mer., 25 fév. 2015 08:31 CET
L'histoire du « trou d'ozone » qui agita les méninges de milliers de scientifiques et de fonctionnaires des Nations-Unies jusqu'en 1987 puis les années suivantes finit par aboutir au fameux et fumeux Protocole de Montréal régulant la production de CFCs, ces composés utilisés notamment comme fluides caloporteurs dans les machines frigorifiques. Ce qui est rétrospectivement stupéfiant dans cette histoire rocambolesque de nocivité des chlorocarbones pour l'ozone tient au fait très simple, mais que jamais personne n'a osé relever ouvertement, qu'avant les années 80 il n'y avait jamais eu d'observations par satellite de ce fameux trou d'ozone supposé exister au dessus de l'Antarctique et dans une moindre mesure au dessus de l'Arctique. L'ingéniosité des activistes de l'époque soucieux de l'environnement - on ne parlait pas encore de réchauffement climatique mais ça n'allait pas tarder - fut que ce simple petit détail passa sciemment aux oubliettes. Comment créer une peur planétaire au sujet de ce « trou » si on avait dit ouvertement qu'avant les satellites d'observations il n'y avait pas de trou d'ozone ou encore, en d'autres termes si l'on veut, que ce trou avait peut-être toujours existé pour des raisons inexpliquées mais qu'on ignorait son existence. L'argument aurait été vraiment difficile à digérer lors de ce grand raout québécois qui finit par accoucher du fameux Protocole avec un P majuscule.
Un autre paramètre également soigneusement mis de côté fut l'intense lobbying de Dupont de Nemours qui avait dans ses cartons un remplaçant fraîchement breveté pour les CFCs incriminés. En effet, depuis le début des années 70 des chimistes de l'Université de Californie à Irvine émirent l'hypothèse - difficilement vérifiable et jamais formellement vérifiée depuis - que le chlore issu de la dégradation des CFCs par les rayons ultra-violets réduisait la vitesse de formation d'ozone dans la stratosphère. L'hypothèse de la catalyse par le chlore de la destruction de l'ozone dans les hautes couches de l'atmosphère valut le prix Nobel de chimie en 1995 à trois des imposteurs qui l'émirent, Paul Crutzen, Frank Rowland et Mario Molina ! Il faut le faire mais bon, les sommités attribuant le Prix Nobel sont probablement tous des vieux gâteux qui n'y comprennent strictement rien puisqu'ils ont aussi attribué ce prix à Al Gore pour ses bienfaits rendus à l'humanité ...
Bref, cette gigantesque supercherie profita grassement à la firme Dupont et constitua l'un des points de départ de la théorie tout aussi fumeuse des gaz à effet de serre car, émanant d'on ne sait quel laboratoire, les CFCs furent considérés comme des gaz à effet de serre, donc associés au réchauffement climatique d'origine humaine. Qui plus est les CFCs, dont la durée de vie dans l'atmosphère fut estimée à près d'un siècle par on ne sait pas non plus quelle étude dont on ne peut retrouver aucune trace étaient dans la foulée déclarés comme dix mille fois plus efficaces que le CO2 pour contribuer au réchauffement de la planète.
L'année 2015 devrait être celle de la disparition totale des hydrofluorocarbones (HFCs) qui font partie de la famille des gaz à effet de serre selon les termes du Protocole de Kyoto. Pour ceux qui ne se sont jamais vraiment intéressé à cette histoire surréaliste de CFCs les HFCs sont des substituts aux chlorofluorocarbones mais ne contenant pas de chlore (ni de brome) et donc moins « dangereux » pour la couche d'ozone mais « dangereux » tout de même pour le climat. Pour raviver les mémoires quoi de plus opportun que de parler subitement des oubliés du Protocole de Montréal, les bromo- et chlorométhanes. Il en avait été fait mention brièvement lors des discussion de couloir tant à Montréal en 1987 que lors des divers raouts qui suivirent aux frais des contribuables de la planète entière, un peu comme les réunions mondaines de l'Eglise de Scientologie Climatique dont la prochaine grand-messe est prévue en décembre 2015 à Paris sous la présidence de Mademoiselle Ségolène Royal.
Un autre paramètre également soigneusement mis de côté fut l'intense lobbying de Dupont de Nemours qui avait dans ses cartons un remplaçant fraîchement breveté pour les CFCs incriminés. En effet, depuis le début des années 70 des chimistes de l'Université de Californie à Irvine émirent l'hypothèse - difficilement vérifiable et jamais formellement vérifiée depuis - que le chlore issu de la dégradation des CFCs par les rayons ultra-violets réduisait la vitesse de formation d'ozone dans la stratosphère. L'hypothèse de la catalyse par le chlore de la destruction de l'ozone dans les hautes couches de l'atmosphère valut le prix Nobel de chimie en 1995 à trois des imposteurs qui l'émirent, Paul Crutzen, Frank Rowland et Mario Molina ! Il faut le faire mais bon, les sommités attribuant le Prix Nobel sont probablement tous des vieux gâteux qui n'y comprennent strictement rien puisqu'ils ont aussi attribué ce prix à Al Gore pour ses bienfaits rendus à l'humanité ...
Bref, cette gigantesque supercherie profita grassement à la firme Dupont et constitua l'un des points de départ de la théorie tout aussi fumeuse des gaz à effet de serre car, émanant d'on ne sait quel laboratoire, les CFCs furent considérés comme des gaz à effet de serre, donc associés au réchauffement climatique d'origine humaine. Qui plus est les CFCs, dont la durée de vie dans l'atmosphère fut estimée à près d'un siècle par on ne sait pas non plus quelle étude dont on ne peut retrouver aucune trace étaient dans la foulée déclarés comme dix mille fois plus efficaces que le CO2 pour contribuer au réchauffement de la planète.
L'année 2015 devrait être celle de la disparition totale des hydrofluorocarbones (HFCs) qui font partie de la famille des gaz à effet de serre selon les termes du Protocole de Kyoto. Pour ceux qui ne se sont jamais vraiment intéressé à cette histoire surréaliste de CFCs les HFCs sont des substituts aux chlorofluorocarbones mais ne contenant pas de chlore (ni de brome) et donc moins « dangereux » pour la couche d'ozone mais « dangereux » tout de même pour le climat. Pour raviver les mémoires quoi de plus opportun que de parler subitement des oubliés du Protocole de Montréal, les bromo- et chlorométhanes. Il en avait été fait mention brièvement lors des discussion de couloir tant à Montréal en 1987 que lors des divers raouts qui suivirent aux frais des contribuables de la planète entière, un peu comme les réunions mondaines de l'Eglise de Scientologie Climatique dont la prochaine grand-messe est prévue en décembre 2015 à Paris sous la présidence de Mademoiselle Ségolène Royal.
C'est donc un article paru dans la sublimement honnête revue scientifique Nature Geoscience ( doi:10.1038/ngeo2363 ) qui nous rappelle l'existence de ces gaz nocifs pour l'ozone, au cas où on aurait oublié qu'ils existent réellement. Je ne me suis pas abaissé à déranger mes correspondants fidèles de par le monde abonnés à Nature pour m'envoyer un reprint de cet article mais le seul résumé suffit à détecter l'arnaque scientifique judicieusement organisée. Je le traduis aussi fidèlement que possible ici (version originale en fin de billet) :
« Les halogènes issus des substances à longue vie créées par l'homme, telles que les chlorofluorocarbones, sont la principale cause de la récente diminution de l'ozone atmosphérique, un gaz à effet de serre. Des observations récentes montrent que les substances à très faible durée de vie, en général de moins de six mois, sont aussi une source importante d'halogènes stratosphériques. Les substances bromées à vie courte sont naturellement produites par les algues et le phytoplancton, alors que les substances chlorées à vie courte sont principalement d'origine humaine. Ici nous utilisons un modèle de transport chimique pour quantifier la diminution de l'ozone dans l'atmosphère inférieur (lisez basses couches de l'atmosphère) par les substances halogénées à vie courte et un modèle de transfert radiatif pour quantifier les effets radiatifs de cette diminution d'ozone. Selon nos simulations, la perte d'ozone due aux substances à vie courte a un effet radiatif de près de moitié de celui des halocarbones à longue durée de vie en référence à l'année 2011 et, depuis les temps préindustriels, a contribué pour un total d'environ - 0,02 W/m2 au forcing radiatif global. Nous trouvons que les substances bromées à vie courte d'origine naturelle exercent un effet radiatif sur l'ozone 3,5 fois plus important que celui des halocarbones à durée de vie longue, en normalisant la comparaison aux atomes d'halogènes, et montrons que les teneurs atmosphériques au niveau de la mer du dichlorométhane, non controlé par le protocole de Montréal, sont en croissance rapide. Nous en concluons que des accroissements possibles futurs significatifs de ces substances halogénées à vie courte dans l'atmosphère, à la suite de changements dans les processus naturels ou par des émissions d'origine humaines perdurant, pourraient être importants pour le climat futur ».
Il faut noter d'emblée qu'il ne s'agit que d'une modélisation appuyée sur aucune donnée scientifique valable ou observation sur le terrain. Encore une énième régurgitation nauséeuse d'un super-ordinateur qui n'a fait que ce qu'on lui a demandé : abonder dans le sens de l'alarmisme. Car il s'agit bien de cela, alarmer et terroriser les gogos qui ne croient que ce que l'on veut bien leur faire croire. Puisqu'il s'agit en réalité d'abord du bromométhane ou bromure de méthyle, c'est la même chose, ce gaz utilisé pour procéder à des fumigations détruisant bactéries, champignons et insectes et donc produit industriellement, environ 70000 tonnes par an, l'est aussi naturellement à raison d'une soixantaine de milliers de tonnes ( ! ) par le phytoplancton, les algues et aussi par les plantes de la famille des Brassicacées. Cette famille botanique comprend aussi bien le choux que le colza. Cultiver du colza serait-il mauvais pour le climat ? Faut-il détruire les algues et le phytoplancton pour préserver le climat ? Le résumé de l'article mentionne que des changements dans les processus naturels seraient en cause dans cette production de bromure de méthyle. Si on poursuit l'argument des auteurs de cet article, il faudrait donc cesser immédiatement de cultiver une quelconque brassicacée, c'est mauvais pour l'effet de serre et l'ozone ! La prolifération d'algues vertes résultant du lessivage des engrais azotés est également néfaste, donc il ne faudra plus utiliser d'engrais, ils sont mauvais pour le climat. Quand à la production de chlorométhane c'est presque pire puisque l'essentiel provient du phytoplancton, source de toute vie marine. Quant au chlorure de méthylène ou dichlorométhane, il est également produit par les algues mais surtout industriellement comme solvant et dans de nombreuses applications, un composé chimique dont on ne peut raisonnablement pas se passer. Restent les tri-halogénés, bromoforme et chloroforme qui encore une fois sont produits massivement par les algues, beaucoup plus que par l'industrie.
On se demande donc quel est le but de cet article de Nature Geoscience sinon de tout simplement incriminer la nature qui serait responsable de la production indésirable de gaz à effet de serre à durée de vie courte, fort heureusement, pouvant néanmoins contribuer à la destruction de la couche d'ozone et ainsi dérégler le climat. Cet article est un pamphlet terroriste publié à point nommé pour rappeler aux terriens que le Protocole de Montréal avait oublié les algues et le plancton et qu'il faut vite faire quelque chose pour ne pas griller comme des toasts (Christine Lagarde à Davos 2013) mais c'est aussi une bonne occasion pour ces scientifiques auto-proclamés de l'Université de Leeds qui font un usage compulsif et irraisonné de leurs ordinateurs de faire des demandes de crédits de recherche supplémentaires pour poursuivre leurs travaux informatiques sans queue ni tête ... C'est ainsi que fonctionne la science climatique !
Notes :
Au début du résumé de cet article de Nature il est mentionné que l'ozone est un gaz à effet de serre. Je rappelle à mes lecteurs le billet de ce blog mentionnant l'ozone, puits à photons énergétiques, UV-B et C. Voici le lien : https://jacqueshenry.wordpress.com/2014/11/18/theorie-de-leffet-de-serre-atmospherique-suite-et-fin/ . Dans cet article citant le Docteur Gerhard Stehlik il est clairement démontré que l'ozone ne peut pas jouer le rôle de gaz à effet de serre selon la terminologie erronée de l'IPCC. En effet, les photons infra-rouges sont dissipés par l'ozone lors du retour O3 → O2 dans toutes les directions. Selon les lois de Planck et de Stefan-Boltzmann ces photons IR ne peuvent pas « réchauffer » les couches inférieures de l'atmosphère plus chaudes mais seulement se dissiper dans l'Espace. Prétendre que l'ozone est un gaz à effet de serre est donc une affirmation anti-scientifique :
On se demande donc quel est le but de cet article de Nature Geoscience sinon de tout simplement incriminer la nature qui serait responsable de la production indésirable de gaz à effet de serre à durée de vie courte, fort heureusement, pouvant néanmoins contribuer à la destruction de la couche d'ozone et ainsi dérégler le climat. Cet article est un pamphlet terroriste publié à point nommé pour rappeler aux terriens que le Protocole de Montréal avait oublié les algues et le plancton et qu'il faut vite faire quelque chose pour ne pas griller comme des toasts (Christine Lagarde à Davos 2013) mais c'est aussi une bonne occasion pour ces scientifiques auto-proclamés de l'Université de Leeds qui font un usage compulsif et irraisonné de leurs ordinateurs de faire des demandes de crédits de recherche supplémentaires pour poursuivre leurs travaux informatiques sans queue ni tête ... C'est ainsi que fonctionne la science climatique !
Notes :
Au début du résumé de cet article de Nature il est mentionné que l'ozone est un gaz à effet de serre. Je rappelle à mes lecteurs le billet de ce blog mentionnant l'ozone, puits à photons énergétiques, UV-B et C. Voici le lien : https://jacqueshenry.wordpress.com/2014/11/18/theorie-de-leffet-de-serre-atmospherique-suite-et-fin/ . Dans cet article citant le Docteur Gerhard Stehlik il est clairement démontré que l'ozone ne peut pas jouer le rôle de gaz à effet de serre selon la terminologie erronée de l'IPCC. En effet, les photons infra-rouges sont dissipés par l'ozone lors du retour O3 → O2 dans toutes les directions. Selon les lois de Planck et de Stefan-Boltzmann ces photons IR ne peuvent pas « réchauffer » les couches inférieures de l'atmosphère plus chaudes mais seulement se dissiper dans l'Espace. Prétendre que l'ozone est un gaz à effet de serre est donc une affirmation anti-scientifique :
« Halogens released from long-lived anthropogenic substances, such as chlorofluorocarbons, are the principal cause of recent depletion of stratospheric ozone, a greenhouse gas. Recent observations show that very short-lived substances, with lifetimes generally under six months, are also an important source of stratospheric halogens. Short-lived bromine substances are produced naturally by seaweed and phytoplankton, whereas short-lived chlorine substances are primarily anthropogenic. Here we used a chemical transport model to quantify the depletion of ozone in the lower stratosphere from short-lived halogen substances, and a radiative transfer model to quantify the radiative effects of that ozone depletion. According to our simulations, ozone loss from short-lived substances had a radiative effect nearly half that from long-lived halocarbons in 2011 and, since pre-industrial times, has contributed a total of about −0.02 W m−2to global radiative forcing. We find natural short-lived bromine substances exert a 3.6 times larger ozone radiative effect than long-lived halocarbons, normalized by halogen content, and show atmospheric levels of dichloromethane, a short-lived chlorine substance not controlled by the Montreal Protocol, are rapidly increasing. We conclude that potential further significant increases in the atmospheric abundance of short-lived halogen substances, through changing natural processes. or continued anthropogenic emissions, could be important for future climate. »
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« Comment gérer son épargne, quelques réponses ! »
RépondreSupprimerMes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Vous trouverez ci-dessous le courriel que j’ai reçu de la part de notre camarade contrarien Daniel M., qui se reconnaîtra. Il évoque plusieurs sujets pour lesquels je pensais que vous trouveriez un intérêt à une réponse « collective » !
« Bonjour,
Je suis surpris que votre charmant journal iconoclaste ne parle pas plus de la Grèce et de son futur dans l’Europe… si futur il y a !
D’autre part (vous nous avez convaincus !), envisageant une petite tourmente pour l’euro en 2015 (si pas aussi pour l’Europe), sans minimiser l’intérêt des placements or qui vous sont cher, quel moyen y a-t-il de mettre de l’argent à l’abri dans une monnaie comme… le franc suisse, au hasard ?
Y a-t-il des actions en devises étrangères qui puissent profiter de la baisse de l’euro ?
Je ne sais pas si cette dernière question a un sens, mais en d’autres mots une action d’une société suisse va-t-elle suivre la hausse de ladite devise, même si la Bourse s’effondre ?
Bon, vous ne pouvez évidemment pas plébisciter ces placements boursiers au détriment d’espèces sonnantes et dorées en coffre mais peut-être que vous pouvez nous aider à mettre des œufs (de ma poule d’or) dans un autre panier.
Mon frère et moi ne pouvons plus nous passer de vos commentaires quotidiens.
Cordialement. »
Notre camarade Daniel pose d’excellentes questions et nous allons y répondre point par point !
La Grèce ! Faut-il en parler plus ? Non !
J’étais l’invité ce matin d’Ecorama et l’on a parlé de la Grèce bien évidemment, mais c’est toujours trop court. Vous pourrez écouter ce que j’avais à dire sur ce sujet mais je vais compléter ici mon propos. Pour le moment, mon point de vue est que nous sommes dans une phase de négociation intense entre le gouvernement grec et la Troïka. Que la stratégie du gouvernement grec est de mettre le moins d’huile sur le feu publiquement parlant afin d’avoir en coulisse les marges de manœuvre les plus grandes. La Grèce négocierait moins bien si le gouvernement de Tsipras faisait « peur » et créait une panique financière en Europe. Pour bien négocier, la Grèce a besoin impérativement d’un climat aussi apaisé que possible.
Résultat, on peut avoir l’impression que le gouvernement Tsipras vire sa cuti. Pourtant je pense que l’on n’est pas au bout de nos surprises et que la détermination grecque reste intacte pour obtenir le plus possible de mesures sociales d’urgence à l’égard de son peuple.
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Je pense également que l’Europe a tout intérêt à faire preuve de cœur et de grandeur d’âme à l’égard des Grecs qui souffrent ! Si l’Europe peut afficher une forme d’humanité, elle gagnera le cœur des peuples ; si elle ne le fait pas et qu’elle reste l’Europe de l’austérité et de la punition, alors cette Europe-là est condamnée d’avance et ce ne sera qu’une question de temps.
RépondreSupprimerEn attendant, je pense qu’il faut avant tout attendre que la poussière retombe autour du dossier grec car objectivement, pour le moment, tout le monde glose au sujet de ce thème mais fondamentalement pour ne rien dire, et pour une simple et bonne raison : l’essentiel des négociations actuelles sont tout simplement secrètes !
Faut-il acheter du franc suisse ou des actions d’entreprises suisses ?
Rassurez-vous mon cher camarade Daniel, je mets un point d’honneur à tenter d’être intellectuellement le plus honnête possible et si un placement est bon, je n’hésiterai jamais à en parler ou à le conseiller, le fait que je sois un fervent militant de l’or, de la monnaie or, de l’étalon-or et du bimétallisme n’y change rien. Un patrimoine ne se compose jamais uniquement que de « monnaie », qu’elle soit papier ou métallique ! Je m’explique : à l’époque du franc or, c’était bien d’avoir des pièces dans son coffre, mais cela ne rapporte rien, cela n’a aucune utilité en soi. La monnaie est censée par nature être neutre. C’est ce que l’on en fait qui va créer ou pas de la valeur.
Une action est un titre de propriété. C’est donc officiellement, juridiquement un actif tangible, au même titre qu’un acte notarié indiquant votre propriété sur une maison. Je suis donc très positif pour les actions détenues au nominatif pur hors système bancaire pour de belles et grandes entreprises qui ont su prouver leur résilience et leur solidité à travers les plus grandes crises de l’histoire. Je pense par exemple à une valeur que j’affectionne particulièrement est qui est Air-Liquide. Acheter tous les mois une action Air-Liquide et la conserver pendant les 40 prochaines années, quoi qu’il arrive, cela devrait être un bon placement et si Air-Liquide fait faillite alors il y a de fortes chances que vous mourriez de faim au même moment, donc tout est relatif ! N’oubliez pas que je conseille toute forme d’actifs tangibles. Des bouteilles de vin aux voiture de collection en passant par les actions sans oublier les lopins de terre, les forêts ou les terres agricoles, tout ce qui n’est pas monnaie papier et titres de dette n’est pas forcément une mauvaise idée, au contraire ! Après, à vous de voir où placer le curseur et comment vous répartissez votre patrimoine.
Je vais même aller encore plus loin : quelqu’un de très « riche » peut voir ses actifs taxés à hauteur de 60 % lors de sa succession. Pourtant, en utilisant un contrat d’assurance vie fonds euros (que je déconseille puisqu’il s’agit d’obligations d’États à mon sens en faillite), il va se voir exonéré (dans une certaine limite) de ces 60 % de frais de succession… Alors que faire dans ce cas ? Prendre le risque de voir ses actifs imposés à 60 % voire plus vu que les impôts augmentent plus souvent qu’ils ne baissent, ou prendre le risque de mettre des sous sur un contrat d’assurance vie en espérant que les obligations vaudront toujours plus que 40 % de leur valeur initiale ? Vous voyez, même dans ce cas avoir un contrat d’assurance vie (que je déconseille généralement) uniquement pour des raisons fiscales peut avoir une pertinence… surtout si l’on assure cette enveloppe par un peu d’or !! Et rien de tout cela n’est incompatible. Au contraire, plus que jamais vous devez bâtir une stratégie patrimoniale en n’ayant pas peur de sortir des sentiers battus et de votre zone de confort !
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Après se pose la question de la pertinence des actions suisses
RépondreSupprimerSi le franc suisse est haut, alors les grandes entreprises suisses qui sont avant tout de grandes entreprises exportatrices (car la Suisse c’est moins de 10 millions d’habitants donc c’est tout petit) voient leurs produits se renchérir aussi fortement que leur monnaie s’apprécie. Si le franc suisse prend 30 % face à l’euro, cela veut dire qu’un produit « made in Suisse » vaut 30 % de plus aujourd’hui qu’hier. Résultat ? Généralement, les ventes baissent fortement quand le prix monte de 30 % du jour au lendemain et que d’autres produits concurrents existent ! Prenons l’exemple du chocolat… du chocolat suisse, même si la vache est violette, qui coûte 30 % de plus qu’un chocolat de marque mais fabriqué en zone euro qui va valoir 30 % de moins n’aura aucune chance de se vendre.
Conclusion ? Les bénéfices des grandes entreprises suisses cotées devraient baisser et donc le cours des actions aussi, d’ailleurs le cours des actions a déjà baissé. Plus grave, vous avez un double risque ! En achetant une action suisse, vous avez un risque de change car le franc suisse peut aussi baisser et donc votre action aussi… et un risque de marché, puisque par nature une action peut monter… et descendre !! Donc pour moi, l’action suisse c’est une fausse bonne idée…
En revanche, vous pourriez vous pencher du côté de ces devises dont la banque centrale défend la parité avec l’euro… comme la Suisse le faisait avant de craquer face au coût exorbitant. En partant du principe que la Suisse a échoué, les autres ne réussiront pas plus… Alors peut-être qu’il y a un coup à jouer sur les devises à ce niveau-là mais attention, c’est risqué !!
Y a-t-il un moyen de mettre de l’argent à l’abri ?
Oui et non ! Oui car il suffit d’acheter de l’or et de le mettre en Suisse hors zone euro, hors Union européenne, hors France et hors système bancaire comme AuCOFFRE.com le propose avec une grande efficacité, mais tout dépend en réalité de vos objectifs et de vos ambitions, de vos projets, de vos contraintes et de l’âge du capitaine et de la composition de votre foyer !! Vous avez des enfants ? Vous avez un boulot ? Vous êtes un indépendant ? Bref, il faut avant toute chose faire le point sur ce que l’on veut faire et pour qui !!
Par exemple, je peux parfaitement conseiller de vous désendetter plutôt que d’acheter de l’or parce que la situation professionnelle est instable et que l’épargne est suffisante pour rembourser un prêt et que l’argent ne rapporte plus rien mais que le crédit lui… coûte encore !!
Mettre l’argent à l’abri, mais à l’abri de quoi ou de qui ? Vous voulez protéger votre grisbi de votre future ex-femme ? Du fisc ? D’une rapine généralisée de l’État ? Des cambrioleurs ? De votre voisin ? Bref, de quoi voulez-vous protéger vos sous car en fonction de votre réponse, ma réponse sera différente !
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Pour protéger ses sous de sa femme, cela passe par le choix d’un régime matrimonial par exemple et par les conseils précieux d’un notaire ainsi que d’un avocat. Pour protéger vos sous d’une rapine généralisée de l’État français qui voudrait saisir l’or des citoyens, cela passe par le fait de creuser des trous très profonds dans votre jardin ou de mettre le tout en Suisse… Mais ce n’est qu’un exemple…
RépondreSupprimerEn réalité, mon cher Daniel, vos questions sont bonnes mais hélas, vous ne donnez pas assez d’éléments pour un véritable conseil. MAIS… cela ne m’empêche pas de vous donner des pistes de réflexion.
Mes conseils depuis plusieurs années restent les mêmes. Diversifiez en actifs tangibles. Débancarisez au maximum tout en sachant qu’une débancarisation ne peut jamais être totale évidemment. Les actions pour le moment sont chères mais au prochain krach, faites le plein sans hésiter. Normalement l’or devrait exploser à la hausse, les actions et l’immobilier chuter fortement. Il faudra vendre son or au plus haut pour racheter de l’immobilier et des actions bradées… Enfin ça c’est l’idée générale. Pour le reste, une maison à la campagne, un lopin de terre et le moins d’actifs financiers possibles…
Enfin, n’oubliez pas. Quand les taux sont proches de 0, celui qui vous propose un rendement de plus de 5 % l’an est presque forcément un escroc car il n’y a jamais de secret : si l’argent rapporte 1 % en moyenne, alors les placements rapportant plus que le marché n’existent pas… C’est en oubliant ce grand principe de base que beaucoup se sont fait enfler par Madoff !! N’oubliez pas !!
Il est déjà trop tard, préparez-vous.
Charles SANNAT
http://www.lecontrarien.com/comment-gerer-son-epargne-quelques-reponses-25-02-2015-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=e143ba361d-daily_newsletter_2015_02_25&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-e143ba361d-45320805
Pour ce qui est de 'enterrer profond ses sous d'or dans le jardin' Hahahaha ! Si le flic sonne à votre porte avec le papelard à la main comme quoi à telle date vous avez acheté xx lingots/barres/menthes d'or, il ne suffira pas de dire que "on me les a volé !... tout-à-l'heure". Et donc, comme toute confiscation s'ajoutera à: Interdiction d'en monnayer le métal /de commercer avec, et que, comme le marché pourri de l'or est un marché truqué (qui ne tient donc nullement compte des ventes & achats, mais se pense en haut-lieu en chiottes-Dirigeants...). Donc: votre 'placement' ne vaudra pas un clou !
SupprimerPar contre, si vous avez eu la bonne idée d'acheter un bateau et de vous tirer avec dare-dare, voilà une idée qu'elle est bonne !
Pourquoi Maryland ont les plupart millionnaires par habitant ? La réponse pourrait vous faire en colère
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 24 février 2015
Les gros chats à Washington D.C. vivent la grande vie, et ils le font à vos frais. Ces dix dernières années, il y a eu une région du pays qui a connu un essor économique massif. Grâce à une manière extravagante hors de contrôle des dépenses publiques, la région de Washington D.C. est absolument la natation en espèces. En fait, à ce stade, l'état du Maryland a le plus de millionnaires par habitant dans l'ensemble du pays et il n'est pas encore proche. Si vous n'avez jamais vécu là, il est difficile de décrire ce à quoi ressemble la région de Washington. Chaque matin de la semaine, les hordes d'avocats, des lobbyistes et des bureaucrates du gouvernement descendent sur D.C. depuis les banlieues environnantes. Et à la fin de la journée, le processus va dans le sens inverse. Tout le monde est juste essayer d'obtenir leur part du gâteau, et c'est une tarte qui juste continue de grandir comme les salaires du gouvernement, des marchés publics et des cadeaux de gouvernement juste obtiennent de plus en plus larges. Bien sûr nos fondateurs jamais eu l'intention pour que cela se produise. Ils voulaient un gouvernement fédéral très petit et simple. Malheureusement, aujourd'hui nous avons le gouvernement central plus pléthorique dans l'histoire de la planète, et il s'aggrave avec chaque année qui passe.
Si vous deviez demander la plupart des américains, ils vous diront que les américains les plus riches vivent probablement dans des villes comme New York ou San Francisco. Mais grâce à l'administration Obama (et avant que les administrations Bush et Clinton), l'état du Maryland regorge de millionnaires. En particulier, les banlieues du Maryland qui entourent D.C. sont absolument débordant de gouvernement gros chats qui font vivre à nos dépens. Chaque matin de la semaine, très grand nombre d'entre eux quittent leurs demeures-mini dans des endroits comme le Potomac et Rockville et lecteur leurs véhicules de luxe de travailler dans la ville. Comme le Washington Post a détaillé, à ce stade, soit environ 8 % des ménages dans l'ensemble de l'état du Maryland contiennent millionnaires, et le reste de la région ne fait pas trop mal non plus...
Dans le Maryland, près 8 % des ménages en 2014 étaient actifs $ 1 million en tête, donné à l'état plus de millionnaires par habitant que tout autre dans le pays, selon un nouveau rapport de Phoenix International Marketing.
Le reste de la rocade ne manque pas non plus de millionnaires : le District et la Virginie classement dans le top 10 parmi ceux avec le plus grand nombre de ménages de millionnaire par habitant en 2014. En Virginie, qui a été n ° 6 sur la liste, 6,76 % des ménages de 3,17 millions de l'Etat sont millionnaires. Et dans le District, qui vient compléter le top 10, 6,25 % de son plus de 292 000 ménages sont millionnaires.
Et tandis que pas trop bon nombre d'entre eux sont millionnaires, votre moyennes fonctionnaires fédéraux qui travaillent dur à D.C. font très bien aussi.
(suite en dessous:)
Jadis, il était censé être un « sacrifice » d'aller dans « service public ».
RépondreSupprimerPas plus.
Si vous pouvez le croire, environ 17 000 employés fédéraux font plus de $ 200 000 (176.132,37 €/an ou 14.677€/mois) l'an dernier.
Dans l'ensemble, une indemnité pour les employés fédéraux est livré à un total de près de la moitié 1 billion de dollars tous les 12 mois.
En fait, il y a des dizaines de milliers d'employés fédéraux qui font plus que les gouverneurs de leurs propres États.
Qui semble bon pour vous ?
Si vous voulez vivre « le rêve américain » de nos jours, la région de Washington est l'endroit où aller. Il suffit de cocher la description suivante de la région de Washington Post...
Washingtoniens maintenant profitant plus haut revenu médian des ménages de toute zone métropolitaine dans le pays et cinq des juridictions top 10 en Amérique — Loudoun, comtés Howard et Fairfax et Falls Church et Fairfax City — sont ici, des spectacles de données de recensement.
Les signes de ces richesses sont exposées partout, de la chaîne de boutiques de luxe telles que Gucci et Tory Burch ouverture à Tysons Galleria pour les cocktails de 15 $ servi sur glace artisanale à l'hôtel W dans le quartier aux maisons plus se soulève au-dessus du chemin River dans le Potomac.
Et bien sûr n'oublions pas les gros chats au Congrès.
Selon CNN, nos bestioles Congrès sont désormais plus riches que chaque avant...
La famille américaine typique a encore du mal à se remettre de la grande récession, mais le Congrès s'enrichissent chaque année.
L'avoir net médian des législateurs était un peu plus de $ 1 million en 2013, ou 18 fois la richesse du ménage américain typique, selon une nouvelle étude publiée lundi par le Center for Responsive Politics.
Et tandis que la richesse médiane des Américains est en baisse de 43 % depuis 2007, nette des membres du Congrès a augmenté de 28 %.
Non seulement qu'il existe près de 200 membres du Congrès qui sont effectivement multimillionaires...
Près de 200 sont milliardaires. Cent valent plus de $ 5 millions ; l'affaire de dix à neuf chiffres. Le salaire du Congrès annuel seul — $ 174 000 par an — qualifie les 6 pour cent des salariés de chaque membre. Aucun d'entre eux sont proches touchés par les programmes de réduction de la pauvreté, logement abordable, aide alimentaire, Medicaid — qu'ils aident à contrôler. Même si certaines sont venues de la pauvreté, une analyse récente par Nicholas Carnes, dans son livre blanc collier de gouvernement : le rôle caché de classe dans l'élaboration des politiques économiques, trouvé que seulement 13 de 783 membres du Congrès de 1999 à 2008 provenaient d'une éducation « cols bleu ».
(suite en dessous:)
Incroyable.
RépondreSupprimerMais bien que la quasi-totalité d'entre eux sont assez riche, ils n'hésitent pas à dépenser des quantités massives de l'argent des contribuables sur leurs propres besoins personnels.
Par exemple, selon Le Weekly Standard, plus de 5 millions de dollars ont été consacrés aux besoins de soins de cheveux de sénateurs américains plus seul une période récente de 15 ans...
Services de soins de cheveux du Sénat a contribuables coût sur $ 5,25 millions plus de 15 ans. Ils paient la facture de plus de 40 000 $ pour le standard de cireur de chaussures dernier exercice. Six coiffeurs ont pris à plus de $ 40 000 chaque, dont près de 80 000 $ pour la tête barber.
Et en une année récente, une moyenne de $ 4 005 900 ont été dépensée pour "personal" et "Bureau" dépenses Par le sénateur des États-Unis.
Si le total aurait été plus de 400 millions de dollars pour une seule année.
Cela semble excessif, n'est-elle pas ?
Et même quand ils finissent par quitter Washington, nos bestioles du Congrès ont assuré qu'ils continueront à collecter de l'argent des contribuables américains pour le reste de leur vie...
En 2011, 280 députés anciens qui se retirent sous le précédent gouvernement ont une pension annuelle moyenne de système a reçu de $ 70 620, selon un rapport du Congressional Research Service. Ils ont en moyenne environ 20 années de service. Dans le même temps, un autre retraités 215 (élu en 1984 ou plus tard avec une moyenne de quinze ans de service) a reçu des vérifications annuelles moyennes environ 40 000 $ par an.
Si vous pouvez le croire, il y a un certain législateurs anciens qui sont la collecte des pensions fédérales pour vie valant au moins 100 000 $ par année. La liste comprend Newt Gingrich, Bob Dole, Trent Lott, Dick Gephardt et Dick Cheney.
Les chablis plus gros de tous sont bien sûr à nos anciens présidents. La plupart des américains seraient choqués d'apprendre que le gouvernement américain dépense environ 3,6 millions de dollars par an pour soutenir les modes de vie somptueux des anciens présidents comme Bush et Bill Clinton.
Si cela vous fait-il en colère ?
Ou êtes-vous d'accord avec ces gros chats qui vivent la grande vie à nos frais ?
S'il vous plaît n'hésitez pas à ajouter à la discussion en postant un commentaire ci-dessous...
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/maryland-millionaires-per-capita-answer-might-make-angry