Martin Croteau
La Presse
La Presse
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(Ottawa) L'exploitation du gaz de schiste ne sera pas acceptée par la population tant que la science n'aura pas dissipé les doutes quant à ses effets sur la santé et l'environnement, prévient une étude commandée par le gouvernement Harper.
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À la demande de l'ancien ministre de l'Environnement, Peter Kent, le Conseil des académies canadiennes s'est penché sur l'impact de l'extraction par fracturation hydraulique. Son rapport final, publié hier matin, conclut que les effets de cette technique sont, somme toute, méconnus.
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Ses auteurs appellent les autorités à mieux surveiller cette industrie.
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«Les affirmations de l'industrie concernant ses prouesses technologiques ou les affirmations du gouvernement selon lesquelles les effets environnementaux sont acceptables ne seront pas suffisantes pour obtenir l'acceptation du public, peut-on lire dans le document. Pour ce faire, il faudra assurer une surveillance transparente et crédible des incidences environnementales.»
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John Molson, professeur de géologie à l'Université Laval, est l'un des 14 auteurs de l'étude. Il note que l'ampleur de la pollution causée par les fuites de liquides et de gaz autour des puits de forage reste inconnue. Des craintes qui s'appliquent aussi à l'extraction du pétrole de schiste, par exemple dans l'île d'Anticosti.
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«Certaines conclusions s'appliquent également à l'extraction du pétrole de schiste comme à l'île d'Anticosti, a observé M. Molson. Ce sont les mêmes problématiques: les risques de fuite le long du coffrage.»
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Selon le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin, le rapport prouve que Québec a bien fait de décréter un moratoire sur le gaz de schiste.
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«Beaucoup de conclusions viennent confirmer les craintes qui ont été évoquées à plusieurs reprises par les scientifiques, les citoyens et les groupes environnementaux sur les impacts du développement de cette filière», dit-il.
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Patate chaude
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L'étude du Conseil a été accueillie comme une patate chaude par le gouvernement Harper. Au bureau du ministre des Ressources naturelles, Greg Rickford, on a dirigé La Presse vers la ministre de l'Environnement, Leona Aglukkaq. Le porte-parole de la ministre, Ted Laking, n'a donné aucune suite à notre demande de commentaire.
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Questionné aux Communes, le secrétaire parlementaire de Mme Aglukkaq, Colin Carrie, a fait fi des mises en garde du rapport, soulignant qu'aucun cas de contamination n'avait été signalé en 20 ans dans l'Ouest canadien.
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La députée du NPD Megan Leslie a tourné en ridicule la réponse du gouvernement. Bien qu'elle reconnaisse que l'extraction des ressources naturelles est une responsabilité provinciale, elle juge que le fédéral doit financer la recherche sur les impacts de cette industrie controversée.
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LES RISQUES
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Les six principaux risques de l'extraction du gaz de schiste, selon le Conseil des académies canadiennes.
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EAU
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Les coffrages d'acier et de béton qui entourent les puits de gaz de schiste ne sont pas toujours étanches. Le liquide de fracturation, qui contient plusieurs produits chimiques, risque de contaminer les eaux souterraines. Il n'existe aucun réseau de surveillance méthodique pour assurer l'intégrité des puits. Des déversements accidentels peuvent aussi contaminer l'eau à la surface. L'élimination des eaux usées préoccupe aussi les experts.
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GES
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Le problème d'étanchéité des coffrages entraîne un relâchement de méthane dans l'atmosphère. Les scientifiques ne s'entendent pas sur l'ampleur de ces «émissions fugitives» de GES. «Si on tient compte du cycle de vie, le puits, l'extraction, le transport et les fuites, ça change les chiffres, indique le professeur John Molson, de l'Université Laval. Ce n'est pas évident que le gaz de schiste aura moins d'effet sur les changements climatiques.»
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TERRITOIRE
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La multiplication des puits d'extraction du gaz de schiste a des effets importants sur la manière dont le territoire est occupé. Il faut bâtir des routes, des stations de compression et des pipelines pour desservir les puits. Tout cela entraîne la déforestation, la destruction de l'habitat de certaines espèces et peut entraîner des frictions avec le monde agricole.
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SANTÉ HUMAINE
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L'industrie va certes créer des emplois là où elle s'établit, mais ses effets sur la qualité de l'eau et de l'air peuvent nuire à la santé humaine. «Des répercussions psychosociales sur les individus et les collectivités ont été signalées en rapport avec des facteurs de stress physiques comme le bruit et avec une perception selon laquelle l'industrie et le gouvernement ne sont pas dignes de confiance», indique le rapport.
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POLLUTION DE L'AIR
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La machinerie utilisée par l'industrie a un effet sur la qualité de l'air. Les émissions des moteurs diesel, de l'essence et les composés organiques volatils comme le benzène sont rejetés dans l'atmosphère. À plus grande échelle, le principal problème concerne la production d'ozone, qui peut affecter la qualité de l'air.
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TREMBLEMENTS DE TERRE
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Les experts conviennent que le processus d'extraction du gaz de schiste n'entraîne pas un risque important de secousses sismiques. La plupart des secousses qui ont été ressenties par le public étaient causées par l'injection des eaux usées dans le sous-sol et non par le processus de fracturation comme tel. Les experts considèrent qu'une surveillance accrue pendant les opérations permettra de réduire le risque encore davantage.
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Témoignage d’un foreur travaillant sur les puits de gaz de houille
RépondreSupprimerPublié: 26 avril 2014
[Ce témoignage a été recueilli dans l’État du Queensland au Nord-Est de l’Autralie, bordé par la mer de corail. Cet article a été publié en anglais sur un site Internet australien le 22 avril 2014. Il en a été retiré au bout de quelques heures. Suite à des pressions ? Nous conservons l'anonymat de l'auteur et du site source - mais lisez donc !]
J’ai contacté le groupe de soutien communautaire (Gasfield Community Support group)[1] après avoir entendu L. S.[2] dire sur la radio qu’aucun travailleur dans l’industrie du gaz de houille n’était tombé malade et que les analyses indiquaient que la qualité de l’air et de l’eau était bonne.
J’ai commencé dans l’industrie en 2008, et j’ai travaillé pendant 3 ans et demi sur une tour de forage mobile. Au début, j’étais employé par Forages M[3], société qui a ensuite été reprise par A. J’ai travaillé d’abord comme assistant avant de passer à foreur principal adjoint. L’une des tâches consistait à mélanger les produits chimiques dans la fosse à boue avant le pompage vers la colonne de forage. Différents polymères étaient utilisés. On injectait la boue, composée d’eau salée, de Chlorure de potassium (KCl) et d’un polymère (le JK261) comme lubrifiant de la colonne de forage. En moyenne, s’il n’y avait pas de pertes, vous deviez utiliser 12 tonnes de chlorure de potassium et 15 palettes (720 bidons / 10800 kg) de polymère pour maintenir la viscosité et lubrifier la tête de forage. Les polymères étaient envoyés dans la fosse par l’intermédiaire d’une trémie. Les polymères devaient être pulvérisés dans la trémie et nous revenaient en pleine figure, dans les yeux; nous respirions cela constamment. Cela pouvait durer des heures de suite. Nous portions des masques, quelquefois de sécurité (à filtre), sinon de simples masques en papier.
Les masques étaient également nécessaires lors du mélange du ciment pour la fabrication du tubage (casing) lorsqu’Halliburton ne venait pas et que nous avions à faire le boulot nous-mêmes.
Lors de la foration au travers des couches très perméables du Permien ou du Jurassique, parfois, les boues de forage disparaissaient. Il pouvait s’agir d’énormes pertes de boue. Nous prenions des échantillons de carottage lorsque l’opérateur nous le demandait. En fait nous prenions des échantillons sur chaque puits de forage, habituellement à environ 600 mètres de profondeur. 80% du temps, ça se passait bien, le retour était correct. Mais dans 20% des cas, en particulier à Fairview, à l’Est d’Injune, on ne pouvait pas arrêter les pertes.
On pouvait utiliser environ 20 tonnes de KCl (un semi-remorque complet) avec de l’eau. Il y avait 50 000 litres d’eau dans chacune des trois fosses. Sur une plateforme de forage, lors d’un quart de 12 heures, nous utilisions 27 tonnes de KCl avec 100 000 litres d’eau et d’autres produits chimiques. Pour l’équipe de quart suivante, c’était la même chose, et ça pouvait durer des jours à faire exactement la même chose, jusqu’à ce que les pertes soient stoppées.. Ils utilisaient des solutions de KCl, et de polymères JK261 et CR650 à très forte concentration. Le KCl servait à lutter contre les remontées de gaz. Pour lutter contre les fuites ils utilisaient un « bouche trou » composé de papier d’aluminium et de sciure grossière, pour essayer de remplir le trou et de le boucher.
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Ils essayaient de stopper la perte et de colmater le trou. Pour cela ils utilisaient peut-être 10 produits chimiques différents en plus de la bentonite, ils continuaient les injections, essayant de combler les pertes. Si les boues disparaissaient le gaz pouvait remonter ; ils essayaient de le bloquer par différents moyens et continuaient d’injecter la boue dans la colonne de forage pour colmater le trou. Ils essayaient d’empêcher les remontées de gaz. Ils avaient la trouille des remontées de gaz et du risque d’explosion; c’était une phase très dangereuse et ça arrivait souvent (peut-être 20% du temps).
RépondreSupprimerDans le bassin sud de Gunnedah Coonabarrabin, ils ont foré un trou et touché la nappe phréatique. L’eau douce coulait hors du trou, diluant la teneur en sel. Ils ont du faire venir des camions pour évacuer l’eau plus loin; ils ont installé le tubage et essayé de le sceller avec du ciment. Il y avait de sacrés problèmes dans le bassin de Gunnedah parce que les aquifères étaient proches de la surface, ils ont dû passer à travers les aquifères et continuer à forer pour accéder à la veine de charbon. Une fois c’est une tête de forage qui s’est coincée dans un trou. Ils ont amené une substance noire dans un conteneur de 1000 litres. Ils appelaient ce produit "pipe free" (conduite libre). Je ne sais pas comment cela a fonctionné. Je pense qu’ils ont pompé vers le bas de la colonne de forage pour essayer de libérer et récupérer ce matériel qui coûte une fortune. Ca puait à mort ! Ca sentait mauvais et c’était dangereux: on nous a dit de ne surtout pas en mettre sur notre peau. C’est arrivé lors d’un forage à Fairview près d’Injune. C’est arrivé à peu près lors d’un forage sur cinq. Mais avec un peu de patience ils pouvaient récupérer le matériel avec cette méthode. Quand l’outil cassait il fallait essayer de le « repêcher » puis cimenter le trou, se déplacer de quelques mètres, pour recommencer un nouveau forage. (Çà s’est passé environ trois fois quand j’étais là, mais il y a qu’une seule fois où ils ont utilisé ce déboucheur "pipe free") Pour eux la perte de matériel de forage dans le puits est un grand problème et de plus très coûteux. La société W. faisait les enregistrements (logging). Ils utilisaient du matériel radioactif. J’ai entendu dire qu’ils avaient perdu des outils dans le puits, mais pas à l’époque où j’étais là.
Parfois il y avait des problèmes avec le bouchon terminal, des bulles de gaz traversant le ciment sans qu’ils puissent les arrêter. Les bulles sortaient de l’eau qui se trouvait au-dessus du ciment dans la cavité. Je l’ai vu trois ou quatre fois. A Fairview, il y avait tellement de forages qu’on aurait dit un porc-épic. Les forages pouvaient être espacés de 150 mètres par moment. En d’autres endroits la distance entre les puits était de plusieurs kilomètres. Maintenant, il y a plein de puits en production là-bas.
J’ai commencé à tomber malade, avec des saignements de nez sur une base régulière en 2011. Avant ça, je n’avais jamais eu un saignement de nez de ma vie. Mon horaire de travail était dehors pendant 18 jours, à la maison pour 9 jours avec deux jours de voyage. (Je suis un agriculteur en bio, totalement autonome et à l’énergie solaire, et j’étais en train de me préparer aussi pour mes vieux jours. Je travaillais là-bas pour l’argent. J’étais prudent et je la fermais – j’avais déjà perdu un emploi après avoir dit ce que je pensais). J’allais mieux lorsque j’étais à la maison et pendant les jours de congé; Quand j’y retournais (au boulot), il y avait encore du sang qui coulait de mon nez. J’avais des saignements de nez dans la douche.
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On a arrêté le boulot plus tôt que prévu à la fin de 2011, en raison du temps humide. Je toussais et ne je pouvais vider mes poumons. Je suis allé chez le médecin fin Novembre / début Décembre. Il a écouté à mes poumons et m’a envoyé faire une radio pulmonaire.
RépondreSupprimerJ’ai eu un terrible sentiment d’angoisse et je me sentais très mal. L’angoisse était là toute la journée à partir de la minute où je me réveillais jusqu’au soir en me couchant. On m’a également envoyé faire un scanner pour trouver que j’avais un emphysème modéré. Pourtant je n’avais fumé qu’une paire d’années à 19/20 ans et pas depuis. J’ai regardé l’Internet et vu le Dr R. près de Wesley. J’ai fait des tests pendant six heures et eu une biopsie au poumon. On m’a dit que j’avais une inflammation, une infection du poumon, la bronchite. Je voulais une compensation, et j’insistais pour faire reconnaître cette affection comme maladie professionnelle. Le Dr R. ne pouvait s’engager fermement sur l’origine du mal. J’ai eu des indemnités de maladie pour quelques mois – j’ai été arrêté pendant quelques mois puis ils m’ont dit que j’étais apte à retourner travailler. Je ne voulais pas retourner mélanger des produits chimiques; ils m’ont dit qu’il n’y avait rien d’autre pour moi – je n’ai rien obtenu. Ils s’en sont lavé les mains.
Maintenant, je suis de retour à la ferme. Je ne tousse plus toujours autant, mais je n’ai pas récupéré 100% de ma capacité pulmonaire. J’ai de la toux, des glaires et une perte de fonction pulmonaire. Quand je travaillais sur les plates-formes, j’avais des spasmes dans les mains. Quand j’attrapais une clé Stillson pour serrer un joint de forage, en essayant de la déposer je n’arrivais pas à ouvrir ma main. Je devais utiliser l’autre main pour ouvrir les doigts.
Il y avait de la graisse au plomb, de la graisse très épaisse, utilisée sur les joints de forage. Il y avait également une graisse à base de zinc appelée ZN50. Les jeunes gens avec qui je travaillais ici s’en mettait partout. Elle est cancérigène.
Ils en passaient un seau de 20 kg tous les 10 jours. Un autre foreur, âgé de 27 ans, avait la peau dans un sale état. Ca avait l’air d’une dermatite. Il avait l’épiderme rouge autour des yeux et des cheveux. Il allait mieux à chaque fois qu’il revenait de ses périodes de repos. Nous avons perdu le contact.
Avec la baisse de l’activité industrielle beaucoup de gens n’ont pas de travail. Il s’agissait d’une plate-forme fonctionnant 24 heures sur 24 avec des rotations de 12 heures et des équipes de 4 : un foreur qualifié, deux ouvriers qualifiés et un ouvrier non qualifié (« offsider ») . Il y avait toujours une équipe au repos. A part les gens avec qui vous travailliez, vous ne connaissiez personne.
Il y avait de grands camps. Nous vivions dans des camps ou des chambres d’hôtel, jusqu’à 80% du temps dans des camps.
Les gens se sont plaints de l’eau à mainte reprise. Le camion n’avait tout simplement pas l’air hygiénique. L’eau était stockée à côté de la fosse septique qui a débordé à plusieurs reprises. Les gens avaient des maux de ventre. Je ne suis pas sûr que l’eau de boisson était de l’eau puisée par forage. A cause de plaintes, deux ou trois fois, l’opérateur est allé chercher l’eau potable plus loin.
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L’eau dans les bassins de décantation était recyclée pour le prochain forage. Les déblais de forage retournaient dans les fosses. Dans le bassin Gunnedah ils ont commencé à garnir les fosses avec de grandes bâches en plastique. Ils n’ont pas fait la même chose dans la région de Queensland. Il y avait des centaines de tonnes de déblais. C’était un vrai problème. Je ne sais pas ce qui a finalement été fait de ces fosses. Ni du plastique. Ni des déblais.
RépondreSupprimerQuand nous étions là-bas, s’il y avait 10 cm de pluie, de l’eau saumâtre commençait à déborder des bassins de rétention.
S’ils savaient que la pluie venait, ils essayaient de pomper les boues dehors et de les balancer ailleurs.
La compagnie a planté des espèces fourragères, et non des espèces végétales indigènes australiennes.Je pense qu’ils les ont plantés pour se débarrasser de l’eau issue des veines de charbon en l’utilisant pour l’irrigation. La compagnie en a planté peut-être 4000 ha. C’est alors devenu un problème. Des graines ont été emportées et poussent sur le bord des routes et des voies navigables. Cette espèce est devenue un vrai ravageur.
L’activité industrielle a décollé très rapidement; passant d’une industrie australienne contrôlée avec une poignée d’entreprises et de tours de forage australiennes, à une multitude de forages opérés par des sociétés venant du Canada, du Mexique et d’ailleurs. Quel que soit les contrôles dont ils faisaient l’objet dans le passé, ceux-ci semblent avoir disparu d’un coup.
Quand je travaillais dans le bassin Gunnedah, il y avait beaucoup de protestations de la part des gens du coin, il fallait passer à travers des barrages routiers. Il y avait aussi des concessions de mines de charbon à ciel ouvert qui autorisaient les acheteurs étrangers (en particulier les Chinois) à acquérir des terrains. Les agriculteurs n’appréciaient pas ça. En raison des protestations, l’industrie a du améliorer son image et il y a eu plus de contrôles que dans la région de Queensland. Les problèmes avec les agriculteurs dans le Queensland occidental étaient moins importants. Il y avait bien un puits par propriété et disons jusqu’à 10 puits sur les grandes propriétés. La compagnie construisait un grand aéroport. Je n’ai pas vu de protestation de la part des agriculteurs dans le Queensland. Ce n’était pas un problème sur les grandes propriétés. Et puis la compagnie elle-même était propriétaire de grandes surfaces.
La vallée de l’Arcadie, au nord d’Injune est un pays vierge, magique et de grande importance pour les autochtones aborigènes. Il s’agit d’une vallée du Rift, avec d’énormes escarpements et des grottes. Elle n’aurait pas du être touché, elle devrait être patrimoine classé.
La compagnie avait une plate-forme dans la vallée de l’Arcadie et qui a perturbé les sites sacrés aborigènes. Il y avait peut-être six forages. Il n’y avait ni plus ni moins de soins pris qu’à Fairview. Pour moi, c’est une véritable honte.
Le gaspillage était immense. En un quart de 12 heures, 2000 litres de gas-oil étaient utilisés, seulement pour une plate-forme d’exploration. (Pour un puits de production pour extraire le gaz du sous-sol, la consommation de carburant serait astronomique.)
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En plus du forage, il y avait des climatiseurs et des générateurs qui fonctionnaient tout le temps. Il y avait des centaines de plates-formes dans la région. Il y avait des déversements et des fuites de gas-oil.
RépondreSupprimerEt puis d’autres déchets, des poubelles industrielles remplies de fûts en plastique vidées deux fois par semaine; Il y avait aussi un énorme gaspillage de nourriture.
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[1] Le Groupe de soutien communautaire a été mis en place pour les résidents qui vivent dans des zones de gisement de gaz, qui se sentent en détresse ou inquiets face à l’industrie d’extraction de gaz de couche, qui ont du mal à traiter avec les sociétés impliquées dans d’extraction de gaz de couche, qui subissent les impacts depuis l’arrivée de l’extraction de gaz de couche sur leurs terres. De nombreux membres sont victimes de problèmes de santé depuis le lancement de l’extraction du gaz de couche dans la région. http://westerndowns.group-action.com/about-2/
[2] Le nom des personnes n’est pas publié. Le fait qu’il l’ait été dans le texte original est peut-être la cause du retrait de l’article du site Internet australien.
[3] Le nom des sociétés n’est pas publié. Le fait qu’il l’ait été dans le texte original est peut-être la cause du retrait de l’article du site Internet australien.
http://stopgazdeschiste.org/
Gaz de schiste : révolution énergétique, menace écologique
RépondreSupprimerSylvain Lapoix, Ophelia Noor et Pierre Ropert
Après avoir révolutionné le marché énergétique américain, les gaz de schistes sont désormais convoités à travers le monde... malgré une méthode d'exploitation écologiquement très risquée.
Dans le nord du Texas le gisement de Barnett Shale a éveillé une nouvelle ruée vers l’or gris. Chaque mois des milliards de m3 de gaz sont extraits des couches profondes de roches de schiste sous la ville de Fort Worth. Des torrents de gaz drainés par des milliers de camions. Une activité qui, ajoutée aux rejets des raffineries, pollue plus que le tout le trafic automobile de cette ville de 725 000 habitants selon un rapport réalisé par le professeur Al Armendariz en janvier 2009, nouvel administrateur de l’EPA (Agence de protection de l’environnement américaine). Ce précieux gaz, certains des habitants de Fort Worth l’ont retrouvé jusqu’à la sortie de leur robinet. Leur eau même contient des traces de produits chimiques injectés dans les puits, selon des analyses indépendantes menées par le documentariste américain Josh Fox. Nouvel arrivant dans cet Eldorado énergétique, Total a acquis début 2010, 25 % du plus gros exploitant de la Barnett Shale, Chesapeake, pour un montant de 600 millions d’euros et prévoit d’investir 1 milliard supplémentaire pour de nouveaux puits. Sans compter les engagements financiers que le groupe pétrolier prévoit en France.
Depuis le début du printemps le géant pétrolier français et le Texan Schuepbach sont libres d’explorer 9672 km² dans le Sud de la France, un terrain de prospection grand comme la Gironde. Signés par Jean-Louis Borloo, trois permis exclusifs de recherche (Permis de Montélimar ; Permis de Nant, Permis de Villeneuve de Berg) dessinent un gigantesque V de Montelimar au Nord de Montpellier, remontant à l’Ouest le long du parc naturel des Cévennes. Pour obtenir deux des trois permis, l’Américain a cependant du rassurer les autorités françaises en s’alliant à GDF : “S’il y a un problème, ils sont juste là”, nous dit Charles Lamiraux, géologue à la direction générale de l’énergie et du climat (ministère de l’écologie) et en charge du dossier, en pointant la tour du gazier français depuis son bureau dans l’Arche de La Défense. Encore novices dans l’exploitation des gaz de schistes, les groupes français ne peuvent se passer de partenaires américains, les seuls à maîtriser la technique clef d’extraction de ces nouvelles ressources.
Avant, pour les gaziers, la vie était facile : un forage vertical de quelques centaines de mètres jusqu’à une poche, et le gaz remontait tout seul à la surface. Avec l’explosion de la demande, ces gaz dits conventionnels sont de plus en plus difficiles à trouver. Cette raréfaction a poussé les exploitants à creuser toujours plus loin et toujours plus profond… jusqu’à plus de 2000 mètres pour récupérer des micropoches de gaz emprisonnées dans un mille feuilles de roches de schiste. Or, ces nouveaux gisements représentent une manne considérable, présente dans le sous-sol d’un bout à l’autre de la planète selon le rapport du géant italien de l’énergie E.ON : des milliers de milliards de mètres cubes de gaz en Europe, sept fois plus en Amérique du Nord et plus encore en Asie et en Australie… De quoi flamber encore pendant quelques décennies sans besoin d’énergies renouvelables. Tout ça grâce à la technique révolutionnaire de fracturation hydraulique mise au point par le géant de l’armement texan, Halliburton. Un procédé efficace mais brutal.
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A 2500 m de profondeur, c’est un petit tremblement de terre : pour réunir les micropoches en une unique poche de gaz, un explosif est détonné pour créer des brèches. Elles sont ensuite fracturées à l’aide d’un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques propulsé à très haute pression (600 bars) qui fait remonter le gaz à la surface avec une partie de ce “liquide de fracturation”. Chacun de ces “fracks” nécessite de 7 à 15 000 mètres cube d’eau (soit 7 à 15 millions de litres), un puits pouvant être fracturé jusqu’à 14 fois.
RépondreSupprimerSelon la couche de schiste, un puits peut donner accès à des quantités de gaz très variables, précise Aurèle Parriaux, docteur en géologie de l’ingénieur à l’université polytechnique de Lausanne. Pour être sûr de rentabiliser un champ il faut une forte densité de forage.
Dans le Garfield County (Colorado), le désert s’est hérissé de puits de gaz de schiste tous les 200 mètres.
Chacun des points blanc sur la carte est un puits d'extraction de gaz de schiste
Pour chaque “frack”, deux cents allers retours de camions sont nécessaires au transport des matériaux de chantier, de l’eau, puis du gaz. De quoi transformer n’importe quelle nationale en autoroute. Sans compter les rejets de CO2 des raffineries, le bruit généré par le site et la transformation du paysage environnant.
Loin des ambitions affichées par le Grenelle de l’environnement, la fracturation hydraulique va à l’encontre de nombreux engagements pris par le ministre de l’écologie Jean Louis Borloo, qui a signé l’attribution des permis de recherche. Parmi les objectifs de ce Grenelle, améliorer la gestion des émissions de gaz à effet de serre grâce à la réduction de la circulation automobile, protéger les sources d’eau potables et les zones d’écosystèmes sensibles.
Si l’exploitation devait commencer dans les frontières définies par les permis, ce serait plus d’un paragraphe du Grenelle de l’environnement qui serait piétiné. Pour ce qui est des quantités d’eau à mobiliser, le choix de la région, frappée de sécheresse endémique depuis plusieurs années (notamment en Drôme et en Ardèche), est loin de satisfaire au principe de préservation des ressources en eau énoncé à l’article 27 du Grenelle :
Le second objectif dans ce domaine est de garantir l’approvisionnement durable en eau de bonne qualité propre à satisfaire les besoins essentiels des citoyens. A ce titre, l’Etat promeut des actions visant à limiter les prélèvements et les consommations d’eau. Il participe, en s’appuyant sur les acteurs compétents, à la diffusion des connaissances scientifiques et des techniques visant à une meilleure maîtrise des prélèvements et des consommations finales d’eau pour l’ensemble des usages domestiques, agricoles, industriels et de production énergétique.
Le risque est clairement identifié comme on nous le confie au ministère de l’Ecologie : “le problème de l’approvisionnement en eau nécessaire à l’exploitation des gaz de schiste se posera à un moment ou à un autre.”
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Dans le document de référence remis aux autorités, Total et Schuepbach assurent prendre toutes les précautions nécessaires pour minimiser l’impact des recherches de gaz de schiste sur l’environnement. Malgré la cimentation des puits, les bourbiers avec films plastiques et autres sécurités mises en place pour empêcher la contamination, la notice d’impact précise la nécessité de réaliser au préalable une étude hydrogéologique, le forage pouvant traverser des nappes phréatiques. Le risque, comme l’ont expérimenté les riverains de la Barnett Shale au Texas, c’est la contamination des eaux souterraines par les polluants inclus dans le liquide de fracturation. Séverin Pistre, chercheur en hydrogéologie au laboratoire hydrosciences de Montpellier, souligne la fragilité des sources dans la région :
RépondreSupprimeril y a beaucoup de problèmes de protection des captages d’eau du fait des aquifères karstiques qui peuvent réagir de façon très violente aux polluants. Selon l’endroit où le fluide pénètre la nappe phréatique, sa vitesse de propagation peut aller de 1 à 1000. Dans certain cas, il peut ainsi parcourir des centaines de mètres par jour dans les sous-sols.
Mais Total a tout prévu : en cas de nuisances, la notice d’impact donne aux habitants “la possibilité d’introduire un dossier auprès du Mécénat Total pour des actions patrimoniales ou culturelles”. L’honneur est sauf !
La priorité reste néanmoins à l’investissement : pour obtenir les permis, Total s’est engagée à dépenser 37 800 000 euros sur cinq ans pour sa zone d’exploration. Schuepbach quant à elle, a promis d’investir sur trois ans 1 722 750 euros pour les 4414 km² du permis de Nant et 39 933 700 pour le permis de Villeneuve de Berg et ses 931 km², soit 14319€ par km² et par an.
L’investissement dépend du degré de certitude que les entreprises ont de trouver des gisements de gaz, précise Charles Lamiraux. En Ardèche, des forages anciens permettent d’affirmer qu’il y a des réserves profondes que nous ne pouvions pas exploiter jusqu’ici. Peut-être même du pétrole.
Une éventualité qui pourrait expliquer certains investissements de dernière minute : Total E&P, abandonnée sur le permis de Montélimar par Devon Energy, n’a pas hésité à racheter la filiale française du groupe (non sans avoir obtenu l’aval du ministère de l’Ecologie). La rumeur veut que Chesapeake, basée à Oklahoma City, devienne le nouveau partenaire technique du pétrolier français. La même entreprise dans laquelle Total a pris en janvier dernier une participation de 25%.
Même si aucun des acteurs n’avoue encore d’ambition d’exploitation réelle, les investissements mis en place laissent entrevoir une stratégie à long terme.
Pour l’instant nous en sommes à une phase d’analyse de données par nos géologues, explique-t-on chez Total. Si les résultats de la phase de prospection de cinq ans sont positifs, il faut en général quatre ans de plus pour mettre en place l’extraction d’hydrocarbures. Cependant, pour les gaz de schiste, le forage des puits peut être très rapide et extensif.
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Le PDG de Total lui-même Christophe de Margerie n’a pas caché que lorsqu’il prenait pied sur les gisements texans cela “permettra à Total de développer son expertise dans les hydrocarbures non conventionnels pour poursuivre d’autres opportunités au niveau mondial.”
RépondreSupprimerSi des géants comme Exxon Mobil n’hésitent pas à acheter pour 41 milliards de dollars un exploitant régional de la Marcellus Shale, le marché reste aujourd’hui dans une phase spéculative.
La situation dans les gaz de schiste aujourd’hui est assez comparable à celle de la bulle internet : actuellement, le gaz naturel se vend autour de 4$ le gigajoule [énergie équivalente à 1/6 de baril de pétrole, NdR] mais coûte à peu près 6$ le gigajoule à produire, explique Normand Mousseau, titulaire de la chaire de recherche du Canada en physique numérique de matériaux complexes et auteur du livre “La révolution des gaz de schiste”.
Des petites compagnies texanes ou albertaines se positionnent pour se faire racheter par des acteurs majeurs du secteur : le pétrole est de plus en plus difficile à trouver et le gaz pèse de plus en plus lourd dans les comptes d’exploitation. Bien plus que les bilans financiers d’une poignée de magnats du pétrole, c’est peut-être l’indépendance énergétique de nombreux pays qui se joue ici. Ces gisements non conventionnels remettent en cause la suprématie gazière de la Russie et des pays du Golfe et pourraient redessiner la carte du monde des hydrocarbures. Quitte à faire courir des risques environnementaux aux habitants, dépassant de loin les bénéfices énergétiques de l’exploitation des gaz de schiste.
http://owni.fr/2010/12/07/gaz-de-schiste-le-tresor-empoisonne-du-sous-sol-francais/
États-Unis - Pétrole de schiste entre réalité et illusions
RépondreSupprimerAkil Cheikh Hussein
Infos d'Alahed
ven., 02 mai 2014 09:30 CDT
Les compagnies américaines vendent le pétrole et le gaz dans le marché intérieur à des prix inférieurs aux frais de la production dans le but de répandre l'illusion de l'entrée des États-Unis dans une ère de prospérité sans précédent.
« Une nouvelle ère stratégique » a débuté en 2011 avec la mort de Ben Laden, le retrait des dernières forces américaines d'Irak et l'annonce, par les États-Unis, qu'ils avaient l'intention de rééquilibrer leur stratégie en s'orientant vers l'Asie. A ces événements s'ajoutent un troisième qui n'a pas été suffisamment mis en évidence bien qu'il soit d'une importance majeure. Il s'agit de la réduction rapide de la dépendance des États-Unis dans le domaine de l'énergie.
Ce point de vue est exprimé par Bruno Tertrais, maître de recherche dans la Fondation pour la recherche stratégique à Paris. En vérité, Tertrais n'est qu'une voix qui, parmi beaucoup d'autres, a chanté les louanges de la « révolution américaine dans le domaine de l'énergie », de l'« âge d'or du gaz » et le pétrole de schiste qui « changera le cours de l'histoire ».
On peut évidemment négliger la valeur stratégique des rumeurs qui ont circulé au sujet de la mystérieuse disparition de Ben Laden présentée comme une victoire remportée par Washington. Quand à ce qu'on appelle pétrole américain « non conventionnel », on peut le classer comme une troisième défaite qui s'ajoute aux deux autres que représentent le retrait d'Irak et de l'ensemble du Moyen-Orient afin que les États-Unis puissent aller se recentrer en Asie-pacifique.
On sait que, grâce à l'usage de nouvelles technologies dans le traitement de certaines sortes de sables et de roches, la production de pétrole et de gaz a ces dernières années enregistré une augmentation sensible aux États-Unis. On est arrivé actuellement à extraire 8 millions de barils de pétrole brut contre 5 millions de barils en 2008.
On sait aussi que le président Obama a euphoriquement qualifié cette évolution de « grande affaire » et « un progrès énorme sur la voie de l'indépendance énergétique des États-Unis ».
Dans le même ordre d'idées, des prévisions affirmaient depuis 2011 que les États-Unis pourraient doubler des producteurs tels que la Russie et l'Arabie Saoudite avant la fin de 2013. Parallèlement à ces prévisions, on a tant entendu parler des répercussions économiques et géopolitiques de cet événement qu'on voulait révélateur d'une grandeur croissante des États-Unis...
Mais la réalité est une chose et la propagande en est une autre. L'an 2013 s'est écoulé sans que les États-Unis ne puissent garder que leur position en tant que troisième producteur après la Russie et l'Arabie Saoudite.
Depuis, des voix se sont fait entendre pour fixer la date de la suprématie américaine dans ce domaine au deuxième trimestre de l'année 2014. D'autres voix, moins précipitées, ont considéré qu'il fallait attendre jusqu'à 2017 ou 2020.
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Là, on ne manque pas de s'étonner car, les études sérieuses sont unanimes à considérer qu'en l'an 2020 on assistera au début de la chute très rapide de la production du pétrole et de gaz de schiste, et au retour des États-Unis à leur place en tant que pays exclusivement importateur et dépendant sur ce plan.
RépondreSupprimerLes raisons de ce recul s'expliquent par le tarissement rapide des sources de l'énergie non conventionnelle qui est dû à la grande puissance des technologies utilisées dans son extraction, mais aussi à l'énormité des investissements financiers qui épuisent les compagnies travaillant dans ce secteur.
Ce recul se traduira certainement par de grosses pertes qui s'ajouteront à celles subies actuellement par les compagnies en raison de leur conduite populiste et démagogique : En vérité, et cela est une question que les États-Unis s'en flatte au lieu de l'éviter, la disparité est très grande entre les prix du gaz dans les marchés intérieurs aux États-Unis et leurs prix dans d'autres pays. Par exemple, le gaz se vend respectivement au Japon et en Europe à des prix 5 fois et 3 fois plus élevés que leurs prix aux États-Unis. Cela signifie que le consommateur américain sera obligé dans quelques années, lorsque les années maigres remplaceront l'âge d'or, de payer son gaz à un prix 10 fois plus cher si ce n'est pas plus.
De plus, il faut signaler le fait que la violence des moyens utilisés dans l'extraction de l'énergie non conventionnelle cause de nombreux dégâts à l'environnement. A ce propos, les écologistes américains affirment que le forage à grande échelle et la destruction des couches des roches souterraines augmenteront le risque des tremblements de terre dans les zones d'activités sismiques aux États-Unis. Ils provoqueront également des émanations gazeuses qui rendent encore plus grave la pollution atmosphérique, et des études scientifiques ont d'ores et déjà prouvé qu'ils polluent les sources souterraines d'eau potable.
Toutes ces données signifient que les États-Unis -qui croupissent sous le poids de la crise économique et dont l'influence est en recul dans le monde- sont en train d'épuiser leurs réserves énergétiques dans une tentative de répandre l'illusion qu'ils sont sur le point d'entrer dans une nouvelle ère de grandeur et de prospérité.
C'est ainsi qu'avec leur « révolution énergétique » les États-Unis ressemblent à une chandelle dont la lumière commence à s'éteindre par manque d'huile, mais qui en brûle d'un seul coup la dernière goutte pour répandre, rien que pour un petit moment, une lumière vive avant de sombrer définitivement dans les ténèbres.
http://fr.sott.net/article/21007-Etats-Unis-Petrole-de-schiste-entre-realite-et-illusions
Le chantage des sanctions que les Etats-Unis substituent à la diplomatie : une méthode contre-productive
RépondreSupprimerPar La Voix de la Russie
Les Etats-Unis ont fait des sanctions la pratique courante de leur action internationale : 97 pays en dix ans ont été victimes de sanctions du gouvernement américain, soit presque un Etat sur deux existant sur la terre.
Une sanction correspond en fait à un chantage : vous allez obéir sinon on vous sanctionne. Ce chantage est courant dans le monde des mafias qui historiquement fait partie d’une certaine culture américaine : la réputation de Chicago n’est plus à faire à cet égard. Il a été transposé dans le monde des relations internationales, à titre exceptionnel tout d’abord, puis il devint une pratique illimitée, ce qui fait réellement problème.
A l’origine, les sanctions individuelles ou économiques sont appliquées pour éviter d’attaquer militairement un Etat adverse. Autrement dit, elles visent essentiellement des civils. L’agression des civils est, il est vrai, une constante du comportement des Etats-Unis avec les bombardements en Irak et des villes adverses d’Hiroshima à nos jours. Ne pas vouloir faire la guerre est certes louable mais s’en prendre aux civils à la place est moralement scandaleux et souvent inefficace politiquement. Les civils agressés par l’étranger ont tendance à accroitre leur loyauté à l’égard de leur gouvernement.
Dans un Etat de droit, l’égalité devant la loi et devant des sanctions punitives est la règle. La Russie est punie par des sanctions américaines pour des événements en Ukraine qui ne viennent pas d’elle. Mais lorsque le gouvernement ukrainien empêche les journalistes russes de faire leur travail à Kiev ou lorsque les télévisions russes sont interdites en Ukraine, personne ne parle de sanction ! Lorsque des partis politiques sont interdits dans les districts de l’Ouest de l’Ukraine, on n’évoque pas de sanctions pour atteinte aux libertés fondamentales. On est donc en plein arbitraire.
Dans un Etat de droit, une sanction contre un individu doit être prononcée par un juge qui doit écouter la défense de la victime au préalable : les personnalités de l’administration russe ou du monde des affaires qui sont « sanctionnées » par les Etats-Unis ou l’Union européenne sont sanctionnées par des autorités administratives de façon unilatérale. Cette pratique qui se généralise correspond à un recul indéniable du droit. C’est la « loi de l’ouest » des westerns américains.
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Outre les sanctions individuelles qui frappent des individus pour leur appartenance à un Etat dont on désapprouve la politique, il y a les « sanctions économiques » qui ont pour but de freiner la croissance pour punir « le peuple » qui a le malheur d’avoir des dirigeants controversés. Ces sanctions économiques, outre l’injustice évidente du principe même, ont l’inconvénient de se retourner contre celui qui sanctionne. Les Américains pensent qu’ils ont peu à craindre car leur commerce avec la Russie est relativement faible. Mais les Européens peuvent subir des effets collatéraux fort négatifs : si la France ne vend plus ses bateaux de guerre Mistral à la Russie, elle aura à en payer le prix plus une montée du chômage mécanique dans les chantiers navals de Saint Nazaire. Doit-on prendre ce risque dans un pays où le chômage est déjà un drame social répandu ?
RépondreSupprimerPire encore, le chômage en Europe frappe surtout les plus jeunes. Ainsi, en France, le taux de chômage est autour de10% (10,9% fin 2013). Le taux de chômage des moins de 25 ans est de 24% fin 2013. Si la croissance est affaiblie par la restriction du commerce avec la Russie, le chômage va s’accroitre. Il est absurde et injuste de punir les jeunes russes mais aussi les jeunes français en s’opposant à la croissance économique liée aux échanges. Il faut s’attendre à un mécontentement populaire croissant qui s’ajoutera au mécontentement des milieux d’affaires si le gouvernement français met en place une politique de sanctions économiques contre la Russie.
Pour les Etats-Unis, le fait de vouloir sanctionner sans arrêt des Etats étrangers ne peut que nuire à leur image internationale déjà fortement dégradée. Selon World Wide Independent Network et Gallup qui ont interrogé 66 000 personnes de 65 pays différents en 2014, les Etats Unis sont la première menace mondiale pour la paix pour 24% des personnes interrogées. Le Pakistan arrive en deuxième avec 8% et la Chine obtient 6% ; la Russie est mentionnée par 2% !
Les pays où les citoyens citent le plus les USA comme menaces sont la Chine, la Russie mais aussi le Mexique et l’Argentine, la Grèce et la Turquie voir même le Canada !
Il serait sage pour les Etats-Unis eux-mêmes d’en revenir à la diplomatie classique et d’abandonner cette manie des sanctions internationales à la fois injustes et contre productives !
http://french.ruvr.ru/2014_05_03/Le-chantage-des-sanctions-que-les-Etats-Unis-substituent-a-la-diplomatie-une-methode-contre-productive-8161/
Moscou: Kiev et sponsors occidentaux directement responsable de l'effusion de sang dans E.Ukraine
RépondreSupprimer3 mai 2014 11:35
Le gouvernement de Kiev et ses alliés occidentaux portent l'entière responsabilité de l'effusion de sang récente en Ukraine, porte-parole présidentiel de Russie a dit, ajoutant qu'il est désormais impossible de convaincre les gens de la région à désarmer parce que leurs vies sont menacées.
Porte-parole du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a publié une déclaration officielle à la suite des événements tragiques survenus à Odessa. 39 militants anti-gouvernementaux sont morts dans un incendie à la maison des syndicats, après le bâtiment a été incendié par pro-Kiev radicaux. Certains manifestants anti-Kiev brûlés à mort, tandis que d'autres asphyxiés ou ont sauté par les fenêtres, le ministère de l'Intérieur ukrainien a déclaré.
Peskov a exprimé ses profondes condoléances aux familles de ceux qui sont morts dans la tragédie au nom du président Vladimir Poutine et dit que le gouvernement de Kiev et l'Occident avaient du sang sur leurs mains.
"Les autorités de Kiev, non seulement portent la responsabilité directe, mais sont complices de ces activités criminelles. Leurs bras sont à la hauteur des coudes dans le sang ", a dit Peskov.
Il a dit la tragédie à Odessa était le produit de «la complicité de ceux qui se l'autorité à Kiev en considération."
"Ils ont permis à des extrémistes et des radicaux de brûler des gens désarmés vivant. J'insiste sur le fait que ces gens n'étaient pas armés ".
Peskov a condamné la position adoptée par Washington et un certain nombre de pays européens motivé par le cynisme.
"Il est la plus haute manifestation de cynisme. Les personnes qui justifient cette opération punitive sont les mêmes que ceux qui ne permettent pas le président légitime de l'Ukraine, Viktor Ianoukovitch, à mettre de l'ordre dans le pays ", a déclaré Peskov, se référant à l'opération spéciale en cours dans l'Est de l'Ukraine à l' ordre du gouvernement de Kiev.
La dernière escalade des combats dans l'est de l'Ukraine a rendu impossible pour une nation de convaincre les gens de désarmer dans la région parce que leurs vies sont en danger, a dit Peskov.
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"En dépit de tentatives répétées pour encourager le dialogue, la Russie a frappé contre la provocation non seulement de Kiev, mais aussi ses sponsors occidentaux, "a t-il dit, soulignant que la Russie ne pouvait pas trouver une solution au conflit actuel sur son propre.
RépondreSupprimerS'adressant aux élections ukrainiennes qui sont mis à avoir lieu plus tard ce mois-ci, Peskov a déclaré la perspective d'un tel vote était «absurde» tandis que la violence continue de faire rage dans le pays.
Le porte-parole du président a annoncé vendredi que Kiev avait effectivement détruit le dernier vestige d'espoir pour la mise en œuvre de l'accord de Genève sur la désescalade de la crise ukrainienne en déclenchant une «opération punitive» dans l'est de l'Ukraine. La Russie considère l'opération comme criminels et a exhorté le gouvernement ukrainien de ne pas utiliser la force contre des civils non armés.
Toutefois, l'UE et les États-Unis ont tous deux pris en charge le fonctionnement du gouvernement de Kiev. Le président Barack Obama a appelé "un mouvement pour rétablir l'ordre», alors que le chef de la politique étrangère de l'UE Catherine Ashton a déclaré "le monopole de l'État sur l'usage légitime de la violence doit être respectée."
"Nos collègues de l'Ouest sont essentiellement d'essayer de justifier le grand nombre de meurtres que nous voyons, " a dit Peskov, appelant la déclaration de Mme Ashton «monstrueux».
Lorsqu'on lui a demandé comment la Russie réagirait à l'escalade du conflit en Ukraine, Peskov a déclaré qu'il n'était pas en mesure de répondre à cette question à l'heure actuelle. "C'est un territoire inconnu pour nous, " a déclaré le porte-parole présidentiel, ajoutant que le gouvernement russe a reçu des milliers d'appels de sud-Ukraine, demandant l'aide de Moscou. "Les gens désespérés appellent, ils demandent de l'aide. La grande majorité veut l'aide de la Russie ", a déclaré Peskov. «Tous ces appels sont signalés au président Vladimir Poutine".
http://rt.com/news/156596-moscow-kiev-bloodshed-responsible/
"Nous sommes essentiellement à la guerre" Ukraine admet, après des dizaines de morts
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 03/05/2014 10:23 -0400
Bien qu'il puisse y avoir une certaine confusion au sujet de pourquoi achats massifs d'obligations salué "mieux que prévu" d'hier la perte de 209 emplois dans le groupe d'âge des 25-54 ans, en faisant glisser les stocks bas, la réponse est en fait très simple: il y a une guerre en Ukraine .
Une guerre qui a juste pris un virage pour le pire après au moins 42 personnes ont été tuées selon Reuters dans des combats de rue entre partisans et adversaires de la Russie dans le sud de l'Ukraine qui se sont terminées avec des dizaines de manifestants pro-russes incinérés dans un immeuble en feu. L'émeute dans le port de la mer Noire d'Odessa, se terminant par un incendie mortel dans un bâtiment syndical assiégée, était de loin le pire incident en Ukraine depuis un soulèvement Février qui s'est terminée par un président pro-russe de fuir le pays.
Le clip ci-dessous, pas pour les faibles de cœur, montre des manifestants anti-gouvernementaux qui sautent de l'incendie à Odessa maison des syndicats: il apparaît lorsque Ianoukovitch a "tuer" les manifestants en Février, l'ouest ne pouvait pas se lever les bras assez rapides pour crier le renversement de l'ancien président. Mais maintenant que le gouvernement agit de coup d'Etat financé post-CIA fait la même chose à ses propres manifestants, le silence radio est magnifique.
- voir clip sur site -
Mais alors que les événements tragiques d'hier à Odessa étaient la première fois le conflit Ukraine se manifeste dans des affrontements pro et anti-russes dans la ville de la mer Noire, il ne sera guère le dernier: non seulement la ville portuaire ont une importance économique et militaire, il a également se trouve entre la Crimée et les régions pro-russes en Ukraine orientale et la région de Transnistrie sécessionniste de Moldavie voisine.
L'admission de la réalité des choses finalement venu de Kiev se qui dit que les forces ukrainiennes pressées leur assaut contre les séparatistes aujourd'hui, libérant un aéroport régional à la tête du centre anti-terroriste du pays ont mis en garde les régions orientales sont «essentiellement» à la guerre.
La campagne dans la région de Donetsk cinq morts de l'opération anti-terroriste ukrainien et 12 blessés, a déclaré le chef de centre, Vasyl Krutov, lors d'une conférence de Kiev, de même que les observateurs militaires ont été libérés par des militants anti-Kiev. Les forces gouvernementales ont obtenu la ville de Slovyansk que les opérations dans Kramatorsk continuer.
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"Ce qui se passe à l'Est n'est pas une action à court terme, il s'agit essentiellement d'une guerre, "a déclaré aujourd'hui Krutov.
RépondreSupprimerGuerre, elle est:
Affrontements ouverts balaient l'est de l'Ukraine, de Donetsk près de la frontière russe à Odessa, à environ 100 miles de la frontière sud-est de l'Union européenne en Roumanie, au milieu des signes les régions industrielles et côtières sont de glisser hors du contrôle du gouvernement de Kiev. Les États-Unis et l'Union européenne accusent la Russie d'être derrière les troubles, alors que le président russe Vladimir Poutine est "extrêmement préoccupé" et étudie la situation, son porte-parole Dmitri Peskov, a déclaré aujourd'hui.
Il y avait quelques bonnes nouvelles: les observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe qui ont été pris en otage il ya une semaine ont été libérés et seront remis au Conseil de l'Europe dans Slovyansk près de Donetsk, le conseil a déclaré aujourd'hui dans un communiqué.
Bloomberg rapporte en outre que les États-Unis et l'UE accusent la Russie d'agitation troubles de saper le 25 mai l'élection présidentielle en Ukraine. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré lors d'une conférence aujourd'hui à Jezioro, la Pologne, que les fonctionnaires sont "en train de perdre espoir" de trouver une solution diplomatique pour mettre fin à la crise.
" C'est une guerre de peut-être un autre genre, c'est une guerre qui est non déclaré , "Tusk a été cité comme disant par le PAP fil de presse à une conférence de presse. " Mais ce que nous sommes vraiment face à une guerre de facto. Vous pouvez clairement voir que les mesures prises par la communauté internationale n'ont pas donné des résultats ".
Pour être sûr, l'Ukraine et l'OTAN met tout le blâme sur la Russie - non seulement pour avoir incité le conflit, mais d'armer les séparatistes, apparemment inconscient des éléments de preuve factuels que c'était les États-Unis qui a été fait exactement la même il ya un peu plus de trois mois quand il était orchestarting le renversement du gouvernement de l'époque.
Ministère de la Défense de l'Ukraine a déclaré l'utilisation d'armes de pointe a montré que les séparatistes étaient des «groupes de saboteurs professionnels» plutôt que des manifestants pacifiques. Dans un communiqué, il a appelé leurs tactiques "caractéristique de mercenaires militaire étrangère ou."
Tourmente qui a frappé hier à Odessa, où plus de 130 personnes avaient été détenues par la police, avec 10 affaires pénales déjà ouvertes, selon Petro Lutsyuk, le chef de la direction du ministère de l'Intérieur dans la ville, a déclaré sur le site Internet de l'agence. Le ministère de l'Intérieur a dit plus tard sur son site Internet que Lutsyuk a été congédié.
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La ville voisine de Nikolaev accueille beaucoup de l'industrie de la défense et de la construction navale du pays, ainsi que Zorya-Mashproekt, une entreprise d'État qui fabrique des turbines à gaz pour OAO Gazprom (GAZP), le producteur de gaz naturel russe et exportateur.
RépondreSupprimerPendant ce temps, le théâtre par les dirigeants occidentaux a atteint un nouveau sommet hier quand Obama et Merkel ont fait tout ce qu'ils pouvaient: menacer de nouvelles sanctions. Lors de leur conférence de nouvelles à Washington, Obama et Merkel a déclaré la Russie doit retirer le soutien aux séparatistes si le 25 mai l'élection présidentielle de l'Ukraine ne peut aller de l'avant sans entrave. Si le vote ne peut être tenu, "nous n'aurons pas d'autre choix que d'aller de l'avant" avec plus de sanctions, Obama a dit. Merkel a appelé l'élection "crucial" et dit qu'elle est prête à soutenir des sanctions économiques si nécessaire.
Ironie du sort, ce sont les intérêts commerciaux de l'Allemagne qui, comme nous l'avons dit en Mars, sont en train de faire tout leur possible pour éviter les sanctions de la Russie, car ils savent bien qu'ils seraient les plus grands perdants. L'Allemagne est la première économie européenne et comptait 127 milliards de dollars en échanges commerciaux avec la Russie en 2013, selon le Fonds monétaire international, fait l'Allemagne est le deuxième plus grand partenaire commercial de la Russie. Poutine a menacé d'intensifier la guerre économique si d'autres sanctions sont imposées.
«Quand nous atteignons un point de basculement particulier est très difficile de dire à l'avance", a déclaré Mme Merkel. "Mais tout ce que je peux dire, c'est que les élections du 25 mai sont un moment décisif pour moi et si il ya une nouvelle déstabilisation, les choses deviennent de plus en plus difficile."
Attendez fanfaronnades plus furieux de l'Allemagne et Obama, espérant que l'escalade verbale va enfin provoquer Poutine de se replier. Il ne sera pas. Pendant ce temps Poutine se tait. Qui est la deuxième de bonnes nouvelles parce que nous avons montré hier, tout Poutine a à faire, c'est de donner la commande.
http://www.zerohedge.com/news/2014-05-03/we-are-essentially-war-ukraine-admits-after-dozens-killed
SupprimerGuerre civile, 'Rwanda II' ?
«Pourquoi nous haïssent-ils tant ? Sud-est de l'Ukraine cherche à comprendre nouveau régime
RépondreSupprimer3 mai 2014 12:31
«Colère», «désenchantement» et «fierté» sont trois mots qui résument parfaitement l'état d'esprit dans le sud-Ukraine pour le moment. Cependant, il ya une chose que la majorité des citoyens de cette région envie plus que tout - un référendum sur leur avenir.
La chaîne documentaire de RT montre des images jamais vu à la télévision en regardant la réaction de résidents vivant dans l'est de l'Ukraine, pour voir comment ils ont été affectés depuis le gouvernement de coup d'Etat nommé a pris le pouvoir à Kiev.
Le documentaire de RT montre Sud-Est de l'Ukraine: Crise journal
"Nous ne sommes pas des séparatistes, nous ne sommes pas radicaux. J'habite à Kharkov, j'ai 61 ans et je veux comprendre ce pays où je vis ", a déclaré un habitant local.
«Quand vont-ils cesser de nous appeler séparatistes ? Nous nous levons chaque matin et commençons à se saluer, "bonjour je suis un séparatiste», «bonjour, je suis un terroriste," a déclaré une femme vivant à Lugansk.
Les habitants de l'est du pays sont prêts pour le long terme. Ils ont le soutien local et ont commencé à fortifier les positions autour des villes et villages, en préparation pour les attaques attendues des forces loyales à Kiev. Cependant, beaucoup espèrent qu'il ne sera pas en arriver là.
"Nous sommes tous les Slaves. Nous devons vivre en paix. Nous sommes frères et nous ne devrions pas se battre entre eux. Notre maison est la Russie ", a déclaré un groupe d'hommes âgés d'environ 50 ans. "Comment est-il possible d'écouter que soi-disant gouvernement de Kiev qui a donné l'ordre de tuer aujourd'hui leur propre peuple à Slavyansk," ils ont continué.
Slavyansk a été le fief de l'insurrection anti-Kiev. Il y a quelques mois, c'était juste une autre ville dans la région de Donetsk, qui est le centre industriel du pays. Cependant, depuis que le gouvernement de coup-installé est arrivé au pouvoir et a renversé le président Viktor Yanokovich, qui est né à seulement 100 kilomètres de Enakievo, les choses ont été très différentes dans la ville, avec le sentiment anti-gouvernement de plus en plus de jour en jour.
"Mes deux grands-pères ont été tués dans la Seconde Guerre mondiale. Je ne pourrai jamais chanter "Gloire à l'Ukraine» ou «Gloire à Bandera. J'espère qu'ils reçoivent le message ", a dit un homme d'âge moyen dans Slavyansk .
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La grande majorité des manifestants anti-Kiev ne sont pas armés. Ils portent des battes de baseball et de porter des treillis militaires, mais quelques-uns ont des armes et des armes à feu comme les forces loyales au gouvernement de coup-installé.
RépondreSupprimer"Dmitri Yarosh, qui est le chef de la droite secteur assemble une équipe à succès intitulé «Donbass». Une fois qu'il est monté, il va nous cibler. Nous sommes juste des gens non armés qui tentent de protéger nos intérêts légitimes ", a déclaré un autre résident local à Slavyansk.
Le documentaire montre comment il est devenu difficile pour certains Ukrainiens russophones de vivre dans leur propre pays. Les gens sont arrêtés dans la rue et battus ou arrêtés juste pour porter un ruban de Saint-Georges, pour commémorer ceux qui ont été tués pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors que les groupes de groupes ultra nationalistes radicaux et errent dans les rues d'étalement alimenter et attiser les tensions.
"Il n'y a pas de différence entre nous, sauf que nous ne parlons pas de l'Ukraine. Pourquoi ils détestent leur propre peuple en faire autant ? Où tout cela amertume et la haine viennent ? " femmes, presque fait pleurer, dit.
Un homme dans la début des années 20, qui était en tête d'un rassemblement nationaliste ukrainien a déclaré, "Nous voulons une Europe que les croisés se sont battus pour l'Europe, que les nationalistes européens se sont battus pour l'Europe des personnes de race blanche. Musulmans humilier les peuples autochtones et maintenant ils emporter nos terres. Nous resterons pour une Europe blanche, une Europe forte! "
Il est difficile pour les résidents locaux du sud-Ukraine à comprendre que leur pays cherche à les attaquer, juste parce qu'ils ont des points de vue différents. Le contact avec les soldats fidèles à Kiev est commune et une partie des troupes de comprendre la situation des Ukrainiens pro-russes.
Cependant, ce n'est pas seulement dans le sud-est du pays où le mécontentement a été exprimé au cours des derniers mois au sujet de ce qui s'est déroulé en Ukraine. Un homme parlant dans la ville portuaire d'Odessa a dit, "Environ 80 pour cent des gens ici sont contre Maidan. Le reste est soit induit en erreur ou ne vivent pas ici en permanence ".
Il y a un sentiment d'anarchie dans le pays, avec ceux du sud-est se sentir particulièrement vulnérables. Ceux qui vivent dans des villes comme Kiev et Odessa sentent qu'ils n'ont aucune protection de la police contre les attaques des radicaux ukrainien secteur droit.
Un référendum et une sortie de contrôle par Kiev semble que la seule option viable.
http://rt.com/news/156604-ukraine-southeast-crisis-diary/
Tout le monde est sous surveillance maintenant, dit dénonciateur Edward Snowden
RépondreSupprimerLa vie privée des gens est violée sans suspicion d'actes répréhensibles, anciennes créances de l'entrepreneur de l'Agence nationale de sécurité
theguardian.com ,Samedi 3 mai 2014 06,27 BST
La dénonciation du renseignement américain Edward Snowden a averti que des populations entières, plutôt que des individus, vivent maintenant sous surveillance constante.
"Ce n'est plus basé sur la pratique traditionnelle de robinets ciblées basées sur des soupçons d'actes répréhensibles individu,» dit-il. "Il couvre les appels téléphoniques, courriels, textes, histoire de recherche, ce que vous achetez, qui sont vos amis, où que vous alliez, que vous aimez."
Snowden a fait ces commentaires dans une courte vidéo qui a été joué devant un débat sur la proposition que la surveillance est aujourd'hui un euphémisme pour la surveillance de masse, à Toronto, Canada. L'ancien entrepreneur américain National Security Agency vit en Russie, après avoir obtenu l'asile temporaire, en Juin 2013.
La vidéo a été montré que deux des débatteurs - l'ancien directeur Administration américaine de la sécurité nationale, le général Michael Hayden, et le bien-connu les libertés civiles avocat et de Harvard, professeur de droit, Alan Dershowitz - soutenu en faveur de la déclaration de débat: «Il est résolu surveillance de l'État est un moyen de défense légitime de nos libertés ».
Opposés à la motion ont été Glenn Greenwald, le journaliste dont le travail sur la base des fuites de Snowden a remporté un prix Pulitzer pour le Guardian le mois dernier, et Alexis Ohanian, co-fondateur du site Reddit médias sociaux.
Les documents Snowden, première fuite le Guardian Juin dernier, a révélé que le gouvernement américain a des programmes en place pour espionner des centaines de millions d'e-mails, de réseautage social les messages, en ligne causerie histoires, navigation histoires, téléphone dossiers, des appels téléphoniques et des textes de personnes - «presque tout ce qu'un utilisateur typique fait sur l'Internet", dans les mots d'un document confidentiel.
Greenwald a ouvert le débat en condamnant le propre slogan de la NSA , qui dit-il apparaît à plusieurs reprises dans ses propres documents: "Rassemblez tout cela."
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"Qu'est-ce que la surveillance par l'Etat ?" Demandé Greenwald. "S'il s'agissait de cibler de manière discriminatoire envers les causant des lésions, il n'y aurait pas de débat.
RépondreSupprimer"Le système actuel de surveillance de l'État n'a presque rien à voir avec cela. Qu'est-ce que la surveillance état est réellement, est défendue par des mots réels de la NSA, cette expression qu'ils utilisent encore et encore: «Rassemblez tout cela." "
Dershowitz et Hayden ont passé le reste des 90 minutes de débat nier que les systèmes de surveillance omniprésentes décrites par Snowden et Greenwald existent encore et que les programmes de surveillance sont nécessaires pour prévenir le terrorisme.
«Récupérer tout ne signifie pas recueillir tout !", A déclaré Hayden, dessin rire.
Greenwald sparred avec Dershowitz et Hayden si oui ou non la méthode actuelle de collecte de métadonnées aurait empêché les attaques terroristes du 11 Septembre 2011.
Alors que Hayden a fait valoir que les analystes du renseignement auraient remarqué le nombre d'appels téléphoniques de San Diego vers le Moyen-Orient et a pris les terroristes qui vivaient illégalement aux États-Unis, Greenwald a fait valoir que l'une des principales raisons pour les autorités américaines n'ont pas réussi à empêcher les attaques était parce qu'ils prenaient dans trop d'informations à trier avec précision à travers tout cela.
Avant les débats ont commencé, 33% de l'audience a voté en faveur de la déclaration de débat et 46% ont voté contre. Il a fermé 59% de la voie d'évitement de l'audience avec Greenwald et Ohanian.
http://www.theguardian.com/world/2014/may/03/everyone-is-under-surveillance-now-says-whistleblower-edward-snowden
Washington Entend Demise de la Russie
RépondreSupprimerPar Paul Craig Roberts
3 mai 2014
Washington n'a pas l'intention de laisser la crise en Ukraine à résoudre. N'ayant pas réussi à s'emparer du pays et expulser la Russie de sa base navale de la mer Noire, Washington voit de nouvelles opportunités dans la crise.
La première consiste à redémarrer la guerre froide en forçant le gouvernement russe à occuper les zones russophones de nos jours en Ukraine, où les manifestants s'opposent au gouvernement anti-russe larbin installé à Kiev par le coup d'Etat américaine. Ces régions de l'Ukraine sont d'anciens éléments constitutifs de la Russie elle-même. Ils étaient attachés à l'Ukraine par les dirigeants soviétiques dans le 20ème siècle, quand l'Ukraine et la Russie font partie du même pays, l'URSS.
Essentiellement, les manifestants ont mis en place des gouvernements indépendants dans les villes. Thepolice et unités militaires envoyés pour réprimer les manifestants, appelés «terroristes» dans la mode américaine, pour la plupart, ont jusqu'à présent fait défection aux manifestants.
Avec la Maison Blanche incompétent d'Obama et du Département d'Etat ayant raté la reprise de Washington de l'Ukraine, Washington a été à l'œuvre rejeter la responsabilité de la Russie. Selon Washington et ses médias presstitute, les manifestations sont orchestrées par le gouvernement russe et n'ont aucun fondement sincère. Si la Russie envoie dans les unités militaires pour protéger les citoyens russes dans les anciens territoires russes, l'acte sera utilisé par Washington pour confirmer la propagande de Washington d'une invasion russe (comme dans le cas de la Géorgie), et la Russie sera encore diabolisé.
Le gouvernement russe est dans une situation difficile. Moscou ne veut pas la responsabilité financière de ces territoires, mais ne peut pas rester à l'écart et permettre Russes à mettre par la force. Le gouvernement russe a tenté de garder intacte l'Ukraine, en s'appuyant sur les prochaines élections en Ukraine à apporter à bureaux dirigeants plus réalistes que les comparses installés par Washington.
Toutefois, Washington ne veut pas d'une élection qui pourrait remplacer ses comparses et revenir à coopérer avec la Russie pour résoudre la situation. Il ya une bonne chance que Washington dira ses comparses à Kiev de déclarer que la crise provoquée en Ukraine par la Russie empêche une élection. OTAN marionnettes des Etats de Washington seraient appui de cette déclaration.
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Il est presque certain que, malgré les espoirs du gouvernement russe, le gouvernement russe est confronté à la poursuite de la crise à la fois et le gouvernement fantoche de Washington en Ukraine.
RépondreSupprimerLe 1er mai ancien ambassadeur de Washington en Russie, maintenant "en second commandement" de l'OTAN, mais la personne qui, étant américain, appelle les coups de feu, a déclaré que la Russie soit plus un partenaire mais un ennemi. L'Américain, Alexander Vershbow, a déclaré aux journalistes que l'OTAN a renoncé à "dessin de Moscou proche" et va bientôt déployer un grand nombre de forces de combat en Europe de l'Est. Vershbow a appelé ce déploiement de la politique agressive de "actifs défensifs de la région."
En d'autres termes, nous avons ici encore une fois le mensonge que le gouvernement russe va tout oublier ses difficultés en Ukraine et lancer des attaques sur la Pologne, les États baltes, en Roumanie. La Moldavie, ainsi que sur les pays d'Asie centrale de la Géorgie, de l'Arménie, et l'Azerbaïdjan. Le dissimulateur Vershbow veut moderniser les forces armées de ces Etats fantoches américains et "saisir l'occasion de créer la réalité sur le terrain en acceptant l'adhésion de pays candidats à l'OTAN."
Que Vershbow a dit que le gouvernement russe est que vous venez de tenir à compter sur la bonne volonté et le caractère raisonnable de l'Ouest tandis que nous mettons en place des forces militaires suffisantes pour empêcher la Russie de venir en aide à ses citoyens opprimés en Ukraine. Notre diabolisation de la Russie travaille. Il vous a fait hésiter à agir au cours de la courte période où vous pouviez nous anticiper et saisir vos anciens territoires. En attendant vous nous donner le temps aux forces de masse sur vos frontières de la mer Baltique à l'Asie centrale. Cela vous distraire et vous empêcher de l'Ukraine. L'oppression nous infliger à vos Russes en Ukraine vous discréditer, et les ONG que nous finançons dans la Fédération de Russie fera appel à des sentiments nationalistes et renverser votre gouvernement de ne pas venir à l'aide des Russes et de ne pas protéger les intérêts stratégiques de la Russie.
Washington se lèche les babines, y voyant une occasion de gagner la Russie comme un Etat fantoche.
Poutine va rester là avec ses espoirs en attente de la bonne volonté de l'Occident à trouver une solution alors que Washington tente de concevoir sa chute ?
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Le temps est proche où la Russie devra soit à agir pour mettre fin à la crise ou d'accepter une crise en cours et de distraction dans son arrière-cour. Kiev a lancé des frappes aériennes militaires sur les manifestants à Slavyansk. Le 2 mai le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a déclaré que la station de Kiev à la violence avait détruit l'espoir pour l'accord de Genève sur la désescalade de la crise. Pourtant, le porte-parole du gouvernement russe a de nouveau exprimé l'espoir du gouvernement russe que les gouvernements européens et Washington vont mettre un terme aux frappes militaires et la pression du gouvernement de Kiev pour accueillir les manifestants d'une manière qui maintient Ukraine ensemble et rétablisse des relations amicales avec la Russie.
RépondreSupprimerC'est un faux espoir. Il suppose que la doctrine Wolfowitz sont que des mots, mais il n'est pas. La doctrine Wolfowitz est la base de la politique américaine envers la Russie (et la Chine). La doctrine concerne tout pouvoir assez fort pour rester indépendant de l'influence de Washington pour être La doctrine stipule que «hostile».:
«Notre premier objectif est de prévenir la réémergence d'un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l'ancienne Union soviétique ou ailleurs, qui constitue une menace de l'ordre de celle posée auparavant par l'Union soviétique. C'est un facteur dominant qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et requiert que nous nous efforçons d'empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources, sous contrôle consolidé, être suffisante pour produire de l'énergie mondiale ".
La doctrine Wolfowitz justifie la domination de Washington de toutes les régions. Il est compatible avec l'idéologie néoconservatrice des Etats-Unis comme le pays "indispensable" et "exceptionnel" droit à l'hégémonie mondiale.
Russie et la Chine sont sur la voie de l'hégémonie mondiale des États-Unis. Sauf la doctrine Wolfowitz est abandonnée, la guerre nucléaire est le résultat probable.
http://www.lewrockwell.com/2014/05/paul-craig-roberts/dcs-goal/
Rencontrez l'Internet portiers
RépondreSupprimerSamedi 3 mai 2014 03:27
Julie Beal
Cet article a été écrit par Julie Beal et publié à l'origine à Get esprit intelligent
Une gated communauté sur Internet est sur le point de prendre forme. Il commence avec l'identité et traite mal / confiance; trier le grain de l'ivraie. Il facilite la vérification de toutes les transactions électroniques, à lutter contre la cybercriminalité et assurer la conformité. C'est le nouveau monde intelligent, où le contrôle de l'identité est la clé. Onze ans dans la fabrication, le système de global de gestion des identités (IdM) est soutenu par ceux qui ont le plus à la protection, et apportera à la gouvernance de l'Internet par la porte arrière. Il donnera à chacun un identifiant unique, de la vie, et nous faire très attention à ce que nous faisons en ligne, comme tous les e-transactions seront marqués avec le temps, la date et l'identité des personnes impliquées. est dit tout le public, cependant, c'est que nous avons besoin de ces mesures pour se protéger contre le vol d'identité, et autres cybercrimes, et que surfer sur le net sera plus facile. Des experts IdM aux États-Unis ont publié un court projet de scénarios envisagés pour l'ID en ligne:
Marie est fatigué de retenir des dizaines de noms d'utilisateur et mots de passe, elle obtient un diplôme numérique de son fournisseur de services Internet qui est stocké sur une carte à puce [et ainsi] est prêt à effectuer des transactions plus sensibles ... la connexion à sa banque et obtenir argent numérique; l'achat d'un chandail à un nouveau détaillant en ligne ... la signature des documents de refinancer son hypothèque; la lecture de la noter son médecin gauche dans son dossier de santé personnel ... l'envoi d'un e-mail pour confirmer dîner avec un ami; et de vérifier l'horaire de sa journée sur le portail intranet de son employeur.
Le Royaume-Uni gouvernement vient d'annoncer son intention d'offrir un signe en numérique pour accéder aux services gouvernementaux en ligne. couverture de ce rapport suggère Facebook sera utilisé comme un fournisseur d'identité (IdP), mais un peu de creuser révèle que Facebook ne pouvait être utilisé pour faible sécurité log-ins, tels que les sites de navigation. L'identité globale écosystème consiste à faire toutes identité en ligne des protocoles travaillent ensemble sous le même ensemble de règles . gouvernance est atteint en mettant les fiduciaires cadres pour tous les différents systèmes d'identification en alignement avec les normes mondiales.
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Sites seront attendus pour afficher une confiance marque à montrer qu'ils sont dignes de confiance comme une «partie de confiance», et peut interagir avec les consommateurs par le biais de leur IdP. En plus de sites Web et les gens vous inscrire, la communauté de confiance se développe, et les fournisseurs d'identité (et organes de gouvernance) deviennent les gardiens de l'Internet, en particulier puisque tous les paiements en ligne nécessitent une authentification, et l'argent est sur son chemin hors. Certains groupes de protection des renseignements personnels soulignent la plan britannique n'est pas une base de données de gouvernement centralisé, et il n'ya pas de carte d'identité physique. Ces points ne sont pas pertinents car les bases de données n'ont pas besoin d'être centralisées, tout accessible - et un 'informations carte », pour les personnes sans téléphone intelligent est probable, car il ajoute l'authentification du mot de passe. Tout cela vous a apporté par les fournisseurs d'identités, la plupart des qui ont conçu et promu ce système dès le départ.
RépondreSupprimerVous serez invité à faire confiance à des banques et des géants de l'entreprise (oui, vraiment), y compris Google, Paypal, et Verizon, avec vos identifiants. Bien sûr, vous arrivez à les répandre un peu, mais ils seront en beaucoup moins de lieux, et marqué avec votre numéro d'identification. Ces fournisseurs d'identités sont tous liés dans un système (c'est à dire «fédéré»), et les mêmes ensembles de règles, comme ceux mis au point par l'ESSC, dont les membres sont, le ministère américain de la Défense, des services secrets américains, le ministère britannique de la Défense, Microsoft, et Lockheed Martin. La gestion des identités est le moyen le internet des objets (IdO) est contrôlée; Il s'agit de recueillir de grandes quantités de données à caractère personnel. Dans le cadre de ce, puces d'identification seront placés dans la plupart des objets du quotidien, tels que les vêtements, indiquant nos comportements et nos préférences. Chaque objet sera suivie contre l'identité de son propriétaire, donc chaque personne et chaque objet doit avoir un identifiant unique, activée par des milliards d'espaces d'adresse d'identification uniques créés par IPv6.
Ainsi, chaque entité a un signifiant pour désigner ses attributs, de sorte qu'il peut être comprise par les ordinateurs complexes; ce qui permet un traitement efficace des «choses», et de leurs relations, dans le réseau de l'information. données est roi; télécommunications et les banques ont " fusionné à un bond " en cette ère de tout partout permis par les téléphones intelligents et les capteurs. Le partage des données est l'objet, comme prévu par des dizaines de géants de l'Internet en 2001; Sun Microsystems, en opposition au lancement de «passeport» par Microsoft, ont formé la Liberty Alliance, avec les entreprises qui comprenait, Intel, MasterCard, Nokia, Oracle, Royal Mail Group, et Vodafone.
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Morphing dans l'Initiative Kantara en 2009, le groupe a travaillé en étroite collaboration avec l'Union internationale des télécommunications ( UIT ) au fil des ans, l'élaboration de normes pour assurer l'interopérabilité mondiale. L'Alliance a commencé à travailler avec les gouvernements à travers le monde en 2006, lorsque le gouvernement britannique a remporté le Liberty Alliance IDentité déploiement de l'Année Prix, que "la reconnaissance internationale du travail remarquable autour ouvert, authentification interopérable dans le secteur de l'e-gouvernement", réalisé avec un système de mot de passe unique, pour le dépôt des déclarations de revenus , etc, comme il est maintenant proposé dans le cadre du " numérique par défaut " de conception. L'évolution de ces concepts est le véritable normalisateur pour l'écosystème de l'identité mondiale - la National Stratégie pour Trusted Identities dans le cyberespace, ou NSTIC, officiellement lancé en 2011 par l'US gouvernement. Un rapport du Sous-Comité NSTC sur la biométrie et gestion de l'identité (2011) prévoit les téléphones intelligents, et leur « expansion gamme de capteurs "à,
RépondreSupprimer... Fournir une authentification sécurisée de l'utilisateur pour les transactions de confiance et toujours permettre une analyse médico-légale des transactions relevant de l'autorité judiciaire lorsque la cause est affiché.
L'écosystème de l'identité vous donne la vie privée de la plupart, mais pas tous. Vous aurez peu ou pas de contrôle sur votre identité, parce que le fournisseur d'identité détient les cordons de la bourse, et simplement «permet» de prendre un jeton (un « attribut »), parfois et de montrer à quelqu'un, mais alors vous avez de le remettre dans le sac à main, parce que la bourse ne vous appartient pas. Votre IdP peut montrer tous les jetons dans le sac à main à des tiers, à savoir neuromarketers et les organismes d'application de la loi (les données est également précieuse pour les chercheurs, les compagnies d'assurance et les employeurs).
Mais les IdP détiennent les cordons de la bourse, et profitent directement à partir des données qu'ils détiennent sur vous. numérotée, classés et conservés dans la ligne - et profilées au nième degré - la marchandisation de l'identité ajoute valeur de capitale de la réputation acquise de statut en ligne et les changements le jeu du commerce; risque, la responsabilité et la non-répudiation. Le simple fait que IdM permet d'audit et de médecine légale sera suffisant pour modifier radicalement les comportements et les relations. Contrôle au jour le jour ID entraînera la surveillance persistante de nos biométrie pour lutter contre l'usurpation d'identité, tandis que les téléphones intelligents va devenir trop précieux à perdre.
http://www.alt-market.com/articles/2120-meet-the-internet-gatekeepers
Encore un nouveau système mis en place pour mieux collaborer avec la NSA en tentant de récupérer tous ceux qui tenteraient d'échapper aux griffes du fossoyeur.
SupprimerQuand un gouvernement annonce que "C'est pour votre bien " partez vite en courant !
Avons-nous besoin d'un nouveau Internet ?
RépondreSupprimerPar John Markoff
Publié le 14 Février, 2009
Il y a deux décennies, un 23-year-old Université Cornell étudiant diplômé a l'Internet à ses genoux avec un logiciel simple qui a sauté d'un ordinateur à à une vitesse fulgurante, obstruant complètement la puis-petit réseau en l'espace de quelques heures.
Le programme a été conçu pour être un "Kilroy Was Here." Juste un peu de champignon numérique cybernétique qui discrètement se promener sur le net. Cependant, une erreur de programmation a transformé en un signe avant-coureur annonçant l'arrivée d'un cyberespace plus sombre, plus d'un miroir pour tous les chaos et les conflits du monde physique d'un refuge utopique de lui.
Depuis, les choses ont obtenu beaucoup, beaucoup pire.
Assez mauvais qu'il ya une conviction croissante parmi les ingénieurs et les experts en sécurité que la sécurité Internet et la vie privée sont devenus tellement exaspérante insaisissable que la seule façon de résoudre le problème est de recommencer.
Qu'est-ce qu'un nouvel Internet pourrait ressembler est encore largement débattue, mais une variante serait, en effet, de créer une «gated community» où les utilisateurs abandonnent leur anonymat et certaines libertés en échange de la sécurité. Aujourd'hui c'est déjà le cas pour de nombreux utilisateurs d'Internet corporatifs et gouvernementaux. Comme une nouvelle et plus sûre réseau devient largement adopté, l'Internet actuel pourrait finir comme le mauvais quartier du cyberespace. Vous entrez à vos risques et de garder un œil sur votre épaule pendant que vous y étiez.
"Si nous sommes prêts à repenser l'Internet d'aujourd'hui," déclare Nick McKeown, un ingénieur de Stanford impliqués dans la construction d'un nouvel Internet, "nous attendons juste une série de catastrophes publiques."
Qui ont été chassés à la maison en fin d'année dernière, quand un programme malveillant qui aurait été déclenchée par une bande criminelle en Europe de l'Est est soudainement apparu après contourner facilement les meilleurs cyberdefenses du monde. Connu sous le nom de Conficker, il a infecté rapidement plus de 12 millions d'ordinateurs, ravageant tout le système informatique à un service de chirurgie en Angleterre pour les réseaux informatiques de l'armée française.
Conficker reste une bombe à retardement. Il a maintenant le pouvoir de déchaîner ainsi les ordinateurs infectés en un vaste superordinateur appelé botnet qui peut être contrôlé clandestinement par ses créateurs. Quelle est la suite reste une énigme. Conficker pourrait être utilisé comme moteur de spam le plus puissant du monde, peut-être de distribuer des logiciels pour tromper les utilisateurs d'ordinateur dans l'achat de protection de faux antivirus. Ou bien pire. Il peut également être utilisé pour couper des pans entiers de l'Internet. Mais quoi qu'il arrive, Conficker a démontré que l'Internet reste très vulnérable à une attaque concertée.
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"Si vous êtes à la recherche d'un Pearl Harbor numérique, nous avons maintenant les navires japonais en streaming vers nous à l'horizon," Rick Wesson, le chef de l'exécutif de soutien du renseignement, un cabinet de conseil en informatique, a récemment déclaré.
RépondreSupprimerConcepteurs originaux de l'Internet n'ont jamais prévu que le réseau universitaire et militaire de recherche, ils ont créé porterait un jour, le fardeau de porter toutes les communications et le commerce du monde. Il n'y avait pas un point de contrôle central et ses concepteurs ont voulu permettre à chaque réseau d'échanger des données avec tous les autres réseaux. Peu d'attention a été accordée à la sécurité. Depuis lors, il ya eu d'immenses efforts pour boulonner sur la sécurité, à peu d'effet.
«À bien des égards, nous sommes probablement pire que ce que nous étions il y a 20 ans», a déclaré Eugene Spafford, le directeur exécutif du Centre pour l'éducation et la recherche en assurance de l'information et de la sécurité à l'Université Purdue et un chercheur en sécurité Internet pionnier, "parce que tous l'argent a été consacré à la correction du problème actuel plutôt que d'investir dans la refonte de notre infrastructure ".
En fait, de nombreux chercheurs en sécurité informatique afficher les près de deux décennies d'efforts pour patcher le réseau existant comme une approche Ligne Maginot de la défense, une référence à la série de fortifications de la France qui s'est avérée inefficace pendant la Seconde Guerre mondiale. La lacune en se concentrant sur des murs numériques solide est que, une fois qu'ils sont éludés, l'attaquant a accès à toutes les données protégées derrière eux. "Dur sur l'extérieur, avec un centre moelleux doux," est la façon dont de nombreux chercheurs en sécurité informatique chevronnés pensent de ces stratégies.
Malgré une industrie florissante mondial de la sécurité informatique qui devrait atteindre 79 milliards de dollars en chiffre d'affaires l'année prochaine, et le fait que, en 2002 Microsoft elle-même a commencé un effort corporatewide intense pour améliorer la sécurité de son logiciel, la sécurité sur Internet a continué de se détériorer au niveau mondial.
Même les réseaux militaires les plus lourdement garnison ont prouvé vulnérables. Dernière Novembre, le commandement militaire des États-Unis en charge des deux guerres en Irak et en Afghanistan a découvert que ses réseaux informatiques avaient été délibérément infecté par des logiciels qui peuvent avoir permis une attaque d'espionnage dévastateur.
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C'est pourquoi les scientifiques armés de dollars fédéraux de recherche et de travail en collaboration avec l'industrie sont à essayer de comprendre la meilleure façon de recommencer. À Stanford, où les protocoles de logiciels pour Internet d'origine ont été conçus, les chercheurs créent un système pour permettre de glisser un réseau plus avancé tranquillement sous l'Internet d'aujourd'hui. À la fin de l'été, il sera exécuté sur huit réseaux de campus à travers le pays.
RépondreSupprimerL'idée est de construire un nouvel Internet avec une sécurité améliorée et les capacités à soutenir une nouvelle génération d'applications Internet ne sont pas encore inventées, ainsi que de faire des choses de l'Internet actuel ne mal - comme le soutien aux utilisateurs mobiles.
Le projet de Stanford Clean Slate sera pas en soi résoudre tous les principaux problèmes de sécurité de l'Internet, mais il va équiper les concepteurs de logiciels et de matériels avec une boîte à outils pour faire de la sécurité dispose d'une partie plus intégrante du réseau et de donner en fin de compte responsables de l'application de la loi plus efficace moyens de suivre les criminels dans le cyberespace. Cela seul peut fournir un moyen de dissuasion.
Ce n'est pas la première fois qu'un remplacement a été proposé pour l'Internet actuel. Par exemple, les ordinateurs Windows et Macintosh modernes sont déjà équipés pour soutenir un nouveau protocole Internet IPv6 connu sous le nom qui fixerait un grand nombre des lacunes de la version actuelle IPv4. Cependant, en raison du coût, de performance et de compatibilité questions, il se morfond.
Cela n'a pas découragé les ingénieurs de Stanford qui disent qu'ils sont sur une mission de «réinventer l'Internet." Ils affirment que leur nouvelle stratégie vise à permettre à de nouvelles idées d'émerger de façon évolutive, permettant de déplacer le trafic de données de façon transparente à un nouveau monde des réseaux. Comme l'Internet existante, le nouveau réseau sera presque certainement pas un point de contrôle central et aucune organisation ne l'exécuter. Il est le plus susceptible d'émerger comme un nouveau matériel et les logiciels sont construits pour les ordinateurs qui exécutent routeur réseau d'aujourd'hui et sont adoptées comme normes Internet.
Pour tous ces efforts, cependant, les limites réelles à la sécurité informatique peuvent se trouver dans la nature humaine.
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Conception actuelle de l'Internet garantit pratiquement l'anonymat de ses utilisateurs. (Comme une bande dessinée New Yorker a noté il ya quelques années, «Sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chien.") Mais que l'anonymat est maintenant le défi le plus épineux pour l'application de la loi. Un attaquant Internet peut router une connexion à travers de nombreux pays pour cacher son emplacement, qui peut être d'un compte dans un cybercafé acheté avec une carte de crédit volée.
RépondreSupprimer"Dès que vous commencez à traiter avec l'Internet public, la notion de confiance devient un bourbier», a déclaré Stefan Savage, un expert en sécurité informatique à l'Université de Californie, San Diego.
Un réseau plus sûr est celui qui serait presque certainement offrir moins anonymat et la vie privée. C'est probablement le grand compromis pour les concepteurs de la prochaine Internet. Une idée, par exemple, serait d'exiger l'équivalent de permis de conduire pour permettre à quelqu'un de se connecter à un réseau informatique public. Mais qui va à l'encontre de la philosophie libertaire profondément ancrée de l'Internet.
Prouver son identité est susceptible de rester remarquablement difficile dans un monde où il est trivial de prendre en charge l'ordinateur de quelqu'un d'autre bout du monde et de l'exploiter comme votre propre. Tant que cela reste vrai, la construction d'un système complètement sûr restera pratiquement impossible.
http://www.nytimes.com/2009/02/15/weekinreview/15markoff.html?pagewanted=all&_r=0
'Un nouvel Internet' doit traquer les hackers (qui se mettent à jour plus vite que les 'Dirigeants') mais pas 'renforcer' la défense du consommateur. Car, sous le faux prétexte d'aider quelqu'un ... ils vous dépouillent ! C'est-à-dire qu'ils vont enlever/fermer des sites anti-gouvernement renommés par eux 'terroristes', ainsi, seuls les merdias gouvernementaux seront accessibles comme il en est des milliers de faux-sites et faux-forums aujourd'hui !
SupprimerExemples:
- Christine Stewart (ex-ministre canadien de l'Environnement) a dit:
"Peu importe si la science du réchauffement planétaire est tout faux ... le changement climatique offre les meilleures chances de parvenir à la justice et l'égalité dans le monde."
- Timothy Wirth (Président, Fondation des Nations Unies) et ancien fonctionnaire de l'administration Clinton a déclaré:
«Nous avons pour monter ce problème du réchauffement climatique. Même si la théorie du réchauffement global est fausse, nous allons faire la bonne chose en termes de politique économique et de l'environnement ".
- Paul Watson (co-fondateur de Greenpeace) a dit:
"Ce n'est pas grave ce qui est vrai. Il importe seulement de ce que les gens croient est vrai ".
- L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet
http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet/
Pourquoi les Européens, et surtout les Français, ne veulent pas de sanctions trop sévères à l'égard de la Russie
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
02 mai 2014
Lundi, le gouvernement américain a décidé une troisième vague de sanctions à l’égard d’officiels et d’entreprises russes, contre ce qu’ils ont qualifié « d’actes de provocation en Ukraine ».
Mais le blog financier américain Zero Hedge s’explique parfaitement la réticence des Occidentaux à s’engager vers des sanctions plus sévères envers la Russie : l’exposition des banques occidentales, en particulier celles de la France, à la Russie, qui rend un défaut russe particulièrement redoutable.
Les banques françaises, en particulier, avec près de 36 milliards d’euros d’exposition à la dette russe, se retrouvent quasiment aussi vulnérables qu’elles ne l’étaient à la dette grecque au moment du premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010, lorsqu’elles étaient exposées à près de 50 milliards d’euros à la dette grecque.
Mais depuis, les banques françaises ont pu utiliser le programme de rachat des obligations souveraines sur le marché obligataire secondaire par la BCE (Securities Market Programme, ou SMP) que cette dernière a mené pour restaurer la confiance des investisseurs dans la dette des pays de la périphérie, pour se débarrasser de ces actifs et assainir leurs bilans.
Mais cette opportunité ne sera pas offerte cette fois-ci… et une grande partie de l’exposition de la France à la Russie n’est pas liquide, remarque le blog. Il rappelle que Société Générale détient par exemple la 9ème banque russe, Rosbank, dont la valeur nette atteint 16 milliards d’euros.
Au cours du quatrième trimestre 2013, après la montée des tensions entre la Russie et l’Occident, les banques occidentales ont toutes tenté de réduire leur exposition à la Russie. Les banques françaises n’y sont pas réellement parvenues, et comme on le voit dans le graphique ci-dessous, leur exposition à la Russie ne s’est réduite que de 3%. Et même si les banques américaines, allemandes, britanniques et suédoises ont mieux réussi, leur exposition à la Russie demeure forte…
http://www.express.be/business/fr/economy/pourquoi-les-europeens-et-surtout-les-franais-ne-veulent-pas-de-sanctions-trop-severes-a-lgard-de-la-russie/204795.htm
La situation avec le stockage du gaz dans les entrepôts souterrains de l'Ukraine est critique (ministre russe de l'Energie)
RépondreSupprimerPar La Voix de la Russie
La situation relative au stockage du gaz dans les entrepôts souterrains de l'Ukraine est critique, il faut prendre des mesures pour la régler aussi bien en Ukraine, qu'en Europe, a déclaré aux journalistes le ministre de l'Energie de Russie Alexandre Novak.
Il a rappelé que lors des consultations tripartites du 2 mai à Varsovie le ministre ukrainien de l'Energie et de l'Industrie houillère Iouri Prodan avait déclaré que l'Ukraine ne garantissait pas le strockage pendant la période d'été des quantités de gaz indispensables dans ses entrepôts souterrains.
« Par conséquent, l'Ukraine ne garantit pas les fournitures de gaz pour les consommateurs européens, autrement dit le transit des quantités prévues aux termes des contrats entre Gazprom et les destinataires européens », a expliqué le ministre.
http://french.ruvr.ru/news/2014_05_03/La-situation-avec-le-stockage-du-gaz-dans-les-entrepots-souterrains-de-lUkraine-est-critique-ministre-russe-de-lEnergie-0008/
L’armée russe alimentera en eau potable le sud-est de la Crimée
RépondreSupprimer04 mai, 2014
Par La Voix de la Russie
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a décidé d'engager des unités de ce ministère pour alimenter en eau potable les localités du sud-est de la Crimée, a annoncé samedi le ministère de la Défense.
Ainsi, le bataillon de pose de tuyaux du district militaire russe de l'Ouest posera dans les prochains jours des conduites de campagne par lesquelles de l'eau potable provenant de puits artésiens sera amenée dans les villes du sud-est de la péninsule, rapporte ITAR-TASS.
Des conduites de campagne d'une longueur totale de plus de 125 km et d'une capacité de plus de 9.000 mètres cubes par jour seront déployées en Crimée pour assurer l'alimentation de la péninsule en eau potable. Ces mesures permettront de créer des sources supplémentaires de distribution d'eau potable aux localités criméennes.
Le personnel du bataillon de pose de tuyaux du district militaire de l'Ouest achève d'embarquer du matériel militaire spécial dans des wagons plats, et il s'apprête à partir pour la Crimée. A leur arrivée dans la péninsule, les militaires poseront rapidement des conduites d'eau sur le territoire de la presqu'île, assureront le bon fonctionnement des stations de pompage et amèneront de l'eau dans le circuit d'alimentation.
Le 26 avril 2014, les autorités ukrainiennes ont coupé l'alimentation de la Crimée en eau du fleuve Dniepr par le canal de Crimée du Nord qui subvient à 85 % aux besoins de la péninsule en eau potable.
Long de 400 km, le canal de Crimée du Nord relie le réservoir de Kakhovka à Kertch. Il approvisionne en eau Théodosie, Kertch, Soudak, des villages des districts de Lenino et de Simferopol ainsi que certains arrondissements de la capitale criméenne. Environ 80 % de l'eau de ce canal sont utilisés dans l'agriculture. Les bataillons de pose de tuyaux sont destinés à construire des conduites de campagne et à amener de grandes quantités d'eau et de carburant par celles-ci.
http://french.ruvr.ru/news/2014_05_04/L-armee-russe-alimentera-en-eau-potable-le-sud-est-de-la-Crimee-3533/
SupprimerRemarquez que ce geste n'a pas été fait (ni suggéré !) par l'UE/USA.
L'Ukraine se déplace vers la guerre civile que Kiev frappe de retour à des rebelles pro-Russie
RépondreSupprimerLes combats dans l'est continue dans les deux jours que les troupes se déplacent pour Kramatorsk et avance sur l'AC rebelle à Slavyansk
Harriet Salem à Slavyansk
L'Observateur ,Samedi 3 mai 2014 18.12
Deux jours de chaos et de violence dans l'est et le sud-est de l'Ukraine sont apparus samedi à pousser le pays toujours plus proche de la guerre civile, comme le nombre de morts a augmenté suite à une contre-offensive militaire lancée par les autorités à Kiev contre les rebelles pro-Russie.
Une foule en colère confronté la police devant le bâtiment du syndicat à Odessa, où des dizaines de militants pro-russes sont morts vendredi soir dans un incendie a commencé lors d'affrontements avec des manifestants pro-Ukraine. Les combats ont continué dans l'est de l'armée ukrainienne a continué à chasser les rebelles pro-Russie.
La région a été secouée par une agitation depuis le nouveau gouvernement à Kiev est arrivé au pouvoir suite à des manifestations qui ont renversé le président pro-russe Viktor Ianoukovitch à la fin de Février. Beaucoup à l'est de l'Ukraine, qui a des liens économiques et culturels avec la Russie, disent qu'ils se sentent maintenant marginalisés. Ce qui a commencé comme des troubles à petite échelle a dégénéré rapidement en une rébellion armée comme pro-Russie milices saisis bâtiments gouvernementaux. Kiev et ses alliés occidentaux ont accusé le Kremlin d'avoir orchestré le chaos, qui fait suite à un putsch soutenu par Poutine qui a abouti à l'annexion de la Crimée le mois dernier.
- voir clip sur site -
Lien à la vidéo: observateurs de l'OSCE libérés par les séparatistes pro-russes à Slavyansk Slavyansk a été rapidement établi comme le cœur des forces pro-russes opérant dans la région. Des hommes armés, dirigés par le maire autoproclamé Vyacheslav Ponomarev, ont contrôlé la ville, entourée de barrages routiers milices contrôlées, pendant plus de deux semaines.
En Donetsk, Luhansk, Kostinovka et Horlivka, les rebelles se sont emparés de la plupart des sécurité et les bâtiments administratifs de l'Etat. Les enlèvements et les meurtres sont devenus monnaie courante comme responsables de l'application de la loi défection aux rebelles.
Comme l'armée ukrainienne légèrement plus en plus vers le QG rebelle à Slavyansk vendredi, des coups de feu écho que les combats faisaient rage dans les zones entourant la ville. Ambulances démoli les rues désertes tout au long de la nuit pour recueillir les blessés et les morts.
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Les populations locales affirment l'armée ukrainienne a tiré sur des citoyens non armés qui ont formé une chaîne humaine près d'un barrage routier sur le bord du village de Andreevka, à seulement quelques miles de Slavyansk. "Ils tuent des gens pacifiques", a déclaré Igor, 29 ans, ouvrier agricole du village qui a été soigné à l'hôpital pour une blessure Slavyansk des éclats d'obus, il a dit qu'il a subi lors de l'assaut de la nuit.
RépondreSupprimer"Je suis juste un citoyen local, non armé. Personnes se sont enfuis quand ils ont commencé à nous tirer dessus», at-il dit. Les blessés les plus graves auraient été emmenées à l'hôpital Kramatorsk proximité. Certains suggèrent que les ambulances et les voitures transportant des blessés et des morts n'ont pas été autorisés à passer par l'armée ukrainienne.
Le nombre total de pertes rebelles ne peut pas être confirmé, mais un porte-parole de Ponomaryov dit qu'au moins 10 miliciens et 30 civils avaient trouvé la mort. "D'innombrables autres sont blessés,» dit-elle, "et le nombre augmente chaque seconde."
Moins de 24 heures après l'agression contre le terrorisme contre les rebelles a commencé, Ponomaryov annoncé la libération de sept Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) les fonctionnaires et leur traducteur civil, qui ont été prises par bus à Donetsk. Certains ont interprété cette décision comme une offre par les rebelles soutenus par la Russie pour réduire les tensions. La porte-parole du maire a déclaré que les «invités» avaient laissé «sans conditions».
Après une brève interruption, la reprise des combats autour de midi le samedi que l'armée ukrainienne avancé dans Kramatorsk. Dans une tentative pour contrer l'attaque, camions et autobus ont été utilisés pour renforcer les barricades et bloquer ukrainiens véhicules blindés d'entrer dans la ville par la route.
Milice locale mis des barricades de pneus en feu dans le but de créer un écran de fumée noire épaisse pour retenir l'avance ukrainien. Les deux côtés ont tiré sur l'autre par intermittence pendant plusieurs heures.
Un soldat ukrainien stationné à un poste de contrôle dans Kramatorsk dit qu'il était venu sous un feu nourri et devrait résistance par les rebelles de continuer toute la nuit.
L'opération Kiev lutte contre le terrorisme est la première véritable tentative de déloger les rebelles de leur bastion. Deux offres précédentes pour évincer les rebelles ont fini presque aussitôt qu'ils avaient commencé lorsque des unités de l'armée ukrainienne menant l'opération soit remis à la milice ou ont été capturés presque immédiatement. Fort soutien local pour le mouvement rebelle s'est avéré un obstacle majeur à Kiev pour répondre à la situation et la recrudescence de la violence.
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Beaucoup Slavyansk voir l'armée ukrainienne comme un envahisseur plutôt que la force libératrice. "Je comprends les soldats, ils ont signé et maintenant ils ne savent pas quoi faire», a déclaré le propriétaire du marché décrochage Tatiana, 50 «Le gouvernement est tangue gens ici uns contre les autres.".
RépondreSupprimerDerrière elle, une bannière maison collée sur une statue de Lénine devant le siège des rebelles dans le bâtiment de l'administration de la ville a résumé le sentiment locale sur l'opération anti-terrorisme: "Turchynov et Iatseniouk [de président par intérim de l'Ukraine et le Premier ministre] sont des tueurs".
Au pied du monument, les populations locales ont commencé à placer des fleurs en mémoire de la dernière série de personnes tuées. «Je suis désolé que nous ne pouvions pas vous protéger," sanglota un retraité sur l'épaule de son mari, elle est venue à payer ses respects au mémorial. Les combats et l'augmentation de l'isolement à l'est - les stations de télévision ont été allumés et éteints par les forces d'opposition - se sont révélées un terrain fertile pour le barattage de la machine de propagande de la Russie, qui a joué un rôle central dans la poursuite du conflit.
Beaucoup croient que les forces étrangères et les groupes nationalistes agissent dans le cadre de l'opération Kiev dirigée sous les auspices de l'armée ukrainienne. "Ils sont ici: l'armée américaine, des mercenaires, secteur droit," sanglota 48 ans Yelena la place centrale de la ville. "Vous voyez ce qu'ils ont fait à Odessa. Ils veulent nous tuer, de nous détruire totalement."
Ponomaryov, qui a célébré hier son anniversaire forces ukrainiennes ont progressé sur la ville, a appelé la Russie à fournir les renforts promis, maintenant qu'ils sont attaqués par des forces ukrainiennes. Mais jusqu'à présent, le Kremlin n'a pas répondu, sauf pour dire que Moscou a "perdu le contrôle" sur les rebelles opérant dans l'est de l'Ukraine.
"Où est la Russie ? Poutine reste silencieux. Russie, la Russie, il n'y a pas la Russie ici. Pourquoi ? Nous prions Poutine de venir nous sauver», a déclaré Yelena, visiblement bouleversée. Elle a fait une comparaison entre la situation dans les est de l'Ukraine et les guerres qui ont ravagé les Balkans dans les années 1990, ajoutant qu'elle aimerait évacuer ses enfants de la ville, mais que les gens sont incapables de quitter.
Une double rangée de barrières entoure maintenant Slavyansk. Dans certains endroits pro-Russie postes de contrôle de la milice sont séparés de l'armée ukrainienne en seulement quelques miles de tarmac. Un gant de troncs d'arbres, abattu par les populations locales sympathiques aux rebelles, bloque les routes principales dans et hors de la ville, rendant l'accès par véhicule presque impossible. Poignées de gens font leur chemin à pied dans les villages environnants. "Je voudrais déchirer l'armée ukrainienne à part avec mes dents si je pouvais", a déclaré de 35 ans constructeur Vasily comme il montait la garde avec un groupe d'autres personnes à la rue principale de son village menant vers Slavyansk.
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Il y a deux jours, l'armée ukrainienne avancer traversa le village, alimentant la colère de la population locale. "Nous ne voulons pas d'eux ici. Qui les a invités ? Pourquoi attaquent-ils des gens pacifiques ?" il a demandé.
RépondreSupprimerMais comme Kiev a fait des progrès dans l'un devant, les pertes se sont produites sur l'autre. Le soir venu, le samedi autour de 100 hommes non armés portant des treillis militaires ont pris d'assaut le bâtiment hétéroclite des forces de sécurité à Donetsk, rencontre une résistance minimale de la police locale qui ont regardé de loin. Les forces de sécurité dans la région ont fait défection au côté de la milice, et la capture facile suivi une évolution des crises dans la région qui semblent avoir été préalable avec les chefs de police.
Les rebelles ont pillé le bâtiment avant de tourner leur attention vers le bureau privé situé à proximité du gouverneur de Donetsk, Sergey Taruta. Les rebelles ont pris le bureau de l'état de Taruta, situé au 11ème étage de bâtiment administratif de la ville, il ya près d'un mois. Depuis lors le gouvernement local a été exploitée sur un hôtel dans le centre-ville.
http://www.theguardian.com/world/2014/may/03/ukraine-civil-war-kiev-russia-slavyansk
Comité NSA: le gouvernement veut refuser la libération des documents
RépondreSupprimerEn collaboration avec le comité d'enquête de la NSA, le gouvernement fédéral montre encore peu coopérative: Selon les informations obtenues par SPIEGEL, ils vont refuser de communiquer des documents clés sur le panneau de commande.
Le gouvernement fédéral envisage de mettre en œuvre la NSA commission d'enquête qu'un aperçu limité dans leurs fichiers. Informations sur les négociations à un soi-disant accord de non-espion sera conservé par les parlementaires. Ce sont tabou, car il constitue un «processus continu», a déclaré selon les informations obtenues par SPIEGEL, un haut fonctionnaire du gouvernement. En outre, cela s'applique à la "zone centrale de la responsabilité du gouvernement," qui est protégée par la Constitution.
Après l'annonce de "porte de téléphone portable", c'est à dire le fait que le téléphone mobile de la chancelière avait été intercepté par la NSA, a appelé le gouvernement de la garantie des États-Unis pour mener à bien plus à l'avenir, aucune activité de renseignement illégales sur le sol allemand. Mais jusqu'à présent, il y a une telle non-espion accord peu de béton. Lors de la visite d'Angela Merkel, le président américain Barack Obama, un tel accord n'était pas un problème.
Il est douteux que le comité doit être présenté avec des documents sur la coopération entre les services de renseignement allemands, américains et britanniques. Mais le consentement du partenaire étranger doit être obtenu, selon des sources de renseignement.
Étonnement, même dans l'Union
Le gouvernement fédéral a également tenté d'empêcher l'audience Edward Snowden en Allemagne et attire donc les foudres de l'opposition elle-même, dans un cabinet d'avocats américain, elle avait donné un avis juridique afin, selon le communiqué, les membres de la commission d'enquête, dans un sondage Edward Snowden punissable ferait et pourraient être poursuivis par le procureur des États-Unis. Pour l'opposition, qu'une manœuvre tactique: Le gouvernement fédéral tente de l'avis du Parti de gauche pour faire pression sur les députés avec leurs opinions. Derrière sûrement se la tentative d'établir une menace de la force, a déclaré la présidente de la gauche dans le NSA Comité, Martina Renner, le vendredi en Allemagne radio.
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À propos du gouvernement Pas pour interroger le dénonciateur Edward Snowden en Allemagne, quant à lui, demandé la politique intérieure aussi et juridique de l'Union. Ils avaient été précédemment signalé que Snowden pourrait venir d'une audience en Allemagne peut-être - alors bien sûr vous aurez probablement à le livrer aux Etats-Unis. Les professionnels SPD adhèrent à une enquête Snowden. "Snowden est - entre autres - toujours un témoin important pour la commission d'enquête", a déclaré parlementaire SPD vice groupe Rolf Mützenich.
RépondreSupprimerUne source de préoccupation à la fois partis de gouvernement, les relations tendues entre l'Allemagne et les Etats-Unis. L'expert des États-Unis Dietmar Nietan, SPD, considère que c'est une erreur de minimiser le différend: «Il ya une divergence grave, et on ne peut pas parler gentiment." Du point de vue des politiques de l'Union, il ya une aliénation croissante entre les partenaires: «J'ai remarqué dans mes événements depuis un certain temps: L'attitude critique des Allemands vers les États-Unis est malheureusement plus que par le passé», explique l'expert de la CDU intérieur Wolfgang Bosbach. "C'est une déception que Obama continue de façon transparente en matière de politiques de sécurité nationale de l'ère Bush."
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/nsa-ausschuss-regierung-will-herausgabe-von-dokumenten-verweigern-a-967368.html
La politique hors-sol
RépondreSupprimerYann FIEVET
3 mai 2014
L’on connaissait l’agriculture hors-sol qui engraisse ses animaux enfermés loin des prairies à l’herbe grasse ou du regard doux des enfants et fait pousser des légumes en suspension dans l’air. Le productivisme mâtiné de technocratie arrogante en fut la cause voilà cinquante ans.
L’on apprit à connaître, de plus fraîche date, l’industrie déterritorialisée où les lieux de la production se déplacent au gré de l’aubaine des salaires les plus bas et de l’hyper-concurrence des travailleurs du monde entier. Avec cette « internationale capitaliste » issue de la libéralisation débridée de l’économie planétaire nous pensions peut-être que la déshumanisation de nos sociétés touchait presque à son comble ? Oui, elle « était presque à son comble. Il ne lui manquait plus que la confiscation des lieux où s’ancrent l’histoire et la sociologie des populations humaines. Eh bien, en France les départements vont disparaître, les régions – conséquence relative des ancestrales provinces – vont voir leur nombre fondre comme peau de chagrin. C’est ainsi qu’à l’heure de la finance totalitaire le territoire n’a lui-même plus lieu d’être !
Dans la longue agonie du capitalisme, les « vieux » pays industriels cherchent de l’argent à tous prix. Ils connaissent des déficits budgétaires et un endettement abyssaux. Ils sont ainsi engagés dans une spirale de désengagement de l’Etat. Pour que l’on n’écorne pas trop rapidement ce qu’il reste du « modèle social français », les économistes préconisent depuis des années que l’on s’attaque enfin à ce qu’ils nomment « le millefeuille territorial ». Ce sont des économistes sociaux-libéraux comme aiment à nous le signaler les éditorialistes appointés par les organes de presse les plus en vue. C’est ainsi que Philippe Aghion, Gilbert Cette et Elie Cohen, qui viennent de commettre ensemble une nouvelle offensive – « Changer de modèle » - contre « les retards de la France » dans la course menant au « retour de la Croissance », saluent le courage de Manuel Valls, le tout nouveau Premier Ministre (1). L’homme qui pourrait sauver « la gauche de gouvernement » a, lors de son discours de politique générale prononcé le 8 avril dernier au Palais Bourbon, sonné d’autorité le glas de l’empilement dispendieux des échelons de notre système politico-administratif.
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Ce nouveau chantier est une amputation de la réalité profonde des territoires pourtant riches d’une large diversité. Le territoire est évidemment beaucoup plus qu’un simple espace géographiquement administré selon les caprices du moment. Il est imprégné de la vie des hommes organisés en société. Il a une triple dimension : économique, sociale et politique. L’organisation de la production et des échanges marchands sur un territoire donné n’est donc que l’un des aspect de la volonté humaine à faire vivre ce territoire. L‘obsession de M. Valls ne retient à l’évidence de la dimension économique du territoire que son aspect purement financier et probablement de la dimension politique que son aspect électoral. La dimension sociale, quant à elle, est purement évacuée. C’est pourtant là que résident tous les ferments de la stimulation de la démocratie dont une gauche digne de ce nom devrait faire son credo. C’est toute la substance vivante des territoires qui est ici méprisée au profits de leurs émanations – largement artificielles – que sont la financiarisation et l’électoralisme. Si ce désastreux projet devait aboutir il ne ferait que renforcer la concentration du capitalisme financier (développement d’empires bancaires et de métropoles tentaculaires) et la démocratie de façade (fausse alternance tuant les vraies alternatives, abstention croissante). Sonnera alors le triomphe définitif de la politique hors-sol.
RépondreSupprimerAutrefois en France diverse, tout commençait et finissait par la gastronomie ! A l’issue de la folie vallsienne nous nous consolerons en caressant le souvenir de tant d’anciens terroirs désormais labellisés technocratiquement et commercialement par « l’Europe communautaire ». Pourquoi ce détour osé – tout barrèsisme désuet rejeté - par ces terroirs immémoriaux déjà passablement noyés dans le brouillard des directives vruxelloises ? Il est tellement évident que le nouveau modèle politico-administratif imaginé par Manuel Valls et ses mentors est conforme à l’Europe telle qu’elle s’est construite presque à l’insu des citoyens. L’Europe sociale et politique reste à construire quand celle des banques, des firmes et de leurs actionnaires poursuit sa marche dévastatrice des tissus sociaux et des idéaux démocratiques. L’on n’attendra donc rien de bon de ce « machin » que l’on prétend moderne tout comme le prochain scrutin européen sera loin de passionner les foules.
La citoyenneté, en France comme ailleurs, ne peut s’établir vraiment qu’en alliant étroitement l’appartenance à des territoires reconnus et le détachement relatif vers l’envie de partager des valeurs communes à tous les hommes. Décidément, Manuel Valls semble très éloigné de cette indispensable alliance. Gardons pour lui les pieds sur terre !
Yann Fiévet
Les Zindigné(e)s / La vie est à nous - No 15 – Mai 2014
(1) Sitôt leur libre paru ils ont été reçu à l’Elysée pour un « déjeuner de travail ». Ils défendent également l’idée qu’un SMIC trop élevé nuit à l’emploi. Puisque l’on vous dit qu’ils sont sociaux-libéraux !
http://www.legrandsoir.info/la-politique-hors-sol.html