- ENTREE de SECOURS -



samedi 6 août 2016

Dans un silence médiatique total, Slobodan Milosevic a été disculpé de toutes accusations de crimes de guerre

Neil Clark
RT
mar., 02 août 2016 08:03 UTC
Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades 


La disculpation, par le TPIY, de feu Slobodan Milosevic, ancien président de la Yougoslavie, pour les crimes de guerre commis en Bosnie qui lui étaient reprochés, prouve une fois de plus qu'il faut prendre les accusations de l'OTAN à l'encontre de ses « ennemis officiels » non pas avec « un grain de sel », mais avec un plein camion. 

Depuis une bonne vingtaine d'années, les commentateurs néo-cons et les grosses légumes de l'« interventionnisme libéral » n'ont cessé de nous ressasser à toutes les occasions possibles, que Milosevic (dirigeant démocratiquement élu à la présidence d'un pays qui comptait 20 formations politiques fonctionnant librement) était un vil dictateur génocidaire, responsable de TOUS les morts des Balkans dans les années 1990. Répétez après moi, d'une voix de robot et en faisant des gestes de robot avec les bras : « agression génocidaire de Milosevic », « agression génocidaire de Milosevic »... 

Mais la fable officielle, tout comme celle qu'on nous a vendue en 2003 sur les Armes de Destruction Massive de l'Irak capables de nous atteindre en 45 minutes, était une pure invention chargée de justifier une opération de changement de régime forcé que souhaitaient depuis longtemps les factions dominantes occidentales. 

La conclusion du TPIY qu'une des personnalités les plus démonisées des temps modernes était innocente des crimes atroces dont elle avait été accusée aurait dû faire la une et les gros titres de tous les médias dans le monde. Il n'en a rien été. Le TPIY lui-même a bien pris soin d'enfouir la nouvelle aussi profondément que possible dans son verdict de 2.590 pages du procès du leader serbe bosniaque Radovan Karadzic, condamné en mars dernier pour génocide (à Srébrénica), crimes de guerre et crimes contre l'humanité. 

Pas la moindre annonce officielle ni la plus infime conférence de presse concernant la disculpation de Milosevic. Sans le journaliste et chercheur Andy Wilcoxon qui l'a déterrée pour nous, on n'en aurait rien su. 

Ah, combien les choses étaient différentes quand le procès du prétendu « Boucher des Balkans » a débuté en février 2002 ! Là, il aurait fallu être enfermé au fond d'une garde-robe pour ne pas être au courant de ce qui se passait. 

CNN assurait alors une couverture en béton de ce qui fut décrit comme « le procès le plus important depuis Nuremberg ». Bien entendu, la culpabilité de Milosevic allait de soi. « Quand la sentence tombera et qu'il disparaîtra au fond de sa cellule, personne au monde n'en entendra plus jamais parler. » déclara l'avocate US Judith Armatta, de Coalition pour une Justice Internationale, organisation qui comptait l'ex-ambassadeur US en Yougoslavie Warren Zimmerman, dans son conseil consultatif. 

Quiconque osait alors mettre en doute la ligne de l'OTAN se faisait traiter d'« apologiste de Milosevic », ou pire : de « négateur de génocide », par les « Responsables du maintien de la Vérité impériale ». 

Mais, malgré le blabla et le battage qui entouraient le « procès du siècle », il fut vite évident que l'accusation pataugeait dans une très profonde choucroute. Le Sunday Times a même cité un expert qui disait que « 80% des attendus de l'acte d'accusation auraient été disqualifiés par n'importe quelle cour britannique, comme ne consistant que de rumeurs ». C'était à mon avis une estimation généreuse. 

Le problème, c'est qu'il s'agissait d'un procès bidon, d'un procès-spectacle où la géopolitique a pris le pas sur les preuves tangibles. Il est important de se rappeler que les charges d'origine contre Milosevic, quant à de prétendus crimes de guerre au Kosovo ont été formulées en mai 1999, au plus fort de la campagne de bombardements massifs de l'OTAN sur la Yougoslavie, et à un moment où la guerre ne se déroulait pas comme prévu par les États-Unis et leurs alliés.

Les charges avaient clairement pour but de faire pression sur Milosevic, pour l'amener à céder aux exigences de l'OTAN [c. à d. à accepter de bonne grâce le démantèlement de son pays.NdT] 

L'ennui pour l'OTAN, c'est qu'au moment où le procès de Milosevic allait débuter, la fable sur le Kosovo avait déjà commencé à se détricoter. Les dénonciations stridentes des USA et de leurs alliés à propos de génocide et de centaines de milliers de tués, remises à leur place ici par le grand John Pilger, s'étaient déjà avérées des calembredaines. En septembre 2001, une cour de justice de l'ONU allait établir qu'il n'y avait pas eu de génocide au Kosovo. 

C'est pourquoi, pour tenter d'étoffer leur cause de plus en plus faible contre Milosevic, il fallait absolument que les procureurs de La Haye trouvent de nouveaux motifs d'inculpation dans la guerre de Bosnie. Ce qui fut fait en accusant « Slobo » d'avoir mis sur pied une conspiration criminelle visant au nettoyage ethnique des Croates et des musulmans de Bosnie, dans le but de réaliser son projet d'une « Grande Serbie ». 

Dans un procès normal au criminel, on recherche les preuves, et quand elles sont jugées suffisantes, on énonce les charges. C'est le contraire qui s'est produit dans le cas de Milosevic : il a d'abord été accusé pour des raisons politiques, et on a ensuite essayé de prouver ce dont on l'accusait. 

L'ironie veut que l'ancien président avait déjà été loué par le président Clinton pour le rôle qu'il avait joué en faveur des efforts de paix en Bosnie en 1995, efforts dont le résultat avait été le traité de paix signé à Dayton, Ohio. 

La vérité, c'est que Milosevic n'a jamais été un nationaliste serbe mais - pendant toute sa vie - un socialiste qui s'est toujours efforcé de maintenir une Yougoslavie multi-raciale, multi-ethnique, stable. 

Son but, tout au long de ses années de pouvoir, n'a jamais été de bâtir une « Grande Serbie » mais d'essayer de maintenir entière et cohérente une Yougoslavie fédérale, ainsi que le reconnaît aujourd'hui, mais un peu tard, le TPIY. 

Non seulement Milosevic n'a rien eu à voir avec le nettoyage ethnique de Bosnie, mais il l'a au contraire condamné. Le jugement du TPIY note « les critiques et la désapprobation répétées [de Milosevic, NdT] de la politique suivie par l'accusé (Karadzic) et les dirigeants serbes de Bosnie. » Milosevic, en homme pour qui toutes les formes de racisme étaient anathèmes, insistait pour que toutes les ethnies soient protégées. 

Mais, afin de pouvoir punir Milosevic et mettre en garde ceux qui auraient l'audace de s'opposer aux volontés du pouvoir US, il fallait que l'histoire fût ré-écrite. Le socialiste yougoslave qui avait combattu la politique nationaliste des dirigeants bosniaques devait être déguisé à postériori en traître de mélodrame de la guerre de Bosnie et chargé pendant qu'on y était de tout le sang versé dans les Balkans. Pendant ce temps, le sus-mentionné ambassadeur US Warren Zimmerman, dont les interventions calomnieuses pour faire avorter toute solution diplomatique avaient contribué à déclencher le conflit bosniaque, s'en sortait blanc comme neige. 

La campagne de dénigrement « tout est de la faute à Slobo » fit ce qu'il fallait pour que les faits réels soient escamotés. Un article écrit - je ne me moque pas de vous - par un « Professeur d'Études Européennes de l'Université d'Oxford » fit même de Milosevic le président de la Yougoslavie en 1991 (l'année où la Slovénie fit sécession), alors que, bien sûr, le président de la Yougoslavie était alors le Croate de Bosnie Ante Markovic. 

Il était inévitable que Milosevic soit assimilé à Hitler. Il le fut. « On aurait dit Hitler revenu se pavaner » écrivit le rédacteur politique du News of the World, quand Milosevic eut la témérité de vouloir se défendre à la barre des accusés. « On a revu en éclairs à vous glacer le sang, un monstre nazi de la IIe Guerre Mondiale, quand le tyran serbe déposé s'est mis à haranguer la Cour. » 

Pour bien s'assurer que les lecteurs ne rateraient pas l'équivalence Milosevic=Hitler, le même News of the World illustrait sa diatribe d'une photo d'Hitler, le « Boucher de Berlin », sur fond de camp de concentration et d'une photo de Milosevic, le « Boucher de Belgrade », plaquée sur celle d'un camp bosniaque. 

Très commodément pour l'accusation, Milosevic est mort dans sa cellule en mars 2006. 

Si on se base sur ce qu'on avait vu au procès jusque là, il n'était pas concevable que le tribunal puisse déclarer l'accusé coupable. Toute une série de témoins de « flagrant délit » s'étaient avérés, l'un après l'autre, des pétards trempés. 

Ainsi que je l'ai noté dans un autre article, le témoin-vedette Ratomir Tanic se révéla être un salarié des forces de sécurité occidentales, tandis que le chef de la police secrète yougoslave, Rade Markovic, qui devait à la fin donner le coup de grâce en faisant des révélations sensationnelles sur la façon dont son ancien maître avait ordonné l'expulsion des Albanais du Kosovo, fit exactement le contraire et déclara qu'on l'avait torturé pour l'obliger à mentir et que sa déposition écrite avait été falsifiée par l'accusation. 

En plus de quoi, comme je l'ai écrit ici, l'ex-chef chargé de la sécurité dans l'armée yougoslave, le général Geza Farkas (d'ethnie hongroise) vint témoigner que tous les soldats yougoslaves du Kosovo avaient reçu un document expliquant les lois internationales en matière de droits de l'homme, et qu'il leur avait été ordonné de désobéir à quiconque voudrait leur faire violer ces lois. Farkas devait révéler aussi que Milosevic avait donné des ordres pour qu'aucun groupe paramilitaire ne soit autorisé à opérer au Kosovo. 

Quand Milosevic est mort, ses accusateurs ont clamé qu'il « flouait la justice ». Mais, dans la réalité, ainsi que le TPIY lui-même vient de le reconnaître, c'est « la Justice » qui a floué Milosévic. 

Pendant qu'il était occupé à se défendre à La Haye contre des accusations fallacieuses à motivation politique, les USA et leurs alliés déclenchaient leur attaque aussi brutale qu'illégale contre l'Irak, dans une guerre qui devait causer la mort d'un million de gens. L'an dernier, un rapport de Body Count (« Décompte de cadavres ») révélait qu'au moins 1.3 millions de personnes auraient péri, du fait de la « guerre au terrorisme » des USA en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. 

Des chiffres de ce genre nous aident à remettre le Kosovo en perspective. Même si on considérait Milosevic et le gouvernement de l'époque responsables d'une partie des morts survenues dans le pays en 1999 (en combattant dans une guerre que l'Occident avait incontestablement voulue et provoquée) un nombre infiniment plus grand - et de très loin - de morts et de destructions a été le fait des pays qui se sont montrés les plus anxieux de flanquer l'ex-président de Yougoslavie au trou. Ainsi que John Pilger l'a noté en 2008, les bombardements de la Yougoslavie ont été « les plus parfaits précurseurs des bains de sang d'Afghanistan et d'Irak. » 

Depuis lors, nous avons eu droit aussi à la destruction de la Libye, pays qui avait le plus haut standard de vie de toute l'Afrique, et à l'utilisation de soi-disant « rebelles » dans une tentative forcenée d'opérer un changement de régime en Syrie. 

Il ne faut pas être Sherlock Holmes pour voir là un motif récurrent : 

Avant toute guerre ou « intervention humanitaire » conduite par les USA contre un pays-cible donné, un certain nombre d'accusations criardes sont lancées contre le dirigeant du pays et son gouvernement. Ces « dénonciations » bénéficient d'un maximum de couverture de la part des médias, qui sont chargés de les répéter ad nauseam, jusqu'à ce que le public finisse par les accepter comme des vérités. 

Plus tard, il finit toujours par s'avérer que les accusations étaient fausses (comme celle des ADM en Irak), non prouvées ou considérablement exagérées. Mais on est alors « passé à autre chose » : un nouveau cycle d'attaques et d'accusations a été entamé ailleurs, contre d'autres, chacun se gardant bien de faire la lumière sur les précédentes accusations frauduleuses mais se concentrant au contraire sur la dénonciation des agressions génocidaires du « nouvel Hitler » dont il faut bien qu'on s'occupe. En 1999, c'était Milosevic. Aujourd'hui, c'est Assad ou Poutine 

Et devinez quoi, cher lecteur ? Ce sont les mêmes « élites » occidentales aux mains souillées de sang qui ont perpétré les atrocités précédentes à coups de mensonges à la pelle, qui orchestrent les accusations. 

Comme le dit un très vieux proverbe : Quand vous montrez quelqu'un du doigt, trois doigts se pointent sur vous.

https://fr.sott.net/article/28731-Dans-un-silence-mediatique-total-Slobodan-Milosevic-a-ete-disculpe-de-toutes-accusations-de-crimes-de-guerre

51 commentaires:

  1. Des Jeux Olympiques sur un fond de misère : des milliers de personnes manifestent à Copacabana


    Russia Today
    sam., 06 août 2016 06:27 UTCCarte


    Des milliers de manifestants protestaient vendredi sur la célèbre plage de Copacabana contre le président brésilien par intérim, Michel Temer, qui donnera le coup d'envoi des jeux Olympiques de Rio dans le mythique stade Maracana en soirée. «Non aux JO !" et "Dehors Temer !», pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants massés devant l'hôtel Copacabana Palace, à proximité de l'arène olympique de beach-volley montée sur la plage et sous les yeux de centaines de touristes.

    Non aux Jeux Olympiques qui tuent les pauvres

    Les protestataires déploraient le caractère exclusif des Jeux et voulaient montrer que l'événement allait se dérouler dans un pays qui a vécu un «coup d'Etat». «Le putsch au Brésil balaie l'esprit olympique», pouvait-on lire encore sur des affiches en anglais et en français.

    La présidente élue Dilma Rousseff a été écartée provisoirement du pouvoir en mai pour maquillage présumé des comptes publics. Elle attend la décision finale de la procédure de destitution fin août. L'intérim est assuré par son ex-allié et vice-président Michel Temer qu'elle accuse d'avoir ourdi un «coup d'Etat» parlementaire.

    C'est donc à Michel Temer qu'il reviendra d'inaugurer les Jeux de Rio avec un bref discours pour espérer éviter les huées d'une partie du public.

    Une autre manifestation est prévue plus tard aux abords du Maracana avant, pendant et après son discours.

    Selon certains médias brésiliens, il serait envisagé de pousser le son de la musique à plein volume dans le stade juste après sa brève allocution pour couvrir d'éventuels sifflets.

    -- Commentaire : Lire aussi :
    - Qui a peur de Dilma Rousseff ? Une révolution de couleur à la brésilienne au profit de Washington
    - L'Empire du chaos écrase le B de BRICS
    - Dédollarisation : le Brésil renonce au dollar pour aider l'Iran à se défaire de sa dépendance aux Etats-Unis
    - Brésil : Dilma Rousseff qualifie de « massacre » l'offensive d'Israël à Gaza
    - ALERTE ROUGE : De Dilma Rousseff à Marina Silva, le Brésil en voie de ré-américanisation ? --

    https://fr.sott.net/article/28728-Des-Jeux-Olympiques-sur-un-fond-de-misere-des-milliers-de-personnes-manifestent-a-Copacabana

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  2. Procureur Lead In Anti-Clinton Case Fraude DNC mystérieusement retrouvé mort


    par Tyler Durden
    5 août 2016 17:30


    Appelez la théorie du complot, coïncidence ou juste de la malchance, mais chaque fois que quelqu'un est en mesure de faire tomber Hillary Clinton ils finissent par mourir. En fait, comme nous l'avons noté précédemment, il y a une longue histoire de chefs de corps Clinton liés, avec des dizaines de personnes qui meurent dans des circonstances mystérieuses. Alors que Vince Foster reste le plus infâme, le nombre de corps commence à construire sinistrement ce cycle électoral - du mystérieux "écraser sa propre gorge" mort d'un fonctionnaire de l'ONU au dernier décès d'un avocat qui a servi le DNC avec un costume de fraude.

    Comme le rapporte Jim Hoft de GatewayPundit, le 3 Juillet 2016, Shawn Lucas et cinéaste Ricardo Villaba servi la DNC Services Corp. et présidente Debbie Wasserman Schultz au siège de DNC à Washington, DC, dans le costume d'action de classe de fraude contre le Parti démocrate au nom de partisans Bernie Sanders (ce fut avant Wikileaks a publié des documents prouvant le DNC a travaillé contre la campagne Sanders au cours de 2016 primaire).

    Shawn Lucas était ravi de servir les papiers à la DNC avant Jour de l'Indépendance ...

    Shawn Lucas a été retrouvé mort cette semaine ...

    Selon Snopes Lucas a été retrouvé mort sur le sol de sa salle de bains.

    Nous avons contacté l'employeur de Lucas le 4 Août 2016 pour demander s'il y avait une vérité à la rumeur.
     
    Selon une personne avec qui nous avons parlé à cette compagnie, Shawn Lucas est décédé le 2 Août 2016. L'employé de façon audible et compréhensible secoué a déclaré que l'intérêt pour les circonstances de la mort de Lucas avait incité un certain nombre d'appels téléphoniques et d'autres requêtes, mais la société n'a pas encore constaté aucun détail sur la cause de Lucas de la mort et ont été incapables de confirmer quoi que ce soit plus que le fait qu'il était décédé.
     
    Un rapport non confirmé soutient que Lucas a été retrouvé gisant sur le sol de la salle par sa petite amie quand elle est revenue à la maison le soir du 2 Août 2016. Les ambulanciers paramédicaux ont répondu à son appel 911 trouvé aucun signe de vie.

    * * *

    Cela fait suite à la mort du 27 ans membre du personnel démocratique Seth Conrad Rich qui a été assassiné à Washington DC le 8 Juillet Le ou les tueurs semblent avoir rien pris de leur victime, laissant derrière lui son portefeuille, regarder et téléphone.

    Peu de temps après le meurtre, Redditors et utilisateurs de médias sociaux poursuivaient un «chef de file» en disant que Rich était en route pour le FBI le matin de son assassiner, apparemment l'intention de parler à des agents spéciaux au sujet d'une "affaire judiciaire en cours» impliquant éventuellement la famille Clinton.

    Donc, pour résumer, gracieuseté de Janet Tavakoli, le corps Clinton liés comptent jusqu'à présent ce cycle électoral: Cinq en moins de six semaines - quatre décès pratiques plus un suicide ...

    (suite en dessous:)

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  3. 1) Shawn Lucas, Sanders partisan qui a servi les papiers à DNC sur l'affaire de la fraude (DOD Août 2, 2016)
     
    2) Victor Thorn, Clinton auteur (et négationniste, probablement le moins crédible sur cette liste) se tiré dans un suicide apparent. Les théoriciens du complot à Mystery Writers of America a déclaré que certains gars vont faire quoi que ce soit pour vendre des livres. (DOD Août 2016)
     
    3) Seth Conrad Rich, membre du personnel démocratique, âgé de 27 ans, apparemment en route pour parler au FBI sur une affaire impliquant éventuellement les Clinton. Le assassiner D.C. était pas un vol. (DOD 8 Juillet, 2016)
     
    4) John Ashe, responsable de l'ONU qui aurait écrasé sa propre gorge tout en soulevant des poids, parce qu'il a regardé trop de films de James Bond et voulait essayer le passage où le méchant essaie de ... oh, jamais l'esprit. "Il devait témoigner contre les Clinton et le Parti démocrate.» (DOD 22 Juin, 2016)
     
    5) Mike Flynn, le Big Government Editor pour Breitbart Nouvelles. article final de Mike Flynn a été publié le jour où il est mort, "Clinton Cash: Bill, Hillary créé leur propre Fondation chinoise en 2014.» (DOD 23 Juin, 2016)
    Il doit être une coïncidence, non?

    Si l'ancien agent des services secrets Gary Byrne est à croire, ce sont les affaires comme d'habitude pour les Clinton. Extrait via Hedge Zero:

    BYRNE: Je me sens si fortement que les gens ont besoin de connaître la vraie Hillary Clinton et comment elle est dangereuse dans son comportement. Elle est pas un leader. Elle est pas un leader.
     
    SEAN: Elle n'a pas le tempérament ?
     
    BYRNE: Elle n'a pas le tempérament. Elle n'a pas eu le tempérament pour gérer l'office social quand elle était Première Dame, elle n'a pas le tempérament.
     
    SEAN: Elle est malhonnête.
     
    BYRNE: malhonnête, elle se trouve habituellement, tout le monde de Elle qui peuvent se séparer de leur politique et de revoir son comportement au cours des 15 dernières années ...

    http://www.zerohedge.com/news/2016-08-05/lead-attorney-anti-clinton-dnc-fraud-case-mysteriously-found-dead

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  4. 3 graphiques simples qui aident à expliquer pourquoi 9.000 entreprises ont quitté la Californie en seulement 7 ans


    par Tyler Durden
    5 août 2016 22:00


    Nous avons récemment rencontré quelques graphiques simples de la Tax Foundation qui illustrent simplement et efficacement pourquoi les entreprises sont de fuir les États comme la Californie par les 1,000s.

    Dans le premier tableau, la Tax Foundation présente des données du Bureau of Economic Analysis de comparer le pouvoir d'achat de 100 $, selon quel état vous vivez.
    Ironiquement, la carte s'est avéré regarder étrangement similaire aux récentes cartes des collèges électoraux des élections présidentielles avec le démocrate -leaning nord-est et les régions de la côte ouest obtenant moins pour leur argent par rapport au sud-est et centre-ouest. Serait-ce que plutôt que de voter leurs désirs de se cramponner à des «armes et la religion», pour citer le président Obama, que les Américains dans le sud-est et centre-ouest sont en fait votent pour préserver un niveau plus élevé de la vie qui ne les oblige pas à dépenser $ 2mm sur un appartement de 800 pieds carrés ? Mais nous nous éloignons.

    Valeur relative du Dollar
    - voir carte des USA sur site -

    Ironie du sort, le deuxième tableau qui illustre les taux d'imposition par l'Etat semble très similaire à la première. Les états les plus taxés (bleu foncé) sont dans le nord-est et la côte ouest avec des structures d'imposition plus faibles dans le sud-est et centre-ouest.

    - voir carte des USA sur site -
    Taxes par État

    Et enfin, une carte de salaire minimum par l'Etat. Notez que cela ne reflète pas récente hausse du salaire minimum de la Californie à 15 $ qui sera progressivement au cours des 5 prochaines années. Au risque de sonner comme un disque rayé, nous vous épargnerons notre commentaire supplémentaire.

    Salaire minimum par État
    - voir carte des USA sur site -
     
    Serait-ce que ces cartes ont quelque chose à voir avec l'exode massive des entreprises de l'État de la Californie vers des endroits plus «amis» comme le Texas et le Nevada ? Comme l'a souligné le Dallas Business Journal, une étude menée par Joseph Vranich, un consultant de sélection du site et président de Irvine, en Californie, sur la base du spectre Localisation Solutions, a révélé que environ 9.000 entreprises de la Californie ont déménagé leur siège ou des projets détournés vers l'extérieur de l'État endroits au cours des sept dernières années en raison de "hostile" environnement d'affaires de la Golden State. Comme le souligne DBJ, les entreprises fuient la Californie pour échapper à l'escalade des coûts et des règlements et des états comme le Texas et le Nevada avec aucun impôt sur le revenu et le pouvoir d'achat relativement élevé sont les principaux bénéficiaires:

    Il est typique pour les entreprises qui quittent la Californie à l'expérience des économies de coûts d'exploitation de 20 à 35 %, Vranich dit. Il a dit dans un courriel à Dallas Business Journal qu'il considère les résultats de sept ans, 378 pages étude «étonnante.» «Je me demande même si une sorte de« business histoire de la migration »a été faite."
     
    (suite en dessous:)

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  5. Les entreprises continuent de quitter la Californie en raison de la hausse des coûts et inquiétudes sur "hostile" environnement des affaires de l'État, selon l'étude, qui nomme aussi les entreprises et fournit des détails de désinvestissements d'affaires dans l'état.

    - voir clip sur site -
    Voici quelques faits saillants de l'étude:

    Texas classé comme l'état haut vers lequel les entreprises ont migré, suivie par: (2) Nevada, (3) Arizona, (4) Colorado, (5) Washington, (6) Oregon, (7) en Caroline du Nord, (8) en Floride, (9) et la Géorgie (10) Virginie. Texas était la première destination pour les entreprises de Californie chaque année au cours de la période d'étude de sept ans.

    Los Angeles a conduit le Top 15 comtés de la Californie avec le plus grand nombre d'événements de désinvestissement, suivie par: (2) Orange, (3) Santa Clara, (4) San Francisco, (5) San Diego, (6) Alameda, (7) San Mateo, (8) Ventura, (9) Sacramento, (10) Riverside, (11) San Bernardino, (12) Contra Costa égalité avec Santa Barbara, (13) San Joaquin, (14) Stanislaus et (15) Sonoma.
    Il s'avère que vous avez vraiment obtenir ce que vous votez pour.

    Pour ceux qui voudraient passer en revue l'étude complète, que l'auteur résume comme «Quarante ans d'héritage de la Californie du Hostilité to Business," par Spectrum Emplacement Solutions, il peut être vu ci-dessous:

    - voir fac-similé sur site:

    http://www.zerohedge.com/news/2016-08-05/simple-charts-explain-why-1000s-businesses-are-fleeing-states-california

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    1. C'est ce qui s'appelle 'prélèvement à la source' ! Et par là il faut y voir la difficulté que rencontreront les surdoués qui par malheur naissent plutôt 'ici' que 'là-bas' !

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  6. Le tour de passe-passe de l'État pour faire baisser le chômage


    Jeudi 4 août 2016
    09:53:00

    "Le Canard enchaîné" s'est procuré une note interne de Pôle emploi avec des instructions pour faire "disparaître" 500 000 chômeurs. Explications.

    François Hollande est prêt à tout pour inverser la courbe du chômage d'ici à la fin de son mandat. Le Canard enchaîné a publié une note interne de Pôle emploi de 16 pages datée du 21 avril qui détaille comment faire passer 500 000 chômeurs des catégories A,B et C à la catégorie D, non comptabilisée dans les chiffres du chômage. Pour cela, il suffirait d'en envoyer le plus possible en formation professionnelle. Si l'objectif était tenu, le nombre de chômeurs en formation sur l'année s'élèverait à un million.


    2,2 millions de chômeurs à démarcher

    Pour atteindre son objectif, la note interne publiée par Le Canard enchaîné propose un stratagème simple mais efficace. En tablant sur l'hypothèse de 19 % des demandeurs d'emploi trouvant eux-mêmes leur formation, Pôle emploi doit parvenir à 705 000 « attestations d'entrée en stage nécessitant une intervention de type conseil en formation ». Mais, comme l'organisme estime qu'un chômeur sur trois accomplit sa formation jusqu'au bout, il faut solliciter trois fois plus de candidats que le nombre à envoyer en formation. Résultat, il faudrait mobiliser 2,2 millions de demandeurs d'emploi. Pour atteindre l'objectif d'ici à la fin 2016, chaque conseiller référent doit solliciter 15 demandeurs d'emploi par mois et en envoyer concrètement 5 en formation.

    « On racle tous nos fonds de tiroir »

    Un de ces conseillers référents témoigne de son dépit au Canard enchaîné : « C'est phénoménal ! On est soumis à une pression incessante, on racle tous nos fonds de tiroir pour retrouver ceux qui ont émis un souhait de formation... » Cet hiver, le gouvernement a débloqué un milliard d'euros pour les formations. « L'an dernier (...), il n'y avait plus un rond pour financer les formations, qui coûtent souvent cher. Maintenant, c'est tapis rouge, on dit oui à tout le monde et sans trop de précautions, la scrupuleuse procédure de validation des stages est abandonnée », ajoute l'employé.

    La quantité au détriment de la qualité

    Pour gagner du temps, Pôle emploi sous-traite depuis mai à des centres d'appels privés et n'hésite pas à délaisser les appels d'offres auprès des centres de formation. Justification ? « Trop long, trop fastidieux », explique l'hebdomadaire. Quant aux formateurs recrutés pour tenir les centres de formation temporaires, on ne sait pas comment ils ont été formés. « Mais ça fait encore des emplois créés », ajoute l'auteur de l'article. Reste à savoir si les centaines de milliers de formations trouvées à la va-vite déboucheront réellement sur des emplois de longue durée ou si ce n'est qu'un moyen de cacher temporairement une partie des 6,5 millions de chômeurs français.

    http://fawkes-news.blogspot.fr/2016/08/le-tour-de-passe-passe-de-letat-pour.html#more

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    1. La tare pour les infirmes mentaux a toujours été de vouloir créer des emplois là justement où ils empêchent d'en y avoir !

      Ainsi, les entreprises dites 'susceptibles d'embaucher' préfèrent quitter le pays pour l'étranger plutôt que de se ruiner à donner des emplois à des gens qui ne profiteront jamais de leur salaire !

      Pensez donc que "si chaque français donnait 1 € pour ne plus qu'il y ait de chômage cela ferait une somme de 65 millions d'euros pour créer une ou des entreprises ! et même, certains, seraient prêts à donner 10 euros pour le voir disparaître !
      Maintenant, observez la taxe sur l'essence et à quoi elle est destinée ! Cela vous montre bien que le gouvernement ne veut pas créer des emplois !

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  7. Que signifie « Fore, chéri, fore » en mer de Chine du Sud ?


    Par Pepe Escobar
    Le 31 juillet 2016 – Source Strategic-Culture


    Il y a un trou bleu dans la mer de Chine du Sud. Le Longdong - Trou du Dragon - a une profondeur étonnante de 300,89 mètres, dans les eaux bleues profondes autour de Yongle, un récif de corail majeur dans les îles Paracels (ou Xisha, dans leur dénomination chinoise).

    Les cyniques peuvent faire valoir qu’après la récente décision de La Haye, largement opposée à la ligne des neuf tirets de la Chine, l’ensemble de la mer de Chine méridionale serait plus comme un trou géopolitique noir - pas bleu - où une turbulence sérieuse est presque inévitable.

    J’ai examiné ailleurs la façon dont l’histoire de la mer de Chine méridionale est maintenant entrée en collision avec les impératifs dérivés du système westphalien, et comment le pivot vers l’Asie des États-Unis accélère le conflit. J’ai également examiné comment l’obsession de la marine américaine de « l’accès » piétine le droit souverain des nations à profiter des eaux environnant un groupe d’îles ou de rochers.

    Et puis, il y a cette logique incontournable qui enveloppe toutes les guerres de l’énergie : « C’est le pétrole, stupide ».

    Dans le bleu profond

    Le différend territorial actuel centré sur la Chine et les Philippines - beaucoup plus que sur la Chine et l’ASEAN - tournant autour de ce qui est prescrit par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), sera finalement résolu par une décision simple. Manille devra décider entre suivre la décision de La Haye à la lettre ; ou reculer, de facto, sur la souveraineté au profit des gains, plutôt tôt que tard, sur la sécurité énergétique - en partenariat avec les Chinois. Le Président philippin Duterte a déjà donné des signes qu’il va opter pour le pragmatisme.

    CNOOC et d’autres grandes compagnies pétrolières chinoises vont sans tabou exploiter le pétrole et le gaz dans la mer de Chine méridionale. Mais il y a un gros lézard. La majorité absolue des géoscientifiques - par exemple, les membres de la Southeast Asia Petroleum Exploration Society (SEAPEX) basée à Singapour - conviennent que la plupart des ressources énergétiques sont en fait à l’extérieur de la ligne des neuf tirets de la Chine, donc pas du tout près de ces rochers, récifs, hauts-fonds contestés.

    Seuls quelques endroits dans les îles Spratleys seraient considérés comme une bonne affaire. Essentiellement, dans l’eau profonde, très profonde - à plus de 6000 mètres, bien plus profonde que le Trou du Dragon - il n’y a que de la croûte océanique sans aucune trace de pétrole ou de gaz. Pire encore, aucun réservoir dans lequel le pétrole et le gaz pourraient s’accumuler.

    L’US Energy Information Administration a estimé il y a trois ans que la mer de Chine méridionale ne contient que 11 milliards de barils de pétrole et 190 mille milliards de pieds cubes de gaz comme réserves commercialement viables.

    A titre de comparaison, ce serait comparable à tout le pétrole du Mexique ou de l’Europe occidentale - sans tenir compte de la Russie, bien sûr. Et cela vaut pour l’ensemble de la mer de Chine méridionale - y compris les zones qui appartiennent incontestablement à certaines des zones économiques exclusives des nations littorales (ZEE).

    (suite en dessous:)

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  8. Pour les Philippines - ou même le Vietnam - cela pourrait changer la donne. Mais pas pour la Chine. Même si toute cette énergie était expédiée en vrac vers la Chine dans un proche avenir, elle suffirait pour seulement quelques années de consommation.

    La mer de Chine méridionale est en fait plus importante comme voie de transit maritime privilégiée pour plus d’un tiers du pétrole et la moitié du gaz naturel liquéfié (GNL) mondial. Au moins 10% - et ça augmente - de la consommation totale d’énergie de la Chine passe par la mer de Chine méridionale.

    Mais pourquoi l’obsession de l’exploitation de l’énergie sous-marine persiste-t-elle ?

    Le HYSY 981 voyagera

    Encore une fois, nous devons revenir au concept chinois de souveraineté mobile. Entre en scène la plate-forme de forage en eau profonde Haiyang Shiyou 981. HYSY 981 a été fameusement décrite par nul autre que le chef de CNOOC, Wang Yilin, comme une arme stratégique faisant partie de la souveraineté nationale mobile de la Chine. On peut deviner que les analystes purs et durs du Pentagone apprécieront le concept.

    Ainsi, lorsque CNOOC utilise HYSY981, il n’y a pas besoin d’occuper une île, un rocher, un récif, ou les eaux environnantes, quelque soit la façon dont l’UNCLOS peut choisir de les décrire. Vous déplacez votre arme stratégique sur un coin contesté de la mer. Vous faites votre exploration en eau profonde, extrayez ce que vous pouvez, puis revenez en arrière dans les eaux internationales. La seule chose dont vous avez besoin est la main de la marine chinoise pour vous protéger pendant une courte période de temps - par exemple, de la marine vietnamienne. Et si les choses se corsent, vous pouvez toujours vous retirer comme signe de bonne volonté.

    Peu de gens en Occident le savent peut-être, mais la Chine construit et déploie aujourd’hui plus de HYSY981 que de matériel militaire. Bienvenue dans la version asiatique sous-marine de « Drill, baby, Drill ».

    En ce qui concerne l’équation de l’énergie, la construction sans relâche d’îles artificielles par la Chine dans ce que l’UNCLOS définit comme des rochers, et l’offensive des HYSY981 pointent tous deux sur le Saint Graal de la sécurité énergétique de la Chine : échapper à Malacca. L’impératif goulet d’étranglement contrôlé par l’US Navy doit être progressivement évité.

    Il importe peu qu’il n’y ait pas beaucoup de pétrole ni de gaz dans la mer de Chine du Sud. Ce qui importe c’est que cela fait partie d’une très longue stratégie de réseaux de communications dans laquelle Pékin investit pour la mise en place d’une chaîne d’infrastructures - tout au long du chemin qui va de l’océan Indien jusqu’au Pacifique occidental pour garantir et protéger son approvisionnement commercial et énergétique.

    Et c’est tout ce que signifie le concept de « souveraineté mobile », imité de Sun Tzu.

    Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues : a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009), Empire of Chaos (Nimble Books) et le petit dernier, 2030, traduit en français.

    Traduit et édité par jj, relu par Catherine pour le Saker Francophone

    http://lesakerfrancophone.fr/que-signifie-fore-cheri-fore-en-mer-de-chine-du-sud

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    1. Il y a une différence entre découvrir une terre et d'en priver les autres de la propriété et celle et d'en empêcher les autres d'avoir quelque chose. Dans la première, c'est 'le plus fort qui gagne' et la propriété est définie comme telle et, dans la seconde, c'est seulement le plaisir de faire du mal qui prime à celui d'en avoir de trop.

      C'est, malheureusement cette seconde solution d'en priver les autres qui a infecté l'Amérique lors de sa première découverte européenne, en éliminant la quasi-totalité des autochtones aujourd'hui parqués en des 'zoos-réserves'.

      C'est, ce refus d'égalité, de partage d'auto-suffisance qui revient encore aujourd'hui où le malheurs pour des habitants lointains serait d'en respirer l'air qui est à tout le monde plutôt qu'un air qui n'en ferait partie !!

      Actualités qui se résument en une phrase: Le plaisir de tuer.

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  9. Pokémon Go, la CIA, le «totalitarisme» et l'avenir de la surveillance

    Steven MacMillan
    NEO
    ven., 29 juil. 2016 16:41 UTC
    Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par nadine pour le Saker francophone


    Si quelqu'un doutait qu'un certain pourcentage de la population mondiale est proche de l'état de zombie, les incidents qui ont suivi la sortie de Pokémon Go vous auront sûrement convaincu. Bien que le jeu ait été diffusé début juillet, nous avons déjà vu un homme emboutir un arbre et une femme s'enfermant dans un cimetière pendant qu'elle poursuivait ces petites créatures en peluche.

    Pokémon décrit le jeu sur son site de la manière suivante :
    «Voyagez entre le monde réel et le monde virtuel de Pokémon avec Pokémon GO pour iPhone et Android. Avec Pokémon GO, vous découvrirez Pokémon dans un monde entièrement nouveau - le vôtre ! Pokémon GO est construit sur la plateforme de jeu Real Word de Niantic et utilisera des lieux réels pour encourager les joueurs à chercher partout dans le monde réel pour découvrir Pokémon... Dans Pokémon GO, le décor sera le monde réel!»
    Pokémon Go, Google, le Département d'État, la CIA et le Département de la Défense

    L'entreprise derrière Pokémon Go est un développeur de logiciels de San Francisco nommé Niantic Inc., constitué en 2010 comme une start-up interne à Google. Le fondateur et actuel directeur général de Niantic est John Hanke, un homme qui a des liens à la fois avec le Département d'État et la CIA.

    Avant de s'installer à San Francisco pour étudier à l'Université de Californie, Hanke avait travaillé au Myanmar pour le Département d'État américain. Hanke a aussi fondé Keyhole Inc. en 2001, une entreprise qui s'est spécialisée dans les applications géospatiales de visualisation de données. Google a acquis la société en 2004, et nombre d'applications développées par Keyhole contribuent aujourd'hui à Google Maps et Earth. En 2003, l'entreprise capitaliste de la CIA, In-Q-Tel, a investi dans Keyhole, la CIA détaillant fièrement cet investissement sur son propre site :

    «La technologie assistée de la CIA qui vous est probablement la plus familière est celle que nombre d'entre vous utilisent régulièrement : Google Earth. En février 2003, l'entreprise capitaliste financée par la CIA In-Q-Tel a fait un investissement stratégique dans Keyhole Inc., pionnier de la visualisation interactive en 3-D et créateur du système de cartographie de la terre en 3-D EarthViewer. La CIA a travaillé étroitement avec d'autres organisations de la communauté du renseignement pour adapter les systèmes de Keyhole à leurs besoins. Le produit fini a transformé la manière dont les agents du renseignement ont interagi avec l'information géographique et les images de la terre.»

    L'une des autres organisations de renseignement avec laquelle la CIA a travaillé était l'Agence nationale de renseignement géospatial (NGA dans son sigle anglais), qui est partiellement sous le contrôle du Département américain de la Défense (DoD dans son sigle anglais).

    Ainsi, nous avons un ancien employé du Département d'État quelque peu énigmatique, avec des liens avec la CIA et le Département de la Défense, qui est le directeur général d'une entreprise qui a créé ce qui semble être un jeu stupide et inoffensif. Que se passe-t-il ?

    (suite en dessous:)

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  10. La vente et le partage de vos données

    Comme tant de nouvelles technologies à notre époque numérique, Pokémon Go recueille constamment de l'information sur les utilisateurs, puis admet ouvertement qu'il partagera ces données avec tous ceux qui les veulent.

    Comme James Corbett l'a relevé dans son article intitulé The CIA's 'Pokémon Go' App is Doing What the Patriot Act Can't [L'application Pokémon Go de la CIA est en train de faire ce dont le Patriot Act est incapable], la politique de confidentialité de l'application déclare que Niantic partagera toute l'information qu'il recueille (et c'est beaucoup) avec l'État et des organisations privées:
    «Nous coopérons avec le gouvernement et les fonctionnaires de police ou des entités privées, pour appliquer et faire respecter la loi. Nous pouvons divulguer toute information sur vous (ou sur votre enfant autorisé à jouer) se trouvant en notre possession, au contrôle du gouvernement ou des officiers de police ou d'organismes privés comme, à notre seule discrétion, nous le pensons nécessaire ou approprié.»
    Corbett détaille également comment le jeu exige que l'utilisateur donne un accès démesuré à Niantic/CIA/NGA/DoD (y compris l'accès aux comptes des utilisateurs Google et de la caméra).

    Oliver Stone sur PG : «Totalitarisme» et «nouveau niveau d'invasion»

    Parlant au Comic-Con de cette année, Oliver Stone - le cinéaste et réalisateur primé du nouveau film sur Edward Snowden - avait des vues très pertinentes sur le nouvel engouement et l'activité croissante de l'extraction de données. Comme Vulture magazine l'a rapporté dans un article récent, Stone a dénoncé le jeu comme un «nouveau niveau d'invasion» et une nouvelle forme de «totalitarisme».

    «J'en entends aussi parler ; c'est un nouveau niveau d'invasion. Une fois que le gouvernement a été dénoncé par Snowden, les grandes entreprises ont évidemment eu recours au cryptage, parce qu'elles devaient le faire pour leur survie, n'est-ce pas ? Mais la recherche de profit est énorme. Personne n'a jamais vu, dans l'Histoire du monde, quelque chose comme Google - jamais ! C'est la firme ayant la croissance la plus rapide jamais vue, et ils ont investi d'immenses sommes d'argent dans ce qui est de l'espionnage : l'extraction de données.»

    Stone poursuit :

    «Ils extraient les données de toute personne dans cette salle pour obtenir des informations sur ce que vous achetez, ce que vous aimez, et par dessus tout, votre comportement. Pokémon Go s'active à ça. Il est partout. Il est ce que certaines personnes nomment le capitalisme de la surveillance ; c'est la toute nouvelle étape. Vous allez voir une nouvelle forme, franchement, de société de robots, où ils sauront comment vous voulez vous comporter et ils feront la maquette qui correspond à la manière dont vous vous conduisez et vous nourrissez. C'est ce qu'ils appellent le totalitarisme.»

    (suite en dessous:)

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  11. Prédire le comportement humain

    C'est intéressant que Stone ne se contente pas de mettre en garde contre l'aspect commercial de l'extraction de données, mais sur le fait que plus les gouvernements et les entreprises privées collectent d'informations sur les citoyens du monde, plus il devient facile de prédire leur comportement. Stone n'est cependant pas le seul à mettre en garde sur cette réalité. Au début de l'an dernier, le propre commissaire à la surveillance du gouvernement du Royaume-Uni, Tony Porter, a révélé comment des données obtenues par des caméras de vidéosurveillance peuvent être utilisées pour prédire le comportement.

    Alors que nous avançons dans le XXIe siècle, et que davantage de systèmes algorithmiques avancés sont développés pour traiter le raz-de-marée de données, les agences de renseignement et les gouvernements seront de plus en plus capables de prédire (et de manipuler) le comportement de leurs populations et de celles d'autres pays. Nous sommes déjà très avancés dans cette voie, et la direction pour l'avenir fonce tout droit vers des niveaux de surveillance bien supérieurs à ceux que George Orwell avait envisagés ; la lutte pour l'intimité numérique est un champ de bataille essentiel dans ce siècle, pour ceux qui accordent du prix à la liberté.

    Pokémon Go ressemble plus à un cheval de Troie de la CIA et à un Big Brother complexe d'extraction de données-de renseignements-de sécurité, qu'à un simple jeu stupide et innocent. Avec toutes les connexions au Département d'État, à la CIA et au Département de la Défense, il ne faut pas s'étonner si quelques pays envisagent, paraît-il, d'interdire le jeu.

    https://fr.sott.net/article/28734-Pokemon-Go-la-CIA-le-totalitarisme-et-l-avenir-de-la-surveillance

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    1. C'était juste la clé qui leur manquait aux nano-particules chemtraillées !

      http://educate-yourself.org/mc/

      https://rudy2.wordpress.com

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/07/statue-de-la-liberte-50-faits-fascinants.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/06/accord-commercial-secret-couvrant-68.html

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    2. 32 Technologies qui sont de détruire systématiquement et transformer l'Amérique en une gigantesque prison


      jeudi 28 novembre 2013

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/11/32-technologies-qui-sont-de-detruire.html

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  12. Des scientifiques découvrent la lumière pourrait exister sous une forme précédemment inconnue


    5 août 2016


     Des scientifiques découvrent la lumière pourrait exister sous une forme précédemment inconnue

    Une nouvelle recherche suggère qu'il est possible de créer une nouvelle forme de lumière par la lumière se lier à un seul électron, combinant les propriétés des deux.

    Selon les scientifiques derrière l'étude, de l'Imperial College de Londres, la lumière et électronique couplé auraient des propriétés qui pourraient conduire à des circuits qui fonctionnent avec des paquets de lumière - les photons - au lieu des électrons.

    Elle permettrait aussi aux chercheurs d'étudier les phénomènes physiques quantiques qui régissent les particules plus petites que les atomes, sur une échelle visible.

    Dans les matériaux normaux, la lumière interagit avec une multitude d'électrons présents sur la surface et à l'intérieur du matériau. Mais en utilisant la physique théorique pour modéliser le comportement de la lumière et une classe récemment découverte de matériaux connus comme isolants topologiques, les chercheurs impériaux ont constaté qu'il pouvait interagir avec juste un électron à la surface.

    Cela créerait un couplage qui fusionne certaines des propriétés de la lumière et de l'électron. Normalement, la lumière se déplace en ligne droite, mais quand il est lié à l'électron, il serait plutôt suivre son chemin, traçant la surface du matériau.

    Dans l'étude, publiée aujourd'hui dans Nature Communications, Dr Vincenzo Giannini et ses collègues ont modélisé cette interaction autour d'une nanoparticule - une petite sphère en dessous de 0,00000001 mètres de diamètre - en un isolant topologique.

     Des scientifiques découvrent que la lumière pourrait exister sous une forme précédemment inconnue

    Leurs modèles ont montré que, ainsi que la lumière en prenant la propriété de l'électron et la circulation de la particule, l'électron serait également sur certaines des propriétés de la lumière.

    Normalement, les électrons se déplacent le long de matériaux, tels que les circuits électriques, ils s'arrêter face à un défaut. Cependant, l'équipe du Dr Giannini a découvert que, même s'il y avait des imperfections dans la surface de la nanoparticule, l'électron serait encore en mesure de continuer à voyager avec l'aide de la lumière.

    Si cela pouvait être adapté dans des circuits photoniques, ils seraient plus robuste et moins vulnérable aux perturbations et imperfections physiques.

    Dr Giannini a déclaré: "Les résultats de cette recherche auront un impact énorme sur la façon dont nous concevons la lumière des isolants topologiques ont été découverts dans la dernière décennie, mais déjà nous fournissent de nouveaux phénomènes à étudier et de nouvelles façons d'explorer des concepts importants. la physique."

    (suite en dessous:)

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  13. Dr Giannini a ajouté qu'il devrait être possible d'observer les phénomènes qu'il a modélisés dans des expériences en utilisant la technologie actuelle, et l'équipe travaille avec des physiciens expérimentaux pour en faire une réalité.

    Il croit que le processus qui conduit à la création de cette nouvelle forme de lumière pourrait être renforcée de sorte que les phénomènes pourraient beaucoup plus facilement observé. Actuellement, les phénomènes quantiques ne peut être vu quand on regarde de très petits objets ou des objets qui ont été super-refroidi, mais cela pourrait permettre aux scientifiques d'étudier ces types de comportement à la température ambiante.


    En savoir plus sur: http://phys.org/news/2016-08-scientists-previously-unknown.html#jCp

    http://phys.org/news/2016-08-scientists-previously-unknown.html

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  14. Julian Assange accuse Hilary Clinton d'avoir fourni des armes aux djihadistes syriens


    6 août 2016, 23:41


    Interrogé par les équipes britanniques de RT sur la divulgation de plusieurs centaines d’emails confidentiels ses derniers mois, Julian Assange révèle que Hillary Clinton aurait organisé l'armement de djihadistes syriens par la Libye.

    Dans un entretien accordé à RT, le fondateur de Wikileaks accuse l'ancienne secrétaire d'Etat américaine d'avoir utilisé la Libye comme «canal» pour fournir des armes aux djihadistes présents en Syrie. Julian Assange accuse aussi Hillary Clinton d'avoir des liens étroits avec le leader mondial du ciment, l'entreprise Lafarge. Le groupe aurait financé la campagne de la candidate démocrate. Or, selon une enquête du journal français Le Monde basée sur l'analyse de centaines de mails rendus publics par Wikileaks, le groupe Lafarge aurait participé au financement de l'Etat Islamique.

    La Libye comme «corridor» pour fournir des armes aux djihadistes syriens

    Selon Julian Assange, lorsque Hillary Clinton était secrétaire d'Etat, le gouvernement américain aurait utilisé la Libye en proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 comme «canal» pour acheminer des armes aux djihadistes syriens qui combattaient le régime de Bachar Al-Assad.

    Parmis les 32 000 mails que Wikileaks a divulgué ces derniers mois, 1 700 concernent la Libye. Secrétaire d'Etat américaine lors de l'intervention occidentale dans le pays et de la chute de Mouammar Kadhafi, Hillary Clinton se serait alors particulièrement investie pour défendre cette intervention militaire.

    Hillary Clinton, le groupe Lafarge et l'Etat Islamique

    Le groupe Lafarge est l'un des fleurons de l'industrie française. Numéro un mondial du ciment depuis sa fusion avec le Suisse Holcim en juillet 2015, le groupe est une des valeurs du CAC 40 et emploie 115 000 personnes dans 90 pays. Or, la Fondation Clinton aurait reçu d'importants financements de la part du groupe Lafarge en 2015 et en 2016. De plus, Hillary Clinton est une ancienne membre du conseil d'administration de la multinationale.

    Des liens étroits gênants pour la candidate démocrate, car pour continuer à faire fonctionner sa cimenterie de Jalabiya dans le nord-est de la Syrie, le groupe Lafarge aurait financé l'Etat Islamique.

    En effet, à partir de l'année 2013, l'Etat Islamique était de plus en plus présent dans la région et, pour faire fonctionner l'usine, le groupe français aurait été contraint de continuer de se fournir en pétrole, dont les champs étaient tombés dans les mains de l'Etat Islamique. La cimenterie aurait aussi négocié des droits de passage aux checkpoints tenus par les djihadistes pour ses camions. Ces financements auraient duré jusqu'en septembre 2014, quand l'Etat Islamique s'est emparé de l'usine et que le groupe français a abonné son activité dans la région.

    https://francais.rt.com/international/24818-julian-assange-se-confie-rt

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  15. A coups de bâtons et à des gaz lacrymogènes, la police gère les manifestants anti-Jeux au Brésil


    6 août 2016, 23:03

    Le 5 août, les Brésiliens mécontents de la tenue des Jeux olympiques dans leur pays, sont sortis dans les rues de différentes villes, dont Sao Paulo et Rio de Janeiro, à quelques heures seulement de cérémonie d’ouverture.

    C’est avec de grandes giclées de gaz lacrymogènes que la police brésilienne a dispersé les opposants aux Jeux olympiques de Rio qui avaient brûlé un drapeau et un maillot de l’équipe de football brésiliens à proximité du stade Maracana, à Rio.

    A Sao Paulo, en revanche, la police a dispersé des dizaines de manifestants à coups de bâton.

    Lire aussi : 3 000 personnes pour manifester contre Temer à Copacabana avant l'ouverture des Jeux de Rio

    https://francais.rt.com/international/24817-coups-de-batons-gaz-lacrymogenes-police-brésil

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    1. La marionnette Temer-l'escroc à la place de l'officielle Dilma Rousseff Présidente de la République fédérative du Brésil, comme le sont d'autres en Irak pour remplacer l'officiel Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi en Libye.

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  16. Protestations à Rio de Janeiro
    Protestations lors des JO: qu'est-ce qui révolte les Brésiliens ?


    13:38 06.08.2016


    Un correspondant de Sputnik a interviewé certains des protestataires manifestant contre le gouvernement intérimaire de Michel Temer lors d'un rassemblement organisé le 5 août à Copacabana.

    Alors que la flamme olympique passait le long de la côte, la manifestation placée sous le slogan "A bas Temer ! Contre la catastrophe olympique !" se déroulait devant l'hôtel de luxe Copacabana Palace.

    Manifestations contre les JO et le président brésilien par intérim Michel Temer

    A Rio, flamme olympique et protestations contre le président Temer au programme

    Les protestataires ont dénoncé le gouvernement de Michel Temer, ainsi que l'implication présumée de la grande finance dans la destitution de Dilma Rousseff et la violation des droits des travailleurs dans le pays.

    Selon José Carlos de Araújo, avocat et membre du mouvement Advocaia em Ação, il est important de profiter de l'attention internationale fixée sur Rio pour faire entendre les exigences des manifestants.

    Plusieurs protestataires estiment également que la menace terroriste liée à la tenue des JO peut être instrumentalisée par le gouvernement pour réprimer les mouvements sociaux dans le pays.

    Pour Alessandro Biazzi, professeur du Centre fédéral d'éducation technologique de Rio de Janeiro, "les gens descendent dans la rue pour qu'il soit clair que la menace de Daech n'a pas d'incidence sur le Brésil".

    Ils ont perdu les clés du stade olympique et entrent à l'aide d'une pince

    Dans le même temps, les manifestants accusent les puissances étrangères d'ingérence dans la crise politique au Brésil et dénoncent la privatisation des ressources nationales.
    Selon l'ingénieur Mozart Rangel, les Etats-Unis "n'ont jamais pu se réconcilier avec les BRICS" (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

    "On commence à vendre notre pétrole à des multinationales étrangères, et en ce qui concerne la défense, notre programme spatial est de nouveau remis entre les mains des Etats-Unis", déplore le manifestant, faisant allusion au Centre de lancement d'Alcântara dans l'Etat de Maranhão.

    https://fr.sputniknews.com/international/201608061027181519-bresil-jo-protestations/

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  17. Que cache en réalité l'évacuation de la Tour Eiffel ?


    17:20 06.08.2016


    "Erreur", "incompréhension", voilà les paroles que soulève l'évacuation de la Tour Eiffel effectuée vendredi soir. Pourquoi les touristes et les Parisiens ont-ils été forcés de quitter le fameux monument aussi subitement si rien de menaçant n'avait lieu ? Une étrange histoire qui risque de mettre au jour des faits indésirables…

    Vendredi soir, peu après 20 heures, les visiteurs de la tour Eiffel ont été évacués. Parisiens et touristes sont sortis dans le calme. L'employé de sécurité qui se trouvait sur les lieux ressemblait à un perroquet répétant sans cesse "c'est une fausse alerte, c'est une fausse alerte", comme s'il craignait de se méprendre et de prononcer quelque chose de trop.

    Or, aucun colis suspect n'a été retrouvé. En outre, l'équipe de démineurs n'avait pas été appelée sur place.

    "C'est un exercice de simulation en interne, comme il s'en fait des dizaines par semaine, qui a mal tourné. Il y a un employé qui a pensé que c'était réel. Et la tour Eiffel a été évacuée", d'après la version officielle de la police.

    Pourtant, Pierre, un témoin sur place a confié à Sputnik une information assez curieuse.

    "Je me suis approché d'un policier et il m'a gentiment expliqué que l'entrée était seulement libre aux visiteurs détenteurs de billets d'accès au restaurant de la Tour Eiffel, qui se trouve au sommet, et non aux visiteurs ordinaires. Je lui ai demandé aussi quelle personne VIP était là aujourd'hui pour qu'on interdise de laisser ainsi entrer les gens ordinaires. A quoi il m'a répondu que des politiciens étaient là-haut. A mon avis, vu le nombre de policiers, Hollande y était présent".

    De toute évidence, François Hollande n'y était pas. Le président français était à ce moment-là à Rio, pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Mais M.Hollande n'est pas le seul homme politique qui aurait pu participer à un tel dîner.

    Bref, peu importe de quel politique il pourrait s'agir, une seule chose semble évidente: ce personnage s'est servi de l'état d'urgence décrété dans le pays afin d'organiser une fête et s'est complètement moqué des touristes qui voulait visiter le légendaire monument.

    Quoi qu'il en soit, même si l'on fera des dizaines de suppositions, "l'énigme" de l'évacuation de la Tour Eiffel reste pour l'instant non dévoilé.

    S'agit-il du dîner pour les hautes personnalités, qui se sont simplement servis de l'état d'urgence, de la fausse alarme ou de l'exercice de simulation en interne? Ou alors peut-être est-il préférable de mal interpréter les paroles de cet agent un peu trop honnête…

    https://fr.sputniknews.com/france/201608061027184364-tour-eiffel-evacuation-causes/

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  18. Les médias US dénaturent les faits concernant la Russie


    20:50 06.08.2016


    Avancer de faux arguments et laisser les professionnels de l'information faire de la propagande, voilà sans doute la forme de mensonge la plus destructrice, a prévenu il y a une centaine d'année le journaliste américain Walter Lippmann.

    Les médias américains renoncent toujours plus au journalisme basé sur les faits en faveur de la propagande, en particulier lorsqu'ils traitent des relations avec Moscou et de la situation en Russie, constate dans son article pour The National Interest Rachel Bauman, du Centre des intérêts nationaux de Washington.

    "Trump est attaqué car il veut éviter la confrontation avec la Russie" Selon Mme Rachel Bauman, les journalistes doivent reconnaître qu'en ce qui concerne la Russie, ils ne voient pas la réalité, mais seulement ce qu'ils veulent voir.

    A titre d'exemple, l'experte cite l'article publié sur le site de la chaîne CNN, dont l'auteur soumet à une critique virulente le candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump.

    "En effet, le milliardaire a choqué certains par ses commentaires sur une éventuelle levée des sanctions antirusses et ses avis favorables sur le président russe Vladimir Poutine", a rappelé Mme Rachel Bauman.

    Trump s'adresse aux hackers russes… Les démocrates le prennent au sérieux

    Et d'ajouter que, pour conforter sa position intransigeante, l'auteur de l'article évoque l'avis de quelques fervents critiques de M.Trump, dont Evelyn Farkas, par le passé assistante du secrétaire à la Défense des Etats-Unis, et Stephen Blank, du Conseil américain pour la politique étrangère.

    "Quoi qu'il en soit, le journaliste de CNN n'a pas cité un seul des experts proposant un autre point de vue", a signalé Mme Bauman.

    Elle rappelle que la dernière fois qu'on a vu à l'œuvre ce genre de journalisme, c'était pendant la guerre d'Irak.

    "Les conséquences risquent d'en être bel et bien désastreuses", met en garde l'experte.

    https://fr.sputniknews.com/international/201608061027186190-medias-usa-falsification-faits-russie-propagande/

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  19. En détresse, les gens n'hésitent pas à s'aider les uns les autres


    18:37 06.08.2016


    Il se peut que tout ne soit pas encore perdu, les gens s'étant avérés plus amicaux et plus généreux les uns envers les autres qu'il n'y paraît, malgré une violence en hausse dans un monde en crise.

    L'humanité a longtemps travaillé afin d'inculquer aux humains la miséricorde et la générosité envers leurs semblables, et les chercheurs de l'Université de Californie aux Etats-Unis et de l'Institut Max Planck en Allemagne ont sollicité l'aide de fermiers boliviens pour essayer de comprendre comment cela se produisait.

    Ces réfugiés syriens qui viennent en aide aux Canadiens en détresse

    Ce groupe leur convenait le mieux, leurs membres qui devaient défendre leurs terres se trouvant en contact permanent et régulier avec les propriétaires fonciers voisins. Etudiant la coopération avec les représentants d'autres groupes sociaux, les scientifiques espéraient pouvoir comprendre le mécanisme d'influence des relations mutuellement avantageuses sur l'évolution de la bienveillance, rapporte Science Alert.

    Au total, 150 volontaires de différentes fermes ont participé à cette recherche.

    "Nous étions trop occupés par des réflexions sur des conflits inter-groupaux et par conséquent nous peinons à comprendre pourquoi les gens sont enclins à la tolérance et à la miséricorde quand il s'agit de la coopération entre les groupes", a reconnu Anne Pisor, faisant partie de l'équipe de chercheurs.

    Manifestation à Paris: "paysans en détresse"

    Les savants ont finalement constaté que les personnes qui aidaient les "étrangers" se trouvant en dehors de leur propre groupe se trouvaient souvent dans une situation plus périlleuse que ceux à qui ils tendaient la main. Il s'est avéré par ailleurs que les gens qui avaient eu le temps d'habiter dans différents endroits et de rencontrer des représentants d'autres nationalités et confessions étaient plus généreux envers les "inconnus".

    Selon la conclusion des chercheurs, nous sommes plus bienveillants envers des "inconnus" quand nous sommes capables de les comprendre et quand nous nous trouvons nous-mêmes en difficulté.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201608061027185384-gens-detresse-bienveillance-cherhcheurs-bolivie-fermiers/

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  20. Cet homme qui a planté une forêt à lui seul


    17:34 06.08.2016


    Pendant 37 ans, cet Indien a planté des arbres dans une île ravagée par les inondations et rongée par l’érosion.

    Autrefois la plus grande île fluviale du monde, Majuli, située sur le Brahmapoutre dans l'état indien de l'Assam, n'a pas pour autant pu résister à la force de Mère Nature: suite à l'érosion du littoral, l'île a perdu au fil du temps les deux-tiers de son territoire et s'est rétréci de 1.100 m2 aux actuels 352. Avec la diminution de sa superficie, sont disparus aussi la végétation et les animaux, qui n'avaient plus désormais rien à y manger.

    Un jour de 1979, après une nouvelle inondation, l'adolescent Jadav Payeng, âgé alors de 16 ans, a découvert des reptiles sur la plage. Les amphibiens étaient morts, car il ne restait presque plus d'arbres dans l'île.

    C'est alors qu'il a compris que son île ne pourrait pas survivre sans aide humaine, et qu'il s'est mis à planter les 20 premières sautelles. Jadav Payeng a rejoint plus tard le programme public destiné à complanter d'arbres le terrain désert insulaire, mais depuis la fin du programme, l'Indien en a fait sa cause à lui tout seul.

    Aujourd'hui, le territoire du parc qu'il a créé dépasse les 560 ha, ce qui est presque deux fois plus grand que Central parc à New York. Baptisée "forêt Molai", le parc est composé à moitié de bambou et sert d'habitat pour de nombreux animaux, dont des tigres du Bengale, des rhinocéros indiens, des cerfs, des singes et plusieurs espèces d'oiseaux.

    https://fr.sputniknews.com/insolite/201608061027184664-jadav-payeng-foret-majuli/

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  21. Des magasins ouverts le dimanche dès 2016 ?

    le 7 août 2016

    L’ouverture dominicale est un gisement d’emplois.
    Par Cécile Philippe.
    Un article de l’Institut économique Molinari


    Les Galeries Lafayette tenaient en mars leur quatrième réunion avec les partenaires sociaux afin d’arriver à un accord permettant d’ouvrir le magasin Haussmann 52 dimanches par an. Nicolas Houzé, directeur général, se veut optimiste. Selon lui, « en 2016, on devrait avoir avancé sur le sujet ».

    Pour les Galeries, l’équation économique est évidente. L’ouverture générerait 7 % à 10 % de chiffre d’affaires supplémentaire par an et 1 000 créations d’emplois. Le travail le dimanche est en réalité une demande des entreprises à laquelle la loi Macron n’apporte qu’une réponse partielle. Elles veulent éviter l’aberration économique que représente une surface de vente inutilisée un jour par semaine dans une zone très fréquentée comme le Paris touristique, alors que de plus en plus d’achats se font en ligne, sept jours sur sept.

    L’ouverture du dimanche est avant tout un souhait de nombre de consommateurs. Ce jour-là, dans les grandes villes, ils ont plus de temps pour faire leurs courses, la circulation est moins dense et les files d’attente plus courtes. Ensuite, la clientèle étrangère veut pouvoir trouver chez nous ce qu’elle trouve ailleurs en Europe, à savoir des boutiques ouvertes toute la semaine. Dans un pays phare du tourisme, la question est d’importance. À l’heure où toutes les capitales dans le monde, New York bien sûr, cette métropole d’énergie, Londres et même Rome, offrent aux touristes qui s’y pressent cette ouverture le dimanche, Paris reste malheureusement frileux.

    Pas d’opposition de principe

    Or, contrairement à ce qu’on pense, il n’y a pas d’opposition de principe de l’ensemble des salariés à l’ouverture dominicale. Ces derniers y voient souvent une occasion d’arrondir leurs fins de mois. Aux Galeries Lafayette, Nicolas Houzé a même prévu des règles pour faire profiter tous ses salariés de cette opportunité.

    Reste que depuis vingt ans, aucune loi ni aucun ministre n’a pu surmonter le blocage de certains salariés et syndicats pour répondre aux attentes liées à l’évolution spontanée de la société. Quels autres arguments faudrait-il pour convaincre les récalcitrants ? Le libre choix des salariés, la liberté de consommer, l’attractivité des villes : tout cela ne suffit apparemment pas…

    Peut-être faut-il mieux expliquer que l’ouverture dominicale est un gisement d’emplois. Un gisement qui va bien au-delà des seules enseignes de distribution. Il s’agit d’une opportunité pour tous les fournisseurs et services qui gravitent autour de cette activité, du transport à la restauration, en passant par l’hôtellerie. On le voit bien, notre pays en crise ne devrait pas ignorer ces arguments.

    http://www.contrepoints.org/2016/08/07/243879-des-magasins-ouverts-le-dimanche-des-2016

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  22. Ouverture des commerces le dimanche : mythes et réalité


    Par Vincent Bénard.
    Un article de l’Institut Turgot.
    le 7 août 2016 dans Travail & emploi


    Il y a un an, la Loi Macron autorisait l’ouverture de certains commerces le dimanche. Pourquoi est-ce une bonne idée ? Le point sur les mythes et la réalité du travail dominical.

    La question du travail dominical a connu de nombreux rebondissements liés à la guerre commerciale que se livrent les enseignes de bricolage, certaines ayant obtenu le droit d’ouvrir le dimanche, d’autres pas. Les magasins de certaines enseignes peuvent rester ouverts parce qu’ils sont implantés dans des périmètres d’usages de consommation exceptionnelle (PUCE), tandis que d’autres, qui ont choisi de répartir des magasins plus petits selon un maillage plus fin, mais hors zones privilégiées par l’administration, se le voient interdire.

    D’autres discriminations intersectorielles existent : l’ameublement dispose d’une dérogation permanente dans certaines zones, ainsi que le jardinage, mais pas le bricolage ou l’électroménager, alors que les articles des seconds sont souvent aussi en vente dans les enseignes des premiers…

    Pour sortir de ces incohérences, certains commentateurs estiment que la loi devrait ajouter le bricolage, ou l’équipement électrique, parmi les exceptions à l’obligation de fermeture dominicale des commerces, au même titre que le jardinage. D’autres estiment qu’il faudrait augmenter le nombre de « dimanches exceptionnels » que les maires seraient en droit d’accorder. Tel est le sens de la plupart des propositions du rapport Bailly, remis fin 2013 au gouvernement, qui propose des aménagements assouplissant la loi actuelle, mais sans en modifier la philosophie.

    Mais cette façon de procéder ne fait que… bricoler des lois mal faites en leur ajoutant de nouvelles exceptions. Allons au-delà des desiderata sectoriels : ce sont tous les magasins qui devraient être autorisés à ouvrir le dimanche, selon les souhaits de leurs propriétaires. En effet, les bénéfices économiques de l’ouverture généralisée des commerces le dimanche seraient indiscutables, quand bien même cela ne serait pas intuitif de prime abord.

    Les bénéfices de l’ouverture dominicale

    Les sceptiques affirment que l’extension des plages d’ouverture ne créera pas de demande supplémentaire et que le chiffre d’affaires des magasins, réparti sur plus de jours, fragilisera les petits commerces, incapables de rémunérer plus de force de vente pour un volume d’affaires identique.

    C’est oublier que la valeur ajoutée des commerces réside autant dans les produits qu’ils vendent que dans leur capacité à les mettre à la disposition des acheteurs. Autrement dit, la mise à disposition elle-même crée une valeur à laquelle les consommateurs sont sensibles. Sans quoi, pourquoi ne pas ouvrir les magasins seulement sur trois ou quatre jours, puisque le chiffre d’affaires serait soi-disant insensible à la durée d’ouverture des magasins ?

    (suite en dessous:)

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  23. Les grandes enseignes rechignent à donner des chiffres de ventes trop précis pour leur activité dominicale. Tout au plus, le dirigeant d’une grande chaîne d’ameublement a récemment déclaré aux Échos que ce jour représentait 23% de ses ventes1, alors que le dimanche ne représente que 16 % du temps d’ouverture. Caroline Hupin, secrétaire générale de la Fédération des magasins de bricolage, a déclaré au même journal que le dimanche représentait à peu près 20 % des ventes de ses mandants, et que lorsqu’une enseigne avait dû fermer des magasins précédemment ouverts, le chiffre d’affaires perdu le dimanche ne s’était pas reporté sur les autres jours2.

    Le surcroît de chiffre d’affaires apporté par l’ouverture dominicale présente l’intérêt de ne pas requérir d’investissement complémentaire en surfaces de ventes : de même qu’une usine tournant en trois-huit rentabilise mieux ses équipements qu’une autre qui ne fonctionne que huit heures par jour, rentabiliser une installation commerciale sur sept jours au lieu de six permet de réduire certains coûts fixes liés à l’acte de vente.

    Dans certaines enseignes de bricolage très attractives ouvertes seulement six jours sur sept, le samedi représente jusqu’à 45 % du chiffre d’affaires3. Autrement dit, les cinq autres jours ne représentent que 11% chacun en moyenne. Cela n’est pas sans poser de gros problèmes de logistique aux enseignes concernées : ou bien elles augmentent la capacité de leurs magasins pour faire face à la pointe du samedi, mais alors leur investissement est très sur-dimensionné pour les jours ordinaires, ou bien elles imposent à leurs clients du samedi un sous-dimensionnement préjudiciable à la qualité du service. Dans les enseignes des mêmes groupes ayant obtenu l’autorisation de commercer le dimanche, la part du samedi dans le CA tombe à 30%, celle du dimanche s’établissant, nous l’avons vu, autour de 20%. Ce relatif lissage permet de réduire l’allocation de ressources à la période de pointe et favorise donc une meilleure utilisation des facteurs de production.

    Concernant les conditions d’emploi de leurs salariés, une meilleure répartition des heures ouvrables sur le weekend permet aux enseignes de mieux planifier le travail des équipes. En effet, pouvoir répartir la main-d’œuvre du week-end sur deux jours permet de diminuer l’effectif maximal nécessaire en pointe d’activité et d’augmenter le nombre d’heures payées à chaque salarié le week-end. Par conséquent, les enseignes peuvent à la fois réduire le recours à de la main-d’œuvre précaire employée uniquement quelques heures, ce qui n’est jamais simple à gérer en termes de motivation et de compétences. En outre, l’augmentation globale du nombre d’heures ouvrées pour un même magasin permet d’abaisser le coût du capital par poste de travail, ce qui est favorable à l’emploi.

    Il en résulte que les commerçants concernés, sous réserve que leur offre soit attractive, peuvent distribuer plus de revenus à leurs salariés sous forme d’heures supplémentaires majorées et limiter l’embauche de salariés « exclusivement week-end » à des étudiants et autres profils particulièrement intéressés par ce type d’emploi circonscrit dans le temps et de ce fait motivés pour acquérir les compétences et le savoir-faire nécessaires à la vente dans un temps limité. Cette majoration de rémunération n’empêche pas les magasins ouverts le dimanche d’être plus rentables en moyenne que ceux situés dans des zones où elle n’est pas autorisée, pour une même enseigne.

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  24. En contrepartie, les magasins dont l’offre séduit moins la clientèle trouveront moins d’avantages à l’ouverture dominicale. N’est-ce pas finalement sain qu’une telle possibilité soit la plus bénéfique vis à vis des offres les plus susceptibles de rencontrer un public ?

    Enfin, il convient de rappeler que le commerce électronique ne connaît aucun horaire de fermeture, et que celui-ci a encore augmenté son chiffre d’affaires de 16 % en 2013. Certes, une partie de ces ventes est captée par des enseignes historiques qui ont su prendre le virage du commerce en ligne, et qui, globalement, pourraient compenser en ligne leur fermeture physique, encore que la correspondance entre les deux clientèles ne soit pas établie. Mais une autre partie des ventes est le fait d’entreprises présentes exclusivement sur Internet, qui sont donc, de fait, bénéficiaires d’un avantage octroyé par le législateur. Est-ce équitable ?

    Des acheteurs en meilleure position vis-à-vis des vendeurs

    Nous avons vu que gagner 16% de temps d’ouverture se traduisait par une part supérieure en termes de chiffre d’affaires pour les enseignes concernées. Mais ce surcroît de ventes ne s’opère-t-il pas au détriment des magasins qui ne peuvent s’aligner sur ces horaires ?

    C’est oublier que l’ouverture dominicale constitue un gain bien plus important pour les acheteurs. Du point de vue d’une personne travaillant du lundi au vendredi (soit environ 65 % de la population active employée) et disposant donc d’un temps théorique de une à deux heures par jour de semaine, et de 12 heures le samedi, pour effectuer ses achats, soit 22 au total, le fait d’ajouter une plage d’ouverture de 12 heures le dimanche augmente son temps de chalandise de plus de 50 % (34 heures au lieu de 22). Pour nombre de ménages, voilà qui crée une sérieuse opportunité d’optimiser leurs achats en fonction de leurs goûts et de leur budget. Si le terme n’avait été réduit à sa connotation financière, on pourrait parler d’augmentation du pouvoir d’achat, au sens de « pouvoir mieux acheter ».

    Comme dans tout processus de réallocation de ressources, les ménages profitant de l’aubaine achèteront mieux, détournant une part de leur budget de consommation vers des producteurs plus efficaces, et les ressources qu’ils économiseront de ce fait pourront leur permettre d’envisager des consommations supplémentaires ou de l’épargne qu’ils n’auraient pu espérer sinon. L’ouverture dominicale, du point des vue des consommateurs que nous sommes tous, est indiscutablement un choix gagnant.

    Les arguments économiques en faveur de l’ouverture dominicale, et, plus largement, des ouvertures en horaires non usuels, incluant les sessions nocturnes, sont bien établis. Ceci dit, il convient de comparer à ces gains les objections courantes qui sont opposées à l’ouverture dominicale.

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  25. Le petit commerce est-il menacé ?

    Il est souvent affirmé que le petit commerce, qui pourra moins facilement s’adapter à l’ouverture dominicale que les grandes enseignes, serait le grand perdant d’une libéralisation de l’ouverture dominicale. C’est méconnaître leur capacité d’adaptation : les petits commerces qui ont survécu aux grandes surfaces sont ceux qui ont su démarquer leur offre de celles des hypermarchés. Beaucoup de ces petits commerces ont d’ailleurs migré dans les allées des galeries commerciales de ces grandes surfaces, offrant à nombre de salariés des opportunités d’emploi qui n’auraient pas été possibles sans cela : ces commerces là ont tout intérêt à l’ouverture dominicale.

    Certains affirment que les commerces de centre ville pâtiront de cette concurrence des grandes galeries périphériques : c’est déjà le cas dans de nombreuses villes, et il faut sans doute en chercher les causes dans la stagnation des revenus disponibles après taxes que connaît notre pays, ou dans les politiques « autophobes » menées par nombre de municipalités – no parking, no business… Ainsi, les travaux de l’économiste Rémy Prud’homme démontrent les conséquences négatives des politiques défavorisant l’automobile pour l’économie des centres-villes4. On peut également pointer du doigt la fuite des classes moyennes des centres des grandes agglomérations, devenus trop chers, principalement du fait de politiques publiques mal pensées (restrictions foncières, normes de construction toujours plus sévères, report des surcoûts de la loi SRU sur les aménageurs privés). Accuser systématiquement la concurrence des grandes surfaces d’être le seul problème que vit le petit commerce est éminemment discutable.

    Bien au contraire, plusieurs économistes (Kramarz et Bertrand5, notamment) ont montré que le petit commerce tire mieux son épingle du jeu dans les zones où la concurrence entre plusieurs enseignes de grandes surfaces fait baisser les prix, laissant aux ménages plus d’argent à consacrer au « commerce de niche ». Ces mêmes économistes ont montré que la création globale d’emploi dans le commerce de détail s’était ralentie après la promulgation des lois Royer (années 1970), puis Galland (1996). Il semble donc que tout ce qui contribue à augmenter la concurrence entre grands diffuseurs de produits de grande consommation soit profitable aux petits commerces sachant se démarquer, et à l’emploi global.

    L’ouverture dominicale est-elle inflationniste ?

    Il existe un risque que certains commerces soient enclins à augmenter leurs prix, tout simplement parce que leurs coûts variables (salaires, énergie) augmenteraient plus vite que ne diminueraient leurs coûts fixes du fait de l’allongement des durées d’utilisation des locaux : il faut bien payer le personnel qui travaille le dimanche ! De fait, le travail dominical, dans certains pays (Canada, Suède, Pays Bas), s’est révélé marginalement inflationniste au début, avant que la nouvelle concurrence générée par la redistribution des cartes ne force un retour à la normale.

    Dans ce cas, il conviendra pour les magasins de savoir si leurs clients sont prêts à payer plus cher pour pouvoir faire leurs achats à un moment qui leur convient mieux, et de moduler leurs horaires en fonction de leurs analyses. En outre, la concurrence, si elle existe, les forcera à trouver les moyens de ne pas faire supporter la facture à leurs clients, en augmentant leur productivité, ou celle de leur chaîne d’approvisionnement. Toutefois, les limitations actuelles de cette concurrence sous notre législation actuelle (cf. supra) pourraient réduire cet avantage à néant. L’ouverture dominicale sera d’autant plus efficace qu’elle s’inscrira dans un cadre concurrentiel amélioré.

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  26. Les salariés du dimanche seront-ils volontaires ou contraints ?

    Ceci dit, les arguments de nature sociale de certains opposants au texte ne sont pas à négliger. Il est évident que même en intégrant des garde-fous à un éventuel texte de loi, une partie des salariés travaillant le dimanche le fera contrainte et forcée par la peur d’être mal vue de sa hiérarchie et d’en souffrir professionnellement, ou de perdre son emploi. En période de crainte du chômage, le risque de « flexibilité subie » est réel.

    Mais ces comportements d’employeurs peu respectueux des contraintes de leurs salariés existent déjà en semaine : pressions au résultat excessives, harcèlement, ne sont hélas pas limités aux questions relatives au travail dominical ou nocturne. Le risque de voir ces comportements étendus au dimanche doit-il servir de prétexte à empêcher le travail dominical sur une base volontaire ? Les peurs des uns doivent-elles brider les opportunités des milliers d’autres qui seraient heureux de trouver un job de fin de semaine, ou de toucher de confortables heures supplémentaires ? Certainement pas. D’ailleurs, la réaction des employés des grandes enseignes touchés par une interdiction de travail en dehors des heures « habituelles » (le dimanche ou en session nocturne) témoigne en grande majorité d’une large acceptation de ces horaires élargis, compte tenu des compensations généralement proposées par les employeurs.

    Le meilleur moyen de lutte contre les quelques employeurs aux tendances abusives est de créer les conditions d’un marché du travail dynamique, dans lequel les salariés s’estimant mal traités ont l’opportunité de changer facilement d’emploi.

    Malgré leurs difficultés actuelles, les économies anglo-saxonnes ont su plus que la nôtre développer une culture du respect mutuel entre employeurs et salariés, parce qu’il est plus difficile pour un mauvais patron de conserver ses employés. L’ouverture dominicale, à elle seule, ne saurait suffire à créer une telle dynamique. Mais en augmentant le besoin de main-d’œuvre dans les commerces, elle participera au développement de nouvelles opportunités d’emploi qui permettront d’améliorer la position des salariés par rapport à leurs employeurs.

    Le dimanche ne doit-il pas rester le jour du football et du seigneur ?

    Enfin, certains arguent que l’ouverture dominicale sonnerait le glas de nombreuses activités familiales actuellement fortement concentrées sur le dimanche. Outre que cela ne devrait pas être perçu comme un problème si cela résulte de libres choix des familles, l’argument est d’une insigne faiblesse : en étendant la plage accessible aux ménages pour le shopping, l’ouverture dominicale permet aux ménages qui le souhaitent de redistribuer sur d’autres jours de la semaine des activités actuellement plus concentrées sur le dimanche. La liberté crée des opportunités, elle n’en supprime pas.

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  27. La question du culte relève clairement de cette logique. Tout d’abord, les croyants du dimanche trouveraient des magasins moins remplis le samedi, une partie de la clientèle, moins attachée au culte, se reportant sur le lendemain. En outre, rien n’empêche une église de s’adapter aux évolutions des populations et de répartir ses activités sur d’autres plages, comme cela est déjà fréquemment le cas en milieu rural où des messes se tiennent le samedi, faute d’officiers du culte en nombre suffisant. Enfin, en terre laïque, l’immense majorité de non pratiquants que compte la France n’a pas à supporter des contraintes législatives imposées par quelque groupe religieux que ce soit – et ce débat dépasse d’ailleurs très largement le cadre du seul travail dominical.

    Comment cela se passe-t-il ailleurs ?

    D’une façon générale, le gain économique du travail dominical est réel mais pas spectaculaire. C’est plutôt un petit pas dans une bonne direction. Mais un petit pas statistique n’en reste pas moins une grande bouffée d’oxygène pour ceux qui peuvent améliorer leurs revenus ou leur condition salariale de cette façon.

    Il existe peu d’études exhaustives des effets de l’ouverture dominicale, car la méthodologie de telles études est difficile à établir. Dans des pays de culture comparable aux nôtres, en voici deux :

    En 1996, les Pays-Bas ont laissé les municipalités décider d’autoriser ou non l’ouverture du dimanche. La mesure, analysée dix ans après par le ministère néerlandais de l’économie (Dijgraf Gradus, 2005), a été jugée favorable à la croissance, et aucune cannibalisation réellement significative des commerces des zones fermées par les zones ouvertes n’a été observée.

    Une étude allemande portant sur les disparités réglementaires géographiques et dans le temps (Kirchner – Painter, 1999), montre qu’économiquement parlant, les meilleurs résultats sont atteints lorsque commerçants et salariés sont libres de négocier l’ouverture dominicale sur des bases contractuelles individualisées. Toutefois, lorsque politiquement, une telle liberté est difficile à faire voter, la décentralisation au niveau des aires communales de la réglementation de l’ouverture dominicale donne tout de même de bons résultats, car la souplesse permise alors permet aux communes de s’adapter aux évolutions de leur électorat, et d’évaluer la pertinence de leurs décisions à l’aune des performances des collectivités voisines ou plus lointaines.
    Comment gérer politiquement une libéralisation des ouvertures commerciales ?

    Ces deux exemples du Nord de l’Europe nous montrent qu’à défaut d’unicité territoriale de la loi, de bons résultats peuvent être obtenus en laissant chaque collectivité locale décider démocratiquement de ce qui lui conviendra le mieux.

    Même si une libéralisation générale du droit de l’ouverture dominicale serait la meilleure solution, car plus respectueuse des libertés de travailler et d’entreprendre, un pis-aller, en cas d’opposition politique incontournable de notre parlement, consisterait à mettre en concurrence les collectivités et de leur laisser décider localement de la règlementation applicable, pour que les bonnes expériences puissent à la longue s’imposer.

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  28. Une telle méthode dans la réforme est évidemment contraire à notre tradition jacobine centralisatrice, et il est plus probable qu’il faille, en France, en passer par une loi nationale pour voir la situation évoluer. Pour atténuer les peurs qu’une loi de libéralisation de l’ouverture des commerces pourrait engendrer, un texte de loi national pourrait définir des plages d’ouverture donnant lieu obligatoirement à des compensations salariales pour les employés qui les accepteraient, et consacrer l’obligation de recourir au volontariat dans ces plages horaires sous peine de fortes pénalités.

    Un tel compromis permettrait de ne pas obérer des opportunités d’emploi dont certains ont désespérément besoin en ces temps difficiles, tout en augmentant la probabilité que cette libéralisation s’effectue dans des conditions de travail socialement acceptables.



    1 - Interview de Thierry Guibert, Directeur général de Conforama, Les Échos, 13 décembre 2013.
    2 - Interview de Caroline Hupin, Fédération des Magasins de bricolage, Les Échos.
    3 - Source : blog économique de M. Verel, « Pourquoi ouvrir le dimanche », 7 octobre 2013.
    4 - Prudhomme R. (2010), « Le recul de la mobilité urbaine en France ».
    5 - Kramarz F. et Bertrand M. (2002), “Does Entry Regulation Hinder Job Creation Evidence from the French Retail Industry”, Harvard Quarterly Journal of Economics, MIT Press, vol. 117, n° 4.

    http://www.contrepoints.org/2016/08/07/160021-pourquoi-il-faut-liberaliser-l-ouverture-des-commerces-le-dimanche

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  29. Quand le dollar a remplacé l’or


    Par Richard Duncan.
    le 7 août 2016 dans Monnaie et finance


    Le régime de l’étalon-dollar a remplacé celui de l’étalon-or. Cela a conduit à des déséquilibres commerciaux puis financiers à l’échelle mondiale. Ce système est à bout de souffle.

    Quand le dollar a remplacé l'or by Bill Brooks(CC BY-SA 2.0)
    Alors les Dieux du marché vacillèrent, et leurs sorciers enjôleurs se retirèrent,
    et les coeurs les plus vils furent humiliés et commencèrent à croire en cette vérité,
    que tout ce qui brille n’est pas d’or, et que deux et deux font quatre.
    — Rudyard Kipling, 1919

    Lorsque le système monétaire international de Bretton Woods prit fin en 1973, les responsables financiers du monde entier furent incapables de s’accorder sur un nouvel ensemble de lois pour réguler le commerce international et les relations monétaires. A la place, un nouveau système commença à apparaître sans accords formels. Il est également resté sans nom.

    Le dollar a remplacé l’or

    On appellera donc le système monétaire international actuel, né de l’effondrement des accords de Bretton Woods, « l’étalon-dollar » — parce que le dollar américain est devenu la première monnaie de réserve mondiale en remplacement de l’or, qui constituait les actifs de réserve sous le système de Bretton Woods ou avec l’étalon-or classique du 19ème siècle.

    L’étalon-dollar a principalement permis aux Etats-Unis de financer des déficits courants extraordinairement élevés. Les Etats-Unis vendirent des obligations du Trésor à leurs partenaires commerciaux – au lieu de payer pour leurs importations avec de l’or, comme l’aurait exigé le système de Bretton Woods ou celui de l’étalon-or.

    C’est ainsi que l’étalon-dollar a inauguré l’ère de la mondialisation, en permettant aux Etats-Unis d’acheter ses produits à crédit au reste du monde. Cet arrangement a permis une croissance économique beaucoup plus rapide, en particulier dans les pays en développement.

    Cela a également tiré vers le bas les prix pour les consommateurs et par conséquent les taux d’intérêt aux Etats-Unis, car les biens manufacturés bon marché fabriqués par une main-d’oeuvre très peu chère ont été importés aux Etats-Unis en des quantités toujours plus grandes.

    Les trois vices de l’étalon-dollar

    Toutefois, il devient aujourd’hui de plus en plus évident que l’étalon-dollar a également donné lieu à un certain nombre de conséquences indésirables et potentiellement catastrophiques.

    Tout d’abord, il est clair que les pays qui ont amassé de grandes quantités de réserves monétaires grâce aux excédents de leur balance des paiements ont connu de graves surchauffes économiques et une hyperinflation du prix de leurs actifs, ce qui a fini par entraîner un effondrement économique.

    Le Japon et ceux qui ont été frappés par la crise asiatique sont les exemples les plus évidents de pays qui ont souffert de ce processus. Ils n’ont pu éviter un effondrement économique total que parce que leurs gouvernements se sont lourdement endettés pour renflouer les déposants de leurs banques en faillite. Aujourd’hui, la Chine traverse une crise similaire.

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  30. Deuxièmement, les points faibles du système monétaire international actuel ont également entraîné une surchauffe économique et une hyperinflation du prix des actifs aux Etats-Unis, dont les partenaires commerciaux réinvestissaient leurs dollars excédentaires en actifs libellés en dollars.

    Ces acquisitions d’actions, d’obligations d’entreprises et de dettes des agences américaines ont aidé à alimenter la bulle boursière, ont poussé à la mauvaise affectation du capital des entreprises et ont permis aux prix de l’immobilier aux Etats-Unis d’atteindre des niveaux insoutenables.

    Troisièmement, la création de crédit rendue possible par l’étalon-dollar a entraîné un surinvestissement à large échelle dans quasiment tous les secteurs. Ce surinvestissement a produit une capacité excédentaire et des pressions déflationnistes qui à présent sapent la rentabilité des entreprises à travers le monde entier.

    L’étalon-dollar à l’origine des bulles internet et immobilière

    La Fed n’a pas été la seule banque centrale à créer de la monnaie fiduciaire au fil des années. Afin d’empêcher leur monnaie de s’apprécier, beaucoup de banques centrales ont créé leur propre monnaie et l’ont utilisée pour acheter les dollars entrant dans leur économie, résultat de leurs excédents commerciaux.

    Une fois qu’elles avaient acheté les dollars, elles les investissaient dans des actifs libellés en dollars pour bénéficier d’un rendement. Les deux précédents excès de liquidités ont été enregistrés en 2000 à l’époque de la bulle du NASDAQ et en 2006 lors de la bulle immobilière. Ce sont les excès de liquidités qui sont à l’origine de ces bulles.

    Les partenaires commerciaux des Etats-Unis ont une alternative : soit continuer à investir leurs surplus de dollars dans des actifs libellés en dollars malgré des raisons très valables de mettre en doute la sécurité de tels investissements ; soit convertir leurs surplus de dollars en leur propre monnaie, ce qui entraînerait l’appréciation de leur monnaie et donc la baisse de leurs exportations et de leur croissance économique.

    Aucune des deux propositions n’est attrayante, en particulier si l’on considère la fragilité économique de la plupart de ces pays et les sommes énormes servant à financer le déficit courant des Etats-Unis.

    Ces dernières années, des cycles importants d’expansion et de récession ont brisé les systèmes financiers et les finances publiques de pays affichant un fort excédent de leur balance des paiements.

    Pour résumer, l’économie mondiale est dans un état de déséquilibre extrême. Les faiblesses du système monétaire international sont responsables de ce déséquilibre. Celui-ci aboutira en un effondrement de la valeur du dollar US et dans un marasme économique mondial continu.

    Le système doit changer tôt ou tard. La seule question est de savoir à quel point la transition sera douloureuse.

    http://www.siteoùlapublicitéempêchel'accèsàlinformation

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  31. La propagande de guerre avec Poutine


    par Tyler Durden
    6 août 2016 21:15
    Soumis par Renee Parsons via Strategic-Culture.com,


    Si elle n'a pas déjà été apparente, l'effet net de l'e-mail bidouille DNC a été à coup ouvrir la porte à un antagonisme américain profond envers le président russe Vladimir Poutine.

    Dans ce qui est devenu une ancienne américaine pile-on, le président Barack Obama, candidat à la présidentielle Hillary Clinton, le Parti démocratique et ce qui semble l'ensemble de l'establishment politique, ainsi que le MSM, se sont unis pour saper Poutine comme pour amorcer le public américain pour guerre avec la Russie.

    La guerre est, après tout, plus de succès lorsque les personnes ont été soigneusement programmé. Par exemple, pour une guerre lasse public américain », nous bombardons les civils d'une nécessité humanitaire» peut bien fonctionner. Si nécessaire, un peu l'hystérie ne serait pas mal, mais surtout, une condition nécessaire est de tuteur efficacement la conscience du public à mépriser l'adversaire. Dans ce cas, Clinton a identifié Poutine comme l'adversaire et qu'il est l'une réincarnation du mal d'Adolf Hitler.

    Parmi les médias, Politico, autrefois considéré comme un magazine «libéral» a couru "Poutine War Information de l'intérieur", dont l'auteur a trouvé un livre lucrative beaucoup sur le sujet et oui, cela est le même Politico qui a demandé la permission DNC de publier re Sanders / Clinton primaire. Le Times de Londres a rejoint l'effort de diaboliser Poutine avec plusieurs anti-articles russes du week-end, y compris "Guerre de l'Information de Poutine", qui a couru le 30 Juillet suivie par "Info guerre de l'intérieur Poutine sur l'Amérique» dans le Wall Street Journal le 31 Juillet. Gardez vos yeux ouverts comme le concept "Poutine Information War" est sûr d'attraper le.


    Dans le cadre de l'effort pour synchroniser l'antipathie du public à un niveau suffisamment belligérant, l'Associated Press a récemment publié un article pour une large diffusion intitulé «Clinton v Poutine:. La télévision russe montre ce Kremlin pense à elle." Peut-être que l'AP présumé réveiller l'Amérique publique pour la défense de Hillary Clinton.

    Le premier paragraphe a commencé avec l'admission que le discours d'acceptation entière de Clinton avait été diffusé en direct à la télévision nationale en Russie. Si quelqu'un aspire le jour où un discours Poutine sera diffusé à travers la télévision américaine, forgetaboutit. Une bonne estimation est que le public américain intellectuellement paresseux, y compris beaucoup de libéraux qui ont oublié comment penser, ne serait pas faire l'effort de se renseigner sur les événements mondiaux.

    Par la suite, l'article de l'AP a suivi avec une série d'affirmations qui a ébloui le lecteur avec son ironie tels que:

    «Les téléspectateurs ont dit que Clinton considère la Russie comme un ennemi et ne peut pas faire confiance» et «la convention démocrate a été dépeint comme une preuve que la démocratie américaine est une imposture." L'histoire a ajouté que Channel One introduit Clinton "comme un homme politique qui se met au-dessus du la loi, qui est prêt à gagner à tout prix et qui est prêt à changer ses principes en fonction de la situation politique. "

    (suite en dessous:)

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  32. Si le journaliste d'AP a écrit avec l'intention que le public américain se lèverait en masse et la satisfaction de la demande; l'injustice de ces Russkies à écrire comme ça sur notre Gal Hill - ce journaliste était mort tort.

    Qu'est-ce que le journaliste n'a pas mentionné était qu'un nombre important d'Américains, y compris certains de ceux qui ont l'intention de tenir leur nez collectifs tout en votant pour Clinton dans la terreur pure de Trump, d'accord avec ces citations. Qu'est-ce que le journaliste n'a pas mentionné est que les campagnes Sanders et Trump ont été en grande partie basée sur les sentiments donnant Clinton une course inattendue pour l'argent ce qui explique pourquoi elle a dû se retirer de tous les arrêts pour battre Trump, un candidat qui, par tout standard, aurait dû être un morceau de gâteau.

    Donner un clin d'oeil et un clin d'œil au MSM, Clinton a formalisé ses accusations dimanche Fox Nouvelles que «l'intelligence russe" était responsable du piratage DNC et lié son adversaire Donald Trump à Vladimir Poutine.

    Utilisation de la DNC pirater question comme une occasion de plus marteau sur Poutine, Clinton a affirmé lors de l'entrevue Fox que «nous savons que les services de renseignement russes piraté le DNC et nous savons que ils se sont arrangés pour un grand nombre de ces e-mails pour être libéré et nous savons que Donald Trump a montré une volonté très troublant pour sauvegarder Poutine, pour soutenir Poutine ".

    Un bon suivi par un journaliste engagé qui aurait pu être ce que ne sait Clinton, comment sait-elle et quand a t-elle su ? Si la preuve existe, pourquoi la réticence à fournir des détails à l'opinion publique américaine - mais cela pourrait nécessiter l'initiative, la transparence et une certaine candeur? Tout en contestant Trump sur son engagement à la Constitution (qui a clairement pu utiliser une classe Intro 101), n'a pas été formé Clinton, comme un avocat, de comprendre que la preuve vient avant l'accusation ?

    Ce n'est pas la première fois que Clinton a personnellement attaqué Poutine. En Mars 2014 devant une université d'audience en Californie, elle a dit qu'il était «à peau fine," a été d'essayer de "re-soviétiser l'Europe tout en menaçant l'instabilité et de la paix de l'Europe.» En citant «l'agression russe», elle est assez intelligente de connaître la différence entre la protection des Russes de souche qui ont des siècles de profondes racines culturelles en Ukraine et en Crimée, par rapport aux invasions d'Hitler d'Europe de l'Est.

    Un observateur impartial ne peut que supposer Clinton a sciemment faussé la chronologie des événements en Ukraine qui a commencé avec le renversement des États-Unis à l'initiative d'un président démocratiquement élu, le 22 Février 2014; suivi d'un vote écrasant le 16 Mars par les citoyens de Crimée de se réunir avec la Russie qui a ensuite été suivie par l'annexion juridique de la péninsule de Crimée à la Russie le 18 Mars. Ce qui est si difficile à comprendre ?

    Merci à la campagne de désinformation répétitive de Clinton, les accusations de «l'agression russe» sont maintenant très répandus; répétée sans tenir compte de la preuve à travers les médias traditionnels et par les membres du Congrès, dont beaucoup choisissent de rester informés.

    (suite en dessous:)

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  33. Retour à l'interview Fox, elle ne pouvait pas résister à l'ajout, avec indignation simulée, que «je pense que pose les faits soulève des questions sérieuses au sujet de l'ingérence russe dans nos élections, dans notre démocratie.» Et comme si le reste d'entre nous étaient endormis au roue et ne pouvait pas distinguer les faits de la fiction, elle a ajouté que «pour Trump à la fois encourager cela et à la louange Poutine, malgré ce qui semble être un effort délibéré pour tenter d'influer sur les élections, je pense que soulève des questions de sécurité nationale."

    At-elle pas vu que «l'ingérence dans nos élections, dans notre démocratie 'est exactement ce que le DNC a fait à la campagne Bernie Sanders ?

    Et n'a pas observé, eager membre du personnel lumineux encore fait remarquer Clinton que si la Russie et Poutine avaient l'intention de perturber l'élection présidentielle américaine, pourquoi ne pas qu'ils sont allés après «classé» les e-mails du Département d'Etat de Clinton sur son serveur personnel que ont fait l'objet d'une enquête du FBI et avec le potentiel d'accusations criminelles? Là encore, une hypothèse pourrait être instruite que l'intelligence russe ne possède ces e-mails en leur possession. Maintenant, il y a un vrai problème de sécurité nationale.

    Dans son empressement à aggraver encore des États-Unis - relations russes, apparemment Clinton est non seulement familier avec le protocole du service extérieur du Département d'Etat pour les lignes directrices de Diplomat modernes pour les règles et les processus de protocole diplomatique (ou peut-être qu'il ne vaut pas pour elle), mais elle apparaît n'a pas reçu le mémo du directeur du renseignement national (DNI) James Clapper.

    En réponse à la fureur DNC-Russie d'une manière plus blasée et introspectif que prévu, Clapper est intervenu comme une voix calme de la raison en déclarant qu'il était «quelque peu surpris par l'hyperventilation sur cette" et que les Etats-Unis était en «réactionnaire mode "en ce qui concerne les cyber-attaques. Clapper a en outre indiqué qu'il était «pas prêts» pour identifier la Russie en tant que hacker "Je ne pense pas que nous sommes tout à fait prêt à faire un appel sur l'attribution."

    Fait intéressant, Clapper a commenté que «la guerre cybernétique est pas« terriblement différent de ce qui se passait pendant la guerre froide "qui suggère qu'il est« juste une modalité différente. "Il a en outre suggéré que le peuple américain« nécessité d'accepter »et« devenir plus résilient «puisque les menaces cybernétiques constituent un défi majeur à long terme. Les Américains devraient «ne pas être si excitable quand nous avons encore un autre exemple." Hmm ... étonnant à qui il faisait allusion.

    En d'autres termes, nous espionner sur eux, ils nous espionnent - tout est juste dans l'amour et de la guerre et qu'il y est un certain niveau d'honneur parmi (cyber) voleurs.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-08-06/propaganda-war-poutine

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  34. Pourquoi l'huile de moins de 40 $ sera d'apporter le tout nouveau: Voilà où FSv Resume Liquidating


    par Tyler Durden
    6 août 2016 19:30


    Après plusieurs mois de la vente agressive des stocks à la fin de 2015 et au début de 2016, le coupable pour la liquidation aveugle et évanouissement du marché en même temps a été révélé quand il est apparu que le vendeur était non seulement la Chine (qui a été contraint de vendre des réserves libellées en USD pour compenser une forte augmentation des sorties de capitaux suite à la dévaluation Yuan), mais aussi les fonds souverains appartenant à des pays exportateurs de pétrole, qui déversent des milliards dans les actifs à risque pour compenser l'effondrement du prix du pétrole, qui à son tour exacerbé compte et les déficits budgétaires actuels.

    - voir sur site -

    Parmi les vendeurs importants était la Norvège et l'Arabie Saoudite, sans doute les plus grandes victimes de la mort du Petrodollar à ce jour, ainsi que Abu Dhabi, le Koweït et la plupart des autres fonds souverains, cotée sur le tabel ci-dessous.

    - voir sur site -

    Comme JPM calculé en Janvier, la vente d'actions SWF était inversement proportionnelle au prix du pétrole: selon la banque, SWF de liquider serait quelque 75 milliards $ en actions en 2017 en supposant que le pétrole à 31 $ par baril. Inutile de dire que, plus l'huile va, plus la vente il y aurait.

    "Cette prospective de 75 milliards $ d'actions de vente par les fonds souverains en 2016 est pas immense mais devient significative après avoir pris en compte le swing potentiel fonds d'actions des flux," JPM a continué, dans une tentative de discuter de l'impact que cela aura sur les marchés. «L'année dernière les investisseurs particuliers ont acheté 375 milliards $ de fonds d'actions à l'échelle mondiale. Cette année, nous nous attendons à un montant compris entre 0 et 200 milliards $. Soustraire 75 milliards $ de la vente de fonds souverains laisserait le flux de capitaux propres d'ensemble des investisseurs de détail + SWF à peine positif pour 2016."

    Ensuite, à partir de Février, l'huile - qui venait dégringolé aux 20s $ faible, son prix le plus bas depuis une décennie - a subi une poussée miraculeuse catalysée par erreur, si constamment réitéré, le récit d'une baisse imminente de l'offre de l'OPEP, un short squeeze, une chasse d'arrêt d'algo, une importation chinoise frénésie sans précédent pour reconstituer son maintenant presque complète réserve stratégique de pétrole, et même la spéculation de l'intervention de la banque centrale pour soutenir le «or noir». En fait, seulement quelques mois après Février, l'huile a doublé, atteignant 50 $ comme nous et beaucoup d'autres prévenus, qu'il n'y a tout simplement pas assez de demande et beaucoup trop d'alimentation pour maintenir un tel prix.

    Peu importe la cause, le plus grand avantage de cette hausse du pétrole est que les mêmes fonds souverains qui se vendaient activement les stocks au début de la fin 2015 et début 2016 ont mis leur liquidation en attente que l'huile a augmenté de plus de 40 $. Et sur ce marché de volume illiquides, faible, l'absence d'un vendeur déterminé est tout ce qu'il a fallu pour pousser le S & P à tous les sommets de temps, et à partir de la clôture de vendredi, un peu moins de 2200, un niveau que même les courtiers sellside tels que Goldman croient est effectivement sur le territoire de la bulle et dans le percentile 99% de tous les paramètres surévalués.

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  35. Cependant, à peine quelques semaines plus tard, nous sommes maintenant de retour dans un marché baissier brut, avec de l'huile brièvement tremper moins de 40 $, sur le dos des préoccupations concernant une surabondance de l'essence et les craintes que le dollar va encore renaissante huile sous pression. Pire encore, avec de l'huile retourne à la gamme de 40 $ et menace d'accélérer le mouvement à la baisse, il ramène aussi avec elle le spectre de la liquidation SWF, parce que Nikolaos Panigirtzoglou JPM souligne dans son dernier billet hebdomadaire, qui est où le fonds de richesse la vente des rendements.

    Voici pourquoi l'huile se rapproche de 40 $, le prix du brut importe soudainement beaucoup à l'équité des taureaux:

    Nous avions noté dans 22 F & L Avril ce que l'impact serait d'un prix du pétrole Brent moyenne 45 $ sur le comportement SWF. À l'époque, nous avons constaté que la stabilité des prix du pétrole signifie que la pression sur les fonds souverains de vendre brusquement actifs diminuerait au fil du temps. En outre, nous avons soutenu que la vente SWF devrait se concentrer davantage sur les titres à revenu fixe au cours des trois derniers trimestres de l'année, étant donné que les fonds souverains capitaux propres principalement liquidés et mandats HF lors de l'exercice précédent et le premier trimestre de cette année. Cependant, les baisses récentes données des prix du pétrole, nous revisitons l'analyse en supposant un prix moyen du pétrole de 40 $ pour 2016 vs 45 $ avant. La moyenne YTD est déjà tombé à 42 $.
     
    Dans notre analyse précédente sur la base d'un prix moyen du pétrole de 45 $ pour 2016, nous avons projeté le solde du compte courant pour les pays producteurs de pétrole de se détériorer d'environ - 70 milliards $ en 2015 à - 140 milliards $ en 2016. Cette estimation est basée sur la même sensibilité le solde du compte courant à la variation des prix du pétrole que l'an dernier, soit entre 2014 et 2015. Cependant, l'épuisement des avoirs officiels pourrait être plus élevé que le déficit du compte courant si ces pays connaissent également des sorties de capitaux comme il est arrivé l'année dernière. Si nous supposons 80 milliards $ de sorties de capitaux pour 2016, le même niveau que l'année dernière, nous projetons un épuisement de 150 milliards $ en réserves de change et un épuisement de 50 milliards $ en actifs SWF.
     
    Si nous supposons un prix moyen du pétrole de 40 $ pour 2016 à la place, en utilisant une analyse et des hypothèses de sensibilité similaire à celle décrite ci-dessus, nous projetons le solde du compte courant pour les pays producteurs de pétrole à aggraver d'environ - 70 milliards $ en 2015 à - 183bn $ en 2016 . Cela impliquerait l'épuisement des 170 milliards $ dans les réserves de change et un épuisement de 75 milliards $ en actifs SWF.
     
    Les différences dans la vente de SWF en utilisant les deux hypothèses différentes de prix moyen du pétrole peut être vu dans la figure 9.
     
    - voir sur site -
     
    Un prix moyen du pétrole de 40 $, et en supposant que ces gestionnaires de réserves et les fonds souverains vendent en fonction de leur allocation moyenne, impliquerait la vente de 118bn $ d'obligations d'État et de 45 milliards $ d'actions de sociétés ouvertes. Si nous supposons les gestionnaires des réserves et des fonds souverains sont principalement fait avec la vente d'actions et qu'ils sont plus susceptibles de liquider les mandats à revenu fixe, cela impliquerait la vente d'environ $ 120bn- $ 160 milliards d'obligations d'État et $ 10bn- $ 15bn des obligations de sociétés. Toutefois, si les prix du pétrole continuent de baisser encore en dessous de 40 $ sur une base durable, les fonds souverains seraient confrontés à une plus grande pression pour vendre mandats d'actions, similaires à la fin de l'année dernière et le début de cette année.

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  36. En effet: plus le prix du pétrole baisse, le plus rapide ce qui, jusqu'à récemment, avait été une déconnexion paradoxale (et même une corrélation négative entre les actifs pétroliers et les risques que nous avons montré plus tôt), sera recoupler. Et il n'y a pas que la vente SWF: rappelons que plus tôt cette semaine, le siège de JPM quant Marko Kolanovic averti que devrait retour d'huile vers le 30s $, il serait également déclencher le programme de vente d'actions.

    signaux CTA pour le pétrole récemment tourné de manière très positive à modérément négative. Cela a contribué à passé mois divergence entre S & P 500 et de l'huile (~ 1,5 écart-type) et est étroitement surveillée par les investisseurs boursiers et du crédit à haut rendement. Nous estimons que le risque de CTAs augmenter de façon significative les shorts du pétrole au cours de la prochaine faible 1 mois soit. Pour la dynamique de l'huile de se détériorer encore, le pétrole devrait tomber à environ 30 $ à quel point la dynamique à moyen terme (signal fort) tournerait vente négatif et de déclenchement.

    Pour résumer, si le pétrole devait retomber moins de 40 $, non seulement serait-il précipiter encore plus la vente de pétrole comme des stratégies de momentum chiquenaude, mais il serait catalyser une liquidation par ces fonds souverains qui pensaient faire la vente d'actions, conduisant à un retour de la mêmes vendeurs qui ont poussé l'indice S & P retour à la faible 1,900sa il y a 6 mois courts.

    Donc pour tous ceux qui sont curieux où les stocks vont ensuite, la réponse est simple: garder un oeil sur ce que l'huile ne suivant.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-08-06/why-oil-under-40-will-bring-it-all-down-again-thats-where-swfs-resume-liquidating

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  37. Préparation pour un monde sans trésorerie


    par Tyler Durden
    6 août 2016 15:25


    Le Wall Street Journal a publié un Op-Ed - rédigé par deux professeurs de NYU: Max Raskin et David Yermack - sur le thème de la digitalisation de la monnaie. Le strawman offre plusieurs avantages et les inconvénients d'un «monde sans argent liquide», mais avant de commencer, un intervenant résume notre propre scepticisme ...

    "Compte tenu du fait que la confiance dans la Fed est au niveau de Clinton;?! Pourquoi est-il une discussion au sujet de leur fournir des pouvoirs supplémentaires Regardez le bilan déplorable de ces bureaucrates désemparés"
    Raskin et Yermack commencent: La Réserve fédérale n'a presque rien fait pour étudier comment une monnaie numérique pourrait fonctionner ...

    Les banques centrales à travers le monde, du Canada à l'Irlande, ont récemment indiqué qu'elles pourraient émettre de la monnaie numérique dans l'avenir. Pourtant, aux États-Unis a été absent du débat. Comme la puissance monétaire centrale du monde, l'Amérique doit jouer un rôle de premier plan dans l'étude des avantages et des pièges d'un avenir numérique-monnaie. Alors que beaucoup de risques viendrait avec une telle conversion, les avantages potentiels sont si grands qu'il mérite un examen sérieux.

    Que serait une monnaie numérique soutenu par le gouvernement ressemble ? banque centrale d'un pays aurait besoin de devenir une institution de dépôts et de détenir des comptes au nom des citoyens et des entreprises. Tous leurs débits seraient suivis sur le blockchain de la banque centrale, un grand livre numérique résistant à la falsification. La banque centrale verse des intérêts par voie électronique en ajustant les soldes des comptes des déposants. Bien que le système actuel de notes physiques et des factures pourrait être poursuivi en parallèle, il serait probablement souffler un peu au fil du temps.

    Bien qu'un tel système semble relativement simple, la mise en œuvre ne serait pas facile. Dans "Devises numériques, Ledgers Décentralisées, et l'avenir de la banque centrale," un nouveau document préparé pour une prochaine anthologie de recherche sur la banque centrale, nous analysons les coûts et les avantages d'une monnaie numérique souverain potentiel.

    Il y a beaucoup d'avantages. Le gouvernement permettrait d'économiser près de 1 milliard $ annuellement par ne pas avoir à imprimer, stocker, transporter et sauvegarder la monnaie physique. La collecte des impôts deviendrait beaucoup plus simple, et l'évasion fiscale et le blanchiment d'argent pourrait devenir excessivement difficile. Depositors ne seraient plus compter sur les banques commerciales à tenir leurs comptes de chèques, et le gouvernement pourrait sortir de l'entreprise d'assurance-dépôts risqué. Les banques commerciales qui souhaitaient continuer à faire des prêts serait lever des capitaux à long terme sur les marchés de la dette et de capitaux propres, se terminant le décalage entre les dépôts à vue et les prêts à long terme qui peuvent causer des problèmes de liquidité.

    Les banques centrales seraient en mesure d'élargir le crédit et le contrôle du système monétaire sans la nécessité pour les banques commerciales à intermédiaire. La banque centrale pourrait plus facilement ajuster sa politique monétaire, car elle aurait la possibilité de cibler des comptes spécifiques. Par exemple, la Fed pourrait assouplir la politique monétaire que dans les régions économiquement défavorisées du pays, ou pour certains déposants, comme les personnes âgées.

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  38. Pourtant, la centralisation des opérations bancaires en vertu de ce système permettrait également de créer un Léviathan avec le pouvoir de surveiller et de contrôler les finances personnelles de chaque citoyen dans le pays. Ceci est l'une des principales raisons pour lesquelles beaucoup sont réticents à renoncer à des devises fortes. Avec de l'argent numérique, le gouvernement pourrait voir toute transaction financière et obtenir un flux d'informations sur les dépenses personnelles qui pourraient être utilisées contre un individu dans toute une série de scénarios. En d'autres termes, il serait pratiquement impossible de cacher de l'argent sous votre matelas. Mais la création et le respect de la vie privée et les pare-feu de repenser les lois cours légal pourrait atténuer les dangers du monopole et de la concurrence étouffée sur les marchés monétaires.

    La mise en œuvre serait probablement créer les problèmes les plus difficiles. Aujourd'hui Bitcoin et d'autres devises numériques sont principalement utilisés par les hommes relativement aisés entre les âges de 19 et 44. Pas tous les citoyens serait commutation confortable à une monnaie virtuelle, et les pauvres et l'ordinateur-analphabètes seraient les plus susceptibles d'être laissés pour compte. Pour répondre à ces utilisateurs, la Monnaie américaine pourrait placer un jeton numérique dans chaque billet d'un dollar nouvellement émis, avec une clé cryptographique embarqué dans un hologramme pour permettre le suivi numérique sur blockchain de la banque centrale. Ces manifestations physiques de la monnaie numérique existent déjà sur le marché du Bitcoin et permettrait aux individus de participer à un régime de monnaie numérique sans avoir à changer leur comportement.

    Cependant, une transition vers la monnaie numérique pourrait venir à un coût important pour le États-Unis en particulier, parce que le dollar reste la monnaie de réserve de facto du monde. Le US recueille d'énormes revenus de seigneuriage qui revient à l'économie lorsque la Réserve fédérale imprime dollars qui sont exportés à l'étranger en échange de biens et de services étrangers. Ces billets de banque, finalement finissent dans les pays avec les banques centrales moins fiables où les habitants préfèrent détenir des devises US au lieu de leur propre. Confiscation de cette franchise en tant que monnaie de réserve du monde pourrait être trop coûteux, comme la devise américaine a eu lieu à l'étranger dépasse un demi-billion de dollars, selon des estimations fiables. À moins qu'il est prêt à accepter des dépôts de gens partout dans le monde qui cherchent des refuges, la Fed pourrait rester sur la touche et regarder d'autres pays prennent les devants en remplaçant leur argent physique avec le numérique.

    Malgré ses défauts, ce système serait logique que le États-Unis ? Avec la monnaie physique moins utilisé chaque année, la Réserve fédérale serait négligent de ne pas considérer les possibilités. Le marché du commerce numérique peut éventuellement faire les avantages semblent insurmontables, et il serait sage d'être en avance sur le jeu plutôt que d'essayer de se rattraper à la dernière minute.

    * * *

    Ainsi, alors que rédigé avec soin, il semble que les auteurs reconnaissent que l'argent numérique sont un atout seulement à la tyrannie du gouvernement fédéral accrue ... et pourtant croient cette idée devraient être poursuivis ?

    Au rythme que l'argent du contribuable américain se dirige vers Téhéran, peut-être un passage à une monnaie numérique est logique ?

    http://www.zerohedge.com/news/2016-08-06/preparing-world-without-cash

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    1. (...) Il y a beaucoup d'avantages. Le gouvernement permettrait d'économiser près de 1 milliard $ annuellement par ne pas avoir à imprimer, stocker, transporter et sauvegarder la monnaie physique. La collecte des impôts deviendrait beaucoup plus simple, et l'évasion fiscale et le blanchiment d'argent pourrait devenir excessivement difficile. (...)

      'beaucoup d'avantages' ??! Et le gouvernement il est payé pour quoi ??! L'évasion fiscale est dûe uniquement parce que l'Etat vole ceux qui osent s'enrichir ! Donc: les entrepreneurs partent ailleurs faire des affaires !

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  39. Las Vegas Water-Rationnement Faisceaux Amid "Sécheresse structurelle" aux États-Unis Sud-Ouest


    par Tyler Durden
    6 août 2016 13:07
    Soumis par Erico Matias Tavares via Sinclair & Co.,


    Lake Mead est le plus grand réservoir aux États-Unis, l'approvisionnement en eau en Arizona, Californie du Sud, le sud du Nevada et le nord du Mexique. En tant que tel, ses niveaux peuvent fournir une indication utile de la situation de l'eau dans le sud-ouest américain. Et l'image en ce moment est tout sauf rassurant.

    A 1073ft au dessus du niveau de la mer, la lecture Juillet au barrage Hoover était la plus basse altitude depuis le réservoir a été rempli à la fin des années 1930, même inférieur au premier seuil (1075ft) qui déclenche des mesures de rationnement d'urgence à travers plusieurs états.

    Cependant, la mesure cruciale est pas le niveau actuel, mais l'évaluation à mi-Août par le Bureau of Reclamation 1 Janvier 2017. Et si elle est inférieure à ce seuil une pénurie d'eau officielle au lac Mead sera déclarée.

    Comme indiqué par la case dans le graphique ci-dessus, la dernière estimation Janvier suggère que les réductions peuvent être évitées cette fois - si seulement à peine. Mais le tableau d'ensemble montre clairement une baisse incessante des niveaux d'eau du lac Mead depuis le début du millénaire, sans indication d'un renversement.

    En moins d'eau tombe du ciel plus doit être pompée dans le sol pour répondre à la demande. Retour en Juillet 2014, un étude menée par la NASA et de l'Université de Californie, Irvine, estime que le bassin de la rivière Colorado a perdu près de 53 millions d'acres pieds d'eau douce - presque le double du volume du lac Mead - en seulement neuf ans. Plus de 75 pour cent de cette perte provenait de ressources souterraines. Et parce que personne ne sait vraiment combien les eaux souterraines reste, il est impossible de prédire avec précision quand cette ressource (qui, dans de nombreux cas, a pris des milliers d'années à se former) sera épuisé.

    Ce qui semble beaucoup plus certain que les choses pourraient devenir encore plus difficile compte tenu des facteurs climatiques actuels en jeu. Les États-Unis Western est juste sortons d'une des plus fortes saisons El Niño, ce qui porte généralement plus moiteur à la région. Certains grands réservoirs en Californie ont obtenu un coup de pouce à la suite (même si il faut beaucoup plus à l'avenir). Ces saisons ont tendance à être suivi par La Niña qui peut produire l'effet inverse. Donc, les chances sont en faveur de moins d'humidité dans un avenir prévisible, pas plus (bien que tout peut arriver).

    En effet, selon les estimations officielles, il n'y a pas de répit en vue pour la sécheresse qui frappe la plupart des États-Unis de l'Ouest, comme le montre le graphique ci-dessus. Par conséquent, la région va dans cette période déjà dans un état affaibli.

    Qu'est-ce qui se passera une fois que le premier niveau de seuil au lac Mead est atteint ?

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  40. Le rationnement de l'eau immédiate basée sur des accords interétatiques récents, frappant Arizona première et avec la réduction la plus difficile dans son allocation du lac Mead: 13%. Bien que l'impact pourrait être atténué par l'accès à certaines installations de stockage, les agriculteurs de l'Arizona pour une serait pour être sûr le pincement. Suivant en ligne serait Nevada avec une réduction de 4%. Californie ne serait pas obtenir des réductions à ce seuil, mais les résidents qui dépendent directement de cette alimentation, en particulier dans la région de Los Angeles, pourrait considérablement souffrir de la baisse des volumes livrés.

    Cette partie des États-Unis a connu des sécheresses massives avant et peut-être tout cela peut être géré au fil du temps avec quelques ajustements socialement acceptables.

    Cependant, comme nous l'avons indiqué il y a quelques mois cette sécheresse persistante pourrait être le signe d'un changement structurel qui se déroule dans des conditions météorologiques, par opposition à un downswing beaucoup moins grave dans un cycle. Selon les archives archéologiques du 20e siècle a été le plus humide dans un millénaire, et un retour progressif à la moyenne historique pourrait vraiment être problématique pour la région.

    En d'autres termes, nous pourrions voir un Sud-Ouest sensiblement plus sec entrecoupées de périodes humides plus courtes qui se dessinent dans les décennies à venir. Et l'impact se ferait sentir bien au-delà de la région. Les états qui dépendent de la rivière Colorado pour une part significative de leur approvisionnement en eau représentent collectivement le cinquième PIB mondial. Nord du Mexique serait frappé trop car il obtient également une attribution de la rivière Colorado.

    les politiciens, les agriculteurs, les investisseurs, les propriétaires immobiliers, des économistes et des millions d'autres parties prenantes sont-ils bien préparés pour ce qui pourrait être à venir ? Malheureusement, il semble que nous apprécions que correctement l'eau une fois qu'il est parti.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-08-06/las-vegas-water-rationing-looms-amid-structural-drought-us-southwest

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    1. Si un barrage était construit à sa sortie Pacifique en Californie, le Colorado aurait toujours de l'eau !

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  41. Rencontrez IDI: la société qui a "militarisé" Profils sur tous les adultes américains


    par Tyler Durden
    6 août 2016 24:32


    «Chaque mouvement que vous faites. Chaque clic vous prenez. Chaque jeu que vous jouez. Chaque endroit où vous restez. Ils vont être à vous regarder."

    Si de tout voir oeil du gouvernement n'a pas été suffisamment préoccupant pour les citoyens américains privacy-privé, «profilage» est maintenant allé grand public comme IDI, une société de ans dans le soi-disant entreprise données-fusion, est le premier à centraliser et militariser toutes ces informations pour ses clients. Comme l'explique Bloomberg,

    Pour plus d'une décennie, fouineurs professionnels ont été en mesure de rechercher troves des dossiers connus adresses publics et non publics, les dossiers DMV, les photos d'une personne de la voiture et les condenser dans des rapports complets coûtent aussi peu que 10 $.
     
    Maintenant, ils peuvent combiner cette information avec le genre de choses du marketing savent sur vous, tels que les hommes politiques vous donnez, ce que vous passez à l'épicerie, et si elle est bizarre que vous avez mangé hier soir, pour créer un portrait de votre vie et de prédire ton comportement.

    Le Boca Raton, en Floride., Le service de base de données de l'entreprise, idiCORE, combine les dossiers publics à l'achat, les données démographiques et comportementales ... (Bloomberg continue)

    Chef de la direction Derek Dubner dit que le système ne soit pas en attente pour les demandes des clients - il est déjà construit un profil sur tous les adultes américains, y compris les jeunes qui ne serait pas balayé dans les bases de données classiques, qui seules les transactions d'index.
     
    "Nous avons des données sur ce qu'un de 21 ans qui vit à la maison avec maman et papa," dit-il.
     
    ... Ces profils personnels comprennent toutes les adresses connues, les numéros de téléphone et adresses e-mail; chaque morceau de propriété jamais acheté ou vendu, plus lié hypothèques; véhicules anciens et actuels appartiennent; citations criminelles, des excès de vitesse sur place; registre de vote; permis de chasse; et les noms et numéros de téléphone des voisins.
     
    Les rapports comprennent également des photos de voitures prises par des entreprises privées utilisant automatisés plaque d'immatriculation des lecteurs et des milliards de clichés marqués avec les coordonnées GPS et des timbres de temps pour aider IPs surveil personnes ou alibis buste.

    Dubner dit la plupart des Américains ont peu à craindre ...

    A titre d'exemples, il cite idiCORE utilisations telles que la localisation d'une personne disparue et épingler une fraude ou de terrorisme suspect.
     
    Steve Rambam, un PI qui héberge Nowhere to Hide sur le canal Investigation Discovery, dit données marketing reste un outil de surveillance de niche par rapport aux médias sociaux, mais sa puissance peut être inégalée.
     
    "Vous ne pouvez pas savoir ce que vous faites sur une base régulière, mais je sais», dit Rambam. "Je sais qu'il est jeudi, vous avez pas mangé la nourriture chinoise dans deux semaines, et je sais que vous êtes en raison."
    Nous laissons à Roger Kay, président de Endpoint Technologies Associates, un cabinet de conseil, de conclure ...

    (suite en dessous:)

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  42. "Le nuage n'oublie jamais, et les images imparfaites de vous composées à partir de votre profil de données sont soigneusement rempli au fil du temps ... Nous sommes comme des insectes dans l'ambre, complètement pris au piège dans la toile de nos propres données."

    Nous sommes sûrs que rien de tout cela ne sera jamais utilisée pour l'analyse pré-crime ou quoi que ce soit est la moyenne honnête patriotique américaine devrait inquiéter ... Rappelez-vous, il est pour votre propre bien ... et votre propre sécurité. Outre ce qui est un peu de liberté personnelle quand le sort du monde est en jeu ?

    http://www.zerohedge.com/news/2016-08-06/meet-idi-company-has-weaponized-profiles-every-american-adult

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    1. C'est pourquoi les terroristes s'envoient des messages papier par la poste et non par internet ou téléphone ! Hahahaha !

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