Face aux géants de l’éolien, les particuliers impuissants : la preuve par l’Irlande
Anne Dolhein 22 septembre 2017 17 h 30 min·
Une affaire interminable qui oppose des résidents de Ballyduff du comté de West Waterford en Irlande montre à quel point il est difficile pour des particuliers de faire respecter leurs droits – et le droit tout court – face aux géants de l’éolien. Ils ont l’impression de faire les frais de la mise en place de l’énergie renouvelable alors qu’ils subissent le bruit incessant des turbines. Impossible d’obtenir des réponses à des questions simples : impuissants, les habitants sous le vent de Barnafaddock Wind Farm ont l’impression de se faire mener en bateau.
C’est un pittoresque village au pied des monts Knockmealdown qui est le théâtre de ce bras-de-fer entre deux parties aux forces très inégales. D’un côté, les autorités locales et les propriétaires du parc éolien. De l’autre, quelques habitants qui ont perdu la tranquillité de leurs habitations rurales isolées et qui s’épuisent à demander des explications qui ne viennent jamais.
En Irlande, les particuliers n’obtiennent pas de réponses sur l’éolien
« Les » propriétaires : dans un domaine où les subventions sont multiples et les enjeux financiers importants, le parc éolien de Barnafaddock n’a cessé de changer de mains. Entre le moment où les autorisations ont été données et celui où la construction a commencé, en 2014, le parc avait déjà été vendu une fois ; pendant la phase de construction, c’est le géant américain GE Electric qui reprenait l’affaire et en 2016, enfin en phase d’activité, le parc devenait la propriété d’un fonds d’investissement américain en partenariat avec des hommes d’affaires irlandais réunis sous le nom de Blackrock.
Entre-temps, les habitants avaient eu le temps de se rendre compte des nuisances sonores des 11 turbines construites. Cela va de l’impression que le réfrigérateur se met en marche à la peur de croire qu’une voiture s’approche de vous par l’arrière quand vous vous promenez dehors ; voilà qui est encore supportable. Mais quand le vent tourne et vient de l’Ouest, et surtout en hiver, le bruit s’accentue. Pire : il est toujours là, spécialement remarquable la nuit lorsqu’on n’entend que lui, si bien qu’un logement loué par l’un des propriétaires riverains du parc est devenu quasiment invivable. Les locataires s’en remettent aux somnifères…
En échange de ces nuisances, les droits versés par les gérants du parc servent à financer des clubs sportifs ou sociaux. Piètre consolation pour les voisins les plus gênés…
Nuisances sonores et irrespect des normes au parc éolien de Barnafaddock
En creusant, les opposants ont découvert que les autorisations données ont très probablement été outrepassées par les constructeurs : les turbines devaient avoir des pales d’un diamètre de 90 mètres et en définitive, plusieurs de celles qui ont été installées font 103 mètres. Celles-ci permettent de générer davantage d’électricité mais elles sont aussi nettement plus bruyantes. Pour une partie des éoliennes, le diamètre n’était même pas donné. La déclaration d’impact environnemental ne porte en tout cas nullement la trace de la présence de turbines plus importantes. Toutes les démarches des riverains auprès des autorités locales pour obtenir les renseignements prouvant que la loi avait été respectée et que les répercussions sonores du fonctionnement des turbines avaient été prises en compte se sont soldées, pendant de longs mois, par un silence absolu de la part du conseil local.
Il se trouve que les gérants de parcs éoliens sont tenus de réaliser une étude de l’impact sonore des turbines dans l’année qui suit leur installation. Ils ont le libre choix des experts et ce sont eux qui les paient. En l’occurrence, l’étude menée à la demande de GE abouti au constat qu’il n’y avait aucun problème et que les normes étaient respectées. Un habitant néerlandais, qui vit à Ballyduff depuis 12 ans, a accueilli le rapport avec scepticisme. Il a commandé lui-même un rapport d’expert qui aboutit à la conclusion qu’à certains moments, le bruit dépasse bel et bien les limites. Informé, le conseil municipal… n’a rien fait.
Le conseil municipal balaie les demandes des riverains, impuissants
Celui-ci refuse même d’apporter la preuve que le terrain d’implantation est correctement assuré et qu’il a fait les contrôles nécessaires.
Il apparaît donc que toutes les limites peuvent être dépassées par les constructeurs de parcs éoliens, même en présence de critères précis dans les documents officiels, parfois en leur absence étrange, mais que le quidam n’y peut absolument rien. En tout cas, le conseil de Waterford a systématiquement refusé de vérifier la conformité du parc et même de tenir compte des remarques des habitants. Ceux-ci ont fini par recevoir une réponse hors sujet qui se contente de dire que les autorités locales estiment que tout va bien.
Comme si les lois sur les parcs éoliens avaient pour seul objectif de donner l’impression d’un contrôle qui n’existe pas dans la réalité.
100 000 pages de secrets de l'industrie chimique ont pris la poussière dans une grange de l'Oregon pendant des décennies
Les crises mar., 29 août 2017 12:43 UTC
Pendant des décennies, certains des secrets les plus sales, les plus sombres de l'industrie chimique ont été conservés dans la grange de Carol Van Strum. Vétuste, humide, recevant la visite occasionnelle d'un ours brun, ladite structure vieille de 80 ans dans l'Oregon rural a abrité plus de 100 000 pages de documents obtenus par divulgation légale lors des procès contre Dow, Monsanto, l'Environmental Protection Agency (EPA), l'US Forest Service, l'Air Force, et les compagnies papetières, entre autres.
Certaines des plus de 100 000 pages de documents divulgués liées à l’industrie chimique, qui ont été stockées dans la grange de Carol Van Strum dans l’Oregon rural.
Désormais, ces documents et d'autres, qui avaient été récupérés par des militants environnementaux, seront disponibles via un projet baptisé les Papiers du Poison. La bibliothèque comprend plus de 200 000 pages d'information et « retrace une histoire de 40 ans faits de collusion frauduleuse, mêlant l'industrie chimique et les agences de régulation qui étaient censées protéger la santé humaine et l'environnement », affirme Peter von Stacklberg, un journaliste qui, avec le Center for Media and Democracy et le Bioscience Resource Project, a contribué à mettre en ligne l'ensemble.
Van Strum n'avais pas prévu d'être l'archiviste de l'opposition du public à l'industrie chimique. Elle avait déménagé dans une maison dans la Siuslaw National Forest en 1974 pour vivre une vie simple. Mais juste après son arrivée, elle a réalisé que le Forest Service aspergeait la zone avec un herbicide dénommé 2,4,5-T - et à une occasion, avait arrosé directement ses quatre enfants alors qu'ils pêchaient à la rivière.
Cet agent chimique était l'un des deux ingrédients actifs de l'agent Orange, que l'armée américaine a cessé d'utiliser au Vietnam après le tollé public quant au fait qu'il causait des cancers, des anomalies à la naissance, et de sérieux dommages aux personnes, aux animaux et à l'environnement. Mais aux USA, le Forest Service a continué à utiliser à la fois le 2,4,5-T et l'autre herbicide de l'agent Orange, le E,4-D, pour tuer les mauvaises herbes. (Le bois était - et de nos jours l'est encore à certains endroits - exploité par le Forest Service et vendu). Entre 1972 et 1977, le Forest Service a diffusé 20 000 livres de 2,4,5-T sur une surface de 400 hectares comprenant la maison de Van Strum et la ville proche d'Alsea.
Comme au Vietnam, les produits chimiques attaquent les gens et les animaux en Oregon, en plus des plantes qui étaient leur cible. Immédiatement après la pulvérisation, les enfants de Van Strum ont développé des saignements de nez, une diarrhée sanglante, des maux de tête, et nombre de leurs voisins sont également tombés malades. Plusieurs femmes qui vivaient dans la région avaient des fausses couches peu après les incidents de pulvérisation. Les gens du pays ont raconté qu'ils avaient trouvé des animaux morts ou avec des malformations bizarres : des canards aux pieds tournés vers l'arrière, des oiseaux aux becs déformés et des élans aveugles ; les chats et les chiens qui avaient été exposés ont commencé à saigner des yeux et des oreilles. Lors d'une réunion de la communauté, les résidents ont décidé d'écrire au Forest Service en précisant les effets de la pulvérisation qu'ils avaient observés.
« Nous pensions que s'ils savaient ce qui nous était arrivé, ils ne le feraient plus », a déclaré Van Strum récemment, avant d'exploser dans l'un des nombreux éclats de rire qui ponctuent sa conversation. Nous étions assis non loin de la rivière où ses enfants avaient joué il y a plus de 40 ans, et ses biens sont restés pratiquement comme ils étaient lorsque le Forest Service y a pour la première fois pulvérisé de l'herbicide. Une montagne couverte d'aulnes et d'érables s'élève en face de sa maison, tout comme elle le faisait alors, et le même araucaria qui était là quand elle s'installa ombrage encore son chemin de terre.
Mais Van Strum, maintenant âgée de 76 ans, a beaucoup changé, depuis la jeune femme qui a demandé poliment que l'agence fédérale cesse de pulvériser il y a de nombreuses années. Après que le Forest Service a refusé sa demande d'arrêter d'utiliser les herbicides, elle et ses voisins ont déposé une plainte qui a entraîné une interdiction temporaire du 2,4,5-T dans leur région en 1977 et, en fin de compte, à un arrêt total de l'utilisation du produit chimique en 1983.
Pour Van Strum, le procès a aussi été le début de sa période de lutte contre l'industrie chimique. L'avocat qui avait accepté son dossier offrait des frais réduits en échange de l'aide à la recherche que Van Strum fournissait sans être rémunérée. Et elle a constaté qu'elle avait le coup pour décortiquer et parcourir les documents, et maîtriser les énormes volumes d'informations. Van Strum a fourni des conseils à d'autres plaignants sur la pulvérisation dans les forêts nationales et les a aidés à déposer dans une autre affaire qui soulignait que l'enregistrement par l'EPA du 2,4-D et d'autres pesticides était fondé sur des données frauduleuses, fournies par une entreprise appelée Industrial Bio-Test Laboratories. Cette affaire a conduit à la décision, en 1983, d'arrêter toute pulvérisation d'herbicides aériens par le Forest Service.
« Nous ne nous considérions pas comme des écologistes, ce n'était même pas un mot connu à l'époque », a déclaré Van Strum. « Simplement, nous ne voulions pas être empoisonnés. »
Une vue de la vallée des Cinq Rivières en Oregon rural, vers le sud-ouest, depuis la porte de la maison de Carol Van Strum.
Pourtant, Van Strum s'est vite retrouvée à fournir son assistance dans une série de poursuites déposées par des personnes qui avaient été lésées par des pesticides et d'autres produits chimiques. « Les gens vont appeler et dire : "Avez-vous ceci ou cela ?" Et je fouillais dans mes boîtes », a raconté Van Strum, qui s'est souvent retrouvée à récupérer de nouveaux documents dans le cadre de ces demandes - et à les stocker également dans sa grange.
En cours de route, elle a accumulé des preuves troublantes sur les dangers des produits chimiques industriels - et les pratiques des entreprises qui les fabriquent. Deux documents, par exemple, détaillent des expériences que Dow avait commandées à un dermatologue de l'Université de Pennsylvanie, menées sur des prisonniers dans les années 60, pour montrer les effets du TCDD, un contaminant particulièrement toxique qui se trouve dans le 2,4,5-T. Un autre document, à partir de 1985, a montré que Monsanto avait vendu un produit chimique qui était contaminé par le TCDD aux fabricants du Lysol qui, apparemment inconscients de sa toxicité, l'ont utilisé pendant 23 ans comme ingrédient dans leur spray désinfectant. Un autre, à partir de 1990, détaille la politique de l'EPA visant à permettre, dans certaines circonstances, l'utilisation de déchets dangereux comme ingrédients inertes dans les pesticides et d'autres produits.
Il y a eu des limites à ce que Van Strum pouvait démontrer grâce à sa collecte permanente de données. L'EPA avait entrepris une étude sur la relation entre l'exposition aux herbicides et les fausses couches et avait prélevé des échantillons de tissus provenant de l'eau, des animaux, d'un fœtus avorté dans une fausse-couche et d'un bébé né sans cerveau dans la région. L'EPA n'a jamais publié les résultats complets de l'étude « Alsea », comme on l'appelait, et a dit qu'il en avait perdu beaucoup. Mais un chimiste du laboratoire a fourni à Van Strum une analyse qui, selon lui, était celle des résultats des tests pour lesquels l'EPA l'avait embauché, et qui montrait que les échantillons provenant de l'eau, de divers animaux et des « produits de conception » étaient significativement contaminés par le TCDD.
Lorsqu'il a été confronté à ce document, l'EPA a affirmé qu'il y avait eu confusion et que les échantillons provenaient d'une autre région. Van Strum a déposé une demande dans le cadre de la Loi sur la liberté d'information pour obtenir les résultats et, pendant des années, a lutté devant les tribunaux pour aller jusqu'au fond de ce qui s'était passé. Bien que l'EPA ait fourni plus de 34 000 pages en réponse à sa demande (que Van Strum a soigneusement numérotées et stockées dans sa grange), l'agence n'a jamais publié tous les résultats de l'étude ni expliqué complètement ce qui leur était arrivé, ni où les échantillons contaminés avaient été pris. Et finalement, Van Strum a abandonné. L'EPA a refusé de commenter cette histoire.
Elle a également dû faire la paix sur une tragédie personnelle, sans la comprendre complètement . En 1977, sa maison a brûlé jusqu'au sol et ses quatre enfants sont morts dans l'incendie. Les pompiers qui sont venus sur les lieux ont déclaré que le fait que la maison toute entière avait brûlé si rapidement indiquait la possibilité d'un incendie criminel. Mais l'enquête sur les causes de l'incendie n'a jamais été achevée.
Van Strum a soupçonné que certains de ses adversaires auraient pu mettre le feu. C'était un moment de conflit intense entre les militants locaux et les employés des entreprises du bois, des fabricants de produits chimiques et des organismes gouvernementaux pour la pulvérisation d'herbicides. Un groupe de résidents en colère dans la région près de la maison de Van Strum avait détruit un hélicoptère du Forest Service qui avait été utilisé pour la pulvérisation. Et, à une occasion, Van Strum en rentrant chez elle avait trouvé sur sa propriété certains des défenseurs des herbicides qu'elle attaquait devant ses tribunaux.
« J'ai accepté que je ne saurai jamais vraiment » ce qui s'est passé, a déclaré Van Strum, qui n'a jamais reconstruit sa maison et vit maintenant dans une dépendance à côté du site déblayé, où elle se trouvait autrefois.
Mais son engagement dans la lutte contre les produits chimiques toxiques a survécu à l'épreuve. « Si c'était intentionnel, c'est la pire chose qui me soit jamais arrivée », a-t-elle dit. « Après cela, il n'y avait plus rien qui puisse m'arrêter. »
Pourtant, après toutes ces années, Van Strum a estimé qu'il était temps de transmettre sa collection de documents, dont certains concernent des batailles qui se poursuivent encore, afin que « d'autres puissent poursuivre le combat ». Et les sources de plusieurs des combats contre les produits chimiques qui sont en cours aujourd'hui peuvent être reliées aux documents qui furent stockés dans sa grange. Le scandale du Industrial Bio-Test Laboratories est central dans les litiges sur le caractère cancérigène du Roundup de Monsanto, par exemple. Et le 2,4-D, l'autre ingrédient actif de l'Agent Orange, est toujours utilisé.
Pendant ce temps, les entreprises forestières privées continuent d'utiliser largement le 2,4-D et le Roundup, mais pas dans la forêt nationale. Van Strum a fait partie d'une action pour interdire la pulvérisation aérienne de pesticides dans le comté, et parle au nom de l'écosystème local dans un procès connexe.
« Je vais jouer avec le Lorax », a déclaré Van Strum. « Ça va être amusant. »
Dans les 5 minutes, une onde de systèmes d'eau chaude s'allume en SA ajoutant 250MW de demande à la grille
September 26th, 2017
Nous sommes des créatures d'habitude. Regardez le pic causé à 11h32, alors que 27 000 réservoirs d'eau chaude dans l'Australie du Sud se mettent soudainement à utiliser une électricité hors pointe de pointe. Cette pointe est entièrement due aux plans de prix. Tout à fait évitable, mais au moins prévisible. "Programmé".
Ce pic, prétendument, n'est qu'un problème si SA est «insulaire» - ce qui signifie qu'il ne peut pas compter sur les générateurs de charbon à Victoria.
Hier, on demandait pourquoi la demande sud-australienne atteignait le pic à 1h du matin (et pourquoi deux heures manquaient étrangement de ce graphique). L'eau chaude est la réponse (au moins à la première partie).
- voir graphique sur site -
Ce graphique provient du rapport AEMO en février 2016. Ce qui suit est leur caractère électro-nitty:
Sur la base de l'expérience antérieure, et comme cela a été démontré lors d'un événement de séparation le 1er novembre 2015, le maintien du système d'alimentation SA dans un état de fonctionnement sécurisé est difficile si des changements importants sont apportés au solde de l'offre et de la demande pendant une période d'îlot.
Il existe un risque de perte de charge automatique en fréquence si SA est exploitée comme une île pendant le pic de la demande d'eau chaude, ce qui se produit à 23h30 par jour.
Pointe de la demande d'eau chaude
À l'heure actuelle, le plus important de ces défis est le pic de la demande d'eau chaude qui se produit à 23h30 tous les jours. Il s'agit d'une augmentation de la demande d'environ 250 MW, montrée à la figure 3. Ce pic de demande est contrôlé par des temporisateurs fixes et nécessite des efforts considérables pour réduire le pic grâce à l'ajustement des horloges dans les locaux individuels. Alors que tous les nouveaux compteurs installés dans SA auront des horloges à temps aléatoire, tous les compteurs existants sont configurés pour changer à 23h30.
Dans sa proposition de revenus pour 2015-16 à 2019-20, SA Power Networks, qui possède les horloges associées à la demande d'eau chaude, a identifié cette question dans le contexte de la gestion de la demande et de la qualité de l'alimentation. SA Power Networks a inclus 0,56 M $ dans sa proposition de CAPEX d'augmentation de reprogrammer 27 000 mètres pour répondre aux pics de demande d'eau chaude observés dans SA.18 L'Australian Energy Regulator (AER) a approuvé la proposition de financement. La proposition de financement ne fournit aucune information sur le moment où SA Power Networks entreprendra ce travail. Actuellement, si SA opère comme une île, à 23h30, il y aura un impact important sur la fréquence, ce qui entraînera une perte de charge en fréquence si les mesures de contrôle de la fréquence ne sont pas en place. Bien que cette augmentation de la demande soit comptabilisée dans le processus de prévision de la demande d'expédition, qui augmentera de manière préventive la génération en réponse au pic de la demande, cela pourrait ne pas suffire à contrôler la fréquence dans le FOS, car la variation de la demande pourrait être plus rapide que la génération peut répondre.
AEMO a identifié un certain nombre de mesures de contrôle potentielles pour minimiser l'impact de la commutation de l'eau chaude à court terme, mais il est important de noter que, pendant les périodes d'exploitation insulaire, l'une ou l'autre de ces options, tout en limitant l'impact, pourrait ne pas empêcher en cas de perte de charge de fréquence pendant le pic d'eau chaude.
Ces mesures de contrôle incluent:
Augmentation temporaire de la fréquence de référence de la commande automatique de génération de SA (AGC) au dessus 50 Hz avant que le pic d'eau chaude ne se produise. Utilisation de l'outil de restauration de la charge19 pour augmenter artificiellement la demande vue par AEMO processus d'envoi et, par la suite, augmente la production expédiée pendant une période antérieure à la pointe de la demande. Augmentation temporaire de la Réglementation FCAS activée, si elle est disponible. Utilisation du pouvoir de direction d'AEMO en vertu de la clause 4.8.9 du NER pour demander une génération de démarrage rapide hors ligne pour démarrer et synchroniser au minimum de sortie avant le pic d'eau chaude. Cela fournira plus la capacité de production, l'inertie et la réponse du gouverneur.
Pitié des gestionnaires médiocres du réseau d'approvisionnement, mais au moins, ils savent que cette "montée en puissance" arrive, comme une horloge quotidienne.
Le maïs OGM prometteur est bloqué pour manque de financement
Les chercheurs de l'Université de l'Arizona ont développé un cheval de Troie pour prévenir la formation d'aflatoxines dans le maïs, mais ils n'ont pas reçu de financement pour passer à la prochaine étape de développement, en partie parce qu'il s'agit d'un génie génétique.
Lon Tonneson 25 septembre 2017
Est-il acceptable de modifier génétiquement le maïs afin qu'il ne puisse pas être infecté par les aflatoxines ?
Aux États-Unis, le maïs sans aflatoxine serait une aubaine pour les producteurs de céréales et les mangeoires de bétail. Le maïs contaminé ne doit pas être nourri chez les vaches laitières, les bovins de boucherie ou les porcs. À des niveaux élevés, les aflatoxines peuvent être fatales. À des niveaux faibles, ils peuvent rendre les animaux malades et moins productifs.
En Afrique, un maïs anti-aflatoxique sauverait des vies. Le temps tropical est idéal pour la croissance des moisissures et les infections à l'aflatoxine dans le maïs. Beaucoup d'Africains mangent le maïs qu'ils cultivent. Les composés aflatoxines ont été impliqués dans le retard de croissance de l'enfant, l'augmentation du cancer du foie et la sensibilisation des personnes à des maladies telles que le VIH et le paludisme.
Trait GM
Les chercheurs de l'Université de l'Arizona ont du maïs génétiquement modifié de sorte que la plante elle-même supprime l'aflatoxine au-dessous des niveaux détectables, même si elle est infectée par le champignon Aspergillus qui produit normalement des aflatoxines. Ils ont signalé les résultats de leur étude dans la revue Science Advances plus tôt cette année.
Monica Schmidt, une généticienne des plantes de l'Université de l'Arizona, a dirigé une équipe qui a utilisé un processus biologique d'interférence de l'ARN appelé silencieux génétique induit par l'hôte. Il s'agissait d'intégrer une molécule de champignon d'Aspergillus dans une plante de maïs. Lorsque la plante et le champignon échangent de petits fragments d'information génétique pendant l'infection, le mécanisme qui a produit l'aflatoxine est fermé ou réduit au silence.
Le financement s'évapore
La Fondation Bill et Melinda Gates a fourni les fonds initiaux pour la recherche, mais a rejeté une proposition pour financer la Phase II, même si la technique dite de cheval de Troie était efficace à 100 %, n'a pas affecté l'usine de maïs d'une autre manière, et rendait impossible le développement du champignon. Deux critiques ont demandé si la fondation voulait s'impliquer dans la recherche sur les OGM, selon un rapport de Tuscon.com, le site Web publié par l'Arizona Daily Star.
Dans un communiqué, la fondation a déclaré à la phase I du financement Star, mais pas à la phase II, n'est pas rare. La plupart des projets ne sont pas repris pour le financement de la Phase II. La fondation a décidé d'explorer d'autres façons d'éliminer l'aflatoxine dans le blé, a-t-il déclaré.
Schmidt comprend la méfiance du public envers les entreprises qui ont utilisé des OGM pour augmenter leurs bénéfices, mais affirme qu'elle souhaite que la méfiance ne s'étende pas aux recherches sur les OGM visant à réduire la maladie et la famine.
Schmidt espère s'adresser à d'autres groupes publics et privés et sociétés semencières cet hiver sur la poursuite de la recherche de l'Université de l'Arizona. Il est essentiel qu'il ne soit pas abandonné.
"C'est un trait très important. Cela pourrait sauver des vies et augmenter l'offre de nourriture ", dit-elle.
D'un côté existent les pro-vaccinations pour finir de tuer de tout ce qui vit sur Terre en complèment des chemtrails et, de l'autre, il y a ceux qui luttent pour améliorer la défense des plantes victimes des maladies - dues à l'expansion des terrains 'bio' où ils mettent tous les organismes malfaisants en pépinières - et des attaques d'insectes.
PONTOISE (F) - IL ABUSE D'UNE FILLETTE DE 11 ANS MAIS NE SERA PAS POURSUIVI POUR VIOL
Pour une question juridique, un homme de 28 ans ayant eu une relation sexuelle avec un enfant ne sera pas jugé pour «viol» mais pour «atteinte sexuelle». L'affaire suscite une forte polémique.
Créé: 27.09.2017, 07h58 PAR LAURENT SIEBENMANN
Un homme de 28 ans comparaissait hier à Pontoise (F) pour avoir eu des relations sexuelles avec une fillette de 11 ans.
Une plainte a été déposée pour viol mais l'auteur présumé des faits va être jugé pour «atteinte sexuelle», car l'enfant l'a suivi et a subi l'acte sans protester, expliquent nos confrères du Dauphiné.
Il s'agit d'une infraction que le Code pénal français définit comme «le fait, par un majeur, d'exercer sans violence, contrainte, menace, ni surprise, une atteinte sexuelle sur la personne d'un mineur de 15 ans».
Cette infraction est punie par cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. Inutile de dire que cette qualification a suscité une forte polémique.
Effondrée, la maman de la fillette a expliqué à Mediapart que sa fille «était tétanisée, elle n'osait pas bouger, de peur qu'il la brutalise.» L'avocate de l'enfant espère obtenir une requalification des faits en viol.
Finalement, suite à une question de procédure soulevée par la défense, l'audience qui devait se tenir hier a été renvoyé au 13 février prochain.
Face aux géants de l’éolien, les particuliers impuissants :
RépondreSupprimerla preuve par l’Irlande
Anne Dolhein
22 septembre 2017 17 h 30 min·
Une affaire interminable qui oppose des résidents de Ballyduff du comté de West Waterford en Irlande montre à quel point il est difficile pour des particuliers de faire respecter leurs droits – et le droit tout court – face aux géants de l’éolien. Ils ont l’impression de faire les frais de la mise en place de l’énergie renouvelable alors qu’ils subissent le bruit incessant des turbines. Impossible d’obtenir des réponses à des questions simples : impuissants, les habitants sous le vent de Barnafaddock Wind Farm ont l’impression de se faire mener en bateau.
C’est un pittoresque village au pied des monts Knockmealdown qui est le théâtre de ce bras-de-fer entre deux parties aux forces très inégales. D’un côté, les autorités locales et les propriétaires du parc éolien. De l’autre, quelques habitants qui ont perdu la tranquillité de leurs habitations rurales isolées et qui s’épuisent à demander des explications qui ne viennent jamais.
En Irlande, les particuliers n’obtiennent pas de réponses sur l’éolien
« Les » propriétaires : dans un domaine où les subventions sont multiples et les enjeux financiers importants, le parc éolien de Barnafaddock n’a cessé de changer de mains. Entre le moment où les autorisations ont été données et celui où la construction a commencé, en 2014, le parc avait déjà été vendu une fois ; pendant la phase de construction, c’est le géant américain GE Electric qui reprenait l’affaire et en 2016, enfin en phase d’activité, le parc devenait la propriété d’un fonds d’investissement américain en partenariat avec des hommes d’affaires irlandais réunis sous le nom de Blackrock.
Entre-temps, les habitants avaient eu le temps de se rendre compte des nuisances sonores des 11 turbines construites. Cela va de l’impression que le réfrigérateur se met en marche à la peur de croire qu’une voiture s’approche de vous par l’arrière quand vous vous promenez dehors ; voilà qui est encore supportable. Mais quand le vent tourne et vient de l’Ouest, et surtout en hiver, le bruit s’accentue. Pire : il est toujours là, spécialement remarquable la nuit lorsqu’on n’entend que lui, si bien qu’un logement loué par l’un des propriétaires riverains du parc est devenu quasiment invivable. Les locataires s’en remettent aux somnifères…
En échange de ces nuisances, les droits versés par les gérants du parc servent à financer des clubs sportifs ou sociaux. Piètre consolation pour les voisins les plus gênés…
Nuisances sonores et irrespect des normes au parc éolien de Barnafaddock
En creusant, les opposants ont découvert que les autorisations données ont très probablement été outrepassées par les constructeurs : les turbines devaient avoir des pales d’un diamètre de 90 mètres et en définitive, plusieurs de celles qui ont été installées font 103 mètres. Celles-ci permettent de générer davantage d’électricité mais elles sont aussi nettement plus bruyantes. Pour une partie des éoliennes, le diamètre n’était même pas donné. La déclaration d’impact environnemental ne porte en tout cas nullement la trace de la présence de turbines plus importantes. Toutes les démarches des riverains auprès des autorités locales pour obtenir les renseignements prouvant que la loi avait été respectée et que les répercussions sonores du fonctionnement des turbines avaient été prises en compte se sont soldées, pendant de longs mois, par un silence absolu de la part du conseil local.
RépondreSupprimerIl se trouve que les gérants de parcs éoliens sont tenus de réaliser une étude de l’impact sonore des turbines dans l’année qui suit leur installation. Ils ont le libre choix des experts et ce sont eux qui les paient. En l’occurrence, l’étude menée à la demande de GE abouti au constat qu’il n’y avait aucun problème et que les normes étaient respectées. Un habitant néerlandais, qui vit à Ballyduff depuis 12 ans, a accueilli le rapport avec scepticisme. Il a commandé lui-même un rapport d’expert qui aboutit à la conclusion qu’à certains moments, le bruit dépasse bel et bien les limites. Informé, le conseil municipal… n’a rien fait.
Le conseil municipal balaie les demandes des riverains, impuissants
Celui-ci refuse même d’apporter la preuve que le terrain d’implantation est correctement assuré et qu’il a fait les contrôles nécessaires.
Il apparaît donc que toutes les limites peuvent être dépassées par les constructeurs de parcs éoliens, même en présence de critères précis dans les documents officiels, parfois en leur absence étrange, mais que le quidam n’y peut absolument rien. En tout cas, le conseil de Waterford a systématiquement refusé de vérifier la conformité du parc et même de tenir compte des remarques des habitants. Ceux-ci ont fini par recevoir une réponse hors sujet qui se contente de dire que les autorités locales estiment que tout va bien.
Comme si les lois sur les parcs éoliens avaient pour seul objectif de donner l’impression d’un contrôle qui n’existe pas dans la réalité.
http://reinformation.tv/eolien-particuliers-impuissants-irlande-dolhein-74808-2/
Une fois de plus face à la dictature de la Merde Royale, les irlandais privés de pq ont droit à... des ventilateurs !
Supprimer100 000 pages de secrets de l'industrie chimique ont pris la poussière dans une grange de l'Oregon pendant des décennies
RépondreSupprimerLes crises
mar., 29 août 2017 12:43 UTC
Pendant des décennies, certains des secrets les plus sales, les plus sombres de l'industrie chimique ont été conservés dans la grange de Carol Van Strum. Vétuste, humide, recevant la visite occasionnelle d'un ours brun, ladite structure vieille de 80 ans dans l'Oregon rural a abrité plus de 100 000 pages de documents obtenus par divulgation légale lors des procès contre Dow, Monsanto, l'Environmental Protection Agency (EPA), l'US Forest Service, l'Air Force, et les compagnies papetières, entre autres.
Certaines des plus de 100 000 pages de documents divulgués liées à l’industrie chimique, qui ont été stockées dans la grange de Carol Van Strum dans l’Oregon rural.
Désormais, ces documents et d'autres, qui avaient été récupérés par des militants environnementaux, seront disponibles via un projet baptisé les Papiers du Poison. La bibliothèque comprend plus de 200 000 pages d'information et « retrace une histoire de 40 ans faits de collusion frauduleuse, mêlant l'industrie chimique et les agences de régulation qui étaient censées protéger la santé humaine et l'environnement », affirme Peter von Stacklberg, un journaliste qui, avec le Center for Media and Democracy et le Bioscience Resource Project, a contribué à mettre en ligne l'ensemble.
Van Strum n'avais pas prévu d'être l'archiviste de l'opposition du public à l'industrie chimique. Elle avait déménagé dans une maison dans la Siuslaw National Forest en 1974 pour vivre une vie simple. Mais juste après son arrivée, elle a réalisé que le Forest Service aspergeait la zone avec un herbicide dénommé 2,4,5-T - et à une occasion, avait arrosé directement ses quatre enfants alors qu'ils pêchaient à la rivière.
Cet agent chimique était l'un des deux ingrédients actifs de l'agent Orange, que l'armée américaine a cessé d'utiliser au Vietnam après le tollé public quant au fait qu'il causait des cancers, des anomalies à la naissance, et de sérieux dommages aux personnes, aux animaux et à l'environnement. Mais aux USA, le Forest Service a continué à utiliser à la fois le 2,4,5-T et l'autre herbicide de l'agent Orange, le E,4-D, pour tuer les mauvaises herbes. (Le bois était - et de nos jours l'est encore à certains endroits - exploité par le Forest Service et vendu). Entre 1972 et 1977, le Forest Service a diffusé 20 000 livres de 2,4,5-T sur une surface de 400 hectares comprenant la maison de Van Strum et la ville proche d'Alsea.
Comme au Vietnam, les produits chimiques attaquent les gens et les animaux en Oregon, en plus des plantes qui étaient leur cible. Immédiatement après la pulvérisation, les enfants de Van Strum ont développé des saignements de nez, une diarrhée sanglante, des maux de tête, et nombre de leurs voisins sont également tombés malades. Plusieurs femmes qui vivaient dans la région avaient des fausses couches peu après les incidents de pulvérisation. Les gens du pays ont raconté qu'ils avaient trouvé des animaux morts ou avec des malformations bizarres : des canards aux pieds tournés vers l'arrière, des oiseaux aux becs déformés et des élans aveugles ; les chats et les chiens qui avaient été exposés ont commencé à saigner des yeux et des oreilles. Lors d'une réunion de la communauté, les résidents ont décidé d'écrire au Forest Service en précisant les effets de la pulvérisation qu'ils avaient observés.
RépondreSupprimer« Nous pensions que s'ils savaient ce qui nous était arrivé, ils ne le feraient plus », a déclaré Van Strum récemment, avant d'exploser dans l'un des nombreux éclats de rire qui ponctuent sa conversation. Nous étions assis non loin de la rivière où ses enfants avaient joué il y a plus de 40 ans, et ses biens sont restés pratiquement comme ils étaient lorsque le Forest Service y a pour la première fois pulvérisé de l'herbicide. Une montagne couverte d'aulnes et d'érables s'élève en face de sa maison, tout comme elle le faisait alors, et le même araucaria qui était là quand elle s'installa ombrage encore son chemin de terre.
Mais Van Strum, maintenant âgée de 76 ans, a beaucoup changé, depuis la jeune femme qui a demandé poliment que l'agence fédérale cesse de pulvériser il y a de nombreuses années. Après que le Forest Service a refusé sa demande d'arrêter d'utiliser les herbicides, elle et ses voisins ont déposé une plainte qui a entraîné une interdiction temporaire du 2,4,5-T dans leur région en 1977 et, en fin de compte, à un arrêt total de l'utilisation du produit chimique en 1983.
Pour Van Strum, le procès a aussi été le début de sa période de lutte contre l'industrie chimique. L'avocat qui avait accepté son dossier offrait des frais réduits en échange de l'aide à la recherche que Van Strum fournissait sans être rémunérée. Et elle a constaté qu'elle avait le coup pour décortiquer et parcourir les documents, et maîtriser les énormes volumes d'informations. Van Strum a fourni des conseils à d'autres plaignants sur la pulvérisation dans les forêts nationales et les a aidés à déposer dans une autre affaire qui soulignait que l'enregistrement par l'EPA du 2,4-D et d'autres pesticides était fondé sur des données frauduleuses, fournies par une entreprise appelée Industrial Bio-Test Laboratories. Cette affaire a conduit à la décision, en 1983, d'arrêter toute pulvérisation d'herbicides aériens par le Forest Service.
« Nous ne nous considérions pas comme des écologistes, ce n'était même pas un mot connu à l'époque », a déclaré Van Strum. « Simplement, nous ne voulions pas être empoisonnés. »
RépondreSupprimerUne vue de la vallée des Cinq Rivières en Oregon rural, vers le sud-ouest, depuis la porte de la maison de Carol Van Strum.
Pourtant, Van Strum s'est vite retrouvée à fournir son assistance dans une série de poursuites déposées par des personnes qui avaient été lésées par des pesticides et d'autres produits chimiques. « Les gens vont appeler et dire : "Avez-vous ceci ou cela ?" Et je fouillais dans mes boîtes », a raconté Van Strum, qui s'est souvent retrouvée à récupérer de nouveaux documents dans le cadre de ces demandes - et à les stocker également dans sa grange.
En cours de route, elle a accumulé des preuves troublantes sur les dangers des produits chimiques industriels - et les pratiques des entreprises qui les fabriquent. Deux documents, par exemple, détaillent des expériences que Dow avait commandées à un dermatologue de l'Université de Pennsylvanie, menées sur des prisonniers dans les années 60, pour montrer les effets du TCDD, un contaminant particulièrement toxique qui se trouve dans le 2,4,5-T. Un autre document, à partir de 1985, a montré que Monsanto avait vendu un produit chimique qui était contaminé par le TCDD aux fabricants du Lysol qui, apparemment inconscients de sa toxicité, l'ont utilisé pendant 23 ans comme ingrédient dans leur spray désinfectant. Un autre, à partir de 1990, détaille la politique de l'EPA visant à permettre, dans certaines circonstances, l'utilisation de déchets dangereux comme ingrédients inertes dans les pesticides et d'autres produits.
Il y a eu des limites à ce que Van Strum pouvait démontrer grâce à sa collecte permanente de données. L'EPA avait entrepris une étude sur la relation entre l'exposition aux herbicides et les fausses couches et avait prélevé des échantillons de tissus provenant de l'eau, des animaux, d'un fœtus avorté dans une fausse-couche et d'un bébé né sans cerveau dans la région. L'EPA n'a jamais publié les résultats complets de l'étude « Alsea », comme on l'appelait, et a dit qu'il en avait perdu beaucoup. Mais un chimiste du laboratoire a fourni à Van Strum une analyse qui, selon lui, était celle des résultats des tests pour lesquels l'EPA l'avait embauché, et qui montrait que les échantillons provenant de l'eau, de divers animaux et des « produits de conception » étaient significativement contaminés par le TCDD.
Lorsqu'il a été confronté à ce document, l'EPA a affirmé qu'il y avait eu confusion et que les échantillons provenaient d'une autre région. Van Strum a déposé une demande dans le cadre de la Loi sur la liberté d'information pour obtenir les résultats et, pendant des années, a lutté devant les tribunaux pour aller jusqu'au fond de ce qui s'était passé. Bien que l'EPA ait fourni plus de 34 000 pages en réponse à sa demande (que Van Strum a soigneusement numérotées et stockées dans sa grange), l'agence n'a jamais publié tous les résultats de l'étude ni expliqué complètement ce qui leur était arrivé, ni où les échantillons contaminés avaient été pris. Et finalement, Van Strum a abandonné. L'EPA a refusé de commenter cette histoire.
RépondreSupprimerElle a également dû faire la paix sur une tragédie personnelle, sans la comprendre complètement . En 1977, sa maison a brûlé jusqu'au sol et ses quatre enfants sont morts dans l'incendie. Les pompiers qui sont venus sur les lieux ont déclaré que le fait que la maison toute entière avait brûlé si rapidement indiquait la possibilité d'un incendie criminel. Mais l'enquête sur les causes de l'incendie n'a jamais été achevée.
Van Strum a soupçonné que certains de ses adversaires auraient pu mettre le feu. C'était un moment de conflit intense entre les militants locaux et les employés des entreprises du bois, des fabricants de produits chimiques et des organismes gouvernementaux pour la pulvérisation d'herbicides. Un groupe de résidents en colère dans la région près de la maison de Van Strum avait détruit un hélicoptère du Forest Service qui avait été utilisé pour la pulvérisation. Et, à une occasion, Van Strum en rentrant chez elle avait trouvé sur sa propriété certains des défenseurs des herbicides qu'elle attaquait devant ses tribunaux.
« J'ai accepté que je ne saurai jamais vraiment » ce qui s'est passé, a déclaré Van Strum, qui n'a jamais reconstruit sa maison et vit maintenant dans une dépendance à côté du site déblayé, où elle se trouvait autrefois.
Mais son engagement dans la lutte contre les produits chimiques toxiques a survécu à l'épreuve. « Si c'était intentionnel, c'est la pire chose qui me soit jamais arrivée », a-t-elle dit. « Après cela, il n'y avait plus rien qui puisse m'arrêter. »
Pourtant, après toutes ces années, Van Strum a estimé qu'il était temps de transmettre sa collection de documents, dont certains concernent des batailles qui se poursuivent encore, afin que « d'autres puissent poursuivre le combat ». Et les sources de plusieurs des combats contre les produits chimiques qui sont en cours aujourd'hui peuvent être reliées aux documents qui furent stockés dans sa grange. Le scandale du Industrial Bio-Test Laboratories est central dans les litiges sur le caractère cancérigène du Roundup de Monsanto, par exemple. Et le 2,4-D, l'autre ingrédient actif de l'Agent Orange, est toujours utilisé.
Pendant ce temps, les entreprises forestières privées continuent d'utiliser largement le 2,4-D et le Roundup, mais pas dans la forêt nationale. Van Strum a fait partie d'une action pour interdire la pulvérisation aérienne de pesticides dans le comté, et parle au nom de l'écosystème local dans un procès connexe.
RépondreSupprimer« Je vais jouer avec le Lorax », a déclaré Van Strum. « Ça va être amusant. »
https://fr.sott.net/article/31163-100-000-pages-de-secrets-de-l-industrie-chimique-ont-pris-la-poussiere-dans-une-grange-de-l-Oregon-pendant-des-decennies
Dans les 5 minutes, une onde de systèmes d'eau chaude s'allume en SA ajoutant 250MW de demande à la grille
RépondreSupprimerSeptember 26th, 2017
Nous sommes des créatures d'habitude. Regardez le pic causé à 11h32, alors que 27 000 réservoirs d'eau chaude dans l'Australie du Sud se mettent soudainement à utiliser une électricité hors pointe de pointe. Cette pointe est entièrement due aux plans de prix. Tout à fait évitable, mais au moins prévisible. "Programmé".
Ce pic, prétendument, n'est qu'un problème si SA est «insulaire» - ce qui signifie qu'il ne peut pas compter sur les générateurs de charbon à Victoria.
Hier, on demandait pourquoi la demande sud-australienne atteignait le pic à 1h du matin (et pourquoi deux heures manquaient étrangement de ce graphique). L'eau chaude est la réponse (au moins à la première partie).
- voir graphique sur site -
Ce graphique provient du rapport AEMO en février 2016. Ce qui suit est leur caractère électro-nitty:
Sur la base de l'expérience antérieure, et comme cela a été démontré lors d'un événement de séparation le 1er novembre 2015, le maintien du système d'alimentation SA dans un état de fonctionnement sécurisé est difficile si des changements importants sont apportés au solde de l'offre et de la demande pendant une période d'îlot.
Il existe un risque de perte de charge automatique en fréquence si SA est exploitée comme une île pendant le pic de la demande d'eau chaude, ce qui se produit à 23h30 par jour.
Pointe de la demande d'eau chaude
À l'heure actuelle, le plus important de ces défis est le pic de la demande d'eau chaude qui se produit à 23h30 tous les jours. Il s'agit d'une augmentation de la demande d'environ 250 MW, montrée à la figure 3. Ce pic de demande est contrôlé par des temporisateurs fixes et nécessite des efforts considérables pour réduire le pic grâce à l'ajustement des horloges dans les locaux individuels. Alors que tous les nouveaux compteurs installés dans SA auront des horloges à temps aléatoire, tous les compteurs existants sont configurés pour changer à 23h30.
Dans sa proposition de revenus pour 2015-16 à 2019-20, SA Power Networks, qui possède les horloges associées à la demande d'eau chaude, a identifié cette question dans le contexte de la gestion de la demande et de la qualité de l'alimentation. SA Power Networks a inclus 0,56 M $ dans sa proposition de CAPEX d'augmentation de reprogrammer 27 000 mètres pour répondre aux pics de demande d'eau chaude observés dans SA.18 L'Australian Energy Regulator (AER) a approuvé la proposition de financement. La proposition de financement ne fournit aucune information sur le moment où SA Power Networks entreprendra ce travail. Actuellement, si SA opère comme une île, à 23h30, il y aura un impact important sur la fréquence, ce qui entraînera une perte de charge en fréquence si les mesures de contrôle de la fréquence ne sont pas en place. Bien que cette augmentation de la demande soit comptabilisée dans le processus de prévision de la demande d'expédition, qui augmentera de manière préventive la génération en réponse au pic de la demande, cela pourrait ne pas suffire à contrôler la fréquence dans le FOS, car la variation de la demande pourrait être plus rapide que la génération peut répondre.
AEMO a identifié un certain nombre de mesures de contrôle potentielles pour minimiser l'impact de la commutation de l'eau chaude à court terme, mais il est important de noter que, pendant les périodes d'exploitation insulaire, l'une ou l'autre de ces options, tout en limitant l'impact, pourrait ne pas empêcher en cas de perte de charge de fréquence pendant le pic d'eau chaude.
RépondreSupprimerCes mesures de contrôle incluent:
Augmentation temporaire de la fréquence de référence de la commande automatique de génération de SA (AGC) au dessus 50 Hz avant que le pic d'eau chaude ne se produise.
Utilisation de l'outil de restauration de la charge19 pour augmenter artificiellement la demande vue par AEMO processus d'envoi et, par la suite, augmente la production expédiée pendant une période antérieure à la pointe de la demande.
Augmentation temporaire de la Réglementation FCAS activée, si elle est disponible. Utilisation du pouvoir de direction d'AEMO en vertu de la clause 4.8.9 du NER pour demander une génération de démarrage rapide hors ligne pour démarrer et synchroniser au minimum de sortie avant le pic d'eau chaude. Cela fournira plus la capacité de production, l'inertie et la réponse du gouverneur.
Pitié des gestionnaires médiocres du réseau d'approvisionnement, mais au moins, ils savent que cette "montée en puissance" arrive, comme une horloge quotidienne.
http://joannenova.com.au/2017/09/within-5-minutes-a-wave-of-hot-water-systems-switch-on-in-sa-adding-250mw-of-demand-to-the-grid/#more-55164
Le maïs OGM prometteur est bloqué pour manque de financement
RépondreSupprimerLes chercheurs de l'Université de l'Arizona ont développé un cheval de Troie pour prévenir la formation d'aflatoxines dans le maïs, mais ils n'ont pas reçu de financement pour passer à la prochaine étape de développement, en partie parce qu'il s'agit d'un génie génétique.
Lon Tonneson
25 septembre 2017
Est-il acceptable de modifier génétiquement le maïs afin qu'il ne puisse pas être infecté par les aflatoxines ?
Aux États-Unis, le maïs sans aflatoxine serait une aubaine pour les producteurs de céréales et les mangeoires de bétail. Le maïs contaminé ne doit pas être nourri chez les vaches laitières, les bovins de boucherie ou les porcs. À des niveaux élevés, les aflatoxines peuvent être fatales. À des niveaux faibles, ils peuvent rendre les animaux malades et moins productifs.
En Afrique, un maïs anti-aflatoxique sauverait des vies. Le temps tropical est idéal pour la croissance des moisissures et les infections à l'aflatoxine dans le maïs. Beaucoup d'Africains mangent le maïs qu'ils cultivent. Les composés aflatoxines ont été impliqués dans le retard de croissance de l'enfant, l'augmentation du cancer du foie et la sensibilisation des personnes à des maladies telles que le VIH et le paludisme.
Trait GM
Les chercheurs de l'Université de l'Arizona ont du maïs génétiquement modifié de sorte que la plante elle-même supprime l'aflatoxine au-dessous des niveaux détectables, même si elle est infectée par le champignon Aspergillus qui produit normalement des aflatoxines. Ils ont signalé les résultats de leur étude dans la revue Science Advances plus tôt cette année.
Monica Schmidt, une généticienne des plantes de l'Université de l'Arizona, a dirigé une équipe qui a utilisé un processus biologique d'interférence de l'ARN appelé silencieux génétique induit par l'hôte. Il s'agissait d'intégrer une molécule de champignon d'Aspergillus dans une plante de maïs. Lorsque la plante et le champignon échangent de petits fragments d'information génétique pendant l'infection, le mécanisme qui a produit l'aflatoxine est fermé ou réduit au silence.
Le financement s'évapore
La Fondation Bill et Melinda Gates a fourni les fonds initiaux pour la recherche, mais a rejeté une proposition pour financer la Phase II, même si la technique dite de cheval de Troie était efficace à 100 %, n'a pas affecté l'usine de maïs d'une autre manière, et rendait impossible le développement du champignon. Deux critiques ont demandé si la fondation voulait s'impliquer dans la recherche sur les OGM, selon un rapport de Tuscon.com, le site Web publié par l'Arizona Daily Star.
Dans un communiqué, la fondation a déclaré à la phase I du financement Star, mais pas à la phase II, n'est pas rare. La plupart des projets ne sont pas repris pour le financement de la Phase II. La fondation a décidé d'explorer d'autres façons d'éliminer l'aflatoxine dans le blé, a-t-il déclaré.
RépondreSupprimerSchmidt comprend la méfiance du public envers les entreprises qui ont utilisé des OGM pour augmenter leurs bénéfices, mais affirme qu'elle souhaite que la méfiance ne s'étende pas aux recherches sur les OGM visant à réduire la maladie et la famine.
Schmidt espère s'adresser à d'autres groupes publics et privés et sociétés semencières cet hiver sur la poursuite de la recherche de l'Université de l'Arizona. Il est essentiel qu'il ne soit pas abandonné.
"C'est un trait très important. Cela pourrait sauver des vies et augmenter l'offre de nourriture ", dit-elle.
http://www.dakotafarmer.com/corn/promising-gmo-corn-stalled-lack-funding?NL=FP-004&Issue=FP-004_20170925_FP-004_411&sfvc4enews=42&cl=article_1_b&utm_rid=CPG02000002235386&utm_campaign=20955&utm_medium=email&elq2=e7587bce4b57415ca249d1460b4fd062
D'un côté existent les pro-vaccinations pour finir de tuer de tout ce qui vit sur Terre en complèment des chemtrails et, de l'autre, il y a ceux qui luttent pour améliorer la défense des plantes victimes des maladies - dues à l'expansion des terrains 'bio' où ils mettent tous les organismes malfaisants en pépinières - et des attaques d'insectes.
SupprimerPONTOISE (F) - IL ABUSE D'UNE FILLETTE DE 11 ANS MAIS NE SERA PAS POURSUIVI POUR VIOL
RépondreSupprimerPour une question juridique, un homme de 28 ans ayant eu une relation sexuelle avec un enfant ne sera pas jugé pour «viol» mais pour «atteinte sexuelle». L'affaire suscite une forte polémique.
Créé: 27.09.2017, 07h58
PAR LAURENT SIEBENMANN
Un homme de 28 ans comparaissait hier à Pontoise (F) pour avoir eu des relations sexuelles avec une fillette de 11 ans.
Une plainte a été déposée pour viol mais l'auteur présumé des faits va être jugé pour «atteinte sexuelle», car l'enfant l'a suivi et a subi l'acte sans protester, expliquent nos confrères du Dauphiné.
Il s'agit d'une infraction que le Code pénal français définit comme «le fait, par un majeur, d'exercer sans violence, contrainte, menace, ni surprise, une atteinte sexuelle sur la personne d'un mineur de 15 ans».
Cette infraction est punie par cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. Inutile de dire que cette qualification a suscité une forte polémique.
Effondrée, la maman de la fillette a expliqué à Mediapart que sa fille «était tétanisée, elle n'osait pas bouger, de peur qu'il la brutalise.» L'avocate de l'enfant espère obtenir une requalification des faits en viol.
Finalement, suite à une question de procédure soulevée par la défense, l'audience qui devait se tenir hier a été renvoyé au 13 février prochain.
(Le Matin)
https://www.lematin.ch/faits-divers/abuse-fillette-11-ans-poursuivi-viol/story/13182165