd'hui, donc, comme le carbu coûtait 1,50€/l. il devrait donc aujourd'hui coûter moins de 0,75€/l.
Mais... qui se remplit les poches ? les distributeurs (supermarchés en général qui - grâce aux énormes bénéfices de marges - vont pouvoir acheter des porte-containers entiers d'articles venus de Chine sans avoir fait travailler un centime au pays des consommateurs-contribuables !) et l'Etat qui rentre plus de TVA que si les prix étaient plus bas. Argent qui ira directo dans les poches des banques ("Sauvez les riches !") sans que les citoyens n'en aient vu la couleur !
http://huemaurice7.blogspot.fr/2009/12/16-porte-containers-polluent-plus-que.html
Sur ce sont annoncés des perspectives radieuses pour 2015 ! Radieuses pour qui ? Avec la suppression de la taxe à 75% sur les gros sous le 1er Janvier, la quasi totalité des gens n'auront donc que leurs yeux pour pleurer tandis que çà rigole en 'hauts lieux' !
Donc, pour en revenir 'au pied du mur' (où devrait se trouver le maçon terrassé par le poids des charges), l'on y trouvera toujours que plus de chômeurs (en attente d'être fusillés ?) mécontents de voir que l'argent qui s'en va ne reviendra jamais !
http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/05/les-etats-cachent-des-milliards-de.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/06/6-millions-de-francais-en-font-vivre-65.html
http://lebulldozerdanslatete.over-blog.com/article-ou-les-voitures-nvendues-du-monde-vont-mourir-123652082.html
http://lebulldozerdanslatete.over-blog.com/article-pourquoi-le-rechauffement-de-la-planete-science-n-est-rien-d-autre-que-la-fraude-121420462.html
Dans le cas où il y aurait une 'montée des eaux', il faudrait compter seulement sur les pays émergeant.
Pourquoi l'Arabie saoudite est nettement plus forte (et dangereuse) qu’on le croyait
RépondreSupprimerMalgré les nombreuses déclarations du ministre du pétrole saoudien Ali al-Nouaimi, ou l'existence d'un accord secret passé avec les Etats-Unis, la baisse significative du pétrole frappe directement l'exploitation américaine de gaz de schistes. Le 3ème pétrolier américain a déjà revu à la baisse ses investissements de 20% pour 2015, afin de rééquilibrer ses dépenses en prévision d'une rentabilité moindre. Au sein de l'Opep, comme en dehors, l'Arabie saoudite demeure bien le "swing producer" de la production mondiale de pétrole.
Roi du pétrole
Publié le 26 Décembre 2014
Atlantico : L'OPEP a décidé de maintenir les cours du brut sur une tendance baissière pour mettre la pression sur certains pays comme la Russie et l’Iran mais aussi contre les Etats-Unis. Or, cette décision a été vigoureusement défendue par l'Arabie saoudite, leader "arabe" de l'OPEP, que l'on considère pourtant comme un allié presque "inconditionnel" des Etats-Unis. Ne surestime-t-on pas le lien de dépendance sur la scène géostratégique entre le royaume et la puissance américaine ? Sur la scène géopolitique du Moyen-Orient, la puissance militaire et diplomatique de l'Arabie saoudite pourrait-elle finalement se passer du soutien américain ?
David Rigoulet Roze : Le 21 décembre 2014, les membres "arabes" de l’OPEP (Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole) (1), opportunément réunis à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) pour un forum sur l’énergie, ont manifesté leur refus de réduire leur production - quelque 16 millions de barils/jour (mbj) - sur le quota (2) de quelque 30 millions fournis par l’ensemble de l’OPEP au marché mondial - lequel représente près de 90 millions de barils/jour (mbj) en 2013 et ce, en dépit de la crise frappant les pays développés depuis 2008 - quand bien même d’autres pays producteurs hors-OPEP le feraient. "S’ils [ces pays] décident de réduire leur production, libres à eux. […] Mais en ce qui nous concerne, nous ne la baisserons pas. L’Arabie saoudite ne va certainement pas la réduire" avait même déclaré, sur un ton presque provocateur, le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaimi.
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Cette annonce s’inscrit dans le prolongement direct de la décision prise lors du 166ème sommet de l’OPEP qui s’était tenu le 27 novembre précédent à Vienne, ce qui avait accéléré l’effondrement des prix du brut autour de 60 dollars, au grand dam des membres non-arabes de l’OPEP comme le Venezuela ou l’Iran, voire d’un membre arabe comme l’Algérie, pour ne rien dire des pays hors-OPEP comme la Russie. Cette dernière ne voit d’ailleurs rien moins qu’un"complot" pétrolier américano-saoudien contre son économie afin de l’affaiblir durablement et lui faire"payer" au sens propre comme au sens figuré son soutien géopolitique indéfectible au régime syrien de Bachar al-Assad, à l’instar de ce qui s’était produit dans la seconde partie des années 80 pour"couler" l’économie de la défunte Union soviétique (3). Le ministre des finances russe, Anton Guermanovitch Silouanov, estimait récemment que le montant du manque à gagner annuel pourrait s’élever à quelque 100 milliards de dollars, soit bien plus que les quelque 35 milliards de dollars de pertes induites par les sanctions occidentales mises en place pour le rôle de Moscou dans la crise ukrainienne.
RépondreSupprimerDe fait, les recettes budgétaires de l’Etat russe dépendent à plus de 50 % des hydrocarbures et représentent même près de 70 % des recettes à l’exportation. Sans doute la richesse géologique russe vient-elle prioritairement de l’exportation du gaz mais dans la mesure où les prix du gaz sont indexés sur les prix du brut, une chute de prix du brut se répercute quasi-automatiquement sur les recettes gazières. Une seconde"cible" de cette stratégie supposée américano-saoudienne serait également de réduire encore davantage les capacités budgétaires de la République islamique d’Iran - le pétrole représente près de 60 % des recettes budgétaires et jusqu’à 80 % des recettes d’exportation - pour des raisons plus ou moins similaires, avec en arrière-plan un moyen de pression supplémentaire dans le cadre des complexes négociations sur le nucléaire prorogées de plusieurs mois, le 24 novembre 2014, faute de finalisation. Mais les choses sont sans doute plus complexes qu’il n’y paraît de prime abord. Certes, il n’est pas douteux que la chute des cours du brut affecte tout particulièrement au premier chef l’économie russe qui a besoin d’un baril à 100-110 dollars sur le plan budgétaire et dans une moindre mesure l’économie iranienne qui a théoriquement besoin d’un baril à 130-140 dollars pour être en mesure de financer les subventions gouvernementales destinées à la population.
Le fait est que le gouvernement iranien, soumis à de sévères sanctions internationales pour ses activités nucléaires (des sanctions ayant réduit ses exportations à 1,2 million de barils contre le double en 2011) a, pour prendre en compte la chute du cours du brut, défini son budget annuel allant de mars 2015 à mars 2016 sur la base d’un baril à 70-80 dollars quand il avait été établi une base de à 100 dollars sur l’année budgétaire courant de mars 2014 à mars 2015. Mais l’Iran compte sans doute beaucoup sur la perspective d’une levée éventuelle des sanctions en cas de finalisation d’un accord sur le nucléaire souhaitée par les Etats-Unis - mais justement pas par l’Arabie saoudite. Cette levée permettrait à Téhéran de récupérer quelque 100 milliards de pétro-dollars aujourd’hui encore bloqués par lesdites sanctions. C’est là que l’on retrouve les calculs géopolitiques qui peuvent sous-tendre cette brutale chute des cours de près de 50 % depuis le début de l’été 2014 alimentant les théories du complot.
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Ainsi du président iranien Hassan Rohani :"La chute des prix du pétrole est le résultat d'un complot contre les peuples de la région et l'ensemble des musulmans", avait-il déclaré le 10 décembre 2014, en allusion à peine voilée - sans mauvais jeu de mots - à l’Arabie saoudite. Et le président iranien d’assurer que son pays était en mesure de gérer la situation de chute des prix qui pouvait se présenter comme une opportunité pour réduire la dépendance du budget à l'égard des recettes pétrolières. Le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaimi n’a évidemment de cesse de s’en défendre officiellement :"Les discussions sur un complot que mènerait l'Arabie saoudite à des fins politiques sont sans fondement et démontrent une méconnaissance du sujet. La politique pétrolière du royaume s'appuie sur une stricte base économique, rien de moins, rien de plus", avait-il affirmé lors du forum sur l’énergie à Abu Dhabi le 21 décembre 2014.
RépondreSupprimerEn réalité, se pose la question d’un éventuel "agenda strictement saoudien" à "double détente" qui relativiserait d’autant l’hypothèse d’une entente américano-saoudienne sur une dynamique baissière des cours du brut dans la mesure où, si comme l’a souligné à plusieurs reprises Ali al-Nouami, l’Arabie saoudite se battrait toujours officiellement pour préserver ses parts de marché amputées par l’arrivée subite sur le marché mondial des shale oil ("huiles de schistes") frénétiquement exploitées par les Américains. Il s’agirait ainsi pour Riyad de mettre en difficulté les producteurs américains dont les coûts de production impliquent le maintien d’un prix du baril relativement élevé, c’est-à-dire autour de 60-70 dollars. Dans une déclaration faite le 26 novembre 2014, à l’occasion de la réunion de l'OPEP à Vienne, le ministre du pétrole saoudien Ali al-Nouami s’était ingénument interrogé :"Pourquoi l’Arabie saoudite devrait réduire sa production ? Les Etats-Unis sont aussi un gros producteur maintenant. Devraient-ils la réduire ?". L'Arabie Saoudite serait donc bien engagée dans une "guerre des prix" contre les shale oil ("huiles de schistes") américaines. Ce que confirmeraient des propos qui auraient été tenus par le même ministre du pétrole saoudien durant une réunion à huis-clos de l'OPEP, le 27 novembre 2014 à Vienne, d’après l’Agence Reuters (4). Riyad s’était de fait déjà opposée à toute réduction de la production lors de cette réunion, au grand désarroi de plusieurs autres membres du cartel des pays exportateurs dont les budgets nationaux sont laminés par la baisse brutale des cours du baril."Nouaimi a parlé de rivalité avec les Etats-Unis pour les parts de marché. Et ceux qui voulaient une réduction de la production ont compris qu’une telle réduction était impossible, parce que les Saoudiens veulent une bataille de parts de marché", rapporte une source anonyme renseignée par un ministre de l’OPEP, et citée par Reuters.
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Comme le souligne à dessein sur son blog Matthew Auzanneau, on serait donc loin d’un complot "américano-saoudien" et les Etats-Unis feraient également partie des"cibles" potentielles de l’ "agenda saoudien". L'Arabie Saoudite semble vouloir rappeler à tout-à-chacun, qu’elle demeure - du fait de sa capacité de production et du niveau de ses réserves (5) -, au sein de l’OPEP comme hors de l’OPEP, le swing producer ("producteur d’appoint"), à la hausse comme à la baisse, sur l'échiquier pétrolier mondial (6). Comme le déclarait peu de temps après Scott D. Sheffield, PDG de Pioneer Natural Resources, un des grands producteurs américains de shale oil ("huiles de schites"),"l’OPEP [i.e. l’Arabie saoudite] a déclaré la guerre" à l’industrie du pétrole et du gaz américaine (7). En refusant de baisser l’offre de pétrole sur le marché mondial, voire en allant jusqu’à accorder des rabais à ses clients asiatiques et/ou américains, Riyad testerait ainsi la résistance des compagnies pétrolières américaines lancées dans l’exploitation de ces shale oil confrontées à un coût d’extraction élevé. Certaines souffrent déjà (8). Les dépenses d’exploration-production sont ainsi appelées à baisser.
RépondreSupprimerDéjà, le troisième pétrolier américain, en l’occurrence Conoco-Philips, a annoncé le 8 décembre qu’il allait couper de 20 % ses investissements en 2015. Les puits déjà mis en production demeurent rentables au moins la première année car leur production peut s’accommoder de prix entre 50 et 70 dollars selon une étude récente d’IHS Energy (9). Il en irait tout autrement si les prix continuaient à s’effondrer. Une possibilité qu’a de fait laissé entendre le ministre saoudien du pétrole, Ali al Nouaimi, à l’occasion d’une interview accordée en date du 22 décembre 2014 à Middle East Economic Survey (MEES) :"Il n’est pas dans l'intérêt des producteurs de l'OPEP de baisser leur production, quel qu'en soit le prix" a-t-il ainsi déclaré. Il a même écarté toute baisse de la production de brut y compris si le prix du baril s’effondrait à 20 dollars."Même s'il descend à 20, 40, 50, 60 dollars, c’est hors-de-propos", a-t-il même pris soin de préciser (10).
Mais cet 'agenda saoudien' ne se réduit probablement pas à une stricte lecture économique. Elle induit sans doute également des calculs géopolitiques sous-jacents renvoyant la perspective jugée inquiétante pour Riyad d’une indépendance énergétique américaine rendue possible grâce à ces shale oil, ce qui dévaluerait considérablement l’importance stratégique du royaume aux yeux de Washington, par-delà les réaffirmations officiellement répétées de la solidité de la "vieille" alliance américano-saoudienne établie par le fameux "Pacte du Quincy" (11). Le deal sous-tendant cette alliance pouvait se résumer de la manière suivante : un accès américain privilégié au pétrole saoudien en contrepartie de la sécurité militaire assurée par les Etats-Unis. Une forme d’assurance-vie pour le régime saoudien en quelque sorte, faute de quoi l’Arabie saoudite se retrouverait bien démunie face à des menaces extérieures qui, pour Riyad, prennent notamment la forme d’un supposé expansionnisme iranien sur le Golfe.
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Or, cette indépendance énergétique commence à prendre forme. Les Etats-Unis serait redevenus, à la faveur du second semestre 2014, le premier producteur de pétrole mondial (12) qu’il a été par le passé jusqu’au début des années 70, avec une production de quelque 11 millions de barils/jour, soit l’équivalent peu ou prou de la production saoudienne. Au tournant de l’été 2014, la production américaine de pétrole en intégrant les gaz de pétrole liquéfiés avait déjà rattrapé celle de l’Arabie saoudite à 11,5 millions de barils jour, dont 8,5 millions de pétrole brut contre seulement 5 millions en 2008.
RépondreSupprimerLe royaume saoudien, piqué au vif, réaffirme de son côté, comme il le fait de manière récurrente depuis plusieurs années, qu’il est capable d’augmenter sa production de 2,5 millions de barils jours si cela devait être nécessaire un jour. Sans réellement convaincre du fait de capacités insuffisantes. Mieux, les Etats-Unis devraient selon les analyses de l’AIE (Agence internationale de l’énergie) parvenir à leur indépendance énergétique vers 2020 et seraient en passe de ne plus avoir besoin du pétrole du Golfe en général, et du pétrole de l’Arabie saoudite en particulier. Le fait est que les Etats-Unis, qui importaient encore quelque 1,25 million de barils/jour d’Arabie saoudite en juillet 2014 (soit près de 13 % de leur consommation), n’en importaient déjà plus que 900 000 millions de barils/jour en août de la même année (soit moins de 10 % de leur consommation), ce qui représentait une baisse de 30 % (13). Comble de l’humiliation pour Riyad, la même AIE va jusqu’à estimer que les Etats-Unis pourraient devenir exportateur net d’hydrocarbures à l’horizon 2030. Autant d’éléments à prendre en considération au regard de déclenchement par l’Arabie saoudite de la chute des cours au tournant de l’été 2014. Toute la question demeure de savoir si le royaume a réellement les moyens de sa politique agressivement baissière.
La baisse du cours du brut n'altère pour l'instant pas la capacité de dépense publique du gouvernement saoudien (contrairement à la Russie ou au Venezuela), le pays continuant à investir des sommes massives dans la défense ou les subventions sociales. Pourquoi l’Arabie saoudite a-t-elle de telles réserves financières ? Peut-elle "tenir" longtemps ? Sur le plan intérieur, la stabilité est-elle assurée par autre chose que la manne pétrolière et le rôle de pivot dans la région avec le soutien américain ? Y a-t-il une vraie cohérence où le pays souffre-t-il d'un aspect "artificiel" qui peut faire la faiblesse de certains de ses voisins ?
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L’Arabie saoudite estime, à tort ou à raison, qu’elle peut se permettre de mener cette stratégie baissière pendant un certain temps, sinon un temps certain - plusieurs mois et même un an, voire deux ans selon certains experts - sans être trop pénalisée financièrement, contrairement à d’autres pays exportateurs de l’OPEP. Le royaume saoudien et les autres pétro-monarchies du Golfe (Koweït, Emirats Arabes Unis, Qatar principalement et dans une moindre mesure Bahreïn et Oman) semblent de prime abord avoir des"poches suffisamment profondes" pour résister plusieurs mois à un prix du baril, pourtant théoriquement insuffisant pour équilibrer leurs budgets nationaux qui nécessiterait selon les pays un baril autour de plus ou moins 100 dollars. En bénéficiant de la hausse du prix du baril sur la dernière décennie et plus particulièrement dans la seconde partie de la décennie, les pétro-monarchies du Golfe se sont en effet constitué des réserves estimées à quelque 2 450 milliards de dollars selon l’Institute of International Finance (14).
RépondreSupprimerLes recettes pétrolières des six pays du Golfe sont de fait passées de 317 milliards de dollars en 2008 à 756 milliards de dollars en 2012 pour se monter encore à 729 milliards de dollars en 2013, selon des estimations du FMI, dont près de la moitié rien que pour le royaume saoudien. A l’issue de l’année budgétaire 2013, l’Arabie saoudite était encore parvenue à dégager un excédent budgétaire de 55 milliards de dollars grâce à des recettes pétrolières - lesquelles représentent 90 % des recettes d’exportation et 75 % des recettes budgétaires - qui devaient se monter à plus de 300 milliards de dollars. Le nouveau fonds souverain saoudien Saudian Monetary Fund ou "fonds de réserves nationales" lancé au milieu de l’année 2014 pour recycler les surplus financiers tirés du pétrole jusqu’alors gérés par la SAMA (Saudi Monetary Agency) relevant statutairement de la banque centrale saoudienne, disposerait d’une réserve de 750 milliards de dollars de réserve, ce qui correspond peu ou prou à une année de PIB. Une manne financière qui permettrait donc de voir venir. Pour l’économiste saoudien Abdelwahab Abu-Dahesh, comme pour d’autres analystes, le royaume serait économiquement assez fort pour résister à la baisse des prix"pendant deux à trois ans?" (15). Mais rien n’est moins sûr.
Cet avis optimiste est loin d’être partagé par une personnalité particulièrement influente issue de la famille royale - un petit-fils du roi fondateur Ibn Saoud - qui, dans une déclaration en date du 28 juillet 2014, estime que cette stratégie baissière du royaume présente le risque d’être catastrophique pour le royaume (16). A tel point qu’il aurait même adressé une lettre au ministre des finances du royaume, Ibrahim bin Abdulaziz Al-Assaf, pour le mettre en garde contre les dangers qui "menacent les dépenses et l'économie saoudienne". Selon le site iranien IRIB (17), Walid bin Talal aurait demandé à ce que sa lettre fût présentée au roi Abdellah pour que ce dernier fût mis au courant de la situation qu’il jugerait extrêmement préoccupante. Il entendrait sans doute de la sorte mettre en garde contre cette politique qu’il estimerait presque suicidaire, celle consistant à inonder le marché mondial de pétrole pour le saturer dans une sorte de fuite en avant baissière lourde de menace à brève échéance.
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De fait, les dépenses publiques du royaume ne font que s’accroître et, avec la baisse des cours du pétrole, les difficultés sociales ne peuvent que s’amplifier. Et le prince de considérer un autre danger qui menacerait le royaume, à savoir que les pays occidentaux ont besoin de moins en moins du pétrole et du gaz ce qui devrait pousser à diversifier l’économie du royaume pour sortir du"tout-pétrole" ce qui amènera également à ponctionner dans les réserves en devise et à commencer à contracter des dettes. De fait, fin 2013, Riyad avait déjà annoncé un budget record pour l’année 2014 en anticipant une hausse de 4,2 % des dépenses publiques, lesquelles avaient atteint une trentaine de milliards de plus que prévu. Or, sur l’année 2015, il est désormais prévu un déficit budgétaire de 2,7 % du fait de l’augmentation des dépenses publiques avec une dette inférieure néanmoins à 2 %. Dans une étude publiée le 8 décembre 2014, la firme saoudienne Jadwa Investment avait estimé que Ryad devrait - encore, mais jusqu’à quand ? - disposer d’une marge de manœuvre budgétaire suffisante (18), et ce malgré la chute des prix du brut prix du pétrole et pouvoir éviter des coupes drastiques dans ses dépenses publiques en sachant que les secteurs de l’éducation - avec notamment le généreux système des bourses accordés aux jeunes censés accéder au marché de l’emploi à raison de quelque 300 000 par an le plus souvent avec un succès mitigé faute de réelle formation professionnelle en adéquation avec les besoins économiques du royaume (19) - ainsi que celui de la santé représentent à eux seuls 38 % de ces dépenses budgétaires.
RépondreSupprimerLe royaume avait déjà préalablement largement puisé dans ses réserves financières lors de la déferlante du "printemps arabe" pour anesthésier toute forme de contestation sociale en mobilisant, dans le cadre d’un plan quinquennal lancé en 2011, pas moins de quelque 130 milliards de dollars en subsides sociales de toutes sortes, ce qui en prenant en compte les mesures équivalentes des autres pétro-monarchies avait atteint un montant de 150 milliards de dollars. Le montant global de cette dispendieuse politique de prestations sociales des pétro-monarchies se chiffrerait désormais à près de 550 milliards de dollars.
On peut relever que le ministre koweïtien du pétrole, Anas al-Saleh, avait estimé dès le 25 octobre 2014 que la baisse des prix du brut commençait" à affecter les finances publiques des pays arabes du Golfe". Il avait même souligné l’urgence de réformes économiques en estimant même qu’elles devenaient "inévitables" en exhortant les Etats à renforcer l’investissement et le secteur privé, à"contenir les dépenses publiques" qui ne cessent d’augmenter et à "diversifier les sources de revenus de manière à réduire la dépendance par rapport au pétrole". De fait, à plus long terme, la poursuite de la baisse des recettes pétrolières pourrait hypothéquer les investissements indispensables au remplacement des gisements dont le "taux de déplétion" (i.e. d’épuisement) varie entre 5 % et 8 % par an selon l’ancienneté des gisements considérés. Pour préserver une production constante, l’OPEP devrait investir pas moins de 40 milliards de dollars par an d’ici 2020. Un défi avec un baril qui tomberait à 20 dollars (20).
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Dans son éditorial du journal en ligne Rai-al-Youm.com ("L’opinion d’aujourd’hui"), le journaliste palestinien Abdel Bari Atwan, ancien rédacteur en chef du quotidien anglophone Al-Quds al-Arabi ("La Jérusalem arabe"), pointe du doigt l’impasse budgétaire dans laquelle sont en train de s’enferrer les pétro-monarchies en général et l’Arabie saoudite en particulier. Après l’effondrement des bourses du Golfe ayant fait partir en fumée quelque milliards de dollars - l’effondrement des cours aurait fait perdre aux monarchies du Golfe quelque 350 milliards de dollars de pertes annuelles dont 145 milliards de dollars pour la seule bourse de Riyad, par rapport aux 730 milliards de revenus engrangés en 2013, des choix drastiques vont immanquablement s’imposer aux décideurs politiques du Golfe : envisager de couper à hauteur de 50 % dans des prestations sociales ou alors avoir recours au fond de réserve en devise (avoisinant les 2 500 milliards de dollars). Comme le souligne l’éditorial d’Al Rai-al-Youm, l’heure d’une austérité relative a peut-être sonné pour les monarchies du golfe Persique. A Dubaï, l’électricité coûte désormais plus cher, le Koweit pense pour sa part à baisser les subventions sur l'essence, voire à les supprimer totalement. D’autres monarchies du Golfe esquissent discrètement l’idée de l’établissement d’un impôt impôts sur le revenu (21). Il n’est pas sûr que l’islam de la tharwa ("l’opulence") soit longtemps en mesure de tenir en échec l’islam de la thawra ("la révolution") qu’il était censé conjurer. Et il n’est pas dit que les pétro-monarchies du Golfe s’aligneront toujours aussi invariablement sur la ligne dure définie par Riyad en matière de politique pétrolière.
RépondreSupprimer(1) Le cartel pétrolier de l’OPEP, fondé le 14 septembre 1960, compte aujourd’hui 12 pays membres : on trouve 7 pays arabes parmi lesquels deux du Maghreb, à savoir l’Algérie et la Libye, et 5 du Machrek dont quatre pétro-monarchies du Golfe à savoir l’Arabie saoudite, les Emirats arabes Unis, le Koweït, le Qatar, ainsi que l’Irak, avec en outre un pays non-arabe du Moyen-Orient, en l’occurrence l’Iran ; il faut ajouter deux pays d’Afrique noire, à savoir l’Angola et le Nigéria ; enfin 2 pays d’Amérique latine, à savoir l’Equateur et surtout le Venezuela.
(2) Ce quota avait été fixé il y a trois ans lorsque le baril avait atteint 100 dollars.
(3) C’est l’époque où l’Arabie saoudite convient avec les Etats-Unis de faire délibérément plonger, en août 1986, les cours du brut en ouvrant les vannes pour provoquer l’effondrement de l’Union soviétique, dont les ressources étaient fortement dépendantes de ses ventes de produits énergétiques. Or, en l’espace de six mois, le prix du brut passa de 28 dollars le baril à seulement 9 dollars pour stagner ensuite autour de 15 dollars. Cf. Irène Commeau-Rufin,"L’énergie en URSS", in Politique étrangère, Vol.51, n°3, 1986, pp. 727-735.
(4) Cf. Alex Lawler, Amena Lawler, Dmitry Zhdannikov,"Inside OPEC room, Naimi declares price war on U.S. shale oil", on Reuters, 28 novembre 2014.
(5) La production saoudienne avoisine les 10 millions de barils/jour et représente de l’ordre du tiers des quelques 30 mbj de l’OPEP. Quant à ses réserves, elles sont estimées à quelque 270 milliards de barils, soit près d’un cinquième du total des réserves mondiales.
(6) Cf. Matthew Auzanneau,"Contre-choc pétrolier : les Saoudiens mènent une guerre des prix contre le pétrole de schiste américain", on blog Oil Man : Chroniques du début de la fin du pétrole, 29 novembre 2014.
(7) Cf. Jean-Michel Bezat,"La chute des prix bouscule les pétroliers américains", on Le Monde, 13 décembre 2014, p. 4.
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(8) De manière générale, les compagnies pétrolières sont rapidement affectées par la variabilité des cours : quand le baril varie seulement d’un dollar, l’impact sur son résultat opérationnel annuel s’élève déjà à 275 millions de dollars selon BP (British Petroleum). Au rythme actuel, ces sont donc plusieurs milliards voire dizaines de milliards de dollars qui risquent de s’évanouir au cours de l’année à venir. Voire davantage. Cf. Frédéric de Monicault ; Fabrice Nodé-Langlois,"Chute du brut : les compagnies pétrolières réduisent la voilure", in Le Figaro Economie, 15 décembre 2014, p. 24.
RépondreSupprimer(9) Cf. Jean-Michel Bezat,"La chute des prix bouscule les pétroliers américains", on Le Monde, 13 décembre 2014, p. 4.
(10) Cf. Middle East Economic Survey (MEES), 22 décembre 2014 (https://www.mees.com). Cf. également Anji Raval,"OPEC leader vows not to cut oil output even if price hits $20", on Financial Times, 23 décembre 2014 (http://www.ft.com/intl/markets/commodities).
(11) L’alliance fut solennellement scellée lors de la fameuse rencontre effectuée, le 14 février 1945, sur le lac Amer entre Port-Saïd et l’embouchure du canal de Suez, au large de Djeddah, à bord du croiseur USS Quincy, entre le président Roosevelt et le roi Abdulaziz Ibn Saoud, plus connu sous le nom d’Ibn Saoud. Toujours est-il que cette alliance - stratégique s’il en est - a peu ou prou perduré jusqu’à aujourd’hui en dépit de sa mise à mal du fait des attentats du 11 septembre 2001, dont quinze des dix-neuf pirates de l’air kamikazes étaient de nationalité saoudienne. Elle est néanmoins moins étroite aujourd’hui malgré sa reconduction supposée en avril 2005, et ce d’autant moins que le développement des hydrocarbures non-conventionnels (pétrole et gaz de schiste) sont en passe d’assurer l’indépendance énergétique des Etats-Unis à l’horizon 2020, voire avant, ce qui dévalue stratégiquement l’alliance avec l’Arabie saoudite. C’est une marge de liberté inédite, sur le plan stratégique, dont les Américains pourront alors bénéficier.
(12) Ce passage de témoin au sommet de la hiérarchie des producteurs d'hydrocarbures liquides serait devenu effectif selon l’AIE (Agence de internationale de l’énergie) depuis avril 2014, mois au cours duquel les Etats-Unis ont produit 11,58 millions de barils par jour (mbj) contre 11,31 mbj pour l'Arabie saoudite, selon les dernières données révisées de l'AIE. En mai, juin, juillet, août et septembre, les Etats-Unis ont produit respectivement 11,57 mbj, 11,85 mbj, 11,71 mbj, 11,78 mbj et 11,97 mbj. L'Arabie saoudite a elle produit ces mêmes mois, 11,44 mbj, 11,499 mbj, 11,75 mbj, 11,44 mbj et 11,47 mbj. Ainsi, sauf en juillet, les Etats-Unis avaient déjà surpassé l'Arabie saoudite en termes de production.
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(13) Cf."L’Arabie saoudite asphyxie le pétrole de schiste américain", on Les Echos, 25 novembre 2014 (http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0203964108331-comment-larabie-saoudite-asphyxie-le-petrole-de-schiste-americain-1067910.php).
RépondreSupprimer(14) Cf. Institute of International Finance,"?After the Fall : Consequences of Lower Oil Prices?", 10 décembre 2014 (https://www.iif.com/).
(15) Cf."L’Arabie saoudite asphyxie le pétrole de schiste américain", on Les Echos, 25 novembre 2014 (http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0203964108331-comment-larabie-saoudite-asphyxie-le-petrole-de-schiste-americain-1067910.php).
(16) Cf. Andrew Critchlow,"Saudi Prince Alwaleed says falling oil prices 'catastrophic'", on The Telegraph, 14 octobre 2014 (http://www.telegraph.co.uk/finance/commodities/11162744/Saudi-Prince-Alw...).
(17) Cf. IRIB,"Pétrole en baisse, Riyad s’essouffle", 26 novembre 2014.
(18) Cf. Jadwa Investment,"Oil Market Dynamics and Saudi Fiscal Challenges", 8 décembre 2014.
(19) Cf. Olivier Arvisais,"Les jeunes Saoudiens et le marché du travail", in Magazine Moyen-Orient, n°8, octobre-décembre 2010 (http://www.moyenorient-presse.com/?p=854).
(20) Cf."Fabrice Nodé-Langlois,"L’Arabie en guerre contre le pétrole de schiste américain", in Le Figaro Economie, 24 décembre 2014.
(21) Cf. IRIB,"Riyad et Compagnie : le suicide collectif ?", 22 décembre 2014.
http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-arabie-saoudite-est-nettement-plus-forte-et-dangereuse-qu-on-croyait-david-rigoulet-roze-1923096.html
Des chiffres de croissance magique
RépondreSupprimerPaul Craig Roberts
26 décembre 2014
Chiffres de croissance magique du gouvernement
Tout le monde veut des bonnes nouvelles, alors que le gouvernement rend vers le haut. La dernière fiction, c'est que PIB réel aux États-Unis a augmenté de 4,6 % au deuxième trimestre et 5 % au troisième.
D'où vient cette croissance ?
Pas de hausse des revenus réels de consommation.
Pas de crédit à la consommation croissant.
Pas de véritable vente rising.
Pas du secteur du logement.
Pas d'un excédent commercial.
La croissance provenait d'une enquête de Bureau of Economic Analysis des dépenses sur les services de consommation. La BEA a conclu que les dépenses Obamacare a conduit la croissance du PIB réel américain à 5 % au troisième trimestre. http://www.zerohedge.com/News/2014-12-23/here-Reason-Surge-Q3-GDP
En Amérique, contrairement à dans d'autres pays, une énorme partie des dépenses médicales va aux bénéfices de l'entreprise d'assurance, pas aux soins de santé. Un autre gros morceau va à la paperasserie, qui a une variété de fins telles que la collecte de renseignements personnels sur les patients et la lutte contre la fraude (probablement la paperasse coûte plus cher que la fraude). Un autre morceau va pour les tests et procédures pour justifier d'autres procédures. Par exemple, si un médecin pense que le diagnostic d'un patient exige une IRM, il doit souvent d'abord ordonner une radiographie pour établir qu'une procédure moins cher ne suffit pas. Si une croissance cancéreuse de la peau doit se détacher, tout d'abord une biopsie doit être faite pour établir que c'est un cancer de sorte qu'une absorption inutile n'est pas effectuée. Et, bien sûr, les praticiens médicaux doivent demander des analyses inutiles afin de se protéger contre la responsabilité de se fier à leur jugement médical.
Pour toutes ces dépenses considèrent comme la croissance économique est tiré par les cheveux.
Il y a d'échantillonnage et d'autres problèmes avec l'enquête de consommation personnelle, et apparemment Obamacare dépenses était tous déversés dans le troisième trimestre. Pourquoi la troisième trimestre ?
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La réponse est que l'illusion de la reprise économique doit être maintenue en vie.
RépondreSupprimerCroissance du PIB réel de 5 % au troisième trimestre ne concorde pas avec la chute brutale des prix des produits industriels clés. Il n'est pas uniquement de l'huile (-47 %) mais le prix du minerai de fer (-49 %), gaz naturel (-30 %), cuivre (-15 %). PAM et Russ Martens montrent que la chute de l'indice de prix du producteur pour les produits industriels en 2014 est plus tranchante qu'en 2008, l'année de l'accident. http://wallstreetonparade.com/2014/12/Oil-crash-Don ' t-crois-the-heureux-cliquetis /
Avec 30 % d'américains de 30 ans et près de 50 % des jeunes de 25 ans vivant avec leurs parents, avec des instruments dérivés axée sur la dette, touchés par la chute huile et industriel des cours, avec la probabilité que l'attaque des États-Unis et Union européenne économique sur la Russie échoue et peut-être produire des mesures de rétorsion qui pourrait faire tomber le système bancaire européen, recherchez 2015 sera l'année que Washington cesse de sortir avec ses mensonges économiques.
Les médias financiers et les économistes de Wall Street en refusant de poser des questions évidentes ont laissé le peuple américain non préparé pour une autre baisse de leur niveau de vie et de la capacité de faire face.
http://www.paulcraigroberts.org/2014/12/26/magic-growth-numbers-paul-craig-roberts/
Nouveaux rapports de la NSA montrent que l'Agence d'espionnage a recueilli systématiquement intel sur les américains
RépondreSupprimer26 décembre 2014 18:43
Des centaines de pages de rapports précédemment classées Top-secret ont été libérés par la National Security Agency, veille de Noël. Ils révèlent des dizaines de cas de la NSA à espionner illégalement des citoyens des États-Unis durant la dernière décennie.
Le cache des fichiers — une collection de rapports trimestriels et annuels, envoyé du général d'inspecteur de la NSA à du Président Intelligence Oversight Board datant de 2001 — ont été publiés mercredi cette semaine, conformément à une plainte déposée par l'American Civil Liberties Union qui a contraint l'organisme à fournir des copies de publics, quoique fortement expurgée ones, des résultats passés de l'IG.
Un rapide coup de œil si les documents montre analystes NSA injustement ciblée des citoyens américains pour surveillance plusieurs fois par an et recueillies régulièrement le renseignement électromagnétique, ou SIGINT, les américains innocents.
Un seul document [PDF], un rapport trimestriel établi pour Intelligence Oversight Board du Président au début de 2012, révèle qu'un agent de la NSA même régulièrement espionné à son conjoint pour plus de trois ans.
Dans une interview," le rapport se lit en partie, ".. .le analyste a signalé que, pendant deux ou trois ans, elle avait cherché annuaire téléphonique personnel de son conjoint à son insu pour obtenir les noms et numéros de téléphone pour le ciblage."
« Bien que l'enquête se poursuit, l'analyste a été avisé de cesser ses activités, » the rapport continue.
Vidage de document de mercredi a été d'abord repéré par Bloomberg News' David Lerman, qui a écrit que les données semblent indiquer la NSA a violé la loi fédérale ou la politique américaine pendant plus de dix ans.
En raison des vaste biffures, les documents accessibles au public ne font pas clair combien de violations se sont produites et combien était illégales. Alors que les rapports ne contiennent pas les noms ou détails des cas spécifiques, ils montrent comment les analystes du renseignement ont parfois violés politique afin d'effectuer des travaux de surveillance non autorisée,« Lerman a écrit.
Selon les informations contenues dans les documents non expurgés, les erreurs humaines, les logiciels défauts et mal formés agents ont tous été blâmés pour violations de la politique, dans lequel les citoyens américains ont été illégalement soumis à surveillance de la NSA. Ces programmes visant à mettre les documents internet des étrangers et le téléphone se connecte aux mains des services de renseignement américains pour le contre-espionnage.
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« La NSA va de grands efforts pour s'assurer du respect de la Constitution, les lois et règlements, » l'Agence a déclaré dans un communiqué accompagnant la publication de mercredi. « Comme ayant été transféré dans les matériaux libérés, un tableau de contrôles techniques et axée sur l'homme tentent d'identifier et de corriger les erreurs, certaine quantité qui se trouvent naturellement dans tout système vaste et complex. Néanmoins, comme le montrent claires les rapports IOB, NSA prend au sérieux les erreurs même involontaires et institue des mesures correctives, impliquant généralement au moins une combinaison de mesures de formation et techniques destinées à prévenir les récidives. Données mal acquises sont presque toujours supprimées, dénommé le processus 'purger'."
RépondreSupprimerLes centaines de pages publiées cette semaine révèlent que, dans les cas où la NSA admise à tort ciblage nous personnes, données a été détruites. Dans certains cas, toutefois, les questions à portée de main portait sur la diffusion de matériel indûment recueilli par et pour les personnes non autorisées à accéder à ces informations.
Les rapports montrent « Comment la NSA a utilisé à mauvais escient les informations qu'elle recueille [sic] au cours de la dernière décennie," Patrick Toomey, une avocate avec le projet sur la sécurité nationale de l'ACLU, a déclaré au Wall Street Journal, et".. montrer un urgent besoin pour une meilleure surveillance par les trois branches du gouvernement. "
http://rt.com/usa/217895-nsa-inspector-general-reports/
Hausse du RSA, un cadeau aux plus pauvres ?
RépondreSupprimerPar Thibault Doidy de Kerguelen,
le 26 décembre 2014
En augmentant le RSA, le gouvernement est généreux… avec l’argent des autres et, cette fois, à double titre.
Fin 2013, 2,25 millions de foyers français bénéficiaient du RSA, soit une augmentation de 7,4% en un an ! La progression de cette année est encore plus importante. La politique du gouvernement socialiste actuel semblant viser à l’égalité de tous dans la pauvreté, il est à craindre que cette évolution ne se poursuive.
Nos élus socialistes se définissant comme les « amis des pauvres », ce que nul ne saurait contester, vu qu’il en fabrique chaque jour un petit peu plus, décision vient d’être prise de revaloriser le RSA de 0,9% au 1er janvier 2015, le portant à :
513,88 € pour une personne seule sans enfant ou personne à charge,
770,82 € pour une personne seule avec un enfant ou une personne à charge, ou un couple sans enfant ou personne à charge,
924,98 € pour un couple avec un enfant ou une personne à charge.
Rappelons tout de même que le gouvernement est généreux…. avec l’argent des autres et, cette fois, à double titre. D’abord parce que le RSA ne peut être versé que parce que d’autres cotisent et paient des impôts, et ensuite parce que l’État se désengage du financement du RSA, laissant aux départements la charge de verser ce que l’État promet !
Joyeux Noël à tous.
http://www.contrepoints.org/2014/12/26/192528-hausse-du-rsa-un-cadeau-aux-plus-pauvres
????!!! Triste sire d'économiste, non ?
Supprimer(...) Rappelons tout de même que le gouvernement est généreux…. avec l’argent des autres (...) Rappelons tout de même que c'est TOUTE la fonction publique qui a ses salaires/vacances et retraites payées par les contribuables... de la compagnie TVA ! et qu'il ne fait que rendre un millionième de ce qu'il a.
http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/06/6-millions-de-francais-en-font-vivre-65.html
Et donc, que les bénéficiaires de cette allocation reverseront la totalité de la somme à l'Etat et non à des clubs de vacances à l'étranger. Par contre, avec ce titre: "Hausse du RSA, un cadeau aux plus pauvres ?" faudrait-il entendre comme un regret qu'il ne l'ait donné aux riches ?
Avec la hausse injustifiée des tarifs des transports publics, cela va coûter de plus en plus cher d'aller travailler pour le roi de Prusse
Supprimerhttp://lebulldozerdanslatete.over-blog.com/article-ou-les-voitures-nvendues-du-monde-vont-mourir-123652082.html
Au cœur de la Maison Blanche : le jour où Abraham Lincoln a voulu exiler les Noirs des États-Unis
RépondreSupprimerLa Maison Blanche, l'un des lieux les plus secrets de la planète, témoin de nombres de décision historique. En pleine guerre de Sécession, Abraham Lincoln a une idée folle : loin de vouloir abolir l'esclavage, il souhaite envoyer les Noirs "coloniser" un pays. Extrait de "Les secrets de la Maison Blanche" de Nicole Bacharan et Dominique Simonnet (1/2).
Bonnes feuilles
Publié le 26 Décembre 2014
« Pourquoi les gens d’ascendance africaine doivent-ils partir et coloniser un autre pays ? Je vais vous le dire. Vous et moi appartenons à des races différentes. Il y a entre nous plus de différence qu’entre aucune autre race. Que cela soit juste ou non, je n’ai pas à en discuter, mais cette différence physique est un grand problème pour nous tous, car je pense que votre race en souffre grandement en vivant avec nous, tandis que la nôtre souffre de votre présence. En un mot, nous souffrons des deux côtés… Si on admet cela, voilà au moins une bonne raison de nous séparer… »
Oui, c’est le président Abraham Lincoln lui-même qui tient ces propos bien peu engageants, loin, bien loin de l’image que l’on construira de lui plus tard.
http://www.atlantico.fr/decryptage/au-coeur-maison-blanche-jour-ou-abraham-lincoln-voulu-exiler-noirs-etats-unis-1920131.html
USA héberge des plans visant à décapiter la Russie en quelques minutes
RépondreSupprimer26.12.2014
L'Ouest a déclaré une guerre froide vis-à-vis de la Russie. Le but ultime des États-Unis d'Amérique est de détruire la Russie. Les américains considèrent déjà des plans sur la neutralisation du potentiel nucléaire de la Russie. Plan A est de frapper un coup qui aurait décapiter la Russie. Plan B est de détruire le lanceur. Le Président de l'Académie des problèmes géopolitiques, Konstantin Sivkov, partage ses vues sur le bras de fer en voie de développement entre la Russie et l'Occident dans une interview avec Pravda.Ru.
"Les hommes politiques américains ont commis plusieurs crimes. Quelqu'un devra répondre de ces crimes ? Qu'en est-il du droit international, les Nations Unies et autres organisations ? Ils font n'importe quoi? »
« En effet, on peut énumérer leurs crimes pour longtemps. En Irak, environ 1,2 millions de personnes ont été tuées. L'élite américaine répondra pour tout ce que lorsque le procès de Nuremberg-2 se déroule. Élite de Hitler répondu pour toutes les atrocités et crimes seulement après que la machine de guerre de Hitler a été détruite et le procès de Nuremberg a eu lieu.
L' élite américaine ne se tiendra responsable de quoi que ce soit jusqu'à ce que leur machine de guerre est détruite. Inutile de dire que les forces extérieures ne peuvent pas contribuer à la défaite de l'élite américaine. Ferguson a montré qu'un peu de tension. En fait, la société américaine est très conflictuelle de l'intérieur. Il y a des couches de conflit. Couches de conflit sont très étendues. Il y a des ethnique, culturelle, de propriété, les différences territoriales et les signes même idéologiques. Aux États-Unis, il y a beaucoup de contradictions internes.
"Aujourd'hui, ces contradictions se perdre dans la surconsommation, mais le temps de la surconsommation arrive à son terme. Il y a déjà des gens en Amérique, qui s'alignent et combattre gratuitement des coupons d'alimentation. La société américaine décroîtra en quelques jours, et qui sera le jour, quand la question de la responsabilité de l'élite américaine va se poser. »
"En plus de carottes, de la consommation, ils utilisent des bâtons en Amérique à une mesure beaucoup plus grande. Le système pénitentiaire aux États-Unis est très fort. »
"C'est vrai. Machine à États de Hitler était le même. Néanmoins, il y a des personnes dans L'Allemagne nazie, qui se battaient contre tout ça. Ils essaient de donner un niveau acceptable pour la majorité de la population. Pourtant, ils n'ont pas assez de cervelle pour assurer un maintien décent aux vétérans de leurs propres forces armées. Dans les États-Unis d'Amérique, les scandales liés à des militaires retraités, qui ne reçoivent pas de prestations sociales, sont fréquents.
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La société américaine décroîtra en un jour
RépondreSupprimer"Il suffit de rappeler le récent scandale sur le soldat, qui, aurait été tué Oussama ben Laden. Eh bien, ce n'est pas encore au point. Faites attention à la dernière intervention du chef d'état-major des Forces armées russes, Général Gerasimov. Son discours a été rien d'autre qu'une reconnaissance de facto du fait que l'Occident avait déclaré la guerre froide sur la Russie. Je tiens à vous rappeler qu'en 1949, il n'était pas l'URSS, mais l'Occident qui a commencé la guerre froide. Il n'était pas l'Union soviétique, mais l'Occident qui construisait le rideau de fer. Aux États-Unis a créé l'OTAN en 1949 et le Pacte de Varsovie a vu le jour qu'en 1955, six ans plus tard. Nous avons dû prendre des mesures en réponse. Aujourd'hui, l'histoire est la même chose. »
« Il existe de nombreux rapports disant que les Etats-Unis s'est préparé sérieusement à la guerre contre la Russie, qu'ils ont l'intention d'utiliser des milliers de missiles de croisière. »
"C'est une chose tout à fait réalisable. Contre la Yougoslavie et l'Irak, les États-Unis ont employé plus d'un millier de missiles. Pourtant, il faut déployer tous ces missiles quelque part tout d'abord. Il est impossible de les lancer tout à la fois - une telle attaque devra être menée pour un temps assez long. Donc, si ils lancent un missile sur la Russie, la Russie répond par une frappe nucléaire de représailles. Par conséquent, des milliers de missiles peuvent être bons que si elles parviennent à neutraliser le potentiel nucléaire de la Russie.
"Il peut être possible de neutraliser le potentiel nucléaire de la Russie de deux façons. Le premier est une attaque qui serait de décapiter la Russie. L'idée est de détruire les centres de commandement, dont les commandes sont effectuées. La deuxième consiste à détruire le lanceur qui lance des missiles. Ils peuvent utiliser les deux moyens trop. Notez qu'au cours des dernières années, les américains ont été critiqué la Russie pour ses violations alléguées du traité sur les missiles à moyenne portée. En signant ce traité, nous avons, en fait, toute l'Europe inaccessible pour nos missiles à moyenne portée. Maintenant, la Russie peut frapper des coups nucléaires sur l'Europe qu'à l'aide des forces aériennes. Pourtant, il existe des systèmes de défense aérienne puissante en Europe qui sont difficiles à surmonter.
"Nous sommes allés pour elle, parce que les américains ont mis au point des missiles Pershing II. Un trait distinctif de ce missile est une plate trajectoire de vol et un contact de très haute précision - environ cinq - dix mètres. Tel un missile balistique surmonte la distance de 2,5-3 mille kilomètres dans les 5-8 minutes. Ainsi, les américains créé les conditions pour une frappe de décapitation. Ils ont obtenu une occasion de frapper Moscou et autres villes de Russie depuis le territoire de la Turquie et beaucoup d'autres endroits.
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Américains tiennent les efforts visant à détruire la Russie en quelques minutes
RépondreSupprimer"Afin de protéger notre pays contre cette grève décapitante, nous avons pris place le traité sur les missiles à portée intermédiaire. Aujourd'hui, le cri des américains et crier que nous aurait été de violer le traité. Tout cela, bien sûr, est fait pour trouver une raison de sortir du traité et de lancer le déploiement de ces missiles. En outre, les américains ont l'évasion de ce que l'on appelle potentielle. Après le traité START-1 conclu Gorbachev , armes nucléaires ont été coupés depuis une dizaine d'ogives de près de quatre mille de chaque côté. La Russie a détruit 6 000 ogives. En outre, la qualité uranium et du plutonium provenant du démontage de ces ogives a été remis aux États-Unis pour un montant symbolique. »
« Tu veux dire qu'il a été vendu pour un sou? »
"Vendu pour un sou, oui. Aujourd'hui, les américains utilisent pour leurs centrales nucléaires. Ils également fournissent à l'Ukraine. Les américains n'ont pas démantelé leurs 6 000 têtes nucléaires - ils les y stockent encore en Amérique. Ces ogives, à tout moment, peuvent être montés sur la deuxième étapes de missiles Minutemen qui n'ont pas été démantèlement soit. Les américains ont démantelé seulement la troisième phase de ces missiles. Avec sa deuxième étape, un Minuteman peut voler pendant environ 5 000 kilomètres. Ils peuvent déployer des missiles en Europe. Donc, aujourd'hui, la Russie s'est trouvé dans une situation très difficile.
"L'Union soviétique avait une idéologie claire quand il est entré à la guerre froide. L'idéologie soviétique a été reconnu à l'échelle mondiale. L'URSS a également eu la consolidé de la société sans classes. L'URSS était dirigée par des patriotes inconditionnels, qui ont gagné la guerre. L'Union soviétique avait l'économie le potentiel qui est égal à 30-50 pour cent de l'économie américaine. L'USSR avait une industrie bien développée qui ne dépendait pas de l'Ouest. L'industrie soviétique puisse développer indépendamment.
"En URSS, il y avait des écoles scientifiques à part entière qui ont aussi avancés que les écoles scientifiques américaines. Plus important encore, l'URSS avait une grande arrière-cour stratégique sous la forme des pays socialistes, où étaient stationnés les troupes soviétiques. Voilà comment l'URSS a pénétré dans la guerre froide. Situation actuelle, si on les compare au début de la guerre froide précédente, est comme le ciel et la terre.
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"Aujourd'hui, nous sommes dans une situation, où, malheureusement, théorie commence à se transformer en pratique. La Russie d'aujourd'hui n'a rien de cela. Le potentiel économique de la Russie d'aujourd'hui a fait seulement dix pour cent du potentiel économique américain. Pour couronner le tout, nous sommes liés à l'Ouest grâce à la destruction de notre science fondamentale et appliquée. »
RépondreSupprimer« Ne pensez-vous pas que la situation est catastrophique ça ? »
"Nous entrons dans la guerre dans une situation catastrophique. Prendre des mesures extraordinaires. Si ces mesures ne sont pas prises, notre pays sera vaincu très rapidement. La seule chose qui retient aujourd'hui l'Occident est notre capacité nucléaire. Néanmoins, ce potentiel nucléaire peut être neutralisé. Une guerre moderne contre la Russie s'effectuera de la façon dont il avait été fait en Ukraine, Egypte, Libye, Syrie, Irak..."
Interviewé par Inna Novikova
Pravda.Ru
http://english.pravda.ru/russia/politics/26-12-2014/129402-usa_russia_nuclear_war-0/
« Juste pour le lulz": les pirates fuient 13 000 mots de passe de l'Amazone, PlayStation, Xbox
RépondreSupprimer27 décembre 2014 21:29
Un groupe, qui prétend être affilié avec le collectif hacktiviste Anonymous, a publié un fichier contenant 13 000 mots de passe et noms d'utilisateurs ainsi que les numéros de carte de crédit depuis des sites populaires comme Amazon et Wal-Mart.
L'information a été publiée dans un document texte massif posté à Ghostbin, un site de partage de fichiers le vendredi. Samedi après-midi le document n'était plus accessible.
Les informations de compte fuite provenaient de plusieurs sites populaires, y compris PlayStation Network, Xbox Live, Hulu Plus, en plus d'une poignée de sites pornographiques. Le point quotidien a publié une liste complète des près de 40 sites Web dont les utilisateurs pourraient être compromises.
Pour faire bonne mesure, le groupe a également inclus une copie piratée de « The Interview », une comédie de copain Kim Jong-un assassinat, qui a gagné la pertinence internationale pendant le hack de Sony dévastatrice de ce mois-ci, causant la société initialement tirer le film de la libération.
Anonyme, une association plus ou moins organisée de pirates et d'activistes en ligne, a une histoire de cyberattaques visant les gouvernements, les entreprises et les diverses organisations. Le groupe n'est pas connu pour aller après les individus au hasard.
Cependant, parce que le collectif est décentralisé, tout hacker peut prétendre ostensiblement affiliation. Le groupe responsable de la fuite de vendredi a donné aucune explication idéologique pour le hack, Twitter, au lieu de cela, que c'était « juste pour le lulz. »
Les chances que vos infocomptes est parmi les 13 000 volés combinaisons sont hautement improbables, les tech experts suggèrent que c'est peut-être une bonne idée de mettre à jour vos mots de passe au cas où.
Cette saison des fêtes a connu plusieurs attaques de grande envergure. Le jour de Noël, un groupe de pirates qui se fait appeler lézard Squad a fermé plusieurs sites de jeux en ligne. Alors que mardi dernier, un autre groupe, surnommé Gator League, a pris le crédit pour prendre temporairement le site GCHQ.
http://rt.com/news/218075-amazon-playstation-passwords-leak/
« Bombe mobile »: armée iranienne drone de suicide tests exercices massive
RépondreSupprimer27 décembre 2014 17:28
Pour la première fois l'armée irannienne a testé un drone suicide capable de frapper des cibles aériennes et terrestres, en plus de navires, a dit le commandant en chef de l'armée de l'armée de terre au milieu de la troisième journée de forets massives à l'entrée du golfe Persique.
L'avion sans pilote est « une bombe mobile » qui peut être utilisé pour "frapper des cibles aériennes et terrestres et peut effectuer une attaque lorsqu'il identifie une cible suspecte," commandant que général Ahmad Reza Pourdastan a déclaré aux journalistes le samedi.
Les médias locaux ont indiqué que le drone est appelé Yasser. C'est un drone de combat produit au Canada qui a été dévoilé en septembre.
Yasser est équipé de caméras de pointe, la lumière pour la reconnaissance. Il peut voler pendant huit heures avec une portée de 200 kilomètres et atteindre une altitude de 4.500 mètres.
Le drone a été testé comme partie d'un exercice de six jours, nom de code Mohammad Rasoulallah (Mohammad, le Messager de Dieu) qui a commencé jeudi, impliquant toutes les branches de l'armée de l'Iran.
’La deuxième étape des manœuvres lancé en Iran du sud-est le vendredi a été menée par l'armée de terre et impliqué de l'armée terre, forces aériennes et navales.
Les rapports indiquent que des chars, des avions de combat F-4 Phantom et Mirage, hélicoptères, missiles et unités d'artillerie ont été déployées dans les jeux de guerre.
Les forets massives font partie du renforcement des capacités militaires et combattre l'état de préparation, a déclaré le porte-parole de l'armée de l'Air le général de brigade Hossein Chitforoush.
Dans ces exercices, l'Iran est mise à l'essai et s'appuyant sur l'expérience durant les huit années de guerre [irakien imposé]," le commandant en chef a dit télévision nouvelles iranienne Press TV samedi.
Les forets marquent la première fois que l'Iran a organisé des manoeuvres militaires si loin de ses côtes, selon le quotidien libanais Daily Star. Les exercices auraient été couvrent 2,2 millions de kilomètres carrés – qui s'étend de la partie orientale du détroit d'Hormuz, à l'océan Indien et incluent également les provinces du sud-est de Hormozgan et Sistan-Balouchistan.
http://rt.com/news/218079-iran-test-suicide-drone/
Les experts américains prédisent une quinzaine de nouveaux conflits militaires dans le monde
RépondreSupprimerRédaction en ligne Tatiana Golovanova
28 décembre, 2014
Par La Voix de la Russie
L’agence Bloomberg a publié sa propre version pessimiste des conflits en 2015. Parmi les zones sensibles, le média américain site les Etats baltes, et craint des conflits au Moyen-Orient, notamment en Syrie, en Iran et en Israël. L’Afrique reste également une région sensible avec un conflit sur le point de commencer au Nigéria à cause de la baisse des cours du pétrole et la croissance du radicalisme.
Le rapport sur les risques d’instabilité dans le monde est titré ironiquement « Le guide mondiale du pessimiste 2015 » (A Pessimist’s Guide to the World in 2015). En se basant sur une enquête d’experts spécialisés dans la politique étrangère, les affaires militaires et l’économie, l’agence Bloomberg a nommé les zones du monde où l’instabilité devrait s’installer au cours de l’année prochaine. Il y en a 15 en tout, selon l’agence américaine. Certes les risques sont plus importants dans certains endroits, plutôt que dans d’autres. L'agence prévoit même des confits en Asie, entre la Chine et le Japon. Les experts extérieurs à Bloomberg ne prennent pas ce rapport au sérieux. À leur avis, sur les 15 scénarios cités, il y aurait à peine trois scénarios viables. Evidemment, le plus grand « point chaud » - c’est la Syrie et la région qui l’entoure. Selon Bloomberg, la guerre risque de s’étendre de la Syrie au Liban, en Jordanie, en Turquie et au-delà, en suivant la progression de l’Etat islamique (EI). Quant au régime de Bachar al-Assad, il pourrait vaincre les derniers vestiges de l’opposition. Les experts s’attendent au rapprochement des talibans dans les régions pachtounes montagneuses de l'Afghanistan et du Pakistan avec les rebelles de l’EI.
En outre, l’Ukraine sera un autre « point chaud » de l’année 2015. Les experts pessimistes de Bloombergconsidèrent que le conflit va se poursuivre, tout comme la pression sur Moscou. En outre, les auteurs du rapport estiment que d’autres pays d’Europe de l’Est pourraient suivre le scénario ukrainien. Paradoxalement selon Bloomberg, les conflits vont se produire sur tous les continents sauf en Amérique du Nord. Les politologues accusent l’agence de faire du lobbying aux représentants du monde de la finance. Selon les experts politiques, ce rapport est un guide permettant aux grands de la finance de voir où ils pourraient remporter de l’argent l’année prochaine, et dans quelles parties du globe leur soutien ne leur rapportera rien.
La conclusion du rapport en ce qui concerne les mesures à prendre suscite également des doutes : que faire avec ces 15 zones à risque ? Malheureusement Bloomberg ne publie pas des « guides optimistes». Il ne faut donc pas s’attendre à des bonnes nouvelles et des cessez-le-feu dans les zones de conflit actuelles. Il est probable que cela ne fait pas partie des projets des Etats-Unis, mais personne n’est là pour l’annoncer, Bloomberg n’engageant pas des experts optimistes.
http://french.ruvr.ru/2014_12_28/Les-experts-americains-predisent-une-quinzaine-de-nouveaux-conflits-militaires-dans-le-monde-8217/
Des investisseurs ont versé 36,5 milliards de dollars dans des fonds d'actions US au cours de la dernière semaine, un record depuis 1992: des analystes croient que ces investissements massifs pourraient être un signal d'alarme pour les épargnants
RépondreSupprimersamedi 27 décembre 2014
* Si quelqu'un peut expliquer dans les commentaires l'impact potentiel de ces mouvements d'argent sur l'économie américaine/canadienne, ce serait apprécié ;0)
Record $36.5 billion flows into US-based funds in week: Lipper
http://www.cnbc.com/id/102297080
Le yuan et la roupie soutiendront le rouble
http://french.ruvr.ru/2014_12_25/Le-yuan-et-la-roupie-soutiendront-le-rouble-3205/
WARNING, MAJOR MOVE BY BANKS (à partir de 5:30)
https://www.youtube.com/watch?v=3tUL9xd_Be0
http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2014/12/des-investisseurs-ont-verse-365.html
Chaos dans les Alpes comme des chutes de neige massives des pièges 15 000 voitures
RépondreSupprimerFortes chutes de neige dans les Alpes Français a pris au piège de 15 000 voitures, laissé plus de 2.000 personnes - principalement britannique - qui reste coincé à l'aéroport de Chambéry et fermer les routes tout au long de la Savoie
Par Harriet Alexander
9:11 PM GMT 27 décembre 2014
Skieurs, essayant de faire leur chemin en Alpes stations françaises ont plongé dans le chaos samedi soir que 15 000 voitures ont été piégées sur les routes et des centres d'urgence de nuit ont été mis en place à l'abri pris au piège à touristes.
Dans l'ensemble de la région de Savoie, des milliers de personnes ont été pris au piège dans leur voiture, a neigé dans leurs chalets ou bloqués dans les aéroports sous forme de neige attendue enfin déversés sur les Alpes - plusieurs pieds, à certains endroits.
Un homme de 27 ans a été tué sur la route près de Chambéry, que sa voiture a dérapé hors de la route à midi en direction de la petite station du Collet d'Allevard et est tombé à 200m. Une femme dans la voiture avec lui a été légèrement blessée.
Deux autobus ont été signalés à ont s'est écrasé sur la route de La Plagne, causant des embouteillages de six milles, selon ski société aventures dans les Alpes.
Police refoulé des pilotes qui ne étaient pas équipés de pneus neige ou chaînes à neige.
« Tailback de 10 km le trafic sur le mise à jour – accident de deux bus sur la route jusqu'à La Plagne –," ils ont posté sur Facebook. « Aussi entendu bus bloqué Val d'isere/Tigne remontant donc rien là non plus! »
À l'aéroport de Chambéry, 2 063 personnes ont pas quitter les lieux – la majorité des Britanniques eux.
La moitié de ceux qui devaient être transférés à un refuge d'urgence à Aix-les-Bains, tandis que les autres seraient logés dans la salle de sport à Marlioz.
Ceux dans les stations de ski posté des photos sur les médias sociaux montrant jusqu'à un pied de neige et avec jubilation signalés étant bloqués par la neige, avec des photos d'hôtes chalet pelletage de neige qui se sont installés à leurs portes.
Mais ceux sur les routes, dans les stations et arrivant dans les aéroports ont été moins chanceux.
Dès le samedi matin, la route qui longe la vallée de la Tarentaise, entre Albertville et Moutiers – une artère clée dans les stations balnéaires populaires de l'Isère de trois vallées et du Val-a été bloquée, en raison de l'attente pour les voitures à mettre sur les chaînes à neige.
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Et par le milieu de l'après-midi, l'arriéré de trafic augmentait.
RépondreSupprimerBernard Cazeneuve, le ministre de l'intérieur, a fait appel pour les automobilistes à la prudence, ajoutant que 36 000 véhicules étaient attendus dans la vallée de la Tarentaise – mais la capacité n'était que pour 7 000 à traverser.
Seules les voitures avec des chaînes à neige ont pu passer à travers, laissant des centaines d'autres passagers bloqués.
Des abris d'urgence ont été mis en place sur 12 sites dans toute la région Savoie – parmi eux Chambéry, Albertville, Bourg Saint-Maurice et Moûtiers.
« Certaines personnes seront en mesure de faire demi-tour, mais d'autres, qui sont à quelques kilomètres des stations, seront logés dans des abris d'urgence, » a déclaré un porte-parole de la préfecture de Savoie.
À 19:00 samedi soir Le Dauphiné libéré, le journal local, a rapporté que 500 personnes ont été interceptées à la station à Aime, avec les maires, s'adressant à une entreprise d'entraîneur à trouver comment transporter les vacanciers. Tous les hôteliers étaient appelés à accueillir des touristes échoués.
Hôtels étaient pleins à craquer et la recherche d'un toit pour la nuit est devenu de plus en plus désespérée.
À Aix-les-Bains, plus de 120 voyageurs ont été recherchées par des bénévoles de la Croix-Rouge à l'abri d'urgence à l'hôtel de ville, qui est ouverte à 18:00.
Véhicules avec chaînes à neige ont pu descendre de la station de La Plagne, mais pas aller jusqu'à la station de ski.
Et dans la vallée de l'Isère, le trafic était en mouvement – mais avec beaucoup de prudence.
À 21:30 la préfecture locale a demandé à tout le monde à éviter de voyager sauf si absolument nécessaire – étant donné que les conditions devaient se dégrader pendant la nuit.
« Nous avons parlé à la police locale – toutes les routes dans les stations de ski dans la vallée de la Tarentaise sont fermés, » a écrit les aventures dans les Alpes.
"Il y a des places d'urgence à Moutiers, Bourg et Albertville. Arrêter où vous êtes maintenant et trouver un hôtel comme il ne sont a pas de chambres disponibles localement. Ne pas se rendre dans la vallée si vous n'êtes pas déjà en elle. J'espère que tout sera rouverte demain!"
Dans d'autres parties du vent de France plutôt que de neige causé le chaos avec tempêtes atteignant 100 km/h. Il a conduit à la fermeture temporaire de Calais et suspension de traverser le canal voiture ferries.
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/france/11314946/Chaos-in-the-Alps-as-massive-snowfall-traps-15000-cars.html
SupprimerGardez le sourire ! C'est le 'Réchauffement climatique' !