Belgique : une terroriste libérée à condition de ne pas se rendre à Molenbeek
7 août 2016, 10:30
D'après un média belge, Fatima Aberkan, condamnée à 15 ans de prison pour avoir participé à l’activité d’un groupe islamiste, a été libérée après seulement quatre mois – sous certaines conditions.
Lire aussi Belgique : deux policières attaquées à la machette à Charleroi par un homme criant «Allahou Akbar»
Fatima Aberkan n'aura purgé que quatre mois de la peine de 15 ans de réclusion à laquelle la cour d'appel de Bruxelles l'avait condamnée, en avril dernier, pour avoir codirigé une filière terroriste en Belgique. Cette dernière a organisé le recrutement de candidats au djihad armé en Syrie, entre 2012 et 2014, parmi lesquels Chakib Akrouh et Abdelhamid Abaaoud, deux des auteurs des tueries de novembre 2015 en Ile-de-France.
Selon le média belge DH.be, l'avocat de l'islamiste belgo-marocaine a obtenu sa libération vendredi 5 août, à condition qu'elle respecte certaines contraintes : ne pas quitter le territoire belge, remettre aux autorités les passeports correspondant à ses deux nationalités, se rendre régulièrement au commissariat, respecter un suivi psychologique dans un centre spécialisé en déradicalisation et... ne pas aller dans la commune de Molenbeek, dépendant de Bruxelles !
Celle-ci, en effet, est considérée comme une plaque tournante des réseaux islamistes de Belgique. Salah Abdeslam, qui a participé aux attentats de Paris, provenait notamment de ce quartier bruxellois.
Oliver STONE, Peter KUZNICK Le Grand Soir lun., 06 juin 2016 06:35 UTC
Hiroshima a changé le monde, mais n'a pas mis fin à la Seconde Guerre mondiale ; c'est l'entrée en guerre de l'Union soviétique qui l'a fait. La visite du président Obama à Hiroshima vendredi a ravivé le débat public sur les bombardements atomiques américains du Japon - débat en grande partie occulté depuis que le Smithsonian Institute a annulé son exposition sur l'Enola Gay en 1995. Obama, conscient que les critiques sont prêtes à fuser s'il jette le moindre doute sur la rectitude de la décision du président Harry S. Truman d'utiliser des bombes atomiques, a choisi de garder le silence sur la question. C'est malheureux. Un inventaire national est largement dû.
La plupart des Etasuniens ont appris que l'utilisation de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, fut justifiée parce que les bombardements ont terminé la guerre dans le Pacifique, évitant ainsi une coûteuse invasion étasunienne du Japon. Cette affirmation erronée est issue des manuels d'histoire du secondaire encore aujourd'hui. Plus dangereusement, elle façonne la pensée des responsables gouvernementaux et des planificateurs militaires qui travaillent dans un monde qui possède encore plus de 15 000 armes nucléaires.
Truman exultait à propos de la destruction d'Hiroshima, la qualifiant de « plus grande chose dans l'histoire ». Les chefs militaires étasuniens ne partageaient pas son exubérance. Sept des huit officiers cinq étoiles de l'Amérique en 1945 - les généraux Dwight Eisenhower, Douglas MacArthur et Henry Arnold, ainsi que les amiraux William Leahy, Chester Nimitz, Ernest King et William Halsey - ont par la suite dénoncé les bombardements atomiques, affirmant qu'ils étaient soit militairement inutiles, soit moralement répréhensibles, ou les deux. Les bombes n'ont pas non plus réussi dans leur objectif accessoire : intimider les Soviétiques.
Leahy, qui était le chef d'état major de Truman, a écrit dans ses mémoires que les « Japonais étaient déjà vaincus et prêts à se rendre [...] L'utilisation de cette arme barbare à Hiroshima et à Nagasaki n'était d'aucune aide matérielle dans notre guerre contre le Japon ».
MacArthur est allé plus loin. Il a dit à l'ancien président Hoover que si les États-Unis avaient assuré aux Japonais qu'ils pourraient garder l'empereur, ils auraient volontiers cédé à la fin mai.
Ce ne fut pas l'annihilation atomique d'Hiroshima et de Nagasaki qui mit fin à la guerre du Pacifique. Au lieu de cela, c'est l'invasion soviétique de la Mandchourie et d'autres colonies japonaises, qui commença à minuit le 8 août 1945 - entre les deux bombardements atomiques.
L'Armée rouge à Dalian (Port-Arthur). L'opération Tempête D'Août fut une victoire totale aussi bien tactique que stratégique. En effet l'Armée Rouge à non seulement balayé son principal rival régional du nord de la Chine, mais elle a aussi renforcé ses positions en extrême orient.
Pendant des mois, les services de renseignement alliés avaient rapporté que l'invasion soviétique allait terrasser le Japon. Le 11 avril, par exemple, l'état-major interarmes réuni avait prédit : « Si à un moment l'URSS devait entrer dans la guerre, tous les Japonais se rendraient compte que la défaite absolue est inévitable. »
Les Etasuniens, ayant brisé les codes secrets japonais, étaient au courant du désespoir fébrile du Japon de négocier la paix avec les États-Unis, avant que les soviétiques ne les envahissent. Truman lui-même décrit un câble japonais intercepté le 18 juillet 1945, comme le « télégramme de l'empereur jap demandant la paix ». En effet, Truman se rendit au sommet de la mi-juillet à Potsdam, pour s'assurer que les Soviétiques tiendraient leur promesse, faite à la conférence de Yalta, d'entrer dans la guerre du Pacifique. Quand Staline lui en a donné l'assurance, le 17 juillet, Truman écrivit dans son journal : « Il sera dans la guerre jap le 15 août, les Japs seront foutus quand cela se produira. » Truman a réitéré dans une lettre à sa femme le lendemain : « Nous allons finir la guerre un an plus tôt maintenant, pense aux enfants [américains] qui ne seront pas tués. »
En défaisant rapidement le corps d'armée japonais Guandong, en Manchourie, les Soviétiques ont ruiné diplomatiquement et militairement la fin de partie prévue par les Japonais : continuer d'infliger des pertes militaires aux États-Unis et obtenir l'aide de Staline pour négocier avec les Américains de meilleures conditions de reddition.
Les bombardements atomiques, aussi terribles et inhumains qu'ils aient été, ont joué peu de rôle dans les calculs des dirigeants japonais pour se rendre rapidement. Après tout, les États-Unis avait incendié plus de cent villes japonaises. Hiroshima et Nagasaki n'étaient que deux villes détruites de plus ; que l'attaque nécessite une bombe ou des milliers n'a pas beaucoup d'importance. Comme le général Torashiro Kawabe, chef d'état-major adjoint, l'a dit plus tard aux interrogateurs des États-Unis, la profondeur de la dévastation à Hiroshima et Nagasaki ne fut connue que « d'une manière progressive ». Mais, a-t-il ajouté, « en comparaison, l'entrée soviétique dans la guerre a été un grand choc ».
Quand on a demandé au Premier ministre Kantaro Suzuki, le 10 août, pourquoi le Japon avait besoin de se rendre aussi rapidement, il expliqua : « L'Union soviétique aura non seulement la Mandchourie, la Corée, Karafuto, mais aussi Hokkaïdo. Cela détruirait le fondement du Japon. Nous devons mettre fin à la guerre, si nous pouvons traiter avec les États-Unis. » Les dirigeants japonais ont également craint la propagation des soulèvements communistes, d'inspiration soviétique, et savaient que ceux-ci ne verraient pas d'un bon œil leurs préoccupations primordiales - la protection de l'empereur lui-même et du système impérial.
Truman comprenait les enjeux. Il savait que l'invasion soviétique mettrait fin à la guerre. Il savait aussi qu'en rassurant le Japon à propos de l'empereur, cela conduirait à la reddition. Mais il a décidé d'employer les bombes atomiques de toute façon.
Pendant son séjour à Potsdam, Truman reçut un rapport détaillant la puissance de la bombe testée le 16 juillet à Alamogordo, au Nouveau Mexique. Après cela, il « était un autre homme », selon Winston Churchill. Il a commencé à jouer au boss avec Staline. Et il a autorisé l'utilisation de la bombe contre le Japon. Si sa nouvelle assurance à Potsdam n'avait pas montré à Staline qui était le patron, Truman a supposé que Hiroshima certainement le ferait.
Staline a reçu le message. Les bombes atomiques étaient maintenant un élément fondamental de l'arsenal américain, et non pas seulement un dernier recours. Il a ordonné aux scientifiques soviétiques de jeter tout ce qu'ils avaient dans le développement d'une bombe soviétique. La course était engagée. Finalement, les deux parties ont accumulé l'équivalent de 1,5 million de bombes d'Hiroshima. Et comme le physicien du Manhattan Project, Isidor Isaac Rabi, l'a astucieusement observé, « soudain, le jour du jugement dernier était le lendemain et depuis, c'est tous les jours comme ça. »
-- Commentaire : Lire aussi : Hiroshima : il y a 71 ans, personne n'est choqué, à part les japonais... --
Pesticides : il est temps de planifier des démonstrations
6 Août 2016 , par Seppi
En titre : « Récolte en danger ». En sous-titre : « Mais que s'est-il passé ». Le graphique : « Sans agronomie moderne, le rendement n'est pas au rendez-vous ». Texte : « Sans protection des plantes, sans engrais minéraux : cela a des conséquences sur les quantité et qualités des récoltes et les prix » (de gauche à droite : blé, orge, autres céréales, colza, pomme de terre, betterave sucrière).
L'information a fait le tour du monde avant de nous parvenir : par l'incontournable Genetic Literacy Project qui a relayé un article d'ABC, l'Australian Broadcasting Corporation, intitulé : « German farmers battling to change minds on glyphosate before the chemical is banned » (des agriculteurs allemands se battent pour changer les opinions sur le glyphosate avant que la substance ne soit interdite).
Le glyphosate est en sursis pour, en principe, 18 mois, jusqu'à la fin de 2017. Le cirque « bruxellois » que nous venons de connaître se reproduira probablement dans la deuxième moitié de l'année prochaine. En France, l'interdiction des néonicotinoïdes à compter du 1er septembre 2018 constitue un défi supplémentaire pour les agriculteurs.
Du reste, cette interdiction à peine adoptée par l'Assemblée nationale, la nébuleuse Pollinis s'est mise en chasse pour faire interdire « de nouveaux néonicotinoïdes cachés tels que le Sulfoxaflor ou le Flupiradifurone, dont les effets sont tout aussi nocifs sur les abeilles ». Qu'ils ne soient pas des néonicotinoïdes ne rebute pas l'industrie de la pétition (et de la collecte d'adresses courriel) : il suffit de les appeler « néonicotinoïdes cachés » – cachés à l'image d'un précédent qui permet à des vandales de maintenir leur dextérité dans le fauchage
Les très mauvaises récoltes de cette année offrent aussi l'occasion d'expliquer les mérites de notre système agricole à la bien-pensance qui aime tant mordre la main qui les nourrit : en d'autres temps, une telle année climatique aurait débouché sur des famines. L'explication, ce n'est pas vraiment le créneau de Cash Investigation, mais il doit bien y avoir encore quelques producteurs et réalisateurs qui ont le respect de la déontologie journalistique et du téléspectateur.
L'article de la presse australienne décrit des initiatives prises par des agriculteurs allemands au cours de la campagne passée.
L'opération avait été menée sur 600 sites au bord des routes et sur des parcelles facilement visibles.
- voir photo sur site -
Un champ de blé envahi par les mauvaises herbes
- voir photo sur site -
« Regardez le champ ! »
Si une telle opération devait se faire en France, il faudrait la planifier sans délai.
D'un autre article d'ABC, « Bauer Willi: Germany's most famous farmer, trying to connect with consumers » (Willi l'Agriculteur : l'agriculteur allemand le plus célèbre, essaie de reconnecter les consommateurs) :
« Ce qui est surprenant, c'est la réaction à la rudesse délibérée de Willi l'Agriculteur quand il dit aux consommateurs exactement comment il se sent et pourquoi il pense qu'ils laissent tomber les agriculteurs.
"Les gens parlent tout le temps de bien-être animal, mais la part de marché de la viande bio en Allemagne est de 1,0 %" a-t-il dit.
(...) "Nous avons un grand nombre de problèmes avec les citoyens, c'est qu'ils ont peur... des pesticides, des engrais, des OGM et ainsi de suite." (...)
La manipulation merdiatique n'y est pas pour rien !
Les 'pesticides', nom sorti des articles de frayeurs/sensation/peste ! qui pourrait/devrait citer TOUTES les pharmacies qui ne vendent que çà ! Hahahaha !
En réalité, il s'agit là d'un produit de traitement communément appelé remède. Un remède n'est PAS pour apporter la peste pour pour l'empêcher de venir et de la combattre si elle y est.
Les engrais sont les solutions les plus juste à l'alimentation spécifique de chaque plante. Car, chaque plante se nourrit différemment (!). Ainsi apportent-ils la solution adéquate contrairement aux fumiers qui peuvent tuer les plantes comme de n'apporter qu'une solution de subsistance !
Les 'OGM'. Les dits 'Organismes Génétiquement Modifiés' constituent les 100 % de toutes les matières vivantes qui nous entourent depuis des milliards d'années ! Il n'y a donc pas à vouloir différencier les 'non-ogm' qui n'existent pas avec les ogm. Ces 'Organismes Génétiquement Modifiés' ont été conçus par le vent, la pluie ou les insectes. Mais, à la différence des chercheurs en laboratoires qui sont doués d'intelligence et répertorient leurs expériences, les abeilles (ou le vent ou la pluie) se comportent sans réfléchir et modifient (en mal pour la plupart) le destin des plantes qui deviennent vénéneuses ou urticantes tandis que les scientifiques améliorent les qualités et rendements.
Rennes : onze migrants interpellés après une série d'agressions
7 août 2016, 23:52
Dans la nuit du samedi à dimanche, les forces de l'ordre ont procédé à onze interpellations dans la ville de Rennes et ses alentours pour des faits de vols et violences. Onze individus ont été interpellés, tous des migrants.
Lire aussi Venus d’Italie, des migrants tentent de gagner Menton, malgré la présence de la police La vidéo de ces 300 migrants qui ont tenté de franchir la frontière italo-française à Menton
Quatre infractions en quelques heures : les policiers de Rennes ont eu une nuit chargée samedi soir. Comme le relate le journal Le Télégramme, onze jeunes migrants disant venir Du Maroc, de Syrie, d'Algérie ou de Libye ont été placés en garde à vue au commissariat de Rennes, au cours de la nuit de ce samedi à dimanche. Les onze jeunes hommes se sont déclarés mineurs.
Tout commence à 19h30, quand quatre individus, démunis de titre de transport, agressent un contrôleur dans le métro. La police est alertée, et interpelle les individus quelques minutes plus tard.
A minuit et demi, un jeune alcoolisé se fait dérober son portefeuille par un groupe de trois individus, interpellés eux aussi peu de temps après par les forces de l'ordre.
A 2h du matin, plusieurs individus tentent de dérober la caisse d'un carrousel, et une heure plus tard, un homme dans la rue se faisait détrousser par trois agresseurs. A chaque fois, la police est intervenue à temps pour attraper les délinquants.
Un total de onze personnes en une nuit, qui seront prochainement entendus par la justice.
Pour le vice-chancelier allemand la police fédérale n'est pas prête à affronter la menace terroriste
7 août 2016, 19:14
Pour Sigmar Gabriel, vice-chancelier d'Allemagne et ministre fédéral de l'Économie, les divers attentats qu'a connu l'Allemagne ce mois de juillet ont révélé les faiblesses de la police fédérale du pays, qui, selon lui, manque de moyens.
Pas moins de quatre attentats et attaques ont frappé l'Allemagne durant ce mois de juillet. Un mois particulièrement agité et compliqué pour la police fédérale allemande selon le vice-chancelier Sigmar Gabriel, qui révélerait les difficultés budgétaires auxquelles seraient confrontées les forces de l'ordre.
Sigmar Gabriel, qui est aussi ministre fédéral de l'économie et à la tête des sociaux-démocrates allemands, estime que la police allemande n'a pas l'équipement nécessaire pour faire face à ces attaques terroristes.
Interrogé dans le journal Allemand Bild, Sigmar Gabriel rejette la faute sur son collègue au ministère de l'intérieur, le conservateur Thomas de Maizière : «si les réductions budgétaires continuent à ce rythme, les capacités de la police fédérale sont en danger», estime le vice-chancelier.
A la proposition de déployer l'armée allemande, la Bundeswehr, pour palier aux limites de la police allemande, Sigmar Gabriel a opposé un «non» catégorique, arguant que les missions de sécurité intérieure ne relevaient que de la police.
Le syndicat de la police Allemande (GdP) a lui aussi tiré la sonnette d'alarme concernant les budget destinés aux force de police, jugés insuffisants. Le budget de la police fédérale représente désormais 140 millions d'euros et le syndicat pointe l’obsolescence de certains matériels voire le non remplacement de certains appareils pour des motifs budgétaire. Ainsi, trois hélicoptères de la police fédérale allemande ont été perdus dans des accidents ses dernières années, sans avoir été remplacés.
L'Allemagne a été confrontée à une série noire d'attaque terroriste durant le mois de juillet. Le 25 juillet 2016, un terroriste s'est fait exploser à Ansbach, en Bavière, blessant 15 personnes. Le 24 juillet, armé d'une machette, un réfugié syrien a fait un mort et deux blessés à Reutlingen. Le 22 juillet, un adolescent a tiré sur la foule aux abords d'un centre commercial, causant neuf morts. Une semaine plus tôt, un jeune Afghan, qui était entré en Allemagne avec le statut de réfugié, avait blessé cinq personnes dans une attaque à la hache à bord d'un train.
(....) Pour le vice-chancelier allemand la police fédérale n'est pas prête à affronter la menace terroriste (...) et ne le sera jamais a moins de mettre un policier (non arabe) derrière chaque habitant.
Les claviers et souris sans fil sensibles au piratage
20:34 07.08.2016
Les hackers peuvent sans problèmes se connecter aux appareils sans fil.
Les pirates peuvent également se brancher et utiliser à distance le clavier sans fil, ce qui leur permet d'installer des programmes malicieux faute de protocoles de connexion protégés, selon une recherche d'un producteur de programmes anti-virus. Cela veut dire que les chiffres de frappes des touches sont transmis vers l'appareil récepteur USB sans changements majeurs.
Un avion piraté par des hackers ? Ce n'est plus de la fiction !
Les experts préviennent qu'il est peu probable que ce problème soit résolu prochainement et que cette mode passe. La seule solution est de ne plus utiliser d'appareils sans fil.
"Plusieurs appareils reliés en wifi, claviers et souris sans fil compris, ne prévoient pas de mise à jour jugée trop embêtante pour l'utilisateur. C'est pourquoi il faut vérifier l'installation de drivers, la possibilité de mise à jour du système et la présence de la gestion de sécurité renouvelable", constate un expert réputé d'une compagnie anti-virus russe.
Par contre, les propriétaires des claviers Bluetooth ne s'exposent pas au danger d'être attaqués, car la transmission de données via protocoles Bluetooth est chiffrée par rapport à ceux de l'USB.
Et pour conclure, un autre fait rassurant pour les internautes est qu'afin de s'emparer de votre clavier sans fil, les malfaiteurs doivent se placer dans le même endroit que vous. Sinon, le piratage sans fil devient impossible.
Comme le sont TOUTES les liaisons wi-fi d'alarme voiture/maison captées depuis un scanner (drone ?) à proximité, le sont toutes les télécommandes et divers dispositifs de contrôle.
5 août 2016 Pascale Déry www.journaldemontreal.com/blogues, p. Web
La rainette faux-grillon, vous connaissez ? Aujourd’hui, ça doit sûrement vous sonner une cloche puisque cette petite grenouille d’un gramme a défrayé les manchettes durant plusieurs jours et a même été capable de faire bloquer un projet de développement domiciliaire de 30 millions de dollars à La Prairie.
Mais avant toute cette controverse, saviez-vous qu’il existait une espèce menacée du nom de rainette faux grillon? En tous cas, pas moi ! Je n’avais jamais entendu parler de cet amphibien auparavant.
Depuis qu’Ottawa a émis un décret d’urgence pour protéger la fameuse grenouille, j’ai l’impression que les espèces en péril se sont multipliées. De plus en plus de groupes et d’individus se tournent vers la Loi sur les espèces en péril pour tenter de bloquer tout projet de développement.
Aujourd’hui, c’est au tour de la ville de Saint-Cuthbert, dans Lanaudière de tenter d’empêcher un promoteur d’installer un aérodrome sur son territoire.
Depuis plusieurs mois, la ville tente par tous les moyens de bloquer ce projet-là, disant vouloir préserver la tranquillité des résidents du secteur. Incapable d’empêcher le début des travaux, l’administration municipale a servi comme prétexte « l’engoulevent bois-pourri », un oiseau nocturne qui figure parmi les espèces en péril, donc protégé par la Loi.
Après avoir communiqué avec le Ministère de l’Environnement à Ottawa, St-Cuthbert a finalement réussi à obtenir une injonction et suspendre temporairement le projet d’aérodrome. Ce sont maintenant les tribunaux qui devront trancher.
Que l’on soit pour ou contre l’aérodrome, là n’est pas la question. Ce qui est plus préoccupant, c’est le réflexe qui se développe de brandir le fameux décret du gouvernement fédéral pour tenter d’empêcher ou de retarder des projets. Jusqu’où ça va aller ? Le gouvernement fédéral a changé les règles du jeu et on assiste maintenant à un dangereux précédent !
Il n’y a pas que la rainette et l’engoulevent qui sont menacés, l’habitat du petit blongio (il reste 1500 de ces petits oiseaux au Canada) et celui de la couleuvre brune seront aussi perturbés par le mégaprojet de train électrique de la Caisse de Dépôt.
Il est important de protéger la biodiversité et les espèces en voie de disparition, mais on ne peut pas bloquer complètement des projets d’envergure, en plein milieu des travaux, comme ce fut le cas avec le développement domiciliaire de La Prairie. Ça nuit aux promoteurs, aux villes, aux citoyens et au développement économique.
Ça crée surtout un climat d’incertitude pour les futurs projets de développement. Par exemple, il y a d’autres populations de rainettes qui ont été identifiées sur la Rive-Sud. Qu’est-ce que ça veut dire pour les promoteurs qui souhaitent développer dans cette région ? Prendront-ils le risque de proposer un projet, d’obtenir toutes les autorisations nécessaires, de convaincre des partenaires financiers et de signer des contrats avec des fournisseurs s’ils savent que les règles du jeu peuvent soudainement changer en cours de route ?
Avec la croissance des populations urbaines et l’expansion des villes, il faut concilier, dans la mesure du possible, urbanisation et biodiversité. Sommes-nous obligés de sauver TOUS les habitats d’espèces en péril ? Pouvons-nous déplacer ou encore recréer ces habitats comme le propose d’ailleurs la Caisse de Dépôt dans son projet de train électrique ? Il existe certainement des mesures de relocalisation. C’est quand même un projet de 5,5 milliards de dollars qui créera des centaines d’emplois, permettra une réduction de gaz à effet de serre et assurera à des milliers d’usagers un meilleur transport collectif.
Souhaitons que la Caisse de dépôt et les paliers de gouvernement trouvent une solution au plus vite pour maintenir le train sur les rails.
Entre temps chers promoteurs, soyez certain de repérer les espèces menacées près de chez vous parce qu’il Il y en aura sûrement une qui fera surface lorsque vous aurez déposé votre prochain projet. Cela vous évitera bien des ennuis.
Et puis au fond, je me pose la question: reste-t-il vraiment un endroit où il n’y pas une espèce en péril, de milieux uniques ou de plantes rares ?
Pascale Déry est conseillère principale, communications et développement à l'Institut économique de Montréal. Elle signe ce texte à titre personnel.
C'est fait ! Le Québec a maintenant son usine d'éthanol. Elle a été inaugurée la semaine dernière à Varennes sous le regard attendri de Chuck Strahl, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada et ministre de la Commission canadienne du blé.
Au Canada comme aux États-unis, l'éthanol bénéficie des bonnes grâces des politiciens, car il est présenté comme un carburant vert et la solution aux changements climatiques en plus de faire office de substitut éventuel au pétrole. Ottawa a d'ailleurs adopté une réglementation qui impose une concentration de 5% d'éthanol dans l'essence.
Développer des sources alternatives d'énergie et offrir davantage de choix aux consommateurs ne peuvent qu'avantager notre société. Mais encore faut-il éviter de créer une industrie sur la base de mythes savamment entretenus!
On nous dit que l'éthanol va contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Or, la production de maïs, comme celle d'éthanol, est largement tributaire du pétrole. Il en faut pour fabriquer les fertilisants, conduire les tracteurs, construire les silos, transporter le maïs dans une usine de transformation et opérer cette usine.
Et comme il est impossible d'acheminer l'éthanol par pipeline, il faut ajouter à ce qui précède la consommation de pétrole et la pollution occasionnées par les camions chargés de son transport.
Autant de GES que l'essence
De nombreuses études ont montré que l'éthanol produit autant de gaz à effet de serre que l'essence lorsque l'on considère l'ensemble du cycle de vie de chacun de ces produits. Pire encore, une étude réalisée par un chercheur d'Environnement Canada, Greg Rideout, conclut qu'il n'existe aucune différence entre les émissions de GES produites lorsqu'on utilise un carburant contenant 10% d'éthanol par rapport au carburant ordinaire.
Comme la production d'éthanol coûte cher, la nouvelle usine de Varennes bénéficie d'une aide gouvernementale de 180 millions sur 10 ans. On dépenserait donc des sommes colossales sans pour autant réduire les émissions de GES ! Nos politiciens ne voient-ils pas que l'éthanol n'est pas la panacée, mais bien une source de gaspillage ? D'ailleurs est-il raisonnable d'octroyer une subvention de 180 millions à une usine qui n'a coûté que 100 millions à construire ?!
Les partisans de l'éthanol oublient également d'envisager les effets de leurs bonnes intentions sur notre facture d'épicerie. La hausse de la demande d'éthanol fera très probablement grimper le prix du maïs. Comme le maïs est largement utilisé dans l'alimentation du bétail, le prix de la viande augmentera à son tour, à l'instar de tous les produits à base de maïs.
En choisissant arbitrairement de favoriser la production d'éthanol, nos bureaucrates avantagent substantiellement les producteurs de maïs et refilent la facture aux contribuables et aux consommateurs. La production d'éthanol est une manne pour les agriculteurs, car elle arrive à une époque où les règlements de l'OMC relativement aux subventions agricoles se durcissent. D'ailleurs, les subventions à l'éthanol ne seraient-elles pas un moyen détourné d'aider les agriculteurs, et donc de gagner des votes, sans enfreindre les règlements de l'OMC ? La question mérite d'être posée!
Il est légitime de chercher des substituts au pétrole, tout comme il est souhaitable de développer une énergie propre. Mais il est inadmissible de passer sous silence certaines informations fondamentales. Dans le but de se constituer un capital politique, nos élus offrent un merveilleux cadeau aux agriculteurs, mais tentent de nous faire croire qu'ils agissent dans notre intérêt et dans celui de l'environnement. Il y a quand même des limites!
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.
Nathalie Elgrably est économiste à l'Institut économique de Montréal et auteure du livre La face cachée des politiques publiques.
Pourquoi le Rapport sur l'emploi est pas presque aussi fort que vous dit
Par Michael Snyder, le 7 Août, 2016
Les jours heureux sont-ils encore ici ? Le vendredi, les médias traditionnels bourdonnait avec les nouvelles que l'économie américaine avait ajouté 255.000 emplois au cours du mois de Juillet. Mais comme vous le verrez ci-dessous, l'économie américaine n'a pas ajouté 255.000 emplois au cours du mois de Juillet. En fait, sans un "ajustement saisonnier" extrêmement généreux, le nombre d'emplois supplémentaires au cours du mois de Juillet n'aurait même pas suivi la croissance de la population. Mais le nombre semblant sonne tellement mieux que le nombre réel, et donc le nombre semblant est ce qui est promu pour la consommation publique.
Pourquoi le gouvernement ne nous dit pas seulement les simples faits ? Malheureusement, nous vivons à une époque où "spin" est tout, et à peu près tout le monde dans les médias grand public semblait tout à fait heureux avec les «bons emplois signalent" le vendredi. Cependant, comme Hedge Zéro a souligné, la vérité est que les chiffres «non corrigés» racontent une histoire très différente ...
Comme l'a écrit Mitsubishi UFJ stratège John Herrmann dans une note peu de temps après le rapport, le "titre emploi surestime" force de la masse salariale. Il ajoute que les données non désaisonnalisées montrent un «rapport médiocre» qui est «nulle part aussi fort que le titre" et ajoute que la masse salariale privée non ajustée + 85k en Juillet vs désaisonnalisées + 217k.
De l'avis de Herrmann, le gouvernement a appliqué un «facteur d'ajustement saisonnier très bénigne sur la masse salariale privée pour transformer un gain de masse salariale privée douce dans un fort gain."
Il n'a pas fourni une raison pour laquelle le gouvernement ferait cela.
Chaque mois, l'économie américaine doit créer au moins 150.000 nouveaux emplois pour suivre la croissance de la population. Selon les chiffres non ajustés, on n'a pas atteint ce seuil, et donc la situation de l'emploi dans ce pays en fait a empiré le mois dernier.
En Amérique aujourd'hui, il y a 7,8 millions d'Américains qui sont considérés comme officiellement au chômage, et un autre âge 94.300.000 de travail Américains qui sont considérés comme «pas dans la population active".
Lorsque vous ajoutez ces deux nombres, vous obtenez un grand total de 102 millions d'Américains en âge de travailler qui ne dispose pas d'un emploi dès maintenant.
Plutôt que de se concentrer sur le titre figure "de chômage", nous obtenons un regard beaucoup plus juste à la crise de l'emploi aux États-Unis lorsque nous examinons le ratio emploi-population. Le tableau suivant provient directement du Bureau of Labor Statistics, et il montre que le pourcentage d'Américains qui sont employés a même jamais venu près de se remettre à l'endroit où il était juste avant la dernière récession ...
Au cours des deux dernières années, nous avons vu une légère bosse dans ce numéro, et ce qui est bon, mais normalement après une récession se termine le ratio emploi-population remonte au moins aussi élevée que ce qu'elle était avant. Malheureusement, cela n'a pas eu lieu après les deux dernières récessions. Ce qui suit vient de Wolf Richter ...
Le ratio tombe toujours en période de récession, mais avant 2001, il a toujours grimpé à des sommets plus élevés au cours des recouvrements. La récession de 2001 et la reprise subséquente ont changé cela. Pour la première fois, le rapport n'a jamais complètement récupéré, n'a jamais eu même près de se remettre complètement. Ce fut un phénomène nouveau: la croissance de l'emploi ne pouvait plus suivre la croissance de la population.
Lorsque la grande récession a frappé, le rapport a plongé de son point de départ inférieure au rythme le plus rapide sur le disque (remontant à 1948). Les efforts de la Fed ont tous été axés exclusivement sur le renflouement des détenteurs d'obligations, re-gonfler le marché boursier, re-gonfler le marché du logement, et la création en général ce qui était devenu la politique de la Fed officielle à l'époque, l'effet de richesse (voici Bernanke lui-même l'expliquer) . Cela a re-gonflé les prix des actifs - beaucoup d'entre eux au-delà de leurs pics de bulles avant.
Mais attention étonnante de la Fed sur le capital accéléré les déjà évolution de la dynamique de l'économie, au détriment de la main-d'œuvre.
Même le Wall Street Journal admet que nous sommes dans les plus faibles "reprise économique" depuis 1949, et maintenant il y a beaucoup de signes que nous sommes entrés dans un nouveau ralentissement économique de la marque. Voici quelques exemples du Tchad Shoop ...
Ford, GM et Chrysler - trois des constructeurs automobiles plus importants aux États-Unis »- ont déclaré des ventes pour Juillet qui ont manqué les estimations: en baisse de 3%, 1,9% et 0,3%, respectivement.
Delta Airlines, l'une des plus grandes compagnies aériennes dans le monde, a déclaré des revenus a baissé de 7% en Juillet dans le cadre de sa mise à jour mensuelle de performance.
Macy, la plus grande société de grands magasins, a rapporté une baisse des ventes pour Juillet, conduisant à des démarques plus agressifs et un sell-off échelle de l'industrie. Et beaucoup de signes inquiétants continuent à apparaître à Wall Street aussi bien. D'une part, le taux Libor a fait un bond au plus haut niveau depuis la dernière crise financière. Si vous n'êtes pas familier avec Libor, voici une très bonne explication de ce à partir de Business Insider ...
Le Libor, ou London Interbank Offered Rate, mesure le taux d'intérêt auquel les banques se prêtent les unes aux autres à des durées différentes, et son saut pointu était un signe avant-coureur de la crise financière.
Et selon ce même article, le taux Libor est maintenant le plus élevé que nous avons vu depuis le début 2009 ...
Le mois dernier, le taux Libor a grimpé à des taux jamais vus depuis le premier trimestre de 2009, au cœur de la crise bancaire.
Sans oublier, l'écart entre le Libor et le taux de swap Indice de nuit, qui suit le taux de la Réserve fédérale de prêt, a élargi, un autre signe potentiellement inquiétante.
Mais bien sûr, je suis cite des faits et des chiffres comme celui-ci pendant des mois, et pourtant les marchés financiers américains continue à tenir ensemble.
Il y a littéralement des dizaines de parallèles entre la crise financière mondiale de 2008 et ce qui se passe en 2016, mais Wall Street continue à défier les lois de l'économie.
Bien sûr, il ne durera pas éternellement, mais il a certainement été un spectacle à voir.
Et je ne suis certainement pas seul dans mon analyse. Comme je l'ai mentionné l'autre jour, DoubleLine Capital PDG Jeffrey Gundlach est entièrement convaincu que les stocks "devraient être en baisse massivement" ...
"L'artiste Christopher Wool a une peinture de mot,« Vendre la maison, vendre la voiture, vendre les enfants. »Voilà exactement comment je me sens - tout vendre. Rien ici semble bon, "Gundlach a déclaré dans un entretien téléphonique. "Les marchés boursiers devraient être en baisse massivement mais les investisseurs semblent avoir été hypnotisé que rien ne peut aller mal."
Pour le moment, les investisseurs continuent de payer des prix extrêmement irrationnelles pour les stocks et les médias traditionnels est juste étourdie sur l'état de l'économie.
Alors laissez-nous profiter de cette très étrange période de stabilité pour cependant beaucoup plus elle dure, mais nous nous protégeons aussi de l'accident horrible qui suivra inévitablement.
Floride: en plus de faire l'épandage d'insecticides, voilà que les autorités fédérales autorisent le relâchement de millions de moustiques génétiquement modifiés (financés par Bill Gates) pour combattre le Zika
dimanche 7 août 2016
* La Floride "commence" l'épandage d'insecticides pour contrôler le virus Zika
ET VOILÀ: Des scientifiques avertissent que des mutations génétiques provoquées par l'agent pathogène mortel contenu dans le virus Zika menacent de devenir irrévocablement établies dans l'ADN humain
L'Agence américaine des aliments et des médicaments (FDA) vient de donner son aval à un test destiné à vérifier l'efficacité de moustiques transgéniques pour combattre le Zika, un virus qui fait des ravages depuis plusieurs mois dans les pays d'Amérique latine et qui a fait son apparition aux États-Unis.
Ce test sera réalisé dans les Keys, en Floride, par la compagnie britannique de biotechnologies Oxitec, rachetée l'an dernier par sa rivale américaine Intrexon. S'il est concluant, il pourrait permettre de diminuer la population de moustique Aedes aegypti, une espèce dont la piqûre peut potentiellement transmettre le Zika, mais aussi la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya.
Selon le communiqué émis vendredi par la FDA, ce test n'aura pas d'impact significatif sur l'environnement.
Cette annonce survient alors que les autorités de la Floride doivent composer avec leurs premiers cas de transmission locale du virus Zika; 16 personnes ont été infectées jusqu'à maintenant dans la seule ville de Miami.
Dimanche, le gouverneur de l'État, Rick Scott, a assuré sur les ondes de NBC que le quartier de Miami où ces personnes ont été contaminées était sous contrôle. Il a toutefois renouvelé son appel à l'aide aux autorités fédérales, à qui il demande la livraison urgente de 10 000 trousses de prévention (moustiquaires, produits antimoustiques, etc.).
«Nous faisons du très bon travail pour éliminer les moustiques. Les autorités sanitaires locales et de l'État sont sur le terrain», selon Rick Scott, gouverneur de la Floride (républicain).
Le quartier touché est celui de Wynwood, un secteur populaire auprès des jeunes et des touristes. Il s'étend sur un peu moins de deux kilomètres carrés, à proximité du centre-ville de Miami.
La date exacte à laquelle débutera le test n'a pas été révélée.
Le moment venu, des millions de moustiques transgéniques (OX513A) seront lâchés dans la nature, tous des mâles de l'espèce Aedes aegypti. Modifiés génétiquement, ces mâles ne piqueront pas, mais ils s'accoupleront avec les femelles. Celles-ci engendreront ensuite une progéniture qui, elle, ne pourra pas se reproduire.
Des tests quant à l'utilisation de moustiques génétiquement modifiés ontdéjà été menés au Brésil, au Panama et aux îles Caïmans, a souligné Oxitec par voie de communiqué vendredi. Ces expériences auraient permis de diminuer la population locale de moustiques Aedes aegypti d'au moins 90 %, « un niveau de contrôle exceptionnel comparé à ceux des méthodes conventionnelles, comme les pesticides ».
En juin, un rapport des Académies américaines des sciences estimait que cette méthode était prometteuse. Ses auteurs affirmaient cependant qu'il était encore trop tôt pour lâcher ces moustiques transgéniques dans la nature.
Belgique : une terroriste libérée à condition de ne pas se rendre à Molenbeek
RépondreSupprimer7 août 2016, 10:30
D'après un média belge, Fatima Aberkan, condamnée à 15 ans de prison pour avoir participé à l’activité d’un groupe islamiste, a été libérée après seulement quatre mois – sous certaines conditions.
Lire aussi
Belgique : deux policières attaquées à la machette à Charleroi par un homme criant «Allahou Akbar»
Fatima Aberkan n'aura purgé que quatre mois de la peine de 15 ans de réclusion à laquelle la cour d'appel de Bruxelles l'avait condamnée, en avril dernier, pour avoir codirigé une filière terroriste en Belgique. Cette dernière a organisé le recrutement de candidats au djihad armé en Syrie, entre 2012 et 2014, parmi lesquels Chakib Akrouh et Abdelhamid Abaaoud, deux des auteurs des tueries de novembre 2015 en Ile-de-France.
Selon le média belge DH.be, l'avocat de l'islamiste belgo-marocaine a obtenu sa libération vendredi 5 août, à condition qu'elle respecte certaines contraintes : ne pas quitter le territoire belge, remettre aux autorités les passeports correspondant à ses deux nationalités, se rendre régulièrement au commissariat, respecter un suivi psychologique dans un centre spécialisé en déradicalisation et... ne pas aller dans la commune de Molenbeek, dépendant de Bruxelles !
Celle-ci, en effet, est considérée comme une plaque tournante des réseaux islamistes de Belgique. Salah Abdeslam, qui a participé aux attentats de Paris, provenait notamment de ce quartier bruxellois.
https://francais.rt.com/international/24820-belgique--membre-d-groupe
SupprimerHAHAHAHAHAHA ! Putain de dictature monarchique !
Pourquoi Hiroshima ?
RépondreSupprimerOliver STONE, Peter KUZNICK
Le Grand Soir
lun., 06 juin 2016 06:35 UTC
Hiroshima a changé le monde, mais n'a pas mis fin à la Seconde Guerre mondiale ; c'est l'entrée en guerre de l'Union soviétique qui l'a fait. La visite du président Obama à Hiroshima vendredi a ravivé le débat public sur les bombardements atomiques américains du Japon - débat en grande partie occulté depuis que le Smithsonian Institute a annulé son exposition sur l'Enola Gay en 1995. Obama, conscient que les critiques sont prêtes à fuser s'il jette le moindre doute sur la rectitude de la décision du président Harry S. Truman d'utiliser des bombes atomiques, a choisi de garder le silence sur la question. C'est malheureux. Un inventaire national est largement dû.
La plupart des Etasuniens ont appris que l'utilisation de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, fut justifiée parce que les bombardements ont terminé la guerre dans le Pacifique, évitant ainsi une coûteuse invasion étasunienne du Japon. Cette affirmation erronée est issue des manuels d'histoire du secondaire encore aujourd'hui. Plus dangereusement, elle façonne la pensée des responsables gouvernementaux et des planificateurs militaires qui travaillent dans un monde qui possède encore plus de 15 000 armes nucléaires.
Truman exultait à propos de la destruction d'Hiroshima, la qualifiant de « plus grande chose dans l'histoire ». Les chefs militaires étasuniens ne partageaient pas son exubérance. Sept des huit officiers cinq étoiles de l'Amérique en 1945 - les généraux Dwight Eisenhower, Douglas MacArthur et Henry Arnold, ainsi que les amiraux William Leahy, Chester Nimitz, Ernest King et William Halsey - ont par la suite dénoncé les bombardements atomiques, affirmant qu'ils étaient soit militairement inutiles, soit moralement répréhensibles, ou les deux. Les bombes n'ont pas non plus réussi dans leur objectif accessoire : intimider les Soviétiques.
Leahy, qui était le chef d'état major de Truman, a écrit dans ses mémoires que les « Japonais étaient déjà vaincus et prêts à se rendre [...] L'utilisation de cette arme barbare à Hiroshima et à Nagasaki n'était d'aucune aide matérielle dans notre guerre contre le Japon ».
MacArthur est allé plus loin. Il a dit à l'ancien président Hoover que si les États-Unis avaient assuré aux Japonais qu'ils pourraient garder l'empereur, ils auraient volontiers cédé à la fin mai.
Ce ne fut pas l'annihilation atomique d'Hiroshima et de Nagasaki qui mit fin à la guerre du Pacifique. Au lieu de cela, c'est l'invasion soviétique de la Mandchourie et d'autres colonies japonaises, qui commença à minuit le 8 août 1945 - entre les deux bombardements atomiques.
L'Armée rouge à Dalian (Port-Arthur). L'opération Tempête D'Août fut une victoire totale aussi bien tactique que stratégique. En effet l'Armée Rouge à non seulement balayé son principal rival régional du nord de la Chine, mais elle a aussi renforcé ses positions en extrême orient.
Pendant des mois, les services de renseignement alliés avaient rapporté que l'invasion soviétique allait terrasser le Japon. Le 11 avril, par exemple, l'état-major interarmes réuni avait prédit : « Si à un moment l'URSS devait entrer dans la guerre, tous les Japonais se rendraient compte que la défaite absolue est inévitable. »
(suite en dessous:)
Les Etasuniens, ayant brisé les codes secrets japonais, étaient au courant du désespoir fébrile du Japon de négocier la paix avec les États-Unis, avant que les soviétiques ne les envahissent. Truman lui-même décrit un câble japonais intercepté le 18 juillet 1945, comme le « télégramme de l'empereur jap demandant la paix ». En effet, Truman se rendit au sommet de la mi-juillet à Potsdam, pour s'assurer que les Soviétiques tiendraient leur promesse, faite à la conférence de Yalta, d'entrer dans la guerre du Pacifique. Quand Staline lui en a donné l'assurance, le 17 juillet, Truman écrivit dans son journal : « Il sera dans la guerre jap le 15 août, les Japs seront foutus quand cela se produira. » Truman a réitéré dans une lettre à sa femme le lendemain : « Nous allons finir la guerre un an plus tôt maintenant, pense aux enfants [américains] qui ne seront pas tués. »
RépondreSupprimerEn défaisant rapidement le corps d'armée japonais Guandong, en Manchourie, les Soviétiques ont ruiné diplomatiquement et militairement la fin de partie prévue par les Japonais : continuer d'infliger des pertes militaires aux États-Unis et obtenir l'aide de Staline pour négocier avec les Américains de meilleures conditions de reddition.
Les bombardements atomiques, aussi terribles et inhumains qu'ils aient été, ont joué peu de rôle dans les calculs des dirigeants japonais pour se rendre rapidement. Après tout, les États-Unis avait incendié plus de cent villes japonaises. Hiroshima et Nagasaki n'étaient que deux villes détruites de plus ; que l'attaque nécessite une bombe ou des milliers n'a pas beaucoup d'importance. Comme le général Torashiro Kawabe, chef d'état-major adjoint, l'a dit plus tard aux interrogateurs des États-Unis, la profondeur de la dévastation à Hiroshima et Nagasaki ne fut connue que « d'une manière progressive ». Mais, a-t-il ajouté, « en comparaison, l'entrée soviétique dans la guerre a été un grand choc ».
Quand on a demandé au Premier ministre Kantaro Suzuki, le 10 août, pourquoi le Japon avait besoin de se rendre aussi rapidement, il expliqua : « L'Union soviétique aura non seulement la Mandchourie, la Corée, Karafuto, mais aussi Hokkaïdo. Cela détruirait le fondement du Japon. Nous devons mettre fin à la guerre, si nous pouvons traiter avec les États-Unis. » Les dirigeants japonais ont également craint la propagation des soulèvements communistes, d'inspiration soviétique, et savaient que ceux-ci ne verraient pas d'un bon œil leurs préoccupations primordiales - la protection de l'empereur lui-même et du système impérial.
Truman comprenait les enjeux. Il savait que l'invasion soviétique mettrait fin à la guerre. Il savait aussi qu'en rassurant le Japon à propos de l'empereur, cela conduirait à la reddition. Mais il a décidé d'employer les bombes atomiques de toute façon.
(suite en dessous:)
Pendant son séjour à Potsdam, Truman reçut un rapport détaillant la puissance de la bombe testée le 16 juillet à Alamogordo, au Nouveau Mexique. Après cela, il « était un autre homme », selon Winston Churchill. Il a commencé à jouer au boss avec Staline. Et il a autorisé l'utilisation de la bombe contre le Japon. Si sa nouvelle assurance à Potsdam n'avait pas montré à Staline qui était le patron, Truman a supposé que Hiroshima certainement le ferait.
RépondreSupprimerStaline a reçu le message. Les bombes atomiques étaient maintenant un élément fondamental de l'arsenal américain, et non pas seulement un dernier recours. Il a ordonné aux scientifiques soviétiques de jeter tout ce qu'ils avaient dans le développement d'une bombe soviétique. La course était engagée. Finalement, les deux parties ont accumulé l'équivalent de 1,5 million de bombes d'Hiroshima. Et comme le physicien du Manhattan Project, Isidor Isaac Rabi, l'a astucieusement observé, « soudain, le jour du jugement dernier était le lendemain et depuis, c'est tous les jours comme ça. »
-- Commentaire : Lire aussi :
Hiroshima : il y a 71 ans, personne n'est choqué, à part les japonais... --
https://fr.sott.net/article/28735-Pourquoi-Hiroshima
Pesticides : il est temps de planifier des démonstrations
RépondreSupprimer6 Août 2016 ,
par Seppi
En titre : « Récolte en danger ». En sous-titre : « Mais que s'est-il passé ». Le graphique : « Sans agronomie moderne, le rendement n'est pas au rendez-vous ». Texte : « Sans protection des plantes, sans engrais minéraux : cela a des conséquences sur les quantité et qualités des récoltes et les prix » (de gauche à droite : blé, orge, autres céréales, colza, pomme de terre, betterave sucrière).
L'information a fait le tour du monde avant de nous parvenir : par l'incontournable Genetic Literacy Project qui a relayé un article d'ABC, l'Australian Broadcasting Corporation, intitulé : « German farmers battling to change minds on glyphosate before the chemical is banned » (des agriculteurs allemands se battent pour changer les opinions sur le glyphosate avant que la substance ne soit interdite).
Le glyphosate est en sursis pour, en principe, 18 mois, jusqu'à la fin de 2017. Le cirque « bruxellois » que nous venons de connaître se reproduira probablement dans la deuxième moitié de l'année prochaine. En France, l'interdiction des néonicotinoïdes à compter du 1er septembre 2018 constitue un défi supplémentaire pour les agriculteurs.
Du reste, cette interdiction à peine adoptée par l'Assemblée nationale, la nébuleuse Pollinis s'est mise en chasse pour faire interdire « de nouveaux néonicotinoïdes cachés tels que le Sulfoxaflor ou le Flupiradifurone, dont les effets sont tout aussi nocifs sur les abeilles ». Qu'ils ne soient pas des néonicotinoïdes ne rebute pas l'industrie de la pétition (et de la collecte d'adresses courriel) : il suffit de les appeler « néonicotinoïdes cachés » – cachés à l'image d'un précédent qui permet à des vandales de maintenir leur dextérité dans le fauchage
Les très mauvaises récoltes de cette année offrent aussi l'occasion d'expliquer les mérites de notre système agricole à la bien-pensance qui aime tant mordre la main qui les nourrit : en d'autres temps, une telle année climatique aurait débouché sur des famines. L'explication, ce n'est pas vraiment le créneau de Cash Investigation, mais il doit bien y avoir encore quelques producteurs et réalisateurs qui ont le respect de la déontologie journalistique et du téléspectateur.
L'article de la presse australienne décrit des initiatives prises par des agriculteurs allemands au cours de la campagne passée.
L'opération avait été menée sur 600 sites au bord des routes et sur des parcelles facilement visibles.
- voir photo sur site -
Un champ de blé envahi par les mauvaises herbes
- voir photo sur site -
« Regardez le champ ! »
Si une telle opération devait se faire en France, il faudrait la planifier sans délai.
D'un autre article d'ABC, « Bauer Willi: Germany's most famous farmer, trying to connect with consumers » (Willi l'Agriculteur : l'agriculteur allemand le plus célèbre, essaie de reconnecter les consommateurs) :
« Ce qui est surprenant, c'est la réaction à la rudesse délibérée de Willi l'Agriculteur quand il dit aux consommateurs exactement comment il se sent et pourquoi il pense qu'ils laissent tomber les agriculteurs.
"Les gens parlent tout le temps de bien-être animal, mais la part de marché de la viande bio en Allemagne est de 1,0 %" a-t-il dit.
(suite en dessous:)
"Comment allons-nous produire si vous ne payez pas pour cela ?"
RépondreSupprimerIl croit que les agriculteurs du monde entier se cachent derrière les faits et la science, mais ne se livrent pas émotionnellement avec la communauté.
"Nous avons besoin de toucher le cœur de nos citoyens, pas seulement le cerveau", dit-il.
"Nous avons un grand nombre de problèmes avec les citoyens, c'est qu'ils ont peur... des pesticides, des engrais, des OGM et ainsi de suite."
C'est sa volonté d'aborder ces débats complexes avec les consommateurs et leurs avocats qui rend Willi l'Agriculteur si différent.
Mais malgré tous ses efforts, il ne pense pas que ses campagnes réussissent à changer les esprits – pas encore.
"Quelqu'un m'a dit qu'entre entendre et faire différemment, il faut cinq ans ; je viens juste de commencer", a-t-il dit.
http://seppi.over-blog.com/2016/08/pesticides-il-est-temps-de-planifier-des-demonstrations.html
(...) "Nous avons un grand nombre de problèmes avec les citoyens, c'est qu'ils ont peur... des pesticides, des engrais, des OGM et ainsi de suite." (...)
SupprimerLa manipulation merdiatique n'y est pas pour rien !
Les 'pesticides', nom sorti des articles de frayeurs/sensation/peste ! qui pourrait/devrait citer TOUTES les pharmacies qui ne vendent que çà ! Hahahaha !
En réalité, il s'agit là d'un produit de traitement communément appelé remède. Un remède n'est PAS pour apporter la peste pour pour l'empêcher de venir et de la combattre si elle y est.
Les engrais sont les solutions les plus juste à l'alimentation spécifique de chaque plante. Car, chaque plante se nourrit différemment (!). Ainsi apportent-ils la solution adéquate contrairement aux fumiers qui peuvent tuer les plantes comme de n'apporter qu'une solution de subsistance !
Les 'OGM'. Les dits 'Organismes Génétiquement Modifiés' constituent les 100 % de toutes les matières vivantes qui nous entourent depuis des milliards d'années ! Il n'y a donc pas à vouloir différencier les 'non-ogm' qui n'existent pas avec les ogm. Ces 'Organismes Génétiquement Modifiés' ont été conçus par le vent, la pluie ou les insectes. Mais, à la différence des chercheurs en laboratoires qui sont doués d'intelligence et répertorient leurs expériences, les abeilles (ou le vent ou la pluie) se comportent sans réfléchir et modifient (en mal pour la plupart) le destin des plantes qui deviennent vénéneuses ou urticantes tandis que les scientifiques améliorent les qualités et rendements.
Rennes : onze migrants interpellés après une série d'agressions
RépondreSupprimer7 août 2016, 23:52
Dans la nuit du samedi à dimanche, les forces de l'ordre ont procédé à onze interpellations dans la ville de Rennes et ses alentours pour des faits de vols et violences. Onze individus ont été interpellés, tous des migrants.
Lire aussi
Venus d’Italie, des migrants tentent de gagner Menton, malgré la présence de la police La vidéo de ces 300 migrants qui ont tenté de franchir la frontière italo-française à Menton
Quatre infractions en quelques heures : les policiers de Rennes ont eu une nuit chargée samedi soir. Comme le relate le journal Le Télégramme, onze jeunes migrants disant venir Du Maroc, de Syrie, d'Algérie ou de Libye ont été placés en garde à vue au commissariat de Rennes, au cours de la nuit de ce samedi à dimanche. Les onze jeunes hommes se sont déclarés mineurs.
Tout commence à 19h30, quand quatre individus, démunis de titre de transport, agressent un contrôleur dans le métro. La police est alertée, et interpelle les individus quelques minutes plus tard.
A minuit et demi, un jeune alcoolisé se fait dérober son portefeuille par un groupe de trois individus, interpellés eux aussi peu de temps après par les forces de l'ordre.
A 2h du matin, plusieurs individus tentent de dérober la caisse d'un carrousel, et une heure plus tard, un homme dans la rue se faisait détrousser par trois agresseurs. A chaque fois, la police est intervenue à temps pour attraper les délinquants.
Un total de onze personnes en une nuit, qui seront prochainement entendus par la justice.
https://francais.rt.com/france/24838-rennes--onze-migrants-interpelles
Pour le vice-chancelier allemand la police fédérale n'est pas prête à affronter la menace terroriste
RépondreSupprimer7 août 2016, 19:14
Pour Sigmar Gabriel, vice-chancelier d'Allemagne et ministre fédéral de l'Économie, les divers attentats qu'a connu l'Allemagne ce mois de juillet ont révélé les faiblesses de la police fédérale du pays, qui, selon lui, manque de moyens.
Pas moins de quatre attentats et attaques ont frappé l'Allemagne durant ce mois de juillet. Un mois particulièrement agité et compliqué pour la police fédérale allemande selon le vice-chancelier Sigmar Gabriel, qui révélerait les difficultés budgétaires auxquelles seraient confrontées les forces de l'ordre.
Sigmar Gabriel, qui est aussi ministre fédéral de l'économie et à la tête des sociaux-démocrates allemands, estime que la police allemande n'a pas l'équipement nécessaire pour faire face à ces attaques terroristes.
Interrogé dans le journal Allemand Bild, Sigmar Gabriel rejette la faute sur son collègue au ministère de l'intérieur, le conservateur Thomas de Maizière : «si les réductions budgétaires continuent à ce rythme, les capacités de la police fédérale sont en danger», estime le vice-chancelier.
A la proposition de déployer l'armée allemande, la Bundeswehr, pour palier aux limites de la police allemande, Sigmar Gabriel a opposé un «non» catégorique, arguant que les missions de sécurité intérieure ne relevaient que de la police.
Le syndicat de la police Allemande (GdP) a lui aussi tiré la sonnette d'alarme concernant les budget destinés aux force de police, jugés insuffisants. Le budget de la police fédérale représente désormais 140 millions d'euros et le syndicat pointe l’obsolescence de certains matériels voire le non remplacement de certains appareils pour des motifs budgétaire. Ainsi, trois hélicoptères de la police fédérale allemande ont été perdus dans des accidents ses dernières années, sans avoir été remplacés.
L'Allemagne a été confrontée à une série noire d'attaque terroriste durant le mois de juillet. Le 25 juillet 2016, un terroriste s'est fait exploser à Ansbach, en Bavière, blessant 15 personnes. Le 24 juillet, armé d'une machette, un réfugié syrien a fait un mort et deux blessés à Reutlingen. Le 22 juillet, un adolescent a tiré sur la foule aux abords d'un centre commercial, causant neuf morts. Une semaine plus tôt, un jeune Afghan, qui était entré en Allemagne avec le statut de réfugié, avait blessé cinq personnes dans une attaque à la hache à bord d'un train.
https://francais.rt.com/international/24832-pour-vice-chancelier-allemand-police
(....) Pour le vice-chancelier allemand la police fédérale n'est pas prête à affronter la menace terroriste (...) et ne le sera jamais a moins de mettre un policier (non arabe) derrière chaque habitant.
SupprimerLes claviers et souris sans fil sensibles au piratage
RépondreSupprimer20:34 07.08.2016
Les hackers peuvent sans problèmes se connecter aux appareils sans fil.
Les pirates peuvent également se brancher et utiliser à distance le clavier sans fil, ce qui leur permet d'installer des programmes malicieux faute de protocoles de connexion protégés, selon une recherche d'un producteur de programmes anti-virus. Cela veut dire que les chiffres de frappes des touches sont transmis vers l'appareil récepteur USB sans changements majeurs.
Un avion piraté par des hackers ? Ce n'est plus de la fiction !
Les experts préviennent qu'il est peu probable que ce problème soit résolu prochainement et que cette mode passe. La seule solution est de ne plus utiliser d'appareils sans fil.
"Plusieurs appareils reliés en wifi, claviers et souris sans fil compris, ne prévoient pas de mise à jour jugée trop embêtante pour l'utilisateur. C'est pourquoi il faut vérifier l'installation de drivers, la possibilité de mise à jour du système et la présence de la gestion de sécurité renouvelable", constate un expert réputé d'une compagnie anti-virus russe.
Par contre, les propriétaires des claviers Bluetooth ne s'exposent pas au danger d'être attaqués, car la transmission de données via protocoles Bluetooth est chiffrée par rapport à ceux de l'USB.
Et pour conclure, un autre fait rassurant pour les internautes est qu'afin de s'emparer de votre clavier sans fil, les malfaiteurs doivent se placer dans le même endroit que vous. Sinon, le piratage sans fil devient impossible.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201608071027194769-piratage-protocole-fil-clavier-connexion/
Comme le sont TOUTES les liaisons wi-fi d'alarme voiture/maison captées depuis un scanner (drone ?) à proximité, le sont toutes les télécommandes et divers dispositifs de contrôle.
SupprimerY a-t-il une espèce en péril dans le coin ?
RépondreSupprimer5 août 2016
Pascale Déry
www.journaldemontreal.com/blogues, p. Web
La rainette faux-grillon, vous connaissez ? Aujourd’hui, ça doit sûrement vous sonner une cloche puisque cette petite grenouille d’un gramme a défrayé les manchettes durant plusieurs jours et a même été capable de faire bloquer un projet de développement domiciliaire de 30 millions de dollars à La Prairie.
Mais avant toute cette controverse, saviez-vous qu’il existait une espèce menacée du nom de rainette faux grillon? En tous cas, pas moi ! Je n’avais jamais entendu parler de cet amphibien auparavant.
Depuis qu’Ottawa a émis un décret d’urgence pour protéger la fameuse grenouille, j’ai l’impression que les espèces en péril se sont multipliées. De plus en plus de groupes et d’individus se tournent vers la Loi sur les espèces en péril pour tenter de bloquer tout projet de développement.
Aujourd’hui, c’est au tour de la ville de Saint-Cuthbert, dans Lanaudière de tenter d’empêcher un promoteur d’installer un aérodrome sur son territoire.
Depuis plusieurs mois, la ville tente par tous les moyens de bloquer ce projet-là, disant vouloir préserver la tranquillité des résidents du secteur. Incapable d’empêcher le début des travaux, l’administration municipale a servi comme prétexte « l’engoulevent bois-pourri », un oiseau nocturne qui figure parmi les espèces en péril, donc protégé par la Loi.
Après avoir communiqué avec le Ministère de l’Environnement à Ottawa, St-Cuthbert a finalement réussi à obtenir une injonction et suspendre temporairement le projet d’aérodrome. Ce sont maintenant les tribunaux qui devront trancher.
Que l’on soit pour ou contre l’aérodrome, là n’est pas la question. Ce qui est plus préoccupant, c’est le réflexe qui se développe de brandir le fameux décret du gouvernement fédéral pour tenter d’empêcher ou de retarder des projets. Jusqu’où ça va aller ? Le gouvernement fédéral a changé les règles du jeu et on assiste maintenant à un dangereux précédent !
Il n’y a pas que la rainette et l’engoulevent qui sont menacés, l’habitat du petit blongio (il reste 1500 de ces petits oiseaux au Canada) et celui de la couleuvre brune seront aussi perturbés par le mégaprojet de train électrique de la Caisse de Dépôt.
Il est important de protéger la biodiversité et les espèces en voie de disparition, mais on ne peut pas bloquer complètement des projets d’envergure, en plein milieu des travaux, comme ce fut le cas avec le développement domiciliaire de La Prairie. Ça nuit aux promoteurs, aux villes, aux citoyens et au développement économique.
Ça crée surtout un climat d’incertitude pour les futurs projets de développement. Par exemple, il y a d’autres populations de rainettes qui ont été identifiées sur la Rive-Sud. Qu’est-ce que ça veut dire pour les promoteurs qui souhaitent développer dans cette région ? Prendront-ils le risque de proposer un projet, d’obtenir toutes les autorisations nécessaires, de convaincre des partenaires financiers et de signer des contrats avec des fournisseurs s’ils savent que les règles du jeu peuvent soudainement changer en cours de route ?
(suite en dessous:)
Avec la croissance des populations urbaines et l’expansion des villes, il faut concilier, dans la mesure du possible, urbanisation et biodiversité. Sommes-nous obligés de sauver TOUS les habitats d’espèces en péril ? Pouvons-nous déplacer ou encore recréer ces habitats comme le propose d’ailleurs la Caisse de Dépôt dans son projet de train électrique ? Il existe certainement des mesures de relocalisation. C’est quand même un projet de 5,5 milliards de dollars qui créera des centaines d’emplois, permettra une réduction de gaz à effet de serre et assurera à des milliers d’usagers un meilleur transport collectif.
RépondreSupprimerSouhaitons que la Caisse de dépôt et les paliers de gouvernement trouvent une solution au plus vite pour maintenir le train sur les rails.
Entre temps chers promoteurs, soyez certain de repérer les espèces menacées près de chez vous parce qu’il Il y en aura sûrement une qui fera surface lorsque vous aurez déposé votre prochain projet. Cela vous évitera bien des ennuis.
Et puis au fond, je me pose la question: reste-t-il vraiment un endroit où il n’y pas une espèce en péril, de milieux uniques ou de plantes rares ?
Pascale Déry est conseillère principale, communications et développement à l'Institut économique de Montréal. Elle signe ce texte à titre personnel.
http://www.iedm.org/fr/62753-y-a-t-il-une-espece-en-peril-dans-le-coin
Le mythe de l'éthanol
RépondreSupprimer28 juin 2007
Nathalie Elgrably-Lévy
C'est fait ! Le Québec a maintenant son usine d'éthanol. Elle a été inaugurée la semaine dernière à Varennes sous le regard attendri de Chuck Strahl, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada et ministre de la Commission canadienne du blé.
Au Canada comme aux États-unis, l'éthanol bénéficie des bonnes grâces des politiciens, car il est présenté comme un carburant vert et la solution aux changements climatiques en plus de faire office de substitut éventuel au pétrole. Ottawa a d'ailleurs adopté une réglementation qui impose une concentration de 5% d'éthanol dans l'essence.
Développer des sources alternatives d'énergie et offrir davantage de choix aux consommateurs ne peuvent qu'avantager notre société. Mais encore faut-il éviter de créer une industrie sur la base de mythes savamment entretenus!
On nous dit que l'éthanol va contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Or, la production de maïs, comme celle d'éthanol, est largement tributaire du pétrole. Il en faut pour fabriquer les fertilisants, conduire les tracteurs, construire les silos, transporter le maïs dans une usine de transformation et opérer cette usine.
Et comme il est impossible d'acheminer l'éthanol par pipeline, il faut ajouter à ce qui précède la consommation de pétrole et la pollution occasionnées par les camions chargés de son transport.
Autant de GES que l'essence
De nombreuses études ont montré que l'éthanol produit autant de gaz à effet de serre que l'essence lorsque l'on considère l'ensemble du cycle de vie de chacun de ces produits. Pire encore, une étude réalisée par un chercheur d'Environnement Canada, Greg Rideout, conclut qu'il n'existe aucune différence entre les émissions de GES produites lorsqu'on utilise un carburant contenant 10% d'éthanol par rapport au carburant ordinaire.
Comme la production d'éthanol coûte cher, la nouvelle usine de Varennes bénéficie d'une aide gouvernementale de 180 millions sur 10 ans. On dépenserait donc des sommes colossales sans pour autant réduire les émissions de GES ! Nos politiciens ne voient-ils pas que l'éthanol n'est pas la panacée, mais bien une source de gaspillage ? D'ailleurs est-il raisonnable d'octroyer une subvention de 180 millions à une usine qui n'a coûté que 100 millions à construire ?!
Les partisans de l'éthanol oublient également d'envisager les effets de leurs bonnes intentions sur notre facture d'épicerie. La hausse de la demande d'éthanol fera très probablement grimper le prix du maïs. Comme le maïs est largement utilisé dans l'alimentation du bétail, le prix de la viande augmentera à son tour, à l'instar de tous les produits à base de maïs.
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La facture aux consommateurs
RépondreSupprimerEn choisissant arbitrairement de favoriser la production d'éthanol, nos bureaucrates avantagent substantiellement les producteurs de maïs et refilent la facture aux contribuables et aux consommateurs. La production d'éthanol est une manne pour les agriculteurs, car elle arrive à une époque où les règlements de l'OMC relativement aux subventions agricoles se durcissent. D'ailleurs, les subventions à l'éthanol ne seraient-elles pas un moyen détourné d'aider les agriculteurs, et donc de gagner des votes, sans enfreindre les règlements de l'OMC ? La question mérite d'être posée!
Il est légitime de chercher des substituts au pétrole, tout comme il est souhaitable de développer une énergie propre. Mais il est inadmissible de passer sous silence certaines informations fondamentales. Dans le but de se constituer un capital politique, nos élus offrent un merveilleux cadeau aux agriculteurs, mais tentent de nous faire croire qu'ils agissent dans notre intérêt et dans celui de l'environnement. Il y a quand même des limites!
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.
Nathalie Elgrably est économiste à l'Institut économique de Montréal et auteure du livre La face cachée des politiques publiques.
http://www.iedm.org/fr/2837-le-mythe-de-lethanol
AAA dit l'éthanol-carburant peut endommager certaines voitures, l'EPA demande de le retirer des pompes
Supprimerlundi 3 décembre 2012
http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/12/aaa-dit-lethanol-carburant-peut.html
Pourquoi le Rapport sur l'emploi est pas presque aussi fort que vous dit
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 7 Août, 2016
Les jours heureux sont-ils encore ici ? Le vendredi, les médias traditionnels bourdonnait avec les nouvelles que l'économie américaine avait ajouté 255.000 emplois au cours du mois de Juillet. Mais comme vous le verrez ci-dessous, l'économie américaine n'a pas ajouté 255.000 emplois au cours du mois de Juillet. En fait, sans un "ajustement saisonnier" extrêmement généreux, le nombre d'emplois supplémentaires au cours du mois de Juillet n'aurait même pas suivi la croissance de la population. Mais le nombre semblant sonne tellement mieux que le nombre réel, et donc le nombre semblant est ce qui est promu pour la consommation publique.
Pourquoi le gouvernement ne nous dit pas seulement les simples faits ? Malheureusement, nous vivons à une époque où "spin" est tout, et à peu près tout le monde dans les médias grand public semblait tout à fait heureux avec les «bons emplois signalent" le vendredi. Cependant, comme Hedge Zéro a souligné, la vérité est que les chiffres «non corrigés» racontent une histoire très différente ...
Comme l'a écrit Mitsubishi UFJ stratège John Herrmann dans une note peu de temps après le rapport, le "titre emploi surestime" force de la masse salariale. Il ajoute que les données non désaisonnalisées montrent un «rapport médiocre» qui est «nulle part aussi fort que le titre" et ajoute que la masse salariale privée non ajustée + 85k en Juillet vs désaisonnalisées + 217k.
De l'avis de Herrmann, le gouvernement a appliqué un «facteur d'ajustement saisonnier très bénigne sur la masse salariale privée pour transformer un gain de masse salariale privée douce dans un fort gain."
Il n'a pas fourni une raison pour laquelle le gouvernement ferait cela.
Chaque mois, l'économie américaine doit créer au moins 150.000 nouveaux emplois pour suivre la croissance de la population. Selon les chiffres non ajustés, on n'a pas atteint ce seuil, et donc la situation de l'emploi dans ce pays en fait a empiré le mois dernier.
En Amérique aujourd'hui, il y a 7,8 millions d'Américains qui sont considérés comme officiellement au chômage, et un autre âge 94.300.000 de travail Américains qui sont considérés comme «pas dans la population active".
Lorsque vous ajoutez ces deux nombres, vous obtenez un grand total de 102 millions d'Américains en âge de travailler qui ne dispose pas d'un emploi dès maintenant.
Plutôt que de se concentrer sur le titre figure "de chômage", nous obtenons un regard beaucoup plus juste à la crise de l'emploi aux États-Unis lorsque nous examinons le ratio emploi-population. Le tableau suivant provient directement du Bureau of Labor Statistics, et il montre que le pourcentage d'Américains qui sont employés a même jamais venu près de se remettre à l'endroit où il était juste avant la dernière récession ...
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Ratio emploi-population 2016
RépondreSupprimerAu cours des deux dernières années, nous avons vu une légère bosse dans ce numéro, et ce qui est bon, mais normalement après une récession se termine le ratio emploi-population remonte au moins aussi élevée que ce qu'elle était avant. Malheureusement, cela n'a pas eu lieu après les deux dernières récessions. Ce qui suit vient de Wolf Richter ...
Le ratio tombe toujours en période de récession, mais avant 2001, il a toujours grimpé à des sommets plus élevés au cours des recouvrements. La récession de 2001 et la reprise subséquente ont changé cela. Pour la première fois, le rapport n'a jamais complètement récupéré, n'a jamais eu même près de se remettre complètement. Ce fut un phénomène nouveau: la croissance de l'emploi ne pouvait plus suivre la croissance de la population.
Lorsque la grande récession a frappé, le rapport a plongé de son point de départ inférieure au rythme le plus rapide sur le disque (remontant à 1948). Les efforts de la Fed ont tous été axés exclusivement sur le renflouement des détenteurs d'obligations, re-gonfler le marché boursier, re-gonfler le marché du logement, et la création en général ce qui était devenu la politique de la Fed officielle à l'époque, l'effet de richesse (voici Bernanke lui-même l'expliquer) . Cela a re-gonflé les prix des actifs - beaucoup d'entre eux au-delà de leurs pics de bulles avant.
Mais attention étonnante de la Fed sur le capital accéléré les déjà évolution de la dynamique de l'économie, au détriment de la main-d'œuvre.
Même le Wall Street Journal admet que nous sommes dans les plus faibles "reprise économique" depuis 1949, et maintenant il y a beaucoup de signes que nous sommes entrés dans un nouveau ralentissement économique de la marque. Voici quelques exemples du Tchad Shoop ...
Ford, GM et Chrysler - trois des constructeurs automobiles plus importants aux États-Unis »- ont déclaré des ventes pour Juillet qui ont manqué les estimations: en baisse de 3%, 1,9% et 0,3%, respectivement.
Delta Airlines, l'une des plus grandes compagnies aériennes dans le monde, a déclaré des revenus a baissé de 7% en Juillet dans le cadre de sa mise à jour mensuelle de performance.
Macy, la plus grande société de grands magasins, a rapporté une baisse des ventes pour Juillet, conduisant à des démarques plus agressifs et un sell-off échelle de l'industrie.
Et beaucoup de signes inquiétants continuent à apparaître à Wall Street aussi bien. D'une part, le taux Libor a fait un bond au plus haut niveau depuis la dernière crise financière. Si vous n'êtes pas familier avec Libor, voici une très bonne explication de ce à partir de Business Insider ...
Le Libor, ou London Interbank Offered Rate, mesure le taux d'intérêt auquel les banques se prêtent les unes aux autres à des durées différentes, et son saut pointu était un signe avant-coureur de la crise financière.
Et selon ce même article, le taux Libor est maintenant le plus élevé que nous avons vu depuis le début 2009 ...
Le mois dernier, le taux Libor a grimpé à des taux jamais vus depuis le premier trimestre de 2009, au cœur de la crise bancaire.
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Sans oublier, l'écart entre le Libor et le taux de swap Indice de nuit, qui suit le taux de la Réserve fédérale de prêt, a élargi, un autre signe potentiellement inquiétante.
RépondreSupprimerMais bien sûr, je suis cite des faits et des chiffres comme celui-ci pendant des mois, et pourtant les marchés financiers américains continue à tenir ensemble.
Il y a littéralement des dizaines de parallèles entre la crise financière mondiale de 2008 et ce qui se passe en 2016, mais Wall Street continue à défier les lois de l'économie.
Bien sûr, il ne durera pas éternellement, mais il a certainement été un spectacle à voir.
Et je ne suis certainement pas seul dans mon analyse. Comme je l'ai mentionné l'autre jour, DoubleLine Capital PDG Jeffrey Gundlach est entièrement convaincu que les stocks "devraient être en baisse massivement" ...
"L'artiste Christopher Wool a une peinture de mot,« Vendre la maison, vendre la voiture, vendre les enfants. »Voilà exactement comment je me sens - tout vendre. Rien ici semble bon, "Gundlach a déclaré dans un entretien téléphonique. "Les marchés boursiers devraient être en baisse massivement mais les investisseurs semblent avoir été hypnotisé que rien ne peut aller mal."
Pour le moment, les investisseurs continuent de payer des prix extrêmement irrationnelles pour les stocks et les médias traditionnels est juste étourdie sur l'état de l'économie.
Alors laissez-nous profiter de cette très étrange période de stabilité pour cependant beaucoup plus elle dure, mais nous nous protégeons aussi de l'accident horrible qui suivra inévitablement.
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/why-the-jobs-report-is-not-nearly-as-strong-as-you-are-being-told
Floride: en plus de faire l'épandage d'insecticides, voilà que les autorités fédérales autorisent le relâchement de millions de moustiques génétiquement modifiés (financés par Bill Gates) pour combattre le Zika
RépondreSupprimerdimanche 7 août 2016
* La Floride "commence" l'épandage d'insecticides pour contrôler le virus Zika
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2016/08/la-floride-commence-lepandage.html
ET VOILÀ: Des scientifiques avertissent que des mutations génétiques provoquées par l'agent pathogène mortel contenu dans le virus Zika menacent de devenir irrévocablement établies dans l'ADN humain
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2016/02/et-voila-des-scientifiques-avertissent.html
L'Agence américaine des aliments et des médicaments (FDA) vient de donner son aval à un test destiné à vérifier l'efficacité de moustiques transgéniques pour combattre le Zika, un virus qui fait des ravages depuis plusieurs mois dans les pays d'Amérique latine et qui a fait son apparition aux États-Unis.
Ce test sera réalisé dans les Keys, en Floride, par la compagnie britannique de biotechnologies Oxitec, rachetée l'an dernier par sa rivale américaine Intrexon. S'il est concluant, il pourrait permettre de diminuer la population de moustique Aedes aegypti, une espèce dont la piqûre peut potentiellement transmettre le Zika, mais aussi la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya.
Selon le communiqué émis vendredi par la FDA, ce test n'aura pas d'impact significatif sur l'environnement.
Cette annonce survient alors que les autorités de la Floride doivent composer avec leurs premiers cas de transmission locale du virus Zika; 16 personnes ont été infectées jusqu'à maintenant dans la seule ville de Miami.
Dimanche, le gouverneur de l'État, Rick Scott, a assuré sur les ondes de NBC que le quartier de Miami où ces personnes ont été contaminées était sous contrôle. Il a toutefois renouvelé son appel à l'aide aux autorités fédérales, à qui il demande la livraison urgente de 10 000 trousses de prévention (moustiquaires, produits antimoustiques, etc.).
«Nous faisons du très bon travail pour éliminer les moustiques. Les autorités sanitaires locales et de l'État sont sur le terrain», selon Rick Scott, gouverneur de la Floride (républicain).
Le quartier touché est celui de Wynwood, un secteur populaire auprès des jeunes et des touristes. Il s'étend sur un peu moins de deux kilomètres carrés, à proximité du centre-ville de Miami.
La date exacte à laquelle débutera le test n'a pas été révélée.
Le moment venu, des millions de moustiques transgéniques (OX513A) seront lâchés dans la nature, tous des mâles de l'espèce Aedes aegypti. Modifiés génétiquement, ces mâles ne piqueront pas, mais ils s'accoupleront avec les femelles. Celles-ci engendreront ensuite une progéniture qui, elle, ne pourra pas se reproduire.
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Des tests quant à l'utilisation de moustiques génétiquement modifiés ontdéjà été menés au Brésil, au Panama et aux îles Caïmans, a souligné Oxitec par voie de communiqué vendredi. Ces expériences auraient permis de diminuer la population locale de moustiques Aedes aegypti d'au moins 90 %, « un niveau de contrôle exceptionnel comparé à ceux des méthodes conventionnelles, comme les pesticides ».
RépondreSupprimerEn juin, un rapport des Académies américaines des sciences estimait que cette méthode était prometteuse. Ses auteurs affirmaient cependant qu'il était encore trop tôt pour lâcher ces moustiques transgéniques dans la nature.
Source:
http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/08/07/zika-moustiques-genetique_n_11377614.html
http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2016/08/floride-en-plus-de-faire-lepandage_7.html