Par Michel Gay et Gérard Petit
le 18 août 2016
Le dernier bilan énergétique du Réseau de Transport d’Électricité national minore curieusement ce qui saute aux yeux : l’énergie électrique en France marche essentiellement grâce au nucléaire !
Le Réseau de Transport d’Électricité national (RTE), filiale à 100% d’EDF, produit chaque année un « bilan électrique ». La version 2016 est stupéfiante(1) ! Le nucléaire, pourtant acteur majeur de notre système électrique avec plus de 75% de la production, y est marginalisé.
Est-ce un tour de magie cousu de fils verts, ou une suggestion du nouveau patron de RTE, l’ex député socialiste François Brottes ? Ce dernier a été un pilier de la nouvelle loi de transition énergétique pour une croissance verte, avant d’être directement promu directeur de RTE mi-2015 par le pouvoir politique, peut-être pour impulser une orientation verte dans ce secteur.
La contribution nucléaire n’apparaît que dans un seul graphe et chiffre clé de 76,3% de la production nationale n’est assorti d’aucun commentaire. En revanche, les productions minoritaires des énergies renouvelables, notamment éoliennes et photovoltaïques (PV), sont abondamment commentées pour en souligner la croissance et l’importance.
Dans la synthèse en début de document, les productions renouvelables sont à dessein rapportées à la consommation intérieure (qui est d’environ 15% inférieure à cause des exportations et des pertes), ce qui revient à les gonfler.
Ainsi, il est annoncé 4,5% pour l’éolien, 1,6% pour le solaire PV et 18,7% pour l’ensemble des renouvelables…, mais le nucléaire n’y figure pas ! Sans doute parce que le chiffre de 87,5% ferait désordre pour tomber sur un total de 100%.
Production nationale avant tout nucléaire
Il faut attendre la page 13 pour que le nucléaire soit inscrit simplement dans un tableau. Le seul commentaire concernant le nucléaire se trouve page 18 et vaut d’être cité : « La capacité de production nucléaire n’évolue pas en 2015 et la production nucléaire reste stable (+0,2%) ». Et puis,… plus rien. Aucun graphe, aucune analyse sur le moyen de production qui, rappelons-le, a fourni 76,3% de la production d’électricité nationale en 2015.
En revanche, le document s’attarde longuement sur le déploiement de l’éolien et du solaire PV (respectivement 3,9% et 1,4% de la production) avec des graphes dédiés et des développements spécifiques.
Les bilans en production « renouvelables » incluent naturellement les 10,8% de l’hydraulique (la seule formidable énergie renouvelable) ce qui permet d’annoncer qu’on atteint déjà 17,5 % ! Et même 18,7% (page 13) en comparant la production des renouvelables à la… consommation en France.
Les valeurs relatives permettent de mettre en valeur la transition énergétique (antinucléaire ?) « en marche » et d’occulter ce qui dessert le dogme en vigueur (vive les renouvelables, à bas le nucléaire).
Ainsi, la puissance éolienne installée qui dépasse les 10 000 MW, (la puissance moyenne de 10 réacteurs nucléaires sur les 58 en service) doit être comparée à sa modeste proportion dans la production nationale : 3,9 % !
Pour le PV, il faut, là encore, rapprocher les 6200 MW du parc national fin 2015 (l’équivalent de six réacteurs nucléaires) à sa contribution énergétique nationale : 1,4%.
Le parc fossile (charbon, fioul et gaz), avec 6,2% de la production, a joué un rôle équivalent à celui de l’ensemble des renouvelables (hors hydraulique) qui est de 6,7%.
Malgré cette ode aux renouvelables de RTE, ramener la contribution nucléaire à 50% en 2025 semble une utopie qui n’engage que ceux qui veulent y croire. D’autant plus qu’une augmentation des besoins en électricité se profile (démographie, nouveaux usages, …). La consommation des particuliers, des PMI / PME et des professionnels est en augmentation en 2015…
Moins de nucléaire, plus de dépendance énergétique
Selon la Cour des Comptes (prenant logiquement la loi pour hypothèse), arrêter une vingtaine de réacteurs nucléaires obligerait donc au développement coûteux d’un important parc thermique fossile (gaz ou charbon)… comme nos voisins allemands. Cette politique serait contraire aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et accroîtrait notre dépendance énergétique.
Le développement de l’éolien et du solaire PV a déjà coûté des dizaines de milliards d’euros (Mrds€) aux consommateurs et aux contribuables. En pure perte, et ce n’est qu’un début : Peter Altmaier, ministre allemand de l’environnement, a déjà évoqué le coût de 300 Mrds€, et il estime que la transition énergétique allemande coûtera 1000 Mrds€ (!).
Ce Bilan RTE 2015 cache volontairement la forêt nucléaire derrière des mats éoliens et des panneaux PV. Il s’apparente à une imposture pour masquer la réalité et couvrir ce nucléaire que monsieur Brottes, Président du Directoire de RTE, ne saurait voir.
Les Tartuffe qui précipitent le système électrique dans le caniveau feignent de ne pas voir ce qui gêne leur rêve antinucléaire. Ils s’attardent sur ce qui les fascine (le vent et le soleil) dans une démarche techniquement vaine et économiquement suicidaire.
Cachez donc ce nucléaire que je ne saurais voir !
1 - RTE : bilan électrique 2015 publié en janvier 2016.
http://www.contrepoints.org/2016/08/18/263202-cachez-nucleaire-ne-saurais-voir
Varoufakis : Le cheval de Troie anti-russe démasqué
RépondreSupprimerPar Andrew Korybko
Le 8 août 2016 – Source Katehon
Yanis Varoufakis est devenu une sorte de rock star des médias alternatifs quand il a plaqué Syriza après le référendum sur le plan de sauvetage en laissant Tsipras endosser le blâme complet pour la trahison de la volonté du peuple. Avant cela, la force de sa personnalité et son travail dans l’exposition des jeux financiers internationaux des États-Unis, comme dans le Global Minotaur lui ont valu beaucoup de respect dans de nombreux milieux activistes, mais les soupçons s’attardaient autour de l’homme dont certains pensaient, à bon escient, qu’il était « trop beau pour être vrai ».
Une de ces quelques voix de la raison était William F. Engdahl, qui avait soulevé de sérieuses questions sur les antécédents personnels de cet homme politique et ses associations louches dans un article de juillet 2015 pour le journal NEO intitulé « Qu’est-ce qui pue au sujet de Varoufakis et du bordel global en Grèce ? ». Il contestait hardiment le récit qui prévaut dans les médias alternatifs, de sorte que certains se demandaient, en attendant, si Varoufakis était vraiment une sorte de héros ou tout simplement un cheval de Troie.
Il a fallu un an pour savoir s’il avait finalement raison ou tort, mais la position de Engdahl fut confirmée lorsque Varoufakis est allé sur le site Web Project Syndicate de Soros plaider pour la création d’une Internationale Progressiste pour vaincre les gens tels que Hillary Clinton … et le président Poutine. Dans un proto-manifeste étonnamment similaire à ses propres avertissements antérieurs sur la montée des wahhabites séculiers, l’ (anti ) héros grec s’en est pris brusquement au dirigeant russe, et à ses prétendus alliés « Trump, Le Pen, et l’extrême-droite en Grande-Bretagne favorable au Brexit », comme faisant partie d’une « internationale nationaliste - créature classique des périodes de déflation - unie par le mépris pour la démocratie libérale et la capacité de mobiliser ceux qui voudraient en découdre ».
Il vaut la peine d’attirer l’attention sur le fait que Varoufakis était déjà apparu, ici et là, sur la plus importante plate-forme de financement public des médias de cette prétendue « internationale nationaliste », Russia Today, mais il n’avait apparemment pas d’assez gros problèmes avec Moscou, à l’époque, pour s’en abstenir. Maintenant, avec le recul, il est facile de supposer qu’il était en fait probablement un agent dormant depuis le début et a chorégraphié son ascension au pouvoir de telle façon qu’il soit magistralement apprécié par les partisans de la multipolarité en vue de saboter, de l’intérieur, le système émergent.
Lorsque le peuple grec a profondément rejeté les mesures de sauvetage, Varoufakis ne voulait pas voir sa réputation ternie en restant dans une administration grecque dont il savait à l’avance qu’elle accepterait les demandes de l’Allemagne quoi qu’il arrive, il a abandonné la partie et laissé son ancien partenaire politique dans le crime - Tsipras - devenir à sa place le dindon de la farce détesté.
(suite en dessous:)
Avec sa réputation préservée et même un peu mythifiée dans l’esprit de beaucoup comme un homme de morale, Varoufakis et ses partisans étaient désormais libres de planifier son retour inévitable. Cet agent a été initialement conçu pour fonctionner à l’intérieur du système et le mener sur le chemin de la ruine par son sabotage interne, mais après le référendum, un plan de repli a été improvisé en faisant de lui le chef d’un mouvement de résistance populaire contre les Euroméfiants - terme plus neutre employé par l’auteur pour désigner ceux que les médias éreintent comme Eurosceptiques. En d’autres termes, Varoufakis a été chargé de diriger une opération COINTELPRO du 21ème siècle.
RépondreSupprimerTout cela n’est pas une simple conjecture non plus, puisque le choix du « Judas grec - de publier sa déclaration sur le site Project Syndicate était une confirmation accablante de ses liens très étroits avec George Soros. Non seulement le financier milliardaire des Révolutions de couleur subventionne directement ce portail - The Open Society Foundation lui a accordé une subvention de $350.000 en 2014 - mais il l’utilise même régulièrement comme plate-forme préférée pour la publication de ses articles. Pour parler de façon proverbiale, c’est le lieu le plus proche du ventre de la bête dans le cyberespace, mais Varoufakis n’a pas honte du tout d’exhiber publiquement ses connexions élitistes avec l’organisateur notoirement russophobe des opérations de changement de régime.
On peut raisonnablement en déduire que Soros soutient le plan de Cheval de Troie en la personne de Varoufakis pour développer une Internationale Progressiste des wahhabites séculiers, et pourrait même avoir été derrière le Minotaure Tueur pendant tout ce temps. En ce moment, il est clair que Varoufakis est l’un des nombreux bâtards politiques de Soros chargés de créer des fronts de protestation unipolaires contrôlés pour orchestrer les révolutions de couleur.
Dans ce contexte particulier, il est celui qui se revêtira probablement de l’accoutrement de bien-pensance à la mode dans la lutte contre le fascisme dirigé par la Russie en Europe, capitalisant ainsi au maximum hors du mouvement des wahhabites séculier et organisant publiquement une façade de « légitimé » pour leur militantisme. Le fameux culte de la personnalité de Varoufakis passera en mode turbo avec une couverture médiatique favorable dans les médias de gauche faussement multipolaires, qui chercheront à tirer profit de la cohérence idéologique de leur lectorat zombie en reprogrammant véritablement des individus anti-système en provocateurs égarés anti-russes.
Il est prévu que les wahhabites séculiers que Soros et Varoufakis organisent sous la bannière de l’Internationale Progressiste soient ensuite déployés contre Trump, les gouvernements Euroméfiants de Pologne et de Hongrie, et les partisans des mouvements Brexit et Le Pen - qui ont tous été mentionnés aux côtés du président Poutine dans le cadre de l’Internationale Nationaliste - afin de provoquer des conflits violents et de déstabiliser les forces occidentales les plus pragmatiques contre la Russie. Il n’y a pas d’autre façon de décrire ce processus autrement que comme une autre phase de la guerre hybride toujours en expansion contre la multipolarité.
Le Cheval de Troie est maintenant prêt à convertir ce drame géopolitique en une tragédie grecque, avec le Minotaure Tueur se transformant en la même bête mythique qui l’a rendue célèbre, mais avec l’ironie ultime que ce monstre consomme aujourd’hui des militants de gauche dévoyés au lieu du capital excédentaire et recrache ensuite un flux de vomi russophobe.
Andrew Korybko
Traduit et édité par jj, relu par Catherine pour le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.fr/varoufakis-le-cheval-de-troie-anti-russe-demasque
Pour Merkel, ce ne sont pas les réfugiés qui ont importé le terrorisme en Allemagne
RépondreSupprimer18 août 2016, 11:02
L’extrémisme islamiste existait déjà en Allemagne avant l’afflux migratoire, a affirmé Angela Merkel, insistant sur le fait que les réfugiés n’avaient pas apporté le terrorisme dans le pays et contredisant ainsi une déclaration précédente.
«Le phénomène du terrorisme islamiste, de Daesh, n’est pas un phénomène qui est venu chez nous avec les réfugiés, nous l’avions déjà», a déclaré Angela Merkel lors d’un meeting de campagne électorale avant les élections régionales qui auront lieu dans le land de Mecklembourg-Poméranie occidentale. La chancelière allemande a indiqué que l’islam avait le droit d’exister dans le pays comme toute autre religion tant qu’elles ne violaient pas la Constitution.
Lire aussi
Angela Merkel reconnaît que des terroristes se mêlent aux flux de migrants
Les mosquées dans lesquelles l’islam radical est propagé sont sous stricte surveillance, a assuré Angela Merkel, promettant au passage de renforcer les capacités de l’Etat pour améliorer la sécurité en Allemagne.
La dirigeante allemande a en outre déploré que de plus en plus d’Allemands aillent à l’étranger pour rejoindre les rangs de Daesh. Selon le ministre allemand de l’intérieur Thomas de Maiziere, un total de 800 personnes se seraient rendus en Syrie et en Irak depuis l’Allemagne.
Ces déclarations interviennent un mois après des propos d’un tout autre type : Angela Merkel avait en effet reconnu que des terroristes se mêlaient aux flux de migrants arrivant en Europe. «Le flux de réfugiés a été utilisé pour faire entrer des terroristes en Europe», avait-elle déclaré en juillet dernier.
L’Allemagne est le pays européen qui a accueilli le plus grand nombre de réfugiés. Les sentiments anti-migrants s’intensifient parmi les Allemands après la vague d’attaques de cet été qui comprend une fusillade à Munich, une attaque à la hache près la ville de Wurzburg et un attentat-suicide à Ansbach en Bavière. Des migrants ont été identifiés comme responsables de ces dernières attaques, deux d’entre elles étant liées au terrorisme islamiste.
Après cette série d’attaques, la cote de popularité d’Angela Merkel a enregistré une baisse, alors que celle du parti antimigratoire AfD a augmenté. Malgré cette baisse de popularité et les récents attentats, la chancelière affirme que la politique migratoire de l’Allemagne ne changera pas.
Lire aussi : Renseignement : des membres de Daesh arrivés en Allemagne comme réfugiés prêts à passer à l’acte
https://francais.rt.com/international/25203-merkel--refugies-nont-pas
(...) Pour Merkel, ce ne sont pas les réfugiés qui ont importé le terrorisme en Allemagne (...) car la Chancellerie fédérale (das Bundeskanzleramt en allemand) - qui est le bâtiment qui accueille depuis 2001 le bureau du Chancelier fédéral d'Allemagne et de ses services au numéro 1 de la Willy-Brandt-Straße à Berlin - était déjà là !!
SupprimerBurkini : quatre nouvelles communes des Alpes-Maritimes interdisent cette tenue controversée
RépondreSupprimer18 août 2016, 09:55
Après Cap d'Ail, qui a annoncé avoir adopté un arrêté anti-burkini mercredi 17 août, quatre nouvelles communes ont pris la même décision dans la région. En tout, neuf communes des Alpes-Maritimes interdisent désormais cette tenue.
Lire aussi
Burkini : le CCIF attaquera devant les juridictions locales tous les arrêtés municipaux
«Je ne veux pas créer de tensions sur mes plages. De plus, il s'agit simplement de provocation», a déclaré Roger Roux, maire de Beaulieu-sur-Mer, dans Nice-Matin.
Roger Roux, mais aussi le maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat, Eze et Villefranche se sont concertés mercredi soir et ont décidé d'interdire sur leurs plages le burkini.
Toutes ces communes viennent rejoindre Cannes, Villeneuve-Loubet et Mandelieu qui se sont aussi engagées sur cette voie. Outre le sud, les arrêtés anti-burkini se multiplient en France malgré la polémique : Le Touquet et Oye-Plage (Pas-de-Calais), Sisco (Haute-Corse) et Leucate (Aude) ont pris des arrêtés similaires ou annoncé leur intention de le faire.
Ces communes ont reçu le soutien du premier ministre : dans un entretien accordé mercredi 18 août à La Provence, Manuel Valls a affirmé qu'il «compren[ait]» et «sout[enait]» les maires ayant pris des arrêtés pour interdire le port du «burkini», qu'il juge «pas compatible avec les valeurs de la France et de la République», tout en rejetant l'idée de légiférer sur la question.
https://francais.rt.com/france/25202-burkini--quatre-nouvelles-communes
Imaginez Monaco envahi par 5000 réfugiés terroristes !
SupprimerHahahaha !
("Burqasino royal").
La Bolivie à l'origine d'une école militaire «anti-impérialiste» pour contrer les Etats-Unis
RépondreSupprimer18 août 2016, 08:58
Le président bolivien Evo Morales a inauguré la nouvelle académie militaire «anti-impérialiste» à Santa Cruz pour contrer l’«Ecole des Amériques», longtemps utilisée par Washington pour favoriser des coups d’Etat anticommunistes en Amérique latine.
«Si l’empire enseigne la domination du monde depuis ses écoles militaires, nous apprendrons dans cette école à nous libérer de l’oppression impériale», a déclaré Evo Morales lors de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle Ecole militaire anti-impérialiste Juan José Torres, à Santa Cruz le 17 août.
Devant les ministres de la Défense du Venezuela et du Nicaragua, le président bolivien a poursuivi : «Nous voulons construire une pensée anticoloniale et anticapitaliste avec cette école, qui lie les forces armées aux mouvements sociaux et contre l’influence de l’Ecole des Amériques, qui a toujours vu les indigènes comme des ennemis internes.»
Parmi les anciens élèves de cette dernière école, fondée et dirigée par les Etats-Unis, on retrouve différentes personnalités très controversées, comme le dirigeant militaire salvadorien Roberto D’Aubuisson, grande figure des tristement célèbres «escadrons de la mort», ou encore plusieurs généraux du dictateur chilien Augusto Pinochet.
Lire aussi
A droite, le dirigeant bolivien Evo Morales en compagnie du président du Venezuela, Nicolas Maduro «L’Amérique latine n’est pas votre arrière-cour !» : Evo Morales tacle les Etats-Unis
Chantre du socialisme latino-américain, Evo Morales, qui a expulsé l’ambassadeur des Etats-Unis de Bolivie en 2008, a accusé Washington d’encourager des «coups d’Etats», en tentant notamment d’évincer la présidente du Brésil Dilma Rousseff.
Il a également indiqué que les Etats-Unis promouvaient le terrorisme par leurs interventions militaires, citant en exemple le groupe islamiste Daesh.
L’académie militaire de Santa Cruz avait initialement été inaugurée en 2011, mais sous l’appellation «Ecole de l’ALBA», du nom de l’alliance régionale incluant le Venezuela, le Nicaragua, l’Equateur et Cuba.
Elle a désormais été rebaptisée en l’honneur de l’ancien président socialiste Juan José Torres, qui a dirigé la Bolivie en 1970 avant d’être assassiné en 1976 dans le cadre de l’opération Condor.
Lire aussi : Evo Morales à l’UE : «Débarrassez-vous de l’influence américaine, de la dictature du FMI»
https://francais.rt.com/international/25199-bolivie-inaugure-ecole-anti-imperialiste
Faut dire qu'après l'attaque de son Dassault à son décollage depuis Moscou où il aurait pu emporter avec lui Edward Snowden, Moralès se méfie de tout pour sauver son pays.
SupprimerUn mufti russe déclare que l’excision réduit la perversité, puis affirme à RT que c'était une blague
RépondreSupprimer18 août 2016, 08:51
Après une intense médiatisation, un haut responsable musulman russe retire ses mots, selon lesquels toutes les femmes devraient être excisées pour «réduire la quantité de péchés dans le monde». Selon lui, il aurait été mal interprété.
La phrase du mufti Ismaïl Berdiev, chef du Centre de coordination des musulmans dans le Caucase du Nord, selon laquelle «toutes les femmes doivent être excisées pour réduire la perversité dans le monde et maîtriser les désirs sexuels» et qu’il a prononcée le 16 août dans une interview accordée à Interfax, a été rapidement reprise en masse par les médias russes. La déclaration a suscité l’indignation des organisations de défense des droits de l’homme ainsi que des responsables musulmans en Russie. Le vice-président du Conseil des muftis russes, Rouchan Abbyassov, a ainsi indiqué qu’Allah «interdi[sait] de se mutiler» et que l’excision était «étrangère à l’idéologie de l’islam».
Lire aussi
Comment discipliner votre femme ? Battez-la, mais avec un cure-dent ou un mouchoir
Après une avalanche de critiques, le mufti Ismaïl Berdiev a exprimé ses regrets et a retiré ses propos. Dans sa conversation téléphonique avec RT il a donné une opinion tout à fait différente de sa précédente déclaration : «Bien sûr je pense que l’excision relève de la barbarie médiévale. Mais c’est une affaire de famille et nous ne devons pas nous en mêler.»
«Un média m'a demandé si j’étais au courant de la pratique de l’excision. J’ai dit que je l’étais, bien que cela ne fasse pas partie de la charria», a confié à RT Ismaïl Berdiev. «Puis j’ai ajouté à la blague que, s’il y en avait plus [de l’excision], il y aurait moins de perversité dans le monde. Et les médias ont imprimé mes propos et développé cette histoire…et depuis j’entends que le religieux veut stériliser toutes les femmes», a-t-il expliqué au sujet de sa déclaration sur l’excision qui a fait beaucoup de bruit dans les médias russes.
La question de l’excision a été soulevée en Russie après la publication d’un rapport d'une organisation de défense des droits de l’homme «Initiative de la justice russe». L’organisation a interrogé des dizaines de femmes dans les communautés du Daghestan dans le Caucase russe qui ont déclaré que cette pratique existait dans certains villages et communautés. S'il est impossible d’obtenir des chiffres sur un tel sujet, le groupe indique que des dizaines de milliers de femmes auraient subi l'opération, habituellement effectuée avant l'âge de trois ans, depuis les années 1970.
Lire aussi : Arabie saoudite : selon le grand mufti, les femmes s'exposeraient au diable si elles conduisaient
En 2012 l’Assemblée générale de l’ONU avait appelé à interdire l’excision à travers le monde. Plus de 200 millions de femmes, en Afrique pour la plupart, ont subi ce traitement qui provoque fréquemment infections et complications.
https://francais.rt.com/international/25198-mufti-russe-ayant-affirme-que
La circoncision est faite pour empêcher tout être humain (dès la naissance) de connaître la jouissance (solitaire ou à deux). C'est pour cela que les arriérés mentaux qui la pratiquent encore sur des êtres reconnus sans défense ne vivent QUE pour tuer ou rendre infirme toute les personnes du monde !
SupprimerDES PHOTOS DES VÉHICULES TRANSPORTANT, POTENTIELLEMENT, LES MOUSTIQUES TRANSGÉNIQUES DEVANT ÊTRE RELÂCHÉS EN FLORIDE
RépondreSupprimerjeudi 18 août 2016
* La Floride "commence" l'épandage d'insecticides pour contrôler le virus Zika
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2016/08/la-floride-commence-lepandage.html
ET VOILÀ: Des scientifiques avertissent que des mutations génétiques provoquées par l'agent pathogène mortel contenu dans le virus Zika menacent de devenir irrévocablement établies dans l'ADN humain
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2016/02/et-voila-des-scientifiques-avertissent.html
L'Agence américaine des aliments et des médicaments (FDA) vient de donner son aval à un test destiné à vérifier l'efficacité de moustiques transgéniques pour combattre le Zika, un virus qui fait des ravages depuis plusieurs mois dans les pays d'Amérique latine et qui a fait son apparition aux États-Unis.
Ce test sera réalisé dans les Keys, en Floride, par la compagnie britannique de biotechnologies Oxitec, rachetée l'an dernier par sa rivale américaine Intrexon. S'il est concluant, il pourrait permettre de diminuer la population de moustique Aedes aegypti, une espèce dont la piqûre peut potentiellement transmettre le Zika, mais aussi la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya.
Selon le communiqué émis vendredi par la FDA, ce test n'aura pas d'impact significatif sur l'environnement.
Cette annonce survient alors que les autorités de la Floride doivent composer avec leurs premiers cas de transmission locale du virus Zika; 16 personnes ont été infectées jusqu'à maintenant dans la seule ville de Miami.
Dimanche, le gouverneur de l'État, Rick Scott, a assuré sur les ondes de NBC que le quartier de Miami où ces personnes ont été contaminées était sous contrôle. Il a toutefois renouvelé son appel à l'aide aux autorités fédérales, à qui il demande la livraison urgente de 10 000 trousses de prévention (moustiquaires, produits antimoustiques, etc.).
«Nous faisons du très bon travail pour éliminer les moustiques. Les autorités sanitaires locales et de l'État sont sur le terrain», selon Rick Scott, gouverneur de la Floride (républicain).
Le quartier touché est celui de Wynwood, un secteur populaire auprès des jeunes et des touristes. Il s'étend sur un peu moins de deux kilomètres carrés, à proximité du centre-ville de Miami.
La date exacte à laquelle débutera le test n'a pas été révélée.
Le moment venu, des millions de moustiques transgéniques (OX513A) seront lâchés dans la nature, tous des mâles de l'espèce Aedes aegypti. Modifiés génétiquement, ces mâles ne piqueront pas, mais ils s'accoupleront avec les femelles. Celles-ci engendreront ensuite une progéniture qui, elle, ne pourra pas se reproduire.
Des tests quant à l'utilisation de moustiques génétiquement modifiés ontdéjà été menés au Brésil, au Panama et aux îles Caïmans, a souligné Oxitec par voie de communiqué vendredi. Ces expériences auraient permis de diminuer la population locale de moustiques Aedes aegypti d'au moins 90 %, « un niveau de contrôle exceptionnel comparé à ceux des méthodes conventionnelles, comme les pesticides ».
En juin, un rapport des Académies américaines des sciences estimait que cette méthode était prometteuse. Ses auteurs affirmaient cependant qu'il était encore trop tôt pour lâcher ces moustiques transgéniques dans la nature.
Source:
http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/08/07/zika-moustiques-genetique_n_11377614.html
http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2016/08/des-photos-des-vehicules-transportant.html
Un acteur reconnaît avoir joué un mercenaire russe en Syrie pour un reportage de Sky News
RépondreSupprimer19 août 2016, 07:39
Un acteur russe affirme que le documentaire récent de Sky News sur des mercenaires russes en Syrie a été mis en scène. RT a pu rencontrer à un homme assurant avoir joué l’un des combattants que la chaîne britannique a interviewé.
Dans une enquête de Sky News diffusée récemment, la chaîne affirme avoir découvert des mercenaires russes en Syrie. Une des preuves clés de l’affaire se trouvait dans une interview effectuée par le correspondant de Sky News à Moscou, John Sparks. Ce dernier s’est entretenu avec deux hommes qui auraient fait partie d’une force secrète russe, «Wagner», opérant en Syrie. L’un d’entre eux, Dmitri, a déclaré qu’entre 500 et 600 personnes de l’unité étaient mortes lors de leur service dans le pays. Les visages des hommes étaient cachés et les voix changées «pour protéger leurs identités».
Lire aussi
A quoi sert la diabolisation de la Russie ?
Après ce reportage, la chaîne de télévision russe NTV a mené sa propre enquête et retrouvé Dmitri qui s’est avéré être un acteur russe habitant à Moscou. RT a contacté cet homme, dont le nom réel est Alexandre Agapov et qui a alors raconté avoir joué le rôle d’un combattant de «Wagner» à la demande de Sky News.
«Ils ont dit qu’ils avaient cette information. Tu dois tout simplement te préparer en te basant sur ces informations et faire semblant d’être militaire en Syrie pour le service d’une société privée», a pu ainsi expliquer Alexandre à RT. La chaîne a assuré l’acteur que cette vidéo ferait partie d’un film. Alexandre, dans le doute, a décidé d’enregistrer une conversation avec John Sparks, conversation qui aurait eu lieu dans un hôtel de Moscou. L’enregistrement a été transmis à NTV.
RT a vérifié cette affirmation. Notre chaîne a donné l’enregistrement à un laboratoire d’analyse moscovite pour vérifier ce document. Un spécialiste en audio, Ivan Oursov, a confirmé que les voix correspondaient aux deux hommes. «Les résultats de l’analyse montrent une ressemblance de 75,5% entre les enregistrements. C’est assez pour conclure qu’il s’agit [de la bonne personne]», a-t-il indiqué en évoquant la voix d’Alexandre. La deuxième voix serait celle du correspondant de Sky News John Sparks selon le test qui établit une «certitude à 85%».
Lire aussi : Théories du complot 2.0 : Sacrée bourde du Daily Mail
Pour clarifier les allégations d’Alexandre Agapov, RT a contacté des représentants de Sky News. La chaîne a mis en avant son intégrité journalistique. «Sky News soutient pleinement ce reportage, qui est le produit d’une enquête détaillée de plusieurs mois», a-t-elle répondu dans un email. Une autre requête adressée à Sky News et John Sparks personnellement sur les réseaux sociaux n’a donné aucuns résultats.
(suite en dessous:)
Ce n’est pas la première fois que la chaîne se retrouve dans une telle situation. Récemment, Sky News a provoqué la colère en Roumanie après avoir suggéré dans son reportage qu’il y avait un commerce illégal d’armes dans le pays. On y voyait le correspondant Stuart Ramsay parler à deux hommes cagoulés qui vendraient des armes. Mais des responsables roumains affirment que la chaîne britannique aurait payé ces hommes hommes 5 000 livres (environ 5 800 euros) pour ce reportage. Le Premier ministre roumain, Dacian Ciolos a lui-même réagi, disant qu’il était «inacceptable de dénigrer un pays sans preuve». Le secrétaire d’Etat roumain du Conesil national audiovisuel Valentin Jucan a quant à lui promis sur Twitter de poursuivre Stuart Ramsay. Ce dernier a cependant démenti toute manipulation dans son reportage.
RépondreSupprimer@ramsaysky You will have to face trial! Good luck. Valentin Jucan, Secretary of State, Romanian National Audiovisual Council— Valentin-A. Jucan (@ValentinJucan) 10 août 2016
https://francais.rt.com/international/25244-acteur-reconnait-avoir-joue-mercenaire
SupprimerCopie conforme des faux-drapeaux de Boston, Newton, San Bernardino et autres !! Hahahahaha !
Les Etats-Unis de plus en plus embarrassés par le paiement de 400 millions en cash à l'Iran
RépondreSupprimer18 août 2016, 18:03
L'envoi par avion cargo de l'équivalent de 400 millions de dollars à l'Iran le même jour que la libération de quatre Américains le 17 janvier dernier n'était qu'une simple coïncidence. Mais de nouveaux éléments indiquent un timing très minutieux.
Pour les Etats-Unis, les 400 millions de dollars envoyés par palettes de billets à l'Iran n'étaient qu'un premier paiement de l'amende de 1,7 milliard de dollars infligée aux Etats-Unis par la cour pénale de La Haye pour n'avoir pas honoré un contrat d'armement datant de 1979, avant la chute du Shah et la prise du pouvoir par l'ayatollah Khomeini, «Guide de la révolution islamique». Et toujours selon les autorités américaines, les deux affaires – la libération de prisonniers en Iran et le transfert d'argent – sont disjointes car négociées indépendamment par «deux canaux diplomatiques différents».
Lire aussi
Un homme transporte des piles de billets L'administration Obama accusée d'avoir versé 400 millions de dollars de rançon en espèces à l'Iran
Un échange prisonniers contre palettes de billets très synchrone...
Mais de nouveaux détails donnés par le Wall Street Journal indiquent que la «coïncidence» a été pour le moins minutieusement chronométrée et orchestrée. Ainsi, l'un des prisonniers restitués aux Etats-Unis, Saïd Abedini, a indiqué que lui et un autre prisonnier avaient été retenus dans l'aéroport international Mehrabad à Téhéran. Un officier du renseignement iranien supervisant la libération aurait alors expliqué à Abedini que le décollage de son avion de retour – un avion de l'armée suisse – dépendait de l'arrivée d'un autre avion en provenance de Genève. Or, il s'avère que le cash a été chargé à bord d'un avion cargo de l'Iran Air. Et un autre responsable américain admet que «la priorité numéro un était de faire rentrer les Américains à la maison».
Les sanctions contre Iran Air levées la veille de la libération
D'autre part, le Trésor américain a levé des sanctions contre la compagnie Iran Air un jour seulement avant le transfert des 400 millions de dollars en cash et la libération des prisonniers, alors que le transfert était assuré par un avion cargo de l'Iran Air. Les sanctions avaient été décidées par l'administration sur la base d'accusations selon lesquelles la compagnie aérienne aurait, par le passé, convoyé des armes à destination des Gardiens de la Révolution islamique (GRI), l'organisation paramilitaire dépendant directement du Guide de la révolution, à savoir le chef de l'Etat iranien. Il n'est pas possible d'écarter que les GRI, qui ont tout pouvoir en Iran et ont souvent pris le contrôle de vols d'Iran Air, n'aient pris possession du cash.
Si les autorités américaines ont par ailleurs confirmé avoir payé le reliquat du 1,7 milliard de dollars dûs à l'Iran, elles se retranchent dans un silence de plus en plus gêné et refusent de préciser comment et sous quelle forme le paiement a été fait, alors qu'il n'existe aucune relation bancaire entre les deux pays en raison des sanctions. Un porte-parole du département d’Etat a même refusé de divulguer la date du versement de cette somme.
Lire aussi : Lavrov répond aux Etats-Unis : la mise à disposition d'une base par l'Iran n'a rien d'illégal
https://francais.rt.com/international/25233-etats-unis-embarrasses-cash-iran
Allemagne : libération anticipée de Gelowicz, l'islamiste qui rêvait d'un «nouveau 11 septembre»
RépondreSupprimer18 août 2016, 20:34
En 2010, l'Allemand converti à l'islam avait été condamné à 12 ans de prison pour avoir projeté des attentats contre les intérêts américains en Allemagne. En raison de sa «bonne conduite» en prison, il a bénéficié d'une libération anticipée.
«Je suis sûr qu'il n'usera de violence contre personne», estime, confiant, son avocat selon lequel Fritz Gelowicz aurait exprimé des remords et fait montre de bonne volonté à l'égard des autorités. «Je me fonde sur les conversations que nous avons ensemble, ainsi que sur l'avis des psychologues de la prison et sur la qualité de ses relations avec les officiers de police», ajoute-il à l'appui de son affirmation.
En 2010, Fritz Gelowicz avait été condamné avec trois autres islamistes du groupe «Sauerland» à des peines de prison de cinq à 12 ans pour avoir voulu commettre «un nouveau 11 septembre» contre les intérêts des Etats-Unis en Allemagne. Ce sont d'ailleurs les services de renseignement américains qui avaient mis la police allemande sur la piste des apprentis-terroristes. Quand la police a appréhendé Gelowicz, elle a trouvé à son domicile 26 détonateurs de classe militaire et 12 barils d'explosif.
Un parcours de «radicalisation» de la Bavière au Waziristan
Lire aussi
August Hanning Ex-chef du BND : traquer les terroristes revient à «chercher une aiguille dans une meule de foin»
Né en 1979, Gelowicz s'était converti dès l'adolescence à l'islam puis s'est formé au djihad dans un camp d'entrainement dans la province tribale du Waziristan, au Nord-Ouest du Pakistan, par l'entremise d'un centre culturel islamique de Bavière.
L'Allemand d'alors 30 ans avait ainsi l'intention d'attaquer tous azimuts les intérêts américains, à savoir la base militaire de Ramstein dans l'Ouest de l'Allemagne, mais aussi des discothèques, des restaurants, des aéroports et des représentations diplomatiques.
Le procès avait été, à l'époque, considéré comme l'un des plus importants depuis les affaires d'attentats de la Fraction armée rouge (RAF), le groupe terroriste d'extrême gauche qui avait sévit en Allemagne dans les années 1970. L'ambassade des Etats-Unis en Allemagne a déclaré avoir pris bonne note de la libération du terroriste repenti.
https://francais.rt.com/international/25239-allemagne-fritz-gelowicz-libere
Supprimer(...) Quand la police a appréhendé Gelowicz, elle a trouvé à son domicile 26 détonateurs de classe militaire et 12 barils d'explosif.(...)
(...) «Je suis sûr qu'il n'usera de violence contre personne» (...)
!!! HAHAHAHAHA !
Pire que les perquisitions: les pirates allemands contre les programmes-espions
RépondreSupprimer22:56 18.08.2016
L’Office fédéral de police criminelle d’Allemagne a élaboré en 2015 le programme spécial Remote Communication Interception Software (CIS) chargé de surveiller les citoyens. Un autre programme-espion a été également mis à jour. Quelle sont les menaces qu’ils font reposer sur la vie privée ?
L'espionnage ne peut pas être une réponse efficace aux problèmes de sécurité, toutefois une telle idée semble devenir de plus en plus répandue dans l'espace social. Selon Jorg Arweiler, représentant du Parti pirate allemand, qui donne son point de vue à ce sujet dans une interview accordée à Bolle Selke, correspondant de Sputnik, les programmes-espions représentent une menace plus grave que les perquisitions à domicile.
"L'accès aux données est réalisé anonymement. De manière générale, l'utilisateur ne s'aperçoit pas qu'il est victime d'un programme-espion. Dans certains cas, la décision d'un tribunal est également absente. Une telle intervention est une violation grave de la Constitution, des droits de base et de la vie privée, et cela ne peut pas se passer sous une telle forme", souligne l'homme politique.
Le représentant du Parti pirate estime que le lancement du programme d'Etat d'espionnage est marqué par de graves problèmes. Les gens surveillés ne sont pas informés.
Quelle pourrait être la voie appropriée ? L'homme politique est persuadé que les problèmes de sécurité doivent être résolus via le fonctionnement traditionnel et efficace de la police. C'est la police qui doit intervenir pour garantir la stabilité.
https://fr.sputniknews.com/international/201608181027353129-pirates-allemands-programmes-espions-discussion/
Grèce : les citoyens devront déclarer l'intégralité de leur revenus et ce, dès ... 100 euros
RépondreSupprimer18 août 2016, 22:05
En Grèce, pays dévasté par la crise économique, une nouvelle résolution visant à combattre l'évasion fiscale, obligera les citoyens à déclarer l'intégralité de leurs revenus, incluant même les biens personnels tels que des bijoux ou des meubles.
C'est désormais officiel : A partir d'octobre 2016, les citoyens grecs devront déclarer non seulement leurs revenus, mais également toute leur trésorerie, y compris les sommes possédées en argent liquide, ainsi que l'intégralité de leurs bien immobiliers, de leurs objets de valeurs (bijoux, œuvres d'Art ...) et même leurs meubles.
«Les contribuables doivent déclarer tout l'argent qu'ils possèdent, même s'il s'agit d'un euro !», a déclaré au média grec To Vima un fonctionnaire du ministère des Finances sous couvert d'anonymat.
La présentation des déclarations aux autorités fiscales commencera le 1er octobre et se poursuivra jusqu'à la fin de décembre. Tous les actifs devront être déclarés au cours de cette période et dans les années suivantes en cas de toute modification de situation fiscale.
Lire aussi
Le chef du gouvernement alexis Tsipras La zone euro et le FMI se sont mis d'accord sur la dette grecque
Le projet envisageait à la base de faire déclarer tous les biens aux citoyens à partie de 15 000 euros. Cette barre a finalement été abaissée à seulement 100 euros.
Les citoyens, qui devront déclarer tous les biens en leur possession via la plateforme Internet www.pothen.org, devront stipuler dans leur déclaration de la façon précise dont les biens ont été obtenus.
Les déclarations des citoyens devront contribuer par la suite à l'introduction par le gouvernement d'une taxe unique sur l'ensemble des avoirs des grecs.
https://francais.rt.com/economie/25242-grece-citoyens-devront-declarer-tous-revenus
Pour réduire la corruption, supprimez les subventions !
RépondreSupprimerle 19 août 2016
Par JJ. Omojuwa.
Un article de Libre Afrique
Il serait judicieux de prévoir une élimination progressive des subventions à la consommation tout en stimulant l’économie grâce à des politiques qui aideraient le maximum de personnes à sortir de la pauvreté.
La subvention, sœur jumelle de la corruption
La corruption prospère sur le continent africain peut-être beaucoup plus que partout ailleurs dans le monde. Selon la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, le continent perd plus de 50 milliards de dollars chaque année à cause de la corruption et les flux financiers illicites. Les rapports annuels de l’agence mondiale de notation de la corruption, Transparency International, montrent que l’Afrique est toujours en tête de la liste des pays les plus corrompus au monde.
Interventions malsaines du gouvernement
Le chroniqueur populaire, Bukola Ogunyemi, qui a co-présenté la 3ème Conférence régionale des Students For Liberty en Afrique de l’Est (Nairobi), définissait les subventions comme « des interventions malsaines des gouvernements dans le fonctionnement du marché libre qui créent des opportunités à la corruption ». L’existence de ces subventions finit par nuire à la masse davantage que leur absence. Selon lui, les subventions, telles qu’elles sont conçues et implémentées dans les économies africaines, existent en raison de l’incapacité du gouvernement à mettre en œuvre des solutions novatrices aux problèmes de développement.
Une autre présentation, à la conférence de Nairobi, a porté sur le Nigeria et les escroqueries des subventions au carburant. Cette subvention a été introduite au Nigeria alors que le pays ne pouvait plus répondre aux demandes de pétrole raffiné et a dû commencer à importer. Initialement, le régime de subvention avait été instauré pour six mois, alors que l’objectif était de continuer à accroître la capacité de production totale de quatre raffineries du Nigeria. Cela n’a jamais eu lieu. Et comme le Nigeria grandissait, la demande en carburant augmentait ainsi que les prix des produits importés des raffineries européennes. Ainsi, il s’en est suivi un cycle qui a vu les gouvernements successifs distribuer des subventions de plus en plus élevées pour que le prix du carburant reste abordable pour les populations. Ceci a conduit à une perte de plus de 5 mille milliards de nairas, dont la plus grande partie est due à la corruption dans la chaîne de redistribution, sans pour autant résoudre le problème.
La maladie de la corruption
Les exemples abondent quant à la façon dont la corruption a prouvé être la sœur jumelle des subventions dans d’autres pays africains. Les escroqueries autour des subventions sont nombreuses : les engrais au Malawi, le pain en Égypte, l’agriculture en Tanzanie et dans plusieurs autres pays qui ont préféré une approche cosmétique sous forme de subventions plutôt que de créer un environnement propice au développement des entreprises et à la création de richesse.
(suite en dessous:)
Une autre forme de subvention plus silencieuse est le contrôle de change. Pendant 15 mois, le gouvernement nigérian a fixé le taux de change officiel du naira à 197-199 pour 1 dollar, même lorsque le marché indiquait un taux différent. L’explication est que le gouvernement subventionnait le taux de change pour que l’économie apparaisse plus forte sur le papier. Mais, comme c’est le cas avec toutes les subventions, le régime a seulement favorisé les amis du pouvoir qui bénéficient déjà de toutes sortes d’allégements fiscaux et de privilèges. Pendant des mois, dans la vraie vie, le citoyen ordinaire a du faire les opérations de change sur le marché parallèle à un taux de 300-350 nairas par dollar.
RépondreSupprimerDepuis 2016, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes en faisant des réformes. Ainsi, avec la suppression des subventions au kérosène et à l’essence, et plus récemment celle du change avec le flottement du naira, l’économie du Nigeria se lance progressivement sur un processus de rétablissement des marchés plus libres et plus compétitifs et une répartition plus équitable des richesses.
Les subventions existent certes dans d’autres économies hors Afrique, mais celles-ci sont orientées la plupart du temps vers la production, après avoir mis en place des systèmes et des institutions solides qui encadrent et limitent les abus. Ainsi, l’élimination brutale des subventions n’est peut-être pas la solution idoine à la corruption ancrée dans le système. Il serait sûrement plus judicieux de prévoir une élimination progressive des subventions à la consommation tout en stimulant l’économie grâce à des politiques qui aideraient le maximum de personnes à sortir de la pauvreté.
Il ne faut pas oublier que tous les index de la liberté économique (Fraser Institute, Heritage Fondation) montrent que la liberté économique est le terreau le plus favorable au recul de la pauvreté. Liberté économique et État de droit sont les réels piliers du recul des inégalités et de la création de richesse. C’est la voie qui à n’en point douter pourrait permettre aux différents pays d’Afrique d’entrer dans la mondialisation en en tirant tous les fruits et les opportunités.
http://www.contrepoints.org/2016/08/19/263303-subvention-soeur-jumelle-de-corruption
Des villes françaises attirent des touristes avec le Pokébus et le Pokétrain
RépondreSupprimer23:04 18.08.2016
Il y a déjà plus de six millions de joueurs de Pokémon Go en France et certaines villes ont décidé de mettre en place des dispositifs autour de ce jeu, comme les villes de Nîmes ou de Marignane.
Maryvonne Lefebvre, directrice de l'Office de tourisme de Nîmes nous parle de l'initiative Pokébus et Danielle Bourdet Villoria, responsable du service de coordination promotionnelle à la mairie de Marignane, a raconté à Sputnik comment ils veulent profiter de la popularité du jeu japonais.
"Donc l’idée que nous avons eu est de faire découvrir aux chasseurs de Pokémon les sites emblématiques de la ville en toute sécurité et confortablement installé dans un bus", raconte Maryvonne Lefebvre.
Pokémon: en France, un petit village d'irréductibles résiste...
Il s’agit d’un Pokébus, un bus spécial qui, selon Mme Lefebvre, permet aux gens qui veulent regarder Nîmes de découvrir la ville en toute tranquillité et en même temps de chasser les Pokémons dans des endroits différents.
Elle affirme que ce bus est un excellent moyen de concilier le tourisme avec leur hobby préféré, tout en soulignant que la chose la plus importante est la sécurité des joueurs.
"On avait remarqué qu’il était en effet très souvent question de sécurité dans ce jeu où les jeunes et les moins jeunes d’ailleurs, les yeux rivaient sur leur portable ne voyaient plus en fait la circulation et il y avait malheureusement quelques accidents", a estimé la directrice de l'Office de tourisme.
Danielle Bourdet Villoria, son homologue de la ville de Marignane, en est aussi arrivée à une idée similaire. Sauf que, dans ce cas, l’initiative vise les enfants pour les aider à découvrir leur ville natale via le jeu tant apprécié. Elle n’a pas oublié également que la chasse virtuelle à travers la ville doit être sûre.
"On s’était dit qu’on pouvait organiser un sorte de Pokétrain, (…) qui permettait donc de récupérer les jeunes enfants qui le souhaitaient et de leur faire un grand tour de ville avec des arrêts au parc et à la base de loisir, en toute sécurité", a-t-elle expliqué à Sputnik.
Un mémorial français de la Première Guerre mondiale supprimé de la carte de Pokémon Go
"On combine un peu tout ça: faire plaisir aux enfants, leur faire découvrir la ville, la ville dans laquelle ils vivent et ne connaissent pas forcément, on inclut tout ça et le fait de jouer aussi en même temps pour le plaisir de jouer", a ajouté la responsable de la mairie de Marignane.
Pour attirer plus de gens, la ville a invité dans ce train un pokéchasseur professionnel local qui conseille tout le monde sur différents aspects de ce jeu.
"Dans le petit train, il y a Kévin Bernat, c’est notre champion local parce qu’il a réussi à capturer les 145 Pokémons, qui leur prodiguera des conseils", raconte Mme Bourdet Villoria.
(suite en dessous:)
Elle a également fait savoir que l’idée était déjà réalisée et avait fait fureur. De plus, elle est très contente d’avoir mis en œuvre ce concept, malgré les difficultés.
RépondreSupprimer"C’est un vrai succès, parce que d’abord on a beaucoup de demandes. On a fait trois journées et les trois journées ont été remplies et puis de voir le sourire des enfants à bord du train je crois que l’on a été largement récompensé par rapport à l’organisation que cela a demandée", a fait savoir Mme Bourdet Villoria.
https://fr.sputniknews.com/societe/201608181027353259-france-pokemon-touristes/
SupprimerPokemon avec burqa : 5000 pts !
Nucléaire : Au bord du gouffre, EDF fait un grand pas en avant
RépondreSupprimerLaurent Horvath
jeudi, 18 août 2016 09:58
Le Conseil d’Administration d’EDF a finalement donné son approbation au financement et à la construction des deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point, Angleterre. L’entreprise française surendettée va devoir récolter plus de 15 milliards € auprès des contribuables français pour débuter ce chantier.
De son côté, le gouvernement du Royaume-Unis a pesé sur le bouton « pause » afin de réévaluer les termes d’un accord qui produirait le kWh le plus cher du marché : 12,5 ct €* et qui permettrait à la Chine d’entrer sur son marché et in fine de contrôler une énergie hautement stratégique.
Comment est-il possible que les 60 milliards € de dettes partagées entre EDF et Areva n’incitent pas le gouvernement français à plus de réalisme et de prudence financière, d’autant qu’il faudra, selon la Cour des Comptes, proche de 100 milliards € pour remettre à niveau les centrales françaises et pour trouver une solution aux déchets?
Faut-il aller chercher une explication dans l’histoire d’un peuple qui adule le panache des projets pharaoniques à la hauteur du prestige tricolore comme l’étaient le canal de Panama, le Concorde ou Eurotunnel? Des prouesses technologiques dont le fiasco économiques ont été à la hauteur des investissements.
Où alors cette décision montre l’impossibilité pour le Gouvernement d’abandonner ce projet sous peine de condamner la filière du nucléaire française pourtant débordée sa complexité technologique.
La Chine met une pression virulente sur l’Angleterre
Pendant que les membres du board approuvaient les 24 milliards € d’investissement partagés 2/3 1/3 avec son partenaire chinois, la China General Nuclear Power Corporation (CGN), ils ont été pris à revers par la nouvelle Première Ministre Anglaise Theresa May qui « se donne le temps de se pencher sur un dossier complexe et délicat » et retarde la signature de l’accord.
Sa réponse devrait arriver avant l’automne avec en arrière fond des questions cruciales: est-il raisonnable de laisser des capitaux chinois financer un projet aussi stratégique qu’une centrale nucléaire, EDF a-t-elle les capacités techniques de réaliser ce projet et faut-il renégocier les tarifs excessifs promis par David Cameron ?
Le chef du cabinet de la Première ministre, Nick Timothy, a exprimé de profondes réticences, jugeant "incompréhensible" que le Royaume-Uni accepte des investissements chinois dans son réseau d'électricité compte-tenu des risques en matière de sécurité industrielle.
De son côté, Pékin a déjà montré ses muscles en mettant une pression virulente sur la Première Ministre afin d’accepter l’invasion chinoise. L'accord propose aux Chinois d'investir 6,5 milliards € avec l'option de construire des centrales nucléaires 100% made in China sur le sol anglais.
Cette pression insupportable confirme les craintes que la Chine n’hésitera pas à s’ingérer dans les décisions du Gouvernement Anglais grâce à l’arme énergétique.
Ce comportement est un signal d’alarme fort, non seulement pour la Grande-Bretagne, mais pour tous les autres pays en passe de vendre leurs actifs énergétiques au pays du milieu.
Une énergie trop chère
La question fondamentale pour l’Angleterre est de savoir si le pays est prêt à payer 12,5 centimes € le kWh pendant 35 ans, alors que le coût marginal de l’énergie renouvelable est de zéro ?
(suite en dessous:)
Cet accord, négocié par le gouvernement Cameron avant la chute des prix de l’électricité et de l’arrivée massive du renouvelable, inquiète l’industrie et les consommateurs anglais qui seraient financièrement pénalisés.
RépondreSupprimerL’Angleterre est l’un des seul pays membre de l’Europe à avoir totalement privatisé son marché électrique et se trouve déjà dans une position plus qu’inconfortable à la merci d’EDF, E-On ou d’autres géants étrangers qui maîtrisent l’électricité dans l’île.
France: La puissante Ecole des Mines
Pour la France, le choix du nucléaire est autant stratégique que philosophique.
Le puissant lobby de l’Ecole des Mines a érigé le secteur nucléaire au rang de Religion. Après des années de matraquages médiatiques et publicitaires, le peuple français a fini par plier et reste amorphe face aux dérives du secteur.
A ce jeu-là, aucun politique n’ose s’y affronter sous peine d’être immédiatement disqualifié. L'arrêt d’une centrale s’identifie trop à la fermeture d’une usine et à son cortège de chômage même si l’activation de l’énergie verte créerait bien plus d’emplois.
Sans courage politique et sans vision, le Gouvernement n’a qu’une seule option : la fuite en avant.
Un Employé du nucléaire a plus de poids qu’un employé de l'industrie
Alors qu’EDF et Areva sont en faillite, c’est l’Etat français qui va devoir ratisser dans ses actifs pour redresser la barre. Il a déjà annoncé qu’il allait vendre ses actions dans Peugeot/PSA et ses grands fleurons de l’industrie française, pour payer l’ardoise. L’employé nucléaire semble avoir plus d’importance que le salarié de l’automobile.
Une autre option serait d’ajuster les tarifs de l’électricité sur les coûts réels de production, mais là encore, aucun homme politique ne semble avoir le courage d’affronter la révolte assurée, même si in fine c’est le contribuable qui passe à la caisse. En réalité, la France peut se targuer de produire l’électricité parmi la plus chère d’Europe.
Nul ne sait si les EPR fonctionnent
A contre-pied de ses concurrents, Areva a conçu un réacteur surpuissant capable de produire le double d’une centrale conventionnelle. Aujourd’hui, l’agilité des petites installations sont préférées surtout que la pénurie d’uranium menace et que les énergies renouvelables, le gaz ou le pétrole sont financièrement bien plus avantageux.
Le plus surréaliste dans cette histoire, c’est que l’EPR n’a encore jamais été testé alors que les chantiers de Finlande et de Flamanville, France restent enlisés.
Les deux premiers réacteurs pourraient être démarrés en Chine, à Taishan. Le premier réacteur a été construit par Areva et le deuxième par les chinois avec tout le sérieux du « made in China ». A ce jour, aucun test avec du combustible nucléaire n’a été réalisé. Personne ne sait si ce système fonctionne et encore moins à quels coûts !
Au bord du gouffre, EDF fait un grand pas en avant: pour le meilleur ou pour le pire?
http://www.objectifeco.com/bourse/matieres-premieres/petrole/nucleaire-au-bord-du-gouffre-edf-fait-un-grand-pas-en-avant.html
(...) le kWh le plus cher du marché : 12,5 ct € (...)
Supprimerhttp://www.2000watts.org/index.php/energytrend/electricite/1028-prix-de-lelectricite-en-europe.html
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/LPS36.pdf
(...) Le modèle allemand de l'électricité n'est donc pas très avantageux pour les consommateurs. Cela tient surtout au choix énergétique.
La France a fait le choix du nucléaire: c'est l'un des pays le plus équipés au monde. 58 réacteurs. Environ 75% de notre électricité provient des centrales. Alors que l''Allemagne, elle, a fait le choix inverse il y a 15 ans, celui de sortir du nucléaire. D'ici 2022, toutes les centrales allemandes doivent s'arrêter. Aujourd’hui l’électricité allemande provient surtout des centrales au charbon et de plus en plus des énergies renouvelables: éoliennes, biomasses, photovoltaïque. La différence de prix s'explique par le fait que les couts de production sont plus compétitifs en France qu'en Allemagne, mais surtout, l'Allemagne subventionne sa transition énergétique sous forme de taxe et de tarif garanti. L'électricité allemande est taxée 3 fois plus qu'en France. Ces subventions, le gouvernement allemand a choisi de les faire supporter par les particuliers, les consommateurs pour préserver la compétitivité la compétitivité des entreprises allemandes. Du coup pour certains experts que j'ai contacté, il est assez difficile de comparer stricto sensu les deux pays, car les modèles énergétiques n'ont rien à voir. (...)
https://www.franceinter.fr/emissions/le-vrai-faux-de-l-europe/le-vrai-faux-de-l-europe-22-mai-2015
Le prix du pétrole dépasse 50 dollars, les négociations sur le gel de la production approchent
RépondreSupprimer18 août 2016, 15:47
Alors que la Russie doit rencontrer en septembre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour y discuter d’un éventuel gel de la production d'hydrocarbures, la hausse du cours de l’or noir se poursuit.
Le 18 août, le coût du baril de Brent, le pétrole de référence en Europe, a dépassé 50 dollars, un niveau atteint pour la dernière fois le 4 juillet. Pendant le même temps le West Texas Intermediate montait lui à plus de 47 dollars aux Etats-Unis.
Lire aussi
Les Etats-Unis prévoient une hausse du prix du pétrole, jusqu’à plus de 250 dollars le baril en 2040
Les cours moyens observés durant le mois d’août représentent pour l’instant une augmentation de 20% par rapport à la moyenne du mois précédent.
Ces résultats s’expliquent en partie par le fait que les Etats-Unis ont récemment diminué leurs stocks.
Au cours de la semaine du lundi 15 au vendredi 19 août (qui est donc incomplète), les réserves de brut américain ont en effet chuté de 2,5 millions de barils et même de 2,7 millions de barils en ce qui concerne l’essence, par rapport à la semaine précédente, selon les données de l’Agence d’information sur l’énergie américaine.
Par ailleurs, alors que la rencontre entre la Russie, certains pays membres de l’OPEP et d’autres gros producteurs d’hydrocarbures approche, plusieurs signes indiquent que l’Arabie saoudite revoit à la hausse sa production. Elle pourrait même battre son propre record de 10,67 millions de barils produits par jour, atteint en juillet. Riyad se placerait ainsi dans une position de force en vue des négociations de septembre.
Si la seule perspective d’un gel de la production a déjà une influence sur les cours du pétrole, l’avenir des discussions reste cependant incertain.
Ainsi, en avril, des négociations similaires entre la Russie, des membres de l’OPEP et d’autres producteurs non-membres avaient déjà échoué après l’exigence des Saoudiens que leur rival, l’Iran, fasse également partie de l’accord.
Téhéran avait catégoriquement refusé d’interrompre sa production à l’époque, espérant revenir à son niveau de production d’avant les sanctions économiques, qui était de 4 millions de barils par jour.
Lire aussi : L'Iran serait prêt à rejoindre le plan de plafonnement de la production de pétrole
https://francais.rt.com/economie/25223-hausse-prix-petrole-negociations-opep
Paris s’effondre dans un classement sur les villes les plus plaisantes à vivre
RépondreSupprimer18 août 2016, 15:44
L’édition 2016 du célèbre classement annuel par l’Economist Intelligence Unit (EIU) des villes les plus agréables du monde est cruelle pour Paris. La capitale se place au delà de la trentième place. La menace terroriste pèse lourd dans la balance.
La ville lumière. La plus belle ville du monde. La capitale de la mode. Les périphrases désignant Paris sont légion. La plupart dithyrambiques. Pourtant, à en croire la dernière version du classement des villes les plus plaisantes à vivre de l’Economist Intelligence Unit (EIU), Paris perd de sa superbe.
Déjà dépassée par Londres et Bangkok en nombre de visiteurs, la capitale vit un nouveau coup dur. Elle se classe 32e sur un total de 140 villes pour sa qualité de vie. Avec une baisse de 3,7% sur l’index, Paris est la ville européenne qui subit la plus grosse chute. En 2012, elle se classait 4e…
Peur sur la ville
Pour mesurer le taux d’«habitabilité», l’EIU se base sur des critères aussi variés que la stabilité, le taux de criminalité, le coût de la vie, la qualité des transports en commun, des soins, de l’éducation ou des infrastructures.
En savoir plus : Après les «no-go zones» de Fox News, les villes françaises à éviter selon le Daily Express:
https://francais.rt.com/france/12133-apres-no-go-zones-fox
Si Paris a bien des défauts, elle peut tout de même compter sur de solides atouts comme son réseau de transport efficace, son système de santé ou l’indéniable beauté de la ville. Mais comment la capitale s’est-elle retrouvée parmi les chutes les plus importantes du classement aux côtés de Damas, Kiev, Detroit ou Tripoli ?
En savoir plus : Les hôtels français auraient perdu 270 millions d’euros depuis les attentats de Paris
La raison principale est à chercher du côté des attentats terroristes. En 2015, la ville a été frappée deux fois par les extrémistes. En janvier, les attaques de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’hypercacher de la porte de Vincennes coûtaient la vie à 17 personnes. Le 13 novembre, plusieurs commandos terroristes faisaient un carnage à Paris et Saint-Denis faisaient 130 victimes.
Le tout sans parler de la tragédie du 14 juillet à Nice lorsqu'un camion a foncé dans la foule emportant 85 vies. Même à plusieurs centaines de kilomètres, cette nouvelle attaque en moins d'un an et demi a participé à l'augmentation du sentiment d'insécurité qui touche la capitale.
En savoir plus : Face aux risques terroristes, de plus en plus d'événements culturels et festifs sont annulés
Heureusement, Paris bénéficie de scores solides pour plusieurs autres critères qui devraient l’empêcher de descendre davantage dans le classement. Si la menace terroriste venait à baisser à l’avenir, la ville devrait remonter sans problème.
(suite en dessous:)
Canada et Australie trustent plus de la moitié du top 10
RépondreSupprimerDu côté des bons élèves, le paradis sur terre se trouverait à Melbourne en Australie. La ville est talonnée en tête du classement par Vienne, la capitale autrichienne. Le Canada impressionne en classant trois de ses villes aux troisième, quatrième et cinquième places. Vancouver, Toronto et Calgary seraient aussi de parfait cocons à en croire l’EIU.
On retrouve ensuite deux autres villes australiennes : Adelaïde et Perth. Le top dix est refermé par Auckland en Nouvelle-Zélande suivie de la capitale finlandaise, Helsinki et Hambourg en Allemagne. Du côté des pires villes, on retrouve Lagos au Nigéria, Tripoli en Libye et... Damas, capitale de la Syrie. Ces deux dernières étant situées dans des pays déchirés par la guerre depuis plusieurs années.
https://francais.rt.com/france/25222-paris-seffondre-dans-classement-sur-villes-plus-plaisantes-a-vivre
Quand dans une ville l'on voit des personnes portant la mitraillette en bandoulière...
Supprimer"N'ayez pas peur ! N'ayez pas peur, moi aussi je suis terroriste comme vous !..."
Pourquoi les tomates n'ont pas de goût, comment la biotechnologie pourrait révolutionner un fruit « perdu » et pourquoi vous n'en mangerez peut-être pas
RépondreSupprimer18 Août 2016
par Seppi
Les tomates du supermarché ont une triste réputation : elles présentent bien mais pour le goût... eh bien, vous savez... comme du carton. C'est dommage, car les tomates sont très nutritives et un meilleur goût inciterait les gens, en particulier les enfants, à en manger. À part acheter exclusivement des tomates anciennes, ce qui n'est pas possible pour tout le monde, quel est l'avenir de la tomate ?
Le goût de la tomate est fortement influencé par ses gènes. La sélection classique n'a pas été en mesure de trouver un très bon équilibre entre le goût et la productivité, mais ce n'est pas la fin de l'histoire. Les efforts de recherche en modification génétique pourraient ramener la saveur dans les tomates, et une étude montre que ces efforts portent leurs fruits : dans un test de dégustation, les consommateurs ont préféré des tomates génétiquement modifiées aux tomates conventionnelles et même anciennes bio.
Comment la tomate de supermarché a perdu sa saveur
La disparition de la saveur de la tomate a commencé il y a environ soixante-dix ans lorsque les producteurs ont remarqué que quelques tomates devenaient uniformément rouges quand elles mûrissaient. À l'époque, la plupart des tomates avaient un collet vert, une zone surélevée près de la dépression autour du pédoncule, qui virait plus lentement au rouge que le reste de la tomate. Le collet vert faisait qu'il était difficile pour les producteurs de dire quand la tomate était bonne à récolter, et les acheteurs n'aimaient pas non plus l'aspect de la tomate.
Ainsi, lorsque les tomates uniformément colorées sont apparues fortuitement, les sélectionneurs ont réalisé leur potentiel. Le facteur qui a causé la disparition du collet vert était une mutation génétique aléatoire, qui a été dénommée « maturation uniforme ». Les producteurs ont commencé à sélectionner des tomates uniformément rouges et à les croiser avec d'autres tomates uniformément rouges pour créer les tomates commerciales visuellement parfaites que nous avons aujourd'hui.
En raison de la compréhension rudimentaire de la génétique à l'époque, ni les producteurs ni les chercheurs ne savaient que le trait « maturation uniforme » avait un inconvénient ; il a également désactivé un gène de la tomate qui régule la chlorophylle. Ann Powell, une scientifique de l'Université de Californie, Davis, et son groupe de recherche ont rapporté dans un article publié en 2012 dans Science que la chlorophylle concentrée dans les collets verts augmentait également la teneur en sucres responsables du goût. Lorsque les collets verts ont été éliminés, on a aussi enlevé la chlorophylle et les sucres particuliers – et la saveur de la tomate. Cette mutation était omniprésente ; quand Powell et ses collègues ont examiné 25 variétés commerciales de tomates de partout dans le monde, ils ont trouvé dans chacune d'elles la mutation de la maturation uniforme qui réduit le goût.
(suite en dessous:)
« La mutation qu'ils décrivent dans leur article se trouve littéralement dans 100 pour cent des variétés modernes vendues dans les magasins aujourd'hui », a déclaré Harry Klee, un généticien moléculaire de l'Université de Floride, qui étudie la biochimie et la génétique de la saveur dans les fruits et légumes. « C'est vraiment une bonne illustration de certains des problèmes de la sélection moderne des tomates. »
RépondreSupprimerLes sélectionneurs de tomates ne cessaient pas d'éliminer les collets verts. En continuant à produire des tomates plus productives et plus robustes pouvant résister aux manipulations et au transport sur de longues distances, ils ont compromis la saveur de la tomate.
Comment la biotechnologies peut contribuer à rétablir la saveur de la tomate
La génétique pourrait jouer un grand rôle dans le rétablissement de la saveur de la tomate, et certains scientifiques ont déjà obtenu de bons résultats. Par exemple, en utilisant une combinaison de procédés de génie génétique modernes et d'amélioration classiques, Klee vise à introduire des traits de saveur dans les tomates de supermarché sans compromettre les caractères de productivité et de robustesse qui ont la faveur des producteurs commerciaux.
Après avoir corrélé les préférences des gens avec les niveaux de sucres, et notamment les composés aromatiques, dans les tomates, Klee a acquis une assez bonne idée de ce que devrait être la constitution génétique d'une tomate commerciale idéale.
« Je me dis que, avec environ cinq gènes clés, nous pourrions améliorer de façon très significative la saveur », dit-il. Klee et son équipe de recherche ont déjà localisé trois gènes qui contrôlent la production de composés aromatiques clés dans les tomates.
D'autres chercheurs ciblent des gènes différents pour résoudre l'équation de la saveur. La tomate violette, génétiquement modifiée pour produire des anthocyanes, un groupe d'antioxydants que l'on trouve aussi dans les myrtilles, est à un stade de développement plus avancé. Les chercheurs dirigés par Cathie Martin, une biologiste du John Innes Centre à Norwich, Royaume-Uni, ont inséré un gène provenant d'un muflier qui permet à la tomate de produire des anthocyanes. On a trouvé que celles-ci ralentissent le processus de maturation des tomates, ce qui leur permet de développer leur saveur tout en ayant une durée de conservation plus longue.
(suite en dessous:)
« Notre recherche a identifié une nouvelle avenue pour les sélectionneurs pour produire des variétés de tomates qui ont plus de saveur, et sont donc plus attrayantes pour les consommateurs, et plus intéressantes commercialement en raison de l'allongement de la durée de conservation », a dit Martin.
RépondreSupprimerIl y a d'autres tentatives d'introduire des gènes dans les tomates qui leur permettent de produire des composés aromatiques, comme une tomate génétiquement modifiée pour produire du géraniol, un composé à l'odeur de rose que l'on trouve dans les fruits et les fleurs, et une tomate génétiquement modifiées pour produire plus de flavonoïdes, un autre groupe d'antioxydants, qui fournissent également des avantages nutritionnels. Ces deux exemples ont subi des tests à l'aveugle avec des consommateurs non formés et, dans les deux cas, ils ont préféré les tomates génétiquement modifiées aux conventionnelles.
Résistance aux tomates GM
Mais malgré tout ce que la biotechnologie a à offrir, les sentiments anti-OGM dans l'opinion publique, en particulier en Europe, font qu'il sera difficile pour les chercheurs de commercialiser leurs tomates. Martin a dû déplacer son centre de recherche sur la tomate violette du Royaume-Uni à Leamington, au Canada, en raison des obstacles réglementaires et de la peur des OGM du public en Europe.
« Je ne peux pas assez souligner combien le processus de réglementation canadien pour ce type d'aliments [génétiquement modifiés] est éclairé – cela a vraiment été fantastique », dit-elle. « Il y a une peur de l'inconnu au Royaume-Uni. Je pense que les gens y voient les aliments génétiquement modifiés comme une nouvelle technologie qui n'est pas suffisamment contrôlée pour qu'on soit en mesure de dire avec certitude qu'il n'y a pas de risques qui leur sont associés. »
En raison de la résistance du public aux OGM, Klee envisage d'éviter la biotechnologie dans son ensemble quand il produira finalement une version commerciale de sa tomate à saveur améliorée, même s'il utilise des tomates génétiquement modifiées pour tester et confirmer ses conclusions. La raison : éviter les réaction des consommateurs potentiels et les quelque 15 millions de dollars nécessaires pour obtenir l'approbation réglementaire d'une tomate génétiquement modifiée. Emily Willingham a commenté dans Forbes :
« Les scientifiques peuvent utiliser des techniques modernes pour identifier exactement ce qu'il faut changer dans une tomate pour le rendre plus sucrée, et le faire. Mais à cause de la désinformation largement répandue, de l'alarmisme et de la politique, ils ne peuvent pas utiliser ces approches modernes, plus rapides, pour produire effectivement la tomate. Les techniques modernes ne peuvent que servir de feuille de route pour confirmer qu'une tomate produite de manière conventionnelle – plus "naturellement" – est exactement la même que la tomate qu'ils pourraient développer et obtenir avec les techniques modernes. »
(suite en dessous:)
Des chercheurs comme Klee et Martin pourraient réussir à produire une tomate commerciale savoureuse, mais compte tenu des sentiments anti-OGM actuels, il faudra peut-être bien du temps avant que les fruits de leur labeur atteignent les magasins.
RépondreSupprimer----------------
Xiaozhi Lim est une journaliste indépendante, ancienne rédactrice de GLP et auteur.
Source : https://www.geneticliteracyproject.org/2016/08/12/why-tomatoes-taste-bad-how-ge-could-revolutionize-a-lost-fruit-and-why-you-may-never-eat-one/
http://seppi.over-blog.com/2016/08/pourquoi-les-tomates-n-ont-pas-de-gout-comment-la-biotechnologie-pourrait-revolutionner-un-fruit-perdu-et-pourquoi-vous-n-en-mangere