By lejournaldusiecle
14 février 2013
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Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.
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C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.
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Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.
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Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".
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Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".
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Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.
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En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.
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Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".
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Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle
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Ces 'énigmatiques 20 minutes'
RépondreSupprimerComment (et pourquoi ?!) les secours n'ont-ils pu arriver sur les lieux d'un attentats !! (alors qu'un "simple accident de la circulation faut compter 5 à 10 minutes) que tardivement ??!
Comment peut-il se faire qu'avec (peut-être) une bonne centaine d'ambulances privées en vadrouille dans la Capitale n'ont-elles pu recevoir d'appels au secours ni les ambulanciers (qui se trouvaient peut-être qu'à 200 m des lieux du drame) sur leur portable personnel ?
Le nombre total des appels devait friser le délire ! L'un des témoins a même dit qu'il avait appelé 80 fois !
Heure tardive, pharmacies fermées. Seuls, quelques médecins ou infirmières passant par là ont pu se rapprocher des lieux, mais, que faire avec une petite trousse d'urgence ?
Pourquoi toujours (comme pour 'Charlie') faut-il 20 minutes ?
Pourquoi AUCUNE 'caméra de surveillance' n'a pu ou n'aurait pu alerter ceux qui sont (payés à rien foutre) là pour visionner les écrans de contrôle ?
Pourquoi les auteurs ont-ils pu s'éclipser dans la nature alors qu'un simple voleur de sac-à-main de vieille dame est rattrapé par les témoins à 100 m ?
Pourquoi faut-il qu'il y ait à Paris une 'Tour n°7' ?