par Tyler Durden
9 septembre 2016 13:50
Appelez juste un autre exemple de mauvais timing pour le président le plus impopulaire de l'histoire française.
Plus tôt aujourd'hui, le ministère français de l'Intérieur a annoncé que trois femmes arrêtées en relation avec une voiture chargée de bouteilles de gaz trouvés près de la cathédrale Notre Dame avaient prévu une attaque contre une station de chemin de fer Paris. «Une alerte a été émise à toutes les stations, mais ils avaient prévu d'attaquer la Gare de Lyon le jeudi," un responsable du ministère a déclaré vendredi.
Une voiture transportant des bonbonnes de gaz a été découverte près de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Selon NBC, l'officiel français a dit le plus jeune des trois femmes, une 19-year-old dont le père était le propriétaire de la voiture, avait écrit une lettre promettant allégeance à ISIS. La découverte de dimanche de la Peugeot 607 chargée de 7 bouteilles de gaz a déclenché une enquête sur le terrorisme et ravivé les craintes sur d'autres attaques dans un pays où les militants islamistes ont tué plus de 230 personnes depuis Janvier à 2015.
En outre, l'une des femmes a poignardé un agent de police lors de son arrestation avant d'être blessé par balle, ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré jeudi soir. «Ces trois femmes - âgés de 39, 23 et 19 ans - avaient été radicalisés, étaient fanatiques et étaient selon toute vraisemblance, la préparation, un acte de violence imminente," Cazeneuve a dit dans une déclaration télévisée.
Ironie du sort, quelques heures avant cette répression contre les «islamistes radicalisés», profondément impopulaire président français François Hollande a prononcé un discours jeudi, en disant que l'Islam peut coexister avec la laïcité, avertissant dans un discours considéré comme préparant le terrain pour une réélection que la lutte anti-terroriste ne doit pas saper les valeurs françaises. Alors que Hollande, qui n'a aucune chance de réélection, n'a pas encore annoncé s'il sera capable pour un second mandat de l'année prochaine, il est largement pressenti pour être candidat. Dans un plaidoyer passionné pour la tolérance, il a défendu la minorité musulmane du pays à la suite d'un débat au vitriol sur l'interdiction du maillot de bain burkini islamique.
Cité par l'AFP, Hollande a déclaré que «Rien dans l'idée de la laïcité est opposée à la pratique de l'islam en France, à condition qu'il respecte la loi." La laïcité n'a pas été une «religion d'État» à utiliser contre d'autres religions, il a dit dans le discours Paris, dénonçant la «stigmatisation des musulmans». Cependant, les maires dans environ 30 villes cet été cité lois laïques centenaires de la France dans l'interdiction de maillots de bain la tête aux pieds sur leurs plages, déclenchant un tollé. Plusieurs des villes plus tard révoqué les interdictions après la plus haute juridiction administrative de France a jugé qu'ils constituaient une violation «grave» des libertés fondamentales.
Hollande a rejeté les appels par les conservateurs, y compris son grand rival, l'ancien président Nicolas Sarkozy, pour l'Etat d'interdire les burkini, en disant qu'il serait «inconstitutionnelle». Demandé rhétoriquement si l'islam pourrait coexister avec la laïcité, comme le christianisme et le judaïsme, il a insisté: «Ma réponse est oui, certainement. «La question de la République doit répondre est: Est-il vraiment prêt à embrasser une religion qu'il ne pensait pas être ce gros il y a plus d'un siècle ? Là aussi, ma réponse est oui, certainement.
Dans un discours de grande envergure, l'un des présidents les plus impopulaires de l'histoire française "se jeter comme un gardien de la démocratie, résister à des appels à des lois plus répressives suite à une série d'attaques djihadistes qui ont laissé plus de 230 morts en France depuis Janvier à 2015. "
Pendant ce temps, dans une escalade apparemment incongrue avec le message de Hollande de "embrasser" l'Islam, le gouvernement a réagi à la menace en déployant des milliers de soldats pour patrouiller les rues comme indiqué précédemment, l'adoption d'une série de lois anti-terroristes et se prolongeant de manière répétée un état de urgence - mesures jugées insuffisantes par l'opposition conservatrice.
En fait, certains pourraient faire valoir que intentionnelle ou non, ce que le leader socialiste français a fait est de convertir France d'un pays démocratique dans un Etat policier à part entière.
Cela dit, les citoyens français umhappy avec Hollande ont une alternative familière: Sarkozy, qui a récemment annoncé une offre pour essayer de regagner la présidence lors des élections de l'année prochaine, a appelé à des radicaux soupçonnés d'être internés dans des camps. L'ancien président a répondu jeudi soir aux commentaires de Hollande, en disant que «la démocratie ne peut pas être faible. Nous sommes la France, nous ne pouvons pas accepter l'impuissance.
Sarkozy, se mettre en avant comme un fort contraste avec Hollande, a ajouté; «Je veux être président d'une République qui protégera le peuple français et qui va défendre la France. Hollande a averti que la France ne pouvait pas sacrifier ses valeurs fondamentales de liberté, d'égalité et de fraternité.
«La déclaration des droits de l'homme ne sont pas un vieux parchemin à être encadré et accroché dans les salles de réception, dit-il. «Est-ce que le Patriot Act et Guantanamo protègent les Américains de la (terroriste) menace? Non, dit-il, en déclarant: «La démocratie est notre arme.
Inutile de dire que Hollande est un cadavre politique: les sondages prédisent une raclée pour le 62-year-old socialiste s'il jette son chapeau dans le ring à nouveau après cinq années marquées par le chômage obstinément élevé et seulement timides tentatives de réforme. Un sondage publié mardi a montré qu'il ne se entre 11 et 15 % au premier tour de scrutin.
Ainsi, la seule vraie question est ce que Marine Le Pen, leader du Front national, et favori dans les sondages pour l'élection présidentielle 2017, pense. En fait, ce qu'elle pense est bien connu: sortir la France de l'euro, expulser les immigrants, et d'assurer une étape de plus est prise à la dissolution inévitable de l'Union européenne.
http://www.zerohedge.com/news/2016-09-09/hollande-urges-france-embrace-islam-hours-radicalized-fanatics-are-arrested-latest-t
Doit-on acheter des actions dans les bouteilles de gaz ?
RépondreSupprimerL'Allemagne se prépare pour domestiques Troop Déploiements comme Attack "Catastrophique" terroriste présumé "Concevable, même probable"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
9 septembre 2016 19:30
Merkel continue à défendre publiquement ses politiques d'immigration "frontière ouverte" en dépit de l'érosion continue de sa popularité au milieu hausse des sentiments nationalistes en Allemagne et dans toute l'UE. Pendant ce temps, l'Allemagne se prépare à déployer des troupes à l'intérieur de ses frontières pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale au milieu des craintes de plus en plus que le potentiel d'une attaque terroriste à grande échelle est "envisageable, voire probable," du moins selon le lieutenant-général Martin Schelleis.
Les préoccupations d'une menace potentielle viennent comme près de 30.000 demandeurs d'asile continuent d'inonder le pays chaque mois à partir de la Syrie seule (voir tableau ci-dessous). Dans l'ensemble, l'Allemagne a pris en environ 2,1 millions d'immigrants l'an dernier et plus de la moitié d'entre eux étaient des réfugiés.
Demandeurs d'asile - Allemagne
- voir graphique sur site -
Ce qui a donné lieu à un pic dans les attaques terroristes ....
Allemagne - Attaques terroristes
- voir graphique sur site -
Les plans visant à utiliser des soldats pour les efforts de lutte contre le terrorisme dans le cadre des frontières nationales est un concept très controversé pour un pays seulement sept décennies retirées d'un régime totalitaire. Ces efforts ne sont même pas autorisés jusqu'à ce qu'une décision de justice en 2012 qui a élargi l'article 35 de la Constitution allemande pour permettre aux forces armées à déployer au sein des frontières nationales, mais seulement en réponse à une attaque terroriste des "proportions catastrophiques."
Par Schelleis, les actifs militaires allemands sont essentiels pour fournir une réponse rapide et efficace à une attaque terroriste à grande échelle. Par NBC:
"Ce qui importe dans une situation terroriste à grande échelle est que l'action rapide et efficace est prise," a t-il dit NBC Nouvelles. "Cela nécessite des procédures à être coordonnées et mises en pratique."
(suite en dessous:)
Schelleis a ajouté l'assistance militaire sur l'offre pourrait inclure la surveillance à basse altitude l'espace aérien, des points de contrôle, l'élimination des munitions explosives et même des conseils sur les situations de menace nucléaires, biologiques et chimiques.
RépondreSupprimer"Nous pourrions également fournir des capacités de laboratoire mobiles», a déclaré Schelleis. "Nos troupes sont très bien formés. Cela vaut également pour le personnel médical, qui sont bien versés dans le traitement de balle et de brûlures."
Cela dit, avec une force de service actif de seulement 60.000 (contre 1.4mm pour les États-Unis), d'autres dans les rangs militaires allemands estiment que l'aide aux opérations domestiques se répandrait personnel à éclaircir.
Les forces armées du pays sont répartis mince tout en remplissant des missions de maintien de la paix en Afghanistan, au Kosovo, au Mali et dans la mer Méditerranée.
Selon l'Association des forces armées allemandes, de nombreux militaires ne veulent pas être utilisé comme "bouche-trous à la maison."
"Nous sommes favorables à la formation prévue sous la direction des forces de police afin d'évaluer le rôle potentiel des forces armées dans un scénario de terreur à grande échelle», a déclaré le lieutenant-colonel André Wuestner, la tête du groupe. "Mais il ne devrait pas être notre objectif de protéger les stations de train."
Wuestner a déclaré que ses homologues en France et en Belgique ont averti que leurs fonctions de sécurité intérieure - comme patrouiller les centres urbains - les ont empêché de la formation de leurs principales responsabilités, telles que les missions à l'étranger.
Nous avions l'impression que le plan de Merkel était tout simplement "nous pouvons le faire" ... voulait-elle dire "nous pouvons le faire avec la Bundeswehr ?"
http://www.zerohedge.com/news/2016-09-09/germany-prepares-domestic-troop-deployments-catastrophic-terrorist-event-deemed-conc
Se basant sur sa logique intelligente de "laisser rentrer n'importe qui-on verra bien qui est terroriste à l'action menée" !
SupprimerCalais au bord de la crise de nerfs: la parole aux habitants
RépondreSupprimerFRANCE 22:54 09.09.2016
La vie à côté de la Jungle de Calais, le plus grand bidonville d'Europe, devient de plus en plus problématique pour les Calaisiens. La présence des milliers de migrants à Calais rend la vie insupportable pour les habitants locaux qui ne se sentent plus en sécurité et subissent des dégâts importants, a déclaré à Sputnik Pierre Lavalée, agriculteur à Marck-en-Calaisis et responsable de la FDSEA du canton de Calais. "Aujourd'hui, il n'y a pratiquement plus de cultures dans les champs, donc ils se rabattent sur les corps de ferme en bordure d'autoroute, où ils se cachent la nuit. Alors vous imaginez quelqu'un qui se lève la nuit, qui voit dans sa cour 100 personnes qui essaient de chaparder tout ce qu'ils peuvent pour balancer sur l'autoroute… ça peut être des branches d'arbre. Les gens ne sont plus en sécurité, ils s'enferment à clef, mais bon. On demande plus de sécurité, au niveau des corps de ferme principalement", a indiqué M.Lavalée.
Selon lui, les habitants locaux ont demandé des indemnisations au niveau des cultures, pour les dégâts causés par le passage des migrants. "Lorsque vous avez 2 à 300 personnes qui passent tous les jours, au même endroit, vous trouver des bouteilles en plastique, des cannettes, tout ce que vous pouvez jeter parterre… il y a des fermes qui sont de vrais dépotoirs, on commence à voir des règlements de compte aux abords de nos exploitations", déplore M.Lavalée. La situation a commencé à changer ces derniers temps, estime pour sa part Olivier Butez, agriculteur à Le Fort-Vert, sur la route de Gravelines qui représente l'axe résidentiel le plus proche de la Jungle et de la rocade qui mène au port de Calais et à l'A16 en direction d'Eurotunnel. "Depuis peut être une quinzaine de jours cela commence à bouger (…). Mais j'espère qu'il y aura des résultats, parce que bouger oui, mais il faut du résultat, aussi bien financièrement pour tout ce qu'on subit et moralement aussi… Parce que cela, c'est important aussi", a-t-il déclaré.
Pour M.Lavalée, les habitants locaux se retrouveront prochainement dans une situation intenable si Calais laisse les 10.000 migrants actuels auxquels s'ajoutent toujours de nouveaux réfugiés. "On ne peut pas laisser aujourd'hui 10.000 migrants à Calais et si on ne fait rien dans six mois, 15.000 migrants, cela va être une situation intenable. Ils arrivent, ils arrivent, mais il ne faut pas tout laisser à Calais. Il y a eu pendant fort longtemps la période de Sangatte, mais il y avait beaucoup moins de monde et c'était aussi, je pense, des gens beaucoup plus respectueux tandis qu'aujourd'hui — il ne faut pas généraliser — mais je pense qu'il y a des gens qui sont dangereux", a conclu M.Lavalée.
https://fr.sputniknews.com/france/201609091027692158-france-calais-temoignages-habitants-crise/
RépondreSupprimerL’Allemagne met en cause les mariages précoces, les mineures réfugiées s’y opposent
22:59 09.09.2016
Un groupe de travail sur le problème des mariages précoces parmi les réfugiés a été mis en place en Allemagne et le ministre de la Justice du pays, Heiko Maas, s'attend à ce que les premières propositions arrivent d'ici quelques semaines. Pendant ce temps, la plupart des jeunes mariés souhaitent qu'on les laisse en paix.
Quelque 1.500 mineurs étrangers mariés sont recensés en Allemagne, dont 361 de moins de 14 ans. La plupart d'entre eux sont des ressortissants syriens. Viennent ensuite des Afghans, des Irakiens, des Bulgares, des Polonais, des Roumains et des Grecs, a révélé vendredi le ministère de l'Intérieur du pays. Le 5 septembre est entré en fonction le groupe de travail chargé d’apporter des amendements à la constitution en vertu desquels l'Allemagne ne reconnaîtra plus les mariages entre mineurs. "Conformément à la législation en vigueur, les mariages conclus à l'étranger sont reconnus en Allemagne à condition qu'ils ne soient pas contraires à nos valeurs et ne portent pas atteinte aux droits de l'homme. Dans chaque cas concret, les organes du pouvoir adoptent une décision spécifique.
Le règlement universel n'existe pas", explique à Sputnik Marcus Strunk, du ministère de la Justice de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Or, la plupart des adolescentes sont mariées à des hommes beaucoup plus âgés qu'elles. Et dans beaucoup de cas il s'agit de mariages forcés, poursuit-il. "Les résultats d'enquêtes, y compris celles menées par l'UNICEF, témoignent que souvent ce genre de pratiques sont conclues dans des circonstances non favorables, parfois avec recours à la violence, et traumatisent (la psychologie, ndlr) des mineurs", explique M. Strunk. Or, en s'appuyant sur sa propre expérience, Sabine Schick, employée du service en charge des mineurs non accompagnés, dénie cette thèse. "Beaucoup d'adolescentes venues de Syrie se sont mariées chez elles et ont passé des années avec leurs époux. Parmi nos pupilles, il n'y aucune jeune fille mariée de force", dit-elle.
En même temps, elle avoue que nous ne pouvons pas être sûrs que ce que disent les jeunes filles ne soit pas déclaré sous pression. Sabine Schick rajoute en outre que l'insistance des autorités allemandes de défendre les droits de ces adolescentes se heurte à un mur d'incompréhension. Certaines réagissent d'une manière agressive à ce genre de questionnaires et aux propositions de les loger séparément des époux.
"Sur place, nous avons des employés sociaux et des pédagogues qui restent en contact (avec les réfugiés, ndlr). Par leur bais, nous observons la situation. En cas de violations, nous prendrons immédiatement des mesures afin de protéger les mineures, même si elles-mêmes s'y opposent", a poursuivi Mme Schick. Dans ce contexte, elle ne juge pas nécessaire tout amendement à la législation en vue de rendre ces mariages non valides. Selon elle, ce qui serait beaucoup plus utile c'est de vérifier si telle ou telle adolescente installée sur le territoire allemand est prête au mariage et si l’acte est librement consenti.
https://fr.sputniknews.com/international/201609091027692037-mariages-precoces-allemagne-refugies/
Un changement brutal est intervenu dans la stratosphère et personne ne sait pourquoi
RépondreSupprimerYohan Demeure
Science post
jeu., 08 sept. 2016 17:23 UTC
Une perturbation brusque est intervenue dans un pattern (modèle) de vents qui n'avait pas changé depuis 60 ans. Bien qu'il n'y aura aucun impact sur le climat terrestre, les scientifiques tentent de comprendre pourquoi ce changement brutal est arrivé.
« L'oscillation quasi biennale (OQB) est une caractéristique remarquable de la circulation générale des vents dans la stratosphère, une couche de l'atmosphère située en moyenne entre 12 et 50 km d'altitude. En basse couche, il existe un régime de vent zonal dont la direction varie d'est en ouest selon une période de 24 à 30 mois : c'est l'OQB. Lorsque la circulation s'inverse, elle affecte les courants de la zone équatoriale. » définition tirée du site Futura Sciences.
L'intrigue réside dans le fait que ce modèle vient de subir un changement brusque, ce qui, selon une publication de la NASA, inquiète les scientifiques. Paul Newman, un des responsables scientifiques du Goddard Space Flight Center de l'agence spatiale américaine, déclare :
« L'oscillation quasi biennale dans la stratosphère n'a jamais changé. Et si ce phénomène, si stable, a été perturbé du jour au lendemain, alors vous feriez mieux de vous poser des questions sur ce qui se passe. »
Cette déclaration sonne comme une sorte d'avertissement provenant de ce scientifique, auteur de la récente étude ayant identifié cet intrigant changement dans la stratosphère, publiée dans la revue Geophysical Research Letters le 20 août 2016.
L'oscillation quasi biennale influence fortement les conditions stratosphériques. La quantité d'ozone dans l'équateur varie de 10% tandis que l'oscillation impacte également les niveaux de perte d'ozone concernant la zone polaire. Deux hypothétiques raisons ont été formulées par les chercheurs afin d'expliquer ce changement. La première est l'augmentation générale des températures et la seconde est relative au phénomène El Niño, un courant côtier saisonnier chaud situé au large du Pérou, qui s'est intensifié depuis 2015.
Le tourisme spatial se développe actuellement dans le cadre de la préparation de voyages suborbitaux, et devrait bientôt voir le jour si le changement en question n'affecte pas les projets en cours. En effet, si Virgin Galactic vient tout juste d'obtenir l'autorisation de faire voler son avion SpaceShipTwo, son concurrent Blue Origin a réussi plusieurs tests de sa fusée New Shepard. Aux dernières nouvelles, la société chinoise KaungChi travaille sur un projet qui consiste à envoyer des ballons à une altitude de 25 km, c'est-à-dire dans la basse stratosphère.
Sources : Inverse - 7 sur 7 - Actualité Houssenia Writing
https://fr.sott.net/article/28961-Un-changement-brutal-est-intervenu-dans-la-stratosphere-et-personne-ne-sait-pourquoi
(....) La première est l'augmentation générale des températures et la seconde est relative au phénomène El Niño, un courant côtier saisonnier chaud situé au large du Pérou, qui s'est intensifié depuis 2015. (...)
Supprimer1°) Il n'y a pas eu d'augmentation de moyenne de degré de température de la planète mais un refroidissement. (Un relevé de température ne se fait pas qu'à un seul endroit de la planète).
2°) Le phénomène 'El nino' (connu depuis l'antiquité mais sous un autre nom) n'a produit aucune incidence physique sur la stratosphère.
3°) Voir HAARP ("Nous serons les maîtres de la météo avant 2020/2025").
L'Inde se manifeste contre le gouvernement et fait la plus grande grève de l'histoire humaine
RépondreSupprimerDirect Matin
ven., 09 sept. 2016 12:41 UTCCarte
Fonctionnaires, employés du secteur privé, commerçants ou ouvriers, ils étaient plusieurs dizaines de millions d'Indiens à manifester à travers tout le pays, vendredi, afin de protester contre la politique économique du Premier ministre, Narendra Modi. Au cœur des revendications de cette grève monstre initiée par 10 syndicats : l'opposition à la politique de privatisation pilotée par le gouvernement central indien et la demande d'une hausse généralisée des salaires et plus particulièrement du salaire minimum.
Selon les syndicats indiens, ce sont près de 180 millions de travailleurs, hommes et femmes, qui ont manifesté pour s’opposer à la politique économique du gouvernement du Premier ministre, Narendra Modi.
Le ministre indien des Finances, Arun Jaitley, a en effet refusé d'augmenter le salaire minimum des travailleurs non qualifiés de 6.396 roupies (environ 86 euros) par mois à 9.100 roupies (environ 120 euros) provoquant la colère des organisations syndicales. Ces dernières refusent également que le gouvernement ferme certaines usines et revende une partie des entreprises publiques à des entreprises privées, dont certaines ne sont pas indiennes.
Dans son budget 2016-2017, le gouvernement de New Delhi prévoit de lever quelque 560 milliards de roupies, soit environ 7,5 milliards d'euros, grâce à la privatisation ou à la fermeture d'entreprises publiques lourdement déficitaires. Les organisations syndicales craignent de ce fait des pertes massives d'emplois.
-- Commentaire : Au lieu d'aider les petites entreprises en difficulté, qui appartiennent aux indiens, le gouvernement fait le choix de privatiser et de permettre à des entreprises étrangères de gagner de l'argent... Qui est derrière ces mesures drastiques qui vont faire souffrir les Indiens ? Quelles entreprises vont gagner des millions de dollars pendant que les gens vont mourir de faim ? Pourquoi les chefs d'état choisissent de faire souffrir leur peuple? N'est-ce pas de la psychopathie dans les sphères du pouvoir, ça ? --
Lire:
Comprendre la Ponérologie Politique - Andrew M. Lobaczewski
180 millions de travailleurs dans les rues
Selon les syndicats, ce seraient ainsi près de 180 millions de travailleurs, hommes et femmes, qui ont manifesté pour s'opposer à la politique économique du gouvernement. L'Inde comptant environ 1,250 milliards d'individus, ce serait donc un septième de la population qui a arrêté le travail pour une journée. Mais ces chiffres n'ont toutefois pas pu être vérifiés de façon indépendante.
En septembre 2015, plusieurs millions de travailleurs s'étaient déjà mis en grève pour contester les réformes économiques du gouvernement de Narendra Modi et les syndicats n'excluent pas à l'avenir de nouvelles grèves et manifestations de grande ampleur.
-- Commentaire : Lire aussi :
L'Inde menacée de sanctions par les USA
L'Inde soutient la Russie sur la Crimée
Bonnes nouvelles des BRICS
L'Inde paie son pétrole iranien en or
Importants accords de coopération entre la Russie et l'Inde --
https://fr.sott.net/article/28962-L-Inde-se-manifeste-contre-le-gouvernement-et-fait-la-plus-grande-greve-de-l-histoire-humaine
L'Inde n'est pas Alstom !
SupprimerAlstom, la financiarisation et le scandale
RépondreSupprimerJacques SAPIR
vendredi, 09 septembre 2016 16:48
La décision de la société Alstom de fermer son usine de Belfort (sauf les travaux de maintenance) a surpris dans le monde politique. D’Arnault Montebourg à Emmanuel Macron, les critiques ont été virulentes. Mais, en réalité, cette décision n’est pas réellement étonnante quand on considère l’état – à court terme – du marché de la construction ferroviaire. Elle est la suite logique du dépeçage d’Alstom, consécutif à la vente à General Electrics de l’ensemble de ses activités dans la production d’énergie. Elle symbolise aussi parfaitement la logique de gestion d’une entreprise ou l’intérêt immédiat de l’actionnaire domine, mais aussi une logique économique où une puissance, les Etats-Unis pour les nommer, impose par la voix d’une justice aux ordres ses impératifs aux autres pays. Il est vrai que l’on pourrait résister à ces pratiques, mais cela impliquerait de faire de la souveraineté nationale un impératif de notre politique et de le défendre becs et ongles. Or, de ceci il n’est plus question depuis des années, et c’est bien cela qui transparaît dans cette décision.
Une décision et ses conséquences
Cette décision apparaît aussi comme scandaleuse parce qu’elle survient au moment même où Alstom se félicite d’avoir remporté un contrat important (le TGV dit « américain ») et vient de signer avec le gouvernement français un pacte d’innovation pour la production du TGV du futur. On voit le scandale, alors que les perspectives dans le domaine du transport se développent, qu’il y a à sacrifier ce qui représente la base historique de la production ferroviaire pour Alstom, l’usine de Belfort.
Cette décision va avoir des effets très négatifs à moyen et long terme. On sait que des compétences hautement spécialisées et non transmissibles (du moins facilement) sont accumulées dans les usines qui produisent ce type de matériel. L’apprentissage par la pratique joue un rôle déterminant dans l’approfondissement de ces compétences et dans leur transmission. Quand ces compétences sont perdues, par le biais de licenciements par exemple, cela constitue une perte immédiate, une perte nette pour l’entreprise. Et il faudra plusieurs années pour reconstituer ce « stock de compétences » qui est en réalité un capital, certes immatériel, de l’entreprise.
De ce point de vue, si l’on considère l’avenir de l’entreprise à long terme, à 10 ans et plus, il y a un véritable intérêt à maintenir en activité des sites de production même si ils peuvent être, temporairement, en situation de faible charge de travail. La préservation des compétences industrielles implicites est à ce prix.
Le contrat d’innovation n’est pas une panacée
Cette décision cependant est prise dans le même temps où l’on annonce un partenariat d’innovation entre l’Etat et la société Alstom, pour penser le développement du TGV du futur. Le partenariat d’innovation est une bonne chose, et permet de répondre à certains des problèmes rencontrés dans la production de grandes infrastructures où les délais de conception et de réalisation sont longs et l’irréversibilité des décisions d’investissement important. On est en présence de ce que l’on nomme en théorie économique des actifs (matériels et humains) hautement spécifiques, c’est à dire qui ne peuvent être employés dans d’autres activités sans des pertes de valeurs très importantes. A cet égard, l’association de la puissance publique et d’une entreprise privée très en amont, dans la conception du projet, permet de dégager des synergies intéressantes.
(suite en dessous:)
Mais, il convient immédiatement d’ajouter que ces synergies ne sont complètes que si l’Etat maîtrise parfaitement la dynamique de développement du secteur, et ici la séparation entre l’activité réseau et l’activité transport dans le domaine ferroviaire – une conséquence justement des directives européennes – soulève de graves problèmes d’incohérence dans les décisions. Il faut, aussi, que l’équilibre entre le développement du réseau TGV et du réseau non-TGV soit pensé et non laissé à de simples arbitrages financiers. Car, le développement du réseau TGV dépend en réalité de son alimentation par le réseau non-TGV.
RépondreSupprimerQuelle intervention pour l’Etat ?
Les fluctuations dans le temps des plans de charge, qui viennent justement de ce que tant les opérateurs publics que les acteurs privés sont englués dans des logiques de gestion à court terme, posent le problème du maintien des compétence sur les sites de production. C’est d’ailleurs un problème que connaissent bien les producteurs d’avions civils. Le partenariat d’innovation est ici impuissant pour gérer ce type de problèmes, et l’intervention de l’Etat s’avère alors nécessaire que ce soit en subventions, pour le maintien des sites opérant temporairement en sous-capacité, ou indirectement par des engagements de long terme dans des dépenses d’investissement. Cette importance du rôle, direct et indirect, de la puissance publique et les effets d’externalités qu’induisent ces grandes infrastructures sont des arguments importants, et sans doute décisifs, pour une nationalisation (partielle ou totale) de ces activités.
Mais, il faut rappeler que la décision de liquider le site de Belfort survient alors que ce site est une pièce maîtresse dans l’histoire du développement et de la construction du matériel ferroviaire à haute technologie. Plus qu’un signe de l’abandon de la fonction stratégique de l’Etat ici, c’est surtout le signe d’une incohérence à la fois politique (que l’on mesure à l’aune des promesses contradictoires et des engagements réels) mais aussi temporelle de l’Etat. Ce dernier cherche à suivre simultanément une logique de court terme (en matière de comptes publics) et de long-terme. Or, la définition d’un « Etat stratège » implique en réalité que les fonctions de long terme de l’Etat soient clairement sécurisées ou déconnectées par rapport aux impératifs de court terme.
Si l’Etat ne peut s’abstraire des impératifs de court terme, et il doit conserver une capacité de réaction importante devant les évolutions de la conjoncture, il doit impérativement conserver des moyens importants pour se projeter dans le long terme. Car, ce faisant, il favorise les décision d’investissement des acteurs privés. Plus et mieux il le fait et plus et mieux il stabilise les anticipations des acteurs privés et peut donc jouer sur la conjonction de ces anticipations avec sa propre stratégie et ainsi créer des « cercles vertueux ». Mais, cela implique qu’une partie importante du budget soit programmée dans le long terme.
(suite en dessous:)
Que s’est-il passé depuis 2004 ?
RépondreSupprimerIl convient de se poser la question de la différence de comportement dans les actions du gouvernement en 2004, date à laquelle Alstom fut sauvée par Nicolas Sarkozy, et celles de ces dernières années. Le ralliement d’une grande partie de l’élite bureaucratique de notre pays (qu’elle soit apparentée au PS ou qu’elle soit proche de l’ex-UMP) au néo-libéralisme a conduit à l’abandon des perspectives stratégiques dans les différents secteurs de l’économie. Aujourd’hui, et ceci est vrai tant pour le PS que pour les « Républicains », on accepte en réalité la logique du court terme, la domination de la « puissance » des actionnaires. Bref, la « finance » n’est plus un problème, pour ne pas dire un « ennemi ».
Ne nous y trompons pas: c’est une conséquence directe, une conséquence immédiate, de la financiarisation de l’économie et avec elle de cette « tyrannie des actionnaires », en réalité des fonds de pensions, qui cherchent en permanence le rendement le plus élevé possible pour leurs investissements. Quand, avec d’autres économistes, nous écrivons qu’il faute « dé-financiariser » l’économie, ce n’est pas pour des raisons morales, parce que la « finance » serait intrinsèquement une entité mauvaise ou perverse. C’est parce que les rythmes imposés par la financiarisation aux entreprises (et au budget de l’Etat) sont en réalité incompatibles avec les rythmes de la production et du développement des activités, en particulier dans les secteurs où les externalités positives, les effets induits et non directement visibles de ces activités, sont les plus importants. On ne peut penser le développement de l’économie « verte », la transition énergétique, le développement d’un véritable aménagement du territoire, dans le cadre d’une rentabilité annuelle ou de quelques années. Il faut pouvoir penser à 15 ou 25 ans. Et, pour cela, il faut se dégager de l’emprise de la finance et la mettre au service, s’il le faut par la contrainte, de ces priorités de développement. Cette dé-financiarisation passe, il faut le rappeler, par la sortie de l’Euro car, et on le constate tous les jours, l’Euro est un carcan fait pour imposer la domination de la finance sur nos économies.
http://www.objectifeco.com/economie/croissance-recession/industrie/alstom-la-financiarisation-et-le-scandale.html
Le top 10 des mensonges occidentaux sur le conflit syrien
RépondreSupprimer9 sept. 2016
Voilà les dix pires mensonges colportés par l'Occident au sujet de la Syrie, dans le but de donner aux habitants des pays occidentaux une vision entièrement fausse du conflit qui ravage le pays depuis 2011, recueillis par le journaliste Neil Clark.
Neil Clark est un journaliste, écrivain et blogueur écossais. Il a écrit pour de nombreux journaux et magazines au Royaume-Uni et dans d'autres pays, dont The Guardian, Morning Star et d'autres. Il est le co-fondateur de la campagne pour la propriété publique PublicOwnership.
Comme dans le cas de précédentes guerres américaines, menées contre la Yougoslavie, l'Irak et la Libye, les mensonges concernant le conflit en cours en Syrie ont été tout à fait scandaleux.
1. L'Occident n'a pas pu intervenir en Syrie - et c’est ça le problème
Cette affirmation souvent répétée (rien que la semaine dernière le Washington Post, se lamentait de la «désastrueuse non-intervention» en Syrie ) est une inversion complète de la vérité.
Même sans bombarder directement le gouvernement syrien en 2013 (comme le voulaient les super faucons), l'Ouest est intervenu massivement en Syrie, par le biais du financement, du soutien et de la formation de violents «rebelles» anti-gouvernementaux. Un grand nombre d'armes de ces «rebelles» se sont finalement retrouvées entre les mains de Daesh. L'Occident n’a pas seulement enflammé ce conflit ; il l’a également alimenté pendant plus de cinq ans.
Brendan O'Neill a pu trouver la réponse parfaite à la tirade de la brigade des néocons /fausse-gauche «si seulement nous étions intervenus en Syrie» :
«L'intervention occidentale est la créatrice ultime du cauchemar dans le Nord de l'Irak et de la Syrie. Faire quelque chose ? Vous avez déjà fait quelque chose. Vous l’avez fait, vous avez créé cette horreur».
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2. Le conflit est la faute du méchant Assad (et de la Russie puisqu’elle le soutient)
RépondreSupprimerLe récit occidental dominant dit que le conflit a été initié par Assad après la répression par le «méchant dictateur» de manifestations pacifiques en opposition à son régime en mars 2011. La réalité est que les manifestations pro-démocratiques pacifiques ont été «détournées» à un stade très précoce par ceux qui étaient déterminés à provoquer une réaction violente de la part des autorités syriennes. Dans la ville frontalière de Daraa, où le conflit a effectivement démarré, sept policiers ont été tués. Le siège du parti Baas et le palais de justice ont été incendiés.
Pendant le premier mois des hostilités, pas moins de quatre-vingt-huit soldats ont été tués.
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Chaque fois qu'un pays est ciblé par un changement de régime entrepris par l'Empire américain, son chef est délégitimé
Assad a été confronté à une insurrection violente contre l'Etat syrien, menée par des terroristes dont beaucoup sont venus de l'extérieur du pays. Devrait-il simplement permettre de prendre le pouvoir à ces «rebelles» (comme l’exigeait l'Occident), alors même qu’il n'y avait pas de preuve qu'ils avaient un vrai soutien populaire ? Nous devons nous demander : le gouvernement américain, que ferait-il, s’il était exposé à une insurrection violente de la part de «rebelles» soutenus par l’étranger qui tueraient des fonctionnaires de l'Etat américain et feraient sauter les bâtiments du gouvernement. Sa réponse serait, j’en suis sûr, encore plus impitoyable que celle du gouvernement syrien.
3. Le président Assad bénéficie de peu de soutien en Syrie
Chaque fois qu'un pays est ciblé par un changement de régime entrepris par l'Empire américain, son chef est délégitimé. On nous dit que ledit chef n'a pas de soutien populaire et reste au pouvoir uniquement parce qu'il est un «dictateur brutal». Mais il y a beaucoup de preuves qu’Assad, quoi que n’en pensent les élites occidentales, a un appui considérable dans son pays. Au début de 2012, un sondage a montré que 55% des Syriens voulaient que leur président reste en poste. Lorsqu’un correspondant à l'étranger vétéran du Guardian, Jonathan Steele – un homme qui connaît très bien la Syrie –, a écrit un article à ce sujet intitulé : «La plupart des Syriens soutiennent le président Assad, mais vous n’apprenez jamais cela des médias occidentaux». Steele a été attaqué par les «Gardes Impériaux de Vérité».
En 2014, Assad a remporté une victoire écrasante lors des premières élections présidentielles plurielles du pays depuis cinquante ans.
Assad et le gouvernement syrien ont affiché à maintes reprises le désir de faire des concessions pour tenter de mettre fin au conflit
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Une fois de plus : cela n'a pas reçu beaucoup – voire pas du tout – de couverture à l'Ouest. Tout comme un sondage réalisé en juillet 2015 montrant que 47% des Syriens considéraient qu’Assad avait une influence positive sur les affaires syriennes – à comparer avec les 35% de ceux qui pensent la même chose de l'armée syrienne soutenue par l'Occident et les 26% en faveur de la coalition de l'opposition syrienne.
RépondreSupprimerLa preuve supplémentaire qu’Assad bénéficie d’un large soutien est le fait qu'il est toujours au pouvoir après cinq ans et demi de guerre. Faut-il vraiment être surpris que des millions de Syriens préfèrent son pouvoir laïque – respectant tous les droits des femmes et des minorités religieuses – à celui des coupeurs de têtes médiévaux de Daesh et de djihadistes fanatiques ?
Bien sûr, par les faux-démocrates de l'Ouest, le point de vue des Syriens qui soutiennent leur président est ignoré. Ils sont considérés comme des «non-êtres» parce qu'ils ont de «mauvaises» opinions. Le seul point de vue qui compte en Syrie est celui qui correspond au son de cloche des «changeurs» de régime occidentaux.
4. Assad n'a pas fait de concessions et n’est pas intéressé par la paix et la réconciliation
En fait, Assad et le gouvernement syrien ont affiché à maintes reprises le désir de faire des concessions pour tenter de mettre fin au conflit. En 2012, un projet de nouvelle constitution mettant fin au monopole du pouvoir politique du parti Baas qui avait subsisté pendant plusieurs décennies, a été soumis au peuple syrien, qui l’a approuvé avec 89,42% de votes. L’Article 8 de la nouvelle Constitution stipule : «Le système politique de l'État doit être fondé sur le principe du pluralisme politique et l’exercice démocratique du pouvoir à travers les urnes.»
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Encore une fois : peu ou pas de couverture de cette importante réforme dans les médias occidentaux. De manière similaire, n’ont pas reçu grande couverture les différentes amnisties accordées par Assad aux «rebelles» (les dernières ont eu lieu au mois de juillet de l’année en cours) ou le Programme de réconciliation nationale du gouvernement. Cela ne correspond pas vraiment au «récit officiel» d'un président sans compromis, seulement intéressé par «tuer son propre peuple».
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5. Le conflit en Syrie est uniquement sectaire
RépondreSupprimerCette rhétorique «les sunnites contre les chiites/alaouites» ignore le fait que les sunnites en plus de servir (en grand nombre) à l’Armée arabe syrienne, y occupent également des postes clés. Les sunnites occupent aussi des postes importants dans le gouvernement syrien, comme le démontre le National Interest.
Quelque 74% des Syriens sont sunnites. Alors est-il probable qu’Assad soit encore au pouvoir après cinq ans et demie de guerre, si tous – ou une grande partie d'entre eux – étaient contre lui ? La vérité est que le gouvernement syrien laïc est soutenu par les sunnites et les chiites, et ce sont les Etats-Unis qui ont tenté tout ce qu'ils pouvaient pour exploiter les divisions religieuses et exacerber les tensions, comme l’a révélé Wikileaks.
En 2006, William Roebuck, chargé d'affaires à l'ambassade américaine à Damas, a qualifié la tentative de déstabiliser le gouvernement syrien d’«action possible» : «Jouer sur les peurs sunnites de l'influence iranienne.»
Diviser pour régner est une stratégie utilisée par les puissances impériales à travers les siècles, et l'empire américain n’est pas une exception.
La Russie et l'armée syrienne ont infligé beaucoup plus de pertes à Daesh en Syrie au cours de la dernière année que les Etats-Unis et ses alliés
6. C’est un fait établi que Assad / le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques à la Ghouta
Si je recevais dix livres à chaque fois que je dis «Assad a gazé son propre peuple à la Ghouta» ou d’autres mots de ce genre, je serais très riche. Mais ce qui est présenté comme un fait incontestable par les propagandistes de guerre occidentaux, est tout sauf incontestable. Trois ans après, on ne sait toujours pas avec certitude qui a réalisé cette attaque aux armes chimiques. Oui, ça aurait pu être les autorités syriennes, mais ce aurait pu également être une opération sous fausse bannière réalisée par le «rebelles» anti-gouvernementaux.
Le bon sens nous dit qu’Assad aurait dû être fou pour ordonner une telle attaque en sachant que les inspecteurs de l'ONU étaient à Damas à l'époque, et les faucons occidentaux cherchaient désespérément une raison de le bombarder. La prochaine fois que vous voyez la réclamation d’un faucon comme un fait établi disant qu’«Assad a gazé son propre peuple» à la Ghouta – demandez en la preuve. Il y a de fortes chances que vous ne receviez pas de réponse.
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7. La Russie et le gouvernement syrien ont aidé Daesh
RépondreSupprimerVoilà un bon exemple de «théorie du complot» acceptable. Après le début du bombardement de Daesh et d’autres groupes terroristes en Syrie par la Russie en septembre 2015, on nous a dit que la Russie donnait à Daesh une force aérienne.
Cependant, quand un avion russe a été abattu quelques semaines plus tard, la ligne a changé : l'attaque était un «coup de semonce» pour la Russie de la part de Daesh.
Mais si la Russie fournissait à Daesh une force aérienne, pourquoi ce groupe voudrait-il abattre un avion russe ?
En fait, la Russie et l'armée syrienne ont infligé beaucoup plus de pertes à Daesh en Syrie au cours de la dernière année que les Etats-Unis et ses alliés. En mars, la ville antique de Palmyre a été libérée de Daesh par l'armée syrienne, soutenue par les frappes aériennes russes.
Comme Danielle Ryan écrivait à l'époque, c’était «le plus gros échec pour Daesh depuis la déclaration de son califat, mais l'Occident ne semble pas intéressé. Pourquoi ? Parce que, sinon, ils sont obligés de faire preuve d’une certaine reconnaissance à la Russie».
8. L'Occident est du côté des «bons» en Syrie
La vérité est que l'Occident ne s’est pas battu contre la «terreur» en Syrie, mais qu’il l’aide. En toute objectivité, les «rebelles modérés» soutenus par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés, ont commis des crimes épouvantables qui seraient certainement qualifiées de «terrorisme» si elles avaient été commises dans un pays occidental ou dans un pays qui était un allié de l'Occident.
Le «changement de régime» en Syrie était à l'agenda de l'Ouest, bien avant les manifestations anti-gouvernementales qui ont commencé en 2011
Quant au fait d’être horrifié par la montée de Daesh, nous apprenons dans les documents secrets du renseignement américains déclassifiés à partir de 2012 que la perspective d'une principauté «salafiste» s’établissant à l'est de la Syrie était «exactement ce que les pouvoirs soutenant l'opposition voulaient» puisque cela allait «isoler le régime syrien».
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9. Il y a 70 000 rebelles modérés en Syrie
RépondreSupprimerCette affirmation bizarre et non confirmée a été faite par le Premier ministre britannique de l’époque, David Cameron, quand il essayait d'obtenir l'approbation du Parlement britannique pour des frappes aériennes en Syrie en novembre dernier. Voilà ce que Cameron a dit précisément : «Nous croyons qu'il y a environ 70 000 combattants de l'opposition syrienne – principalement de l'Armée syrienne libre – qui ne font pas partie des groupes extrémistes [...] et avec lesquels nous pouvons coordonner des attaques contre Daesh». Mais en janvier, l'ex-Premier ministre britannique (après avoir remporté son vote) faisait déjà marche arrière en admettant que certains des «70 000» étaient des «islamistes relativement extrémistes».
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Lorsque Eisa Ali de RT a posé à Cameron la question suivante : «Pourquoi votre secrétaire à la Défense ou vous-même ne nommeriez pas les groupes soi-disant modérés au nom desquels ces combattants sont sur le terrain ?» - il a répondu : «Nous allons effectivement donner au président Assad une liste des groupes et des personnes et potentiellement des domaines qu’il devrait cibler.»
L'affirmation des «70 000 rebelles modérés» est susceptibles de rentrer dans l'histoire comme la variation Cameron de l’affirmation de Tony Blair de 2002 selon laquelle l'Irak avait des Armes de destruction massive qui pouvaient (en 2003) «être activées en 45 minutes».
10. Les intentions occidentales en Syrie sont humanitaires, alors que la Russie poursuit son propre intérêt
Répétez après moi (sur l’ordre des néocons) : «L'Occident veut seulement aider le peuple syrien à être libre, tandis que les Russes "soutiennent le méchant Assad" dans leurs propres buts égoïstes». En fait, le «changement de régime» en Syrie était à l'agenda de l'Ouest, bien avant les manifestations anti-gouvernementales qui ont commencé en 2011, et remonte – au plus tard – à l’année 2006, quand le soutien accordé par la Syrie au Hezbollah a été accusé d’être l’origine de l'incapacité d'Israël à vaincre le groupe libanais dans la guerre de 33 jours de cette même année.
Imaginez quelle aurait été la réponse des Etats-Unis si la Russie avait entrepris de provoquer un changement de régime violent dans un pays allié de longue date des Etats-Unis. A coup sûr, les actions russes ne seraient pas présentées comme «dépourvues de toute poursuite d’intérêts» et «humanitaires» !
https://francais.rt.com/opinions/26129-10-mensonges-syrie
Lord Cox : «Pour le peuple syrien, les intentions de l’Occident mèneront à la catastrophe»
RépondreSupprimer9 sept. 2016
Même si on peut critiquer Bashar el-Assad, il faut admettre que le peuple syrien dans sa majorité s’oppose à son départ et lui est reconnaissant pour sa politique actuelle, estime la baronne Caroline Cox, membre de la Chambre des lords britannique.
La baronne Caroline Cox est un membre indépendant de la Chambre des lords du parlement britannique, sociologue, militante pour les droits de l’Homme, fondatrice de l’organisation Humanitarian Aid Relief Trust. Elle s’est récemment rendue à Damas où elle a rencontré le président Bashar el-Assad.
RT : Comme vous êtes récemment revenue de Syrie, sentez-vous qu’on peut y apporter la paix après toutes ces années ?
Caroline Cox (C. C.) : Ce que j’en pense reflète la voix des Syriens que j’ai rencontrés à Damas, à Alep. On a vu chaque semaine beaucoup de gens, des leaders politiques, spirituels – chrétiens et musulmans - et des habitants, ceux qui ont été obligés de quitter leur maisons, ceux dont les villages ont été attaqués et dont les proches ont été forcés à se convertir du christianisme à l’islam et ensuite tués pour ceux qui ont refusé. Leur préoccupation principale est que l’Occident n’intervienne pas dans le choix de leur propre avenir. Ils sont tous persuadés que les intentions de l’Occident de changement de régime mèneront à la catastrophe, les partis islamiques modérés seront conquis par Daesh et on aura un nouvel Irak. Les femmes et les minorités religieuses s’inquiètent donc réellement, elles rejettent les politiques occidentales, en indiquant que les Syriens doivent choisir librement leur président et leur gouvernement.
Les gens sont très reconnaissants envers Bashar el-Assad pour sa protection contre les militants islamistes
RT : Avez-vous eu l’impression que Bashar el-Assad est largement soutenu ?
C. C. : Il a le soutien d’énormément de gens que nous avons rencontrés, beaucoup de ceux qui le critiquaient, et il y a bien sûr des raisons pour ça, reconnaissent quand même qu’il est le président élu, qu’il fait beaucoup pour protéger son peuple, il a fait de grands progrès avec des initiatives importantes, comme le système de santé et l’éducation gratuits. Les gens lui sont très reconnaissants pour sa protection contre les militants islamistes. Beaucoup de personnes au sein de l’opposition le soutiennent également : nous avons rencontré des ministres de l’opposition non-armée qui ont dit, en le critiquant et en appelant aux changements et aux réformes, qu’ils soutiennent le président, parce qu’il protège le pays et leurs libertés du terrorisme islamique.
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Les gens que nous avons rencontrés à Alep et dans les territoires les plus dangereux sont préoccupés par la façon dont les médias occidentaux couvrent leurs souffrances
RT : Quelles sont les chances que ceux qui s’opposent à Bashar el-Assad et réclament son départ changeront de point de vue et coopéreront avec lui ?
(suite en dessous:)
C. C. : Ceux avec qui nous avons discuté aimeraient une approche démocratique. Le président Assad lui-même avait dit vouloir une élection démocratique avec des observateurs internationaux. Il y a donc une ouverture au développement de la société civile, à la démocratie et aux changements, mais cela ne peut pas être réalisé alors que la guerre ravage le pays. Les gens que nous avons rencontrés à Alep et dans les territoires les plus dangereux sont préoccupés par la façon dont les médias occidentaux couvrent leurs souffrances, parce qu’ils focalisent leur attention sur ce que fait l’armée syrienne et le gouvernement et sur les accusations contre le gouvernement d’avoir recours aux armes chimiques. Mais on ne met pas en lumière qu’il y a eu quatre attaques effectuées par les terroristes islamiques contre la population civile innocente alors qu’on était là, à Alep. Les experts occidentaux qui couvrent la situation sont extrêmement partiaux, ce qui inquiète de plus en plus le peuple syrien. Ils sont vraiment reconnaissants envers la Russie pour son soutien qui les aide à se protéger contre le terrorisme islamique.
RépondreSupprimerRT : En ce qui concerne les mesures pratiques à adopter immédiatement pour remédier à la situation, qu’est-il possible de faire, à votre avis ?
C. C. : Il faut beaucoup plus d’aide humanitaire qu’il y en a maintenant, parce que les gens souffrent terriblement. Le gouvernement fait ce qu’il peut, mais les soins médicaux manquent cruellement. Les sanctions, en particulier, rendent la vie encore plus difficile, ils prient : «S’il vous plaît, arrêtez cette politique des sanctions, elle touche les habitants du pays». C’est un des problèmes les plus graves.
La seule chose qui fait la différence entre les groupes terroristes, c’est le type d’exécution qu’ils choisissent
RT : Avez-vous l’impression que la Russie et l’Amérique sont maintenant plus proches d’une solution ?
C. C. : J’ai vraiment envie de l’espérer. Certaines personnes nous ont raconté comment Daesh ou d’autres groupes militaires armées les traitaient de façon épouvantable. La seule chose qui fait la différence entre ces groupes, c’est le type d’exécution qu’ils choisissent. J’espère qu’on aura des progrès dans l'éradication des groupes terroristes islamiques.
RT : Comment vos collègues, vos pairs, ont réagi après votre retour ?
C. C. : De façon très intense. Il y a eu pas mal d’articles très agressifs, mais ils critiquent principalement le fait que nous avons rencontré le président Assad et cela lui a donné des possibilités de faire de la propagande. Mais je vais répondre à cela trois choses.Premièrement, on ne peut pas critiquer quelqu’un sans l’avoir rencontré. Deuxièmement, nous avons été là pendant cinq jours, et la discussion avec Assad nous a pris deux heures, le reste du temps on était avec les gens. Troisièmement, là c’est deux poids, deux mesures dans ce pays. J’ai travaillé au Soudan, et son président a été traduit en justice par Cour pénale internationale.
Lire aussi : «Les opérations psychologiques sont faites pour monter un dossier contre Assad»
https://francais.rt.com/opinions/26142-syrie-occident-catastrophe