Avez-vous jamais rêvé de prendre un avion-taxi pour aller au travail ? Réjouissez-vous, un aéronef capable de satisfaire vos désirs s'apprête à voir le jour! Le monde est sur le point de saluer une nouvelle forme de transport civil, un aéronef à courte distance élaboré spécifiquement pour les villes. Il s'agit d'un aéronef à décollage et atterrissage vertical (ADAV, ou VTOL en anglais, de Vertical Take-off and Landing aircraft), ce qui le rend similaire à un hélicoptère.
Mais, à la différence des hélicoptères, les ADAV peuvent avoir de multiples rotors, des ailes fixes et, dans le futur, ils pourront probablement fonctionner avec des batteries et produiront moins de bruit. Parallèlement, ces aéronefs seront autonomes, à l'instar des voitures. Selon le chef d'Uber Jeff Holden qui enquête sur la possibilité de transporter les gens en avion à l'intérieur des villes, les technologies de cette sorte pourraient être utilisées dans une dizaine d'années.
De même, un projet d'aéroports s'y ajoute: dans un entretien avec le site Recode, M. Holden avance l'idée que les ADAV pourraient atterrir au sommet des bâtiments pour diminuer la circulation routière et éviter les longs déplacements domicile-travail. « Cela peut changer les villes et la façon dont on y travaille et y vit », affirme le patron d'Uber, très optimiste, avant d'ajouter qu'il s'agit d'une autre manière de se déplacer du domicile au travail, et vice versa, rapidement et efficacement.
Réchauffement climatique ? Préparez-vous plutôt à avoir froid !
le 26 septembre 2016
Le soleil annonce un nouveau refroidissement climatique : préparons-nous à avoir froid, plutôt que d’écouter des organismes susceptibles de s’enrichir avec les énergies renouvelables dont ils justifient eux-mêmes l’existence.
Par Claude Brasseur.
Refroidissement climatique
Depuis la nuit des temps, il y a des changements climatiques. Des périodes de froid succèdent à des périodes chaudes. Depuis peu, les changements climatiques sont attribués à l’homme : il jouerait un rôle néfaste en multipliant les émissions de gaz carbonique. Ce dernier aurait pour effet de provoquer un réchauffement.
Pourtant, un refroidissement climatique se prépare. Il découle de la découverte de l’astronome Valentina Zharkova. Cette découverte est capitale : les taches solaires peuvent être prédites et elles sont signe de réchauffement s’il y en a beaucoup, de refroidissement s’il y en a peu.
L’interprétation des taches solaires
Depuis des siècles, l’homme observe les taches solaires et le parallèle entre leur nombre et le temps qu’il fait. Il y a 200 ans, William Herschell, l’astronome qui a découvert la planète Uranus, attirait l’attention de ses collègues sur le lien entre le prix du blé en Angleterre et… le nombre de taches solaires. Si elles ne sont pas nombreuses, le ciel est couvert, il fait froid et les récoltes sont faibles, s’il y en a beaucoup, le ciel est dégagé, il fait chaud et les récoltes sont généreuses. D’épouvantables périodes de refroidissement climatique avec très peu de taches solaires, connues sous le nom de Périodes de Maunder et de Dalton, entre 1600 et 1800 ont été encadrées de périodes plus clémentes de 1300 à 1600 et de 1800 à 2000.
Aujourd’hui, le GIEC, organisme politique de l’ONU, financé pour démontrer le rôle climatique de l’homme, nie ou minimise l’importance des prédictions de Valentina Zharkova. Pourtant, un an plus tard, aucun astronome ou autre scientifique n’a émis la moindre critique sur sa découverte.1
Réchauffement ? Non, refroidissement climatique annoncé
Jusqu’en octobre 2015, l’évolution du magnétisme solaire conditionnant, pour l’essentiel, ces variations du climat, restait imprévisible. La mathématicienne astronome Valentina Zharkova et ses collègues ont résolu ce problème à la Northumbria University (Angleterre) et un article a été publié dans la célèbre revue Nature.2
Que se passe-t-il ? Imaginons un double moteur thermique à la surface du Soleil. L’un est visible, l’autre, sous la surface, est invisible. Leur mécanique est presque synchrone. Le passé magnétique du Soleil peut alors être parfaitement reproduit… et le futur peut être décrit. Il nous annonce un refroidissement climatique pour bientôt…
L’augmentation du gaz carbonique est une conséquence, pas une cause
Cette découverte recevrait le prix Nobel d’astronomie s’il existait mais elle reste dans l’ombre et ridiculise définitivement les élucubrations du GIEC sur le rôle de l’homme dans les changements climatiques3… ce rôle de l’homme qui est la seule justification des investissements dans l’éolien et autres énergies renouvelables ruineuses pour les citoyens. Énergies renouvelables qui devraient nous épargner des températures de plus en plus élevées, des catastrophes à tous les niveaux… alors que Valentina Zharkova nous apprend qu’une nouvelle ère glaciaire débute.4
Notez bien que si l’on recherche sur Google « Valentina Zharkova », cela ne nous mène pas directement à son article mais à une pleine page de noms d’articles qui nient tous l’importance des conséquences de sa découverte pour le temps à venir. Ces articles sont souvent écrits par des personnes dont on ne mentionne pas les compétences…5
Préparons-nous à avoir froid !
Pour finir, on ne pourra jamais libérer assez de gaz carbonique à temps pour compenser la perte d’activité des plantes obligées de résister aux froids intenses annoncés pour 2030 ! Il s’agit bien entendu des régions où les températures seront encore suffisamment élevées pour permettre une végétation, pas de régions polaires. Et précisons que le gaz carbonique seul est concerné. Il est accompagné le plus souvent de pollutions réelles, nocives, et nous devons tout faire pour les diminuer….
En conclusion : préparons-nous à avoir froid, sans savoir à quel point nous aurons froid, et cessons d’écouter les lobbies pour lesquels changement climatique signifie uniquement augmentation des profits.6
1°) Ainsi, la quête du Boson de Higgs a duré des décennies tout comme la recherche de la mécanique solaire qui régit les taches solaires. Pour les deux recherches, on est arrivé à un degré de précision extrême qui les a fait passer du stade de théorie au stade de découverte.
NB : il n’est jamais arrivé qu’une découverte soit infirmée mais il arrive qu’on puisse l’intégrer dans une théorie plus générale ; le cas le plus illustre est la mécanique d’Isaac Newton intégrée dans la relativité d’Albert Einstein.
2°) V.V. Zharkova et alt. : Heart beat of the Sun from Principal Component Analysis and prediction of solar activity on a millenium timescale – Nature.
3°) Al Gore a reçu le prix Nobel pour son film Une vérité qui dérange. Son contenu le plus impressionnant portait sur l’analyse des carottes de glace extraites des zones polaires. Celles-ci révèlent un parallèle étroit entre la variation de la température terrestre et le taux de gaz carbonique de l’atmosphère durant les 800 000 dernières années.
Une analyse plus fine des glaces a montré que la croissance du gaz carbonique suivait l’augmentation de la température et non le contraire, thèse fondamentale d’Al Gore et du GIEC. En fait, quand la Terre se réchauffe, les océans crachent leur gaz carbonique….
4°) De très violentes éruptions volcaniques refroidissent aussi occasionnellement la planète tandis que, à plus long terme, d’autres phénomènes liés à l’orbite terrestre jouent des rôles climatiques décisifs…
5°) Et je précise être mathématicien, avoir enseigné le cours d’astronomie à l’université de Lubumbashi (RDC) et me tenir informé des recherches dans ce domaine passionnant.
6°) Ces lobbies se moquent éperdument de notre santé et, pour ceux qui ne seraient pas convaincus, il paraît à l’heure actuelle des livres sur les escroqueries du monde médical, des laboratoires pharmaceutiques qui prennent le risque de tuer pour augmenter leurs profits. On peut espérer le même genre de livre concernant le GIEC, les lobbies de l’énergie éolienne…
Rien de nouveau dans cet article qui n'est que des reprises sur sites de scientifiques
Nota: Le 'changement climatique' est un lobbying comme l'est le 'bio' ou les 'OGM' et cherche à faire commerce (escroquerie) sur des idées qu'ils sont les seuls à soutenir ! (main-mise sur la presse mondiale afin de n'inviter, de rencontrer, de débattre avec des scientifiques !).
Nantes : les opposants au Climate Chance sont bien décidés à «saboter» le sommet international
26 sept. 2016, 12:31
Dénonçant le «greenwashing» des grandes entreprises participant à ce sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, les activistes ont prévu de manifester à Nantes. Et ce malgré l'interdiction de la préfecture qui craint des débordements.
Entre le 26 et le 28 septembre, 2 500 représentants d'entreprises, scientifiques, ou encore personnalités politiques seront réunies à Nantes afin de débattre des solutions à apporter au changement climatique.
Mais cette initiative ne fait pas que des heureux.
Un collectif «Stop Climate Chance» s'est constitué afin de dénoncer ce sommet «au greenwashing affiché», auquel participent de grands groupes impliqués dans des activités parfois peu écologiques. Une manifestation, interdite par la préfecture, est prévue à 14h dans le centre-ville de Nantes.
Pour le collectif, le sommet est «une grande opération de maquillage écologique et social» rendant «plus acceptable le capitalisme vert» et les nouveaux marchés ouverts par le business de l'environnement. Sont pointés du doigts les financiers de cette réunion internationale parmi lesquels Bouygues, Engie, Véolia ou encore Vinci, à qui les membres du collectif reprochent des pratiques pas toujours respectueuses de l'environnement ou de l'éthique.
La ville de Nantes a été le théâtre de nombreuses manifestations, parfois violentes, notamment contre le projet controversé de construction d'aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, ou encore lors des mobilisations de ces derniers mois contre la loi travail. Face à la grogne populaire, le Parti Socialiste a même annulé son université d'été qui devait se tenir dans cette ville, par crainte de débordements.
L'art de vouloir tout mélanger afin de dégoûter le lecteur de l'information importante !
L'information est que 1°) Le 'réchauffement climatique' est une affaire de saison comme il existe l'hiver ou au petit matin un 'refroidissement climatique' . 2°) Par pollution il faut entendre quoi ? A: Je suis sur terre, je ramasse de la terre. C'est de la terre. Je la remets là où elle était et là... il y a pollution !!! C'est ce qui se passe DEPUIS TOUJOURS ! L'on ne fait que prendre ce qu'il y a dans la terre pour... le remettre dans la terre ! B: Le fait d'émettre du gaz carbonique serait d'émettre une pollution ! Or, le gaz carbonique N'EST PAS un poison et est nécessaire pour faire pousser les plantes qui le transforment en oxygène pour nous. Donc: Plus l'on émet du gaz carbonique, plus les plantes (et le phytoplancton) se développent et peuvent nourrir l'humanité (oxygène) qui est - par logique - de plus en plus exponentielle. 3°) Il existerait des gaz à 'effet de serre' ! Non ! Il n'existe aucun gaz présent dans l'atmosphère terrestre qui peut être appelé 'gaz à effet de serre' car, notre planète est entouré de gaz divers qui ne peuvent prétendre jouer un quelconque enfermement (serre) car chacun évolue (se transforme) suivant ses composants.
(...) Par contre, le dioxyde de carbone (gaz carbonique aussi appelé CO2), gaz à effet de serre le plus souvent cité, agit dans une gamme spectrale où la vapeur d'eau n'a aucun effet de serre. Ces deux raisons résolvent la contradiction apparente entre le fait que la vapeur d'eau soit le principal gaz à effet de serre et que le gaz carbonique soit le principal responsable du réchauffement climatique. (...)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vapeur_d%27eau
Contrairement à ce que l'affirme des NON-SCIENTIFIQUES de 'Wikipedia', le gaz carbonique (400 ppm) n'a jamais été, n'est pas et ne sera JAMAIS un gaz à effet de serre ni influençant le climat ! Nota que le phytoplancton absorbe le gaz carbonique pour transformer ce gaz en solide. Particule de carbone qui se dépose alors en fonds d'océans et représente ce que l'on appellera plus tard le charbon. (qui brûlé se transformera en gaz et absorbé se retransformera en solide, etc, etc).
(...) "Les dernières avancées sur l'étude de la relation Soleil-Terre montrent non seulement l'importance primordiale des liens magnétique et particulaire entre le soleil et la terre mais aussi que ces liens sont modulés par l'effet lunaire qui génère le cycle de 60 ans observé tout aussi bien sur la température mondiale que celle des États-Unis. Ce qui veut dire que la planète va continuer à se refroidir jusqu'en 2030. Aucun des cycles de 60 ans, ni de ceux de 22 ans, ni aucune fluctuation des températures mondiales depuis les derniers 100 ans, 1000 ans ou des millions d'années ne peuvent être expliqués par les changements de la concentration atmosphérique en gaz carbonique. De plus, les progrès dans la compréhension de l'activité des particules et du magnétisme dans la relation Soleil-Terre ont permis de prédire avec succès des phénomènes météo dangereux et des changements climatiques des mois et des années à l'avance ; alors que les prédictions basées sur la théorie du gaz carbonique ont échoué et vont continuer à échouer et que les taxes et les mesures anti-gaz carbonique n'ont jamais arrêté un seul évènement climatique extrême. Le GIEC de l'ONU n'a jamais à ce jour répondu à la demande d'un groupe international de scientifiques de fournir les preuves de la théorie sur le gaz carbonique. (...)
(...) La constance des variations saisonnières de gaz carbonique et le manque des décalages entre les hémisphères suggère que le gaz carbonique issu des carburants fossiles est presque absorbé localement dans l’année où il est émis. Cela implique que la variabilité naturelle du climat est la première cause de l’augmentation du gaz carbonique, et non les émissions de gaz carbonique issus de la combustion de carburants fossiles.(...)
Données provenant du site: http://cdiac.ornl.gov/trends/co2/contents.htm
Appel à traduction : réfutation de l’effet de serre dû au gaz carbonique atmosphérique en physique.
le 22/03/2009 par Araucan
(Le Journal international de physique moderne a publier dans son édition du 30 janvier 2009 (volume 23-3) l'article dont le résumé suit, écrit par Gerhard Gerlich et Ralf D.Tscheuschner. Le texte complet est disponible ici
Un premier résumé a été posté et Marot nous a traduit le résumé des auteurs, qui est donné ci-dessous. Par ailleurs, une traduction de l'article a été lancée : Fabge02 est volontaire pour l'introduction -pages 1 à 15-, Scaletrans pour la première partie -pages 16 à 21-.
Des volontaires pour les paragraphes suivants sont les bienvenus :
The Sun as a black body radiator pages 21 à 22 (Scaletrans: fait)
The radiation on a very nice day pages 23 à 29 (Scaletrans : fait)
High School Experiments pages 24 à 32 (Scaletrans)
Experiment by Wood pages 32 à 34 (jmr : fait)
The fictitious atmospheric greenhouse effects §3,1 à 3.2 pages 35 à 38 (jmr : fait)
§ 3.3 et 3.4 pages 38 à 45
§ 3.5 Absorption/Emission is not Reflection pages 45 à 50 (Murps)
§ 3.6 The hypotheses of Fourier, Tyndall, and Arrhenius pages 51 à 57 (Scaletrans : fait)
§ 3.7 The assumption of radiative balance (Scaletrans)
§ 3.7.1 à 3.7.3 pages 58 à 62
§ 3.7.4 à 3.7.7 pages 62 à 67
§3.7.8 à 3.7.11 pages 68 à 72
§3.8 Thermal conductivity versus radiative transfer pages 72 à 75
§ 3.9 The laws of thermodynamics pages 75 à 79
§ 4 Physical Foundations of Climate Science § 4,1 et 4.2 pages 80 à 86
§ 4.3 pages 86 à 91 (Araucan)
Ce n'est qu'une indication pour le découpage ! Mais merci de nous indiquer qui traduit quoi et de poster les textes traduits en ligne. Je propose qu'on se limite dans ce fil aux seules questions de traduction ! )
Une discussion approfondie du problème des transferts de chaleur sur la planète dans le cadre de la physique théorique et de la thermodynamique a conduit aux résultats suivants :
1. Il n’y a pas de loi physique courante qui lie le phénomène de réchauffement dans les serres et l’effet imaginaire des gaz à effet de serre qui expliquerait les phénomènes physiques en cause. Les termes effet de serre et gaz à effet de serre sont délibérément inappropriés.
2. Il n’y a pas de calcul pour déterminer une température moyenne de surface de la planète · avec ou sans atmosphère ; · avec ou sans rotation ; · avec ou sans gaz absorbant les infrarouges.
La différence souvent mentionnée de 33°C pour un effet de serre fictif de l’atmosphère est par conséquent un nombre sans signification.
3. Tout bilan radiatif du flux moyen irradiant n'a aucune pertinence pour déterminer les températures de l’air au niveau du sol et en conséquence pour ses moyennes.
4. Les températures moyennes ne peuvent pas être identifiées par la racine quatrième de la moyenne des puissances quatrièmes des températures absolues.
5. L’irradiance et les flux de chaleur ne déterminent pas les distributions de températures et leurs valeurs moyennes.
6. La reémission n’est pas une réflexion et ne peut en aucun cas réchauffer l’air au sol à l’opposé du flux de chaleur réel, sans travail mécanique.
7. Les augmentations de température dans les modèles de calcul climatiques sont rendus plausibles par une cause de type mouvement perpétuel sans dépense. C’est possible en supposant que la conductivité thermique dans les modèles atmosphériques est nulle, une supposition qui n’est pas physique. Ce ne serait plus une cause permanente du second type si la « moyenne » du bilan radiatif imaginaire qui n’a aucune justification physique était abandonnée.
Eruption dans l'archipel des Tonga8. Selon Shack 1972, la vapeur d’eau est responsable de la plus grande partie de l’absorption des radiations infrarouges dans l’atmosphère terrestre. Les longueurs d’onde de la partie absorbée par le dioxyde de carbone n’est qu’une faible partie du spectre infrarouge et ne change pas considérablement par une augmentation de sa pression partielle.
9. L’absorption infrarouge n’entraîne pas de rétroaction positive. Elle apporte plutôt une chute de température de la surface illuminée.
10. Dans les modèles de transport radiatif avec l’hypothèse d’un équilibre thermique local, il est supposé que la radiation absorbée soit transformée en mouvement thermique de toutes les molécules de gaz. Il n’y a pas d’augmentation de ré-émission sélective de la radiation infrarouge aux basses températures de l’atmosphère terrestre.
11. Dans les modèles climatiques, les mécanismes planétaires et astrophysiques ne sont pas pris en compte convenablement. La dépendance au temps de l’accélération de la gravité dûs à la Lune et au Soleil (marée haute et marée basse) ainsi que les situations géographiques locales, qui sont importantes pour le climat local, ne sont pas pris en compte.
12. Les études de détection et d’attribution, les prédictions des modèles informatiques pour des systèmes chaotiques, et le concept d’analyse par scénario ne font pas partie des sciences exactes, en particulier de la physique théorique.
13. Le choix d’une méthode de discrétisation appropriée et la définition de contraintes dynamiques appropriées (contrôle de flux), étant devenus une partie de la modélisation informatique, n’est rien d’autre qu’une autre forme de l’ajustement des courbes de données. Le physicien et mathématicien von Neumann a dit une fois à ses jeunes collaborateurs : « Si vous me donnez quatre paramètres indépendants, je peux construire le modèle mathématique qui décrira exactement tout ce qu’un éléphant peut faire. Si vous me donnez un cinquième paramètre indépendant, le modèle prédira que l’éléphant volera » (cf. Ref [185])
14. Les opérateurs fortement dérivatifs (p.e. le Laplacien) ne pourront jamais être représentés sur des mailles larges. Par conséquent une description de la conduction thermique dans des modèles informatiques globaux est impossible. L’équation de la chaleur n’est pas et ne peut pas être représentée sur des grilles à larges mailles.
15. Les modèles informatiques des systèmes chaotiques de grandes dimensions, décrits par des équations aux dérivées partielles non linéaires, diffèrent fondamentalement des calculs dans lesquels la théorie des perturbations est applicable et où des améliorations successives des prédictions – par l’augmentation de la puissance de calcul – sont possibles. Au mieux, ces modèles informatiques doivent être regardés comme des jeux heuristiques.
16. La climatologie interprète faussement l'imprésivibilité du chaos sous le nom d'effet papillon en en faisant une autre menace pour la santé de la Terre.
Tout un symbole : les bottes des soldats américains sont «Made in China»
26 sept. 2016
Les soldats américains portent des bottes qui, au lieu d'être à 100% produites en Amérique, sont importées de Chine, aux frais des contribuables. Une nouvelle assez embarrassante avant les élections, selon Lionel, analyste politique et médiatique.
Wellco Enterprises vend depuis des décennies des milliers des bottes qui coûtent à l'armée américaine des millions de dollars.
Il se trouve pourtant que les fameuses chaussures militaires «Made in USA» sont importées de Chine. Wellco serait ainsi accusé d'avoir enlevé les inscriptions «Made in China» de ses produits.
Les élections présidentielles arrivant à grands pas, c'est bien le pire moment pour un scandale.
Lionel (né Michael Lebron) est avocat, lauréat d'un Emmy, auteur, analyste juridique et essayiste américain.
RT : Que pensez-vous de cette nouvelle concernant le lieu de fabrication des bottes des soldats américains, dans le contexte de l'élection présidentielle de cette année aux Etats-Unis ?
Lionel : C'est le pire des moments possibles, peu avant l'élection, lorsque le niveau du patriotisme est plus élevé que jamais. Ces bottes représentent non seulement la productivité et l'industrie américaines, mais c'est aussi [un symbole] militaire. Nos courageux soldats portent donc des bottes qui, au lieu d'être à 100% produites en Amérique, sont apparemment importées de la Chine, aux frais des contribuables. On ne saurait trouver pire moment ; la symbolique n'a pas besoin d’explications.
Si vous disiez aux Américains aujourd'hui que des médicaments de contrefaçon contre le Sida ont été vendus dans plusieurs pays, ils vous diraient : «Mais bon, vous savez...»
RT : Avez-vous été surpris par le fait que Wellco Enterprises ait essayé d'escroquer le gouvernement américain ?
Lionel : La société a pendant des années vendu honnêtement des chaussures aux soldats américains. Plus tard, l'entreprise a été reprise, un nouveau régime a pris la main, on s'est mis à faire des économies. Mais faire des économies de façon vraiment criante. C'est ce qui me paraît le plus intéressant. Si vous disiez aux Américains, aujourd'hui, que des médicaments de contrefaçon contre le Sida ont été vendus dans plusieurs pays, que les pauvres se sont laissés prendre et ont été escroqués, ils vous diraient : «Mais bon, vous savez...» Mais quand il s'agit des troupes américaines et de leurs bottes auxquelles on a enlevé les étiquettes chinoises, afin de les faire passer pour des marchandises américaines, là on touche une corde sensible !
Lire aussi Des tanks Abrams (ici en Irak), tels que ceux que les Etats-Unis doivent vendre à Ryad. Le sénat américain autorise des ventes d'armes d'1 milliard de dollars à l'Arabie saoudite
Escroquer le gouvernement et les forces armées c'est le comble de la barbarie
RT : Que pouvez-vous dire à propos de la qualité de ce produit chinois en particulier ?
Lionel : Nous supposons que la qualité de ces chaussures n'est pas à la hauteur. Je n'imagine même pas que quelqu'un puisse prétendre qu'elles soient de meilleure qualité ou coûtent moins cher. On ne le suppose même pas. Mais c'est ce qui arrive lorsqu'on est dans un système de compétition. C'est juste une escroquerie. Ce n'est pas le Watergate, ce n'est pas, pas la pire des catastrophes... mais c'est symbolique. Cela donnera matière à réfléchir à tout électeur moyen aux Etats-Unis. Donald Trump ou Hillary Clinton pourraient en profiter pour dire : «C'est pourquoi les accords commerciaux sont mauvais» [...].
Cela montre la faiblesse de ces accords commerciaux, les emplois des Américains ont de nouveau été volés. Escroquer le gouvernement et les forces armées c'est le comble de la barbarie.
Lire aussi : Trop de travail et de médicaments : les Etats-Unis, troisième nation la plus déprimée au monde
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.
Washington Post a gagné le prix Pullitzer grâce à Snowden et maintenant ils insistent sur le fait qu'il doit être puni. Le journal, a-t-il oublié l'éthique du journalisme ? L'écrivain écossais Neil Clark n'en a pas le moindre doute.
Neil Clark est un journaliste, écrivain et blogueur écossais. Il a écrit pour de nombreux journaux et magazines au Royaume-Uni et dans d'autres pays, dont The Guardian, Morning Star et d'autres. Il est le co-fondateur de la campagne pour la propriété publique PublicOwnership.
Prenez ça en compte : un journal reçoit d'un lanceur d'alerte des documents portant sur la surveillance de masse opérée par l’Etat. Il publie une partie du matériel. Il remporte le prix Pulitzer pour avoir mis en valeur ces fuites.
Quelques années plus tard, après avoir gagné grâce à ce lanceur d'alerte de l'argent et remporté un prix prestigieux, il publie un éditorial affirmant que le lanceur d'alerte, qui a dû quitter son pays, sa famille et ses proches et demander l’asile politique à un autre pays, ne mérite pas un pardon officiel.
Quelle que soit votre opinion sur les lanceurs d'alerte, je suis sûre que vous serez d'accord avec moi : le journal s’est comporté de façon très répréhensible. On peut parler d'hypocrisie, de deux poids deux mesures, de traîtrise - ou trouver quelques mots non imprimables pour décrire ce que le journal a fait.
Mais en réalité, le comportement de Washington Post, car il s'agit bien de ce journal, ne devrait pas du tout nous surprendre.
Après tout, il s'agit d'un journal qui a encouragé avec enthousiasme la guerre illégale en Irak en 2003
Le premier journal dans l'histoire à avoir appelé à poursuivre en justice sa propre source d'information, après avoir accepté le prix Pulitzer (pour citer l’excellent Glenn Greenwald) - a pendant longtemps été l'organisme pro-élite et favorable à la guerre, se faisant passer pour une édition progressiste défendant «l'intérêt public». Leur manière de traiter Edward Snowden, le lanceur d'alerte en question, suit cette ligne.
Lire aussi La présentation de l'application avait eu lieu en mai dernier Snowden vous explique pourquoi vous ne devriez jamais utiliser la prochaine appli de Google, Allo
Après tout, il s'agit d'un journal qui a encouragé avec enthousiasme la guerre illégale en Irak en 2003 - ayant écrit au moins 27 éditoriaux en faveur de l'entreprise criminelle du président George W. Bush, qui a fait environ un million de morts en Irak. L'organisation FAIR (Fairness and Accuracy in Reporting) a indiqué récemment que le Washington Post avait publié 16 articles négatifs sur Bernie Sanders entre le 6 et le 7 mars cette année - moment crucial dans la campagne pour l’investiture du parti démocrate.
La journal a également été à l’avant-garde de la guerre de propagande anti-russe actuellement menée par les Etats-Unis. Anne Applebaum, faucon néoconservateur extrême et partisan de la guerre en Irak, écrit toutes les deux semaines une chronique d’affaires étrangères qu'elle utilise pour attaquer la Russie et émettre des avertissements sévères sur la «menace» russe.
Peut-on vraiment s’attendre à ce qu'un journal qui publie les tirades d'Anne Applebaum contre la Russie, soutienne l'idée du pardon pour Edward Snowden ?
Sa chronique du 8 septembre était intitulée : «Comment la Russie pouvait déclencher une catastrophe électorale aux Etats-Unis», portant le paranoïa anti-russe à de nouveaux sommets. «Ils [les Russes] pourraient essayer de faire en sorte que Donald Trump soit élu. L'alternative, et ce serait certainement encore plus dévastateur, c'est qu’ils pourraient essayer de truquer les élections pour Hillary Clinton», a déclaré Anne Applebaum. En 2014, dans un morceau intitulé «La guerre en Europe n’est pas une idée hystérique», elle se demandait si les Européens devraient «laisser tomber tout , se mobiliser, se préparer pour une guerre totale [avec la Russie] alors qu’elle était encore possible».
Peut-on vraiment s’attendre à ce qu'un journal qui publie des tirades d'Anne Applebaum contre la Russie, soutienne l'idée du pardon pour Edward Snowden dans ses éditoriaux ?
Cela nous fait nous poser la question : pourquoi Edward Snowden a-t-il décidé à travailler avec le Washington Post en premier lieu ? Pour répondre à cette question nous devons nous mettre à sa place.
Le dilemme auquel les lanceurs d'alerte sont confrontés, c'est comment faire en sorte que les documents qu'ils font sortir soient ouverts aux plus grand nombre possible. Cela implique inévitablement, au moins partiellement, le recours à la presse écrite dominante.
Julian Assange, fondateur de Wikileaks, a été interrogé sur ce sujet lors d’une conférence de presse internationale à laquelle j'ai assisté plus tôt cet été à Moscou.
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L'agenda des lanceurs d'alerte coïncide rarement avec les journaux avec lesquels ils travaillent
On lui a demandé par vidéo depuis Londres, pourquoi Wikileaks avait eu affaire avec des publications qui pouvaient être «pro-esablishment» ? Julian Assange a répondu que Wikileaks avait l'intention de faire un impact aussi important que possible, ce qui induisait la nécessité de coopérer avec certains des plus grands journaux de l’Ouest.
Cela peut être difficile à comprendre, mais, comme on l'a vu, les difficultés surviennent, parce que l'agenda des lanceurs d'alerte coïncide rarement avec les journaux avec lesquels ils travaillent. La relation entre Julian Assange et le journal britannique The Guardian a été constructive au début, mais, plus tard, il y a eu des désaccords concernant la rédaction de certains papiers.
The Guardian a publié en février un éditorial selon lequel Julian Assange, qui avait été enfermé à l’ambassade équatorienne à Londres depuis 2012, n’était pas victime d'une «détention arbitraire», comme l'avait indiqué la commission des Nations Unies.
Les chroniqueurs du Guardian se montrent extrêmement critiques envers Julian Assange, même si le journal a publié certains articles en sa défense également.
En adoptant une position aussi dure face à l'homme dont il a été heureux de publier les informations, The Washington Post s'est tiré une balle dans le pied
Un autre journal qui a publié les premiers documents de Wikileaks, The New York Times, a également eu une dispute avec Julian Assange. Dans un article intitulé «Wikileaks, post-scriptum» l'ancien rédacteur en chef du journal Bill Keller a décrit Assange comme la «rock-star des fuites» et a fustigé le fondateur de Wikileaks pour participation à une série télévisée du «bras armé de la propagande du Kremlin en langue anglaise», RT.
Il n'est donc pas nouveau pour les journaux occidentaux de se brouiller avec les dénonciateurs qui leur fournissent des documents. Il est cependant à noter qu'à la différence du Washington Post, ni The NY Times ni The Guardian, qui ont également reçu des documents de l'Agence nationale de la sécurité, ne s'opposent à une réhabilitation pour Edward Snowden.
En adoptant une position aussi dure face à l'homme dont il a été heureux de publier les informations, The Washington Post s'est tiré une balle dans le pied. Sa décision éditoriale a été fortement critiquée, notamment par Glenn Greenwald dans the Intercept.
Lire aussi Julian Assange rentre dans l'ambassade de l'Equateur Julian Assange : la justice suédoise maintient le mandat d'arrêt européen
«La décision du Washington Post de s'opposer au pardon pour le lanceur d'alerte Edward Snowden a surpris beaucoup de gens aux Etats-Unis, y compris une grande partie de la communauté journalistique du pays», indique the Guardian.
Les deux hommes méritent leur liberté : c’est l'immortel lobby de la guerre - et non pas ceux qui dénoncent ce que les gouvernements font en notre nom - qui doivent être tenus responsables
Aujourd'hui, un signe qui montre que The Washington Post a peut-être réalisé qu’il était allé trop loin. Dans son nouveau morceau, intitulé «Edward Snowden mérite une grâce présidentielle en tant que source et patriote», le chroniqueur de presse du journal, Margaret Sullivan, poursuit une ligne très différente de l'éditorial tristement célèbre du 17 septembre : «Snowden a rendu un important et courageux service pour le public américain et, en effet, pour le monde, quand il a permis aux organismes de presse de révéler la surveillance généralisée de gouvernement par rapport à ses citoyens. Une partie de cette surveillance violait la loi ; une autre, tout en étant respectueuse des loi, était néanmoins scandaleuse et inacceptable».
Sullivan a raison. Snowden a rendu service au public américain et au monde entier. Julian Assange qui, ne l'oublions pas, n'a pas été formellement inculpé d'infraction, a fait de même. Les deux hommes méritent leur liberté : c’est l'immortel lobby de la guerre - et non pas ceux qui dénoncent ce que les gouvernements font en notre nom - qui doivent être tenus responsables. Mais là, ne vous attendez pas trop à ce que The Washington Post vous aide.
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Profil d'un agriculteur indien : des semences GM de haute technologie sur une ferme traditionnelle
25 Septembre 2016 par Seppi Aneela Mirchandani*
La nuit est déjà tombée sur Nimbhara – un petit village indéfinissable en plein cœur de l'Inde – mais c'est tôt le matin pour moi. Je suis en pleine conversation téléphonique avec un agriculteur nommé Ganesh Nanote qui a vécu ici toute sa vie. La quasi-totalité des quelque 500 adultes de Nimbhara ont un emploi dans l'agriculture. Une seule route relie Nimbhara au réseau routier ; elle n'a été construite qu'il y a huit ans environ, et elle connaît maintenant un trafic régulier de bicyclettes et de cyclo-pousse à trois roues. Le patrimoine, la culture et l'activité de Nimbhara, tout cela émerge de son sol – un sol lourd, noir et alcalin, formé à partir de la décomposition des coulées de lave du Deccan qui auraient tué les dinosaures il y a 66 millions d'années.
Les sols noirs de ce genre sont connus pour porter la culture du cotonnier, que les agriculteurs de Nimbhara ont pratiquée depuis 4000 ans. Ce fait a amené ce village et d'autres comme lui à l'avant-garde de l'une des batailles les plus tendues de ces derniers temps – celle de la culture de plantes génétiquement modifiées. Depuis 2003, de plus en plus d'agriculteurs indiens ont cultivé du cotonnier génétiquement modifié, en utilisant la technologie sous licence du géant US des semences Monsanto. Les arguments des militants anti-OGM ont conféré à cette région un surnom lamentable : « la ceinture du suicide ».
À la confluence de l'ancien et du nouveau
Ganesh Nanote est assis seul dans un de ses champs, bien que le travail de la journée soit fait et qu'il n'y ait personne alentour. « J'aime tout simplement faire cela », dit-il en riant.
J'ai discuté avec lui pendant quelques mois pour obtenir son point de vue en tant que producteur de cotonnier GM. Qu'est-ce qui l'a conduit à le cultiver – pourquoi a-t-il continué à le cultiver pendant plus d'une décennie ? Est-ce qu'il se sent dupé par des sociétés comme Monsanto, comme les activistes le prétendent ? Comment explique-t-il les suicides malheureux qui se sont produits dans sa région ?
«Je n'avais jamais envisagé de me mettre à l'agriculture », me dit-il, « bien que l'agriculture fasse partie de mon héritage. Quand mon père est décédé en 1991, j'étais étudiant en commerce avec l'intention de continuer. J'ai beaucoup d'intérêt pour la lecture ; je lis tout ce que je peux obtenir : India Today, les journaux locaux Marathi ; j'écoute les BBC News. Mais j'étais l'aîné de la famille quand il est décédé, donc je devais reprendre la ferme. »
Alors que Ganesh a vingt hectares, la plupart des agriculteurs de Nimbhara en ont beaucoup moins. Au fil des ans, les projets gouvernementaux ont au moins mis une certaine forme d'irrigation à la disposition de la plupart des fermes, mais Ganesh explique qu'ils restent encore fortement dépendants des pluies de la mousson pour les besoins en eau – des moussons qui sont de moins en moins fiables en raison du changement climatique. La plupart de la population vit avec moins de 200 roupies [3,50 dollars US] par jour. Et pourtant, en quelque sorte, les villages indiens comme celui-ci sont devenus d'avides consommateurs de la recherche de pointe.
Les plantes génétiquement modifiées sont interdites en Europe ; elles font l'objet de vifs débats aux États-Unis ; et elles se heurtent à l'opposition du public en Chine. Mais l'Inde a vu une des batailles les plus enflammées – même si la seule plante génétiquement modifiée cultivée est le cotonnier, et que la sécurité alimentaire ne soit pas en cause. Dès le début, les plantes génétiquement modifiées ont mené à des protestations et à l'activisme, à la fois pour et contre.
Monsanto a commencé à tester son cotonnier GM dans cinq États indiens en 1998. Immédiatement, les forces se sont déployées des deux côtés. D'une part, le produit sous licence de Monsanto a été piraté et vendu sous l'étiquette d'une marque d'hybrides pour être cultivé partout dans les champs du Gujarat. Lorsque cela fut découvert, les agriculteurs ont protesté contre l'arrachage de ces cultures non autorisées [ma note : par l'État – Monsanto n'avait pas de droit de propriété intellectuelle en Inde]. Lors d'une de ces manifestations, l'agriculteur militant Sharad Joshi a proposé une nouvelle définition pour « la liberté semencière » : « C'est une question de liberté pour l'agriculteur de choisir sa semence et d'avoir accès à la technologie », a-t-il dit.
D'autre part, des activistes ont protesté contre ce qu'ils percevaient comme un contrôle exercé par les entreprises semencières. Un tel groupe, le Karnataka Rajya Raitha Sangha (KRRS), a organisé l'Operation Cremate Monsanto consistant à brûler les champs qui ont été utilisés pour les essais sur le cotonnier GM. Dans une préfiguration de ce qui était à venir, l'un des agriculteurs dont les parcelles avaient été utilisées pour les essais a déserté le mouvement quand il a vu que, plutôt que d'apporter la ruine, le cotonnier GM levait avec un taux de germination excellent.
Ces derniers temps, la voix principale que l'on entend sur cette question est celle de l'environnementaliste globe-trotter Dr. Vandana Shiva. Elle a affirmé que les agriculteurs indiens avaient été dupés et incités à acheter ces semences ; et que, loin de les aider, l'utilisation de la technologie les a poussés dans la dette et le suicide.
Cependant, Ganesh semble pragmatique quand il décrit son histoire avec cette culture. « L'année où j'ai commencé à cultiver le cotonnier GM est gravée dans ma mémoire car c'est l'année de la naissance de mon fils – 2003. Il a maintenant douze ans, il est en septième à l'école, et c'est l'ancienneté de mes cultures GM », dit-il. « Je suis le premier agriculteur de ma région à l'avoir essayé. La première année, j'ai semé deux acres [0,8 hectare] pour faire un essai. L'année suivante, je suis passé à quatre hectares. La troisième année et les années suivantes, je suis monté à cent pour cent. D'autres agriculteurs ont observé mon exemple et maintenant la plupart (vous pourriez dire tous) cultivent du cotonnier GM. »
« Un engouement »
À juste titre ou injustement, certains ont caractérisé l'enthousiasme des agriculteurs indiens pour le cotonnier GM comme un engouement ou une mode. Comment Ganesh le voit-il ? En réponse à ma question, il raconte un peu de l'histoire récente.
Beaucoup de gens s'imaginent que les agriculteurs indiens cultivaient le cotonnier indigène selon les traditions millénaires avant que le cotonnier GM ne les ait entraînés dans la modernité. Ce n'est pas le cas. La plupart des agriculteurs avaient abandonné le cotonnier indigène parce que sa courte fibre et son faible rendement l'avait rendu impropre aux exigences du marché – un coton brut qui peut approvisionner de gros volumes de production mécanisée de tissus. La plupart cultivaient déjà des hybrides modernes, avec des rendements élevés et de grandes capsules – mais ces hybrides étaient malheureusement aussi plus sensibles aux parasites. Dans les années 1990, avant que le cotonnier GM n'arrivât sur le marché, les agriculteurs avaient dû combattre dans tout le pays une infestation grave de ver de la capsule. Parfois, m'a dit Ganesh, compte tenu surtout de longues périodes de temps nuageux, les agriculteurs pouvaient perdre plus de la moitié de leur coton, et ne récoltaient pas assez pour couvrir leurs coûts.
Dommages du ver de la capsule
Ils ont eu recours à des doses létales de pesticides chimiques afin de le vaincre. En raison de la surutilisation, les vers sont devenus résistants à quatre générations d'insecticides.
« Endosulfan, monocrotophos, cyperméthrine, quinalphos et décamétherine », Ganesh lit les noms du cocktail qu'ils ont pulvérisé. « On n'avait pas beaucoup de connaissances sur la façon de les utiliser, en dehors de l'information que l'on pouvait recueillir auprès des vendeurs. De temps en temps, quand le produit tombait sur la peau des gens, ils étaient pris de nausées ou de vertiges. Parfois, ils devaient se rendre à l'hôpital. »
En dépit de ces traitements, Ganesh dit qu'il obtenait à peine trois ou quatre quintaux de coton brut à vendre par an.
Voilà pourquoi la promesse d'un cotonnier qui venait avec son propre insecticide avait créé un tel buzz. Alors que les pesticides chimiques fonctionnent comme des bulldozers, fauchant toute vie, les scientifiques privilégient désormais les contrôles biologiques qui ciblent des organismes nuisibles spécifiques. Par exemple – la bactérie du sol Bacillus thuringiensis (Bt), qui a été utilisée comme pesticide biologique depuis plus de cinq décennies, opère de manière chirurgicale, un peu comme une clé pour une serrure. Elle n'est pas toxique jusqu'à ce qu'elle pénètre dans le système digestif de sa cible – les larves de teignes et de papillons – où elle les fait mourir de faim.
Le cotonnier Bt de Monsanto est muni d'un gène de cette bactérie du sol. Ces plantes génétiquement modifiées produisent le cristal Bt intrinsèquement, tout au long de leur cycle de vie. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de traiter afin de tuer les larves parasites. Cela a permis à Ganesh de réduire l'utilisation des pesticides chimiques, dit-il, car les vers délaissent maintenant sa culture. Son expérience n'est pas unique – une étude de Chine a constaté que le cotonnier Bt a entraîné une réduction de l'utilisation des pesticides à large spectre, ce qui a permis une augmentation du nombre d'insectes prédateurs bénéfiques. Une étude réalisée en Inde a trouvé un lien de causalité entre l'utilisation du Bt et la réduction des empoisonnements par les pesticides.
Semis de cotonnier
Il mentionne également d'autres avantages qui n'ont rien à voir avec le Bt, mais avec le cultivar particulier dans lequel le gène Bt a été inséré.
« Une chose à propos du coton Bt est qu'il a sécurisé la production », dit-il. « Plus vous en cultivez, plus vous en retirez. Plus vous le fertilisez, plus vous en obtenez. Je ne fertilise pas trop mon sol – je limite le NPK ajouté au sol. Cependant, je récolte environ 30-32,5quintaux à l'hectare. Avant le cotonnier Bt, les hybrides que je cultivais étaient plus tardifs. Pendant dix mois de l'année mes fermes étaient occupées par le cotonnier. Les semences Bt produisent une culture qui est prête à récolter en six mois. Je peux alors implanter une culture différente pour le Rabi (hiver) après le Diwali, ce qui m'assure une rotation de cultures. »
Quelques critiques
Les agriculteurs se sont mis aux plantes Bt non seulement en Inde, mais aussi aux États-Unis et en Chine. Pendant ce temps, les controverses ont fait rage à leur sujet.
L'une des critiques les plus convaincantes qui a été faite au sujet des plantes Bt est qu'elles poussent les agriculteurs à se fier à une seule méthode de lutte contre les ravageurs – donc à susciter à leur insu une résistance des vers de la capsule. Cette critique s'accompagne de craintes que les sociétés puissent encourager cela afin de trouver des marchés pour de nouvelles recherches et de nouveaux produits.
Bien que cela puisse être vrai, les entreprises de semences vendent avec chaque paquet de graines Bt un autre paquet, représentant environ un cinquième du poids du premier, de graines non Bt, afin d'encourager les agriculteurs à consacrer un certain pourcentage de leurs terres à des cultures conçues qui vont échouer à dessein – mais qui donneront au ver de la capsule une soupape de sécurité et préviendront (ou tout au moins retarderont) l'apparition inévitable de vers résistants au Bt.
En Inde, cependant, les agriculteurs ont en général trop peu de terres pour en consacrer une partie à une culture délibérément non productive. Quant à Ganesh, il a adopté une solution intéressante au problème de la résistance – la culture intercalaire. Il cultive du pois d'Angole entre les rangs de cotonnier.
Culture associée de pois d'Angole et de cotonnier
« Les mêmes vers attaquent aussi le pois d'Angole », dit-il, « et celui-ci fait le même travail que la plantation de cotonnier non Bt. » Il a raison. Le ravageur connu sous le nom de foreur de la gousse quand il infeste le pois d'Angole est la même espèce que le ver de la capsule du cotonnier.
Pour beaucoup de gens bien intentionnés à travers le monde, dont la plupart ne sont pas des agriculteurs, il est tout simplement exaspérant que les agriculteurs pauvres doivent payer pour leurs semences chaque année en raison des lois sur les brevets, quand ils peuvent obtenir ces semences gratuitement en les gardant de la saison précédente. Ganesh voit les choses un peu différemment. Pour lui, c'est un calcul coûts-bénéfices. Est-ce que le prix des semences est payé par un rendement accru, des dépenses moindres sur les pesticides ?
« Les semences ne représentent pas une grosse dépense lorsque vous comptabilisez tout le reste », dit-il. « Mes dépenses pour un hectare de cotonnier sont d'environ 62.500 roupies (940 dollars US). Sur ce montant, les semences ne coûtent que 4.000-4.250 roupies (62-63 dollars US). Le reste va au travail, aux engrais, aux pesticides, et ainsi de suite. Alors, pourquoi cela me dérangerait-il de devoir acheter des semences chaque année ? »
D'autres critiques ont oscillé entre le tendancieux et le carrément faux.
Par exemple, l'un des plus grands avantages du Bt utilisé comme pesticide est son action ciblée sur un seul type de parasite. Le fait qu'il ne soit pas un poison pour toutes les autres formes de vie est ce qui en fait un choix plus respectueux de l'environnement que les pesticides chimiques.
Cependant, il ne constitue pas une panacée et cela est devenu une matraque contre lui. Récemment, les cultures de cotonnier Bt ont subi de nombreuses pertes au Pendjab, dues aux attaques d'aleurodes. Les aleurodes ne sont pas l'un des ravageurs cibles du Bt, et celui-ci ne peut avoir aucune action protectrice contre eux. Les agriculteurs ont exigé une indemnisation et ont accusé les pesticides contrefaits ; en guise de protestation, ils se sont couchés sur les voies ferrées et ont provoqué l'arrêt de la circulation. Les manifestants ont également vu débarquer l'activiste Dr. Vandana Shiva et prendre leur tête, blâmant leur utilisation du cotonnier GM comme responsable, selon elle, des attaques d'aleurodes.
« Les aleurodes n'ont rien à voir avec le Bt », explique Ganesh. « Ce n'est pas un problème nouveau. Les agriculteurs ont eu à faire avec eux depuis que je suis dans l'agriculture, cela fait vingt ou vingt-cinq ans. Le problème empire avec l'utilisation excessive d'engrais azotés, comme ils l'ont fait au Pendjab. Une forte densité de peuplement de buissons de cotonnier exacerbera aussi le problème. Ils pourraient également avoir utilisé trop de pesticides. De plus, avec le réchauffement climatique, nous pouvons avoir de longs épisodes secs suivis d'un excès de pluie, ce qui n'arrange rien. »
Les cultures de Ganesh sont attaquées par d'autres insectes suceurs semblables aux aleurodes ; jusqu'à présent, il les a contrôlés en utilisant l'huile de neem. « Ils sont contrôlés jusqu'à environ 80 pour cent avec quatre traitements en début de saison », dit-il.
D'autres fois, le Dr Shiva a affirmé que les semences GM monopolisent le marché des semences et que les prix ont augmenté jusqu'à 8000 % (80 fois) depuis que le monopole a été créé.
Ces affirmations sont faciles à réfuter. Plutôt que d'augmenter, les prix des semences de cotonnier GM ont baissé de moitié depuis 2006 en raison des contrôles gouvernementaux des prix. La baisse a pris une bouchée de la redevance de licence que les entreprises de semences indiennes versaient à Monsanto. Les semences GM n'ont jamais coûté 80 fois plus que les semences comparables – elles se vendaient à l'origine environ quatre fois plus cher que les hybrides qui étaient alors disponibles.
« Tous les types de semences sont disponibles, du cotonnier desi (indigène) à de nombreuses variétés hybrides », explique Ganesh. « Mais puisque tout le monde ne veut que du Bt, les marchands ne trouvent pas de clients pour autre chose. Donc, ils ne prennent pas la peine d'amener les autres types à leurs comptoirs. »
Bien que le taux d'adoption est maintenant à 95%, et qu'il est pratiquement indiscernable d'un monopole, si l'on regarde comment le cotonnier GM a été adopté au cours de la dernière décennie, on s'aperçoit que cela n'a pas été un gros raz de marée, mais plutôt de petits tourbillons et des remous. Il a fallu plusieurs années pour que les agriculteurs soient convaincus de le cultiver. Certains l'ont cultivé et l'ont délaissé la saison suivante ; certains l'ont cultivé, abandonné, et essayé à nouveau. Les grandes exploitations l'ont adopté plus tôt et les petites exploitations plus tard. Les chiffres racontent l'histoire d'un peuple qui a bien réfléchi.
« Les gens disent que les cultures Bt nuisent à l'environnement », affirme Ganesh. « Mais nous l'avons cultivé pendant douze ans et je passe toute la journée à la ferme. Mon épouse aussi. Ma famille mange les produits de la ferme. Rien ne nous est arrivé, ni à nos animaux. Nous n'avons ni taux de sucre élevé, ni diabète, ni quoi que ce soit. Je prends bien soin de mon sol, et aucun dommage n'a été infligé à mon sol, il est encore bien après douze ans de Bt. »
Il se hérisse aux critiques des personnes qui sont loin de l'agriculture. « Je voudrais inviter ceux qui s'opposent au Bt à être un agriculteur pendant un certain temps », dit-il. « Non pas comme un passe-temps, mais en faisant de l'agriculture la seule source de revenus pour eux et leurs familles. Ce n'est qu'alors que vous pourrez comprendre nos difficultés, et ce que nous devons surmonter pour gagner notre vie à la ferme. »
La seule manière de faire comprendre aux gens, dit-il, est d'inclure les agriculteurs indiens dans la conversation. Alors que les médias indiens et internationaux ont été préoccupés par les récits de leur détresse et de suicides, personne, selon lui, ne leur demande vraiment ce qu'ils pensent. « Je me sens bien quand quelqu'un comme vous fait l'effort de me parler », dit-il, « je me sens comme si j'avais une sœur si loin, en Amérique. Personne ne se dérange habituellement pour nos opinions, pas même la presse indienne. Ils écrivent juste ce qu'ils veulent. Si les agriculteurs n'aimaient pas le cotonnier Bt, pourquoi 99% des agriculteurs le recherchent sur le marché ? »
Du pragmatisme, pas de l'idéologie
Ganesh et d'autres agriculteurs comme lui brouillent régulièrement les schémas, très éloignés qu'ils sont des guerres idéologiques de l'Occident sur les aliments. Toujours profondément attaché aux traditions agricoles de son père, il fait remonter ses influences à plus de quatre mille ans. Mais sa soif de connaissances l'amène à faire des choix pragmatiques partout où il peut les trouver.
« J'utilise un tracteur, mais j'utilise aussi des bœufs », dit-il en riant. « J'utilise du gobar (de la bouse de vache) sur ma ferme, comme je l'ai appris de mon père. Mais la technologie moderne m'a aussi aidé – j'ai gagné assez d'argent pour acheter un Rotorazor [un broyeur]. Maintenant, je l'utilise pour broyer mes plants de cotonnier après la récolte et les incorporer dans mon sol. Cela augmente la capacité de mon sol à retenir l'eau. Les agriculteurs alentour brûlent les plantes après la récolte. Pour moi, c'est un terrible gaspillage. Je ne traite rien du tout comme des ordures. »
En fait, il est un leader local, et présente souvent ses techniques pour les enseigner à d'autres agriculteurs. Cela lui a valu plusieurs prix, dont le plus récent est les Fellows of the Jamsetji Tata National Virtual Academy de la Fondation pour la recherche M.S. Swaminathan en 2015. Mais lorsqu'on lui demande ce qu'il leur enseigne, il a du mal à l'exprimer.
« Il est difficile pour moi d'expliquer... Laissez-moi essayer. Par exemple, je dis aux agriculteurs, si votre QI est élevé, vous pouvez apprendre facilement, sinon vous ne pouvez pas. De la même manière, vous devez voir le QI du sol pour savoir ce qu'il peut porter. J'apporte régulièrement mes échantillons de sol à l'université pour les faire analyser, alors seulement je décide de la quantité d'engrais à ajouter, ou de ce qu'il faut cultiver. Je n'apporte pas trop d'engrais. Ce n'est qu'après l'analyse du sol que j'apporte la quantité appropriée. »
« Je dis aux agriculteurs, vous ne voudriez pas manger la même nourriture à chaque repas, non ? Tout comme le corps a besoin d'une variété d'aliments pour une bonne santé, le sol doit porter une variété de cultures. Vous ne pouvez pas faire pousser une seule chose. Le sol est vivant. Vous devez le traiter comme ça. Sinon, il produira peut-être pendant trois ou quatre ans, et puis il cessera de fonctionner pour vous. »
Les agriculteurs indiens n'ont pas la vie facile, et ils n'ont pas eu une histoire facile. Le manque de crédit réglementé, le changement climatique, l'absence d'infrastructures modernes, le manque d'éducation et parfois même l'analphabétisme font partie de leur lot ; mais Ganesh voit les plantes GM comme un outil dans leur boîte à outils de solutions potentielles, et non pas comme la cause de leur détresse.
« Le plus gros problème est le manque d'irrigation », dit-il. « Si tout le monde avait accès à l'irrigation, personne ne penserait à des choses telles que le suicide. Aujourd'hui, la mousson est devenue peu fiable. S'il pleut, il pleut beaucoup ; ou bien on peut avoir une sécheresse. J'ai entendu dire que cela est dû au réchauffement climatique. Nous subissons des crues soudaines. Cela ne s'est jamais produit auparavant. Une inondation peut ruiner les champs. Nous avons également eu parfois de la grêle... avant, on n'avait jamais vu la grêle dans cette région. Environ cinq ou six fois par année, nous avons de la grêle. Nous avons aussi d'autres problèmes. Nous avons des coûts élevés de main-d'œuvre... le gouvernement subventionne les céréales de telle sorte que cela augmente le coût du travail pour nous. Le prix de vente minimal du coton est trop faible ; nous ne pouvons pas obtenir les tarifs que nous voudrions. »
Les agriculteurs indiens sont maintenant beaucoup plus accessibles, même pour les médias occidentaux, que par le passé. Les régions rurales de l'Inde n'ont pour la plupart pas bénéficié de la révolution du haut débit et, avant cela, n'ont même jamais été bien connectées avec des lignes fixes. Mais ces derniers temps, les téléphones portables sont devenus omniprésents. Bien que l'Inde soit classée dans le dernier tiers des pays pour la pénétration du haut débit, il occupe le troisième rang dans le monde pour le marché des smartphones. Les travailleurs agricoles qui n'ont jamais eu de numéro associé à leur nom – et peuvent toujours ne pas posséder de téléviseur ou même des toilettes – peuvent avoir maintenant un téléphone portable dans leur poche.
Certains ont même développé une présence sur les réseaux sociaux. En se connectant sur Facebook ou WhatsApp sur leurs smartphones, les agriculteurs peuvent partager des photos de récoltes et échanger des conseils sur les techniques de semis ou d'irrigation. Ils sont faciles à atteindre. Cela pourrait changer leurs relations avec les médias occidentaux, qui les ont habituellement pris pour des naïfs victimisés.
En attendant, il serait bon que le public occidental développe un certain scepticisme salutaire à propos de ces gens qui prétendent parler pour une population entière ; et reconnaître que, parfois, ce qui semble être une manifestation paysanne spontanée se joue entièrement au profit de ces gens. Un exemple récent : une manifestation présentée sur Navdanya, l'ONG co-fondée par le Dr Vandana Shiva, a utilisé le slogan « Farmers' lives matter » (la vie des agriculteurs compte) comme cri de ralliement.
Rien de remarquable à cela, pourriez-vous penser ? Eh bien, les manifestations des agriculteurs en Inde ne se font pas habituellement autour de slogans en anglais (avec même les apostrophes correctement placées) qui reflètent les mèmes américains d'aujourd'hui sur Twitter. Ces choses sont généralement des signes du fait qu'on nous trompe.
* Aneela Mirchandani blogue sur ses « obsessions : l'alimentation, les OGM, la science. Intriguée par les légumes et fruits bizarres, les insectes rares, l'humour et la sagesse.
Il n'y a pas de résistance à un poison mais seulement à l'oubli d'en consommer !
Ainsi, lors des traitements contre diverses bestioles, sont touchées seulement celles qui reçoivent l'insecticide et non celles qui - plus loin en 'jardins 'bio' - n'en consomment !
C'est ainsi que, l'insecticide se dégradant au fil des jours, perd de sa qualité et ne subsiste qu'une partie non-létale du pesticide qui joue alors un rôle de 'vaccin'. Les bestioles arrivées nouvellement se retrouvent donc fortifiées en en consommant face à l'insecticide !
Que Choisir et les pesticides : éclaircie en septembre, coup de froid en octobre
26 Septembre 2016 par Seppi
Glané en kiosque 8
Septembre : Que Choisir publie un article remarquable sur les pesticides dans le « bio », réfutant des idées reçues et expliquant que les choses ne sont pas simples.
Octobre : Que Choisir publie six pages au contenu informatif en majorité minable, reprenant les poncifs anti-pesticides les plus éculés.
Qu'il est difficile de suivre l'actualité à son rythme ! J'avais en chantier, encore virtuel, un compliment pour le numéro de septembre de Que Choisir. Et, le temps passant, je me suis retrouvé, horresco referens, avec le numéro d'octobre.
In testa venenum
Le numéro de septembre, c'est tout de même avec un bémol pour son « Le glyphosate sauvé par Bruxelles ».
Non, Mesdames et Messieurs, vous avez faux quand vous écrivez :
« En bonne logique démocratique, le glyphosate aurait donc dû être interdit dans l'Union européenne. »
Le pire est que vous expliquez fort bien le « poker menteur » et la « belle hypocrisie » de certains gouvernements. Vingt pays pour le renouvellement de l'autorisation, deux contre (la France, qui s'était abstenue auparavant, et Malte), six abstentions... la logique démocratique a été respectée et, en outre, a rejoint la logique technique. Car on fait un très mauvais procès au glyphosate. Il serait du reste fort utile pour Que Choisir – et bien d'autres forgerons d'une opinion dite « publique » – de prendre la mesure de la signification du « cancérogène probable » du CIRC... Mais on est là sur un terrain que nous avons amplement labouré sur ce site. Et nous comptons y revenir car la décision du CIRC est un véritable scandale et son comportement depuis mars 2015 est encore pire.
Septembre : la vérité sur le « bio » et les pesticides
Mais passons au compliment.
C'est pour « Traitements bio – Toxiques naturellement », signé Erwan Seznec, dont nous avons déjà remarqué avec intérêt une analyse. Dommage que l'article soit réservé aux abonnés sur la toile car il s'agit d'une véritable œuvre de salubrité publique.
Le chapô résume le propos :
« Pas d’agriculture sans traitement, pas de traitement sans inconvénient. Qu’ils soient bio ou conventionnels, tous les agriculteurs luttent contre les ravageurs. Contrairement aux idées reçues, les armes biologiques ne sont pas entièrement anodines. Les recherches s’intensifient pour améliorer leur efficacité et réduire leur impact potentiel sur les utilisateurs, la nature et les consommateurs. »
Cet article est venu comme une véritable bouffée d'oxygène informative dans un contexte de désinformation ambiante impressionnant. Notamment :
Selon le bandeau de l'excellent Alerte Environnement qui ne fait que refléter un sondage, 50 % des Français ignorent que l'agriculture biologique utilise des pesticides ;
L'Agence Bio – organisme officiel financé par nos impôts et taxes – fait de la publicité pour le « bio » en écrivant notamment : « La réglementation en agriculture biologique interdit l’usage de produits chimiques de synthèse tels que les pesticides, avec toutes les retombées positives que cela suppose pour l’environnement et la santé du consommateur » et, ce faisant, en passant sous silence les « retombées » des pesticides utilisés en « bio ».
Telle petite entreprise constituée en association loi 1901 produit régulièrement des « enquêtes » qui, à défaut de trouver des teneurs en résidus de pesticides dépassant les limites légales, prêche l'Apocalypse avec un fumeux « effet cocktail » (qui existe par exemple pour des combinaisons de médicaments à éviter à tout prix, mais dont on peine à trouver la trace dans le cas de mélanges de substances en quantités infinitésimales) ;
La succursale d'une autre entreprise, multinationale celle-là et constituée en stichting dans le paradis néerlandais pour fondations, organise ses campagnes d'appel aux dons avec de gros titres comme « pommes empoisonnées » ou s'attaque à une enseigne de grande distribution avec un « jus multi-pesticides » ;
Certains opérateurs du bio (pas tous) et les médias matraquent systématiquement les consommateurs – le cœur de cible de Que Choisir – par des allégations au mieux trompeuses sur la sainteté voire l'immaculée conception du bio en matière de pesticides et, partant, de santé humaine et d'environnement ;
Parmi ceux-ci, certains se livrent à un véritable dénigrement des produits de l'agriculture dite « conventionnelle » dans le meilleur des cas, « productiviste » ou « chimique » dans le pire (encore que le pire ne soit jamais certain...) ;
Biocoop vient d'être condamné pour dénigrement
Remarquez : c'est une piqûre de rappel. Par exemple, un Conso mag de septembre 2011 comportait une séquence de quelque quatre minutes qui mettait en évidence la réalité incontournable, celle exprimée dans Que Choisir par ce qui devrait être retenu comme un slogan : « Pas d’agriculture sans traitement, pas de traitement sans inconvénient ».
Incidemment, nous avons cru comprendre que M. Romain Juthier, le producteur de pommes bio qui avait ouvert sa caverne d'Ali Baba phytosanitaire, s'était fait copieusement enguirlander par des collègues soucieux de l'intégrité du mythe du jardin édénique « bio »...
Le constat précité – l'agriculture biologique utilise aussi des pesticides –, on le retrouve sur des sites critiques de l'écologisme politique comme Alerte Environnement, avec, par exemple, ce « Veillerette reconnaît (enfin) la toxicité des pesticides bio » d'anthologie.
Et aussi sur des sites plutôt favorables à l'écologisme. On retrouve ainsi les Juthier, père et fils, dans « À l'attaque ! Les traitements contre les ennemis de la pomme : les alternatives aux pesticides. » Par exemple, en introduction :
« Les pommiers souffrent principalement de la tavelure et de l’oïdium, deux maladies cryptogamiques (causées par des champignons). Pour y remédier, l’arboriculture conventionnelle a recours aux pesticides et aux fongicides. L’arboriculture biologique en utilise également avec la bouillie bordelaise et les solutions à base de soufre par exemple. Cependant, leur emploi, loin d’être anodin en terme de pollution des sols, est limité à une certaine quantité à l’hectare. [...] »
! Une rhétorique que vous ne trouverez plus sur le site de Générations Futures (les réponses sont désactivées – comme c'est bizarre...) :
L’AB utilise aussi des pesticides, parfois dangereux, et même des pesticides de synthèse !
Si il est vrai que l’AB utilise des pesticides, ils sont bio dans quasiment 100% des cas. En outre les pesticides homologué pour l’AB sont beaucoup moins nocifs et persistants dans l’environnement que les pesticides chimiques de synthèse. Si certains pesticides de synthèse sont tolérés dans le nouveaux règlement Bio de l’UE, ils sont sévèrement encadrés et doivent être conforment aux dispositions de l’Article 4 alinéa C du RÈGLEMENT (CE) No 834/2007 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques qui stipule qu’il faut :
limiter strictement l’utilisation d’intrants chimiques de synthèse aux cas exceptionnels suivants:
i) en l’absence de pratiques de gestion appropriées; et
ii) lorsque les intrants extérieurs visés au point b) ne sont pas disponibles sur le marché; ou
iii) lorsque l’utilisation des intrants extérieurs visés au point b) contribue à des effets inacceptables sur l’environnement;
d) adapter le cas échéant, dans le cadre du présent règlement, les règles de la production biologique compte tenu de l’état sanitaire, des différences régionales en matière de climat et de conditions locales, des stades de développement et des pratiques d’élevage particulières. Si donc, il est vrai que dans le cahier des charges de la bio, pour certains usages, l’agriculteur bio peut avoir recours à a des pesticides de synthèse (dans 0,01% des cas). Il s’agit majoritairement de pièges à phéromones (le pesticides n’est donc pas épandu dans l’environnement). Il se trouve dans une boite, confiné, pour attirer l’insecte considéré comme un parasite.
Attention toutefois, il est vrai que certains pesticides dits « naturels » / « bios » peuvent être dangereux pour la santé, c’est le cas notamment de la Roténone qui est un neurotoxique puissant (lié à la survenue de la Maladie de Parkinson) – c’est d’ailleurs pourquoi celle-ci est désormais interdite en bio. Très souvent les lobbies des pesticides se focaliseront sur ce produit spécifiquement car finalement ils ont peu d’angles pour attaquer la bio qui nuit au développement de leur marché. Mais quoi qu’il en soit il y a bien plus de pesticides chimiques de synthèse qui posent problème d’un point de vue sanitaire (voir notre dossier et question ci-dessous) et environnemental, il y a beaucoup moins de sorte de pesticides bio et les tonnages sont sans égal comparés aux pesticides de synthèse. Rappelons que l’agriculteur bio va avant tout privilégier l’équilibre des systèmes agronomiques – rotation, utilisation de variétés résistantes, renforcement des plantes par un sol riche…- plutôt que d’avoir recours à l’usage de pesticides.
Octobre : les poncifs éculés sur le « conventionnel » et les pesticides
Las ! C'était trop beau. Et sans nul doute trop dérangeant.
Le numéro d'octobre met en grand titre de couverture : « Trop de pesticides dans les fruits », avec deux encadrés plus petits : « Les bio sont-ils épargnés ? » et « Test lavage et épluchage – les pesticides sont-ils éliminés ? »
Avec une telle couverture, on s'attend à trouver une enquête en bonne et due forme, avec des noms (autres que les fruits – pommes, poires, raisins et fraises) et des chiffres (autres que le nombre de détections/quantifications).
On ne trouve qu'une infographie (enfin...) parfaitement incompréhensible. Exemple : sur les 32 pommes « conventionnelles » analysées (où, quand, comment, de quelles origines, quelles variétés...) on en aurait trouvé 10 avec « 5 à 7 molécules quantifiées dont des CMR [cancérogènes, mutagènes et/ou reprotoxiques] possibles ; et/ou présence de dithiocarbamates (famille dont certains seraient des PE [perturbateurs endocriniens]) ». On a aussi analysé des fruits « bio »... et miracle... sept sur huit sans détections.
Hélas (ter) !
Les chiffres qui nous sont –au sens propre – « balancés » sont très éloignés de ceux produits par l'EFSA dans sa compilation des enquêtes nationales la plus récente, sur les résidus en 2013. Très éloignés ? Pour tout dire incompatibles !
Exemple toujours pour les pommes : Que Choisir trouve 13 échantillons sur 32 avec plus de cinq résidus (enfin... il y a le « et/ou...), soit 40 %. Pour l'EFSA (sachant en outre que les producteurs de pommes français sont plutôt de « bons élèves »), c'est 11 % au niveau européen.
Dans le texte, il est dit :
« 80 % des échantillons renferment au moins un résidu de pesticide. »
On est certes dans le domaine des petits nombres, pas forcément cohérents avec une enquête de grande envergure. Mais tout de même ! En pommes, l'EFSA a trouvé que 33 % des échantillons ne contenaient pas de résidus mesurables.
Hélas (quater) ! On nous apprend aussi que :
« Nous avons acheté les fruits au fil des mois pour nous rapprocher de leur saison habituelle de commercialisation : les raisins en octobre, les pommes et poires en novembre-décembre, les fraises en avril-mai. »
Comment ne pas s'étonner d'une formidable coïncidence ?
Septembre, c'est temps clair et vue dégagée sur une information de qualité... Octobre, c'est brumes et, manifestement, enfumage. Les « raisins [achetés] en octobre... », c'est au mieux octobre 2015. Quel était l'intérêt de sortir pour le numéro d'octobre 2016 de la revue une analyse de fruits achetés en octobre 2015 ? Pourquoi aurait-on gardé sous le coude une analyse réalisée à l'automne 2015 pour la sortir à l'automne 2016 ? Même question pour les autres fruits.
Bizarre... Vous avez dit : « Bizarre »...
Pour tout dire, cela est étrange.
Mais peut-être pas tant que ça. Car tout cela nous vient sous le couvert d'un article plus général, « Stop à la fuite en avant », qui reprend tous les poncifs de la mouvance anti-pesticides. Le chapô est on ne peut plus éloquent :
« Nocifs pour la santé et l’environnement, les pesticides sont utilisés en quantités démesurées et de nombreux résidus sont retrouvés dans les aliments. Il est temps de repenser tout le système. »
Des « quantités démesurées » ? Peut-on rappeler que malgré une importante superficie en vigne et en vergers – grands « consommateurs » de pesticides – la France n'est pas le champion européen des pesticides, ni en volume total, ni en volume ramené à l'hectare ?
Prenons un autre exemple : « 92 % des cours d'eau contaminés » selon un intertitre. C'est un leitmotiv de l'écologisme, y compris administratif – des agences de l'eau qui se complaisent dans le catastrophisme et l'exagération et, par là, justifient leur raison d'être et leurs demandes de crédits. Un cours d'eau de, par exemple, 10 km de long, un point produisant une analyse positive, ne serait-ce que par une « détection »,... un cours d'eau « contaminé »...
Les méthodes d'analyse les plus performantes permettent de descendre à 10-12. Autrement dit de repérer l'équivalent d'un morceau de sucre (6 grammes) dans 6 x 1012 grammes d'eau, soit 6 millions de mètres cubes... soit de l'ordre de 2.000 piscines olympiques. environnementaux massifs dans le monde entier ».
! 92 % des cours d'eau contaminés ?
« En 2013, la présence de pesticides est avérée dans 92 % des 2 950 points exploitables de surveillance de la qualité des cours d’eau français. Elle est plus affirmée en France métropolitaine (93 % des points touchés) que dans les DOM (51 % des points).
[…]
Près de trois quarts des points présentent des concentrations moyennes annuelles en pesticides inférieures à 0,5 microgrammes par litre (µg/l) ; 246 d’entre eux ne présentent aucune détection. Les points de surveillance exempts de pesticides sont principalement situés dans les régions à agriculture peu intensive ou à proximité des zones de relief, dans le quart sud-est de la France métropolitaine à proximité des Alpes, en bordure du Massif central, des massifs vosgiens et jurassiens et dans les DOM, à l’exception des Antilles. »
Source : Ministère de l'Environnement
Rappel :
« Dans les eaux destinées à la consommation humaine, la norme fixe à 0,1 µg/l la limite de qualité pour chaque type de pesticide et à 0,5 µg/l la limite de qualité pour la concentration totale en pesticides. »
Source : Ministère de l'Environnement
Donc :
Près de trois quarts des « cours d'eau contaminés » le sont en-dessous de la limite de qualité – qui n'est pas la limite de potabilité – pour les eaux destinées à la consommation humaine.
Un exercice sans nul doute contraint
Nous pourrions continuer longtemps nos récriminations. Cette série d'articles, nous en sommes convaincus, est la réponse au parti du « bio », canal idéologique et militant, dont on sait qu'il surveille son secteur comme le lait sur le feu.
Mais le journalisme dispose d'une formidable martingale : l'équilibre du pâté d'alouette.
Ici, l'alouette, c'est une page sur : « Passer au bio ? Facile à dire ! ».
Ben oui ! Quand on interviewe un producteur qui exploite 50 hectares de vergers dont (seulement) 10 en « bio » et qui explique avec une grande franchise que (intertitre) « le bio est plus contraignant », et aussi « [p]lus aléatoire », « plus onéreu[x] et plus chronophage », quand il explique que son désherbage lui coûte plus en temps, en argent et en gazole (empreinte carbone...) qu'un passage de glyphosate, et qu'en plus, il doit compter sur une météo favorable, on pourrait, dans un monde vraiment rationnel, en tirer les leçons...
L'alouette, c'est aussi un encadré, « Données chiffrées – inutile d'en rajouter ! ». Mais quand on critique, à fort juste titre, le scandale du Cash Investigation de février 2016, avec son énorme contresens sur la signification des chiffres de l'EFSA, et la publicité scandaleuse de Biocoop, on ne fait pas état, dans l'article principal, de « quantités démesurées ».
Résumons... Près de cinq pages pour « taper » sur les pesticides... une page pour dire que l'alternative – qui implique aussi des pesticides, peut-être bien davantage en volume et à un coût sanitaire et environnemental supérieur – est loin d'être simple...
Que Choisir a peut-être bien choisi la tranquillité... au détriment de la vraie information des consommateurs, son lectorat.
Ce que les (des ?) consommateurs semblent ignorer est que TOUTES les plantes du monde (comme tous les animaux et l'être humain) attrapent des maladies. C'est ainsi que pendant que des plantes meurent faute de soins appropriés, les humains continuent à vivre en prenant des médicaments (regardez le monde qu'il y a tous les jours en pharmacies !!).
C'est pourquoi, pour manger des fruits, des légumes comme de la viande (sauf les animaux sauvages), il est nécessaire de les préserver de toutes maladies ainsi que des attaques d'insectes.
Il y a 100 ans comme il y a 200, 500 ou 1000 les humains qui vivaient sans médicaments et 'sans pollution'... crevaient à 40 ans quand ce n'était pas à 30 ! Cà alors !
Et, aujourd'hui, un nano-groupuscule de lobbyistes cherchent à... vous faire crever par TOUS les moyens !
"Arrêtez de prendre des médicaments ! Ce sont des pesticides !" Et c'est comme çà qu'ils désireraient vous faire revivre les joies de découvrir ce que peut être la faim dans le monde, la désolation de se passer des machines et la dictature monarchique des criminels retrouvés !
Plus de policiers que de manifestants : la contestation du Climate Chance avortée (VIDEO)
26 sept. 2016, 18:52
Entre 100 et 150 manifestants avaient décidé de braver l'interdiction préféctorale du cortège visant à contester le sommet international contre le réchauffement climatique. Le défilé a été stoppé net après seulement quelques dizaines de mètres.
Des dizaines de fourgons de CRS, un hélicoptère patrouillant dans le ciel... La préfecture avait déployé les grands moyens pour assurer le respect de l'interdiction de la manifestation que les opposants au sommet Climate Chance, qui se tient du 26 au 28 septembre à Nantes, comptaient maintenir.
Entre 100 et 150 personnes s'étaient réunies avec pour ambition de rallier le Palais des Congrès nantais, où se réunissent grandes entreprises, politiques ou encore scientifiques afin de débattre des mesures pouvant être adoptées pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce sommet, ils s'étaient promis de le «saboter» afin de dénoncer le «greenwashing» de ces grandes entreprises aux pratiques pas toujours aussi vertes qu'elles veulent bien le dire.
Mais après avoir parcouru à peine quelques dizaines de mètres dans les rues de Nantes, les forces de l'ordre ont encerclé la partie la plus importante du cortège, procédant à plusieurs contrôles et fouilles.
Au moins trois personnes ont été interpellées par la police pour avoir participé à cette manifestation interdite.
Développement ou destruction durable ?
A la sortie de la «nasse» policière, Camille et Camille s'embrassent, deux manifestants heureux d'avoir retrouvé une liberté entravée durant deux heures. Cela n'a néanmoins pas amoindri leur mobilisation. «Ces entreprises sont la cause du changement climatique, ils ne font que des mesurettes destinées à pouvoir perpétuer leurs pratiques ! Ils parlent de développement durable ? Je crois que le terme plus approprié est la destruction durable !», nous confie le jeune homme.
Son amie, est elle très engagée sur le dossier du projet d'aéroport nantais. «Ce sommet, qui se tient à Nantes, est totalement hypocrite. Ici on nous chante les louanges de l'écologie, alors qu'à seulement quelques kilomètres d'ici, à Notre-Dame-des-Landes, l'Etat prépare l'expulsion de paysans de terres agricoles et de zones humides pour faire place à un aéroport... On marche sur la tête !», affirme-t-elle.
Bien que déçus par cette manifestation avortée, les activistes ne baissent pas pour autant les bras. Le Premier ministre est attendu au sommet Climate Chance, et ils comptent bien lui réserver un comité d'accueil.
Lire aussi : Nantes : les opposants au Climate Chance sont bien décidés à «saboter» le sommet international
Incapable de rencontrer, de débattre avec des scientifiques, un nano-groupuscule d'escrocs-dictateurs qui certifient que... "Le niveau de la mer va monter !" !!!
Avec des reportages télévisés sur des chaînes non libres qui vont jusqu'à faire peur, angoisser, des millions de personnes très peu cultivées à des milliers de kilomètres en leur disant de laisser immédiatement leurs plages et terrains en bord de mer et de partir en courant afin de leur voler leur paradis au soleil !
Mais, comment font-ils encore pour refuser d'expliquer pourquoi depuis des millions d'années des milliards de kilomètres cubes d'eaux venus des fleuves, rivières et pluies n'ont... pas réussit à faire monter le niveau des océans ???! Cà alors !
Ce sont ces ordures, ces criminels qui aujourd'hui volent votre argent et, demain (sinon ce soir) vous feront payer le droit de marcher sur la Terre comme de respirer son air !
«C'est un travestissement" - Nestlé surenchérit Une autre ville canadienne pour le contrôle de l'approvisionnement local en eau
par Tyler Durden 26 septembre 2016 13h37 Soumis par Nadia Prupis via TheAntiMedia.org,
Le géant d'entreprise Nestlé a poursuivi sa lente privatisation jeudi qu'elle a obtenu l'approbation de prendre en charge l'approvisionnement en eau d'une autre communauté canadienne, affirmant qu'il avait besoin du bien pour assurer "la croissance future de l'entreprise."
Nestlé a acheté le puits près de Elora, Ontario de Middlebrook Water Company mois dernier après avoir fait une offre conditionnelle en 2015, rapporte la Presse canadienne.
En Août, le Canton de Centre Wellington a fait une offre d'achat sur le site de puits Middlebrook pour protéger l'accès à l'eau pour la communauté. Par conséquent, la multinationale, qui a affirmé avoir aucune idée de la communauté était son concurrent-renoncé à toutes ses conditions et appariés l'offre du canton afin d'accrocher le bien pour lui-même.
Ces conditions comprenaient des essais de pompage pour déterminer si le bassin a rencontré les exigences de qualité et de quantité de l'entreprise, rapporte la Presse canadienne.
En outre, Nestlé a déclaré que le site Middlebrook ne sera qu'une sauvegarde pour son bien et usine d'embouteillage à proximité à Aberfoyle, où la société tire déjà à 3,6 millions de litres (environ 951 000 gallons) d'eau par jour. La société aurait l'intention d'extraire autant que 1,6 million de litres (près de 423.000 gallons) par jour de Middlebrook à transporter à son usine d'embouteillage.
Tout cela vient en tant que parties du sud de l'Ontario et de la Colombie-Britannique font face à une grave sécheresse au milieu amenuisement approvisionnement en eau et Nestlé pousse à renouveler ses permis pour son usine Aberfoyle, le Conseil de groupe de défense des Canadiens averti.
L'organisation a lancé jeudi une campagne Boycott Nestlé qui stipule que «les ressources en eaux souterraines ne seront pas suffisantes pour nos besoins futurs en raison de la sécheresse, le changement climatique et la surexploitation. Wasting nos eaux souterraines limitées sur les utilisations abusives et de consommation tels que l'eau en bouteille est de la folie. Nous ne devons pas laisser les réserves d'eau souterraine à être épuisées pour les bénéfices des sociétés ".
Conseil des Canadiens président Maude Barlow a dit à la Presse canadienne à propos de l'usine Aberfoyle, "Permettre à une société transnationale de continuer à exploiter cette eau est une parodie, en particulier étant donné que la plupart des gens locaux peuvent obtenir de l'eau propre, sûre et abordable de leurs robinets."
Dans son nouveau livre Point d'ébullition: négligence du gouvernement, l'abus d'entreprise, et la crise de l'eau du Canada, Barlow écrit que Nestlé fait plus de 2 millions $ par année en bénéfices provenant de son usine Aberfoyle seul.
Elle a également noté la Presse canadienne que le Elora bien »se trouve sur le territoire traditionnel des Six Nations de la rivière Grand, dont 11.000 n'ont pas accès à l'eau courante."
L'Union européenne distribue des cartes de paiement aux migrants en Turquie
26 sept. 2016, 22:31
L'Union européenne a lancé, le 26 septembre, un vaste plan d'aide pour les réfugiés présents en Turquie, d'un montant total de 350 millions d'euros. Ses bénéficiaires se verront remettre des cartes bancaires prépayées.
Lire aussi Amnesty International : l'accord entre l'UE et la Turquie est «irréfléchi» et «illégal»
Le commissaire européen chargé de l'Aide humanitaire, Christos Stylianides, a inauguré lundi 26 septembre un plan d'aide de 350 millions d'euros à destination des migrants se trouvant sur le territoire turc – essentiellement des Syriens. Chaque réfugié enregistré auprès des autorités turques pourra solliciter ce programme à partir du mois d'octobre, a précisé le haut responsable européen.
L'aide s'élèvera à 100 livres turques par mois par individu (soit environ 30 euros), versées sur une carte de débit prépayée – un instrument qui, selon Christos Stylianides, donnera aux migrants un «semblant de normalité» dans leur vie. En outre, un surplus sera versé sur les cartes des familles ayant des enfants scolarisés en Turquie.
Le programme est mis en place par l'Union européenne (UE) avec le soutien des autorités turques, et sera supervisé par le Programme alimentaire mondial (l'organisme d'aide alimentaire de l'ONU) et le Croissant-Rouge turc. Son objectif est de «répondre aux besoins essentiels» des migrants de Turquie en «nourriture, hébergement et éducation», avait expliqué Christos Stylianides début septembre.
Une aide totale de l'UE de six milliards d'euros à la Turquie Cette mesure humanitaire s'inscrit dans le cadre d'un plan d'aide total de six milliards d'euros, que l'UE s'est engagée à verser à la Turquie en mars dernier, afin de l'aider à gérer la crise migratoire, en lien notamment avec le conflit syrien. En échange, Ankara a promis de maîtriser les flux migratoires illégaux en direction du continent européen passant par son territoire. En 2015, pas moins d'un million de migrants avaient pénétré en Europe en partant de la Turquie.
En vertu de cet accord, Bruxelles doit également accorder aux ressortissants turcs la possibilité de voyager dans l'espace Schengen sans visa. Or l'UE n'a toujours pas appliqué ce dernier engagement, invoquant le non-respect par la Turquie de certains critères de l'accord. En particulier, l'Europe juge que la modification récente de la législation antiterroriste turque contrevient aux principes de liberté d'expression qu'est censé respecter Ankara. Ce dernier, par conséquent, a menacé à plusieurs reprises de rompre l'accord si l'UE n'avançait pas sur ce dossier d'ici octobre.
Lire aussi : Les experts prédisent une augmentation de l'immigration clandestine vers l'Europe
L'Algérie part-elle en croisade contre la pornographie ?
26 sept. 2016, 22:03
De récentes déclarations d'une ministre algérienne, laissant penser que les autorités du pays envisagent de bloquer l'accès aux sites pornographiques, font craindre à certains médias une censure plus vaste d'internet par les autorités.
Imane-Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et des Télécommunications, a suscité de vives craintes en Algérie en déclarant, jeudi 22 septembre, qu'elle regrettait que son département ne dispose pas des moyens législatifs lui permettant de bloquer les accès aux sites pornographiques ou aux sites appelant au racisme ou à la violence, a rapporté l'agence de presse officielle algérienne APS. La membre du gouvernement algérien, par conséquent, a demandé à l'Assemblée populaire nationale (l'APN, la chambre basse du Parlement) de réfléchir à une loi sur ce sujet.
L’extension du contrôle pourrait s’avérer une atteinte à la liberté de naviguer sur le net
Les propos ont suscité l'émoi d'un certain nombre de médias, qui voient dans un tel projet une atteinte aux libertés individuelles et, plus globalement, une manière pour les autorités d'accroître leur contrôle sur le web algérien. «Certains parlent de restriction à la liberté des citoyens et d'autres craignent qu'une telle loi ne profite au gouvernement qui pourrait ainsi s'en prendre à ces sites qu'il estime hostiles en prétextant qu'ils diffusent du contenu contraire aux bonnes mœurs, violent ou discriminatoire», a résumé le média en ligne le360afrique.com, dimanche 25 septembre. Le même jour, le rédacteur en chef du site algerie-focus.com a participé à un débat sur le sujet : «Que cache le projet de censure des sites pornographiques en Algérie ?» Le quotidien algérien Liberté, enfin, a écrit le samedi 24 septembre que «l’extension du contrôle [prévu par ce projet] pourrait s’avérer une atteinte à la liberté de naviguer sur le net».
Sur Twitter, l'interdiction du porno fait rire jaune
Un certain nombre d'utilisateurs de Twitter se sont également émus de la perspective d'un blocage des sites pornographiques – le site parodique El Manchar, équivalent algérien du Gorafi français, prophétisant même l'éclatement «d'émeutes [...] sur tout le territoire» si une telle loi venait à être votée...
En juin déjà, le gouvernement n'avait pas hésité à bloquer l'accès aux réseaux sociaux
Ce n'est pas la première fois qu'une opération de censure du web en Algérie provoque de vives oppositions : en juin dernier, les autorités avaient décidé de bloquer l'accès aux réseaux sociaux durant six jours, afin d'éviter les fraudes durant les épreuves du baccalauréat.
Face à la levée de boucliers due à cette décision, Iman Houda Feraoun avait alors affirmé que le gouvernement avait «toute latitude de prendre des mesures conservatoires [...] quand l'intérêt public l'exige».
Lire aussi : Algérie : de nouvelles lois électorales inquiètent l'opposition
Défenseur des femmes victimes de violence conjugale, il aurait battu à mort son épouse
15:20 23.09.2016
Matteo Cagnoni, un docteur italien qui a toujours milité pour la défense des femmes victimes de violence conjugale, a été arrêté par la police pour le meurtre de son épouse. Docteur et activiste réputé, Matteo Cagnoni, 51 ans, a été arrêté et est soupçonné d'avoir frappé à mort sa femme Giulia Ballestri, 39 ans, après que le corps de celle-ci a été trouvé dans leur maison à Ravenne, dans la province italienne d'Emilie-Romagne. Le drame semble être survenu alors que Mme Ballestri avait demandé le divorce. Selon la rumeur, la jeune femme avait une liaison.
Matteo Cagnoni aurait frappé sa femme, mère de ses trois enfants, avec un morceau de bois. Le corps étant presque nu et la tête présentant de multiples blessures, ces preuves ont amené les investigateurs à la conclusion que M. Cagnoni l'avait violée avant de lui asséner des coups mortels. L'ex-défenseur national des femmes a été arrêté dans la maison de ses parents à Florence. On le suspectait de vouloir quitter le pays. Lors de l'interrogatoire, il a nié avoir tué et violé son épouse. Pour sa part, l'avocat du suspect a demandé une enquête plus détaillée, prétendant que son client se trouvait avec ses parents et que sa femme n'avait pas voulu le suivre dans la maison en question.
Tuer sa femme constitue un phénomène fréquent en Italie, et l'affaire a pris une envergure nationale sans précédent. En 2015, 128 femmes et jeunes filles ont été tuées en Italie par leurs partenaires après avoir émis le désir de s'en séparer, selon les données de l'agence Ansa, et plus de 58 en 2016
"De temps en temps, mais pas toujours": l’exploitation sexuelle des femmes sans-abris
22:49 19.08.2016
Les problèmes liés à l’absence de domicile fixe peuvent parfois prendre un tour dramatique. Les femmes londoniennes sans-abris sont exposées à une menace potentielle liée à la violence sexuelle, et c’est à cause de leur statut et de leur quête désespérée d'une vie meilleure. Londres est connu pour les prix extrêmement élevés des propriétés. Que peuvent faire dans une telle situation des femmes sans-abris en souffrance dans une grande ville qui ne les aide pas ? Un appartement en échange de l'exploitation sexuelle, voici le message qu'elles trouvent sur leur voie vers un domicile.
Une affiche remise dans Craigslist promettait un logement parfait pour une femme, sans aucun paiement. Mais quand une journaliste a décidé de vérifier les conditions d'une offre aussi curieuse, elle a été frappée par la réponse. Le propriétaire lui a expliqué qu'ils n'auraient pas besoin à faire l'amour toujours, mais seulement de temps en temps. Selon Shelter, une telle situation ne représente pas quelque chose de nouveau pour la capitale britannique, malheureusement confrontée à ce phénomène.
Le groupe social représenté par les femmes sans-abris est l'un des plus vulnérables dans la vie urbaine. C'est pourquoi ces femmes risquent d'être confrontées à ce type de situation dangereuse. L'espace médiatique semble être au courant de ce grave problème. Vice a également mentionné ce sujet dans un de ses articles. Quel pourrait être le remède ? Les prix des logements sont réglés par le marché, mais en ce qui concerne le comportement humain, c'est une autre question.
Arabie saoudite : les femmes défendent leur droit de conduire
18:53 25.10.2013
Les femmes en Arabie Saoudite ont l’intention de se mettre toutes au volant pendant une journée en signe de protestation contre l’interdiction de conduire, imposée dans le pays. L'action aura lieu le 26 octobre prochain. Les organisateurs de cette action appellent le gouvernement à donner une explication légitime à cette interdiction de conduire pour les femmes, et non pas se cacher derrière l’opinion publique. En tout 16.000 personnes ont signé cet appel au gouvernement. L'Arabie saoudite est le seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire une voiture.
Level Human Intelligence Artificielle 2016: intelligence artificielle générale et puis certains (Partie 1)
26 septembre 2016 par Stuart Mason Dambrot
(TechXplore) -Dans sa création, le domaine de l'intelligence artificielle (AI) a cherché à créer des ordinateurs avec analogue de l'intelligence générale à la nôtre. Cette avérée trop difficile et insaisissable, ce qui conduit la recherche en IA de se concentrer plus étroitement sur le développement de systèmes intelligents capables d'exécuter des tâches que des problèmes et des domaines spécifiques, ce qui donne lieu à étroite, ou faible, l'intelligence artificielle. Cela dit, l'intérêt pour la création de systèmes possédant comme un humain (et potentiellement au-delà) générale ou forte, l'intelligence artificielle a resurgi et a été appelé intelligence artificielle générale (AGI). Toutefois, étant donné que le terme d'intelligence artificielle est souvent utilisé à tort pour décrire à la fois AI et AGI, la confusion parmi la population générale découle souvent.
Entrez le intelligence artificielle générale Society - une organisation à but non lucratif dédiée à la promotion de l'étude et la conception de systèmes AGI, ainsi que de faciliter, de faire connaître et de faciliter l'AGI connaissances que des conférences, des publications et d'autres lieux. En particulier, la série annuelle Conférence AGI sur intelligence artificielle générale - maintenant dans sa neuvième année - a été fondamental pour la revitalisation de l'AGI par la recherche interdisciplinaire et de nouvelles approches pour comprendre l'intelligence.
La conférence de cette année, AGI-16 (qui a eu lieu à New York en Juillet 16-19 à la New School, la procédure dont seront publiés dans les notes de conférence de Springer en série AI et les documents disponibles en ligne) avait une nouvelle ride - à savoir, pour la première fois, il a fait partie de 2016 (HLAI-16) événement Human-Level Intelligence, ainsi que la Conférence 2016 internationale annuelle sur la biologiquement Inspiré cognitive architecture (BICA 2016), l'Atelier international onzième sur l'apprentissage Neural-symbolique et Raisonnement (NeSy'16), et le quatrième atelier international sur l'intelligence artificielle et Cognition (AIC 2016).
Compte tenu de la présence de plusieurs organisations à la conférence de cette année, il est facile d'imaginer le nombre de documents et l'éventail des sujets présentés. En conséquence, certains entretiens et des discussions de groupe dans un éventail de domaines de recherche seront résumés, y compris les modèles cognitifs, la conscience, l'émotion, et la réalité virtuelle dans la partie 1; et architectures neuromorphiques, la robotique et la créativité - ainsi que des liens vers des vidéos d'un tutoriel AGI, des discussions de groupe et remise des prix - dans la partie 2.
Stephen Grossberg, Wang Professeur de Cognitive et Neural Systems et un professeur de mathématiques, de psychologie et de génie biomédical à l'Université de Boston, a donné une conférence intitulée Vers Résoudre le dur problème de la conscience: Les variétés de Résonances du cerveau et les expériences conscientes qu'ils soutiennent - et un problème il est difficile en effet. La conscience est l'un des aspects de notre expérience qui semble être une chose réelle, mais dans le monde des neurosciences il est souvent désigné comme qualia - qui est, les propriétés qualitatives de notre expérience à la première personne subjective de (dans sa définition la plus large) perceptions sensorielles, des sensations somatiques, les émotions et états cognitifs. Son entretien a porté sur des preuves qu'il dit appuie sa théorie Adaptive Resonance (ART) - discuté dans son article 2013 Adaptive Resonance Theory: Comment un cerveau apprend à consciemment participer, d'apprendre et reconnaître un monde1 changer - qu'il affirme résout le problème difficile de la conscience en vertu d'être «la théorie cognitive et neuronale la plus avancée, avec la plus large gamme explicative et prédictive, de la façon dont les cerveaux avancés apprennent de façon autonome pour assister, de reconnaître et de prévoir des objets et des événements dans un monde en mutation."
Un problème potentiel, cependant, est sa déclaration que, pour expliquer notre expérience de qualia », une théorie de la conscience doit relier le cerveau à l'esprit par la modélisation de la façon dont les mécanismes cérébraux donnent lieu à des expériences psychologiques conscientes, notamment la façon dont émergent les propriétés de plusieurs mécanismes cérébraux qui interagissent ensemble incarner les propriétés paramétriques d'expériences psychologiques conscientes "- parce que malgré ART être une thèse bien formée, et les hypothèses actuelles ne précisant comment les expériences subjectives effectivement surgissent du cerveau, l'esprit peut lui-même être considéré comme qualia. Néanmoins, ART a été appliquée avec succès à l'ingénierie et de la technologie des applications à grande échelle, et deux composantes de ART - complémentaire Computing et Laminar Computing - sont pertinentes à l'intelligence biologique.
Dans quelles sont les corrélats computationnelle de la conscience? 2, James Reggia, Garrett Katz et Di-Wei Huang abordé le problème de la conscience d'une perspective différente basée sur la phénoménologie cognitive, qu'ils définissent comme «l'idée que nos expériences subjectives comprennent les processus de pensée délibératives et cognition de haut niveau. " Sur la base de l'idée que la phénoménologie cognitive peut fournir un moyen plus robuste de l'emploi neuroscience computationnelle - une enquête multidisciplinaire de neurones fonction de traitement de l'information - pour identifier les «corrélats de calcul de la conscience dans les modèles neurocomputational des fonctions cognitives de haut niveau qui sont associés à des états mentaux subjectifs ", les chercheurs ont créé un recueil de candidats cognitifs biologiquement inspirés à base d'architecture corrélatifs comme une étape vers la résolution du défi esprit-cerveau et de développer une base pour la création d'un dispositif de calcul conscient.
Développant un travail3 plus tôt, Riku Sekiguchi, Haruki Ebisawa et Junichi Takeno à l'Université Meiji a présenté un document de pré-publication Étude intitulée sur la Cognition environnementale d'un système d'auto-évolution consciente qui traite une simulation enquête sur un mécanisme pour le développement de la conscience de soi en utilisant un "modules de conscience," réseau de neurones à base osseux d'un seul module étant appelés un module de nerfs pour Advanced Dynamics (monade). Les chercheurs ont rapporté un résultat réussi à architecturer un système qu'ils disent est «pertinent pour le développement de l'auto-cognition et la conscience de soi." Plus précisément, ils ajoutent que le système a été conçu de telle sorte que trois sous-systèmes (Association, Raison et sentiments / sentiments) interopérer de manière à simuler une «conscience indépendante» pour adopter un comportement «raisonnable» - qui est, le système calcule de manière autonome et minimise désavantage totale (que les auteurs interprètent comme étant analogue à la «douleur»).
Ce faisant, ils affirment que grâce à l'apprentissage, le système "peut supprimer le comportement d'imitation à la suite de la connaissance d'une autre." Ceci a lieu en répondant à un «comportement d'éviter la douleur après avoir ressenti la douleur par soi-même», ce qui permet au système de «formuler la connaissance de soi-même." Les chercheurs concluent que leurs résultats peuvent suggérer le développement théorique de la conscience de soi.
Dans la modélisation de l'interaction de l'émotion et Cognition autonome Agents4, Luis-Felipe Rodríguez, J. Octavio Gutierrez-Garcia et Félix Ramos aborder l'applicabilité des architectures cognitives visant à créer des agents autonomes (AA) - qui est, un logiciel qui détecte indépendamment, marques les décisions concernant et agit sur son environnement - qui sont behaviorally sensibles aux signaux émotionnels et sont donc perçus comme crédible, intelligent, et social. Les chercheurs soulignent que, bien que d'une façon de réaliser cet objectif est de «incorporer les processus qui imitent ceux de la cognition humaine et les émotions," un contexte architectural adapté à la modélisation interaction émotionnelle / cognitive n'a pas encore été spécifié. À cette fin, ils ont proposé le développement de modèles de calcul des émotions en modélisant les mécanismes sous-jacents des émotions, et intégrant des interfaces d'entrée / sortie qui facilitent l'affectif / interaction cognitive.
Dans son discours Vers un cadre informatique pour la fonction-Driven Concept Invention - sur la base du document5 écrit avec ses collègues Danny Gomez-Ramirez et Kai-Uwe Kühnberger - Nico Potyka a discuté d'une mise en œuvre de novo de l'application de la théorie Blending conceptuelle (une explication proposée de l'homme innovation, publié en 1998 par Gilles Fauconnier et Mark Turner6, qui met l'accent sur notre capacité à combiner des concepts différents et contradictoires) au calcul notion invention - une méthode de calcul du "mélange de deux espaces conceptuels thématiquement assez différentes [qui] donne un nouvel espace conceptuel avec une structure émergente, combinant sélectivement des parties des espaces donnés tout en respectant les propriétés structurelles communes. »7 la différence clé nouvelle approche des chercheurs est étant principalement basée non pas sur la similitude structurelle des descriptions de concept, mais plutôt sur la fonction d'un concept.
Plusieurs discussions sur la réalité virtuelle ont également présenté des perspectives inventives. Une telle discussion était la Réalité Virtuelle de John Sowa de l'esprit, qui positionne la réalité virtuelle dans le contexte de l'évolution biologique vu dans le cadre de la sémiotique - spécifiquement, la théorie de Peirce des signes. Sowa stipule que «en termes d'évolution, l'imagerie a développé des centaines de millions d'années avant que les systèmes symboliques ou la langue comme de la cognition." En combinant l'imagerie étant compris les diagrammes et les symboles écrits, la relation des symboles à la perception et de l'action, et l'inclusion implicite de l'intelligence artificielle dans la catégorie plus large des sciences cognitives de l'architecture cognitive, Sowa arrive à une théorie de la réalité virtuelle pour cognitives Architectures (VRCA) comprenant un très large éventail d'espèces plutôt que d'être exclusivement applicables à l'homme.
Eugene Borovikov, Ilya Zavorin et Sergey Erchov présentés sur des personnages virtuels qui peuvent voir - une prise imaginative et fascinante sur la réalité virtuelle dans laquelle un personnage virtuel (VC) doté d'algorithmes sensoriels visuels qui permettent d'identifier et de communiquer avec des êtres intelligents dans le monde réel . Sur la base de leur publication sur Vision-Based Design Personnage virtuel Human-Centric: Regard sur le monde réel à partir d'un Virtual One-8, le projet VC serait également équipé d'une architecture cognitive robuste (CA) qui permettrait à des personnages virtuels à apprendre de leurs interactions avec les êtres du monde réel - peut-être au point d'être capable de raisonner et de devenir ainsi un être virtuel avec l'intelligence humaine comme.
Ce n'est pas forcément l'ordinateur (IA) qui remplacera l'humain mais seulement le choix de ceux qui parlent ! Ainsi dernièrement, la hauteur du QI de certains 'ingénieurs' et 'conseillers auprès des responsables de la circulation des véhicules et de la qualité de l'air', se sont aperçu que: Plus la vitesse sur route était augmentée moins il y avait de pollution constatée ! Çà alors !
Idem en ville où certains maires (au QI déficient) ont réduit la vitesse de 50 à 40, puis 30, puis 20 km/h pour en fin en arriver à l'idiotie suprême: la piétonisation ! Hahahaha !
Tout ceci pour expliquer qu'ils n'ont jusque là pas tenu compte de 'La distance de sécurité' entre véhicules qui va de pair avec la vitesse. Ainsi, lorsque les voitures roulent à 90 km/h la distance entre véhicules est plus grande qu'en ville pare-chocs contre pare-chocs ! D'où la pollution diminuée au km² si les véhicules circulent vite ! Cà alors !
US pas en bonne voie pour atteindre l'objectif de coupe de la pollution 2025 de carbone, selon une étude
26 septembre 2016 par Seth Borenstein
Si la nation ne fait pas plus, les États-Unis ne sera probablement pas tout à fait répondre à la réduction des gaz à piéger la chaleur dramatique objectif, il a promis dans l'accord de Paris l'an dernier pour combattre le changement climatique, selon une nouvelle étude.
A moins qu'il ne fait plus, les États-Unis sera probablement en deçà des objectifs fixés dans le cadre de l'accord de Paris l'an dernier afin de réduire considérablement les émissions de gaz qui retiennent la chaleur, selon une nouvelle étude.
Le US engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en 2025 de 26 à 28 pour cent en dessous des niveaux de 2005. Mais en tenant compte des efforts actuellement déployés par les gouvernements étatiques et locaux, la nation n'atteindra environ les quatre cinquièmes de cet objectif, selon une étude publiée dans Nature Climate Change de lundi. En regardant tous les types de gaz à effet de l'énergie et d'autres dioxyde de carbone sources -, le méthane, l'oxyde nitreux, et divers deux fluorocarbons - scientifiques du ministère américain de Lawrence Berkeley National Lab de l'énergie figure aux États-Unis devra réduire environ 1,660 millions de tonnes de annuelle émissions. Mais les politiques actuelles, proposées et même moins concret ne réduiraient environ 1,330 millions de tonnes, en laissant un espace autour de 330 millions de tonnes, ils ont calculé.
Les statistiques ont de grandes marges d'erreurs de plus ou moins de centaines de millions de tonnes.
"Nous ne pouvons pas y arriver avec notre ensemble actuel de politiques», a déclaré le principal auteur de l'étude Jeffrey Greenblatt, chercheur principal au laboratoire national. «Nous tombons à court de la cible s'il n'y a aucune autre action."
Cela ne signifie pas que le États-Unis ne peut pas atteindre son objectif, il est juste qu'il doit faire plus et il peut, Greenblatt dit. Il a dit qu'il était optimiste que, avec plus d'action aux États-Unis pourrait se rapprocher de l'objectif de 26 pour cent, sinon l'atteindre.
La plus grande réduction que Greenblatt et son collègue Max Wei calculate viendrait de plan d'énergie propre de l'administration Obama qui permettrait de réduire la pollution de carbone provenant des centrales électriques, principalement du charbon. Mais ce plan est en attente devant les tribunaux. Si elle ne va pas en vigueur, il sera encore plus difficile pour les États-Unis pour atteindre son objectif de Paris, Greenblatt dit. Il est également une politique que les républicains, y compris Donald Trump, ont promis d'abroger en cas de victoire.
Greenblatt et Wei ont compté sur les gains de cette politique, mais il est toujours pas assez.
Alors, comment pourrait l'US arriver à son but? Greenblatt et Wei brièvement regardé une douzaine de façons possibles, mais aucun d'entre eux seraient individuellement apporter d'énormes réductions.
"Je pense que ça va être une variété d'efforts smallish pour y arriver», a déclaré Greenblatt. US pas sur la bonne voie pour répondre à 2.025 objectif de coupe de la pollution de carbone
Dans ce 1 décembre 2015, le président Barack Obama parle au cours d'une rencontre avec les chefs d'Etat des petites nations insulaires les plus menacés par les effets néfastes des changements climatiques, à Paris. Si la nation ne fait pas plus, les États-Unis ne sera probablement pas tout à fait atteindre l'objectif de réduction des gaz à piéger la chaleur spectaculaire qu'il a promis dans l'accord de Paris l'an dernier pour combattre le changement climatique, selon une nouvelle étude.
En regardant les secteurs outre l'énergie, et à tous les gaz à effet non pas seulement du gaz carbonique, qui a chuté de façon spectaculaire en raison d'un passage de la puissance de charbon au gaz naturel pour l'électricité, principalement en raison de la baisse des prix-Greenblatt gaz atteint les conclusions de qui sont moins optimistes que certains avancés par d'autres.
Six experts extérieurs ont déclaré que les conclusions de l'étude sont à la fois correctes et pas surprenantes.
Même si les tribunaux respectent le plan d'alimentation Obama, le retard rend plus difficile de réduire la pollution de carbone dans le temps, a déclaré le professeur de gestion MIT John Sterman, qui a également fondé un programme que les émissions et les objectifs des modèles climatiques. Et le faible coût de l'essence incite plus conduire, ce qui rend plus difficile de réduire la pollution.
"Les États-Unis, les Etats et les villes doivent adopter des politiques plus ambitieuses et bientôt pour être en mesure de remplir notre engagement en vertu de l'accord de Paris," Sterman écrit dans un courriel. Mais il a dit ce qui est encore plus important est que l'accord de Paris "est pas assez fort."
"Pour éviter les pires conséquences du changement climatique, aux États-Unis et un toutes les nations doivent réduire leurs émissions plus tôt et de plus appelé par l'accord de Paris," Sterman écrit. «Il n'y a tout simplement pas de temps à perdre."
Nigel Purvis, un diplomate de l'environnement supérieur dans les administrations Bill Clinton et George W. Bush et le président de l'organisation non gouvernementale Conseillers climatiques, a déclaré que c'est pourquoi les objectifs américains sont ambitieux: «Nous ne savions pas comment se rendre à la lune quand JFK a déclaré la moonshot, mais nous avons travaillé dur, innovait et a réussi. la prochaine administration devra faire la même chose pour vous assurer que les États-Unis répond à ses objectifs climatiques. "
Primo, il N'EXISTE PAS DE GAZ A 'EFFET DE SERRE', pour la bonne et simple raison que notre planète n'est PAS enfermée dans une serre (herméticité) mais évolue dans un espace ouvert. Ainsi, même si des nuages peuvent répandre un atmosphère lourd, ils n'ont aucune conséquence néfaste sur quoi que ce soit.
Secundo, le gaz carbonique n'est PAS un poison et est VITAL pour les plantes qui nous fournissent l'oxygène nécessaire à notre vie. Ainsi, moins de gaz carbonique se rapporte à moins d'oxygène disponible pour nous.
Un avion s'il vous plaît! Je vais au travail...
RépondreSupprimerSCI-TECH 18:33 26.09.2016
Avez-vous jamais rêvé de prendre un avion-taxi pour aller au travail ? Réjouissez-vous, un aéronef capable de satisfaire vos désirs s'apprête à voir le jour! Le monde est sur le point de saluer une nouvelle forme de transport civil, un aéronef à courte distance élaboré spécifiquement pour les villes. Il s'agit d'un aéronef à décollage et atterrissage vertical (ADAV, ou VTOL en anglais, de Vertical Take-off and Landing aircraft), ce qui le rend similaire à un hélicoptère.
Mais, à la différence des hélicoptères, les ADAV peuvent avoir de multiples rotors, des ailes fixes et, dans le futur, ils pourront probablement fonctionner avec des batteries et produiront moins de bruit. Parallèlement, ces aéronefs seront autonomes, à l'instar des voitures. Selon le chef d'Uber Jeff Holden qui enquête sur la possibilité de transporter les gens en avion à l'intérieur des villes, les technologies de cette sorte pourraient être utilisées dans une dizaine d'années.
De même, un projet d'aéroports s'y ajoute: dans un entretien avec le site Recode, M. Holden avance l'idée que les ADAV pourraient atterrir au sommet des bâtiments pour diminuer la circulation routière et éviter les longs déplacements domicile-travail. « Cela peut changer les villes et la façon dont on y travaille et y vit », affirme le patron d'Uber, très optimiste, avant d'ajouter qu'il s'agit d'une autre manière de se déplacer du domicile au travail, et vice versa, rapidement et efficacement.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201609261027928395-avion-travail/
Réchauffement climatique ? Préparez-vous plutôt à avoir froid !
RépondreSupprimerle 26 septembre 2016
Le soleil annonce un nouveau refroidissement climatique : préparons-nous à avoir froid, plutôt que d’écouter des organismes susceptibles de s’enrichir avec les énergies renouvelables dont ils justifient eux-mêmes l’existence.
Par Claude Brasseur.
Refroidissement climatique
Depuis la nuit des temps, il y a des changements climatiques. Des périodes de froid succèdent à des périodes chaudes. Depuis peu, les changements climatiques sont attribués à l’homme : il jouerait un rôle néfaste en multipliant les émissions de gaz carbonique. Ce dernier aurait pour effet de provoquer un réchauffement.
Pourtant, un refroidissement climatique se prépare. Il découle de la découverte de l’astronome Valentina Zharkova. Cette découverte est capitale : les taches solaires peuvent être prédites et elles sont signe de réchauffement s’il y en a beaucoup, de refroidissement s’il y en a peu.
L’interprétation des taches solaires
Depuis des siècles, l’homme observe les taches solaires et le parallèle entre leur nombre et le temps qu’il fait. Il y a 200 ans, William Herschell, l’astronome qui a découvert la planète Uranus, attirait l’attention de ses collègues sur le lien entre le prix du blé en Angleterre et… le nombre de taches solaires. Si elles ne sont pas nombreuses, le ciel est couvert, il fait froid et les récoltes sont faibles, s’il y en a beaucoup, le ciel est dégagé, il fait chaud et les récoltes sont généreuses. D’épouvantables périodes de refroidissement climatique avec très peu de taches solaires, connues sous le nom de Périodes de Maunder et de Dalton, entre 1600 et 1800 ont été encadrées de périodes plus clémentes de 1300 à 1600 et de 1800 à 2000.
Aujourd’hui, le GIEC, organisme politique de l’ONU, financé pour démontrer le rôle climatique de l’homme, nie ou minimise l’importance des prédictions de Valentina Zharkova. Pourtant, un an plus tard, aucun astronome ou autre scientifique n’a émis la moindre critique sur sa découverte.1
Réchauffement ? Non, refroidissement climatique annoncé
Jusqu’en octobre 2015, l’évolution du magnétisme solaire conditionnant, pour l’essentiel, ces variations du climat, restait imprévisible. La mathématicienne astronome Valentina Zharkova et ses collègues ont résolu ce problème à la Northumbria University (Angleterre) et un article a été publié dans la célèbre revue Nature.2
Que se passe-t-il ? Imaginons un double moteur thermique à la surface du Soleil. L’un est visible, l’autre, sous la surface, est invisible. Leur mécanique est presque synchrone. Le passé magnétique du Soleil peut alors être parfaitement reproduit… et le futur peut être décrit. Il nous annonce un refroidissement climatique pour bientôt…
(suite en dessous:)
L’augmentation du gaz carbonique est une conséquence, pas une cause
RépondreSupprimerCette découverte recevrait le prix Nobel d’astronomie s’il existait mais elle reste dans l’ombre et ridiculise définitivement les élucubrations du GIEC sur le rôle de l’homme dans les changements climatiques3… ce rôle de l’homme qui est la seule justification des investissements dans l’éolien et autres énergies renouvelables ruineuses pour les citoyens. Énergies renouvelables qui devraient nous épargner des températures de plus en plus élevées, des catastrophes à tous les niveaux… alors que Valentina Zharkova nous apprend qu’une nouvelle ère glaciaire débute.4
Notez bien que si l’on recherche sur Google « Valentina Zharkova », cela ne nous mène pas directement à son article mais à une pleine page de noms d’articles qui nient tous l’importance des conséquences de sa découverte pour le temps à venir. Ces articles sont souvent écrits par des personnes dont on ne mentionne pas les compétences…5
Préparons-nous à avoir froid !
Pour finir, on ne pourra jamais libérer assez de gaz carbonique à temps pour compenser la perte d’activité des plantes obligées de résister aux froids intenses annoncés pour 2030 ! Il s’agit bien entendu des régions où les températures seront encore suffisamment élevées pour permettre une végétation, pas de régions polaires. Et précisons que le gaz carbonique seul est concerné. Il est accompagné le plus souvent de pollutions réelles, nocives, et nous devons tout faire pour les diminuer….
En conclusion : préparons-nous à avoir froid, sans savoir à quel point nous aurons froid, et cessons d’écouter les lobbies pour lesquels changement climatique signifie uniquement augmentation des profits.6
1°) Ainsi, la quête du Boson de Higgs a duré des décennies tout comme la recherche de la mécanique solaire qui régit les taches solaires. Pour les deux recherches, on est arrivé à un degré de précision extrême qui les a fait passer du stade de théorie au stade de découverte.
NB : il n’est jamais arrivé qu’une découverte soit infirmée mais il arrive qu’on puisse l’intégrer dans une théorie plus générale ; le cas le plus illustre est la mécanique d’Isaac Newton intégrée dans la relativité d’Albert Einstein.
2°) V.V. Zharkova et alt. : Heart beat of the Sun from Principal Component Analysis and prediction of solar activity on a millenium timescale – Nature.
3°) Al Gore a reçu le prix Nobel pour son film Une vérité qui dérange. Son contenu le plus impressionnant portait sur l’analyse des carottes de glace extraites des zones polaires. Celles-ci révèlent un parallèle étroit entre la variation de la température terrestre et le taux de gaz carbonique de l’atmosphère durant les 800 000 dernières années.
Une analyse plus fine des glaces a montré que la croissance du gaz carbonique suivait l’augmentation de la température et non le contraire, thèse fondamentale d’Al Gore et du GIEC. En fait, quand la Terre se réchauffe, les océans crachent leur gaz carbonique….
(suite en dessous:)
4°) De très violentes éruptions volcaniques refroidissent aussi occasionnellement la planète tandis que, à plus long terme, d’autres phénomènes liés à l’orbite terrestre jouent des rôles climatiques décisifs…
RépondreSupprimer5°) Et je précise être mathématicien, avoir enseigné le cours d’astronomie à l’université de Lubumbashi (RDC) et me tenir informé des recherches dans ce domaine passionnant.
6°) Ces lobbies se moquent éperdument de notre santé et, pour ceux qui ne seraient pas convaincus, il paraît à l’heure actuelle des livres sur les escroqueries du monde médical, des laboratoires pharmaceutiques qui prennent le risque de tuer pour augmenter leurs profits. On peut espérer le même genre de livre concernant le GIEC, les lobbies de l’énergie éolienne…
http://www.contrepoints.org/2016/09/26/266947-soleil-annonce-refroidissement-climatique
SupprimerRien de nouveau dans cet article qui n'est que des reprises sur sites de scientifiques
Nota: Le 'changement climatique' est un lobbying comme l'est le 'bio' ou les 'OGM' et cherche à faire commerce (escroquerie) sur des idées qu'ils sont les seuls à soutenir ! (main-mise sur la presse mondiale afin de n'inviter, de rencontrer, de débattre avec des scientifiques !).
Nantes : les opposants au Climate Chance sont bien décidés à «saboter» le sommet international
RépondreSupprimer26 sept. 2016, 12:31
Dénonçant le «greenwashing» des grandes entreprises participant à ce sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, les activistes ont prévu de manifester à Nantes. Et ce malgré l'interdiction de la préfecture qui craint des débordements.
Entre le 26 et le 28 septembre, 2 500 représentants d'entreprises, scientifiques, ou encore personnalités politiques seront réunies à Nantes afin de débattre des solutions à apporter au changement climatique.
Mais cette initiative ne fait pas que des heureux.
Un collectif «Stop Climate Chance» s'est constitué afin de dénoncer ce sommet «au greenwashing affiché», auquel participent de grands groupes impliqués dans des activités parfois peu écologiques. Une manifestation, interdite par la préfecture, est prévue à 14h dans le centre-ville de Nantes.
Pour le collectif, le sommet est «une grande opération de maquillage écologique et social» rendant «plus acceptable le capitalisme vert» et les nouveaux marchés ouverts par le business de l'environnement. Sont pointés du doigts les financiers de cette réunion internationale parmi lesquels Bouygues, Engie, Véolia ou encore Vinci, à qui les membres du collectif reprochent des pratiques pas toujours respectueuses de l'environnement ou de l'éthique.
La ville de Nantes a été le théâtre de nombreuses manifestations, parfois violentes, notamment contre le projet controversé de construction d'aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, ou encore lors des mobilisations de ces derniers mois contre la loi travail. Face à la grogne populaire, le Parti Socialiste a même annulé son université d'été qui devait se tenir dans cette ville, par crainte de débordements.
https://francais.rt.com/france/26847-nantes-opposants-climate-chance
L'art de vouloir tout mélanger afin de dégoûter le lecteur de l'information importante !
SupprimerL'information est que 1°) Le 'réchauffement climatique' est une affaire de saison comme il existe l'hiver ou au petit matin un 'refroidissement climatique' . 2°) Par pollution il faut entendre quoi ? A: Je suis sur terre, je ramasse de la terre. C'est de la terre. Je la remets là où elle était et là... il y a pollution !!! C'est ce qui se passe DEPUIS TOUJOURS ! L'on ne fait que prendre ce qu'il y a dans la terre pour... le remettre dans la terre ! B: Le fait d'émettre du gaz carbonique serait d'émettre une pollution ! Or, le gaz carbonique N'EST PAS un poison et est nécessaire pour faire pousser les plantes qui le transforment en oxygène pour nous. Donc: Plus l'on émet du gaz carbonique, plus les plantes (et le phytoplancton) se développent et peuvent nourrir l'humanité (oxygène) qui est - par logique - de plus en plus exponentielle.
3°) Il existerait des gaz à 'effet de serre' ! Non ! Il n'existe aucun gaz présent dans l'atmosphère terrestre qui peut être appelé 'gaz à effet de serre' car, notre planète est entouré de gaz divers qui ne peuvent prétendre jouer un quelconque enfermement (serre) car chacun évolue (se transforme) suivant ses composants.
(...) Par contre, le dioxyde de carbone (gaz carbonique aussi appelé CO2), gaz à effet de serre le plus souvent cité, agit dans une gamme spectrale où la vapeur d'eau n'a aucun effet de serre. Ces deux raisons résolvent la contradiction apparente entre le fait que la vapeur d'eau soit le principal gaz à effet de serre et que le gaz carbonique soit le principal responsable du réchauffement climatique. (...)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vapeur_d%27eau
Contrairement à ce que l'affirme des NON-SCIENTIFIQUES de 'Wikipedia', le gaz carbonique (400 ppm) n'a jamais été, n'est pas et ne sera JAMAIS un gaz à effet de serre ni influençant le climat !
Nota que le phytoplancton absorbe le gaz carbonique pour transformer ce gaz en solide. Particule de carbone qui se dépose alors en fonds d'océans et représente ce que l'on appellera plus tard le charbon. (qui brûlé se transformera en gaz et absorbé se retransformera en solide, etc, etc).
(...) "Les dernières avancées sur l'étude de la relation Soleil-Terre montrent non seulement l'importance primordiale des liens magnétique et particulaire entre le soleil et la terre mais aussi que ces liens sont modulés par l'effet lunaire qui génère le cycle de 60 ans observé tout aussi bien sur la température mondiale que celle des États-Unis. Ce qui veut dire que la planète va continuer à se refroidir jusqu'en 2030. Aucun des cycles de 60 ans, ni de ceux de 22 ans, ni aucune fluctuation des températures mondiales depuis les derniers 100 ans, 1000 ans ou des millions d'années ne peuvent être expliqués par les changements de la concentration atmosphérique en gaz carbonique. De plus, les progrès dans la compréhension de l'activité des particules et du magnétisme dans la relation Soleil-Terre ont permis de prédire avec succès des phénomènes météo dangereux et des changements climatiques des mois et des années à l'avance ; alors que les prédictions basées sur la théorie du gaz carbonique ont échoué et vont continuer à échouer et que les taxes et les mesures anti-gaz carbonique n'ont jamais arrêté un seul évènement climatique extrême. Le GIEC de l'ONU n'a jamais à ce jour répondu à la demande d'un groupe international de scientifiques de fournir les preuves de la théorie sur le gaz carbonique. (...)
http://www.skyfall.fr/category/changement-climatique/page/60/
(suite en dessous:)
(...) La constance des variations saisonnières de gaz carbonique et le manque des décalages entre les hémisphères suggère que le gaz carbonique issu des carburants fossiles est presque absorbé localement dans l’année où il est émis. Cela implique que la variabilité naturelle du climat est la première cause de l’augmentation du gaz carbonique, et non les émissions de gaz carbonique issus de la combustion de carburants fossiles.(...)
SupprimerDonnées provenant du site:
http://cdiac.ornl.gov/trends/co2/contents.htm
Appel à traduction : réfutation de l’effet de serre dû au gaz carbonique atmosphérique en physique.
RépondreSupprimerle 22/03/2009 par Araucan
(Le Journal international de physique moderne a publier dans son édition du 30 janvier 2009 (volume 23-3) l'article dont le résumé suit, écrit par Gerhard Gerlich et Ralf D.Tscheuschner. Le texte complet est disponible ici
http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0707/0707.1161v4.pdf.
Un premier résumé a été posté et Marot nous a traduit le résumé des auteurs, qui est donné ci-dessous. Par ailleurs, une traduction de l'article a été lancée : Fabge02 est volontaire pour l'introduction -pages 1 à 15-, Scaletrans pour la première partie -pages 16 à 21-.
Des volontaires pour les paragraphes suivants sont les bienvenus :
The Sun as a black body radiator pages 21 à 22 (Scaletrans: fait)
The radiation on a very nice day pages 23 à 29 (Scaletrans : fait)
High School Experiments pages 24 à 32 (Scaletrans)
Experiment by Wood pages 32 à 34 (jmr : fait)
The fictitious atmospheric greenhouse effects §3,1 à 3.2 pages 35 à 38 (jmr : fait)
§ 3.3 et 3.4 pages 38 à 45
§ 3.5 Absorption/Emission is not Reflection pages 45 à 50 (Murps)
§ 3.6 The hypotheses of Fourier, Tyndall, and Arrhenius pages 51 à 57 (Scaletrans : fait)
§ 3.7 The assumption of radiative balance (Scaletrans)
§ 3.7.1 à 3.7.3 pages 58 à 62
§ 3.7.4 à 3.7.7 pages 62 à 67
§3.7.8 à 3.7.11 pages 68 à 72
§3.8 Thermal conductivity versus radiative transfer pages 72 à 75
§ 3.9 The laws of thermodynamics pages 75 à 79
§ 4 Physical Foundations of Climate Science
§ 4,1 et 4.2 pages 80 à 86
§ 4.3 pages 86 à 91 (Araucan)
Ce n'est qu'une indication pour le découpage ! Mais merci de nous indiquer qui traduit quoi et de poster les textes traduits en ligne. Je propose qu'on se limite dans ce fil aux seules questions de traduction ! )
Une discussion approfondie du problème des transferts de chaleur sur la planète dans le cadre de la physique théorique et de la thermodynamique a conduit aux résultats suivants :
1. Il n’y a pas de loi physique courante qui lie le phénomène de réchauffement dans les serres et l’effet imaginaire des gaz à effet de serre qui expliquerait les phénomènes physiques en cause. Les termes effet de serre et gaz à effet de serre sont délibérément inappropriés.
2. Il n’y a pas de calcul pour déterminer une température moyenne de surface de la planète
· avec ou sans atmosphère ;
· avec ou sans rotation ;
· avec ou sans gaz absorbant les infrarouges.
La différence souvent mentionnée de 33°C pour un effet de serre fictif de l’atmosphère est par conséquent un nombre sans signification.
(suite en dessous:)
3. Tout bilan radiatif du flux moyen irradiant n'a aucune pertinence pour déterminer les températures de l’air au niveau du sol et en conséquence pour ses moyennes.
RépondreSupprimer4. Les températures moyennes ne peuvent pas être identifiées par la racine quatrième de la moyenne des puissances quatrièmes des températures absolues.
5. L’irradiance et les flux de chaleur ne déterminent pas les distributions de températures et leurs valeurs moyennes.
6. La reémission n’est pas une réflexion et ne peut en aucun cas réchauffer l’air au sol à l’opposé du flux de chaleur réel, sans travail mécanique.
7. Les augmentations de température dans les modèles de calcul climatiques sont rendus plausibles par une cause de type mouvement perpétuel sans dépense. C’est possible en supposant que la conductivité thermique dans les modèles atmosphériques est nulle, une supposition qui n’est pas physique. Ce ne serait plus une cause permanente du second type si la « moyenne » du bilan radiatif imaginaire qui n’a aucune justification physique était abandonnée.
Eruption dans l'archipel des Tonga8. Selon Shack 1972, la vapeur d’eau est responsable de la plus grande partie de l’absorption des radiations infrarouges dans l’atmosphère terrestre. Les longueurs d’onde de la partie absorbée par le dioxyde de carbone n’est qu’une faible partie du spectre infrarouge et ne change pas considérablement par une augmentation de sa pression partielle.
9. L’absorption infrarouge n’entraîne pas de rétroaction positive. Elle apporte plutôt une chute de température de la surface illuminée.
10. Dans les modèles de transport radiatif avec l’hypothèse d’un équilibre thermique local, il est supposé que la radiation absorbée soit transformée en mouvement thermique de toutes les molécules de gaz. Il n’y a pas d’augmentation de ré-émission sélective de la radiation infrarouge aux basses températures de l’atmosphère terrestre.
11. Dans les modèles climatiques, les mécanismes planétaires et astrophysiques ne sont pas pris en compte convenablement. La dépendance au temps de l’accélération de la gravité dûs à la Lune et au Soleil (marée haute et marée basse) ainsi que les situations géographiques locales, qui sont importantes pour le climat local, ne sont pas pris en compte.
12. Les études de détection et d’attribution, les prédictions des modèles informatiques pour des systèmes chaotiques, et le concept d’analyse par scénario ne font pas partie des sciences exactes, en particulier de la physique théorique.
13. Le choix d’une méthode de discrétisation appropriée et la définition de contraintes dynamiques appropriées (contrôle de flux), étant devenus une partie de la modélisation informatique, n’est rien d’autre qu’une autre forme de l’ajustement des courbes de données. Le physicien et mathématicien von Neumann a dit une fois à ses jeunes collaborateurs : « Si vous me donnez quatre paramètres indépendants, je peux construire le modèle mathématique qui décrira exactement tout ce qu’un éléphant peut faire. Si vous me donnez un cinquième paramètre indépendant, le modèle prédira que l’éléphant volera » (cf. Ref [185])
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14. Les opérateurs fortement dérivatifs (p.e. le Laplacien) ne pourront jamais être représentés sur des mailles larges. Par conséquent une description de la conduction thermique dans des modèles informatiques globaux est impossible. L’équation de la chaleur n’est pas et ne peut pas être représentée sur des grilles à larges mailles.
RépondreSupprimer15. Les modèles informatiques des systèmes chaotiques de grandes dimensions, décrits par des équations aux dérivées partielles non linéaires, diffèrent fondamentalement des calculs dans lesquels la théorie des perturbations est applicable et où des améliorations successives des prédictions – par l’augmentation de la puissance de calcul – sont possibles. Au mieux, ces modèles informatiques doivent être regardés comme des jeux heuristiques.
16. La climatologie interprète faussement l'imprésivibilité du chaos sous le nom d'effet papillon en en faisant une autre menace pour la santé de la Terre.
Posté par Araucan.
http://www.skyfall.fr/2009/03/22/appel-a-traduction-refutation-de-l’effet-de-serre-du-au-co2-atmospherique-en-physique/
Tout un symbole : les bottes des soldats américains sont «Made in China»
RépondreSupprimer26 sept. 2016
Les soldats américains portent des bottes qui, au lieu d'être à 100% produites en Amérique, sont importées de Chine, aux frais des contribuables. Une nouvelle assez embarrassante avant les élections, selon Lionel, analyste politique et médiatique.
Wellco Enterprises vend depuis des décennies des milliers des bottes qui coûtent à l'armée américaine des millions de dollars.
Il se trouve pourtant que les fameuses chaussures militaires «Made in USA» sont importées de Chine. Wellco serait ainsi accusé d'avoir enlevé les inscriptions «Made in China» de ses produits.
Les élections présidentielles arrivant à grands pas, c'est bien le pire moment pour un scandale.
Lionel (né Michael Lebron) est avocat, lauréat d'un Emmy, auteur, analyste juridique et essayiste américain.
RT : Que pensez-vous de cette nouvelle concernant le lieu de fabrication des bottes des soldats américains, dans le contexte de l'élection présidentielle de cette année aux Etats-Unis ?
Lionel : C'est le pire des moments possibles, peu avant l'élection, lorsque le niveau du patriotisme est plus élevé que jamais. Ces bottes représentent non seulement la productivité et l'industrie américaines, mais c'est aussi [un symbole] militaire. Nos courageux soldats portent donc des bottes qui, au lieu d'être à 100% produites en Amérique, sont apparemment importées de la Chine, aux frais des contribuables. On ne saurait trouver pire moment ; la symbolique n'a pas besoin d’explications.
Si vous disiez aux Américains aujourd'hui que des médicaments de contrefaçon contre le Sida ont été vendus dans plusieurs pays, ils vous diraient : «Mais bon, vous savez...»
RT : Avez-vous été surpris par le fait que Wellco Enterprises ait essayé d'escroquer le gouvernement américain ?
Lionel : La société a pendant des années vendu honnêtement des chaussures aux soldats américains. Plus tard, l'entreprise a été reprise, un nouveau régime a pris la main, on s'est mis à faire des économies. Mais faire des économies de façon vraiment criante. C'est ce qui me paraît le plus intéressant. Si vous disiez aux Américains, aujourd'hui, que des médicaments de contrefaçon contre le Sida ont été vendus dans plusieurs pays, que les pauvres se sont laissés prendre et ont été escroqués, ils vous diraient : «Mais bon, vous savez...» Mais quand il s'agit des troupes américaines et de leurs bottes auxquelles on a enlevé les étiquettes chinoises, afin de les faire passer pour des marchandises américaines, là on touche une corde sensible !
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Des tanks Abrams (ici en Irak), tels que ceux que les Etats-Unis doivent vendre à Ryad. Le sénat américain autorise des ventes d'armes d'1 milliard de dollars à l'Arabie saoudite
Escroquer le gouvernement et les forces armées c'est le comble de la barbarie
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RT : Que pouvez-vous dire à propos de la qualité de ce produit chinois en particulier ?
RépondreSupprimerLionel : Nous supposons que la qualité de ces chaussures n'est pas à la hauteur. Je n'imagine même pas que quelqu'un puisse prétendre qu'elles soient de meilleure qualité ou coûtent moins cher. On ne le suppose même pas. Mais c'est ce qui arrive lorsqu'on est dans un système de compétition. C'est juste une escroquerie. Ce n'est pas le Watergate, ce n'est pas, pas la pire des catastrophes... mais c'est symbolique. Cela donnera matière à réfléchir à tout électeur moyen aux Etats-Unis. Donald Trump ou Hillary Clinton pourraient en profiter pour dire : «C'est pourquoi les accords commerciaux sont mauvais» [...].
Cela montre la faiblesse de ces accords commerciaux, les emplois des Américains ont de nouveau été volés. Escroquer le gouvernement et les forces armées c'est le comble de la barbarie.
Lire aussi : Trop de travail et de médicaments : les Etats-Unis, troisième nation la plus déprimée au monde
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.
https://francais.rt.com/opinions/26858-americains-made-in-china
SupprimerSans parler des Kalachnikovs russes et autres Glock autrichiens préférés des étatsuniens !
Edward Snowden : l’hypocrisie du Washington Post
RépondreSupprimer26 sept. 2016
Washington Post a gagné le prix Pullitzer grâce à Snowden et maintenant ils insistent sur le fait qu'il doit être puni. Le journal, a-t-il oublié l'éthique du journalisme ? L'écrivain écossais Neil Clark n'en a pas le moindre doute.
Neil Clark est un journaliste, écrivain et blogueur écossais. Il a écrit pour de nombreux journaux et magazines au Royaume-Uni et dans d'autres pays, dont The Guardian, Morning Star et d'autres. Il est le co-fondateur de la campagne pour la propriété publique PublicOwnership.
Prenez ça en compte : un journal reçoit d'un lanceur d'alerte des documents portant sur la surveillance de masse opérée par l’Etat. Il publie une partie du matériel. Il remporte le prix Pulitzer pour avoir mis en valeur ces fuites.
Quelques années plus tard, après avoir gagné grâce à ce lanceur d'alerte de l'argent et remporté un prix prestigieux, il publie un éditorial affirmant que le lanceur d'alerte, qui a dû quitter son pays, sa famille et ses proches et demander l’asile politique à un autre pays, ne mérite pas un pardon officiel.
Quelle que soit votre opinion sur les lanceurs d'alerte, je suis sûre que vous serez d'accord avec moi : le journal s’est comporté de façon très répréhensible. On peut parler d'hypocrisie, de deux poids deux mesures, de traîtrise - ou trouver quelques mots non imprimables pour décrire ce que le journal a fait.
Mais en réalité, le comportement de Washington Post, car il s'agit bien de ce journal, ne devrait pas du tout nous surprendre.
Après tout, il s'agit d'un journal qui a encouragé avec enthousiasme la guerre illégale en Irak en 2003
Le premier journal dans l'histoire à avoir appelé à poursuivre en justice sa propre source d'information, après avoir accepté le prix Pulitzer (pour citer l’excellent Glenn Greenwald) - a pendant longtemps été l'organisme pro-élite et favorable à la guerre, se faisant passer pour une édition progressiste défendant «l'intérêt public». Leur manière de traiter Edward Snowden, le lanceur d'alerte en question, suit cette ligne.
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Après tout, il s'agit d'un journal qui a encouragé avec enthousiasme la guerre illégale en Irak en 2003 - ayant écrit au moins 27 éditoriaux en faveur de l'entreprise criminelle du président George W. Bush, qui a fait environ un million de morts en Irak. L'organisation FAIR (Fairness and Accuracy in Reporting) a indiqué récemment que le Washington Post avait publié 16 articles négatifs sur Bernie Sanders entre le 6 et le 7 mars cette année - moment crucial dans la campagne pour l’investiture du parti démocrate.
La journal a également été à l’avant-garde de la guerre de propagande anti-russe actuellement menée par les Etats-Unis. Anne Applebaum, faucon néoconservateur extrême et partisan de la guerre en Irak, écrit toutes les deux semaines une chronique d’affaires étrangères qu'elle utilise pour attaquer la Russie et émettre des avertissements sévères sur la «menace» russe.
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Peut-on vraiment s’attendre à ce qu'un journal qui publie les tirades d'Anne Applebaum contre la Russie, soutienne l'idée du pardon pour Edward Snowden ?
RépondreSupprimerSa chronique du 8 septembre était intitulée : «Comment la Russie pouvait déclencher une catastrophe électorale aux Etats-Unis», portant le paranoïa anti-russe à de nouveaux sommets. «Ils [les Russes] pourraient essayer de faire en sorte que Donald Trump soit élu. L'alternative, et ce serait certainement encore plus dévastateur, c'est qu’ils pourraient essayer de truquer les élections pour Hillary Clinton», a déclaré Anne Applebaum. En 2014, dans un morceau intitulé «La guerre en Europe n’est pas une idée hystérique», elle se demandait si les Européens devraient «laisser tomber tout , se mobiliser, se préparer pour une guerre totale [avec la Russie] alors qu’elle était encore possible».
Peut-on vraiment s’attendre à ce qu'un journal qui publie des tirades d'Anne Applebaum contre la Russie, soutienne l'idée du pardon pour Edward Snowden dans ses éditoriaux ?
Cela nous fait nous poser la question : pourquoi Edward Snowden a-t-il décidé à travailler avec le Washington Post en premier lieu ? Pour répondre à cette question nous devons nous mettre à sa place.
Le dilemme auquel les lanceurs d'alerte sont confrontés, c'est comment faire en sorte que les documents qu'ils font sortir soient ouverts aux plus grand nombre possible. Cela implique inévitablement, au moins partiellement, le recours à la presse écrite dominante.
Julian Assange, fondateur de Wikileaks, a été interrogé sur ce sujet lors d’une conférence de presse internationale à laquelle j'ai assisté plus tôt cet été à Moscou.
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L'agenda des lanceurs d'alerte coïncide rarement avec les journaux avec lesquels ils travaillent
On lui a demandé par vidéo depuis Londres, pourquoi Wikileaks avait eu affaire avec des publications qui pouvaient être «pro-esablishment» ? Julian Assange a répondu que Wikileaks avait l'intention de faire un impact aussi important que possible, ce qui induisait la nécessité de coopérer avec certains des plus grands journaux de l’Ouest.
Cela peut être difficile à comprendre, mais, comme on l'a vu, les difficultés surviennent, parce que l'agenda des lanceurs d'alerte coïncide rarement avec les journaux avec lesquels ils travaillent. La relation entre Julian Assange et le journal britannique The Guardian a été constructive au début, mais, plus tard, il y a eu des désaccords concernant la rédaction de certains papiers.
The Guardian a publié en février un éditorial selon lequel Julian Assange, qui avait été enfermé à l’ambassade équatorienne à Londres depuis 2012, n’était pas victime d'une «détention arbitraire», comme l'avait indiqué la commission des Nations Unies.
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Les chroniqueurs du Guardian se montrent extrêmement critiques envers Julian Assange, même si le journal a publié certains articles en sa défense également.
RépondreSupprimerEn adoptant une position aussi dure face à l'homme dont il a été heureux de publier les informations, The Washington Post s'est tiré une balle dans le pied
Un autre journal qui a publié les premiers documents de Wikileaks, The New York Times, a également eu une dispute avec Julian Assange. Dans un article intitulé «Wikileaks, post-scriptum» l'ancien rédacteur en chef du journal Bill Keller a décrit Assange comme la «rock-star des fuites» et a fustigé le fondateur de Wikileaks pour participation à une série télévisée du «bras armé de la propagande du Kremlin en langue anglaise», RT.
Il n'est donc pas nouveau pour les journaux occidentaux de se brouiller avec les dénonciateurs qui leur fournissent des documents. Il est cependant à noter qu'à la différence du Washington Post, ni The NY Times ni The Guardian, qui ont également reçu des documents de l'Agence nationale de la sécurité, ne s'opposent à une réhabilitation pour Edward Snowden.
En adoptant une position aussi dure face à l'homme dont il a été heureux de publier les informations, The Washington Post s'est tiré une balle dans le pied. Sa décision éditoriale a été fortement critiquée, notamment par Glenn Greenwald dans the Intercept.
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«La décision du Washington Post de s'opposer au pardon pour le lanceur d'alerte Edward Snowden a surpris beaucoup de gens aux Etats-Unis, y compris une grande partie de la communauté journalistique du pays», indique the Guardian.
Les deux hommes méritent leur liberté : c’est l'immortel lobby de la guerre - et non pas ceux qui dénoncent ce que les gouvernements font en notre nom - qui doivent être tenus responsables
Aujourd'hui, un signe qui montre que The Washington Post a peut-être réalisé qu’il était allé trop loin. Dans son nouveau morceau, intitulé «Edward Snowden mérite une grâce présidentielle en tant que source et patriote», le chroniqueur de presse du journal, Margaret Sullivan, poursuit une ligne très différente de l'éditorial tristement célèbre du 17 septembre : «Snowden a rendu un important et courageux service pour le public américain et, en effet, pour le monde, quand il a permis aux organismes de presse de révéler la surveillance généralisée de gouvernement par rapport à ses citoyens. Une partie de cette surveillance violait la loi ; une autre, tout en étant respectueuse des loi, était néanmoins scandaleuse et inacceptable».
Sullivan a raison. Snowden a rendu service au public américain et au monde entier. Julian Assange qui, ne l'oublions pas, n'a pas été formellement inculpé d'infraction, a fait de même. Les deux hommes méritent leur liberté : c’est l'immortel lobby de la guerre - et non pas ceux qui dénoncent ce que les gouvernements font en notre nom - qui doivent être tenus responsables. Mais là, ne vous attendez pas trop à ce que The Washington Post vous aide.
Lire aussi : Edward Snowden, lanceur d’alerte ou criminel ? Les législateurs américains veulent son exil à vie
https://francais.rt.com/opinions/26857-snowden-hypocrisie-washington-post
SupprimerIl est évident que la presse non libre ne va pas défendre un libérateur !
Profil d'un agriculteur indien : des semences GM de haute technologie sur une ferme traditionnelle
RépondreSupprimer25 Septembre 2016
par Seppi
Aneela Mirchandani*
La nuit est déjà tombée sur Nimbhara – un petit village indéfinissable en plein cœur de l'Inde – mais c'est tôt le matin pour moi. Je suis en pleine conversation téléphonique avec un agriculteur nommé Ganesh Nanote qui a vécu ici toute sa vie. La quasi-totalité des quelque 500 adultes de Nimbhara ont un emploi dans l'agriculture. Une seule route relie Nimbhara au réseau routier ; elle n'a été construite qu'il y a huit ans environ, et elle connaît maintenant un trafic régulier de bicyclettes et de cyclo-pousse à trois roues. Le patrimoine, la culture et l'activité de Nimbhara, tout cela émerge de son sol – un sol lourd, noir et alcalin, formé à partir de la décomposition des coulées de lave du Deccan qui auraient tué les dinosaures il y a 66 millions d'années.
Les sols noirs de ce genre sont connus pour porter la culture du cotonnier, que les agriculteurs de Nimbhara ont pratiquée depuis 4000 ans. Ce fait a amené ce village et d'autres comme lui à l'avant-garde de l'une des batailles les plus tendues de ces derniers temps – celle de la culture de plantes génétiquement modifiées. Depuis 2003, de plus en plus d'agriculteurs indiens ont cultivé du cotonnier génétiquement modifié, en utilisant la technologie sous licence du géant US des semences Monsanto. Les arguments des militants anti-OGM ont conféré à cette région un surnom lamentable : « la ceinture du suicide ».
À la confluence de l'ancien et du nouveau
Ganesh Nanote est assis seul dans un de ses champs, bien que le travail de la journée soit fait et qu'il n'y ait personne alentour. « J'aime tout simplement faire cela », dit-il en riant.
J'ai discuté avec lui pendant quelques mois pour obtenir son point de vue en tant que producteur de cotonnier GM. Qu'est-ce qui l'a conduit à le cultiver – pourquoi a-t-il continué à le cultiver pendant plus d'une décennie ? Est-ce qu'il se sent dupé par des sociétés comme Monsanto, comme les activistes le prétendent ? Comment explique-t-il les suicides malheureux qui se sont produits dans sa région ?
«Je n'avais jamais envisagé de me mettre à l'agriculture », me dit-il, « bien que l'agriculture fasse partie de mon héritage. Quand mon père est décédé en 1991, j'étais étudiant en commerce avec l'intention de continuer. J'ai beaucoup d'intérêt pour la lecture ; je lis tout ce que je peux obtenir : India Today, les journaux locaux Marathi ; j'écoute les BBC News. Mais j'étais l'aîné de la famille quand il est décédé, donc je devais reprendre la ferme. »
Alors que Ganesh a vingt hectares, la plupart des agriculteurs de Nimbhara en ont beaucoup moins. Au fil des ans, les projets gouvernementaux ont au moins mis une certaine forme d'irrigation à la disposition de la plupart des fermes, mais Ganesh explique qu'ils restent encore fortement dépendants des pluies de la mousson pour les besoins en eau – des moussons qui sont de moins en moins fiables en raison du changement climatique. La plupart de la population vit avec moins de 200 roupies [3,50 dollars US] par jour. Et pourtant, en quelque sorte, les villages indiens comme celui-ci sont devenus d'avides consommateurs de la recherche de pointe.
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Les plantes génétiquement modifiées sont interdites en Europe ; elles font l'objet de vifs débats aux États-Unis ; et elles se heurtent à l'opposition du public en Chine. Mais l'Inde a vu une des batailles les plus enflammées – même si la seule plante génétiquement modifiée cultivée est le cotonnier, et que la sécurité alimentaire ne soit pas en cause. Dès le début, les plantes génétiquement modifiées ont mené à des protestations et à l'activisme, à la fois pour et contre.
RépondreSupprimerMonsanto a commencé à tester son cotonnier GM dans cinq États indiens en 1998. Immédiatement, les forces se sont déployées des deux côtés. D'une part, le produit sous licence de Monsanto a été piraté et vendu sous l'étiquette d'une marque d'hybrides pour être cultivé partout dans les champs du Gujarat. Lorsque cela fut découvert, les agriculteurs ont protesté contre l'arrachage de ces cultures non autorisées [ma note : par l'État – Monsanto n'avait pas de droit de propriété intellectuelle en Inde]. Lors d'une de ces manifestations, l'agriculteur militant Sharad Joshi a proposé une nouvelle définition pour « la liberté semencière » : « C'est une question de liberté pour l'agriculteur de choisir sa semence et d'avoir accès à la technologie », a-t-il dit.
D'autre part, des activistes ont protesté contre ce qu'ils percevaient comme un contrôle exercé par les entreprises semencières. Un tel groupe, le Karnataka Rajya Raitha Sangha (KRRS), a organisé l'Operation Cremate Monsanto consistant à brûler les champs qui ont été utilisés pour les essais sur le cotonnier GM. Dans une préfiguration de ce qui était à venir, l'un des agriculteurs dont les parcelles avaient été utilisées pour les essais a déserté le mouvement quand il a vu que, plutôt que d'apporter la ruine, le cotonnier GM levait avec un taux de germination excellent.
Ces derniers temps, la voix principale que l'on entend sur cette question est celle de l'environnementaliste globe-trotter Dr. Vandana Shiva. Elle a affirmé que les agriculteurs indiens avaient été dupés et incités à acheter ces semences ; et que, loin de les aider, l'utilisation de la technologie les a poussés dans la dette et le suicide.
Cependant, Ganesh semble pragmatique quand il décrit son histoire avec cette culture. « L'année où j'ai commencé à cultiver le cotonnier GM est gravée dans ma mémoire car c'est l'année de la naissance de mon fils – 2003. Il a maintenant douze ans, il est en septième à l'école, et c'est l'ancienneté de mes cultures GM », dit-il. « Je suis le premier agriculteur de ma région à l'avoir essayé. La première année, j'ai semé deux acres [0,8 hectare] pour faire un essai. L'année suivante, je suis passé à quatre hectares. La troisième année et les années suivantes, je suis monté à cent pour cent. D'autres agriculteurs ont observé mon exemple et maintenant la plupart (vous pourriez dire tous) cultivent du cotonnier GM. »
« Un engouement »
À juste titre ou injustement, certains ont caractérisé l'enthousiasme des agriculteurs indiens pour le cotonnier GM comme un engouement ou une mode. Comment Ganesh le voit-il ? En réponse à ma question, il raconte un peu de l'histoire récente.
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Beaucoup de gens s'imaginent que les agriculteurs indiens cultivaient le cotonnier indigène selon les traditions millénaires avant que le cotonnier GM ne les ait entraînés dans la modernité. Ce n'est pas le cas. La plupart des agriculteurs avaient abandonné le cotonnier indigène parce que sa courte fibre et son faible rendement l'avait rendu impropre aux exigences du marché – un coton brut qui peut approvisionner de gros volumes de production mécanisée de tissus. La plupart cultivaient déjà des hybrides modernes, avec des rendements élevés et de grandes capsules – mais ces hybrides étaient malheureusement aussi plus sensibles aux parasites. Dans les années 1990, avant que le cotonnier GM n'arrivât sur le marché, les agriculteurs avaient dû combattre dans tout le pays une infestation grave de ver de la capsule. Parfois, m'a dit Ganesh, compte tenu surtout de longues périodes de temps nuageux, les agriculteurs pouvaient perdre plus de la moitié de leur coton, et ne récoltaient pas assez pour couvrir leurs coûts.
RépondreSupprimerDommages du ver de la capsule
Ils ont eu recours à des doses létales de pesticides chimiques afin de le vaincre. En raison de la surutilisation, les vers sont devenus résistants à quatre générations d'insecticides.
« Endosulfan, monocrotophos, cyperméthrine, quinalphos et décamétherine », Ganesh lit les noms du cocktail qu'ils ont pulvérisé. « On n'avait pas beaucoup de connaissances sur la façon de les utiliser, en dehors de l'information que l'on pouvait recueillir auprès des vendeurs. De temps en temps, quand le produit tombait sur la peau des gens, ils étaient pris de nausées ou de vertiges. Parfois, ils devaient se rendre à l'hôpital. »
En dépit de ces traitements, Ganesh dit qu'il obtenait à peine trois ou quatre quintaux de coton brut à vendre par an.
Voilà pourquoi la promesse d'un cotonnier qui venait avec son propre insecticide avait créé un tel buzz. Alors que les pesticides chimiques fonctionnent comme des bulldozers, fauchant toute vie, les scientifiques privilégient désormais les contrôles biologiques qui ciblent des organismes nuisibles spécifiques. Par exemple – la bactérie du sol Bacillus thuringiensis (Bt), qui a été utilisée comme pesticide biologique depuis plus de cinq décennies, opère de manière chirurgicale, un peu comme une clé pour une serrure. Elle n'est pas toxique jusqu'à ce qu'elle pénètre dans le système digestif de sa cible – les larves de teignes et de papillons – où elle les fait mourir de faim.
Le cotonnier Bt de Monsanto est muni d'un gène de cette bactérie du sol. Ces plantes génétiquement modifiées produisent le cristal Bt intrinsèquement, tout au long de leur cycle de vie. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de traiter afin de tuer les larves parasites. Cela a permis à Ganesh de réduire l'utilisation des pesticides chimiques, dit-il, car les vers délaissent maintenant sa culture. Son expérience n'est pas unique – une étude de Chine a constaté que le cotonnier Bt a entraîné une réduction de l'utilisation des pesticides à large spectre, ce qui a permis une augmentation du nombre d'insectes prédateurs bénéfiques. Une étude réalisée en Inde a trouvé un lien de causalité entre l'utilisation du Bt et la réduction des empoisonnements par les pesticides.
Semis de cotonnier
Il mentionne également d'autres avantages qui n'ont rien à voir avec le Bt, mais avec le cultivar particulier dans lequel le gène Bt a été inséré.
(suite en dessous)
« Une chose à propos du coton Bt est qu'il a sécurisé la production », dit-il. « Plus vous en cultivez, plus vous en retirez. Plus vous le fertilisez, plus vous en obtenez. Je ne fertilise pas trop mon sol – je limite le NPK ajouté au sol. Cependant, je récolte environ 30-32,5quintaux à l'hectare. Avant le cotonnier Bt, les hybrides que je cultivais étaient plus tardifs. Pendant dix mois de l'année mes fermes étaient occupées par le cotonnier. Les semences Bt produisent une culture qui est prête à récolter en six mois. Je peux alors implanter une culture différente pour le Rabi (hiver) après le Diwali, ce qui m'assure une rotation de cultures. »
RépondreSupprimerQuelques critiques
Les agriculteurs se sont mis aux plantes Bt non seulement en Inde, mais aussi aux États-Unis et en Chine. Pendant ce temps, les controverses ont fait rage à leur sujet.
L'une des critiques les plus convaincantes qui a été faite au sujet des plantes Bt est qu'elles poussent les agriculteurs à se fier à une seule méthode de lutte contre les ravageurs – donc à susciter à leur insu une résistance des vers de la capsule. Cette critique s'accompagne de craintes que les sociétés puissent encourager cela afin de trouver des marchés pour de nouvelles recherches et de nouveaux produits.
Bien que cela puisse être vrai, les entreprises de semences vendent avec chaque paquet de graines Bt un autre paquet, représentant environ un cinquième du poids du premier, de graines non Bt, afin d'encourager les agriculteurs à consacrer un certain pourcentage de leurs terres à des cultures conçues qui vont échouer à dessein – mais qui donneront au ver de la capsule une soupape de sécurité et préviendront (ou tout au moins retarderont) l'apparition inévitable de vers résistants au Bt.
En Inde, cependant, les agriculteurs ont en général trop peu de terres pour en consacrer une partie à une culture délibérément non productive. Quant à Ganesh, il a adopté une solution intéressante au problème de la résistance – la culture intercalaire. Il cultive du pois d'Angole entre les rangs de cotonnier.
Culture associée de pois d'Angole et de cotonnier
« Les mêmes vers attaquent aussi le pois d'Angole », dit-il, « et celui-ci fait le même travail que la plantation de cotonnier non Bt. » Il a raison. Le ravageur connu sous le nom de foreur de la gousse quand il infeste le pois d'Angole est la même espèce que le ver de la capsule du cotonnier.
Pour beaucoup de gens bien intentionnés à travers le monde, dont la plupart ne sont pas des agriculteurs, il est tout simplement exaspérant que les agriculteurs pauvres doivent payer pour leurs semences chaque année en raison des lois sur les brevets, quand ils peuvent obtenir ces semences gratuitement en les gardant de la saison précédente. Ganesh voit les choses un peu différemment. Pour lui, c'est un calcul coûts-bénéfices. Est-ce que le prix des semences est payé par un rendement accru, des dépenses moindres sur les pesticides ?
« Les semences ne représentent pas une grosse dépense lorsque vous comptabilisez tout le reste », dit-il. « Mes dépenses pour un hectare de cotonnier sont d'environ 62.500 roupies (940 dollars US). Sur ce montant, les semences ne coûtent que 4.000-4.250 roupies (62-63 dollars US). Le reste va au travail, aux engrais, aux pesticides, et ainsi de suite. Alors, pourquoi cela me dérangerait-il de devoir acheter des semences chaque année ? »
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D'autres critiques ont oscillé entre le tendancieux et le carrément faux.
RépondreSupprimerPar exemple, l'un des plus grands avantages du Bt utilisé comme pesticide est son action ciblée sur un seul type de parasite. Le fait qu'il ne soit pas un poison pour toutes les autres formes de vie est ce qui en fait un choix plus respectueux de l'environnement que les pesticides chimiques.
Cependant, il ne constitue pas une panacée et cela est devenu une matraque contre lui. Récemment, les cultures de cotonnier Bt ont subi de nombreuses pertes au Pendjab, dues aux attaques d'aleurodes. Les aleurodes ne sont pas l'un des ravageurs cibles du Bt, et celui-ci ne peut avoir aucune action protectrice contre eux. Les agriculteurs ont exigé une indemnisation et ont accusé les pesticides contrefaits ; en guise de protestation, ils se sont couchés sur les voies ferrées et ont provoqué l'arrêt de la circulation. Les manifestants ont également vu débarquer l'activiste Dr. Vandana Shiva et prendre leur tête, blâmant leur utilisation du cotonnier GM comme responsable, selon elle, des attaques d'aleurodes.
« Les aleurodes n'ont rien à voir avec le Bt », explique Ganesh. « Ce n'est pas un problème nouveau. Les agriculteurs ont eu à faire avec eux depuis que je suis dans l'agriculture, cela fait vingt ou vingt-cinq ans. Le problème empire avec l'utilisation excessive d'engrais azotés, comme ils l'ont fait au Pendjab. Une forte densité de peuplement de buissons de cotonnier exacerbera aussi le problème. Ils pourraient également avoir utilisé trop de pesticides. De plus, avec le réchauffement climatique, nous pouvons avoir de longs épisodes secs suivis d'un excès de pluie, ce qui n'arrange rien. »
Les cultures de Ganesh sont attaquées par d'autres insectes suceurs semblables aux aleurodes ; jusqu'à présent, il les a contrôlés en utilisant l'huile de neem. « Ils sont contrôlés jusqu'à environ 80 pour cent avec quatre traitements en début de saison », dit-il.
D'autres fois, le Dr Shiva a affirmé que les semences GM monopolisent le marché des semences et que les prix ont augmenté jusqu'à 8000 % (80 fois) depuis que le monopole a été créé.
Ces affirmations sont faciles à réfuter. Plutôt que d'augmenter, les prix des semences de cotonnier GM ont baissé de moitié depuis 2006 en raison des contrôles gouvernementaux des prix. La baisse a pris une bouchée de la redevance de licence que les entreprises de semences indiennes versaient à Monsanto. Les semences GM n'ont jamais coûté 80 fois plus que les semences comparables – elles se vendaient à l'origine environ quatre fois plus cher que les hybrides qui étaient alors disponibles.
« Tous les types de semences sont disponibles, du cotonnier desi (indigène) à de nombreuses variétés hybrides », explique Ganesh. « Mais puisque tout le monde ne veut que du Bt, les marchands ne trouvent pas de clients pour autre chose. Donc, ils ne prennent pas la peine d'amener les autres types à leurs comptoirs. »
Bien que le taux d'adoption est maintenant à 95%, et qu'il est pratiquement indiscernable d'un monopole, si l'on regarde comment le cotonnier GM a été adopté au cours de la dernière décennie, on s'aperçoit que cela n'a pas été un gros raz de marée, mais plutôt de petits tourbillons et des remous. Il a fallu plusieurs années pour que les agriculteurs soient convaincus de le cultiver. Certains l'ont cultivé et l'ont délaissé la saison suivante ; certains l'ont cultivé, abandonné, et essayé à nouveau. Les grandes exploitations l'ont adopté plus tôt et les petites exploitations plus tard. Les chiffres racontent l'histoire d'un peuple qui a bien réfléchi.
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« Les gens disent que les cultures Bt nuisent à l'environnement », affirme Ganesh. « Mais nous l'avons cultivé pendant douze ans et je passe toute la journée à la ferme. Mon épouse aussi. Ma famille mange les produits de la ferme. Rien ne nous est arrivé, ni à nos animaux. Nous n'avons ni taux de sucre élevé, ni diabète, ni quoi que ce soit. Je prends bien soin de mon sol, et aucun dommage n'a été infligé à mon sol, il est encore bien après douze ans de Bt. »
RépondreSupprimerIl se hérisse aux critiques des personnes qui sont loin de l'agriculture. « Je voudrais inviter ceux qui s'opposent au Bt à être un agriculteur pendant un certain temps », dit-il. « Non pas comme un passe-temps, mais en faisant de l'agriculture la seule source de revenus pour eux et leurs familles. Ce n'est qu'alors que vous pourrez comprendre nos difficultés, et ce que nous devons surmonter pour gagner notre vie à la ferme. »
La seule manière de faire comprendre aux gens, dit-il, est d'inclure les agriculteurs indiens dans la conversation. Alors que les médias indiens et internationaux ont été préoccupés par les récits de leur détresse et de suicides, personne, selon lui, ne leur demande vraiment ce qu'ils pensent. « Je me sens bien quand quelqu'un comme vous fait l'effort de me parler », dit-il, « je me sens comme si j'avais une sœur si loin, en Amérique. Personne ne se dérange habituellement pour nos opinions, pas même la presse indienne. Ils écrivent juste ce qu'ils veulent. Si les agriculteurs n'aimaient pas le cotonnier Bt, pourquoi 99% des agriculteurs le recherchent sur le marché ? »
Du pragmatisme, pas de l'idéologie
Ganesh et d'autres agriculteurs comme lui brouillent régulièrement les schémas, très éloignés qu'ils sont des guerres idéologiques de l'Occident sur les aliments. Toujours profondément attaché aux traditions agricoles de son père, il fait remonter ses influences à plus de quatre mille ans. Mais sa soif de connaissances l'amène à faire des choix pragmatiques partout où il peut les trouver.
« J'utilise un tracteur, mais j'utilise aussi des bœufs », dit-il en riant. « J'utilise du gobar (de la bouse de vache) sur ma ferme, comme je l'ai appris de mon père. Mais la technologie moderne m'a aussi aidé – j'ai gagné assez d'argent pour acheter un Rotorazor [un broyeur]. Maintenant, je l'utilise pour broyer mes plants de cotonnier après la récolte et les incorporer dans mon sol. Cela augmente la capacité de mon sol à retenir l'eau. Les agriculteurs alentour brûlent les plantes après la récolte. Pour moi, c'est un terrible gaspillage. Je ne traite rien du tout comme des ordures. »
En fait, il est un leader local, et présente souvent ses techniques pour les enseigner à d'autres agriculteurs. Cela lui a valu plusieurs prix, dont le plus récent est les Fellows of the Jamsetji Tata National Virtual Academy de la Fondation pour la recherche M.S. Swaminathan en 2015. Mais lorsqu'on lui demande ce qu'il leur enseigne, il a du mal à l'exprimer.
« Il est difficile pour moi d'expliquer... Laissez-moi essayer. Par exemple, je dis aux agriculteurs, si votre QI est élevé, vous pouvez apprendre facilement, sinon vous ne pouvez pas. De la même manière, vous devez voir le QI du sol pour savoir ce qu'il peut porter. J'apporte régulièrement mes échantillons de sol à l'université pour les faire analyser, alors seulement je décide de la quantité d'engrais à ajouter, ou de ce qu'il faut cultiver. Je n'apporte pas trop d'engrais. Ce n'est qu'après l'analyse du sol que j'apporte la quantité appropriée. »
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« Je dis aux agriculteurs, vous ne voudriez pas manger la même nourriture à chaque repas, non ? Tout comme le corps a besoin d'une variété d'aliments pour une bonne santé, le sol doit porter une variété de cultures. Vous ne pouvez pas faire pousser une seule chose. Le sol est vivant. Vous devez le traiter comme ça. Sinon, il produira peut-être pendant trois ou quatre ans, et puis il cessera de fonctionner pour vous. »
RépondreSupprimerLes agriculteurs indiens n'ont pas la vie facile, et ils n'ont pas eu une histoire facile. Le manque de crédit réglementé, le changement climatique, l'absence d'infrastructures modernes, le manque d'éducation et parfois même l'analphabétisme font partie de leur lot ; mais Ganesh voit les plantes GM comme un outil dans leur boîte à outils de solutions potentielles, et non pas comme la cause de leur détresse.
« Le plus gros problème est le manque d'irrigation », dit-il. « Si tout le monde avait accès à l'irrigation, personne ne penserait à des choses telles que le suicide. Aujourd'hui, la mousson est devenue peu fiable. S'il pleut, il pleut beaucoup ; ou bien on peut avoir une sécheresse. J'ai entendu dire que cela est dû au réchauffement climatique. Nous subissons des crues soudaines. Cela ne s'est jamais produit auparavant. Une inondation peut ruiner les champs. Nous avons également eu parfois de la grêle... avant, on n'avait jamais vu la grêle dans cette région. Environ cinq ou six fois par année, nous avons de la grêle. Nous avons aussi d'autres problèmes. Nous avons des coûts élevés de main-d'œuvre... le gouvernement subventionne les céréales de telle sorte que cela augmente le coût du travail pour nous. Le prix de vente minimal du coton est trop faible ; nous ne pouvons pas obtenir les tarifs que nous voudrions. »
Les agriculteurs indiens sont maintenant beaucoup plus accessibles, même pour les médias occidentaux, que par le passé. Les régions rurales de l'Inde n'ont pour la plupart pas bénéficié de la révolution du haut débit et, avant cela, n'ont même jamais été bien connectées avec des lignes fixes. Mais ces derniers temps, les téléphones portables sont devenus omniprésents. Bien que l'Inde soit classée dans le dernier tiers des pays pour la pénétration du haut débit, il occupe le troisième rang dans le monde pour le marché des smartphones. Les travailleurs agricoles qui n'ont jamais eu de numéro associé à leur nom – et peuvent toujours ne pas posséder de téléviseur ou même des toilettes – peuvent avoir maintenant un téléphone portable dans leur poche.
Certains ont même développé une présence sur les réseaux sociaux. En se connectant sur Facebook ou WhatsApp sur leurs smartphones, les agriculteurs peuvent partager des photos de récoltes et échanger des conseils sur les techniques de semis ou d'irrigation. Ils sont faciles à atteindre. Cela pourrait changer leurs relations avec les médias occidentaux, qui les ont habituellement pris pour des naïfs victimisés.
En attendant, il serait bon que le public occidental développe un certain scepticisme salutaire à propos de ces gens qui prétendent parler pour une population entière ; et reconnaître que, parfois, ce qui semble être une manifestation paysanne spontanée se joue entièrement au profit de ces gens. Un exemple récent : une manifestation présentée sur Navdanya, l'ONG co-fondée par le Dr Vandana Shiva, a utilisé le slogan « Farmers' lives matter » (la vie des agriculteurs compte) comme cri de ralliement.
Rien de remarquable à cela, pourriez-vous penser ? Eh bien, les manifestations des agriculteurs en Inde ne se font pas habituellement autour de slogans en anglais (avec même les apostrophes correctement placées) qui reflètent les mèmes américains d'aujourd'hui sur Twitter. Ces choses sont généralement des signes du fait qu'on nous trompe.
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* Aneela Mirchandani blogue sur ses « obsessions : l'alimentation, les OGM, la science. Intriguée par les légumes et fruits bizarres, les insectes rares, l'humour et la sagesse.
RépondreSupprimerSource : https://medium.com/the-odd-pantry-spillover/high-tech-seeds-in-a-traditional-farm-profile-of-an-indian-gm-farmer-d573a9043e11#.qubbjrixg
http://seppi.over-blog.com/2016/09/profil-d-un-agriculteur-indien-des-semences-gm-de-haute-technologie-sur-une-ferme-traditionnelle.html
SupprimerIl n'y a pas de résistance à un poison mais seulement à l'oubli d'en consommer !
Ainsi, lors des traitements contre diverses bestioles, sont touchées seulement celles qui reçoivent l'insecticide et non celles qui - plus loin en 'jardins 'bio' - n'en consomment !
C'est ainsi que, l'insecticide se dégradant au fil des jours, perd de sa qualité et ne subsiste qu'une partie non-létale du pesticide qui joue alors un rôle de 'vaccin'. Les bestioles arrivées nouvellement se retrouvent donc fortifiées en en consommant face à l'insecticide !
Que Choisir et les pesticides : éclaircie en septembre, coup de froid en octobre
RépondreSupprimer26 Septembre 2016
par Seppi
Glané en kiosque 8
Septembre : Que Choisir publie un article remarquable sur les pesticides dans le « bio », réfutant des idées reçues et expliquant que les choses ne sont pas simples.
Octobre : Que Choisir publie six pages au contenu informatif en majorité minable, reprenant les poncifs anti-pesticides les plus éculés.
Qu'il est difficile de suivre l'actualité à son rythme ! J'avais en chantier, encore virtuel, un compliment pour le numéro de septembre de Que Choisir. Et, le temps passant, je me suis retrouvé, horresco referens, avec le numéro d'octobre.
In testa venenum
Le numéro de septembre, c'est tout de même avec un bémol pour son « Le glyphosate sauvé par Bruxelles ».
Non, Mesdames et Messieurs, vous avez faux quand vous écrivez :
« En bonne logique démocratique, le glyphosate aurait donc dû être interdit dans l'Union européenne. »
Le pire est que vous expliquez fort bien le « poker menteur » et la « belle hypocrisie » de certains gouvernements. Vingt pays pour le renouvellement de l'autorisation, deux contre (la France, qui s'était abstenue auparavant, et Malte), six abstentions... la logique démocratique a été respectée et, en outre, a rejoint la logique technique. Car on fait un très mauvais procès au glyphosate. Il serait du reste fort utile pour Que Choisir – et bien d'autres forgerons d'une opinion dite « publique » – de prendre la mesure de la signification du « cancérogène probable » du CIRC... Mais on est là sur un terrain que nous avons amplement labouré sur ce site. Et nous comptons y revenir car la décision du CIRC est un véritable scandale et son comportement depuis mars 2015 est encore pire.
Septembre : la vérité sur le « bio » et les pesticides
Mais passons au compliment.
C'est pour « Traitements bio – Toxiques naturellement », signé Erwan Seznec, dont nous avons déjà remarqué avec intérêt une analyse. Dommage que l'article soit réservé aux abonnés sur la toile car il s'agit d'une véritable œuvre de salubrité publique.
Le chapô résume le propos :
« Pas d’agriculture sans traitement, pas de traitement sans inconvénient. Qu’ils soient bio ou conventionnels, tous les agriculteurs luttent contre les ravageurs. Contrairement aux idées reçues, les armes biologiques ne sont pas entièrement anodines. Les recherches s’intensifient pour améliorer leur efficacité et réduire leur impact potentiel sur les utilisateurs, la nature et les consommateurs. »
Cet article est venu comme une véritable bouffée d'oxygène informative dans un contexte de désinformation ambiante impressionnant. Notamment :
Selon le bandeau de l'excellent Alerte Environnement qui ne fait que refléter un sondage, 50 % des Français ignorent que l'agriculture biologique utilise des pesticides ;
L'Agence Bio – organisme officiel financé par nos impôts et taxes – fait de la publicité pour le « bio » en écrivant notamment : « La réglementation en agriculture biologique interdit l’usage de produits chimiques de synthèse tels que les pesticides, avec toutes les retombées positives que cela suppose pour l’environnement et la santé du consommateur » et, ce faisant, en passant sous silence les « retombées » des pesticides utilisés en « bio ».
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Telle petite entreprise constituée en association loi 1901 produit régulièrement des « enquêtes » qui, à défaut de trouver des teneurs en résidus de pesticides dépassant les limites légales, prêche l'Apocalypse avec un fumeux « effet cocktail » (qui existe par exemple pour des combinaisons de médicaments à éviter à tout prix, mais dont on peine à trouver la trace dans le cas de mélanges de substances en quantités infinitésimales) ;
RépondreSupprimerLa succursale d'une autre entreprise, multinationale celle-là et constituée en stichting dans le paradis néerlandais pour fondations, organise ses campagnes d'appel aux dons avec de gros titres comme « pommes empoisonnées » ou s'attaque à une enseigne de grande distribution avec un « jus multi-pesticides » ;
Certains opérateurs du bio (pas tous) et les médias matraquent systématiquement les consommateurs – le cœur de cible de Que Choisir – par des allégations au mieux trompeuses sur la sainteté voire l'immaculée conception du bio en matière de pesticides et, partant, de santé humaine et d'environnement ;
Parmi ceux-ci, certains se livrent à un véritable dénigrement des produits de l'agriculture dite « conventionnelle » dans le meilleur des cas, « productiviste » ou « chimique » dans le pire (encore que le pire ne soit jamais certain...) ;
Biocoop vient d'être condamné pour dénigrement
Remarquez : c'est une piqûre de rappel. Par exemple, un Conso mag de septembre 2011 comportait une séquence de quelque quatre minutes qui mettait en évidence la réalité incontournable, celle exprimée dans Que Choisir par ce qui devrait être retenu comme un slogan : « Pas d’agriculture sans traitement, pas de traitement sans inconvénient ».
Incidemment, nous avons cru comprendre que M. Romain Juthier, le producteur de pommes bio qui avait ouvert sa caverne d'Ali Baba phytosanitaire, s'était fait copieusement enguirlander par des collègues soucieux de l'intégrité du mythe du jardin édénique « bio »...
Le constat précité – l'agriculture biologique utilise aussi des pesticides –, on le retrouve sur des sites critiques de l'écologisme politique comme Alerte Environnement, avec, par exemple, ce « Veillerette reconnaît (enfin) la toxicité des pesticides bio » d'anthologie.
Et aussi sur des sites plutôt favorables à l'écologisme. On retrouve ainsi les Juthier, père et fils, dans « À l'attaque ! Les traitements contre les ennemis de la pomme : les alternatives aux pesticides. » Par exemple, en introduction :
« Les pommiers souffrent principalement de la tavelure et de l’oïdium, deux maladies cryptogamiques (causées par des champignons). Pour y remédier, l’arboriculture conventionnelle a recours aux pesticides et aux fongicides. L’arboriculture biologique en utilise également avec la bouillie bordelaise et les solutions à base de soufre par exemple. Cependant, leur emploi, loin d’être anodin en terme de pollution des sols, est limité à une certaine quantité à l’hectare. [...] »
!
Une rhétorique que vous ne trouverez plus sur le site de Générations Futures (les réponses sont désactivées – comme c'est bizarre...) :
L’AB utilise aussi des pesticides, parfois dangereux, et même des pesticides de synthèse !
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Si il est vrai que l’AB utilise des pesticides, ils sont bio dans quasiment 100% des cas. En outre les pesticides homologué pour l’AB sont beaucoup moins nocifs et persistants dans l’environnement que les pesticides chimiques de synthèse. Si certains pesticides de synthèse sont tolérés dans le nouveaux règlement Bio de l’UE, ils sont sévèrement encadrés et doivent être conforment aux dispositions de l’Article 4 alinéa C du RÈGLEMENT (CE) No 834/2007 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques qui stipule qu’il faut :
RépondreSupprimerlimiter strictement l’utilisation d’intrants chimiques de synthèse aux cas exceptionnels suivants:
i) en l’absence de pratiques de gestion appropriées; et
ii) lorsque les intrants extérieurs visés au point b) ne sont pas disponibles sur le marché; ou
iii) lorsque l’utilisation des intrants extérieurs visés au point b) contribue à des effets inacceptables sur l’environnement;
d) adapter le cas échéant, dans le cadre du présent règlement, les règles de la production biologique compte tenu de l’état sanitaire, des différences régionales en matière de climat et de conditions locales, des stades de développement et des pratiques d’élevage particulières.
Si donc, il est vrai que dans le cahier des charges de la bio, pour certains usages, l’agriculteur bio peut avoir recours à a des pesticides de synthèse (dans 0,01% des cas). Il s’agit majoritairement de pièges à phéromones (le pesticides n’est donc pas épandu dans l’environnement). Il se trouve dans une boite, confiné, pour attirer l’insecte considéré comme un parasite.
Attention toutefois, il est vrai que certains pesticides dits « naturels » / « bios » peuvent être dangereux pour la santé, c’est le cas notamment de la Roténone qui est un neurotoxique puissant (lié à la survenue de la Maladie de Parkinson) – c’est d’ailleurs pourquoi celle-ci est désormais interdite en bio. Très souvent les lobbies des pesticides se focaliseront sur ce produit spécifiquement car finalement ils ont peu d’angles pour attaquer la bio qui nuit au développement de leur marché. Mais quoi qu’il en soit il y a bien plus de pesticides chimiques de synthèse qui posent problème d’un point de vue sanitaire (voir notre dossier et question ci-dessous) et environnemental, il y a beaucoup moins de sorte de pesticides bio et les tonnages sont sans égal comparés aux pesticides de synthèse. Rappelons que l’agriculteur bio va avant tout privilégier l’équilibre des systèmes agronomiques – rotation, utilisation de variétés résistantes, renforcement des plantes par un sol riche…- plutôt que d’avoir recours à l’usage de pesticides.
Octobre : les poncifs éculés sur le « conventionnel » et les pesticides
Las ! C'était trop beau. Et sans nul doute trop dérangeant.
Le numéro d'octobre met en grand titre de couverture : « Trop de pesticides dans les fruits », avec deux encadrés plus petits : « Les bio sont-ils épargnés ? » et « Test lavage et épluchage – les pesticides sont-ils éliminés ? »
Avec une telle couverture, on s'attend à trouver une enquête en bonne et due forme, avec des noms (autres que les fruits – pommes, poires, raisins et fraises) et des chiffres (autres que le nombre de détections/quantifications).
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Hélas (bis) !
RépondreSupprimerOn ne trouve qu'une infographie (enfin...) parfaitement incompréhensible. Exemple : sur les 32 pommes « conventionnelles » analysées (où, quand, comment, de quelles origines, quelles variétés...) on en aurait trouvé 10 avec « 5 à 7 molécules quantifiées dont des CMR [cancérogènes, mutagènes et/ou reprotoxiques] possibles ; et/ou présence de dithiocarbamates (famille dont certains seraient des PE [perturbateurs endocriniens]) ». On a aussi analysé des fruits « bio »... et miracle... sept sur huit sans détections.
Hélas (ter) !
Les chiffres qui nous sont –au sens propre – « balancés » sont très éloignés de ceux produits par l'EFSA dans sa compilation des enquêtes nationales la plus récente, sur les résidus en 2013. Très éloignés ? Pour tout dire incompatibles !
Exemple toujours pour les pommes : Que Choisir trouve 13 échantillons sur 32 avec plus de cinq résidus (enfin... il y a le « et/ou...), soit 40 %. Pour l'EFSA (sachant en outre que les producteurs de pommes français sont plutôt de « bons élèves »), c'est 11 % au niveau européen.
Dans le texte, il est dit :
« 80 % des échantillons renferment au moins un résidu de pesticide. »
On est certes dans le domaine des petits nombres, pas forcément cohérents avec une enquête de grande envergure. Mais tout de même ! En pommes, l'EFSA a trouvé que 33 % des échantillons ne contenaient pas de résidus mesurables.
Hélas (quater) ! On nous apprend aussi que :
« Nous avons acheté les fruits au fil des mois pour nous rapprocher de leur saison habituelle de commercialisation : les raisins en octobre, les pommes et poires en novembre-décembre, les fraises en avril-mai. »
Comment ne pas s'étonner d'une formidable coïncidence ?
Septembre, c'est temps clair et vue dégagée sur une information de qualité... Octobre, c'est brumes et, manifestement, enfumage. Les « raisins [achetés] en octobre... », c'est au mieux octobre 2015. Quel était l'intérêt de sortir pour le numéro d'octobre 2016 de la revue une analyse de fruits achetés en octobre 2015 ? Pourquoi aurait-on gardé sous le coude une analyse réalisée à l'automne 2015 pour la sortir à l'automne 2016 ? Même question pour les autres fruits.
Bizarre... Vous avez dit : « Bizarre »...
Pour tout dire, cela est étrange.
Mais peut-être pas tant que ça. Car tout cela nous vient sous le couvert d'un article plus général, « Stop à la fuite en avant », qui reprend tous les poncifs de la mouvance anti-pesticides. Le chapô est on ne peut plus éloquent :
« Nocifs pour la santé et l’environnement, les pesticides sont utilisés en quantités démesurées et de nombreux résidus sont retrouvés dans les aliments. Il est temps de repenser tout le système. »
Des « quantités démesurées » ? Peut-on rappeler que malgré une importante superficie en vigne et en vergers – grands « consommateurs » de pesticides – la France n'est pas le champion européen des pesticides, ni en volume total, ni en volume ramené à l'hectare ?
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Prenons un autre exemple : « 92 % des cours d'eau contaminés » selon un intertitre. C'est un leitmotiv de l'écologisme, y compris administratif – des agences de l'eau qui se complaisent dans le catastrophisme et l'exagération et, par là, justifient leur raison d'être et leurs demandes de crédits. Un cours d'eau de, par exemple, 10 km de long, un point produisant une analyse positive, ne serait-ce que par une « détection »,... un cours d'eau « contaminé »...
RépondreSupprimerLes méthodes d'analyse les plus performantes permettent de descendre à 10-12. Autrement dit de repérer l'équivalent d'un morceau de sucre (6 grammes) dans 6 x 1012 grammes d'eau, soit 6 millions de mètres cubes... soit de l'ordre de 2.000 piscines olympiques.
environnementaux massifs dans le monde entier ».
!
92 % des cours d'eau contaminés ?
« En 2013, la présence de pesticides est avérée dans 92 % des 2 950 points exploitables de surveillance de la qualité des cours d’eau français. Elle est plus affirmée en France métropolitaine (93 % des points touchés) que dans les DOM (51 % des points).
[…]
Près de trois quarts des points présentent des concentrations moyennes annuelles en pesticides inférieures à 0,5 microgrammes par litre (µg/l) ; 246 d’entre eux ne présentent aucune détection. Les points de surveillance exempts de pesticides sont principalement situés dans les régions à agriculture peu intensive ou à proximité des zones de relief, dans le quart sud-est de la France métropolitaine à proximité des Alpes, en bordure du Massif central, des massifs vosgiens et jurassiens et dans les DOM, à l’exception des Antilles. »
Source : Ministère de l'Environnement
Rappel :
« Dans les eaux destinées à la consommation humaine, la norme fixe à 0,1 µg/l la limite de qualité pour chaque type de pesticide et à 0,5 µg/l la limite de qualité pour la concentration totale en pesticides. »
Source : Ministère de l'Environnement
Donc :
Près de trois quarts des « cours d'eau contaminés » le sont en-dessous de la limite de qualité – qui n'est pas la limite de potabilité – pour les eaux destinées à la consommation humaine.
Un exercice sans nul doute contraint
Nous pourrions continuer longtemps nos récriminations. Cette série d'articles, nous en sommes convaincus, est la réponse au parti du « bio », canal idéologique et militant, dont on sait qu'il surveille son secteur comme le lait sur le feu.
Mais le journalisme dispose d'une formidable martingale : l'équilibre du pâté d'alouette.
Ici, l'alouette, c'est une page sur : « Passer au bio ? Facile à dire ! ».
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Ben oui ! Quand on interviewe un producteur qui exploite 50 hectares de vergers dont (seulement) 10 en « bio » et qui explique avec une grande franchise que (intertitre) « le bio est plus contraignant », et aussi « [p]lus aléatoire », « plus onéreu[x] et plus chronophage », quand il explique que son désherbage lui coûte plus en temps, en argent et en gazole (empreinte carbone...) qu'un passage de glyphosate, et qu'en plus, il doit compter sur une météo favorable, on pourrait, dans un monde vraiment rationnel, en tirer les leçons...
RépondreSupprimerL'alouette, c'est aussi un encadré, « Données chiffrées – inutile d'en rajouter ! ». Mais quand on critique, à fort juste titre, le scandale du Cash Investigation de février 2016, avec son énorme contresens sur la signification des chiffres de l'EFSA, et la publicité scandaleuse de Biocoop, on ne fait pas état, dans l'article principal, de « quantités démesurées ».
Résumons... Près de cinq pages pour « taper » sur les pesticides... une page pour dire que l'alternative – qui implique aussi des pesticides, peut-être bien davantage en volume et à un coût sanitaire et environnemental supérieur – est loin d'être simple...
Que Choisir a peut-être bien choisi la tranquillité... au détriment de la vraie information des consommateurs, son lectorat.
C'est au mieux regrettable.
http://seppi.over-blog.com/2016/09/que-choisir-et-les-pesticides-eclaircie-en-septembre-coup-de-froid-en-octobre.html
SupprimerCe que les (des ?) consommateurs semblent ignorer est que TOUTES les plantes du monde (comme tous les animaux et l'être humain) attrapent des maladies. C'est ainsi que pendant que des plantes meurent faute de soins appropriés, les humains continuent à vivre en prenant des médicaments (regardez le monde qu'il y a tous les jours en pharmacies !!).
C'est pourquoi, pour manger des fruits, des légumes comme de la viande (sauf les animaux sauvages), il est nécessaire de les préserver de toutes maladies ainsi que des attaques d'insectes.
Il y a 100 ans comme il y a 200, 500 ou 1000 les humains qui vivaient sans médicaments et 'sans pollution'... crevaient à 40 ans quand ce n'était pas à 30 ! Cà alors !
Et, aujourd'hui, un nano-groupuscule de lobbyistes cherchent à... vous faire crever par TOUS les moyens !
"Arrêtez de prendre des médicaments ! Ce sont des pesticides !" Et c'est comme çà qu'ils désireraient vous faire revivre les joies de découvrir ce que peut être la faim dans le monde, la désolation de se passer des machines et la dictature monarchique des criminels retrouvés !
RépondreSupprimerPlus de policiers que de manifestants : la contestation du Climate Chance avortée (VIDEO)
26 sept. 2016, 18:52
Entre 100 et 150 manifestants avaient décidé de braver l'interdiction préféctorale du cortège visant à contester le sommet international contre le réchauffement climatique. Le défilé a été stoppé net après seulement quelques dizaines de mètres.
Des dizaines de fourgons de CRS, un hélicoptère patrouillant dans le ciel... La préfecture avait déployé les grands moyens pour assurer le respect de l'interdiction de la manifestation que les opposants au sommet Climate Chance, qui se tient du 26 au 28 septembre à Nantes, comptaient maintenir.
Entre 100 et 150 personnes s'étaient réunies avec pour ambition de rallier le Palais des Congrès nantais, où se réunissent grandes entreprises, politiques ou encore scientifiques afin de débattre des mesures pouvant être adoptées pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce sommet, ils s'étaient promis de le «saboter» afin de dénoncer le «greenwashing» de ces grandes entreprises aux pratiques pas toujours aussi vertes qu'elles veulent bien le dire.
Mais après avoir parcouru à peine quelques dizaines de mètres dans les rues de Nantes, les forces de l'ordre ont encerclé la partie la plus importante du cortège, procédant à plusieurs contrôles et fouilles.
Au moins trois personnes ont été interpellées par la police pour avoir participé à cette manifestation interdite.
Développement ou destruction durable ?
A la sortie de la «nasse» policière, Camille et Camille s'embrassent, deux manifestants heureux d'avoir retrouvé une liberté entravée durant deux heures. Cela n'a néanmoins pas amoindri leur mobilisation. «Ces entreprises sont la cause du changement climatique, ils ne font que des mesurettes destinées à pouvoir perpétuer leurs pratiques ! Ils parlent de développement durable ? Je crois que le terme plus approprié est la destruction durable !», nous confie le jeune homme.
Son amie, est elle très engagée sur le dossier du projet d'aéroport nantais. «Ce sommet, qui se tient à Nantes, est totalement hypocrite. Ici on nous chante les louanges de l'écologie, alors qu'à seulement quelques kilomètres d'ici, à Notre-Dame-des-Landes, l'Etat prépare l'expulsion de paysans de terres agricoles et de zones humides pour faire place à un aéroport... On marche sur la tête !», affirme-t-elle.
Bien que déçus par cette manifestation avortée, les activistes ne baissent pas pour autant les bras. Le Premier ministre est attendu au sommet Climate Chance, et ils comptent bien lui réserver un comité d'accueil.
Lire aussi : Nantes : les opposants au Climate Chance sont bien décidés à «saboter» le sommet international
https://francais.rt.com/france/26867-plus-policiers-que-manifestants-
SupprimerLa honte dans toute sa dimension internationale !
Incapable de rencontrer, de débattre avec des scientifiques, un nano-groupuscule d'escrocs-dictateurs qui certifient que...
"Le niveau de la mer va monter !" !!!
Avec des reportages télévisés sur des chaînes non libres qui vont jusqu'à faire peur, angoisser, des millions de personnes très peu cultivées à des milliers de kilomètres en leur disant de laisser immédiatement leurs plages et terrains en bord de mer et de partir en courant afin de leur voler leur paradis au soleil !
Mais, comment font-ils encore pour refuser d'expliquer pourquoi depuis des millions d'années des milliards de kilomètres cubes d'eaux venus des fleuves, rivières et pluies n'ont... pas réussit à faire monter le niveau des océans ???! Cà alors !
Ce sont ces ordures, ces criminels qui aujourd'hui volent votre argent et, demain (sinon ce soir) vous feront payer le droit de marcher sur la Terre comme de respirer son air !
«C'est un travestissement" - Nestlé surenchérit Une autre ville canadienne pour le contrôle de l'approvisionnement local en eau
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
26 septembre 2016 13h37
Soumis par Nadia Prupis via TheAntiMedia.org,
Le géant d'entreprise Nestlé a poursuivi sa lente privatisation jeudi qu'elle a obtenu l'approbation de prendre en charge l'approvisionnement en eau d'une autre communauté canadienne, affirmant qu'il avait besoin du bien pour assurer "la croissance future de l'entreprise."
Nestlé a acheté le puits près de Elora, Ontario de Middlebrook Water Company mois dernier après avoir fait une offre conditionnelle en 2015, rapporte la Presse canadienne.
En Août, le Canton de Centre Wellington a fait une offre d'achat sur le site de puits Middlebrook pour protéger l'accès à l'eau pour la communauté. Par conséquent, la multinationale, qui a affirmé avoir aucune idée de la communauté était son concurrent-renoncé à toutes ses conditions et appariés l'offre du canton afin d'accrocher le bien pour lui-même.
Ces conditions comprenaient des essais de pompage pour déterminer si le bassin a rencontré les exigences de qualité et de quantité de l'entreprise, rapporte la Presse canadienne.
En outre, Nestlé a déclaré que le site Middlebrook ne sera qu'une sauvegarde pour son bien et usine d'embouteillage à proximité à Aberfoyle, où la société tire déjà à 3,6 millions de litres (environ 951 000 gallons) d'eau par jour. La société aurait l'intention d'extraire autant que 1,6 million de litres (près de 423.000 gallons) par jour de Middlebrook à transporter à son usine d'embouteillage.
Tout cela vient en tant que parties du sud de l'Ontario et de la Colombie-Britannique font face à une grave sécheresse au milieu amenuisement approvisionnement en eau et Nestlé pousse à renouveler ses permis pour son usine Aberfoyle, le Conseil de groupe de défense des Canadiens averti.
L'organisation a lancé jeudi une campagne Boycott Nestlé qui stipule que «les ressources en eaux souterraines ne seront pas suffisantes pour nos besoins futurs en raison de la sécheresse, le changement climatique et la surexploitation. Wasting nos eaux souterraines limitées sur les utilisations abusives et de consommation tels que l'eau en bouteille est de la folie. Nous ne devons pas laisser les réserves d'eau souterraine à être épuisées pour les bénéfices des sociétés ".
Conseil des Canadiens président Maude Barlow a dit à la Presse canadienne à propos de l'usine Aberfoyle, "Permettre à une société transnationale de continuer à exploiter cette eau est une parodie, en particulier étant donné que la plupart des gens locaux peuvent obtenir de l'eau propre, sûre et abordable de leurs robinets."
Dans son nouveau livre Point d'ébullition: négligence du gouvernement, l'abus d'entreprise, et la crise de l'eau du Canada, Barlow écrit que Nestlé fait plus de 2 millions $ par année en bénéfices provenant de son usine Aberfoyle seul.
Elle a également noté la Presse canadienne que le Elora bien »se trouve sur le territoire traditionnel des Six Nations de la rivière Grand, dont 11.000 n'ont pas accès à l'eau courante."
http://www.zerohedge.com/news/2016-09-26/its-travesty-nestlé-outbids-another-canadian-town-control-local-water-supply
SupprimerIls volent l'eau GRATUITE DES SOURCES pour la revendre et empêcher les consommateurs d'utiliser l'eau gratuite !
L'Union européenne distribue des cartes de paiement aux migrants en Turquie
RépondreSupprimer26 sept. 2016, 22:31
L'Union européenne a lancé, le 26 septembre, un vaste plan d'aide pour les réfugiés présents en Turquie, d'un montant total de 350 millions d'euros. Ses bénéficiaires se verront remettre des cartes bancaires prépayées.
Lire aussi
Amnesty International : l'accord entre l'UE et la Turquie est «irréfléchi» et «illégal»
Le commissaire européen chargé de l'Aide humanitaire, Christos Stylianides, a inauguré lundi 26 septembre un plan d'aide de 350 millions d'euros à destination des migrants se trouvant sur le territoire turc – essentiellement des Syriens. Chaque réfugié enregistré auprès des autorités turques pourra solliciter ce programme à partir du mois d'octobre, a précisé le haut responsable européen.
L'aide s'élèvera à 100 livres turques par mois par individu (soit environ 30 euros), versées sur une carte de débit prépayée – un instrument qui, selon Christos Stylianides, donnera aux migrants un «semblant de normalité» dans leur vie. En outre, un surplus sera versé sur les cartes des familles ayant des enfants scolarisés en Turquie.
Le programme est mis en place par l'Union européenne (UE) avec le soutien des autorités turques, et sera supervisé par le Programme alimentaire mondial (l'organisme d'aide alimentaire de l'ONU) et le Croissant-Rouge turc. Son objectif est de «répondre aux besoins essentiels» des migrants de Turquie en «nourriture, hébergement et éducation», avait expliqué Christos Stylianides début septembre.
Une aide totale de l'UE de six milliards d'euros à la Turquie
Cette mesure humanitaire s'inscrit dans le cadre d'un plan d'aide total de six milliards d'euros, que l'UE s'est engagée à verser à la Turquie en mars dernier, afin de l'aider à gérer la crise migratoire, en lien notamment avec le conflit syrien. En échange, Ankara a promis de maîtriser les flux migratoires illégaux en direction du continent européen passant par son territoire. En 2015, pas moins d'un million de migrants avaient pénétré en Europe en partant de la Turquie.
En vertu de cet accord, Bruxelles doit également accorder aux ressortissants turcs la possibilité de voyager dans l'espace Schengen sans visa. Or l'UE n'a toujours pas appliqué ce dernier engagement, invoquant le non-respect par la Turquie de certains critères de l'accord. En particulier, l'Europe juge que la modification récente de la législation antiterroriste turque contrevient aux principes de liberté d'expression qu'est censé respecter Ankara. Ce dernier, par conséquent, a menacé à plusieurs reprises de rompre l'accord si l'UE n'avançait pas sur ce dossier d'ici octobre.
Lire aussi : Les experts prédisent une augmentation de l'immigration clandestine vers l'Europe
https://francais.rt.com/economie/26878-union-europeenne-distribue-cartes-paiement
SupprimerAllocation ad vitam eternam susceptible d'être réajustée à la hausse dans les jours prochains.
L'Algérie part-elle en croisade contre la pornographie ?
RépondreSupprimer26 sept. 2016, 22:03
De récentes déclarations d'une ministre algérienne, laissant penser que les autorités du pays envisagent de bloquer l'accès aux sites pornographiques, font craindre à certains médias une censure plus vaste d'internet par les autorités.
Imane-Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et des Télécommunications, a suscité de vives craintes en Algérie en déclarant, jeudi 22 septembre, qu'elle regrettait que son département ne dispose pas des moyens législatifs lui permettant de bloquer les accès aux sites pornographiques ou aux sites appelant au racisme ou à la violence, a rapporté l'agence de presse officielle algérienne APS. La membre du gouvernement algérien, par conséquent, a demandé à l'Assemblée populaire nationale (l'APN, la chambre basse du Parlement) de réfléchir à une loi sur ce sujet.
L’extension du contrôle pourrait s’avérer une atteinte à la liberté de naviguer sur le net
Les propos ont suscité l'émoi d'un certain nombre de médias, qui voient dans un tel projet une atteinte aux libertés individuelles et, plus globalement, une manière pour les autorités d'accroître leur contrôle sur le web algérien. «Certains parlent de restriction à la liberté des citoyens et d'autres craignent qu'une telle loi ne profite au gouvernement qui pourrait ainsi s'en prendre à ces sites qu'il estime hostiles en prétextant qu'ils diffusent du contenu contraire aux bonnes mœurs, violent ou discriminatoire», a résumé le média en ligne le360afrique.com, dimanche 25 septembre. Le même jour, le rédacteur en chef du site algerie-focus.com a participé à un débat sur le sujet : «Que cache le projet de censure des sites pornographiques en Algérie ?» Le quotidien algérien Liberté, enfin, a écrit le samedi 24 septembre que «l’extension du contrôle [prévu par ce projet] pourrait s’avérer une atteinte à la liberté de naviguer sur le net».
Sur Twitter, l'interdiction du porno fait rire jaune
Un certain nombre d'utilisateurs de Twitter se sont également émus de la perspective d'un blocage des sites pornographiques – le site parodique El Manchar, équivalent algérien du Gorafi français, prophétisant même l'éclatement «d'émeutes [...] sur tout le territoire» si une telle loi venait à être votée...
En juin déjà, le gouvernement n'avait pas hésité à bloquer l'accès aux réseaux sociaux
Ce n'est pas la première fois qu'une opération de censure du web en Algérie provoque de vives oppositions : en juin dernier, les autorités avaient décidé de bloquer l'accès aux réseaux sociaux durant six jours, afin d'éviter les fraudes durant les épreuves du baccalauréat.
Face à la levée de boucliers due à cette décision, Iman Houda Feraoun avait alors affirmé que le gouvernement avait «toute latitude de prendre des mesures conservatoires [...] quand l'intérêt public l'exige».
Lire aussi : Algérie : de nouvelles lois électorales inquiètent l'opposition
https://francais.rt.com/international/26876-lalgerie-part-croisade-contre-pornographie
Défenseur des femmes victimes de violence conjugale, il aurait battu à mort son épouse
RépondreSupprimer15:20 23.09.2016
Matteo Cagnoni, un docteur italien qui a toujours milité pour la défense des femmes victimes de violence conjugale, a été arrêté par la police pour le meurtre de son épouse. Docteur et activiste réputé, Matteo Cagnoni, 51 ans, a été arrêté et est soupçonné d'avoir frappé à mort sa femme Giulia Ballestri, 39 ans, après que le corps de celle-ci a été trouvé dans leur maison à Ravenne, dans la province italienne d'Emilie-Romagne. Le drame semble être survenu alors que Mme Ballestri avait demandé le divorce. Selon la rumeur, la jeune femme avait une liaison.
Matteo Cagnoni aurait frappé sa femme, mère de ses trois enfants, avec un morceau de bois. Le corps étant presque nu et la tête présentant de multiples blessures, ces preuves ont amené les investigateurs à la conclusion que M. Cagnoni l'avait violée avant de lui asséner des coups mortels. L'ex-défenseur national des femmes a été arrêté dans la maison de ses parents à Florence. On le suspectait de vouloir quitter le pays. Lors de l'interrogatoire, il a nié avoir tué et violé son épouse. Pour sa part, l'avocat du suspect a demandé une enquête plus détaillée, prétendant que son client se trouvait avec ses parents et que sa femme n'avait pas voulu le suivre dans la maison en question.
Tuer sa femme constitue un phénomène fréquent en Italie, et l'affaire a pris une envergure nationale sans précédent. En 2015, 128 femmes et jeunes filles ont été tuées en Italie par leurs partenaires après avoir émis le désir de s'en séparer, selon les données de l'agence Ansa, et plus de 58 en 2016
https://fr.sputniknews.com/international/201609231027887952-violence-defense-meurtre-docteur-adultere/
"De temps en temps, mais pas toujours": l’exploitation sexuelle des femmes sans-abris
RépondreSupprimer22:49 19.08.2016
Les problèmes liés à l’absence de domicile fixe peuvent parfois prendre un tour dramatique. Les femmes londoniennes sans-abris sont exposées à une menace potentielle liée à la violence sexuelle, et c’est à cause de leur statut et de leur quête désespérée d'une vie meilleure. Londres est connu pour les prix extrêmement élevés des propriétés. Que peuvent faire dans une telle situation des femmes sans-abris en souffrance dans une grande ville qui ne les aide pas ? Un appartement en échange de l'exploitation sexuelle, voici le message qu'elles trouvent sur leur voie vers un domicile.
Une affiche remise dans Craigslist promettait un logement parfait pour une femme, sans aucun paiement. Mais quand une journaliste a décidé de vérifier les conditions d'une offre aussi curieuse, elle a été frappée par la réponse. Le propriétaire lui a expliqué qu'ils n'auraient pas besoin à faire l'amour toujours, mais seulement de temps en temps. Selon Shelter, une telle situation ne représente pas quelque chose de nouveau pour la capitale britannique, malheureusement confrontée à ce phénomène.
Le groupe social représenté par les femmes sans-abris est l'un des plus vulnérables dans la vie urbaine. C'est pourquoi ces femmes risquent d'être confrontées à ce type de situation dangereuse. L'espace médiatique semble être au courant de ce grave problème. Vice a également mentionné ce sujet dans un de ses articles. Quel pourrait être le remède ? Les prix des logements sont réglés par le marché, mais en ce qui concerne le comportement humain, c'est une autre question.
https://fr.sputniknews.com/international/201608191027368137-londres-exploitation-femmes/
Arabie saoudite : les femmes défendent leur droit de conduire
RépondreSupprimer18:53 25.10.2013
Les femmes en Arabie Saoudite ont l’intention de se mettre toutes au volant pendant une journée en signe de protestation contre l’interdiction de conduire, imposée dans le pays. L'action aura lieu le 26 octobre prochain. Les organisateurs de cette action appellent le gouvernement à donner une explication légitime à cette interdiction de conduire pour les femmes, et non pas se cacher derrière l’opinion publique. En tout 16.000 personnes ont signé cet appel au gouvernement. L'Arabie saoudite est le seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire une voiture.
https://fr.sputniknews.com/societe/201310251022688096-arabie-saoudite-les-femmes-defendent-leur-droit-de-conduire/
Level Human Intelligence Artificielle 2016: intelligence artificielle générale et puis certains (Partie 1)
RépondreSupprimer26 septembre 2016
par Stuart Mason Dambrot
(TechXplore) -Dans sa création, le domaine de l'intelligence artificielle (AI) a cherché à créer des ordinateurs avec analogue de l'intelligence générale à la nôtre. Cette avérée trop difficile et insaisissable, ce qui conduit la recherche en IA de se concentrer plus étroitement sur le développement de systèmes intelligents capables d'exécuter des tâches que des problèmes et des domaines spécifiques, ce qui donne lieu à étroite, ou faible, l'intelligence artificielle. Cela dit, l'intérêt pour la création de systèmes possédant comme un humain (et potentiellement au-delà) générale ou forte, l'intelligence artificielle a resurgi et a été appelé intelligence artificielle générale (AGI). Toutefois, étant donné que le terme d'intelligence artificielle est souvent utilisé à tort pour décrire à la fois AI et AGI, la confusion parmi la population générale découle souvent.
Entrez le intelligence artificielle générale Society - une organisation à but non lucratif dédiée à la promotion de l'étude et la conception de systèmes AGI, ainsi que de faciliter, de faire connaître et de faciliter l'AGI connaissances que des conférences, des publications et d'autres lieux. En particulier, la série annuelle Conférence AGI sur intelligence artificielle générale - maintenant dans sa neuvième année - a été fondamental pour la revitalisation de l'AGI par la recherche interdisciplinaire et de nouvelles approches pour comprendre l'intelligence.
La conférence de cette année, AGI-16 (qui a eu lieu à New York en Juillet 16-19 à la New School, la procédure dont seront publiés dans les notes de conférence de Springer en série AI et les documents disponibles en ligne) avait une nouvelle ride - à savoir, pour la première fois, il a fait partie de 2016 (HLAI-16) événement Human-Level Intelligence, ainsi que la Conférence 2016 internationale annuelle sur la biologiquement Inspiré cognitive architecture (BICA 2016), l'Atelier international onzième sur l'apprentissage Neural-symbolique et Raisonnement (NeSy'16), et le quatrième atelier international sur l'intelligence artificielle et Cognition (AIC 2016).
Compte tenu de la présence de plusieurs organisations à la conférence de cette année, il est facile d'imaginer le nombre de documents et l'éventail des sujets présentés. En conséquence, certains entretiens et des discussions de groupe dans un éventail de domaines de recherche seront résumés, y compris les modèles cognitifs, la conscience, l'émotion, et la réalité virtuelle dans la partie 1; et architectures neuromorphiques, la robotique et la créativité - ainsi que des liens vers des vidéos d'un tutoriel AGI, des discussions de groupe et remise des prix - dans la partie 2.
(suite en dessous:)
Stephen Grossberg, Wang Professeur de Cognitive et Neural Systems et un professeur de mathématiques, de psychologie et de génie biomédical à l'Université de Boston, a donné une conférence intitulée Vers Résoudre le dur problème de la conscience: Les variétés de Résonances du cerveau et les expériences conscientes qu'ils soutiennent - et un problème il est difficile en effet. La conscience est l'un des aspects de notre expérience qui semble être une chose réelle, mais dans le monde des neurosciences il est souvent désigné comme qualia - qui est, les propriétés qualitatives de notre expérience à la première personne subjective de (dans sa définition la plus large) perceptions sensorielles, des sensations somatiques, les émotions et états cognitifs. Son entretien a porté sur des preuves qu'il dit appuie sa théorie Adaptive Resonance (ART) - discuté dans son article 2013 Adaptive Resonance Theory: Comment un cerveau apprend à consciemment participer, d'apprendre et reconnaître un monde1 changer - qu'il affirme résout le problème difficile de la conscience en vertu d'être «la théorie cognitive et neuronale la plus avancée, avec la plus large gamme explicative et prédictive, de la façon dont les cerveaux avancés apprennent de façon autonome pour assister, de reconnaître et de prévoir des objets et des événements dans un monde en mutation."
RépondreSupprimerUn problème potentiel, cependant, est sa déclaration que, pour expliquer notre expérience de qualia », une théorie de la conscience doit relier le cerveau à l'esprit par la modélisation de la façon dont les mécanismes cérébraux donnent lieu à des expériences psychologiques conscientes, notamment la façon dont émergent les propriétés de plusieurs mécanismes cérébraux qui interagissent ensemble incarner les propriétés paramétriques d'expériences psychologiques conscientes "- parce que malgré ART être une thèse bien formée, et les hypothèses actuelles ne précisant comment les expériences subjectives effectivement surgissent du cerveau, l'esprit peut lui-même être considéré comme qualia. Néanmoins, ART a été appliquée avec succès à l'ingénierie et de la technologie des applications à grande échelle, et deux composantes de ART - complémentaire Computing et Laminar Computing - sont pertinentes à l'intelligence biologique.
Dans quelles sont les corrélats computationnelle de la conscience? 2, James Reggia, Garrett Katz et Di-Wei Huang abordé le problème de la conscience d'une perspective différente basée sur la phénoménologie cognitive, qu'ils définissent comme «l'idée que nos expériences subjectives comprennent les processus de pensée délibératives et cognition de haut niveau. " Sur la base de l'idée que la phénoménologie cognitive peut fournir un moyen plus robuste de l'emploi neuroscience computationnelle - une enquête multidisciplinaire de neurones fonction de traitement de l'information - pour identifier les «corrélats de calcul de la conscience dans les modèles neurocomputational des fonctions cognitives de haut niveau qui sont associés à des états mentaux subjectifs ", les chercheurs ont créé un recueil de candidats cognitifs biologiquement inspirés à base d'architecture corrélatifs comme une étape vers la résolution du défi esprit-cerveau et de développer une base pour la création d'un dispositif de calcul conscient.
(suite en dessous:)
Développant un travail3 plus tôt, Riku Sekiguchi, Haruki Ebisawa et Junichi Takeno à l'Université Meiji a présenté un document de pré-publication Étude intitulée sur la Cognition environnementale d'un système d'auto-évolution consciente qui traite une simulation enquête sur un mécanisme pour le développement de la conscience de soi en utilisant un "modules de conscience," réseau de neurones à base osseux d'un seul module étant appelés un module de nerfs pour Advanced Dynamics (monade). Les chercheurs ont rapporté un résultat réussi à architecturer un système qu'ils disent est «pertinent pour le développement de l'auto-cognition et la conscience de soi." Plus précisément, ils ajoutent que le système a été conçu de telle sorte que trois sous-systèmes (Association, Raison et sentiments / sentiments) interopérer de manière à simuler une «conscience indépendante» pour adopter un comportement «raisonnable» - qui est, le système calcule de manière autonome et minimise désavantage totale (que les auteurs interprètent comme étant analogue à la «douleur»).
RépondreSupprimerCe faisant, ils affirment que grâce à l'apprentissage, le système "peut supprimer le comportement d'imitation à la suite de la connaissance d'une autre." Ceci a lieu en répondant à un «comportement d'éviter la douleur après avoir ressenti la douleur par soi-même», ce qui permet au système de «formuler la connaissance de soi-même." Les chercheurs concluent que leurs résultats peuvent suggérer le développement théorique de la conscience de soi.
Dans la modélisation de l'interaction de l'émotion et Cognition autonome Agents4, Luis-Felipe Rodríguez, J. Octavio Gutierrez-Garcia et Félix Ramos aborder l'applicabilité des architectures cognitives visant à créer des agents autonomes (AA) - qui est, un logiciel qui détecte indépendamment, marques les décisions concernant et agit sur son environnement - qui sont behaviorally sensibles aux signaux émotionnels et sont donc perçus comme crédible, intelligent, et social. Les chercheurs soulignent que, bien que d'une façon de réaliser cet objectif est de «incorporer les processus qui imitent ceux de la cognition humaine et les émotions," un contexte architectural adapté à la modélisation interaction émotionnelle / cognitive n'a pas encore été spécifié. À cette fin, ils ont proposé le développement de modèles de calcul des émotions en modélisant les mécanismes sous-jacents des émotions, et intégrant des interfaces d'entrée / sortie qui facilitent l'affectif / interaction cognitive.
(suite en dessous:)
Dans son discours Vers un cadre informatique pour la fonction-Driven Concept Invention - sur la base du document5 écrit avec ses collègues Danny Gomez-Ramirez et Kai-Uwe Kühnberger - Nico Potyka a discuté d'une mise en œuvre de novo de l'application de la théorie Blending conceptuelle (une explication proposée de l'homme innovation, publié en 1998 par Gilles Fauconnier et Mark Turner6, qui met l'accent sur notre capacité à combiner des concepts différents et contradictoires) au calcul notion invention - une méthode de calcul du "mélange de deux espaces conceptuels thématiquement assez différentes [qui] donne un nouvel espace conceptuel avec une structure émergente, combinant sélectivement des parties des espaces donnés tout en respectant les propriétés structurelles communes. »7 la différence clé nouvelle approche des chercheurs est étant principalement basée non pas sur la similitude structurelle des descriptions de concept, mais plutôt sur la fonction d'un concept.
RépondreSupprimerPlusieurs discussions sur la réalité virtuelle ont également présenté des perspectives inventives. Une telle discussion était la Réalité Virtuelle de John Sowa de l'esprit, qui positionne la réalité virtuelle dans le contexte de l'évolution biologique vu dans le cadre de la sémiotique - spécifiquement, la théorie de Peirce des signes. Sowa stipule que «en termes d'évolution, l'imagerie a développé des centaines de millions d'années avant que les systèmes symboliques ou la langue comme de la cognition." En combinant l'imagerie étant compris les diagrammes et les symboles écrits, la relation des symboles à la perception et de l'action, et l'inclusion implicite de l'intelligence artificielle dans la catégorie plus large des sciences cognitives de l'architecture cognitive, Sowa arrive à une théorie de la réalité virtuelle pour cognitives Architectures (VRCA) comprenant un très large éventail d'espèces plutôt que d'être exclusivement applicables à l'homme.
Eugene Borovikov, Ilya Zavorin et Sergey Erchov présentés sur des personnages virtuels qui peuvent voir - une prise imaginative et fascinante sur la réalité virtuelle dans laquelle un personnage virtuel (VC) doté d'algorithmes sensoriels visuels qui permettent d'identifier et de communiquer avec des êtres intelligents dans le monde réel . Sur la base de leur publication sur Vision-Based Design Personnage virtuel Human-Centric: Regard sur le monde réel à partir d'un Virtual One-8, le projet VC serait également équipé d'une architecture cognitive robuste (CA) qui permettrait à des personnages virtuels à apprendre de leurs interactions avec les êtres du monde réel - peut-être au point d'être capable de raisonner et de devenir ainsi un être virtuel avec l'intelligence humaine comme.
https://techxplore.com/news/2016-09-human-artificial-intelligence.html
Ce n'est pas forcément l'ordinateur (IA) qui remplacera l'humain mais seulement le choix de ceux qui parlent !
SupprimerAinsi dernièrement, la hauteur du QI de certains 'ingénieurs' et 'conseillers auprès des responsables de la circulation des véhicules et de la qualité de l'air', se sont aperçu que: Plus la vitesse sur route était augmentée moins il y avait de pollution constatée ! Çà alors !
Idem en ville où certains maires (au QI déficient) ont réduit la vitesse de 50 à 40, puis 30, puis 20 km/h pour en fin en arriver à l'idiotie suprême: la piétonisation ! Hahahaha !
Tout ceci pour expliquer qu'ils n'ont jusque là pas tenu compte de 'La distance de sécurité' entre véhicules qui va de pair avec la vitesse. Ainsi, lorsque les voitures roulent à 90 km/h la distance entre véhicules est plus grande qu'en ville pare-chocs contre pare-chocs ! D'où la pollution diminuée au km² si les véhicules circulent vite ! Cà alors !
US pas en bonne voie pour atteindre l'objectif de coupe de la pollution 2025 de carbone, selon une étude
RépondreSupprimer26 septembre 2016
par Seth Borenstein
Si la nation ne fait pas plus, les États-Unis ne sera probablement pas tout à fait répondre à la réduction des gaz à piéger la chaleur dramatique objectif, il a promis dans l'accord de Paris l'an dernier pour combattre le changement climatique, selon une nouvelle étude.
A moins qu'il ne fait plus, les États-Unis sera probablement en deçà des objectifs fixés dans le cadre de l'accord de Paris l'an dernier afin de réduire considérablement les émissions de gaz qui retiennent la chaleur, selon une nouvelle étude.
Le US engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en 2025 de 26 à 28 pour cent en dessous des niveaux de 2005. Mais en tenant compte des efforts actuellement déployés par les gouvernements étatiques et locaux, la nation n'atteindra environ les quatre cinquièmes de cet objectif, selon une étude publiée dans Nature Climate Change de lundi.
En regardant tous les types de gaz à effet de l'énergie et d'autres dioxyde de carbone sources -, le méthane, l'oxyde nitreux, et divers deux fluorocarbons - scientifiques du ministère américain de Lawrence Berkeley National Lab de l'énergie figure aux États-Unis devra réduire environ 1,660 millions de tonnes de annuelle émissions. Mais les politiques actuelles, proposées et même moins concret ne réduiraient environ 1,330 millions de tonnes, en laissant un espace autour de 330 millions de tonnes, ils ont calculé.
Les statistiques ont de grandes marges d'erreurs de plus ou moins de centaines de millions de tonnes.
"Nous ne pouvons pas y arriver avec notre ensemble actuel de politiques», a déclaré le principal auteur de l'étude Jeffrey Greenblatt, chercheur principal au laboratoire national. «Nous tombons à court de la cible s'il n'y a aucune autre action."
Cela ne signifie pas que le États-Unis ne peut pas atteindre son objectif, il est juste qu'il doit faire plus et il peut, Greenblatt dit. Il a dit qu'il était optimiste que, avec plus d'action aux États-Unis pourrait se rapprocher de l'objectif de 26 pour cent, sinon l'atteindre.
La plus grande réduction que Greenblatt et son collègue Max Wei calculate viendrait de plan d'énergie propre de l'administration Obama qui permettrait de réduire la pollution de carbone provenant des centrales électriques, principalement du charbon. Mais ce plan est en attente devant les tribunaux. Si elle ne va pas en vigueur, il sera encore plus difficile pour les États-Unis pour atteindre son objectif de Paris, Greenblatt dit. Il est également une politique que les républicains, y compris Donald Trump, ont promis d'abroger en cas de victoire.
Greenblatt et Wei ont compté sur les gains de cette politique, mais il est toujours pas assez.
Alors, comment pourrait l'US arriver à son but? Greenblatt et Wei brièvement regardé une douzaine de façons possibles, mais aucun d'entre eux seraient individuellement apporter d'énormes réductions.
(suite en dessous:)
"Je pense que ça va être une variété d'efforts smallish pour y arriver», a déclaré Greenblatt.
RépondreSupprimerUS pas sur la bonne voie pour répondre à 2.025 objectif de coupe de la pollution de carbone
Dans ce 1 décembre 2015, le président Barack Obama parle au cours d'une rencontre avec les chefs d'Etat des petites nations insulaires les plus menacés par les effets néfastes des changements climatiques, à Paris. Si la nation ne fait pas plus, les États-Unis ne sera probablement pas tout à fait atteindre l'objectif de réduction des gaz à piéger la chaleur spectaculaire qu'il a promis dans l'accord de Paris l'an dernier pour combattre le changement climatique, selon une nouvelle étude.
En regardant les secteurs outre l'énergie, et à tous les gaz à effet non pas seulement du gaz carbonique, qui a chuté de façon spectaculaire en raison d'un passage de la puissance de charbon au gaz naturel pour l'électricité, principalement en raison de la baisse des prix-Greenblatt gaz atteint les conclusions de qui sont moins optimistes que certains avancés par d'autres.
Six experts extérieurs ont déclaré que les conclusions de l'étude sont à la fois correctes et pas surprenantes.
Même si les tribunaux respectent le plan d'alimentation Obama, le retard rend plus difficile de réduire la pollution de carbone dans le temps, a déclaré le professeur de gestion MIT John Sterman, qui a également fondé un programme que les émissions et les objectifs des modèles climatiques. Et le faible coût de l'essence incite plus conduire, ce qui rend plus difficile de réduire la pollution.
"Les États-Unis, les Etats et les villes doivent adopter des politiques plus ambitieuses et bientôt pour être en mesure de remplir notre engagement en vertu de l'accord de Paris," Sterman écrit dans un courriel. Mais il a dit ce qui est encore plus important est que l'accord de Paris "est pas assez fort."
"Pour éviter les pires conséquences du changement climatique, aux États-Unis et un toutes les nations doivent réduire leurs émissions plus tôt et de plus appelé par l'accord de Paris," Sterman écrit. «Il n'y a tout simplement pas de temps à perdre."
Nigel Purvis, un diplomate de l'environnement supérieur dans les administrations Bill Clinton et George W. Bush et le président de l'organisation non gouvernementale Conseillers climatiques, a déclaré que c'est pourquoi les objectifs américains sont ambitieux: «Nous ne savions pas comment se rendre à la lune quand JFK a déclaré la moonshot, mais nous avons travaillé dur, innovait et a réussi. la prochaine administration devra faire la même chose pour vous assurer que les États-Unis répond à ses objectifs climatiques. "
http://phys.org/news/2016-09-track-carbon-pollution-goal.html
Primo, il N'EXISTE PAS DE GAZ A 'EFFET DE SERRE', pour la bonne et simple raison que notre planète n'est PAS enfermée dans une serre (herméticité) mais évolue dans un espace ouvert. Ainsi, même si des nuages peuvent répandre un atmosphère lourd, ils n'ont aucune conséquence néfaste sur quoi que ce soit.
SupprimerSecundo, le gaz carbonique n'est PAS un poison et est VITAL pour les plantes qui nous fournissent l'oxygène nécessaire à notre vie. Ainsi, moins de gaz carbonique se rapporte à moins d'oxygène disponible pour nous.