Le discours de Yats, le lapin crétin de Kiev, décortiqué sur le mode avant/après par l'excellent journaliste ukrainien en exil Anatoly Shary.
Depuis un an, l'Est de l'Ukraine nous est présenté comme occupé par une "minorité" séparatiste (quand ce n'est pas l'armée russe déguisée) contre l'avis d'une population prise en otage. Le Donbass nous a aussi été présenté comme une région dépressive, improductive, qui ose remettre en cause le pouvoir généreux et nourricier de Kiev...
Écoutons à présent le premier ministre d'Ukraine post-maïdan, A. Yatseniouk, avant et après l'été passé. Pas de télévision russe ici, mais un montage d'après des sources 100% officielles ukrainiennes réalisé par A.Shary, journaliste ukrainien en exil (sous-titres et titres ajoutés dans cette VF).
2014, l’année où l’Empire a refusé de mourir dans son lit
15 décembre 2014 The French Saker
On espérait un peu naïvement que l’Empire US mourrait dans son lit (1). Il n’en est rien. Gangrené par sa faillite financière, morale et sociale, il décline bien sûr comme prévu et le Système atlantiste avec lui. Sauf que tout se passe beaucoup plus vite qu’attendu. Saisi de panique, l’Empire a donc mis à profit l’année 2014 pour semer partout le chaos dans le but de conjurer son déclin, allant jusqu’à construire toutes les conditions d’une Troisième guerre mondiale. Il aura évidemment pris soin de fixer l’épicentre de la chose loin de son sanctuaire (2), avec l’assentiment d’une élite européenne de groupies-technocrates, et autres idiots utiles, encadrés par un proconsul allemand dangereusement rétabli dans sa grandeur (3). 2014 aura donc été l’année d’un emballement stupéfiant et d’une montée aux extrêmes terrifiante, l’année où l’Empire aura refusé de mourir dans son lit, ouvrant une nouvelle séquence historique plus folle que jamais.
Du grand frère protecteur au tortionnaire
Lorsque des clowns formatés dans des écoles de com’ prétendent lui commander, l’Histoire peut se montrer d’une cruauté infinie. Ainsi en va-t-il du dernier POTUS, Barack Hussein Obama, à la fois Prix Nobel de la Paix, geôlier en chef du camp de torture de Guantanamo et artisan d’une nouvelle guerre froide à l’issue potentiellement apocalyptique.
Le mythe hollywoodien du grand frère américain protecteur, un peu couillon mais bienveillant, est bel et bien définitivement enterré, malgré la puissance de la machine de propagande mobilisée pour l’entretenir.
Aujourd’hui, la plupart des peuples du monde sont ainsi passés de la fascination pour l’American Dream au dégoût à l’égard d’une hyperpuissance aussi vorace que brutale, qui n’hésite pas à semer la mort et le chaos pour perdurer dans son être.
2014 fait à ce titre un peu figure de point d’orgue, où l’on aura vu l’Empire étrenner l’année par une alliance avec des groupes néonazis ukrainiens (pour perpétrer le coup d’État que l’on sait), puis la terminer dans la puanteur exhumée de ses habituelles pratiques tortionnaires (4).
Et c’est aux pieds de cet Empire-là que les élites européennes n’en finissent plus de ramper, se soumettant à tous ses diktats, couvrant tous ses crimes, se prêtant à toutes ses manigances les plus folles.
A cet égard, le cas de l’Allemagne mérite désormais une attention particulière.
« We’ve beaten the Germans twice, and now they’re back! »
On se souvient des craintes de Mitterrand et de la Dame de fer à l’aube de la réunification allemande, craintes parfaitement résumées par Margaret Thatcher lorsqu’elle s’était écriée : «Quoi, nous avons battu deux fois les Allemands et les voilà encore de retour ! (5)».
De facto, l’Allemagne est en effet (re)devenue la puissance dirigeante en Europe, au point que certains observateurs, comme Emmanuel Todd, n’hésitent plus à parler d’un Empire allemand reconstitué (6).
Or la soudaine adhésion de la chancelière allemande à l’hystérie guerrière antirusse de l’Empire US pose de graves questions.
Suite au scandale des écoutes perpétrées par la NSA sur son téléphone portable, on pensait pourtant que la lune de miel avec Washington ne serait pas pour demain, la chancelière allemande faisant savoir qu’« entre des amis proches et des pays partenaires, comme le sont la République fédérale d’Allemagne et les États-Unis depuis des décennies, une telle surveillance d’un chef de gouvernement ne saurait exister ». Parlant même d’un « coup sérieux porté à la confiance mutuelle entre les deux pays ».
C’était en octobre 2013, peu avant le début du coup d’État de Kiev. Mme Merkel s’était ensuite joint à la meute des toutous pour hurler avec l’Empire contre Moscou, mais toutefois sans excès. Du moins jusqu’au discours de Sidney, le 17 novembre dernier, où la chancelière a attaqué la Russie avec une agressivité inédite, affirmant notamment « que les agissements de la Russie mettaient en péril la paix en Europe » (7).
Comme le souligne Philippe Grasset dans dedefensa (8), « aucun élément nouveau décisif, dans les trois ou quatre derniers mois, ne paraît devoir justifier le revirement de Merkel exprimé dans des termes si dramatiques et alarmistes, et encore moins l’expliquer ».
D’où l’hypothèse, de plus en plus répandue, que les écoutes de la NSA ont finalement payé, et que les USA feraient tout simplement chanter la chancelière. Les États-Unis disposeraient donc de « moyens de pression, pouvant aller aussi bien de documents récupérés de l’ex-RDA, par exemple des archives de la Stasi, que de certaines affirmations et confidences de la chancelière interceptées par la NSA ».
C’est bien évidemment possible, la politique étrangère étasunienne relevant davantage du gangstérisme que de la diplomatie.
« Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! »
Il n’en reste pas moins que la volonté des États-Unis de faire de l’Allemagne leur principal supplétif en Europe ne date pas d’hier, et qu’ils estiment apparemment depuis longtemps déjà qu’Angela Merkel a le profil idéal pour le rôle (9).
De son côté, en jouant ainsi la carte US de l’affrontement contre la Russie, l’Allemagne d’Angela Merkel paraît tentée par un nouvel impérialisme (10), qui soulève des questions, il est vrai dérangeantes, compte-tenu de l’Histoire du siècle dernier.
Bien sûr, en Allemagne même, les critiques commencent à fuser. Le Spiegel a ainsi récemment ouvert les feux avec un article fleuve, très mordant contre la politique de la chancelière (11).
Puis ce fut le discours fantastique tenu à la tribune du Bundestag, devant la représentation nationale, par Sahra Wagenknecht (12), vice-présidente du parti Die Linke (La Gauche). Un discours où tout est dit avec les mots les plus justes.
Enfin, il y a eu cet appel lancé par des personnalités allemandes (anciens présidents, intellectuels, artistes ou industriels) dont le titre se passe de commentaire : « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! » (13).
On voit toutefois mal Angela Merkel reculer, à plus forte raison s’il y a chantage.
Aujourd’hui, l’Empire US semble donc avoir trouvé dans l’Allemagne le pivot européen idéal pour articuler sa croisade contre la Russie. Servie par la quasi dissolution d’une France qui ne pèse strictement plus rien en matière de politique étrangère, Berlin peut en effet s’appuyer pour ce faire sur la russophobie « naturelle » d’anciennes républiques soviétiques, qu’elle contrôle largement (14).
L’Empire aux abois
De son côté, l’Empire poursuit furieusement sa montée aux extrêmes. Le 12 décembre dernier, le Congrès US a ainsi autorisé la livraison d’armes létales à l’Ukraine, en votant à l’unanimité un texte, que d’aucuns considèrent comme une véritable déclaration de guerre contre la Russie (15).
Nous en sommes donc là, en cette fin 2014.
En s’appuyant sur les faiblesses, les aveuglements ou les rêves de grandeur inavoués d’acteurs européens parfaitement lamentables dans cette affaire, l’Empire a décidé de privilégier la politique du pire, pour tenter de conjurer son déclin, fixant une guerre en Europe de l’Est, en acceptant avec une inconséquence inouïe la possibilité d’une confrontation militaire entre puissances nucléaires.
C’est peut-être que pour lui le temps presse de plus en plus.
L’offensive menée contre la Russie a en effet convaincu les pays du Brics de passer à la vitesse supérieure, et les rapprochements entre Moscou et Pékin, et même plus récemment New Delhi, font paniquer Washington (16).
Sur le plan intérieur, la situation étasunienne se détériore d’heure en heure. Un Américain sur cinq bénéficie désormais de bons d’alimentation pour vivre (17), et une réplique amplifiée de la crise des subprime de 2008 est d’ores et déjà sur dans les starting blocks.
Pour éviter la rébellion des 99 % contre les prédateurs du corporate power US, c’est-à-dire du peuple contre le gouvernement, l’administration Obama a même exhumé la vieille technique de la division raciale. Noyer le poisson ainsi (18), c’est tout de même un comble pour un premier Président noir US. Mais passons.
La faillite des États-Unis est consommée, tant sur les plans financier, que moral ou social.
Ne reste dès lors que l’Empire en tant que structure, en tant que Système, en tant que machine à dominer et à écraser, dans toute sa froideur et toute sa brutalité.
Un Empire aux abois, qui refuse de mourir dans son lit. Pierre Vaudan
Notes 1 L’empire et le docteur Kübler-Ross 2 Enfumage ukrainien, contre propagande 3 L’Allemagne tient le continent européen 4 Torture à la CIA, les passages les plus terrifiants du rapport 5 L’Allemagne, puissance hégémonique à reculons 6 L’Empire allemand reconstitué 7 Le grand virage de Sidney 8 Merkel sous chantage ? 9 Angela Merkel va-t-elle entraîner l’Europe et le monde dans les prochaines guerres ? 10 L’essor de l’impérialisme allemand et la pseudo-menace russe 11 Summit of Failure: How the EU Lost Russia over Ukraine 12 Le discours de Sahra Wagenknecht (sous-titré français) 13 «Une autre guerre en Europe, pas en notre nom» 14 L’Allemagne tient le continent européen 15 Ukraine: la Russie menace les Etats-Unis de mesures de rétorsion 16 Avec la Crimée, l’Inde défie les USA 17 Explosion du nombre d’Américains ayant recours à l’aide alimentaire 18 Du racisme à la révolution Source : 2014, l’année où l’Empire a refusé de mourir dans son lit (entrefilets.com, français, 15-10-2014)
Une étude révèle une voitures tout-électrique ne sont pas du tout très vertes
Leah Barkoukis 15 décembre 2014
Les voitures électriques sont souvent vantées comme les véhicules plus respectueux de là-bas, mais le diable est toujours dans les détails. Alors que la charge a tendance à faire l'objet d'évaluations environnementales, le cycle de vie du véhicule doit être examinée.
Chercheur et ancien passionné de voiture électrique Ozzie Zehner a bien quand il a dit, "passant de véhicules alimenté au pétrole pour voitures électriques commence à apparaître revient à passer d'une marque de cigarettes à l'autre. »
Zehner n'est pas seul dans son évaluation. Une nouvelle étude publiée par les Proceedings de la National Academy of Sciences fait écho à sa conclusion que les voitures vertes ne sont pas très vertes du tout.
Les rapports de l'AP :
« C'est assez difficile à battre l'essence » pour la santé publique et environnementale, co-auteur de ladite étude Julian Marshall, un professeur d'ingénierie à l'Université du Minnesota. « Un grand nombre des technologies que nous pensons de comme étant propre... ne sont pas mieux que l'essence. » La clé est l'endroit où la source des voitures tout-électrique électricité. Si il s'agit de la houille, les voitures électriques produisent des décès de suie et de smog 3,6 fois plus que le gaz, à cause de la pollution en produisant de l'électricité, selon l'étude publiée lundi par les actes de l'Académie nationale des Sciences. Ils sont aussi sensiblement plus mauvais au gazcarbonique retenant la chaleur qui aggrave le réchauffement climatique.
L'étude examine les coûts environnementaux pour le cycle de vie complet des voitures, y compris d'où vient les puissance et les effets environnementaux de la construction des piles.
« Malheureusement, quand un fil est relié à un véhicule électrique à une extrémité et une centrale électrique au charbon à l'autre extrémité, les conséquences environnementales sont pires que de conduire une voiture à essence normale, » a déclaré à l'AP Ken Caldeira de la Carnegie Institution for Science.
(...) Si il s'agit de la houille, les voitures électriques produisent des décès de suie et de smog 3,6 fois plus que le gaz, à cause de la pollution en produisant de l'électricité, selon l'étude publiée lundi par les actes de l'Académie nationale des Sciences. (...)
C'est justement le charbon (100% carbone) qui a été choisi pour alimenter les centrales électrique chez Merkel ! (plutôt que la vapeur d'eau émise par les centrales électrique nucléaire.
Poutine dit que les guerres du pétrole avec la Russie feront purge Ouest
17 Avril 2014 13:00
Les opportunités pour l'Occident à blesser l'économie russe sont limitées, le président Vladimir Poutine a déclaré jeudi. L'Europe ne peut cesser d'acheter du gaz russe sans infliger de la douleur sur lui-même, et si les États-Unis tente de faire baisser les prix du pétrole, le dollar va souffrir.
Si l'Occident tente d'endommager l'influence de la Russie sur le marché mondial de l'énergie, des efforts seront probablement de se retourner, le président russe a déclaré lors de sa question télévisée annuelle douzième séance de réponse.
Pour influencer réellement le marché mondial du pétrole d'un pays aurait besoin d'augmenter la production et réduire les prix, qui a seule l'Arabie saoudite peut se permettre, a déclaré M. Poutine.
Le président a ajouté qu'il ne s'attendait pas à l'Arabie saoudite, qui a des «relations très aimables" avec la Russie, va choisir de baisser les prix, qui pourrait également nuire à sa propre économie.
Si l'augmentation de la production mondiale de pétrole, le prix pourrait descendre à environ 85 $ le baril. "Pour nous, la chute des prix de 90 $ à 85 $ le baril n'est pas critique," a déclaré M. Poutine, ajoutant que pour l'Arabie Saoudite, il serait plus sensible.
De plus, le Président a dit que d'être un membre de l'OPEP, l'Arabie saoudite devrait coordonner son action avec l'organisation, qui «est très compliqué."
Pendant ce temps, la Russie fournit environ un tiers des besoins énergétiques de l'Europe, a déclaré Poutine. La Finlande, par exemple, est proche de la Russie sur le plan économique, car il reçoit 70 % de son gaz de Russie.
"L'Europe peut cesser d'acheter du gaz russe ? Je pense que c'est impossible ... Vont-ils se faire saigner ? C'est difficile à imaginer ", a déclaré le président russe.
Depuis que le pétrole est vendu à l'international sur les marchés mondiaux baisser le prix signifierait inférieure circulation du dollar, ce qui diminue sa valeur sur le marché mondial des devises.
"Si les prix baissent sur le marché mondial, l'industrie émergente de schiste va mourir», a déclaré M. Poutine.
L'industrie de schiste américain a stimulé la production nationale, en aidant les États-Unis et devenir indépendant situant à dépasser la Russie en tant que producteur.
L'économie russe repose en grande partie sur l'énergie. En 2013, plus de 50 pour cent du budget national a été financé par les revenus du gaz et du pétrole. Le revenu principal provient du pétrole, comme l'an dernier, les revenus du pétrole ont atteint $ 191 000 000 000, et gaz 28 milliards de dollars.
"Les revenus du pétrole et du gaz sont une grande contribution au budget russe, une grande partie pour nous quand nous décidons de nos programmes gouvernementaux, et bien sûr, le respect de nos obligations sociales», a déclaré le président.
Donbass puni, vivres coupés, charbon inutile ? (Yatseniouk)
RépondreSupprimerdimanche 14 décembre 2014
Le discours de Yats, le lapin crétin de Kiev, décortiqué sur le mode avant/après par l'excellent journaliste ukrainien en exil Anatoly Shary.
Depuis un an, l'Est de l'Ukraine nous est présenté comme occupé par une "minorité" séparatiste (quand ce n'est pas l'armée russe déguisée) contre l'avis d'une population prise en otage. Le Donbass nous a aussi été présenté comme une région dépressive, improductive, qui ose remettre en cause le pouvoir généreux et nourricier de Kiev...
Écoutons à présent le premier ministre d'Ukraine post-maïdan, A. Yatseniouk, avant et après l'été passé.
Pas de télévision russe ici, mais un montage d'après des sources 100% officielles ukrainiennes réalisé par A.Shary, journaliste ukrainien en exil (sous-titres et titres ajoutés dans cette VF).
http://gaideclin.blogspot.fr/
2014, l’année où l’Empire a refusé de mourir dans son lit
RépondreSupprimer15 décembre 2014
The French Saker
On espérait un peu naïvement que l’Empire US mourrait dans son lit (1). Il n’en est rien. Gangrené par sa faillite financière, morale et sociale, il décline bien sûr comme prévu et le Système atlantiste avec lui. Sauf que tout se passe beaucoup plus vite qu’attendu. Saisi de panique, l’Empire a donc mis à profit l’année 2014 pour semer partout le chaos dans le but de conjurer son déclin, allant jusqu’à construire toutes les conditions d’une Troisième guerre mondiale. Il aura évidemment pris soin de fixer l’épicentre de la chose loin de son sanctuaire (2), avec l’assentiment d’une élite européenne de groupies-technocrates, et autres idiots utiles, encadrés par un proconsul allemand dangereusement rétabli dans sa grandeur (3). 2014 aura donc été l’année d’un emballement stupéfiant et d’une montée aux extrêmes terrifiante, l’année où l’Empire aura refusé de mourir dans son lit, ouvrant une nouvelle séquence historique plus folle que jamais.
Du grand frère protecteur au tortionnaire
Lorsque des clowns formatés dans des écoles de com’ prétendent lui commander, l’Histoire peut se montrer d’une cruauté infinie. Ainsi en va-t-il du dernier POTUS, Barack Hussein Obama, à la fois Prix Nobel de la Paix, geôlier en chef du camp de torture de Guantanamo et artisan d’une nouvelle guerre froide à l’issue potentiellement apocalyptique.
Le mythe hollywoodien du grand frère américain protecteur, un peu couillon mais bienveillant, est bel et bien définitivement enterré, malgré la puissance de la machine de propagande mobilisée pour l’entretenir.
Aujourd’hui, la plupart des peuples du monde sont ainsi passés de la fascination pour l’American Dream au dégoût à l’égard d’une hyperpuissance aussi vorace que brutale, qui n’hésite pas à semer la mort et le chaos pour perdurer dans son être.
2014 fait à ce titre un peu figure de point d’orgue, où l’on aura vu l’Empire étrenner l’année par une alliance avec des groupes néonazis ukrainiens (pour perpétrer le coup d’État que l’on sait), puis la terminer dans la puanteur exhumée de ses habituelles pratiques tortionnaires (4).
Et c’est aux pieds de cet Empire-là que les élites européennes n’en finissent plus de ramper, se soumettant à tous ses diktats, couvrant tous ses crimes, se prêtant à toutes ses manigances les plus folles.
A cet égard, le cas de l’Allemagne mérite désormais une attention particulière.
« We’ve beaten the Germans twice, and now they’re back! »
On se souvient des craintes de Mitterrand et de la Dame de fer à l’aube de la réunification allemande, craintes parfaitement résumées par Margaret Thatcher lorsqu’elle s’était écriée : «Quoi, nous avons battu deux fois les Allemands et les voilà encore de retour ! (5)».
De facto, l’Allemagne est en effet (re)devenue la puissance dirigeante en Europe, au point que certains observateurs, comme Emmanuel Todd, n’hésitent plus à parler d’un Empire allemand reconstitué (6).
(suite en dessous:)
Or la soudaine adhésion de la chancelière allemande à l’hystérie guerrière antirusse de l’Empire US pose de graves questions.
RépondreSupprimerSuite au scandale des écoutes perpétrées par la NSA sur son téléphone portable, on pensait pourtant que la lune de miel avec Washington ne serait pas pour demain, la chancelière allemande faisant savoir qu’« entre des amis proches et des pays partenaires, comme le sont la République fédérale d’Allemagne et les États-Unis depuis des décennies, une telle surveillance d’un chef de gouvernement ne saurait exister ». Parlant même d’un « coup sérieux porté à la confiance mutuelle entre les deux pays ».
C’était en octobre 2013, peu avant le début du coup d’État de Kiev.
Mme Merkel s’était ensuite joint à la meute des toutous pour hurler avec l’Empire contre Moscou, mais toutefois sans excès. Du moins jusqu’au discours de Sidney, le 17 novembre dernier, où la chancelière a attaqué la Russie avec une agressivité inédite, affirmant notamment « que les agissements de la Russie mettaient en péril la paix en Europe » (7).
Comme le souligne Philippe Grasset dans dedefensa (8), « aucun élément nouveau décisif, dans les trois ou quatre derniers mois, ne paraît devoir justifier le revirement de Merkel exprimé dans des termes si dramatiques et alarmistes, et encore moins l’expliquer ».
D’où l’hypothèse, de plus en plus répandue, que les écoutes de la NSA ont finalement payé, et que les USA feraient tout simplement chanter la chancelière. Les États-Unis disposeraient donc de « moyens de pression, pouvant aller aussi bien de documents récupérés de l’ex-RDA, par exemple des archives de la Stasi, que de certaines affirmations et confidences de la chancelière interceptées par la NSA ».
C’est bien évidemment possible, la politique étrangère étasunienne relevant davantage du gangstérisme que de la diplomatie.
« Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! »
Il n’en reste pas moins que la volonté des États-Unis de faire de l’Allemagne leur principal supplétif en Europe ne date pas d’hier, et qu’ils estiment apparemment depuis longtemps déjà qu’Angela Merkel a le profil idéal pour le rôle (9).
De son côté, en jouant ainsi la carte US de l’affrontement contre la Russie, l’Allemagne d’Angela Merkel paraît tentée par un nouvel impérialisme (10), qui soulève des questions, il est vrai dérangeantes, compte-tenu de l’Histoire du siècle dernier.
Bien sûr, en Allemagne même, les critiques commencent à fuser. Le Spiegel a ainsi récemment ouvert les feux avec un article fleuve, très mordant contre la politique de la chancelière (11).
Puis ce fut le discours fantastique tenu à la tribune du Bundestag, devant la représentation nationale, par Sahra Wagenknecht (12), vice-présidente du parti Die Linke (La Gauche). Un discours où tout est dit avec les mots les plus justes.
Enfin, il y a eu cet appel lancé par des personnalités allemandes (anciens présidents, intellectuels, artistes ou industriels) dont le titre se passe de commentaire : « Une autre guerre en Europe ? Pas en notre nom ! » (13).
(suite en dessous:)
On voit toutefois mal Angela Merkel reculer, à plus forte raison s’il y a chantage.
RépondreSupprimerAujourd’hui, l’Empire US semble donc avoir trouvé dans l’Allemagne le pivot européen idéal pour articuler sa croisade contre la Russie. Servie par la quasi dissolution d’une France qui ne pèse strictement plus rien en matière de politique étrangère, Berlin peut en effet s’appuyer pour ce faire sur la russophobie « naturelle » d’anciennes républiques soviétiques, qu’elle contrôle largement (14).
L’Empire aux abois
De son côté, l’Empire poursuit furieusement sa montée aux extrêmes. Le 12 décembre dernier, le Congrès US a ainsi autorisé la livraison d’armes létales à l’Ukraine, en votant à l’unanimité un texte, que d’aucuns considèrent comme une véritable déclaration de guerre contre la Russie (15).
Nous en sommes donc là, en cette fin 2014.
En s’appuyant sur les faiblesses, les aveuglements ou les rêves de grandeur inavoués d’acteurs européens parfaitement lamentables dans cette affaire, l’Empire a décidé de privilégier la politique du pire, pour tenter de conjurer son déclin, fixant une guerre en Europe de l’Est, en acceptant avec une inconséquence inouïe la possibilité d’une confrontation militaire entre puissances nucléaires.
C’est peut-être que pour lui le temps presse de plus en plus.
L’offensive menée contre la Russie a en effet convaincu les pays du Brics de passer à la vitesse supérieure, et les rapprochements entre Moscou et Pékin, et même plus récemment New Delhi, font paniquer Washington (16).
Sur le plan intérieur, la situation étasunienne se détériore d’heure en heure. Un Américain sur cinq bénéficie désormais de bons d’alimentation pour vivre (17), et une réplique amplifiée de la crise des subprime de 2008 est d’ores et déjà sur dans les starting blocks.
Pour éviter la rébellion des 99 % contre les prédateurs du corporate power US, c’est-à-dire du peuple contre le gouvernement, l’administration Obama a même exhumé la vieille technique de la division raciale. Noyer le poisson ainsi (18), c’est tout de même un comble pour un premier Président noir US. Mais passons.
La faillite des États-Unis est consommée, tant sur les plans financier, que moral ou social.
Ne reste dès lors que l’Empire en tant que structure, en tant que Système, en tant que machine à dominer et à écraser, dans toute sa froideur et toute sa brutalité.
Un Empire aux abois, qui refuse de mourir dans son lit.
Pierre Vaudan
Notes
1 L’empire et le docteur Kübler-Ross
2 Enfumage ukrainien, contre propagande
3 L’Allemagne tient le continent européen
4 Torture à la CIA, les passages les plus terrifiants du rapport
5 L’Allemagne, puissance hégémonique à reculons
6 L’Empire allemand reconstitué
7 Le grand virage de Sidney
8 Merkel sous chantage ?
9 Angela Merkel va-t-elle entraîner l’Europe et le monde dans les prochaines guerres ?
10 L’essor de l’impérialisme allemand et la pseudo-menace russe
11 Summit of Failure: How the EU Lost Russia over Ukraine
12 Le discours de Sahra Wagenknecht (sous-titré français)
13 «Une autre guerre en Europe, pas en notre nom»
14 L’Allemagne tient le continent européen
15 Ukraine: la Russie menace les Etats-Unis de mesures de rétorsion
16 Avec la Crimée, l’Inde défie les USA
17 Explosion du nombre d’Américains ayant recours à l’aide alimentaire
18 Du racisme à la révolution
Source : 2014, l’année où l’Empire a refusé de mourir dans son lit (entrefilets.com, français, 15-10-2014)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/15/2014-lannee-ou-lempire-refuse-de-mourir-dans-son-lit/#more-9239
Une étude révèle une voitures tout-électrique ne sont pas du tout très vertes
RépondreSupprimerLeah Barkoukis
15 décembre 2014
Les voitures électriques sont souvent vantées comme les véhicules plus respectueux de là-bas, mais le diable est toujours dans les détails. Alors que la charge a tendance à faire l'objet d'évaluations environnementales, le cycle de vie du véhicule doit être examinée.
Chercheur et ancien passionné de voiture électrique Ozzie Zehner a bien quand il a dit, "passant de véhicules alimenté au pétrole pour voitures électriques commence à apparaître revient à passer d'une marque de cigarettes à l'autre. »
Zehner n'est pas seul dans son évaluation. Une nouvelle étude publiée par les Proceedings de la National Academy of Sciences fait écho à sa conclusion que les voitures vertes ne sont pas très vertes du tout.
Les rapports de l'AP :
« C'est assez difficile à battre l'essence » pour la santé publique et environnementale, co-auteur de ladite étude Julian Marshall, un professeur d'ingénierie à l'Université du Minnesota. « Un grand nombre des technologies que nous pensons de comme étant propre... ne sont pas mieux que l'essence. »
La clé est l'endroit où la source des voitures tout-électrique électricité. Si il s'agit de la houille, les voitures électriques produisent des décès de suie et de smog 3,6 fois plus que le gaz, à cause de la pollution en produisant de l'électricité, selon l'étude publiée lundi par les actes de l'Académie nationale des Sciences. Ils sont aussi sensiblement plus mauvais au gazcarbonique retenant la chaleur qui aggrave le réchauffement climatique.
L'étude examine les coûts environnementaux pour le cycle de vie complet des voitures, y compris d'où vient les puissance et les effets environnementaux de la construction des piles.
« Malheureusement, quand un fil est relié à un véhicule électrique à une extrémité et une centrale électrique au charbon à l'autre extrémité, les conséquences environnementales sont pires que de conduire une voiture à essence normale, » a déclaré à l'AP Ken Caldeira de la Carnegie Institution for Science.
Aïe.
http://townhall.com/tipsheet/leahbarkoukis/2014/12/15/study-confirms-allelectric-cars-arent-very-green-at-all-n1932200
(...) Si il s'agit de la houille, les voitures électriques produisent des décès de suie et de smog 3,6 fois plus que le gaz, à cause de la pollution en produisant de l'électricité, selon l'étude publiée lundi par les actes de l'Académie nationale des Sciences. (...)
SupprimerC'est justement le charbon (100% carbone) qui a été choisi pour alimenter les centrales électrique chez Merkel ! (plutôt que la vapeur d'eau émise par les centrales électrique nucléaire.
CAPACITE CALORIFIQUE DES COMBUSTIBLES
Feu de bois: 16 MJ/kg
Charbon: 13/30 MJ/kg
Gaz naturel: 39 MJ/m3
Pétrole brut: 45/46 MJ/kg
Uranium (REP): 500000 MJ/kg !
Poutine dit que les guerres du pétrole avec la Russie feront purge Ouest
RépondreSupprimer17 Avril 2014 13:00
Les opportunités pour l'Occident à blesser l'économie russe sont limitées, le président Vladimir Poutine a déclaré jeudi. L'Europe ne peut cesser d'acheter du gaz russe sans infliger de la douleur sur lui-même, et si les États-Unis tente de faire baisser les prix du pétrole, le dollar va souffrir.
Si l'Occident tente d'endommager l'influence de la Russie sur le marché mondial de l'énergie, des efforts seront probablement de se retourner, le président russe a déclaré lors de sa question télévisée annuelle douzième séance de réponse.
Pour influencer réellement le marché mondial du pétrole d'un pays aurait besoin d'augmenter la production et réduire les prix, qui a seule l'Arabie saoudite peut se permettre, a déclaré M. Poutine.
Le président a ajouté qu'il ne s'attendait pas à l'Arabie saoudite, qui a des «relations très aimables" avec la Russie, va choisir de baisser les prix, qui pourrait également nuire à sa propre économie.
Si l'augmentation de la production mondiale de pétrole, le prix pourrait descendre à environ 85 $ le baril. "Pour nous, la chute des prix de 90 $ à 85 $ le baril n'est pas critique," a déclaré M. Poutine, ajoutant que pour l'Arabie Saoudite, il serait plus sensible.
De plus, le Président a dit que d'être un membre de l'OPEP, l'Arabie saoudite devrait coordonner son action avec l'organisation, qui «est très compliqué."
Pendant ce temps, la Russie fournit environ un tiers des besoins énergétiques de l'Europe, a déclaré Poutine. La Finlande, par exemple, est proche de la Russie sur le plan économique, car il reçoit 70 % de son gaz de Russie.
"L'Europe peut cesser d'acheter du gaz russe ? Je pense que c'est impossible ... Vont-ils se faire saigner ? C'est difficile à imaginer ", a déclaré le président russe.
Depuis que le pétrole est vendu à l'international sur les marchés mondiaux baisser le prix signifierait inférieure circulation du dollar, ce qui diminue sa valeur sur le marché mondial des devises.
"Si les prix baissent sur le marché mondial, l'industrie émergente de schiste va mourir», a déclaré M. Poutine.
L'industrie de schiste américain a stimulé la production nationale, en aidant les États-Unis et devenir indépendant situant à dépasser la Russie en tant que producteur.
L'économie russe repose en grande partie sur l'énergie. En 2013, plus de 50 pour cent du budget national a été financé par les revenus du gaz et du pétrole. Le revenu principal provient du pétrole, comme l'an dernier, les revenus du pétrole ont atteint $ 191 000 000 000, et gaz 28 milliards de dollars.
"Les revenus du pétrole et du gaz sont une grande contribution au budget russe, une grande partie pour nous quand nous décidons de nos programmes gouvernementaux, et bien sûr, le respect de nos obligations sociales», a déclaré le président.
http://rt.com/business/russia-west-oil-prices-136/
http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/04/taxes-autour-du-monde.html