L’un des arguments avancés par les climato-alarmistes pour répandre la terreur est l’acidification des océans en raison de la teneur toujours croissante du gazcarbonique dans l’atmosphère et cet argument est de taille : si les océans s’acidifient trop les coraux vont être dissous, les mollusques ne pourront plus construire leurs coquilles et le plancton, source de toute vie océanique disparaîtra pour la même raison. Imaginons un instant des océans exempts de toute vie animale. Le puits de carbone extraordinaire des océans ne serait plus fonctionnel, alors la teneur en gazcarbonique atmosphérique augmenterait brutalement pour le plus grand bonheur des végétaux, certes, mais selon la théorie de l’effet de serre la chaleur deviendrait alors insupportable.
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Cet argument vient d’être mis en pièces par une équipe de biologistes de la Johns Hopkins University au cours d’une étude relative à l’évolution du phytoplancton dans l’Atlantique Nord, essentiellement le phytoplancton unicellulaire Emiliana huxleyi de la famille des coccolithophores.
Cette étude a agrégé les données accumulées depuis 1960 jusqu’à 2010 portant sur plus de 80000 observations et prélèvements effectués dans l’océan. Il apparaît très clairement que l’augmentation de la teneur en gazcarbonique atmosphérique n’entrave absolument pas la prolifération du plancton mais au contraire constitue un facteur stimulant sa croissance. La figure ci-dessous tirée de l’article paru dans Science du 26 novembre 2015 mérite quelques explications. La partie A représente la probabilité moyenne de présence de coccolithophores dans les prélèvements par année divisée par le nombre total de prélèvements au cours de la même année entre les latitudes 37,5 N et 65 N. Cette probabilité exprimée en pourcentage n’est pas un décompte direct des cellules de plancton mais celle de la présence de cellules prises dans les mailles du filet de prélèvement, en général un cône de soie. Les observations sur site ont permis de corréler cette probabilité avec la densité de population de plancton conduisant à une évaluation précise de cette dernière. Les parties B et C représentent l’évolution de la teneur en gazcarbonique atmosphérique et la variation de la température (en degrés C) de surface de l’Atlantique Nord, AMO pour Atlantic Multidecadal Oscillations.
On remarque la concordance de deux phénomènes. L’augmentation de la population de plancton qui a par endroits été multipliée par 20 au cours des années 2005-2010 est directement corrélée à l’augmentation de la température de surface de l’océan. Or, selon la loi de Henry décrivant la dissolution des gaz dans l’eau, le réchauffement ayant eu lieu après 1997 a appauvri l’eau en bicarbonate, la source de carbone du phytoplancton, mais cet appauvrissement a été compensé par l’augmentation du gazcarbonique atmosphérique. Il se trouve (voir le lien) que les coccolithophores adaptent leur métabolisme aux variations de température et aux taux de bicarbonate. Plus la température de l’océan s’élève en surface, plus le plancton se multiplie également en surface, là où il est éclairé par le Soleil. D’autres études viennent confirmer que la variation du pH de l’eau n’a que très peu d’incidence sur le métabolisme photosynthétique du plancton. Cette variation d’ « acidité » a atteint à peine un centième d’unité de pH sur la période 1960-2010 alors que la teneur en gazcarbonique a augmenté de 80 ppm, soit 25 % selon les observations effectuées à l’observatoire de Mauna Loa à Hawaii. De plus la mesure du pH de l’eau de mer est un exercice périlleux qui peut conduire à des résultats totalement erronés car le système ionique marin est extrêmement complexe.
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On est donc très loin des déclarations alarmistes des climatologues onusiens. L’acidité de l’océan n’a pratiquement pas évolué et le plancton se porte très bien, merci pour lui. Encore un mythe, un mensonge, un dogme infirmé par des études scientifiques sérieuses et sans parti-pris.
Source : Science, DOI : 10.1126/science.aaa8026 . Le Docteur Sara Rivero-Calle est ici remerciée pour m’avoir communiqué cet article. Illustration Wikipedia et NASA : plancton en Mer de Barents.
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Voir aussi : 10.1371/journal.pone.0057212 en accès libre
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COP21 : Crise du carbone en Europe !
RépondreSupprimerle 2 décembre 2015
par jacqueshenry
Quelques heures avant le début du raout mondain COP21 qui doit statuer sur l’avenir des émissions de carbone et sur la manière la plus profitable de les taxer la Commission Européenne a mis en ligne un document étrange dont voici en capture d’écran l’introduction (voir le lien).
En 2014 malgré une augmentation du produit intérieur brut européen de 1,4 % les émissions de carbone de l’Europe ont diminué de 5,4 % par rapport à 2013. La France a été le meilleur troisième élève après la Slovaquie et le Royaume-Uni avec 8,4 % d’émissions en moins. Je ne suis pas économiste ni introduit dans les couloirs de la Commission mais ces données laissent franchement rêveur. Le document tente de se rattraper en « suggérant » que cette baisse s’explique par une chute de 4,5 % des émissions industrielles, y compris le secteur de l’énergie, un hiver particulièrement doux qui a réduit la demande pour le chauffage de 10 % et une diminution de 0,5 % de la consommation de carburant pour les automobiles.
Comment les fonctionnaires de la Commission font-ils leur calcul, c’est là la question et elle mérite un examen critique sérieux. Prenons les trois combustibles fossiles les plus utilisés en considérant que le charbon c’est 100 % de carbone, et les combustibles liquides pour automobiles et chauffage sont constitués de 100 % d’octane pour simplifier les calculs.
- Une tonne de charbon produit 3,6 tonnes de gazcarbonique,
- Une tonne de gaz naturel produit 2,7 tonnes de gazcarbonique
- Une tonne de combustible liquide produit 3 tonnes de gazcarbonique.
C’est d’ailleurs sur cette base qu’on considère le gaz naturel comme le « moins polluant » et le charbon le « plus » polluant, ce qui ne veut strictement rien dire. Ces calculs ne sont pas rigoureux mais ils donnent une bonne idée de l’ordre de grandeur des milliards de tonnes de gazcarbonique émis par l’Europe, 7,1 tonnes par habitant et par an en 2014 …
Il a donc fallu compiler tous les tonnages de combustibles fossiles utilisés en Europe pour arriver aux données présentées dans ce rapport car il n’y a pas d’autre protocole de calcul possible.
On ne peut que constater qu’après tout l’Europe est déjà un très bon élève dans la préservation du climat et qu’elle n’a que faire de cette COP21 puisque les émissions de carbone sont maintenant de 23 % inférieures à celles de 1990 !
(suite en dessous:)
Mais en réalité ces statistiques, si elles sont rigoureusement exactes, font ressortir que l’Europe est en récession, beaucoup plus gravement qu’on ne le dit, car qui dit baisse de la consommation d’énergie sous-entend une baisse de l’activité économique et ce maigre accroissement de 1,4 % du produit intérieur brut européen pour l’année 2014 n’est qu’un miroir aux alouettes alimenté par la planche à billets de la Banque Centrale Européenne. D’autre part il est pour le moins hasardeux de considérer que les moulins à vent et les panneaux solaires ont contribué à cette baisse d’émission de gazcarbonique à moins qu’au cours de l’année 2014 il y ait toujours eu un vent soutenu et que Soleil ait brillé 24h/24, ce que ce document ne mentionne pas …
RépondreSupprimerComme je le disais dans un précédent billet de ce blog on nous ment sans aucune espèce de retenue ni de honte. C’est quand le début de la grande crise ?
Source : https://ec.europa.eu/jrc/en/news/global-growth-co2-emissions-stagnates
https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/12/02/cop21-crise-du-carbone-en-europe/
Faut-il nationaliser le franc ?
RépondreSupprimerMyret Zaki
le 30 Novembre 2015 à 11:20
Fin novembre, l’initiative «Monnaie pleine» a déposé plus de 100 000 signatures à Berne. A l’heure où les monnaies perdent de leur crédibilité en tant que réservoir de valeur fiable, l’idée d’estampiller les dépôts en franc suisse d’une sorte de label «Swiss made» en les garantissant par la Banque nationale suisse (BNS) n’est pas sans intérêt.
L’initiative veut en effet passer d’un système où les banques commerciales créent 90% de la monnaie (sous forme scripturale), avec des réserves minimales, à un système plus solvable où la BNS aurait l’exclusivité de la création monétaire. Les banques ne pourraient prêter à leurs clients que sur la base de l’argent reçu des épargnants, des autres banques ou au besoin de la BNS, et leur portefeuille de prêts serait refinancé par la BNS, qui contrôlerait la quantité de crédit dans le système.
Problème du franc fort accentué
L’initiative identifie bien les faiblesses actuelles. Pour les déposants, la liquidité de leur monnaie scripturale, c’est-à-dire la certitude de pouvoir retirer en liquide leurs avoirs en compte en tout temps, est incertaine; nos dépôts bancaires sont objectivement vulnérables au risque de faillites bancaires. Une ordonnance de la Finma datée d’août 2012 autorise même les banques à ponctionner les dépôts en cas de sauvetage de l’établissement, la Suisse ayant précédé sur ce point la réglementation européenne de 2013. Il serait donc rassurant d’imaginer que les dépôts soient comptabilisés, comme le veut l’initiative, sur le bilan de la Banque centrale et non sur ceux des banques commerciales.
Mais cette initiative qui veut nationaliser la création monétaire a aussi ses travers. En effet, si l’offre de crédit est contrôlée et limitée par la BNS, la demande de crédit, elle, peut - et va très probablement- dépasser à certains moments l’offre de crédit, et les taux d’intérêt grimperont inévitablement en flèche. Il est illusoire de prétendre que la BNS puisse réguler la demande de crédit, qui relève de facteurs internationaux.
Des taux d’intérêt élevés feront grimper le franc suisse encore plus qu’aujourd’hui. Une telle situation est intrinsèquement saine, mais s’avère intenable dès lors que les principaux partenaires de la Suisse dévaluent, fonctionnent sans taux d’intérêt et se surendettent. A terme, les bulles de crédit se reporteraient sur des marchés (émissions obligataires, crowdfunding) qui échappent à la monnaie pleine.
(suite en dessous:)
En outre, sachant que la BNS deviendrait le principal créancier des banques commerciales, cela signifie qu’elle porterait la totalité du risque crédit du système financier. Si des banques commerciales octroient des crédits à de mauvais débiteurs et que la masse des crédits non performants ou défaillants se met à gonfler, cela mettrait à risque l’argent public. Si les pertes d’une banque commerciale dépassent ses fonds propres, la BNS devra prendre les pertes pour les mauvais crédits. Si la BNS, pour minimiser ses risques, devait se mettre à évaluer les politiques de crédit des banques, son ingérence dans l’économie deviendrait extensive et coûteuse, voire créerait des distorsions.
RépondreSupprimerEn outre, il resterait à voir comment la BNS évaluerait la masse de crédit nécessaire pour stimuler une économie dans un environnement déflationniste. Mais surtout, pourquoi se fier davantage à la Banque centrale qu’aux banques commerciales ? La BNS n’a-t-elle pas cumulé les critiques sur sa gestion des réserves d’euros, d’or et ses placements en actions ? Les initiants dénoncent les réserves minimales des banques, mais qu’ont-il à dire des fonds propres insuffisants de la BNS, tombés à 7% de son bilan ? Les banques centrales tombent dans les mêmes travers que les autres banques.
http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/faut-nationaliser-franc
Evidemment, avec l'ère Internet tout se sait. Donc: que tous les billets de banques n'ONT AUCUNE VALEUR sinon le prix du Mickey au kilo de papier, que les soutes sont vides (comme elles l'ont TOUJOURS été et que 'l'argent' se tire à la planche-à-billets comme ils font aujourd'hui avec l'or-papier !
SupprimerDonc, OUI à une réforme bancaire où SEULE celle de l'Etat aurait autorité, point barre.
Anti-fracking gréviste de la faim exige audience avec Cameron
RépondreSupprimer1 décembre 2015 19
Un homme qui n'a pas mangé depuis plus d'une semaine pour protester contre les plans de forage pour le gaz de schiste près de son domicile va attendre à l'extérieur de Downing Street jusqu'à ce qu'il soit accordé une audience avec le Premier ministre David Cameron pour discuter de la question.
Geza Tarjanyi a survécu sur les sels eau, de café et de réhydratation depuis le 24 Novembre en signe de protestation contre le projet de Frack dans les zones de Lancashire.
Son acte est "symbolique", prétend-il, parce que «l'eau me garder en vie" est de la même eau qui pourrait être empoisonné par la fracturation hydraulique dans la région.
Bien qu'il n'y ait pas de preuve concluante que le forage pour le gaz de schiste peut fuir des toxines dans l'approvisionnement en eau, la protestation de Tarjanyi illustre les craintes des habitants que la fracturation pourrait endommager irrémédiablement l'écosystème.
Tarjanyi dit RT il veut «arrêter la douleur et la peur dans ma communauté» et d'accélérer la fin de fracturation au Royaume-Uni.
"Je sais que nous allons cesser de fracking," a t-il dit.
Sa grève de la faim est conçu pour voir «jusqu'où Cameron va me laisser souffrir," même si il a souligné qu'il ne «ont un désir de mort."
Le gréviste de la faim a été invité à prendre rendez-vous pour discuter de la question dans une lettre de l'éducation Secrétaire Ambre Rudd après qu'il coinça sur Whitehall devant la résidence du Premier ministre.
Mais Tarjanyi a dit qu'il ne se réunira le Premier ministre et a mis en place une chaise pour la réunion devant Downing Street.
Tarjanyi croit que la campagne locale pour arrêter la fracturation a été couronnée de succès, mais il veut accélérer le processus d'abolition de la fracturation complètement.
Plus tôt dans l'année Lancashire County Council a décidé à l'unanimité de rejeter une demande de planification pour frack dans la région après une série de protestations par les résidents et les écologistes.
https://www.rt.com/uk/324161-fracking-hunger-strike-parliament/
I sent you the paper so that you would read it but you didnt, mister. In addition, please show the rest of the graph, where it shows that the most important phytoplankton groups for primary productivity (diatoms) actually decreased dramatically since 1960. In this study we show that SOME phytoplankton groups are increasing, not all!
RépondreSupprimerPlease do not use my work to misinform the audience.
Je vous ai envoyé le papier afin que vous souhaitez le lire, monsieur . En outre , s'il vous plaît montrez le reste du graphique , où il montre que les groupes de phytoplancton les plus importants pour la productivité primaire ( diatomées ) en fait diminué de façon spectaculaire depuis 1960. Dans cette étude, nous montrons que certains groupes de phytoplancton sont en augmentation, pas tous !
S'il vous plaît ne pas utilisez pas mon travail pour désinformer le public
I sent you the paper so that you would read it but you didnt, mister. In addition, please show the rest of the graph, where it shows that the most important phytoplankton groups for primary productivity (diatoms) actually decreased dramatically since 1960. In this study we show that SOME phytoplankton groups are increasing, not all!
RépondreSupprimerPlease do not use my work to misinform the audience.
Je vous ai envoyé le papier afin que vous souhaitez le lire, monsieur . En outre , s'il vous plaît montrez le reste du graphique , où il montre que les groupes de phytoplancton les plus importants pour la productivité primaire ( diatomées ) en fait diminué de façon spectaculaire depuis 1960. Dans cette étude, nous montrons que certains groupes de phytoplancton sont en augmentation, pas tous !
S'il vous plaît ne pas utilisez pas mon travail pour désinformer le public