Dans 34 ans, les femmes délivrées des tâches domestiques à tout jamais
13:43 13.08.2016
La question des travaux domestiques des femmes revient souvent sur le tapis, mais les futurologues promettent que le jour où elles ne devront plus faire la cuisine ni le ménage est pour bientôt.
D'ici 2050, les femmes oublieront leurs traditionnels soucis domestiques qui seront alors complètement à la charge d'une nouvelle classe de robots, bien loin des robots-aspirateurs ordinaires qui exigent une supervision humaine. Ces nouveaux appareils seront très intelligents et parfaitement autonomes.
Selon le futurologue Ian Pearson, dans une centaine d'années, des robots dotés d'une intelligence artificielle libéreront totalement les femmes de la nécessité de préparer les repas, de laver le linge et de faire les lits pour qu'elles puissent se consacrer davantage à des choses plus importantes et agréables, à savoir à la famille, au travail ou à des distractions.
M.Pearson est persuadé que dans 34 ans, la vie des femmes sera transformée à jamais grâces à des meubles intelligents qui s'adaptent à la forme du corps humain, avec des vêtements tout aussi intelligents qui se nettoient eux-mêmes et des robots capables de remettre à neufs les locaux sans la participation des humains.
Le futurologue est convaincu qu'à l'horizon 2050, 80% des logements seront équipés de robots-employés qui se chargeront des petites réparations et d'une multitude d'autres choses. Des drones spécialement affectés veilleront de leur côté à ce que les enfants gagnent l'école sans problèmes.
L’homme bientôt doté du superpouvoir de la régénération ?
13:49 13.08.2016
Un groupe de chercheurs a éclairé notre lanterne sur la capacité de certains animaux à faire repousser des membres perdus.
Un homme privé de pizza à cause de ses mauvaises blagues Les scientifiques du Laboratoire Biologique du Mount Desert Island (MDI) ont réussi à déterminer les gènes qui permettent à certains animaux de régénérer des membres perdus.
Les chercheurs ont étudié à l'aide du séquençage (détermination de la séquence des gènes, ndlr) les génomes des spécimens qui sont connus pour leur capacité à faire repousser les nageoires ou les pattes perdues, tels que le poisson zèbre (Danio rerio), l'axolotl (Ambystoma mexicanum), ainsi que certaines espèces de salamandres mexicaines et de poissons à nageoires rayonnées qui vivent en Afrique.
Au terme de leur recherche, les biologistes ont notamment déterminé les mécanismes génétiques qui, communs à tous ces animaux, leur permettent d'avoir une régénération hors pair. Notons au passage que l'ancêtre commun de ces spécimens vivait il y a 420 millions d'années et, mieux encore, la plupart des animaux modernes, y compris l'homme, descendent directement de lui. Ainsi, nous aussi, nous pourrions sans doute avoir ce "superpouvoir", caché quelques part dans nos gènes.
La régénération des organes est-elle possible chez l’homme? D'après les scientifiques, les gènes responsables de la régénération des organes sont contrôlés par des micro-ARN, qui diffèrent considérablement chez les animaux et chez les humains, si bien que notre capacité à régénérer, par exemple, une jambe perdue, laisse à désirer.
Les recherches n'ont fait que commencer et les biologistes espèrent que des manipulations au niveau de notre ARN nous aideront à mieux comprendre le mécanisme de la régénération et à élaborer de nouvelles méthodes pour faire cicatriser nos blessures, aussi graves soient-elles, en un temps record.
En 2016, le nombre des Britanniques qui ont rejoint Daesh a déjà dépassé 850
13 août 2016, 10:36
Les terroristes de Daesh continuent leur propagande dans le net. Selon les estimations présentées au Guardian, les services de renseignement ne peuvent pas arrêter tous qu’ils partent en Syrie. Au moins 400 jeunes Britanniques y sont toujours.
Le quotidien britannique Guardian a publié une statistique douloureuse. Sur 850 jeunes Britanniques qui étaient partis pour rejoindre Daesh en Syrie et en Irak depuis le début de l’année 2016, environ une moitié a réussi de le faire. Pourtant, au moins 100 d’entre eux sont déjà morts.
Vu que les terroristes utilisent de plus en plus des réseaux sociaux pour le recrutement de nouveaux soldats, l’âge moyen des Britanniques qui partent en Syrie et en Irak est 30 ans.
Ce n’est pas le premier rapport qui montre que Daesh recrute de plus en plus d’enfants et d’adolescents. L’Institut américain de Géorgie a publié en février un rapport alarmant sur ce sujet. Le document, basé sur les chiffres présentés par Daesh, a révélé que le nombre de jeunes recrutés par les terroristes avait été multiplié par trois depuis 2014. Depuis début 2015, 89 enfants et adolescents entre 8 et 18 ans, sont décédés. Presque la moitié d’entre eux (40%) était des kamikazes et 33% ont péri dans des combats.
Lire aussi : Djihadiste ou pas ? Elle prétend que son mari l'a emmenée en vacances... et s'est retrouvée en Syrie
Le 12 août, les parents de l’une des trois adolescentes londoniennes, qui avaient rejoint l’Etat islamique,ont raconté que leur fille Kadiza Sultana qui avait voulu revenir à Londres serait décédée dans une frappe aérienne en Syrie.
«Qatar + PSG = Daesh» : des supporters de Bastia remettent le couvert avec une nouvelle banderole
13 août 2016, 10:26
Avant le coup d’envoi du match de football opposant le PSG à Bastia, qui avait lieu le 12 août en Corse, un groupe de supporters a une nouvelle fois déployé une banderole polémique pointant du doigt le financement qatari du club francilien.
Alors que les joueurs s’échauffaient au stade Armand-Cesari avant la rencontre de Ligue 1, des fans bastiais ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire «Qatar + PSG = Daesh».
A la diffusion de l’image sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires ont fleuri, la plupart pour condamner le «raccourci» effectué par les supporters corses et pour appeler à une sanction contre le club de Bastia.
Ce n’est pas la première fois que les Bastiais s’en prennent aux parisiens, depuis le rachat, en 2011, du Paris Saint-Germain par le fonds d’investissement qatari Qatar sport investment.
Le 10 janvier 2015, quelques jours après les attentats terroristes qui avaient eu lieu à Paris, notamment contre le journal satirique Charlie Hebdo, un groupe de supporters avaient déployé, dans le même stade Armand-Cesari, une banderole où il était écrit : «Le Qatar finance le PSG… et le terrorisme».
L’incident avait valu au SC Bastia une lourde amende de 35 000 euros.
Démissions et surcharge de travail dans l'armée belge, un syndicat tire la sonnette d'alarme
13 août 2016, 11:54
Menace terroriste, patrouilles dans les rues, missions au Mali et en Afghanistan, les effectifs de l’armée belge sont au bout du rouleau. Et la pression pousserait de plus en plus de militaires vers la porte de sortie, selon le syndicat CGSP.
La CGSP, syndicat belge des services publics, a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation des soldats, indiquant que pour la seule caserne de Brasschaat, dans la province d’Anvers, 11 militaires avaient rendu l’uniforme au cours des deux derniers mois.
L’effectif belge «est vraiment épuisé», a déploré Luc Maes, représentant de la CGSP Défense, interrogé par l’agence de presse Belga.
En effet, l’opération Homeland et ses patrouilles contre la menace terroriste mobilisent en permanence 1 600 des 3 000 à 4 000 militaires de l'effectif total. Mais des soldats sont aussi «requis pour des missions de combat au Mali et en Afghanistan, ainsi que pour des exercices. Deux cents militaires devraient arriver en plus mais entre-temps une centaine a quitté la Défense en raison de la surcharge de travail», explique le syndicaliste.
De son côté, le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput, relativise la situation, soulignant que le nombre de démissions au sein de l'armée est stable au regard des années précédentes.
Eclats Farmland Bubble Comme Ag Credit Conditions Crumble
par Tyler Durden 12 août 2016 20h35
Mis à part une brève pause au cours de la «grande récession» de 2009, le prix dans le Midwest des terres agricoles ont été de bouillonner depuis plus d'une décennie, avec des augmentations annuelles de prix de 15% à 30% dans de nombreuses années. Equity et basse privées taux d'intérêt sans aucun doute joué un rôle dans la création de la bulle des terres agricoles comme «excédent de trésorerie sur la touche" recherché des investissements dans des actifs tangibles (voir «Est-TIAA-CREF Investir dans Farmland A Harbinger Of The Next Asset Bubble?") . Peu importe la cause, les données continuent d'indiquer que la bulle des terres agricoles est pleine.
2Q 2016 mises à jour agricoles de la Federal Reserve Banks de Chicago, Kansas City et St. Louis indiquent continué le revenu, le crédit et le prix des terres agricoles détérioration pour les agriculteurs du Midwest. enquêtes Prêteur suggèrent également que jusqu'à 30% des agriculteurs du Midwest ont des problèmes de paiement des soldes de prêts. La baisse des valeurs et des revenus actifs ont également causé des banques à resserrer les normes de prêt qui a seulement servi à accélérer le déclin.
Dans le 10ème arrondissement de Kansas (qui comprend MO, OK, KS, NE), les valeurs des terres cultivées non irriguées et irriguées ont diminué de 3% et 5%, respectivement, au 2e trimestre 2016. En fait, 2Q 2016 marque le sixième trimestre consécutif de glissement annuel baisses des valeurs de terres agricoles irriguées. Entre 2002 et 2014, la valeur des deux terres cultivées irriguées et non irriguées a diminué dans une seule autre fois au 3e trimestre 2009.
Valeur des terres
Le prix des terres agricoles dans le 7ème arrondissement de Chicago (IL, IN, IA, MI, WI) brossent un tableau similaire. Avant la baisse des prix en 2014 et 2015, les prix des terres agricoles dans le district 7 avaient seulement diminué en glissement annuel en 4 autres années depuis 1965.
7ème arrondissement
Les coupures d'approvisionnement qui pourraient être attendus dans ce type d'environnement ne sont pas avoir un impact sur les prix des produits de base à ce point avec les prix du blé et du maïs deux négociation au plus bas pluriannuels.
Le prix des marchandises
Pendant ce temps, les conditions de crédit des agriculteurs ont continué d'affaiblir au 2e trimestre, par la Fed de Kansas City:
Les répondants à l'Enquête sur District Dixième des conditions de crédit agricole ont indiqué le revenu agricole au cours du trimestre a continué de se resserrer. Près de 75 % des banquiers interrogés ont déclaré un revenu agricole était il y a moins d'un an, bien que le pour cent des banquiers qui ont déclaré un revenu agricole plus faible a légèrement diminué par rapport au premier trimestre (graphique 1). Les répondants ont également noté que les producteurs agricoles ont continué de réduire le capital et les dépenses des ménages que les marges bénéficiaires sont demeurées généralement faibles.
Les banquiers ont également indiqué qu'ils attendent le revenu agricole reste faible au troisième trimestre. Comme l'an dernier, un nombre important de banquiers dans chaque État District attendent le revenu agricole au troisième trimestre soit inférieur à un an plus tôt (graphique 2). Ils attendent également le taux de déclin soit plus forte dans les États de montagne et de l'Oklahoma, qui sont relativement plus dépendants des revenus provenant du blé, du bétail et de la production d'énergie que les autres parties du district. Comme les perspectives dans ces trois secteurs est devenu de plus en plus pessimiste, plus les banquiers dans ces régions attendent le revenu agricole à une nouvelle baisse.
- voir graphique sur site -
Revenu agricole
Les baisses persistantes du revenu agricole dans le district ont continué d'affecter les conditions de crédit agricole. La demande de prêts agricoles non immobiliers et renouvellements de prêts a continué de grimper au deuxième trimestre avec des augmentations supplémentaires attendus au troisième trimestre (graphique 5). Comme indiqué dans le plus récent financement agricole Databook de la Fed de Kansas City, la demande croissante de prêts agricoles a été tirée principalement par la nécessité de financer les frais d'exploitation à court terme que les marges de profit sont restés faibles.
Condtions crédit agriculteurs
Preuve de problèmes de remboursement a également fait surface au niveau de l'Etat. La part des prêts agricoles ayant des problèmes de remboursement identifiés a augmenté à au moins 18 pour cent dans tous les Etats (graphique 7). Dans les Etats de montagne, plus de 30 % des prêts agricoles avaient un certain type de problème de remboursement, un bond de 17 points de pourcentage par rapport à la moyenne 2011-13. problèmes de remboursement du prêt ont également augmenté dans les autres Etats de district de la moyenne 2011-13, ce qui reflète les effets de la faiblesse prolongée du revenu agricole dans tout le district.
Remboursement de prêt
En réponse à une économie affaiblissement agricole et l'augmentation des problèmes avec les remboursements de prêts, les banquiers ont signalé une augmentation de la part des demandes de prêts qui ont été refusés au cours du deuxième trimestre. En 2016, près de 15 % des banquiers ont déclaré refuser plus de 10 % des demandes de prêts d'exploitation agricole (graphique 8). En comparaison, seulement 5 pour cent des banquiers ont indiqué qu'ils avaient refusé les demandes de prêts à ce taux en 2015. Bien que les banquiers de district ont continué de signaler que suffisamment de crédit était disponible pour les emprunteurs qui sont dans une situation financière solide, le taux de refus de prêt plus élevé suggère le nombre de la ferme emprunteurs qui sont moins solvables a augmenté au cours de l'année écoulée.
- voir graphique sur site -
Prêts agricoles Denied
Temps d'arrêter tout ce que l'agriculture idiote ... ces gens savent pas que nous sommes dans la «nouvelle économie de services» - ouvrir tous les champs et faire des gymnases Pokemon Go ...
Après le lancement de l'escroquerie du 'Global Warming' par Al Gore pour acheter des terres qui deviendraient incultivables bientôt (!!!) et la dictature durcie sur les nécessité d'arroser, les 'OGM' (qui existent depuis 10 000 ans !) et les travaux de traitement multipliés à cause du lancement du 'bio' (maladies non-traitées !!!), les farmers ont - pour la plupart - mis 'la clé sous la porte'. Et donc au devoir des USA d'importer !
Future interdiction du glyphosate : elle ne fait pas que des malheureux !
10 Août 2016 par Seppi
Une interdiction du glyphosate pour les particuliers serait une aubaine pour certains fabricants et vendeurs. Pour la santé pubmique et l'environnement, c'est une autre affaire...
Le retrait des produits à base de glyphosate, s'il devait se concrétiser, ne fera pas que des malheureux ! Si vous pensez que la jardinerie qui s'est empressée de lui ouvrir ses portes ne l'a pas fait seulement par courtoisie et pour profiter ensuite de la publicité, vous n'aurez pas forcément l'esprit mal tourné.
Glyphosate
Cancérigène probable comme la... viande rouge. La charcuterie, c'est cancérigène certain !
Petit tour dans ma jardinerie la plus proche...
On y vend du Glyper (glyphosate en sel d'isopropylamine) en bidons d'un litre pour 19 euros. La marque annonce, de manière un peu présomptueuse, que c'est jusqu'à 3330 m2... un tiers d'hectare. Si vous avez 100 m2 à désherber une fois l'an, c'est... 33 années d'utilisation.
En fait, c'est la surface calculée avec la dose minimale de 3 ml/10 m2 applicable sur des graminées annuelles. La dose normale est de 5 ml/10 m2, ou 7 ml/10 m2 pour les flores difficiles. Mais, dans le pire des cas, cela représente tout de même environ 1400 m2... 14 années d'utilisation dans notre exemple.
Sur e-phy (d'utilisation bien plus simple, nous semble-t-il, que le nouveau site de l'ANSES), les conditions d'emploi sont les suivantes pour Glyper 7 (même concentration) :
- Porter des gants pendant les phases de mélange/chargement et d'application et un vêtement imperméable pendant l'application avec un pulvérisateur à dos.
- Délai de rentrée de 6 heures.
- Délais avant récolte : 21 jours (toutes cultures fruitières) à l'exception du kiwi (90 jours) et de l'olive (7 jours).
- Ne pas appliquer la préparation sur les arbres ou les vignes, en particulier sur les bourgeons, les feuilles et les jeunes souches. - Alterner ou associer sur une même parcelle des préparations à bas de substances actives à modes d'action différents tant au cours d'une saison culturale que dans la rotation.
Les substances chimiques font l'objet d'un système standardisé de classification et d'étiquetage, avec phrases de risques et conseils de prudence. Les produits ménagers n'y échappent pas, alors même que les pictogrammes et phrases types ont tendance à échapper à notre vue. Qu'a-t-on retenu pour le sel d'isopropylamine de glyphosate ?
- R36 – Irritant pour les yeux.
C'est tout.
Acide pélargonique
Même rayon, mais pas la même étagère dans ma jardinerie, voici un bidon de 910 ml – tiens, pourquoi pas un litre – à 17,50 euros, soit 19,23 euros au litre.
C'est de l'acide pélargonique à 237,5 g/L (24,3 %). Mais qu'importe la concentration, ce qui compte, c'est la dose d'application et, in fine, la surface traitée : 13 ml/m2indique l'étiquette, qui se garde bien de poursuivre... car le produit permet de traiter 70 m2.
C'est... 20 fois moins que le bidon de glyphosate dans l'hypothèse « flore difficiel », 28 fois moins que dans l'hypothèse « flore normale ».
Vu sous un autre angle, en considérant (par pure hypothèse) que la marge est identique pour les deux articles, le producteur et le vendeur multiplient leurs profits par 20 ou 28 !
Mais le chaland se laissera sans nul doute impressionner par la mention « actif d'origine végétale », ou selon la publicité sur Internet : « un principe actif présent dans la nature notamment dans le géranium ».
Notons que la substance est déclinée dans cette marque comme une gamme de plusieurs produits, alors que la composition est la même.
Voici les conditions d'emploi d'e-phy (pour Herbistop) :
- Pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer à moins de 5 mètres d'un point d'eau (puits, bassin, mare, ruisseau, rivière...).
- Pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer sur des jardins en pente ou des surfaces imperméables situées à proximité de point d'eau telles que le bitume, le béton, les pavés et les dalles.
- Eviter toute dérive de pulvérisation et de ruissellement vers les plantes voisines.
- Pour protéger les eaux souterraines, appliquer ce produit ou tout autre produit contenant de l'acide pélargonique uniquement de mars à août pour les usages revendiqués sur légumes et gazons et de marsà septembre pour les usages revendiqués sur surfaces perméables (allées) et arbres fruitiers.
- Eviter toute pulvérisation vers les parties vertes des plantes à préserver.
En voyant la mention « actif d'origine végétale », l'amateur non averti a l'impression de contribuer à la protection de l'environnement selon le principe qui veut que ce qui est naturel est forcément bon... À tort à la lecture comparée des conditions d'emploi.
C'est que l'acide pélargonique est affublé de la phrase de risque R34 – Provoque des brûlures.
Sur ce site, on recommande de porter des gants en nitrile (étanches) et on signale que lors de son application, le produit décrit « peut provoquer une sensation de picotement dans les muqueuses du nez, sans aucun risque pour l’applicateur s’il n’y a pas de contact direct avec le produit ».
Là encore, substituer l'acide pélargonique au glyphosate, c'est prendre des risques avec un produit irritant et susceptible de provoquer des brûlures.
Ajoutons que certaines formulations contiennent aussi de l'hydrazide maléique, une substance également irritante, qui porte la mention de danger H341 – Susceptible d'induire des anomalies génétiques (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger).
Déguster une salade avec une bonne vinaigrette... c'est consommer de l'herbicide !
Et voici, vendu en pulvérisateur de 900 mL, un désherbant « jardins-cours-allées » à 16,95 euros (18,83 euros/litre). C'est de l'acide acétique à 6 %.
À la dose de 100 mL/m2, cela permet de traiter... 9 m2, un carré de 3 x 3 m.
Coût au mètre carré : 1,88 euros... contre moins d'un centime d'euro pour le glyphosate. Mais, contrairement au glyphosate (et comme l'acide pélargonique), l'acide acétique ne détruit pas les racines. Il faut donc traiter plusieurs fois dans la saison pour épuiser les vivaces, ce qui multiplie le coût... et la marge pour le vendeur.
Pour le producteur, c'est encore plus juteux. Car l'acide acétique à 6 %, c'est... du vinaigre blanc !
Dans mon supermarché (ce n'est pas le moins cher), on vend du vinaigre ménager à 14 % pour 2,35 euros le litre. Dilué à 6 %, le désherbant qu'on en tirerait (toujours pour 9 m2) reviendrait à... 1 euro, presque tout rond.
Que dit e-phy pour Naturen Express ?
- Délai de rentrée : Attendre le séchage complet de la zone traitée - Ne pas rejeter dans l'évier, le caniveau ou tout autre point d'eau les fonds de bidon non utilisés - Eviter toute dérive de pulvérisation et de ruissellement vers les plantes voisines.
Les phrases de prudence sur l'étiquette de la bouteille de vinaigre ménager – que personne ne lit – sont également intéressantes. Il y a notamment :
- H315 – Provoque une irritation cutanée - H319 – Provoque une sévère irritation des yeux - P102 – Tenir hors de portée des enfants - P280 – Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage.
Ce produit est certes plus concentré que l'acide acétique vendu comme herbicide, mais c'est celui que l'on a tendance à garder sous l'évier, à la portée de tous, et à manipuler sans précautions particulières.
Mais le mot d'ordre démagogique est : « Sus au glyphosate ! »
Dernière escroquerie des grandes surfaces: Le prix des boites d'allumettes. Les grosses boites d'allumettes contenaient jusqu'à ce jour 240 pièces. Or, quelle n'a pas été l'idée de ranger les bâtonnets dans un autre sens !! En travers: 240 allumettes En long: 100 allumettes !!! ... pour le même prix !
Mais pour en revenir au sujet du glyphosate, là, çà fait fort ! Figurez-vous que ce désherbant n'a pas le succès des éoliennes de merde ou des panneaux solaire à la con qui promettent de vous livrer de l'énergie gratuite... à condition de payer ! Hahahaha !
Et donc, face au succès du Roundup, les jardins sont propre et peuvent donc concurrencer méchamment les produits importés et traités 'hors des normes européennes' (Hahahaha !). D'où, le déficit à venir pour les supermarchés !
Des pois chiches Bt en Inde : désinfo chez Swissinfo
12 Août 2016 par Seppi
Un article insidieusement anti-OGM en anglais est « traduit » (lire : résumé) de manière à le rendre encore plus technophobe.
Swissinfo.ch (SWI), anciennement Radio Suisse Internationale, est une plate-forme en dix langues qui traite de l’actualité suisse sous forme d’articles écrits, de photos et de fichiers audio et vidéo (Wikipedia dixit).
Le 26 juillet 2016, il publie « Swiss aid money used for GMO research in India » sous la plume de M Anand Chandrasekhar, un collaborateur de Swissinfo. Ce texte est « traduit » en quatre autres langues, c'est-à-dire résumé, avec perte d'informations importantes. En français cela devient : « Comment la coopération suisse finance la recherche sur les OGM en Inde ».
La chapô :
« En dépit d'une interdiction de cultiver des organismes génétiquement modifiés dans l'agriculture suisse, l'argent des contribuables est utilisé pour développer des cultures transgéniques en Inde. Une société privée liée à Monsanto a même reçu une licence pour certains résultats de cette recherche. »
Pas fous, les Suisses...
Il existe un programme de recherche et développement conjointement financé et dirigé par les gouvernements de l'Inde et de la Suisse, la Collaboration Indo-Suisse en Biotechnologie (ISCB). Côté suisse, l'administration de tutelle est la Direction du Développement et de la Coopération (DDC), et le maître d'œuvre l'École polytechnique fédérale de Lausanne.
Soyons pragmatiques et (de manière un peu excessive) cyniques : la collaboration permet aussi à la Suisse de repérer les meilleurs éléments indiens et de nouer des relations intellectuelles susceptibles de se traduire par d'intéressantes relations commerciales. En France, la politique officielle consiste plutôt à exporter les meilleurs éléments vers des cieux plus cléments pour la recherche-développement, et à dissuader les talents de l'étranger de se former en France.
Oh, encore un mot de dépit : l'EPFL, c'est personnifié jusqu'à la fin de l'année par M. Patrick Aebischer, une célébrité, pas seulement en Suisse. Connaissez-vous des dirigeants de grandes écoles françaises ? L'EPFL, c'est aussi Solar Impulse et ses retombées technologiques et industrielles...
...et très pragmatiques
Dans le cadre de ce programme, des recherches sont entreprises pour conférer le caractère Bt au pois chiche et l'armer ainsi contre Helicoverpa armigera, un lépidoptère s'attaquant à plusieurs espèces cultivées (dont le cotonnier) et connu comme pod borer et, en France, héliothis.
Ces foreurs de gousse causent des dégâts importants aux cultures. En Inde – et l'article de Swissinfo le signale dans sa version anglaise, mais pas dans les autres langues – les pertes de récolte sont estimées à une moyenne de quelque 20 %.
Faisons une petite pause éducative : trouver une solution à ce fléau représente, dans les conditions de l'agriculture indienne qui subit les pertes, un gain de rendement moyen de 25 % (les pourcentages en dedans et en dehors...). C'est pour l'agriculteur, un quart de plus pour un investissement en temps, en efforts et en argent quasiment identique. Et c'est le consommateur qui en bénéficie aussi au bout du compte, y compris par des pois chiches sains, notamment indemnes des mycotoxines qui s'installent dans le grain quand celui-ci a été foré.
Le truc journalistique minable de la « découverte »
Un pois chiche résistant à héliothis est donc un objectif important pour un programme d'aide au développement. Et ce, d'autant plus que les fondamentaux sont là : le transgène Bt est déjà utilisé sur le cotonnier pour lutter contre la même espèce.
Les « traductions » laissent supposer que Swissinfo a découvert un pot aux roses :
« Cependant, swissinfo.ch a découvert que le moratoire suisse sur les OGM n’empêche pas la Suisse d’exporter cette technologie dans d'autres pays. Sous forme de fonds de développement, l'argent des contribuables suisses est actuellement utilisé pour financer la recherche de cultures transgéniques en Inde. »
Ha ! Ha ! Ha ! Il suffisait de consulter le site de la Collaboration :
« L’objectif principal ISCB est de contribuer à la sécurité alimentaire dans le contexte indien au travers d’approches innovantes en sciences de la vie et en biotechnologie, afin de soutenir une agriculture durable qui puisse s’adapter au climat.
Pour répondre aux besoins et demandes des petits agriculteurs et agriculteurs marginaux des produits et procédés biotechnologiques innovants sont élaborés et validés. Les partenaires publics et privés encouragent leur adoption.
Dans la Phase IV (2013-2016) des réseaux de recherche sont financés pour travailler sur la résistance aux ravageurs, l'amélioration du rendement et la résistance climatique du manioc, de l’éleusine et du pois d'Angole ainsi que sur l'utilisation d'engrais biologiques. »
Des pois chiches Bt en Inde : désinfo chez Swissinfo
Précisons aussi : le moratoire qui vient d'être prolongé jusqu'en 2021 par un gouvernement qui ne tient pas à brusquer une opinion publique rétive, ne s'applique pas à la recherche et aux essais en plein champ ; le gouvernement a aussi lancé le ballon d'essai de zones dans lesquelles des OGM pourraient être cultivées à l'issue du moratoire.
Et voilà Mondiablo...
L'auteur de l'article original ne succombe pas à cette fanfaronnade. Il note cependant que la réponse au problème :
« ...implique l'utilisation de la même technologie de génie génétique que celle que la firme américaine Monsanto a utilisée pour créer son cotonnier Bt génétiquement modifié controversé, mais qui est un succès commercial. Les premiers résultats de laboratoire montrent que ces pois chiches transgéniques offrent une protection presque complète contre la chenille foreuse de gousses mais ont un rendement bien moindre. »
Pourquoi « controversé » ? Va-t-on continuer à colporter encore longtemps ce genre de cliché alors que le cotonnier Bt est « un succès commercial », cultivé sur près de 95 % de la sole, en 2014, par 7,7 millions d'agriculteurs indiens ?
Quant au rendement moindre, ce n'est pas une situation a priori anormale. Les travaux de laboratoire, d'introduction d'un transgène, ne se font pas forcément sur la variété la plus performante.
Coucou, revoilà Mondiablo !
Une fois la transgénèse réalisée, il faut produire des variétés adaptées aux différentes conditions agroclimatiques de culture, puis produire et diffuser les semences. Les laboratoires ne sont pas équipés pour ce genre d'activités. C'est à ce stade que doivent intervenir les « semenciers ».
Et c'est là qu'intervient à nouveau Monsanto dans le récit. De la version française, qui suit de près le texte anglais :
« La société de semences indienne Mahyco, qui a des liens étroits avec la firme américaine Monsanto, a également obtenu une licence pour la recherche sur le développement des pois chiches transgéniques financée par la Suisse. Selon Corporate Watch, Monsanto détient 26% de Mahyco. L’entreprise américaine spécialisée dans les biotechnologies agricoles a également créé Mahyco Monsanto Biotech, une coentreprise (joint-venture) qui fournit les licences de la technologie du coton transgénique Bt aux entreprises indiennes. »
La deuxième partie du texte est très discutable. Mahyco est un producteur de variétés et de semences, et la technologie Bt d'origine n'a pas été brevetée en Inde de sorte qu'il n'est pas exact de parler de « licences ».
Quant à la première partie, elle suggère une sorte d'arrangement indécent entre le programme de recherche et Mahyco.
Nous avons titillé l'auteur de l'article original sur ce point, et il a produit une réponse qui corrigerait la mauvaise impression laissée par le texte initial si elle y avait été incorporée : le programme collaboratif a fait une offre publique de « licences » (nous mettons des guillemets car nous n'avons pas vérifié s'il y a un brevet) et, parmi 12 entreprises semencières, seul Mahyco a répondu...
Mahico/Monsanto prend des risques entrepreneuriaux... et se fait montrer du doigt...
Qu'en conclure ?
Introduire une nouvelle technologie dans le monde agricole (ailleurs aussi) est un défi important. Et puisqu'il s'agit d'OGM, c'est évidemment sans compter la procédure administrative d'autorisation parsemée d'embûches et de chausse-trapes – on peut compter sur Greenpeace, Vandana Shiva, etc. pour priver le plus longtemps possible les agriculteurs et les consommateurs indiens d'un réel progrès. Seul Mahyco a donc répondu à l'appel et accepté d'investir dans le développement.
Il va de soi, cependant, que les autres semenciers ne manqueront pas de sauter dans le train du progrès génétique, économique, sanitaire et écologique si d'aventure Mahyco réussissait à surmonter tous les obstacles. Ainsi va la vie des affaires.
En attendant – et malheureusement pour encore longtemps – le diable c'est...
Ah, l'éthique en toc !
Il est d'ailleurs peint sur la muraille, avec un effet de manche sur le contribuable suisse plutôt lamentable :
« Est-il éthique que la Suisse exporte la technologie des cultures d'OGM à un pays en développement sous couvert de l'aide au développement? Est-il acceptable qu’une société multinationale aussi controversée que Monsanto bénéficie de ce transfert de technologie financé par le contribuable suisse? »
Voilà une rhétorique de bas étage. La Suisse n'a rien exporté du tout : elle a contribué à un projet de développement ayant fait l'objet de décisions concertées avec les autorités indiennes et consistant à étendre au pois chiche une technologie déjà largement éprouvée. Ce n'est pas « sous couvert de... » mais « pour le développement ».
Nous répondrons encore une fois : la perspective d'éviter 20 % de pertes de rendement est une extraordinaire contribution au développement.
Exporter nos phobies...
Et est-il éthique que la Suisse du militantisme anti-OGM exporte ses phobies ?
Les « ONG » voient évidemment la démarche de la Collaboration Indo-Suisse en Biotechnologie d'un très mauvais œil :
« "Si la Suisse utilise l'argent public pour financer le développement des aliments génétiquement modifiés, ce n'est pas cohérent avec sa politique nationale. De plus, il n’existe aucune preuve que les semences génétiquement modifiées sont une solution valable pour lutter contre la faim et la malnutrition", explique Tina Goethe, de l’ONG suisse Pain pour le prochain.
Rhétorique doublement lamentable.
Mais que faut-il attendre de ces entités ? Elles sont incapables de se remettre en cause et font dans l'escalade d'engagement. L'anti-OGMisme est bon pour leur fond de commerce, qui dépend de la générosité des donateurs en majorité sceptiques sur les OGM pour cause de désinformation à haute dose. Et, comme elles dépendent aussi dans une assez large mesure des fonds publics, elles ont... un gros conflit d'intérêts : ce qui va à la Collaboration ne tombe pas dans leur escarcelle. Quant à l'exigence de preuves, ces entités mènent une politique qui empêche précisément de faire la preuve dans le domaine de l'alimentation ;une preuve qui n'est plus à faire pour le cotonnier Bt en Inde, ou les maïs GM en Afrique du Sud.
Au Département Fédéral des Affaires Étrangères, on ne s'en laisse pas conter. Le porte-parole :
« Les recherches portant sur les cultures transgéniques ne sont pas incluses dans le moratoire sur les OGM en Suisse. »
Quel contraste avec la France, dont la recherche publique est absente du secteur du développement et qui ne finance plus, grâce à des idéologues déconnectés des réalités, des projets de développement impliquant le génie génétique ; résultat : pour le développement de son secteur variétal et semencier, l'Afrique francophone qui fut notre chasse gardée se tourne vers les États-Unis d'Amérique (et bientôt le Brésil).
...et nos fantasmes
La traduction se termine par l'inévitable promotion de l'agriculture idéologique :
« Certaines ONG suisses comme Swissaid proposent des alternatives aux OGM par le transfert de savoir-faire. "Nous avons eu de bons résultats avec nos projets d'agriculture biologique en Inde. Ils sont mieux adaptés au pays et plus résistants au changement climatique", explique Caroline Morel, directrice de l’ONG Swissaid. »
Où sont les résultats ?
Il est bien sûr trop compliqué pour Swissaid – qui émarge aussi au budget de la Direction du Développement et de la Coopération – d'admettre, d'une part, que l'un n'empêche pas l'autre, d'autre part, qu'on a forcément de bons résultats quand on applique des mesures simples à un système agricole à la ramasse et, au surplus, que les résultats seraient encore meilleurs si l'on surmontait les blocages idéologiques.
Et le gouvernement indien dans tout ça ?
Les traductions pour les Helvètes et d'autres lecteurs s'arrêtent là : le mot de la fin, c'est « agriculture biologique ».
Mais l'article en anglais continue sur le « scénario indien ». Nous trouverons notre mot de la fin dans cette partie très confuse :
« Il est clair que les Suisses canalisent des fonds vers ce qui est perçu comme des "secteurs de croissance" par le gouvernement indien et le monde de la science. »
Les abeilles sont-elles menacées par les néonicotinoïdes ?
13 Août 2016 par Seppi
Les prêcheurs d'apocalypse contredits par les constatations des agriculteurs
Bill Crabtree & Robert Wager*
L'« Abeille-calypse » a été annulée. Les populations mondiales d'abeilles sont en hausse et s'approchent maintenant des sommets historiques. Au Canada, les populations d'abeilles sont en hausse de 13% depuis 2011, de 637.920 colonies à 721.106 en 2015. Bien qu'il existe de graves menaces pour les abeilles, nous affirmons que l'utilisation des pesticides néonicotinodes (ou néonics) dans l'agriculture n'est pas l'une d'elles. L'insistance sur les néonics par les groupes environnementaux est une source de distraction et est susceptible d'aggrave les menaces réelles oui pèsent sur les abeilles.
Les pesticides néonics sont des substances synthétiques fondées sur la nicotine, une substance naturelle. Ils ont été largement utilisés depuis le milieu des années 1990. Ils ont une faible toxicité pour les oiseaux et les mammifères, mais les insectes sont extrêmement sensibles à leurs effets.
L'Abeille-calypse a été faussement accusée d'être due à l'utilisation des néonics dans l'agriculture, censée causer le syndrome d'effondrement des colonies (SEC – CCD en anglais).
Cette folle suggestion a émergé en 2010 lorsque des « scientifiques activistes » ont commencé à cibler les néonics en Europe avec pour objectif l'interdiction de cette classe d'insecticides. En 2013, ils ont réussi à obtenir de l'UE une interdiction de l'utilisation agricole de trois néonics pendant deux ans. Cette interdiction est toujours en vigueur, malgré les preuves. David Zaruk a écrit une série d'articles qui donnent des détails sur les activités de ce groupe.
En Amérique du Nord, il y a une minorité très bruyante appelant à l'interdiction complète des néonics. Jusqu'à présent, seul le gouvernement provincial de l'Ontario (Canada) a mis des restrictions importantes sur l'utilisation des néonics dans l'agriculture. Ces restrictions sont fortement contestées.
Les pesticides néonics sont des substances synthétiques fondées sur la nicotine, une substance naturelle. Ils ont été largement utilisés depuis le milieu des années 1990. Ils ont une faible toxicité pour les oiseaux et les mammifères, mais les insectes sont extrêmement sensibles à leurs effets.
L'Abeille-calypse a été faussement accusée d'être due à l'utilisation des néonics dans l'agriculture, censée causer le syndrome d'effondrement des colonies (SEC – CCD en anglais).
Cette folle suggestion a émergé en 2010 lorsque des « scientifiques activistes » ont commencé à cibler les néonics en Europe avec pour objectif l'interdiction de cette classe d'insecticides. En 2013, ils ont réussi à obtenir de l'UE une interdiction de l'utilisation agricole de trois néonics pendant deux ans. Cette interdiction est toujours en vigueur, malgré les preuves. David Zaruk a écrit une série d'articles qui donnent des détails sur les activités de ce groupe.
En Amérique du Nord, il y a une minorité très bruyante appelant à l'interdiction complète des néonics. Jusqu'à présent, seul le gouvernement provincial de l'Ontario (Canada) a mis des restrictions importantes sur l'utilisation des néonics dans l'agriculture. Ces restrictions sont fortement contestées.
L'Agence de Protection de l'Environnement des États-Unis vient de publier le premier de ses quatre rapports sur l'utilisation des néonics et a conclu qu'il y a un risque minimal pour les abeilles issu des traitements des semences par des néonics (imidaclopride) pour les tubercules, les bulbes, les crucifères légumes (y compris le canola) et le maïs.
Dans les provinces de l'Ouest la quantité d'abeilles est fantastique. La majeure partie du canola du Canada, en grande partie pollinisé par les abeilles, est cultivé dans l'Ouest et la quasi-totalité de celui-ci provient de semences traitées aux néonics. Tout comme le Canada, l'Australie a une population d'abeilles florissante avec plus de 800.000 hectares de canola, dont une grande partie est est fondée sur des semences traitées aux néonics. À Morawa, en Australie-Occidentale, sur la ferme de Bill Crabtree, les abeilles ont déferlé sur le champ de canola emblavé avec des semences traitées aux néonics.
Un fait important est que Varroa destructor n'est pas encore parvenu en Australie. Les deux expériences de l'Ouest canadien et de l'Australie démontrent l'innocuité pour les abeilles de l'utilisation généralisée des traitements de semences aux néonics. Ironie du sort, l'Ontario est la seule province du Canada où le nombre de colonies d'abeilles a été faible au cours des dernières années. Mais l'hiver dernier, la population d'abeilles était aussi saine qu'elle n'a pu l'être depuis plus d'une décennie, selon l'Association canadienne des apiculteurs professionnels... et cela n'a rien à voir avec l'interdiction des néonics que la province a mise en place. L'interdiction est entrée en vigueur avec les semis de printemps de cette année. Il est clair que les pertes hivernales n'avaient peu sinon rien à voir avec néonics, mais ont fluctué en fonction des conditions météorologiques et surtout de la présence de Varroa.
- voir tableau sur site : Champ de canola avec semences traitées aux néonics (à droite), et non traitées (à gauche) : dégâts de l'altise. Photo : Gregory Sekulic, CC BY 2.0
Les scientifiques activistes et les ONG environnementales refusent de reconnaître qu'en privant les agriculteurs des options de traitement avec des néonics, il faudra utiliser des substances plus anciennes et plus nocives. En 2013, le traitement des semences avec des néonics a été interdit en Europe. En 2014, de nombreuses infestations d'altises ont forcé les agriculteurs au Royaume-Uni à demander, et obtenir, la permission d'utiliser de façon répétée des pyréthrinoïdes en application foliaire. Ces pyréthrinoïdes sont mortels pour les abeilles par contact, mais ont été utilisés pour protéger le colza (canola). Dans la deuxième année de l'interdiction, les agriculteurs britanniques ont subi une perte de rendement de 10-17%.
La pression des altises risque d'être beaucoup plus élevée l'année prochaine. Cela forcera de nombreux agriculteurs à renoncer à la culture du colza jusqu'à ce que l'interdiction des néonics soit levée.
Les néonics sont un problème mineur pour la santé des abeilles et les allégations mensongères persistantes détournent des ressources de la recherche de solutions à la vraie menace. Le spécialiste de l'apiculture de la Mississippi State University l'a bien exprimé : « Mes trois raisons majeures de la mort des colonies d'abeilles sont l'acarien Varroa, l'acarien Varroa et l'acarien Varroa. » Le rapport de 2015 de l'USDA conclut :
« ...l'acarien Varroa est de loin ... le ravageur le plus nuisible des abeilles, et il est étroitement associé au déclin des colonies hivernantes. »
Cet acarien parasite suce l'hémolymphe (le sang des abeilles) et est responsable de la transmission d'au moins 18 agents pathogènes viraux différents aux colonies d'abeilles. Il est très clair que les acariens Varroa destructor représentent un danger très réel et actuel pour les populations d'abeilles.
Si les organismes de réglementation du gouvernement veulent prendre au sérieux la protection des abeilles, ils doivent se concentrer sur les menaces réelles et cesser d'élaborer des politiques fondées sur la mauvaise science et le battage médiatique environnemental.
Les agriculteurs seront-ils autorisés à utiliser des traitements de semences aux néonics sûrs et efficaces ? Ou seront-ils obligés de changer de cultures ? Pire encore, vont-ils être obligés de recourir à des substances plus anciennes qui sont vraiment mortelles pour les abeilles ? Les organismes de réglementation du gouvernement vont-ils écouter la science ou seront-ce les vociférations de ONG électroniques qui l'emporteront ? Nous espérons que le bon sens prévaudra.
________________
* Bill Crabtree, agronome, conférencier, agriculteur, M.Sc.., doctorant, titulaire de la Médaille Australian McKell 2009 (prix de l'environnement), expert en agriculture durable.
Robert Wager, M.Sc. membre du corps enseignant du Département de Biologie de la Vancouver Island University, Nanaimo, Colombie-Britannique, Canada. Écrit et parle sur les plantes génétiquement modifiées et l'alimentation. Sa poignée de twitter est @RobertWager1.
S'agissant de la fin de l'article, nous avons le regret de constater que le bon sens n'a pas prévalu en France...
Cette année, la récolte de miel sera catastrophique. Le problème majeur, pour quiconque fait preuve d'un minimum de rationalisme : les conditions métérologiques. Et pourtant... Var Matin, par exemple, titre « Pesticides et faibles récoltes de miel, les apiculteurs sonnent l'alerte », avec en chapô : « Les apiculteurs s'inquiètent de la faible récolte de miel cette année, dûe selon eux aux pesticides. »
Décidément, on ne sort pas de la rhétorique anti-pesticides. Pourtant... dans la Dépêche,
« Denis Sapène [membre du bureau de la Fédération Française d'Apiculture] ne peut que constater les dégâts : "La récolte du miel de colza est mauvaise, tout comme celle du tournesol. Le châtaignier est catastrophique…" Du reste, il y a de moins en moins de cultures de colza et de tournesol en France : tant pis pour les abeilles. »
Le matin du11 août de cette année je me trouvais à Antony dans la banlieue sud de Paris chez ma fille. Le thermomètre (non contrôlé par le Bureau des Poids et Mesures situé à Sèvres) indiquait à 7h30 du matin l’incroyable température estivale de 10 degrés. Certes il s’agit d’un instrument de mesure rudimentaire à colonne d’alcool dont la précision ne doit pas dépasser deux degrés et la sensibilité certainement pas plus d’un demi-degré, en regardant de près, mais tout de même ce thermomètre ne mentait pas et pour ma part l’impression de froid était tout à fait évidente … Rien à voir avec les instruments embarqués sur les satellites qui détectent des « réchauffements » d’un millième de degré Celsius qui vont faire complètement fondre les glaciers du Groenland et mettre irréversiblement à mal le Continent Antarctique alors libéré de ses glaces pour qu’on procède à l’extraction des richesse minières (hypothétiques) qui s’y trouvent.
Et pourtant ça se réchauffe comme le clame la propagande réchauffiste organisée par les lobbys des énergies renouvelables et les écologistes hautement politisés. Bref, ça se réchauffe donc et il faut le croire. Cette « vague » de froid probablement provoquée par le réchauffement climatique est passé inaperçue dans les médias, il ne fallait pas trop en parler car ça dérange.
Dans 34 ans, les femmes délivrées des tâches domestiques à tout jamais
RépondreSupprimer13:43 13.08.2016
La question des travaux domestiques des femmes revient souvent sur le tapis, mais les futurologues promettent que le jour où elles ne devront plus faire la cuisine ni le ménage est pour bientôt.
D'ici 2050, les femmes oublieront leurs traditionnels soucis domestiques qui seront alors complètement à la charge d'une nouvelle classe de robots, bien loin des robots-aspirateurs ordinaires qui exigent une supervision humaine. Ces nouveaux appareils seront très intelligents et parfaitement autonomes.
Selon le futurologue Ian Pearson, dans une centaine d'années, des robots dotés d'une intelligence artificielle libéreront totalement les femmes de la nécessité de préparer les repas, de laver le linge et de faire les lits pour qu'elles puissent se consacrer davantage à des choses plus importantes et agréables, à savoir à la famille, au travail ou à des distractions.
M.Pearson est persuadé que dans 34 ans, la vie des femmes sera transformée à jamais grâces à des meubles intelligents qui s'adaptent à la forme du corps humain, avec des vêtements tout aussi intelligents qui se nettoient eux-mêmes et des robots capables de remettre à neufs les locaux sans la participation des humains.
Le futurologue est convaincu qu'à l'horizon 2050, 80% des logements seront équipés de robots-employés qui se chargeront des petites réparations et d'une multitude d'autres choses. Des drones spécialement affectés veilleront de leur côté à ce que les enfants gagnent l'école sans problèmes.
https://fr.sputniknews.com/societe/201608131027272996-femmes-robots-futurologues-travaux-domicile/
L’homme bientôt doté du superpouvoir de la régénération ?
RépondreSupprimer13:49 13.08.2016
Un groupe de chercheurs a éclairé notre lanterne sur la capacité de certains animaux à faire repousser des membres perdus.
Un homme privé de pizza à cause de ses mauvaises blagues
Les scientifiques du Laboratoire Biologique du Mount Desert Island (MDI) ont réussi à déterminer les gènes qui permettent à certains animaux de régénérer des membres perdus.
Les chercheurs ont étudié à l'aide du séquençage (détermination de la séquence des gènes, ndlr) les génomes des spécimens qui sont connus pour leur capacité à faire repousser les nageoires ou les pattes perdues, tels que le poisson zèbre (Danio rerio), l'axolotl (Ambystoma mexicanum), ainsi que certaines espèces de salamandres mexicaines et de poissons à nageoires rayonnées qui vivent en Afrique.
Au terme de leur recherche, les biologistes ont notamment déterminé les mécanismes génétiques qui, communs à tous ces animaux, leur permettent d'avoir une régénération hors pair. Notons au passage que l'ancêtre commun de ces spécimens vivait il y a 420 millions d'années et, mieux encore, la plupart des animaux modernes, y compris l'homme, descendent directement de lui. Ainsi, nous aussi, nous pourrions sans doute avoir ce "superpouvoir", caché quelques part dans nos gènes.
La régénération des organes est-elle possible chez l’homme?
D'après les scientifiques, les gènes responsables de la régénération des organes sont contrôlés par des micro-ARN, qui diffèrent considérablement chez les animaux et chez les humains, si bien que notre capacité à régénérer, par exemple, une jambe perdue, laisse à désirer.
Les recherches n'ont fait que commencer et les biologistes espèrent que des manipulations au niveau de notre ARN nous aideront à mieux comprendre le mécanisme de la régénération et à élaborer de nouvelles méthodes pour faire cicatriser nos blessures, aussi graves soient-elles, en un temps record.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201608131027273317-regeneration-animaux-hommes/
En 2016, le nombre des Britanniques qui ont rejoint Daesh a déjà dépassé 850
RépondreSupprimer13 août 2016, 10:36
Les terroristes de Daesh continuent leur propagande dans le net. Selon les estimations présentées au Guardian, les services de renseignement ne peuvent pas arrêter tous qu’ils partent en Syrie. Au moins 400 jeunes Britanniques y sont toujours.
Le quotidien britannique Guardian a publié une statistique douloureuse. Sur 850 jeunes Britanniques qui étaient partis pour rejoindre Daesh en Syrie et en Irak depuis le début de l’année 2016, environ une moitié a réussi de le faire. Pourtant, au moins 100 d’entre eux sont déjà morts.
Vu que les terroristes utilisent de plus en plus des réseaux sociaux pour le recrutement de nouveaux soldats, l’âge moyen des Britanniques qui partent en Syrie et en Irak est 30 ans.
Ce n’est pas le premier rapport qui montre que Daesh recrute de plus en plus d’enfants et d’adolescents. L’Institut américain de Géorgie a publié en février un rapport alarmant sur ce sujet. Le document, basé sur les chiffres présentés par Daesh, a révélé que le nombre de jeunes recrutés par les terroristes avait été multiplié par trois depuis 2014. Depuis début 2015, 89 enfants et adolescents entre 8 et 18 ans, sont décédés. Presque la moitié d’entre eux (40%) était des kamikazes et 33% ont péri dans des combats.
Lire aussi : Djihadiste ou pas ? Elle prétend que son mari l'a emmenée en vacances... et s'est retrouvée en Syrie
Le 12 août, les parents de l’une des trois adolescentes londoniennes, qui avaient rejoint l’Etat islamique,ont raconté que leur fille Kadiza Sultana qui avait voulu revenir à Londres serait décédée dans une frappe aérienne en Syrie.
https://francais.rt.com/international/25041-nombre-britanniques-rejoint-daesh
«Qatar + PSG = Daesh» : des supporters de Bastia remettent le couvert avec une nouvelle banderole
RépondreSupprimer13 août 2016, 10:26
Avant le coup d’envoi du match de football opposant le PSG à Bastia, qui avait lieu le 12 août en Corse, un groupe de supporters a une nouvelle fois déployé une banderole polémique pointant du doigt le financement qatari du club francilien.
Alors que les joueurs s’échauffaient au stade Armand-Cesari avant la rencontre de Ligue 1, des fans bastiais ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire «Qatar + PSG = Daesh».
A la diffusion de l’image sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires ont fleuri, la plupart pour condamner le «raccourci» effectué par les supporters corses et pour appeler à une sanction contre le club de Bastia.
Ce n’est pas la première fois que les Bastiais s’en prennent aux parisiens, depuis le rachat, en 2011, du Paris Saint-Germain par le fonds d’investissement qatari Qatar sport investment.
Le 10 janvier 2015, quelques jours après les attentats terroristes qui avaient eu lieu à Paris, notamment contre le journal satirique Charlie Hebdo, un groupe de supporters avaient déployé, dans le même stade Armand-Cesari, une banderole où il était écrit : «Le Qatar finance le PSG… et le terrorisme».
L’incident avait valu au SC Bastia une lourde amende de 35 000 euros.
https://francais.rt.com/france/25040-banderole-bastia-qatar-psg-daesh
Démissions et surcharge de travail dans l'armée belge, un syndicat tire la sonnette d'alarme
RépondreSupprimer13 août 2016, 11:54
Menace terroriste, patrouilles dans les rues, missions au Mali et en Afghanistan, les effectifs de l’armée belge sont au bout du rouleau. Et la pression pousserait de plus en plus de militaires vers la porte de sortie, selon le syndicat CGSP.
La CGSP, syndicat belge des services publics, a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation des soldats, indiquant que pour la seule caserne de Brasschaat, dans la province d’Anvers, 11 militaires avaient rendu l’uniforme au cours des deux derniers mois.
L’effectif belge «est vraiment épuisé», a déploré Luc Maes, représentant de la CGSP Défense, interrogé par l’agence de presse Belga.
En effet, l’opération Homeland et ses patrouilles contre la menace terroriste mobilisent en permanence 1 600 des 3 000 à 4 000 militaires de l'effectif total. Mais des soldats sont aussi «requis pour des missions de combat au Mali et en Afghanistan, ainsi que pour des exercices. Deux cents militaires devraient arriver en plus mais entre-temps une centaine a quitté la Défense en raison de la surcharge de travail», explique le syndicaliste.
De son côté, le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput, relativise la situation, soulignant que le nombre de démissions au sein de l'armée est stable au regard des années précédentes.
https://francais.rt.com/international/25043-surcharge-travail-armee-belge-demissions
La population belge bientôt dépasées par le nombre de migrants terroristes !
SupprimerEclats Farmland Bubble Comme Ag Credit Conditions Crumble
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
12 août 2016 20h35
Mis à part une brève pause au cours de la «grande récession» de 2009, le prix dans le Midwest des terres agricoles ont été de bouillonner depuis plus d'une décennie, avec des augmentations annuelles de prix de 15% à 30% dans de nombreuses années. Equity et basse privées taux d'intérêt sans aucun doute joué un rôle dans la création de la bulle des terres agricoles comme «excédent de trésorerie sur la touche" recherché des investissements dans des actifs tangibles (voir «Est-TIAA-CREF Investir dans Farmland A Harbinger Of The Next Asset Bubble?") . Peu importe la cause, les données continuent d'indiquer que la bulle des terres agricoles est pleine.
2Q 2016 mises à jour agricoles de la Federal Reserve Banks de Chicago, Kansas City et St. Louis indiquent continué le revenu, le crédit et le prix des terres agricoles détérioration pour les agriculteurs du Midwest. enquêtes Prêteur suggèrent également que jusqu'à 30% des agriculteurs du Midwest ont des problèmes de paiement des soldes de prêts. La baisse des valeurs et des revenus actifs ont également causé des banques à resserrer les normes de prêt qui a seulement servi à accélérer le déclin.
Dans le 10ème arrondissement de Kansas (qui comprend MO, OK, KS, NE), les valeurs des terres cultivées non irriguées et irriguées ont diminué de 3% et 5%, respectivement, au 2e trimestre 2016. En fait, 2Q 2016 marque le sixième trimestre consécutif de glissement annuel baisses des valeurs de terres agricoles irriguées. Entre 2002 et 2014, la valeur des deux terres cultivées irriguées et non irriguées a diminué dans une seule autre fois au 3e trimestre 2009.
Valeur des terres
Le prix des terres agricoles dans le 7ème arrondissement de Chicago (IL, IN, IA, MI, WI) brossent un tableau similaire. Avant la baisse des prix en 2014 et 2015, les prix des terres agricoles dans le district 7 avaient seulement diminué en glissement annuel en 4 autres années depuis 1965.
7ème arrondissement
Les coupures d'approvisionnement qui pourraient être attendus dans ce type d'environnement ne sont pas avoir un impact sur les prix des produits de base à ce point avec les prix du blé et du maïs deux négociation au plus bas pluriannuels.
Le prix des marchandises
Pendant ce temps, les conditions de crédit des agriculteurs ont continué d'affaiblir au 2e trimestre, par la Fed de Kansas City:
Les répondants à l'Enquête sur District Dixième des conditions de crédit agricole ont indiqué le revenu agricole au cours du trimestre a continué de se resserrer. Près de 75 % des banquiers interrogés ont déclaré un revenu agricole était il y a moins d'un an, bien que le pour cent des banquiers qui ont déclaré un revenu agricole plus faible a légèrement diminué par rapport au premier trimestre (graphique 1). Les répondants ont également noté que les producteurs agricoles ont continué de réduire le capital et les dépenses des ménages que les marges bénéficiaires sont demeurées généralement faibles.
(suite en dessous:)
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
Les banquiers ont également indiqué qu'ils attendent le revenu agricole reste faible au troisième trimestre. Comme l'an dernier, un nombre important de banquiers dans chaque État District attendent le revenu agricole au troisième trimestre soit inférieur à un an plus tôt (graphique 2). Ils attendent également le taux de déclin soit plus forte dans les États de montagne et de l'Oklahoma, qui sont relativement plus dépendants des revenus provenant du blé, du bétail et de la production d'énergie que les autres parties du district. Comme les perspectives dans ces trois secteurs est devenu de plus en plus pessimiste, plus les banquiers dans ces régions attendent le revenu agricole à une nouvelle baisse.
- voir graphique sur site -
Revenu agricole
Les baisses persistantes du revenu agricole dans le district ont continué d'affecter les conditions de crédit agricole. La demande de prêts agricoles non immobiliers et renouvellements de prêts a continué de grimper au deuxième trimestre avec des augmentations supplémentaires attendus au troisième trimestre (graphique 5). Comme indiqué dans le plus récent financement agricole Databook de la Fed de Kansas City, la demande croissante de prêts agricoles a été tirée principalement par la nécessité de financer les frais d'exploitation à court terme que les marges de profit sont restés faibles.
Condtions crédit agriculteurs
Preuve de problèmes de remboursement a également fait surface au niveau de l'Etat. La part des prêts agricoles ayant des problèmes de remboursement identifiés a augmenté à au moins 18 pour cent dans tous les Etats (graphique 7). Dans les Etats de montagne, plus de 30 % des prêts agricoles avaient un certain type de problème de remboursement, un bond de 17 points de pourcentage par rapport à la moyenne 2011-13. problèmes de remboursement du prêt ont également augmenté dans les autres Etats de district de la moyenne 2011-13, ce qui reflète les effets de la faiblesse prolongée du revenu agricole dans tout le district.
Remboursement de prêt
En réponse à une économie affaiblissement agricole et l'augmentation des problèmes avec les remboursements de prêts, les banquiers ont signalé une augmentation de la part des demandes de prêts qui ont été refusés au cours du deuxième trimestre. En 2016, près de 15 % des banquiers ont déclaré refuser plus de 10 % des demandes de prêts d'exploitation agricole (graphique 8). En comparaison, seulement 5 pour cent des banquiers ont indiqué qu'ils avaient refusé les demandes de prêts à ce taux en 2015. Bien que les banquiers de district ont continué de signaler que suffisamment de crédit était disponible pour les emprunteurs qui sont dans une situation financière solide, le taux de refus de prêt plus élevé suggère le nombre de la ferme emprunteurs qui sont moins solvables a augmenté au cours de l'année écoulée.
- voir graphique sur site -
Prêts agricoles Denied
Temps d'arrêter tout ce que l'agriculture idiote ... ces gens savent pas que nous sommes dans la «nouvelle économie de services» - ouvrir tous les champs et faire des gymnases Pokemon Go ...
http://www.zerohedge.com/news/2016-08-12/farmland-prices-continue-fall-central-us-farmer-credit-conditions-deteriorate
SupprimerAprès le lancement de l'escroquerie du 'Global Warming' par Al Gore pour acheter des terres qui deviendraient incultivables bientôt (!!!) et la dictature durcie sur les nécessité d'arroser, les 'OGM' (qui existent depuis 10 000 ans !) et les travaux de traitement multipliés à cause du lancement du 'bio' (maladies non-traitées !!!), les farmers ont - pour la plupart - mis 'la clé sous la porte'. Et donc au devoir des USA d'importer !
Future interdiction du glyphosate : elle ne fait pas que des malheureux !
RépondreSupprimer10 Août 2016
par Seppi
Une interdiction du glyphosate pour les particuliers serait une aubaine pour certains fabricants et vendeurs. Pour la santé pubmique et l'environnement, c'est une autre affaire...
Le retrait des produits à base de glyphosate, s'il devait se concrétiser, ne fera pas que des malheureux ! Si vous pensez que la jardinerie qui s'est empressée de lui ouvrir ses portes ne l'a pas fait seulement par courtoisie et pour profiter ensuite de la publicité, vous n'aurez pas forcément l'esprit mal tourné.
Glyphosate
Cancérigène probable comme la... viande rouge. La charcuterie, c'est cancérigène certain !
Petit tour dans ma jardinerie la plus proche...
On y vend du Glyper (glyphosate en sel d'isopropylamine) en bidons d'un litre pour 19 euros. La marque annonce, de manière un peu présomptueuse, que c'est jusqu'à 3330 m2... un tiers d'hectare. Si vous avez 100 m2 à désherber une fois l'an, c'est... 33 années d'utilisation.
En fait, c'est la surface calculée avec la dose minimale de 3 ml/10 m2 applicable sur des graminées annuelles. La dose normale est de 5 ml/10 m2, ou 7 ml/10 m2 pour les flores difficiles. Mais, dans le pire des cas, cela représente tout de même environ 1400 m2... 14 années d'utilisation dans notre exemple.
Sur e-phy (d'utilisation bien plus simple, nous semble-t-il, que le nouveau site de l'ANSES), les conditions d'emploi sont les suivantes pour Glyper 7 (même concentration) :
- Porter des gants pendant les phases de mélange/chargement et d'application et un vêtement imperméable pendant l'application avec un pulvérisateur à dos.
- Délai de rentrée de 6 heures.
- Délais avant récolte : 21 jours (toutes cultures fruitières) à l'exception du kiwi (90 jours) et de l'olive (7 jours).
- Ne pas appliquer la préparation sur les arbres ou les vignes, en particulier sur les bourgeons, les feuilles et les jeunes souches.
- Alterner ou associer sur une même parcelle des préparations à bas de substances actives à modes d'action différents tant au cours d'une saison culturale que dans la rotation.
Les substances chimiques font l'objet d'un système standardisé de classification et d'étiquetage, avec phrases de risques et conseils de prudence. Les produits ménagers n'y échappent pas, alors même que les pictogrammes et phrases types ont tendance à échapper à notre vue. Qu'a-t-on retenu pour le sel d'isopropylamine de glyphosate ?
- R36 – Irritant pour les yeux.
C'est tout.
Acide pélargonique
Même rayon, mais pas la même étagère dans ma jardinerie, voici un bidon de 910 ml – tiens, pourquoi pas un litre – à 17,50 euros, soit 19,23 euros au litre.
(suite en dessous:)
C'est de l'acide pélargonique à 237,5 g/L (24,3 %). Mais qu'importe la concentration, ce qui compte, c'est la dose d'application et, in fine, la surface traitée : 13 ml/m2indique l'étiquette, qui se garde bien de poursuivre... car le produit permet de traiter 70 m2.
RépondreSupprimerC'est... 20 fois moins que le bidon de glyphosate dans l'hypothèse « flore difficiel », 28 fois moins que dans l'hypothèse « flore normale ».
Vu sous un autre angle, en considérant (par pure hypothèse) que la marge est identique pour les deux articles, le producteur et le vendeur multiplient leurs profits par 20 ou 28 !
Mais le chaland se laissera sans nul doute impressionner par la mention « actif d'origine végétale », ou selon la publicité sur Internet : « un principe actif présent dans la nature notamment dans le géranium ».
Notons que la substance est déclinée dans cette marque comme une gamme de plusieurs produits, alors que la composition est la même.
Voici les conditions d'emploi d'e-phy (pour Herbistop) :
- Pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer à moins de 5 mètres d'un point d'eau (puits, bassin, mare, ruisseau, rivière...).
- Pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer sur des jardins en pente ou des surfaces imperméables situées à proximité de point d'eau telles que le bitume, le béton, les pavés et les dalles.
- Eviter toute dérive de pulvérisation et de ruissellement vers les plantes voisines.
- Pour protéger les eaux souterraines, appliquer ce produit ou tout autre produit contenant de l'acide pélargonique uniquement de mars à août pour les usages revendiqués sur légumes et gazons et de marsà septembre pour les usages revendiqués sur surfaces perméables (allées) et arbres fruitiers.
- Eviter toute pulvérisation vers les parties vertes des plantes à préserver.
En voyant la mention « actif d'origine végétale », l'amateur non averti a l'impression de contribuer à la protection de l'environnement selon le principe qui veut que ce qui est naturel est forcément bon... À tort à la lecture comparée des conditions d'emploi.
C'est que l'acide pélargonique est affublé de la phrase de risque R34 – Provoque des brûlures.
Sur ce site, on recommande de porter des gants en nitrile (étanches) et on signale que lors de son application, le produit décrit « peut provoquer une sensation de picotement dans les muqueuses du nez, sans aucun risque pour l’applicateur s’il n’y a pas de contact direct avec le produit ».
Là encore, substituer l'acide pélargonique au glyphosate, c'est prendre des risques avec un produit irritant et susceptible de provoquer des brûlures.
Ajoutons que certaines formulations contiennent aussi de l'hydrazide maléique, une substance également irritante, qui porte la mention de danger H341 – Susceptible d'induire des anomalies génétiques (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger).
(suite en dessous:)
Déguster une salade avec une bonne vinaigrette... c'est consommer de l'herbicide !
RépondreSupprimerEt voici, vendu en pulvérisateur de 900 mL, un désherbant « jardins-cours-allées » à 16,95 euros (18,83 euros/litre). C'est de l'acide acétique à 6 %.
À la dose de 100 mL/m2, cela permet de traiter... 9 m2, un carré de 3 x 3 m.
Coût au mètre carré : 1,88 euros... contre moins d'un centime d'euro pour le glyphosate. Mais, contrairement au glyphosate (et comme l'acide pélargonique), l'acide acétique ne détruit pas les racines. Il faut donc traiter plusieurs fois dans la saison pour épuiser les vivaces, ce qui multiplie le coût... et la marge pour le vendeur.
Pour le producteur, c'est encore plus juteux. Car l'acide acétique à 6 %, c'est... du vinaigre blanc !
Dans mon supermarché (ce n'est pas le moins cher), on vend du vinaigre ménager à 14 % pour 2,35 euros le litre. Dilué à 6 %, le désherbant qu'on en tirerait (toujours pour 9 m2) reviendrait à... 1 euro, presque tout rond.
Que dit e-phy pour Naturen Express ?
- Délai de rentrée : Attendre le séchage complet de la zone traitée
- Ne pas rejeter dans l'évier, le caniveau ou tout autre point d'eau les fonds de bidon non utilisés
- Eviter toute dérive de pulvérisation et de ruissellement vers les plantes voisines.
Les phrases de prudence sur l'étiquette de la bouteille de vinaigre ménager – que personne ne lit – sont également intéressantes. Il y a notamment :
- H315 – Provoque une irritation cutanée
- H319 – Provoque une sévère irritation des yeux
- P102 – Tenir hors de portée des enfants
- P280 – Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage.
Ce produit est certes plus concentré que l'acide acétique vendu comme herbicide, mais c'est celui que l'on a tendance à garder sous l'évier, à la portée de tous, et à manipuler sans précautions particulières.
Mais le mot d'ordre démagogique est : « Sus au glyphosate ! »
http://seppi.over-blog.com/2016/08/future-interdiction-du-glyphosate-elle-ne-fait-pas-que-des-malheureux.html
Dernière escroquerie des grandes surfaces: Le prix des boites d'allumettes.
SupprimerLes grosses boites d'allumettes contenaient jusqu'à ce jour 240 pièces. Or, quelle n'a pas été l'idée de ranger les bâtonnets dans un autre sens !!
En travers: 240 allumettes
En long: 100 allumettes !!!
... pour le même prix !
Mais pour en revenir au sujet du glyphosate, là, çà fait fort !
Figurez-vous que ce désherbant n'a pas le succès des éoliennes de merde ou des panneaux solaire à la con qui promettent de vous livrer de l'énergie gratuite... à condition de payer ! Hahahaha !
Et donc, face au succès du Roundup, les jardins sont propre et peuvent donc concurrencer méchamment les produits importés et traités 'hors des normes européennes' (Hahahaha !). D'où, le déficit à venir pour les supermarchés !
Des pois chiches Bt en Inde : désinfo chez Swissinfo
RépondreSupprimer12 Août 2016
par Seppi
Un article insidieusement anti-OGM en anglais est « traduit » (lire : résumé) de manière à le rendre encore plus technophobe.
Swissinfo.ch (SWI), anciennement Radio Suisse Internationale, est une plate-forme en dix langues qui traite de l’actualité suisse sous forme d’articles écrits, de photos et de fichiers audio et vidéo (Wikipedia dixit).
Le 26 juillet 2016, il publie « Swiss aid money used for GMO research in India » sous la plume de M Anand Chandrasekhar, un collaborateur de Swissinfo. Ce texte est « traduit » en quatre autres langues, c'est-à-dire résumé, avec perte d'informations importantes. En français cela devient : « Comment la coopération suisse finance la recherche sur les OGM en Inde ».
La chapô :
« En dépit d'une interdiction de cultiver des organismes génétiquement modifiés dans l'agriculture suisse, l'argent des contribuables est utilisé pour développer des cultures transgéniques en Inde. Une société privée liée à Monsanto a même reçu une licence pour certains résultats de cette recherche. »
Pas fous, les Suisses...
Il existe un programme de recherche et développement conjointement financé et dirigé par les gouvernements de l'Inde et de la Suisse, la Collaboration Indo-Suisse en Biotechnologie (ISCB). Côté suisse, l'administration de tutelle est la Direction du Développement et de la Coopération (DDC), et le maître d'œuvre l'École polytechnique fédérale de Lausanne.
Soyons pragmatiques et (de manière un peu excessive) cyniques : la collaboration permet aussi à la Suisse de repérer les meilleurs éléments indiens et de nouer des relations intellectuelles susceptibles de se traduire par d'intéressantes relations commerciales. En France, la politique officielle consiste plutôt à exporter les meilleurs éléments vers des cieux plus cléments pour la recherche-développement, et à dissuader les talents de l'étranger de se former en France.
Oh, encore un mot de dépit : l'EPFL, c'est personnifié jusqu'à la fin de l'année par M. Patrick Aebischer, une célébrité, pas seulement en Suisse. Connaissez-vous des dirigeants de grandes écoles françaises ? L'EPFL, c'est aussi Solar Impulse et ses retombées technologiques et industrielles...
...et très pragmatiques
Dans le cadre de ce programme, des recherches sont entreprises pour conférer le caractère Bt au pois chiche et l'armer ainsi contre Helicoverpa armigera, un lépidoptère s'attaquant à plusieurs espèces cultivées (dont le cotonnier) et connu comme pod borer et, en France, héliothis.
Ces foreurs de gousse causent des dégâts importants aux cultures. En Inde – et l'article de Swissinfo le signale dans sa version anglaise, mais pas dans les autres langues – les pertes de récolte sont estimées à une moyenne de quelque 20 %.
(suite en dessous:)
Faisons une petite pause éducative : trouver une solution à ce fléau représente, dans les conditions de l'agriculture indienne qui subit les pertes, un gain de rendement moyen de 25 % (les pourcentages en dedans et en dehors...). C'est pour l'agriculteur, un quart de plus pour un investissement en temps, en efforts et en argent quasiment identique. Et c'est le consommateur qui en bénéficie aussi au bout du compte, y compris par des pois chiches sains, notamment indemnes des mycotoxines qui s'installent dans le grain quand celui-ci a été foré.
RépondreSupprimerLe truc journalistique minable de la « découverte »
Un pois chiche résistant à héliothis est donc un objectif important pour un programme d'aide au développement. Et ce, d'autant plus que les fondamentaux sont là : le transgène Bt est déjà utilisé sur le cotonnier pour lutter contre la même espèce.
Les « traductions » laissent supposer que Swissinfo a découvert un pot aux roses :
« Cependant, swissinfo.ch a découvert que le moratoire suisse sur les OGM n’empêche pas la Suisse d’exporter cette technologie dans d'autres pays. Sous forme de fonds de développement, l'argent des contribuables suisses est actuellement utilisé pour financer la recherche de cultures transgéniques en Inde. »
Ha ! Ha ! Ha ! Il suffisait de consulter le site de la Collaboration :
« L’objectif principal ISCB est de contribuer à la sécurité alimentaire dans le contexte indien au travers d’approches innovantes en sciences de la vie et en biotechnologie, afin de soutenir une agriculture durable qui puisse s’adapter au climat.
Pour répondre aux besoins et demandes des petits agriculteurs et agriculteurs marginaux des produits et procédés biotechnologiques innovants sont élaborés et validés. Les partenaires publics et privés encouragent leur adoption.
Dans la Phase IV (2013-2016) des réseaux de recherche sont financés pour travailler sur la résistance aux ravageurs, l'amélioration du rendement et la résistance climatique du manioc, de l’éleusine et du pois d'Angole ainsi que sur l'utilisation d'engrais biologiques. »
Des pois chiches Bt en Inde : désinfo chez Swissinfo
Précisons aussi : le moratoire qui vient d'être prolongé jusqu'en 2021 par un gouvernement qui ne tient pas à brusquer une opinion publique rétive, ne s'applique pas à la recherche et aux essais en plein champ ; le gouvernement a aussi lancé le ballon d'essai de zones dans lesquelles des OGM pourraient être cultivées à l'issue du moratoire.
Et voilà Mondiablo...
L'auteur de l'article original ne succombe pas à cette fanfaronnade. Il note cependant que la réponse au problème :
« ...implique l'utilisation de la même technologie de génie génétique que celle que la firme américaine Monsanto a utilisée pour créer son cotonnier Bt génétiquement modifié controversé, mais qui est un succès commercial. Les premiers résultats de laboratoire montrent que ces pois chiches transgéniques offrent une protection presque complète contre la chenille foreuse de gousses mais ont un rendement bien moindre. »
(suite en dessous:)
Pourquoi « controversé » ? Va-t-on continuer à colporter encore longtemps ce genre de cliché alors que le cotonnier Bt est « un succès commercial », cultivé sur près de 95 % de la sole, en 2014, par 7,7 millions d'agriculteurs indiens ?
RépondreSupprimerQuant au rendement moindre, ce n'est pas une situation a priori anormale. Les travaux de laboratoire, d'introduction d'un transgène, ne se font pas forcément sur la variété la plus performante.
Coucou, revoilà Mondiablo !
Une fois la transgénèse réalisée, il faut produire des variétés adaptées aux différentes conditions agroclimatiques de culture, puis produire et diffuser les semences. Les laboratoires ne sont pas équipés pour ce genre d'activités. C'est à ce stade que doivent intervenir les « semenciers ».
Et c'est là qu'intervient à nouveau Monsanto dans le récit. De la version française, qui suit de près le texte anglais :
« La société de semences indienne Mahyco, qui a des liens étroits avec la firme américaine Monsanto, a également obtenu une licence pour la recherche sur le développement des pois chiches transgéniques financée par la Suisse. Selon Corporate Watch, Monsanto détient 26% de Mahyco. L’entreprise américaine spécialisée dans les biotechnologies agricoles a également créé Mahyco Monsanto Biotech, une coentreprise (joint-venture) qui fournit les licences de la technologie du coton transgénique Bt aux entreprises indiennes. »
La deuxième partie du texte est très discutable. Mahyco est un producteur de variétés et de semences, et la technologie Bt d'origine n'a pas été brevetée en Inde de sorte qu'il n'est pas exact de parler de « licences ».
Quant à la première partie, elle suggère une sorte d'arrangement indécent entre le programme de recherche et Mahyco.
Nous avons titillé l'auteur de l'article original sur ce point, et il a produit une réponse qui corrigerait la mauvaise impression laissée par le texte initial si elle y avait été incorporée : le programme collaboratif a fait une offre publique de « licences » (nous mettons des guillemets car nous n'avons pas vérifié s'il y a un brevet) et, parmi 12 entreprises semencières, seul Mahyco a répondu...
Mahico/Monsanto prend des risques entrepreneuriaux... et se fait montrer du doigt...
Qu'en conclure ?
Introduire une nouvelle technologie dans le monde agricole (ailleurs aussi) est un défi important. Et puisqu'il s'agit d'OGM, c'est évidemment sans compter la procédure administrative d'autorisation parsemée d'embûches et de chausse-trapes – on peut compter sur Greenpeace, Vandana Shiva, etc. pour priver le plus longtemps possible les agriculteurs et les consommateurs indiens d'un réel progrès. Seul Mahyco a donc répondu à l'appel et accepté d'investir dans le développement.
Il va de soi, cependant, que les autres semenciers ne manqueront pas de sauter dans le train du progrès génétique, économique, sanitaire et écologique si d'aventure Mahyco réussissait à surmonter tous les obstacles. Ainsi va la vie des affaires.
(suite en dessous:)
En attendant – et malheureusement pour encore longtemps – le diable c'est...
RépondreSupprimerAh, l'éthique en toc !
Il est d'ailleurs peint sur la muraille, avec un effet de manche sur le contribuable suisse plutôt lamentable :
« Est-il éthique que la Suisse exporte la technologie des cultures d'OGM à un pays en développement sous couvert de l'aide au développement? Est-il acceptable qu’une société multinationale aussi controversée que Monsanto bénéficie de ce transfert de technologie financé par le contribuable suisse? »
Voilà une rhétorique de bas étage. La Suisse n'a rien exporté du tout : elle a contribué à un projet de développement ayant fait l'objet de décisions concertées avec les autorités indiennes et consistant à étendre au pois chiche une technologie déjà largement éprouvée. Ce n'est pas « sous couvert de... » mais « pour le développement ».
Nous répondrons encore une fois : la perspective d'éviter 20 % de pertes de rendement est une extraordinaire contribution au développement.
Exporter nos phobies...
Et est-il éthique que la Suisse du militantisme anti-OGM exporte ses phobies ?
Les « ONG » voient évidemment la démarche de la Collaboration Indo-Suisse en Biotechnologie d'un très mauvais œil :
« "Si la Suisse utilise l'argent public pour financer le développement des aliments génétiquement modifiés, ce n'est pas cohérent avec sa politique nationale. De plus, il n’existe aucune preuve que les semences génétiquement modifiées sont une solution valable pour lutter contre la faim et la malnutrition", explique Tina Goethe, de l’ONG suisse Pain pour le prochain.
Rhétorique doublement lamentable.
Mais que faut-il attendre de ces entités ? Elles sont incapables de se remettre en cause et font dans l'escalade d'engagement. L'anti-OGMisme est bon pour leur fond de commerce, qui dépend de la générosité des donateurs en majorité sceptiques sur les OGM pour cause de désinformation à haute dose. Et, comme elles dépendent aussi dans une assez large mesure des fonds publics, elles ont... un gros conflit d'intérêts : ce qui va à la Collaboration ne tombe pas dans leur escarcelle. Quant à l'exigence de preuves, ces entités mènent une politique qui empêche précisément de faire la preuve dans le domaine de l'alimentation ;une preuve qui n'est plus à faire pour le cotonnier Bt en Inde, ou les maïs GM en Afrique du Sud.
Au Département Fédéral des Affaires Étrangères, on ne s'en laisse pas conter. Le porte-parole :
« Les recherches portant sur les cultures transgéniques ne sont pas incluses dans le moratoire sur les OGM en Suisse. »
(suite en dessous:)
Quel contraste avec la France, dont la recherche publique est absente du secteur du développement et qui ne finance plus, grâce à des idéologues déconnectés des réalités, des projets de développement impliquant le génie génétique ; résultat : pour le développement de son secteur variétal et semencier, l'Afrique francophone qui fut notre chasse gardée se tourne vers les États-Unis d'Amérique (et bientôt le Brésil).
RépondreSupprimer...et nos fantasmes
La traduction se termine par l'inévitable promotion de l'agriculture idéologique :
« Certaines ONG suisses comme Swissaid proposent des alternatives aux OGM par le transfert de savoir-faire. "Nous avons eu de bons résultats avec nos projets d'agriculture biologique en Inde. Ils sont mieux adaptés au pays et plus résistants au changement climatique", explique Caroline Morel, directrice de l’ONG Swissaid. »
Où sont les résultats ?
Il est bien sûr trop compliqué pour Swissaid – qui émarge aussi au budget de la Direction du Développement et de la Coopération – d'admettre, d'une part, que l'un n'empêche pas l'autre, d'autre part, qu'on a forcément de bons résultats quand on applique des mesures simples à un système agricole à la ramasse et, au surplus, que les résultats seraient encore meilleurs si l'on surmontait les blocages idéologiques.
Et le gouvernement indien dans tout ça ?
Les traductions pour les Helvètes et d'autres lecteurs s'arrêtent là : le mot de la fin, c'est « agriculture biologique ».
Mais l'article en anglais continue sur le « scénario indien ». Nous trouverons notre mot de la fin dans cette partie très confuse :
« Il est clair que les Suisses canalisent des fonds vers ce qui est perçu comme des "secteurs de croissance" par le gouvernement indien et le monde de la science. »
http://seppi.over-blog.com/2016/08/des-pois-chiches-bt-en-inde-desinfo-chez-swissinfo.html
Les abeilles sont-elles menacées par les néonicotinoïdes ?
RépondreSupprimer13 Août 2016
par Seppi
Les prêcheurs d'apocalypse contredits par les constatations des agriculteurs
Bill Crabtree & Robert Wager*
L'« Abeille-calypse » a été annulée. Les populations mondiales d'abeilles sont en hausse et s'approchent maintenant des sommets historiques. Au Canada, les populations d'abeilles sont en hausse de 13% depuis 2011, de 637.920 colonies à 721.106 en 2015. Bien qu'il existe de graves menaces pour les abeilles, nous affirmons que l'utilisation des pesticides néonicotinodes (ou néonics) dans l'agriculture n'est pas l'une d'elles. L'insistance sur les néonics par les groupes environnementaux est une source de distraction et est susceptible d'aggrave les menaces réelles oui pèsent sur les abeilles.
Les pesticides néonics sont des substances synthétiques fondées sur la nicotine, une substance naturelle. Ils ont été largement utilisés depuis le milieu des années 1990. Ils ont une faible toxicité pour les oiseaux et les mammifères, mais les insectes sont extrêmement sensibles à leurs effets.
L'Abeille-calypse a été faussement accusée d'être due à l'utilisation des néonics dans l'agriculture, censée causer le syndrome d'effondrement des colonies (SEC – CCD en anglais).
Cette folle suggestion a émergé en 2010 lorsque des « scientifiques activistes » ont commencé à cibler les néonics en Europe avec pour objectif l'interdiction de cette classe d'insecticides. En 2013, ils ont réussi à obtenir de l'UE une interdiction de l'utilisation agricole de trois néonics pendant deux ans. Cette interdiction est toujours en vigueur, malgré les preuves. David Zaruk a écrit une série d'articles qui donnent des détails sur les activités de ce groupe.
En Amérique du Nord, il y a une minorité très bruyante appelant à l'interdiction complète des néonics. Jusqu'à présent, seul le gouvernement provincial de l'Ontario (Canada) a mis des restrictions importantes sur l'utilisation des néonics dans l'agriculture. Ces restrictions sont fortement contestées.
https://www.geneticliteracyproject.org/wp-content/uploads/2016/08/Screen-Shot-2015-07-30-at-9.34.59-AM-1024x1001-624x610.png
Les pesticides néonics sont des substances synthétiques fondées sur la nicotine, une substance naturelle. Ils ont été largement utilisés depuis le milieu des années 1990. Ils ont une faible toxicité pour les oiseaux et les mammifères, mais les insectes sont extrêmement sensibles à leurs effets.
L'Abeille-calypse a été faussement accusée d'être due à l'utilisation des néonics dans l'agriculture, censée causer le syndrome d'effondrement des colonies (SEC – CCD en anglais).
Cette folle suggestion a émergé en 2010 lorsque des « scientifiques activistes » ont commencé à cibler les néonics en Europe avec pour objectif l'interdiction de cette classe d'insecticides. En 2013, ils ont réussi à obtenir de l'UE une interdiction de l'utilisation agricole de trois néonics pendant deux ans. Cette interdiction est toujours en vigueur, malgré les preuves. David Zaruk a écrit une série d'articles qui donnent des détails sur les activités de ce groupe.
(suite en dessous:)
En Amérique du Nord, il y a une minorité très bruyante appelant à l'interdiction complète des néonics. Jusqu'à présent, seul le gouvernement provincial de l'Ontario (Canada) a mis des restrictions importantes sur l'utilisation des néonics dans l'agriculture. Ces restrictions sont fortement contestées.
RépondreSupprimerL'Agence de Protection de l'Environnement des États-Unis vient de publier le premier de ses quatre rapports sur l'utilisation des néonics et a conclu qu'il y a un risque minimal pour les abeilles issu des traitements des semences par des néonics (imidaclopride) pour les tubercules, les bulbes, les crucifères légumes (y compris le canola) et le maïs.
Dans les provinces de l'Ouest la quantité d'abeilles est fantastique. La majeure partie du canola du Canada, en grande partie pollinisé par les abeilles, est cultivé dans l'Ouest et la quasi-totalité de celui-ci provient de semences traitées aux néonics. Tout comme le Canada, l'Australie a une population d'abeilles florissante avec plus de 800.000 hectares de canola, dont une grande partie est est fondée sur des semences traitées aux néonics. À Morawa, en Australie-Occidentale, sur la ferme de Bill Crabtree, les abeilles ont déferlé sur le champ de canola emblavé avec des semences traitées aux néonics.
Un fait important est que Varroa destructor n'est pas encore parvenu en Australie. Les deux expériences de l'Ouest canadien et de l'Australie démontrent l'innocuité pour les abeilles de l'utilisation généralisée des traitements de semences aux néonics. Ironie du sort, l'Ontario est la seule province du Canada où le nombre de colonies d'abeilles a été faible au cours des dernières années. Mais l'hiver dernier, la population d'abeilles était aussi saine qu'elle n'a pu l'être depuis plus d'une décennie, selon l'Association canadienne des apiculteurs professionnels... et cela n'a rien à voir avec l'interdiction des néonics que la province a mise en place. L'interdiction est entrée en vigueur avec les semis de printemps de cette année. Il est clair que les pertes hivernales n'avaient peu sinon rien à voir avec néonics, mais ont fluctué en fonction des conditions météorologiques et surtout de la présence de Varroa.
https://www.geneticliteracyproject.org/wp-content/uploads/2016/08/CKdfBgWUkAATPZz.jpg
- voir tableau sur site :
Champ de canola avec semences traitées aux néonics (à droite), et non traitées (à gauche) : dégâts de l'altise. Photo : Gregory Sekulic, CC BY 2.0
Les scientifiques activistes et les ONG environnementales refusent de reconnaître qu'en privant les agriculteurs des options de traitement avec des néonics, il faudra utiliser des substances plus anciennes et plus nocives. En 2013, le traitement des semences avec des néonics a été interdit en Europe. En 2014, de nombreuses infestations d'altises ont forcé les agriculteurs au Royaume-Uni à demander, et obtenir, la permission d'utiliser de façon répétée des pyréthrinoïdes en application foliaire. Ces pyréthrinoïdes sont mortels pour les abeilles par contact, mais ont été utilisés pour protéger le colza (canola). Dans la deuxième année de l'interdiction, les agriculteurs britanniques ont subi une perte de rendement de 10-17%.
La pression des altises risque d'être beaucoup plus élevée l'année prochaine. Cela forcera de nombreux agriculteurs à renoncer à la culture du colza jusqu'à ce que l'interdiction des néonics soit levée.
(suite en dessous:)
Les néonics sont un problème mineur pour la santé des abeilles et les allégations mensongères persistantes détournent des ressources de la recherche de solutions à la vraie menace. Le spécialiste de l'apiculture de la Mississippi State University l'a bien exprimé : « Mes trois raisons majeures de la mort des colonies d'abeilles sont l'acarien Varroa, l'acarien Varroa et l'acarien Varroa. » Le rapport de 2015 de l'USDA conclut :
RépondreSupprimer« ...l'acarien Varroa est de loin ... le ravageur le plus nuisible des abeilles, et il est étroitement associé au déclin des colonies hivernantes. »
Cet acarien parasite suce l'hémolymphe (le sang des abeilles) et est responsable de la transmission d'au moins 18 agents pathogènes viraux différents aux colonies d'abeilles. Il est très clair que les acariens Varroa destructor représentent un danger très réel et actuel pour les populations d'abeilles.
Si les organismes de réglementation du gouvernement veulent prendre au sérieux la protection des abeilles, ils doivent se concentrer sur les menaces réelles et cesser d'élaborer des politiques fondées sur la mauvaise science et le battage médiatique environnemental.
Les agriculteurs seront-ils autorisés à utiliser des traitements de semences aux néonics sûrs et efficaces ? Ou seront-ils obligés de changer de cultures ? Pire encore, vont-ils être obligés de recourir à des substances plus anciennes qui sont vraiment mortelles pour les abeilles ? Les organismes de réglementation du gouvernement vont-ils écouter la science ou seront-ce les vociférations de ONG électroniques qui l'emporteront ? Nous espérons que le bon sens prévaudra.
________________
* Bill Crabtree, agronome, conférencier, agriculteur, M.Sc.., doctorant, titulaire de la Médaille Australian McKell 2009 (prix de l'environnement), expert en agriculture durable.
Robert Wager, M.Sc. membre du corps enseignant du Département de Biologie de la Vancouver Island University, Nanaimo, Colombie-Britannique, Canada. Écrit et parle sur les plantes génétiquement modifiées et l'alimentation. Sa poignée de twitter est @RobertWager1.
Source : https://www.geneticliteracyproject.org/2016/08/10/can-canadas-bees-saved-yes-disregard-néonics-doomsayers/
S'agissant de la fin de l'article, nous avons le regret de constater que le bon sens n'a pas prévalu en France...
Cette année, la récolte de miel sera catastrophique. Le problème majeur, pour quiconque fait preuve d'un minimum de rationalisme : les conditions métérologiques. Et pourtant... Var Matin, par exemple, titre « Pesticides et faibles récoltes de miel, les apiculteurs sonnent l'alerte », avec en chapô : « Les apiculteurs s'inquiètent de la faible récolte de miel cette année, dûe selon eux aux pesticides. »
Décidément, on ne sort pas de la rhétorique anti-pesticides. Pourtant... dans la Dépêche,
« Denis Sapène [membre du bureau de la Fédération Française d'Apiculture] ne peut que constater les dégâts : "La récolte du miel de colza est mauvaise, tout comme celle du tournesol. Le châtaignier est catastrophique…" Du reste, il y a de moins en moins de cultures de colza et de tournesol en France : tant pis pour les abeilles. »
(suite en dessous:)
Moins de colza et de tournesol... moins à manger pour les abeilles... plus de mortalité... mais c'est la faute aux néonics.
RépondreSupprimerEt quand on ne pourra plus décemment incriminer les néonics, on accusera autre chose.
- voir tableau sur site :
http://seppi.over-blog.com/2016/08/les-abeilles-sont-elles-menacees-par-les-neonicotinoides.html
Alerte : ça se réchauffe vraiment !
RépondreSupprimerle 12 août 2016
Le matin du11 août de cette année je me trouvais à Antony dans la banlieue sud de Paris chez ma fille. Le thermomètre (non contrôlé par le Bureau des Poids et Mesures situé à Sèvres) indiquait à 7h30 du matin l’incroyable température estivale de 10 degrés. Certes il s’agit d’un instrument de mesure rudimentaire à colonne d’alcool dont la précision ne doit pas dépasser deux degrés et la sensibilité certainement pas plus d’un demi-degré, en regardant de près, mais tout de même ce thermomètre ne mentait pas et pour ma part l’impression de froid était tout à fait évidente … Rien à voir avec les instruments embarqués sur les satellites qui détectent des « réchauffements » d’un millième de degré Celsius qui vont faire complètement fondre les glaciers du Groenland et mettre irréversiblement à mal le Continent Antarctique alors libéré de ses glaces pour qu’on procède à l’extraction des richesse minières (hypothétiques) qui s’y trouvent.
Et pourtant ça se réchauffe comme le clame la propagande réchauffiste organisée par les lobbys des énergies renouvelables et les écologistes hautement politisés. Bref, ça se réchauffe donc et il faut le croire. Cette « vague » de froid probablement provoquée par le réchauffement climatique est passé inaperçue dans les médias, il ne fallait pas trop en parler car ça dérange.
C’est fou ce réchauffement !
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/08/12/alerte-ca-se-rechauffe/