17 août 2016, 21:16
Source: Reuters
RT France s'est intéressé aux groupes de hackers les plus célèbres du monde
«La troisième guerre mondiale sera une cyberguerre.» En décembre dernier, John McAfee, spécialiste de l’informatique et créateur du logiciel de protection éponyme, lançait un funeste pronostic. Dans une tribune pour l’International Business Times, il décrivait l’importance grandissante que prendra l’informatique dans les conflits à venir.
Dernière affaire en date ? Celle d’un groupe de hackers se faisant appeler les «Shadow Brokers». Ils assurent avoir dérobé des outils informatiques à un autre collectif soupçonné de travailler pour la NSA. Les programmes sont déjà aux enchères. Et iront à celui qui dégainera le plus de bitcoin, la monnaie d’internet.
Ces dernières années, les affaires de cyber-attaques se sont multipliées. Elles impliquent aussi bien des individus isolés que des collectifs et même des gouvernements. RT France a décidé de s’intéresser de plus près aux groupes de hackers les plus réputés du globe.
Anonymous
Le logo du groupe Anonymous
Même si l’informatique ne fait pas partie de vos centres d’intérêts, vous avez forcément entendu parler d’eux. Anonymous est tout simplement le groupe de pirates informatiques le plus connu du monde. Reconnaissable à leurs masques de Guy Fawkes, les hackers maîtrisent parfaitement les canaux de la communication. Très présents sur les réseaux sociaux, ils publient régulièrement des vidéos présentant leurs actions. Comme leur modèle, les Anonymous ne cachent pas leur côté activiste.
Auteur: RedAnons Albania
Ils luttent contre ce qu’ils considèrent comme des injustices et n’hésitent pas à s’attaquer à tout type de cibles. Parmi leurs faits d’armes les plus célèbres on compte pêle-mêle des attaques contre Daesh, le Pentagone, l’Eglise de Scientologie ou encore MasterCard. Plusieurs de ses membres ont déjà été arrêtés à travers le monde dans des pays aussi différents que la Turquie, les Etats-Unis, les Pays-Bas ou encore l’Australie.
Lizard Squad
Le personnage représentant le groupe de Hackers Lizard Squad
Voici un groupe dont les visées ne sont pas aussi humanistes que celles de leurs homologues d’Anonymous. Lizard Squad a notamment épinglé à son tableau de chasse le site internet de la Malaysian Airlines. En souhaitant se rendre sur le site, les internautes ont eu la surprise de trouver un message indiquant «404- plane not found» (404- avion non trouvé) parodiant avec un humour noir le célèbre message d’erreur indiquant une page introuvable. Lizard Squad se serait même payé le luxe de faire tomber Facebook. Avec une classique attaque par déni de service, le groupe prétend avoir rendu les serveurs du réseau social inopérant durant un certain laps de temps; bien que Facebook ait toujours démenti.
Mais le coup le plus célèbre du groupe reste le piratage des serveurs de Sony et Microsoft. Le collectif de pirates s’est amusé à disséminer des drapeaux de l’Etat islamique sur les interfaces des deux géants des consoles de jeux. Plusieurs de ses membres ont été arrêtés aux Etats-Unis et en Angleterre à la suite de ce coup d’éclat.
La Syrian electronic army
Logo de la Syrian eletronic army
Ils sont les cyber-gardiens de Bachar el-Assad. La Syrian electronic army ou SEA, est composée de jeunes et talentueux pirates informatiques dont le but est de cibler l’opposition au président syrien. En plus d’attaquer leurs ennemis avec des techniques classiques comme le phishing, les attaques par déni de service, le spamming et autres virus, la SEA aime s’amuser.
© Capture d'écran du site : www.bbc.com
La SEA s'est amusé à pirater le compte de la section météo de la BBC
Les pages sur les réseaux sociaux de Barack Obama ou Nicolas Sarkozy ont été piratées. De même que de nombreux médias considérés par les pirates comme hostiles à Bachar el-Assad. Parmi on compte aussi bien Le Monde que la BBC, CNN ou le New-York Times.
© Capture d'écran du site : www.philippehua.com
La page Facebook de Barack Obama a été victime de la SEA
Tarh Andishan
En 2010, le monde découvre le ver informatique Stuxnet. Selon l’Iran, le programme aurait été conçu conjointement par les services israéliens et américains afin d’attaquer les centrifugeuses iraniennes utilisées dans le cadre de son programme sur le nucléaire. Afin de se prémunir contre une nouvelle attaque, le groupe Tarh Andishan aurait été monté.
Mentionné plusieurs fois comme un danger par le FBI, le collectif serait formé de spécialistes du piratage informatiques travaillant pour le gouvernement de Téhéran.Selon le groupe californien Cylance, spécialisé dans la prévention des cyberattaques, une de ses principales activités serait de mener à bien l’«Operation Cleaver». Cette vaste campagne de piratage aurait pour but de cibler les infrastructures militaires, énergétiques, de santé ou encore logistiques de pays ennemis.
A Case Study on Cyber Attacks on Critical Infrastructures: Operation Cleaver
Pour mener à bien leurs opérations, les hackers utiliseraient des techniques très pointues comme les «portes dérobées», une fonctionnalité inconnue de l'utilisateur légitime et qui donne pourtant un accès secret au logiciel.
Chaos computer club
© Capture d'écran du site : www.larevuedesressources.org
Logo du Chaos computer club
Malgré un nom qui sonne agressif, le Chaos computer club ou CCC est un collectif de pirates altruistes qui oeuvrent pour le bien depuis sa fondation à Berlin en 1980. Sa communauté se réunie tous les ans depuis 1984 pour le Chaos communication congress. Le rassemblement permet aux passionnés d’informatique d’échanger sur une multitude de sujets allant de la technologie pure à sa place dans la société.
Le groupe est célèbre pour avoir dérobé 134 000 marks dans une banque hambourgeoise avant de rendre l’intégralité de la somme dès le lendemain prétextant avoir voulu montrer à l’établissement la faille de sécurité informatique existante.
En 1989, le CCC s’est retrouvé indirectement au cœur de la première affaire connue de cyber-espionnage. Karl Koch, leader d’un groupe de hackers proches du CCC, et ses disciples ont été arrêtés. Ils sont soupçonnés d’avoir piraté des ordinateurs américains au profit des renseignements russes.
Network crack program hacker group
© Capture d'écran du site : www.america.pink.com
Les membres du Network Crack Program Hacker Group
On en sait peu sur le NHCP. Mis à part que c’est un collectif de hackers chinois qui aurait été créé dès 1994. Son leader Tan Dailin, est réputé proche de l’Armée de libération du peuple.
En plus de pratiquer des activités classiques de hacking sur des sites ou des produits tels que Microsoft Office, Tan Dailin, alias Wicked Rose, a confirmé dans un blog effectuer des missions pour le compte de clients dont il n’a pas souhaité révéler l'identité.
400 milliards d'euros par an
Beaucoup de célèbres groupes de pirates informatiques ont mis fin à leurs activités. On peut notamment citer la TEAMP0ISON, groupe créé en 2010 par un adolescent de 16 ans et qui s’était montré capable de pirater le système informatique de l’OTAN. Ou encore Lulzsec, dont la courte carrière a été parsemée de piratages légendaires. De sa création en 2011 à son démantèlement l’année suivante, le collectif a accroché la Fox, Sony Pictures et même la CIA à son tableau de chasse. «Nous rions de votre sécurité depuis 2011» était leur slogan.
Certains collectifs de hackers tenaient même de la matière à scénariste. Comme Globalhell, un groupe de hackers fondé par le membre d’un gang de rue. On est loin de l’image du geek boutonneux. La meute de Patrick Gregory a piraté quelques 115 sites et détruit des données causant des dégâts se chiffrant en millions de dollars. Le groupe avait pour habitude d’écrire régulièrement «Global hell will not die» sur le site de l’armée américaine.
En 2015, Allianz Corporate & Specialty a publié un rapport intitulé «Un guide pour les Cyber-Risques : gérer l’impact du développement de l’interconnectivité». Le cabinet estime que le coup total de la cyber-criminalité dans le monde se chiffre à 400 milliards d’euros par an. Soit l’équivalent du budget de la France.
https://francais.rt.com/international/25193-6-groupes-hackers-plus-celebres-du-monde
Un petit village suisse s’unit pour refuser l’installation de migrants
RépondreSupprimer17 août 2016, 18:20
Les habitants du village de Seelisberg dans le canton d’Uri ont fait échouer les plans des autorités qui souhaitaient transformer un hôtel abandonné en refuge pour une soixantaine de demandeurs d’asile. Elles n'ont pas dit leur dernier mot.
Quand un village de 700 habitants se dresse contre son gouvernement. C’est en substance l’histoire qui s’est récemment déroulée à Seelisberg, bucolique bourgade du canton d’Uri en Suisse. Selon plusieurs médias locaux, les autorités de la région souhaitaient transformer l’inoccupé Löwen hôtel en centre d’accueil pour une soixantaine de réfugiés.
Mais les résidents de ce village situé tout près de la légendaire prairie de Grütli, où la Suisse aurait été créée, ne l'entendaient pas ainsi. Ils se sont ligués derrière leur maire, Karl Huser-Huong, pour faire avorter le projet.
Le gouvernement n'abandonne pas
Dénonçant l’attitude des autorités du canton qui les auraient mis devant «le fait accompli», les habitants ont exprimé leur colère durant un meeting organisé début août. Le nombre de soixante migrants pour une commune de 700 habitants était considéré comme trop élevé par les locaux.
Barbara Bär, ministre des Affaires sociales d’Uri, a dû composer avec les insultes d’une foule réunissant la moitié du village. «Je n'avais jamais rencontré autant de haine», a-t-elle déclaré.
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Selon Le Matin, elle s’est retrouvée accusée d’avoir favorisé le projet à cause des liens que son mari entretiendrait avec une société impliquée dans l’affaire. Elle a déposé plainte.
Mais, malgré les efforts du gouvernement du canton, le projet a été officiellement mis au placard le 16 août. En tout cas pour le moment. Le gouvernement d’Uri souhaite dorénavant «restaurer la confiance» avec les habitants de Seelisberg avant de retourner à la table des négociations ; cette fois avec un médiateur externe. Dans un communiqué, les autorités affirment vouloir mener «des discussions constructives» afin de trouver une solution «par consentement mutuel» à la question de l’accueil des réfugiés et de leur nombre.
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Répartition par population
RépondreSupprimerS’exprimant dans les colonnes du journal Le Temps, Karl Huser-Huong s’est défendu de refuser l’arrivée de réfugiés dans sa commune : «Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités et à accueillir des demandeurs d’asile», a-t-il affirmé. Mais il a ajouté : «Pas dans ces conditions. On nous a mis devant le fait accompli. Le canton devrait négocier avec la population.»
Cette affaire n’est pas une première en Suisse. Les Helvètes se sont engagés à accueillir un certain nombre de réfugiés répartis proportionnellement à la population des différents cantons. Celui d’Uri par exemple, l’un des moins peuplés, se doit de recevoir 0,5% du total des demandeurs d’asile.
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A l’inverse, le canton de Zurich, très peuplé, est dans l’obligation d’accueillir 17% des réfugiés. Celui de la capitale, Berne, doit offrir l’hospitalité à 13,5% des migrants autorisés à se trouver en Suisse.
Deux tiers des Suisses pour accélérer les procédures de demandes d'asile
A l’instar de la loi sur le pourcentage de logements sociaux par commune en France, les villes récalcitrantes se voient condamnées à des amendes. Et, comme dans l’Hexagone, certaines préfèrent payer plutôt que respecter la loi.
C’est le cas d’Obwerwil-Lieli dans le canton d’Aargau. La municipalité a décidé de s'acquitter de plus de 267 000 euros au lieu d’accueillir neuf réfugiés. Une décision qui a beaucoup divisé au sein de la communauté. Selon Le Temps, le mois dernier, la ville a, en partie, fait machine arrière et a décidé de finalement ouvrir ses portes à cinq demandeurs d’asile.
Lire aussi : Face au risque terroriste, les Suisses s'arment de plus en plus
Le 5 juin dernier, les Suisses étaient appelés aux urnes pour un référendum concernant l’accélération des procédures d’examen de demandes d’asile ainsi qu’une réduction de leur coût. Au grand dam de l’Union démocratique du centre, parti souverainiste et anti-immigration, près de 67% des Suisses ont voté «oui».
https://francais.rt.com/international/25183-petit-village-suisse-sunit-pour-refuser-installation-migrants
Alors que Pékin et Manille négocient, Washington cherche les noises
RépondreSupprimer17 août 2016
Aussi mécontents que les Etats-Unis puissent être, le fait est que Pékin et Manille mènent des pourparlers diplomatiques sur la situation en mer de Chine méridionale. L’analyste Pepe Escobar fait le point sur la situation.
Pepe Escobar est un analyste indépendant en géopolitique. Il a été reporter pour le compte d’Asia Times Online.
Il est trop tôt pour sabrer le champagne, mais en effet, l’envoyé spécial des Philippines, l’ex-président Fidel Ramos est allé à Hong-Kong au nom du président Rodrigo Duterte pour négocier avec Fu Ying, présidente du Comité des affaires étrangères du Congrès populaire national. Ramos a assuré publiquement que Manille était pour l’ouverture de pourparlers officiels.
La première partie porte sur d’industrie de la pêche. Pékin et Manille sont peut-être déjà en train d’ouvrir le très disputé récif de Scarborough, qui se trouvent dans ce que Manille appelle la mer occidentale des Philippines, aux pécheurs chinois et philippins, dans le but d’y développer en commun la pisciculture.
Wu Shicun, président de l’Institut national d’études de la mer de Chine méridionale, a indiqué que la visite de Ramos à Hong-Kong, n’était qu’un début. Il ne fait aucun doute qu’il ira ensuite à Pékin pour négocier avec des personnages haut placés, ouvrant la voie pour une visite officielle de Rodrigo Duterte.
Le Pentagone est absolument terrifié par l’incessante progression de l’A2/AD chinois
Donc, pour l’instant, tous mènent une politique où tout le monde est gagnant, d’une façon tout à fait asiatique, sauvegardant la réputation [des uns et des autres]. Cependant, en parallèle, il y a eu des spéculations, selon lesquelles Pékin aurait identifié une fenêtre d'opportunité unique entre le sommet du G20 qui se tiendra le mois prochain à Hangzhou et les élections présidentielles américaines qui auront lieu au début du mois de novembre pour développer plus de projets maritimes, c’est-à-dire les projets additionnels d’assèchement et de construction d'installations navales.
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Nous sommes venus, nous avons vu, nous avons coulé ?
Du côté chinois, l’objectif à long terme est claire. Le récif de Scarborough est une pièce particulière d’importance dans un contexte plus large. Il est inévitable que les Chinois y construiront une piste d'atterrissage parce qu’elle étendrait la portée de la force aérienne chinoise de plus d’un millier de kilomètres et lui donnerait la possibilité d’agir à partir de Luçon, porte d'entrée du Pacifique occidental.
Ayant construit une piste d'atterrissage sur le récif de Scarborough et un système d'alerte rapide sur le banc Macclesfield, à l'est des îles Paracels, Pékin sera finalement en mesure de «voir» toutes les actions amicales ou, la plupart du temps, inamicales de l’énorme base navale américaine de Guam.
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Comme je l'ai indiqué précédemment dans mes analyses, y compris pour RT, le fond du problème en mer de Chine méridionale, ce n’est pas la souveraineté sur un groupe des îles ( ou de «rochers», selon la conclusion récente de la Cour à la Haye), c’est «l’accès» du Pentagone et de la marine des États-Unis, ou plutôt le déni d'accès et l'interdiction de zone – la stratégie A2/AD, comme on l'appelle au Pentagone.
RépondreSupprimerDe manière prévisible, un blocus naval de la Chine est dans les options
Le Pentagone est absolument terrifié par l’incessante progression de l’A2/AD chinois, dont font partie le missile DF-16, qui a une portée d’un millier de kilomètres, le bombardier nucléaire Xian H-6, les systèmes sol-air HQ-12, et le missile nucléaire à portée de trois mille kilomètres DF-21 qu’on appelle le «tueur de porte-avions». Imaginez-vous des brillants porte-avions représentant des milliards de dollars, avec à bord six mille soldats et marins, comme cibles faciles.
Le réaction du complexe militaro-industriel, de la surveillance, etc., était prévisible : prévoir une guerre. Tout est là, dans le rapport de la RAND Corporation, un mélange de recommandation politique, de douce illusion et de bellicisme à peine voilé.
Tout ça ne sent pas très bon. Du moins, le rapport convient que les efforts chinois concernant l’A2/AD créent de nouvelles règles de jeu. Oubliez «la victoire» si le bellicisme néoconservateur et néolibéral prend le dessus : «En raison de l’A2/AD chinois, il serait de plus en plus difficile pour les Etats-Unis d’assurer une domination militaire et opérationnelle et de gagner une guerre, même de longue durée.»
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On ne peut pas écarter le fait que si Hillary «reine de guerre» Clinton est élue en novembre prochain et règne comme si elle faisait partie des trois Harpies, sa fenêtre d’opportunité pour commencer une guerre contre la Chine ne va s'étendre que jusqu’à la fin de la décennie ; selon la RAND, «l’écart des pertes diminuera à mesure que l’A2 /AD chinois s’améliorera. En 2025, les pertes des Etats-Unis pourraient passer d’importantes à élevées». Et c’est la Mère de tous les Sous-entendus.
La RAND recommande à Washington de «réduire l'impact de l’A2/AD chinois en investissant dans le développement de forces plus viables (par exemple, des sous-marins) et en moyens anti-A2/AD (par exemple, des missiles)». Il est un peu tard ; c'est exactement ce que les Chinois font depuis des années.
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L’administration du canard boiteux Obama a signalé que la base navale chinoise sur le récif de Scarborough était une ligne rouge
RépondreSupprimerDe manière prévisible, un blocus naval de la Chine est dans les options : «Les leaders américains doivent élaborer des options de déni d'accès aux produits et aux technologies de guerre essentiels dans le cas d'une guerre.» C’est que la logique de la complexe politique énergétique de la Chine revient à investir dans toutes les sources d’énergie possibles pour contourner le détroit de Malacca.
Et de manière tout aussi prévisible, même avant que la guerre n'éclate, on pourrait s’attendre à ce que les Etats-Unis se livrent à diverses manœuvres risquées impliquant le Japon : «L’armée américaine doit […] encourager et autoriser ses partenaires d'Asie du Sud-Est pour qu’ils mettent en place une solide défense et améliorent l'interopérabilité avec les partenaires (le Japon, en premier lieu).»
Le rapport de la RAND n’est qu’une preuve de ce que le leadership chinois tenait déjà pour acquis, même avant que n’ait lieu le pivot vers l'Asie annoncé par Clinton ; l’Empire du Chaos, désespéré, commencera une guerre en tout cas.
L’administration du canard boiteux Obama a signalé que la base navale chinoise sur le récif de Scarborough était une ligne rouge. Mais ne vous y trompez pas, on franchira cette ligne rouge. Avant ou après le 8 novembre. C'est à vous, la reine de guerre ! Nous sommes venus, nous avons vu, nous avons coulé ?
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https://francais.rt.com/opinions/25185-pekin-manille-negocient-washington-cherche-noises
Belgique : les nationalistes déclarent la guerre au burkini
RépondreSupprimer17 août 2016, 19:42
Les nationalistes flamands veulent non seulement bannir le burkini de toutes les piscines mais ils désirent également que cette tenue de bain soit proscrite sur toute la côte flamande révèle le quotidien belge De Standaard.
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«Je ne crois pas que les femmes, au nom de la foi, veulent marcher sur la plage avec une telle monstruosité», a déclaré la députée flamande Nadia Sminate, membre de la N-VA (Nieuw-Vlaamse Alliantie ou Nouvelle alliance flamande). «Si vous permettez cela, vous placez ces femmes en dehors de la société» ajoute-t-elle.
Selon La Libre, la députée souhaite interdire le burkini sur l'ensemble du territoire flamand, voire belge. «Nous vivons en Flandre et nous définissons les règles. Si nous affirmons que nous avons besoin de fixer des limites afin de respecter nos valeurs, nous devons le faire», martèle la parlementaire nationaliste.
Mais, comme en France, de telles décisions dépendent actuellement des communes. Pour étudier la question révèle De Standaard, le bureau d'études de la formation de Bart De Wever, maire d'Anvers et président de la N-VA, travaillerait déjà sur un cadre juridique qui permettrait cette interdiction.
En France, plusieurs maires ont déjà émis des arrêtés pour interdire le burkini sur les plages, soulevant une vive polémique. Une démarche que soutient Manuel Valls, qui exclut néanmoins une législation nationale en la matière. En Belgique, le port du voile intégral est interdit dans les lieux publics depuis 2012.
https://francais.rt.com/international/25190-belgique--nationalistes-declarent-guerre
SupprimerMême s'il n'est pas correct de se vêtir de la sorte sur une plage et que cela aurait été toléré 'il fut un temps' quelque part, à chaque temps ses différences. Et, ces dernières ont quelque peu éveillé l'attention du but recherché: Cet accoutrement peut cacher outre une ceinture d'explosifs le fait qu'il ou elle peut dissimuler des armes. Cette raison majeure qui suit une invasion rejetée en bloc par les 99,99 % de chaque pays européens est une sécurité pour tous.
L'arrivée massive et inopinée d'attardé(e)s mentaux qui ne connaissent rien à rien et qui serait décrite comme 'un plus culturel' pour cracher à la gueule des autochtones n'est pas un bien pour personne mais un mal pour tout le monde. L'on ne doit avoir aucune excuse face à ces handicapés (autant physique qu'intellectuellement) qui provoquent, agressent et tuent sans que les 'pouvoirs publics' n'interviennent pour défendre le peuple !!!