- ENTREE de SECOURS -



mardi 5 avril 2016

Phagothérapie et bactériophages: un remède aux antibiotiques

52 commentaires:

  1. Nîmes : la phagothérapie, l’alternative aux échecs des antibiotiques

    RICHARD BOUDES


    Chantre de la phagothérapie, le praticien nîmois Paul-Hervé Riche prend en charge depuis 40 ans les patients souffrant d'infections.

    "Grâce au docteur Riche, j'ai pu éviter l'amputation d'une jambe." Au bout du fil, ému, Frédéric Bouhet, Grenoblois de 41 ans, rend hommage au praticien nîmois Paul-Hervé Riche, qui l'a pris en charge in extremis et l'a débarrassé du staphylocoque qui le rongeait. Le docteur Riche promeut depuis près de quarante ans, la phagothérapie et l'usage de bactériophages, virus naturels tueurs de bactéries. Une pratique tombée dans l'oubli, avec la généralisation des antibiotiques après la deuxième Guerre mondiale.

    25 000 morts par an en Europe
    Un manuel de phagothérapie

    Paul-Hervé Riche vient d’écrire, avec Philippe Garrigues, un “Manuel de phagothérapie pratique”, qui peut être commandé sur son site internet (bacteriophage. info). Le livre est préfacé par Yves Allieu, professeur honoraire de la faculté de médecine de Montpellier.

    L'alternative, souvent vécue comme un ultime recours, opère aujourd'hui son retour en force, alors que le nombre des victimes des bactéries résistantes aux antibiotiques (dont les infections nosocomiales) inquiète : 25 000 morts en Europe par an. Plusieurs hôpitaux de France, Belgique et Suisse sont ainsi aujourd'hui sur le point de mener des études cliniques. En attendant un hypothétique retour à la légalisation de la pratique, des patients du monde entier vont se faire soigner dans les pays de l'ancien bloc soviétique où le traitement n'a jamais été abandonné.

    C'est à la suite d'une intervention chirurgicale pour la pose d'une prothèse à un genou que Frédéric Bouhet, dont l'hémophilie a attaqué les articulations, a contracté un staphylocoque épidermidis. Traitée efficacement à l'époque, l'infection "s'est réveillée neuf ans après" et rien n'est alors parvenu à la réduire.

    "En 2013, l'amputation a même été programmée", poursuit le docteur Paul-Hervé Riche, âgé de 63 ans et retraité. La prise en charge du quadragénaire - lequel avait songé à se faire soigner en Géorgie avant de rencontrer le Nîmois - se révèle rapidement efficace. Grâce notamment à des bactériophages produits en Ukraine et que le docteur Riche reçoit par la poste sous la forme d'ampoules. L'infection a disparu, la prothèse du genou a pu récemment être à nouveau posée.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  2. Une thèse en 1976

    "Ma première patiente a été ma mère, raconte le docteur Riche. Elle souffrait de sinusites et d'angines à répétition." Nous sommes en 1976. Paul-Hervé Riche soutient sa thèse de doctorat intitulée “Utilisation du bactériophage en thérapeutique anti-infectieuse” et travaille à l'Inserm sur la question.

    Chercheur, mais aussi à l'occasion médecin de l'urgence sur des théâtres de catastrophe à l'étranger, puis généraliste à Nîmes et enfin au Grau-du-Roi, le parcours de Paul-Hervé Riche est des plus atypiques. Mais le praticien est resté fidèle à la phagothérapie et aux bactériophages, frappés d'interdiction de commercialisation en France, depuis 1980 : "L'Europe a dit : on ne commercialise pas le vivant", commente le Nîmois.

    Démêlées avec l'ordre des médecins

    L'usage des bactériophages, précise-t-il, n'est cependant n'est pas systématique dans sa pratique. "La phagothérapie consiste d'abord à remettre en place les équilibres naturels du corps humain", ainsi du PH du sang, de la glycémie et du contrôle des antiphages. En l'espace de près de 40 ans, l'approche thérapeutique et les “tueurs de bactéries” lui ont permis, assure-t-il, de soigner des milliers de personnes, sur nombre de terrains infectieux. Et de récolter au passage quelques démêlés avec l'ordre des médecins...

    Héritier de Félix d'Hérelle

    Aujourd'hui, alors que la phagothérapie revient au devant de la scène médicale, il tient au titre d'héritier, en ligne directe, du découvreur français des bactériophages. "J'ai été formé par André Raiga-Clémenceau qui lui-même fut le seul élève de Félix d'Hérelle, lequel, en 1917, a découvert les bactériophages." Puis, souffle-t-il un brin amer : "À présent, certains font mine de tout redécouvrir..."

    http://www.midilibre.fr/2014/01/13/l-alternative-du-dr-riche-aux-echecs-des-antibiotiques,807443.php

    RépondreSupprimer
  3. La phagothérapie : quand les virus soignent

    Aujourd’hui, en cas d’infection bactérienne, la réponse du corps médical occidental se résume en un seul mot : antibiotiques. Mais leur utilisation à tort et à travers depuis des années a favorisé le phénomène l’antibiorésistance, notamment chez des patients souffrant d’infections à staphylocoque doré ou à streptocoque. Résultat, certains se trouvent dans une impasse thérapeutique. Autrement dit, plus aucun antibiotique ne les soigne. Et si leur salut venait de la phagothérapie, soit l’utilisation de virus bactériophages ?

    Abandonnée par la médecine occidentale depuis plus de 40 ans, la phagothérapie repose sur l’action de virus méconnus. Les phages, présents dans l’environnement, sont capables de détruire certaines bactéries. « Pour chaque bactérie, il existe au moins un phage capable de l’éliminer », précise le Dr Olivier Patey, chef du service de médecine interne, maladies infectieuses et tropicales du Centre hospitalier de Villeneuve St Georges. Avec le Dr Alain Dublanchet, microbiologiste, il œuvre depuis une quinzaine d’années pour que la phagothérapie revienne en Europe de l’Ouest. En effet, rien qu’en France « énormément de patients pourraient bénéficier de ce traitement », insiste Olivier Patey. Or notre pays et les autres pays occidentaux l’ont intégralement abandonnée après Seconde Guerre mondiale au profit de l’antibiothérapie.

    A l’inverse, cette méthode a continué d’être employée dans les pays de l’ancien bloc soviétique. Ainsi, une des plus importantes banques de phages se trouve à Tbilissi, en Géorgie. C’est dans ce pays que les médecins occidentaux se procurent parfois certains de ces virus pour soigner leurs malades. « Et certains patients se sont rendus sur place, mais cela pose de nombreux problèmes », indique l’infectiologue. En effet, « tous n’ont pas les moyens physiques et financiers de faire le voyage. En outre, la présence de tuberculose multi-résistante dans ce pays est un réel problème pour des patients souffrant d’infections. »

    Une réglementation, des banques et des centres de référence

    « Il n’y a ni autorisation de mise sur le marché (AMM), ni autorisation temporaire d’utilisation (ATU) en France… rien du tout », précise le Dr Patey. Un seul essai thérapeutique avec des phages vient tout juste d’être lancé en septembre 2015 chez des grands brûlés (Phagoburn). Pour ce travail, les phages ont été isolés en France. « Il est facile de les prélever dans l’environnement, par exemple dans l’eau de la Seine. Ensuite, il faut les purifier avant de pouvoir les utiliser », explique le spécialiste.

    « Cette première étude est une bonne chose mais nous aimerions pouvoir utiliser ces bactériophages dans d’autres indications avec une ATU », souligne-t-il. « Nous aimerions aussi pouvoir rapporter des phages de Russie et de Géorgie, sous un contrôle strict, pour créer des banques de bactériophages qui pourraient être testés en urgence pour soigner telle ou telle infection. » De plus, grâce à ces bibliothèques de virus, d’autres études cliniques pourraient être menées. Malheureusement, les laboratoires pharmaceutiques ne s’intéressent pas à ce projet car les bactériophages ne sont pas brevetables, et donc pas rentables. « La volonté doit être politique et les Etats doivent s’investir. »

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  4. Par ailleurs, « la création de centres nationaux de référence doivent être une priorité pour mener les études scientifiques, tout comme la mise au point d’une réglementation adaptée », martèle-t-il. Les phages ne rentrent pas dans les critères européens de fabrication de médicaments. « Ce sont des biomédicaments, du vivant. Or en théorie, dans les médicaments on devrait avoir la même chose au départ et à la fin de fabrication », explique Olivier Patey. Mais « là ce sont des virus, ils vont se multiplier et il peut y avoir de toutes petites modifications en cours de production. » Pour contourner ce problème, « il faut adapter la réglementation aux phages », estime-t-il. Là encore, la volonté politique est nécessaire.

    Les phages, avec modération

    Si les bactériophages constituent indéniablement une solution pour de nombreux patients, « il n’est pas question qu’ils remplacent les antibiotiques », rassure Olivier Patey. En théorie, ils pourraient certes être utilisés contre toutes les infections, mais dans les faits, cela demanderait un travail trop long et coûteux pour traiter une angine par exemple. En effet, « l’administration efficace de bactériophages nécessite un diagnostic précis de l’infection », détaille-t-il. « Non seulement il est essentiel de savoir quel espèce de bactérie cause l’infection, mais aussi quelle souche de celle-ci. » Pour utiliser des antibiotiques, pas besoin d’un diagnostic aussi précis ! Résultat, seules deux indications seraient essentielles pour les bactériophages. « Lutter contre les bactéries multi-résistantes pour lesquelles aucun antibiotique n’est disponible et, dans le cas où les antibiotiques ne parviennent pas à atteindre le site de l’infection. » Les infections de prothèses ou les ostéites chroniques sont autant de bons exemples.

    Autre limite à l’usage des virus tueurs de bactéries : la protection de l’équilibre biologique de l’environnement. « Si on ne fait pas attention, il existe un risque théorique de modification écologique », note le Dr Patey. « Il faut éviter de commettre les mêmes erreurs qu’avec les antibiotiques. » L’usage intensif des bactériophages dans l’agroalimentaire et le traitement vétérinaire inquiète tout particulièrement le médecin. « Imaginez des bactériophages actifs sur des infections bactériennes dans des élevages de poules en batterie. Les virus pourraient migrer dans l’environnement en trop grandes quantités… »

    Enfin, « les résistances aux bactériophages peuvent apparaître », souligne-t-il. « Il en existe d’ailleurs déjà. » Voilà pourquoi les partisans du retour de la phagothérapie sont loin de crier au miracle, mais appellent simplement les autorités à se pencher sérieusement et avec un esprit scientifique sur cette option thérapeutique réellement intéressante et porteuse d’espoir pour de nombreux patient sans solution à ce jour.

    http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/12/2215878-la-phagotherapie-quand-les-virus-soignent.html

    RépondreSupprimer
  5. Phagothérapie : des virus contre les bactéries résistantes aux antibiotiques

    le 25-02-2016 à 15h42

    La phagothérapie, stratégie qui mobilise les virus naturellement hébergés par l'organisme contre les infections bactériennes, connaît un regain d'intérêt à la faveur d'une résistance aux antibiotiques de plus en plus menaçante.

    PHAGOTHÉRAPIE. Après 49 interventions et une infection nosocomiale résistante aux traitements qui ne lui laissait que l'amputation comme perspective, Christophe a réussi à sauver sa jambe grâce à une méthode oubliée depuis l'avènement des antibiotiques : le recours à des virus mangeurs de bactéries. Pour aboutir à ce résultat, Christophe Novou, dit Picot, 47 ans, a dû se rendre en Géorgie, l'un des très rares pays de l'ex-bloc soviétique où la phagothérapie est encore proposée.

    Une parade contre la résistance aux antibiotiques ?

    Depuis une quinzaine d'années, cette thérapie ancienne fait pourtant l'objet d'un regain d'intérêt dans des pays comme les Etats-Unis, la Belgique ou la France, parallèlement au développement de l'antibiorésistance, c'est-à-dire la résistance croissante des microbes aux antibiotiques, un défi à l'échelle de la planète. En novembre 2015, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que si rien n'était fait pour éviter le mauvais usage des antibiotiques ou trouver de nouvelles molécules, le monde allait se diriger vers "une ère post-antibiotique, dans lequel les infections courantes pourront recommencer à tuer".

    "La phagothérapie pourrait être utilisée dans les infections qui touchent les os et les articulations, mais également dans d'autres infections, urinaires, pulmonaires, oculaires", relève le Dr Alain Dublanchet, l'un des pionniers de la réintroduction de cette thérapie en France qui a participé à un colloque sur ce thème le 18 février 2016 à Paris.

    Qu'est-ce que la phagothérapie ?

    Découverte pendant la Première Guerre mondiale et développée dans les années 1920 et 1930, la phagothérapie est fondée sur l'utilisation de virus mangeurs de bactéries (ou phages) qu'on trouve en très grande quantité dans la nature (eaux usées notamment) ou dans le corps humain (dans l'intestin par exemple). Ces virus ont une activité plus limitée que les antibiotiques, ne détruisant que certaines souches d'une bactérie, mais ne provoquent pratiquement jamais d'effets secondaires graves dans l'organisme soigné, indique le Dr Dublanchet qui précise avoir "guéri" une quinzaine de patients au total ces dernières années. Le traitement est généralement court (deux à trois semaines) et nettement moins onéreux que les antibiotiques.

    Les grands labos peu intéressés par une méthode "non brevetable"

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  6. Mais le développement de la phagothérapie se heurte au manque d'intérêt des grands laboratoires parce que les phages sont issus de la nature et donc "non brevetables". "Les laboratoires ont abandonné ce centre d'intérêt parce que le retour sur investissement est jugé trop faible", note l'infectiologue Jean Carlet, consultant à l'OMS.

    Quelques start-up commencent néanmoins à s'intéresser à ces bactériophages, classés comme des médicaments par l'Union Européenne (UE) depuis 2011. Mais aucun phage n'est encore autorisé chez l'homme en raison notamment de la nécessité de procéder à des essais cliniques "qui peuvent prendre de nombreuses années et qui coûtent cher", rappelle le Dr Jean-Paul Pirnay, de l'hôpital militaire Reine-Astrid à Bruxelles, l'un des rares hôpitaux qui travaille sur la phagothérapie en dehors de l'ex-bloc soviétique. Du côté des Etats-Unis, les seuls phages commercialisés actuellement sont destinés à protéger les aliments contre des infections bactériennes.

    L'UE a lancé en 2013 un premier projet dans ce domaine, baptisé "Phagoburn" pour tester des phages contre des bactéries résistantes s'attaquant aux plaies de grands brûlés. Au total, 12 patients recrutés en France, en Belgique et en Suisse doivent participer à l'essai. Sans attendre les résultats de l'essai, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a donné sa première autorisation de traitement à titre compassionnel en novembre 2015 pour un brûlé grave.

    Des autorisations temporaires d'utilisation (ATU) pourraient également à l'avenir être accordées à des groupes de patients "à condition d'avoir un produit de qualité et une présomption d'efficacité", précise Caroline Semaille de l'ANSM.

    Associer antibiothérapie et phagothérapie

    "Si je ne m'étais pas battu, je ne serai plus là", note de son côté Christophe Novou qui a déboursé environ 8.000 euros au total en 2013 pour se faire soigner à Tbilissi. Des dizaines, voire des centaines d'autres Français, ont eux aussi tenté leur chance. "La plupart sont revenus améliorés, mais il faut souvent faire de la chirurgie", précise le Dr Dublanchet. Pour l'infectiologue, aujourd'hui à la retraite, "il n'est pas question de remplacer l'antibiothérapie par la phagothérapie mais de les associer". Il plaide également pour la prudence en ce qui concerne l'impact éventuel d'une phagothérapie à grande échelle sur l'environnement. "On risque de changer l'environnement global de la chaîne de la vie", avertit-il.

    http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160225.OBS5305/phagotherapie-des-virus-contre-les-bacteries-resistantes-aux-antibiotiques.html

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. (...) Les grands labos peu intéressés par une méthode "non brevetable" (...)

      On comprend pourquoi la Sécurité Sociale en France est en déficit voulu !

      Supprimer
  7. « Goebbels avait ses articles moins biaisées »: Public claque les médias pour focus de Poutine après la fuite de documents de Panama

    5 avril 2016
    par legitgov

    Les médias internationaux a été pointée vers une personne suite à une fuite massive de documents d'un cabinet de Panama. Mais cette personne, le Président Vladimir Poutine, n'était pas même mentionnée dans la fuite de données.
    Sections du public ne sont pas heureux à la couverture médiatique. Photos du président Poutine figuraient sur les premières pages des publications nouvelles très respectées dans le monde entier. Le gardian et le courrier en ligne étaient tous les deux, malgré le fait que dans les 11,5 millions de documents qui ont été publiées ; le nom de Poutine n'était même pas mentionné une seule fois.
    Journaux du monde entier avaient beaucoup de dirigeants du monde à choisir : le Président de l'Ukraine, Petro Poroshenko a réussi à trouver son chemin sur la liste, à l'instar de Salman roi d'Arabie saoudite.

    http://www.legitgov.org/Goebbels-had-less-biased-articles-Public-slams-media-Putin-focus-after-Panama-papers-leak

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est comme çà que l'on se rend compte que les merdias méritent bien leur qualificatif tandis que sur le Net c'est net !

      Tous y est discuté et les mensonges effacés. Seule la vérité triomphe.

      Supprimer
  8. Quelque 600 sociétés israéliennes et 850 actionnaires israéliens figure dans les les documents 11,5 millions coulés d'une société de droit panaméen détaillant les opérations offshore.

    Selon la sonde par le Consortium International des journalistes d'investigation (ICIJ) avec l'Allemand du quotidien Sueddeutsche Zeitung et d'autres médias, y compris Haaretz, les données fuites de Mossack Fonseca, de 1975 à la fin de l'année dernière, prévoit le quel ICIJ, décrit comme une « jamais-avant-vu vue à l'intérieur du monde offshore. »
    Les documents, de 214 000 entités, détaillent les avoirs au large d'une douzaine des dirigeants actuels et anciens, ainsi que des hommes d'affaires, des criminels, des célébrités et des sports des stars.

    Les noms figurant dans la fuite inclus le Président de l'Ukraine, le roi d'Arabie saoudite et les premiers ministres d'Islande et le Pakistan, indique le communiqué ICIJ.

    Bien que le nom du Président russe Vladimir Poutine n'est pas mentionné dans les documents, sa fermeture associates "secrètement mélangées autant que $ 2 milliards par le biais de banques et sociétés de l'ombre," dit l'ICIJ.

    Parmi les noms israéliens dans la divulgation de documents sont celle du haut procureur Dov Weisglass, chef de bureau ancien du feu le premier ministre Ariel Sharon, Jacob Engel, un homme d'affaires actif dans l'industrie minière africaine et Idan Ofer, un membre d'une des familles les plus riches d'Israël, selon Haaretz.

    Le nom de Weisglass apparaît comme un seul propriétaire d'une des quatre entreprises mis en place par son partenaire d'affaires Assaf Halkin. La société, Global Talaville, a été enregistrée dans les îles Vierges britanniques en mai 2012, selon Haaretz et sept mois plus tard, toutes ses actions ont été hypothéqués contre un prêt auprès d'une banque de Vienne.

    "Weisglass et Halkin a déclaré à Haaretz que la compagnie "a été enregistrée aux fins de la réception d'un prêt de la Banque pour investir dans les propriétés européennes. La Banque permettrait seulement un prêt à une société... [le] « activité de l'entreprise est signalée au fisc en Israël. La taxe requise sur l'activité de ladite est payée en Israël ».

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  9. Succursale de la Banque Leumi en Jersey dans les îles anglo-normandes, qui offre un abri fiscal à ses clients, est également mentionné dans la fuite. Il contient de la correspondance entre la Banque et le cabinet panaméen.

    En octobre, la Banque Leumi a annoncé qu'il fermait la branche. Ceci est venu après la Banque, la deuxième plus grande, d'Israël payé $ 400 millions dans une entente conclue en décembre 2014, au cours d'une enquête sur les schémas d'évasion fiscale impliquant des clients américains. La Banque payé le département américain de la Justice et l'état de New York $ 270 millions et $ 130 millions respectivement.

    L'année dernière, trois anciens dirigeants de la Banque Leumi ont été contraints de rembourser à la société un total de 5,1 millions de shekels (environ $ 1,3 millions) à la suite du scandale.

    Selon Haaretz, les documents montrent également que la Banque Hapoalim utilisé le cabinet panaméen pour gérer l'activité des divers fonds en fiducie jusqu'en 2011.

    D'autres ont mentionné les fuites incluent Mohammad Mustafa, un haut responsable financier et un confident du Président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a utilisé des comptes offshore pour canaliser l'argent de pays arabes aux Palestiniens, selon les documents.

    La mine d'or de documents a été examiné par une équipe de plus de 370 journalistes provenant de plus de 70 pays, selon l'ICIJ.

    Le journal allemand Sueddeutsche Zeitung, qui a tout d'abord reçu les données il y a plus d'un an, il est déclaré confiant que le matériel était authentique.

    Le quotidien munichoise a offert les données via un canal crypté par une source anonyme qui a demandé aucune compensation monétaire et que des mesures de sécurité non précisées, a déclaré Bastian Obermayer, reporter pour le journal.

    Le Président panaméen Juan Carlos Varela a publié une déclaration disant que son gouvernement allait « vigoureusement » coopérer à toute enquête judiciaire découlant de la fuite de documents du cabinet. Il a dit que les révélations ne devraient pas porter atteinte à son « tolérance zéro » du gouvernement pour toutes les activités illicites dans l'industrie de la finance du Panama.

    Ces résultats montrent comment profondément enraciné des pratiques néfastes et criminalité sont dans le monde offshore, a déclaré Gabriel Zucman, économiste à la basée aux États-Unis Université de Californie à Berkeley, cité par le consortium.

    http://www.legitgov.org/

    RépondreSupprimer
  10. Voici quelques-uns des américains dans les documents de « Panama »

    Soumis par Tyler Durden le 05/04/2016 16:56 -0400

    Avec l'attention des médias de tomber carrément sur les étrangers exposés par le scandale des paradis fiscaux offshore de papiers de Panama, tout le monde a été de demander pour plus d'informations sur qui sont les américains impliqués dans cette fuite de données plus importante dans l'histoire. Après tout, comme nous l'a montré, Mossack Fonseca avait plus de 400 clients américains. Mais qui sont-ils ?

    Aujourd'hui, avec la permission de McClatchy, nous obtenons des réponses : alors qu'il n'y a aucun homme politique de la note n'est en fichiers mais bien d'autres encore. Parmi eux : retraités, escrocs et les fraudeurs fiscaux, qui ont tous trouvent une utilisation pour le secret des sociétés offshore.

    Comme le rapporte la presse, « les passeports au moins 200 américains apparaissent dans fuite massive de cette semaine de données secrètes sur des sociétés écrans offshore secret. »

    Et pourtant, le communiqué suivant peut-être inciter les simplement plus de questions : étant donné la nature de haut-profil de quelques-uns des noms étrangers dans les fuites « beaucoup des américains peuvent sembler de petits poissons. »

    Peut-être peu d'américains utilisés Panama pour cacher leurs affaires louches ; C'était peut-être comme prévu.

    En tout état de cause, voici quelques-unes des constatations gracieuseté de McClatchy :

    Il est difficile de déterminer un nombre précis d'américains dans les données. Il y a au moins 200 passeports numérisés d'américains individuels. Certains semblent être des retraités américaines d'achat immobilier dans des endroits comme le Costa Rica et le Panama. Également dans la base de données, sur 3 500 actionnaires des sociétés offshore qui liste les adresses américaines. Et presque 3 100 entreprises sont liés aux professionnels offshore basées à Miami, New York et d'autres parties des États-Unis.

    Complique encore les choses, certains citoyens américains jouissent de la double citoyenneté et ouvrir des comptes en vertu de passeports étrangers. D'autres semblaient être des retraités américaines d'achat immobilier dans des endroits comme le Costa Rica et le Panama.

    Parmi les cas McClatchy et ses partenaires trouvés :

    Robert Miracle de Bellevue, Washington, se trouve dans les fichiers. Il a été inculpé pour un Ponzi de la région de Seattle de $ 65 millions impliquant des investissements dans des gisements de pétrole indonésiens, avec l'argent des nouveaux investisseurs auraient été utilisé pour rembourser les investisseurs depuis. Miracle a été condamné le 13 mai 2011, à 13 ans de prison après avoir plaidé coupable à fil fraude et l'évasion fiscale.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  11. La société de miracle s'appelait Mcube Petroleum, et il est resté un actionnaire actif dans plusieurs sociétés offshore dans les îles Vierges britanniques, jusqu'à ce qu'il a plaidé coupable. Les offshores ont été créés par Mossack Fonseca.

    Benjamin Wey est un citoyen américain et le Président du groupe mondial de New York. Il a été inculpé l'an dernier, ainsi que son banquier Suisse, Seref Dogan Erbek, sur les accusations de fraude de titres. Du Wey projet allégué de dissimuler une véritable participation dans des sociétés ouvertes est au coeur des accusations. Wey est accusée d'utiliser offshores set up avec Mossack Fonseca pour dissimuler des transactions compliquées entre les compagnies exploitantes de chinois et publiquement US coquille sociétés cotées en bourse.

    Les deux « sont censés avoir profité des dizaines de millions, tandis que les actionnaires de la victime ont été laissés en tenant le projet de loi, » Diego Rodriguez, un officiel de FBI impliqué dans l'affaire, a déclaré dans un communiqué au moment de l'acte d'accusation.

    Milliardaire Igor Olenicoff, un magnat de l'immobilier commercial, de la Floride apparaît dans les données en tant qu'actionnaire de Olen Oil Management Limited. Il a soulevé un émoi national en 2007 après avoir été condamné à deux ans de probation pour évasion fiscale. Il a payé un $ 52 millions bien après ne pas déclarer plus de $ 200 millions dans les sociétés offshore. Plus récemment, il a été reconnu coupable en 2014 pour faire des répliques d'une sculpture cher et a été condamné à restituer aux sculpteurs dont il avait copié le travail.

    Il n'y a Anthony J. Gumbiner, le Président de la région de Dallas de Hallwood Group Inc. Il est un ressortissant britannique avec des liens profonds de Texas, qui se sont installés un insider trading cas en 1996 avec la Securities and Exchange Commission, payer $ 1,7 millions de pénalités en temps.

    Un jetsetter dans les années 1980, Gumbiner était connu pour son style de vie somptueux à Monte Carlo. Plus récemment, il est été ligoté dans les litiges sur les investissements de l'exploitation pétrolière. Son énergie Hallwood classé pour la protection de faillite du chapitre 11 en 2009.

    Il a fallu attendre 2015 que le cabinet d'avocats semble attraper les problèmes juridiques de Gumbiner et a commencé à mener des vérifications des antécédents améliorée. D'ici là ses sociétés offshore avaient été inactives depuis 2011.

    Et il n'y a John Michael « Rouge » (Crim), auteur des livres auto-publié "D'ici à Malte," et "J'ai été arrêté, maintenant ce qui ? »

    Les jurés fédérales à Philadelphie en janvier 2008 condamnés Crim et deux associés dans un complot pour avoir les investisseurs utilisent trusts bidon de tricher à l'IRS d'environ $ 10 millions en recettes fiscales.

    Dans une interview avec le partenaire du projet de McClatchy Fusion, à une maison de transition à Los Angeles en février dernier, le Crim décrit comment il a apporté des affaires à Mossack Fonseca et autres agents ministériels enregistrés.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  12. « Ma responsabilité est de mettre en place la documentation, le remettre au client, et maintenant ils sont en affaires, » a dit de Crim. "Je ne connais même parfois ce que cette entreprise est sujet, et je ne voulais pas passer tout mon temps à étudier ce qu'ils font. Je veux dire, certains d'entre (eux) juste arrache-pied te dirais c'est pas votre affaire. »

    Dans une autre affaire, les autorités fédérales ne savaient pas qu'un défendeur dans une affaire de fraude avait un compte offshore avec Mossack Fonseca. La compagnie de téléphone Internet exécutif Jonathan Kaplan a plaidé coupable à Bridgeport, Connecticut, en 2007 à accepter plus de $ 400 000 dans un schéma de corruption commerciale.

    Kaplan a reçu probation. Une source d'application de loi, s'exprimant sous couvert de l'anonymat en raison de questions juridiques, en suspens, a confirmé que les procureurs ne savaient pas que Kaplan avait créé qu'une société offshore aux îles Vierges britanniques en 2004 appelé SGA Wireless. Il est resté actif jusqu'en mai 2010.

    Joint par téléphone dans le New Jersey, Kaplan a demandé s'il avait dit les autorités SGA sans fil. Il balbutia, "je vais devoir décliner. Je vais en parler à vous". Il a ensuite brusquement raccroché.
    * * *
    Comme nous l'avons dit, le manque étonnant de tous les noms de profil haut pourrait simplement stoke spéculation de récurage de la liste, ou sinon, nous espérons que cela forcera la plus large population à porter son attention sur le vrai locus réelle de « évasion fiscale offshore », peut-être le plus grand du monde : les États-Unis.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-04-05/here-are-some-americans-panama-papers

    RépondreSupprimer
  13. Les plus meurtrière de 50 villes dans le monde

    Soumis par Tyler Durden le 05/04/2016 22:00 -0400

    Le Brésil est en crise depuis un certain temps.

    L'économie du pays rétréci -3,8 % l'an dernier et son Président, Dilma Rousseff, tient le vie chère. Une fois président de Petrobras, le géant du pétrole étatique actuellement noyée dans un scandale politique colossal, elle est maintenant menacée d'impeachment seulement 15 mois dans son deuxième yerm de quatre ans.

    Son approbation demeure à un niveau le plus bas d'à peine 11 %. La monnaie a diminué de moitié en valeur depuis 2011, et le crédit du pays a été rétrogradée au statut indésirable.

    Toutefois, comme Jeff Desjardins de VisualCapitalist explique, c'est non seulement les sphères économiques et politiques qui sont troublantes au Brésil. Le pays a également la distinction douteuse d'être le Centre mondial pour les homicides. Graphique d'aujourd'hui, The Economist, montre les 50 villes plus meurtrières dans le monde – et le Brésil est abrite un ahurissant 32 d'entre eux.

    La bonne nouvelle est que les grandes villes, comme Rio de Janeiro, sont sur la face inférieure du spectre. Cela dit, l'hôte des Jeux olympiques 2016 est à peine plus sûr que Compton, avec un taux de meurtre de 18,6 pour 100 000 personnes chaque année.

    La mauvaise nouvelle est que le Brésil a maintenant plus de 10 % des meurtres de tout le monde. Alors que le taux d'homicides a diminué dans les grandes villes du pays, il a ramassé dans un grand nombre des plus petits. Villes de Fortaleza ou Natal sont parmi les plus violents au monde, avec des taux supérieurs à 60 meurtres pour 100 000 habitants.

    Autres Notes sur l'étude

    Les États-Unis ont fait la liste avec deux des 50 villes plus violents : Baltimore et St. Louis.

    L'Amérique latine a été de 44 des 50 des villes. Les seules villes pas en Amérique latine : Baltimore, St. Louis, Kingston (Jamaïque) et Cape Town (Afrique du Sud).

    Le Venezuela a été omis de ces classements en raison des données très imprécises, mais de Caracas et d'autres villes du pays sont connus pour être quelques-unes des villes plus dangereuses au monde.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-04-05/50-most-murderous-cities-world

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Notez bien que ces villes citées comme étant les plus dangereuses du monde l'ont été non pas à cause de la délinquance nationale mais par des agents venus d'un pays extérieur qui tuent tous les jours afin de faire courir le danger de 'villes les plus dangereuses du monde'.

      C'est ainsi que Paris peut être cité car les attentats perpétrés n'ont pu déterminer quels étaient... les auteurs ! Hahahaha !

      Avec des millions de caméras dites 'de surveillance'... ils ont pu s'échapper ! Cà alors !

      Revoyez la vidéo de 'Charlie-Hebdo' ou un homme en noir marche sur un trottoir avec une kalachnikov à la main et tire (presque à bout portant !) sur la tête d'un homme étendu par terre qui 'faisait le mort' et ... il rate son coup !!!! Il tire (c'est pas une blague !) à côté ! (poussières de ciment et non gigantesque éclaboussure de sang, car, si une balle de kalachnokov n'avait fait qu'effleurer la tête elle aurait éclaté comme un melon !). Et l'homme vêtu de noir continu de marcher comme si rien n'était ! Comme s'il ne s'était pas aperçu qu'il avait raté son coup !!!

      Supprimer
  14. Retour sur mai 68

    L'Internaute
    mer., 06 avr. 2016 08:19 UTC

    1968, sous l'impulsion des étudiants parisiens, la France s'agite soudainement pendant un mois. Lassés d'une société autoritaire et paternaliste, les jeunes dénoncent pêle-mêle le capitalisme, l'austérité morale gaulliste, les arrestations de leurs camarades, tout en prônant la libération sexuelle, plus de droits pour la femme, le tout avec parfois le Petit Livre rouge à la main. D'abord désemparés par ces « gauchistes » qui couvrent les murs parisiens de slogans libertaires, travailleurs et syndicats prennent le relais en moins de quinze jours. La France est paralysée et le régime menacé. Le pays connaît en quelque sorte son dernier épisode insurrectionnel.

    Au sein des grandes démocraties occidentales, mais aussi de certains pays de l'Est, l'année 1968 coïncide avec une effervescence de la jeunesse et des mouvements de contestation. Aux Etats-Unis, le mouvement hippie fait parler de lui, les étudiants manifestent contre le Vietnam tandis que la lutte pour les droits civiques des noirs connaît des épisodes tragiques, notamment avec l'assassinat de Martin Luther King en avril 1968. L'Italie, l'Allemagne et dans une moindre mesure l'Angleterre connaissent des troubles étudiants parfois violents. Le Zengakuren (une ligue étudiante) lance également des mouvements très suivis au Japon. Grèce et Espagne connaissent des mouvements radicaux contre les régimes dictatoriaux en place. Enfin, la Tchécoslovaquie connaît le Printemps de Prague, qui termine dans la répression. En France, les étudiants sont les premiers à manifester leur mécontentement au printemps 68 et ils le diffusent dans une bonne partie de l'opinion.

    Plus de vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'heure est donc à la contestation au cœur d'une jeunesse à la fois fruit du Baby boom et des Trente glorieuses. A l'heure de la pilule contraceptive, la morale traditionnelle est contestée, comme le montrent aussi bien les apologies de l'amour libre dans les rues en mai 68, que l'ambiance « détendue » de Woodstock un an plus tard. Le modèle capitaliste et la consommation de masse concentrent également les attaques : tandis que les beatniks fondent des communautés sans argent, l'extrême gauche française, des maoïstes aux situationnistes, fustige la consommation et les Mass Medias. D'ailleurs, une partie de la jeunesse « gauchiste » européenne, et notamment française, voit dans la Révolution Culturelle chinoise un formidable encouragement à prendre le pouvoir contre les « conservateurs » et « réactionnaires ».

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  15. De la crise universitaire à la crise sociale

    Or, au sein des universités françaises, cette jeunesse est particulièrement active et avance sur un terrain favorable : au-delà d'une surcharge très problématique des universités, le système éducatif peine à se réformer et à dépasser son modèle traditionnel. Nanterre, symbole de la croissance de la population estudiantine (elle fut créée en 1964 pour désengorger la Sorbonne), devient le foyer de cette agitation gauchiste. En 1968, il s'y crée le « Mouvement du 22 mars », dont la revendication initiale était l'accès pour les étudiants aux bâtiments des étudiantes, mais qui prend des positions plus politiques après l'arrestation d'étudiants manifestant contre la guerre du Vietnam. Composé essentiellement d'anarchistes et mené par Cohn-Bendit, le mouvement occupe la salle du conseil de la faculté de lettres. Avec la multiplication des arrestations, le conflit tend vers un durcissement. Face à cette situation, l'académie décide de fermer la faculté de Nanterre le 2 mai 1968.

    Le face-à-face avec les forces de l'ordre s'avère alors très tendu. Depuis le Moyen Âge, les forces de police ne pouvaient traditionnellement intervenir dans les universités. Or, cet interdit a déjà été rompu dans les mois précédents. L'évacuation de la faculté provoque le 3 mai des actions de solidarité à la Sorbonne. En quelques heures, les troubles gagnent le Quartier latin et tournent à l'émeute. Les forces de l'ordre sont sans concession : près de 600 personnes sont arrêtées.

    A l'appel de l'UNEF et de la SNESup, la grève est décrétée dans les universités parisiennes et le mouvement fait tâche d'huile en province. Quelques jours plus tard, dans la nuit du 10 au 11 mai, les affrontements franchissent un nouveau cap : en une nuit, les barricades fleurissent tandis que l'on recense 1000 blessés.

    La répression policière joue contre le régime : en signe de protestation, les syndicats ouvriers provoquent une grève générale le 13 mai. Celle-ci s'accompagne d'une manifestation imposante dans les rues parisiennes puis de l'occupation des usines. La crise a pris une tournure sociale, mais aussi politique : les grands noms de l'opposition, tels que Mendès-France ou Mitterrand, défilent en tête du cortège. Dans les jours qui suivent, les occupations d'entreprises se multiplient, paralysant le pays.

    Résistant difficilement à une motion de censure déposée par le PCF et la FGDS (Fédération de la gauche démocrate et socialiste), le gouvernement Pompidou garde le soutien du général de Gaulle. Après avoir affirmé « la réforme oui, la chienlit, non ! » le 19 mai, celui-ci propose le 24 mai un référendum sur la participation et la réforme des universités, promettant de partir si le non l'emportait. Mais cette allocution n'a qu'un faible écho. Le pouvoir semble vaciller. De son côté, Pompidou engage des négociations dès le 25 mai. Deux jours plus tard, il signe avec le patronat et les syndicats les accords de Grenelle : le SMIG est augmenté de 25% et les salaires de près de 10%, la durée de travail est réduite pour certains métiers et le droit syndical renforcé. Mais la base ne cède pas et manifeste le soir même.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  16. La fragile victoire du gaullismeAprès plus de dix jours de paralysie du pays, le mouvement risque pourtant l'essoufflement, d'autant plus qu'avec l'obtention des accords de Grenelle, il perd une part de légitimité aux yeux de la population. En effet, étudiants et ouvriers ont bénéficié du soutien indirect du reste des Français, ou tout du moins d'une certaine sympathie face à un pouvoir vieillissant et à une société verrouillée. Mais, après les accords syndicaux, la situation prend une tournure véritablement politique. La rue et l'opposition attendent que le général se retire.

    Le 29 mai, De Gaulle disparaît soudainement, sans même prévenir son Premier ministre. Il s'est envolé en Allemagne, dans la base militaire française de Baden-Baden. Pendant qu'il s'entretient avec le général Massu, certainement pour s'assurer du soutien de l'armée, la France ressent avec angoisse la possibilité d'une vacance du pouvoir. Revenu, il prononce le lendemain vers 16 heures une allocution courte mais ferme : il dissout l'Assemblée nationale, mais il ne se retirera pas. Refusant de céder, il demande aux Français de lui exprimer leur soutien et leur attachement au régime. A 17h30, une grande manifestation débute à Paris, rivalisant de par son ampleur à celle du 13 mai.

    Les législatives sont fixées au 23 et 30 juin. Poursuivant sur le registre du risque de chaos politique et de la menace communiste, De Gaulle débaptise son parti pour lui donner le nom « d'Union pour la défense de la République ». La sympathie de l'opinion pour les manifestants a tourné à la lassitude et à l'angoisse. Les Français expriment alors dans les urnes leur attachement au régime et à leur président : l'UDR sort renforcée et obtient une majorité écrasante. Les événements de Mai 68 sont terminés.

    De fait, cette victoire de De Gaulle est de courte durée. Dès le 10 juillet, il remplace Pompidou à la tête du gouvernement par Couve de Murville, lui reprochant indirectement son efficacité lors des Accords de Grenelle. Soucieux de renforcer la légitimité de son pouvoir, De Gaulle propose l'année suivante une réforme sur le statut du Sénat et sur la régionalisation. Optant pour le référendum, il fait de ce scrutin un véritable plébiscite : si son projet est rejeté, il quittera la tête du pays. Le 27 avril 1969, le non l'emporte avec 52% des suffrages. De Gaulle assume alors ses engagements et se retire.

    De Gaulle, la fin de sa carrière avec Mai 68
    La Cinquième République garde longtemps en mémoire les événements de mai 68, perçus comme le catalyseur de mutations profondes de la société française. Si le pouvoir sort temporairement renforcé par les législatives de 1968, De Gaulle est amené à partir un an plus tard. Quant aux ouvriers, ils ont obtenu des résultats probants lors des accords de Grenelle. Les étudiants, à l'origine du mouvement, obtiennent une réforme de l'université. En réalité, leur action a fait sauter de nombreux verrous et entrer la France dans la voie de la modernisation. En effet, des idées et engagements émergent : lutte pour les droits des femmes, modification des valeurs morales, sociales et politiques dominantes. Une société nouvelle éclot. Parmi les changements qu'elle apportera dans les années suivantes, on retient par exemple la libéralisation puis le démantèlement de l'ORTF en 1974, la loi sur l'IVG en 1975, la libéralisation du régime, l'influence décroissante de l'Eglise chrétienne...

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  17. -- Commentaire : Les Français ont-ils changé ? Mai 68 aurait-il été un mouvement populaire manipulé par les politiciens ? Où en sommes-nous, aujourd'hui, dans cette société qui, au lieu de proposer de meilleures conditions de travail, une meilleure qualité de vie et une vraie liberté ne propose au contraire que des injustices et des inégalités toujours plus prononcées ? Le passé se rappelle au présent, pourrait-on dire, en coup de vent, comme les paroles de Aron semblent le signifier, en France. --

    http://fr.sott.net/article/28017-Retour-sur-mai-68

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Houlala ! N'allons pas comparer 'Mai 68' avec 'un possible retour' ! Hahahaha ! En Mai 1968, ce sont les français qui parlaient, qui défilaient, qui s'exprimaient. Aujourd'hui, ce sont les étrangers qui dominent et insultent la France et les français. Ce sont encore les étrangers à qui le contribuable paient ses pensions tout azimuts et retraite dorées (pour les non-cotisants) ! Dans les années 60/70, de se promener au bord d'une route faisait que la première voiture qui passait s'arrêtait ! "Je peux vous emmener ?" "Non-non merci, j'habite à 50 m". Aujourd'hui, situation différente, même ceux qui font du stop peuvent attendre des semaines avant qu'une voiture s'arrête s'il ne s'est pas fait écraser avant !

      La situation est différente. La France ETAIT une société. Une grande famille de français. Aujourd'hui, c'est la guerre ! le vol, le viol, le meurtre avec sortie de prison du meurtrier 1 mois après ! Gare à celle ou celui qui a porté plainte ! Voilà LA France d'aujourd'hui.

      Supprimer
  18. Surveillance : l'identification biométrique comportementale

    Léa Galanopoulo
    CNRS
    mar., 05 avr. 2016 12:44 UTC

    -- Commentaire : Il est toujours bon de se tenir au courant des avancées technologiques en matière de reconnaissance biométrique. Toujours présentées au grand public de façon avantageuse, se sont ces mêmes technologies qui permettent aux dirigeants de surveiller et de contrôler la population, pour sa sécurité et son plus grand bien, c'est entendu. Quelques articles sur le sujet :
    - 2013 : comment l'Europe se prépare à espionner ses citoyens
    - Big Brother : bientôt « un fichier central biométrique » pour tous les Français ?
    - 1 milliard de dollars investi par le FBI dans un système de reconnaissance faciale
    - Vous voulez manger ? Soumettez-vous à l'identification biométrique
    - Fichage de tous les Français : le gouvernement persiste
    - Big Brother : une puce biométrique alimentée par votre portable !

    Les scans d'iris et d'empreintes digitales sont de plus en plus utilisés pour authentifier l'identité des individus.
    Après les empreintes digitales, le visage ou l'iris, les chercheurs explorent de nouvelles stratégies d'authentification biométrique, basées cette fois sur notre façon de bouger et sur notre manière très personnelle d'interagir avec nos smartphones.

    Doigt, iris, visage : pour nous assurer un accès sécurisé aux ordinateurs et aux services en ligne, de plus en plus de parties de notre corps sont susceptibles de passer au scanner afin de nous authentifier. Or nos doigts révèlent bien plus sur nous que nos seules empreintes digitales... Quelques lettres tapées à la hâte sur un clavier peuvent, par exemple, permettre à la machine de nous identifier. Les techniques d'authentification biométrique ne cessent de s'affiner depuis des décennies. Désormais, les recherches se concentrent sur les interactions homme-machine. Car chacun aurait sa propre façon de manipuler son smartphone ou son ordinateur, à commencer par la manière dont il tape sur un clavier.
    Identité frappante

    Une nouvelle méthode d'authentification biométrique, surnommée avec humour « frappologie », est apparue en France dès 2007 sous la direction de Christophe Rosenberger et de son équipe du laboratoire Greyc (1). L'analyse de la dynamique de frappe au clavier part d'un principe simple : nous possédons chacun une façon unique de taper sur un ordinateur ou un smartphone. Tendance à enfoncer brutalement les touches ou doigts légers et rapides : la dynamique de frappe trahit facilement notre identité.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  19. « Pour identifier une personne grâce à son style de frappe, nous mesurons seulement trois paramètres : le temps de pression sur chaque touche, de relâchement ainsi que le temps de vol entre deux touches », précise Christophe Rosenberger, professeur des universités à l'ENSICAEN. Il suffit alors de taper cinq fois son mot de passe personnel pour que le logiciel puisse apprendre la signature de frappe unique à l'utilisateur, à l'aide d'un modèle mathématique. « Lors de l'authentification, la machine compare le style de frappe du mot de passe tapé au modèle enregistré auparavant pour l'utilisateur », ajoute le chercheur.

    Si cette technique peut paraître futuriste, reconnaître quelqu'un à sa façon de pianoter sur un clavier n'a rien de nouveau... À l'époque du télégraphe déjà, des personnes à l'oreille particulièrement affûtée réussissaient à identifier des utilisateurs, grâce au rythme de leur codage en morse. Cette technique fut utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale par les Russes et les Anglais, pour démasquer les Allemands se faisant passer pour des alliés via les radios clandestines.

    Simplifier les mots de passe

    L'analyse de la dynamique de frappe moderne fonctionne aussi bien avec un clavier classique qu'avec un clavier tactile ou même directement sur une page Web. Elle agit comme une seconde porte de sécurité, couplée avec le mot de passe. Dans seulement 6 % des cas, l'analyse du style de frappe échoue, « mais en supposant que la personne connaisse déjà le mot de passe », souligne le chercheur. Une garantie de sécurité à moindre coût, car cette technique n'impose aucun périphérique supplémentaire, contrairement à d'autres méthodes biométriques. « Les ordinateurs n'ont pas tous des capteurs d'empreintes digitales, mais ils ont tous un clavier ! », relève Christophe Rosenberger, qui souligne la simplicité de cette méthode : « Taper un mot de passe est quelque chose de quotidien, d'instinctif. »

    Dans la pratique, la frappologie intéresse déjà les services de banque en ligne. « Actuellement, on demande des mots de passe très complexes pour accéder à ses comptes, que la plupart des utilisateurs stockent quelque part sur leur ordinateur, ce qui est peu sécurisé », rappelle le chercheur. En intégrant le style de frappe à l'arsenal de sécurité, les mots de passe pourraient donc retrouver leur simplicité, au grand bonheur des internautes. Fini donc les mots de passe à 15 caractères, intégrant ponctuation, chiffre, caractères spéciaux et majuscules... Grâce à l'analyse de la frappe au clavier, nous pourrons peut-être bientôt conserver en toute sécurité nos mots de passe préférés : date de naissance, « 12345 » ou le très classique « azerty ».

    Danse avec la biométrie

    À l'instar de la « frappologie », chaque méthode d'authentification, qu'elle soit ou non biométrique, possède ses avantages et ses inconvénients. D'où l'intérêt d'en combiner plusieurs pour chercher à atteindre la sécurité la plus parfaite. Sur smartphone, le pas est déjà presque franchi avec Google. Le géant américain a lancé le projet Abacus, qui vise à supprimer totalement l'utilisation du mot de passe pour déverrouiller un smartphone, en le remplaçant intégralement par des méthodes d'authentification biométrique : reconnaissance du visage, de la voix ou même de la façon de respirer...

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  20. À ces paramètres s'ajoute l'analyse de la façon dont l'utilisateur interagit avec son portable, développée par Christian Wolf et Natalia Neverova à l'Insa de Lyon, en collaboration avec Graham Taylor, à l'université de Guelph au Canada. Car, comme lorsqu'il tape un texte, chaque utilisateur a sa propre façon de prendre en main son téléphone ! « Au début, nous n'étions pas sûrs que les données seraient assez efficaces. Mais les résultats montrent finalement que les mouvements sont très corrélés à chaque personne », révèle Christian Wolf, maître de conférences au Liris2, s'appuyant sur les résultats d'une étude préliminaire menée par Google sur 1 500 personnes.

    L'analyse de la gestuelle se base sur les capteurs gyroscopiques et l'accéléromètre intégrés dans chaque smartphone (voir illustration ci-dessous). Ils permettent de distinguer finement la rotation et le mouvement linéaire de l'appareil.
    « Nous avons conçu un modèle mathématique permettant à la machine d'apprendre à identifier les mouvements et donc l'utilisateur, explique Christian Wolf. Basée sur une technique appelée le Deep Learning, le programme est entraîné de manière automatique, à partir d'un grand ensemble de données d'utilisateurs enregistrées par Google. Comme lorsque, dans notre enfance, nous apprenons à distinguer l'image d'un chat, ici la machine apprend à reconnaître une personne via ses mouvements. »
    Point positif : ce système ne transmet jamais les données personnelles, qui sont entièrement maîtrisées par l'utilisateur. La machine s'adapte à lui et intègre ainsi en permanence de nouvelles données.

    Un utilisateur est reconnu grâce à ses mouvements ( les accélérations linéaires et angulaires) mesurés par les capteurs intégrés d'un smartphone.
    Peut-on frauder la biométrie comportementale ?

    En prenant en main son téléphone, l'utilisateur n'aura donc plus à entrer de mot de passe, l'appareil se déverrouillant automatiquement. « Si au bout de trente secondes, la machine détecte que ce n'est pas vous grâce aux gestes ou à la reconnaissance faciale par exemple, alors elle se verrouille », précise le chercheur. Une manière de rendre plus confortable la vie quotidienne. Et la fiabilité de ce projet, dit multimodal, paraît presque incroyable... En combinant ces différentes techniques d'identification, l'efficacité est supérieure à celle d'une empreinte digitale ou d'un code PIN.

    Seulement, tout comme pour un mot de passe classique, se pose la question de la fraude. Est-il possible d'imiter la manière de frapper de quelqu'un, sa façon de tenir son portable ? Ou tout simplement, est-il possible que ces comportements changent au cours de notre vie ? Pour Christian Wolf comme pour Christophe Rosenberger, ces failles sont envisageables, mais il suffit d'affiner l'algorithme de la machine et de le mettre à jour régulièrement.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  21. La biométrie comportementale interroge également la protection de la vie privée. D'autant plus que, à l'instar de la controversée graphologie, l'analyse de la dynamique de frappe pourrait servir au profilage psychologique. « Cela ne marche pas à 100 %, mais nous arrivons quand même à déterminer le genre de l'utilisateur dans près de 80 % des cas », souligne Christophe Rosenberger, qui précise que cela fonctionne également pour l'âge. Si c'est confirmé, la frappologie pourrait alors être utilisée pour repérer les pédophiles sur les sites de chat pour mineurs ou encore pour déceler les faux avis sur les sites de e-commerce... Des techniques « totalement déployables dès demain » ajoute Christophe Rosenberger. En termes d'authentification biométrique, « la machine semble, dans certains cas, dépasser l'homme », conclut Christian Wolf.

    Notes :

    1. Groupe de recherche en informatique, image, automatique et instrumentation de Caen (CNRS/UNICAEN/ENSICAEN), équipe « Monétique et biométrie ».

    2. Laboratoire d'informatique en image et systèmes d'information (CNRS/UCBL/Univ. Lumière Lyon-II/Insa/Centrale Lyon).

    http://fr.sott.net/article/28018-Surveillance-l-identification-biometrique-comportementale

    RépondreSupprimer
  22. Terrorisme : l'incroyable et extraordinaire efficacité de la réforme pénale française


    L'Express
    mar., 05 avr. 2016 05:14 UTC

    -- Commentaire : Rappelons, en gros, la splendide logique du gouvernement : pour lutter contre le terrorisme, on va durcir... les punitions.

    Et oui, on le sait, le vilain terroriste est facilement impressionnable : il se tétanise de savoir qu'il encourt une peine de prison... encore plus longue s'il se fait arrêter ; il s'effraie de réaliser qu'on risque de venir chez lui en pleine nuit pour l'empêcher de conspirer en rond ; il se pétrifie en comprenant que l'on peut intercepter sa correspondance électronique ; il s'horrifie de savoir que, dorénavant, les forces de l'ordre sont doté d'une irresponsabilité pénale qui leur permet de riposter en toute circonstance sans avoir peur d'être puni par leur hiérarchie ; au comble de la terreur, le voilà qu'il s'évanouit car il réalise enfin, lui, terroriste, qu'il lui est interdit de consulter des sites terroristes et que s'il a l'intention de séjourner intentionnellement sur un théâtre étranger d'opérations terroristes, ça va mal se passer pour lui. Heureusement pour lui que la liste ça s'arrête ici : c'est qu'il se serait pendu en apprenant qu'il risquait d'être déchu de sa nationalité française, il y a quelques temps encore.

    On le voit, toutes ces mesures extraordinaires vont faire fléchir le terroriste, à n'en pas douter. Quand à la populace, elle peut se rassurer, enfin : la police peut débarquer chez elle, à toute heure du jour ou de la nuit ; si un coup de feu mal parti tue accidentellement quelqu'un par mégarde par la faute à pas d'chance, elle sait qu'il n'y a pas de problème puisqu' il existe une loi qui déresponsabilise le responsable ; elle sait aussi que ses communications peuvent être surveillées constamment, légalement, et c'est normal quand on n'a rien à se reprocher ; elle sait que se réunir en groupe, en comité, entre amis et pourquoi pas en famille, ça peut être douteux, voire dangereux, et que c'est donc normal qu'on commence à légiférer tout ça si on a rien à cacher. --


    Les sénateurs (ici lors de la minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles, le 22 mars 2016) ont adopté à une large majorité le projet de loi sur la réforme pénale

    Les sénateurs ont voté massivement en première lecture, par 299 voix contre 29, le projet de loi sur la réforme pénale qui vise à prendre le relais du régime de l'état d'urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre.

    Le gouvernement s'en sort mieux avec son projet de réforme pénale qu'avec la réforme constitutionnelle annoncée après les attentats de novembre. Le Sénat a massivement adopté, ce mardi, après l'avoir renforcé, le projet de réforme pénale prévu pour prendre le relais de l'état d'urgence.

    Les sénateurs ont voté par 299 voix contre 29 le texte. A l'Assemblée, il avait été adopté par 474 voix contre 32, et 32 abstentions. Les sénateurs communistes, les écologistes, et un RDSE, Pierre-Yves Collombat, ont voté contre. Quatre socialistes, un centriste, un LR et 10 RDSE se sont abstenus.

    Les principales dispositions de la réforme pénale

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  23. Le projet de loi entend "renforcer" les outils à disposition des autorités pour accroître l'efficacité de la lutte contre le terrorisme. Il intègre plusieurs dispositions de la proposition de loi destinée à renforcer l'efficacité de la lutte antiterroriste adoptée au Sénat en février, notamment la possibilité de recourir aux perquisitions de nuit lors des enquêtes préliminaires et la possibilité de condamner les terroristes à la perpétuité réelle.

    La commission des lois du Sénat a repris d'autres dispositions de ce texte, comme l'organisation d'un régime plus rigoureux d'exécution des peines pour les détenus terroristes, la création d'une circonstance aggravante permettant de criminaliser certains délits d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, la possibilité de saisie des correspondances électroniques et la création d'une juridiction parisienne spécialisée en matière de cybercriminalité.

    En séance, le Sénat a créé de nouveaux délits, comme la consultation habituelle de sites terroristes ainsi que le séjour intentionnel sur un théâtre étranger d'opérations terroristes. Il a aussi encadré les conditions d'exécution et d'aménagement des peines des condamnés pour actes de terrorisme, dont celle de perpétuité réelle.

    Les sénateurs ont par ailleurs prévu une irresponsabilité pénale des forces de l'ordre faisant usage de leur arme pour empêcher un ou plusieurs meurtres. Ils ont renforcé la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, notamment en interdisant le paiement par cartes monétaires rechargeables quand elles ne peuvent être rattachées à un utilisateur identifiable.

    Vers une commission mixte paritaire

    "Le Sénat a contribué à rendre le texte plus sévère et plus efficace dans le respect de l'État de droit", s'est félicité le président du groupe LR Bruno Retailleau. Un positionnement dénoncé par la gauche de la gauche: "Ne tombons pas dans le piège des obscurantistes, c'est la liberté et le combat social qui permettront à la République de triompher", a plaidé Cécile Cukierman (Communiste, républicain et citoyen, CRC). Même rejet des écologistes: "Ce n'est ni par laxisme, ni par naïveté, mais avec la conviction profonde que nombre des dispositions qu'il contient constituent une atteinte grave à nos libertés et à nos droits fondamentaux" a lancé Esther Benbassa.

    Le texte doit faire à présent l'objet d'une commission mixte paritaire (7 députés et 7 sénateurs) chargée de trouver une version commune aux deux chambres.

    http://fr.sott.net/article/28015-Terrorisme-l-incroyable-et-extraordinaire-efficacite-de-la-reforme-penale-francaise

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Dans 'Terrorisme' il y a 'Hérorisme', donc, si t'es héroiste: t'es bien !

      Supprimer
  24. La surveillance de masse réduit au silence les opinions dissidentes

    La Quadrature du Net
    mer., 30 mar. 2016 09:38 UTC

    -- Commentaire : Une multitude de raisons peuvent expliquer les résultats d'un telle étude. Certains biais cognitifs, tout d'abord, auxquels on n'échappe pas si on n'en n'a pas conscience. Il y a aussi le cas du suiveur autoritaire, ou syndrome du larbin, caractérisé par une soumission naturelle à l'autorité, le soutien agressif à l'autorité, le conformisme. Et puis, de façon générale :
    Alors qu'une faible structure de l'ego nous rend plus vulnérable à l'opinion de groupe et à un niveau de conformisme inadapté décrit dans les études ci-dessus, un fort et réel degré d'autonomie et d'individuation nous aide à nous protéger de ces tendances. Ici.
    Que ce soit envers les équipes de sport ou les partis politiques, il existe un besoin humain de s'identifier au gagnant, et de proclamer cette identification à d'autres. (...)

    « Courir avec le peloton » décrit mieux la situation de ceux qui « suivent ». Pourtant, cette situation s'applique, plus ou moins, à toute l'humanité. « Quand les gens pensent que les autres se détournent d'eux, ils souffrent tellement qu'ils peuvent être guidés ou manipulés aussi facilement par leur propre sensibilité que par une bride. La peur de l'isolement semble être la force qui met en mouvement la spirale du silence. » Ici. --

    Une récente étude universitaire montre que la conscience de la surveillance gouvernementale pousse les gens à auto-censurer la publication en ligne de leurs opinions dissidentes. Elle offre un point de vue qui donne à réfléchir sur l'effet souvent vanté de « démocratisation » des réseaux sociaux et d'Internet qui renforcerait la diffusion des opinions minoritaires. L'étude, publiée dans la revue Journalism and Mass communication Quarterly étudie les effets causés par des rappels subtils de surveillance de masse exercée sur les sujets. La majorité des participants a réagi en supprimant les opinions qu'ils percevaient comme minoritaires. Ce travail illustre la manière dont les opinions dissidentes des participants sont tues à la suite de la large prise de conscience de la surveillance gouvernementale révélée par le lanceur d'alerte Edward Snowden en 2013.

    La « spirale du silence » est un phénomène très étudié dans lequel les gens refrènent des opinions impopulaires pour s'adapter et éviter l'isolement social. Ce phénomène a été observé dans le contexte des médias sociaux par l'effet de matraquage médiatique, au travers duquel nous ajustons nos opinions pour être en adéquation avec nos amis de Facebook et Twitter. Mais cette étude ajoute un nouveau filtre d'analyse en examinant précisément comment la surveillance gouvernementale affecte l'auto-censure.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  25. Les participants à l'étude ont d'abord fait l'objet d'une enquête portant sur leurs convictions politiques, leurs traits de personnalité et leur activité en ligne, le but étant de créer un profil psychologique de chaque personne. L'existence de la surveillance gouvernementale a ensuite été subtilement rappelée à un groupe-échantillon sélectionné au hasard ; puis une manchette fictive et neutre annonçant des frappes aériennes américaines visant l'État islamique en Irak a été montrée à chaque membre de ce groupe. Les sujets se sont alors vu poser une série de questions concernant leurs attitudes vis-à-vis de cette annonce hypothétique, par exemple quelle serait selon eux la réaction de la plupart des Américains face à ces frappes aériennes et s'ils exprimeraient leur opinion en public à ce sujet. La majorité des sujets auxquels on avait rappelé l'existence de la surveillance de masse se sont dits moins susceptibles d'exprimer leurs idées non conformistes, y compris ceux dont on avait estimé qu'ils seraient moins enclins à s'auto-censurer au regard de leur profil psychologique.

    Elizabeth Stoycheff, directrice de recherche de l'étude et professeure assistante à la Wayne State University, se dit préoccupée par ces résultats.
    « Tant de gens à qui j'ai parlé disent qu'ils ne se sentent pas concernés par la surveillance en ligne parce qu'ils n'enfreignent aucune loi et qu'ils n'ont rien à cacher. Je trouve donc ces conclusions profondément troublantes », a-t-elle déclaré.
    Elle a précisé que les participants qui souscrivaient à l'idée du « rien à cacher », ou encore ceux qui tendaient à approuver la surveillance de masse car étant nécessaire pour des raisons de sécurité nationale, étaient les plus susceptibles de taire leurs opinions minoritaires.
    « Le fait que les personnes qui n'ont « rien à cacher » ressentent un effet d'intimidation significatif montre bien que la notion de la vie privée en ligne va bien au-delà de la simple légalité des actes personnels. Elle a trait à un droit humain fondamental qui consiste à garder le contrôle sur sa représentation et sur son image, en privé et aujourd'hui, dans son historique de navigation et dans les métadonnées », ajoute Stoycheff.
    Madame Stoycheff est également inquiète du comportement subtilement oppressif de l'auto-censure.
    « Cela m'inquiète que la surveillance semble permettre une culture d'auto-censure car cela prive encore plus de leurs droits les groupes minoritaires. Et il est difficile de protéger et renforcer les droits de ces populations vulnérables si leurs voix ne font pas partie de la discussion. La Démocratie se nourrit de la diversité des idées, et l'auto-censure l'affame. » déclare-t-elle. « Il est nécessaire de lancer publiquement cette discussion, afin que les Américains comprennent que les libertés publiques sont aussi fondamentales pour le bien-être à long terme du pays que de repousser les très rares attaques terroristes. »
    Elizabeth Stoycheff a écrit à propos de la capacité des outils de partage en ligne à inspirer des changements démocratiques. Mais les résultats de cette étude l'ont amenée à changer son opinion. « L'adoption de techniques de surveillance par le gouvernement et le secteur privé sabote la capacité d'Internet à servir de plateforme neutre pour une discussion ouverte et honnête. Cela commence à priver Internet de sa capacité à être un espace d'expression pour toutes les voix, et à la place [Internet] tend à valoriser les plus dominantes. », dit-elle. Elle précise n'avoir reçu aucune subvention extérieure pour la recherche ou la publication de cette étude.

    http://fr.sott.net/article/28016-La-surveillance-de-masse-reduit-au-silence-les-opinions-dissidentes

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Priver quelqu'un de penser, c'est-à-dire d'analyser/de réfléchir, et de dire en suite ce qu'il pense EST UNE ATTEINTE AUX DROITS LA FEMME ET DE L'HOMME.

      Ainsi, l'objectif (par exemple) d'être un contemplateur/admirateur/souteneur/fan de la NAZIonal socialiste peut bien sûr excepter l'handicapé mental cité ce jour au hasard du commun des mortels d'être pendu/écartelé/brûlé vif chez lui par les farces de l'autre, voire de figurer en première page des pq quotidiens.

      Ainsi, de penser qu'offrir une poupée gonflable à un garçon de 5 ans va l'aider à construire sa vie ou offrir un sextoy à une petite fille pour lui apprendre les nouvelles définitions de la sexualité, serait, d'après le Nouvelaéroporc des Landes, une façon de mieux atterrir dans la société moderne, de prévoir la sortie de son train d'atterrissage, comme d'être enceinte de quelques milliers de passagers venus de toute la planète !

      Supprimer
  26. Journaliste américaine âgée de neuf ans rebelle après que les critiques lui disent de « retourner jouer avec des poupées »
    Hilde Lysiak, dont la couverture d'un meurtre présumé en Pennsylvanie a incité l'indignation de certains habitants, dit que son âge ne l'empêche pas de « faire une belle histoire »

    mardi 5 avril 2016 21 h 30 EDT

    Une journaliste âgée de neuf ans qui a écrit sur un meurtre présumé dans sa petite ville de Pennsylvanie a s'est défendue après que certains habitants, aient déclaré qu'une jeune fille doit être "playing with dolls" (jouer avec des poupées) et ne couvrant ne pas de formes graves de criminalité.

    Hilde Kate Lysiak, qui dirige le site Web et journal Orange Street News depuis 2014, obtenu un Conseil samedi après-midi sur la police appelée pour un incident à Selinsgrove, une ville à environ 150 milles (240 km) au nord-ouest de Philadelphie.

    Elle se rend sur les lieux pour obtenir les détails et a publié une histoire et un clip vidéo sur son site Web plus tard ce jour-là, sous le titre "exclusif : meurtre sur Ninth Street !".

    L'histoire, a déclaré un homme était soupçonné d'avoir tué sa femme avec un marteau et inclus des citations de voisins et de la police.

    - voir son clip sur site -

    Peu après, sapage Facebook et YouTube canal ont été bouchés avec des commentaires négatifs, exhortant à "jouer à la poupée" et ont une partie de thé, et questionner le jugement de ses parents en laissant son do ce travaux.

    Sean Christine, l'ancien maire de Selinsgrove, dit que l'histoire était « la corbeille sensationnaliste ».

    Mardi, Hilde a réagi à la critique.

    « Ce type de se me met en colère parce que, juste parce que je n'ai que neuf ans ne signifie pas que je ne suis pas une grande histoire, » dit-elle. « Il ne signifie pas que je ne peux pas être une journaliste. »

    Dans une vidéo postée sur son site Web, elle a déclaré: "je sais que cela pour certains d'entre vous rend mal à l'aise, et je sais que certains d'entre vous veulent juste m'asseoir et de me taire parce que je n'ai que neuf ans.

    "Mais si vous voulez me faire arrêter couvrant les informations, puis vous descendez de votre ordinateur et faire quelque chose pour les nouvelles. Là, c'est assez mignon pour vous ?"

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  27. Dans la vidéo elle a lu certains des commentaires négatifs à haute voix, y compris: « je suis dégoûté que cette mignonne petite fille pense qu'elle est un vrai journaliste. Qu'est-il arrivé aux parties de thé ? » et « filles de neuf ans doivent jouer à la poupée, ne cherche pas à être des journalistes. »

    Porte un badge de lecture « J'aime la liberté d'expression », elle a rigolé car elle a lu le commentaire: "vous êtes âgé de neuf ans putain. Sérieusement, ce qui la baise se passe ?"

    Elle a ensuite pour défendre son dur labeur.

    « À cause de mon travail, j'étais en mesure d'informer les gens, il y avait un terrible meurtre devant mes concurrents arrivés à la scène. »

    Comme la propagation de l'histoire, sa défiance a été saluée par les commentateurs qui a salué sa décision comme une victoire pour la liberté de la presse et l'appelait un « héros ».

    « Vous allez newsperson minuscule, ne les laissez pas vous déprimer, » une affiche a écrit sur YouTube.

    Un autre a écrit: « je vois un prix Pulitzer dans votre avenir. Garder rapporter l'information ! (Et n'oubliez pas : si personne ne se fâche, vous n'êtes pas faire les choses !) .”

    Hilde obtient de l'aide de son père Matthew Lysiak, ancien reporter pour le New York Daily News et sa soeur de 12 ans, Isabel Rose, qui s'occupe des vidéos et des photos.

    Ce qui a commencé comme un journal pour sa famille, écrit au crayon, est devenu une source d'information communautaire avec site Internet et page Facebook.

    Ces dernières semaines, dans des histoires courtes sous titres fréquemment ponctués de points d'exclamation, elle a rapporté sur une mouffette possiblement enragée, abattu par des policiers, plusieurs actes de vandalisme, les nombreuses vitrines vides dans le centre-ville de Selinsgrove et la suppression d'une guirlande de Noël d'un immeuble après plusieurs années (sous le titre « Noël enfin au bosquet ! »)

    Matthew Lysiak, a déclaré mardi que les commentaires sur les histoires de sa fille sont généralement positifs.

    « Elle a été adoptée quand elle faisait des histoires plus mignonnes, mais environ six mois dans l'écriture le papier, elle a obtenu plus confiante et a commencé à marcher hors des sentiers battus, » a déclaré Lysiak.

    Lysiak dit que Hilde a attrapé le virus de journalisme lorsqu'il travaillait pour le Daily News et elle le long prendrait occasionnellement sur le tas.

    « Elle trouvait le journalisme vraiment intéressant et ma fille aînée, aussi. "Elles seraient de poser beaucoup de questions, a déclaré Lysiak.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  28. Elle a été normalement bronchée par commentaires, dit-il.

    « Le commentaire de tea party vraiment allumé un fusible sous lui, » dit son père. « Elle était assez agacée par tout cela. »

    Anne Carter, une infirmière auxiliaire à Selinsgrove, était parmi ceux qui ont commenté puisque la participation de Facebook de Hilde dans l'histoire.

    « Je pense qu'elle est très talentueuse et ses aspirations sont grandes, mais c'est probablement un cas plus important que doit gérer un âgé de neuf ans », a déclaré Carter. "Adultes de la communauté rencontrez des difficultés, envelopper la tête autour de ce qui s'est passé. Je ne peux pas imaginer comment un neuf ans peut couvrir une histoire comme ça. »

    Hilde n'est pas découragée. Quand on lui demande si elle a une histoire de suivi dans les travaux sur l'homicide présumé Hilde a répondu: « Vous devrez savoir ce qui se passe dans le prochain numéro des nouvelles Orange Street. »

    Associated Press, ont contribué à ce rapport

    http://www.theguardian.com/media/2016/apr/06/nine-year-old-us-reporter-defiant-after-critics-say-go-back-to-playing-with-dolls

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme quoi il y a des jeunes quii en savent plus que les vieux !

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/06/reveillez-vous.html

      Supprimer
  29. Documents de Panama : les révélations jusqu'ici La fuite sans précédent des fichiers 11,5 m est à l'origine bouleversement dans le monde entier.

    Voici ce qui a été révélé par le tuteur
    Les papiers de Panama : comment masquer 1 milliard de dollars – vidéo explicatrice

    le mercredi 6 avril 2016 08.01 EDT

    La fuite de 11,5 m files de la firme d'avocats basé à Panama Mossack Fonseca continue de créer des bouleversements dans le monde entier. Les documents ont été divulgués à l'allemand quotidien Süddeutsche Zeitung, qui leur a partagé avec le Consortium International des journalistes d'investigationbasé à Washington, le Guardian, la BBC et autres organisations de médias.

    Le sentier de 2 milliards $ loin qui mènerait à Vladimir Poutine
    Les papiers révèlent un réseau d'offres offshore secrètes et vastes prêts d'une valeur de 2 milliards $ (£1 .4bn) qui pondent un sentier au Président russe, Vladimir Poutine. Bien que son nom n'apparaît pas dans les documents, les données montrent comment les offres, qui apparemment ne pourraient pas avaient été sécurisés sans son patronage fait membres de son entourage fabuleusement riche.

    Visages de PM de l'Islande appelle pour élection après les révélations au large
    Les affaires financières de Sigmundur Davíð Gunnlaugsson et son épouse ont fait l'objet de contrôle dans les papiers de Panama. Ils montrent qu'il possédait conjointement une société créée en 2007 dans les îles Vierges britanniques, de détenir des placements avec son partenaire riche, plus tard épouse, Anna Sigurlaug Pálsdóttir. Tous deux ont souligné leurs financiers intérêts avaient toujours été correctement divulgués au fisc islandais.

    Premier ministre du Islande, Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, a côté renforcé puisque les révélations ont été rendues publiques.
    Président de l'Ukraine, Petro Poroshenko, mis en place une société offshore secrète dans les îles Vierges britanniques au moment où ses troupes ont été anéantis dans une bataille sanglante avec les troupes russes et les rebelles de pro-Moscou. Poroshenko – en mai 2014 élu sur une promesse de nettoyer la politique chroniquement corrompue de l'Ukraine – la société enregistrée en août 2014.

    Comment Cabinet a permis de cacher des millions depuis le vol de Brink-Mat
    Argent blanchi du plus grand vol de lingots d'or de la Grande-Bretagne était caché à l'aide d'un plan audacieux ont éclos sur les conseils du co-fondateur de Mossack Fonseca, Jürgen Mossack, montrent les documents. Le cabinet d'avocats, a déclaré le dernier propriétaire de la compagnie n'a jamais été connu à Mossack et que les allégations liées à de Brink-Mat sont entièrement fausses.

    Fonds géré par le père de David Cameron, a évité de payer l'impôt britannique

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  30. Père de David Cameron, Ian, a couru un Fonds offshore, Blairmore Holdings Inc, évité de jamais avoir à payer des impôts en Grande-Bretagne par l'embauche d'une petite armée de résidents des Bahamas à signer sa paperasserie. Le Fonds a été fondé dans les années 1980. Il encore exsits aujourd'hui et n'a jamais payé un centime d'impôt au Royaume-Uni sur ses bénéfices. Il a été enregistré avec HM Revenue & Customs depuis sa création et a déposé des déclarations détaillées chaque année.

    Les brasseurs d'affaires et leaders mondiaux qui ont bâti des empires propriété secrète
    Les papiers de Panama montrent comment milliards de livres d'argent au large ont inondé le marché de l'immobilier Britannique. Dirigeants du monde, des gens d'affaires et des célébrités figurent parmi ceux dont propriété anonyme de Londres a été exposée par la fuite massive des données du cabinet d'avocats le Panama sur les sociétés offshore.

    Président de la FIFA Gianni Infantino a tiré dans le scandale de corruption
    Les papiers de Panama révèlent que le nouveau président du football mondial, Gianni Infantino, a été pris dans le scandale de corruption du sport sur les offres qui ont été conclus quand il était directeur des services juridiques à l'Uefa, instance dirigeante du football européen. L'UEFA a nié toute malversation par un de ses fonctionnaires ou tout autre partenaire marketing et Infantino a dit qu'il est « consterné » que son « intégrité est étant mise en doute ». L'UEFA a déclaré Infantino était « un membre éminent du personnel de l'Uefa depuis de nombreuses années » et « un homme qui a toujours agi avec complète de professionnalisme et intégrité ».

    La divulgation de documents ont soulevé des questions sur le rôle du Président de la Fifa, Gianni Infantino, dans une affaire de droits TV.

    Lorsque le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, était dans l'opposition, ses enfants élevés un prêt de 7 millions de livres de Deutsche Bank contre quatre appartements à Park Lane Londres appartenant à des sociétés offshore basées dans les îles Vierges britanniques. Sharif et des membres de sa famille ont toujours nié toute malversation – il n'est pas illégal de posséder des biens à travers une société offshore.

    MOSSACK Fonseca a travaillé avec les compagnies pétrolières détenues par l'Iran malgré les sanctions
    Le cabinet d'avocats au centre de la fuite de documents du Panama a agi pour une compagnie pétrolière iranienne qui avait été mis à l'index par les Etats-Unis, les documents révèlent. MOSSACK Fonseca réalisé qu'il était travaillant pour Petropars Ltd en 2010 seulement quand un autre client accidentellement ne satisfaisait des États-Unis des sanctions qui avait été imposé à l'entreprise de l'énergie. MOSSACK Fonseca dit qu'il « systématiquement » coupe les liens avec les clients quand ils ont été placés sur les listes de sanction.

    Prétendue Mugabe copains gardés entreprises offshore ans après UN alerte déclenché

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  31. Un marchand d'armes et un magnat de l'exploitation minière qui avait des sanctions imposées à eux comme des copains présumées du Président du Zimbabwe, Robert Mugabe, ont été en mesure de poursuivre l'exécution de leurs affaires par le biais de sociétés offshores pendant des années après que les préoccupations ont été exprimées tout d'abord sur leurs transactions par l'ONU et d'autres autorités. MOSSACK Fonseca finit par couper les liens en janvier 2009, lorsque les sanctions européennes ont été imposées.

    Comment Mossack Fonseca a travaillé avec des clients australiens liés à l'impôt des enquêtes
    Le cabinet d'avocats Panama – basé à bord de commercer avec les australiens, après que qu'ils ont été liés à certains des litiges d'évitement fiscaux plus importants de l'Australie.

    Diplomate samoan a été utilisée pour aider à créer des sociétés fictives Mossack Fonseca
    Un agent au Haut-Commissariat de Samoa en Australie a assisté régulièrement Mossack Fonseca dans la création de sociétés fictives, révèlent les fichiers de l'entreprise. Une de ces sociétés fictives face plus tard à des sanctions pour l'approvisionnement de marchandises vers le gouvernement syrien et l'armée. Le haut commissaire a dit le Bureau était « en aucune façon impliqué » dans le fonctionnement des entreprises.

    Lire l'article complet ici:
    http://www.theguardian.com/news/2016/apr/04/samoan-diplomat-was-used-to-help-mossack-fonseca-create-shell-companies

    Réponse de Mossack Fonesca
    Pendant 40 ans Mossack Fonseca a fonctionné au-delà de tout reproche dans notre pays et dans d'autres juridictions où nous avons des opérations. Notre cabinet n'a jamais été accusé ou inculpé dans le cadre de délits criminels :

    http://www.theguardian.com/news/2016/apr/03/mossack-fonsecas-response-to-the-panama-papers

    http://www.theguardian.com/world/2016/apr/06/panama-papers-all-revelations-so-far-data-leak

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment de telles personnalités qui - au départ - n'étaient que 'simples fonctionnaires ou particuliers', ont-elles pu être au courant de la possibilité de telles manigances possibles en leur faveur ?... sinon par la 5è colonne ?! Ainsi, ces 'hommes de l'ombre' agissant derrière le rideau ont-ils décidé dernièrement de lâcher quelques centaines de fournisseurs (sous un nom d'apparat comme étant in instigateur-découvreur du grale du chiotte des avocats) afin d'éviter la concurrence trop forte qui se serait reporter de s'adresser plutôt aux 4 % de surdoués qu'il y a dans le monde (280 millions de personnes) plutôt qu'à des inconnus laissés pour comptes qui monarchie guillotinée se croient encore supérieurs aux autres parce que ces autres sont plus nombreux et n'auraient pas de cervelles.

      Ainsi, les 'non-figurants sur la liste' ayant le haut privilège de ne point figurer dans la charrette compte tenu que des 'petits services' auraient été rendus (livraison de putes à domicile ou autorisation spéciale d'aller les voir en scooter), devrait donc se contenter de cela ! Et toc !

      D'où aussi remerciements pour n'avoir ouvert leur gueule lors de l'invasion (le ravage EST une guerre) d'un nuage de sauterelles à travers l'Europe, millions de foumis-termitières ou de cafards gros comme des camions.

      En ce qui concerne le terme de 'perte d'x milliards', il ne s'agit pas là de perte mais seulement de manque à gagner si toutes fois l'argent n'est pas dépensé ! Car, si l'argent sert à quelqu'un d'autre, il en fait donc bénéficier des millions de personnes ailleurs, ce qui n'est pas un mal.

      Supprimer
  32. Les Panama Papers attaquent les ennemis de l'Empire et sont un moyen de chantage idéal

    Moon of Alabama
    lun., 04 avr. 2016 16:28 UTC
    Traduction : Dominique Muselet

    Une vraie fuite de données d'un cabinet d'avocats au Panama serait très intéressante. Beaucoup de gens riches et/ou des politiciens cachent de l'argent dans les sociétés fictives que ces firmes panaméennes fournissent. Mais les « fuites » actuelles de données, diffusées, à grand renfort de publicité, par plusieurs empires de presse qui soutiennent l'OTAN et par une « Organisation non gouvernementale « financée par le gouvernement américain, ont simplement pour but inavouable de salir des personnalités que l'empire américain n'aime pas. Elles offrent aussi une belle opportunité d'en faire chanter d'autres en promettant de ne pas publier des informations en échange d'une faveur puis d'une autre.

    Il y a déjà 16 mois, Ken Silverstein a publié un reportage sur Vice à propos de Mossak Fonseca, un gros fournisseur véreux de sociétés fictives du Panama. (L'Intercept de Pierre Omidyar, pour lequel Silverstein travaillait alors, avait refusé de publier le reportage.) Yves Smith a publié plusieurs longs articles sur le business du blanchiment d'argent de Mossak Fonseca. Silverstein a également redit une chose bien connue, à savoir que Rami Makhlouf, un riche cousin du président syrien Assad, avait de l'argent caché dans des sociétés fictives de Mossak Fonseca. Il a écrit :

    Pour pouvoir fonctionner, les sociétés fictives comme Drex ont besoin d'un agent agréé, parfois un homme de loi, qui dépose les documents d'enregistrement nécessaires et dont le bureau sert habituellement d'adresse à la société fictive. Cela crée un intermédiaire entre la société fictive et son propriétaire, surtout si l'entreprise fictive est enregistrée dans un paradis fiscal où l'information sur la propriété est protégée par un mur impénétrable de lois et de règlements. Dans le cas de Makhlouf - et, comme je l'ai découvert, dans le cas aussi d'hommes d'affaires véreux et de gangsters du monde entier - l'organisation internationale qui a permis d'enregistrer sa compagnie fictive et de la protéger contre la surveillance internationale était un cabinet d'avocats appelé Mossack Fonseca, qui a fait office d'agent agréé de Drex du 4 juillet 2000 à la fin de 2011.

    L'année dernière, quelqu'un a fourni des tonnes de données de Mossak Fonseca à un journal allemand, le Süddeutsche Zeitung. Le quotidien munichois est politiquement au centre droit et résolument pro-OTAN. Il coopère avec le Guardian, la BBC, Le Monde, le Consortium international des journalistes d'investigation et d'autres organes de presse qui sont tous des partisans avérés de l'Establishment.

    Le Sueddeutsche affirme que les données « fuitées » concernent quelques 214 000 sociétés fictives et 14 000 clients de Mossak Fonseca. Il y a sûrement beaucoup de boue cachée là-dedans. Combien de sénateurs des Etats-Unis sont impliqués dans ces sociétés ? Quels politiciens de l'Union européenne ? Quelles sont les grandes banques de Wall Street et les fonds spéculatifs qui se cachent au Panama ? Oh pardon. Le Sueddeutsche et ses partenaires ne répondront pas à ces questions. Voici comment ils « analysent » les données :

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  33. Les journalistes ont réuni des listes des politiciens importants, de criminels internationaux, d'athlètes professionnels bien connus, etc. Le traitement numérique a permis de rechercher ensuite si des noms de ces listes figuraient dans les fuites. La liste « scandale des dons au parti » contenait 130 noms, et la liste des sanctions de l'ONU plus de 600. En quelques minutes, le puissant algorithme de recherche a comparé les listes avec les 11,5 millions de documents.

    Pour chaque nom trouvé, un processus de recherche détaillé a été lancé au moyen des questions suivantes : quel est le rôle de cette personne dans le réseau des entreprises ? D'où vient l'argent ? Où va-t-il ? La structure est-elle légale ?
    En d'autres termes, le Sueddeutsche a pris des listes de criminels célèbres, de personnalités et d'organisations connues que les Etasuniens n'aiment pas et a vérifié s'ils étaient dans les données « fuitées ». Les résultats obtenus ont ensuite été évalués. Comme résultat, il y a l'éternel retour annuel de la compagne de diffamation contre le président russe Vladimir Poutine, qui n'est pas même mentionné dans les données de Mossak Fonseca, des accusations contre diverses personnes de la fédération de football de la FIFA, fort détestée des États-Unis, et la mention de quelques autres mécréants de moindre importance.

    Il n'y a rien sur aucun Etasunien, rien du tout, ni sur aucun politicien important de l'OTAN. La « victime » le plus politique est bizarrement, à ce jour, le premier ministre de l'Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, qui, possédait avec sa femme, une des sociétés fictives. Il n'y a aucune preuve que la propriété ou que l'argent détenu par cette société soient illégaux. Alors, que faut-il déduire de tout ceci ?

    Comme l'écrit l'ancien ambassadeur britannique, Craig Murray, pour comprendre le sens (s'il y en a un) de tout ça, il faut se pencher sur ce qui est caché par les organisations qui gèrent la « fuite » :

    Le filtrage des informations de Mossack Fonseca par les médias est le reflet direct de l'agenda gouvernemental occidental. Bien qu'ils soient leurs principaux clients. aucune grande société occidentale, aucun milliardaire occidental n'est mentionné parmi ceux qui ont utilisé les services de Mossack Fonseca, Et le Guardian se dépêche de les rassurer en disant que « la plus grande partie des informations fuitées ne sera pas divulguée ».

    A quoi vous attendiez-vous ? La fuite est gérée par un organisme qui porte le nom grandiose, mais qui prête à rire quand on connait l'oiseau, de « Consortium international des journalistes d'investigation ». Il est entièrement financé et géré par le Centre des États-Unis pour l'intégrité publique. Leurs bailleurs de fonds comprennent :

    La fondation Ford
    La fondation Carnegie
    La fondation de la famille Rockefeller
    La Fondation W K Kellogg
    La Fondation pour une société ouverte (Soros)

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  34. Le Consortium International des journalistes d'investigation (ICIJ) fait partie du Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (OCCRP) qui est financé par le gouvernement américain à travers l'USAID.

    La « fuite » consiste en un ensemble de données sélectionnées par des organisations amies des Etats-Unis à partir d'une base de données, probablement obtenue par les services secrets américains, qui contient sans aucun doute beaucoup d'informations fort compromettantes sur des personnes et des organisations « occidentales ».

    La publication d'informations triées sur le volet à partir des données « fuitées » a deux objectifs :
    Elle salit divers « ennemis de l'empire », même si c'est seulement par personne interposée comme les présidents Poutine et Assad.

    Elle prévient d'autres personnalités, celles qui figurent dans la base de données, mais dont les noms n'ont pas encore été révélés, que les Etats-Unis ou leurs « partenaires médiatiques » peuvent, à tout moment, exposer leur linge sale en public. C'est donc un moyen de chantage idéal.
    La « fuite » des « Panama Papers » a été orchestrée par une petite coterie pour incriminer quelques personnes et quelques organisations qui ne plaisent pas aux Etats-Unis. Cela permet aussi de montrer les « instruments de torture » dont ils disposent aux personnes qui ont fait affaires avec Mossak Fonseca, mais dont les noms n'ont pas (encore) été publiés. Ces personnalités sont maintenant entre les mains de ceux qui contrôlent la base de données. Elles devront faire ce qu'on leur dit, sinon...

    http://fr.sott.net/article/28020-Les-Panama-Papers-attaquent-les-ennemis-de-l-Empire-et-sont-un-moyen-de-chantage-ideal

    RépondreSupprimer
  35. «Panama Papers» - cherchez les absents !

    6 avr. 2016

    Dans l'affaire des révélations de Panama Papers le plus important est ce dont les médias ne parlent pas. L'écrivain Michel Collon explique.

    On ne parle que de ça : de grands médias français, britanniques, italiens, allemands et belges ont publié des listes de fraudeurs fiscaux industriels. Intéressant. Mais, comme souvent, le plus intéressant réside dans ce que ces médias ne disent pas.

    D’abord, c’est un peu du réchauffé. Dès décembre 2014, un journaliste américain, Ken Silverstein, dénonçait la firme Mossack Fonseca comme plaque tournante de la création de compagnies offshore, de blanchiment d’argent au service des multinationales et d’autres intérêts. Il pointait explicitement le plus riche businessman syrien : Rami Makhlouf.

    Où sont ces riches étatsuniens dans la liste aujourd’hui mise en avant par les médias occidentaux ?

    Silverstein rappelait que Panama est un faux pays, créé et imposé en 1903 par les Etats-Unis, en amputant la Colombie afin de transformer le stratégique canal de Panama en jardin privé des intérêts US. Pas étonnant donc que Panama soit aussi devenu un paradis fiscal pour les riches étatsuniens. Silverstein indiquait que ceux-ci «détiendraient selon les estimations mille milliards de dollars cachés dans les paradis off shore, impliquant une perte annuelle pour le fisc de cent milliards».

    Alors, où sont ces riches étatsuniens dans la liste aujourd’hui mise en avant par les médias occidentaux ? Nulle part ! Rien, nothing, nada.

    Explication ? En 2013 déjà, des tonnes de documents sur cette firme avaient été fournis au quotidien allemand Suddeutsche Zeitung. Ils portaient sur 214,000 compagnies off shore et 14,000 clients de Mossak Fonseca. Ce quotidien est pro-occidental, pro-OTAN pro-UE. Pour traiter cette masse de documents, il s’est associé à d’autres médias de même tendance.

    Et voilà donc que, comme par hasard, les révélations d’aujourd’hui ne concernent :

    - aucune grande banque US
    - aucun hedge fund style Soros, Buffett et compagnie
    - aucun congressiste US
    - aucun responsable de l’OTAN
    - aucun politicien européen de premier plan

    Quelle bonne nouvelle, non ! Aucune grande banque occidentale ne pratique la fraude fiscale ! Aucun grand dirigeant politique ou militaire occidental ne planque ses millions à l’étranger ! Aucune grande multinationale US ne triche avec ses impôts ! N’est-ce pas merveilleux ?!

    La liste occidentale dénonce les dirigeants syriens et toute une série d’ennemis fréquemment diabolisés par les médias de l’Ouest

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  36. Certes, on parle de certains politiciens, de certaines fortunes privées en Europe, de criminels internationaux, de sportifs célèbres et ce n’est pas inintéressant. Mais la plupart d’entre eux ne plaisent pas, pour des raisons diverses, aux Etats-Unis. Alors, il faut se rappeler le célèbre adage anglais «Who pays the piper, chooses the music» (Celui qui paie le flutiste, choisit la chanson).

    La liste occidentale dénonce les dirigeants syriens et toute une série d’ennemis fréquemment diabolisés par les médias de l’Ouest. Nous n’avons pas les moyens de trancher sur toutes les accusations portées. Mais il convient de réfléchir sur la raison des absences.

    Qui finance (entièrement) l’ International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) qui a traité les documents ? Le gratin des fondations US les plus réactionnaires et les plus criminelles constamment engagées dans les guerres et les coups d’Etat made in USA :

    - Fondation Ford
    - Carnegie Endowment
    - Rockefeller Family Fund
    - W K Kellogg Foundation?
    - Open Society de George Soros
    - et cetera

    Le plus important est ce dont les médias ne parlent pas

    L’ICIJ fait partie d’un réseau de recherche : Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) qui est financé par… le gouvernement des Etats-Unis via son agence bien connue USAID.

    L’ancien ambassadeur US Craig Murray analyse à juste titre : «Les médias mainstream protègent le 1% occidental». Et le site indépendant Moon of Alabama fait à juste titre remarquer que les fuites proviennent très probablement des services secrets US et que leur publication très partielle signifie deux choses : «1. Il s’agit d’impliquer différents «ennemis de l’empire». 2. Il indique à certaines personnalités importantes, figurant dans les Panama Papers, mais pas encore publiés, qu’on peut à tout moment exposer leur «linge sale».» Soit un parfait instrument de chantage pour servir les intérêts US.

    Comme souvent, le plus important est ce dont les médias ne parlent pas.

    https://francais.rt.com/opinions/18665-panama-papers-cherchez-absents

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Effectivement, il y a les initiés qui ont su retirer leur argent volé juste à temps et, les autres, les pauvres cons qui se sont fait avoir.

      Supprimer
  37. MOSSACK Fonseca a travaillé avec les compagnies pétrolières appartenus à l'Etat iranien en dépit des sanctions
    Des documents montrent le cabinet au centre de Panama papiers fuite à bord de faire affaire avec des entreprises après avoir pris connaissance de leurs vrais propriétaires

    le mercredi 6 avril 2016 06.26 EDT

    Le cabinet d'avocats au centre de la fuite de documents du Panama a agi pour une compagnie pétrolière iranienne qui avait été mis à l'index par les Etats-Unis, les documents révèlent.

    MOSSACK Fonseca a réalisé qu'il était travaillant pour Petropars Ltd en 2010 seulement quand un autre client accidentellement ne se satisfaisait pas des États-Unis des sanctions qui avait été imposé à l'entreprise de l'énergie.

    Petropars et l'autre client avaient reçus la même boîte de PO dans les îles Vierges britanniques par Mossack Fonseca, et l'adresse avait été repérée par les banques comme lié à une société sur la liste noire.

    Les points forts d'épisode des périls de donner la même adresse à des milliers d'étagère-entreprises – et le manque de rigueur dans les Mossack Fonseca de procédures de diligence raisonnable.

    Cela a été reconnu par Jürgen Mossack, qui a envoyé un e-mail en colère se plaindre de l'absence de vérification des antécédents, les documents montrent, associé-gérant de l'entreprise. "Tout le monde sait qu'il existe des sanctions des Nations Unies contre l'Iran, et nous ne voulons certainement pas d'affaires avec des régimes et des individus de ces lieux ! Non pas à cause de l'OFAC [l'Office of Foreign Assets Control, le département du Trésor américain qui traite des sanctions] mais par principe. »

    Une plaque de laiton à l'extérieur de la filiale de Genève de Mossack Fonseca. MOSSACK Fonseca découvert qu'il a agi pour la firme iranienne quand le chef de son bureau de Genève a demandé qu'un client reçoive une nouvelle adresse postale dans les îles Vierges britanniques (BVI).

    PO box 3136 à Road Town, Tortola, était partagée par une multitude d'autres entreprises du plateau sur les livres du cabinet, y compris Petropars.

    Petropars avait été désigné par le Trésor américain en juin de la même année, une compagnie pétrolière en bout de ligne appartenue à l'Etat iranien. Avec des bureaux à Dubaï et Londres, il a joué un rôle clé dans l'obtention des investissements étrangers pour le champ de gaz naturel de Pars du Sud. Le plus grand du monde, le domaine se trouve dans le golfe Persique et est partagé avec le Qatar.

    Mettre Petropars sur les sanctions OFAC officielles liste visait à saper le soutien financier pour l'Iran du nucléaire et des programmes de missiles.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  38. Après une vague de contrôles, Mossack Fonseca a découvert elle agissait pour Petropars et deux autres sociétés dont elle détenait stakes : Drilling Company International Limited et Venirogc Limited, une joint-venture avec du Venezuela publiques huile société PDVSA, qui serait lui-même être mis à l'index par les Etats-Unis l'année suivante.

    Trois mois après la mise à l'index, l'équipe d'observation de Mossack Fonseca a recommandé de démissionner de Petropars et "toutes ses sociétés affiliées". D'ici là, non seulement OFAC, mais l'ONU avait émis des sanctions contre l'Etat moyen-oriental.

    MOSSACK Fonseca a dûment démissionné et Petropars a été enregistré comme étant inactif depuis mai 2011, ainsi que ses deux filiales. Mais une autre société iranienne reste dans les livres.

    Malgré la résolution à couper les liens avec l'Iran, Mossack Fonseca suite entretien une tenue appelé Petrocom. Il partage le même comptable de Londres comme Petropars et a donné son adresse comme Sepahbod Gharani Avenue à Téhéran.

    La relation a été gérée par le biais de Londres, où une entreprise séparément détient les droits exclusifs au Royaume-Uni sur le marché des services de Mossack Fonseca.

    MOSSACK Fonseca dans les îles Vierges britanniques a produit un certificat de bonne réputation (souvent demandée par les banques ou les partenaires commerciaux), estampillé par le Bureau du gouverneur adjoint îles Vierges le 14 septembre 2010 ; documents approuvant la nomination d'un nouveau président et de directeur ; et d'autres pour la création d'une joint-venture.

    Mahmoud Ahmadinejad Bureau BVI de Mossack Fonseca n'a procédé à un contrôle de la société. Une demande pour le nom du bénéficiaire ultime des Petrocom a suscité la réponse suivante de franchise UK de Mossack Fonseca: « Je pense que nous pourrions supposer que serait Mahmoud Ahmadinejad sauf si je me trompe. »

    Alors que le Président de l'Iran était improbable qui ont effectivement lieu actions dans ces entités offshore, les marques de commentaire clairement office du Royaume-Uni de Mossack Fonseca savait il continuait à agir pour les sociétés d'État.

    En juin 2013, les sanctions nous imposée sur parent de Petrocom PII, décrivant dans le cadre d'un réseau de sociétés-écrans 37 mis en place pour gérer les exploitations commerciales de la direction iranienne. PII était prétendument contrôlé par une holding appelée Eiko, qui s'élève pour commande de l'exécution de Imam Khomeini.

    « Le but de ce réseau est de générer et de contrôler les investissements massifs, off-the-livres, protégés de la vue du peuple iranien et des organismes de réglementation internationaux, » a indiqué un communiqué de presse du Trésor américain.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  39. Les données les plus récentes, de décembre 2015, montrent Petrocom reste sur les livres de l'entreprise. Un certificat de bonne réputation aussi récemment qu'en avril 2015.

    MOSSACK Fonseca a déclaré: "nous n'avons jamais sciemment permis l'utilisation de nos entreprises par des individus ayant des relations avec la Corée du Nord, au Zimbabwe, la Syrie et d'autres pays ou individus sanctionnés par les États-Unis ou l'Union européenne. Nous avons régulièrement démissionner engagements client lorsque continue due diligence et/ou mises à jour à sanctions listes révèle qu'une partie à une entreprise pour lesquels nous fournissons des services a été reconnu coupable ou classé par un organisme accréditeur."

    Emmanuel Cohen, qui dirige la franchise UK de Mossack Fonseca, a déclaré dans une lettre de son avocat qu'il avait été "à la tête de l'entreprise due diligence des contrôles au cours des années" et que "il met les obligations de reporting extrêmement au sérieux et fichiers toute activité suspecte" avec l'Agence nationale de la criminalité. Au sujet de Petropars, Mossack Fonseca UK « fonctionnait grâce à un client professionnel au Royaume-Uni et n'était pas responsable de toute la diligence raisonnable ». Il a ajouté que les entreprises du Royaume-Uni n'était nullement tenu de suivre les sanctions américaines.

    Petrocom et Petropars n'a pas répondu aux demandes de commentaires.

    En janvier 2016, les États-Unis supprimé Petropars et PII de sa liste noire, suite à l'accord nucléaire avec l'Iran.

    Papiers de Panama rapports équipe : Juliette Garside, Luke Harding, Holly Watt, David Pegg, Helena Bengtsson, Simon Bowers, Owen Gibson et Nick Hopkins

    http://www.theguardian.com/news/2016/apr/06/mossack-fonseca-oil-firms-petropars-iranian-state-sanctions-panama-papers

    RépondreSupprimer
  40. Crise climatique : les ouragans passés dans les Caraïbes

    le 5 avril 2016
    par jacqueshenry

    Il m’est apparu utile sinon important de relater dans ce blog une étude réalisée par le laboratoire de dendrologie de l’Université de l’Arizona à Tucson en collaboration avec les Universités de Santiago de Compostelle et de Huelva en Espagne. Il s’agit d’une sorte de compilation d’évènements passés qui à première vue n’ont aucune relation entre eux mais révèlent avec une clarté inattendue l’effet des variations passées du climat sur des évènements qui en raison de la grande peur climatique actuelle sont à prendre très sérieusement en considération. Comme les variations passées de l’activité solaire ont été largement ignorées par les spécialistes du climat constituant l’organisme onusien appelé IPCC, qu’il s’agisse de l’optimum médiéval ou du minimum dit de Maunder, il était tout à fait opportun de relater ces travaux relatifs à la fréquence des ouragans qui ont sévi durant la période froide dite de Maunder (1645-1715) dans la Caraïbe, un fait qui a pu être relié à la croissance des arbres en Floride durant la même période. La peur climatique entretenue par l’IPCC fait état d’une aggravation des phénomènes météorologiques naturels et en particulier les ouragans (hurricanes dans la Caraïbe, typhons dans le Pacifique nord-ouest et cyclones dans le Pacifique sud et l’Océan Indien). Il n’en est pourtant rien depuis près de 20 années, curieux is not it ?

    Les archives espagnoles couvrant la période 1495-1825 recouvrant largement le minimum de Maunder font état de la disparition en mer de 657 bateaux liés à des ouragans tropicaux mais la base de données relative aux ouragans tropicaux qui ont sévi dans l’Atlantique Nord sur la période équivalente ne correspond pas avec les archives espagnoles. Il a donc fallu trouver une autre approche chronologique pour relier ces évènements entre eux. La dendrochronologie relative aux arbres de Floride a permis d’établir une relation crédible entre ces phénomènes météorologiques violents et les archives espagnoles sur la période 1707-2009. La croissance des pins de Floride (Pinus elliottii), en particulier ceux de Big Pine Key, est perturbée par l’apport d’eau chargée en sel occasionnée par les ouragans et la dendrologie permet d’établir une chronologie très précise des évènement cycloniques ayant atteint les côtes et par voie de conséquence cette approche constitue ce que l’on appelle un autre « proxy » décrivant la dynamique climatique de l’Atlantique Nord sur de relativement longues périodes.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  41. Le minimum de Maunder est l’évènement climatique le plus sévère répertorié précisément durant ces derniers siècles. Il est la résultante de quatre facteurs liés les uns aux autres ayant résulté en une chute spectaculaire du nombre de chavirages des bateaux marchands espagnols qui n’enduraient plus de conditions météorologiques extrêmes. La fréquence des ouragans dépend de la température absolue des eaux de surface dans la zone tropicale de l’Atlantique Nord. Elle dépend également de la différence de température des eaux de surface entre les zones tropicales et les zones sub-tropicales. Cette fréquence dépend encore des oscillations australes du phénomène El Nino (ENSO) et enfin des oscillations de l’Atlantique Nord (NAO). Ces conditions ont été profondément modifiées à la suite de la chute de l’activité magnétique solaire durant cette période qui a été largement vérifiée par de nombreux proxys dont le plus évident était la quasi absence de taches solaires pendant plusieurs dizaines d’années. Il y eut une conjonction de ces évènements climatiques qui renforça le phénomène conduisant à une raréfaction des ouragans. Le nombre de navires marchands espagnols perdus en mer durant cette période a donc chuté par voie de conséquence.

    Comme les projections actuelles des astrophysiciens font état d’une reproduction dans un futur proche du même type d’effondrement de l’activité magnétique solaire qui eut pour conséquence un refroidissement dramatique et durable du climat lors du minimum de Maunder il était donc intéressant d’établir une relation entre cette période historique et les évènement réels qui eurent lieu et qui sont sans ambiguité répertoriés dans les archives espagnoles. Il est apparu que la fréquence des ouragans s’est effondrée durant cette période comme cela a été montré par dendrochronologie et dans le même temps le nombre de bateaux marchands perdus en raison de conditions cycloniques a été considérablement réduite comme le montre l’illustration ci-dessous.

    Cette étude apporte donc un argument supplémentaire indéniable au sujet de l’effet de l’activité solaire sur les conditions météorologiques, et partant climatiques, qui ont prévalu durant cette période de refroidissement sévère. Il est intéressant enfin de rapprocher cette étude avec le « hiatus » climatique de ces dernières 20 années qui n’a pas pu établir une quelconque augmentation des températures moyennes observées objectivement, corroborant les données relatives à la baisse substantielle de l’activité solaire qui ne peut plus être niée ainsi que la diminution du nombre d’ouragans de catégorie 3 et plus qui ont atteint la terre ferme nord-américaine durant cette même période. Il est également intéressant de mentionner le renversement de tendance de la NAO (voir le lien) depuis la fin des années 1990.

    En quelque sorte l’histoire passée, avec des rapprochements inattendus, apporte de nouveaux arguments en faveur d’une prédominance des variations de l’activité magnétique du Soleil sur le climat terrestre. Finalement il paraît donc vain sinon malhonnête de continuer à nier que le Soleil n’a pas d’effet sur le climat terrestre. Ce n’est plus l’affaire des scientifiques honnêtes que d’affirmer le contraire mais cela relève désormais uniquement des politiciens, des organisations non gouvernementales et des corporations multinationales que de soutenir que le climat est perturbé par l’activité humaine …

    Sources et illustrations : http://www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1519566113

    http://dx.doi.org/10.1016/j.earscirev.2016.02.005

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/04/05/crise-climatique-les-ouragans-passes-dans-les-caraibes/

    RépondreSupprimer
  42. Des balles autodestructrices pour éviter les dommages collatéraux

    6 avril 2016

    L’armée des USA est en train de développer des balles autodestructrices, c’est à dire, qui s’autodétruisent si elles n’atteignent pas leur cible pour réduire les « dommages collatéraux » en milieu urbain, rapporte le Times.

    Les balles autodestructrices contiennent des matériaux pyrotechnique et explosif. Quand la balle est tirée, le matériau pyrotechnique s’allume et, après un intervalle prédéterminé, il enflamme le matériau explosif, provoquant la désintégration de la balle avant qu’un innocent ne soit blessé, avec un peu de chance.

    Pas pour demain

    La technologie est développée pour des munitions de calibre 50, qui sont utilisées pour les armes lourdes et les fusils de tireur d’élite, dont les balles sont capables de parcourir jusqu’à deux kilomètres. Les chercheurs disent que cette technique pourrait être adaptée à d’autres types d’armes. Cependant, le projet n’en est qu’à ses prémices et les balles autodestructrices ne devraient pas arriver de sitôt sur le terrain.

    http://site où la publicité empêche volontairement l'accès à l'information

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Il s'agit là de balles qui tuent à la fois et en même temps la personne visée et la personne qui tue.

      Supprimer