le 21 août 2016
Je ne suis pas du tout un fanatique du Daily Star, un quotidien tabloïd anglais spécialisé dans le sensationnel outrepassant parfois les limites du supportable, mais cette fois (le 13 août 2016) en pleine période estivale, le Daily Star a alerté ses lecteurs sur le refroidissement du climat qui se profile. La NOAA a qualifié la saison présente des ouragans de l’Atlantique Nord comme insignifiante. Il n’y aura tout simplement pas de grosses dépressions cette année, et pour cause, l’océan se refroidit sensiblement depuis la fin brutale de l’épisode El Nino de l’année dernière (2015) qui a pourtant conduit la NASA, reprise par l’IPCC à déclarer les années 2015 et 2016 les plus chaudes que l’Humanité ait jamais connues. Bref, le Daily Star a donc titré en exclusivité le « Big Chill » à venir, un minimum de Maunder contemporain résultant de la combinaison de trois facteurs : Une « Nina » très prononcée avec un refroidissement des eaux du Pacifique pouvant atteindre une moyenne de 2,5°C degrés – ce qui est énorme – un refroidissement de l’Atlantique Nord et une activité solaire effondrée.
Restent quelques irréductibles du « réchauffement d’origine humaine » dont Grahame Madge du Met Office qui espèrent que les émissions de gaz carbonique arriveront, en raison de la théorie de l’effet de serre de ce gaz, de contrecarrer la soudaine chute de l’activité magnétique du Soleil prévue pour durer jusqu’en 2100 … Hélas, trois fois hélas, les black-out électriques à répétition prévus par les spécialistes anglais en raison de températures particulièrement basses rendront très vulnérables les vieux qui mourront, y compris seuls chez eux, tout simplement de froid. Ceux qui prétendent sauver la planète de par leur activisme anti-nucléaire et anti-charbon deviendront de ce fait des criminels comme l’écrit le journaliste du Daily Star … À méditer
Source et illustration : Daily Star du 13 août 2016
http://www.dailystar.co.uk/news/latest-news/537535/britain-mini-ice-age-widespread-blackouts
et aussi sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/08/02/crise-climatique-ca-va-se-refroidir-des-2017/
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/08/21/refroidissement-climatique-les-anglais-sont-maintenant-prevenus/
Les cycles de réchauffement et de refroidissement s'inscrivent à notre planète depuis 'la nuit des temps'. Sous Louis14 il faisait chaud, sous Napoléon il faisait froid, guerre de 14 il faisait chaud, nous sommes actuellement en cycle de refroidissement.
RépondreSupprimerAprès un hiver très long (et record de basses températures aux USA et Europe du Nord), un été très court avec 4°C de moins qu'il y a 40 ans.
Eoliennes : le vent mauvais des subventions
RépondreSupprimerPar Simone Wapler.
le 22 août 2016
En 2017, les consommateurs d’électricité vont payer 5,6 milliards d’euros de surcoûts liés au tarif d’achat des énergies renouvelables de source éolienne ou solaire. Est-ce vraiment prioritaire ?
Les chiffres sont sans appel : les 7 000 éoliennes françaises débitent 3,99% de l’électricité produite par la France sur le premier semestre 2016. Pire encore, nos éoliennes sont de véritables intermittentes du spectacle, incapables de délivrer une puissance digne de ce nom en continu. Les résultats sont très en dessous des attentes.
Ces chiffres sont disponibles sur l’European Network of Transmission System Operators for Electricity. Il s’agit d’un consortium de 42 opérateurs de 32 pays d’Europe, mandaté par l’Union européenne pour appliquer sa politique énergétique.
Les 7 000 éoliennes nous ont coûté plus de 20 milliards d’euros d’investissements, dont 75% ont consisté à importer des machines du Danemark ou d’Allemagne.
Chaque année, cinq milliards d’euros sont engloutis dans les “énergies renouvelables”, sorte de veau d’or écologique. Il s’agit d’argent que nous n’avons pas puisque le budget de notre pays est chroniquement déficitaire depuis 1976.
En 2017, les consommateurs d’électricité vont payer 5,6 milliards d’euros de surcoûts liés au tarif d’achat des énergies renouvelables de source éolienne ou solaire, selon la Commission de régulation de l’Energie (CRE). Or si l’éolien fournit 3,99% de notre production nationale, le solaire fournit encore moins : 1,59%.
N’aurait-on pas mieux à faire que subventionner des éoliennes ?
Le terme “renouvelable” indique qu’il s’agit d’une énergie dont le cycle naturel de formation est assez rapide pour qu’elle puisse être considérée comme inépuisable à l’échelle du temps humain. Ainsi, le pétrole n’est pas “renouvelable”. Recette du pétrole : repérer des forêts. Les submerger rapidement. Chauffer. Faire macérer quelques millions d’années jusqu’à pourrissement. Cette alchimie s’est faite à la fin de l’ère primaire durant la période dite carbonifère. Elle pourrait certes se renouveler, mais pas assez vite. Donc pétrole, charbon et gaz ne sont pas “renouvelables”.
L’”énergie renouvelable” concerne tout ce qui n’est pas fossile : nucléaire, hydraulique, éolien, solaire, biomasse (c’est-à-dire, en gros, le bois, les végétaux et quelques déchets d’animaux)…
Evidemment, les énergies fossiles se consumant, la recherche financée par le secteur privé pourrait tranquillement faire émerger des sources de remplacement rentables autres que le nucléaire.
Le tandem “énergie renouvelable” justifié par le “changement climatique” masque en réalité une attaque en règle de la Parasitocratie.
Ils sont peut-être verts… mais ce sont des impôts quand même
Les taxes dites écologiques représentent 65 milliards d’euros par an, dont 48 milliards pour les ménages et 16 milliards pour les entreprises, selon BFM Business du 12 août 2016. Depuis 2007, la fiscalité dite verte a progressé de 40%.
(suite en dessous:)
Force est de constater que les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Les chiffres tombent depuis des années et ils sont accablants. La “transition énergétique” de l’Allemagne est une catastrophe et Les faillites retentissantes de l’industrie solaire se succèdent. Le marché de la taxe carbone est secoué de scandales. Il en va de même pour le secteur du nucléaire : Areva est sous le coup d’une enquête de Bruxelles, et même EDF, autre fleuron du capitalisme d’Etat, est sous enquête de l’Autorité des marchés financiers concernant son information financière… sur ses activités nucléaires.
RépondreSupprimerBref, le tournant énergétique savamment piloté semble mener tout droit dans le fossé. Mais l’argent n’est pas perdu pour tout le monde.
La menace climatique permet de justifier toute une cascade de subventions et taxations. L’argent des contribuables finance des myriades d’études et d’agences pour justifier par la communication ce qui ne l’est pas scientifiquement. Certains petits malins s’enrichissent au travers de filières protégées.
Le législateur les aide bien.
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte adoptée le 17 août 2015 et entrée en vigueur en 2016 impose même aux investisseurs institutionnels de “publier des informations sur leurs démarches en matière environnementale et sociale, en particulier au regard des objectifs de lutte contre le réchauffement climatique“. Vous pouvez ainsi lire dans le dernier rapport de la Retraite additionnelle de la Fonction publique :
“Le portefeuille de l’ERAFP affiche une intensité carbone inférieure de 2,1% à celle de l’indice iBoxx euro souverain. Cet écart positif s’explique principalement par la surpondération en portefeuille des titres émis par l’Etat français. En effet près des trois quarts de l’énergie produite en France est d’origine nucléaire peu carbonée”.
Là, cher lecteur, j’espère que vous appréciez le genre comique absurde.
Le fonds de retraite des fonctionnaires investit vert, c’est-à-dire dans des obligations de l’Etat français, car notre pays pollue peu à cause de son énergie nucléaire.
Plus grave, la loi (articles L. 314-1 et L. 314-18 du code de l’énergie) oblige EDF à racheter de l’électricité provenant des éoliennes afin d’accélérer leur implantation en France.
La fondation Nicolas Hulot vient d’avoir une idée lumineuse : elle propose d’utiliser la création monétaire de la Banque centrale européenne pour 300 milliards d’euros par an de dépenses liées à la transition écologique.
Mmmmmm, pourquoi seulement 300 milliards, pourquoi pas 3 000 milliards ? Après tout, il nous faudrait 186 000 éoliennes pour couvrir nos besoins… Et la Banque centrale européenne peut bien créer autant d’argent qu’elle le veut, non ?
http://www.contrepoints.org/2016/08/22/263492-eoliennes-vent-mauvais-subventions
http://lebulldozerdanslatete.over-blog.com/article-14000-eoliennes-abandonnees-aux-etats-unis-120464979.html
Supprimerhttp://huemaurice5.blogspot.fr/2013/01/leolien-coute-cher-et-nest-pas-efficace.html
Palavas-les-Flots : 200 manifestants demandent l'interdiction du burkini sur la plage (VIDEO)
RépondreSupprimer21 août 2016, 20:12
En pleine saison touristique, tandis que les plages de la station balnéaire située non loin de Montpellier sont pleines, un groupe de manifestants munis de drapeaux français a défilé le long du littoral pour protester contre le port du burkini.
Munis de pancartes et arborant des slogans tels que «Marre des incivilités», «Palavas contre le burkini», les manifestants, dont certains brandissaient des drapeaux du FNJ (Front national de la jeunesse), ont scandé «On est chez nous» et entamé une Marseillaise .
«J'ai eu le maire au téléphone [...] il joue la montre. Il dit "ce n'est pas à moi de prendre cet arrêté, c'est à l'Etat". Mais il ne faut pas compter sur l'Etat, on connaît tous notre gouvernement. Nous avons demandé à la préfecture, mais nous n'avons pas eu l'interdiction et c'est pour ça que nous sommes là aujourd'hui», a déclaré dans son mégaphone un porte-parole des manifestants.
Lire aussi
«C'est par les plages que la France se libère !» : la validation de l'arrêt anti-burkini fait réagir
La manifestation s'est déroulée dans le calme, bien que certains vacanciers se soient montrés offusqués par le rassemblement. Interrogée par le journaliste de Ruptly, l'agence vidéo de RT, une jeune femme a déploré le fait que ce genre de manifestations allait «accroître le climat de haine qui s'est installé chez une partie de la population française envers la communauté musulmane».
Le samedi 13 août, le juge des référés du tribunal administratif de Nice avait validé l’arrêté municipal pris par le maire de Cannes Les Républicains (LR), David Lisnard, interdisant le port du maillot de bain islamique qui couvre l'intégralité du corps sur la plage.
Selon le tribunal administratif de Nice, le contexte d'état d'urgence et les attentats islamistes survenus au cours des dernières semaines autorisent la mairie de Cannes à interpréter le port du burkini comme autre chose qu'un simple signe de religiosité.
https://francais.rt.com/france/25331-palavas-les-flots-manifestants-veulent-interdiction-burqini
Paris : la communauté asiatique manifeste contre les agressions (VIDEO)
RépondreSupprimer21 août 2016, 22:42
Suite à l'«agression à caractère raciste» d'un homme asiatique, la communauté est descendue dans la rue à Aubervilliers, a annoncé la maire communiste (PCF) de la commune. C'est la troisième manifestation de la communauté asiatique en deux semaines.
Près de 2 000 personnes d’origine chinoise sont descendues dans les rues d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour crier leur colère face aux agressions répétées dont elle se dit victime quasiment au quotidien. Les membres de la communauté asiatique réclament des mesures de sécurité renforcées.
En effet, de nombreux Chinois se disent victimes d’agressions qui se multiplient alors que les forces de l’ordre sont trop peu présentes dans les banlieues. «Tout le monde connaît quelqu’un qui s’est déjà fait agresser», explique Léo, un habitant de La Courneuve, interrogé par Le Monde.
Selon ce témoin, de nombreuses femmes chinoises confessent ne plus porter de sac à main dans certains quartiers de peur de se le faire voler. Car les Chinois ont la réputation, «infondée» selon lui, de se déplacer avec beaucoup d'argent liquide. Pourtant «99%» des chinois présents à la manifestation sont des citoyens modestes.
Durant la manifestation, certains participants ont arboré des drapeaux sur lesquels, d'un côté les drapeaux français et chinois étaient entrelacés et frappés de l'inscription «Agressions, qui sera le prochain ?», de l'autre.
Le 14 août dernier entre 500, selon la police, et 4 000 d'après les organisateurs, personnes étaient venues déposer des fleurs et des bougies devant l'hôtel de ville d'Aubervilliers en hommage à Zhang Chaolin, 49 ans, père de deux enfants, mort le 12 août après cinq jours de coma, à la suite d'une agression.
Zhang Chaolin, couturier de profession selon sa famille, avait été agressé le 7 août par trois personnes, alors qu'il marchait en compagnie d'un ami, lui aussi d'origine chinoise, dans une rue d'Aubervilliers. Cette ville du nord-est de Paris compte une importante communauté issue de l'Empire du Milieu, active dans le secteur du textile.
https://francais.rt.com/france/25334-paris--communaute-asiatique-manifeste
La communauté asiatique demeure le modèle d'intégration. Zéro meurtrier, zéro voleur, zéro agresseur, zéro pédéraste ou gouine, zéro burkini !
SupprimerExigeant plus de protection, des Chinois de France victimes de nouvelles agressions
RépondreSupprimer19:49 21.08.2016
Suite à de multiples cas d'agression contre des Chinois dernièrement à Paris, la communauté chinoise a manifesté à Aubervilliers pour obtenir plus de protection. Au lieu de cela, certains de ses représentants ont été victimes de nouvelles agressions. La dégradation de la situation sécuritaire dans le pays bat son plein.
Pendant une manifestation organisée ce dimanche à Aubervilliers par la communauté chinoise de France pour protester contre les violences dont elle est victime, plusieurs cas d'agressions et de vols se sont produits, suite à quoi le rassemblement a pris fin. D'après une des victimes, "des gens d'apparence africaine" les auraient agressées.
Selon le communiqué de presse du comité "Stop à la violence, sécurité pour tous", la communauté chinoise insiste sur le fait qu'"aucune action concrète n'a été proposée, aucune +fiche-action+ n'a été communiquée". Et de poursuivre:
"Nous attendons des réponses plus concrètes concernant l'action policière, judiciaire, mais aussi la prévention, la médiation et le soutien aux victimes, notamment lors de l'accueil dans les commissariats."
Il est à noter qu'auparavant, Olivier Wang, porte-parole du collectif des associations asiatiques de France, avait déjà pointé une dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
"La sécurité est l'affaire de tous. Le Comité invite ainsi tous les habitants, toutes les associations, tous les citoyens de tout horizon et de toutes origines à marcher ensemble contre la violence. Sécurité pour tous," lit-on dans le communiqué qui va encore organiser une grande manifestation à Paris le 4 septembre.
La mort de Zhang Chaolin, un Chinois de 49 ans, est loin d'être un cas isolé parmi les agressions contre les Chinois en France. Entre le 27 décembre 2015 et l'agression de Chaolin Zhang, le président de l'Association de l'amitié chinoise en France Hua Qin Cao a recensé près de 105 agressions de ce type au sein de sa communauté, dont la plupart dans le quartier des Quatre chemins à Aubervilliers.
https://fr.sputniknews.com/france/201608211027383554-communaute-chinoise-france/
L’Allemagne renonce à sa politique d'hospitalité envers les migrants
RépondreSupprimer21:24 21.08.2016
Hier encore, l'Allemagne se prononçait pour une politique d'hospitalité envers les migrants sur le territoire européen. Aujourd’hui, il devient de plus en plus évident que les autorités allemandes ont changé d'avis.
Les autorités de l'Allemagne ont renforcé le contrôle à la frontière suisse, rapporte le ministre suisse des Finances, Ueli Maurer, cité par l'agence Reuters. Les responsabilités de M.Maurer comprennent également la surveillance du travail des services de protection des frontières.
"L'Allemagne renforce progressivement sa frontière avec la Suisse. Il est évident que l'Allemagne s'éloigne de sa politique d'hospitalité", a déclaré le ministre lors du congrès de son parti.
Selon lui, Berlin a envoyé 90 gardes-frontière supplémentaires et 40 policiers. Les ministères allemands des Finances et de l'Intérieur ont confirmé le renforcement de ce contrôle.
Allemagne: le nombre de crimes contre les migrants explose
M.Maurer a considéré la décision de l'Allemagne comme un motif pour la Suisse de poursuivre son programme d'expulsion du pays d'environ 1.000 migrants chaque année. Ces clandestins essayent d'arriver en Suisse via l'Allemagne sans avoir les documents nécessaires.
L'Onu estime que le Vieux continent traverse la crise migratoire la plus importante depuis l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Selon les données fournies par l'agence Frontex, qui gère les frontières extérieures de l'UE, 1,83 million de réfugiés ont traversé de façon illicite les frontières de l'Europe en 2015.
https://fr.sputniknews.com/international/201608211027384828-allemagne-hospitalite-migrants/
Des centaines de manifestants contre le port du burkini dans le midi de la France
RépondreSupprimer19:59 21.08.2016
Suite à un appel anonyme lancé sur les réseaux sociaux, 200 à 300 personnes, habitants de Palavas-les-Flots et sa région, ont manifesté dimanche sur la plage contre le port du burkini.
Palavas-les-Flots, tout près de Montpellier (Hérault), a été ce dimanche 21 août le théâtre d'un rassemblement hostile au port du burkini sur ses plages. Les manifestants ont défilé parmi les estivants, en demandant aux autorités d'adopter un arrêté anti-burkini comme l'ont déjà fait une douzaine de communes en France.
"Nous ne voulons pas du burkini ni de ses agressions qui vont avec", lit-on sur la page Facebook créée pour l'occasion.
Néanmoins, le maire de Palavas-les-Flots, Christian Jeanjean, a refusé de le faire.
L'arrêté anti-burkini de la mairie de Cannes validé par la justice
"Je ne prendrai pas d'arrêté d'interdiction du burkini (…), s'il doit y avoir une décision d'interdire le burkini, elle doit être prise au niveau national", a-t-il martelé.
Les autorités de Nice ont déjà établi un arrêté interdisant le port du burkini sur les plages de la ville. Auparavant, des arrêtés semblables avaient été diffusés dans une dizaine de communes françaises, dont Cannes, Sisco, Le Touquet-Paris-Plage, Leucate, Oye-Plage, Villeneuve-Loubet et Mandelieu-la-Napoule. Les policiers se sont déjà mis à distribuer des amendes pour la violation de la loi.
Le premier ministre français Manuel Valls a soutenu les maires de ces communes.
"Les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses (…) Derrière le burkini, "il y a l'idée que, par nature, les femmes seraient impudiques, impures, qu'elles devraient donc être totalement couvertes. Ce n'est pas compatible avec les valeurs de la France et de la République", a déclaré le chef du gouvernement.
Le week-end dernier, six musulmanes ont dû quitter la plage, pratiquement expulsées par la police, et quatre autres jeunes femmes ont été verbalisées (38 euros) pour non-respect des règles en vigueur.
La burqa, une tenue qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles, et le niqab, qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux, sont interdits en France dans la rue depuis 2010 et le voile islamique est interdit dans les écoles, mais il est autorisé dans les établissements d'enseignement supérieur, fréquentés par des adultes. Le hijab, qui masque la chevelure mais laisse le visage dégagé, ne rentre donc pas dans le champ d'application de cette mesure.
Cette loi a été validée à l'été 2014 par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui a estimé dans un arrêt que "la préservation des conditions du +vivre ensemble+ était un objectif légitime des autorités françaises".
https://fr.sputniknews.com/france/201608211027383728-manifestants-port-burkini-france/
Promettant Plus de Tout - Sauf pour la croissance
RépondreSupprimerJudge Andrew P. Napolitano
le 18 août 2016
Hillary Clinton a récemment mis sur son plan pour l'économie, ce qui revient à plus de gouvernement, plus de dépenses, plus d'impôts, plus de règlements et plus de bureaucratie. Elle se traduit par plus de dette et moins de croissance. Certaines des dispositions les plus scandaleuses de son plan sont ceux qui ciblent les entreprises américaines à l'étranger.
Pour être juste, les politiques de Clinton sont très semblables à celles du président Barack Obama. Elles veulent toutes deux empêcher les entreprises américaines de quitter le pays par le biais d'un processus appelé inversion. Elles ont toutes deux aussi fondamentalement mal compris les raisons derrière les inversions et essayer de résoudre le problème perçu par le traitement des symptômes plutôt que les causes.
Les sociétés de raison se livrent à des inversions (généralement en fusionnant avec une entreprise étrangère à payer des impôts à l'étranger au lieu de à la maison) est évidente pour la plupart des économistes: les entreprises américaines qui font des affaires à l'étranger sont mises à un désavantage terrible, parce que notre régime d'impôt est de punir sur le revenu des sociétés. Les États-Unis ont le taux le plus élevé de tous les pays Organisation pour la coopération et le développement économique (35 % au niveau fédéral haut et près de 40 % lorsque vous ajoutez les taxes de l'État), y compris tous les grands États providence en Europe.
Les États-Unis imposent également des revenus sur une base mondiale. Cela signifie qu'une société américaine opérant en Irlande paie le taux irlandais d'abord sur son revenu irlandais et devra payer le taux des Etats-Unis, moins l'impôt payé en Irlande quand il apporte le revenu de retour aux États-Unis. Voilà qui contraste avec un concurrent français qui fait des affaires en Irlande. La société française paie le taux irlandais bas de 12,5 %, période. Pour faire face à la peine ou pour essayer de rester compétitives, les entreprises américaines sont soit pas apportent leur revenu de retour aux États-Unis (il est censé 2 billions $ de revenu gagné États-Unis à l'étranger) ou inversions du spectacle.
Comme il arrive, il y a un large soutien bipartisan pour réformer l'impôt sur le revenu des sociétés. Mais il ne se produira pas sous la présidente Clinton. Son plan allait changer une règle clé pour le rendre plus difficile à inverser. Une autre partie de son plan limiterait la déductibilité des intérêts quand il est censé être utilisé comme un outil pour éviter les impôts américains. Peu importe que ce serait au gouvernement de décider quand l'utilisation d'une telle déduction serait approprié ou non.
Une autre disposition est une «exit tax» sur les entreprises qui délocalisent à l'extérieur des États-Unis sans avoir d'abord rapatrier les gains conservés à l'étranger. Celui-ci est particulièrement terrible parce qu'il revient à exiger une rançon des entreprises quand ils décident que cela suffit et que la survie de leur entreprise les oblige à changer efficacement leur citoyenneté.
(suite en dessous:)
Fait intéressant, Clinton peut avoir eu cette idée autoritaire de son mari, qui a adopté une loi en 1996 qui impose une taxe de sortie sur les personnes qui décident de se déplacer à l'étranger et changer leur citoyenneté pour éviter le même système de taxe punitive. Il est intéressant de noter que les États-Unis est l'un des très rares pays à taxer les individus sur le revenu dans le monde entier.
RépondreSupprimerCe qui est étonnant est que le refus de Clinton à réformer l'impôt sur le revenu des sociétés ne correspond pas bien avec son affirmation selon laquelle elle veut aider les travailleurs américains et qu'elle se soucie de rajeunissement gauche derrière les communautés, comme Detroit. La littérature économique montre que les travailleurs assument la charge de l'impôt sur le revenu des sociétés.
Écrivant dans The Wall Street Journal, Kevin Hassett et Aparna Mathur Note de l'American Enterprise Institute, «Notre analyse empirique, qui a utilisé des données que nous avons recueillies sur les taux de fiscalité internationale et les salaires de fabrication dans 72 pays plus de 22 ans, a confirmé que l'impôt des sociétés est pour la en grande partie payé par les travailleurs". Dans une pièce intitulée appropriée "The Cure for Stagnation des salaires», ils citent également des œuvres de l'Université du Michigan et de l'Université Harvard, entre autres. Par exemple, ils écrivent: «En (a) du papier 2009, (Fed de Kansas City économiste Alison) Felix et co-auteur James R. Hines de l'Université du Michigan a découvert que les effets des taux d'imposition inférieurs sont particulièrement forte pour les travailleurs syndiqués. "
On pourrait penser que Clinton serait plus favorable à aider les Américains à faible revenu et les travailleurs syndiqués en particulier. Si elle était, la voie à suivre serait de réformer l'impôt sur les sociétés, de ne pas interdire arbitrairement les entreprises de se déplacer à l'endroit où les lois fiscales sont moins punitive.
Véronique de Rugy est un chercheur principal au Centre Mercatus à l'Université George Mason. Pour en savoir plus sur Véronique de Rugy et lire les caractéristiques par d'autres écrivains et dessinateurs Créateurs Syndicate, visitez la page Web Creators Syndicate à www.creators.com.
http://www.judgenap.com/post/-promising-more-of-everything-except-for-growth
Comme prévu, Obamacare est absolument de tuer la classe moyenne
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le Août 21e, 2016
L'administration Obama a promis que les primes d'assurance-maladie baisseraient. Au lieu de cela, elles ont absolument monté en flèche. L'administration Obama a promis que Obamacare ne tuerait pas d'emplois. Au lieu de cela, les entreprises embauchent moins de travailleurs en raison de suffoquer les coûts des soins de santé. Comme vous le verrez ci-dessous, même la Réserve fédérale est d'admettre cela. L'administration Obama a également promis que les grandes compagnies d'assurance santé aimeraient les nouveaux plans Obamacare et seraient ardemment de se concurrencer les uns les autres pour gagner des clients dans les nouveaux marchés d'assurance-maladie. Au lieu de cela, la plupart des grandes compagnies d'assurance de santé sont maintenant tomber complètement plans Obamacare.
Nous avons vu le dernier exemple magnifique de ce phénomène, il y a quelques jours. Il se trouve que Aetna a perdu des centaines de millions de dollars sur les plans vendus par le biais des échanges de santé, et maintenant ils envisagent de se retirer du programme presque entièrement ...
Plus tôt cette semaine, Aetna, qui couvre environ 900.000 personnes à travers les échanges de santé créés sous Obamacare, a annoncé qu'elle allait réduire considérablement sa présence ces échanges. Au lieu de l'expansion dans cinq nouveaux pays cette année, que l'assureur avait déjà prévu, la société a déclaré qu'elle tomberait sur 11 des 15 États où elle vend actuellement sous la loi.
La décision de Aetna suit des mouvements similaires provenant d'autres assureurs: UnitedHealth a annoncé en Avril qu'elle cesserait de vendre des plans sur la plupart des échanges. Peu de temps après, Humana sorti de deux états, la Virginie et en Alabama. Plus d'une douzaine de coopératives d'assurance-maladie à but non lucratif mis en place dans les compagnies d'assurance-santé droit créé à l'aide de prêts du gouvernement arrière afin de stimuler la concurrence, ont complètement échoué. Alors que certains assureurs entrent dans les échanges, plus encore quittent.
Un autre des "cinq grands", UnitedHealth, va perdre plus d'un demi-milliard de dollars sur les plans Obamacare. Il y a donc quelques mois, ils ont également annoncé qu'ils seraient considérablement mise à l'échelle de retour de leur participation au programme.
En raison des coûts ridicules, les compagnies d'assurance santé sont soit vont devoir abandonner les échanges complètement ou ils devront augmenter sensiblement les taux.
Inutile de dire que les gens qui vont se sentir en fin de compte la douleur de tout cela sont des consommateurs ...
Les clients qui sont maintenant obligés d'obtenir une assurance ou payer une lourde amende qui pousse plus coûteux au fil du temps sont laissés dans une position difficile. Les Américains sont essentiellement coincés entre le marteau et l'enclume, soit la perte de la couverture tout à fait, ou d'avoir à débourser de l'argent pour un plan qu'ils ne peuvent pas se permettre.
"Quelque chose doit céder», a déclaré Larry Levitt, un expert en droit de la santé à la Kaiser Family Foundation. "Soit les assureurs abandonnent ou les assureurs augmenter les primes."
(suite en dessous:)
A l'extrémité inférieure du spectre, des dizaines de millions d'Américains pauvres bénéficient de programmes gouvernementaux qui fournissent des soins de santé ou à peu de frais.
RépondreSupprimerÀ l'autre extrémité du spectre, les très riches peuvent se permettre de payer les primes ridiculement élevés d'assurance-maladie que nous voyons sous Obamacare.
Donc, ce que cela signifie est que les gens qui sont le plus durement touchés par Obamacare sont ceux qui appartiennent à la classe moyenne.
Comme je l'ai mentionné ci-dessus, les employeurs embauchent maintenant moins de travailleurs en raison de Obamacare, et qui est de très mauvaises nouvelles pour la classe moyenne. Une étude récente menée par la Federal Reserve Bank de New York a découvert que près d'un sur cinq entreprises est "employant moins de travailleurs» en raison de cette loi insidieuse ...
Selon un nouveau sondage réalisé par la Federal Reserve Bank de New York, 20,9 % des entreprises de fabrication dans l'État dit qu'ils employaient moins de travailleurs en raison de la Loi sur les soins abordables, la loi de santé connu sous le nom Obamacare, tandis que 16,8 % des personnes interrogées dans le service secteur dit la même chose.
Et les Américains de la classe moyenne qui ont à payer pour leur propre assurance santé sont touchés avec des factures beaucoup plus élevées ces jours-ci. Selon une étude récente, il est prévu que la prime moyenne Obamacare va augmenter de 24 % en 2016 ...
Maintenant, avec la permission d'une nouvelle étude menée par l'analyste indépendant Charles Gaba - qui a croqué les numéros pour les assureurs qui participent aux échanges d'ACA dans les 50 états - nous pouvons aussi calculer ce que l'augmentation de la prime Obamacare moyenne sur l'ensemble des États-Unis sera: l'utilisation proposée et demandes d'augmentation de taux approuvée, la prime moyenne Obamacare devrait grimper d'un bond de 24 % cette année.
Même NBC Nouvelles, qui est à peu près aussi pro-Obama que vous pouvez obtenir, fait rapport sur les paralysantes des augmentations de primes qui dévastent la classe moyenne ...
Des millions de personnes qui paient le coût total de leur assurance santé devront faire face à la piqûre de la hausse des primes l'année prochaine, sans aide financière de subventions gouvernementales.
Les avis de renouvellement portant les mauvaises nouvelles sortiront cet automne, tout comme l'élection présidentielle est dans la dernière ligne droite.
"Je ne sais pas si je pouvais avaler une autre 30 ou 40 %, sans couper sévèrement dans d'autres choses que je suis en train de faire, comme l'épargne-retraite ou la réduction de la dette», a déclaré Bob Byrnes, de Blaine, au Minnesota, une banlieue des Twin Cities. Sa prime mensuelle de 524 $ est déjà environ 50 % de plus que ce qu'il payait en 2015, et il a une franchise plus élevée.
(suite en dessous:)
Tout le peuple de la nation sont d'être frappé comme ça.
RépondreSupprimerPersonnellement, ma compagnie d'assurance de santé voulait presque le double du taux que je payais quand Obamacare pleinement lancé. Donc, je cherchais autour et trouvé un autre plan qui était seulement environ une augmentation de 30 %, mais au moins il n'a pas été presque le double de ce que je devais été payer avant.
Mais quand le temps est venu de renouveler ce plan, ils voulaient sauter ma prime un autre 50 % par mois.
Ceux d'entre nous qui sont dans le milieu sont écrasés par Obamacare. Nous ne sommes pas assez pauvres pour se qualifier pour l'aide gouvernementale, et nous ne sommes pas assez riches pour ces primes d'assurance-maladie ridicules pas à la matière.
Juste au sujet de tout ce que Barack Obama nous a promis au sujet Obamacare est avéré être un mensonge.
Alors, où dans la reddition de comptes ?
Ceci est l'une des grandes raisons pour lesquelles près d'un adulte sur cinq américains vit avec leurs parents ou leurs grands-parents ces jours-ci. Beaucoup de jeunes adultes ne peuvent pas se permettre les rudiments de la vie tels que l'assurance maladie, et donc ils ont eu à trouver un moyen de réduire les dépenses quelque part. Si cela signifie que le déplacement de retour avec maman et papa, qui est ce que certains d'entre eux vont le faire.
Je suis étonné que notre système de soins de santé est devenu tellement foiré. Mais cela est tout simplement plus de preuves de la façon dont notre société se désagrège en milliers de façons différentes, et je ne suis pas optimiste que les choses vont être tourné autour de sitôt.
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/as-predicted-obamacare-is-absolutely-killing-the-middle-class
Tout est fait pour ruiner les contribuables et faire rentrer des étrangers incultes en masse pour affaiblir le rendement.
SupprimerL'objectif est tondu.
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Terrorisme: les Allemands vont devoir stocker des vivres
RépondreSupprimerdimanche 21 août 2016
* Un gouvernement qui oblige, et non pas qui invite, sa population à stocker des vivres et de l'eau, c'est qu'il doit forcément savoir qu'une situation de crise majeure va se produire. À peu près tous les gouvernements occidentaux disposent de documents qui donnent des instructions pour une préparation en cas de sinistres ou de catastrophes (sécurité civile). Toutefois, c'est la première fois que je vois un gouvernement légiférer à ce propos.
Pour la première fois depuis la fin de la Guerre froide, le gouvernement allemand a l'intention d'appeler la population à constituer des stocks de vivres et d'eau en cas d'attentat ou de catastrophe, écrit aujourd'hui le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS).
L'Allemagne a relevé son niveau d'alerte après cinq attentats - dont deux revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI) - et la tuerie commise par un déséquilibré le mois dernier. Le gouvernement a annoncé au début du mois son intention d'augmenter fortement les crédits alloués à la police et aux autres forces de sécurité.
"La population sera obligée de détenir un approvisionnement alimentaire individuel suffisant pour dix jours", précise le FAS en citant le "projet de défense civile" élaboré par le ministère de l'Intérieur.
Un porte-parole du ministère a déclaré que le projet serait soumis au conseil des ministres mercredi quelques heures avant d'être dévoilé par le ministre mais il s'est refusé à toute précision sur son contenu.
Chaque foyer devra aussi stocker suffisamment d'eau potable pour cinq jours, selon le document cité par l'article du FAS.
Le projet de 69 pages ne considère pas comme probable un attentat sur le sol allemand nécessitant une riposte à l'échelon national mais il évoque des mesures de précaution qui conduiraient les ménages à "se préparer de manière appropriée à un événement qui pourrait menacer notre existence et ne peut être catégoriquement exclu à l'avenir", ajoute-t-il.
L'appui de la population civile aux forces armées devrait également figurer parmi les priorités, ajoute-t-il, toujours selon le FAS.
Source:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/08/21/97001-20160821FILWWW00187-terrorisme-les-allemands-vont-devoir-stocker-des-vivres.php
http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2016/08/terrorisme-les-allemands-vont-devoir.html
RépondreSupprimerAnton Vaïno, le nouveau chef de cabinet du Président russe, affirme avoir déposé une cinquantaine de brevets pour son «nooscope», un logiciel espion de la conscience collective planétaire et il a écrit un livre en 2012 qui expose comment atteindre la domination mondiale absolue
dimanche 21 août 2016
* Le "nooscope" est l'outil de mesure et de contrôle de la "noosphère". Le mot "noosphère" a été développé par le Jésuite Pierre Teilhard de Chardin dans Le Phénomène humain, mais le concept a été inventé par Vladimir Vernadski. La "noosphère" est la représentation d'une couche de faible épaisseur entourant la Terre (qu'on comparerait presque aujourd'hui à un biofilm) qui matérialiserait à la fois toutes les consciences de l'humanité et toute la capacité de cette dernière à penser. Le "nooscope" est une technologie cybernétique qui vise à modifier la "noosphère", à moduler cet organisme constitué de plusieurs consciences humaines branchées en série et contrôlées par une matrice.
Le nouvel-âge n'a rien inventé avec son concept de "conscience planétaire" et "d'unification des consciences", il l'a piqué à ces penseurs et architectes du nouvel ordre mondial qui disposent de technologie pour manipuler la pensée et la volonté humaine. La pilule bleue ou la pilule rouge ?
Anton Vaïno affirme avoir déposé une cinquantaine de brevets pour son «nooscope», ce logiciel espion de la conscience collective planétaire, chargé d'«enregistrer, entre autres choses, [ce qui] ne peut pas être vu». «Le réseau de capteurs du nooscope donne une lecture claire des co-occurrences dans le temps et l’espace, en allant des cartes bancaires nouvelle génération à la poussière intelligente», écrit-il.
La «poussière intelligente» est un réseau de minuscules systèmes «microélectromécanique» qui peuvent être dispersés dans la nature ou dans nos corps pour recueillir et transmettre des informations. Plusieurs universités américaines travaillent à créer une continuité entre nos mécanismes cérébraux et nos appareils technologiques, permettant par exemple à une femme paralysée de manœuvrer par la pensée un bras robotisé. Anton Vaïno semble penser à des applications moins médicales.
« Newton a inventé le télescope, Leeuwenhoek a inventé le microscope, et nous avons inventé le nooscope – une technologie cybernétique qui scanne les transactions entre les gens, les choses et l’argent», a déclaré à la BBC Viktor Sarayev, qui a co-signé d'autres articles avec Vaïno.
La communauté scientifique russe a réagi, après la médiatisation de l'article. «On ne comprend même pas à quelle discipline il est rattaché, a dit au "Moscow Times" Kirill Martynov, professeur à la Haute Ecole d'Economie de Moscou. En gros, c’est du non-sens. (...) L’article utilise des mots semi-mystiques et des faits qui ne peuvent pas être prouvés.»
"Une méthode pour la domination mondiale" (en 140 pages)
Le nouveau chef de cabinet de Vladimir Poutine a aussi signé un livre, en 2012, intitulé «l’Image de la victoire». Il s’ouvre d’ailleurs par une citation du Président russe: «La clé est de gagner la confiance». La journaliste Masha Gessen affirme qu’il ne contient rien de moins qu’une «méthode pour la domination mondiale».
(suite en dessous:)
L’essai, selon elle, couvre un grand nombre de sujets, de l’histoire de l’humanité aux fondements de la nature humaine, le tout en 140 pages. L’idée centrale est que le triomphe politique et économique absolu peut être atteint en utilisant des techniques dérivées du sambo, l’art martial soviétique, adoubé par Staline en 1938 et enseigné au Club Dynamo de Moscou, où sont formés les soldats d’élite du régime. Vladimir Poutine a lui-même été plusieurs fois champion de sambo à Leningrad, et a reçu le titre de «maître» en 1973.
RépondreSupprimerFaut-il avoir peur d’Anton Vaïno, de son nooscope et de sa vision martiale de la politique? Sans doute pas plus que d’un autre, mais sa nomination à un poste clé de l’administration intervient dans un moment de durcissement de la ligne poutinienne, notamment en Ukraine, où l’armée russe se fait plus agressive.
Les écrits d’Anton Vaïno rappellent par ailleurs que la politique de Poutine s’appuie sur une philosophie parfois inquiétante. L’an dernier, le philosophe Michel Eltchaninoff publiait «Dans la tête de Vladimir Poutine», un essai consacré aux «racines intellectuelles de l’offensive russe». Eltchaninoff y évoquait des penseurs tels qu’Ivan Ilyine, souvent cité par Poutine dans ses discours. Dans «Sur la résistance au mal par la force», Ilyine dresse le portrait du chef idéal: «un guide qui s’élève au-dessus de la démocratie formelle, de ses formes abstraites et de ses calculs mesquins», résumait Eltchaninoff à «l’Obs».
Lire la suite:
http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20160816.OBS6385/le-nouvel-homme-fort-de-poutine-a-ecrit-des-choses-etranges-voire-inquietantes.html?utm_medium=social&utm_source=googleplus
http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2016/08/anton-vaino-le-nouveau-chef-de-cabinet.html
Le premier fabricant de trains de la Chine lance une opération en Inde
RépondreSupprimerXinhua, le 21 Août, 2016
Il est la première fois pour l'entreprise d'ouvrir une usine en Asie du Sud où l'un des système ferroviaire le plus complet du monde enjambe.
CCRR est également la première société étrangère à mettre en place la ligne d'assemblage de matériel de transport ferroviaire en Inde après que le Premier ministre Narendra Modi a dévoilé son ambitieux "Made in India" campagne en 2014, la société a déclaré dans un communiqué de presse.
La joint-venture, nommée CCRR Pioneer (Inde) Electric Co. Ltd., est logé dans Bavo Industrial District de Haryana entre New Delhi et Bombay.
L'investissement total est de 63,4 millions de dollars américains, et la partie chinoise détient 51 % de la part.
L'usine Inde réparer et fabriquer des moteurs de locomotives de chemin de fer. Il fournira également un appui de la technologie au système ferroviaire de l'Inde, et la fourniture de systèmes de transmission électriques pour le forage pétrolier, la production d'énergie éolienne et l'équipement minier faisant en Inde.
Vice-président CCRR Yu Weiping a déclaré la nouvelle usine créera des emplois et des recettes fiscales pour les populations locales et contribuer à améliorer l'infrastructure.
Il fera progresser la coopération dans la capacité industrielle et la fabrication de matériel local, at-il ajouté.
L'Inde est l'un des plus grand réseau ferroviaire au monde couvrant environ 64.000 km. Depuis sa présence sur le marché indien en 2007, CCRR a fourni avec rames de métro, locomotives et autres véhicules de chemin de fer et des pièces.
"Compte tenu de plus de 60.000 kilomètres de voies ferrées en Inde, il est loin d'être suffisant pour construire une usine de locomotive unique en Inde", a déclaré Yu Weiping.
"CCRR va construire plus d'usines capables de produire des trains, les systèmes de traction de la locomotive et d'autres parties clés en Inde," a t-il ajouté.
CCRR, formé à partir de la fusion des anciens rivaux CNR Corp. et la Chine en matière de RSE, a été agressivement tendre la main vers les marchés d'outre-mer, l'exportation de matériel de transport ferroviaire à 101 pays et régions.
Sa première usine en Amérique du Nord a commencé à fonctionner en Septembre 2015 Massachusetts, aux États-Unis
http://www.china.org.cn/business/2016-08/21/content_39134624.htm
Mortalité des abeilles sauvages et néonicotinoïdes : vite, instrumentalisons l'étude !
RépondreSupprimer21 Août 2016
par Seppi
La revue Nature a mis en ligne le 16 août 2016 un article sur l'impact (allégué) sur les populations d'hyménoptères sauvages de l'utilisation des néonicotinoïdes sur colza, ainsi qu'un commentaire de nature politique.
Notre analyse nous conduit à conclure que cet article – une analyse statistique complexe reposant sur des hypothèses et des simplifications sujettes à questionnement, et ne livrant pas de nombreuses données – ne démontre pas ce qui est affirmé ; on pourrait même le prendre pour une confirmation de la fragilité des accusations portées contre ces insecticides.
Selon le commentaire de Nature, « les preuves contre les néonicotinoïdes s'accumulent avant le réexamen par l'UE ». On est manifestement dans le registre du lobbying.
L'exploitation de l'article à des fins politiques a déjà commencé, en particulier – nul ne s'en étonnera – avec un article étonnant du Monde.
Faisons dans le complotisme : à quoi joue Nature ?
La revue Nature vient de publier « Impacts of neonicotinoid use on long-term population changes in wild bees in England » (impact de l'utilisation des néonicotinoïdes sur les modifications à long terme des populations d'abeilles sauvages en Angleterre) de Ben A. Woodcock, Nicholas J. B. Isaac, James M. Bullock, David B. Roy, David G. Garthwaite, Andrew Crowe et Richard F. Pywell. Ces auteurs sont du NERC Centre for Ecology and Hydrology, Wallingford, Royaume-Uni, et de FERA Science Ltd., Sand Hutton, Royaume-Uni.
Nota bene : nous utiliserons ici « abeilles » au sens large, incluant des espèces comme les bourdons et les osmies.
Le même jour, elle publie un commentaire – manifestement destiné à donné le « la » aux médias, et le « top départ » aux manœuvres politiques –, « Controversial insecticides linked to wild bee declines – Evidence against neonicotinoid chemicals mounts ahead of EU review » (des insecticides controversés liés au déclin d'abeilles sauvages – les preuves contre les néonicotinoïdes s'accumulent avant le réexamen par l'UE).
Le réexamen, c'est celui de l'interdiction, qui fut censée temporaire jusqu'à fin 2015, de l'utilisation de trois néonicotinoïdes – la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame – pour une série d'applications, notamment les traitements de semences, du sol et foliaires pour les plantes attractives pour les abeilles. Comme nous l'avons rapporté abondamment sur ce site, la décision a été fort controversée. Elle avait été prise le 24 mai 2013 par la Commission européenne (en l'absence de majorité qualifiée des États membres), et les restrictions devaient être « réexaminées au plus tard dans un délai de deux ans ». En clair, les experts ont été mis à contribution au début de 2016 (après l'expiration du délai...) ; ils devraient rendre leurs conclusions fin janvier 2017... après quoi s'engagera une longue, très longue période de tergiversations...
(suite en dessous:)
Tout complotiste qui a de l'expérience sait qu'il faut influencer un processus au bon moment : pas trop tard pour permettre aux instances de décision de tenir compte de vos « arguments », voire les forcer à le faire ; mais pas trop tôt pour ne pas leur laisser le temps de vérifier. L'article dont il s'agit a été reçu par Nature le 7 août 2015 et accepté quasiment un an après, le 5 juillet 2016 pour être publié le 16 août 2016...
RépondreSupprimerL'article est certes d'une très grande complexité, écrit dans un langage qui ne brille pas par la clarté et est parsemé de coquilles, mais... Mais il nous semble que ce n'est pas la première fois que Nature publie un article ou un commentaire controversé à un moment « opportun ».
Dans ce cas précis, il y a aussi le commentaire, au titre explicite.
Faisons dans le commerce du doute, mais pour la bonne cause
Les auteurs ont étudié l'évolution des populations de 62 espèces d'hyménoptères sauvages sur une période de 18 ans (1994-2011), à cheval sur l'introduction des traitements des semences de colza aux néonicotinoïdes en 2002.
Entre 2000 et 2010, selon une autre étude, la surface semée en colza en Angleterre et au Pays de Galles a plus que doublé (de 293.378 hectares à 602.270 hectares) et les traitements de semences à l'imidaclopride sont passés de moins de 1 % à 75 % de la surface semée.
- voir graphique sur site -
Source : Evidence for pollinator cost and farming benefits of neonicotinoid seed coatings on oilseed rape, G. E. Budge, D. Garthwaite, A. Crowe, N. D. Boatman, K. S. Delaplane, M. A. Brown, H. H. Thygesen & S. Pietravalle
Les auteurs de l'étude examinée ici se sont livrés à de véritables acrobaties intellectuelles et, notamment, statistiques.
Il convient dès lors de rappeler deux choses simples :
Premièrement, les sources d'incertitudes s'additionnent. Quand vous mesurez deux distances nominalement de 100 mètres chacune à 1 mètre près, votre résultat sera compris entre 198 et 202 mètres. Même principe pour les autres opérations ; la surface sera comprise entre 9.801 et 10.201 mètres carrés, soit ± 2% d'erreur. Plus vous chaînez les opérations, plus grande sera votre incertitude.
Ici, par exemple, il s'agit d'un enchaînement d'hypothèses et de la manipulation d'énormes bases de données qui ont dû être « épurées » avant de les soumettre à un traitement statistique. Les auteurs ont certainement pris le plus grand soin dans cette opération, et affirment que leurs procédures ont été robustes. Mais le doute demeure. La richesse en nectar des variétés de colza cultivées successivement dans le temps a-t-elle été vérifiée ? Est-il raisonnable d'attribuer à une surface limitée, correspondant en gros à une exploitation, ou encore la surface exploitée par une abeille, le taux d'adoption régional des néonicotinoïdes sur le colza ?
Deuxièmement, une corrélation ne signifie pas nécessairement une relation de cause à effet. « Correlation is not causation. »
- voir graphique sur site -
(suite en dessous:)
Dans le graphique précédent, la concordance des courbes des dépenses états-uniennes pour la recherche et certains suicides est purement fortuite : c'est une évidence pour tout le monde. Dans d'autres cas, il y a un lien, mais il est dû à une « variable de confusion ». Le graphique ci-dessous montre que le nombre de fautes d'orthographe faites par des écoliers diminue avec l'augmentation de la pointure des chaussures... les adeptes des pseudo-sciences seront prompts à conclure que le génie de l'orthographe réside dans les pieds... En fait, les connaissances en orthographe et la pointure augmentent avec l'âge.
RépondreSupprimerPourquoi ce rappel ? Parce qu'il est si tentant de transformer en lien de cause à effet une corrélation – plus ou moins bonne – entre l'utilisation « des pesticides », ou de certains d'entre eux, et une évolution en matière de santé ou d'environnement.
Les populations d'abeilles déclinent alors que les traitements aux néonicotinoïdes augmentent ? Conceptuellement, la corrélation peut être fortuite. Et, à notre sens, l'article examiné ici ne permet pas d'exclure cette hypothèse.
On notera aussi que, selon un article de la BBC (qui a eu la bienséance d'utiliser un titre neutre, « Neonic pesticide link to long-term wild bee decline »), les auteurs ont reconnu que :
« ...leur étude trouve une association et ne prouve pas un lien de cause à effet entre l'utilisation de néonicotinoïdes et le déclin des populations d'abeilles. »
Qu'ont donc fait les auteurs de l'étude ?
Les données sur les abeilles
L'article est d'une lecture difficile. Un des auteurs de l'étude, M. Nicholas Isaac, vient à notre secours avec une petite explication sur le site du CEH.
La Bees, Wasps and Ants Recording Society (BWARS) collecte les observations sur les populations d'abeilles sauvages de centaines de naturalistes amateurs – amateurs mais compétents et bénéficiant d'un encadrement de qualité. Les auteurs ont utilisé 86.184 rapports de la BWARS couvrant 4.056 kilomètres carrés. Ils ont mis les données retenues en relation avec des carrés (cellules) de 5 kilomètres de côté, pour lesquels ils ont déterminé les surfaces en colza et estimé les doses appliquées de néonicotinoïdes, de manière à évaluer la « persistance » des abeilles, espèce par espèce, en fonction de la dose.
L'exercice a été mené pour 62 espèces d'hyménoptères sauvages. Elles ont été classées en deux groupes – 34 connues pour butiner sur le colza et 28 ne visitant pas le colza – sur la base d'observations faites pendant un total de 114 heures sur 30 fermes anglaises, y compris dans des régions de grande diversité faunistique. Les auteurs notent :
« En raison de différences dans les méthodes utilisées pour recueillir les données à partir desquelles elle a été compilée, cette liste est uniquement qualitative, et ne fait aucune évaluation de l'utilisation relative de la culture par les différentes espèces. »
Nous traduisons : c'est un peu selon la méthode du doigt mouillé. C'est un jugement qu'on peut considérer à l'emporte-pièce, mais il sert à illustrer l'exercice de haute voltige auquel les auteurs se sont livrés ; contraints et forcés, car c'est un ingrédient de la recette de telles études.
(suite en dessous:)
Présence/absence, et non abondance
RépondreSupprimerSi nous avons bien compris, la « persistance » s'évalue par le fait que l'espèce en cause est présente ou absente à un moment donné dans un carré (« occupation »), sans prise en compte de la fréquence d'observation des individus, de l'« abondance ». Exprimé autrement : une présence/absence est mise en relation avec, d'une part, la surface en colza et, d'autre part, l'utilisation de néonicotinoïdes sur le colza.
Les auteurs notent aussi :
« Nous avons limité notre analyse à des cellules d'1 km² avec des observations dans au moins deux des 18 années pour produire un ensemble de données final qui contient 31.818 observations pour 4.056 km², qui ont été imbriqués dans 1.658 cellules de 25 km². »
Les données sur la culture du colza et l'emploi des néonicotinoïdes
Les données sur la culture du colza ont été tirées des statistiques du Department for Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA), le ministère de l'agriculture. Les données sur l'utilisation des néonicotinoïdes ont été dérivées de la UK Pesticide Usage Survey, des statistiques bisannuelles établies par sondage de 1.200 fermes à l'échelle de huit grandes régions. L'exposition aux néonicotinoïdes dans une cellule de 25 km² a été estimée comme le produit de la surface cultivée en colza et de la proportion de cette culture traitée aux néonicotinoïdes dans la région.
La mise en forme
Pour chaque espèce, les auteurs ont produit des diagrammes avec, en abscisse, les années et, en ordonnée, l'« occupation » (ligne rouge dans le graphique ci-dessous, la surface en rose indiquant l'intervalle de confiance à 95 %).
- voir graphique sur site -
Dans le graphique ci-dessus, l'espèce est présente au départ dans environ 60 % des cellules. À la fin, on ne l'a plus trouvée que dans 35 % des sites. Partant de 2001, les auteurs ont construit une simulation de l'évolution qu'aurait eu l'espèce s'il n'y avait pas eu de néonicotinoïdes ou si ceux-ci étaient sans effets (ligne bleue et surface en bleu indiquant l'intervalle de confiance). Sauf erreur de notre part, ils ne précisent pas leur mode opératoire dans l'article.
Selon le graphique, l'espèce se serait retrouvée dans 45 % des sites. La différence (45 – 35 =) 10 points de pourcentage représente, pour simplifier, le déclin attribuable aux néonicotinoïdes.
On voit aisément le profit que l'on peut tirer des pourcentages. Par rapport à la fréquence d'origine (60 %), ces 10 points représentent 17 % ; par rapport à la baisse totale (60 – 35 =) 25, ce sont 40 %.
Dans un cas, c'est : la présence de l'espèce a décliné de 17 % à cause des néonicotinoïdes ; dans l'autre : 40 % du déclin est dû aux néonicotinoïdes. Jouez encore sur les mots... utilisez par exemple « extinction ». M. Isaac s'est essayé à un exercice de clarification avec au bout, on peut le craindre, encore davantage de confusion.
(suite en dessous:)
Qu'ont trouvé les auteurs ?
RépondreSupprimerPour l'ensemble des espèces
Les résultats ont été donnés sous forme visuelle dans les deux graphiques suivants, dont la lisibilité n'est pas la qualité première (cela rappelle une célèbre « étude » sur les rats...). Dommage : ce sont à notre sens, en partie, les données les plus crédibles.
- voir tableau sur site -
Estimates of the net effect of neonicotinoid exposure on wild bee species that forage on oilseed rape.
Species population persistence trajectories are based on fitted values from individual species models (red line) and are compared with an idealized model in which no neonicotinoids were applied following their first widespread use in 2002 (blue line). Shaded areas show 95% credible intervals.
- voir tableau sur site -
Estimates of the net effect of neonicotinoid exposure on wild bee species that do not forage on oilseed rape.
Species population persistence trajectories are based on fitted values from individual species models (red line) and are compared with an idealized model in which no neonicotinoids were applied following their first widespread use in 2002 (blue line). Shaded areas show 95% credible intervals.
Les butineuses et les non-butineuses
En nous faisant grâce des détails statistiques :
« En regroupant les abeilles selon qu'elles butinent ou non sur le colza (butineuses = 34 espèces ; non-butineuses = 28 espèces), nous avons trouvé des preuves substantielles pour les impacts négatifs des néonicotinoïdes sur les abeilles sauvages. La persistance était corrélée négativement avec l'exposition aux néonicotinoïdes tant pour les espèces butinant sur le colza (moyenne = -1,37 [...]) que pour les espèces ne butinant pas (moyenne = -0,46 [...]) [...]. La différence entre les tailles d'effet de ces deux groupes (0,91[...]) indique que l'effet négatif de l'exposition aux néonicotinoïdes sur la persistance est trois fois plus élevé pour les butineuses de colza que pour les espèces non butineuses. »
Ce n'est pas un modèle de clarté. M. Isaac écrit quant à lui (semble-t-il en se référant à un article de presse non identifié) :
« Le modèle estime l'occupation (la proportion de sites occupés) de chaque espèce dans chaque année, de sorte que le déclin de 13 % du titre (la moyenne des 62 espèces) était relativement facile à extraire. »
Si nous avons bien compris, ces 13 %, c'est la baisse totale entre 1994 et 2011, sur 18 années. Ce chiffre ne saurait être annuel car, en ce cas, les espèces auraient toutes disparu.
L'influence des néonicotinoïdes
L'article scientifique poursuit :
(suite en dessous:)
« Lorsque les occupations des espèces individuelles entre 1994 et 2010 ont été comparées aux occupations prévues dans le cadre de la modélisation qui exclut l'usage des néonicotinoïdes, il est clair que la perte détectée d'occupation des espèces était typiquement faible [...]. Par conséquent, alors que les traitements de semences aux néonicotinoïdes sur le colza sont corrélés avec une réduction de la persistance des populations pour certaines abeilles sauvages, cet effet n'a pas conduit à l'extinction de la population à l'échelle nationale. Nous estimons que la dose de néonicotinoïdes est à elle seule responsable d'une perte de plus de 20% des cellules de la grille pour Halictus tumulorum, Lasioglossum fulvicorne, L. malachurum, L. pauxillum et Osmia spinulosa depuis 2002 (> 15% pour 11 espèces,> 10% pour 24 espèces). »
RépondreSupprimerPerte moyenne ? Sauf erreur de notre part, elle n'est pas dans l'article !
M. Isaac articule les chiffres de 7 % en moyenne pour l'ensemble des espèces et 10 % pour les espèces exposées.
Influence de la sole de colza et des traitements foliaires
Les auteurs ont trouvé par ailleurs que la persistance était corrélée positivement avec l'importance des cultures de colza dans le cas des butineuses (moyenne = 1,06), mais pas dans le cas des non-butineuses (moyenne = –0,09). Toutefois, l'effet positif de la culture ne compensait pas l'effet négatif des néonicotinoïdes.
Quant aux applications d'insecticides foliaires (non néonicotinoïdes), la corrélation est « légèrement » négative (moyenne = –0,017 pour les butineuses et –0,013 pour les non-butineuses).
Les limites de l'étude
Dans leur introduction, les auteurs notent que le déclin des hyménoptères sauvages est mondial et qu'il a été lié à la perte et la fragmentation des habitats, aux pathogènes, au changement climatique et aux insecticides.
Plus loin, tout en se livrant à des extrapolations hasardeuses, ils précisent que l'étude porte sur des corrélations :
« Alors qu'elle relève de la corrélation, l'identification des niveaux de persistance réduits suggère que les effets sublétaux signalés par des études précédentes 'changent l'échelle' pour provoquer des extinctions de populations sur des durées longues. Les espèces d'abeilles sauvages qui se nourrissent sur le colza étaient trois fois plus négativement affectées par l'exposition aux néonicotinoïdes que les non-butineuses. Cela appuie l'hypothèse selon laquelle l'application de ce pesticide sur le colza est un mécanisme principal [nous corrigeons une coquille] d'exposition pour les communautés d'abeilles sauvages. »
Non, leur étude ne permet aucune conclusion apocalyptique sur les extinctions.
Et la dernière phrase est une lapalissade, au moins dans les conditions de l'agriculture anglaise.
(suite en dessous:)
Que penser ?
RépondreSupprimerUn objectif politique ?
Les auteurs écrivent dans le résumé :
« Les espèces butinant sur le colza profitent de la couverture de cette culture, mais étaient en moyenne trois fois plus négativement affectées par l'exposition aux néonicotinoïdes que les non-butineuses. Nos résultats suggèrent que les effets sub-létaux des néonicotinoïdes pourraient augmenter jusqu'à provoquer des pertes de la biodiversité des abeilles. Des restrictions sur l'utilisation des néonicotinoïdes peuvent réduire le déclin des populations. »
Dans le texte :
« Ces résultats fournissent une importante contribution au socle de preuves sur lesquelles s'appuie le moratoire actuel sur l'utilisation de cet insecticide dans l'Union européenne. »
Ce sont là, en grande partie, des affirmations très osées, et nous pensons qu'elles ne sont pas étayées par l'étude. « ...nos résultats suggèrent... », c'est la manière typique d'instrumentaliser à des fins politiques des résultats de recherche, certes intéressants dans le cas présent, mais au final peu convaincants.
Que disent du reste les auteurs ?
« Lorsque les occupations des espèces individuelles entre 1994 et 2010 ont été comparées aux occupations prévues dans le cadre de la modélisation qui exclut l'usage des néonicotinoïdes, il est clair que la perte détectée d'occupation des espèces était typiquement faible [...].
Des contorsions qui interrogent
Les auteurs trouvent aussi une corrélation négative entre néonicotinoïdes sur colza et espèces ne butinant pas sur le colza. C'est a priori surprenant. Fidèles à ce qui relève à notre sens de l'opinion préconçue et du parti pris, ils s'empressent d'expliquer :
« Une interprétation est que les espèces 'non butineuses' ont été exposées à des néonicotinoïdes exprimés dans des plantes non cultivées qui poussent dans des sols contaminés par des néonicotinoïdes. Ces mécanismes indirects d'exposition sont de plus en plus identifiés comme un problème potentiel dans les systèmes agricoles arables pour les abeilles sauvages et peuvent présenter un risque pour les espèces qui sont actives en dehors de la période de floraison du colza. Une explication alternative, mais pas mutuellement exclusive, est que certaines de ces espèces peuvent aussi butiner sur le colza à un niveau suffisamment élevé pour subir des réductions dans la persistance des populations, mais suffisamment faible pour avoir échappé à l'identification en tant butineuses de colza. »
L'« explication » se poursuit longuement. À aucun moment n'est envisagée l'hypothèse que le problème pourrait résider dans la modélisation d'une situation sans néonicotinoïdes après 2002, ou dans l'intervention d'autres facteurs hâtivement confondus avec l'influence axiomatique des néonicotinoïdes. Quant à l'hypothèse d'un butinage suffisamment fort pour produire une baisse des populations et suffisamment faible pour échapper aux observateurs...
(suite en dessous:)
RépondreSupprimerManque de recul et parti pris
Pour étayer l'affirmation d'un recul des populations d'abeilles sauvages, l'article se réfère notamment à un chercheur que nous considérons comme discrédité, M. Dave Goulson, et son Decline and Conservation of Bumble Bees. Le résumé de cet article s'ouvre par : « Le déclin des espèces de bourdons au cours des 60 dernières années est bien documenté en Europe […]. » Les graphiques de l'article en discussion ici ne montrent pas de réduction de leur présence, mais plutôt une augmentation jusqu'à l'arrivée des néonicotinoïdes, et une stabilité après.
L'affirmation de M. Goulson et ce que montrent les graphiques se situent certes sur des plans très différents, mais on peut penser que des chercheurs cherchant à établir des faits plutôt que de confirmer une hypothèse se seraient posé des questions sur l'état des connaissances, et aussi sur leurs hypothèses de travail.
Le verre à moitié plein...
Il serait présomptueux de discuter des chiffres d'une étude aussi complexe – qui, de surcroît n'a pas livré tous les résultats intéressants et utiles – dans le cadre de ce billet.
On peut toutefois remarquer que les baisses annoncées ne confortent pas les discours catastrophistes ambiants, ni sur le déclin des populations en général, ni sur les effets des néonicotinoïdes. Ces effets, de toute manière, sont évalués dans cet article par des simulations et font l'objet d'inférences au moyen de corrélations.
Les graphiques, aussi peu lisibles soient-ils, montrent une situation contrastée.
Sur les 34 espèces classées comme butineuses sur le colza, deux montrent une tendance à la hausse, malgré les néonicotinoïdes ; plus d'une dizaine sont stables. En comptant large, une demi-douzaine seulement d'espèces présentent en 2011 une disjonction entre les intervalles de confiance des « occupations » réelles et des occupations simulées.
Est-il raisonnable de supposer que les néonicotinoïdes ont un effet à ce point différent selon les espèces ? N'est-il pas raisonnable de supposer que si les néonicotinoïdes étaient des produits aussi nocifs que cela est clamé – notamment par cette association française d'apiculture si prompte à les « charger » pour toutes les mortalités d'abeilles –, il faudrait constater une forte rupture de pente des courbes après 2002 ?
Si l'on prenait le ton péremptoire si cher au monde de la contestation qui chérit les pseudo-sciences, on pourrait conclure – péremptoirement il va de soi – que cet article démontre l'innocence des néonicotinoïdes ; ou l'innocuité dans les conditions dans lesquelles ils sont (ont été... moratoire oblige...) utilisés. L'objectivité requiert de constater que si cet article enrichit notre corpus de connaissances, il ne démontre pas grand chose, ni dans un sens, ni dans l'autre.
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L'exploitation politique... le Monde... hélas...
RépondreSupprimerC'est la revue Nature qui a manifestement ouvert le bal avec « Controversial insecticides linked to wild bee declines – Evidence against neonicotinoid chemicals mounts ahead of EU review » (des insecticides controversés liés au déclin d'abeilles sauvages – les preuves contre les néonicotinoïdes s'accumulent avant le réexamen par l'UE). Oui il y a un lien... chronologique. Plus que cela ? Peut-être, peut-être pas, l'article scientifique ne permet pas de conclusion claire contrairement à ce qui est prétendu.
En France, c'est évidemment le Monde qui s'est précipité avec « Les pesticides triplent la mortalité des abeilles sauvages ». C'est bien connu : c'est le commentaire initial qui imprime le ton.
Mais ce titre choc est faux, ne serait-ce que parce qu'il incrimine les pesticides en général (mais un matière de désinformation, il n'y a pas de limites, n'est-ce pas?...).
Ce triplement allégué semble venir d'une affirmation des auteurs que l'on trouve reflétée comme suit par Reuters :
« Les résultats […] ont trouvé que les abeilles butinant sur du colza traité étaient trois plus susceptibles de voir leur population décliner que les abeilles butinant sur d'autres plantes cultivées ou sauvages. »
Dans le billet de M. Nicholas Isaac précité (dans lequel il tente de préciser les choses mais ajoute en fait à la confusion), c'est :
« Notre résultat principal est que la persistance des populations d'abeilles décline avec l'utilisation accrues de néonicotinoïdes, et que la corrélation est trois fois plus négative pour les espèces connues pour butiner sur le colza que pour celles qui ne le font pas. »
L'article du Monde vient aussi avec une ouverture tonitruante :
« Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, les plus efficaces jamais synthétisés, tuent massivement abeilles et bourdons. Il n’y a plus désormais que les firmes agrochimiques pour le nier. Ou du moins pour sous-évaluer le rôle de ces pesticides dans le déclin catastrophique des colonies d’insectes butineurs. Ces sociétés préfèrent le réduire à un facteur pathogène parmi d’autres : virus, monocultures réduisant et fragmentant leurs habitats, champignons, invasion de frelons, réchauffement climatique… ».
Nous n'irons pas plus loin dans cette... chose... Il suffit de constater que les causes de déclin autres que les néonicotinoïdes sont également avancés par le monde de la recherche, y compris par les auteurs de l'article examiné ici (dans l'introduction), et même par ceux qui ont un agenda politique comme le décrié Dave Goulson.
Tout comme par un des auteurs de l'étude. Citons, à titre d'exemple, la Tribune (avec AFP) et son « Pesticides : les néonicotinoïdes multiplient par trois le déclin des pollinisateurs sauvages » :
« L'auteur principal de l'étude, Ben Woodcock, insiste toutefois sur l'aspect multi-factoriel du déclin des pollinisateurs : si l'utilisation des néonicotinoides est "un facteur majeur" de ce déclin, le scientifique rappelle qu'il est aussi dû à la perte d'habitat, à des agents pathogènes, au changement climatique et à d'autres insecticides. »
(suite en dessous:)
Mais ce n'est pas conforme à la ligne éditoriale du Monde...
RépondreSupprimerLe mot de la fin est à un des auteurs
Il y a manifestement eu des hésitations dans la communication. Mais c'est la BBC qui nous fournit, nous semble-t-il, le compte rendu le plus équilibré et, surtout le plus réaliste. Elle donne la parole à M. Woodcock :
« "Quand vous cultivez du colza, vous ne pouvez pas le faire sans pesticides, il y a là une réalité sous-jacente", a déclaré le Dr Woodcock.
"Si vous dites tout simplement 'n'utilisez plus les néonicotinoïdes', la probabilité est qu'un autre pesticide sera utilisé à la place ; cela aura des répercussions sur le ruissellement vers les cours d'eau et sur d'autres espèces que vous pouvez contrôler."
"Il faut prendre une perspective très holistique ; vous ne pouvez pas simplement dire qu'aussi longtemps que nous pouvons sauver les abeilles tout le reste peut aller au diable, ce n'est pas là où vous voulez être." »
http://seppi.over-blog.com/2016/08/mortalite-des-abeilles-sauvages-et-neonicotinoides-vite-instrumentalisons-l-etude.html