Par Gérard-Michel Thermeau,
le 1 mai 2016 dans Histoire
Si les Français jouissent du 1er mai comme jour chômé, c’est grâce à Pétain.
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Le Premier mai comme chaque année, aussi vrai que les muguets fleurissent, les syndicats défilent en bon ordre (généralement dispersé) tandis que les salariés profitent de cet « acquis social » qui inaugure un long mois de jours fériés à répétition.
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Il n’en a pas toujours été ainsi. Le Premier mai a d’abord été un jour de luttes, de revendications et de violences. Les syndicats ouvriers américains avaient lancé l’idée d’un mouvement d’actions ouvrières, à l’occasion du début de l’année comptable, qui tombait généralement ce jour là, en 1884. En 1886, grèves et violences marquent le début du mois de mai. Le 3 mai, des grévistes sont tués et le 4 mai des violences opposent manifestants et forces de l’ordre, une bombe explose tuant une quinzaine de policiers. À l’occasion de l’Exposition internationale de 1889, la IIe Internationale propose d’organiser une grande manifestation pour obtenir l’obligation légale de la journée de 8 heures : les Européens décident de s’aligner sur la date fixée par l’American Federation of labor. Dès le 1er mai 1890, grèves et manifestations vont marquer une journée rien moins que pépère : d’ailleurs dans les grandes villes ouvrières comme Saint-Étienne, les autorités déploient ostensiblement la troupe pour dissuader les ouvriers de manifester. Le 1er mai 1891 à Fourmies, les soldats tirent sur les ouvriers : bilan, dix morts. Si tous les 1er mai ne revêtent pas un caractère aussi violent, on est bien loin des défilés convenus et paresseux de notre époque. La journée de 8 heures étant obtenue un peu partout après la Grande Guerre, la journée va tendre à perdre son caractère belliqueux.
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Voilà ce qu’il en est pour l’origine du Premier mai, mais qui en a fait un jour férié ?
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Trois noms viennent immédiatement à l’esprit, Sainte Trinité du Premier mai : Lénine, Hitler et Pétain.
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L’URSS a été, ce qui n’étonnera personne, le premier pays à honorer les « travailleurs ». L’Allemagne a amélioré cet exemple en 1933 faisant du Premier mai un jour chômé et payé ce qui n’étonnera que ceux qui ignorent ou feignent d’ignorer la signification du terme nazi qui renvoie au « parti socialiste national des travailleurs allemands », traduction exacte de NSDAP. Ce n’est pas pour rien si les nazis arboraient un drapeau rouge.
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Mais d’un autre côté, si les Français jouissent de ce jour chômé, ils ne le doivent ni à Vladimir Illich ni à Tonton Adolf.
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Le Premier mai férié est l’œuvre du Maréchal, celui à qui nous devons la retraite par répartition, la fête des mères, les comités d’entreprise, la décentralisation, la technocratie, et tant d’autres bienfaits dont la liste serait trop longue à retranscrire.
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Philippe Pétain, dont le régime par le biais d’une « Révolution nationale », condamnait les méfaits du capitalisme, s’inscrit plus paradoxalement dans la lignée socialiste. Tourné vers le passé, nostalgique d’une France rurale et artisanale qui était en train de disparaître, le régime de Vichy, avant tout réactionnaire, souhaitait la paix sociale et regardait d’un œil suspicieux l’industrialisation. Le Maréchal n’avait-il pas dénoncé, à Saint-Étienne, ville ouvrière par excellence, le 1er mars 1941, l’attitude d’une grande partie du patronat dans son « appel aux Travailleurs » : « Votre égoïsme et votre incompréhension de la condition prolétarienne ont été trop souvent les meilleurs auxiliaires du communisme. » La Charte du Travail, annoncée à cette occasion, devait être officialisée au mois d’octobre s’efforçant d’apporter une satisfaction aux « aspirations légitimes » des ouvriers.
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Si jamais le caractère férié du Premier mai était un jour remis en question, nul doute que tout le ban et l’arrière ban de la gauche et de l’extrême gauche n’hésiterait pas à descendre dans la rue pour chanter « Maréchal nous voilà ! ». Après tout, la gauche a bien manifesté autrefois pour défendre la loi du comte de Falloux.
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Le cadavre de Pétain bouge encore
RépondreSupprimerPar Philippe Simonnot,
le 24 septembre 2010 dans Retraites
Les défenseurs actuels du régime de retraite par répartition seraient, en effet, bien étonnés si on leur en dévoilait l’origine pétainiste
Le président Nicolas Sarkozy a eu raison d’évoquer les mânes d’un François Mitterrand instaurant la retraite à 60 ans pour expliquer le marasme dans lequel se trouve le système français de retraites.
Mais pour que sa démonstration fût complète, il eût été avisé de remonter plus haut dans le temps.
Les défenseurs actuels du régime de retraite par répartition seraient, en effet, bien étonnés si on leur en dévoilait l’origine.
La plupart du temps, en effet, on le fait remonter à la Libération, époque supposée de refondation du pacte républicain français, avec les fameuses Ordonnances sur la Sécurité sociale de 1945, en quelque sorte sacrées par la signature du général de Gaulle. Or la répartition a été instaurée le 15 mars 1941 par un homme qui a fini sa vie en prison pour indignité nationale après un procès pour haute trahison : Philippe Pétain. En vérité, Sarkozy ne pouvait remonter jusque-là sans remettre en cause un tabou national.
Après la tragédie de la défaite, dans un pays ruiné et rançonné, saigné à blanc par l’Occupant nazi, le vieillard qui règne à Vichy allume tranquillement la mèche d’une bombe à retardement qui commence à exploser aujourd’hui.
René Belin, l’ancien dirigeant de la CGT nommé par le maréchal Pétain secrétaire d’Etat au Travail, met lui-même les points sur les i :
« Les cotisations destinées à la couverture du risque « vieillesse », explique-t-il, ne donneront plus lieu à un placement, mais seront utilisées au fur et à mesure de leurs rentrées dans les caisses pour le service des pensions. »
La dernière loi sur les retraites datait de 1930. Le régime de capitalisation, alors en vigueur, avait donné de bons résultats. Sur les 8,8 millions d’assurés, 7 millions faisaient des versements, et 5,5 millions cotisaient régulièrement. La situation financière n’avait pas tardé à être florissante. Au 31 décembre 1934, 11 milliards de F avaient été économisés sur les 17 milliards perçus. Aussi décida-t-on de réduire le taux des cotisations.
Mais, même prospère, le système ne pouvait assurer immédiatement de manière satisfaisante la retraite des gens âgés. C’est le propre de la capitalisation à ses débuts. Dans les premiers temps, on accumule du capital sans pouvoir verser de pensions. Ce n’est que lorsque le fonds arrive à maturité que le montant des retraites payées peut égaler celui des cotisations. Pétain a bloqué cette maturation.
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Les dispositions mêmes de la « loi de répartition » de mars 1941, comme elle s’appelle et qui mérite bien son nom, permirent d’affecter au paiement de l’Allocation aux Vieux Travailleurs Salariés les cotisations recouvrées dans le cadre du précédent régime. On trouve dans les archives de cette époque un commentaire qui indique clairement qu’il était « dans les intentions de certaines administrations de consommer les capitaux eux-mêmes » qui avaient été accumulés et « qui seraient peu à peu liquidés. » Compte tenu de l’extrême misère engendrée par l’Occupation, il n’y avait peut-être pas d’autres moyens d’empêcher un certain nombre de personnes âgées de mourir de faim. Pour la Résistance, ce n’était pas une excuse valable. Le Commissariat aux Affaires sociales du gouvernement provisoire d’Alger, dirigé par le Général de Gaulle, fustigera la manœuvre de Pétain en ces termes :
RépondreSupprimer« Cette innovation qui a été présentée par Vichy comme une amélioration importante n’a été en réalité qu’un expédient adopté pour permettre d’utiliser les réserves de l’assurance sociale au financement des retraites des vieux travailleurs instituées par l’acte dit loi du 14 mars 1941. »
Les gaullistes de cette époque étaient de bons économistes.
Après un tel pillage, le résultat final ne pouvait être autre que celui que décrit dans ses Souvenirs Pierre Laroque, le « père » de la Sécurité sociale :
« Les caisses dépositaires de ces capitaux se trouvent, du fait de la couverture de l’Allocation aux Vieux Travailleurs salariés, à peu près exsangues en 1944, ne conservant que quelques immeubles de rapports ».
Sans doute parce que ces derniers n’avaient pu être liquidés !
A la Libération, les nouvelles autorités ne furent pas tentées de puiser dans la caisse, puisqu’elle était vide. Mais comme l’écrit Jacques Bichot,économiste spécialiste des retraites,
« elles prirent la suite de Vichy quant à l’utilisation immédiate des cotisations pour payer les prestations ».
Pour faire passer la pilule auprès des cotisants, on leur fit croire que leurs cotisations leur ouvraient des droits à la retraite comme s’ils étaient encore sous un régime de capitalisation. Il s’agissait là d’une illusion lourde de conséquences et qui ne serait dévoilée que beaucoup plus tard.
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Pour le comprendre, il faut rappeler succinctement les caractéristiques très différentes des deux systèmes de retraite.
RépondreSupprimerEn répartition, les cotisations versées à la caisse de retraite par les actifs sont versées aux retraités au fur et à mesure qu’elles rentrent. Les Anglo-Saxons appellent ce système unfunded pensions. Les pensions ne sont pas « fondées » dans la mesure où n’est pas constitué un fonds accumulant des capitaux dont le rendement servira à payer les futures pensions.
En capitalisation, les versements faits par les actifs servent à constituer des réserves sur lesquelles seront plus tard prélevées les pensions.
En répartition, les cotisations sont une sorte d’impôt versé par les actifs au profit de leurs aînés, un remboursement de ce que chacun a reçu de ses parents durant sa jeunesse. Ce n’est que par un artifice mensonger qu’on les présente comme ouvrant un droit à la retraite des cotisants. Au contraire, en capitalisation, les cotisations constituent une épargne qui permettra de payer leur rente aux futurs retraités.
Il est très facile de supprimer la capitalisation pour passer à la répartition. On peut puiser dans les réserves précédemment constituées pour compléter la retraite des vieux au cas où les cotisations seraient insuffisantes. C’est ce qu’a fait le maréchal Pétain de 1941 à 1944. Par contre, la réforme d’un régime de répartition pour faire place à plus de capitalisation, est beaucoup plus ardue, et c’est l’une des difficultés de la situation d’aujourd’hui.
Le versement des cotisations ne peut en effet être arrêté, sauf à priver les retraités de leur subsistance. Autrement dit, les actifs doivent continuer à cotiser jusqu’au décès du dernier bénéficiaire du système, alors même que leurs cotisations apparaissent pour ce qu’elles sont : elles n’ouvrent droit à aucune retraite, alors même que le régime de capitalisation qu’on essaye de faire renaître ne peut générer à ses débuts de pensions satisfaisantes.
Chaque gouvernement refilant la « patate chaude » à son successeur depuis 69 ans, on est arrivé cette fois au bout du système, les « actifs » d’aujourd’hui condamnés à payer deux fois : pour les retraités actuels et pour leurs propres retraites. Cette double peine survient au moment même où la crise financière conduit à une augmentation inéluctable des impôts.
A la décharge de Vichy, on observera que le maréchal ne pouvait prévoir que le jeune Mitterrand qu’il recevait à l’Hôtel du Parc, alourdirait encore, avec l’appui de la même CGT, la charge explosive de la bombe allumée en 1941. Si le cadavre de Pétain bouge encore, c’est en partie grâce au relais du socialisme français…
Article paru originellement sur le blog de l’Institut Turgot. Image : Pétain à Montoire (CC, Bundesarchiv_Bild)
https://www.contrepoints.org/2010/09/24/1851-retraites-le-cadavre-de-petain-bouge-encore
Les USA sont-ils vraiment juste une autre Grèce ?
RépondreSupprimerSoumis par investisseur laïque le 01/05/2016 08:46 -0400
Les pays non européens s'amuseront toujours par pointer du doigt les pays européens plus faible comme les principaux responsables de la crise économique actuelle et Grèce, Espagne et Portugal sont toujours la cible en tant que pays « inquiétantes ». Même la Chine, qui connaît toujours un taux de croissance de 6 % est utilisée comme une raison pour l'économie mondiale faible. Cependant, la situation de l'économie américaine n'est pas terrible du tout.
En fait, la réserve fédérale n'a pratiquement aucun autre choix, mais pour maintenir les taux d'intérêt à un niveau très bas, comme un suivant un chemin avec une augmentation des taux d'intérêt serait désastreux pour le budget national. Beaucoup de gens semblent oublier le Gouvernement/PIB des USA a augmenté à plus de 100 % et que déjà est tout à fait à un niveau alarmant. Considérant que le rapport était juste 64 % juste avant la crise, la dette nette vient d'exploser sous le règne de l'actuel président.
Mais ce que cela entraînerait, si la réserve fédérale continuerait en effet d'augmenter les taux d'intérêt ? Eh bien, l'impact serait dévastateur qu'un taux plus élevé de référence obligerait également les Etats-Unis à payer un taux d'intérêt plus élevé sur sa dette publique et chaque hausse de 1 % du coût de la dette résultats dans un déficit supplémentaire de 180 $ par année. David Wessel, un directeur du centre sur la politique monétaire et fiscale Hutchins a utilisé un intéressant tableau. Même si le point de départ est montrant une faille (le ratio dette/PIB officiel du gouvernement est déjà 100 %), la dette publique ne fera qu'augmenter.
- voir graphique sur site -
Source : Présentation de David Wessel
Vous pouvez clairement voir le ratio dette/PIB total passera à 160 % au sein des deux dernières décennies et si nous ajustons le point de départ du calcul pour s'assurer que le ratio actuel est utilisé, le ratio dette nette/PIB atteindra 200 % dans les 25 ans d'ici. En supposant un taux de croissance du PIB de 1,5 % au cours des 20 prochaines années, cela se traduirait par une dette totale de 50 billions de dollars. C'est vrai, 50000 milliards de dollar. Si nous assumerions le USA auront 375 millions d'habitants d'ici là, la dette publique totale sera supérieur à $ 130 000 par personne (donc à peu près la moitié 1 million de dollars pour une famille de quatre personnes). Jeter dans l'endettement des ménages traditionnel, et vous comprendrez pourquoi nous ne sommes pas trop optimistes pour l'avenir !
(suite en dessous:)
Et oh, oui, si le taux d'intérêt à long terme serait de 3 %, la dette de 50 t $ coûterait vous, contribuable, $1 .5t par an pour une opération d'entretien. Encore une fois, à l'aide de 375 millions de citoyens et contribuables de 275M, les intérêts payés par le contribuable serait de 500 $/ mois, et cela signifie que pas un seul dollar supplémentaire devrait/pourrait être dépensé sur rien d'autre !
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
Source : brookings.edu
Il n'y a qu'une seule solution pour ce faire et c'est une période prolongée de taux d'intérêt bas, et c'est exactement ce que le précédent président de la réserve fédérale a parlé. Bernanke prétend que c'est sans doute l'approche la plus simple et plus propre pour essayer de tirer un dernier tour avant l'arrêt de la musique.
Mais avouons-le, il n'y a aucun moyen de cela. La Fed est presque de munitions et l'As seul dans son sac (en dehors de l'argent hélicoptère) pour tenter de réduire les taux d'intérêt longs terme ce qui entraîne un cercle vicieux de baisse des taux d'intérêt. Et demandez au Japon comment cela a fonctionné pour eux...
http://www.zerohedge.com/news/2016-05-01/usa-really-just-another-greece
« Get Out traître » - le ministre de la Justice allemande s'enfuit en Mercedes blindée après que des manifestants en colère lui Boo coulisses
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 01/05/2016 20:40 -0400
Heiko Maas, le ministre allemand de la Justice, n'a pu achever son discours de célébration de fête du travail le 1er mai comme il a été bruyamment hué et chassé hors de la scène par le peuple allemand. Le peuple a crié à plusieurs reprises « traître », « gauchiste rat », « get out ! », « we are the people » et « Maas must go ! », finit par obtenir de lui d'annuler son discours et s'enfuir de sa Mercedes blindée, escortée par ses gardes du corps armé.
Maas est considéré comme l'un des plus grands promoteurs d'étendre les lois de censure, exigeant la persécution, amendes et prison à temps pour tout le monde annonce « discours de haine » sur les médias sociaux. Récemment son parti a subi une perte dévastatrice dans les sondages à travers le pays, perdant face à l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), une victoire écrasante lors des dernières élections de l'Etat de Saxe, où il a tenu son discours.
Dans son discours, il a affirmé que « les gens criant « traître » ne sais même pas ce qui leur arrive. » Bon nombre des mêmes personnes seraient en désaccord. Selon vidmax "le peuple allemand est confus et en colère au sujet de pourquoi ils vous ont dit qu'ils doivent être frugal et éviter d'avoir des enfants en raison de l'immense coût tout en travaillant simultanément leurs doigts jusqu'aux os pour financer une invasion étrangère".
Ceux dans le public dans l'auditoire ridiculisaient Maas pour réclamer que travailleurs réelles dans le public « détournent la fête du travail ». Il a été chassé en bout de ligne coulisse pour ce que dit le public était l'hypocrisie de la célébration du travail et un salaire équitable, tandis que son parti prend en charge l'importation de millions de travailleurs non qualifiés.
Huées du public ont contraint finalement à la fin de son discours au début ; Il fut ensuite forcé dans sa Mercedes blindée à quel point il s'enfuit rapidement.
Peut-être sans surprise cela a eu lieu juste heures après ascendant groupe de l'AfD de droite a adopté un manifeste contre l'Islam, selon lequel les musulmans ne sont plus bienvenus en Allemagne de l'Allemagne.
- voir clip sur site:
http://www.zerohedge.com/news/2016-05-01/get-out-traitor-german-justice-minister-flees-armored-mercedes-after-angry-protester
«Cassez-vous !» : les manifestants du 1er mai s'en prennent aux CRS à Paris (IMAGES)
RépondreSupprimer1 mai 2016, 15:43
De nouveaux affrontements ont été enregistrés dans la capitale française alors que le défilé du 1er mai a démarré vers 15 heures. Fumigènes, slogans anti-police, CRS et gaz lacrymogènes ont une nouvelle fois été de la partie.
Des projectiles tels que des pierres, des pétards, des feux d'artifice, des détritus et de la peinture, ont été lancés en direction des forces de l'ordre, qui étaient venues en nombre pour encadrer la manifestation du 1er mai dans la capitale.
Les CRS ont fait usage de gaz lacrymogène et de grenades de dés-encerclement pour disperser certains manifestants particulièrement hostiles.
EN DIRECT sur #Periscope : Affrontements à Paris boulevard Diderot https://t.co/VIDAe2vqYe
— RT France (@RTenfrancais) 1 mai 2016
Ils ont par ailleurs chargé les casseurs à plusieurs reprises.
#1ermai#paris L'avancée se fait au compte-gouttes pic.twitter.com/iwiGS7Tkx0
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 1 mai 2016
Les manifestants, qui ont démarré de la place de la Bastille pour rejoindre celle de la Nation, ont été bloqués durant près d'une heure par la police, avant de pouvoir finalement reprendre leur route.
#1ermai#paris le cortège de manifestants est bloqué boulevard Diderot pic.twitter.com/xxWZ2d1wye
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 1 mai 2016
Des slogans contre les violences policières se sont par ailleurs mêlés aux revendications contre la loi Travail.
#1ermai#paris les manifestants protestent contre la présence policière pic.twitter.com/6NQlGxU9Fi
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 1 mai 2016
#1ermai#paris affrontements avec #CRS boulevard Diderot pic.twitter.com/WGI6zC6Uoj
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 1 mai 2016
(suite en dessous:)
Si les scènes rappellent les violences qui ont eu lieu dans les manifestations contre la loi Travail ces derniers jours, les affrontements ont cette fois été plus sporadiques, contrastant avec des périodes de calme.
RépondreSupprimer#1ermai#paris un groupe de manifestants pacifistes entonnent des chants pic.twitter.com/8XlK0HQbu6
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 1 mai 2016
Le soir du 1er mai, la police a dispersé des manifestants après environ une demi-heure de violents affrontements.
EN DIRECT sur #Periscope : Affrontements à Nation https://t.co/iqgxF4Pfxg
— RT France (@RTenfrancais) 1 mai 2016
Les protestataires jetaient des pierres et des pavés sur les CRS qui ont répondu par des tirs de gaz lacrymogènes en quantité impressionnante. En quelques minutes, la police est parvenue à les disperser et à vider la place de la Nation de ses occupants.
#1ermai#paris la police en très grand nombre a mis fin aux affrontements place de la Nation pic.twitter.com/CHyoBkrHSG
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 1 mai 2016
Alors que les incidents se sont succédés dans les manifestations françaises ces dernières semaines, Manuel Valls a prévenu le 1er mai que le gouvernement répondrait «avec la plus grande détermination face aux casseurs que je ne confonds évidemment pas avec les manifestants. Chacun doit prendre ses responsabilités quand on organise une manifestation», a-t-il expliqué, alors qu’il se trouvait en visite en Nouvelle-Calédonie.
«Le droit de manifester est un droit constitutionnel. Il faut pleinement le respecter mais il ne doit pas être dévoyé. Les attaques, les violences que les forces de l'ordre ont subies, les mises en causes du travail des forces de l'ordre ne sont pas admissibles», a-t-il ajouté avant de conclure : «Je demande à chacun de respecter le travail des forces de l'ordre.»
Dix-huit personnes ont été interpellées partout en France, annoncé Bernard Cazeneuve dans un communiqué, ajoutant que les défilés se sont généralement déroulés «dans de bonnes conditions».
(suite en dessous:)
Evoquant les échauffourées de la place de la Nation, le ministre de l'Intérieur a parlé d'«incidents inacceptables provoqués par une minorité marginale et violente» à l'issue desquels un policier et un manifestant ont été légèrement blessés.
RépondreSupprimer#1ermai#paris affrontements avec #CRS boulevard Diderot pic.twitter.com/WGI6zC6Uoj
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 1 mai 2016
Notre correspondant présent au sein du cortège a néanmoins constaté plusieurs blessés parmi les manifestants.
Dans son texte, Bernard Cazeneuve «félicite les policiers et les gendarmes qui, une fois de plus, ont fait preuve du sang-froid nécessaire et témoigne d'une grande maîtrise qui a permis de garantir la sécurité des défilés». Il remercie également «ceux des organisateurs qui ont su déployer des services d'ordre adaptés».
- voir clips sur site:
https://francais.rt.com/france/19915-manifestants-prennent-crs-defile
Washington tente de recoloniser l'Amérique latine
RépondreSupprimerInvestigation
lun., 25 avr. 2016 07:44 UTC
Après plus de quinze ans de progressisme et d'avancées sociales, l'Amérique Latine est en pleine recomposition. De l'Argentine au Venezuela en passant par le Brésil, la contre-offensive de la droite est en marche. Dans un contexte marqué par une forte crise économique et des tensions politiques, les Etats-Unis tentent de reconquérir leur ancien « pré-carré ». Journaliste et grand spécialiste de l'Amérique Latine, Carlos Aznarez nous apporte son analyse sur les changements qui s'opèrent dans la région. Lors de ses cent premiers jours au pouvoir, le président argentin Mauricio Macri a reçu le premier ministre italien Mateo Renzi, le président français François Hollande et enfin le président Barack Obama. Dans le même temps, il a abandonné les efforts du gouvernement précédent de promouvoir l'intégration régionale. Quelle est la nouvelle politique étrangère de l'État argentin ? Assistons-nous à un retour du néocolonialisme dans le pays ?
En effet, il y a un changement radical dans la politique extérieure de l'Argentine. Pour autant, il ne faut pas exagérer quant au processus d'intégration impulsé par les époux Kirchner. N'oublions pas, par exemple, que lorsque Chevron a été expulsé d'Équateur après avoir causé une catastrophe écologique sans précédent dans le pays, l'Argentine a continué à recevoir cette multinationale à bras ouverts.
Mais il est vrai que les gouvernements Kirchner entretenaient de très bonnes relations avec le Venezuela, avec Cuba, avec la Bolivie... La politique extérieure a aujourd'hui profondément changé. Nous sommes de nouveau plongés dans des relations destructrices avec les Etats-Unis, l'Union Européenne mais aussi avec Israël. Tout cela provoque un malaise très fort au sein du sous-continent, notamment de la part de ceux qui ont fait le pari d'une intégration sérieuse, et je crois que, malheureusement, ce changement de diplomatie nous mène vers le néocolonialisme.
Lors de la conférence de presse au Palais Présidentiel, les présidents Obama et Macri ont évoqué la possibilité de signer un accord de libre-échange entre le Mercosur et les Etats-Unis. Va-t-on vers un nouvel ALCA ?
Il est certain que le pays va finir par rejoindre l'Alliance pour le Pacifique. Il va sans doute renforcer les traités existants avec l'Union Européenne, les Etats-Unis et Israël. Lors de la visite d'Obama, de nombreux accords économiques ont été signés entre des chefs d'entreprise argentins et étatsuniens. Les Etats-Unis avancent dans la région et tentent faire pression sur les gouvernements pour qu'ils adoptent des mesures de libre-échange. L'Uruguay et son gouvernement « « progressiste » » est en train de signer ces traités.
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De son coté la présidente du Chili, Michelle Bachelet n'a aucun problème à les signer. Et ils tentent aujourd'hui de faire pression sur le Brésil. Ils tentent de déloger Dilma Rousseff car ils adoreraient voir l'Argentine et le Brésil signés ces traités. C'est pourquoi il est important que le Brésil résiste et que Dilma Rousseff, au delà des graves erreurs qu'elle a commises, ne tombe pas.
RépondreSupprimerConcernant le Brésil, que cherche la droite brésilienne ? Quelles sont ses motivations et objectifs ?
Elle cherche à destituer Dilma par la voie judiciaire, par la voie parlementaire mais aussi par la rue. La gauche s'est endormie entre les contradictions notamment au sein du PT, qui a rendu presque naturelle la corruption dans ses propres rangs après avoir mis en place une politique d'austérité non seulement avec l'ex-ministre et banquier Joaquim Levy mais également avec son successeur Nelson Barbosa qui a suivi la même ligne.
Les gens de gauche qui sont sortis dans les rues le 18 mars dernier (ils étaient environ un million et demi) sont allés manifester majoritairement contre le coup d'Etat. Seule une petite minorité est descendue dans la rue pour soutenir la présidente. Par exemple, le Mouvement des Sans Terres (MST) a durement critiqué la politique d'austérité de la présidente.
Cependant, il faut se rappeler qu'une semaine auparavant, plus de deux millions et demi d'opposants avaient battu le pavé. Au Brésil aujourd'hui, la droite tient la rue. En Argentine, c'est différent. La rue appartient à la gauche ou aux mouvements sociaux et le macrisme ne peut rien faire face à ça.
Et quel est le rôle que jouent concrètement les Etats-Unis dans ces manifestations qui ébranlent le pays ?
L'ambassade états-unienne au Brésil reçoit aujourd'hui les visites d'opposants à Dilma, de la social-démocratie qui est aux avant poste dans le processus d'impeachment (destitution) contre Dilma. L'ambassade des Etats-Unis au Brésil ressemble à celle aux temps d'Allende au Chili. C'est le lieu où se préparent tous ces projets de déstabilisation. Les Etats-Unis couronneraient leurs objectifs en provoquant la chute de Dilma.
Ainsi, en s'emparant de l'Argentine, du Brésil, de l'Uruguay, du Chili et du Paraguay, ils remettraient la main sur le Cône Sud.
Enfin, pour terminer sur le Brésil, existe-t-il une troisième force capable de freiner le coup d'Etat de la droite et de proposer un projet de rupture avec le modèle néolibéral en place aujourd'hui au Brésil ?
Il existe un mouvement, Brasil Popular qui regroupe le MST, des syndicats et certains secteurs du PT déçus par la ligne officielle du parti. Ce pourrait être l'alternative face à un PT en difficulté et je crois que c'est l'espoir au Brésil. Ceci dit, tous ces fronts peuvent avoir beaucoup de force dans la rue mais qui ne se traduit pas électoralement. Les gens sont assez passifs et habitués à voter pour ceux de toujours. C'est pourquoi il est difficile pour une troisième force, puissante et organisée, de naitre.
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Rafael Correa a réagi sur les événements au Brésil et a parlé d'un nouveau Plan Condor qui serait en train de frapper le continent. Partagez-vous le point de vue du président équatorien ?
RépondreSupprimerOui, je suis d'accord avec lui. Mais il faut remarquer quelque chose. Le Plan Condor, c'était autre chose. C'était une alliance entre les armées des pays du Cône Sud pour éliminer les éléments « subversifs ». Nous avons à faire ici à un nouveau Plan Condor. C'est un Plan Condor piloté en quelque sorte par les multinationales. Regardez les derniers morts dans les rangs de la classe travailleuse, ce sont des gens qui ont été tués après avoir lutté contre les multinationales. Le cas le plus médiatisé a été celui de Berta Caceres au Honduras.
Je pense que c'est le bras le plus concret de l'impérialisme dans le continent. Ne pensons pas aux marines. Les multinationales sont les marines, les nouveaux marines. Il faut également mettre en exergue la dangereuse avancée du para-militarisme dans presque tous les pays de la région. On voit ainsi ressurgir aujourd'hui des Etats policiers prêt à réprimer qui que ce soit.
Dans ce contexte de contre-offensive de la droite, quel est l'avenir pour les révolutions latino-américaines ?
Je crois qu'il faut continuer à penser qu'il y a un futur pour ces révolutions. Nous sommes là dans des cycles négatifs après avoir traversé des cycles positifs... Pendant un temps, nous allons avoir une forte avancée du néolibéralisme dans tous nos pays mais cela va également générer de la résistance. C'est encore dur. En Argentine par exemple, les gens semblent être choqués et ne répondent pas aux vagues de licenciements comme ils le devraient. Je pense que l'unique moyen de sortir de la crise, c'est de passer par des révolutions.
En Argentine, pour le moment, je pense qu'il manque cela. Nous sommes encore avec les nostalgiques du kirchnérisme et une gauche divisée qui se cherche encore. Mais je pense que tôt ou tard, quelque chose va surgir pour nous mener vers des processus révolutionnaires et laisser derrière nous ces progressismes qui ont échoués. D'une certaine manière, ils ont servi pour produire quelques avancées sociales intéressantes mais aussi sur les droits de l'homme...
Rien n'est complet bien sûr mais ils ont tout de même apporté des avancées, mais le progressisme tel qu'il s'est imposé en conservant l'idée de préserver le capitalisme et de ne pas avancer vers le socialisme.
Les nostalgiques vont donc devoir rester avec leur nostalgie. Et je crois qu'il faille penser à une autre question, celle de la démocratie, qui est une farce totale.
L'électoralisme que génère cette démocratie appelée représentative est chaque fois un peu plus néfaste y si il devait y avoir une preuve de la nocivité de cette démocratie en Argentine, on la trouve avec le cas des Fonds Vautours.
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Les députés élus par le peuple ont mis le pays à genoux. Ils ont livré l'économie, la souveraineté du pays, tout !
RépondreSupprimerCar quelle démocratie voulons-nous ? Pas cette démocratie. Si une démocratie peut nous être utile, c'est la démocratie participative mais il faudrait quand même travailler sur ce concept et l'approfondir un peu plus.
En effet, il faut voir ce qui s'est passé au Venezuela où au nom du jeu libre et démocratique, on peut arriver à perdre une révolution. Ceci a déjà eu lieu au Nicaragua et maintenant c'est le Venezuela qui est en danger après avoir laissé libre cours au libre jeu de la participation et de la projection des idées de l'opposition, le parlement est aujourd'hui aux mains de l'opposition, bien décidé à détruire la Révolution Bolivarienne.
Source : Le Journal de Notre Amérique
-- Commentaire : Voir aussi :
- Les États-Unis veulent à tous prix imposer un changement de régime au Brésil
- Qui a peur de Dilma Rousseff ? Une révolution de couleur à la brésilienne au profit de Washington
- Les États-Unis veulent à tous prix imposer un changement de régime au Brésil --
https://fr.sott.net/article/28131-Washington-tente-de-recoloniser-l-Amerique-latine
L’effondrement du système monétaire fiduciaire occidental a peut-être commencé…
RépondreSupprimerpar Peter Koenig –
Le 21 avril 2015 – Source globalresearch
Le 19 avril 2016, la Chine sortait les nouveaux yuans soutenus par l’or. Ces deux dernières années, le rouble russe était pleinement soutenu par l’or. Personne dans les médias occidentaux n’en parle. Pourquoi le feraient-ils ? – Un lecteur occidental pourrait commencer à se demander pourquoi il est constamment stressé par un système monétaire fiduciaire basé sur le dollar étasunien et manipulé à volonté par une petite élite d’oligarques financiers pour leur avantage, au détriment des gens ordinaires.
Dans un récent article de Russia Insider, Serguei Glaziev, un des plus éminents économistes russes et conseiller auprès du président Poutine, avait affirmé : «Le rouble est la devise la mieux soutenue par l’or au monde.» Il a continué en expliquant que la quantité de roubles en circulation est couverte par environ deux fois la quantité d’or détenue par le Trésor russe.
En plus de leur alliance financière, la Russie et la Chine ont également développé, ces deux dernières années, leur propre système de transfert d’argent, le Système de paiement international chinois (CIPS) ou, autrement dit, le réseau CIPS remplace le système de transfert occidental SWIFT pour le commerce interne entre la Russie et la Chine. Le terme SWIFT signifie Société pour la télécommunication financière interbancaire mondiale, un réseau qui fonctionne dans 215 pays et territoires, utilisé par plus de 10 000 institutions financières.
Jusqu’à récemment, presque toutes les transactions monétaires internationales devaient passer par SWIFT, un établissement privé, basé en Belgique. «Privé» comme la Federal Reserve Bank (Fed), les banques de Wall Street et la Banque de règlements internationaux (BRI), toutes impliquées dans les transferts monétaires internationaux et fortement influencées par la famille Rothschild. Ce n’est pas étonnant que le SWIFT indépendant suive les sanctions de Washington, par exemple, en écartant l’Iran du système de transferts internationaux. De même, Washington a employé des pressions sur SWIFT pour qu’il vienne en aide aux fonds vautours new-yorkais de Paul Singer qui a extorqué plus de 4 milliards de dollars à l’Argentine. Cette extorsion a été faite en entravant les paiements réguliers de la dette argentine comme convenu avec 93% de ses créanciers. Par la suite, l’Argentine a trouvé d’autres moyens pour effectuer ses paiements et évité de s’enliser dans le discrédit et l’insolvabilité.
Tout ceci a changé pour l’Argentine quand Mauricio Macri, le nouveau président néo-libéral, mis en place par Washington, est apparu sur scène en décembre dernier. Il a rouvert les négociations et s’est dit prêt à payer une importante tranche de cette dette illégale, malgré une décision de l’ONU stipulant qu’un pays qui conclut un accord de règlement avec la majorité des créanciers ne devait pas être mis sous pression par les créanciers récalcitrants. Dans le cas de l’Argentine, le seigneur des vautours avait acheté la dette défaillante du pays pour une misère et maintenant que l’économie du pays s’est renforcée, veut se faire une fortune sur le dos de la population. Et voilà un exemple de la façon dont fonctionne notre système monétaire occidental frauduleux .
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L’économie de la Chine a surpassé celle des États-Unis, et cette nouvelle alliance orientale est considérée comme une menace existentielle pour l’économie véreuse occidentale. Le CIPS, déjà utilisé pour le commerce et les échanges monétaires entre la Chine et la Russie, est également utilisé par les autres membres du BRICS, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud ; ainsi que par les membres de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) : l’Inde, le Pakistan et l’Iran, ainsi que l’Union économique eurasienne (EEU – Arménie, Belarus, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie et Tadjikistan). On dit que le CIPS est prêt à être mis en œuvre dès septembre 2016. Ce serait une alternative formidable au système monétaire occidental frauduleux, à la Ponzi, basé sur le dollar.
RépondreSupprimerCette nouvelle souveraineté monétaire orientale est une des raisons principales pour lesquelles Washington essaie si durement de détruire les BRICS, principalement la Chine et la Russie – et récemment avec un effort particulier et sous de fausses accusations, le Brésil, dans une sorte de révolution latino-américaine de couleur.
En outre, en fin d’année dernière, le yuan a été accepté par le FMI pour faire partie du panier des SDR (Droits de tirage spéciaux) comme cinquième monnaie de réserve ; les quatre autres étant le dollar étasunien, la livre sterling britannique, l’euro et le yen japonais. Les SDR fonctionnent comme une devise virtuelle. Ils sont constitués de la moyenne pondérée des cinq devises et peuvent être prêtés à la demande des pays, comme moyen de prévention des risques liés à l’échange. Faisant partie des SDR, le yuan est devenu officiellement une monnaie de réserve. En fait, en Asie le yuan est déjà fortement utilisé par les Trésors de nombreux pays, une alternative au dollar étasunien de plus en plus volatil.
Ce n’est pas un secret, le système monétaire fiduciaire occidental basé sur le dollar est à bout de souffle, arrive en fin de course – c’est le destin réservé à tout schéma de Ponzi. Que veut dire monnaie fiduciaire 1? C’est de la monnaie créée ex nihilo, à partir de rien. Elle est appuyée sur du vent ; certainement pas sur l’or, ni même sur la production économique du pays ou des pays qui l’émettent, c’est-à-dire les États-Unis d’Amérique et l’Europe. Elle est simplement déclarée «avoir cours légal» par décret [en quelque sorte un assignat, inconvertible, sans gage – NdT].
Aucun plan pyramidal à la Ponzi ne peut être maintenu indéfiniment, inévitablement il s’effondrera. Ce système a été inventé et utilisé par une petite couche supérieure invisible de l’élite qui en a tiré des bénéfices immenses au détriment des 99% d’entre nous. Puisque ces élitistes sont au contrôle des média avec leur propagande mensongère, ainsi que leur machine de mort belliqueuse – les forces armées étasuniennes, l’OTAN, et l’ensemble de l’appareil de sécurité et d’espionnage international, CIA, MI6, MOSSAD, DGSE, BND, etc. – elles nous rendent impuissants – mais seulement pour autant que nous ignorons ce qui se passe vraiment dans les coulisses.
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Notre système monétaire occidental est basé sur la dette. Il possède toutes les caractéristiques d’un monstrueux poulpe global. Le système bancaire étasunien a été dérégulé au cours des années 1990 par le président Clinton. Les vassaux européens ont suivi le mouvement au début des années 2000. Environ 97% de tout l’argent en circulation dans le monde occidental est créé par des banques privées avec un clic de souris sous forme de prêts ou de dettes. Chaque prêt octroyé par une banque privée représente une dette dans ses livres ; une dette qui rapporte des intérêts, la source principale des bénéfices des banquiers. Bénéfices ex nihilo ! Ils ne représentent aucun travail, aucune production, aucune valeur ajoutée réelle à l’économie.
RépondreSupprimerSi, et quand, les banques, dans cette enchevêtrement de dettes, commencent à demander leurs passifs exigibles, elles peuvent déclencher une avalanche irrésistible – qui conduirait à une fin chaotique du système. Cette fin de course pourrait avoir juste commencé. Nous en avons vu une augmentation graduelle dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, avec la farce de la course aux armements pendant la guerre froide, et un point culminant lors de la crise des crédits hypothécaires (subprimes) étasuniens de 2007-2009, conduisant à une crise économique globale artificielle interminable, qui pourrait bien venir à terme dans un grand fracas en 2016-2017.
Les dommages pourraient être impensables : le chaos, la pauvreté, la famine, la misère, la mort. Mais l’élite invisible au pouvoir tirerait son épingle du jeu, tout en restant en place pour recommencer à zéro – si nous les laissons faire. C’est toujours la même chose : un peuple mal informé peut être manœuvré à volonté et sera frappé d’épouvante devant des événements inattendus, comme des actes terroristes provoqués avec des bombes ou des faillites bancaires.
Soyons tout à fait clairs – nous serons tous mal informés tant que nous écouterons et croirons les média de masse contrôlés par six géants médiatiques anglo-sionistes qui alimentent le public occidental avec 90% de ses informations, que l’on appelle des actualités et que nous consommons avec enthousiasme chaque jour ; l’avalanche des mensonges – qui se répètent dans chaque pays occidental, heure après heure – devient ainsi la vérité. Point final.
Nous devons sortir de nos fauteuils douillets, et écouter cette étincelle intime du fond de notre cœur, nous disant, à contrecourant des avalanches de mensonges, qu’il y a quelque chose qui sonne faux, que nous sommes gavés de duperie. Nous devons creuser pour la vérité. Elle est là – sur internet, les media alternatifs, tels que Global Research, Information Clearing House, VNN, Le Saker, NEO, Russia Today, Sputnik News, Press TV, TeleSur et beaucoup d’autres sources crédibles pour les chercheurs de vérité.
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Revenons à l’effondrement imminent. Les règles de base pour le plan monétaire pyramidal ont été mises en place en 1913 par la création de la Fed. Une fois encore, la Fed est entièrement privée, Rothschild a dominé l’institution bancaire qui sert de banque centrale aux États-Unis. C’est la machine omnipotente pour la fabrication de dollars. Elle a été frauduleusement et secrètement conçue en 1910 sur l’île de Jekyll en Géorgie, comme c’est écrit dans l’histoire de l’île de Jekyll, lors d’une «chasse au canard» qui «comprenait le sénateur Nelson Aldrich ; son secrétaire personnel Arthur Shelton ; le Dr A. Piatt Andrew, ancien professeur en économie à l’Université de Harvard ; Henry P. Davison, partenaire de J.P. Morgan & Co ; Frank A. Vanderlip, président de la National City Bank ; et Paul M. Warburg partenaire de Kuhn, Loeb, and Co. Dès le début, le groupe a procédé clandestinement. Ils ont commencé par éviter l’usage de leurs noms de famille et se rencontraient discrètement dans le wagon ferroviaire privé d’Aldrich dans le New Jersey.»
RépondreSupprimerLa concoction tramée par ces chasseurs de canard est devenue en 1913, grâce à une mystification, le système privé de la Federal Reserve Bank dominé par Rothschild, la banque centrale des États-Unis.
Après la signature de l’acte de promulgation de la Fed, le Président Woodrow Wilson a déclaré : «Je suis l’homme le plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est commandée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de la nation, et donc toutes nos activités, sont aux mains de quelques hommes. Nous sommes arrivés à être un des pays les plus mal gouvernés, un gouvernement des plus complétement contrôlés et dominés dans le monde civilisé, non plus un gouvernement de libre opinion, non plus un gouvernement par conviction et vote de la majorité, mais un gouvernement par l’opinion et la contrainte d’un petit groupe d’hommes dominants.»
Le système sioniste-anglo-saxon possédait déjà une banque centrale au Royaume Uni qui remonte à 1694. Elle était alors déjà contrôlée par les Rothschild, comme l’était tout le système bancaire. Le baron Nathan Mayer Rothschild avait une fois avoué : «Il m’importe peu de savoir quelle est la marionnette placée sur le trône d’Angleterre pour gouverner l’empire où le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la masse monétaire britannique contrôle l’Empire britannique, et moi je contrôle la masse monétaire britannique.» La fortune de la famille Rothschild ne peut pas être valablement estimée, mais elle serait évaluée en milliers de milliards. Ce que le baron Nathan Mayer Rothschild avait dit y a 300 ans reste encore valable à ce jour.
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Il n’est pas étonnant que vouloir se dégager de ce plan monétaire bidon soit la première priorité pour la plupart des pays qui aiment leur souveraineté, leur autonomie et leur liberté, bien qu’ils n’osent pas le dire si ouvertement de peur que l’empire ne se rue sur eux et les punisse avec toutes les véritables terreurs financières qu’ils veulent éviter. Et en se ruant contre les pays insoumis, l’empire, tel une bête mourante, essaye d’entraîner avec lui, dans la tombe qu’il s’est creusée, autant qu’il peut du monde vivant.
RépondreSupprimerEst-ce donc une coïncidence ou plutôt une convergence délibérée de plusieurs événements si l’empire, dans un effort ultime, commence d’abord par ravager puis piller autant qu’il le peut avant son effondrement ?
Le 10 avril, Zero Hedge rapporte que «l’Autriche vient juste d’annoncer une décote de 54% contre les créanciers seniors dans le cadre du bail-in 2 en conformité avec les nouvelles règles européennes». La mauvaise banque autrichienne, la défaillante Hypo Alpe Adria, devenue Heta Asset Resolution AG après sa nationalisation, a découvert dans son bilan un trou de $8,5 milliards ; suffisamment pour déclencher un nouveau bail-in selon la récente réglementation européenne. Est-ce une coïncidence si ce fut également en Autriche, le 10 avril 1931, qu’une banque importante a fait faillite et déclenché la Grande Dépression ? C’était une première en Europe. Soyez prêts pour d’autres à venir, parce que la surexposition des banques européennes est estimée au-delà de mille milliards de dollars.
Le 15 avril, le New York Times a signalé que cinq des huit plus grandes banques de Wall Street étaient en violation de la régulation bancaire étasunienne. La Fed et la Federal Deposit Insurance Corporation [Agence fédérale de garantie des dépôts bancaires], la FDIC, ont indiqué que les banques «J.P. Morgan, Chasse, Bank of America, Wells Fargo, State Street and Bank of New York, manquaient toutes de plans crédibles pour faire face à l’éventualité d’une faillite en cas de crise financière». Ces banques ont jusqu’en octobre 2016 pour se conformer. Selon les nouvelles règles, un renflouement par les contribuables [bail-out] serait peu probable. Par conséquent, les bail-in pourraient affecter des millions de déposants et d’actionnaires ; leurs fonds seraient volés pour auto-secourir les banques trop grandes pour faire faillite. Après tout, leur non-conformité aux demandes du régulateur, ou leur insolvabilité, peuvent facilement être arrangées pour servir de fondement juridique au vol de l’épargne des gens ordinaires. Il n’y a pas à s’inquiéter, les banques trop grandes pour faire faillite ne disparaîtront pas, mais votre épargne oui.
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Les Panama Papers divulgués par la CIA – pour ceux qui doutent toujours de la participation de la CIA à cette affaire voir ici – visent d’une manière tout à fait rudimentaire à diffamer les suspects habituels : les présidents Poutine et Assad, ainsi que l’Iran, le Venezuela, le Brésil naturellement – et d’autres. Étrangement aucune personnalité notable de l’UE ou des multinationales étasuniennes n’apparait sur la liste. Y aurait-il quelqu’un pour croire sérieusement que M. Poutine, ancien agent du KGB, serait assez simplet pour mettre sa fortune (s’il en avait une à cacher) au Panama, l’épitomé d’un État marionnette des États-Unis, où vous ne pouvez pas tirer la chasse sans que Washington le sache?
RépondreSupprimerQuelques néoconservateurs symboliques apparaissent dans les listes, tels que le nouveau président de l’Argentine nommé par Washington, Mauricio Macri, qui fonce comme un fou pour ruiner son pays. En moins de quatre mois il a fait reculer l’économie de l’Argentine de dix ans ; le taux de pauvreté qui en novembre 2015 était inférieur à 10%, est passé à 34% vers la fin de mars 2016. L’empire a besoin de lui pour graduellement transformer l’Argentine en chaos, toutefois pas trop rapidement, de peur qu’il ne soit renversé et remplacé par un adversaire des États-Unis – qui ne serait pas du tout apprécié à Washington. Pour les types comme Macri, se retrouver dans les Panama Papers est un avertissement pour qu’ils se conduisent comme il faut.
La publication des Panama Papers pourrait également être une incitation pour que les citoyens et grandes sociétés étasuniennes fassent rentrer à la maison leurs participations – se comptant en milliards de dollars non déclarés – empilées dans des paradis fiscaux outre-mer, vers des abris financiers étasuniens comme ceux du Delaware, du Wyoming, du Dakota du Sud et du Nevada, aidant de ce fait à graduellement renforcer un dollar en décomposition.
Simultanément, certains pays européens et le Japon ont introduit des taux d’intérêt négatifs afin d’augmenter la liquidité monétaire, espérant stimuler ainsi leurs économies toujours stagnantes. C’est le prétexte. En réalité, les intérêts négatifs ne sont que le précurseur d’un système financier complètement contrôlé par les banques. Normalement les bail-in et les intérêts négatifs devraient donner lieu à une ruée de déposants pour retirer leur argent des banques. Cela ne s’est pas encore produit.
En Suisse, un des premiers pays à introduire des intérêts négatifs, la Banque nationale suisse a signalé que la demande de billets de banque de 1 000 CHF – une des coupures les plus élevées au monde (apparemment maintenue en dépit de l’appel de Draghi, le président de la BCE, à éliminer les grosses coupures) – a augmenté de 17% (4,7 milliards de CHF – $4,85 milliards) en décembre 2014, le mois qui a suivi l’introduction d’intérêts négatifs. Est-ce l’indication que les Suisses ont tranquillement commencé à amasser de l’argent liquide en grosses coupures ?
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Les amas de billets de banque et les ruées sur les dépôts bancaires seront empêchés par l’introduction d’une société sans argent en espèces, c.-à-d. toutes les transactions monétaires deviendront graduellement électroniques. Le processus a déjà commencé. En Suède et dans d’autres parties de l’Europe, ainsi qu’au Japon, les supermarchés et les magasins sans argent ont un grand succès, particulièrement parmi les jeunes consommateurs, qui jouent allègrement en payant avec leurs téléphones portables aux caisses des supermarchés devant un œil électronique.
RépondreSupprimerSi seulement les jeunes innocents savaient que les banquiers oligarques veulent contrôler leur argent et les asservir avec un gadget amusant, ils pourraient décider de résister. Mais ceux qui contrôlent le système savent bien que les jeunes sont l’avenir. Nous, les vieux résistants, nous nous éteindrons avec le temps. Problème résolu. Mais nous ne sommes pas encore morts. Les temps changent… The times are A-changing… (Bob Dylan, 1964).
Le trio néfaste – bail-in, intérêts négatifs, et société sans argent liquide – rendra l’existence dans le premier monde industrialisé tout à fait insupportable, telle une danse stressante sur la pointe des pieds, avec l’épée proverbiale de Damoclès suspendue, de manière intimidante, au-dessus de nos têtes, par l’empereur.
Washington pourrait avoir un joker dans sa manche – en réintroduisant l’étalon or ; le même étalon or que Nixon avait abandonné en 1971. Les États-Unis ont également accumulé au cours des 25 dernières années des quantités énormes d’or. Un nouvel étalon or du dollar, serait très probablement fixé avec un rapport qui éliminerait toute la dette étasunienne, y compris les futures obligations non-escomptées selon le GAO [General Accounting Office, l’équivalent de la Cour des comptes française – NdT] d’environ $125 milliards. Ils essaieraient de maintenir le monde occidental industrialisé dans l’orbite de Washington, mais pourraient perdre la plupart du monde en voie de développement et les ressources naturelles qu’il possède, et qui sont convoitées par l’Occident. Ces pays opprimés et colonisés depuis des siècles sont susceptibles de s’orienter vers la nouvelle alliance Chine-Russie – laissant l’Occident délocalisé et hors-jeu, sans main d’œuvre, avec une puissance militaire massive mais dépassée.
Pour contrer le développement de cette ultime imposture criminelle des tsars banquiers sionistes occidentaux, la Chine et la Russie ont préparé ces dernières années un système financier indépendant, décroché du dollar US et incorporant maintenant les BRICS, les nations de l’OSC, aussi bien que l’Union économique eurasienne. Cette association de pays et d’économies comprend environ la moitié de la population mondiale et au moins un tiers de la production économique du globe ; un fait qui, pour des raisons évidentes, est totalement ignoré par les média de masse. Le machiavélique bateau en perdition ne veut pas que ses passagers sautent pour se sauver.
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L’annonce faite par la Chine, le 19 avril 2016, que ses yuans soutenus par l’or n’étaient plus convertibles en dollars pourrait bien déclencher un ajustement économique vers le camp oriental. Beaucoup de pays sont attentifs et fatigués de l’exploitation occidentale, de l’asservissement, des menaces de sanctions, de l’oppression et du danger toujours présent d’invasion par sa machine à massacrer. Pour une économie du tiers monde, le décrochage du dollar peut en effet ouvrir de nouveaux horizons, créant de nouvelles alliances, de nouveaux espoirs pour un monde plus égal et plus juste.
RépondreSupprimerPeter Koenig est un économiste et un analyste géopolitique. Il est également un ancien membre du personnel de la Banque mondiale et a travaillé intensivement dans les domaines de l’environnement et des ressources en eau. Il écrit régulièrement pour Global Research, ICH, RT, Sputnik, PressTV, Counterunch, TeleSur, le blog du Saker, et d’autres sites internet. Il est l’auteur d’une fiction basée sur des faits, The Implosion – un thriller économique au sujet de la guerre, de la destruction environnementale et de la cupidité des grandes entreprises, basée sur des faits et sur 30 ans d’expérience de la Banque mondiale partout dans le monde. Il est également un des co-auteurs de The World Order and Revolution! – Essays from the Resistance [L’Ordre mondial et la révolution! – Essais de la résistance].
Traduit par Alex Moumbaris, relu par Marie-José Moumbaris pour le Saker Francophone.
Notes
1- La monnaie fiduciaire est la monnaie comprenant les pièces et les billets de banque qui se caractérise par le fait que sa valeur est déterminée par la confiance que lui accordent ses utilisateurs plutôt que par son coût de production, source droit-finance ?
2- Le bail-in est une pratique financière qui impose à certains créanciers d’une banque en difficulté (y compris parfois de simples clients épargnants) une diminution du montant des créances qu’ils possèdent sur l’établissement de crédit ou une conversion de celles-ci en actions de capital. Le bail-in permet ainsi aux banques de se recapitaliser en cas de crise. On distingue le bail-in du bail-out, qui désigne le renflouement d’une banque par un État (comme lors de la crise de 2008) – source droit-finance ?
http://lesakerfrancophone.fr/leffondrement-du-systeme-monetaire-fiduciaire-occidental-a-peut-etre-commence